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Yesenberlin Iliyas «Les mirages scythiques. Les chevaux d'or se réveillent» 

27.06.2014 1964

Yesenberlin Iliyas «Les mirages scythiques. Les chevaux d'or se réveillent» 

Язык оригинала: Les chevaux d'or se réveillent

Автор оригинала: Les mirages scythiques.

Автор перевода: not specified

Дата: 27.06.2014

 
PREMIÈRE PARTIE

PREMIER CHAPITRE

 Le printemps arriva de nouveau. Sur la terre dégelée se levèrent unanimement le trèfle, le gramen, l'oseille... Les muguets ne s’épanouirent pas encore, mais les têtes jaunes et rouges des tulipes, ouvertes en une nuit, réjouissent déjà le regard ... Sur les bouleaux, les érables comme si quelqu'un par une main magique  jeta une couverture tendre d'émeraude. Et les rochers de l'Alataou à tête blonde, bien que soient couverts de neige, sont emmitouflés des nuages légers, au côté du soleil des chaînes s’élève paresseusement le brouillard. Sur les vallées brun foncé avec le fracas portent ses eaux les rivières terriblement froides. Le printemps arriva, et se retournèrent aux vastes espaces natals les oiseaux migrateurs. De puissants claquements de leurs ailes et de leurs cris d'appel on peut devenir sourd...
 De maîtres absolus se sentent les oiseaux ici, dans un grand vieux jardin contigu à la maison solitaire sous le toit de fer.
Cette maison et ce jardin appartiennent à un archéologue Kountouar Koudaybergenov. La fenêtre vaste est ouverte, près de la table est le savant lui-même. Il est ainsi toujours — il souffle un peu du printemps, Kountouar ouvre tout grand les vantaux  de fenêtres. Des jus vivifiants, de nouvelles forces vives y entrent avec le flux de l'air encourageant. Au printemps  de nouvelles préparations à l'expédition, de nouvelles recherches.
 Maintenant, Kountouar  approcha un ancien récipient, noirci du temps,  prit la loupe, s'inclina au dessus d’elle... Oui, des doutes sont absents-c'est un récipient du travail des anciens Sakas. Le récipient est trouvé près du lac de Tengiz. L'expédition a apporté d'autres trouvailles. Mais particulièrement intéressante est cette carafe  bien conservée.
 Si prendre en considération le lieu des fouilles, il appartient à la tribu des Argippines, qui vivaient sur la terre des Kazakhs il y a longtemps, encore jusqu'à Hérodote... D'après l'information de cet ancien savant, au nord de la mer des Khazars, les voisins des Argippines  étaient les Sarmats, avec eux vivaient côte à côte les Massagètes, occupant la côte du sud-est de la mer d'Atraou et la vallée de Djeykhoun-Daria . De nombreuses tribus peuplaient le territoire vaste des bords de Seykhoun-Daria au sud jusqu'aux contreforts du Pamir et Tien-Shan à l'est, le lac du Kok-Shetengiz au nord. Les Massagètes et les Argippines étaientdes tribus des Sakas. L'étude du patrimoine culturel des anciens Sakas est devenue le sens de la vie du savant-archéologue Kountouar Koudaybergenov.
 Et aujourd'hui, il tente de trouver une réponse à la question vitale pour lui-même —  sur la culture de l'ancien peuple. 
 Non, Kountouar ne se flatte pas d'espoir de faire immédiatement une découverte scientifique.  Le regard glisse intensément sur les murs du récipient, et les  pensées de l'archéologue sont loin-loin... Enfin  éveillé, il se leva de la table. Il se promena de long en large, comme il mesura avec les pas son cabinet vaste. Bien que Kountouar ne soit pas jeune, mais son allure est vive. Seulement de grands yeux bruns trahissent une profonde fatigue. Il est de taille moyenne, fort. Les cheveux épais, à peine   gris  tombent jusqu'aux épaules. Aujourd'hui Kountouar est évidemment inquiété par quelque chose. Sur son visage — la confusion  et la tristesse.
 Que pourrait ébranler un vieil archéologue, la personne d'habitude tranquille et équilibrée ?
 Il ya une raison —c’est un mot, le mot insultant dit par un ami. L'autre, que ce soit sur la place de Kountouar, il aurait peut-être laissé  tout aller: prétendant,   la vie est  plus sage que les mots — et il n'aurait gardé aucune rancune.  Mais l'insulte du côté d’une personne proche,  qu’il croyait, comme  lui-même, vers qu’il  avait des sentiments chauds, ce n'était pas facile de survivre.
 En effet, il est un ami d’Ergazy, on peut dire, de l'enfance: on grandissait ensemble, on étudiait ensemble. Surtout les années des études les ont réunis. Quand   commença la guerre, Kountouar partit  immédiatement au front. Après lui on appela Ergazy. Et il fallait  d’arriver: presque dans le premier combat on  blessa Kountouar  à la jambe. De l'hôpital on radia à l'arrière. Bientôt, et Ergazy blessé à la main, rentra chez lui. Quoi cacher: les amis pleuraient à la rencontre. Кountouar avait pitié au fond de l'âme du camarade.
 Pour qu'au  moins  faciliter   son  sort,     Kountouar proposa:
 — Probablement, on ne t'enverra pas au front maintenant.. tu ne pourras pas travailler à l'usine ou au laboratoire. Vas à notre institution,  tu te remettras — tu décideras quoi  faire plus tard.
 Ergazy était sincèrement content  de la proposition. Lui, il  le voulait demander à l'ami.
   — Je n’ai pas besoin de quelque chose de mieux, mais pourrais-tu persuader tes autorités? Les médecins me libérèrent du front pour  six mois. Et dans votre institution, en effet, on peut  obtenir une réservation?
   Ces mots piquèrent Kountouar, mais il se maîtrisa: “à qui le front ne fait pas peur, et Ergazy, on voit, il essuya bien des chagrins...” Avec cela il étouffa un  sentiment désagréable,  bougé dans l'âme  envers son camarade.
   Dans deux jours, il  amena Ergazy dans le cabinet du chef- personne énergique,  organisateur remarquable.  En principe, Ermagambetov n'avait aucune  objection pour embaucher un communiste-combattant. Mais d'abord il voulut causer avec lui. On parlaient près d'une heure. Puis Ermagambetov invita chez lui-même Kountouar, et demeurant entre quatre yeux,  demanda :
       — Il y a longtemps tu connais ce gars? Кountouar répondit   
facilement :
      — Certainement, depuis l'enfance! Il  est  plus âgé que moi de deux ans. Il vivait dans l'aul,  il entra à l'université... il apprenait bien. Conséquent, fidèle dans l'amitié, compatissant, un djiguite courageux.
       — Courageux, tu dis ?
       Ermagambetov était d'habitude retenu,  seulement sur le visage on pouvait remarquer, s'il n'est pas satisfait de quelque chose. Et voilà:
— Tu dis, courageux, honnête? — Il se renversa dans le fauteuil. — Et tu connais qu’est-ce qui me trouble? Il est blessé à la main droite. Il paraît, la balle  entra dans la paume. L'index engourdi, il  ne plie pas... Et comment   la balle  trouva notamment la paume ?
Кountouar faillit étouffer  par la colère... Dis  maintenant  Ermagambetov encore au moins un mot contre son ami, Kountouar ne supporterait  pas: “Peu de rudes épreuves subies par un homme au front! Bien, en étant assis dans un fauteuil rembourré, noircir un autre!” Soit Ermagambetov  comprit l'étât de Kountouar, soit pour d'autres raisons, mais  il se tut.
Après un certain temps, déjà avec son calme habituel il prononça:
— Plus court, le gars ne convient pas.  Et un diplôme, il s'avère, il n'a toujours pas. Je pense, que ces six mois, pour lesquels  les  médecins le libérèrent du front, il est plus utile de passer pour le soutien du diplôme. Et nous allons voir ......
Comment cela?  Kountouar était sûr que l'ami possède un diplôme. En effet, quand lui-même, il  partit au front, Ergazy faisait sa dernière année. Certes, c'est un tel  argument qu'on n'objectera pas... Silencieusement, il  sortit du cabinet du chef.  Mot à mot, transmit Ergazy la conversation avec Ermagambetov. Mais,  seulement en ce qui concerne la blessure, il  passa sous silence, et il ne pouvait pas soupçonner le camarade. Est-il possible, de jeter des choses pareilles en  face d'une personne dont   une âme   est détraquée à outrance !
Ayant écouté tout, Ergazy  accepta:
— Peut-être, Ermagambetov a raison, le diplôme, certes, est nécessaire. Mais le fait est que  moi, je n'ai pas  maintenant ni forces, ni santé pour son soutien . Qui, qui, mais tu sais  que dans le temps,  ni apprendre, ni se soutenir il ne serait pas difficile pour moi. Ce diplôme! Une formalité. Tu te rappelles, je finis entièrement le cours théorique de l'université. 
— Oui, je me rappelle tout. Mais le diplôme est nécessaire pour toi. Ermangabetov a raison dans ce cas. Ergazy pria:
— Et toi,  tu ne vois pas, en quel état  suis-je? Si le soutien est actuel pour moi maintenant ?! Aide, si en effet tu crois- moi comme une personne, si tu es un ami véritable...
—  Calme- toi,  calme- toi, Ereke. Comment puis-je  t'aider?
— Maintenant, on accède aux désirs des mutilés de guerre. Organise, qu'à l'université, on contrôle mes derniers travaux de cours et on  remet un  diplôme. Pour que cela ne te choque pas, je promets : je me remettrai un peu — pour quelques six mois j'écrirai le travail de diplôme. Ma foi, voici ma main!
Кountouar, en souhaitant sincèrement aider l'ami, accepta sans réfléchir. Et comment donc... Ergazy apprenait bien, il a sûrement des connaissances, cette guerre maudite  empêcha, et encore  la blessure ...
Et il  parla d'Ergazy avec le vice-recteur de l'université Artachev. Un vieux professeur, la bonne âme par nature, se rappelait bien son étudiant doué. Il était sûr qu'Ergazy justifierait les espoirs et dans le futur en sortirait non seulement un bon spécialiste, mais aussi un savant éminent. Аrtachev donna  la parole de poser la question sur la remise du diplôme pendant le conseil  scientifique, le plus proche.
Tout se passa comme prévu.
Le lendemain, dès qu'Ergazy reçut le diplôme, Kountouar  alla — seulement pour cette fois non chez  Ermamgabetov ...mais  directement chez le directeur de l'institut au camarade Goudkin. La demande était la même —d'embaucher  un combattant récent.  Kountouar, lui-même, jouissait dans l'institut du respect mérité non seulement comme mutilé de la Guerre nationale, mais aussi comme exceptionnellement laborieux, consciencieux, une personne honnête et modeste. On ne sait pas qu'est-ce qui  impressionna  plus le camarade Goudkin: la demande sincère de Kountouar ou le jeune spécialiste, lui-même, depuis peu de temps revenu du front. Mais bientôt, on signa un ordre sur l'embauche d'Ergazy. Plus tard, personne n'en regretta: Ergazy  était exact et ponctuel. En travaillant sur la thèse de candidat, il régularisa la partie du  travail du diplôme  et  passa à l'université. Il  tint la parole, il ne joua un mauvais tour  ni à son ami, ni à un vieux professeur.
Une victoire mit fin à une guerre sanglante. A cette époque-là, Ergazy travaillait déjà selon la spécialité. Il était marié à la veuve Akgoul. La femme  amena à la maison  son petit fils de trois ans Arman. De la nature Akgoul était une femme agréable et intelligente. Elle plaisait aux proches par le regard confiant et direct de grands yeux noirs, par  le caractère ouvert.  Elle était toujours de l'humeur  équilibrée. L'esprit et le caractère d'Akgoul charmèrent Ergazy, après le mariage, sa vie prit rapidement de l'ampleur.
Ergazy  se plongea avec la tête dans le travail. Un an après la fin de la guerre, il soutint avec succès une thèse de candidat. Entreprenant, dans les affaires quotidiennes, pendant ce temps, il réussit à se procurer des patrons influents. Non sans leur aide il déménagea puis dans une des villes industrielles du sud , où il  présida le centre de recherches. Bientôt, il  apparut  à Alma-Ata avec une thèse de doctorat prête. Comme une thèse de candidat, il la soutint avec succès. Et voici un docteur ès sciences, le professeur.  Il semble sortir que Kountouar lui apporta un appui, à son époque,  pas du tout  inutilement .
Cependant, les échecs ne passèrent pas Ergazy. Malgré son titre du docteur, les professeurs, pour quelques manquements, le retirèrent bientôt du poste du directeur et nommèrent adjoint. Et dans un autre, Ergazy  n'eut pas de chance: il  posait sa candidature aux membres correspondants pendant les élections à l'Académie, mais  il ne  prit pas de nombre de voix déterminé.
Avec un nouveau directeur   Ergazy eut mmédiatement des  frictions et des accrochages. À la surprise de Kountouar, de toutes les mésaventures un ami accusait  pas quelqu'un, mаis un académicien Verguinsky, lui-même — le chef scientifique de l'institut, le savant éminent. Autrefois, Ergazy étudiait avec lui dans la même école, ensuite, ils devaient communiquer selon le service, mais depuis qu'Ergazy fait des recherches scientifiques de l'archéologie, il se soumet directement à Verguinsky. Et voici, en connaissant la disposition de l'académicien envers Kountouar, Ergazy vint de nouveau demander l'ami de toucher un mot à lui devant le savant influent. De plus,  il répétait instamment: “C'est exact, quelqu'un me noircit aux yeux de Verguinsky. Va, chéri, explique — ma conscience  est propre devant lui”.
Кountouar ne  put pas refuser au camarade. En plus, il croyait toujours à l'équité et l'humanité de l'académicien. Alexey Maximovitch Verguinsky était en vérité un des gens chaleureux, compatissant aux demandes des gens. Il aidait aussi  Kountouar  par tous les moyens aux jours difficiles, il  le soutenait dans les recherches scientifiques. Ainsi pas par hasard, dans son âme, Kountouar considérait Verguinsky comme un ange gardien. Il respectait l'académicien non seulement pour une sympathie amicale. Il le  respectait comme un savant éminent dans le domaine de l'archéologie. Il  ne croyait pas, que Verguinsky se trouva sur le chemin d'Ergazy et contribuait à la rétrogradation de celui-là en fonction. D'autre part,  l'archéologue  se rappela des rencontres récentes avec l'académicien. Il y avait cela tout juste à l'époque où Ergazy était destitué du poste du directeur et on cherchait sur sa place de nouvelles autorités. Ayant parlé des mots de salutation ordinaires à la rencontre, ayant interrogé sur le traintrain de la vie, sur le succès dans le travail, un peu inattendu   pour Kountouar Verguinsky  communiqua:
— Ton ami est destitué du poste du directeur. Il ne suffit pas de nos jours d'être le docteur et le professeur. Donc, il  ne travaillait pas un jour dans la production! Кountouar  ne comprit pas même à la fois:
— Quel ami?
— Ergazy, certes. On se rappelle, vous êtes de vieux amis, et vous travailliez ensemble.
— Les amis, nous sommes les amis, mais,  dans la vie, nos chemins se  séparèrent quelque peu.
Il se souvient que, l'académicien engagea encore une fois une conversation sur Ergazy.
— Ton ami, — dit-il sèchement, alors, — empêche de travailler un nouveau directeur. Qu'est-ce qu'il cherche réellement? 
Кountouar  répondit, franchement:  
— Je ne pense pas qu'Ergazy poursuit quelque intérêt personnel. Simplement, il lui  est  beaucoup plus visible — tant d'années il dirigea l'institut! Il connaît certaines choses mieux, qu'une nouvelle personne. Et peut-être, ici est le cas de l'amour-propre — il est difficile  d'obéir  aux titres  et degrés universitaires inférieures! Ici, comme on dit, rien à faire — une faiblesse humaine,  le péché de plusieurs. Mais il est tel vraiment, Ergazy.
—Dans la science, il est nécessaire de ne pas obéir,  mais de travailler.
— Que peux-tu faire, depuis que le monde existe: les uns atteignent du rêve en pleurant, les autres — en chantant.Toute la vie pauvre Ergazy ne rêvait qu’à être au poste du chef.
— C'est ça, voici un problème, —  éclata de rire l'аcadémicien, —  chacun préfère un fauteuil du chef!. Je ne cesse pas de m'étonner, — il continuait en réfléchissant, — comment pourrait un homme, aucun  jour ne travaillant dans la production,  tant d'années présider un grand centre de recherches servant... la production ?!
Kountouar ne trouva rien à dire pour la défense de   l'ami.  Et d'ailleurs, il ne savait pas vraiment comment ,  Ergazy fit  face à la direction de EII là, au sud.
Et voici maintenant, sur la demande d'Ergazy, il dût  de nouveau  engager une conversation au même sujet avec Verguinsky.
— Mon ami Ergazy est très inquiet, —  commença- t-il, ayant rencontré Alexeï Maximovitch. — Vous promettiez d'appeler et de  parler avec lui de ses affaires. Depuis ce temps-là i il est toujours en attente. Il  s’exténua tout à fait.
A la réponse Verguinsky  ne laissa tomber un mot.
Encore quelques fois, Кountouar  tentait de renouer une conversation, mais par tout l'aspect l'académicien  faisait savoir qu'il  n'est pas disposé à la conversation sur Ergazy.
Un vieil archéologue  sentit la gêne de sa position: d'une part, il voulait sincèrement soutenir l'ami, de l'autre— Ergazy  réussit, probablement, à offenser par quelque chose l'académicien. Celui-là, en effet, il est aussi un être vivant. A son tour, Еrgazy  comprit que, dans ce cas, Kountouar n'était  pas ce coursier, sur lequel on peut  miser, et il  changea radicalement  l'attitude à l'égard de lui. Maintenant,  l'archéologue dût  entendre  bien des fois des gens: “On dit, tu transmets  chaque mot d'Ergazy  à Verguinsky?” D'abord, Kountouar ne prêtait pas une attention spéciale à ces questions. D'autant plus, qu'il n'entendit  ça jamais  parler de la part d'Ergazy. Et de la nature, lui-même, il méprisait toutes les calomnies et les potins. Mais  hier, il se rencontra, contre toute attente, avec l'ami, comme on dit, face à face. Bien que le ressentiment se cache quelque part au   fond de son âme,il croyait encore Ergazy son ami.  Et  ainsi,  avec une sincérité propre à lui, il demanda:
—  Qu'est-ce qu'il y a avec toi, Ereke, il semble,que tu  cesses de me  saluer? Quel est le problème?
— Euh, tu  sais mieux! - coupa Ergazy.
— C'est-à-dire comment  mieux ?!
— Ne sois pas hypocrite. Je vis Verguinsky et parla avec lui. Il répondit directement: “J'eus mon opinion sur vous, pour l'essentiel, d'après les mots de Kountouar,  et je n'avais pas de raisons de ne pas le croire!” Et moi, le sot, toute la vie, je te trouvais comme un meilleur ami, en fait —  je réchauffai le serpent sur la poitrine. Il  s'avère que toi-même, tu passais  chaque mon mot dit à toi à Verguinksky dans les moments de sincérité...
Tout d'abord, Кountouar resta simplement bouche bée, le sens des mots dit n'arrivait pas à sa conscience. Quand enfin, il comprit de quoi Ergazy l'accuse,  il fit  éclater son indignation.
— Que veux-tu dire? Que dis-tu? —  cria-t-il.
— Qu’est-ce que tu entendis! — les lèvres d'Ergazy se crispèrent avec un sourire.- L'académicien lui-même me communiqua: “Accuse pas-moi, mais  ton ami Kountouar!” Essaie ici ne pas confier!
Vraiment c'est exact, comment tu ne confieras pas ici... On voit, en effet, Verguinsky le  dit . Cependant, c'est une bêtise, ce n'est pas possible!
— Quoi, quand même, qu'est-ce que je communiquai  de toi à Verguinsky? Lâchement: accuser une personne derrière le dos, noircir! Comment il pouvait inventer des mots te diffamant si jamais. je ne les prononçait?! 
— Je ne sais pas, demande à ton haut patron! 
— Vraiment, je demanderai, crois-moi, je lui demanderai !
— Tu feras correctement, au moins, tu connaîtras, qui de vous  deux est gredin! — avec un air  triomphant Ergazy s'éloigna.
Et  Kountouar resta debout comme cloué. L'injustice, le mensonge l'abattirent. Il était déconcerté du désarroi, il  tentait de se rendre compte, qu'est-ce qui  se passa, où est  la raison de cet accident  ? En effet, si Verguinsky ne  prononçait pas des mots semblables , d'où Ergazy pourrait les prendre?
Cette nuit Kountouar ne  ferma pas les yeux. Le matin, il était à peine dix heure, il  téléphona à la secrétaire de Verguinsky et  pria de prendre un rendez-vous.. Il s'avéra, qu'Alexey Maximovitch est absent, il  partit en voyage d'affaires pour le Kazakhstan Oriental. Кountouar  n'avait rien à faire, qu'attendre.
 Et maintenant, il  laissa à la merci  des  émotions de cette histoire absurde.
Toute la semaine Verguinsky est absent, on dit, il reviendra  encore  dans deux-trois jours ... Кountouar ne comprenait pas que l'on peut entreprendre pour éclaircir tout, oublier et  trouver la paix d'esprit? Ainsi, ceux-là, à  qui il  croyait toute sa vie, comme à lui-même , sur qui il s'alignait, étaient mesquins et faux.
Rien à faire, il est vrai: le bétail est panaché  par sa peau, l’ homme  —par  son intérieur. Il ne pouvait pas se débarrasser des idées importunes : “Comment je ne  reconnus pas jusqu'à présent quel genre de personne  est Verguinsky!! Ou il  interpréta mes mots à sa guise ? Et peut-être, il les confondit avec les autres mots de quelqu'un, simplement, il  me rappelle  mieux, que les autres ? Comment on peut pour rien calomnier l'innocent ? Non, cela ne fait pas l'honneur à un tel savant éminent. Supposons, que j'aie calomnié Ergazy, mais où est ton propre opinion , toi-même, tu  devins aveugle, non? Et  créer une opinion négative sur la personne des mots de quelqu'un... C'est malhonnête tout simplement. Et tout de même il y a un malaise. Il me faut, moi-même, tout comprendre le plus vite possible ”.
L'offense à Verguinsky se calma un peu, mais la colère et l'indignation à Ergazy  éclatèrent avec une nouvelle force. Un vieil archéologue  se retournait dans le lit avec un gémissement pénible: “... admettons, admettons, mon cher, que Verguinsky  dit, notamment, ces mots, mais pourquoi tu  étais  si   pressé de lui confier ? — s'adressait-il  à Ergazy invisible, - Et à quoi bon pour toi arroser un ami avec la boue ? Donc,   on veut vraiment m'exposer comme un sale type...  Tant d'années travaillant ensemble, et tout ce temps, ainsi, tu croyais que j'étais capable de la lâcheté... Ou au-dessus de son propre  honneur personnel et du mien il  mit une autorité de l'académicien et il  put répéter une calomnie ? Qu'est-ce qu'il y a avec moi? Pourquoi j'ai  tant de mal au cœur, ayant perdu l'amitié du calomniateur: pas  maintenant, donc, à n'importe quel autre moment il calomniera et trahira! Et malgré tout, comment être? Rompre  pour toujours, l'oublier, ôter de la tête  et du coeur?”
Oui, il paraît, Kountouar était d’une même humeur non seulement à Ergazy, mais aussi à Akgoul, qui toujours était chaleureuse et aimable avec lui. “Pas possible qu'elle connaissait tout et confia? Non sense! Qu'il en soit ainsi, Ergazy soit capable de l'envie noire, mais Akgoul... Elle ne peut pas m'envier”.
Et encore une circonstance pesait extrêmement sur Kountouar. Son propre fils  Daniel n'hérita pas d’un penchant du père pour l'archéologie, il  aspirait à se manifester comme écrivain, et le fils non natif  d’Ergazy-Arman termina l'université,  devint aussi un archéologue et maintenant  commença à travailler sous la conduite de Kountouar. Le savant, par toutes les forces, tâchait d'aider un jeune spécialiste, espérait voir dans un élève  son  successeur.
Maintenant comment  tout se tournera,  une hostilité avec Ergazy ne passerait-elle  pas  au  gars. Кountouar tâchait de se maîtriser, ne pas perdre la raison sensée. Non, le fils n'est pas un défendeur pour le père . Mais en effet, dans les milieux populaires  sont vivants les mots: si  dans le pommier il ya une vermoulure, aux pommes être véreux.
Кountouar  s'assit vers la table,  avança de nouveau vers lui un récipient,  tenta de se concentrer. Les idées sont toujours en désordre. Maintenant ses pensées sont d’Arman et de Daniel. Ils sont les personnes du même âge, se connaissent bien , il y a longtemps. Cependant il ne semble pas qu'ils  soient amis.  La raison à cette chose-là ne sont pas du tout les divergences des parents. La raison- est Jannat , à vue , elle   s'épanouit,  s'embellit et seulement hier, il semblait,qu'elle soit prête à rendre la vie pour Daniel. Qu'est-ce qui lui  arriva maintenant ? Ou le coeur d'une jeune fille est si  étourdi et changeant, comme le printemps précoce ?
      Certes, Arman est plus d'une belle prestance que Daniel, peut-être, et  plus sympathique. Mais que la beauté? Si admirer chacun et aller après chacun que deviendra avec une fierté d'une jeune fille? 
Et que deviendra avec Daniel, le fils unique? La mère est morte tôt, le père —est  un mauvais assistant dans les affaires cordiales. Comment et par quoi le soutenir, comment devenir pour lui un ami et un soutien ? Maintenant le fils est  tête à tête avec ses émotions. Il est jeune  et inexpérimenté. Et son caractère  est vraiment très mou.
Кountouar, qu'au moins, pour un certain temps s'écarter des idées amères, se redresse, de nouveau pousse de côté le récipient, se penche au dessus d’un gros manuscrit. C'est un journal original. Là-dedans — sont des récits intéressants des expéditions archéologiques et des trouvailles, des fruits des méditations profondes sur la vie, sur la science. Il y en a beaucoup  de  paroles adressant  aux jeunes.  Kountouar  l’ écrivait beaucoup d'années.  Pendant les minutes de la fatigue et de  la tristesse il s'adressait invariablement à sa création, comme à un ami fidèle. Il fallait plonger dans le texte, et dans son coeur il devenait  plus clair. Le calme, la foi pour le demain et l'inspiration descendaient à lui.
Cependant cette fois-ci, le travail sur le manuscrit n'apportait pas de satisfaction non plus. Il  lut près de deux-trois pages et il  ne  sentit pas le retentissement dans son coeur. Ni ses anciennes idées, ni son humeur ne le  laissèrent .
Кountouar se leva, s'approcha de la fenêtre. Les crépuscules s'épaissirent. Le ciel comme se couvrit par la soie noire transparente, sur laquelle  brillèrent les pièces d'or des étoiles en broderie plate.  L'air de nuit devint frais et humide. 
“Le fils est absent si longtemps aujourd'hui ... Il s'attarde, il est temps de rentrer à la maison ..."
Kountouar n'eut pas le temps de penser à cela, comme du côté du jardin se fit entendre un cri: “Au secours, au secours!” Il lui semblait que c'était la voix de Jannat. En surmontant la douleur cordiale il se précipita dehors. Pendant qu'il courut vers la grange ,  de la maison  d’en face  arrivèrent  les gars. En effet, Jannat criait.  Pâle, on   l’introduit  bras dessus, bras dessous  dans la maison de Kountouar.
 La jeune fille expliqua qu'elle allait ici chez Daniel. Et quand elle était déjà près de la maison, les deux  surgirent  du côté des arbres, se  jettèrent sur elle,  enlevèrent un  sac... Jannat se défendait et elle eut le temps de crier. Les voyous se cachèrent, dès qu'ils virent les gens courant vers eux.
      Кountouar, en écoutant Jannat, se remettait peu à peu. Il  commença à calmer     une jeune fille, encore prise de terreur et d'émotion : “Daniel va venir ...”
      — Et... s' arrêta court! Stupéfaite, Jannat jeta un coup d'oeil, en demandant: "Qu'est-ce qu'il y a?"
— Oh, mon Dieu, en effet, il venait d'être ici sur la table, — prononça l'archéologue avec confusion   — ou je le mis dans un tiroir? Que le diable l'emporte, cette vieillesse, j'oublie, où je mets quelque chose. — Il s'agitait, regardait dans les  tiroirs de la table, fouillait sur les étagères à livres...
— Le père que vous cherchez ? — avec une sympathie  demanda  Jannat.
—Le manuscript, mon enfant, le manuscrit... Je viens de travailler sur lui. J'entendis ton cri et me jeta dans la rue, et il  restait sur la table, voici. Est-ce que quelqu'un  entra  par la fenêtre?. À qui il eut nécessaire, des idées étrangères? Quel malheur! Ou je l'emporta dans  la salle à manger ?
Кountouar entra dans  la pièce voisine, Jeannat restait dans le cabinet. Étant  debout une minute en  méditation, une  jeune fille  prit un crayon et un  feuille  du papier propre,  écrivit vite une note, la mit au  bord  de la table et... sortit.
Pâle, Kountouar  revint au cabinet, s'affaissa  lourdement sur le divan. Il s'assit longtemps étant frappé de stupeur, avec la tête baissée. Un vieil archéologue ne  remarqua, comment le fils  entra, svelte et haut, avec les traits fins et de grands yeux noisette, comme chez la mère décédée, . Daniel  était déconcerté par l'état du père-d'habitude celui-là le rencontrait avec joie.
— Koke, koke! — le fils  embrassa le père par les épaules. Кountouar leva avec peine une  tête excessivement alourdie:
—  On ne sait pourquoi le coeur poignarda, mon fils...on vient de voler  mon manuscrit.
— Le manuscrit?! Où il disparut ? — ne comprit pas  Daniel.
— Quand  cria Jannat, le manuscrit était ici. Je courus en secours. Je revins— sur la table  rien...
— Tu  dis — Jannat? Et quoi elle, elle était chez nous?
        — Oui, elle vient d'être  ici, mаis  le manuscrit...
Perplexe, Daniel  examina la pièce, le bord  de la table,où le père indiquait. Une note se détachait en blanc. Un jeune homme la saisit précipitamment.
— Quelle  hallucination?! —s'exclama-t-il.
— Quel est le problème? 
— Oui voici, Jannat écrit... et il  commença à lire : “Daniel', pardonne tout. Je voulais m'exprimer, parler — je ne réussis pas, tu es absent à la maison. Sache, entre nous tout  est fini, je pars avec Arman. Désolée pour toi, mais que faire, l'amour est plus fort que nous deux. Je  n'apporte  à votre maison que  des malheurs. Il me semble, que  j'attire un malheur sur  l'oncle   Kountouar . Adieu. Jannat”.
Les infortunes personnelles de Kountouar s'éloignèrent d'un coup. Selon les épaules tressaillants du Daniel enfoncé dans la table, le père  comprit: il  pleure.
De tout son coeur Кountouar  aimait   le fils. S'il priait  quelque chose du destin, ce serait de   mourir plus tôt que Daniel, dont la perte  il ne pourrait pas supporter . Avec les années il se rendit  plus clairement compte  que dans  sa vie il y avait deux   préoccupations majeures : la première — Daniel et son futur, la deuxième- la réalisation des objectifs scientifiques.
Soudain,  Кountouar   voulut prendre le fils dans les bras, le caresser, comme un bambin.
— Mon cher, — Kountouar tâchait de dire vivement et doucement le plus possible, — écoute ton vieux père: des  larmes — un mauvais assistant dans le malheur, tiens la tête. Que le chagrin endurcisse  tes forces et ton coeur. Pendant les années de la guerre les gens perdaient des parents aimés. Que serait devenu, si les hommes de ton âge alors, en éprouvant  le chagrin personnel,  perdaient  le courage?  Maîtrise-toi, reviens au travail sur le livre.
Après un certain silence Daniel prononça:
 — Tu as raison, le père. Pardonne-moi. Le silence s'établit dans la pièce.

CHAPITRE DEUX
 Syr-Daria abondant   roule paresseusement ses vagues. Karataou est vu au loin  par les chaîne de montagnes noires.  Ces  chaînes   de montagnes   contournent 
une vallée immense. Le sol se crevassa de l'aridité et se couvrit de la poussière grise. Longtemps avant l'arrivée de l'automne, et  parfois du juste milieu de l'été tout brule ici. Une absinthe fânée  et une épine de chameau rigide ne se font voir que par-ci par-là  Les buissons rares de l'aubépine se sont étendus par terre.
Ces terrains déserts salifères  confinant aux sables, nus, ouverts à la chaleur torride et aux vents, ils n'attirent pas les oiseaux. Les outardes avec le reflux bleu et jaune des plumes, les canepetières brunâtres, les faisans à longues jambes jettèrent  son dévolu seulement sur les bords de Syr-Daria, couverts épais du jonc et de la aubépine.
Par contre les terrains salifères sont riches en bêtes fauves. Les troupeaux des antilopes courent ici. Plus près de Karataou habitent les boucs de montagnes-taouteke, des bêtes de montagnes avec les cornes immenses rapidement frisées, les chevreuils  à la queue noire. Il y a  beaucoup de loups gris foncé, de renards rouge feu.
      Les couches profondes du désert renferment les trésors innombrables, seulement la partie d'eux est découverte: le plomb, le zinc, les phosphorites...
      Entre Syr-Daria et Karataou grandit une ville. Des  routes goudronnées s'étendirent à Tachkent, Tchimkent, Tourkestan. De leurs deux côtés  se ramifièrent des voies de dérivation des routes secondaires et des pistes étroites,   qui conduisent aux expéditions de recherche des éclaireurs de l'eau, des minéraux et...des  monuments de l'ancienneté.
Récemment, deux jenes gens vinrent  dans cette  ville: une étudiante de la dernière année d'étude de l'institut pédagogique-pour la pratique et le futur savant-historien Peiljan-recueillir les documents pour sa thèse.
... Aujourd'hui il fait  particulièrement chaud. Le vent sec brûlant bat au visage.  Avant le midi le mirage frémissant argenté s'accrocha devant l'horizon. D'une magie  scintillante, il attire le regard par les rejaillissements de la mer,  devant le bleu rafraîchissant duquel se flétrit le ciel le plus haut. Sur la terre, et dans l'air   comme si tout  disparut: ni  bête, ni  oiseaux...
Il semble, dans tout ce silence  - il n'est vivant qu'un  homme  — Peiljan.
Venu à Kayrakty pour ses affaires, il y fit connaissance avec Orik. Peiljan connaissait qu'il y a  six mois, après  la fin de ses étufes à l'institut, son frère Nourali fut nommé d'un   chef d'une des expéditions hydrogéologiques. Il s'avéra, que  Nourali avait une intention de se marier avec cette jeune fille tendre et gaie. Maintenant, il est en départ, à DSTO, dans les sables, avec les ouvriers foreurs. Peiljan,  sous le prétexte de rechercher son  frère,  commença  à chercher des rencontres avec Orik. Il  trouva une jeune fille dans le foyer.
Le premier rendez-vous était suivi  des autres. Bientôt Nourali  fut relégué au second plan non seulement pour Peiljan, mais aussi pour Orik. Quelque force incompréhensible le levait, obligeait d'agir contrairement à la raison.
Aujourd'hui, Peiljan  était sur les pieds au petit jour.  Dimanche, le jour sans affaires, durait infiniment longtemps. Un jeune homme se couchait sur le divan dans la chambre d'hôtel, se levait, se mettait au livre et le remettait de nouveau: on ne voulait pas lire.
Se rappelait-il alors du camarade de son enfance? Les parents de Nourali sont morts tôt, et il grandissait dans la maison de son oncle, du père de Peiljan.
       Maintenant les gamins devinrent grands. Est-ce qu'il, Peiljan, est-il  capable d'infliger au frère une telle douleur ?
Dans ses propres yeux la justification  est prête — l'amour. Oui, il semble, l'amour. Autrement comment appeler ce sentiment l'obligeant courir vers Orik, attraper un regard, un mot. Il ne veut pas penser  aux conséquences, il lui simplement faut  voir ses yeux, ses lèvres.
     On ne peut pas refuser à Peiljan de  la force du sentiment, mais duquel ? Il est prêt à vendre l'âme au diable, pourvu qu'Orik soit ici, près de lui.
     En apparence, peut-être, il est même un homme  charmant, le maître de parler, une âme  de la compagnie. Cependant, sous les mots affables et le sourire sucré en premier lieu lui étaient des caprices personnels. Eh bien s'il  concevait quelque chose, il est prêt à empêcher n'importe qui pour l'exécution des désirs personnels.
     Et voici il ne se tourmente pas du tout  par tout le remords. Il  a  une qualité surprenante —  un oubli. En un instant il sait rejeter des idées indésirables, cesser de penser au  désagréable,  oublier tout ce fardeau, qui fait appel à la conscience ...
Enfin, la chaleur torride de la journée  céda la place à une fraîcheur agréable. Peiljan  s'habilla vite et  sortit. Il se dirigea vers les jardins à la périphérie de la ville. La douce nuit du sud  couvrait petit à petit  la terre. Les étoiles rares faisait  un clin d'œil encourageant  en mesure aux pas rapides de Peiljan : “Dépêche-toi, dépêche-toi, un  jeune homme!”
     Encore de loin il  distingua Orik. La jeune fille se trouvait près des arbres les plus éloignés dans le jardin. Le coeur  trembla, il se retint à peine pour ne pas se jeter vers elle. Les pieds,   eux-mêmes se  mirent à marcher plus vite. Оrik se dépêcha aussi à la rencontre. Invisible à l'œil- voit le coeur.  Peiljan  sentit qu'Orik l'attendait avec l'impatience. Il  alla encore plus vite, il   faillit acourir :
     — Je pensais, tu ne viendrais pas...
     — Pourquoi? — Il semblait, la voix de la jeune fille sonna en argent et tendrement, comme une cloche. Peiljan en  entendait  un appel secret et une tendresse.
     — Je ne sais pas, je trouve cela une bonheur imméritée . Orik  garda le silence,  rit ensuite:
     — Il semble, les étoiles, aujourd'hui,  particulièrement grandes et proches, brillent plus vivement, que toujours.
      C'est vrai. La plus brillante d'elles est à côté de moi.
     — Les étoiles sont au ciel, et non par la terre...
     — Alors à quoi comparer celle-ci qui se trouve tout près? Elle lui  menaça coquettement.
     — Près de moi est la plus belle jeune fille dans le monde. On peut la comparer seulement avec une aube, avec une étoile, — éclata Peiljan et soudain tout à fait doucement, presque  en chuchotant il prononça : — Je t'embrasserai...
     — Non, on a honte...
     — Pourquoi ?
     — Tu prends le péché sur l'âme .
     — Qu'est-ce qui sera, si je pécherai ?
     — Tu brûleras dans l'enfer.
     — Oui, moi et sans enfer je suis  tout comme dans le feu, aie pitié!
     Il l'embrassa. S'étant serré étroitement, eux,les deux cheminaient dans  le jardin. Quand les  cacha   un orme branchu, autour duquel étaient  une absinthe parfumée et un stipa tendre, Peiljan n'alla plus loin, comme si une poids invisible lui bloqua  les pieds. Il  attira de nouveau la jeune fille vers lui.
La lune régnant dans la hauteur, passait lentement le long de l'horizon. Il était clair comme en plein jour. À côté de l'arbre branchu — un jeune homme et une jeune fille. Les ombres fantasques des branches de l'orme sont semblables  aux monstres exotiques. Les étoiles tombent de la hauteur et disparaissent — comme si  un bonheur de quelqu'un est brûlé  en un clin d'oeil...
     Le silence. Cette harmonie du ciel, de la nuit et du silence troublent seulement les pleurs d'une jeune fille. Mais, on ne sait pourquoi, ils n'inquiètent pas l'âme.
     Orik  pleure .   A côte d'elle est Peiljan. Les mains rejetées derrière la tête, le regard est concentré vers le ciel nocturne. Seulement quand une étoile suivante tombe  et s'éteint, dans ses yeux incolores, scintille un sourire méchant. Il ne prête aucune attention aux larmes d'Orik. Mais  elle, n'ayant pas mis en ordre les cheveux  répandus, s'assit, ayant entouré les genoux des bras fins. Où  disparut  une émotion joyeuse, seulement hier remplissant tout son être? Aujourd'hui l'âme est brûlée par un repentir amer. Et... une offense. La jeune fille  comprit  d'un coup toute l'abjection de l'arrivé.
      Peiljan ne la console pas. Et Orik, à cet instant, ne voit devant  elle que  Nourali. Qui accuser maintenant ? Soi-même? Oui! Mais Peiljan  négligea même que Nourali —  est son frère!
     On se rappela de longues soirées  passées avec Nourali.
     ... Aussi, la lune brillait. Elle passait aussi , pleine et dorée , en  remplissant les espaces de lumière rayonnante.  Aussi, les étoiles tombaient du ciel en se  détachant,  et en brûlant. Et eux, ils réussirent à faire un vœu  secret et ils croyaient qu'il se réaliserait sûrement. Ils  mettaient les paumes à la rencontre de l'étoile tombante, et il semblait que leurs rêves lumineux  volent vers eux...
     Eux, ils ne se  virent pas avec Nourali toute une année avant ce rendez-vous,   et, s'étant rencontré près de la rivière, étaient aussi assis parmi les tulipes jaunes et rouges.
     Alors, pour la première fois, Nourali  lui  parla de son sentiment.
     Ayant terminé l'institut, il partit pour cette expédition. Оrik suppliait le destin seulement de plus vite de nouveau se voir avec son aimé. Trois mois sans lui  semblaient pour elle  comme trois années. Et notamment, à ce temps-là, Peiljan  survint sur son chemin  Au lieu de dissiper sa mélancolie, calmer, il  outragea   leur amour.
L'amertume et le repentir remplissaient le coeur d'Orik. “Comment je le regarderai maintenant en face ? Comment ?!” —  répétait-elle.
     Peiljan se bougea  paresseusement:
     — Qui ?! Qui  tu doit regarder dans les yeux ?!
La jeune fille  pleura encore plus fortement :
     — Qui ?  Ton frère, Nourali!
Peiljan  fait entendre la voix :
     — Il  n'apparaîtra pas encore bientôt...
Orik  jeta un coup d'oeil au gars. “Et c'est tout , de quoi il est capable!”
     — Pouquoi tu pleures ? Si toi-même, tu ne racontes à personne, ce n'est pas encore un péché. Ne souffre pas en vain.
Оrik se sentit mal. Mais les mots de Peiljan devinrent d'autre part ce brin de paille, pour lequel un homme qui se noie s'accroche , ils  apportèrent au moins quelque détente dans sa confusion mentale. Entre-temps  Peiljan continuait :
     ... mais, toi-même, tu  acceptas, de bon gré...
     — Comment cela ?. Comment de bon gré ?!  Comment vais-je vivre? Nourali...
     —Et de quoi  je suis pire que Nourali ? — l'interrompit  Peiljan  et tendit la main, essayant de l'attirer vers lui.
     — Ne me touche pas!
     — Et si je t'aime ? — La voix de Peiljan se renforça.
“ Il aime ?C'est vrai ? Il  aime ? Peut-être, c'est pourquoi il se décida... c'est pourquoi, il fit   ainsi... Est-ce qu'il est coupable qu'il aime ?. Peut-être, il faut pardonner cela...”
     Mais à peine son imagination renima les souvenirs de  Nourali, que  le coeur se serra de nouveau de la douleur,  des larmes   roulèrent vers la gorge.
Mais  la voix de Peiljan retentit avec aplomb :
     — Eh bien, oui, j'aime plus fortement, que ton Nourali! Et  lui, il m'est égal.
     Peiljan  attira de nouveau  Orik vers lui.

     Dans deux jours, ils se  rencontrèrent  de nouveau, puis encore et encore. Les rendez-vous  devinrent fréquents. Et quand Nourali revint de l'expédition , Peiljan et Orik vivaient comme une famille et attendaient déjà le premier-né.

Pour Nourali  la ligne de la malchance  commença. Sous sa direction l'expédition fora quelques puits dans les sables, près de Karataou. Mais l'eau n'était  pas découverte. Pendant qu’on  transférait l'équipement sur une nouvelle place, il vint le froid de l'automne. Cependant, malgré les gelées, le vent froid,  Nourali décida de ne pas arrêter le travail jusqu'à la fin de l'hiver. À Kayrakty, il  vint pour envoyer à Alma-Ata le télégramme avec une demande de permettre de faire les travaux de forage aussi  en hiver. En plus il fallait rendre compte pendant le conseil technique sur ce qu'il avait fait  dans les puits de forage précédents qui ne  donnèrent pas  d' eau. Et certes, non seulement pour les affaires se dépêchait  à Kayrakty le jeune ingénieur. Il était pressé de voir Orik. Un mauvais bruit  trouvera toujours mille chemins, et  mille voix voleront où on ne suppose pas. ll y a  déjà deux semaines, Nourali  apprit le lien d'Orik avec Peiljan. Un jeune technicien, alors juste de rentrer de Kayrakty,  communiqua publiquement : “Ilya une nouvelle unique à Kayrakty  : il apparut  un jeune couple — une belle 
femme Оrik et un jeune savant Peiljan, il est bientôt leur mariage! ”Nourali ne croyait pas ses oreilles.
     Plus près il arrivait vers la ville,tant plus s'inquiétait-il . Le doute insinué dans l'âme, les pensées que tout cela  est un  mensonge,  l'assaillaient  avec une nouvelle force .
      Maintenant, s'étant installé dans l'hôtel, il était sur le point d'aller au foyer chez Orik. Soudain, quelqu'un  frappa  à la porte de la chambre.
     — Entrez, —  invita Nourali en nouant sa cravate sur le pouce.
     L'ingénieur en chef du trust Jarkyn  entra. Il termina le  même institut que Nourali, seulement trois ans plus tôt. Envers  Nourali il éprouvait un sentiment chaud de l'amitié et du patronage. Son visage   desséché, bronzé radiait d'un sourire. Ils s'embrassèrent.
     — Je vis ton chauffeur — il mettait la voiture dans  le garage, j'appris que tu  vins, et je me  dépêchai ici, — dit Jarkyn en souriant avec joie.
     — Oui, Il n'ya qu'une heure, on arriva. Je  décidai de me promener et en chemin faisant te téléphoner.
     Jarkyn  regarda attentivement l'ami :
     — Il semble , tu es pressé ?
     Nourali  sourit vaguement, puis  dit :
     — Tu as raison, je m’ ennuyai  d'Orik, je voulais faire une courte visite  au foyer chez elle..
     — Eh., eh...
     Jarkyn savait ce qui s'était passé . Après une certaine interruption il  conseilla : 
     ----Pouquoi  tu t'empresses ? Elle-même, elle viendra, quand elle  apprend que tu  vint...
       Nourali  saisit dans la voix de Jarkyn le sens caché. 
Il fronça les sourcils  :
     — Un conseil étrange...
     — Non, moi , c'est juste comme ça. — Chez Jarkyn apparut un désir de raconter à l'ami tout ce qu'il connaissait, mais il se maîtrisa. — bien, va.  Vous vous  débrouillerez , vous-même.
      —  Avec quoi ?
      — Que signifie avec quoi ? Chez les jeunes gens, après la séparation, il y a  toujours de  quoi parler. Je te demande seulement : comme tu te libéreras — viens tout de suite chez moi. Ne pense  pas partir sans me voir.
     —- Pourquoi est-ce?  Et pourquoi tu te dépêches de me tracer ainsi dans le  chemin inverse ? — Nourali se fâcha. — j'ai un tas d'affaires pour toi. J'avais l'intention  de te visiter  demain, après le rapport. Il faut consulter des plusieurs choses. — il regarda droit dans les yeux de Jarkyn : — Il paraît , tu veux me communiquer quelque chose, accouche ainsi.
       Jarkyn  détourna le regard :
     — Tu te fatigua du chemin, je ne veux pas te  vexer.  Mais, je ne peux pas , mieux que des autres disent, pas moi . — Il se dirigea vers la porte.- Rencontrons encore ce soir, d'accord.? - Et il  partit sans dire adieu.
Il vint clairement à l'esprit de Nourali  : il arriva le pire... Il eut de petits frissons nerveux dans les mains, il  affaiblit la cravate sur le cou , et tomba dans un  fauteuil.
      Devant les yeux passèrent les images  de l'enfance passé avec Peiljan.
      Etant le gamin Nourali  déménagea dans  leur maison, le père de Peiljan — Sourykbay —n'avait une réputation de riche, mais vivait dans l'aisance et était habile dans les affaires. Au temps jadis, dans les familles kazakhes on avait coutume de gâter les fils. Sourykbay suivait cette coutume. Mais l'orphelin Nourali , aimait mieux écouter les contes de fée, les chansons, que  la paresse inactive et les gamineries. Mais, maigre  et toujours avec le nez  cassé , Peiljan grandit désobéissant et polisson . Il pouvait proférer des obscénités aux visiteurs venant à la maison du père,  bien des fois il obligeait à pleurer Nourali,  cadet selon l'âge,  plus calme selon le caractère.
       Jusqu'à présent , Nourali  se rappelle bien une bagarre . Irrité par les moqueries et les taloches de Peiljan, il ne subit  pas, se jeta à lui et  enleva la bitoukoulge-(1).  Hurlant , en faisant des simagrées, Peiljan

 1-L'os de la jambe de l'animal, plus souvent du veau, pour le jeu à asyki se jeta vers le four,  saisit  le tisonnier et  frappa avec celui-ci Nourali.
     
Un autre gamin aurait peur ici, se serait pénétré de la pitié. Mais  Peiljan applaudit  avec l'allégresse    et se mit à hurler victorieusement : “Bien fait pour toi!”
     Maintenant, quand ils  grandirent, le frère aîné  passa de nouveau le chemin de Nourali. Quelle sorte d'un homme, son frère, impitoyable et cynique de la naissance?
    Ce temps-là, le bruit persévérant   se fit entendre de nouveau à la porte.
    — Entrez, — ayant recueilli les forces,  prononça Nourali. La porte s'ouvrit. Dans la pièce  entra... Peiljan.
     Nourali se fit  trembler. “Yapyrmay! (2) - Oui , lui-même,il n'eut  honte de parler avec moi, il  va sur tout, pour empêcher ma rencontre avec Orik! Non, on voit, et, en effet, il a une pierre dans la poitrine au lieu du coeur ...”
     — On arriva bien , comment vas-tu ? — comme si de rien n'était, posait à Peiljan, , des questions ordinaire à la rencontre  , en s'assoyant confortablement dans le fauteuil en face.
     Nourali  s'exprima à peine à la réponse :
     — Comme tu vois, je vins
     — D'après ce qu'on dit, votre expédition travaille désavantageusement. Ne perds pas courage, une fois on décida de forer aussi en hiver  , donc tu trouveras de l'eau, si seulement elle est là.
     Nourali se remit :
      — Tu vins ici pour me dire  cela ?
      Peiljan se sentit un peu mal à l'aise sous le regard du frère cadet.
      — Non, — il tâchait de dire  plus sûr possible, mais la voix sonnait  faux, sourd.                            
      — Nourali...
     Ayant pris la pose triste, Peiljan faisait des pauses significatives après chaque mot:
     — Les poussins, en grandissant, quittent le nid. Les frères grandis dans une maison meurent dans les différentes.
     Ils sont inséparables  seulement dans l'enfance, mais grandiront — chacun va par sa propre voie. Chacun vit comme  lui soufflent la raison et le coeur. Voici et nous, nous grandissions ensemble, mais les chemins dans la vie sont  à nous différents. Ne te vexe pas, j'ai  aussi le coeur, et le sentiment de la compassion 
2 L'exclamation de la surprise
à toi, mais l'amour est un capricieux toulpar-(3), tu ne le maîtriseras pas. Je n'eus pas de forces de le brider.  Nous nous mîmes d'accord  avec Orik... ll  jeta un coup d'oeil aux yeux de Nourali, le dernier garda le silence. - je sais qu'il est difficile d'entendre tout  cela, mais je n'ai rien à dire à ta  consolation
      — Pouquoi, parle, dis encore quelque chose
      — Non, — en se levant du fauteuil,   répondit  Peiljan par la voix sympathisant.- je ne te demande que cela : n'inquiète pas en vain Orik, ne cherche pas  une rencontre avec elle. Rien à changer..
      Il  sortit.
      Nourali  était debout au milieu de la chambre, pâle, en se balançant de pointe du pied  au talon, puis ayant serré ferme les poings,  par le pas lourd il s' approcha du fauteuil,   de nouveau  y tomba et restait assis  ainsi, ayant caché le visage par ses mains. La colère  bouillait dans son âme de ce qu'avec une telle indifférence et la déloyauté  on traîna dans la boue son sentiment le plus clair — l'amour envers la jeune fille. L'offense, la fierté blessée, la honte — tout se mélangea et  insurgea contre le coup, que lui  porta son frère . Enfin, ayant rassemblé les forces, il se renversa sur le dos du fauteuil, où  tout à l'heure  trônait avec la fierté Peiljan, il  commença à réfléchir..
      Maintenant tout ce qui se passa le privait non seulement Orik, mais aussi Peiljan.
      En enfance il y avait tout : des querelles, des discussions... Mais tout de même il est difficile de perdre un frère unique. Et soudain... Soudain cette belle femme elle-même le tenta ? Malheureusement à moi, peut-être, il  arriva ainsi qu'est coupable et Orik, et pas du tout lui,  Peiljan ? Alors... Alors, possible, et il ne faut pas si cruellement le condamner, qui sait...
     Une heure après, Nourali,  à peine bouger ses pieds, par l'allure lente s'approchait au foyer du trust. Оrik  l’aperçut et de loin  ... se dépêcha à sa rencontre.
       Sur le visage  — aucune trace d'embarras (non plus de  souffrance!). Elle a  une bonne mine, il semble, un peu  maigrie  seulement. Mais... elle évite son regard de rencontre.
      — Bonjour, Nourali! — La voix s'arrêta court, se mit à trembler,  la peau bronzée rougit.-Allons parler;
       Ils marchaient en silence. Ils  contournèrent le foyer,  s'assirent sur le banc d'un jardinet  Et... Aucun  mot l'un à l'autre.La  première, elle se mit à parler
      — Probablement, Peiljan te dit déjà...
3-Le cheval ailé légendaire (du folklore kazakh).
                                        
     — Il  dit, mais on voudrait t'écouter , toi. Оrik  garda le silence, et ensuite se mit à parler de nouveau,  déjà plus ferme et avec assurance:
      — Je trouvai mon bonheur.
      — Alors... Il est... Tu me mentais ?
      — Je mentais— ne mentais pas, qu'importe maintenant? On gambada, comme les enfants, mais tout  passa.
      — On gambada! — Nourali n'avait plus de force de se retenir, il faillit  crier. — si tu t'amusais, mais il ne valait pas me tourmenter ainsi! Tu ne me croyais pas ? L'amour est quoi , à ton avis, elle n'est que pour un jour ? Tu comprends que tu dis? Toi... Toi...
      — Tu veux dire que je trahis, non? — s'inquiéta à son tour Orik. — Peut-être, c'est ainsi.
Mais que faire maintenant ? Oui, je  perdis  la conscience! Oui, je t'aime, mais je vais épouser ton frère! Oui, je suis coupable,  moi seule! Tu voulais entendre cela? Va-t-en...
      Il se leva du banc. En surmontant la faiblesse, en chancelant, se dirigea sans se rendre compte où. Le long de la rue — des lanternes rares. Dans la tête, il semblait, que l'on frappait un seul mot "Orik".
     Nourali  regarda en arrière. Il vit la voiture rouler sur l'asphalte,  demanda le chauffeur de le conduire jusqu'à l'hôtel.
     Il  ouvrit la porte de la chambre,  resta debout dans l'obscurité. Puis il  brancha la lumière,  jeta un coup d'oeil sur sa montre. Les flèches du cadran montraient le minuit. Nourali — était comme dans le rêve. Cependant il comprenait  que tout ce qui lui était arrivé— pas  un  rêve, mais une réalité. Sans éteindre la lumière, sans se déshabiller, il se coucha sur le divan, s'étant enfoncé dans le dos du divan de la tête fiévreuse. Le rêve ne venait pas, comme s'il n'y avait ni  de la fatigue du chemin, ni des  émotions épuisant  des forces.
     Le matin il n'alla pas au trust. On ne voulait pas voir les regards sympathisants des collègues. Voici dans un  tel  état pas le meilleur le trouva  Jarkyn.
     — Certes, il t'est difficile, mais à quoi bon ta réclusion ? — tentait de commencer la conversation  Jarkyn.
      Dans les yeux de Nourali il y avait une tristesse inconsolable. Soudain, il  éclata:    
       — Pardonne- moi, mais une douleur  personnelle ne peut  avoir ni conseillers ni assistants .
     — De quelle douleur  tu parles ?
     — Peut-être, tu ne comprends pas, mais quand on   perd  l'amour c'est pas la joie.
      — Voilà, on dit,  oui, l'amour, c'est quand les gens se respectent  infiniment. Un  vrai amour  est sublime,  pour elle, peut-être, on ne regrette pas de  sacrifier la vie. Et si ce... n'est pas l'amour ?  
     — Est-ce que tu sais, qu'est-ce que c'est...
     — Bien, bien, — l'arrêta  Jarkyn, — dans ta position des conseils sont vraiment superflus  Tu comprends tout, toi-même.
      Il  garda le silence, puis  ajouta :
      — J'ai une affaire à toi . Il faut d'urgence aller à l'expédition...
      —Qu'est-ce qui se passa?
      — Un malheur...
      — Quel malheur ? —  interrompit Nourali, n'ayant pas fait Jarkyn finir la phrase.
      — Un jeune gars est mort ... Kaziken.
      — Qu'est-ce que tu dis ?! — Nourali se leva brusquement.
      — Oui, on vient de communiquer tout à l'heure par le radiogramme. Il était tué par le courant...
      — Kaziken...
      Nourali  se rappela un  soir  de mariage récent, il n'y avait que quelques trois mois. Kaziken et Kounimjan. Tous admiraient une jeune paire, belle, comme  Kyz Jibek et Touleguen. Le soir de fête,  Nourali les trouvait  les plus heureux dans le monde, et maintenant il s'imagina Kounimjan  en deuil et  tressaillit. Les souffrances personnelles  lui se montrèrent minimes et indignes de  l'homme par rapport à la lourde peine Kounimjan. Il se dépêcha en route :
      — Je pars! Je vais partir!
       Jarkyn,  retenant la portière de la voiture,  dit à la fin :
      — Les jours difficiles  tombèrent à tes épaules. Mais je crois, tu tiendras ferme, tu viendras à bout...
      — Merci, — répondit Nourali. — je vais essayer quand même, autrement... Est ce que l'on peut autrement .
      Les mots de l'ami réjouirent Jarkyn.
     — Bon voyage!

CHAPITRE TROIS

      La vie humaine est différemment formée. Pour l'un elle est un triomphe  de la nature, son sommet, sa perfection. C'est — quand un homme trouva son chemin dans la vie.  Il  le poursuit   avec assurance. Pas vite et pas toujours il eut facilement une telle   chance, il est demandé beaucoup de courage  en voie pour  l'objectif, le plus cher, le plus désiré. Le malheur est à celui   qui ne  trouve pas  la force et le courage, qui se laisse à tourner aux sentiers biais, ne réussissant pas  à définir une direction principale, n'ayant pas atteint le rêve.
     Si  chacun est illuminé de  rêve, de cet  oiseau de jeunesse à voix douce , capable sur ses ailes  d'emporter un homme  à des hauteurs vertigineuses? Il arrive en effet, que de longues - longues années, elle attire seulement, appelle à inconnu, comme le feu de la couchée désirée à la nuit, et la vie cependant présente à un homme des surprises, se retourne par cet hémione non dressé sauvage, lequel- de quel côté  ne  s'approche — tout cherche t'expulser.
     Il semblait, Daniel était parmi les chançards, mais voici et lui aussi, il dût tôt  éprouver  les revers de la fortune. Le coeur ne voulait pas obéir à la raison et  priva le djiguite du sentiment de la joie de la vie, qui se transforma maintenant en existence triste, complète de repentirs amers. Il cherchait de l'issue, et comme le sauvetage chaque fois revenaient à l'esprit les mots du père: “Travailler, il faut travailler...”, “Le travail et le rêve sont  toujours côte à côte, ils doivent accompagner partout l'un à l'autre. En eux — la guérison...”
     Daniel écouta les sages conseils paternels et, comme il pouvait, luttait avec une  angoisse à propos de  Jannat. Aujourd'hui, il se mit au travail involontairement interrompu  par un manuscrit de son  roman. En lisant à haute voix  des  pages déjà écrits au père, raisonnait :
        — Je pense que l'ordre social des Sakas sera plus clair et  historiquement correct, si on  décrit plus en détail leurs relations économiques, comment ils se servaient de la terre, de l'eau, des outils. D'après l'information de Hérodote, les anciennes tribus des Sakas se partageaient la terre et l'eau selon   le nombre de bétails. Pour la protection du  bien commun contre l'ennemi ils  s'unissaient. Et en outre vers eux, en cas du danger, se joignaient les tribus amicales des Massagètes, des Argrippines, d'autres peuples nomades. Tu sais que contrairement aux Sakas, qui s'installèrent  dans les pays situés au pied des monts de l'Altay et Tarbagan,  les tribus des Sakas errant de ces lieux  jusqu'à la mer des Khazars, les pâturages et les abreuvoirs trouvaient communs, on rangeait les biens personnels le bétail, des véhicules...
     — Tout est correct, —  répondit Kountouar, — pendant les guerres les Sakas protégeaient non seulement les fonciers  et les abreuvoirs, mais aussi les biens personnels. Je me rappelle  les mots du  roi perse Cyrus donnés, il semble, à Xénophon. Tu te rappelles, quand dans l'union avec les Sakas, Cyrus  prit la Babylone,  lors de la célébration en l'honneur de la victoire, on  organisa les courses. Le seigneur des Persanss, alors,  posa une condition : “Le premier venant  que prenne  tout pour  lui-même , mais me rende le coursier”. Si  pouvait  Cyrus le Puissant condescendre à une telle demande par rapport aux combattants simples, si le coursier n'avait pas une propriété individuelle du participant des courses ? Certes, non.
     — Le père, je trouve que notamment grâce à l'union, les tribus des Sakas  présentaient une force considérable, capable de s'emparer  des routes des caravanes commerciales dans le nord de la Perse. Comment expliquer autrement une tentative de Cyrus invincible en 530 avant notre ère de lui soumettre les tribus des Massagètes voisines, et  déjà un peu plus tard — en  517 —  aussi des Sakas? Dans le même but, cinq ans plus tard, un autre non moins célèbre roi de Perse, Darius  fait aligner ses troupes contre les Scytes de la Mer Noire
        Et ce qui est surprenant: dans toutes les  trois batailles les Persans puissants  essuyèrent une défaite et reculèrent. Une  subtilité de la diplomatie de ce temps-là  est surprenante. Malgré toutes ces guerres, à l'époque du danger total, les Sakas et les Persans  unirent leurs armées. D'après l'information du même Hérodote, les Sakas avec les Persans servaient des navires du roi persan Xerxès. Les troupes équestres des Sakas montraient des exemples du courage, se battant à  côté  des Persans avec leurs troupes d'infanterie dans la bataille de Platende. Et le chef des Sakas Amorgès accorda  deux fois une aide inestimable  à  Cyrus tout-puissant : dans sa bataille contre le roi de Lydie Crésus et pendant la blessure de Cyrus à la défaite dans la bataille avec des Derbis, quand Amorgès  arriva à temps à la place de la bataille avec dix mille fantassins et une millième cavalerie et  sauva Cyrus  de la honte et la mort certaine.
     — Le Cyrus lui-même  tua un tel allié dévoué ?!
     — Oui, ce sont les lois de l' usurpateur du trône royal ...
     Кountouar était toujours inquiet au sujet de son fils, dont la santé s'affaiblit considérablement après la rupture avec Jannat. Le père cachait soigneusement  les souffrances, mais Daniel voyait tout et était affligé du fait qu'il  fait mal à la personne la plus proche pour lui. Le fils se tourmentait aussi pour la santé, pour la vie du père très âgé. Parfois, il lui semblait que le père poussé à l'extrême par  tout ce qu'il arriva les derniers jours, ne subirait plus... Cela l'effrayait, d'autre part ça  aida par  un effort d'une volonté de le  mettre   derrière table et... écrire. Pendant  les premiers jours,  le travail ne marchait  pas, aucune idée , même la plus minime, ne venait pas dans la tête. Les mots étaient  étrangers, et il  biffa  tout  ce  qui était écrit ...
      Cependant peu à peu, Daniel revenait à son  ancienne vie, de plus en plus souvent il  s'inclinait devant la table au-dessus du manuscrit, dans les yeux brillait un véritable intérêt pour ce qui sortait  de  sa plume tranquille. Et le premier, qui  comprit le changement dans le fils , sentit d'un instinct intérieur, c’était un vieil archéologue ..
     Aujourd'hui, en écoutant Daniel lisant le manuscrit, Kountouar éprouvait   une émotion  particulièrement agréable . L'abat-jour de la lampe de bureau inondait de la lumière molle verdâtre au milieu de la table, tombait sur le visage du fils. Le père  admirait avec un chagrin facile et  était fier de lui, en écoutant un baryton velouté mou de Daniel.
     — “Les vagues de plomb de Jaksart s'élevaient et s'écroulaient tout de suite en bas par une averse extraordinaire. Pour un instant ils  prirent son élan et, avec de nouvelles forces, se jetaient comme un fou l'une à l'autre. Les vagues se démenaient, dans la fureur violente s'élevaient de nouveau vers le ciel, sans  le repos. Voici elles, étant nées quelque part dans le lointain invisible, avec un mugissement accroissant éperonnent le bord droit du fleuve lavé d'en bas, et le ravin argileux rapide  tombe, dans une eau bouillonnante, se renversent les glissements de terrain immenses avec les arbres de djida, tout à l'heure l'ornant . Comme si cela attendait le courant précipité-ou  pour la proie- on fait le  porter en avant, faisant les entonnoirs profonds. D'eux, se tournant dans la danse diabolique, font voir les sommets des arbres. Sur l'un —  survivant par hasard des herbes et des plumes – piaillent, à une voix glapissante, les petits de l'épervier blanc... À ce moment -là, une vague  était prête à avaler des malheureux, mais d'où, d'un coup,   tomba au nid un oiselet minuscule. Il  saisit par la peau de la nuque l'un de ses  petits et se jeta vers le bord. Le deuxième la mère n'eut pas le temps de sauver, lui avec le nid faible  fit inonder par une avalanche froide. À la place, où tout à l'heure piaillait avec frayeur le petit, une eau  trouble  de couleur cendrée balançait seulement les plumes et les tiges des herbes, dont le nid d'épervier était faits . Vers les  bords de Jaksart s'approchent les steppes de plaine infinies. Maintenant, au milieu  du printemps, elles sont couvertes du tapis vert émeraude. S'empressent de défleurir les tulipes vives, s'élèvent fièrement les têtes de lobelia. Comme les yeux pensifs d'une jeune fille,  regardent dans le  ciel bleu sans fond  les eaux argentées  des lacs innombrables. Ils se  formèrent après les grandes crues du fleuve et attendent, en languissant, un été chaud nuisible... Parfois, l'air est bondé des cris du gibier alarmé. Il était effrayé par l'épervier ou le faucon, en volant d'un bond à la proie de la hauteur des cieux.
      Sur  la plaine sans bornes domine Boztaylak bleuâtre. Les pentes de cette grande colline qu'une riche yourte, couverte  d'un tapis du feutre — tekemet. Il est compliquément tissé de la laine blanche, habilement orné  par un ornement de la peau des animaux. Le dessin  se tord d'une manière fantasque en forme des cornes de mouton, s'entrelace comme les carreaux de la carcasse de la yourte. Près du sommet de la colline se trouve le tapis avec une  représentation du portrait d'une impératrice des Sakas. Dans ses mains il ya  des fleurs  de paradis admirables — rouges, blanches, jaunes... Au-dessus du  portrait rayonne le trône de l'or ciselé.
      Le trône est libre. Une  nouvelle  terrible vint  : le seigneur des Sakas  le roi Amorgès  est  tué dans le quartier du roi perse Cyrus. Hier les Sakas  proclamèrent  un nouveau seigneur , qui doit s'asseoir sur le trône aujourd'hui. C'est pourquoi tout l'espace vaste près du pied de Boztaylak est, littéralement, rempli  par les combattants fantassins et cavaliers. Les troupes étaient rangées par chaque tribu de l'union : les Sakas de Jaksart et Djetysou, les Argrippines des bords de Kokchetenguiz, les Massagètes, errant autour d'Aral, les Issedones —de  Turkestan oriental et Tien Shan .
      Le long de la pente du nord de Boztaylak s'assirent sur les coursiers alezans et moreaux les Argrippines.
     Tout près s'alignèrent les combattants des Sakas de Tien Shan, aux  larges pommettes saillantes. Ils sont  parentés aux Turcs. Un peu à l'est dressèrent  les tentes des Sakas, semblables aux Afghans et aux Hindous. Leurs nombreuses tribus peuplent le territoire pris entre deux fleuves d’Amou-Daria et Jaksart et ensuite, sur tout le plateau s'étendant jusqu'à Pamir. Ferment le cercle les troupes des Massagètes, rendus célèbres aux batailles.  Ils ne se mirent  pied à terre, comme les autres, et se trouvent par l'ordre dense indivisible sur  ses chevaux de combat bais, louvets, blancs dans les pommes . Les queues et les crinières des chevaux sont coupées, comme les combattants se  préparèrent aux courses.
   Il est  peu audible le parler des réunis.
       Dans  chaque tribu, comme déjà mentionné, il y a  sa langue, sa couleur et son aspect, mais identiques sont leur mode de vie, leur culture et les coutumes.
       Les combattants sont aussi de la même manière armés. Sur une épaule droite — un  bouclier des bâtons rabotés liés par les courroies non tannées. A tout l'Est un tel équipement est connu comme “de Sakas”. Les chevaux des combattants à large poitrine, avec des jambes seches, comme chez saiga, les cous fort courbés  que les roues de l'araba,  avec les crinières duveteuses et les queues. Ils sont infatigablement résistants  pendant les courses dans  la steppe . Le harnachement : la bavette, les boutonnières, les sangles tout est tressé du cuir. Plusieurs se distinguent par le harnachement étincelant au soleil orné en argent et de  l'or.
      Les vêtements des Sakas  sont originaux . À la différence des peuples du Byzance et la Perse, ainsi que du  nord — des Mongols — un  habillement des Sakas  est confortable pour l'équitation. Les  pourpoints du  cuir ou du feutre à des manches courts, les chalvars  fins du cuir ou du feutre  avec de longs bas de  laine . Le haut  des  bas, brodé des dessins du cuir  colorée, se fait montrer  sur la tige des itchigues. Par-dessus des pourpoints sont jetés les tchapanes sans manches du draps de ménage. Vers la selle sont attachées les casques du cuir brute avec le dessous du feutre, par ceux-ci les combattants changeaient pendant les batailles  les chapeaux ordinaires  du cuir de l'animal au sommet piqué. Les femmes des Sakas portaient les bracelets d'or et en argent sur les poignets , les anneaux— sur les doigts. Elles  s'ornaient de chères boucles d'oreille, des colliers, piquaient sur les robes des broches avec des pierres précieuses. Sur les têtes —  étaient de hauts mantelets blancs  noués d'une manière spéciale. Comme chez aucun autre peuple, les femmes des Sakas ne cédaient pas aux hommes de  la vaillance. Contre les ennemis de la patrie elles luttaient de pair à côté des hommes. La plus grande partie de la cavalerie de tels tribus, comme Massagètes et Issedones, comprenait des femmes-combattantes. Dans les batailles, les femmes-combattantes des Sakas ne se servaient pas des sabres, des oignons et des pics, mais seulement  des  lassos. Par un puissant bond adroit elles jetaient le noeud de corde chevelue sur le cou de l'ennemi, arrachaient des chevaux et...traînaient.
      Telles étaient les troupes fantassins et de cavaliers, de tous les côtés par une vague  dense affluant vers Boztaylak. Et non seulement pour accession au trône  de la reine ils se  réunirent ici aujourd'hui. Il y avait une autre raison. 
     A l'époque, les Sakas  constituait la force la plus dangereuse sur la frontière nord du jeune immense empire Perse, seulement prenant la puissance. Le roi des Persans Cyrus  surveillait les voisins avec une angoisse qui ne faiblissait pas. Il  utilisait tous les moyens, en tentant de la force ou de la ruse  pour soumettre les Sakas, mais il  ne réussit rien. Seulement certaines tribus s'allèrent en union avec Cyrus et livraient les troupes pour la lutte avec les ennemis de la Perse. Plus solide cette union était au temps du roi décédé des Sakas  Amorgès. Amorgès livrait à Cyrus la cavalerie. Avec les Persans  les Sakas  entrèrent dans la Babylone vaincue, ayant remporté la victoire totale dans une grande bataille avec les Assyriens...”
       Daniel   fit  une pause, puis s'adressa au père :
      — Plus loin, je parle  dans le roman, comment Amorgès  sauva la vie de Cyrus. “Dans la bataille de Cyrus avec les Derbis les Persans subirent une défaite  extraordinaire sans précédent. Cyrus lui-même était blessé. Et n'arrive pas à temps chez lui en aide un allié fidèle — le seigneur  des Sakas le roi Amorgès avec sa troupe - Cyrus n'échapperait d' être un  prisonnier honteux.
     Cyrus  invita son  libérateur, sauvant l'honneur et apportant la victoire sur les ennemis, dans son quartier. Rusé et perfide, l'empereur, s'étant persuadé que celui-là n'eut pas l'intention de se faire naturaliser à la Perse,  décapita Amorgès. Cette nouvelle terrible atteignit une steppe des Sakas.
     Les Sakas de Jaksart, nombreux et  belliqueux  décidèrent  immédiatement de faire asseoir sur le trône royal d'or  au lieu d'Amorgès sa femme Spaty, dont les Grecs appelaient  Sparetra. Voilà,  alors dès les  monts d'Altaï à la mer des Khazars, s'agita, et commença à bouillonner la steppe. De nombreuses tribus se  levèrent  et conduirent vers  Boztaylak, saluant amicalement un appel  de la femme- reine, tourné vers les parents. Les Massagètes se joignirent aux Sakas. Il fallait d'urgence examiner le plan de  vengeance au souverain perfide  de la Médie.
     Сyrus   comprit qu'il sous-estimait les Sakas, quand il  apprit leur volonté de se produire sous les ordres  regroupés. L'empereur dut  précipitamment  serrer les troupes  à la frontière du nord. Il n'avait pas  du dégoût pour la corruption, en croyant en vieille vérité : “la Forteresse, que ne peuvent pas soumettre les troupes, l'âne chargé de l'or soumet”. Grâce à ses espions et les ambassadeurs  il envoya des sacoches pleines d'or, aux chefs   des tribus des Sakas, dont de l'obéissance  il ne se doutait pas. Il leur fit savoir s'ils ne se produisaient pas contre lui, Cyrus, mais contre  Ia raine  Sparetra, ils recevraient le pouvoir et de nouvelles terres — la Perse, la richesse n'est pas moins cher que l'or. Cyrus  comptait que les différends et la discorde, semés par lui parmi  des chefs des Sakas, affaibliraient les forces de l'adversaire de la même manière  qu'une  bataille ouverte.
     Les Kazakhs disent pas en vain:  : “Le tintement de l'or ravit les oreilles de l'ange”. Dans le monde des nantis, froid et indifférent, il paraît qu'une lame du rasoir, — quelle rumeur n'est pas caressée pas les promesses flatteuses, dans quelle poitrine ne brûle pas le feu du désir de devenir grand et gouverner le peuple ?! Par le serpent rampant la corruption et la perfidie  pénétrèrent dans des rangs des Sakas  et   commençèrent  à ronger, comme une rouille le fer, leur union.
     Par un des premiers sur l'attrait de Cyrus  becqueta Kederey, le chef de la tribu des Sakas, demeurant  à Tien-Chan. Les  originaires de la tribu  des Massagètes- Arkhar et son ami et instructeur,  dans les affaires plutôt diaboliques que humaines,-Katerguel, l'aidèrent à marcher sur la voie de la trahison . Entre eux-mêmes, ces deux  étaient amis. Les deux tramaient assidûment les intrigues et semaient la calomnie contre les hauts dignitaires notables. Le but égoïste —les  noircir  aux yeux du gouverneur, de les priver de la cour et des honneurs et s'élever.On faisait cause commune, comme ayant mis dehors quatre mains d'une manche du tchapane, comme les chevaux accouplés dans le harnais.
      Arkhar — avait  encore une raison de ne pas s'éloigner de l'ami. Ni le jour ni la nuit le rêve secret de la femme de Katerguel — Anrouk ne lui donnait pas de repos. Et se voyait son profil précis sévère, les yeux pleins de la lumière admirable mystérieuse ... Arkhar,  marié  tôt et devenu bientôt indifférent vers  son élue  du destin rousse. Il ne pouvait pas  détacher ses yeux  de plus en plus souvent de la femme de Katerguel. Аnrouk s'intéressa aussi. Leurs sentiments s'allumaient  avec une telle rapidité et  force qu'il était difficile de les cacher.
      Selon des regards  jetés par hasard, des  mots dits  inopinément de Katerguel on devinait des relations pas  ordinaires entre Arkhar et Anrouk.  Cependant, aveuglé par la soif du pouvoir et de la richesse, il n'y  fit à la fois une attention sérieuse. Quand il  comprit, à quel point  passèrent  les deux  personnes, qui lui étaient apparemment  proches,  tout son être  tressaillit de la colère éclipsant la raison et le coeur .  Mais il n'osa pas  donner issue. La colère tombait dans l'âme par une pierre noire, qui avec le temps serrait le coeur. avec une force plus grandissante.
      Et alors, un héritier, Atybasar...  Né , une  copie exacte d'Arkhar. Et le coeur de Katerguel se transforma en glace. Parfois lui, il  en souhaitant caresser un  enfant, le prenait dans les bras , chantait doucement la berceuse, et lui-même, par un effort de  volonté, il   réprimait  dans lui-même le désir immédiatement de faire justice du petit.
     Le fils grandissait  semblable à l'ami, et augmentait  de plus en plus la haine de Katerguel  envers  Arkhar et Anrouk. Il était prêt à guetter bien des fois. Mais l'arrivisme, la soif du pouvoir prenaient le dessus. Kateguel comprenait qu'Arkhar lui serait nécessaire encore.
      La vengeance se cacha  dans l'âme. Supporter les tourments, qu'est-ce qui  est plus terrible que l'enfer, l'intérieur personnel de l'homme à double face l'aidait. Le mal, lui infligé ,  était à la façon de ses affaires personnelles.C'est pourquoi, Katerguel  ayant rejeté toutes conventions, comme autrefois, comptait toujours  Anrouk de  sa femme. La richesse et le pouvoir, enfin venus,dans la  horde de Kederey, lui  consolèrent son amour-propre lésé par la jalousie. Аrkhar, à son tour, sentait une attitude véritable  de  Katerguel envers lui et jouait sur les cordes sensibles de sa nature : allumait par tous les moyens la cupidité vers la gloire et la richesse pour que celui-là, aveuglé par eux, ne remarque rien autour.
      Devant tout le monde Arkhar et Katerguel adoraient l'un l'autre. Et regarder du côté — il n'y a pas dans le monde d'amis plus  intimes, mais en fait— des ennemis farouches.
       Bien qu'Arkhar porte le nom d’un animal laid d'une vue, il  est svelte, dans ses yeux sages expressifs erre toujours un sourire... Il est difficile de comprendre seulement — bon  il  est  ou méchant. А Katerguel  de tout son aspect rappelle le crapaud paludéen ”...
      Кountouar  interrompit le fils.
     — L'apparence de la personne — est un  miroir de l'âme et des habitudes, —  remarqua-t-il  — d'autre part souvent l'apparence est illusoire, selon elle on peut et se tromper, ayant accepté le brave homme pour un mauvais et vice versa.
     — Vous arez raison. — Daniel pensait. — La perfidie et la lâcheté se trouvent assez souvent derrière l'apparence tout à fait décente. Combien d’exemples dans l’histoire... — Prenons, quand même, l'empereur de la  Rome antique Neron! Au dire des contemporains, extérieurement,  il  était  affable  et  beau,  mais  en réallité? Il  avait une intention de tuer même sa  propre mère !
Daniel se redressa, en voyant  l'intérêt du père pour son  travail, et  ajouta :
      —  Et voici  long et maigre comme un pôle, Don Quichotte et son serviteur Sancho, gros comme un baril, Cervantès montre comme une quintessence de l'humanité.
     Kountouar s'égaya, en écoutant le fils :
— Ainsi, l'apparence de tes personnages ne jette pas encore de lumière sur leurs caractères. Il faut découvrir la mentalité des héros dans leurs actes, non?
     — Oui, mais, il apparaît leur troisième allié — Tourymtay. Il veut aussi que Kederey écoute ses mots... Tourymtay — de petite taille, roux, mobile, a un  surnom-Chauve-souris .
      — Kederey quoi, il vit de l'esprit de ces trois ?
      — Si, lui-même, il  est intelligent, et parmi ses familiers il y a des gens sages.
     Kederey, lui-même, — une personne de la nature bonne, confiante, mais il y a longtemps, il  gouverne les Sakas et il s'habitua au pouvoir. Les derniers temps, il ne supporte pas   aucunes objections. D'autrefois, son caractère mou, comme la moufle de duvet,  devint graduellement rigide, inflexible. Au lieu de la bonté et de la miséricorde -  la vanité et l'obstination. L'habitude d'ordonner  engendra un autre — prendre tout pour lui-même.
      Dans la horde, il devint d'une loi non écrite d’approcher du chef et exalter seulement ceux qui ne le contredisaient ni d’un  mot ni  d’une affaire. Ayant tâté une faiblesse du patron, Arkhar, comme on dit, faisait patte de velours , en disant d'une façon imagée, étant devenu le coussin au chevet et le feutre sous le côté. Il était plein de sentiment de l'attente de l'heure d'une  gloire personnelle. S'étant caché jusqu'à un certain temps, il devinait correctement le moindre caprice de Kederey, saisissait à la volée  tout son  désir. Une telle humilité plaisait  au régent.
     Mais plus tard —de plus en plus: si quelqu'un de ses  familiers se produisait courageusement pendant  le conseil, tout de suite on le  "serrait"  et, pas sans participation d'Arkhar, lui-même, on l'annonçait de l'ennemi du trône. Il n'y a pas longtemps, une histoire  semblable  arriva avec  un des chefs de la grande tribu
       Tous voyaient que celui-là ne présentait pas aucun danger pour Kederey. Cependant lors du conseil sur les affaires militaires, Arkhar s'écroula sur le chef avec les accusations  différentes. Kederey était ravi de la prévoyance du conseiller aimé, et on démit du pouvoir le chef de la tribu.
     Une autre fois, Arkhar ne  regretta pas  les mots pour magnifier les dignités d'un des parents de Kederey, et celui-là   facilement  était nommé à une haute fonction. Le regent ne voulait que cela.  Arkhar s'empara de son coeur par sa  servilité. Le courtisan rusé  commença à chuchoter : “Il n'y a pas dans le monde du royaume plus fort que Médie. Comme la trombe, Cyrus de sa force rase en plaisantant jusqu'au sol des royaumes entiers. Avec un tel voisin il ne faut  pas rivaliser, mais chercher un langage commun, aspirer à l'union.
     Entrez dans la faveur, avec son soutien devenez le maître de tous les Sakas!”
Les mots comme le sifflement abject du serpent. Cependant ils  réchauffèrent les passions dans les pensées et l'âme  de Kederey. En réponse, aux conseils d'Arkhar Kederey hocha  seulement la tête d'un commun accord...”
     Кountouar   pensa que le fils comme vit à côté de  ses héros, tente vivement de reproduire les coutumes, les caractères, les habitudes des gens de cet ancien temps. Non, une telle transformation est impossible, si la personne est privée du talent. Seulement, l'oeuvre inspirée est capable d'étouffer les émotions personnelles et la douleur du coeur. Si  plus tard Daniel va  aussi instamment  travailler, il ne souffrira pas plus à cause de la rupture avec Jannat. Qu'il  ne l'oublie pas du tout, mais une ancienne douleur partira.
     Un vieil archéologue  décida  encore plus d'intéresser Daniel par le document de l'oeuvre, sur qui celui-là travaillait.
     — De grands événements naissent pendant les contradictions insolubles, —  remarqua-t-il, - Comment  est-il plus loin chez toi?
Plus loin... — Daniel, comme s'il essayait de voir quelque chose de ses propres yeux, en examinant   regarda les papiers et  commença à lire : —“ Il était  midi “, quand, enfin, s'assemblèrent au  sommet de Boztaylak les chefs des dernieres tribus des Sakas et  des tribus amicales . Le trône d'or étincelait,  incrusté par les cornes de mouton. Il se trouvait au sommet de la colline. Sous le trône il y avait un cher tapis avec la représentation du tigre enfoncé au cou rapide du tour de montagne. De la tente blanche, étendue dans la vallée, bientôt apparut, en caracolant sur un cheval ambleur blanc, la reine Sparetra, elle-même . Dans l'entourage des combattants-gardiens   notables ; elle se dirigea vers le sommet de Boztaylak. L'arme dorée brille sous les rayons du soleil. Les cavaliers s'arrêtèrent respectueusement devant le pied de la colline, seulement les deux  suivirent la reine qui  mit pied  à terre.
     Sa couronne  d'or, avec le diamant grand comme un oeuf,  dans le  centre. La figure mince de Sparetra est revêtue par la robe du tissu fin jaune. Sur le bas et les manches — le dessin vif fin : les faisans parmi les couleurs vermeilles. Les côtés de la robe sont ornés de la fourrure de la loutre, en avant - la pèlerine des renards blancs, sur le bord du bas- une broderie en or. Sur les pieds de la reine —des itchigues  du cuir  rouge et bleu habilement cousus par les fils d'or et  d'argent. Sur les épaules est jeté le pourpoint sans manches. Il est des peaux de la loutre et  remis à neuf aussi par le fil d'or et le liséré d'une chère fourrure des bestioles menues. Le maintien fier, le profil juste accentué, le regard direct — tout montre la majesté, la volonté et la noblesse. Toute elle est comme  céleste, condescendant chez ces gens des cieux.
      Seulement Sparetra  monta sur la colline et s'assit sur le trône, seulement de deux côtés de celle-ci gelèrent dans la pose sévère les gardes du corps, en haut du pied de la montagne commencèrent immédiatement à se lever du côté  droit- une femme aux cheveux rousse , du côté  gauche —  un gros homme roussâtre déjà âgé.
      La femme nommée Tameris, comme les grecs l’appellent, — l'épouse du roi des Massagètes Bozrouk et la fille du Tanir  célèbre. Son  mari Bozrouk est gravement malade, et la reine   arriva à  ce grand conseil des chefs des Sakas à la tête  de la vingt  millième cavalerie féminine , près d'elle — son fils septennal Spargalis. Тameris a maintenant vingt cinq ans. Par le maintien et la noblesse elle ne cède pas à la reine des Sakas. Seulement sur la tête se pavane pas la couronne, mais le  mantelet facile de la soie. Le  mantelet est brodé des perroquets d'or, des cerfs, des cerfs élaphe et des saïgas blancs . Les vêtements aériens de Tameris comme si sont tissés des rayons du soleil  en argent et d'or. Cette femme est célèbre parmi les Sakas  par la beauté remarquable. Elle est de la côte occidentale de la mer de Jeykhoun. Elle a le visage  allongé, avec les lignes fines, les yeux bleu clair.
      L'homme, qui s'approche du trône simultanément avec Tameris, est nul autre, que le chef des Sakas de  Tien-Shan Kederey. Son vêtements se distingue peu de l’habillement  des combattants  notables: la même courte   pelisse tannée avec un ornement cousu du cuir, des chalvars en fourrure, des itchigues avec de longues tiges et  des bas de feutre. La différence seulement est dans ce qu'il portait une longue chemise blanche linière, sur le col et le bas — une broderie de la laine rouge. Un tchapan de drap jeté sur les épaules   —  facile, il est couvert du velours blanc avec une broderie en argent. Sur la tête de Kederey— un tymak au sommet pointu, garni de la peau de  loutre, au-dessus étincellent des pierres précieuses.
     Après ces deux s'approchant simultanément de la reine et  s’asseyant
 de différents côtés du trône, sur la colline  commençaient  à monter les chefs des Sakas, des Isseydones, des Argrippines, des Tissagètes, des  Dayoudges et d'autres tribus de parenté. Ils se plaçaient sur le feutre immense, chacun à sa  propre place  lui destinée .
     C'etaient les représentants des tribus, qui faisaient différemment  leur ménage. Les uns cultivaient le blé, les autres— les légumes et les fruits, les troisièmes faisaient de la chasse. Le commun  pour tous était un élevage. En général  les tribus menaient une vie nomade. Ils avaient des coutumes communes et des traditions, des fêtes communes originales, les règles communes non-écrites de la morale et la conduite, ils parlaient seulement de divers dialectes d'une langue. Ces gens se trouvaient de parenté l'un à l'autre, et les terres, sur lesquelles ils erraient, — étaient une patrie commune. C'est pouquoi en cas  de danger ils se  levèrent contre l'ennemie par la force monolithique inexpugnable. Ils se réunissaient pour des tels conseils, comme aujourd'hui, dans lesquels naissaient les plans militaires de la résistance à n'importe quel adversaire. La tradition  devint avec le temps d'une loi. Un grand conseil d'aujourd'hui- est une fidélité  de cette tradition.
       Après avoir attendu un certain temps jusqu'à ce que tous prennent leurs  places, sans s'empresser se leva du trône d'or une reine.  Aussi lentement, elle regarda avec satisfaction les troupes remplissant toute la steppe,   jusqu'à l'horizon, et se mit à parler::
— Les chefs militaires  célèbres, les chefs   des tribus parentées à nous! — La voix sonnait impérieusement, comme le tintement  de l'acier forgé de damas. — le roi de la Perse Cyrus   tua perfidement notre époux et le chef de tous les Sakas le roi Amorgès. Dans les actions de Cyrus sont cachés  une trahison lâche et un rêve séculaire des Persans — soumettre le peuple. des Sakas. Dans l'essentiel Cyrus meprisable fit une erreur. Il ne prit en considération que nous, les Sakas, nous ne sommes pas ce peuple, qui peut avoir peur de quelqu'un.
     Notre tristesse est excessive, cette même force  soulève la colère en nous, mais  pas la peur du roi insignifiant de la Médie. S'il nous lance un défi et impose la guerre — nous sommes prêts à résister! S'il faut pour la terre natale mettre la vie  sur le champ de bataille, nous sommes  prêts  à cela! Écouter mes mots, je vous  recueilla ici aujourd'hui, de grands combattants! J'espère, nous examinerons raisonnablement tout et nous nous produirons côte à côte contre l'ennemi perfide. Que dites-vous, les chefs d'armée les plus sages et  célèbres ?
      La reine  regarda impérieusement à gauche, vers  Kederey, comme pour dire : “Votre mot!”
    - Une grande reine! — La voix de Kederey était sonore et courageux, comme le cri de l'aigle royal de steppe. — Avant d'exprimer mes considérations, je voudrais éclaircir deux circonstances!
     — Demande, le chef militaire courageux!
     — Tout d'abord, il n'est pas clair pour moi: si Cyrus méprisable tua  notre grand roi Amorgès, bien aimé,  avec une idée de soumettre le peuple, dont il était  gouverneur, ou il y avait  une autre raison ? Qui peut connaître la vérité maintenant?
     Sparetra était peu verbeuse dans sa réponse:
     — Quelle  peut-être la vérité, si un roi tue un autre? On sait : il veut usurper le pouvoir du tué à ses  mains! Cyrus  ne cache jamais que le  rêve de toute sa vie — est de soumettre  les Sakas épris de liberté. Amorgès courageux  fit savoir — les Sakas ne se soumettront jamais à son  pouvoir! La seule raison pour laquelle il est mort.
     —  Admettons, que c'est vrai,  —soupira pensivement Kederey.-Je veux savoir encore une chose : Cyrus, ayant ôté la vie à Amorgès, bien-aimé par nous ,  décida, lui-meme;  de ne pas payer une rançon pour lui et proclamer la  guerre contre les Sakas ? Ou la guerre était annoncée par nous, les Sakas, comme une vengeance de la mort d'Amorgès et un abus  de l'honneur  de notre peuple. 
     La réponse de Sparetra était aussi peu verbeuse :
— Certes, les Sakas ne pourraient pas subir docilement un abus  de leur honneur, surtout le meurtre de leur grand roi , bien aimé. Mais Cyrus nous  dépassa et  le premier  commença la guerre. Il y a trois jours, nous  reçurent une  nouvelle que le roi de la Perse conduit à notre frontière trois cents mille combattants.
—  Pouvons-nous, ici  réunis, de savoir qui  informa à propos de tout  cela  la  grande reine? 
     Sparetra  regarda Kederey avec une hostilité évidente :
     — Une personne, à qui on fait confiance.
Elle ne  trouva nécessaire de communiquer que toutes les nouvelles étaient amenées par un des serviteurs aimés de Cyrus, le  doyen de son harem, autrefois emporté par les Persans  des terres des Sakas. Elle  recula  volontairement cette fois de la règle (le roi ne doit pas cacher quelque chose des chefs d'armée) et n'appela pas le nom du transfuge de la Perse. Kederey accepta cela sans plaisir évident, ayant senti une  méfiance ouverte.
     — Je te remercie, une grande reine, —  s'inclina  d'accord  le chef. — Je dirai mon opinion, donne-moi seulement du  temps pour  la réflexion.
     — Je satisfais la demande, —   répondit Sparetra tranquillement et  tourna la tête à droite.
     Tameris, ayant incliné un genou, étincela, dans l'entourage des combattants, comme un diamant dans la monture. Sa tribu passait pour nombreuse et brave. Chez les Massagètes il y avait une particularité. De leurs régents — plus souvent, que les hommes, — étaient élues les femmes. Et en général,  les Massagètes prêtaient  l'oreille à l'opinion  de la femme plus que d'autres tribus. Et voilà, pendant le conseil il n'y avait pas de roi Bozrouk, mais le dit  de  son épouse Tameris, les proches étaient prêts à percevoir comme une décision personnelle du roi. C'est pourquoi, ils se  tournèrent tous  d'un coup vers la voix de la belle femme.
     — Si Cyrus  détesté a peur...  commença  son discours Tameris, et le feu de la haine  brilla dans ses yeux bleu clair. Par un mouvement décisif elle  rejeta  derrière les épaules une onde les cheveux de cuivre rouge et continuait : — Nous les premiers, nous sommes prêts à frapper ennemi! Le devoir et le chagrin nous appellent à venger à l'assassin pour la mort du roi Amorgès. Les Massagètes sont avec vous! Nous mettons trente mille combattants fantassins et cinquante mille cavaliers femmes.
     Sparetra approuva de la tête Tameris  et regarda autour d'un air interrogateur sur les chefs d'armée des autres tribus.
     Ceux-là agenouillèrent  l'un après l'autre devant  la maîtresse et prononcèrent  :
     — Nous sommes prêts à la vengeance! Nous faisons ranger autant de force militaire, combien il faudra!
         Seulement les dirigeants  des Issedones, des Argrippines,  d'autres tribus disposées au voisinage des Sakas de Tien-Shan, se trouvaient silencieusement , regardant fixement  Kederey, en lui confirmant son dévouement. Sparetra  tourna de nouveau la tête de son côté...
     Comme pour la première fois, Kederey de même que les chefs des autres tribus,  inclina devant elle le genou :
— Le roi Cyrus, le fils de Cambyse,  créa la Perse par ses propres  mains! Est-ce que peut un simple mortel  accomplir pareil et gagner tant de pays, combien voudra ? Le Seigneur, lui-même adore Cyrus et  l’octroie de sa puissance surhumaine! — Kederey  examina tout, en aspirant à persuader chacun de la justice de ses mots, et se tourna vers Sparetra. — le Roi Cyrus —est  le protégé du dieu par la terre! Pouvons-vous  résister à sa puissance surhumaine, nous, les simples mortels, avec les sabres courbes ? Qu'est-ce qui est  arrivé aux Parthes, aux Assyriens, aux Derbis,  osés de  se  produire contre les Indiens ? Les cendres dispersées au vent! ! Vous voulez commencer la guerre contre Cyrus, jeter sur nos steppes une incendie mortelle?  Pensons bien, avant de faire cela. Le roi des Persans est invincible!
        Sparetra  éclata,  les mots de Kederey étaient plus difficiles, que le coup du sabot du cheval non dressé.
— Ohé!, Kederey! —  dit la reine , pâlie — Depuis quand tu coupes de l'eau sur kurta”? (1) Il s'avère, non sans raison, tu as des réticences : tu prépares la trahison — comme les aiguilles du chardon pour les troupeaux on  fait  sous la neige! C'est pourquoi; ainsi; tu essaies sincèrement de nous persuader  que noir est blanc, et blanc est noir! Depuis quand les Persans fantassins sont plus forts que la cavalerie des Sakas ? Deux cents ans les Sakas résistaient à Parthie, d'autres États et la Perse! Si pas  sous l'influence des Sakas est  aujourd'hui une moitié de toute l'Asie ? Ou la mémoire te tricha , et tu oublia une grande bataille de la reine Zarina? Tu  oublia, comment devant nos épées inclinaient les têtes non seulement les régents de la Perse, mais aussi le roi de l'Egypte Psammétique ? Non, Kederey, si, à ton avis, Cyrus - est le roi bien aimé du dieu, à notre avis , les Sakas — c"est le peuple aimé du dieu!
     Le visage de  Kederey  devint le gris-cendré.
     — Tout est ainsi, ma régente  tout-puissante! On voit, j'interprétai pas  exactement mes idées, que vous me comprîtes faux. — Par toutes les forces il  retenait  sa colère prête à échapper. Je ne me doutai aucune minute que l'arme des Sakas est plus aiguë que l'acier de damas. Nos combattants arrêtaient  des forces  considérables et ils  se frayaient le chemin toujours en avant. Mais il faut tenir compte de  la vérité : un esprit sain est toujours plus fort que le sabre.  Et les combats avec Psammétique  et la bataille de Zarina, dont tu parlas, aussi en effet, se terminèrent  par l'armistice. Si je mets en garde à propos de la guerre avec Cyrus, cela ne signifie pas que moi, je suis contre d'autres moyens de la lutte avec lui. Mais  j'insiste, quand même, sur ma décision-  de ne pas  faire la guerre avec la Perse. Une mauvaise paix vaut mieux qu'un bon procès”.

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1-‘ Au sens figuré — tu "sèmes le trouble"


     — Mon fils, — s'adressa Kountouar à Daniel, — au point de vue psychologique tu représentes correctement les caractères. Je me souvins maintenant des faits intéressants , que l'histoire nous amena. Plus que 600 ans avant notre ère, lorsque Cyaxare était encore le roi, les Sakas  conquirent la Médie. À cause de l'armistice une partie des Sakas-nomades ne quittèrent pas  le pays et sur la demande de Cyaxare fit apprendre ses combattants de l'archerie et de la langue. La partie considérable des Sakas se dirigea  plus loin,  arriva à l'Egypte. Quand eux, balayant tout sur son passage , atteignirent la Syrie et la Palestine, le roi de l'Egypte Psammétique, lui-même, vint  à la rencontre avec les dons et demanda les combattants de s'arrêter, et de ne pas aller plus lion. Les Sakas  consentirent.  Ils étaient puissants, influents et dès ce jour-là  trois décennies , ils tenaient toute l'Asie sous un contrôle particulier.  À cette époque,  commença  la guerre de plusieurs années des Bakhtiars avec les Indiens. Célèbre de ce temps, la reine des Sakas Zarina, après la mort de son  mari  — du  frère Kederey le Premier -  épousa  le prince de Parthie.
      Selon la  tradition les Parthes et tous les peuples dépendants d'eux devaient maintenant se soumettre aux Sakas. Le roi de la Médie  — Astyage, qui  obéissait  jusqu'ici la Parthie ne voulut cela.. Et il  commença la guerre contre les Sakas, qui après de longues années s'acheva par un accord de paix. Dans les mots de Kederey, que tu cites  dans le roman, il faut comprendre   un autre sens caché : si Sparetra et Cyrus comme Zarina et le prince de la Parthie, se mariaient,  alors tous les deux pourraient sauver les peuples des pays du carnage.
      — Tu as raison, le père. Bien que Kederey n'en parle pas   ouvertement, mais il fait  évidemment comprendre. Cependant, Sparetra ne voit pas ici une union  simple, elle est inquiétée de l'essentiel — Cyrus, ne soumettrait-il des Sakas . Voici de quoi j'écris plus loin . 
       “La colère  étincela dans les yeux de la reine, elle  prononca d'un air menaçant :
       — Bravo, Kederey! Enfin je te compris! Je  compris ta chanson sur le motif étranger! Et si je ne me rendais pas  compte qu'après toi il y a ton nombreux peuple, alors, peut-être, je  ferais ce que l'on veut ainsi : je te chasserais de moi, comme un  dernier traître! Tu veux que les Sakas, qui  déjà sept générations tiennent dans la peur tout le monde, qui  voudrait les soumettre, avec le mariage d'une-seule femme perdrait  à la fois la  liberté et l'indépendance ? Cela ne sera jamais! Pour  moi ces steppes jaunes brulant sont plus chères cent fois que le palais d'or du traître Cyrus! 
       Les yeux de Tameris  brillèrent  de la colère 
       — La liberté du peuple est une liberté de nous tous! — s'exclama  la reine des Massagètes d'une voix sonore.
      Sparetra se leva du trône et, en se tenant devant les combattants,  annonça: 
       — Les Sakas commencent la guerre contre la Perse! — Sa voix sonnait fermement et impérieusement. — C'est à vous la parole, mes chefs d'armée! Qui combien  de troupes fait avancer?
       Tameris  s'exprima la  première et  confirma de nouveau :
       — La tribu des Massagètes — trente mille fantassins et cinquante mille cavaliers.
       Les régents des tribus  commencèrent à crier l'un après l'autre :
       — Issedones — vingt cinq mille combattants fantassins!
       — Argippines — vingt mille cavaliers!
       — Tissagètes...
       — Et toi, le grand commandant Kederey, combien de troupes tu donnes   contre les Persans ? —  demanda  Sparetra d'une  voix ne promettant pas la grâce.
       Kederey se leva précipitamment, s'allongea, comme dans  le rang,  prononça  ensuite avec un salut profond :
     — Cinquante mille combattants fantassins, ma reine  et ma souveraine! — Cependant son humilité extérieure ne servait qu'une couverture de cette tempête de l'indignation, qui bouillonnait dans sa poitrine. La colère saisit  Kederey, et pas contre quelqu'un, mais  contre Arkhar. Elle brûlait son coeur et incitait vers le châtiment. “Eh bien, le serpent réchauffé sur la poitrine, attends un peu” —  pensa-t-il.
       Sparetra ne parlait pas déjà simplement. Sa voix se renforça , elle ordonnait 
       — Demain à tous les chefs d'armée de diriger ses troupes sur le littoral occidental de la mer, vers la lisière Koumtobe. Nos forces compteront trois cents mille fantassins et deux cents mille combattants cavaliers. Que rivalise avec nous sur le champ de bataille le roi Cyrus . Où accepter une grande bataille —  discutons  après. Maintenant tous sont libres. 
        Le peuple  commença à se répandre par les ruisseaux, chaque troupe — vers les tentes de sa tribu. Le coeur de Kederey était rompu  en morceaux  par la soif de la vengeance pour la honte d'aujourd'hui envers  l'instigateur Arkhar. Il se mit à cheval...”
       — Tu soulignes correctement ici le courage des chefs d'armée et le courage du peuple des Sakas, —  dit Kountouar. — l'histoire connaît que Cyrus  essuya une défaite cruelle dans cette bataille . On se rappelle ,  les troupes des Sakas  allèrent en offensive et  rencontrèrent l'ennemi dans  la steppe, dans  ce lieu est  maintenant la station  Syr-Daria...
       — Oui, seulement dans  cette périphérie, qui  est— du côté  du Tadjikistan
       — Eh-eh, c'est donc ça ?! Oui là, mon expédition    travaille! — s'exclama joyeusement Kountouar, mais... s'attrista tout de suite : — il semble, là...—Il regarda avec inquiétude  dans le visage  du fils : — Oui, oui. Pour décrire plus authentiquement la bataille des Sakas  avec les troupes de Cyrus , tu dois, toi-même,  visiter ces lieux .
      —  Bien sûr.
      — Cependant... Cependant... Travaille là, —il  ne  finit "Jannat", il était incapable de blesser le coeur du fils.
      Daniel  comprit le père,  soupira péniblement et, après certain  silence,  répondit:
      — Que faire, il est difficile d'écrire  la bataille, sans voir même la plaine, sur laquelle elle se passait. — et leva décidément la tête : — Je vais! Je vais obligatoirement!


CHAPITRE QUATRE

       Par une écaille rôtie se roula la terre argileuse du chemin chauffé, les pneux élastiques des roues l'écrasaient par son poids . La voiture va à grande vitesse. Dans la banquette arrière , plongé dans ses pensées , regardant les collines qui se profilent au loin , s'assoit  Nourali .. Ses pensées échauffées s'agitent autour du même, comme le coursier qui vient de finir le grand galop autour du piquet : “Comme  les étoiles au ciel sont  inaccessibles, ainsi à  terre  le bonheur à l'homme  est  difficilement donné. Il ne va pas lui-même  aux mains. Lui est comme une zibeline dans sa pelisse précieuse, essaie, attrape-le! Est-ce qu’un homme est  né pas pour le bonheur ? Pourquoi des autres gens se permettent sans hésiter de s'immiscer dans  la vie d'autre ? Pourquoi plusieurs sont nés pour détruire les joies de la vie, et pas pour  les créer ? La vie ne revient pas pour qu'on puisse la  vivre de nouveau, plus propre et plus honnête!”
     Pensées, pensées... Mais elles ne sont pas parties loin d'Orik. “On dit, qu'un homme éprouve dans la vie et le printemps, et l'été, et l'automne avec l'hiver. Est-ce que maintenant  nous ne sommes pas au printemps  lumineux et devant — pas un été  chaud? Et quand tu te lèves en imagination au dessus de  tout ce qui se  passa, tu tressailles involontairement:“ Quoi ne te suffisait pas, Orik? Comment te comprendre?”
     Une  tristesse désespérée le saisit, il craignait de se bouger pour ne pas sentir de nouveau la douleur au coeur...
      Au loin, près du rocher de granit solitaire de Kzyl-Tas, apparut un  camp. Pendant qu'ils arrivèrent, le soleil s'inclina presque à l'horizon.
     En plein  désert plat de loin sautait aux yeux un  rocher de sa  masse acajou. Nourali crut que cette pierre insensible est ensanglantée du jeune batyr que par  une  couleur  rouge de la pierre reluit sous les rayons glissant du soleil couchant, mais   du sommet vers le pied — coule le sang...
     La voiture  freina dans le centre d'un petit bourg de l'expédition  hydrogéologique - de petites maisonnettes et une baraque de  torchis, sous une ardoise. Une moitié de la baraque était pour   la salle à manger, une autre- pour le coin rouge. En dehors et en dedans, le local est soigneusement enduit et blanchi. Loin du camp dans la terre sont plantées les citernes métalliques avec le solidol, la benzine, le carburant diesel. Encore plus loin — un bloc électrogène alimentant le camp en énergie, à gauche — les stocks, à droite dominent les squelettes des engins de forage ZIF-150.
     L'expédition fait des recherches pour la future mer ici — après la construction d'un barrage  puissant  sur  Syr-Daria . Elle doit présenter des estimations exactes de tous les travaux futures.  En fait, le même but est poursuivi par l'expédition archéologique de Kayrakty, étant à cinquante  kilomètres  d'ici. Bien qu'elle  aie sa tâche — d'emporter du territoire de la future mer des monuments d’antiquité précieux. Le travail est effectué à un rythme rapide , même, peut-être , à la hâte .. Seulement Nourali descendit de la voiture,  tout de suite  la foule l'entoura. Le maître âgé, qui travaillait avec Kaziken, commença le premier :
      — Et voilà, seulement le cas, il n'y pas d'un homme... Personne n'est coupable, on voit, le destin. Il  était un électricien compétent, expérimenté, et tout à coup : il saisit de la main non protégée  le fil  nu sous tension! On voit, c'était destiné, autrement et on  ne dira pas...
     — On créa une  commission  pour établir la raison de la mort? —  demanda  Nourali encore comme  de la question étrangère, ne comprenant pas encore toute l'irréparabilité de l'arrivé. 
      — Non, on attendait votre arrivée, — expliqua son assistant se trouvant côte à côte.
      — Au ministère, à l'inspection on  communiqua ?
      Dès que les gens  n’en  arriveront pas, nous ne pourrons pas... A ces mots,  Nourali se secoua un peu, comme il devint plus proche de la réalité.
    — On vient de  communiquer tout à l'heure selon le poste radio. Un avion part d'Alma-Ata , vers la nuit sera ici.
    — Où on mit le cercueil, à la maison ?
    — Non, dans le coin rouge, — le maître âgé  répondit. — Là  est la femme de Kaziken.
    Nourali fit un pas en avant, après lui se dépêchèrent les membres de la commission et  quelques ouvriers plus agé.  Le premier, il ouvrit la porte du local et resta immobile ... Les rideaux noirs sur les fenêtres, le crêpe noir du cercueil... Au chevet - la femme de Kaziken Kounimjan. Les cheveux noirs ne sont pas liés au noeud serré, comme d'habitude  elle portait,  mais ils  se répandirent et couvrent les épaules, le dos. Le visage, lequel   ranimait  récemment un sourire solaire, s'amincit est devint gris. N'ayant pas bougée, glacée  dans une pose, la femme regarde le décédé. Non, pour elle, il n'est pas défiguré et il  n'est pas charbonné. Lui, son Kaziken, le plus bel homme,  le plus aimé par la terre.
      Nourali ne put pas rassembler ses forces pour s'approcher  plus près  de Kounimjan, pour lui dire les mots nécessaires. À cet instant, il  oublia tout à fait son chagrin. Il s'écarta quelque part.
     — La soeur, —  doucement se mit-il  à  parler enfin, en s'asseyant de la droite, — j'aimais  Kazek, comme un  frère. Que faire maintenant , tiens la soeur, plains - toi.
      Une jeune femme  leva  sur lui les yeux gros de larmes. Ayant reconnu  Nourali,  dit doucement :
      — Je restai seule, aha(1), sans lui il n'y a pas  de bonheur par la terre... Et elle ne se retint pas,  éclata en sanglots. — pourquoi, pourquoi la mort n’eut pas  pitié de lui? Il n'eut pas le temps de vivre...
      Il était longtemps après minuit, quand Nourali  parvint au lit, mais il ne put pas s'endormir. C'est  ainsi tous ces derniers jours : Dès qu'il y reste seul, comme les pensées  lourdes s'y penchent, et  s'il  s'oubliait dans le demi-sommeil anxieux, s'approchent les cauchemars, liés ou  avec Orik, ou avec Peiljan, encore plus maigre et pâle.
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1-On s’adresse à l'aîné, littéralement— "l'oncle". 
En ce moment, inopinément, Kaziken l'appelle:"Aha!" coule d’un regard avec la spontanéité de  jeunesse aux yeux. Ensuite tout couvre l'image triste de Kounimjan; dans le grand deuil  elle regarde avec reproche, comme l'accuse Nourali de la mort de l'aimé.
        Nourali  se réveille dans la sueur froide : “Peut-être, en effet je suis coupable dans la mort du djiguite ? Ne serait-il- pas parti à Kayrakty, peut-être, il n'y avait pas de malheur... Oui, ça suffit, — il s'arrête. — l'affaire du pur hasard, comme un vieux maître  dit”.
Le sommeil  ne venait plus.
Kounimjan ne ferma pas aussi les yeux. On ne  put l'emmener du mari. S'étant casé sur la chaise, elle  resta à côté de lui toute la nuit, en comprenant que ces heures avec lui - les dernières  dans  la vie.
Le matin les représentants, venus dès le soir du ministère et de l'inspection  commencèrent  à interroger à fond les témoins sur les détails de la mort. Seulement après le déjeuner on fit une conclusion que la mort était causée  par la faute de la victime, et vers le soir quelques ouvriers à l'aide de l'explosif et des ferrailles creusèrent la tombe dans la falaise de Kzyl-Tas. C'était fait selon la décision de la direction de l'expédition.   
— Quand il y aura ici une mer, elle n'emportera la tombe de Kaziken, —dit  Nourali.
        Si Kounimjan  était contente  d'une   telle solution? Ou la raison et son coeur étaient pétrifiés du malheur ? Elle  ne parlait  avec personne et ne pleurait pas. Et alors, quand on emportait le cercueil et le levait sur la falaise.. Et quand on mettait la table funèbre... Et quand les amis du perdu prononçaient chacun à son tour les mots chauds de lui... Comme si la bougie éteignée au  vent, Kounimjan était assise, ayant fixé le  regard à un point.
       Nourali s'adressa à elle :
       Notre chère  soeur, nous partageons sincèrement ton chagrin, ne te renferme  pas dans  le chagrin, ouvre nous ton âme, partage, dis au moins quelque chose.
      Kounimjan  soupira profondément, regarda autour du regard triste, comme  si elle s'éveilla tout à l'heure de l'évanouissement profond ou du  rêve. De ses yeux  coulèrent les larmes.  N'ayant pas de forces  à retenir des sanglots, la femme se lamenta a pleine voix:

 Tu es mort, mon mari, et moi,  je  suis comme devenue aveugle.
         Pourquoi mon coeur — pas une poignée de cendres?
  Les gens, ceux qui n'enterreront pas un ange t'enfouirent...
       Cette heure  peut elle être comprise ?
       Mon visage  était rose et blanc,
       Mais  le destin n'avait pas  pitié de ma jeunesse.
       Pas  toi là-bas, où le vivant s'engourdit, mais  moi...
       Seule la mort ne sait pas choisir.
       Nourali  savait plus tôt que Kounimjan compose et chante ses propres chansons, même, il  les écoutait une fois aux heures libres, admirant  sa voix tendre. Alors la voix éveillait le rêve de l'aimée, inspirait dans le djiguite la force de la jeunesse.
        Maintenant chez  lui — la tristesse et les larmes. La voix comme devint vieille en un clin d'oeil, tant de  tristesse et de tourment  se faisait entendre dans elle. Les pleurs de Kounimjan étaient semblables à une chanson du cygne blessé, qui seulement agitait ses ailes sur les vagues , incapable de prendre son vol.  La voix comme suppliait: “Tout, qui peut, protégez, sauvez-moi du malheur !”
       Nourali comme se pétrifia de ce chant. La poitrine fut serré par quelque poids excessif. Incapable de rester ici, il se leva et se dirigea vers la porte.
         ... La nuit. Les nuages sans fin  entourèrent le ciel, seulement dans leurs ruptures sont vues des étoiles solitaires. Elles — comme la lueur d'espérance dans un océan de la mer déchaînée. Autour - pas une âme...
       Le silence. Se taisent même les cailles, qui sur le tard amusent le voyageur solitaire en route.
       En marchant dans l'obscurité, seulement maintenant Nourali  comprit que dans ses mains  il  y a  un bâton, que probablement, il  prit machinalement près de la  porte du coin rouge. Comme en luttant et en menaçant à quelqu'un arrivant de l'obscurité, il  l'agitait  frénétiquement  Contre qui il  se défend, à qui menace-t-il  du bâton? Il  ne sait pas, probablement. Non, non, plains, il sait! La joie provoque les souvenirs joyeux, le majheur - malchanceux. Les souffrances de Kounimjan  y  ressuscitèrent ses propres. Tous voient, comment Kounimjan aimait Kaziken, eh bien, est-ce qu'il  aimait moins Orik ? Il était prêt à rendre la vie pour elle. Et quoi ? L'amour est  un tel sentiment qu'il est impossible d'oublier et la joie, qu'il offre dans son épanouissement, et les offenses, qu'il porte, quand il se fane. Kounimjan, probablement, jusqu'à la mort sera fidèle à  Kaziken. Et lui, il aimera aussi Orik ? Si on peut  tellement
se torturer parce que le sentiment est impitoyablement piétiné ? ..
 Nourali  criait plus fort  : “Impossible!”, “Impossible!” — et agitait plus
furieusement un bâton contre  quelqu'un inconnu ...
Le chagrin de Kounimjan est sacré.  Il n'en y a pas de guérison. Seulement le temps peut atténuer l'acuité et la douleur des tourments d'âme. Les années  ne vieilliront pas le sentiment d'un tel amour, il vaut se rappeler, et il éclatera de nouveau, il s'allumera avec une nouvelle force. et quoi chez lui? Mais  son amour — est comme une écharde au coeur! Eh bien, comment  doit-il protéger ce sentiment et aimer Orik, qui  causa une telle douleur mortelle et l'offense ?
      Nourali voulait s'arrêter, mais les pieds, non obéissant, le reportèrent  en avant. Comme enchanté, il  tourne, dans les pensées, autour du même nom — Orik. “Oui, qu'est-ce qu-il ya , est-ce que je  trouvai un trésor d'or, je tourne  autour d'elle ?! Pourquoi! Ah, oui... En effet, il semblait ainsi qu'elle m'aimait sincèrement! Pourquoi  son amour   s'éteignit si  vite.
      Oui, il doit oublier Orik, oublier pour guérir plus vite des blessures d'âme imméritées.
       “Tout est juste, tout est juste, — insistait-il, — seulement comment... comment le faire pour  — oublier ?”
       Devant lui, comme si en réalité,  passa rapidement une image de Kounimjan, comme si la nuit  s'écarta et le même chant triste  parvint . Voici il est tout près, il entend ces pleurs - mélodie... Il s'arrêta, en craignant d'effrayer une hallucination claire. Devant les yeux toujours  elle, Kounimjan. Il parlait de nouveau avec elle  en pensée : “Tu es malheureuse, la mort  enleva ton amour, mais il resta dans ton coeur! Et il sera éternel...”
       Nourali prenait pour repère  une ampoule clignotant au loin de la machine de forage, en croyant qu'il  tourna vers le camp. Soudain il  entendit le bruit de plus en plus fort. Brusquement quelque chose se jeta et  tomba sous les pieds. C'était le petit saïga  blanc impuissant. “De quoi as-tu peur, bêta ?!” — Nourali se pencha vers l'agneau .
       En ce moment seulement il  comprit, comment il étais  fatigué. Le corps  devint lourd, il était difficile d'avancer même, et à côté, il se trouvait en couvrant la tête par les pattes , le  saïga minuscule . Probablement, le pauvret était poursuivi par  quelque carnassier... Est-il  blessé ou il est mort de la peur prématurément? Nourali mit la main sur le dos du  petit. Celui-là ne se bougea pas. Encore  quelque temps le petit saïga était immobile, mais  ensuite  commença à se lever.
Les yeux brillants du petit comme suppliaient de la protection. "Ne crains pas", —  prononça Nourali et  caressa l'agneau sur le poil tendre, comme le duvet. Le saiga  tourna  la tête chez un homme. Le coeur du gars arrêta. Pour un instant il se rappela, comme  Kounimjan le  regardait par de gros yeux pleins  de larmes et de chagrin.
— Oybay! — s'étonna Nourali, — comment  le regard de ce petit est semblable à l'humain! Ce n'est pas toi, Kounimjan,  revêtue des traits de l'agneau ? — Le petit saiga avec une reconnaissance, se fourra tendrement par le museau drôle dans la paume de Nourali. Pendant ce temps  tout près d'eux — Nourali  ne remarqua pas  — s'approcha une voiture “GAZ-69”,  en dedans — les gars de l'expédition . 
         — Toute la nuit  on  cherchait, — se mit à parler un assistant de  Nourali., en sautant sur la terre,  — Récemment, à l'aube, on entendit hurler le loup de ce côté. On s'effraya - s'il ne vous  arrive quoi. Tout de suit on partira... Eh bien, il est bon que vous êtes sain et sauf...
      Le petit saiga,  curieusement, n'eut pas  peur des gens. Il était dans la même pose. Maintenant, au point du jour,  il était évident que les pattes arrière de l'agneau étaient  blessés.
      —  Il s'avère, il ne peut pas se bouger. — Nourali  prit le petit saiga dans  les mains. Quand on arriva, le soleil brillait déjà haut dans le ciel. Alarmés, les habitants se réjouirent, ayant vu  Nourali sain et sauf. Un peu à côté des gens était Kounimjan. Nourali s'approcha  d'elle portant dans les bras le petit saiga délicatement  comme un bébé:
        — La soeur, je t'apportai  pour un cadeau ce petit. Lui, le pauvre, il  est blessé, prends soin  de lui. Tiens –toi ferme, chère, ne cède pas au chagrin, ne te condamne pas aux  souffrances graves...
        Kounimjan se pencha,  caressa le petit saiga.
      — Merci, — prononca-t-elle à peine audible, — je  le soignerai et nourirai . 
       Les affaires étaient  telles à Kzyl-Tas  que Nourali n'eut   le temps non seulement souffrir et penser d'Orik, mais même de dormir et manger. Près de la Colline de loup à quinze  kilomètres  du bourg, les hydrologues  trouvérent de l'eau. L'analyse  montra que l'eau possède des propriétés médicales rares  et contient une série d'éléments chimiques, qui étaient  absents dans une  aucune  autre. Et, comme par un fait exprès, notamment la Colline de loup dans deux-trois ans devait devenir un fond de la mer.
       Tarder avec les recherches il était simplement impossible. Il fallait éclaircir la profondeur et le volume du gisement de l'eau de radon, l'étendue sur le terrain. Si les résultats sont encourageants, il faut, peut-être,  reprojeter la fouille de la future mer. Au moins, il est  déjà  clair que le bord doit passer à vingt mètres  plus bas de la  marque dans le projet. Et  peut-être, accepter une telle variante — la ligne du bord  laisser à un ancien niveau, et du  lieu avec des réserves souterrains de l'eau minérale faire  une île ? Ou  - encore plus rentable -les  sources par des tuyaux  amener à la surface de la mer? En bref, pas n'importe qui, mais eux , les hydrologues, au délai le plus  court doivent répondre à toutes ces questions.
      C'est pourquoi  de Kzyl-Tas vers la Colline de loup  toute la technique était transférée d'urgence. Transférée-facile à dire. En fait rouler les tours de forage si géants , comme ZIF -150 et ZIF -250, et ensuite  les transporter sur une nouvelle place et remonter- est une affaire  à haute intensité de travail et assez complexe. On a besoin des tracteurs, et des autos, et des gens. De beaucoup de gens.Nourali était sur le terrain presque jour et nuit. Lui personnellement, il dirigeait les travaux. Quand vers la fin du mois toutes quatre machines-outils étaient établies, le forage était  commencé, une des  ZIF -150 se cogna contre un tel sol, contre lequel  passait à peine  le foret de pobedit. La  seconde ne  justifia aussi les attentes : ayant foré vingt mètres, elle  atteignit la source de radon d'une épaisseur de quarante centimètres , et plus  loin — de nouveau la roche. D'autres deux machines-outils n'étaient  pas du tout  en mesure  de surmonter les épaisseurs de granit enterrées sous les sables. Alors parler des résultats, il était tôt .  Mais Nourali ne cédait pas. Son expérience de travail, n'étant pas grande  suggèrait qu'une fois il ya  une sortie de l'eau minérale, donc elles gisent quelque part non loin. Et il  décida de ne pas arrêter le forage, bien qu'il se  sente   exténué, et les gens  soient bien fatigués . Mais si les ouvriers après le travail  partaient au bourg; ils se reposaient, Nourali  ne connaissait pas de  repos. Ici, sur la Colline de loup, il  mit la tente et couchait dedans. Au bourg il venait voir environ une fois par semaine. Et chaque fois avec une émotion et un désir particulier , ici , il pouvait voir Kounimjan.
      Une jeune femme travaillait dans  le laboratoire sur l'étude de la composition de l'eau. À la joie ou au malheur, mais son affaire, son devoir de service une personne est engagé à accomplir . Et Kounimjan, malgré que cela soit  difficile à elle, s'obligeait à travailler. Bien que les traces du chagrin constant soient sur son visage, imperceptiblement elle se remettait, dégelait par l'âme. De petites joies apportaient les minutes, quand elle revenait chez soi. Ici le petit saiga l'attendait.
Il fallait à la maîtresse apparaître au seuil de la chambre, comme il accourait et suivait  chacun de ses mouvements. L'animal comme si comprenait  l'humeur de la femme et tâchait de faire dissiper sa tristesse et sa solitude.
       Une fois, quand de la steppe se  fit entendre l'hurlement  des loups, le petit saiga — en vertu de l'instinct éternel de l'animal —par  le museau  ouvrit la porte de la chambre, où dormait la maîtresse, et se coucha sur le tapis près du lit. Depuis ce temps-là et  il  devint une tradition: il fallait hurler quelque part aux loups ce qu'il était dans ces lieux non  rarement, le petit saiga venait à sa protectrice à la recherche de réconfort et de protection.
       L'agneau  grandit et se transforma à une mince blanche saiga femelle . Elle  apprit à sortir de la maison dans  la rue, accompagnait Kounimjan jusqu'au laboratoire et retournait. Se promener en dehors du bourg — elle n'osait pas, comme elle  oublia les vaste espaces natals de la steppe.
      Une fois la saiga femelle était  vue   par Nourali revenant au camp. Probablement, elle  reconnut le sauveur — s'approcha du djiguite et se fourra par le nez froid dans sa main.
Cette salutation originale  commença à répéter -  chaque fois, dès que Nourali rentrait du travail. Seulement maintenant il sortait obligatoirement de la poche du blouson le biscuit et l'offrait à la  saiga femelle. Elle  mangeait les sucreries avec le craquement et la prochaine avec l'impatience veillait  Nourali près du chemin.
      Mais un des jours la saiga femelle  ne prit pas  de biscuit des mains de Nourali, mais   alla doucement, en le regardant , comme en invitant à aller après elle. Nourali la suivit. Étant entré dans la maison de Kounimjan, il vit — la maîtresse malade au lit...
       Il  expliqua à la hâte :
       — Je ne vis jamais  un tel animal sage. Elle m'attendait à l'extérieur du camp  et amena chez vous. 
       — En effet, elle  inventa bien, —répondit une jeune femme, mais se ressaisit tout de suite, ayant eu peur que  Nourali   n'interpréte ses mots à sa guise, elle  rougit. Pour corriger, comme il lui semblait, l'inadvertance, continuait pour la clarté : — Elle, comme un enfant, s'attacha à moi...
Qu'est-ce qui l'attirait  chez Kounimjan, clairement  Nourali ne savait  pas. Presque chaque fois, en se dirigeant vers elle, il se rappelait des anciens jours  lourds pour elle  et craignait de blesser son coeur d'un mot ou d'un geste négligent. Néanmoins quelque sentiment vague, inconscient ne lui donnait pas de repos, et, dès que s'achevait la semaine ouvrière, ce sentiment tirait, non, le chassait presque au bourg. Dans le coeur, en dehors de la volonté, s'installa le besoin au moins quelques minutes parler, au moins d'un seul mot échanger avec elle... Il voyait, connaissait exactement : les pensées et le coeur de la femme ne  lui appartiennent pas, mais  à un autre djiguite, bien que celui-là  soit  déjà  absent  dans le monde. Et quand même il souhaitait et attendait ces minutes.
      Une fois Kounimjan elle-même se dépêcha vers  lui à la rencontre. Mais se rejoignant, avec le sentiment de quelque  faute intérieure,  communiqua :
      — Demain je pars pour Alma-Ata. Encore au printemps j'envoyai les documents... Je veux entrer à l'institut de médecine, je  reçus un appel pour  les examens. J'avais l'intention d'aller chez vous au bureau, mais  je vous  rencontrai ici...—Elle   caressa  le cou de la saiga femelle blanche, qui se trouvait tout près.-Comment  elle restera ici sans moi? Je  voulais la laisser aller à la steppe , mais  elle ne va pas plus loin, de nouveau court chez moi. Si vous n'êtes pas contre, je  vous rends votre cadeau, vous acceptez? Elle  est attachée à vous  pas moins, qu'à moi.
        Nourali  n'entendait presque rien que dit Kounimjan, à l'exception des mots “demain je pars”. Il  était tout confus, cherchait et ne trouvait pas, de quelle manière détourner cette nouvelle perte d'âme.
       — Certes, — il  prononça enfin comme à travers le sommeil, — laisse-la chez moi.
       — Si j'échouerai aux examens et je viendrai, — continuait Kounimjan, en souriant mollement, — vous me rendrez  le cadeau . — Et de nouveau elle  caressa tendrement la saiga femelle.
      — Bien, très bien, — répétait, automatiquement, Nourali,  sans trouver les mots appropriés. Lui, à vrai dire, il n'avait pas maintenant de désir plus sincère, sauf un: pour qu'on ne prenne pas Kounimjan  à l'institut... Il ne pensait vraiment pas à cet instant qu'un fait est — son désir, un autre  est— la vie.Alors Il ne pouvait pas  connaître que Kounimjan ne reviendra pas à Kzyl-Tas . Elle entrera à l'institut de médecine, elle restera  vivre à Alma-Ata.

CHAPITRE CINQ
      Il n'y a pour un homme du sentiment plus sacré, que l'amour de la Patrie.  Par les fils invisibles,  plus solides que le lasso chevelu, ce sentiment lie chacun au lieu , où il  naquit. Et comme il est impossible de rompre le lasso chevelu, il est impossible d'exterminer ainsi dans  le coeur de l'homme son amour de la Patrie. Eh bien,  s'il arrive que quelqu'un brise par mégarde avec la terre natale, dans la tristesse  son coeur   ne fera pas s'oublier pas pour  un seul instant.
       Kountouar aimait profondément sa Patrie et depuis qu'il  se  rappellait, gardait soigneusement dans lui-même ce sentiment. Aux jours des infortunes militaires il ne craignait pas de rendre la vie pour la Patrie natale. Et seulement le cas  l'amena à ce qu'à la limite avant la balle ennemie lui  perça   non le coeur, mais  les jambes.
       Un autre homme  n'ayant pas réussi à l'époque de sa jeunesse de  réaliser le rêve intime, ensuite vit  mécontent de tout dans le monde.  Sa vie n'est pas une  vie et la joie n'est pas une joie.. Même si vient l'aisance ou la chance — ce n'est pas ça, c'est pas le cas.
       Kountouar n'est pas l'un d'eux. Il sait se réjouir même de la plus petite chance. Si le jour est vécu sans afflictions, dans le travail, il trouve cela comme un bonheur, parce que la vie elle-même il perçoit comme un grand don, comme une joie!
        Ainsi  il était avant, ainsi  il est maintenant.
        Les dernières années il s'occupe avec succès de l'identification et de l'étude des monuments de l'ère des Sakas non seulement au Kazakhstan, mais aussi dans toute l'Asie centrale. Il découvrit  quelques forteresses des Sakas ou des tribus  parentées avec eux, vivant  cinq cents ans, une  mille ans avant notre ère. Ces forteresses étaient— sur les bords d'Ichim, de Noura,  de Syr-Daria , de la mer d'Aral et à Jetyssou.
       Dans les tombeaux des anciens Sakas, dans les restes des murs de leurs forteresses le savant  découvrit les monuments étonnants avec les dessins des animaux sauvages. Ces trouvailles posèrent une multitude de questions devant les savants. Une d'elles d'où chez le  peuple armé de la bûche et s'occupant de l'élevage, il y avait  des possibilités  si riches? Et pour créer des objets semblables, il faut  avant tout savoir obtenir l'or, l'argent, le cuivre, fondre. Et quoi, si rejeter une version établie il y a longtemps, comme si les Sakas n'avaient pas de culture ? Il y a une réalité — leurs monuments, et voilà, il faut  les analyser!
       Admettons, les monuments trouvés vinrent  aux  Sakas  des Scythes de la Mer noire...  Bien, mais  les Scythes eux-mêmes avaient une civilisation très évoluée — d'où ?  Pas de mots, l'histoire connaît  une  période de l'épanouissement relatif de la culture des Scythes, cependant plusieurs monuments trouvés sur le territoire du Kazakhstan d'aujourd'hui, se rapportent au temps plus précoce.
       Et ainsi le fait après le fait, la conclusion après la conclusion...Kountouar  s'approcha involontairement à une pensée que dans ces lieux bien avant les Sakas vivait un ancien peuple inconnu. Les gens, bien sûr, étaient sédentaires, avaient des villes et une culture développée. Seulement ensuite, beaucoup plus tard, les steppes kazakhes et l'Asie centrale  visitèrent les tribus guerrières des Sakas. 
       Non, Kountouar ne trouvait pas cette conjecture  incontestable. Au contraire, il  était souvent tourmenté de doutes, même parfois il considéra  sa conclusion  toute erronée. Cependant dans la science tout doute est— le début du nouveau niveau de l'étude, cela conduisait Kountouar aux nouvelles recherches. En effet, jusqu'à ce temps littéralement presque tout, ouvert par lui, dans l'archéologie, se rapporte aux monuments de l'époque de la domination des Sakas.
       Il ne  partageait pas ses pensées avec une seule personne. Son idée y vivait, faisait  évoluer sa conscience et les affaires.  Le savant ne  confia  son  rêve qu'au journal. Maintenant voici — le journal disparut. Le savant se rappelle mot à mot tout ce qu'il y écrivait : “ On trouva les monuments archéologiques repeints par les dessins à “un style animal ” de l'époque des Sakas. D'autre part certains chercheurs trouvent Kayrakty comme un lieu, où on obtenait le minerai longtemps avant des Sakas, ainsi qu'à Mougodjar, à Mangychlak, à Djezkazgan. Je suis  content de me joindre à leur opinion. C'est pourquoi mon expédition voici déjà  plus de cinq ans fait  des fouilles à Kayrakty. Malheureusement, il n'y a pas d'une preuve complète en faveur de cette hypothèse scientifique. Néanmoins les résultats de l'expédition  de Kayrakty témoignent ce qu'autrefois il y avait un fond de la mer Caspienne.  À cet égard une nouvelle hypothèse naquit  chez moi... .” Quelle hypothèse et que pense  à cet égard  un archéologue connu, il  laissa dans  le secret profond.
      Le midi chaud , Kountouar et Daniel s'approchaient de l'expédition  de Kayrakty.  Leur " GAZ- 69 " allait par le chemin étroit, qui conduisait sur la Colline de loup. Autour —le désert  couvert des takyrs et des terrains salifères. Il est rarement que passe rapidement  après la fenêtre à vent le buisson arbuste desséché  halimodendron, quelque herbe sauvage épineuse. À gauche, environ dans un kilomètre, la seule joie de ces lieux- Syr-Daria. À droite — des chaînes de montagne  grises se dressent, s'accumulent l'une contre l'autre . Elles sont un peu inattendues sur cette plaine sans bornes. Il semble, comme si ces  eaux de plomb de Syr-Daria autrefois  débordées,  congelèrent  en granit gris.
      Le chemin se perd parmi les collines et les tumulus se pressant tout près l'un à l'autre. Entre eux —  les rigoles forrées à l'état frais se croisant en sautoir, les fouilles de recherche, près desquelles  il y a des briques, un tas d'argile. Après les fouilles, sur les pentes des collines — il y a  six tentes. Y vivent  les membres de l'expédition .
       Sans réduire la vitesse, la voiture s'arrêta devant un des fossés. À la rencontre des venants se dépêcha un  gars — bronzé, portant  des lunettes de protection noires et  un chapeau  blanc  en tissu penché sur la tête.  Sur la cuisse — une petite pelle archéologique  pour le nettoyage des trouvailles de l'argile bouchée négligemment derrière la courroie.
       —Soyez le bienvenu — dit-il à  Daniel et Kountouar et se tourna vers le chauffeur descendant de la cabine : — salut, le bûcheur!
        C'était le chef d'équipe de terrassiers Mikhaylov.
        Le saluant  de la main, Kountouar  demanda :
        — Où sont les restants du  peuple ?
        — Ils se sauvent dans l'eau, —  éclata de rire le gars. — Il fait très chaud. Ils  partirent se baigner il y a une heure et continuent de  s'ébrouer.
        — Le travail est en cours?
        — Un ordre, nous contribuons au progrès de la science.
        — Progrès, progrès, mais quels rythmes ?
        — Les rythmes... Eux, comme connaissez, ils dépendent non seulement d'un désir.
       Avancer — il ne suffit pas d'esprit , revenir en arrière- on n'accomplira pas le plan. Nous  choisîmes un juste milieu, — le gars   déclara  témérairement et  éclata de rire de nouveau, ayant brillé au soleil par les dents, dont la blancheur  soulignait le bronzage épais du visage.- Nous creusons de deux côtés des fouilles de recherche!
        — Excellent ! — Kountouar  soutint la plaisanterie du chef d'équipe et  éclata de rire aussi, - Pourvu qu'on  ne reste pas sur place, comme ces tumulus!
        — Il est égal à eux, on peut  rester  : on  ne reçoit pas le salaire! — au ton de Kountouar  répondit de nouveau le gars. Maintenant riaient tous.
        — Il y a longtemps de Kayrakty ? —demanda Mikhajlov  .
        — Il y a près de deux heures .
        — On ne  rencontra pas le professeur   chemin faisant?
        — Quel professeur ?
        — Eh bien, le beau-père, peut-être, de notre Armachka.
        — Qui est Armachka ?
        — On  appelle Arman  comme Armashka —  expliqua  le chauffeur.
        —Et...Vous  voulez dire le professeur  Ergazy Ayoupov ? Quest-ce qu'il  fait dans ces régions?
        — Il semble, lui-même, il ne le sait pas clairement. Deux jours il erra ici, fouilla dans les  différentes places, inscriva quelque chose ...  Ensuite il partit. Et en disant adieu il  prit  avec lui le fils, il veut  le caser à un emploi à Kayrakty.
        — Arman, non ? Oui en effet, mais il est un archéologue ?! A quoi bon  le prendre d'ici ? — s'étonna Kountouar.


63
         — Plus exactemnet le nommer pas un archéologue, mais  un alcoolique précoce , — le gars de nouveau  éclata de rire bénignement. — Il y a un  mois  et demi  il  traîna à l'expédition une jolie femme, mais lui-même —il commença  à boire.
         Soit-il  amer, mais Kountouar  comprit qu'il avait toujours une opinion erronée d'Arman. Plus tôt il  ne pouvait pas supposer qu'à la faculté historique Arman  entra malhonnêtement,  seulement  avec le soutien du beau-père. Il  finit les études tant bien que mal, et quant à l'archéologie, il ne l'aimait jamais tout simplement. Et si l'année passée  un mois et demi il  était  dans l'expédition de Kountouar, c'était  seulement pour qu'on  lui certifie  la pratique avant le diplôme. Kountouar, l'âme claire,   sans rien soupçonner, était content sincèrement, quand Arman  exprima un désir de travailler sous sa direction. Il  perçut cela , comme si son propre fils   suivit ses traces.
        — Oui toi, tu aimes l'archéologie ?! — soit demandait, soit se réjouissait le savant.
        — Que  dites-vous! "J'aime" — ce n'est un tel mot.  Jour et nuit je me raffole des monuments de l'antiquité!
        Кountouar se rappelle qu'alors il était un peu offensé  par les mots du gars — il  saisit quelque affectation du ton. Mais le désir de voir tout ainsi que l'on voulait pour lui-même,  calma un vieil archéologue.
        — Si en effet tout est  ainsi que tu dis, —  conseilla Kountouar à un jeune homme, — viens travailler chez nous, quand tu recevras le diplôme. Chez nous, le frère, ici de tels problèmes se décident — à couper le souffle!
        “Comme je ne vérifiai  pas à la fois  quel gars est cet Аrman ? — était désolé maintenant Kountouar.-qu'est-ce qui  résulta finalement de mon entreprise personnelle ? Cet Arman  emmena du  fils une jeune fille aimée... Voici il se passionna  pour la vodka! Et la vodka —est  un serpent toxique. Si vraiment on marcha sur sa queu, elle mordra absolument mortellement! Eh, Arman, Arman! Il n'y a pas sur toi de justice! En effet, il faut...Il  s'enfuya de l'expédition au point culminant des travaux!”
       Au printemps Kountouar  était accablé du travail jusqu'à la limite et confia une dotation en personnel  aux adjoints. Il semble, il est temps de comprendre quel peuple se glissa furtivement cette année à l'expédition. Ayant envoyé le chef d'équipe  se mettre au travail,  lui avec le fils,  il  alla  regarder  les objets  déjà déterrés.
       Les monticules funéraires, les restes des gens,  dans eux— tout témoignait qu'autrefois dans ces lieux   il y avait une population dense. Et peut-être, c'est un lieu de la bataille acharnée ? Non loin on déterra   des murs écroulés et  des fondements des habitations bien conservés . Dans le centre de la localité - quelque chose comme  une place, sur laquelle  on découvrit même le trône taillé du granit. Autour — les fiches de fer, le piquet le plus possible . Mais... Des traces des fourneaux ou quelques foyers pour la fonte du métal, les trépieds, les chaudières n'étaient  nulle part découverts. Ni les fosses, ni les fouilles de recherche, ni les puits, où, on peut penser, on obtenait le minerai. Il restait à supposer que les monuments de l'art dans “un style animal” étaient ou  déposés ici, ou c'est un héritage du plus ancien peuple. Alors, alors... Si toutes les fouilles des couches plus inférieures du sol   n'éclairciront pas  ?
        Il  examina soigneusement avec Daniel encore quelques fossés profonds, les fouilles de recherche dont  sur le fond  se distinguaient bien les planchers des habitations des Sakas, de nouveau les fondements...  Rien de nouveau. Les murs des fossés ne s'éboulaient pas, et, bien que soient du gros gravier et l'argile grisâtre humide, ils  durcirent, comme la pierre.
        — Tu sais,  qu'est-ce qui  témoigne une telle solidité des murs de la blocaille et l'argile  ? — demanda le père au fils  - Tu sens,  que ni la  pelle, ni la ferraille  ne le  prendra pas.
        — Oui, solide, comme si cimenté, —  confirma Daniel, touchant  les bords du fossé.-Cependant  seulement la couche inférieure est durcie, par dessus le sol est  mou.
        —Bien remarqué, mais  compris-tu  pourquoi ?
        — Non.
        — Les couches  supérieures  sont plus tardives, alluviales. Le sol inférieur témoigne  qu'autrefois  ici il y avait un fond de Jaksart.
        — Alors il ne faut pas creuser, les gens ne  pouvaient pas vivre sur le fond du fleuve!
       —  Certes, ils  ne pouvaient pas. Mais il faut creuser, il faut absolument.
       — Pourquoi ?
       — Si mes suppositions se confirment, tu apprends tout plus tard, — répondit Kountouar évasivement.
Du côté de la mer il  souffla de  la fraîcheur humide. La chaleur du midi s'atténua un peu. Le mirage sur cette partie du fleuve  comme disparut et commença à fondre. Daniel se reposait à l'ombre du rocher.Il  lui  sembla d’entendre un rire — de l'homme et de la fémme. Et elle  monta  tout de suite haut au ciel, la voix féminine familière jusqu'à la douleur au coeur :
 Depuis  longtemps je  mûris déjà.
Et tu m'appelles bébé!
      Daniel se  secoua, prêta l'oreille comme enchanté. Aucun doute, chantait Jannat. Seulement sa voix pouvait sonner si haut et pur, et seulement elle avec sa coquetterie particulière et la tendresse prononçait cela “Et tu m'appelles  bébé!"."Pouquoi  je me  plaçai -  ici, où le sentier passe ? Maintenant tous  y reviendront  du bain! ”Et tout de suite  dans les pensées  il  scintilla :“ Eh, pourquoi me duper?  Je m'assis pour voir Jannat au moins du coin de l'œil!”
       Daniel n'eut  le temps de prendre quelque décision, comme du tournant se  montrèrent les gars et les jeunes filles. Tous en jeans et en gilets tricotés, sur les têtes — les mêmes  panamas blancs. Daniel reconnut à la fois Jannat. Oui, il la reconnaîtra  parmi mille telles! Elle, comme une braise, elle brille toute de la joie, de  la gaieté. Et comment ce nom  correspond à elle - Jannat! Elle est— un vrai glebionis segetum, pompeusement  fleuri de bon matin de juillet, quand sur chaque pétale, sur sa chaque étamine jouent et reluisent sous les rayons du soleil les gouttes d'émeraude de la rosée...Daniel et Jannat étudiaient dans   la même école. Seulement quand elle était dans la première classe, Daniel— déjà en troisième. Ils  vivaient dans le voisinage. Leurs parents venaient souvent se voir. Il arrivait, la mère de la fille demandait à Daniel : “Aynalayyn (1), il  commença à s'assombrir tôt, la fille craint d'aller l’une de l'école. Accompagne-la, s'il te plaît, fais la grâce”.
        Daniel se distinguait parmi les gars de son  âge de l'éducation, il ne pouvait pas  pas accomplir une demande de l'aîné, et surtout celle de la  voisine. Parfois la femme même lui jouait un tour : “le Gaillard, Aynalayyn. Tu  amenas 

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  1-cher

la fille  sain et sauf. Prends  soin d'elle pour que personne n'offense. Elle grandira— la fiancée sera! ”Daniel  rougissait de ces mots et   deux-trois jours il se gênait même de s'approcher de Jannat.
       Mais voici la fille eut un malheur  irréparable —la mère mourit. Jannat étudiait déjà dans la cinquième classe. Maintenant Daniel croyait  son devoir de protéger la fille et chaque jour l'accompagnait de l'école jusqu'à la maison. Souvent Jannat, elle même, courit chez Daniel : pour demander d'aider à décider un  problème difficile, ou inventait  une autre raison. Une affaire se trouvait toujours. S'il arrivait qu'ils ne se voyaient pas longtemps, les deux s'ennuyaient. 
       Daniel, comme en réalité, voit devant lui des anciens  tableaux amusants:  comment ils jouaient aux boules de neige, comment  ils se poursuivaient, en tâchant de prendre le livret ou le crayon... Ainsi, dans les jeux d'enfants, les plaisanteries,  l'amitié devenait  solide. Et quand il arrivait d'être ensemble aux fêtes, quand on fêtait un anniversaire de quelqu'un, Jannat préférait être assise seulement à côté de Daniel et danser seulement avec lui. Elle se fâchait sincèrement, si son ami témoignait de l'attention à une autre jeune fille.
        Dans l'âme de Daniel se réveilla et se renforcait la passion envers Jannat. Est-ce qu'on oubliera, comment il l'invitait au bal de fin d'études. Alors jusqu'à l'aube ils erraient sur les places et les avenues d'Alma-Ata. On se rappele, ils  s'assirent  fatigués sur l'escabeau près de quelque maison, et Daniel  osa d'embrasser Jannat  pour la première fois...
Il était près du midi, quand ils  revinrent chez eux. Chacun, qui les voyait à ce moment, était le témoin des minutes- réellement heureuses, de l'amour étaient éclairés chaque regard,  geste, chaque mot.
       En automne Daniel  subit avec succès les examens à l'université. Dans deux ans y entra Jannat. Ils se voyaient de nouveau chaque jour, et on voulait croire ainsi que ce bonheur est  pour longtemps, pour toujours.
       Et ensuite Daniel  reçut le diplôme, on  laissa travailler à Alma-Ata. Ils rêvaient déjà du mariage. Et soudain, comme si la neige sur la tête, il y avait un incroyable! Jannat...  partit! Et avec qui ? Avec Arman!
      Certes, en partant avec le père ici, à Kayrakty, le gars espérait voir Jannat et entendre d'elle  la réponse à la question déchirant  tout son être : “Pourquoi ? Pourquoi elle agit ainsi ? “..
      Pendant ce temps, les gars et les jeunes filles revenant du bain, s'approchèrent de l’endroit , où était Daniel.
      Voici ils le  saluèrent déjà  et, sans s'attarder sur le chemin étroit, passèrent plus loin. Seulement Jannat  s'arrêta  Elle est debout , regarde par terre, se tait. Ensuite du même, sans lever la tête,  dit :
       — Bonjour, Daniel!
       — Bonjour!
       — Toi... Tu te fâches, toi , tu t’offenses de moi ?
       — De quoi tu  pris cela ? — emporté, comme si ce n'est pas lui  du tout, par une  voix sonore étrangère  demanda  Daniel.
       — Tu ne te vexes pas ?! — se  réjouit  Jannat. — Moi, j’ai des toutments , la conscience tourmenta. 
Danniel   eut le temps de venir à bout de l'émotion déferlant:
        — Moi, certes, il est pénible de tout que tu  fit...
        — Je sais. Mais est-ce que je suis impérieuse maintenant sur moi-même ? Le vrai amour peut faire avec un homme tout que voudra...
        — Voici comment! А moi, avouer, je ne soupçonnais pas tes talents à parler ainsi d'une belle manière!
        — Tous les anciens mots-non du coeur. On regrette, je  compris cela tard. Pardonne-moi, Daniel, si tu peux...
       — De quoi tu demandes pardon ? Il est fâcheux seulement, comme moi-même, je ne voyais rien plus tôt et je ne sentais pas.
       — Il me semblait toujours que je t'aime. Et soudain je compris — je me  trompais. Tente  d'oublier le passé...
— De quoi tu parles ?! Comment peux tu  me conseiller?!
— Exactement, il est  tard de donner les conseils . Mais sache, je  voulais toujours  que toi...En effet, tu voyais clairement, tu savais qu'Arman  me poursuit, et... Tu ne tentas de me protéger, peut-être, et notre amour. Ensuite... Ensuite il était déjà  tard d'en penser . J'étais obligée d'aller avec lui ici, à Kajrakty.
Daniel était  sans rien dire, ayant baissé la tête . On ne pouvait pas comprendre, si  une telle sincérité de Jannat le  troubla, ou il se reprochait pour l'indécision et la délicatesse fausse, tourné par le malheur.
— Oui, — prononca-t-il enfin , — comment  quand même le monde est injuste. Il ne suffit pas que la vie humaine est courte, mais il faut encore  subir  des tourments  si graves! Ce moment, la jeune fille avait sincèrement  pitié   du  gars.
— Pourquoi ainsi se tourmenter ? Que je n'apprécie pas, que je ne te comprenne pas, mais tu es jeune et plein  de forces! Tu es tellement  talentueux, devant toi s'ouvre le futur brillant!
— D'où soudain il est tant de sagesse ? —  leva la tête  Daniel. — De nouveau tu parles  d'une belle manière : " jeune", “ plein  de forces”!.
— Toi... Oublie-moi, Daniel!
— Que reste à souhaiter ?
— Si tu aimes ainsi ou, plus exactement, tu  m'aimais, toi, probablement, tu ne pourras ne pas te réjouir, — en effet, je trouvai mon bonheur.
— Le bonheur, tu dis ? Tu es heureuse en effet ? — demandait  Daniel à  la jeune fille, sans rendre clairement compte , pourquoi il fait cela. En même temps il  sentit nettement que dans sa voix se fit entendre une  note affligée soigneusement cachée. Cependant, Jannat le regardait directement et parlait à haute voix :
— Certes, je suis heureuse! Autrement est-ce que je t'en parlais ?
       — Eh bien, je te remercie pour cela, — répondit  distraitement Daniel et saisit soi-même sur une pensée  qu'il  complaît sous son ton faux.
Le bruit de la voiture  s'approchant  fit  entendre  Daniel et Jannat se  tourner à la fois. Du côté de la ville dans  les nuages de la poussière filait " Volga".
     — Il semble, va Peiljan, —  remarqua Daniel. — Sa voiture. Bonne chance, Jannat!
     — Au revoir! Nous resterons donc des amis ? Tu es d'accord ?. Tu tenteras ?.
      — J'essaierai, —  promit Daniel, en comprenant qu’encore un jeu faux imposé par Jannat se prolonge .
       Une découverte de génie semble parfois très simple  Une autre personne est perplexe : “Comment je n'en parlai  pas  au monde , en effet, tout était  si  près , tout était si simple”. Les gens ignorants de l'extérieur ne se rendent pas compte que pour faire une vérité claire comme le soleil  et intelligible  comme ses rayons , il est nécessaire de trouver la clé magique dans la mer des faits.  Notamment, cest dans cette petite énigme  est tout le secret.
      La supposition du savant-archéologue Kountouar Koudayberguenov que Kayrakty — est un centre de l'ancienne civilisation, avait des raisons sérieuses. Cela était  démontré par ces fouilles, qui indiquaient qu'autrefois sur le fond ancien du fleuve s'établissaient  les tribus des Sakas.
       Si se rappeler l'histoire, Alexandre Makedonsky avec une nombreuse troupe  arriva vers Syr-Daria, et donc, il  était sur  la terre de Kayrakty (1). Plusieurs trouvailles des archéologues le témoignent. Ici sont  des chaudrons de randonnée, des pics, des boucliers, des armures militaires d'origine  grecque. Mais voici une énigme! A quoi bon au grand commandant fallait-il   pénétrer  dans ces contrées lointaines? Très probablement, alors, qu'il y avait autrefois  non seulement  un simple établissement des Sakas, mais  leur horde, leur capitale .
      Kountouar  supposa que dans les temps anciens, il y a trois mille ans, Jaksart coulait le long de la limite nord de Kayrakty où on mène maintenant  les travaux de  son expédition. En effet,  Syr-Daria, comme sa soeur Amou-Daria, — sont des fleuves capricieux. Ils changent souvent leurs lits. Au nord s'étend la chaîne  basaltique de montagne  formée encore à la période mésozoïque. Le fleuve, certes, ne se frayera  pas un passage dans la montagne  si tout près est — un sol mou 
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1- En 329 jusqu'à J.C. Alexandre Makedonsky vainquit l'armée des Persans et  sortit  à la côte gauche de Syr-Daria. Là il  mit une  forteresse d'Eskender, Eskhatou, Leninabad d'aujourd'hui. D'après les informations de l'historien de  Rome ancienne Quinte-Curce, un grand conquérant  passa sur le bord droit du fleuve  et faisait la guerre avec les Sakas. Les Sakas   se retirèrent, puis allèrent  dans le payscomme le duvet: l'argile, les terrains salifères, le sable.
        Donc, les fouilles  confirmèrent que l'établissement était érigé sur le fond ancien du fleuve.  Mais si  c'est le centre peuplé avec une haute culture, désiré pour le savant,  qui se trouvait au bord du fleuve  et y attira  autrefois -  Alexandre Makedonsky ? Ou, si suivre  la même version,  Syr-Daria pouvait, dans son  temps, frayer le lit encore plus au sud et cacher  sous l'eau et les alluvions de la vase et du  sable cette ville mythique, à l'existence de laquelle un vieil archéologue croit  tellement?
       Syr-Daria, probablement, faisait le méandre graduellement de plus en plus rapide vers le sud. Dans ce méandre, par-dessus de l'ancienne ville , cachée  sous les alluvions du fleuve , les Sakas  construisirent  une horde. L'ancien peuple  choisit la situation de l'établissement central non par hasard. Sa géographie était extraordinairement bénéfique: les routes des caravanes de commerce y entrecroisèrent de l'Ouest et de l'Est.
        Il faut d'urgence chercher la confirmation de la deuxième partie de l'hypothèse-sous  les alluvions fluviales était  enterré un établissement plus précoce  avec une  culture plus haute  de ses habitants . Découvriront ce secret les fouilles ultérieures ?!
        Le soir Kountouar  recueillit tous les membres de l'expédition. Après avoir résumé le travail dit:
       — Par la suite, les camarades, nous creuserons sur la même profondeur, mais  deux mètres au nord.
       De la place se leva  le même chef d'équipe,  nommé Mikhaylov:
       — Vous dites, il faut encore creuser. Mais voyez, nous sommes  au fond fluvial. Quel est le sens de creuser plus loin? Nous cherchons les os des poissons, non ? —  rit-il doucement, en restant  pantois.
      Kountouar  voulait expliquer son idée, mais il se retint tout de suite : “Il est peu probable ce que je dirai  sera compris par les gens. Mais ce n'est que mon hypothèse,  suggéré tout simplement  par l'intuition ". Et il  dit ainsi :
     — Les amis, les plans demandent une étude du sol plus loin, vers le nord des fouilles produites.
      On ne lui objectait pas ouvertemnt, mais les gens s'en allèrent avec du bruit, se discutaient chaleureusement  de quelque chose.
       Kountouar s'assit vers la table près de la tente, destinée pour lui et Daniel. La table — grossièrement cloué, des  planches fraîchement rabotées. Le savant y  posa ses papiers, s'enfonca dans les  notations effectuées pendant la journée. Soudain derrière le dos il  entendit la voix d'une jeune fille.
        — Koke, —  appela la voix et se tut, comme  s'interrompit.
       Kountouar  se tourna. Jannat. Il la vit déjà, même  salua en passant. Dans la confusion extrême,  la jeune fille  baissa la tête modestement.
       — Koke, —  répéta-t-elle, en l'appelant encore tendrement, comme autrefois, — vous partez ou resterez ?
      — Nous resterons pour le moment.
       Kountouar s'inclina de nouveau sur les notations. Jannat ne se déplaça pas, et elle se trouvait, confus, dans  la même pose. Le savant la regarda essayant  de comprendre : qu'est-ce qu'elle attend ?
       — Tu veux dire quelque chose ? — demanda-t-il..
       — Oui.
       — Dis, j'écoute.
      — On vous rendit le manuscrit ?
       — Eh-eh, voici  de quoi, toi. Qui la rendra ?!
       Une personne doit le faire, nommé  ou  Meiljan, ou  Seiljan.
       — D'où tu  pris tout cela ? Tu expliqueras, peut-être?
       La jeune fille se perdit: dans un élan de l'émotion déferlant, il semble, elle  démasqua  cela, dont devait se taire. Ensuite elle  secoua énergiquement par la tête et se mit à parler vite, en se recoupant et s'échauffant, comme elle craignait qu'on ne la croira pas :
       — Avant notre départ  à Kayrakty, un gars nous appela. Arman n'était pas à la maison, je pris le téléphone. L'inconnu parlait sévèrement et rudement : “Transmets à ton mari, il y a une semaine que je  porte déjà les journaux de l'archéologue, qui non seulement racheter, mais même  les  rechercher ne pense pas. Combien de temps dois-je m'occuper avec eux ? Si les jeter — quelqui'un trouvera, il y aura du bruit, il arrivera à la milice. Vraiment à qui, mais  à ton Arman ce ne soit pas bon. C'est exact. Je décidai de rendre le manuscrit à un homme”.  Puis il  appela le nom... Ou Seiljan, ou Meiljan. Et il ajouta :“ C'est un jeune savant, aussi un archéologue, il doit connaître Koudayberguenov. Je joindrai une note, qu'il rende le manuscrit au vieillard. Et parle  encore au mari, qu'il ne me cherche pas ”. Je n'eus le temps même de demander, qui téléphonait, on  raccrocha le récepteur. Quand Arman  vint, je  racontai tout, mais il ne comprit rien, parce qu'il n'entendait pas parler d'aucun manuscrit perdu .
       —Intéressant, très intéressant -  répétait Kountouar abasourdi, - Personne n'apportait rien, personne ne téléphonait. Eh bien, des choses.
       — On doit  apporter, — assurait Jannat.
        Si apporter, vraiment il serait temps :  plus de deux mois passèrent dès ce jour. Donc, je doute. C'est un manuscrit non simple, mais  un journal. Il y a  des documents importants: des  hypothèses scientifiques, des idées, des conclusions. Le journal tomba  dans les mains des gens intéressés, il est peu probablement qu'ils s'en sépareront volontairement. — L'archéologue se leva vite soudain, sourit  malicieusement : — Rien, on  vola seulement le manuscrit, et pas  moi! Je restaurerai des documents selon la mémoire.
        En fait tout était ainsi.
        Une fois, Arman, déjà avant le départ à l'expédition, fit une courte visite à un des amis. Celui-là n'exprimait pas un grand désir  de travailler quelque part, à n'importe quelle affaire il  préférait le vin et les cartes. L'autre jour, le gars se ruina au jeu, comme on dit, jusqu'au dernier fil, mais la passion prenait, et il s'endetta. Il  arriva un moment, quand il était prêt sur tout, pourvu qu'obtenir de l'argent et rendre la dette aux partenaires  le  pressant. Аrman s'assit près de celui-ci et  dit, en riant :
       — Est-ce que l'argent pour une telle personne, que toi, est un problème ? Je peux souffler, si tu ne comprends pas. Voici dans la maison d'en face vit une célébrité - un archéologue. Les fenêtres sont toujours  ouvertes, et sur la table — des papiers les plus précieux. Dans la maison pas une âme, les cabots sont absents aussi. Entre, prends ce que  tu veux. Si prendre un manuscrit important, je fais un pari, demain à "Vetcherka" tu liras une annonce que le savant est prêt de donner la rémunération à celui qui apportera cette écrivasserie. Donc tu ne peux pas me traiter comme un ami, si  dans un jour ou deux, tu ne mettras pas  une mille dans la poche.
       — Vraiment, chez toi, tout est simple, tout va comme sur des roulettes — sourit tristement le gars à la réponse. Mais lui-même, il  comprit que, peut-être, cette affaire peut   bien réussir.
       Qu'est-ce qui se passa ensuite — on sait. Il n'y avait pas qu'une chose : un homme, à qui on faisait déposer le manuscrit, ne s'empressait pas de le  rendre à l'auteur. Et Kountouar s'accoutuma graduellement à une pensée  que ses journaux sont perdus pour toujours.
À vrai dire, immédiatement après le vol, on peut dire, qu'il   perdit le repos, appela la police à cause de la disparition . Mais il  n'avait aucune idée que le manuscrit peut être renvoyé à une  rémunération. Il était persuadé: une fois on ne la  rendit pas, donc il  tomba dans les mains de l'homme , en tout cas , qui ne voulait pas Kountuar  du bien. En hiver, quand il n'y pas de travaux de champs, il avait l'intention de s'asseoir pour la restitution du journal selon la mémoire.   Cette décision  calma un peu l'archéologue, et la perte  du travail le plus cher à lui  n'était pas si grave.
       Encore certain temps Kountouar  resta assis au dessus de ses  notations, en biffant   en ajoutant quelque chose .
        Ensuite il s'approcha  du fils, qui était  avec un djiguite inconnu,qui venait d'arriver   en "Volga" de la ville.
        Daniel  s'adressa au père :
       — Fais connaissance, papa. Le candidat des sciences historiques Sourykbaev. Nous  fîmes les études  ensemble à l'université.
       Un jeune homme  tendit la main au vieux savant:
       — Peiljan!
        Кountouar... L'archéologue enveloppa d'un regard fixe  un gars : le visage pâle maladif, maigre et courbé. “Non, je ne vis jamais cet homme, mais j'avais déjà entendu parler son nom quelque part  ...”
       — Il y a longtemps on se soutint ?
       — Il y a  près de trois ans .
       — Où travaillez -vous?
       — A l'Institut de l'histoire de l'Académie des Sciences.
       — Eh-eh... Bien. Votre voiture ?
       — Oui.
       —Vous conduisez vous-même ?
       —Oui il semble  encore trop tôt pour se procurer un chauffeur, tâchait de tenir une conversation d’un ton railleur.
        Dans la méditation Кountouar , comme à lui-même, parla: 
        À votre âge nous, dans le meilleur cas, nous avions un costume sombre modeste. Et maintenant...  C'est génial: et le candidat — signifie, vous vous occupez sérieusement de la science, et le chauffeur — signifie, vous vous entendez 
 dans cette affaire. L'envergure!
        Daniel remarqua en soi  que le père trouva ce Peiljan  saumâtre . Cependant  l'archéologue demandait :
        — Dans notre région  pour quelle affaire ?
        Daniel, comme en protégeant Peiljan contre les questions rudes du père, se dépêcha de répondre :
       — Koke,  il pense à son travail de doctorat sur l'archéologie.
       — Le thème? 
       —Le thème encore indécis,-Daniel  assuma de nouveau le rôle de l'intermédiaire. — il  vint  exactement de  te demander de le  conseiller en ce qui concerne le thème, et ensuite d'être son premier opposant pendant la soutenance.
Кountouar était  en colère maintenant déjà non seulement contre  Peiljan, mais aussi contre son fils.
       — Plus tôt vous travaillâtes dans l'archéologie ?
       — Non. Je pense m'occuper de cela après l'approbation du thème : à l'impossible nul n'est tenu, il faut  battre la cible :
        — En bref , vous avez d'abord un but  — devenir un docteur, n'est-ce pas ?
        — A vrai dire, vous avez raison. Déjà tous, qui se soutenaient avec moi autrefois, —sont des  docteurs. Même il  est inconvenant d'être parmi eux comme candidat.
        — Si vous envisagez de faire un doctorat à thème archéologique , il est nécessaire pour plusieurs années de travailler dans l'archéologie, comprendre ce qu'il en est. Seulement alors on peut sérieusement dire sur quelques problèmes insolubles dans notre affaire. Soutenir un doctorat il n'est jamais tard : vous êtes jeune et  à l'avenir il y a beaucoup de temps.
        — Mais est-ce qu'un bon historien ne peut pas être un bon archéologue ? Est-ce que l'un empêche l’autre ?
        — Vous semblez être fidèle aux commandements de l'amateur : “le savant peux-tu  ne pas être, mais le docteur  dois-tu être ”, - Kountouar se fâcha pour tout de bon. — Non, un jeune homme, je ne peux pas vous bénir sur une chose semblable, veuillez bien m'excuser! J'aidai et j'aide plusieurs jeunes savants. Mais ce sont  tous les gars, qui sont prêts à creuser un puits par une aiguille, si à son fond  on cache la vérité. Vous, je devine, vous n'êtes  pas de leur nombre. Comment ça vous plaît: donne lui un docteur, voilà tout! Je dirai d'avance : un docteur, probablement, vous deviendrez, mais un savant — jamais! Excusez, mais pour un tel, comme vous, moi, je ne suis ni  le consultant, ni l'opposant... Je n'ai pas besoin des élèves semblables... Nos points de vue sur la science sont extrêmement divergentes! 
        Kountouar s'asphyxiait de l'indignation  l'engloutissant. Il ne commença pas  à attendre les  techniciens  arrivant le matin  et les chefs de chantier et  la même nuit il partit.
       Peiljan, au contraire, il resta et, environ une semaine, rangea méticuleusement des affaires de l'expédition. Environ dans un mois dans un journal central il apparut un article sous sa signature — “Les abus et les erreurs du titulaire doué”.  Il y avait des méditations assez profondes  et des conclusions  sérieuses  sur les affaires de l'expédition archéologique  de Kayrakty . En analysant les faits, l'auteur amenait le lecteur  à une idée que l'expédition est sans perspectives que les ressources immenses volent en vain . Si “Aux intérêts de l'état est la  méthode du chef des travaux de l'archéologue Koudayberguenov,  ayant déployé  le travail à une telle échelle immense ? Ou ce ne sont que les soins-seulement de la gloire personnelle, à quoi bon ce battage médiatique pour  la recherche  d'une ancienne civilisation, sans  des fondements scientifiques?” Par une tellle attaque contre Kountouar - s'achevait l'article. En la lisant, un vieil archéologue tentait de  rejeter le personnel et estimer l'écrit  objectivement que possible. En général il était content des conclusions théoriques  de l'auteur. Beaucoup en commun  elles étaient avec ses  propres pensées, dont lui-même, il ne faisait part d'une personne, les estimant des pensées secrètes.  Dans son âme se  bougea même un doute   : correctement  fit-il  , ayant refusé une aide  à Peiljan ? Et dans le même temps il se rappela  les mots de Jannat : “il semble, le nom de ce djiguite ressemble à celui que nomma une jeune fille? Mais si c'est  lui, pourquoi il  ne me rendit pas  le manuscrit ?. Non, non, il  ne suffisait pas encore pour que je commence à soupçonner! Sans doute, l'auteur d'un tel article n'a pas besoin des idées de quelqu'un. Il est clair que ce n'est pas ce gars, dont parlait  Jannat”.
      Dans un mois Kountouar  entendit parler  que d'un chef de la thèse de doctorat de Peiljan est fixé Ergazy. “Pourvu que mon journal ne  tombe  pas, — était désolé l'archéologue, — pourvu qu’il  ne tombe  pas dans les mains de ces deux!”
CHAPITRE SIX
       Cette année-là, quand Kounimjan partit pour Alma-Ata, l'hiver était  exceptionnellement  sévère. La saiga femelle, laissée aux soins de Nourali couchait d'habitude dans le petit bûcher à côté de la maison. A mi-mars soudain elle  disparut. Probablement, l'instinct de la nature était plus fort que l'attachement vers un homme . “Elle s'en alla  à la steppe chercher le troupeau”, —décidèrent  les gens. On parla , et on  commençait  à l'oublier.
        Cependant à l'approche des nouveaux froids la saiga-femelle  revint au bourg. Une fois le matin les ouvriers virent le tableau frappant: près des portes de la maison de Nourali se trouvait la saiga- femelle avec deux   petits saigas blancs, comme la neige.
        — Yanyr-ma-ay! — s'étonnèrent les ouvriers. —  pas en vain on parle  que l'oiseau ..aspire là-bas, d'où il s'envola pour la première fois, l'animal-là-bas, où il grandit. La saiga femelle n'oublia pas, comme il lui était bon ici.
       — Regardez, elle-même , elle  trouva le camp.
       — Et encore  elle  amena les petits avec elle!
       — Probablement, les petits saigas la obligèrent  à aller aux gens :elle  se rappelle un hiver passé rigoureux, elle craint que les agneaux périront.
       — Que signifie la maternité!
Les petits enfants triomphaient le plus . Eux à qui mieux mieux, ils portaient de  l'eau chaude, du pain, du biscuit pour les animaux. Et  Nourali se réjouissait du retour de la saiga-femelle. “Peut-être, c'est un présage de ce que sera chez nous et la maîtresse elle-même ?” —se rappelait-il, Kounimjan. Il vivait en attendant  la rencontre avec elle tout ce temps.
        Une fois, tout à fait inattendu, son rêve se réalisa. C'était l'été. A midi chaud clair près du camp  atterrit un avion sur lequel  à Kzyl-Tas arriva Kounimjan.
        Toute l'année passée le détachement des hydrogéologues travaillait en deux équipes.  Jour et nuit les vis de sondage hurlaient, s'enfouissant dans le sol. Et enfin-comme une  rémunération aux gens pour leur travail et l'obstination — une chance! Près de la Colline de loup à la profondeur de cent mètres on  découvrit la mer entière d’eau de radon! On  compta le volume du gisement, et il se trouva que l'eau salubre suffira pour quelques stations balnéaires. Est-ce que l'on peut admettre que  la mer  créée des gens sous ses eaux douces enterre à jamais une telle richesse ?! Ce problème inquiétait non seulement les membres du détachement de recherche, mais aussi ceux qui planifiait les travaux.
Tout l'automne à Kzyl-Tas  vécut le chef et l'auteur du projet l'académicien Verguinsky. Ayant pesé tout "pour" et "contre", il  changea  la frontière de la future submersion du désert dans les plans. Selon un ancien projet la mer devait s'approcher de Kzyl-Tas et inonder la Colline de loup. Maintenant la Colline de loup restera comme une île, sur lequel  s'étendront dans le futur les plages et les sanatoriums.  La mer contournant  l'île, se répandra plus loin, derrière Kzyl-Tas, jusqu'à Kayrakty. Le rocher de granit  passera sous l'eau. Mais le mieux — pour qu'il  n'empêche pas  à  la navigation — de la faire sauter. Le détachement des hydrogéologues travaillait  jour et  nuit, luttait pour la mise en œuvre de ces plans avant le temps froid.
      L'étudiante du deuxième cours de l'institut de médecine d'Alma-d'Ata  Kounimjan lut dans les journaux centraux sur un nouveau projet de la mer de Kayrakty.   Elle  perdit le repos : comment se mettre d'accord pour qu'on fasse sauter non seulement la tombe du mari, mais aussi disperser ses restes au vent ? Une jeune femme  décida coûte que coûte à transporter le cercueil avec les restes du mari à Alma-Ata et enterrer là. Sur la tombe ériger un monument. Avec cette demande elle s'adressa au ministère, dont dans le système  eux  avec Kaziken travaillaient plus tôt. On comprit là le chagrin de la veuve et on accorda une aide. Quand la question était décidée, on dirigea l'avion sanitaire pour le transport du cercueil . C'est avec cet avion  Kounimjan  arriva aujourd'hui à Kzyl-Tas.
        L'expédition  reçut déjà une nouvelle de son arrivée. Nourali avec deux ouvriers  vinrent d'avance sur  la piste d'atterrissage , dégagée près du camp. Quand l'avion  atterrit et on  amena la passerelle, le coeur de Nourali  trembla. Il était de quoi : sur la passerelle, en serrant contre le coeur le bébé, descendait prudemment Kounimjan. “Oh mon Dieu ! Qu'est-ce que c'est? Elle  n'eut le temps d'enterrer son mari ... Ici, c’est elle, la nature féminine. Toutes, je vois, elles  sont les mêmes  eh, moi,  le sot, je maudissais Orik, en la trouvant seulement dégénérée de toutes les autres, les saintes. Le plus, à quoi  sont capables les créations gentilles, c'est se passionner, mais ne pas aimer! Mais  l'amour demande de la persévérance de toute la vie!” Ainsi réfléchissait  Nourali, en s'obligeant à s'approcher avec peine de la femme avec un enfant... Et ici  il eut  le cœur plus léger : “Oybay, oui , probablement, c'est un  enfant  de Kaziken !.”
        Un des gars accompagnant Nourali  saisit la valise, un autre-presque au bout des bras porta le petit.
      Vers l'avion les gens s'empressaient déjà : encore dès le soir il savait que la veuve de  Kaziken vient. Hier l'adjoint du ministre téléphonait à Kzyl-Tas et  demandait d'aider Kounimjan. Nourali, en l'écoutant  au téléphone, souriait malicieusement : “Eh, mon cher! Si tu savais! Si tu savais seulement! Alors tu ne prononcerait pas ces mots les plus administratifs :“Prêter  une attention adéquate! ”Oui,  laisse-t-elle seulement, permets,  je ne la ferais marcher un pas par terre, je  porterais sur les propres mains ... Si on réussit à se voir entre quatre yeux et dire, ouvrir à celle-ci le plus intime ?!”
        Quand on  arriva  vers le camp,   la saiga-femelle  sortit  à la rencontre, en conduisant les petits saigas grandis pendant l'hiver. Les petits saigas  couraient derrière la mère allant gravement  à pas mesurés , ils sautaient, ils s'ébattaient.
       —  Est-ce qu'elle  reconnut Kounimjan ? — s'étonnaient les gens.
       — On dit, les cerfs, les chevreuils, les hémiones  reconnaissent des amis et des ennemis selon l'odeur...
       Kounimjan  flatta tendrement la saiga-femelle sur  le cou,  caressa les petits saigas.
       On  installa la visiteuse   dans  une chambre du foyer spécialement préparée pour elle.
       — Tu me fatiguas...  Repose toi du chemin, — lui  dit Nourali.
       — Peut-être, tu as raison. L'avion balançait fortement, et demain il faut partir à l'inverse... au petit jour ...
        — Ne t'inquiète pas de rien. Tu te reposeras, tu iras  à la tombe, mais pour le reste, nous prendrons soin du reste avec les gars.
        — Merci, — remercia Kounimjan . Elle ne voulait pas encore une  fois inquiéter les gens par son  chagrin et assister à l'ouverture de la tombe. Elle craignait que le coeur ne subira pas, si elle voit tout de nouveau.
       Nourali comprenait  sans mots , de quel poids le destin chargeait aux épaules de cette femme. Et, comme si la calmant,  faisant comprendre qu'il soit prêt à partager avec elle la charge amère, il  répéta:
       —  Repose toi du chemin! — et sortit, ayant invité à le suivre  tous, qui se pressait à côté de Kounimjan et son petit.
Le soir Nourali avec quelques ouvriers et deux pilotes  de l'avion  partit vers le rocher de Kzyl-Tas. On ouvrit prudemment la tombe, on mit le cercueil  dans un  autre de zinc, et on transféra délicatement les restes du décédé à l'avion.
        Les feux électriques  éclatèrent déjà au dessus du  camp,  quand Nourali, étant venu à bout des affaires, fit une courte visite à Kounimjan. Elle était avec le petit  près de la maison. Noural  prit un enfant et, comme un fardeau précieux, le tenait prudemment sur de fortes mains, en sentant la chaleur et la respiration facile du bébé.
Ils  allèrent lentement à la lisière du bourg. Écartant les nuages, la lune  leur indiquait le chemin. La faible brise  fraîche se faisait sentir.  De l'anse voisine se faisaient entendre les cris des cygnes mélodieux , comme les sons de la flûte, -les oiseaux s'installèrent pour une nuit dans les broussailles épaisses des joncs côtiers. Le chemin était traversé  à tout moment par des  gerboises sautant de dessous des buissons: comme ils  volaient, s'étendant  par terre, scintillaient seulement les bouts duveteux de leurs longues queues.
        — Ma saiga femelle blanche était si contente  de la rencontre, —   rit tristement Kounimjan. — Il est étonnant, elle  me rappelle encore. Et  ces agneaux minuscules — drôles. Nous avec elle revînmes à Kzyl-Tas natal avec les petits.
       — А moi, avouer, je  pensai à toi mal, avant d'avoir vu le visage de ton fils. 
       — Comment comprendre   cela— "mal" ?
       — Eh bien, comme... Tu es jeune, et la jeunesse, on sait, aspire aux joies de la vie.
Dans la réponse de Kounimjan sonnaient le chagrin et le reproche.
       — Seulement celui qui ne me connaît pas du tout, il  est libre de penser comme ça. Il lui est indifférent, par quelle douleur répondra dans moi son soupçon. Mais pourquoi tu  pensa ainsi à moi ? Toi, qui sais tout ?! Est-ce que tu oublieras la journée d'hier, s'il était plus joyeux et  plus heureux, que celle d'aujourd'hui ? Probablement, tu n'aimais jamais vraiment, c'est pourquoi  il t'est facile de me juger. Il arrive, les sentiments des jeunes vieillissent des désirs non réalisés avant qu'eux-mêmes. Et  les rêves  comme  l'arbre sans eau, s'éteignent.
       — Mais comment alors vivre à toi ? — se mit à parler chaleureusement  Nourali, soumis par le chagrin et  la poésie de Kounimjan. tu es jeune, trop jeune. Et  un arbre jeune, même s'il périt des froids rigoureux, au printemps de nouveau des racines lancent les pousses! Je ne crois pas, je ne croirai jamais, dis que tu veux. La vie a une  telle force et  pouvoir sur nous  que vraiment quand elle appellera, ne résistera pas aucun des mortels.
        —Les volontés sont libres . À moi, proprement, il est indifférent, tu me crois ou non. Je perdis beaucoup  pour moi-même, on ne voulait pas vivre. Il me sauva voici, le  poulain, mon seul. Je trouvai le calme dans la maternité. J'élève maintenant notre avec Kaziken fils. Dans lui tout — mon présent et mon futur. Seulement pour lui maintenant je respire et je marche par terre.
       Ils s'assirent près du sentier pour se reposer et puis revenir au camp. Les souvenirs  éveillèrent  à Kounimjan  les jours de l'amour déjà éloignés, et elle se mit à parler de nouveau:
        — Le passé resta pour toujours avec moi, parce qu'il est impossible de rendre  ni la joie de ces jours, ni  le malheur. S'il arrivera que je  rencontrai  un homme décent dans la vie... Mais est-ce que celui qui j'aimais, il n'est un platane  solitaire au dessus du rocher de Kzyl-Tas, vers qui,combien de fois  je   tendais les bras, je ne pouvais atteindre ? Il n'y a plus de Kaziken. Alors je  jurai que je n'aimerai jamais personne et je ne me marierai pas. Ce n'est pas à cause que j'étais en détresse . Je  compris simplement: on cassa un tel sentiment, dont  je ne suis pas capable plus.
       Nourali  n'en parla rien , seulement il  promit  de la rechercher , quand en hiver il viendra avec le rapport à Alma -Ata.
       Le matin l'avion partit.Tous accompagnaient  Kounimjan. L'âme de Nourali était solitaire:  il lui semblait qu'il dit adieu à Kounimjan pour toujours.
       Après avoir enterré son mari pour la deuxième fois, une pauvre veuve  faillit  tomber de nouveau malade. Cependant, on dit la vérité:  le temps est le meilleur guérisseur.. Graduellement la douleur du coeur s'émoussait, la vie prévalut. Kounimjan  mit l'enfant aux crèches de 24 heures sur 24. Avant les études dans l'institut il restait plus de mois, pour ce temps elle se procura un emploi. Maintenant une jeune femme venait de  sortir de  l'atelier des tailleurs de pierres, où on fabrique le monument sur la tombe du mari. Pour elle il devint le besoin chaque jour au moins pour une  minute, mais passer à l'atelier, regarder, comment s'avancent les travaux. Elle  sortit,  jeta un coup d'oeil distrait autour et... s'arrêta comme plantée, elle failiit   crier, comme si des pieds à la tête on  l’échauda  par l'eau bouillante.
      Un gars-copie fidèle de Kaziken. allait à  la rencontre. Les cheveux épais se tordant, la peau du visage bronzée fine,  la moustache élégante sur les lèvres bien fendues. La même taille, la même figure, enfin l'allure... Soudain Кounimjan   oublia à la folie  tout. Elle voyait, avait soif voir...son  Kaziken! Voici elle  marcha déjà à l a rencontre!.
     Le gars inconnu  passa à côté. Elle était prête à crier, arrêter : “Kaziken! Où toi, attends!”
        Mais elle n'eut pas de force.. Elle devint muette, comme après une hallucination de la sorcière, elle restait sur place, en regardant sur les pas d'un éloignant, comme le mirage, un homme inconnu et terriblement familier. La conscience la rendit de nouveau vers la réalité et  rappela, ayant piqué d'une aiguille le coeur: Il n'y a plus de Кaziken dans le monde .
Courir  sur les pas d'un jeune homme Kounimjan  eut honte. Mais elle se dépêcha de contourner le quartier d'autre part, en espérant dépasser le djiguite et le rencontrer encore une fois.
       Elle  décida que celui-là  entra dans quelque maison, quand, ayant surgi de derrière  du coin, ne le vit  nulle part . Cependant déjà dans quelques minutes elle remarqua de nouveau et... et elle alla lentement à la rencontre, avec un effort improbable en déplaçant soudain  des pieds alourdis...
        Un jeune homme aussi, probablement,  prêta attention à une inconnue et, arrivant près d’elle,  jeta un coup d'oeil fixe au visage.
“Qui est-elle ? Quelle force attractive inexplicable dans ce regard!” Le sceau de la souffrance sincère profonde sur toute apparence de la jeune femme la faisait  spécialement élevée et spiritualisée. Dans les yeux  comme une attente  congelée    du beau rêve non réalisé.
        Le djiguite fut un  chanteur d'estrade, déjà  gagné la reconnaissance du public. Et maintenant dans son  âme  retentit une  chanson, anxieuse et lente. Lui-même,  il n'exécutait jamais une telle mélodie encore et il n'entendait pas d'une autre personne. Mais retentissant cette mélodie brûlante commença à s'éteindre, dès que la jeune fille  passa devant.
        Sans se rendre compte clairement, pourquoi il fait cela , le djiguite alla  aux pas de la jeune fille.
        Кounimjan ne regardait pas tout autour, mais par un instinct intérieur elle se rendit compte que le gars  est si étonnamment semblable à son Kaziken, il va après elle; elle craignait même de regarder en arrière, craignait d'entendre ses pas. Enfin elle se mit presque à courir  et, en s'asphyxiant, sans  les forces à calmer le  battement du coeur retentissant, s'arrêta devant de hauts peupliers à côté du foyer. Un instant — et le djiguite se trouvait côte à côte. Il se mit à parler, sans cacher l'émotion :
       -Pardon ... Je compris qu'il arriva  quelque chose avec vous .  Vous avez , probablement, un grand chagrin. Peut-être, je pourrais aider par quelque chose ?
      La participation sincère se faisait entendre dans ses mots. Кounimjan  sourit   tristement  à la réponse: il semblait-même la voix du djiguite est semblable à la voix de Kaziken...
      —  Personne ne peut aider mon chagrin .
      — Les gens sont impuissants seulement devant la mort.
      Кounimjan  comprit  un désir sincère du jeune homme de soulager sa souffrance. Elle  tâchait de répondre aussi sincèrement et honnêtement : 
       — La mort m'apporta le chagrin.  Le mari  mourut, et avec lui  mourut pour moi et tout autour.
       — Mais est-ce qu'il n'y a pas de force pour ressusciter la joie de la vie pour vous ?
—  Je ne sais pas ... Je ne sais pas , répondit pensivement Kounimjan, — Comme on ne peut pas ranimer la pierre noire, ainsi, probablement, ne pas ressusciter la joie de la vie en mon coeur. La mort de l'aimé le transforma en pierre noire.
       — Et, je sais la force, qui ranime même la pierre!
       — Quel genre de force ?
       — La vie elle-même.
      Et de nouveau Kounimjan sourit tristement  en réponse aux mots du djiguite inconnu. Elle voulait demander: “Et si pour moi la vie elle-même  s'éteignit , alors que faire ?” Mais elle  se retint, ayant pensé de nouveau : comme il est semblable à Kaziken. Celui-là aussi, s'il  n'était pas d'accord avec quelqu'un ou il se heurtait à l'injustice, avec le chagrin, il appelait en aide la vie elle-même : “Oui , tout peut arriver dans la vie!” Ou: “La vie montrera qui a raison ”, “la Vie, elle est  plus sage de l'homme ” .
      Est-ce que ce n'est pas une hallucination?
      En craignant, de blesser d'une seule  phrase le coeur de cet homme sensible, Kounimjan  prononça comme on peut plus mollement:
       — Je vous remercie pour vos aimables paroles!
       Il y avait donc leur connaissance inattendue. Le lendemain il la rencontra de nouveau.Et  encore maintenant Кounimjan ,  dans ses rêves en  rappelant Kaziken, gardait dans l'âme  le dévouement. Mais  dans le coeur du gars  de leur  première rencontre  éclata un grand vrai sentiment.
       Une fois ils revenaient de la promenade. À côté d'une maison le djiguite  retint Kounimjan du coude et  dit:
       — Je vis ici. Seul... Si je peux te demander entrer...
       Кounimjan  répondit au désir cordial du gars :
      — Quelle joie  pour  toi   de m'inviter à la maison, accablée de chagrin ?
      — J'espère dissiper  ton chagrin!
       Et soudain, il  chanta une célèbre chanson " Makpal:
          Le troupeau  des chevaux velours noir .
      Les crinières — le vent.
      Les yeux —  les lueurs du soleil couchant.
      Sans avoir pitié du cheval,
      Des steppes éloignées j'arriva  au galop.
      Ohé, Makpal, ne regarde pas de travers,
      Regarde moi.
      Les mots et la mélodie  adoucirent le coeur blessé par le chagrin de Kounimjan. Et au baryton chantant du djiguite se  joignit librement et bien sa haute voix sonnante. La chanson  commença  à couler. Elle éveillait et appelait Kounimjan vers la vie et l'amour.
     Je restai  tout seul,
     Que maintenant sans toi je  signifie ?
      Je restai un sans toi, Makpal,
      Et c'est pour cela que je pleure amèrement.
      Toi, chère,
      Je verse des larmes, Makpal!
      Un homme  de mon âge  est plus heureux  que moi.
      Le coeur  cuit comme dans le feu,
      Pas consoler la tristesse...
       Sur tes appels Tard je répondit!
       La chanson  réchauffa et comme   unit  les coeurs des jeunes gens, les  rapprocha. Le gars avec confiance et doucement, comme une formule magique, déclarait:
      — Ensemble, nous sommes capables de surmonter n'importe quel malheur.
       Кounimjan écoutait silencieusement, ensuite fit ses adieux  très précipitamment et  partit.
Combien de fois elle  revenait aux choses vécues en pensée aujourd'hui, elle ne  trouvait rien d'offensant  Il s'avère, elle eut simplement  peur d'une envie irrésistible  réveillée au coeur envers ce djiguite , de sa sympathie vers lui.Avec une  peur secrète et le reproche elle  saisit soi-même sur ce que parfois elle s'ennuie du gars, s'ils ne pouvaient  pas  se voir. Elle allait à ses concerts. “Qu'est-ce qui se  passe avec moi ?” — se demandait parfois Kounimjan. Les pensées se confondaient. Peu à peu elle se persuada que le chanteur sympathique lui rappela seulement, comme si  rendit Kaziken, infiniment cher à elle qu'elle s'ennuie seulement de la séparation avec le mari...
       Le jour, quand le monument était prêt et établi sur la tombe, Kounimjan ne  retint pas la parole  donnée à sa nouvelle connaissance, et ne vint pas  à l'endroit fixé. Elle  décida une fois pour toutes de mettre un terme à ces   rendez-vous, parce que ne pouvait pas tromper ni soi-même , ni lui. Le  quotidien était toujours complètement rempli  du travail, des pensées et des soins du fils...
       Ayant accompagné Kounimjan, Nourali s'occupait des affaires presque  jour et nuit. Vers l'hiver il fallait finir toutes les recherches  et transférer  l'expédition dans  un nouveau endroit.
       Et de nouveau ce n'est pas si simple — charger sur les chariots des tracteurs quatre énormes “ZIFs”.   Ils ont été transférés vers un autre emplacement assez loin de   Kzyl-Tas. On  termina les calculs jusqu'au bout,  remplit jusqu'au dernier trait  les plans de la future mer. Nourali aspirait  à partir plus vite de ces endroits. Pas de mots,  les bilans des travaux
surpassèrent les attentes. Mais combien de chagrin essuya  pour ce temps  Nourali lui-même! On perdit  pour toujours le premier amour— Orik,  périt un  homme charmant -Kaziken,  partit loin Kounimjan... Si on réussira à se rencontrer avec elle? Et s'il  ne sera pas tard ? Peut être, il faut regretter qu'il n'eut  pas à temps de chance  de dire Kounimjan des mots les plus désirés ? Et s'il se décidera de les prononcer un jour, et  quelle  sera une réponse? Il est sûr, que  Kounimjan ne trahira pas  ses serments  Mais est-ce que son âme ne se secouera jamais ? En effet, tout passe avec le temps, et le malheur –aussi. “ Alors,- pensait-il,-elle écoutera  mes paroles les plus chères.”
       La saiga femelle  blanche, on voit, n'espérait  plus rencontrer sa mère adoptive : elle  emmena les petits saigas à la steppe et ne revenait plus.
       Enfin, rien ne tenait plus Nourali à Kzyl - Tas. Il était prêt à partir à un nouveau endroit pour les recherches. Mais tout à coup le télégramme, dans lequel  on  communiquait qu'à Kzyl-Tas  viennent  l'académicien Verguinsky et un des chefs de l'Académie Amirbek Kambarov. Rien à faire, il fallut attendre. De hautes autorités, chemin faisant, prirent avec eux de Kayrakty encore deux — le directeur technique du trust Jarkyn et Peiljan. Les visiteurs  roulèrent vers le camp en deux voitures. Kambarov, probablement, comptait se reposer et chasser, parce que Peiljan, dernier descendant de la voiture, lui  donna officieusement un fusil houssé.
      Verguinsky —est un homme d'environ de soixante ans, avec les cheveux épais blancs, aux yeux bleus, maigre. Амirbek — roussâtre. Près de quarante ans. C'est un homme de haute taille et dense.
      Verguinsky grandit dans la famille d'un ouvrier simple. Le travail personnel obstiné et les capacités  exceptionnelles voici ce que  l’aida à devenir un savant éminent.On  considérait  Амirbek  comme  une  personne juste, sachant tenir le mot.
Dans les mains de ces gens sont maintenant toutes les décisions importantes liées à la construction du barrage et de la mer artificielle ici dans le désert sec et torride. Pour la dernière fois ils visiteront  les kolkhozes et les fermes d'Etat, dont les terres seront inondées. Chemin faisant, ils vérifieront comment  sont les préparatifs de l'évacuation de la population et des ménages, sauront  au juste quel  genre d'aide est nécessaire.
       Quand Nourali  vit descendre  de la voiture  Peiljan, il fut disposé à lui, comme à une  personne étrangère, il n'y avait pas  de sentiment de la répugnance, de  l'offense, du  mal. Tout ce temps, après la rupture avec Orik, il ne se rappelait qu'elle, ayant oublié le frérot. Les derniers jours du  travail il n'eut le temps de penser à Orik. Et  en effet, quels tourments il éprouvait tout à fait récemment! Oui, maintenant il n'a pas plus de frère, avec qui autrefois ils s'ébattaient ensemble comme les  gamins de même âge. Un homme venant à la rencontre , il n'est plus son frère. Comme, il s'avère, il arrive un  grand  sentiment de l'amour-propre offensé — il  supprime totalement  l'agresseur aux yeux de la victime. Nourali  ne s' approcha de Peiljan même  pour le saluer et, comme il faut, s'informer de la santé. Jarkyn, le témoin des événements, ayant  lieu entre Peiljan et Nourali,  remarqua cela. Il  pensa: “Voici comme il arrive, le destin divise les frères même qui grandirent  ensemble, des  côtés différents, comme le bat casse en deux l'ordre dense des Asykas”.
       La jour se passa dans les soins. Verguinsky et Kambarov prirent connaissance des rapports sur l'expédition,  visitèrent les frontières de la future mer.
       Le matin Amirbek avec Peiljan firent  ses préparatifs au lac, dans l'espoir de chasser les canards. Nourali, qui en présence de Peiljan ne  laissa pas encore tomber depuis hier un mot,  dit, en s'adressant à Amirbek :
      — Un seul nom que le lac. C'est un ancien fleuve, il y a longtemps, il  se couvrit presque  des joncs. Là, il n'y a  plus de  gibier. Une paire de cygnes couche seulement, ne les tuez pas par mégarde.
      — Nous , est-ce que nous ne savons pas que le cygne — un oiseau spécial et y tirer il ne faut pas?! —  pénétra à la conversation  Peiljan.
      Nourali  garda le silence. “Vraiment qui-qui, mаis je sais que  tu dois et que tu ne dois pas”, —pensa-t-il en soi. Amirbek ne savait pas de ce qui est arrivé entre les frères, mais il comprit que les parents sont en froid .
      — Aux cygnes tirer, certes, nous n'avons pas l'intention, répondit Nourali:
      — Pas tous le  comprennent ainsi. Certains pour le plaisir momentané sont prêts à aller à tout.
       Peiljan  comprit, de qui sont ces mots. Et son visage pâle  devint gris-cendré de la méchanceté.
      Les amateurs de la chasse  partirent. Verguinsky alla  à la tente destinée pour le bureau. Jarkyn et Nourali  restèrent en tête à tête.
      — Je suis content de te voir, mon vieux, en bonne santé, —  dit  Jarkyn à l'ami d'une manière encourageante.
      Nourali  sourit à la réponse, sans cacher l'amertume :
— Je me  persuada qu'aucun d'eux, ni Orik, ni Peiljan, ne sont pas ceux à cause de qui il faut souffrir longtemps. Cela dans quelque mesure  aida à retrouver l'équilibre. Il est incompréhensible seulement un...
       — Quoi ?
       — Comment ce lien, cet amour acheté  au prix  de la lâcheté, peut apporter la joie ?
      — Toi-même, tu disais qu'Orik appelle la passion comme le malheur ?!
      — Appele, appelle. Mais en effet, ils sont content  l'un de l'autre!
      — Eh-eh, bêtises. Rappelle  mon mot : une telle, comme Orik, pour la prospérité personnelle  encore pas une fois fera porter des cornes à ce Peiljan.
       — Crois moi, qui  marcha sur la voie de la lâcheté, ne roulera  pas à la fois à l'inverse. Il est difficile de trahir seulement pour la  première fois, et ensuite — ça ira. Il faut  avoir au moins quelque chose de sacré dans  l'âme pour s'arrêter.
       — Oui, est-ce que  Orik n'a  rien de sacré dans l'âme ? Est-ce qu'elle  perdit la foi en  propreté et au dévouement ?!
       —  Calme toi, ne te fais pas bouillir, je t'en prie!
       — Comme  je voulais encore la croire! En effet, celui qui  perdit le sentiment de l'honneur et  de la honte, — est malheureux pour la vie.
        Jarkyn  s'étonna de nouveau que Nourali  oublia une offense infligée.
        Les deux se  dirigèrent chez Verguinsky. Quand ils  entrèrent dans le bureau, l'académicien prenait du tas des plans quelqu'un,  nécessaire pour lui. Il s'intéressait au dernier projet, selon lequel il arriva que la piscine  du réservoir doit être approfondie contre ancien plan  encore pour  un mètre. L'académicien s'adressa aux ingénieurs entrant:
        — Combien de sol faut-il  de prendre en supplément? Combien de moyens et  temps ça va prendre ?— Je pense, approfondir la piscine, cela  n'est pas nécessaire  , — Nourali répondit, en examinant les plans .. Selon un ancien projet la Colline de loup  reste non inondée.
        — Ma préoccupation n'est pas seulement de la Colline de loup, — à la méditation continuait Verguinsky. Il  prit dans les mains un autre plan. — voici, sur le bord oriental de la mer, l'archéologue  Kountouar  Koudayberguenov  fait les recherches il a beaucoup d'années ...
         — Je connais, cela près de Kayrayouguy, — dit Nourali.
         — Ainsi voici... Кoudayberguenov fonde ses espérances en  fouilles de Kayrakty. Il espère — ni plus ni moins découvrir au  monde une époque inconnue encore précédant à celle des Sakas. Selon ses plans, il y a  encore du travail  pour deux-trois ans. Et si accepter  votre point de vue, on peut venir à bout avec le barrage  vers le mois de mai de l'an prochain. Ainsi, déjà en été l'eau inondera les alentours de Kayrakty. Si approfondir la piscine pour un mètre - mètre et demi, nous donnerons la possibilité aux archéologues de terminer les fouilles. Кoudayberguenov aura la chance de contrôler ses suppositions.
      — Peu probablement qu'à cela iront dans le ministère, — entra en conversation  Jarkyn.-Les gens y attendent n'attendront pas d'eau. Si nous ne dépenserons pas en vain  le temps d'or ?! Nous, à cause du forage supplémentaire sur la Colline de loup , nous en perdîmes beaucoup !
       — Je vous comprends. Mais en effet, l'irrigation du désert, et la préservation des sources de radon — tout est  pour le bien du peuple, —  para un peu sentencieusement Verguinsky. — tout sera justifié ensuite avec usure. Des problèmes de l'archéologie avec une facilité ne  peut juger qu'une personne ignorante. Tout  est  pas si simple, mes chers  amis. Et la recherche dans la science est toujours associée avec le risque. Donc, nous allons calculer combien ce même risque va coûter à l'État.
        On s'assit de nouveau aux calculs. Et  lorsque  on finit, il devint  clair, combien de temps et de moyens iront pour  les travaux supplémentaires de l'approfondissement de la mer, autant il est possible de continuer les fouilles archéologiques.
       — Si nous approfondirons la piscine pour un mètre, les archéologues pourront travailler encore un an et sept mois, — en faisant les bilans,  conclut Nourali.
       — Voici c'est excellent! — se réjouit Verguinsky. — Maintenant on peut faire un repos en service. Du reste  nous déciderons ensuite.
Ils  eurent le temps de dîner et se reposer, même se promener, quand avec le coucher du soleil  revinrent les chasseurs. Selon leur aspect on pouvait deviner que la chasse eut un succès. Peiljan avec enthousiasme  commença à raconter, comment il  tirait juste.Cependant il n'oublia pas  d'ajouter  qu'Amirbek tirait mieux que  lui.
       — Le lac est plein de gibier. Аmirbek aucune cartouche ne dépénsa en vain.  De plus  celui-là, par un coup de feu, tua à la fois  ces beautés -là, — hocha la tête Peiljan à deux oies grises, que le chauffeur  traînait de la voiture.-Ensuite le  tumulte se calma un peu sur  le lac —  il  tua encore une paire  de canards en vol. Je les  sortit à peine de l'eau, tellement ils étaient  gras et lourds. On pouvait tirer  tant d'oiseaux qu'on  en veut, mais Amirbek Mynbaevitch — c'est une personne! Quelle, je vous dirai,quelle  personne! Il ne commença  plus à tirer. “Cela  suffit, — dit.-Autrement nous ferons peur aux  oiseaux, et le gibier quittera le lac”. Comment  nous nous   reposâmes  là! nous chassâmes, et nous nous   baignâmes, et nous nous  bronzâmes. Nous commençâmes à  partir, soudain nous voyons non loin le troupeau de chèvres s'approchant de l'abreuvoir.  Nous avions de la chance , voilà tout! Le vent — à notre partie, les joncs nous couvrent de l'ombre. Est-ce que tombera dans la vie un autre cas pareil ? Nous — dans  la voiture et en tournant le troupeau!
       — Est-ce que les animaux n'eurent pas  peur du bruit du moteur ?
       — Oui je dis que la voiture allait  sur le côté sous le vent Le troupeau nous  sentit — nous étions tout près. Les chèvres sautèrent  de l'eau et allèrent au grand train à la steppe ouverte! On disparut en un clin d'oeil au loin. Seulement une, ou pas trop grasse, ou ses jambes  étaient touchées autrefois,elle  ne s'empressait pas après le troupeau. Elle ne courut pas de la balle! Nous la tuâmes de la voiture à pleine vitesse !  Regardez:  Enorme, comme un veau.  Du premier coup de feu elle  culbuta de la tête et s'arrêta! — Peiljan  indiqua au corps... de la saiga femelle blanche... 
       Nourali  le premier  se précipita vers l'animal et s'écria tristement :
       — C'est notre saiga femelle blanche.. !.
       — Oui, voici chez elle une marque sur les oreilles, moi-même la faisait, —  confirma, s'approchant vers la saiga femelle, l'ouvrier âgé. Il jeta un coup d'oeil  plein de mépris  sur Peiljan.
       — Comment  nous la soignions... soupira quelqu'un Les gens regardaient les hôtes mal venus avec hostilité.
       — Le pauvret, à cause de la crédulité envers les gens toi, tu  en souffrit, — continuait  l'ouvrier à plaindre la favorite commune.
       — D'où à celle-ci connaître quel genre de l'homme est sur sa voie...
       — Calmez vous, les camarades! —  compta nécessaire d'intervenir Verguinsky. — les gars tuèrent  la saiga, sans savoir qu'elle est apprivoisée. Un tel peut arriver à chacun.
       Tous  se turent. Seulement le même ouvrier âgé  dit, entrant  en avant :
       — Que prennent garde une autre fois ainsi chasser dans nos endroits. Autrement nous les mettons à la raison

LE CHAPITRE SEPT

      — L'époque des Sakas doir être étudiée et étudiée encore, — disait Kountouar au fils.- Prends,par exemple une langue, laquelle les tribus parlaient.  À propos des Sakas des légendes sont conservées, dont des héros  portent les noms : Targuytay, Lipeksay, Arguympas, Faguimasad.. Tu sais déjà que  Syr-Daria,  dont sur la côte  vivaient les Sakas, à l'ancienneté s'appelait Jaksart. Connus sont  nombreux mots de l'époque: акynak, saouran et d'autres. Dans quelle signification on utilisait ces mots pendant ces  temps lointains? Une question très intéressante. Si l’on apprend cela, on pourrait expliquer bon nombre de « taches blanches » de l'histoire . Comme tu vois, l'histoire de notre peuple —c’est un  beau poème,  plein de caractère dramatique et passion . C'est une matière fertile pour toi comme un écrivain. Il est dommage que les monuments de l'ancienne écriture — une grande rareté. La trouvaille  d'un seul, à mon avis , vaut tous les monuments de l'époque des Sakas , que je trouvai dans une vie. On ne peut pas encore avec certitude affirmer que toutes les trouvailles —sont  de l'origine des Sakas. Et quelle espérance  à cet égard, je plaçai sur les fouilles à Kayrakty!  Cependant jusqu'ici ici — il y a peu de substantiel...
Soudain Кountouar  se ressaisit et  remarqua:
       Excuse, moi, il semble, je me  laissai entraîner... Je pense, dans ton livre on représente assez vivement le tableau de la bataille des combattants de Sparetra avec les troupes du roi persan. Le combat, la victoire, l'allégresse, le chagrin... Non, je ne regrette pas que la deuxième année de suite je te prends  ici, à Kayrakty. А voici ce que tu  parlas de la vie du djiguite  et de la jeune fille, de leur amour, je ne rencontrais pas dans une des légendes. Je sais seulement qu'existait une telle coutume : la jeune fille n'avait pas droit de se marier jusqu'à ce qu'elle ne  tue sur le  champ de bataille au moins un ennemi. Cette ancienne loi fut  créée par les conditions difficiles  de la lutte des tribus  pour leur existence . Tu réussis à ecrire  d'une manière très intéressante, ne me lis-tu pas  encore une fois ce morceau ?
            Daniel, content de l'attention du père, commença à lire:
     — “La Loi des ancêtres ne m'ordonne pas de me marier jusqu'à  je ne tuerai pas un ennemi de mon peuple, — dit Dariya. — Seulement c'est pourquoi, Sartar, je rejette ta proposition de joindre nos vies.
     — L'amour est au-dessus de toutes lois! — répondait  un jeune homme-Il y a une issue, si tu  es d'accord...
     — Laquelle ?
     — Il faut courir.
     — Non, Sartar, la loi des ancêtres m'interdit de le faire. Tu peux prendre mon coeur, mais seulement pas  moi-même.
     — Comment je prendrai le coeur ? Te tuer je ne suis pas  capable, parce que tu es le plus cher  pour moi dans le monde.
    — Si tu aimes, satisfais à ma seule demande!
    — Bien, —  accepta Sartar.
     — Viens à moi dans cinq ans. Pour ce temps, certes, je  tuerai un ennemi. Je vérifierai ta fidélité.  Mon amour pour toi je garderai pour toujours. Crois moi!
       — Je crois, —  dit un jeune homme. Il  partit pour le voyage lointain par Parthie, Medie et Macédoine. Mais déjà le lendemain après  son départ de  l'aul  la jeune fille était attaquée par les ennemis. Dariya  accomplit le devoir devant la tribu —  tua un d'eux. Le premier an passa, le deuxième, le troisème ... La jeune fille, comme on dit,  entra dans l'époque de la pleine lune et arrêta plus d'attendre son aimé, se maria avec son ami.
      Exactement dans cinq ans  revint aux pays natals  Sartar.
        — Je ne  retins le mot donné à toi, je me mariai, — lui communiqua Dariya. — est-ce que  tu resta fidèle  à la promesse?
     — Oui, mon mot est inaltérable. L'amour de toi et la foi en ta réciprocité m'inspiraient.
     — Que maintenant tu feras? En effet, tu disais que vivre sans moi ne pourra pas?
      — Oui, vivre sans toi je ne pourrai pas. Et dans l'espoir que tu m'aimeras de nouveau, j'attendrai maintenant non cinq, mais  dix ans.
           Dans dix ans Dariya et Sartar se  rencontrèrent de nouveau.
     — De longues années passèrent. Ils nous  remirent l'empreinte - nous  commencèrent à vieillir. Si tu ne regrettes pas du temps infructueusement vécu ?
     — Je ne regrette pas, —  répondit tranquillement Sartar. — je vécus quinze ans les plus heureux, parce que  chaque leur instant était illuminé par l'amour clair de toi.
      — Si ainsi, toi, en effet, tu  es le plus heureux des mortels,  je  perdis la jeunesse et maintenant  jour et nuit je regrette  cela. Je suis malheureuse, parce que je ne sais pas, qu'est-ce que c'est l'amour .
     — Pas chacun naîtra un tel homme d'un seul amour, —  dit Kountouar. — l'amour doit avoir le coeur élevé et noble...
     — Comme le vôtre, le père, —  ajouta le fils, et il en avait parfaitement raison.
... Kountouar se mariait tôt.  Il aimait sincèrement la femme et était heureux. Le malheur  vint brusquement. Fatima  décéda d'une crise cardiaque quand Daniel n'avait que douze ans. De son âge  Kountouar rencontraient beaucoup de femmes dignes  — et dans sa jeunesse, et à l'âge mûr. On lui les louait, conseillait, regrettait sa précarité personnelle. Lui-même, il était profondément sûr que se marier une deuxième fois — il ne faut pas.
      Aux amis-camarades à toutes leurs lamentations au sujet de sa solitude  il  répondait : “Je ne suis pas solitaire. Avec moi est le  fils, le nôtre avec Fatima. Et aucune, même, la plus bonne femme ne lui remplacera   sa mère natale. Et moi,est-ce que j''oublierai un jour  Fatima ? Pourquoi empoisonner la vie à la fois à trois : à moi-même, au  fils et à  la femme innocente ?” La persuasion de Kountouar n'était pas le secret pour le fils. C'est pourquoi il  en parlait librement avec le père.
      — Nous étions séparés par la mort, — continuait Kountouar. —Mais  ton coeur  Jannat  cassa selon le caprice personnel. Je pense, ce n'est pas la peine de se tourmenter sérieusement pour la rupture avec la jeune fille, qui ne t'apprécia pas.
      Daniel  comprenait non seulement ce que le père lui dit, mais aussi qu'il fait des réticences. Et il  répondit directement :
       — Mon sentiment pour Jannat me portait bonheur. Moi  et maintenant, le père, je n'aime qu'elle.
            — Mais on ne peut pas que chaque échec dans la vie  blessait si profondément et désorientait. L'écrivain doit savoir se lever au-dessus du  personnel.
     Kountouar  se tut et  réfléchit. Si pas trop il bat à l'amour-propre du fils? Mais il  décida tout de suite  que personne ne pourra parler à Daniel plus franchement  et honnêtement  que lui.
     — Certes, — comme si se justifiait  Kountouar, — conseiller  est plus facilement, qu'éprouver tout soi-même. Et un homme,  plus — est-il talentueux,  plus  il est  profondément blessé. De la piaillerie des souris dans la remise avec la peur tombe même un éléphant. C'est pouquooi  il faut élaborer sa propre philosophie quotidienne, il faut s'avancer, malgré  aucuns échecs. — et,comme  en se dépêchant de dire au fils le principal, il  ajouta :
      — De mon âge je vis tous les gens. Il y avait des gens honnêtes, sincères, nobles. Ils voyaient le bonheur dans le service au peuple. Pour cela ils luttaient, pour cela ils vivaient. Chez les autres comme on congèla dans les veines le sang. Ils sont méchants et envieux. Mais avec ces malveillants il n' était pas  vraiment si  difficile de lutter, parce que pour  tout poison il y a un antidote. Et voici si tu rencontre un homme que  tu ne  comprendras à la fois, ne le  reconnaitras à la fois, c'est  plus dangereux, parce  tels contemplent indifféremment, le mal ou le  bon se passe à vue d'œil d'eux .
      — Maintenant pour moi  le principal — c'est  mon livre, par-dessus tout — le sens de la  responsabilité pour lui.
     — Je te crois. Mais sache seulement un homme courageux  atteint son rêve . Ce n'est  pas facile, comme monter à  cheval. Pour le travail d'écrivain il ne suffit pas d'être talentueux et apte au travail. Tu dois découvrir  pour toi-même quelque sujet chéri, le comprendre à fond et le faire le tien. Exactement ainsi que dans l'archéologie. Combien de terre faut -il creuser  et faire de recherches pour trouver la réponse à une énigme unique de l'histoire! Il faut en effet, fouiller la quantité innombrable de tumulus  et de monticules funéraires, avant de tomber sur un nécessaire. L'archéologue nettoie de la boue et du sable une énorme quantité de tessons, de différents ustensiles, couche des couleurs sur les toiles  pâlies du temps... Et pas tout du trouvé aura quelque valeur pour la science. Je rencontrais les archéologues très talentueux. Mais pour toute la vie ils ne découvrirent rien de précieux dans l'archéologie! De la même chose chez l'écrivain. Qu'il écrive et même publie des livres. Mais s'il ne  tâta, ne trouva son sujet personnel, son talent ne se développera pas. Tu as un grand sujet intéressant. Il est, peut-être, plus proche de la science , que de la littérature...
      — Beaucoup de  travail est attendu. On veut, certes pour que le livre soit intéressant et nécessaire. Je t'avoue, quand j'écrivais  ce récit sur Dariya et Sartar, il me semblait,que tout ça  j'éprouvai moi-même. Toute la vie Sartar aimait  Dariya. Et  moi, j'étais désolé de son chagrin, j'aimais de son amour et  je souffrais de ses souffrances...
        Le téléphone  sonna. Кountouar était fâché qu'on  interrompit sa conversation avec le fils. “Quelqu'un n'a pas de repos  dimanche”, — dit-il d'un ton bourru, et prit le récepteur:
       — Oui, j'écoute. Oui, je suis Kountouar Koudayberguenov...
A la fin de la ligne  on parlait nerveusement et  rapidement..
Puis-une pause. Le visage  de l'archéologue  pâlit, tendit. Le fils  comprit: on communiqua  au père une nouvelle désagréable. Кountouar  redemanda au récepteur:
      —Vous  dites, au conseil scientifique?. Donc à l'ordre du jour une question: “Sur la clôture de l'expédition  de Kayrakty” ? Eh bien, c'est bien. Et qui rapporte ? Et-eh, je connais, je le connais. Qui dirigera le conseil? 'Ergazy lui-même ? C'est  l'honneur! On condescendit donc, à nous coupables,  manifesta le soin. Transmettez lui pour cela ma reconnaissance sincère. Oui, et transmettez comme ça, je le remercie de l'attention pour  la décision du problème si complexe. Bien. Demain à quinze  heures zéro-zéro je serai au conseil.
       Кountouar  raccrocha  prudemment le récepteur.
       La filiale de l'institut est ici, dans une petite ville industrielle de Kayrakty, elle s'ouvrit tout à fait récemment. Ergazy, ayant des différends constants avec le directeur de l'institut de base, l'oeil faufilé  estima tout de suite la situation : “Il vaut mieux avoir la mésange dans la main, que la grue dans le ciel”, — et il réussit,  obtint le poste du  directeur de la filiale,  il  se décida de déménager de la place dont on  prit l'habitude avec la famille à Kayrakty. L'expédition archéologique, que Kountouar dirigeait, était maintenant sous la conduite de la filiale, et donc — d'Ergazy.
Essentiellement Кountouar passait tout le temps  à l'expédition. Maintenant, il se dirigeait là-bas avec le fils . Et seulement pour un certain temps il  prit l'hôtel de Kayrakty. Demain matin il fallait suivre plus loin, à l'endroit des fouilles. — Il s'avère, au  conseil on discutera ma question, fait un rapport l'auteur de l'article récent — Peiljan.  Apparemment,  on veut réduire le travail de l'expédition...
      — Est-ce que ce sont leurs intentions sérieuses ? — avec sollicitude demanda au père  Daniel: — Permets  moi d'assister au conseil. En effet, j’écris de  Kayrakty! — Ayant saisi un regard du père un peu  perplexe, il se remit : — Le fait qu'est-ce qui était  à cet endroit il y a deux  et demi mille ans ...  Je solliciterai pour qu'on me permette...
—C'est vrai , —  sourit le père et  prononça à la méditation : —  Ne pas permettre de s'occuper des problèmes scientifiques, sur lesquels tu travailles toi-même, ce même qu'imposer son estimation personnelle de l'oeuvre. Alors, décide pour toi-même ce qu'il faut faire .
         La filiale Kayrakty de l'institut archéologique de l'Académie des Sciences s'installait dans un grand nouveau bâtiment clair. La conférence passaient dans la salle de conférence. Sur l'estrade en forme des planches de la scène, près d'une longue table couverte du drap vert, était assis (au singulier) Ergazy lui-même. Il y avait  peu de gens dans la salle . Apparemment , tous spécialement invités . Outre les membres du conseil d'administration, deux ou trois candidats, plusieurs archéologues éminents de Moscou.  Leurs recherches sont proches du problème de Kountouar. Les étudiants, les aspirants, les rechercheurs  vinrent. Dans la salle à sa surprise, Kountouar  vit  même quelques ouvriers de l'expédition. Parmi eux-Mikhaylov.
         A peine qu’on prit place, Ergazy  annonça précipitamment l'ordre du jour,  donna la parole au rapporteur, l'ayant brièvement présenté  aux réunis:
        — Un jeune savant. Je pense, ayant entendu ses pensées, réflexions et  conclusions dans le rapport,  vous serez d'accord avec moi que devant vous -  un rechercheur instruit, mûr.
       Peiljan  justifia la caractéristique. lui donnée  de l'avance.  Le rapport semblait assez solide. Par souci d'équité , il convient de noter qu'outre des arguments utilisés  auparavant dans son article, Peiljan  exprima les considérations assez efficaces. Sa thèse principale : il est temps, enfin, des moyens livrés par l'État pour  la recherche, distribuer non en fonction d'anciens mérites du savant, mais  de son profit pour  la science aujourd'hui. Puis il commença à rappeler passionnément l'auditoire, comment les pétroglyphes de Sikhachy-Alyan étaient découvertes par un archéologue connu Okladnikov sur Amour, pas moins connus —les monuments des anciens Sakas dans les Monticules de Pazyryk  sur Altai, par Roudenko , comment  on trouva  les trésors de Parthie au Karakoum, d'un ancien Khorezm...
Et soudain une idée  vint à l'esprit de Kountouar : "Ce ne sont pas  mes journaux, qu'il lit à ce public respectable?” Et voici : “Eh, eh, le gars, on voit, pas l'imbécile. Parfait, il connaît la culture ancienne de l'Asie centrale et du  Kazakhstan. Peu  de dire " il connaît”, il comprend  beaucoup  et fait des conclusions justes, précieuses pour la science. De quoi cela je me  mis en tête de repousser un homme de moi uniquement parce qu'il  décida de devenir un docteur ?! Moi-même... Jusqu'à ce temps-là, je ne me concentrai, ne  régularisai les documents pour soutenir une thèse. Et la vie passe. Cela suffit, il faut s'asseoir et travailler. Il est facile d'être sage, quand tu donnes des conseils au fils, il y a longtemps, tu laissas échapper le temps”.
       — Toutes les découvertes nommées, — exposait  entre temps Peiljan, — avaient une très profonde base  théorique. Mais permettez de demander, les chers collègues , sur quelle théorie  à la planification des travaux de l'expédition de Kayrakty  s'appuie  l'investigateur Kountouar Koudayberguenov, ayant  de l'autorité à présent? Découvrir celle-là  à l'étude de la question on n'eut pas de chance. Est-ce que  le plus vieux archéologue, lui-même la  connaît, il est peu probable ! Quatre ans les moyens immenses volent sur le vent , volent seulement pour la seule raison qu'ils sont — non de la propre poche de Kountouar Koudayberguenov, mais d'État! Je crois, il est temps de cesser ce pillage barbare. Il est nécessaire de fermer l'expédition, et il faut faire cela immédiatement!
 Sans s'empresser, presque solennellement, avec  les yeux humides de l'émotion il  examina les présents. L'aspect du rapporteur était  tel, comme s'il  finit tout à l'heure une affaire difficile. Avec le sentiment  du devoir  accompli Peiljan descendit de la tribune et s'assit sur la place dans une troisième rangée.
        La parole   était prise par un savant débutant, l'ami intime de Peiljan, tout ébouriffé, avec d'excessivement grandes lunettes dans la monture de corne. Le sens de son discours revenait au même: en quatre ans des travaux de l'expédition de Kayrakty  on ne découvrit rien.  En corrigeant à tout moment les lunettes  lourdes glissant instamment de son nez, le produisant finit:
      — Si le but principal de l'expédition - trouver les restes de la culture ancienne des Sakas, l'insuccès des recherches n'est pas étonnant. Tout le monde sait que les monuments de la culture des Sakas sont déouverts et, donc,ils sont étudiés. Il est possible de trouver peu probablement quelque chose de nouveau pour la sensation. Certes, il faut réduire les fouilles de l'expédition, et le plus vite possible.
      Puis le mot était reçu par l'archéologue Tanysbaev :
      — Pas chaque personne a la chance de goûter les fruits sucrés de son rêve, même  qu'on se bat  sur cela toute la vie. Malheureusement, dans la science les échecs semblables ne sont pas  une rareté. Ils ne concernent que des investigateurs d'un plan défini, parce que, comme il est bien  connu  aux présents, il ne suffit pas un seul désir pour le succès, — Ayant fait une pause significative, l'académicien  regarda fixement par-dessus des lunettes  Kountouar. — Il y a longtemps, je prévoyais une finale semblable et te prévenait amicalement, Kountouar. Mais, comme on dit, les sourds n'entendent pas  la voix. Le meilleur que je ferais à ta place, c'est de prendre son courage à  reconnaître une erreur. À toi, le cher Kountouar, il est temps déjà de comprendre que les monuments archéologiques ne sont pas les trésors de ton coffre. Comme on dit  à l'impossible nul n'est tenu.
Le mirage reste  un mirage ,  car pas encore né un courcier pour le rattraper.
        Tanysbaev parlait longtemps encore quelque chose, mais Daniel ne l'écoutait pas déjà. Dès l'enfance il s'habitua à croire que le père est honnête. Sans ombre du doute il croyait et à ce que le père est réellement talentueux. C'est pourquoi maintenant il comprenait parfaitement bien des tanisbaevs  et des peiljans et leurs pique-assiette — des envieux de tout talent véritable. C'est  ceux-ci et  les semblables tout à fait récemment  juste lui caractérisa  le père. Maintenant Daniel était  presque content de sa découverte, en soi-même  il  jubila  : “Ainsi-si... Et où les cafards ? Maintenant et eux en tapinois, ils sauteront de leurs fentes , audacieux maintenant!”
De même — comme celui-là, ébouriffé dans les lunettes, l'ami de Peiljan, et comme Tanysbaev verbeux, — se  produirent encore quelques personnes. “Eh oui Ergazy, eh oui des peiljans, — souriait amèrement un jeune homme 
en lui-même. — tout est réglé comme papier de musique . Eh bien, et où la cavalerie légère ? Eh bien, eh bien, sautez, attaquez, c'est un moment idéal pour vous!” Et quand la parole  était demandée par le comptable de l'expédition, Daniel   marqua: “Voici elle, alla...”
          Le comptable  lit  d'un morceau de papier,  combien d'argent,   de benzine,  d'alimentation sont dépensés pendant quatre ans  par l'expédition. En conclusion il s'adressa aux personnes  étant assises:
      — Citoyens, je ne suis un  savant et peut-être c'est pourquoi je ne comprends aucunement: pourquoi et à qui est nécessaire  cette dépense absurde des fonds publics immenses?
     Le suivant parlait un chef du stock avec le nez pourpre de la dipsomanie .
     — Pendant toutes quatre années de mon travail à l'expédition il  n'était pas le cas  pour qu'on ne  nous ait pas donné à temps le  salaire. L'État nous finançait à temps.. Mais, il s'avère, que  nous-mêmes, nous n'apportèrent à l'État pour tout ce temps aucun profit. Et j'ai honte pour cet argent, que je prenais  pour rien de l'État. C'est tellement honteux que je voudrais être à cent pieds sous terre!
Oui, on peut comprendre ceux-ci. Chez eux à l'esprit: se faire voir pour les honnêtes. Ils voudraient inspirer aux gens : “Je suis bon. Et si on ferme l'expédition, ne me licenciez pas, mais embauchez  d' équivalent”.
            Sentant l'humeur, allant de ses supérieurs , un contremaître du service de construction criait presque :
      — Au lieu de gaspiller un tel argent en vain, le livrez mieux pour la construction! Nous dépassons deux ans de suite le plan!
      — Il faut livrer les moyens aux expéditions perspectives! Et voici  tu creuses ici, tu creuses — et tout sans aucun résultat. Nous dépensons de l'argent de l'État, comme nous coulons l'eau dans le  sable!
      — C'est un vrai sabotage — jeter sur le vent un tel argent fou!
      La proposition était commune-fermer l'expédition. 
      Il arrive, que pour les  expéditions de saison on embauche furtivement  des gens licenciés d'un autre travail, solidaires d'une chose  — “se faire du pognon”. Daniel le savait. Il voyait  que ce battage est arrangé   "avant le baisser du rideau" à l'aide  des mêmes amateurs du long rouble. Mais il était saisi, cependant, de la frayeur authentique et du désespoir. Il  comprit que l'expédition fermeront “que sera avec le père ?!”
— Sur cela je trouve la séance du conseil fermé. Ou... Vous quoi, allez parler ? —  demanda  Ergazy du Kountouar se dirigeant  résolument vers la tribune.
        — Certes, —répondit  celui-là .
        Daniel voyait, comment le père se leva lentement sur la tribune,  retira des lunettes,  essuya par son mouchoir blanc comme neige, mit de nouveau :
       — D'anciens habitants de la côte de la Mer noire — les Hellènes avaient une culture développée.  Plus  que d'autres peuples, ils exerçaient une influence à l'art des voisins — les nomades scythiques. Aujourd'hui nous pouvons affirmer avec certitude que la plupart des monuments de la culture des Scythes est une imitation de l'art des Hellènes. Et si nous nous intéressons à la culture originale des peuples nomades, il faut braquer le regard  plus loin, à l'est, — parlait,  lentement à son ordinaire et tranquillement, Kountouar. — les Scythes n'est qu'une branche occidentale de nombreuses tribus errant dans l'ancienneté à travers nos steppes. Vers l'est des Scythes,  plus loin sur le territoire du Kazakhstan moderne et l'Asie centrale, erraient  les Sakas  et les Massagètes. Dans la partie sud de la Sibérie vivaient les tribus,  de parenté aux Sakas, ayant une culture semblable à eux.
            — Eh-eh, tout cela est connu il y a longtemps, —  grommela, ayant froncé les sourcils, Ergazy.
     — C'est intéressant, donnez la possibilité d'écouter! — se fit entendre soudain une puissante voix de la dernière rangée.
      — Dans de nombreux tombeaux  de la noblesse des Sakas est trouvée une grande quantité de colliers, d'anneaux, de bracelets habilement fondus de l'or et de l'argent, d'autres décorations. En outre sur les manches des couteaux, des poignards et des épées, sur des chaudrons et un différent ustensile se sont conservées étonnamment les représentations des animaux- des chevaux,  des cerfs, des tigres.  Ils sont faits habilement et de façon réaliste: on copie nettement les yeux, les oreilles, les sabots, les crinières, les queues. Il semble que les animaux se ranimeront à l'instant sous les rayons de la lumière du jour et se précipiteront aux steppes natales! Aux plus grandes découvertes du XX siècle se rapportent les monuments les Monticules de Pazyryk et Bachadyr sur Altai. Là, comme on le sait, dans les couches de la congélation éternelle sont restés  sous leur aspect originel les tombeaux de 5-4 siècles avant notre ère. Là, outre les trésors d'or et en argent, on découvrait de nombreux objets de l'usage domestique. Ils sont faits des matériaux parfaitement bien conservés : des peaux, du feutre, de l'arbre. L'originalité, une haute maîtrise d'art, la technique de la fabrication ne cèdent pas aux trouvailles dans les tombeaux des chefs des Scythes du sud. Sur les dessins — la lutte de deux tigres, la chasse aux animaux sauvages ou les hémiones sauvages, la même domestication des animaux sauvages. Beaucoup d'eux rappellent l'art du Proche-Orient, l'Iran. Mais... Une chose n'est pas  compréhensible ici. Comment les peuples errant dans l'ancienneté éloignée par  notre terre,  engendrèrent l'art reflétant l'idéologie de l'Iran et du Proche-Orient, avec qui eux non seulement rivalisaient, mais aussi étaient en contradiction?
Lors de fouilles sur le territoire de Kayrakty on ne découvrit pas de trésors d'or, et en argent. Probablement, ils étaient pillés dans mêmes anciens temps.Cependant  on  trouva beaucoup d'ustensile — des foyers, des fragments des outils du fer. La tâche principale des archéologues n'est pas du tout de déterrer des objets d'or et en argent, mais de répondre aux questions apparaissant à leur recherche. Et voici  tout ce que nous trouvâmes dans Kayrakty  des articles à bas prix devinrent plus chers que n'importe quel trésor.
        À vrai dire, nous ne  publiâmes pas  encore les résultats des recherches des trouvailles. Pendant plusieurs années  nous   inscrivîmes les caractéristiques, les analyses, les idées personnelles et les conclusions dans les cahiers séparés. On regrette, mais...Cousus tous ensemble, eux... Se  perdirent.
       — Il y a des rumeurs, on les vola ?
       — Je ne peux pas avec certitude affirmer cela, — Kountouar répondait. — Puisque  le vol du travail des autres — c'est un   vol de la vie des autres, de l'intellect des autres. Mais est-ce qu'il est possible de faire l'esprit de quelqu'un d'autre-  le sien? Et si quelqu'un  fit cela, alors sûrement avec une intention méchante de saper mes forces. Que l'on  peut encore dire? Les inscriptions sont perdues,  mais les objets essentiels se conservèrent . Et si l’on ne découvre pas le manuscrit — pas la peine, j'écrirai tout de nouveau. Pour cela, Dieu merci,il suffira  de mes forces. - Bien, — Ergazy comme on le persuada,  interrompit Kountouar. —Camarades, soyons indulgents, — il s'adressa aux présents, — et nous inscrirons au procès-verbal que les travaux de l'expédition des premières années se justifièrent. Autant je compris de vos   mots d'aujourd'hui   et d'anciens rapports, — Ergazy  tourna de nouveau la tête du côté de Kountouar, — vos recherches   de l'époque des Sakas sur le territoire de Kayrakty  sont terminées. Donc par quoi, laissez moi  demander, on peut expliquer votre ordre d'approfondir les fouilles de recherche et les puits, poursuivre des travaux? Vous, j'éspère, vous rendez compte que poursuivre des travaux — signifie arrêter  la submersion de ces endroits ?
      — Je répondrai à votre question, —  prononça Kountouar. —  Rappelez-vous qu'avant des Sakas  on témoigna l'existence de telles cultures développées, comme   celle  de Karassouk — sur la côte d'Ienissei, sur les pentes  de la chaîne Saïan-Altaï,  сelle de Kouzylkabin — sur le territoire de la Crimée... Et s'il est juste d'affirmer  que le développement de la culture ici, sur la terre des Kazakhs,  commença seulement dès les temps des Sakas, et pas plus tôt ? Selon mes suppositions, le foyer de cete culture avant les Sakas se trouvait sur le bord de Jaksart. Là maintenant l'expédition  de Kayrakty travaille. Comme vous le voyez, rien d'incompréhensible, pourquoi il est nécessaire d'approfondir et continuer le terrassement notamment à la périphérie  nord de Kayrakty.
        Ayant compris que la conversation penche non à son profit, le visage d 'Ergazy changea. Lui, sans se gêner,  interrompit de nouveau Kountouar :
       C'est  seulement une supposition n'ayant pas sous elle une argumentation théorique suffisante, et à vous personne ne donnait pas le droit de conduire sans autorisation  des travaux de prospection  Les plans, comme on le sait, avant tout il est nécessaire de présenter au conseil de l'institut et seulement après leur approbation de commencer les recherches. Cela, autant que je sache, vous ne  fîtes pas. Eh bien,  présentez -vous, les résultats opposés aux plans ? Et la réalité confirme cela: vos suppositions se  trouvèrent infécondes, selon votre caprice on dépense en vain des fonds publics immenses. Qui  est responsable  pour cela? En outre, au cours des dernières années  d'après votre ordre on fait des travaux au-dessus du devis affirmé. Combien d'argent publique dépensé pendant ce temps?  Ou eux pas de votre propre poche ?! C'est pourquoi tout est vous  indifférent ?
       — Malheureusement, de la  mienne.
       — L'affaire concerne des choses extraordinairement sérieuses, de sorte que les plaisanteries sont déplacées ici! —  marqua sentencieusement Ergazy.
       — Et je ne vais pas plaisanter avec vous, — Kountouar tranquillement  répondit. — Le devis doit être affirmé, sera affirmé. Il serait irraisonnable arrêter les recherches, congédier les ouvriers saisonniers uniquement parce qu'il   résulta un retard avec la présentation des documents. Oui, provisoirement je paie les dépenses de ma poche. À la violation, certes. Mais la violation — au nom de l'affaire. Est-ce que  c'est un grand défaut? Et il s'agit seulement  de trois-quatre mille...
Ergazy  blanchit:
       — Si vous êtes  si riche, probablement, et plus tard vous aurez à sa charge l'expédition ?
       — Non, le plus  — je me tiendrai encore un mois. J'espère,  aujourd'hui-demain je recevrai une permission de la prolongation des travaux. J'envoyai tous les plans et les calculs là-bas il y a quelques semaines.
       — Admettons, on  permettra. Mais que ferez-vous, si quand même  vous ne découvrirez rien ?
        — Je suis  sûr, je découvrirai!
      — La même confirmation sans preuves! Et quand même...
      — On regrettera beaucoup, si le travail du collectif sera dépensé inutilement.
      — Et  votre propre argent ?
      — Rien, je supporterai d'une façon ou d'une autre.
      — Eh bien-eh bien, voici on alluma  la lumière! Maintenant les cafards se sauveront! — en triomphant et en riant, s'exclama Daniel. Personne ne le comprit.  Sourit seul Kountouar.
Vassily Mikhaylov naquit pendant la guerre. Son père  Ivan, le maître ébéniste,  périt aux jours de la défense de Léningrad. La mère élevait le gamin, qui  au   temps de la mort du mari avait à peine  dix-huit...
       Pelagueya  était laborieuse, elle  travaillait sans relâche. Même dans les années les plus difficiles le gamin ne connaissait pas, qu'est-ce que c'est la pauvreté. À la maison, pendant le temps libre, la femme, il arrivait, ne restait pas assise une minute.  Elle tricotait des mitaines, des chapeaux,  des écharpes des restes de la laine. Elle  vendait des choses, chez elle  il y avait de l'argent. 
A la maison le malheur  vint aussi de la mère. Ne voyant pas  pendant le temps de  jeunesse ni de joie, ni de gaieté, à l'âge de trente ans elle  se passionna pour des distractions faciles. Elle  fit bientôt connaissance  avec certain  Anton. Et quand le gosse  faisait des études dans  la troisième classe,  la mère se maria avec Anton. Un  gros homme brutal, il laissa sa femme malade de la tuberculose avec deux enfants et  déménagea chez eux à la maison.
        Le beau-père ne  plut pas à la fois à Vassia. L'âme du garçon se révolta contre tout, ce qu'il  fit face. Vassia n'acceptait pas le beau-père, mais se détourna aussi  de la mère. Après l'école il allait maintenant souvent pas à la maison, mais  à quelqu'un des gamins-amis. À la maison il se sentait étranger, offensé et trompé, il  tâchait de se réfugier quelque part dans le coin et lire le livre. On voulait crier bien des fois à la mère et au beau-père des mots décisifs. De la méchanceté et de  la douleur inconsolable tout bouillait à l'intérieur.
Ce temps là  il  lut  par mégarde un feuillet sur la table. C'était une nouvelle de l'ami de front du père, qui par la suite  décida beaucoup dans son destin.  La lettre expliquait, comment héroïquement luttait  et rendut sa vie pour la Patrie un soldat Ivan Mikhaylov. Pelagueya et Anton étaient au travail, quand Vassia, s'étant intéressé,  lut toute la lettre. Puis il  l'enveloppa  dans la couverture du cahier et  cacha au portefeuille vieux. Ce jour il  oublia toutes les infortunes et  émotions, il  était un homme le plus heureux. Mais déjà le lendemain la joie  disparut comme par enchantement. Étant venu de l'école, le garçon  vit, comment le beau-père  arracha grossièrement du mur la photo du père et de  la mère lors de leur mariage et au lieu d'une petite photo,  commença à clouer un portrait immense, où se pavanait lui-même  à côté de Pelagueya. Vassia n'eut même le temps de mettre le portefeuille sur la place ordinaire, sur le plancher, dans le coin. Dans lui tout  protesta et il  explosa  par un cri glapissant :
                                   -N'ose pas  de retirer la photo!
                                     Le beau-père n'attendait rien de  semblable et au début il  se perdit :
-Pourquoi ?
C'est une photo de mon père!
     — Et moi, à ton avis, qui suis-je pour toi?
     — Toi ? Un porc ivre...
     Jusqu'à cela le beau-père ne battait pas le gamin. Maintenant il le tira rudement vers lui-même,  frappa au visage...
Vassily s'élança sans succès, ensuite... il  enfonça des dents dans la main chevelue d'Anton.
             —Aïe ,  fils de pute qu'est-ce qu'il  fait! —  se mit à hurler  l'escogriffe - chauffeur.
      Pelagueya somnolait au lit dans une autre chambre .
      Dans le demi-sommeil, n'ayant pas compris qu'est-ce qui  se passa, ayant entendu seulement les cris et le remue-ménage, elle  prononça : “ Calmez -vous! Calmez- vous, je prie!”
      Vassia   saisit  des livres de la table,  les  mit au portefeuille et  sortit à toutes jambes de la maison.
      Jusqu'au minuit il errait dans  les rues, et ensuite s'égara dans le parc d'enfant et y s'installa pour une nuit dans une  maisonnette de jouets. La méchanceté et l'émotion ne  faisaient pas s'endormir. Et le froid était grand, pénétrait jusqu'aux os à travers  ses vêtements légèrs
      Au petit jour il sortit de son abri.. Il se lava dans l'aryk et, affamé, il se traîna à peine à l'école. Et là... Bref, le malheur ne vient jamais un.
Pendant la première récréation par hasard un gamin de la  troisième classe  le  heurta et fit tomber.  Mal dormi , méchant contre tout le monde, Vassily se leva du plancher,  rattrapa l'agresseur et lui donna des coups de poing. Maintenant la gamin-querelleur  tomba sur la  terre à son tour avec le nez cassé. En barbouilant sur le visage  le sang et les larmes, le polisson  se jeta avec  hurlement au premier étage, où dans la septième classe faisait ses étude  son frère.
       Pendant la récréation  suivante les frères s'approchèrent sévèrement de Vassily. L'élève de septième sans penser se jeta avec les poings. Il  menaça à la fin:
     — Essaie touche-le encore au moins une fois!
      Après cela Vassily n'alla ni  à l'école,  ni à la maison. Bientôt il  se joint   quelque compagnie de rue,  apprit à voler, à fumer. Une fois. il fut  pris en faute...
      La colonie de rééducation par travail, il semblait,  mit le garçon en bon chemin . Cependant, devenu libre, il ne put pas  s'écarter des amis anciens, se mit de nouveau à un vieux métier et se trouva de nouveau sur le banc des accusés.
Ce printemps Vassily  sortit du prison. Il avait dix-neuf. ans. Les idées anxieuses ne donnaient pas de plus en plus souvent de repos : “Est-ce que ce sera ainsi toute la vie? Est-ce qu'un homme n'est pas libre d'être maître de son destin ?” La nostalgie des livres ne passait pas. La passion de l'enfance éloignée y vivait. Parfois il rêvait des livres. De plus en plus souvent dans la mémoire revenait une  lettre intime du camarade de régiment, son récit du père, mouri en héros La foi en ses forces et le désir d'être digne de la  mémoire du père devinrent plus forts Il  décida  fermement  de travailler  honnêtement. Il ne trouva pas aucun autre travail. Seulement il trouva celui-ci.-Vassily était embauché en contract comme un ouvrier dans  l'expédition archéologique.
       Et justement à ce moment le destin le  poussa encore une fois vers les amis anciens. Comme Vassily ni tâchait, mais s'écarter entièrement des anciennes habitudes il ne pouvait pas encore. Et, dans l'espoir du départ aux travaux de champs, toutes les nuits  il buvait et  jouait aux cartes.
       Voici pendant  une telle rencontre, avec une pointe de malice - de sérieux, Arman lui  proposa  -de voler les manuscrits de Kountouar. Il n'y avait pas de  prix pour  ces écrivasseries du vieillard, selon les mots d’Arman  même. Et Vassily, comme on s'exprimait dans son cercle,  becqueta. Sans avoir un sou, il  décida : “Pourquoi ne pas recevoir“ de l'argent facile ”? Le vieillard, toute la vie, déterre les trésors d'or. Certes, il roule sur l'or. Eh bien, il s'inquiétera un peu que les manuscrits  disparurent, et il se fendra  de la rémunération  à cet heureux événement, quand je rapporterai ses écrivasseries...”
Dès ce jour il  commença à tenir en observation un appartement de Kountouar. Le moment favorable pour le pillage ne survenait aucunement. Une fois, il était assis  dans l'embuscade aux buissons. Et soudain il vit : deux polissons  attaquèrent  unejeune fille se dirigeant à la maison de l'archéologue. Vassily se servit du tumulte général dans le jardin et  vola les journaux de Kountouar. Plus tard les  événements se déployèrent exactement , comme racontait à un vieil archéologue Jannat.
    En travaillant à l'expédition, Vassily trouvait le temps et pour la lecture. Les livres le bouleversèrent, ils  découvrirent pour la première fois devant lui  une vie surprenante des archéologues. Et maintenant il fallait au gars se mettre au pic et à la pelle, commencer à creuser la terre, comme il lui semblait qu'il arrachera à l'instant ni plus ni moins comme le tombeau d'or de Toutânkhamon!
Aujourd'hui Vassily Mikhaylov  entendit que le chef de leurs travaux  Kountouar Koudayberguenov  donna ses économies pour déviner quand même la vérité de la vie ancienne des Sakas  “C'est un savant!” — pensa-t-il. Mais voici  encore les gars  racontèrent que le vieillard défendait Léningrad pendant les années de la Guerre nationale! Vassily  se pénétra du tout  du respect cordial envers Kountouar, comme à  son proopre  père .
       “Qui sait, peut-être, et ils se rencontrèrent   avec mon père sur les chemins de front? Tous  les deux en effet, ils défendaient Léningrad, les deux de provenance du Kazakhstan...”— réfléchissait le gars. Mais le plus  il ne se pardonnait pas maintenant qu'il  se mêla dans  cette histoire sale avec les journaux. “Comment   je pouvais offenser tellement un homme!” —  se fâchait Vassily contre lui-même.
      Il  décida coûte que coûte de rechercher le manuscrit et le  rendre à Kountouar. Avec ce but il alla  à Alma -Ata. Par prudence il mit  des lunettes sombres et il  se présenta  à la maison chez Peiljan, l'appela dans le corridor.
      — Mon cher, voici sur ce seuil, tout  près  de cette porte, une fois, tu pris  le manuscrit. Je demande de me le rendre, —  déclara Vassily.
          — Quel genre de manuscrit ? — s'étonna sincèrement Peiljan. — Quel manuscrit ?
      — De Kountouar Koudayberguenov.
      Pâle toujours, Peiljan  devint en ce moment  plus blanc que la toile;
      —Vous  plaisantez ? Et pourquoi  moi ? Je ne comprends pas.
      — Selon les yeux je vois que tu mens, mon cher. Le manuscrit est chez toi. Je préviens: rends de bon gré , autrement...
      —Laisse moi tranquille toi, le gars, avec ta fiction. Je ne voyais pas  aux yeux aucun manuscrit.
      — Bien, —prononça Vassily  impressionnant  . — Tu ne veux pas rendre de bon gré, sois  sans rancune! — Et il  sortit de la maison.
Trois jours le criminel ancien guettait Peiljan, en espérant le rencontrer dans l'obscurité en tête à tête. Mais celui-là  apprécia le danger lui menaçant et il ne marchait pas à pied — jusqu'au seuil de la maison, il arrivait en "Volga", et chaque fois avec lui dans la voiture était assis quelqu'un  encore. Aujourd'hui Vassily  guette de nouveau Peiljan  dans une allée étroite menant à la maison. La maison se trouve à l'écart,  autour il n'y a personne. Il est calme..Il est  entendu seulement le bruissement des feuilles d'arbres d'automne au dessus de la tête  et  le sifflement des pneux des voitures passant par la rue voisine. Le soleil  disparut  à l'horizon, la brume  s'épaissit rapidement, voici il  fit sombre   tout à fait,  Peiljan est  toujours absent on ne sait pas  pourquoi . Mais Vassily n'est pas des  godiches, il ne  quitta pas  son abri dans les buissons... “ Rien, mon cher, on ne voit pas un autre sentier vers la maison...”
       Enfin , dans la lumière de l'allée apparut la stature de Peiljan.Non, plutôt il n'était pas lui-même. De derrière du tournant se montra seulement un portefeuille immense, et ensuite — Grande perche, comme Vassily surnomma de lui-même Peiljan. Le persécuteur caché derrière un gros chêne,  prêta l'oreille. Seulement Grande perche passa son embuscade, se dandinant et ayant tendu en avant la tête sur un long cou, Vassily le rattrapa.
      — Oyboy! —  poussa Peiljan un cri  de peur. Vassily  saisit Grande perche par une   cravate pour le col  du chemise blanc :
      — Eh bien, le gredin, rends le manuscrit!
      —Tout de suite, tout de suite, ne me touche pas seulement!
      — Tu ne feras pas ce que je demande, en prends-toi à toi-même, —sifflait Vassily -  au vissage de Grande perche -- J'attends cinq minutes. Eh bien, vivement!
      — Bien, —  prononça Peiljan et se mit à courir à la maison.
Vassily restait sur place sans se cacher. Exactement dans une couple de minutes Grande perche  porta le dossier connu à Vassily,  mit sur le seuil près de la porte et se jeta précipitamment en arrière. Vassily   prit lentement le dossier et  s'éloigna aussi lentement. “Une chose d'autrui, mon cher, tu réchauffas, donc  la milice, je sais, tu n'appeleras  pas”, — il riait de  lui-même.
Le lendemain matin  Mikhaylov se présenta chez Kountouar , venant à Alma-Ata pour apprendre  la décision finale du   sort de l'expédition. Le gars lui  rendit le manuscrit et  avoua sincèrement, comment  tout se passa. Devant cette personne honorable il ne voulait pas avoir l'air de  drôle d'homme, ni de  polisson, mais  pour qu'à  Kountouar tout  le passé soit clair , il   raconta en bref sa biographie. Un vieux savant écoutait les larmes aux yeux.
             — Oui, la guerre  cassa  plusieurs destins, —  prononça-t-il.
      — J'entendais  parler que vous êtes un participant de la défense de Léningrad. Et mon père faisait la guerre près de Léningrad, il périt là... Il était appelé au front aussi d'Alma-Ata.
— Attends! Attends! —  cria presque Kountouar,-Comment,  tu dis,  le nom et prénom du père ?
       — Ivan Egorovitch Mikhaylov!
      — Oh mon  dieu! Nous sommes les camarades de régiment! Il servait le dernier temps dans ma compagnie! Je l'enterra, comme un compatriote!  J'écrivis  à ce sujet à sa femme. Ainsi toi, tu es son fils?
      — C'est comme ça, —répondit Vassily . Tout, il  brûlait comme dans le feu. Par les joues coulaient les larmes, dont le gars n'avait pas honte. C'étaient les larmes du nettoyage, les  premières pour toutes dix années, qu'il  quitta la maison paternelle...
      Certes, dès que Kountouar  entendit des bouches de Peiljan ses pensées et  conclusions personnelles secrètes , mûries pendant plusieurs années,  il   commença à réfléchir de plus en plus souvent sur ce que celui-là prit connaissance avec ses journaux. Et de plus en plus souvent ne donnait pas de repos la question : “Est-ce que ce jeune homme est capable quand même de la lâcheté semblable ?!” Un vieil archéologue avait plutôt pitié  de Peiljan, que du travail perdu. Maintenant, quand le manuscrit se trouva et tout se passa sans violence et  scandale, il était heureux comme un enfant .

CHAPITRE HUIT
            Dans la vie il arrive assez souvent que deux amoureux, qui ne pouvaient pas respirer, admirer un l'autre, soudain se désintéressent comme sans raisons.  Quel est le problème? Qui d'eux est coupable ? Ou les deux sont coupables, on ne les  éleva dans la sainteté envers l'amour et le mariage? Ou le divorce — est un résultat du mariage sans amour, le résultat de la rencontre fortuite...
Оrik s'épanouit tôt, et sans tarder elle était guettée par l'amour...A l'âge de seize ans une  jeune fille se rencontra avec le djiguite, le meilleur, à son avis. Il étudiait  en dixième, elle — en neuvième. Il n'y avait pas de cas quand, étant sortie après la sonnerie  de la classe, elle ne  vit à côté de la porte  Srym. Il l'attendait  ainsi chaque jour, plusieurs fois par jour... Il fut un temps où le cœur était plein d'amour , quand on  voulait que partout on  était  aussi aimé et heureux, mais ...retentissaient  les tonnerres de la guerre . Et une fois au jour froid de février  Srym était appelé à l'armée et  expédié au front. Ses lettres de la limite avant  étaient patriotiques et pleine de la foi dans la victoire. L'imagination vive emportait Orik sur le champ du combat, quand elle lisait les mots de l'aimé, quand vivait avec attente de chaque nouvelle de lui, comme  si des rencontres. Plus la séparation était , plus fort devint le sentiment d'Orik .
       Il y avait déjà les derniers jours la guerre, la jeune fille croyait fermement à la rencontre rapide avec  son promis. Et soudain l'avis de sa mort  vint. À cet instant comme s'obscurcit la lumière blanche, comme si arriva une éclipse éternelle du soleil. 
     Cependant dans la jeunesse le coeur vient vite à bout du malheur,  les blessures cordiales guérissent  vite.Trois ans après la guerre passèrent. Оrik  était en deuxième année de l'institut pédagogique, quand elle rencontra Nourali. Le coeur comme si l'attendait seulement. Maintenant toutes les pensées — de lui, toute la vie- pour  lui... Mais apparut Peiljan, qu'elle rencontra à Kayrakty.
      Dès ce jour   encore trois ans passèrent. Trois ans de la vie commune. Pendant ce temps, la famille  eut deux enfants, le fils et la fille. Peiljan était un bon père de famille . Il  était économe, et attentif. Et au service — adroit. Comme on dit, par une allumette savait incendier à la fois deux feux. Qu'il ne se distingue pas par des talents spéciaux ou des capacités. Mais on dit : la patience vient à bout de tout. Et Peiljan, ne dormant suffisamment, sans connaître le repos, écrivait une thèse. Dans elle  il voyait le but de la vie, la satisfaction des désirs ambitieux. Les efforts se justifièrent : Peiljan  devint savant. Son caractère débrouillard  joua aussi un rôle non dernier dans ce que dans la famille coula une grosse somme d'argent,  apparurent "Volga", la maison de campagne. Il y avait un honneur. Mais c'était insuffisant pour eux avec Orik.
             Pendant les années de la prospérité et du repos Orik  embellit encore plus. Elle caressait l'oeil par la mollesse et la rondeur des formes, dans la voix se faisaient entendre la langueur et le caractère énigmatique. On voulait de nouvelles connaissances, de nouveaux plaisirs. Bientôt elle se désintéressa tout simplement de Peiljan. Certes, pour la révolte intérieure d'Orik il y avait une raison:  son attention était attirée par le meilleur ami du mari-Amirbek. Ses répliques comme si par hasard perdues, ses yeux noirs  malicieux, brûlants, comme des charbons, exprimaient plus que des autres  longues explications amples.
      Non, on ne peut pas les accuser qu'ils cherchaient spécialement l'un l'autre. Comme on dit, au moins le jute a sept adjoints, mais aussi pour lui on stocke l'épieu. Tous les malheurs à la maison étaient apportés par le maître. Lui-même il  présenta  Orik  à Amirbek. Galant en manières,  cinq  ans plus âgé que Peiljan, Amirbek  plut du premier coup d'oeil à Orik. Elle, énergique, ayant soif des nouvelles distractions, lui était aussi sympathique ... Mais... Bientôt Amirbek était  expédié en formation à Moscou .
      Déjà après, quand il revint et  reçut une  promotion selon le travail, étant dans une belle humeur, Amirbek  téléphona à Peiljan.  Orik prit le récepteur. Ayant appris que  téléphone pas quelqu'un, mais  le meilleur ami du mari, elle se réjouit.
      -Comment est la santé? On vint  il y a longtemps  ? — Elle encombra  Amirbek par des questions, — Je félicite de la promotion!
             On parlait longtemps, on s'interrogeait  à propos de tout   dans le monde :  la santé,  les enfants,  le traintrain de la vie. Et déjà  cela témoignait si fortement ils s'ennuyèrent. Enfin Amirbek  demanda d'inviter au téléphone Peiljan.
      — Peeke(1) est  en mission, —  communiqua gaiement Orik —Il  reviendra dans huit jours, pas plus tôt. Mais et sans lui je  vous invite avec jengue( 2) en visite. Venez dimanche.
      — Malheureusement, —presque joyeusement répondait Amirbek,  — votre jengue  est dans la station balnéaire. Peut-être, permettez visiter sans elle ? —  d'un ton badin jeta-t-il.  
      — Et quoi, vous craignez ?! — en excitant,  éclata de rire sonore Orik.-A mon avis, ni vous, ni moi, nous ne sortîmes pas encore de la confiance de nos époux!
      Амirbek  entra avec plaisir dans le rôle et se mit à parler avec allusion :
      — Je crains quand même que j'attirerai le soupçon de Peeke, si je viendrai chez vous en son absence.
      Оrik répondait aussi avec enjouement, bien que dans sa plaisanterie il y ait une pure vérité :
      — Peeke sait, de qui  faut-il s'offenser, de qui non. De la part de vous il ne s'offensera rien, je fais un pari!
           “Eh bien, et la femme! —  admira Amirbek. — Peiljan, certes, fermera des yeux sur n'importe quel tour de la femme à cause de mon patronage”. Et il  accepta de venir chez Orik.
      Peiljan   réagit en effet à la conduite des personnes lui  les plus proches -de la femme  et de l'ami,-exactement ainsi qu'ils supposaient. Quand Orik  communiqua qu'il y avait en visite Amirbek, Peiljan  demanda indifféremment :
      — Avec jengue ?
      — Non, seul. Jengue est dans la station balnéaire.
      — Lui quoi, il vint, sans ton invitation ?
      — Non, je l'invita.
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1- Diminutif de Peiljan.
2- Femme du frère aîné.
 — Et encore qui ?
— Certes, personne. Lui en effet, il est maintenant dans un tel  grade que je pensai, s'il voudrait se rencontrer avec quelqu'un chez nous...
      Peiljan se tourna vers la femme. Sur son visage  exsangue aucun muscle ne  tressaillit pas.
      — Une  bonne tête. Lui est un homme très nécessaire à nous.
      Dès ce jour là, Amirbek  devint un visiteur le plus cher dans la maison de Peiljan. S'il arrivait que le maître était  en mission, et   à son absence à la maison on  fêtait un  anniversaire, pour ainsi dire, de l'un des enfants, ayant revenu, il s'informait de la femme:
      — Tu  n' oublias pas d'inviter  Amirbek? — il continuait, — content : — Tu fis bien. Que faire, si sa femme est malade, ainsi  lui,  le pauvre, il ne doit pas   aller en visite maintenant  ?
      Orik  s'étonnait de lui-même : “On parle, la langue de l'amour est taciturne. Est-ce qu'il ne voit pas qu'Amirbek et moi, nous  parlons entre nous par les yeux et l'âme, en se comprenant sans mots? Certes, il  voit tout et il comprend, mais comment alors expliquer sa relation aux événements devant  les yeux ?!” Et une fois  elle  demanda de cela directement :
      — Amirbek t'est nécessaire ? Pour quoi?
       — Il est nécessaire, encore si nécessaire!
          Il raconta:  une mission de longue durée est prévue à Moscou . Qui sera envoyé - il est encore inconnu, mais on  propose plusieurs. Il faudrait encore avant qu'Amirbek aille demain au travail, parler avec lui...
     — De quoi ?
     — Qu'il  me propose.
     Tout à l'intérieur d'Orik  tressaillit de la honte et l'humiliation, elle se refroidit.  Mais elle  ne donna aucun signe .
     — Vous  êtes des amis. Non, est-ce qu'il n'est pas  mieux à toi d'en parler avec lui? —    murmura -t-elle presque, ayant baissé la tête.
     Peiljan — quand même sans ombre de la confusion, d'une même  voix impassible, n'ayant pas changé de visage, il prononca :
     — Je n'en pensais pas. Mais... Il t'obéira plus, toujours  il m'est difficile de demander pour moi-même. Orik  comprit clairement, pourquoi Peiljan a besoin de son lien avec Amirbek. Cependant elle se retint toujours, ne montra pas d'indignation.  Tout de même, sans lever la tête, elle accepta :
     — Bien.
     Tout de suite après la fin de l'université Peiljan  définit clairement pour  lui-même une voie, selon laquelle il faut aller, et il définit exactement les portes, qu'il vaut d'ouvrir sur cette voie. Il était  têtu  et faisait tout le possible pour que les portes s'ouvrent devant lui comme on peut plus bienveillamment. Avec le diplôme du professeur de l'histoire il pourrait aller à l'aul ou, dans le meilleur cas, dans le centre du district  et travailler là dans le domaine  de l'instruction publique par le maître d'école.  Pour  Peiljan cela se présentait ennuyeux, difficile et long dans l'acquisition de ses désirs secrets.
      Une autre voie possible pour lui était la science. Il savait qu'on appelle un savant  dans la vie  celui qui  ouvrit une loi de la nature et de l'existence inconnue jusqu'à présent ,  apporta dans  la science quelque chose de nouveau et d'utile. Mais il eut le temps de remarquer aussi autour de lui-même et d'autres choses: parfois un savant réputé était un homme, qui ne pouvait rien poser à l'autel de la science. Peiljan  marcha sûrément sur cette deuxième voie glissante,  ayant le diplôme de l’enseignement   supérieur spécial, il  ouvrit assez facilement les portes d'un des centres de recherches.
       Monter sur un niveau suivant il était déjà plus facile. Peiljan   voulut  être un candidat et il le devint bientôt. On ne peut pas, certes, parler que cela se passa pas cher  pour lui bien que dans la science il  ne dise pas son mot. Le soutenance se passa  à grand-peine et  demanda de l'effort improbable psychique et physique.  Combien de documents d'archives  il  fouilla, combien   de temps  il  passa dans les bibliothèques, combien de fois , en agitant sa conscience comme un «relique du passé» ,  il demandait de l'aide et des conseils des  éminents scientifiques . Avec qui il  ne faisait pas seulement une proche connaissance,  qui il  n'invitait pas seulement chez lui-même en visite, qui il  ne soutenait pas, en se produisant pendant  de diverses conférences! Il se fit la main à s'adapter envers chacun homme influent lui nécessaire ...
      Maintenant tous ses rêves  étaient comment devenir un professeur et un académicien. Il savait: il vaut mieux avoir chez lui-même des subordonnés, que se soumettre à quelqu'un.  Mais à ce moment son comportement, ses actions se révélèrent beaucoup que sous son extérieur gris n' est pas moins qu’un intérieur gris  On  ne se dépêchait  de promouvoir Peiljan  et il s'agitait, mûrissait et pensait aux voies subtiles, mais en vain. Alors il  trouva   Amirbek.   
       Peiljan  ne comprit pas, quand et comment Orik  eut le temps de transmettre sa demande à “l'ami de la famille”. Seulement dans une semaine celui-là l'invita chez soi dans le bureau. Peiljan  entra dans le cabinet, ils se saluèrent chaleureusement, même ils s'embrassèrent. Bien qu'Amirbek ne se soit pas tourmenté  particulièrement par les remords, mais il évitait à regarder directement  Peiljan .
      Il s'assit  en se taisant  dans le fauteuil. Il avait une règle de n’offenser personne, pour qu'on voie son humanité et la largeur de la nature. Maintenant il était assis devant Peiljan comme si  dans une certaine confusion, il  interrogeait poliment sur les affaires et la santé, comme s'il  se préparait à  lui demander un cheval  unique Quand il se persuada que l'ami est orienté paisiblement, il se transfigura et  commença avec empressement:
           On dit, tu voulais aller à Moscou ? Je  t'invitai spécialement pour parler de cela -
     Oui, j'ai un tel désir...
     Mais en effet, je ne suis pas un seul   qui résous le problème, j'ai aussi  des autorités.
     — Si vous me recommandez instamment, qui objectera ?
     — Probablement, il y aura des tels.
     Pourquoi admettre jusqu'à cela, si vous savez d'avance, qui — contre ? Je suis sûr, si vous demandez, il n' y aura pas d'objectants. 
      Tout est ainsi, mais...
     Que signifie "mais"? — s'enhardit du tout Peiljan. — Si c'est  votre opinion personnelle que ma candidature ne convient pas, alors, certes une autre conversation. "
     Non, non que tu penses, je ferai tout possible  dans mes forces. Calme toi, s'il te plaît.
La demande de Peiljan fut dure pour Amirbek  - Lui même, il commença à penser : “Aujourd'hui l'ami demande ce voyage, et que demandera-t-il  demain ?”
     La vie de Peiljan et Orik allait son train. De l'amour depuis longtemps il n'y avait rien, mais les époux gardaient la visibilité de la famille réussie. Orik se calmait d'habitude: ‘ Il faut demander  cela encore, qui dans le mariage vit  amoureux. C'est bien que chez nous tout va tranquillement. Elle s'habitua aux toilettes, à la vie sans souci, à tout  ce que Peiljan la  délivra de toutes les infortunes quotidiennes. Orik faisait presque ouvertement les rendez-vous avec Amirbek, qui se rencontra avec elle pas  du tout par hasard, elle comprenait maintenant cela. Parfois elle  s'étonnait sincèrement: comment pouvait –elle jusqu'ici supporter la situation formée chez elle dans la famille? Mais elle  chassait tout de suite ces idées. Un nouvel amour  renversa tous les barrages et toute les interdictions, elle  vint, comme une inondation. Encore plus bienveillante  devint sa relation envres le  mari. Si Peiljan avaient une humeur peu mauvaise et il se renfrognait, Orik demandait immédiatement : “Tu es malade ?” Ayant remarqué aux yeux de la femme ces feux de la participation sincère, Peiljan était abattu  tout à fait: “Voici une transformation! Comment elle  s'épanouit,  embellit! Même les rides sur lle visage  se  déplissèrent,et quelle est sa démarche ! Est ce qu'elle  tomba amoureuse en effet  d'Amirbek ? ”Et lui-même,il  se reprochait: “Yapyrmay, vaut-il être jaloux? Il le faut, avant tout, à moi, il faut pour une affaire ”. Mais aujourd'hui tout allait pas ainsi. Orik se précipitait dans  l'appartement, sans  savoir où se mettre “ Ou avec Amirbek chez eux est un désaccord, ou encore quelle raison ?”
 En tâchant de calmer la situation oppressante, Peiljan  demanda prudemment :
 — Nous avons, il semble, demain l'anniversaire de Jannotchka ?
 — Oui, demain elle a trois ans.
— Voici, je pense, — continuait Peiljan, en examinant attentivement le visage de la femme devenant presque étranger , — il faudrait fêter... Moi, en effet, ces jours j'ai beaucoup de travail.
     — Certes. Nous inviterons quelqu’un ? — répondut volontiers Orik.
     — Décide toi-même. N'oublie pas d'appeler surtout Amirbek avec la femme.
     Orik  se secoua :
     — Est-ce qu'il  revint déjà de la mission ? On parle  qu'il partit pour longtemps.
     “Eh-eh, il s'avère, elle ne sait pas qu'il y a  quelques jours  Amirbek  revint. Mais il est étrange, pourquoi il tarde, il ne lui téléphona pas ?” Et n'ayant pas trouvé une réponse à la question, Peiljan, comme s'étant éveillé  des idées,  prononça  par la voix indifférente:
      — Moi-même, je ne voyais pas, mais j’entendais, comme s'il vint il y a trois jours.
           En réalité Orik ne devrait pas   s'inquiéter  tellement.  Peiljan eut  peur en vain, comme si Amirbek  écarte de ses filets adroits. Il s'avéra, celui-là  prit froid pendant  la mission et était malade. Quant à la passion d'Orik, qu'il considérait au début comme l'espièglerie, mais maintenant elle  devint un  sentiment tendre sincère. Аmirbek découvrait au jour le jour dans cette femme les dignités tout  à  fait nouvelles 
      ... Il y avait peu d'hôtes. Dans cette maison on n'avait pas d'habitude d'inviter ceux dont il est peu de profit. Аmirbek, comme presque toujours, se présenta seul. A peine il entra qu'Orik changea de visage à quelque instant:  tinta par le rire gai, toute dans la confusion joyeuse. “Non  chez eux tout est  en ordre. Les relations sont comme chez Roméo et Juliette! —  pensa Peiljan. — Mais qu'est ce qui alors tourmente tellement Orik?” Ayant appris que le dîner de gala est arrangé en honneur de l'anniversaire de Jannat, Amirbek  prononça:
      — Comment c'est ainsi, mes amis ? On ne dit même  pas, de quoi il s'agit, — je  vins sans cadeau! Donc, аynаlаyyn Jannotchka,  je te félicite sincèrement, grandis bien. Et le cadeau — je ferai après. — il  prit avec plaisir dans  les bras et embrassa  aux joues  une fille potelée comme deux gouttes d'eau semblable à la mère.
      — Pour Jannat, pour toute notre famille le meilleur cadeau —est votre arrivée chez nous! —  prononça officieusement Peiljan.
Аmirbek fut  gêné par  ces mots évidemment flatteurs, il   regarda même en arrière — si quelqu'un  n'entend pas. Et il se calma, ayant vu que d'autres hôtes  sont passionnés de la conversation, et à la réplique du maître il  répondit presque en chuchotant :
            —-Merci beaucoup pour l'honneur, mais un cadeau pour Jannochka - est sur ma conscience. 
       Peiljan,  pour occuper les hôtes avant l'arrivée des autres,  sortit  du  tiroir de la table des cartes, et commença adroitement à les mélanger. .
      —  Prenons un peu de plaisir , avant viendront encore deux-trois personnes, —  proposa-t-il  au public, en s'assoyant près de la petite table dans le coin de la chambre.
             — Avec plaisir, — le premier  répondit Amirbek. Les deux  autres se joignirent à eux. Les autres, ayant entouré  les joueurs,  commencèrent  à observer avec intérêt.
      Peiljan était un joueur de cartes passionné expérimenté. Cependant depuis qu'à la maison comme un visiteur fréquent apparut Amirbek , le maître échouait de plus en plus souvent au visiteur. Аmirbek bien qu'aimait les cartes, mais par une capacité spéciale à jouer il  ne se distinguait pas. Et puisque maintenant tout le temps il  remportait des victoires, il se vantait d'habitude : “il ne me suffit qu'à Peiljan”. Le dernier riait de lui-même : “Gagne, gagne. Le temps de mon gain bientôt viendra, est plus grand que cela!”
      Aujourd'hui Peiljan était accablé, on ne sait pourquoi, par un dépit et il ne voulait pas échouer. “Il faut savoir garder la mesure” Amirbek, ayant remarqué la persévérance spéciale du maître, s'inquiéta pour tout de bon. Et Peiljan ne subit pas  — il  prit le désir de plaire . “Oui bien, je ne m'appauvrirai pas - qu'il gagne”, —  décida-t-il et, comme par hasard , il  fit une fausse  marche.
      À cette époque Orik  invita tous vers la table, et les hôtes ne se firent attendre.
      Un toast changeait  l'autre : pour Jannat, les parents, pour les hôtes...On  buvait, dansait, organisait les jeux.
     Content, on s'en allait après le minuit...
PARTIE  DEUX
PREMIER  CHAPITRE

       Un passe-temps désiré de Kountouar restait  toujours le même - à travailler sur les journaux. Comme avec un ami intime, sur leurs pages il faisait part de ses pensées, des suppositions et des doutes. Ces minutes claires apportaient une grande satisfaction intérieure, et il n'y avait pas alors dans le monde d'une personne plus heureuse. Toutes les affaires et les soins, les émotions et les alarmes étaient relégués au second plan, s'oubliaient.
           Trois ans passèrent déjà depuis qu'un manuscrit fut retrouvé. Selon plusieurs considérations dans le plan de l'économie nationale on fit des modifications précieuses et les travaux de la construction de la mer Syr-Daria se  continuèrent. Cela  permit de prolonger  des fouilles archéologiques à Kayrakty, bien que, hélas, jusqu'ici ils n'apportent pas de résultat désiré. Par contre Kountouar  réussit dans  l'autre: il  écrit presque un livre sur la culture et l'économie des Sakas. L'archéologue planifiait après une édition de cette oeuvre à la base de son matériel  soutenir  une thèse. Il avait quoi dire au monde à propos de Sakas. À vrai dire, quant au Kazakhstan, les monuments de l'époque des Sakas devinrent   ici une grande rareté. Et, à vrai dire, on ne  s'occupait pas au Kazakhstan de l'étude de l'époque  si précoce.
      L'expédition de Kayrakty —c'est une première hirondelle dans cette recherche, le début des débuts. Et lui, le savant Kountouar Koudayberguenov, est une âme  et un initiateur de la grande oeuvre,  plaçait en fouilles ses espérances les plus chaudes. C'est pourquoi avec impatience il attendait les résultats du travail. N'ayant pas terminé les recherches, il ne pouvait pas se mettre à la variante  définitive de l'oeuvre conçue.
             Mais c’est la vie. Et le temps file, comme des eaux orageuses de Syr-Daria... Si on réussira à finir le commencé? Et comment un homme est  arrangé ?! Il semble, tout est compris, mais on n'eut  le temps que de comprendre seulement quoi et où est l'essentiel , mais  la vie touche à sa fin déjà...
     Il est bon, quand dans un grand travail noble à côté de toi est un vrai ami, qui aide de l'action et des conseils .  Kountouar n'avait pas maintenant un tel ami très fidèle.  La bonne moitié de la vie il trouvait Ergazy comme un homme  le plus proche , mais celui-là est lequel!
     Après six mois de leur brouille il eut quand même une conversation avec l'académicien Verguinsky, qui  apporta une clarté absolue,  calma Kountouar :
      — Tu as vu l'heure??! Est-ce que j'avais besoin de ta caractéristique à propos d’Ergazy ?! Oui, moi et sans toi, je sais parfaitement  quel genre de l'homme il est . Mais  s'il ne s'arrêta pas    dans son aveuglement, s'il  osa de stipuler nous  deux, cela ne lui fait pas du tout l'honneur.
        Le même soir Kountouar se décida de téléphoner à l'appartement d'Ergazy. “Que dira-t-il  maintenant?” Mais le propriétaire  n'était pas à la maison, le récepteur prit Akgoul. Ayant interrogé sur le train train de la vie, Kountouar ne commença pas  à l'inquiéter par ses émotions et ses ennuis.  Il  pensa de nouveau de lui-même:  Une fois que ni  l'honneur, ni l'amitié ne sont pas chers pour Ergazy, quoi faire?. Et de nouveau  il s'obligea à ne pas penser  du camarade ancien. Probablement,  tout se passa  bien ainsi.
Mais voici Ergazy se leva de nouveau sur sa voie. Pas lui-même,non. Il  opposa à  Kountouar  son jeune élève Peiljan, plein de forces et d'ardeurs , on  veut  ou l'on ne  ne veut pas, il fallut de nouveau se poser  la même question: quel genre de l'homme est Ergazy? Certes, il  serait plus juste résoudre ce problème pas  maintenant, mais il ya  trente  ans avec superflu. Mais qu'est ce qu'on  fera, un homme honnête, voulait  son camarade  trouver le  pareil.
      Celui qui par l'esprit et le coeur peut comprendre un autre, qui sait voir et se rendre compte, est réellement heureux. La générosité de  l'âme et de la raison fait un homme plus riche, plus  sublime et  meilleur. Et certes, misérable est celui qui a créa dans son âme  le petit monde,  si petit comme  son propre poing , et il  y vit, et il  l'admire. La gloire personnelle, l'avidité et la carrière — voici sont des dieux, lesquels prie ce malheureux. Il ne peut pas se résigner à ce que par le talent, et la vocation la nature-mère décore  pas chacun, que l'on ne peut pas acheter ces qualités pour tout l'or du monde. S'exténuer par l'envie noire envers le talent de l'homme, organiser la persécution menue et blesser son âme par les potins et les calomnies — le destin de tels pécheurs.
           Ergazy était exactement un tel homme. Le ver de la jalousie et de l'envie noire  commença à le broyer tôt, encore dès les jeunes années. Il enviait l'ami partout. Il semblait, toutes les chances de la vie — tout pour lui, pour le favori total — Kountouar. Prendre  au moins le début de leur travail. Encore alors, dans les années de la guerre, quand les deux  revinrent du front et occupèrent les fonctions égales, une idée courageuse vive de Kountouar  l'élevait toujours aux yeux des collègues. Du sort d'Ergazy il  était fréquent — rester sous l'ombre,  non remarqué par personne. Même Akgoul, sa propre femme, et aussi... S'il arrive quelque chose- Kountouar  seul dans toutes les bouches.
Il a un esprit, un bon coeur...  Ergazy  ne remarquait pas en  lui rien  de répréhensible. Mais  en effet, et la haine chez quelqu'un naît pas à cause qu'un homme  fit un mauvais acte. Plus souvent - c'est un produit de sa propre vanité .
Et Ergazy, comme nous savons, ne commença à attendre, quand on le  remarquera. Alors s'il  disait  vraiment  quelque chose, il  tâchait de souligner publiquement que le dit est  incontestable.  S'il achetait dans le magasin un  costume le même , que  quelqu'un d'autre, il déclarait que son costume tout de même est meilleur Si sa voiture de service était de la couleur grise, Ergazy déclarait  cette couleur, elle  est le plus à la mode...
     Les pensées tristes agitent aujourd'hui Kountouar, comme il ne les chasse de lui-
même. Les tableaux du passé se remplacent l'un après l'autre.  Comme s’il  éprouve tout de nouveau. Il  se rappelle, il se rappelle  tout  parfaitement bien. Et comment il se souciait pour Ergazy devant les autorités, quand celui-là, le blessé,  revint du front. Comment il  s'étonna, ayant pris pour  la gaminerie une action d'Ergazy, qui  le premier jour, étant venu au travail, demanda de lui céder la table près de la fenêtre, où plus tôt  travaillait-il, Kountouar. Et comment le même Ergazy rougissait, en remettant le rapport, — qui-qui, mais  Kountouar voyait son impuissance dans les affaires et l'amour-propre maladif.
         Bien sûr, il était impossible de ne pas noter la mesquinerie et le carriérisme dans la nature d'Ergazy.  Mais au sérieux Kountouar ne percevait tout cela  pas . Il  céda à  l'ami la table, ayant plaisanté de plus : “Eh bien, assiéds-toi sur la place honorable!” Quand Ergazy  comprit que  la «réserve», à cause de qui il était  dans cet établissement, maintenant, après la guerre, ne lui est pas nécessaire, sans s'attarder il  trouva un autre emploi . Oui, lequel!  Il présida un grand institut de  recherches. Кountouar alors  dit : “Tu es  un homme capable! Pourquoi tu ne continues pas à travailler dans la science ou tu ne vas pas directement dans  la production ? C'est une   voie directe vers la soutenance de la thèse, dont tu rêves tellement?!” Ergazy  répondit, sans être hypocrite : “Le travail administratif — c'est un cheval, y  étant assis  tu soutiendras  non seulement une  thèse de candidat, mais aussi une thèse le  doctorat!” Comme alors il  dit, et il arrriva ainsi. Еrgazy  devint un docteur ès sciences et un professeur. L’un n'était pas pris en considération par lui— il est insuffisamment de titre  pour être un vrai savant. L'arrivisme personnel se tourna pour Ergazy par l'épée de Damoclès.... Quand on le   retira du poste du directeur de l'I.R.S. là, au sud, il  apparut à Alma-Ata. Ici on  lui  proposa  de diriger un de laboratoires.  Mais un tel travail ne  convenait pas à Ergazy. Comment ?! Du temps où il était le directeur tous allaient chez  lui, demandaient de recevoir, transférer, arranger le destin... Et soudain — devenir au niveau de ceux  qui  autrefois   dépendaient  entièrement de lui! 
     Et  l'essentiel - un nouveau travail demandait réellement des efforts du tailleur de pierres. Et Ergazy  alla de nouveau chez les autorités. Il  sollicitait,  aspirait à se garantir par le soutien des personnes influentes. Verguinsky, quand on  lui s'adressait avec une  demande de donner à Ergazy “un  poste   digne de lui”, il  protestait : “Il ne travaillait pas un jour dans la production!”
       Mais tel  est  vraiment Ergazy — malgré tout , il obtint ce qu'il voulait. Maintenant, comme nous savons, il est un directeur  de la  filiale de Kayrakty de l'institut de tête. Certes, il est loin  du centre et une  envergure n'est pas telle.. Et quand même il est le premier chef. Еrgazy était content de lui-même : “Tout  va bien, très bien. Le directeur ce n'est pas  un chef du  laboratoire! De nouveau plus près des gens influents, de nouveau la dépendance des subordonnés ... Merci de cela, dans le futur — on verra. Le poisson cherche où plus profondément, un homme — où mieux...”
      Voici seulement beaucoup, si  beaucoup dans sa position dépend de Verguinsky. Et lui, Ergazy, sait maintenant exactement que le chef est d'une opinion peu importante de lui, non seulement  en tant qu'un spécialiste, mais aussi en tant qu'un homme... “De quoi cela ?” — pensait le directeur frais émoulu et  décida coûte que coûte de changer fermement l'opinion de l'académicien de lui-même .
      Il  commença à aspirer pour qu'on le recoive chez Verguinsky — et lui-même , et par les intermédiaires. De nouveau — les intermédiaires. Autrefois un de tels solliciteurs était Kountouar. S'étant persuadé que Verguinsky est fidèle à lui-même, Ergazy  douta: si vraiment  les intermédiaires ne sont coupables ici?! Et ce Kountouar... S'il ne le stipula pas  devant l'académicien ? Ayant soupçonné l'ami, Ergazy lui-même se  persuada: c'est justement cela. Il se rappela de nouveau, combien de fois  il s'avérait se heurter selon le travail et comme toujours on reconnaissait plus et on exaltait plus  Kountouar,  lui, Ergazy, comme s'il n'était pas  remarqué. Tous les deux venaient au conseil scientifique ou à la réunion, on  se produisait devant l'auditoire de la même question, mais les présents  écoutaient seulement Kountouar, et les mots d'Ergazy comme faisaient sourde oreille. Pour Kountouar- l'attention et le respect, il a toujours le dernier mot .  “Non, il est temps de mettre fin  à cela!”
            La connaissance avec Peiljan  était pour Ergazy une vraie trouvaille.  Etant  piqué au vif par le refus de Kountouar de le consulter à propos de la thèse et d’être l'opposant pendant la soutenance, celui-là  comprit au mieux Ergazy. Le directeur de la filiale par l'oeil faufilé  définit qu'il faut retenir Peiljan à côté de lui-même.
      Et ici encore Akgoul. Molle  selon le caractère, la femme sage  réussit à devenir pour Ergazy d'un ami  dur et ambitieux, et d'un support dans les infortunes quotidiennes, elle sut influencer son humeur,  sa persuasion. Ayant remarqué que Peiljan et Ergazy  devinrent  les complices dans les intrigues méchantes contre Kountouar, Akgoul  prêta oreille.  Ergazy pour une longue vie commune eut  une habitude de rien entreprendre,  sans demander l'avis d'elle. Il écouta son opinion en se taisant d'habitude, sans s'exprimer ni pour, ni contre. Mais aller contre la volonté de sa femme il ne se décidait pas.
      À vrai dire, il n’y avait pas de plénitude du bonheur entre les époux: Акgoul ne  donna pas au mari de la joie, qui le réchaufferait au déclin de la vie, — ils n'avaient pas d'enfants. Mais pour le calme de la femme Ergazy gâtait et faisait semblant qu'il aime, comme son propre, le  fils  du premier mariage-Arman.  En fait, dans son âme il n'avait pas de sympathie à ce garçon espiègle.
Peiljan, en suivant, comme le baromètre, l'humeur du chef, comprenait parfaitement la confusion de ses sentiments et se servait de cela. À ce moment, quand Ergazy était particulièrement mécontent par tous et tout, Peiljan apparut dans son cabinet.
      — Où  vous vous cachèrent, il y a une belle lurette, je ne vous vois pas, mon cher! —Peiljan  saluait joyeusement  Ergazy.
      — Toute la semaine, je  travaillais dur. Le fait est que Daniel, le fils  de Kountouar,  écrit un roman historique. La maison d'édition, en connaissant que j'étudie cette époque, m'envoya le manuscrit pour  la récension. Voici toute la semaine je lus  ces écrivasseries.
      — Eh bien, comment, de quoi  est-elle ?
      — Encore — des Sakas...
      — Pouah,  quelle jeunesse  alla! Il ne suffit pas la modernité, on grimpe au temps jadis! On laisserait cette passion pour  la part des vieillards, comment autrement... Qu'est ce qu'il ya  là, dans le roman ?
            — L'influence du père est présente... La chose s'avéra  pas mauvaise. 
      — Tu dis, pas mauvaise ? À mon avis, ce n'est pas à nos et vos  intérêts! Si la chose est excellente, elle doit être en tout cas mauvaise! — soudain se mit en colère Ergazy. — est ce que lui, le petit chien, connaît  les Sakas, de cette période la plus ancienne de l'histoire ?! Cela  peut  être accessible seulement à nous, les plus grands rechercheurs! Vous entendez ? À nous, nous! C'est notre époque, nous sommes les propriétaires de son secret! Entendez ? — Et, déjà s'étant calmé un peu, il  demanda avec savoir faire : — Attendez, lesquelles sont des règles d'édition ? Décide quelque chose votre critique ?
     — Elle décide beaucoup: si sera négative, le livre ne verra pas le jour. Il suffit mon nom, l'autorité dans ce domaine pour lui barrer le chemin.
     — Dans un tel cas...
     Еrgazy  resta pensif. Mais peut-être   une  priorité dans la décision du problème, où il travaille comme un savant, ne peut pas être reconnue pour un  jeune écrivain! Daniel— est le fils de Kountouar. Ces deux personnes sont spirituellement très proches. Quand  de Daniel se détourna    Jannat, Kountouar était  très ému   pour la trahison. De sorte que n'importe quelle balle dirigée au  fils, blessera absolument le père.
       Еrgazy  conseilla à  Peiljan d'écrire... une  critique négative. D'autant plus que  la période  des Sakas— quand même encore une tache blanche dans l'étude de l'histoire du Kazakhstan. On étudia relativement seulement les monuments "d'un style animal”, et dans l'ordre social, le régime vital des Sakas  est très  contestable et simplement inconnu. De sorte que tout ignorant que ne  mette pas le nez à ces problèmes complexes. “Écris négativement! — il  ordonna presque. — Qui prouvera que tu n'as pas raison ?”
     L'injustice et la perfidie, probablement, naissent de la main facile de tels  peiljans et ergazys!
     Dans  la maison d'édition on trouva nécessaire faire connaître la critique négative du roman à  Kountouar, comme un spécialiste du  problème et...une  personne proche de l'auteur. Certes, on respectait de plus le secret de la paternité, mais il devint clair sans phrases à Kountouar, c’est une affaire de  quelles mains . Et la question : “Qu'est-ce que tu  essaie  de faire , Ergazy "   — pour quelle fois se leva encore devant lui.
     Dans son travail  Kountouar se guidait par une  règle d'or — ne pas s'empresser avec des conclusions. Pourvu que soit attrayante la dorure extérieure des ornements des monuments des antiquités, il aspirait toujours à voir derrière cela quelque chose plus considérable. Le rechercheur comprenait que l'archéologie est une telle science, où un détail, un  seul trait unique peut donner aux mains le bout de fil  du peloton embrouillé des événements  historiques.  Il faut seulement être persistant, conséquent et scrupuleux. Il ne se dépêchait pas de dire  un mot dans la science lui-même, il  ne permettait pas au fils de se dépêcher.
     Mais la jeunesse est toujours impatiente. Et Daniel s'empressait pour que le roman voie le jour,  comme si son contenu pouvait vieillir.
     Ayant pris connaissance de la critique et étant venu à la maison, Kountouar de nouveau de la  première jusqu'à la dernière page   relut attentivement l'oeuvre du fils. Deux-trois jours il réfléchissait à quelque chose, enfin il  invita chez lui  Daniel :
      — Le livre  résulta chez toi bon. Dans lui il y a non seulement l'histoire du passé de notre terre, mais beaucoup de choses sont  étroitement coordonnées avec aujourd'hui. Notamment cela fait le roman intéressant pour un lecteur moderne. De sorte que, mon cher, avant tout sache le prix du créé par toi et ne te dépêche pas  te tourmenter à cause de cette  critique  soi-disante fermée. La critique est "fermée", mais  son auteur se produit ouvertement. Premièrement, c'est  évidemment un homme connaissant bien l'époque des Sakas. Deuxièmement, il est hostilement orienté non seulement envers toi, mais, probablement, et envers moi. Troisièmement, nous, les spécialistes dans  le problème, nous sommes un , deux  et c'est tout. Qui sont mes adversaires — aussi pas  un secret. Ainsi,  comprends. Cependant maintenant,  je commençai une conversation avec toi non de cela.
          -De quoi ? J'écoute, dis! —  encouragea le père Daniel.
    — Si tu écoutes, je te conseille de retenir une vérité importante:  aucun des grands hommes ne faisait jamais des découvertes et ne faisait pas des oeuvres aux termes courts. Ils consacraient à cela de longues décennies, voire  et toute la vie.  Rappelle toi quand même  Isaak Newton . Ses célèbres  “Principes mathématiques de la philosophie naturelle” il mûrissait dans la tête sage pendant vingt ans. Charles Darwin  écrivait toute la vie sa seule oeuvre . Et tu sais, certes que finalement — le savant  fit une révolution dans les opinions de la nature! Mais son  oeuvre  vit le jour  seulement après la mort du créateur génial. Voici dans ce livre est écrit,- Kountouar se leva et  prit du rayon de l'immense armoire
— le long du tout le mur du  cabinet –un livre, — que Darwin, ayant découvert la loi et créé la classification du développement évolutionniste du  monde animal, craignait de le mentionner dans un petit essai même en quelques mots. La même idée: “Qu’il ne soit pas faux !” le contrôlait et arrêtait. Une épreuve du  temps est la plus sévère, mais aussi uniquement vraie  pour tout véritablement nouveau et précieux.  Moi , je suis un  témoin vivant de ton travail difficile sur le roman. Je sais, combien de nuits sans sommeil et de  doutes graves tu  éprouvas, je me rappelle, comment tu allais  à l'expédition éloignée et tu étudiais les oeuvres de plusieurs savants. Cependant, malgré tout, personne  d'autre, que  moi, je te demande : travaille encore sur le manuscrit . Ses problèmes exigent  de l'approche prudente, les méditations sérieuses profondes, la compréhension dans le temps, bien que ton livre déjà aujourd'hui  n'ait pas  de prix!
      — Koke,- s'adressa  Daniel  au père avec émotion,
      — Tu as raison  sans doute,  mille fois de tout dont tu parle... Mais en effet, on ne peut pas oublier  que n'importe quelle création des grands artistes est engendrée par l'inspiration! Balzar, Jack London, Tourgueniev écrivaient vite et avec  inspiration. Et leurs oeuvres, comme on le sait, de cela ne sont perdues Non, créer un livre ce n'est pas du tout  construire, pour ainsi dire, une maison: voici — le fondement, voici — les fenêtres, et est voici le toit au-dessus de la tête...
      — Absolument, le fils, tout est ainsi. Les romans, les nouvelles, les poèmes, — toutes les créations du maître-artiste sont neés par son élan créateur. Mais avant que ce feu sacré éclate dans le coeur de l'écrivain, il mûrit plusieurs années la création dans l'âme jusqu'à la maturité complète. Le temps engendre le lecteur, le contemporain de l'auteur. Et il est possible, ton lecteur-contemporain attend il y a longtemps de toi un livre faisant la paire de ses pensées et de ses affaires. N'oublie pas que le lecteur et l'écrivain — deux les plus proche personnes s'inquiétant de ces événements, dont on parle  dans l'oeuvre. Le lecteur ne pardonnera jamais à  “son” écrivain aucune  note sonnant faux.  C'est pourquoi si  tu te décida vraiment de remettre le livre au jugement du peuple, réfléchis bien à tout. C'est pour cela tu es un écrivain.
     — Bien, bien, je te compris.
     — Je voulais encore préciser-d'où tu  pris les événements avec la participation d'Arkhar, Katerguer et Anrouk? Tu te rappelles ce morceau dans le roman, où Kederey accuse Arkhar... En effet,  notamment dans l'instigation d'Arkhar il  voit la raison de ses propres intentions  perfides. Je me rappelle bien ces lignes. Le régent expulse Arkhar, et celui-là meurt de la soif dans le désert.  Admettons, tout cela était à cette époque. Arkhar en eut pour son compte. Le sort des traîtres et les envieux  est toujours l’un. Je pense, d'autres faits sont véridiques. Nous parlâmes déjà avec toi que cette ligne dans le roman est assez intéressante...
          — Je travaille sur une oeuvre d'art. Et cela justifie une fiction définie d'auteur, bien que le roman  soit consacré à l'histoire. Cependant la vie d’aujourd'hui — un principal matériel pour l'écrivain. Et toi-même,  proprement, tu me dis à propos de cela constamment. Voici j'introduis cette ligne. Le but était le seul, pour que le lecteur, ayant deviné dans le contemporain au moins une ligne négative copiée par  moi, la condamne impitoyablement.
      — Oui-i-i. Et après cela tu veux qu'une telle personne, comme Peiljan, n'écrivit pas  une conclusion négative  sur ton manuscrit?!
      — Qui savait qu'à lui notamment, on rendrait  le roman pour  la critique ?
      — Eh bien, mais  si,  supposons, tu saches?  Est-ce que tu renonceras pour cela à la vérité de la vie ?
       Je ne sais pas.
           — Et maintenant  imagine- toi un autre. Admettons, tu eus peur que tout homme, contre qui tu te produis dans le livre, te reconnaîtra, te nuira, et — tu  enlevas des morceaux  rudes. Alors quel sera la différence entre cet homme et toi  ? Voici pour ce que tu n'aies pas peur et tu te produises courageusement, plusieurs gens te diront merci. Parmi eux je suis le premier.
     L'émotion du père se  transmit au fils.  Avec la reconnaissance et l'amour Daniel jeta un coup d'oeil à Kountouar :
     — Eh, pourquoi pas tous les gens ne raisonnent ainsi correctement et profondément ?! Même peiljans et armans? Combien de malheur et de larmes on pouvait prévenir ?
     Kountouar  comprit le fils. Il comprit non seulement ce que celui-là  exprima à haute voix, mais aussi ce qu'il   passa sous silence ce qu'il  laissa dans  l'âme.
    — La dernière fois dans le théâtre je vis  Arman avec Jannat.  Pardonne- moi, mais  les gens heureux n'ont pas  une telle mine...
      Daniel    répondit pas  à la fois.
          — Oui, —prononça -t-il  enfin à  la méditation. — Le bonheur-est une chose  spéciale. Le saisir, vendre, acheter... Est-ce que l'on peut ?

CHAPITRE DEUX

  Tous les soins d'Akgoul étaient au bonheur du fils unique — Arman.
      Le garçon  perdit tôt le père. Aveuglée par l'amour du petit, la mère lui pardonnait n'importe quelles gamineries. Les années allaient, et voici déjà de l'adolescent le fils se transforma en un jeune homme. Il  eut le temps de comprendre que la mère nourrit une grande faiblesse pour  lui, et il  commença à s'en servir . En  échange  de son amour  aveugle, le fils  grandit  d'un  polisson et d’un joueur passionné de cartes .
      Égoïste et irréfléchi, il agissait, comme si tout le monde, tous les gens dans le monde  étaient nés pour l'exécution de ses désirs.
Comme il arrive assez souvent, la mère  comprit  la dernière , si tragique  était tout ce qu'il arriva avec le fils. “Probablement, le destin me  punit, — était désolée la femme, — parce ce que j’oubliai la prière des ancêtres :“ Oh Allah! Donne moi un enfant et octroie lui de la raison et l'application!” Akgoul  était prête à abdiquer de tout terrestre, pourvu que la vie fasse grâce et  envoie à son fils la santé et la prospérité.
            Mais on ne peut pas dire que le destin jusqu'à la fin était impitoyable pour Akgoul.  À la consolation pour la patience et l'amour maternel elle lui  donna la belle soeur.. Et depuis que Jannat  entra dans la maison, la mère rêvait de ce que la belle-soeur tournerait beaucoup dans la vie du fils vers le meilleur. Elle  se consolait: “Chez une bonne femme et le mari est toujours bon”. Cette foi  s'affermit définitivement, quand dans la famille apparurent deux petit-fils aux yeux rayonnants. Comme la pierre noire  tomba des épaules d'Akgoul.
      ... L'anniversaire du maître de la maison - Ergazy approchait.  Аkgoul se préparait à l'anniversaire du mari depuis longtemps. Il y avait beaucoup de soins, chaque jour était cher. Mais aujourd'hui, on voit, on ne réussira pas à faire beaucoup de choses. Аkgoul est malade.
      Le jour était gris et froid . La fin de novembre,  et le sol nu , un peu mal à l'aise. Vers les fêtes de novembre la neige tomba,  mais déjà dans deux jours elle  fondit. La ville était cachée par les nuages lourds terribles. Il pleuvait de plus belle.
Ces derniers temps Akgoul était  deux fois à l'hôpital: le coeur faiblit considérablement. Et aujourd'hui il lui est difficile de respirer. Elle pense de la célébration prochaine, du fils, de la belle-soeur...
           Jannat baigna juste  les enfants et les habille dans sa chambre.. Soudain se fit entendre la sonnerie dans l'antichambre. Акgoul ne commença pas  à inquiéter la belle soeur, s'approcha à la porte. Sur le seuil il y avait une femme inconnue maigre modestement habillée.

 — Pardonnez, ici  vit  le professeur Ergazy Ayoupov? —  demanda-t-elle.
Акgoul était  debout,  ayant serré les mains contre la poitrine.
      — Ici, passez.
       — N'êtes-vous pas  son   épouse ? — La femme  parlait , comme se pardonnant.-Si vous  permettez,  il me faut  parler avec vous.
      — De quoi ? — s'agita soudain Akgoul. — Passez, pouquoi se trouver près du seuil. C'est un mauvais signe.
La femme  entra lentement après Akgoul  dans l'antichambre, s'assit sur le divan.
       —  Vous...avez mal  au le coeur ? —  demanda l'inconnue.  Акgoul fit un signe de tête affirmativement et soupira difficilement:
       — À un tel temps chez chacun quelque chose fait mal... Qu'est ce qui  vous  amena à notre maison ?
       La femme se troubla, en cherchant des mots pour commencer la conversation.Elle   se décida ensuite :
       — Je suis la mère, je vins  chez vous comme chez la mère. Je demande  tellement d'écouter. Pardonnez seulement d'avance...
      — De quoi vous? Parlez franchement !
           Maintenant... Tout par ordre... Comprenez-moi correctement. Moi, je suis une veuve, on  tua le mari  au front, quand j'avais vingt ans. Je ne m'épousai  plus. Toutes les forces, toute la vie je donnai  au seul fils-Jagypar, — la femme parlait, sans faire attention aux larmes, qui d'une grêle coulaient sur le visage. — le garçon avait un an, quand on tua le père... Il etait difficile. Pas de formation,  je n'eus le temps aussi d'acquérir une spécialité avant la guerre . Il y avait des forces, je travaillais à l'usine, ensuite j'allai  travailler comme nettoyeuse  à l'école. Le fils  finit une école secondaire de dix classes,  reçut le certificat et partit pour Alma-Ata étudier.   Cinq ans passèrent. Jagypar  revint à l'aul natal en qualite du professeur. Il  amena une belle femme. On appelle Bibi. Mais sa beauté est seulement extérieure. On voit, de l'aisance superflue   les parents gâtèrent un seul enfant. Je  compris à la fois.
      — Peu probablement Bibi respectera mon fils comme le mari. Et comme je regardais dans l'eau! On déménagea ici, à Kayrakty. La belle soeur  trouva un emploi au Palais de la culture. Depuis ce temps-là mon Jagypar  commença à maigrir aux yeux, comme la phtisie l'attaqua. Vous savez, si la mère ne voit pas par les yeux, elle sent par le coeur... Je compris que  le fils a quelque chagrin dans l'âme. Et  les relations avec la belle soeur  ne sont pas les mêmes qu'auparavant. Je demande s'il n'arriva quelque chose, — il tourne le dos  : “Bien, la mère!.” Lui-même, il  soupire, se tait. Et ensuite on  tira au clair — notre belle soeur... avec votre fils, avec Arman
       Акgoul, ayant recueilli toutes les forces,  poussa un cri :
       —  Cela ne peut pas être! Vous vous  trompâtes!
       — Je suppliais le dieu pour que ce soit pas ainsi. Mais tout de même c'est la vérité... Aujourd'hui  la belle soeur, elle-même  déclara : “Je me mariai  avec ton fils  par hasard. Dieu merci, je  compris à temps. Demain je pars chez Arman”...
        — Mon Dieu... Que vous dites ...  Arman a une famille.
       — Une femme, deux fils.
       — Les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas les mêmes... Plusieurs ne veulent pas savoir ni l'amour, ni le respect.—La femme  pleura:—Je ne voulais pas venir chez vous, mais voici, je  ne me  retins  pas Mon Jagypar  aime cette désordonnée. Il est terrible de regarder, comment il s'exténue. Je vis dans la peur: elle partira,quoi qu'il  ne  fasse  pas avec lui-même.  Ensuite, je réflechis, vous en effet, aussi la mère. Vous ne voulez aussi pas du malheur au fils!
      —Yapyrmay, quoi que Jannat  n'entende pas quand même ... murmura presque Akgoul et sans forces  tomba sur le divan.
       En voyant cela, la femme inconnue dans la terreur  inclina au-dessus d'elle :
       — Ma chérie, ma chérie , il ne faut pas! Je ne voulais  pas...
            Jannat entra dans la chambre, en menant par les mains  Saken et Daoulet. Propres, aux joues roses après le bain, les enfants  regardaient avec embarras autour. Jannat se jeta précipitamment vers la belle-mère incapable enfonçant le  visage  dans le coussin du divan.
      Qu'est-ce qui ne va pas? Qu'est-ce qu'il y a avec vous ? —  demandait- elle  avec inquiétude .
      Tout près, avec un visage pâle, presque inerte, était assise une femme inconnue et se taisait.
      Jannat savait que la belle-mère avait le  coeur malade . Ayant compris que c'est une crise suivante, elle se jeta d'appeler "une ambulance."Ensuite elle lui  donna  quelques gouttes cardiaques. Sans connaître qu'entreprendre encore, elle  accourut de nouveau au téléphone, et communiqua à quelqu'un du malheur.
      Les voisins entrèrent, lesquels Daoulet, l'aîné des garçons  eut le temps d'appeler. Ils se  perdurent, et ne levaient que les bras au ciel, tout le temps  répétant: “Que faire, que faire, yapyrmay!”
           Quand l'ambulance arriva, le pouls d’Akgoul était tout faible.Une femme- médecin  fit une piqûre nécessaire. Il fallut aider aussi une femme inconnue. Plus, il  était impossible de laisser  elle, comme Akgoul, à la maison, et le médecin  ordonna  qu'on apporte deux civières.
Akgoul s'éveilla dans l'hôpital. Elle apprit bientôt qu'à la femme inconnue se sentit pis. Aucuns  efforts des médecins et des infirmières, aucuns médicaments ne l’aidaient.
      Dans trois  jours Аkgoul  se sentit mieux et on lui permit les rendez-vous avec les parents. Ergazy et Jannat vinrent. Le médecin  demanda de ne pas fatiguer et  inquiéter malade des conversations superflues. Mais Ergazy ne se retint et comme  pour rire déclara:
      — Comment devant  mon anniversaire tu eus  malchance de tomber malade  ?
      — Rien, je me lèverai!
      — Sois pressée,  autrement sans toi nous célébrerons. Ne te reproche pas ensuite, si tu reviendras bredouille.
      Jannat même s'étonna. Elle  ne remarquait pas avant une brusquerie semblable d'Ergazy par rapport à la femme. Et aujourd'hui... Qu'est ce qu'il ya  avec lui ? S'il tente d'ennuyer exprès. Et les mots il trouva lesquels...
      Акgoul  tenta d'adoucir de nouveau la situation, et prononça avec un sourire triste :
       — Fais comme tu veux! Je ferai à toi un cadeau — je guérirai vers l'anniversaire!
              Ces mots  ne réjouirent pas  Jannat. Triste, elle était assise à côté de la malade et soudain proposa:
     — Il vaut mieux pour un certain temps reporter? Vous vous remettrez, alors et...
    Mais Ergazy l'interrompit et, en s'adressant à Akgoul  prononça fermement :
     — La banquet, dans le restaurant, tout est payé. Et les hôtes sont invités.
     Акgoul s'adapta vite au mari :
     — Certes, certes, il ne faut pas remettre. Et moi, Dieu merci,je  suis presque saine. Vers les fêtes je sortirai absolument.
     — Pourquoi  vous risquez  ainsi ? — s'adressa à celle-ci Jannat.-il est clair qu’il est encore  tôt à vous sortir de l'hôpital.  Et  la dernière fois vous ne  fîtes pas une cure à la fin, on se  dépêcha à la maison. Voici cela se tourna par une nouvelle crise. Avec le coeur on  ne plaisante pas...- Jannat  garda le silence en souhaitant passer  la conversation à un autre sujet,  demanda : — Et comment tout cela est arrivé? Vous vous êtes chagrinées, non ? Et qui cette femme étrangère ?
      Акgoul eut pitié de Jannat et  dit en réponse :
      - Nous avec cette femme grandissions ensemble. On ne se voyait pas beaucoup d'années. On  était assis voici, on se rappelait l'enfance, les parents. Beaucoup de raisons étaient pour se chagriner...
 — Je vous dis que vous ne devez pas vous inquiéter. Et vous vous dépêchez encore à la maison, —  prononça Jannat,  en rajustant une mèche de cheveux sortie de dessous du fichu. 
    Elle  souhaita à la belle-mère du rétablissement rapide,  dit que demain elle viendra  avec Arman, et  sortit avec Ergazy de la chambre. Акgoul se chagrina du tout. “L'or, pas une personne! Est ce que  le malheur m'enlèvera une telle belle soeur?” Elle pleurait doucement, et cela apportait l'allégement. “Impossible, impossible qu'Arman soit capable d'un tel... Demain, dès qu'il vienne  me voir, je sonderai tout moi-même. Il est temps de parler avec lui sérieusement...” Et, s'étant calmé un peu, elle  commença à attendre l'arrivée du fils.
      Акgoul trouvait qu'elle  communiqua à la belle-soeur le mensonge sacré sur sa partenaire  selon le malheur. Mais ces mots  vinrent  à propos.
Sa nouvelle connaissance   commença à guérir en effet. Pour cela  considérablement   favorisa le propre  fils.  Jagypar,  dès qu'il  apprit qu'on  emmena la mère à l'hôpital, pensa beaucoup et survécut ,   et ensuite jour et nuit il  ne s'éloignait pas du lit de la  malade. Quand la mère  reprit connaissance, sa première question était : “Comment ça va , le fils ?”
              A vrai dire,  Bibi et  Jagypar avaient un désaccord complet. Mais lui, ayant souri,  prononça :
      — Tout est bien, maman. Tu es  inquiétée  par Bibi? Elle est occupée toute autour de la maison , elle va venir chez toi. La mère  regarda le fils d'un regard soupçonnant :
      — Alors pourquoi tu es si  triste ?
      — C'est pas le temps pour la gaieté à moi, si tu es malade ainsi ? Et avec Bibi nous nous  débrouillâmes de tout . C'est elle, qui  se vexa contre moi — voici et elle  parla de l'absurdité. Tu te remettras un peu — elle viendra et te demandera pardon...
        Dans  les yeux éteints de la mère  brilla une  étincelle de l'espoir.
      — Eh bien, plaise à Dieu! Soyez heureux les deux...
      La mère croyait le fils, elle savait — il ne lui mentait pas dès l'enfance
La situation  d'Akgoul  était encore peu enviable. Comme promettait, Jannat  vint le lendemain chez la mère avec Arman. Celui-là  demanda à la  fin du rendez-vous: “Va toi, Jannat, les enfants attendent, et moi je reste encore ici”.
            — Maman, —  dit Arman, dès qu'ils  restèrent à deux, — permets de dire une chose.
      — Dis, si pas toi,  qui  m'écouter ?
       — Tu  ne te fâches pas contre moi pour ce que tu entendes. Je ne peux pas plus avec Jannat...  je décidai de quitter.
     — Quitter ? Comment  "quitter" ? Elle quoi, une chose, peut-être, pour toi ?
      — Je demande, ne te fâche pas. Je trouvai le bonheur.
      — "Tu trouvas" de nouveau, et encore le bonheur! Toi quoi. Tout le temps, tu étais malheureux ?
      — Oui, j'étais malheureux, seulement et je ne savais pas cela. Et maintenant — je suis heureux. Je rencontrai  une femme... Elle s'appele  Bibi. Nous nous aimons.
      — Que tu dis, mon cher? Reviens à toi! Où tu mettras ces deux, qui sont plus sucrés, que le miel, plus chers, que la pupille de nos yeux ?! Est ce que tu es capable d'une telle scélératesse et tu réussiras à quitter Saken et Daoulet ?!
      — Eh bien, s'ils sont si chers à vous , je  les laisserai à vous...
      Акgoul s'asphyxia de l'indignation. Elle ne pouvait 
plus  prononcer un mot et seulement elle gémit doucement.
        L’infirmière  de service  courut et  éconduisit Arman.
             Le lendemain Jannat  vint. Sans soupçonner du malheur pèsant sur sa tête, la belle-soeur parlait longtemps des préparations à la fête. La belle-mère, en écoutant,  ne put lui communiquer une nouvelle amère. En partant, elle  dit: “Je vois, la fête réussira. Tout l'espoir à toi, cherie”. Et elle commença à s'agiter  de nouveau: “Qu’est ce qui arrivera avec eux, mes pauvres enfants  et  petits-fils ? Pour qu'il se ravise, Arman! Peut-être, cette Bibi trouvera dans elle-même au moins une étincelle de la pitié humaine et n'enlèvera pas le père aux enfants...”
       Jannat  partit, et Akgoul comme couchait n'ayant pas bougée, tant elle restait dans la même pose.
             Аrman ne venait plus. Par contre souvant  près du   lit de la mère était  Jannat avec les enfants. On parlait du  même: comment  mieux célébrer l'anniversaire d'Ergazy. Mais Akgoul  se dépêchait maintenant de sortir de l'hôpital déjà non pour cette fête, mais  pour s'opposer au malheur, qui menaçait  la famille. “conjurer le mauvais sort, conjurer le mauvais sort !” — cette idée ne la laissait pas pour une minute.
Pas de mots, l'éloge encourage un homme. Il  est un bon soutien dans le travail de chacun. Le soutien est nécessaire à tout talent. Bien qu'il arrive que d'une motivation pour l'inspiration à un autre homme sert son ambition.  Notamment l'ambition, le désir de la gloire, de l'honneur, le désir d'être le premier parmi les premiers à tout prix — possédait Ergazy maintenant. Pas sans mire lointaine il  décida de célébrer l'anniversaire coûte que coûte avec un chic. Et rien ne pouvait le détourner de cette idée, même la maladie grave de la femme, plusieurs années partageant fidèlement avec lui la joie et le chagrin. Dans l'anticipation des toasts attendus, il présentait, comme les gens après la tablée diront : “Regardez, Ergazy- déjà une soixantaine, et de quel gaillard il a l'air!” Enfin, il  arriva un jour de la fête. La célébration passait dans le Palais de la culture.On habillait sur les  épaules du héros de la fête  un après l'autre des chers surtouts  avec une bordure et des galons. On offrait des magnétophones, des transistors, des récepteurs. Dans les harangues on pouvait entendre les appels flatteurs à Ergazy, comme : “l'encyclopédie des connaissances” ou “tulpar de la science”. On soulignait : “tant de gens il éleva dans la science”, “ tant de gens sous sa direction soutinrent les thèses de candidat”. On utilisait toutes les épithètes louables et les métaphores. Toutes les vertus du héros de la fête, d'une grandeur comme une tête d'épingle, se gonflaient excessivement. Deux anciens amis, dont Ergazy  chassa du travail autrefois,  s'étant attendris, déposaient des baisers et l'embrassaient.
      Le héros de la fête se rendait compte que tous les mots —sont vides. Mais peu à peu ils faisaient leurs affaires. À quelque moment  Ergazy  pensa: “Et pourquoi  pas, proprement, vides?” Soudain il sentit, comment il grandit dans ses yeux. Il se redressa  et  regarda les réunis, comme il voulait dire : “Voici moi lequel!”
           Après chaque salutation suivante à son adresse Ergazy se soulevait et saluait respectueusement quelqu'un dans la salle. Il savéra, il faisait comprendre : “à vous le tour de parler”.
    La banquet de fête passait le lendemain dans le restaurant. Et le louange à l'adresse du héros de la fête d'anniversaire, prononcé à la veille, s'obscurcit en comparaison de celui qu'on entendait ici.
    De longues tables couvertes des nappes amidonnées blanches comme neige,  étaient pleine de victuailles. Quoi ici n'était pas seulement! Et les plats-kazy kazakhs, la carte, le tchujak, le foie fumé. Et les pommes rose apport  d'Alma-Ata  pêle-mêle avec  les pommes d'ambre limonka, les citrons - les oranges, et les bananes-les ananas! Et les boissons — pour le goût de chacun!
     Les hôtes étaient accueillis de  Jannat avec les amies. Deux-trois amis d'Arman prenaient les cadeaux pour Ergazy. Le héros de la fête d'anniversaire trônait dans un fauteuil confortable. Il avait une chemise de la blancheur éblouissante et un costume neuf...
     Même ici, pendant la  propre  fête  d'anniversiare ,  il examina les venus  le féliciter par un regard critique estimant. “Yapyrmay, comment ce Sarsen à nez pointu est semblable à la chouette, au moins expédie-le attraper  des souris pendant  la nuit. Et qui celui-ci, maigre, long ? Je vieillis, on voit, je  ne reconnus mon ami ancien Sikymbay. Oui, je reconnaîs lui   — il s'attifa  comme un tel dandy. Pouah, comment   je ne voyais pas cela plus tôt que son nez est exactement de renard. Mettre une paire d'oreilles aiguës de deux côtés  de la calvitie, peut-être, tu confondras avec le  renard corsac de steppe!Et cela, d'une manière intéressante, qui s'allongea, comme un héron sur une jambe.”
        À ce temps Kountouar  entra dans la salle. Ses  cheveux  bouclés autrefois noirs  comme une résine, devinrent  gris, mais  en général il est svelte  et bien fait comme  auparavant,  comme le  temps ne le prend pas. Ses  lunettes brillaient   par les verres  dans la monture d'or. Jannat embarrassée évita  les yeux de Kountouar, elle ne   subit pas son regard direct. À la rencontre de l'archéologue  sortirent les amies de  Jannat, elles  le prirent  sous les bras,  passèrent en avant. Ergazy  changea de la tactique: il  n'attendait pas, comme tous les autres, quand ils s'approcheront et salueront, mais lui-même , il  se dépêcha à la rencontre du hôte.
     — Excuse-moi, d'être  en retard pour la partie solennelle, — disait Kountouar après avoir  embrassé amicalement et  salué Ergazy. À ce jour significatif il  rejeta tous les doutes et les offenses. — pour six heures on retarda  l'avion à Alma-Ata à cause du temps défavorable au vol.
       — Rien, l'essentiel que tu  vins quand même! — répondait Ergazy joyeusement.                                        — Vraiment je craignais que tu ne seras pas du tout...
          — Comment, comment! Comment manquer un tel das-tarkhan! — plaisantait, comme d'habitude dans des tels cas, Kountouar. Et d'un sourire mou il saluait les jeunes, ayant le temps de l'entourer. — Pendant  les anniversaires je préfère visiter pas première, mais  la deuxième partie.
      La plaisanterie du vieil archéologue était soutenue par un rire uni sonore. Il semblait, à l'arrivée de cet homme  bon et gai, adroit pour  le mot,  aiguë de l'esprit tout  s'llumina autour, comme si dans la salle s'allumèrent  des feux supplémentaires. Et soudain Ergazy eut une humeur mauvaise, s'attrista.
     “Ce Kountouar a de la chance! Venu  seulement, toute l'attention à lui. Les  jeunes se donnent un mal de diable,  sont prêts à regarder à la bouche, attrapent à la volée  chaque son mot. Et de quoi il les enchante?”
     Avec l'apparition de Kountouar tous, comme à l'ordre,  commencèrent à se mettre aux tables.  Jannat pour ne pas rencontrer les yeux même du père  de Daniel,  pénétra au bout de la salle et s'assit là. En face de Kountouar fut Arman.
           Syzdyk - le président de la commission à l'occasion de l'anniversaire, un des hôtes, les plus honorables, le leader du soir solennel d'hier, sans s'attarder prit la parole et aujourd'hui.
—Chers amis! — commença-t-il, en ajustant librement d'une main la cravate. — nous nous  réunîmes aujourd'hui ici pour continuer la fête en l'honneur de notre cher ami, un des savants éminents de la terre kazakhe, notre cher Ergazy.  Ses mérites devant la Patrie sont grands. Et Syzdyk  répéta tout ce qu'on parlait hier. Il  finit les paroles par un toast en l'honneur de  son  directeur: - Du  succès à toi, cher Ergazy, beaucoup d'années de la  vie! — l'orateur  renversa crânement le petit verre du cognac.
            Dans le ton similaire on  prononça  encore quelques toasts. La dernière parole était donné   à Kountouar: 
      — A tout  âge un homme  a des joies, —  dit-il d'une voix tranquille mais assez forte. — Devant l'impulsion et l'impertinence de la jeunesse la vie ouvre grassement ses secrets. Un jeune homme est appelé vers l'exploit par le rêve d'exprimer  ce que personne ne dit au monde pas encore. A  l’âge mûr  l'homme est fier de cette conscience que  la vie en arrière  était consacrée au travail honnête et la lutte pour le demain lumineux du peuple natal. C'est un prix essentiel du vécu. Mais il y a encore une mesure —ce sont des  propres  honneur et  conscience de l'homme, non tachés ni de la trahison, ni  de la tromperie . Si ce n'est pas la fierté pour lui ?! — Kountouar était fidèle à la sagesse populaire: tu veux aider un ami dans le besoin — souffle lui, comment  tu agirais dans le cas donné, toi-même. Mon cher vieux ami Ergazy! Notamment de cela tu peux être fier  aujourd'hui devant nous, les contemporains, devant tous, qui se mirent  à  te féliciter C'est pourquoi  j'arrivai  ici, malgré  nombreuses occupations, et la distance. De l'âme je te souhaite du bonheur et de longues années de la vie! Je propose de lever un toast pour la santé d'Ergazy!
            Les yeux baissés vers le  plancher, un héros de fête  pensait  tristement: “Oh mon  Dieu ! Est-ce que Kountouar ne connaît pas mon vrai attitude envers  lui ? Ou il joue de lui-même le brave coeur ? Et peut-être ? C'est exact! Notamment maintenant, ici, il  décida de me faire honte  et humilier ainsi”.
      Mais   Kountouar , sans ombre du doute et, comme on dit, sans  garder rancune, continuait à parler :
      — Il faut reconnaître, cependant, et la faiblesse des vieillards devant les jeunes. Un homme  est jeune — et ses enfants sont petits. A peine ils  grandirent, il est juste le temps de vivre et vivre aux parents, mais  ici vient la vieillesse! Nos fils et  filles ne nous suivent, mais  choisissent leurs propres chemins. Et, en général, ils  préfèrent dans  la vie les chemins non battus. La joie des enfants devient ta joie, le chagrin des enfants — ton chagrin. Il n'y a pas dans la vieillesse  d'un homme plus heureux de celui, qui  donna à son fils-petit oiseau des ailes solides, la  raison claire et  le coeur chaud!   Grâce à Allah, ici, mon cher  ami Ergazy, tu peux être fier. C'est pourquoi je lève le toast et pour ta famille, pour ton épouse fidèle, l'amie de la longue vie! Malheureusement, on me dit, elle est gravement  malade et ne peut pas partager notre joie totale... 
Je propose aussi un toast pour ton fils, qui protège et caresse tavieillesse! Et pour la santé de ta belle soeur... Kountouar s'arrêta court. Il cherchait par les yeux  Jannat. Enfin, il  trouva. Tous, qui connaissait l'histoire de l'amour de Jannat et Daniel,  prêtèrent  l'oreille: “Quelque chose sera maintenant!.” Cependant Kountouar regardait Jannat avec  chaleur et bienveillance. — à ta santé, Jannat, — prononça-t-il doucement  et but.
      Juste à ce moment  près de l'entrée se fit entendre le bruit. Dans  la salle se fraya un passage, littéralement dit, quelque compagnie bigarrée, qu'on  ne voulait laisser passer les personnes de service près de  la porte.
       La compagnie tenait évidemment la direction vers les tables de fête. En tête marchait courageusement une jeune fille en perruque rouge feu.  Sa figure assez mince était revêtie étroitement d'un gilet rouge. Un long cou, la féminité des épaules et des bras étaint soulignés par un chandail. Dans les oreilles — des boucles d'oreille d'or. Jannat  reconnut facilement Bibi, qu'elle voyait plus tôt.
            Derrière Bibi  pas si fortement, s'approchait de la table son amie. Celle-ci avait un air plus modeste. Quelques femmes  entrèrent  encore avec eux.  Arman  sauta,  accourut, s'inclina  en invitant la compagnie vers la table. Le coeur de Jannat se serra. Elle  sentit la faiblesse et... le malheur inévitable-ainsi l'alouette selon le moindre souffle de la faible brise dans le ciel clair sent l'approche de la tempête. “Non, non! — tentait de se calmer Jannat. — ça ne peut pas être!”
      Encore jusqu'à cela Jannat  remarqua qu'Arman était assis en jetant des coups d'oeil à tout moment vers les portes d'entrée. “Qu'est ce qu'il y a   avec lui,  il attend  quelqu'un?” — elle se perdait en conjectures. Maintenant tout est clair. Cependant Jannat par tout l'aspect tâchait de montrer aux proches que  rien  de particulier ne se passa pas. Pour ainsi dire, elle endormait la vigilance des présents. Elle-même se retenait à peine pour ne pas éclater en sanglots.
       La banquet  gronda par l'abondance des plats, des toasts, des compliments, tout était au goût, et la plupart, en s'en allant , trouvait : “la fête  réussit à merveille”. Seulement malheureuse Jannat revint  chez soi, tuée du malheur: Arman  partit accompagner Bibi. 
      Elle était couchée avec les yeux ouverts,  le sommeil ne venait pas. Un certain  moment, elle ne subit pas , se mit à pleurer.  Enfoncée dans le coussin, elle sanglotait doucement, en craignant de réveiller les enfants...  Au point du jour elle  entendit les pas d'Arman. Il  entra, ayant ouvert les portes par la clé, et en se taisant se coucha sur le divan dans la salle. On eut habitude il y a longtemps. Si le mari revenait comme ça, au point du jour, Jannat trouvait : “Il  joua trop longtemps aux cartes avec des amis...” Aucunes autres idées lui ne venaient pas à la tête. Et il n'y avait pas le temps pour les réflexions. A peine elle leva des langes le premier-né — le deuxième naquit. Chaque jour — les soins, les soins des enfants. Seulement parfois, presque avec  frayeur, Jannat se demandait : “Est-ce que mon amour d'Arman  passa entièrement aux fils ?” Ces derniers temps, dans  les soins à la maison, de  la malade Akgoul, du banquet du beau-père, Jannat comme si  oublia du tout qu'elle a un mari. Chez elle n’apparaissait jamais le désir de lui reprocher ce qu'il revient chez soi tard. Alors pourquoi aujourd'hui tout se révolta dans elle?  La jalousie. Oui. Jannat compris qu'elle aime le mari, comme au premier jour de la rencontre...
       Le matin la belle-mère  téléphona. Elle interrogeait, comment  fut l'anniversaire. Jannat, comme elle pouvait, répondait ,  d'une voix vive, ferme . Mais en  elle-même elle suppliait: “Pour qu'elle ne sache rien! Autrement  elle, pauvre , ne  se remettra pas de la maladie”. Cependant le coeur de la mère est sensible au chagrin des enfants. Malgré tous les efforts de Jannat, Akgoul  comprit que la belle-soeur est attristée de quelque chose. Et c'était assez que la femme pauvre se persuade : “on ne peut pas être à l'hôpital plus. Il faut aller à la maison! Bien sûr !” Elle  réussit à persuader les médecins, et l'on permit  à  s'en aller de l'hôpital “se voir avec des petits fils”.
     А ce temps-là  à la maison son fils parlait, en s'adressant à la femme :
     — Je dois te communiquer... Je demande, ne te chagrine pas, quand tu apprends tout.Il s'agit... que je pars. Pour toujours...
     Par la douleur retentirent les mots du mari dans le coeur de Jannat. Mais elle avait des forces à se maîtriser, elle  répondit tranquillement :
     — Je vois.
     — Je te laisse la chambre, les meubles. Jannat  sourit avec regret :
     — Les fils sont aussi me laissés bienveillantement ou tu prends avec toi-même ? —Et elle se détourna pour qu'Arman ne puisse pas voir les larmes aux yeux.
      Le téléphone sonna. Le coup de téléphone était persistant. Jannat   leva lentement le récepteur
     Акgoul, par la voix émue,  communiqua qu'elle s'ennuya des petits-fils, et demandait Jannat  de venir la prendre. Puis, comme si  s'étant ressaisie , s'intéressa:
      — Et où Arman ?
      — Ici. Il est avec une  valise entre les mains, il va  partir.
      — Où ?
      — Apprenez cela de lui-même, — à travers les larmes  prononça Jannat.
     Акgoul  comprit qu'il  se passa irréparable.
     — Appelle vers le téléphone Arman.
     Quand le fils  prit le récepteur, la mère  ordonna presque :
     — Avant mon retour ne pars pas!
      — Bien, —  répondit Arman , — j'attendrai. Il parlait, comme si rendait  service à la mère. Vingt minutes ne  passèrent pas  comme Akgoul était sur le seuil.
            — Le fils, — elle se mit à parler, en reprenant haleine à peine, — si tu  me trouves comme la mère, accomplis ma volonté — n'oblige  pas à pleurer les enfants et la femme.
      — Non, la mère. Je ne suis dans les forces à se soumettre à ta volonté.
     À cause de moi Bibi  divorça avec le mari. Maintenant c'est à mon tour de sacrifier...
     — Fais grâce,  remets-toi! Si tu me dis ça, à  ta mère, je ne me pardonnerai jamais  que je  te fais naître un tel et te  nourris. Au moins tu es mon seul dans  la vie,  je te maudis! — et Akgoul   commença à s'affaisser lentement, puis elle  tomba à la renverse, ayant perdu connaissance.
      Elle ne reprit plus ses sens. Comment les médecins ni tâchaient d'aider, ils ne réussirent pas — le coeur. ne subit pas un grand  choc nerveux.
Et maintenant — pleure, Arman,  lamente toi, Jannat, aie  le chagrin, Ergazy! On ne peut pas rien  ni corriger, ni rendre. La mort est impitoyable, et vient toujours intempestivement,  au moins vis cent ans. Si  la mort avait une âme, elle aurait honte de ces malédictions, que l'humanité lui envoie. Mais combien que  vécut  un homme, après lui resteront toujours ses rêves non réalisés... C'est pourquoi dans la mémoire  du peuple  la vie de chacun est estimée pas par la quantité les années vécues, mais  par des affaires réalisées.
            Seulement maintenant Arman comprit que la mère lui  rendit toute la vie, jusqu'au dernier soupir. Plus tôt  même dans les pensées il  ne pouvait pas se présenter que tout arrivera ainsi. Si on pouvait supposer seulement, seulement savoir!
      Il n'y a pour un homme  du châtiment plus dure, que la conscience du  propre crime. Il n'y a pas de la cour  plus terrible que  la  cour de la  propre conscience . On ne peut partir nulle part,  nulle part se  cacher.
     Jannat éprouvait  aussi difficilement la mort   de la belle-mère aimée. Seulement  Ergazy était retenu extérieurement, bien qu'il ait peur lui-même. Les larmes  montèrent  aux yeux, comme si se figèrent à eux.Tout, il  se pétrifia  dans le deuil... Tout fut étrange.
     Le beau-frère cadet d'Akgoul selon le premier mari, arrivé d'urgence pour  les obsèques de la région lointaine prit la  parole d'adieu.  Lui, Jakyr, il grandit dans les bras d'Akgoul et l'aimait, comme le fils. Les sanglots lui serraient la gorge, les larmes couvraient des yeux..
     — Jengue, tu me  remplaças  ma propre  mère , m'élevas, m'élevas... Je ne pus pas entendre les mots des recommandations, rester assis près de toi, gravement malade... Et cela je regretterai jusqu'à la  mort. Adieu!
     On donna la parole à Kountouar.
—Chers... parents, —  commença-t-il lentement, — si parmi les oiseaux il y a tels , comme les cygnes, parmi les animaux —les cerfs élaphe blancs, Akgoul était l'ornement du monde parmi les femmes. Mais la mort ne connaît pas de pitié! On ne peut pas rendre Акgoul . Et nous devons prendre courage dans notre chagrin total. Cher Ergazy! Tiens toi ferme, nous comprenons, si  grande est ta  tristesse, et nous la partageons. Sois aux enfants un  support sûr. Sache, comment le savait faire Akgoul, les soutenir à temps, les  réjouir et calmer. Que la mémoire Akgoul couronne non seulement le granit gris, mais aussi  habitera pour toujours dans ton coeur...
Entre-temps dans la maison d'Ergazy on  couvrit  la table funèbre, que soit profond  le chagrin de Jannat,  mais revenue  du cimetière, elle était obligée de retenir les larmes et recevoir les gens. Et soudain à ce moment... elle vit des telles femmes entrant dans la maison, qui étaient  mal venues à l'anniversaire. Ils s'approchaient d'Arman, par tout l'aspect en soulignant qu'elles vinrent  exprimer la condoléance. Toutes en deuil. A la tête de nouveau  était Bibi.
            Jannat  hésita un peu, puis elle  marcha résolument à la rencontre des arrivants.
      — Hors d'ici!, sortez!—  cria-t--elle  avec colère!

CHAPITRE TROIS

       Quand Kountouar  vint pour la première fois au travail à l'institut des recherches scientifique, il était étonné du  mauvais équipement de la base scientifique. D'ailleurs, à cette époque-là, avant la Guerre nationale, plusieurs instituts n'avaient pas même de laboratoires. Et ces instituts eux-mêmes étaient un-deux et c'est tout...
            Kountouar se rappelle, combien de vrais patriotes, de talents véritables  vinrent  alors dans  la science. Ces gens ne craignaient pas ni les infortunes quotidiennes, ni le travail dur. Maintenant dans les institutions scientifiques beaucoup est  changé.  La base matérielle est renforcée. Les collectifs entiers travaillent sur les thèmes les plus importants pour le développement de l'économie nationale. Une telle méthode de l'organisation des études, certainement, ne peut pas empêcher la recherche individuelle. En effet, parfois une intuition mène le savant  vers la découverte. Ou il peut arriver, qu'une découverte d'aujourd'hui —sert  seulement du  début de la série d'autres, d'une passerelle vers les résultats plus sérieux.
     ... Il s'avère dans la science  ainsi que le rechercheur dépensa  toute la vie pour la décision du problème , mais  le but désiré n'est pas atteint. Celui qui va à la science, doit être  prêt d'une telle victime.
On sait que le but de la science-révéler les lois générales du développement de la société et la nature. De telles lois sert de la base pour les découvertes. Certes,
cela ne signifie pas qu'il ne faut pas travailler  sur les problèmes nécessaires à l'économie nationale,  à l'économie du pays aujourd'hui, maintenant. Cependant pas le  nouveau aujourd'hui — vit. Souvent les découvertes  - deviennent les vielles déjà demain. Et la gloire te venant facilement,  éteint bientôt avec la découverte obsolète.
            Certainement, les plus grandes découvertes sont impossibles sans talent. Régulièrement et ce que même l'époque la plus progressive avancée peut donner les dizaines de mille académiciens et  professeurs, mais... d'aucun Galois, Lobatchevsky ou Chokan. Le talent, en premier lieu, est nécessaire pour  la science. Véritable. Pas simplement les connaissances. On peut les acquérir, mais talentueux — il faut naître.
       N'importe quelle science — que l'eau du fleuve rapide. En luttant avec ses vagues, du bord opposé atteint pas chacun. Les autres, étant entré dans le fleuve , commencent à suivre le courant.
           Il arrive  pareil   dans l'archéologie — la plus ancienne des sciences. En effet, il y a  encore cinq mille ans, en enterrant le premier pharaon  défunt dans le tombeau d'or  sous  les arches  de la première pyramide, les gens savaient déjà alors découvrir ce tombeau. L'archéologie est née et vit depuis lors.  En outre, ne changèrent même les voies et les moyens du travail de l'archéologue: le but et les plans naissent dans la tête du savant, et ensuite dans le cours du travail on prend un pic et une pelle. À vrai dire, aux fouilles des grands tumulus, ces derniers temps, on travaille  à l'aide des bulldozers, des excavateurs, mais les archéologues avec une grande prudence croient à la technique, avec la crainte ils  observent chaque mouvement de la voiture, ayant peur qu'on n'endommage pas  des trouvailles précieuses.
     Et voici à l'aide de ces peu compliqués le  pic  et la pelle on arrache la multitude de tombeaux, des vestiges d'une ville. Combien d'anciennes époques et  civilisations apprit le monde! En plus pour cela: les Écritures de l'Egypte ancienne, les peuples Mayas, les Aztèques, les Sumériens. Les archéologues  racontèrent   aux gens des secrets de la grande culture des Hellènes, des Jeyhuny, des Kochans...
          Kountouar Koudayberguenov appartenait au détachement des savants véritables, des enthousiastes, des gens, qui pour l'affaire, pour la science étaient prêts à sacrifier la santé et la vie... Maintenant il a  soixante ans.  Homme excentrique!  L'autre à sa place serait devenu inquiet : à ce qu'on dit que vous, les parents, les personnes du même âge, les collègues? Il me faut rendre hommage! L'autre prendrait, comme Ergazy, organiserait la fête pompeuse d'avance, et  avec lui — et l'éloge de la  propre personne .
Кountouar agira autrement. Il invitera simplement de vieux amis chez lui-même à la maison à la tasse de thé. Ils  resteront longtemps— dès le soir jusqu'à tard dans la nuit. Ils se rappelleront la jeunesse, chanteront les chansons aimées, qui chantaient auparavant.
           Soixante!. Кountouar devint triste. Qu'est ce qui n'arriva pas  seulement pendant  ces années, quoi seulement il n'éprouva pas! Il y avait des joies, il y avait du chagrin. Le plus fâcheux que, ayant élu l'archéologie, il espérait atteindre beaucoup... L'archéologie lui semblait vivante et claire. Ah, la jeunesse candide!
      Mais tout de même il  résuma ses recherches,  publia d'eux pas un  seul livre. Et hier il  porta tout au conseil scientifique, ayant régularisé une thèse de candidat.
      Il regrette le plus  ce que l'expédition Kayrakty, pour laquelle  on passa ses meilleures années, n'apporta pas de résultats désirés. Et de nouveau les réflexions amères tout sur le  même : “il ne peut pas être... Il ne peut pas être que sur le territoire du Kazakhstan à l'époque du bronze et plus tôt personne ne vive.  Admettons que cela est ainsi.  Admettons que par les terres des Kazakhs actuels dès les temps de leur apparition des fondateurs de la première culture étaient les Sakas et les Cimmériens.  Mais   d'où ils vinrent, d'où leur haute culture vint à ceux-ci ? En effet, ce sont  les nomades. Si occupés par les déménagements constants d'un endroit à l'autre ils  pouvaient, créer des monuments du bronze et du fer dans “un style animal ”? Il n'a pas  de réponse à cette question.
            À vrai dire, quelques trouvailles jettent  la lumière sur le passé de la terre des Kazakhs. Ainsi, sur le bord d'Ichim  était trouvé un os  du  mammouth khazar. L'année passée déjà ici, dans l'expédition de Kayrakty, on découvra deux dents de l'éléphant. Selon ces trouvailles on peut supposer, que les  temps  anciens  les bords d'Ichim, et les bords de Jaksart étaient couverts des bois. Pour le moment  rien à dire plus.
       À son 'arrivée —aux obsèques d'Akgoul — il  visita de nouveau l'expédition. Et il  ne  découvrit rien de nouveau consolant. Seulement à la profondeur de deux mètres (la période de l'anthropogène) on  trouva  les os du boeuf sauvage. Кountouar  ordonna qu'on les envoie au musée de l'histoire naturelle de l'Institut de la zoologie de l'Académie des Sciences.
       Si  cette année on ne trouvera rien,  il faut en effet fermer l'expédition de Kayrakty.
     Plein de telles méditations était assis maintenant le savant dans son  cabinet spacieux.. Quelqu'un  frappa à la porte.
       — Entrez, —  invita Kountouar.  Mikhaylov  entra. Ces derniers temps il était le chef des travaux de terrassement de l'expédition. Dans las mains de  Vassily — deux immenses sacs à dos, chevronnés, lesquels il apporta à la chambre , comme des petits enfants.
        — Je vous salue, Kountouar Koudayberguenovitch, —dit  Mikhaylov, en baissant  prudemment son fardeau au milieu de la chambre, — voici, s'il vous plaît.
      —Qu'est-ce que c'est ?
      Au lieu de la réponse Vassily  commença avec savoir-faire à dénouer les sacs à dos. Le deuxième jour après votre départ, - il se mit à parler, - nous  trouvâmes  le tombeau entouré de la pierre... On commença à creuser. On arracha les murs. Nous regardons — un angle est plus haut des autres.  Tout comme une réception  solennelle dans le royaume enchanté! On trouva voici quoi -  sans se dépêcher il sortit et  mit soigneusement les tasses, fondues du métal inconnu. Кountouar  sauta de la chaise, s'approcha  précipitamment aux trouvailles :
      Vous quoi ? Comment pouvez-vous..! Pourquoi ne me  communiquâtes pas ?!
      — Oui d'abord  on décida - de communiquer, mais on changea d'avis ensuite. Pourquoi déranger un homme plus tôt. Vassily  commença à sortir les autres objets trouvés aux fouilles — des dalles quadrangulaires ,  dessinées de long en large.
       —Ce sont ou les écritures, - il continuait, — ou le jeu comme notre domino. Je ne sais pas, mais,  au total, il  y en a  beaucooup.
            Кountouar  mit une tasse, quelle  tenait dans les mains, se  précipita vers les dalles.  Agenouillé, il prenait la première , la deuxième, la troisième... Il les alignait, invertissait, joignait dans des dessins compliqués, amenait à quelque ordre inconnu à Vassily. Ses mains tremblaient un peu, en trahissant  une grande émotion .
      — Yapyrmay... disait doucement Kountouar, comme en craignant d'effrayer quelqu'un ou quelque chose. Il se leva prudemment des genoux, en examinant les dalles placées. Sur le visage la joie, les yeux étincellent dans le sourire. - quoi te donner pour souyounchi ?
      — Que d'un cadeau pour moi soit votre joie!
      — Comprends-tu, quelle nouvelle tu m'apportas?! Et en effet, sans  ton obstination, ne serait rien   maintenant dans nos mains!
      Après le voyage récent à Kayrakty Kountouar fut penaud  tout à fait. Ayant appris qu' il n'y a  et qu' il n'y aura  aucuns nouveaux résultats, il voulait terminer déjà les travaux de terrassement. Alors Mikhaylov  manifesta sa persévérance: demanda la permission de creuser quand même jusqu'à l'automne.“Il est incommode de congédier les ouvriers, avant  la fin  de leur contrat”, expliqua-t--il. Кountouar  accepta.
            —Il y a une quantité innombrable de telles pierres, —dit Vassily, en faisant savoir que son mérite personnel n'est pas grand du tout.
      — Si mes pensées se confirment  que ces pierres — sont des monuments du début de l'époque du bronze ou du temps encore plus précoce, nous sommes des témoins de la grande découverte! Donc il y avait ici une culture la plus haute, longtemps avant les Sakas! Non, combien on vaut?En route! Toi en voiture? Allons!
      On était  arrêté du coup de téléphone. Кountouar   leva le récepteur.
      — Je vous écoute,-répondit-il gaiement,  sans  forces à calmer la joie.— Bonjour!  Pas compris. — Dans la voix s'est fait entendre un étonnement.
      — Répétez, s'il vous plaît!
       — On reçut votre certificat d'une pension à titre personnel, —prononçait  tendrement de l'autre bout  du fil une voix  féminine molle. — Ergazy Medjounovitch  fixa pour demain le conseil extraordinaire scientifique, où personnellement,  avec l'honneur on le remettra à vous.
           Кountouar reconnut: parlait la secrétaire d'Ergazy, qui venait d'être embauchée récemment. Un des djiguites-railleurs l’apprit à appeler le chef non comme Medjnounovitch du nom du père Ergazy, mais  Medjounovitch que signifiait “ patronome -d'imbécile”. Et maintenant la femme et parlait d'une telle manière:
      — Ergazy Medjounovitch vous demandait venir chez lui demain à onze heures.
      Кountouar se mit à trembler de la méchanceté  l'embrassant. Il ne put qu'exprimer  entre les dents :
      — Quelle pension de retraite ? Est ce que je  lui demandais la  pension de retraite? Qui parviendra  à résoudre le problème des monuments  de Kayrakty?..
      Rien compris, la femme se mit à parler encore plus tendrement :
      —Probablement, lui-même Je ne le sais pas. Il ne m'ordonna que de vous inviter  demain vers onze  au conseil.
        Coléreux Кountouar  jeta le récepteur. Tout à l'heure il était joyeux, les yeux brillaient. Et soudain il devint triste. Il se tut, se laissa  tomber dans un fauteuill. Il s'assit couvrant les yeux par les mains, sans changé de pose il prononça doucement:
      —Ergazy m'envoya à la retraîte. Il m’appelle, veut remettre le certificat du retraité...
      Dans ses intentions Ergazy ressemblait au chat caché, aussi — en tapinois, sournoisement — faisait ses affaires noires.
        Le directeur de la filiale comprenait que lutter à ouvert avec son ami  ancien, il est irraisonnable . C'est pourquoi il se servit de la possibilité d'envoyer l'archéologue au ...  repos mérité. Il estimait— que  Kountouar lui-même ne trouvera pas des mots du reproche, parce que , comme si,  tout est  d'après la loi.
À vrai dire  Ergazy,  il  parvint  difficilement  à la décision du destin de Kountouar. Il réfléchissait assez longtemps, avant qu'il  commence à recueillir les documents de l'archéologue pour la retraîte. Et il  craignait le plus que les papiers tomberont à l'académicien Verguinsky. Ce n'est pas un secret pour personne que Verguinsky appréciait haut les mérites de Kountouar dans l'archéologie, l'estimait comme un homme. Il est naturel que l'académicien ne permettra pas de licencier du travail   le rechercheur  connu sans son désir. C'est pourquoi Ergazy pour que personne ne l'ait soupçonné de la partialité,  décida de régulariser  à Kountouar non simple, mais  la pension de retaîte  à titre personnel. Et même pour que l'affaire gagne sans faute, il  commença à attendre l'opportunité.
Le cas  survint. Verguinsky  partit bientôt pour  la mission étrangère de longue durée, de six mois. Le lendemain, Ergazy ramassa les papiers préparés et vint chez l'adjoint de  Verguinsky. Il  expliqua son ardeur ainsi :
      — Je me soucie de la pension de retraîte à titre personnel de Kountouar Koudayberguenov . Une affaire n'est pas facile, bien sûr. Bien qu'il soit talentueux et  connu dans la science, mais toute la vie il passait comme  des travailleurs ordinaires .. Bref, je ne sais pas, comment faire. Tout, je me suis exténué. En effet, ce n'est un secret à  personne  — c'est mon meilleur ami. Et voici, malheureusement, il a soixante ans... Il travaillait longtemps dans notre institut, dirigeait parfois les expéditions,  écrit quelques livres. Certes, je sais les lois et je comprends que formellement nous n'avons pas le droit de demander  la personnelle... Il vaudrait mieux peut-être, que l'académicien lui-même signe les documents , mais je n'eus pas le temps de préparer tout avant son départ. C'est pourquoi je  vins avec cette demande chez vous. S'il vous plaît, ne refusez pas...
      L'adjoint  réfléchit.
      — Mais peut être, il vaut mieux quand même, si signe Verguinsky, — dit-il. — Ne soyons pas pressés, attendons son arrivée.
       — Votre autorité est pas moins, —  tâchait de corriger la situation Ergazy. — Et on connait Kountouar. À qui - à qui, mais lui , probablement, on permettra la personnelle.
           L'adjoint  prononca à la méditation :
     — Regarde, un homme de soixante ans et mais il est si gaillard!  Pas trop tôt pour lui demander  la pension?
     — Que dites-vous, que   dites-vous! Certes, pas tôt. L'archéologie — une telle science, où les gens sont usés vite. En été un homme rôtit au soleil, en hiver prend  froid quand il fait froid... Et creuser la terre —pas  près la table écrire.  Kountouar est    d'une apparence  jeune. Mais en vérité le pauvre a une  mauvaise santé ...
      — Est-il possible ?! Alors nous  allons  demander la pension, mais  de travailler à lui ou pas travailler, qu'il  décide lui-même, — termina l'adjoint.
     C'était il y a longtemps. Maintenant, grâce aux soins infatigables d'Ergazy, le certificat d'une pension de retraite à titre personnel  vint, enfin. Ayant entendu alors de l'adjoint des mots “travailler à lui ou ne pas travailler, qu'il  décide lui-même”, Ergazy  eut peur que  son idée pourrait échouer . Et pour plus de sécurité il ne  procéda pas à des pourparlers avec Kountouar .. “Il vaut mieux, —  décida-t-il, — de convoquer le conseil et devant tous délivrer à lui le certificat du retraité. Il  ne peut pas être  que Kountouar dise :“ je ne prendrai pas... Et à la retraîte je n'irai pas ”. Il aura honte des réunis!” — pensait ainsi, voulait ainsi Ergazy. — Et faire tout devant les gens — il est moins  soupçon de mon intérêt personnel et de la participation. Tout en honneur”. Il  commanda spécialement pour "le titulaire d'une pension à titre personnel" le classeur doré, prépara des cadeaux .. Mais... Dans l'âme  Ergazy eut peur, se tourmentait dans les doutes :“ Peut-être, je me pressai quand même ?  Je ne mis  pas encore fin  dans mon affaire...”
       Pour de telles méditations il y avait une raison. Il y a deux semaines on annonça les élections à l'Académie. Dans l'archéologie — une place vacante du membre correspondant. Une fois Ergazy posa sa candidature déjà, mais il ne passa pas. De nos jours il n'eut pas d'adversaires. A vrai dire... Peiljan, devint il y a une année un docteur ès sciences. Si un disciple aimé pose aussi aux élections sa candidature, on aura que sur une vacance — sera deux. Les voix se partageront, et Ergazy peut ne pas passer de nouveau. Peiljan devrait se gêner rivaliser avec lui, son bienfaiteur. En effet, Ergazy  fit beaucoup pour lui à la soutenance de la thèse de candidat et particulièrement-de doctorat!
            D'autre part le bienfaiteur lui-même connaissait parfaitement bien le caractère et les habitudes du  docteur ès sciences nouveau  cuit. “Et pourquoi  je me  pressai de le sortir en docteur! Il fallait patienter quand même jusqu'aux élections...” — il était désolé maintenant. En trouvant qu'il fut  son tour sortir aux académiciens, Ergazy  décida de parler avec Peiljan. Celui-là, ayant croisé les mains sur la poitrine, fit serment qu'il n'a pas l'intention de poser sa candidature. “Est ce que je suis, fou ?! Le frère aîné est sur le chemin du tor , et est ce que je vais remonter sur la tête ? ?! Non... Maintenant — votre tour. Après vous, certes, — le mien”.
     Et quand de la filiale de Kayrakty de l'institut on proposa une  candidature d'Ergazy, Peiljan — “le disciple aimé”, le partisan  et le continuateur du professeur — le  soutint et...  avança simultanément en même place sa propre candidature , seulement de l'autre
établissement scientifique!. Ergazy  tomba en désarroi. Curieusement prétendre, mais il faut de nouveau parler avec Peiljan  plus sévèrement. S'il ne retire pas la candidature...
          Mais justement puisque Ergazy connaissait son pupille, lui, ayant pesé toutes les chances "pour" et "contre", continuait à douter du résultat positif du conçu.
Le conseil scientifique d'aujourd'hui  consacré à la sortie solennelle de Kountouar au repos mérité, contrariait un peu le cours   des principaux événements. En effet, pas quelqu'un d'autre, que lui, Ergazy, doit et inaugurer et diriger selon le lit nécessaire ce conseil. Il peut durer longtemps — avant le passage du  savant à la retaîte chacun tâchera  de  lui dire des mots chauds ... Un sera  un vieil ami, l'autre — un admirateur de son talent... Mais maintenant vraiment il n'y a rien à faire, le conseil  est fixé, les gens sont prévenus et...  préparés. Probablement, on réussira à tourner tout et à un  moment. Et ici ces élections! À cause d'elles, certes, il traîna et avec le passage de Kountouar à la retraîte et aucunement jusqu'ici n'a pas choisi le temps pour ériger le monument sur la tombe d'Akgoul...
            Ergazy  appuya catégoriquement  le bouton de la sonnette.   Entra dans le cabinet la secrétaire aux les yeux bleu clair rayonnants.   Les cheveux  teints aux blancs. Non, elle n'entra pas , mais  comme si elle entra en nageant. Ayant embrassé d'un regard le chef, elle  demanda avec la coquetterie non dissimulée :
      — On m'invitait ?
      Ergazy  retint involontairement le regard sur la secrétaire, s'émerveillant de sa posture royale.
      — Vous téléphoniez hier à Koudayberguenov ? —  demanda-t-il, en tâchant de cacher le sourire content.
      — Certes.
      — Qu'est ce qu''il  répondit ?
      — J'inscrivis tout... Il dit que qu'on se conseille.-Elle  regarda l'agenda. — Il  rappela Einstein. Il dit encore : “Soixante — pas trente,  chaque minute est chère”. Je lui remarquai : certains hommes  à l'âge de soixante-sont mieux des autres jeunes. — la femme de nouveau avec compréhension  regarda le chef.
      — Ensuite ? Quoi ensuite ?!
      “Au  conseil je ne peux pas venir, - la secrétaire lisait. — d'urgence je vais  à Kayrakty. On découvra là de belles trouvailles...”
      — Quoi encore ?
      — “À Alma-Ata je ne reviendrai pas, avant que  je ne termine pas les recherches”. Eh bien, il recommandait avec la régularisation de la retraîte ne pas dépêcher. Mais  si, 
il dit, on se dépêche, qu'on écrive un ordre sans lourdeurs administratives superflues.
           — Ouf! —  reprit haleine Ergazy, comme un fardeau lourd des épaules  tomba . Le destin lui-même le met en garde : il ne faut pas envoyer Kountouar à  la retraîte. Il vaut mieux ne pas chauffer la situation...
      — Vous, tout à fait, je vois, vous êtes surmené , fatigué, — se mit à parler avec soin la secrétaire .
     Non, que dites-vous! Simplement je suis content que Kountouar ne peut pas venir au conseil , que le conseil peut être remis et... — Ergazy  sourit: — Je suis content que je te vois.
      — Vous plaisantez!
      — Non, sans plaisanter... Restez aujourd'hui après le travail!
      — Pourquoi ? —  sourit naïvement la femme.
      — Eh bien,-eh bien... s'il faut vraiment  expliquer...
      — Regardez seulement... On remarquera — pas de fin de ragots .
      — Il faut faire prudemment, sagement, — en entrant dans le rôle du protecteur,  dit sentencieusement Ergazy.
       La secrétaire de la même façon que'entra,  sortit  du cabinet. Ergazy,  regardant après elle , pensait : “Quand même la vie est une belle chose! Seulement pas toujours nous l'estimons. Tantôt le travail, tantôt d'autres soins, et là, tu regardes, et la mort non ‘ de l'autre côté des monts... En effet, si précieux est seulement un regard, un sourire d'une telle  femme!”
             À ce temps  une secrétaire apparut  de nouveau .
     —  On vint chez vous, — comme autrefois en souriant coquettement,  prononça-t-elle.
     — Qui ?
     — Votre ami. Celui-ci... Le docteur, comment  lui,  j'oubliai... Un tel long ...
     — Et-e, Peiljan, non ?
     — Oui.
     — Demande, qu'il entre.
      L'amour véritable — est un tel sentiment, une telle union, laquelle   ne peuvent détruire ni le temps, ni les infortunes quotidiennes. Même s'il est  sans réciprocité, et alors l'amour donne à l'homme les grandes forces pour la vie, aide à vaincre, surmonter le chagrin.
      Notamment l'amour, l'amour de Jannat, menait Daniel   sur le chemin de l'oeuvre difficile, non battu , quand il créait son livre.
     Beaucoup de temps  passa déjà depuis qu'il  lut la critique de Peiljan à propos du manuscrit. Prêté l'oreille aux conseils du père, il le refit encore et encore. Enfin, il  porta le roman à la maison d'édition. On y fit connaissance  du futur livre et  accepta de publier.

       — Je lus avec une grande émotion et  plaisir, —  dit à l'auteur un des critiques principaux. — on voulait seulement  que la narration soit plus étroitement liée à nos jours. Cela  renforcerait dans une grande mesure le roman.
— Montrer une époque contemporaine... Au sens propre du mot cela n'entrait pas dans mes projets créateurs, — répondait Daniel. — Dans le livre il faut voir non seulement ce qui est écrit, il faut lire et le non-dit. Prendre quand même les lignes d'amour. Est-ce que l'on peut ici  parler de certaines relations archaïques? Beaucoup dans le monde  changea depuis longtemps. Éternel restait seulement ce sentiment. Et le coeur du  jeune  homme  amoureux parle  et tremble justement  qu'il y a  une mille années .
        — D'accord avec toi, en ce sens,  que l'amour est le même que des milliers d'années, il élève l'homme. On ne peut pas oublier seulement et de l'autre —  l'homme devint  tout à fait différent. Les autres sont ses idéaux... Je pense voici, à quel point sans réserve était l'amour, pour ainsi dire, chez Kozi Korpesh - Bayan.
      — Oui, certes, aujourd'hui le fondement lui-même des relations est autre. L'amour est aujourd'hui une union libre des gens. Entre eux ne se  lèvent pas par la barrière des contradictions de classe.
      — Il ne vous semble pas que l'amour n'est pas si sans réserve et si dévoué maintenant ?
      — Le tournant assez inattendu. Mais je trouve quand même que la force de l'amour dans sa propreté, dans son éternité.
      — Voici et moi, je parle du  même. Autrefois Sparetra aimait infiniment le mari. Si toujours de nos jours nous voyons des tels exemples? La constance ...L'inconstance en amour ... Pourquoi est-elle ... ?
      Daniel  pensa. Encore une fois — à Jannat. “Elle me laissa... Quelle est la véritable cause de cela? ¬  Si l'amour  l'appela   ou... elle ne  résista  pas devant les séductions  d'Arman? Et peut-être, quand même, moi... Je ne me trouvai pas tout près, je ne la  protégeai pas contre le malheur par mon amour ? Supposons , moi...”  Et encore la question lancinante: “Alors elle ne ...m'aimais pas? Donc, tôt ou tard elle trahirait?”
            Tout se  révolta contre cette conclusion dans l'âme et la conscience de Daniel. “Pas de cause, probablement, quand même comment tout naquit entre nous de l'enfance. Jannat s'habitua simplement dès le bas âge, et ensuite, grandie un peu, en plaisantant tout  baptisa par l'amour. Elle  se confia sincèrement à  l'intégrité de son  sentiment. Mais voici un vrai amour  vint, sur la voie apparut... Аrman.. Non, Jannat ne tricha pas! Est-ce que tu lui diras :“ Aime-moi, et non Arman? ”Non cela qu'au  coeur d'autrui mais aussi au propre coeur tu n'ordonneras pas... Je sais, je sais que Jannat ne m'aime pas, mais l'oublier je ne peux pas!”
     Tout cela, comme une foudre,  passa  dans la tête de Daniel, alors qu'il était assis à 

la méditation, en se taisant, devant un critique feuilletant son manuscrit. Ensuite il  prononça:
     — L'amour, aujourd'hui, est aussi vivant et fort. Seulement nous, les écrivains, ne pouvons pas encore, nous ne savons pas en parler avec une force nécessaire et une passion.  Il faut écrire de l'amour, présent, victorieux, écrire plus souvent et plus...
       — Il s’agit de cela. Maintenant tu me compris?  Mais nous nous éloignâmes. A propos des  tribus des Sakas, sans rien dire, il est intéressant de lire. Cependant toi, n'oublie pas notre conversation...
           Un homme est fait  étonnament! Il fallait à  Daniel se rappeler Jannat, le matin, ou entendre son nom, comme le coeur se battait dans l'émotion  jusqu'à la nuit profonde ... Est-ce qu'il ne vivait pas d'après les lois  du  même amour, comme au temps des héros de l'ancienne poésie épique ? Et l'issue  du malheur est la seule — la mort ? Il existe, en effet, et la vie! Elle est donnée à un homme  pour lutter pour son triomphe et la poésie, qui sont les plus chers dans le monde.
     Les amis cependant répétaient à qui mieux mieux : “Assez de se tourmenter , Daniel. Dans la vie est tant de jeunes filles - que de fleurs au champ. Là non  seulement glebionis segetum vif aux grands yeux, et les muguets tendres, et les violettes, les myosotis, et les tulipes de steppe! Choisis...” Une fois même on persuada de faire connaissance avec une jeune chanteuse. La jeune fille était belle, et la voix — propre, tendre.
     — Eh bien, et comment ? —  lui  demandèrent les gars ensuite.
     — Pas de mots, comme elle est bonne! — disait sincèrement Daniel  qui fut au concert de la nouvelle connaissance.
    — Certes, on peut parler du mariage?
     — Avec qui se marier ? Avec elle ou avec ses chansons ? Je ne connais pas   du tout cette personne , et pas de désir  de connaître.
          Une autre fois une étoile montante du jeune ballet elle-même le trouva. Après quelques rendez-vous elle demanda tout droit:
     — Je te plais ?
      — Certes! Comme tu peux ne pas plaire à quelqu'un! Seulement plus que toi, j'ai plus de sympathie pour une autre, —  répondit un jeune écrivain.
      — Aussi à moi, Hemingway! —  rit "l'étoile".
      Les jours passaient, se bougeait légèrement  le travail du nouveau  roman sur Jannat, sur la vie, sur l'amour... Seulement les lettres  du père pouvaient détourner Daniel du travail.
      Les lettres donnaient de nouvelles idées, obligeaient à penser et apportaient quelque joie inexplicable, claire et élevée. Il reçut aujourd'hui une lettre. Le père communiquait:“Je vis parmi plusieurs monuments archéologiques. Si sont celles-là des trouvailles dont je rêve.  
      Il est dommage que ces nouveaux venus énigmatiques je trouvai  maintenant, et pas aux jours de ma jeunesse. S'il suffira du temps offert par le destin pour le travail ?
       Certains  sont pressés de m'envoyer à la retraite. Il y a une question qui  m'inquiète. Si ces monuments  ne se mettent pas à parler à moi — je ne partirai pas en tout cas, plutôt — je mourrai parmi eux...”
      D'une part, Daniel était content de l'humeur optimiste du père. D’autre part, les actions de ceux "certains" accablaient et l'offensaient.
      Il était notamment dans une telle humeur, quand une fois il  vut  brusquement Peiljan. On se  salua. Et Peiljan, comme si rien entre eux n'était,  dit :
      —J'entendais parler, ton roman voit le jour. Je suis content de te féliciter! Je lisais la dernière variante, je voyais que tu  pris en considération toutes mes remarques. Oui proprement, si tu ne pris pas en considération, le roman  pouvait être  édité également.
      — Si c'étaient les remarques insignifiantes, pourquoi tu y insistais ?
      — Eh bien, mon vieux! C'est clair — je voulais t'aider, comment  pouvais-je! En plus non seulement je pensais à elles, je demandais l'avis d'un homme intelligent.
      — Quel genre de l'homme, qui peut penser pour les autres ? Où était ta tête ?
      — La mienne à moi, —  rit Peiljan. — Seulement voici cet homme influent la tourna un peu et  inclina à sa partie.
       — Eh bien, on voit, ton cou  est tel qu'on peut tourner la tête où tu voudras. Que faire...
            Daniel s'étonnait de la complaisance imaginaire et l'humilité de Peiljan. “Qu'y a-t-il? Où il conduit,  qu'est ce qu'il conçut, que veut-il de moi ? Autant que je sache, il n'est pas tel pour voici si  facilement  de se dévoiler devant les autres”.
      — Oui proprement il n'y a aucun secret, — se mit à parler de nouveau  Peiljan.- Toi même, tu connais cet homme . Il est un ennemi numéro un de ton père.
      — Mon père n'a pas d'ennemis ni sous le numéro un, ni deux, ni trois . Il ne causa du mal   à personne dans  la vie.
      — Est-ce qu'il ya des  ennemis  chez un homme seulement alors, quand il fait  mal à quelqu'un? Le mal vient plus souvent des gens qui ont une âme mesquine. Quoi, tu ne compris  pas encore? Je dirai directement: l'ennemi de ton père-Ergazy. C'est lui qui envoie

Kountouar à la retaîte, démet du travail.
     — A la retaîte? Mais est-ce que cela signifie qu'Ergazy fait une affaire hostile ? Et en général il n'est pas capable d'une  lâcheté.
      — Quoi, à ton avis, une lâcheté ?
       — Quand selon une instigation de quelqu'un on calomnie un homme.
          Peiljan riait doucement :
      — Eh bien,  le djiguite.  Tu te fâches encore contre la critique!
      — Rien, verra le jour  le livre, tu deviendras plus doux, tu pardonneras aux vrais amis  leurs gaffes.
      —Certes! Si  répondre méchamment le mal pour  le mal, ce n'est pas la peine de vivre.
  En cela tu as raison. Je fis   une bonne affaire pour ton père.
     — Qu'est-ce que c'est ?
     — Ne t'emporte pas,  écoute mieux! Un de ces jours à l'académie il y a des élections. Еrgazy  posa sa candidatue  au membre correspondant. Donc pour refroidir  son ardeur, moi, je ne suis pas contre  la présentation de  ma candidature à la même place
      Certes, il y a peu d'espoir ,  qu'on  m'élise. Par contre -Ergazy ne passera pas  — les voix se partageront.
       — Tu plaisantes? Tu penses si Ergazy devient académicien, à mon père il sera pis? 
       — Et, dis ce que   tu veux! Je suis  sûr — ton Oliviy pense différemment.
       —  Pourquoi,  tu dis  incompréhensiblement ou tu es inquiété du sort de  mon père ?
        — Voici une question! Je ne suis pas un  ennemi de ton père!
       — Tes mots ne sont pas les paroles d'un ami.
       — Interprète comme tu  veux. Seulement  juge toi-même, où est la logique:  je m'oppose à l'ennemi de ton père , alors qui suis-je pour lui-même ?
      — Ne fais rideau, mais ce que tu fais, — est la plus vraie lâcheté.
       — Même, je fais sourde oreille à ces mots, nous nous comprendrons ensuite. Maintenant, je communiquerai  encore voici quoi... Un de ces jours je me rencontrai avec  Ereke, il demandait que je rappelle ma candidature. Je dis, je ne ferai pas cela. Plus court, nous  parlâmes ferme, maintenant nous sommes en conflit .
      Daniel  ne pouvait pas comprendre encore, qu'est ce qu'il  faut de lui  à Peiljan. “Mon Dieu, qu'est ce qu'il ya avec lui,  comme il est chez le mollah à la  confession, il  découvre toutes les cartes. Non, une telle obséquiosité n’est pas vers le bien. Peiljan  n'est pas naïf”. Daniel, occupé par les pensées, comme entendait à travers le sommeil sa voix insinuante :
        — Je me  persuadai définitivement de l'insignifiance d'Ergazy. Je sais qu'il  causa une fois beaucoup d'ennuis à ton père. Je demande, parle avec lui, qu'il  me pardonne tout, — se repentait Peiljan. — Et qu'il  ne se calme pas. Ergazy peut  passer aux académiciens. Il a beaucoup de liens.
            Daniel, en tentant de déviner encore les intentions cachées de l'interlocuteur,  demanda :
      — Tu,  dis pour  que le père ne se calme pas. Comment comprendre cela ?
      — On ne peut pas demeurer les bras croisés, il faut écrire quelque part... Ton père sait quoi faire. Avec son opinion, j'en suis sûr, on prendra en considération partout!
      Enfin... Enfin le pas  perfide de Peiljan  devint clair jusqu'à la fin. Comment ne pas être saisi d'effroi de cette lâcheté?  Même la sueur d'excitation apparut sur le front. Il lui semblait, comme s'il est impliqué dans les petites affaires sales.
      — Jusqu'à quoi peut rouler un homme! — Daniel murmura dans la colère.


CHAPITRE QUATRE
                Jusqu'ici Arman ne pensait  pas à sa vie. Il vivait , il vivait... Tout était à son service. Les études pesaient — il mettait les livres de côté. Il fut menacé de rester pour une deuxième année - les parents se précipitèrent au  secours immédiatement. La mère persuadait, implorait les professeurs, promettait que le fils “sera corrigé, s'enlèvera, apprendra”. Et Arman passait de la classe à la classe.
Akgoul et Ergazy  mirent toutes les forces pour que les examens d'entrée à l'institut soient passés. Ils utilisaient toutes les possibilités: l'autorité, la connaissance, le service... Même à l'époque où il était étudiant, s'il arrivait que le fils comblait un examen,  les parents “le passaient eux-mêmes”.  Non sans leur participation il resta à travailler à Alma-Ata.
           Il  reçut tant bien que mal le diplôme d'études supérieures.
Et ensuite il commença à travailler dans l'expédition de Kountouar. Pour ce moment-là  il  ne remarqua pas , comment il  se passionna pour la ribote, le jeu de cartes. Quand les parents comprirent cela et s'alarmèrent, ils  ne voulaient   rien  si sincèrement, que   marier Arman. Alors, apparut Jannat. Mais est-ce qu'un polisson peut être raisonnable du mariage? Il ne pensait que rester  dans le restaurant, passer la nuit  aux cartes... Cependant, si Arman sortait de la maison, et Jannat commençait à se renfrogner, en exprimant le mécontentement, la pauvre mère protégeait son fils . “Qu'il est jeune, — elle disait — Deviendra grand — comprendra. Vous vraiment pardonnez. 
    Les derniers jours Arman  reconsidéra chaque son pas,  surestima chaque acte, passa en revue tous les événements depuis qu'il  se rappelle, et... jusqu'aux obsèques de la mère. Il fut saisi d'effroi, comment   inutilement et avec insouciance il passa les années : “à quoi je menai la mère et moi-même et ma  famille!”
          ... Аrman ne pouvait pas tranquillement se coucher sur le divan, il se retournait du côté à l'autre .. “On ne peut pas vivre plus ainsi . Si comprendre — moi je  tuai la propre mère, qui  n'était de rien  coupable”. Par contre pour qu'il devienne un homme, maintenant pouvait lutter  Jannat seule. Mais il lui fallait se rappeler  la femme, comme se levait côte à côte une autre image — Bibi.“  On plaisanta, et ça suffit!. J'ai une  famille: Jannat , deux fils ”.
Jusqu'à ce temps le mot "la famille" était pour lui un son vide. Tout se tenait aux épaules des parents. La famille était pourvue par Ergazy. Et Jannat ne s'adressait jamais au mari avec les demandes, comme : “Il n'y a pas de celui-là, que tu prennes...” Seulement maintenant Arman se  rendit compte que ces années il était un papillon chauffant les ailettes près  du feu des autres.
              Maintenant,  quand le malheur l'obligea à penser à la famille, il se perdit: qu'est ce qu'il faut faire? Il  se rappelait les situations lues autrefois dans des livres ou vues au cinéma... Il faut, certes, travailler. Mais où travailler ? Qu’est ce qu'il  pourra faire ? Que veut-il  faire ? À un homme qui ne s'habitua  à aucuns devoirs,  le travail était partout à la peine. Quelques habitudes et les savoir-faire, au moins une petite persévérance dans l'élimination des premières difficultés — rien de cela  n'était pas chez Arman. Il s'embaucha au premier,deuxième, troisième établissement.. Mais il ne s'attardait nulle part longtemps.Il  partait "pour convenances personnelles". Une fois il se  rappela  que devant la mort de la mère provisoirement il travaillait à l'usine. Et voici il alla là-bas de nouveau.
        Le maître de l'atelier — Akhmetkaly  rencontra Arman. Il  écouta attentivement. Ayant appris son chagrin, il  dit avec sympathie:
      — Oui, avec la mort, le frère, rien à faire. Elle vient, quand tu n'attends pas, et emporte, qu'est ce qui voudra. Et voici quelle chose réussit parfois: que mieux homme, il  meurt plus vite. Et au moins tu te  brise : pleure, sois désolé, lamente toi — rien n'aidera pas. Alors, le gars,  tu es  adulte, tiens le bec hors de l'eau.  Nous trouverons du travail, — ajouta le maître, en essuyant les mains par le tablier de la toile. — Seulement voici quoi ? Tu ne veux pas se salir les mains. Aujourd'hui on  t'accepteras, et  demain tu boiras...
            — Je finis avec cela, il y a longtemps...
      — Bien, le gars,  maîtrise-toi. Va, mets-toi au travail. Arman tâchait; il était concentré,  fermé et silencieux.  Le premier jour jusqu'au déjeuner traînait le marbre vers la machine-outil de coupe. Pendant une pause il  resta sous l'ombre, sous l'avant-toit. “Nous allons à la cantine!” — lui crièrent  les gars  de l'équipe. Il n'alla pas. Après la pause il  commença à couper la pierre, mais le fait ne réussissait pas. Il travaillait avec acharnement, presque inconscientement, il  voulait s'oublier, se libérer au moins pour un certain temps de l'image de la mère, tout le temps étant devant lui.
      Sans succès.
      Et ainsi dix jours .
       Аkhmetkaly  ne parlait presque pas à Arman. Seulement il s'approchait, regardait, comment celui-là comme se démène au dessus du morceau de marbre gris, et il s'écartait de nouveau. Quoi  conçut Arman tailler de cette pierre immense de grandeur d'homme ? D'abord le maître ne comprenait pas et voulait dire : “De quoi faire des ronds dans l'eau, mets- toi au travail”. Puis il se rappela quel genre de l'homme est  Arman, se rappela son état et  ne dit mot de nouveau, ne jeta le reproche : pourquoi tu ne t'occupes pas, dit-on, du travail planifié ?!
            D'abord Akhmetkaly semblait que son nouvel ouvrier passe simplement en vain les jours. En se taisant, met-il stupidement à côté  de la pierre l'acier rougi au feu de la lame du burin et bat infatigablement à son manche par le marteau. Mais depuis qu'à la surface du marbre gris  commença à se dessiner la représentation du visage humain, le maître  remarqua — Arman  commença à travailler comme obsédé,  dix — douze heures par jour, et pas sept, comme il faut. Il passait la nuit à l'usine. Il ne lui suffisait pas le jour!  Il ne laissait pas ouverte la chambrette dans l'atelier maintenant, et il  mit aux portes le cadenas...
      Si plus tôt Akhmetkaly passait chez Arman , maintenant et il ne le faisait pas. Le vieux  tomba malade . Les gars de l'équipe, tous, savaient déjà qu'il travaille sur la sculpture d'un homme, et ils  ne posaient pas des questions superflues.
      Dans dix jours Akhmetkaly  guérit.  Venu au travail, avant tout il  jeta un coup d'oeil à Arman. Il fut frappé, ayant vu, comme celui-là se soucie de la sculpture de la femme.
      — Mon dieu, — en tâtant prudemment le marbre, disait Akhmetkaly, — il ne ressemble pas, et il ressemble à  Akgoul décédée.Il ressemble à  son chagrin .
       — Je voulais montrer, dans quels tourments elle mourait et comment elle  était abandonnée... -répondit aux mots du maître Arman. —  Excuse- moi, mon frérot, mais jusque ce temps  il m'est incompréhensible qu'est ce qui  l'amena à la mort subite?
      — La mère ne supporta pas  la déchéance   du fils unique. à ses yeux ..
     — Mais tu  dis  d'une manière ... Impossible de comprendre. Tu étais son fils unique. Toi...tu es   vivant. Comment cela?
      Аrman  cria presque avec un soupir triste:
      — Oui mieux à moi de mourir, que vivre! Le maître ne commença plus  à  interroger rien.  Désolé, secouant  la tête, il  s'écarta.
      Revenu du congé, le directeur de l'usine Kassymov  ordonna — de faire du marbre gris,  amené de Kirghizistan, un monument à un savant célebre défunt . La commande était urgente et demandait une exécution immédiate. Аkhmetkaly, ayant reçu l'instruction, se mit à  réfléchir. Ensuite il se dirigea  chez le directeur, s'est mit à parler tout droit:
      — Nous n'avons pas de marbre gris. Каssymov s'étonna :
      — Où il  disparut?!
      On ne plaisante pas avec le directeur, il était un homme  coléreux et rude. Certes, Аkhmetkaly,  se rappelait qu'Arman commença à tailler la pierre sans autorisation. Cependant à ce moment il  décida de prendre  la responsabilité sur soi.
      — Nous l'utilisâmes  pour  une bonne affaire, —dit le maître   comme on peut plus bienveillamment, comme tentait d'inspirer le même sentiment au directeur.
       — Quel genre de  bonne affaire ?! — se mit en colère à la réponse Kassymov.
            Аkhmetkaly tâchait d'être tranquille.
     — Vous vous rappelez, — il  commença de loin, — en automne nous embauchâmes  en qualité d’un tailleur de pierres un gars, nommé Arman...
     Tu  parles  de ce fainéant, dont le père est professeur ?
     — Oui, de celui-là. c'est ainsi ... Il est un  fils unique chez les parents...
     Le directeur ne fit  pas terminer, il  coupa rudement:
     — Je sais...il se tourne les pouces, l'ivrogne, le joueur de cartes passionné. On prit en vain.  Quel  ouvrier de lui?
     — Oui, c'est ainsi. Mais... On peut encore faire du gars quand même un homme. Il n'est pas si fichu.
     — Je doute. Et pourquoi tu m'y  pérores ? Comment est-ce lié  à l'affaire ?
     — Vous voyez... Le professeur est seulement un beau-père. Et  la  propre mère du gars est morte bientôt après votre départ .

      — Eh bien, quoi? La mémoire éternelle à celle-ci ...
       —On rendit la pierre à Arman, il  demanda... D'elle  le gars, lui-même  tailla une  sculpture de la mère.
       — C'est-à-dire comment il   tailla? — Kassymov se mit à hurler. — Il est  sculpteur , non? Alors, pourquoi on l'embaucha comme un ouvrier simple?
       — Oui, lui, à vrai dire, lui-même, il ne savait pas qu'il  peut faire une sculpture...
       — Eh-e,  rien à faire dehors!  Au moins, il  versa de l'argent pour le marbre ?
       — Non.
       — Alors de quoi nous parlons ? On lui offrit ce marbre, oui ? Tu  comprends au moins,  vieille ta tête, quel dommage est causé à l'usine?
      — Probablement, le dommage considérable... Par contre quel monument!
Ici vraiment Kassymov éclata:
       — Eh, toi que tu siphonnes? Nous sommes qui ? L'artel à forfait des pierres tombales ? Je n'ai pas besoin de vos sentiments! Je ne les coudrai pas au plan! Nous sommes une entreprise d'État...
       — Oui, mais,   jetez un coup d'oeil, jetez un coup d'oeil seulement qu'il  réussit à créer, cet Arman! — sans céder à l'humeur du directeur, disait Akhmetkaly. — Le monument n'est pas encore fini, mais déjà   maintenant c'est une création de  l'artiste. Nous penserons tous, comment l'inscrire au livre de recette, où obtenir les fonds.
             Kassymov se leva du fauteuil. C'était un homme, qui chaque étape dans le service considéra du point de vue du plan de   l'usine. Et vraiment si quelqu'un  lui était  un obstacle en voie de la réalisation du plan, ce "quelqu'un" devenait son premier ennemi. Que ce soit au moins son propre fils. Immédiatement, il le   guiderait  au droit chemin ......
      Кassymov  ne vit   aucune symbolique dans la sculpture, aucune maîtrise d'art. La pierre  resta pour lui une pierre. Et quand même, en tâchant d'être objectif, encore quelques fois il contourna autour du bloc. Ayant examiné d'une manière exigeante tout, il  dirigea le regard lentement à Arman figé au côté:
      — De la nature de quelqu'un faisais-tu ou comment?
      — Non. De la mémoire... La sculpture de la mère... dit Arman.
      —De  la mère ? Ah oui... Agrée mes condoléances. De quel âge était -elle?
      — Elle  avait cinquante.
      — Il y a  encore des enfants, outre toi?
      — Non.
       Probablement, plus  Kassymov ne savait pas que dire  à Arman. il ne savait  pas qu'il faut entreprendre avec ce monument. Il le contourna autour encore une,  deux fois ,  toucha  des mains...
            J'en traînais cette pierre presque sur moi-même, — s'agita de nouveau le directeur.
      Аkhmetkaly  comprit: celui ne respectera pas maintenant et Arman,i l va  l'attaquer. C'est pourquoi de nouveau comme si rien ne se passa,  il  se mit à parler d'une manière convaincante:
     — Voici merci! Par contre quel monument on eut!
     On  eut quel monument ?
     — Beau! Remarquable!Vrai!
     — Rien de beau, de remarquable je ne vois pas. Un vieux maître  haussa les épaules avec regret: comme on  dit,  les volontés sont libres!.
     — Mais  vous n'examinâtes pas! Jetez un coup d'oeil bien! — insistait-il.
     —Et  comment, je regarde, à votre guise? Combien de belle roche on  lança au vent! Ne savez pas, vous même,pourquoi ne commandâtes pas dans l'atelier du  bureau des pompes funèbres? —  s'adressa-t-il à Arman. — Ici et  maintenant pas de marbre, pas de  monument...
     — Si, il y a un  monument. Seulement l'aveugle ne le voit pas! — d'un air sombre,  presque légèrement  répondit Akhmetkaly.
     Le directeur, sans  lui  prêter attention, continuait:
     — Maintenant, si vous  êtes de tels esprits lucides, dites, qui remboursera à l'usine le dédit? Comptez : le paiement à la mine, le transport...Et de cela il s'agit. De quoi  parler ici? Vous traduire en justice il  faut, immédiatement en jurtice, voici  quoi!
     Restant  silencieux à côté, Arman  prononça:
     — Nous paierons de l'argent.
      Mais le directeur ne l'écoutait pas. S'étant retourné rapidement sur les talons, il se dirigea résolument au cabinet. ll y leva  les tables de l'équipe pour le mois écoulé et s'étonna encore plus: Аrman n'y figurait pas. Кassymov appela tout de suite  le comptable:
     — Vous payiez le salaire à Arman?
     — On  payait, — répondit.le comptable 
     — Pour quoi  on calculait, si le gars ne travaillait pas un  jour à la machine  de coupe?
     — Mais  voyez vous , dans les ordres du travail à la machine de coupe on  figurait.
     — Qui fermait des ordre écrits?
     — Comme il faut, le maître Akhmetkaly
     — Plus loin au bois, il y a plus de bois! Je ne comprendrai aucunement une chose, — disait un directeur  vexé .-Pourquoi  ce vaurien de la famille de professeur provoque chez les ouvriers de l'équipe une telle compassion? Lui quoi, il a des besoins matériels?
            —Est-ce qu'il s'agit de l'argent, —  expliqua Akhmetkaly, apparu sur le pas  de  la  porte. — Arman après la mort de la mère se tenait à peine debout . Lui-même , il faillit être  à la tombe,il  errait à travers l'usine comme perdu. Voici nous nous décidâmes  ensemble : qu'au moins il trace,  dessine, taille  la pierre, pourvu que se remette! Mais, à quoi bon,il boirait ou encore  inventerait quelque chose de pis.  La norme mensuelle d'Arman était  chargée aux équipiers. Tous les jours ils travaillaient une heure plus longtemps. Le plan, comme  vous savez, on dépassa.
      — Peut-être, vous vous  mettrez , me payer mon salaire? Ainsi je vous  ferai pas un tel "monument"! de bon coeur Аkhmetkaly  éclata de rire :
      D'accord! Roulez! Les gars subiront, les cous solides!
      — Désolé pour le temps , autrement je prouverais...—Soudain  le directeur  se  ressaisit - quelle sorte de familiarité  provoqua-t-il? De nouveau, en tâchant d'accentuer chaque mot, il  jeta un coup d'oeil à Akhmetkaly: — Vieille ta tête! Est-ce que tu ne sais pas : le plan brûle à la machine de coupe! Mais  chez toi la machine-outil est inactive . Comment  ordonneras- tu de considérer cela?
       — Mais  il finit à l'instant  la sculpture, là —  nous verrons.
              — Je congédierai!  Les deux congédierai! —  avança Kassymov à Akhmetkaly. — Et  qu'il paie immédiatement de l'argent à l'État pour le marbre! Autrement...—Кassymov parla d'une voix entrecoupée de la colère. — Et moi, je donnerai demain l'ordre de son licenciement. À la place de ce fainéant iront des vrais ouvriers!
      — Si ce sera juste ? —  demanda imperturbablement  Akhmetkaly. —  Peut-être, il ne vaut pas s'empresser ? On ne veut  le gars se laisser marcher sur le pied .
     Le directeur connaissait parfaitement  Akhmetkaly — calme et tranquille en apparence, mais obstiné — Dieu nous en garde! Vraiment s'il conçoit quoi,  obtiendra!
     — Bien, — agita de la main  Kassymov et s'assit dans le fauteuil.
    Dans quelques jours Arman  finit le travail du monument. Dire que c‘est  une véritable  oeuvre artistique, certes, on ne pouvait pas. Cependant  passer devant,sans  s'arrêter, sans jeter un coup d'oeil, — il était impossible aussi. Аkhmetkaly, en regardant  l'image d'Akgoul gravée sur le marbre , suppliait le destin pour qu'une étincelle  de l'oeuvre réveillée à la poitrine d'Arman ne le  brûle pas, mais le  sauve. Pour cela   Akhmetkaly, lui-même, était prêt à faire tout.
     Le lendemain Arman fut de nouveau près de la machine-outil. On coupait le grès gris amené des bords d'Il. Le gars  accomplissait au jour le jour la norme, mais- de l'émotion de plus, comme autrefois,il  n'éprouvait pas. Comme le robot établi, il regardait stupidement la surface monotone de la pierre. Il coupait, coupait, coupait... Sans  aucune pensée, sans aucune inspiration. Bientôt le travail  commença à l'opprimer par sa monotonie. Akhmetkaly,  en observant  du côté Arman,  comprit son état. Il voyait : si ne pas aider maintenant le gars, celui-là tombera facilement et dégringolera la pente. Et voici une fois  le soir, comme si s'étant rencontré par hasard avec celui-ci à l'arrêt d'autobus, le maître  demanda :
      — Eh bien, comment ça va, tu ne te fatigues pas?
      Аrman   répondit indifféremment:
     — Est-ce que  pendant  un tel travail  on se fatiguera? La machine  coupe  la pierre , mais pas  moi. Je n'ai une occupation que le matin — arriver, et  le soir — partir.
     —  Excuse moi, mais  je te regarde et je pense : il ne te plaît pas, peut-être, couper cette pierre?
     Arman   ralentit un peu le pas:
     —Et pourquoi, proprement, cela vous intéresse?
     — Oui, je vois, je ne suis pas un aveugle. Quand tu faisais le monument de la mère-  tu brûlais vraiment au travail. Et maintenant une telle indifférence...
     — Lequel étais-je alors?
     — Comment te dire... Un homme devient   tout à fait autre, quand il obtient la satisfaction du travail. Tu arrivais plus tôt et partais le plus tard. Tu faisais de la sorcellerie vraiment, et pas tu  travaillais. Et maintenant  tout est différent..
      Arman   répondit:
      — Alors une affaire était autre!
      — Mais non, peut-être, tu étais mû non seulement par le sentiment du fils, mais aussi par le sentiment d'un homme   qui se trouva soudain. N'est-ce pas?
     — Certes, c'est vrai, —  répondit Arman avec  toute sincérité . — Ce que je fais maintenant, ne m'intéresse pas du tout. Ne pas du tout travailler? On a honte. Et à la maison chez nous il est difficile. Jusqu'à ce que le beau-père n'ait pas de nouvelle femme, il nous aide encore. Mais on voit déjà que  aujourd'hui demain il amenera dans la maison une autre maîtresse. Alors avec la famille je n'aurai pas même de toit au desssus de la tête.
      Аkhmetkaly s'attrista, mais le bon sens du gars était à son goût . De lui-même il  remarqua : “Il est bon, bon,si l’on comprit l'essentiel. Tu seras un homme , si tu ne trahiras  ses principes”. Il  prononça à haute voix:
     — Oui, il est difficile de faire ce que  tu n'aimes pas du tout. Une chose pareille était plus tôt et chez moi. Le travail non aimé est un tourment, je dirai, une souffrance. Tu as un  talent.-Le maître regarda amicalement le visage d'Arman. — Tu seras, peut-être, un sculpteur, eh?
     — Vous vous moquez? Qui m'embauchera?
       — C'est-à-dire comment qui? Je suis sûr: chacun, qui verra ce monument, s'intéressera  à toi personnellement.
        — En tout cas à l'atelier de sculpture sans formation spéciale on ne prendra pas. Il faut finir une école d'art.
      — À la fois, le fils, rien ne se fait pas à la vie . Il n'est pas encore tard de t'apprendre. Peut-être on recrute des élèves...
     — Je ne sais pas quoi vous dire.Si même  et apprendre de nouveau, pour moi c'est difficile maintenant. Une famille...
      Аkhmetkaly tenait ferme:
      — Ta femme est-ce que ne travaille pas ? On peut vivre  plus modestement, jusqu'à tu recevras la profession.
      Аrman se taisait. Depuis que ma  mère quitta la vie, 

 — Est-ce qu'on ne sait pas?  L'oiseau aime le ciel, le poète — la liberté! Une femme ne comprendra  cela jamais.
              Oui, c'est vraiment exact, —  confirma Arman, s'étant rappelé son propre état dans la famille. —  Ils sont tous pareils.
      —Pourquoi es-tu si triste? — Jaksybay se ressaisit aussitôt. — Excuse moi,  j'oubliai du tout. Je viens d'aller de  la mission,  j'appris dans les  journaux au sujet de la mort de ta mère. Agrée  mes sincères condoléances. Oui, nous n'en avions pas de chance.  Ma mère était une personne merveilleuse. Elle  mourut encore jusqu'à mon deuxième mariage...
      “Elle  mourut à cause de tes tours?” — faillit demander Arman.
      — Rien, — continuait Jaksybay, — nous tous, dans ce  monde nous sommes des défunts potentiels.
      — Tu as raison, la personne immortelle n'est pas encore née, — soutint tristement une plaisanterie amère Arman. — On regrette, certes qu'elle  mourut tôt.  Je serai à jamais redevable à sa mémoire  claire.
      Ayant compris qu'Arman est en proie du chagrin inépuisable, Jaksybay  changea instantanément. Maintenant  il était  rendu mélancolique. 
      — Oui, la mère — une  personne particulière dans la vie de chacun. Elle fit naître, elle nous nourrit, elle se réjouissait et était désolée avec nous. Et nous qui la tuâmes personnellement par notre propre incompréhension , maintenant nous sommes inconsolables. Voilà le monde  de tout temps.
           “Nous sommes ceux qui la tuâmes”. Ces mots  percèrent le coeur d'Arman. Il en résulta comme si  Jaksybay sait sa faute devant la propre mère . Ou cela  échappa de lui par mégarde ? On dit vraiment  que si quelqu'un veut appuyer  sur son  pied , il appuie sur le point sensible. Jaksybay  continuait  cependant:
     — Pourquoi se tourmenter ? Encore personne des défunts ne se ranimait. Vivant doit penser du vivant. — Et il  prit soigneusement Arman sous le coude : — Entrons, voici à ce refuge. Nous allons dissiper notre chagrin commun.
     Arman ne vit que maintenant ils se trouvent devant le restaurant. Et il se réjouit:
      —Allons! —  Le premier, il   commença avec hâte à monter  un large escalier.
           Le restaurant n’était ouvert qu’une demi-heure, c'est pourquoi il y avait peu de monde.
     — D'abord  nous voudrions une bouteille d' “extra”, — à peine assis,  demanda  Jaksybay une serveuse se trouva  tout d'un coup. La femme  mit immédiatement devant eux deux bouteilles; une — avec “extra”, l'autre — avec  d'eau minérale.
       Аrman était toujours obsédé des mots de Jaksybay,
      En espérant au moins que la vodka étouffe la douleur, il se dépêcha de remplir deux grands verres se trouvant devant eux.
      —A la rencontre! —  but jusqu'à la fin, sans répit. Jaksybay ne  but qu'une gorgée seulement.
      Arman buvait pour la première fois depuis qu'il  commença à travailler chez Akhmetkaly. Maintenant il  sentit à la fois une forte ivresse.
      - Que nous commanderons encore, Arman?
      À moi égal, —  prononça celui-là  indifféremment et  but maintenant une coupe de l'eau minérale. Il regardait Jaksybay, qui   clignait de l'oeil à la serveuse, laquelle  tout inscrivait soigneusement à son petit livret.
      Jamais Arman  ne buvait pas ainsi  d'un seul trait. D'habitude il aimait prolonger le plaisir, causait chaleureusement et longtemps avec ses compagnons.Il  ne supportait pas, quand on lui objectait et le cas opposé, il jouait des poings. Jaksybay eut une fois la chance  de les éprouver.
      Il se rappelle, quand il  remarqua  un regard évidemment noir de l'ami,  manqua de courage pour tout de bon. En craignant que l'ami et cette fois  jouera un tour, il  éloigna sa coupe et  mit à côté un petit verre.
       — Je ne boirai  plus, —  l'assura  Arman.
              Jaksybay sans le vouloir prononça , néanmoins à haute voix :
      —Cela  n'ira pas ainsi. Je ne bois pas seul. Tu dois quand même  me soutenir.
      Arman se rappela brusquement les mots de Kountouar, que celui-là parlait près de la tombe de la mère, et...  commença à les répéter à haute voix. Jaksybay tâchait d'analyser que cet homme bougonne à lui-même sous le nez ? Mais, n'ayant rien compris, il  eut peur encore plus : “Il s'enivra tout à fait!”
       La serveuse  apporta les hors-d'oeuvres froids. Arman  but encore un petit verre, puis — encore. Et soudain il saisit  rudement Jaksybay par les bords du veston, attira son visage au sien, et  ayant dévoré du regard  demanda :
            — Tu en parlais récemment du fils, qui  tua sa mère?
      Jaksybay ne comprit. Il pensa seulement: “Il  est vraiment ivre , comme le porc” — et il  voulait se lèver.
      —  Comme si je  ne parlais rien décevant à toi...
       —  Non, je ne me vexe pas. Mais toi, il semble, tu  dis : “le fils,  tué sa mère...”
        — Et! Oui , ce ne sont pas mes mots, — se rappela Jaksybay la conversation au début de la rencontre. — Je les lisais chez quelqu'un  — par habitude toujours tout rejeter sur quelqu'un, il y agit de la même manière. — Si l’on n'oublia, il y a un tel aphorisme : “Quand naissent les enfants — la mère se réjouit. Quand meurt la mère — les enfants sont désolés”.
      — C'est bien dit...-balbutiait Arman, — Oui, oui, il est juste. Certes, l'enfant est né  c'est une joie! Et la mère meurt  — est un  chagrin  incurable! — Les yeux d'Arman s'allumèrent de nouveau du  feu méchant. Lui, comme pour la première fois, il était prêt à attaquer Jaksybay. —  S'il est possible, dis, au contraire : naît l'enfant — la mère s'afflige, meurt la mère — les enfants se réjouissent?
— Pourquoi pas ? Dans la vie , certes, cela arrive. Est-ce qu'il est peu de mères, qui refusent les bébés ? Il y a des enfants, qui sont contents - très contents, quand meurt leur mère. “Enfin, — on pense, — on recevra  le bien à soi !”  Rappelle  toi quand même les films étrangers à ce sujet...
            — Ce sont des étrangers! S'il y a chez nous ... Cela ne doit pas être!
      — Il arrive et chez nous des cas pareils.
      — Cela ne doit pas être!
      — Mais en effet, il arrive!
      Les deux,  imperceptiblement  pour eux-même, s'échauffèrent. Arman   claqua brusquement de la paume sur la table.
      C’est impossible! —  cria-t-il, ayant écarquillé les yeux à l'ami. — s'il ya de tels enfants, ce ne sont pas des  gens!
      Jaksybay se ressaisit et  rit d'un air forcé.
      — Certes, certes, — se mit-il  à parler paisiblement, — de quoi on parle! — Et soudain il  rayonna de joie : — Regarde, regarde, quelle belle femme! Oui, elle ne  détache pas les yeux de nous!
      Encore irrité, Arman  tourna la tête de côté, où indiquait Jaksybay. De la surprise il  se mit presque à trembler. Quelques gars dans les chemises amidonnées et une compagnie de femmes   lui familière étaient assis au centre de la salle. Parmi eux — Bibi. Ayant remarqué qu'Arman la reconnut, Bibi se leva et lentement, comme si à contre-coeur,alla  chez lui, en attirant l'attention des proches.
      Bonjour, Armach! —  salua-t-elle négligemment,  rapprocha plus près une chaise et, sans attendre une invitation, s'assit. — je  compatis à ton chagrin. Je venais chez vous, je voulais soutenir à une minute difficile. Mais... ta maîtresse est féroce. Elle  m'attaqua et me chassa.

       Je sais... Que  ne fera pas un homme  dans le chagrin.
      — Elle est  chagrinée, et moi, est ce que   je me réjouis? Un homme doit  savoir se tenir dans tous les cas...
      La musique  joua.
      — Nous danserons? —  proposa Bibi.
      Il  sentit d'être ivre, — il ne fallait pas aller danser, et ensuite... Cette Bibi... Mais la femme le saisit déjà par les mains et  sortit au milieu de la salle. Il ne résistait pas.
      — Je suis si  malheureuse, — disait elle doucement.
      — Pourquoi?
      — Comment  pourquoi? La mère de Jagypar,  dès qu'elle   apprit à propos de la mort de ta mère, faillit  mourir aussi de la crise. Son fils m'accusa de tout et  demanda le divorce. Après  le procès  il prit la vieille et  partit quelque part. Imagine  toi,  quelqu'un  a  le coeur malade, mais  je suis coupable...
      L'orchestre jouait quelque mélodie sentimentale. Bibi, en se balançant dans un rythme lent, continuait à parler en chuchotant en mesure des pas harmonieux :
      — Moi, je suis  tellement  malheureuse... je suis restée seule   dans tout le monde!
Arman  se taisait, en serrant ses mains. Il ne savait pas clairement quoi dire pour  consoler Bibi. Le chagrin personnel  pas encore fondu dans  la poitrine serrait le coeur...
            — Certes, — roucoulait cependant Bibi, — si réfléchir, je ne suis pas si malheureuse. — Elle regarda ses yeux, captait son regard. — j'ai mon Arman. C'est vrai en effet? Et moi... Seulement à cause de toi je  divorçai avec Jagypar...
      Ils partirent du restaurant ensemble. Ni demain, ni après-demain ni à la maison, ni au  travail Arman ne se présenta.

 CHAPITRE CINQ
       Les Kazakhs disent : “Que  vit le petit oiseau dans le nid, il le  fera, quand partira” Pas par hasard  naquit la sagesse populaire. L'exemple des aînés dans la famille est contagieux. Un bon exemple — les enfants grandissent sains du  corps et  de l'âme, un mauvais exemple — sache qu'ils iront dans  la vie, comme on dit, avec une déviation dans l'âme . Le caractère, les habitudes des aînés, leurs regards sur la vie —les enfants absorbent  avec avidité. Et, étant des adultes, font leurs conclusions, donnent leurs estimations aux actes des parents.
      Après la mort d'Akgoul  Kountouar passait deux fois à la maison chez Ergazy. Malgré leurs anciennes relations, il  pensait: “Il faut visiter, faire dissiper son chagrin... ”Mais... jamais il ne trouva Ergazy à la maison. Et tout à coup  il rencontra  un des anciens amis. On parla de celui-là sur celui-ci. On se rappela  pauvre Akgoul , on prit en pitié   le   mari prématurément  devenu veuf . En étant confus un peu et en s'inquiétant, un vieil ami  communiqua Kountouar:
       — On parle qu'il n'est si désolé à propos de la décédée... Il s'avère que presque immédiatement après l'enterrement, il  commença à passer du temps chez  sa nouvelle secrétaire!
            — Eh-eh, les gens sont ceux à qui mieux mieux noyer le poisson, — répondit Kountouar, —  imagine toi , il ne lui est pas doux de rester  à la maison, où tout rappelle  la femme aimée.
     — Mais pourquoi, — insistait sur  le caractère équitable de ses mots l'ami, — Ergazy ne part pas de la maison, pour ainsi dire, à toi ou à moi? Et cette femme à lui — pas une  parenté et pas  proche! Qu'est ce qu'il oublia chez elle?
    — Laisse, tout cela est un potin! — coupa Kountouar. Cependant le même jour il  entendit, comment de la conduite indécente d'Ergazy s'indignaient leurs autres amis communs. Jusqu'à la douleur au coeur il lui  devint fâcheux pour Akgoul.
“A quel point  est cet Ergazy quand même un homme cruel! Il dit une chose, il  fait l'autre. Sur le visage — comme un masque. Comment déjà quarante ans je ne peux pas examiner cela, qu'est ce qu'il ya  chez lui sous le masque ? On n'a rien à dire:  bon exemple  pour le fils. Celui-là, le pauvret, — un mot seulement qu'un homme  avec  l'enseignement supérieur.  En fait, il  grandit pour rien   adapté, l'ivrogne. Il faut parler avec le gars, quand même pour la mémoire sa mère. Oui en effet, et Jannat grandit devant mes yeux , presque une fille à moi. On ne peut pas les oublier”.
            Le lendemain avec cette décision  Kountouar  partit vite pour l'expédition. La raison était trop importante:Mikhaylov communiqua qu'il y a des nouvelles trouvailles archéologiques.
     À Kayrakty il passa trois mois. Au temps plus lourd pour la jeune famille il n'y avait  pas  à côté d'un tel  vieil ami fiable, lequel était Kountouar.
     L'archéologue  s'inquiétait pas inutilement. Bientôt après la mort d'Akgoul  Ergazy  appela chez soi Arman et Jannat.
     — Mes enfants, — s'adressa-t-il assez mollement, — tout ce temps, nous vivions ensemble, je ne me montrais  avide pour vous. Si je gagnais  beaucoup ou  peu — tout était le vôtre. Dans cette maison nous  réunit,  unit Akgoul. Maintenant elle n'est plus...—Il   garda le silence, comme si non dans les forces à parler des émotions graves. — Le destin  apporta dans notre maison un  désaccord. Quand il arrive la même chose entre le mari et la femme, ils divorcent. Et je ne pus pas, Arman, te  devenir  un vrai père, toi à moi — un fils... Ergazy se taisa de nouveau, comme n'ayant pas des  forces à surmonter la difficulté  tombée pour sa part. — En général, — il se mit à parler déjà  plus catégoriquement, — j'espère avoir encore des propres enfants , un foyer chaud. Je  décidai  voici de me marier. Et si nous allons avoir des chaudrons différents, les intérêts iront séparément.
         Je pense, vous devez vivre indépendamment, il suffit, j'aidai... Maintenant allez. L'appartement, je pense, trouverez. Et prendre de la maison pouvez...
     Arman  était assis avec une tête baissée et ne réagissait aucunement aux mots du beau-père. Que pouvait-il  objecter ou dire, quand il ne s'imaginais pas, quelles difficultés peuvent les attendre en avant.
     Le même jour, dès qu'Arman et Jannat avec les enfants  quittèrent la maison, Ergazy  amena la secrétaire avec sa fille de huit ans.
     —  Rends la fille à l'internat, —  dit-il à la jeune épouse. — Il est temps de vivre... Pour nous -même...
 À Kayrakty il y avait des jours secs et chauds, quand Kountouar  vint ici. Soufflait le vent du sud étouffant, mais l'archéologue ne remarquait rien de cela. Étant descendu de la voiture, ayant oublié la fatigue du chemin, il marchait vivement après Mikhaylov. L'endroit, où l'on trouva de nouveaux monuments, était un peu au sud du camp. Ce tumulus peu élevé sur la plaine attirait l'attention de Kountouar et plus tôt. Chaque fois, en passant devant, il disait : “il faut  bien ici étudier”.  En même temps il supposait qu'une fois le tumulus est petit,  il appartient le plus  à l'époque du bronze. Le savant était intéressé par la période plus précoce.
           Le gaillard quand même Mikhaylov! Il  creusa une tranchée autour de la colline et  découvrit une immense pierre, à mi-corps de l'homme. De deux côtés d'elle — deux stèles en  pierre. Il n'y a aucun doute, ce sont des  témoins du monde existant plus tôt des Sakas. Entre la pierre et des stèles aux jours venteux le temps fit cette colline sur la plaine. Kountouar voyait telles pierres et stèles de tumulus plus tôt. Ils ne sont pas une  rareté à Sary-Arka, particulièrement sur les bords d'Ichim et de Tobol. Selon les suppositions des historiens, la plupart d'eux se rapportent à l'époque des Kypchaks et des Wusuns. Certains savants trouvent que ces monuments appartiennent même à la tribu  des Tchoudes. Affirmer que ce peuple vivait sur la terre des Kazakhs, certes,  difficilement autrefois. Mais si les monuments appartiennent en effet à la tribu des Tchoudes, la culture d'eux doit être considérablement plus haute que de  toutes les tribus voisines.
     Des légendes on sait que des Tchoudes peuplaient les terres d'Arches au voisinage de la Sibérie. D'une quelle maière  ces trouvailles si semblables à leurs monuments, se  trouvèrent  ici, sur les bords de Syr-Daria ? Si admettre que des Tchoudes vivaient  des bords d’Yesil(4) et de Tobol jusqu'au Syr-Daria, donc, c'était un très nombreux peuple. Et de nouveau une énigme. Si le peuple  est nombreux et, probablement, viable, alors après lui-même il ne pouvait pas laisser seulement ces pierres symboliques. Ses autres monuments doivent être aussi!
            Ou dans ces endroits vivaient encore quelque peuple, de parenté aux Tchoudes, avec la culture proche d'eux?
      Probablement, c'étaient  les tribus nomades. Où sont leurs tombeaux,  leurs cimetières ? Ou eux, comme les anciens  Mongols, ils laissaient mourir des vieillards sur les sommets des montagnes  et dans le désert?  Peut-être, ils adoraient le feu et brûlaient les cadavres, ayant  dispersé les cendres?
      Kountouar, avec l'intérêt, examinait longtemps  les statues de pierre. Mais ils se taisaient, sans découvrir le secret de plusieurs siècles... Le savant développait logiquement chaque nouvelle idée. D'autre part il doutait en plusieurs cas, rejetait quelque chose  et s'accrochait de nouveau à la conjecture  scintillant à peu dans les profondeurs de la conscience: “ les Tchoudes sont considérés comme un peuple progressif pour son  temps. Ces ancêtres lointains, si pensaient -ils, nous   laissant en héritage  les monuments sempiternels, au  futur, aux descendants ? Ou ces monuments — seulement le hasard?”
Les réflexions de Kountouar étaient interrompues par Mikhajlov.
          — Il y a ici un endroit  intéressant couvert de la pierre quadrangulaire, —  communiqua-t-il. — Je le découvris  par hasard. Je commençai à creuser simplement, j'entends — la pelle se cogna contre la pierre. Je masquai tout, couvris  pour que personne ne se heurte avant votre arrivée. En bas, probablement, queque puits  ou  trésor est caché.
     — Où ?!
     — Voici.
     Vassily  dispersa vite par la pelle la blocaille et le sable,une pierre rougeâtre se montra en bas . Il était non uni, comprenait  quatre pièces justes.
     — N'essayais-tu pas de lever la dalle?
     — J'essayais. Elle ne bougea pas. Et à l'argile à côté de la pierre on ne peut enfoncer pas une  pelle, mais même une pince . Probablement,  ici la rivière passait. L'argile fut cimentée.
     — Alors commencez à creuser  ce terrain ici. S'il sera difficile de prendre par la pelle ou la pince, alors prudemment pour ne pas casser la pierre, fais sauter le sol pour un demi-mètre ...
Bien.
4-Un ancien nom de la rivière d'Ichim
      Ils s'éloignaient et s'assirent non loin du tumulus. Le  visage   bronzé de Mikhaylov brillait maintenant au soleil. Vassily souriait de contentement , en mettant la poitrine au vent chaud, comme si ce vent sec méchant  pouvait apporter en effet la fraîcheur désirée. Кountouar  jeta tout  près le veston et  déboutonna aussi le col de la chemise.
        —  Donc dans deux ans à cet endroit  on construira  un barrage et on inondera tous les alentours par l'eau?
     — Oui, on planifie ici un chantier grandiose, — répondit le savant  — les gens pourront alors maîtriser ces steppes et les déserts sans fin, relancer l'économie des régions adjacentes  à Syr-Daria. C'est pourquoi il est important finir  le plus vite possible l'inspection archéologique du terrain. Contrairement nous ne connaîtrons pas ce qu'on enterra au fond de la  mer artificielle.
     Mikhaylov  regardait  avec admiration Kountouar.
Au  jour le jour il s'intéressait de plus en plus à la profession de l'archéologue-rechercheur et ne cessait pas de s'étonner de sa valeur pour le peuple.Maintenent il  était profondément persuadé  que les gens doivent certainement connaître  le passé. Et c'est pourquoi il aimait tellement parler  à Kountouar de l'archéologie. N'étant pas instruit dans la jeunesse, Vassily écoutait des récits du savant sur des batailles et les défaites, des destructions et d'anciennes civilisations. Sous l'influence de ces conversations changeaient considérablement ses regards sur la vie, les jugements. Même le caractère  devint autre.
          Kountouar  était  très sensible de tous les changements se passant dans le gars. Et encore avec un  plus grand plaisir il faisait les cours originaux et faciles à comprendre devant l'auditeur reconnaissant.
      Ici et maintenant entre eux un entretien s'engagea.
     — Certes, trouver et laisser aux descendants les monuments de l'ancienneté c'est très bien, — disait Vassiliy.-mais s'il y aurait une telle science  aidant aux gens à apprendre non seulement ce qu'était il y a cinq mille ans , mais aussi ce que sera quand même  dans mille ans... Voici ce serait un service au progrès!
     Кountouar souriait à ses quelques idées, en regardant au loin, à l'autre partie de la rivière. Un certain temps passa , avant qu'il prononce:
     —Imaginez-vous, un jeune homme,il  existe dans le monde une telle science. Elle s'appelle métallogénie. Les savants étudient, quels métaux étaient trouvés en région donnée de la terre dans le passé, où — se trouvent maintenant, prédisent, où on pourra les obtenir dans le futur. Exactement aussi — en connaîssant le passé et le présent du peuple donné, on peut presque correctement prévoir et son futur. On peut d'avance projeter même toutes les richesses de la raison humaine,de  l'énergie, du bonheur des gens... Par la science est prouvé que le futur de l'humanité - est le communisme. Aux premiers rangs des militants pour ce futur vont des communistes. Dans notre lutte on ne peut jamais oublier  le lien des temps. Aujourd'hui et le passé du peuple sont des époques liées.
            Un mot important ici est pour l'archéologie. Prends, par exemple, l'Asie. On croyait de tout temps que pour la première fois la société humaine et la culture s’apparurent  ici, au sud-est, dans la partie orientale et centrale du continent. Selon les conditions historiques et géographiques les gens locaux ne pouvaient pas pénétrer dans la partie  nord de l'Asie, pour ainsi dire, à l'Extrême-Orient et dans la Sibérie. Cependant pas plus tard qu'en 1951 à l'Extrême-Orient on découvrit les monuments archéologiques,  prouvant qu'un homme existait ici encore — il y a cent cinquante mille ans ! Ici on allumait le feu, on vivait, on chassait!
      — Impossible! Comment on apprit?
         — Tu te rappelles, je disais une fois que les bords des rivières —sont  les premiers  assistants des archéologues. Ici dans  les sédiments des sols, dans les minéraux et les coupes elles-mêmes du ravin un rechercheur  peut lire toujours sur le passé, comme dans le livre. On peut, par exemple, apprendre, quel était le climat, dans ces endroits, il ya mille années  — aride ou humide, s'il y avait ici une inondation ou l'incendie, le froid ou la chaleur. Et à l'Extrême-Orient, près du village  Filimochkino, selon les éboulements frais du bord de la rivière les archéologues  définirent que dans cet endroit autrefois il y avait des établissements de l'ancien homme. On commença à creuser et on découvrit bientôt les objets des temps de l'âge de pierre! Ensuite les trouvailles semblables étaient faites  aux bords de l'Amour, dans la montagne Altai. En bref, les savants  prouvèrent d'une manière convaincante qu'un homme vivait dans la Sibérie et à l'Extrême-Orient encore au temps du paléolithe! Quoi qu'on puisse dire,  chez l'archéologue il y a mille chemins aux temps anciens.
      Aujourd'hui, pour ainsi dire, personne ne discute déjà de ce que les ancêtres des Indiens américains à l'époque de la période néolithique étaient les originaires des bords de notre Baïkal.  Ces temps  anciens le continent américain se liait par la terre avec l'Asie du côté du détroit de Béring moderne. A travers ce pont naturel entre deux continents les gens se communiquaient. Des habitants anciens des bords du Baïkal passaient à l'Amérique. C'est prouvé par les études modernes ethnographiques et anthropologiques. Des crânes trouvés aux fouilles archéologiques  confirment que les aborigènes de l'Amérique étaient Mongoliens.
Maintenant il est connu que la culture des tribus habitant les côtes de l'Amour, de  Lena, 
d' Angara, de Zeya n'était pas à cette époque inférieure à celle des États,  comme le Japon, la Chine,  la Mongolie. Les monuments sculpturaux de ces peupes anciens, les masques, les ornements sur la vaisselle,  une image trouvée de la jeune fille  Nanai  parlent de ce  que la culture à ces bords est venue non de la Chine, mais elle  est plus ancienne. C'est-à-dire les Chinois empruntaient la culture à ces peuples de la Sibérie, hautement développés pour ce temps.  
      Kountouar se tut et était assis longtemps réfléchissant. Mikhaylov tâchait de ne pas interrompre ses pensées. Enfin il  attendit de la minute, quand le savant se mit à parler de nouveau:
      — Si placer, par exemple, les monuments des époques différentes par le temps de leur apparition, il est facile de remarquer qu'en Sibérie  et à l'Extrême-Orient le lien des temps ne s'interrompait jamais dans le développement des peuples.  En outre la naissance de l'ancien art des peuples locaux s'éloigne à l'âge de pierre. Proprement dit, maintenant les savants sont portés à croire qu'un homme  primitif habitait, au nord de l'Asie, encore il y a cent cinquante mille ans.  Mais qu'est ce qu'il y avait à cette époque, par exemple, en  Sibérie occidentale même ou plus au sud — sur la terre kazakhe? Nous connaissons seulement les informations générales, assez superficielles  sur les peuples vivant ici il y a quelques cinq mille  ans . Nous faisons des suppositions de la culture,  qui leur est attribuée. Mais qu’est ce qui était  plus tôt dans ces endroits ? Qu’est ce qui  était à la fois après la période glaciaire ? On peut  dire avec certitude que l'époque en pierre était changée ici par l'époque du bronze. Mais, probablement, existait une culture tout inconnu  à nous ? Répondre aux gens du présent et du  futur quand même à une de ces questions — est mon rêve. Mais si j'aurai du temps?
      — Pourquoi  tout à coup  dites-vous  ainsi ? —  demanda Mikhaylov . —On  inondera le territoire?
      Non-non, —  répondit Kountouar. — Le fait est que le temps passe. Le fils unique ne suivit pas  mes traces. Et pour accomplir son plan , une vie ne suffit pas. Certes, d'autres savants continueront  mon chemin  et   compléteront la recherche. Mais le rechercheur  a ses rêves  non découverts au monde. Toute la vie, j'aspire à réaliser mon rêve, bien qu'il se profile d'un œil minuscule de l'espoir. Je sais seulement   que j’erre à sa rencontre   sur les steppes du Kazakhstan. Les difficultés, les afflictions, les échecs... En voie de la vérité il en'y a toujours beaucoup , mais il faut absolument les vaincre, il faut tenir ferme, subir...
            Je subirais! Je subirais absolument! —  échappa chez Mikhaylov.
      Kountouar  regarda joyeusement le gars.
      Mikhaylov et encore quatres ouvriers  creusaient  pendant dix jours  le sol dur, comme le ciment, entre deux gardes de l'ancienneté —des stèles en pierre . Enfin on arracha la dalle faite de quatre pierres rouges.  Ensuite, c'est parti plus vite. Sous la dalle on découvrit le puits quadrangulaire. Dans   deux mètres à peu près sur le mur  sud du puits on  tomba sur la maçonnerie.Deux jours  entiers passèrent afin de détruire cette maçonnerie des pierres étroitement amenées, consolidées par quelque solution grisâtre. Après les pierres il y avait un squelette de l'homme. Les os des bras et des jambes étaient à part, en avant. Au chevet était une hache en pierre et deux récipients en   pierre même.
      Kountouar descendit à la tombe, y examinait tout soigneusement. Il était très étonné — le savant ne rencontrait jamais des sépultures  de telle sorte .
      Dans l'archéologie on sait trois types des sépultures  humaines jusqu'aux temps des Scythes: les tombes directes, quand on baissait le corps en  position verticale aux puits profonds; les catacombes-niches, où à côté du cadavre du défunt  on mettait les armes du décédé, qui seront utiles dans un autre monde, les bijoux — pour la pacification des anges de la mort. Et enfin, le troisième type des tombeaux : les tombes affermies par les rondins, on peut dire, on construisait une vraie maison, le corps était mis face contre terre, la tête — au nord.
            Les Sakas mettaient le défunt sur le dos et la tête à l'ouest.
      Kountouar voyait beaucoup de tombeaux des anciens Sakas. Mais jamais les défunts  n'y étaient pas mis face contre terre, comme dans les tombes en bois se rencontrant sur la côte de Dnepr et Dnestr. Et jamais on ne les mettait pas sur le côté droit. Kountouar était étonné particulièrement  par cette hache en pierre faite de la néphrite. La hache était extraordinairement aiguë, avec une belle finition sur la rivelaine. Certes, c'est un objet des temps de l'âge de pierre. Les archéologues trouvaient les haches de la néphrite à l'Extrême-Orient parmi les monuments de Kondon. Seulement l'ornement et la forme y étaient  les autres. En plus il est exactement établi que  la hache de Kondon est faite de la néphrite des bords du Baïkal. Où celle-ci est faite? De ce qu'il n'y a de néphrite  et il n'y avait jamais aux bords de Syr-Daria, Kountouar savait  bien.
       Est-ce que de nouveaux monuments — est un témoignage de la culture  inconnue jusqu’à ce temps  au monde, mais  connue maintenant? A quel temps elle appartenait ? Bien que, il n'y ait pas de doute, la hache et les récipients se rapportent à l'âge de pierre. Mais voici le type de la sépulture  rappelle les tombes  des tribus  des Cimmériens vivant au début de l'âge de bronze. La pose, dans laquelle on enterra le décédé, se rencontre seulement dans les tombes en bois, caractéristiques du milieu de l'époque du bronze. Qu'est-ce qui se passe? Voici sont réunis les monuments de différentes époques , à partir de l'âge de pierre (il ya cinq ou six mille ans) et de fin des temps des Scythes ? Comme quelqu'un  joua spécialement un tour  à un vieil archéologue. Comme on lui  donna la possibilité de se persuader encore une fois de la justesse de l'idée sur le lien des temps, qu'il aimait répéter ainsi.
             Kountouar  ordonna de mesurer la surface du tombeau, photographier tout à ses places: et le squelette, et la hache, et  les coupes de néphrite. Les restes d'un homme ancien étaient expédiés au musée central anthropologique. Les trouvailles  l'obligèrent de nouveau  à réfléchir profondément: probablement, les Sakas, comme la tribu des Agrippines leur parentée  se  transformèrent à des Kipchaks et puis-à des Kazakhs? Mais quelles  preuves sont à tout cela? Il n'y pas encore assez de preuves . Cependant quelques prétextes sont assez sérieux. Par exemple, (de quelles époques les Kazakhs enterrent les défunts ainsi que les Sakas, dans les creux du mur de la tombe. Et dans la science la sépulture est considérée  comme une des formes caractéristiques de la culture du peuple. Et l'art de ces peuples est tout près selon le style. Chez les Sakas— “un style animal”, chez les Kazakhs — “les cornes de mouton” ou “arkhar”. Qui peut prouver qu'un genre d'art n'engendra pas un autre? Les représentations des gens, des animaux, des sculptures d'or et en argent dans les steppes kazakhes manquent à partir du septième siècle. Mais cela encore  ne dit  rien. Très probablement,il y avait une influence de la religion musulmane , interdisant  dessiner l'homme  et l'animal. Alors d'où vient  la représentation  d'un   fier Teke (5) sur le lingot d'or? Depuis longtemps il est mentionné dans les contes. Encore plusieurs preuves sont nécessaires. Il faut s'adresser aux documents, aux travaux des auteurs, en commençant par  Hérodote, chercher de nouveaux monuments archéologiques. Les Kazakhs ont beaucoup de mots avec la racine “sak”. Il faut bien fouiller  et dans les dictionnaires. Si  tout cela ne  versera pas la lumière supplémentaire?
             Kountouar étudiait de nouvelles trouvailles, Mikhaylov avec le groupe des ouvriers nettoyait soigneusement le tombeau de la terre.
Peut-être, Vassily  n'expliquerait pas clairement, pourquoi il   vient ici le premier au petit jour. Il est  tiré vers les fouilles. Tard dans la nuit, lui — pour la nième fois  —il  tâte, tambourine, nettoie par les mains chaque millimètre de la fosse déterrée. Du côté  on peut penser, comme s'il perdit quelque chose extraordinairement précieux et cherche maintenant. Il semblait à Vassily que les murs gardent un  secret important: “Pourquoi sur la tombe il y a ces quatre dalles? Et chacune d'elles à lever est au-dessus des forces de l'homme... Par dessus de nouveau, tout est plus dur cimenté par le sol . Pourquoi la tombe est bien couverte  par les pierres et emmurée par dessus ? Il est possible, parce que l'on enterra ici un chef de la tribu ? Pour qu'on  sache.. Mais sans cela  ces murs en pierre le crient ”.
             Mikhaylov  contrôla déjà tous les murs de la tombe,  descendit dans la niche et  commença à battre de la pince au fond. Un coup, deuxième, troisième et... Une pince se mit à grincer sur l'objet métallique. Vassily  rejeta une pince et commença par les mains déblayer la terre — bien, le sol  était  mou. Environ dans une demi-heure il  découvrit une nouvelle niche plus profonde... À l'intérieur d'elle étincelaient quelques objets d'or! Avec de l'émotion le gars de nouveau cacha un peu le creux et se jeta à toutes jambes chez Kountouar.
      Après un certain temps on tirait de la tombe un poignard, des bols  et d'autres objets d'or et en argent. Mais aucun d'eux n'était pas 
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5-Le chamois.
fait dans le style "animal" et n'appartenaient pas à l'époque des Sakas.Une  tempête  de pensées et de sentiments était suscitée  à Kountouar par le lingot d'or non poli , gros comme  un oeuf. Si dans la tombe on enterrait le chef des Sakas, le lingot serait absolument orné  du dessin dans le même  style “animal”. Mais des gens anciens mirent le lingot  dans son aspect naturel. Pourquoi ? Кountouar le  prit dans les mains, avec un sourire il  dit:
           Maintenant vraiment ni Ergazy, ni ses suppôts ne diront pas que nous n'apportons pas de profit à l'État. — et avec une reconnaissance il  jeta un coup d'oeil à Mikhaylov: — Être à toi un  archéologue véritable, Vassily Ivanovitch. Je félicite de tout mon coeur! Aujourd'hui tu  démentis une opinion du  profane que l'or détournera du droit chemin même l'ange. Aujourd'hui tu vois dans ce lingot quelque chose plus cher, que l'or, — c'est un service à la science. Un grand merci , mon cher ami. 
     Après que  sa première émotion fut peu calmée Kounotuar dit pensivement: 
     Dans l'archéologie il est cher pas l'or, mais ce dont il parle au monde . A vue de tout il en résulte, qu'à l'époque du bronze il y avait ici encore une culture excellente. Certes, les études ultérieures  éclairciront tout. Une chose est   indiscutable seulement: le tombeau se rapporte aux premiers siècles de l'époque du bronze.
      — Dans un tel cas d'où sont la hache en pierre et les récipients? Est-ce qu'ils ne sont pas des  témoins de l'âge de pierre?!
       — С'est  ainsi, —  répondait Kountouar. —   il y a beaucoup d'énigmes Mais je crois, nous les découvrirons.


CHAPITRE SIX

        Dès cette nuit Arman, quand il vint  chez  Bibi à la maison, resta là. Les parents venaient d'envoyer  tout à l'heure à la fille une somme  d'argent suivante. Et les jeunes gens, sans redouter le demain, vivaient gaiement.
     — Je veux que tu te dissipes, — disait Bibi, en embrassant Arman. Par de longs doigts elle peignait à  la raie les cheveux  tombant sur son front . — ces derniers temps il nous   arrivèrent   des choses horribles... Il faut oublier une fois pour toutes . Si tout porter dans l'âme, on peut devenir fou!
     La femme  prit de la table de nuit une bouteille du cognac, et versa dans de petits  verres à Arman et à soi.  Ensuite elle mordit un  bonbon de chocolat et  cligna malicieusement de l'oeil:
      — La moitié —à  toi!
      — Tu es  mon charme! - Arman l'embrassa  doucement et la serra contre lui.

      — Non, c'est toi une  récompense de tous mes supplices! — roucoulait tendrement Bibi.
     Ainsi la semaine  passa. Insouciante et gaie.  Le huitième jour Bibi  proposa :
       —  Partons d'ici, autrement tout y rappellera  l'ancien. Mes ancêtres t'accepteront avec plaisir!
      Son caractère léger   prit le dessus dans l'âme  d'Arman.  Les ribotes et la gaieté, les embrassements de la femme, dont  il  rêvait tant, — tout l'emmena du désespoir, et  donna la possibilité d'oublier les jours pénibles. Аrman craignait même de se rappeler ces désarrois, auxquels  qui il se heurta récemment. Les soins de la famille, le travail du tailleur de pierres semblaient de l'enfer vrai.  Quel qu'il  soit ivre, mais  s'étant rappelé cela, il  se dégrisait à la fois.
     La proposition de Bibi se présentait d'une  seule voie, qui le délivrera de tout ancien. Et Arman  accepta vite de partir  de Kayrakty.
           Et Jannat à la fois,  qu'Arman ne vint à la maison,  comprit, où il peut être. Que restait à faire ? Courir chez lui? Rechercher ? Demander de revenir ? Non, elle ne fit cela et n'en demandait personne. “Qu'il  fasse ce qu'il veut, que!.” — pensait Jannat.
     Une fois chez elle  passa une femme connue  et  raconta:
     — Il semble, ton Arman avec celle-ci... vont partir. Ils sont assis avec des valises à l'aéroport.
     — Voici  bien. Qu'ils  partent, au moins je ne les verrai pas, — Jannat  répondit et comme  pour quelque temps même elle se serait calmée extérieurement.
     Seulement quelques jours  après elle se  ressaisit  : et peut-être, je n'allai pas  en vain à l'aéroport et je ne l'amenai  par la main à la maison ? Il est veule...
Oui, assez souvent  il arrive. À la minute la plus critique le coeur aimant ne donne pas la possibilité de penser raisonnablement.
        Comme disait Bibi, ses parents rencontrèrent un nouveau gendre à bras ouverts. La mère disait ”Voici et chez nous, Dieu merci, tout s'installa. Le bonheur vint, enfin, à la fille ”. Et après ayant su  que celui-là est un  fils du professeur d'Ergazy, et elle  reprit du tout courage . Plus tôt elle soupirait difficilement chaque fois , s'étant rappelé sa fille unique, semblable à elle,  qui se maria avec “un professeur d'aul ”. ordinaire. .. Maintenant, elle  pensa  d’elle même, la fille   acquit, enfin,  un support fiable dans  la vie.
       À vrai dire, d'habitude calme, le mari  s'indignait de ce qu'au cours d'une année la fille se marie deux fois. La femme demandait méchamment:
      —A qui est son   caractère? Si pas le  tien mon cher ?
Le mari, en  montrant les dents, mâchonnait doucement:
      — Je me mariais seulement une fois.
      — À ton avis, Bibijan est coupable que le premier mari ne lui plaisait pas? — demandait avec défi la mère,  aux manches roulées au coude au milieu de la chambre. Il y avait une telle impression qu'elle va se jetter corps à corps pour protéger “sa seule” contre l'ennemi farouche.
      — Si on n'aime pas, il ne fallait pas le marier?
      —Tu oublias une chose:Bibijan est un enfant encore naïf. Qui en son âge ne se trompait pas? D'où on pouvait savoir  qu'elle se marie avec un mauvais homme? Oui , quoi elle? Même moi, je suis  malheureuse, est-ce que je savais à l'âge de  vingt ans que te mariant, je le regretterai  toute la vie?
      — Cependant toi, tu ne ...me quittais,
       La femme s'écarta un peu dans son obstination:
          — Prie le dieu que tu naquis  un tel heureux!
      Sur cela la discussion s'acheva.
      Environ deux mois  Bibi et Arman n'embauchaient pas au travail, se reposaient. Comme s'ils arrivèrent non de Kayrakty, où des jeunes gens vivaient et travaillaient à un grand chantier, mais del'exil.. Les moustiques là, et tout moucheron les mordaient jusqu'aux ampoules, les tempêtes sablonneuses ne faisaient pas ouvrir les yeux, les vents renversaient, la chaleur torride réduisait en cendres l'âme... La mère de Bibi se perdait, apportant sur des assiettes l'un, l'autre. “Ayez le temps encore  de travailler beaucoup! Le travail pas le chameau, à la steppe ne se sauvera pas! Encore à la vie vous souffrirez!”— disait-elle.
      Chez eux  chaque jour, — les visiteurs. Ou chez quelqu'un l'anniversaire, ou la rencontre avec les camarades de classe, les fêtes.
      Une fois après un  grognement d'une heure du père la mère  demanda:
      — La fifille,  au moins dans l'office de l'état civil vous vous fîtes enregistrés?
      — À quoi, l'office de l'état civil ? — Avec une  supériorité de l'homme comprenant le sens à la vie,  demanda avec étonnement  la fille. — nous nous aimons, et c'est essentiel.
      Les mots sonneraient comme d 'une manière convaincante, mais ils  semèrent cependant dans le coeur de la mère le doute et l'alarme. Elle  tenta même d'objecter:
      — Certes, c'est ainsi. Mais en effet, le mariage il  faut et légaliser!
      —  Calme-toi. L'office de l'état civil, comme le travail, ne partira nulle part. Il faut d'abord mieux se connaître. Nous nous persuaderons définitivement de  notre amour, alors on peut et se faire  enregistrer. Non dans  un morceau  de papier est le bonheur. J'allai par votre conseil à cet office de l'état civil avec Jagypar. Et qu'est  ce qui se passa? Un tintouin. J'obtins à peine le divorce...
      Il faudrait à la mère s'indigner, objecter: “Est-ce que les jeunes gens se connaissent avant de se marier ?” Mais pour cela, probablement, il faut que devant nous était  une autre mère. Celle-ci, l'autre, non seulement se serait indignée, elle serait saisie d'effroi : “Oui d'où tout cela chez toi ?!”
          La mère de Bibi   pensait que grâce à l'apparence sa fille plaira à n'importe qui. Pas l’un — alors l’autre, pas l’autre — ainsi le troisième... Non, dans  la vie sa fille ne se perdra pas, ne se laissera pas insulter! Et elle répondit tranquillement :
     — Oui, peut-être, c'est juste. Nous avec ton père ne savions aucuns offices de l'état civil aussi. Et on vécut, Dieu merci, plus de vingt ans. Seulement récemment les braves hommes soufflèrent : “Soudain quelque chose arrivera à votre mari, il  mourra subitement ?! Vous resterez sans pension, une fois vous-même ne travailliez jamais”. Voici alors nous nous fîmes enregistrer seulement.
Comment ce n'était  étrange  mais Arman, enfin,  s'ennuya du désoeuvrement et de la ribote quotidienne. Après deux mois après "le repos" il  tenta de se procurer un emploi. Cependant et du travai bientôt on en eut marre aussi. Il avait des loupes , qui  devenaient fréquentes. Аrman commença à aller plus souvent aux restaurants, qu'au travail. Le buvant a toujours une compagnie. Et Arman  trouva vite les compagnons de la ribote. Enfin il  décida : “Ce travail pas selon moi” — et passa à l'autre, à l'usine. Les chefs de l'entreprise  jugèrent d'abord que “de jeunes effectifs” frais émoulus ont besoin de l'éducation. On appliqua tout l'arsenal de l'influence: un nouvel ouvrier avec le diplôme d'études supérieures était prévenu, on  lui portait la réprimande,on discutait...Fatiqué de tout, ayant eu honte, peut-être que tant d'efforts soient en vain, on chassa Arman de l'usine.
          Une quinzaine de jours il fainéantait de nouveau, ensuite sous la protection du père de Bibi il s'installa au musée. Cependant il  ne s'y tint pas longtemps . Il lui semblait contre-nature du matin au soir être attaché à une occupation. Et au lieu de se spécialiser du nouveau travail au musée, il  cessa y aller tout simplement. Il savait qu'il  se noie, mais lutter avec lui-même  il n'avait pas de forces.
     Arman  but. Non, Bibi n’était pas du tout pour  lui. Celle-là avait ses soins, ses intérêts et ses distractions.
     Ainsi encore quelques mois passèrent. La relation des parents au jeune couple  changea rudement.  Particulièrement la mère de Bibi  s'irrita contre le gendre.
                                 Quoi  faire à Arman? Demander encore une fois au beau père:  Procurez un emploi — on a honte. Et tout cela est inutile - se rendait compte Arman. Il se trouvait au carrefour, pas dans les forces  à aider soi. À ce moment  Bibi lui  communiqua  le décidé  depuis longtemps:
      — Il est temps de se séparer. Tu m'empêches d'arranger la vie. Je rencontrai, enfin, un vrai homme. — aucun muscle ne tressaillit au visage. Elle continuait à coucher tranquillement de la crème au visage ...
          Il est étonnant! Si Bibi  dit cela d'un air de défi ou avec du mal, lui, peut-être,il se mit en colère. Mais il réagit maintenant — exactement comme elle. Ni de méchanceté, ni des émotions. Comme s'il savait déjà, entendait d'elle ces mots. Où  disparut l'amour tremblant dans leurs coeurs  il n'y a  que quelques mois ?! En effet, pour ce sentiment il  quitta Jannat, des fils et  alla ici pour Bibi! Est-ce que le sentiment était faux ? Maintenant soudain il se rappela, comment il  rencontra pour la première fois Bibi, comment il décida qu'il  trouva dans elle non seulement une  femme, mais aussi une amie, un partisan des mêmes idées. Ils avaient des regards identiques sur la vie... Le malheur, certes qu'il ne pensa jamais, autant étaient justes ces regards sur la vie.
       Mais tout de même Arman ne supposait pas que la  séparation avec Bibi serait ainsi. Il se taisait, déconcerté du ton ordinaire  de l'ancienne bien-aimée.
         — Pourquoi cela ? —  tenta-t-il objecter au moins quelque chose .
       — Eh bien, comment ne dis, on  s'aimait... Et tu n'as pas d'argent . — La coquetterie   et la voix de la pigeonne roucoulante disparururent. — mon papa ajoutera des pièces pour le chemin, pourvu que tu démarres plus vite d'ici.
      Le regard d'Arman tomba sur le miroir, et il ne s'y reconnut pas . Après la ribote de plusieurs jours le visage était  œdémateux. La chemise défraîchie, chiffonnée. Et  le costume bleu foncé— une honte... Seulement le nom que le costume. Tout était luisant, sur les manches et les bords  les taches ou  du vin, ou de la nourriture...Il  se rappela, comment se réjouissait la mère, quand on acheta ce costume! Comment  délicatement —pour  ne pas brûler, ne pas abîmer — le repassait Jannat...
      Il  enveloppa d'un  regard froid la femme trouvant à côté de lui — maintenant étrangère. Selon son aspect on ne pouvait pas même dire qu'elle soit  en  chagrin  de la séparation avec l'homme, que hier elle  aimait. La méchanceté à soi et à Bibi  remplit le coeur d'Arman. Il se leva de la place:
      — Je n'ai pas besoin de l'aide de ton père! À Kayrakty je parviendrai et sans vous. — il  cracha  de colère et alla de cette maison  odieuse.
      — Pouah, Armachka... —  tendut paresseusement Bibi.-Quel mal élevé ... Arman emprunta de l'argent au connaissance du beau-père et  arriva par avion à Kayrakty.  Comme d'habitude des premiers jours de l'automne dans ces endroits, le jour était chaud et étouffant. Аrman vint à l'arrêt d'autobus, sassit sur le banc. Quelques autobus  partirent déjà dans  la ville, il les  passa. Il était assis et pensait : Où aller? À la maison? ”Mais comment il franchira le seuil ? Un seul extérieur vaut quoi , et les affaires — encore pires...
      Supposons, il mettra de côté la honte et, ayant fermé les yeux sur tout, viendra à la maison. Mais que faire, si Jannat le chassera  tout simplement ?! En effet, pour ces longs mois elle pouvait et arranger le destin — se marier!
      “Non, non, seulement non Jannat!” Il regardait stupidement sur la terre, dans  le ciel, aux ormes froufroutant un peu, comme quelque chose chuchotant à lui au dessus de la tête. Il  ne trouvait pas de réponse. “En effet, où aller ? Au moins on se couche à cette place — et on meurt!”
      Il  eut peur de cette idée de la mort. “Non, non, —  prononça-t-il  à haute voix, comme si en se persuadant, —  mourir il est encore tôt! On ne vivait pas du tout encore ! Pouah, quelles sottises grimpent dans  la tête!”
       Ayant trié toutes les variantes, ayant présenté  leurs conséquences, Arman choisit l'une — il ira chez Jaksybay. Comme on dit, les compères se reconnaissent de loin. Il  décida que l'ami selon le malheur comprendra le  mieux son état actuel.
       Jaksybay était à la maison. Il éprouvait une telle période, quand, ayant divorcé avec la femme suivante, il n'eut pas encore  le temps de trouver une nouvelle amie. L'apparition dans sa maison  d'Arman chiffonné et chuté ne réjouit  beaucoup l'ami. En outre le maître  définit à la fois que dans les poches de ce soûlard se promène le vent , il n'a pas de sou. C'est pourquoi  le premier désir de Jaksybay était  coûte que coûte se débarrasser d'Arman. Mais... tu ne diras pas à la fois “sors!”. Tout de même,  il y avait chez eux quelque chose de commun. Et Jaksybay  fit bouillir le thé,  versa au petit verre d'Arman d'un peu de vodka restée dans la bouteille après la ribote d'hier.
     Arman   accepta tout avec la reconnaissance. Selon le corps la chaleur bienheureuse se répandut , l'humeur  devint mieux. Il eut un besoin brûlant de raconter à l'ami  tout qu'il lui  arriva. En fin il  demanda modestement:
     — Je m'orienterai un peu et je chercherai du travail, permets de vivre chez toi?
     — Vis, — répondit  Jaksybay à contre-coeur. — Seulement... Nous nous mettrons d'accord. Environ dans un jour aux heures du soir   n'apparais pas chez moi. Promène toi  où tu veux, mais  à la maison n'entre  pas. D'accord sur une telle proposition? Bien, — humblement hocha la tête Arman, en devinant  pourquoi  ainsi, d'après l'horaire, on  le chasse.
     — Aujourd'hui tu disparaîtras aussi.
     — Bien.
     Dans la journée Jaksybay n'est pas à  la maison . Tout il est en fuite, tout il est au travail —il  écrit infatigablement quelques scénarios et montages pour les palais de la culture et les clubs, compose le libretto pour les collectifs de danse, les intermèdes, les sketches et caetera. Mais vraiment quand il ramassa de l'argent, il  trouve aussitôt quelque nouvelle jeune fille  et la traîne directement au restaurant.
     A peu près trois jours  Arman ne sortait pas de la maison  de Jaksybay, excepté les heures   prévues à la première rencontre. Il  dormit à son aise,il  se mit en ordre. Il tâchait de ne pas boire — et Jaksybay  avec   lui n'en était  pas  surtout généreux. Enfin il  commença à penser, où aller au travail.
     Et voici une fois,  en se promenant forcé dans  les rues, tout aux mêmes heures  du soir prévues, Arman se heurta face à face... Avec Akhmetkaly. Il voulait passer, mais un vieil ouvrier le reconnut  à la fois:
     — Mon cher! Si  toi est-ce, Armanjan? —disait le maître  avec joie.
“Armanjan!” — retentit dans le coeur du gars, et il  commença à lanciner. Ainsi appelait toujours sa mère. Armanjan... Maintenant ce nom  chaud tendre prononcé par la bouche du vieux Akhmetkaly,  ressuscita de nouveau le passé. Et, comme les oiseaux gais partis par la volée, devant Arman  passèrent  en un clin d'oeil ses jours insouciants heureux. Les larmes vinrent aux yeux   Il fut gêné même jeter un coup d'oeil à un vieil ouvrier et répondit seulement par la voix, plein de souffrances inconsolables.
          — Oui, Akhmetkaly-oui, c'est moi.
      — Vivant, es-tu! Où es tu, de quoi t'occupes ? Comment les enfants, la femme ? Tous sont sains ? — Le maître le pressa des questions.
     Arman se taisait abattu.
     — Pourquoi  toi, comme si  de l'eau  tu pris à la bouche? —  devint inquiet Akhmetkaly.
     La lune  émergea à travers les ruptures des nuages,  éclaira tout autour. Akhmetkaly leva les mains au ciel:
     — Si maigre, un visage tout émacié . Qu'est ce qui avec toi?
     — Le destin me punit cruellement, — répondait à peine Arman , et sans oser jeter un coup d'oeil au maître.
     — Oui, je sens,  le frère, quelque chose de mauvais. On ne reconnaît pas. Dis qu'est ce qu'il y a? 
     Ils allaient lentement le long de  la rue calme. Et Arman  raconta tout confidentiellement à un vieux maître.
     — Voici à quoi j'arrivai, — finit-il sa confession.
    — Oh, là-là, on fit des bêtises, — dit avec embarras Akhmetkaly. Et se taisait longtemps,  ayant froncé les sourcils avec attention. — Ici on ne  trouvera pas à la fois quoi conseiller. Comme une vieille disait :“ Maudire — le seul, pas maudire-ignoble ”. Te gronder — j'ai pitié, de toi un ombre resta seulement.  Ne pas gronder — le coeur ne supporte pas ta lâcheté... Oui ici au moins gronde, au moins maudis — tout sans aucun résultat, si toi-même tu ne te mettras pas. — Akhmetkaly  garda le silence de nouveau - il s'avère, tu ne compris pas,, si beaucoup dans  la vie était fait à toi.Tu n'appris pas à  estimer . Mais  en effet, tu  pouvais... Non sans talents...tu  pouvais prendre sa place dans  la vie. Chaque homme doit prendre sa place.Egal, le savant toi ou l'ouvrier. Mais si tu sais ton affaire — tu peux être fier déjà de cela.  La dernière fois quelle sculpture étonnante tu fis! Quelle éloquence! Je décidai que tu  trouvas ton affaire.Je  pensais,  il y aura  du gars un vrai spécialiste, un vrai homme. E toi... Akhmetkaly agita la main d'un air désolé et se détourna. — Ensuite, — il continuait, — c'est  terrible : prendre et comme ça, pour la propre lubie , quitter la femme. Et à cause de qui ? À cause de quelque poupée peinturlurée, le perroquet. L'amour, tu dis. Dans un tel cas comment tu te mariais avec Jannat, sans amour, non ? Si et en effet sans 'amour, alors tu  te mariais pourquoi ? Non, mon cher, la famille — pas la queue du coq, tourne où tu veux.  Toi, on voit,  ni  cette fois-là, ni cette fois-ci, tu n'avais de  vrai amour, mais ainsi... Ensuite, — Akhmetkaly   regarda Arman avec un reproche sévère, — comment  tu  pus laisser des gosses! Les Kazakhs disent : les enfants — une  partie de ton coeur. Comment tu  partis d'eux en toute quiétude?
       Arman  se taisait, mais chaque mot d'Akhmetkaly touchait le but, et le gars  brûlait tout de la honte. “Tout est  exacte, ce brave homme dit tout très correctement. Est-ce que je pensais des enfants ? Je ne leur achetai aucun jouet, je ne les pris jamais dans  les mains  ... Pas le père, mais  le beau-père. Comme la pauvre mère  disait, du vivant je  laissai les propres enfants  orphelins ”.
     — Commence tout dès le début. Va travailler, reviens dans  la famille.
     — Qui m'attend là...  Peu probablement que Jannat acceptera cela . Je ne lui apportai pas  de bonheur.
     — C'est juste. Mais si Jannat t'aime, elle pardonnera tout. — Akhmetkaly même s'égaya  un peu. —  Réjouis toi qu'une telle jeune et belle femme ne se maria pas  encore. Probablement, elle t'aime quand même, le vaurien.
     Arman   poussa presque un cri , puisque le maître  répondit à la question le déchirant :
     — Est-ce qu'elle ne se maria?
     Akhmetkaly  comprit, comment Arman est content. Il  rit:
      — Tu penses, tous sont des  tels, comme toi : attrape chacun, qui s'envolera seulement près de toi par le pigeon?
           Dans trois jours Akhmetkaly  partit pour  la station balnéaire en Crimée. Cependant devant cela il eut  le temps de procurer quand même un emploi  à Arman. Il était sûr qu'un homme reçut de la vie une forte leçon , maintenant il aura une attitude plus consciencieuse au travail. Et dans  la famille il reviendra.
     Le vieux maître ne savait pas  qu'il  se trompa cette fois-ci. aussi..
     D'abord Arman était content que l'on embaucha  à un ancien travail . Il  décida un peu de se remettre, et ensuite déjà chercher des voies de la réconciliation avec Jannat. Le gars suivait obstinément le plan défini et tâchait de ne pas boire. Cependant  après le premier jour de paie Jaksybay dit à son locataire:
     — Ce soir la méthodiste du palais de la culture vient aux cours. Vivre dans le foyer elle  ne veut pas. Alors cherche à toi-même une autre chambre.
On n'a rien à faire. Arman  s'habilla,  sortit dans  la rue, et de nouveau devant lui se posa  la même question, où aller? Peut-être, quand même se décider — chez Jannat? Non qu'est ce qu’elle  lui dira? Vins nu comme un ver? Pour comprendre tout  tranquillement , il  décida d'abord de souper dans le restaurant.
       L'humeur — est moins que rien. Pour qu'au moins s'encourager un peu, il  commanda d'abord de la bière, ensuite... de la vodka.
     Il ne se rappelle pas, combien il était  là. Quand on fermait le restaurant  , le veilleur de nuit accompagna   Arman dans la rue. Les pieds de l’ ivrogne se déplaçaient à peine.
     Dans une heure  Jannat le rencontra , revenant après le travail  de nuit à la maison.
     Quand Jannat  apprit qu'en effet Arman  avec Bibi  partirent on ne sait pas où , elle falllit  mourir du désespoir. Elle s'amincit,  maigrit. Encore quoi— le mari s'enfuit, la belle-mère aimée  mourut, le beau-père  amena à la maison une jeune femme et  proposa de partir.
Oui ,quoi de lui prendre... Mais chez qui aller, avec qui consulter ? Seulement hier Jannat ne savait pas de besoin et de soins, et aujourd'hui mille alarmes  tombèrent sur ses épaules. Elle  se perdut, comme un  voyageur dans l'obscurité, sans trouver la sortie.
           Mais la vie aux moments définis demande à la personne de l'effort de toutes ses forces. Et ce qu'il semblait récemment à Jannat impossible, se soumit facilement à la volonté et la raison. Et les enfants ne la faisaient pas être désolée depuis longtemps. Ils, comme toujours,  apportaient  non  seulement les soins, mais aussi les joies.
     Une fois la copine l'invita au palais de la culture. Elle dit — il y a un billet de trop. Jannat voulait refuser, et ensuite — ne résista pas. Elle  casa les enfants  pour un soir chez la voisine et elle  alla. Son visage  pâle était ombré par  la robe noire ornée  du  collier aimé.
     Après le premier acte du drame “Kozy- Korpesh Bayan Sulu”,  mis  en scène par le cercle local, Jannat avec l'amie  sortirent  dans le foyer.
       — Passons au buffet, — proposa la copine. — Je veux prendre quelque chose aux enfants. Et toi aussi... Les femmes se dirigèrent vers les comptoirs.
        — Exactement, ils ne s'endormiront pas maintenant pour rien, ils nous attendront, —  soutint Jannat et soudain s'arrêta court, se  tut, comme  se figea à la place.
      A la rencontre allait un jeune homme  mince, haut.  Daniel allait à la rencontre. Il  pensait à quelque chose, en regardant  sous les pieds.
      — Danech! — s'exclama  brusquement pour soi Jannat.
      Daniel  leva la tête Il fut  saisi par la chaleur.
      — Jannat! — il semblait, il s'asphyxia de l'émotion  l'embrassant.
     C'était leur première rencontre après la conversation à l'expédition.
      — Je partage  ton chagrin, — commença  Daniel, mais se ressaisit : “Soudain elle pensera que je regrette sa séparation avec le mari...” —et  se dépêcha d'ajouter: — Akgoul - alay  était une  personne exclusive. Je voulais beaucoup venir  alors, mais et je ne me  décidai pas.  
      — Si beaucoup de résolution il fallait pour cela...  prononça tristement Jannat. —Depuis longtemps tu es dans notre ville?
      —  Il y a trois jours je vins...
      De quoi parler encore avec Daniel, Jannat ne savait pas. Cela qu'est ce qu'on  on veut, — tu ne diras pas. Le plus  elle voulait apprendre maintenant, s'il se mariait. Et si c'était  ancienne Jannat, elle le demanderait absolument . Mais c'était pas   ancienne  —mais  une autre Jannat.
      — Quand tu pars? —  s'intéressa-t-elle uniquement parce qu'elle  ne trouva pas  d'autres mots.
      — Je serai  ici un certain temps.  Mon premier livre vit le jour, à propos des Sakas. Je l'amenai à mon père. Je recueille les documents pour le deuxième livre, lui tout — il  est dans votre région.
      —Le livre vit le jour ? Je félicite! Peut-être, tu  me l'offriras ?  Je t'en prie !
      — Certes, j'offrirai.
      — Quand?
      — Si tu permettras, je peux apporter à la maison.
      — Oui, oui, demain après le déjeuner je serai à la maison. Inscris l'adresse.
      Daniel se troubla un peu:
      — J'ai ton adresse:
       D'où à elle  savoir  que pour lui il n'y a personne encore  plus chère dans le monde, excepté sa Jannat ? L'année passée, quand avec le père il était à l'expédition, il  entendit parler qu'Arman avec la femme  reçurent un appartement. Alors Daniel espérait au moins voir de loin Jannat et  prit l'adresse aux amis communs. Près de deux heures il  tournait autour de la maison, mais Jannat  ne se montra pas  dans la rue. Entrer  dans  l'appartement il n'osa pas.
           Si l'adresse est connue-viens. J'attendrai, — tout était prononcé aussi tristement par Jannat. Ils dirent adieu et se  séparèrent.
     Qui est-ce? — demanda l'amie, qui était le témoin de la conversation.
     — Oui, un... Autrefois il était amoureux de moi.
     — Autrefois! Oui, il  t'aime maintenant! Je remarquai : il  vit seulement, aussitôt devint comme la toile. Et tout en parlant : il devient blanc , puis devient rouge, le pauvre.
     Le lendemain au temps fixé Daniel  apporta le livre promis. Mais... chez Jannat était assise  juste une telle femme, avec qui elle était le soir dans le palais  de la culture. Et parler, de quoi on voulait, on ne réussit pas. Ainsi il  partit. Il   communiqua seulement qu'il  part bientôt chez le père à l'expédition, il  restera là environ un mois. Il reviendra — viendra  de nouveau la voir. Jannat  promit que jusqu'à cela elle lira obligatoirement son roman. Elle s'assit à la fois au livre, dès que partit Daniel. À elle-même il  était désirable au moins de l'écrit apprendre, de quoi cet homme  pense, de quoi rêve et quoi l'inquiète le plus  dans cette vie. Plus loin elle lisait, plus le contenu  lu saisissait l'imagination.
      L'auteur regrette et déplore la profanation du plus brillant sentiment de la jeunesse -de  l'amour  Devant Jannat  se levait plus vivement des pages du livre une image du principal héros  lyrique liant la narration du  passé à aujourd'hui. A travers  ce héros elle  voyait l'auteur lui-même. Chaque mot, qu'il disait maintenant Jannat des pages du roman, trouvait le retentissement le plus chaud dans son âme. L'auteur comme l'attirait vers lui-même et conduisait après ses pensées et émotions.
      Dans un mois Daniel  revint de l'expédition. S'étant reposé du chemin à l'hôtel, il se dépêcha le lendemain chez Jannat:
      — Eh bien, comment, le livre te plut?
       — Encore. quoi.. Encore, quoi certes... Ainsi-non seulement dans les romans. Ainsi en effet, et dans  la vie...
          Elle découvrit   de nouveau pour elle-même Daniel, éprouvait un sentiment complexe de la joie modeste et simultanément — du chagrin. Une fois Jannat  reçut déjà une leçon sévère pour sa légèreté, et maintenant reprit le dessus  le bon sens et le calme. Elle ne pouvait pas se décider de divorcer avec Arman officiellement. Comment il ne l'offense, comme n'afflige, il n'y a pas d'un autre père aux enfants . Il est vivant... Et la pauvre femme  tâchait de ne pas donner  la volonté au sentiment à Daniel. Qu'elle pouvait faire, si le coeur n'ordonna jusqu'ici définitivement: “Arman n'existe  plus pour toi!”
      Et voici, quand Jannat comme se trouvait  entre deux feux, elle  rencontra pendant  la nuit le mari ivre. Et cela pour  la fois suivante  décida tout : Jannat eut pitié d'Arman... Elle savait: si ne pas l'aider maintenant, il périra.Elle  se rappela les préceptes de la belle-mère: “Jannat - jan, je te prie, ne laisse pas sans surveillance d'Arman. Tu connais sa faiblesse de son caractère. Il périra sans toi, périra...”
Le coeur de Jannat faillit se déchirer tout de suite de la pitié et du chagrin. Il semble, elle ne pleurait jamais ainsi amèrement. Le matin elle s'approcha de lui.
             Arman était assis avec la tête baissée.
     — Pardonne, — dit-il doucement   et se détourna.  Jannat sans mots  prit de la table de nuit le mouchoir et  essuya les larmes sous les yeux du mari.
      — Il m'est temps au travail, —  dit-elle. — mais j'ai le temps de préparer encore le thé.

CHAPITRE SEPT

      “Le destin joue avec un homme...” — Kountouar entendit parler  ces mots bien des fois. Ils sont corrects ou incorrects — il n'y réfléchissait pas. Mais il voyait, comment parfois un homme  presque de l'enfance rêve devenir grand, célèbre. Il semble, il a  pour cela les talents, et l'obstination. Seulement  — on ne réussit pas, comme on conçut. On atteindra le degré défini dans l’échelle des promotions et — le point. À lui à grandir plus  loin , mais  on  se tient à peine à cette hauteur. Un autre, éloigné de toutes prétentions hardies,  travaille  de  toutes les forces. On  regarde — le destin le rémunère pour l'application et la modestie. On observera — il a  des talents  pas plus mauvaises et l'obstination pas moins, que chez celui-là, le premier. Mais, il s'avère, il y a encore une qualité considérable pas connue à tous — l'honnêteté. Et la vie y ordonna ici très justement.
             Qui, par exemple, pouvait penser que le travailleur modeste Nourali avancera d'un échelon  ainsi dans  le service. Encore hier lui, un chef d'une petite expédition perdue dans les sables, le jour et la nuit il se trimballait dans le désert mort  à la recherche de l'eau. Aujourd'hui Nourali — un chef d'un de grandes institutions républicaines! Peiljan jusqu'ici — un chef du laboratoire.
      Nourali se dépêcha de partager la nouvelle joyeuse sur une nomination  neuve avec Kountouar. Celui-là  demanda  seulement  d'un air soucieux:
      — On  eut le temps de se marier?
      — Pas encore, —  répondit le djiguite. —  Il y a  une belle femme  à l'esprit , elle étudie à Alma-Ata, dans l'institut de médecine. Maintenant je serai tout près, je veux faire une proposition. Cependant une  réponse affirmative je ne peux pas garantir.
      Kountouar n'interrogeait plus. Pourquoi ? Il est bon que son jeune ami souhaita le consulter. Et Kountouar de l'âme parlaient de ses méditations.
Un vieil archéologue soudain  se rappela le destin tragique d'Arman. “Dès que je viendrai à Kayrakty, je courrai obligatoirement chez eux. J'entendait, ça va tout mal ”.
            Beaucoup de temps passa depuis qu'Arman revint de Bibi ici, à Kayrakty, depuis qu'un vieil ouvrier Akhmetkaly, le  premier lui  donna la main de l'aide.  On embaucha  Arman à  l'usine précédente, on  nomma de nouveau du  tailleur de pierres. Mais de la meme façon qu'autrefois, il  faisait tout mécaniquement, sans désir.
      Un bon Akhmetkaly attribuait cela  au sort  difficile d'Arman. Tous les espoirs étaient sur ce que le travail aidera, le changera. Le travail et pas  de tels gens  remettait encore aux pieds. Cependant l'indifférence d'Arman à l'affaire effrayait de plus en plus Akhmetkaly.
      Il semblait, qu'il lui faut de ce gars? Il n'est pas  le frère à lui, pas le père. L'autre renoncerait il y a longtemps : on dit, vis comme tu veux, péris, tu  roulas  jusqu'à cela toi-même! Cependant un vieux maître Akhmetkaly  ne pouvait pas faire comme ça.
Aux jours de la jeunesse il  éprouva beaucoup de difficultés. Et voici maintenant, comme il voit que quelqu'un des gars se trompa dans  la vie, accourt au secours immédiatement. Akhmetkaly soutient, dirige celui, qui   fit  un faux pas jusqu'à ce qu'il  remette aux pieds. Et ainsi avec Arman. Peut-être, la raison ici dans le charme extérieur, la politesse, les franchises, la crédulité du gars. Akhmetkaly voyait,  comprenait par le coeur  : on peut aider Arman encore . Une fois il  dit:
          — Je te regarde et je vois — ce travail ne te plaît pas. Tu iras peut-être, ailleurs pour travailler?  
      — Je ne sais pas...
      — Et qui sait? Tu es adulte. Je me rappelle, je promettais de t'aider dans les études.  Prépare toi,donc. Je parlais  avec un sculpteur, il veut se rencontrer avec toi.
      Arman   sentit, comment le coeur  battit avec acharnement dans  la poitrine. Oui, il est content de la décision d'Akhmetkaly.
      Le lendemain le maître  prit le taxi, vint pour le sculpteur connu et l'emmena  au cimetière. Il montra là le monument fait par Arman. 

   — Eh bien — dit le sculpteur. — à la fois, certes, on voit que pas   le maître travaillait . Mais le gars doit apprendre. Voici seulement à l'homme avec la famille il sera difficile dans ce sens que la bourse à l'école est petite. Prendre par un élève chez soi, mais... Chez nous  selon effectif réglementaire ce n'est pas permis . J'obtins à peine un assistant  à moi-même. 
      Une nouvelle tâche apparut devant Akhmetkaly. Il  décida qu'il  sera plus loin  lutter pour Arman.
      On ne peut pas dire que c'était facile, mais le maître  arriva à cela . Bientôt on   permit d'embaucher Arman..Akhmetkaly, lui-même  l'amena au sculpteur à l'atelier.
      — Plus tôt le Kazakh, en rendant à l'étude  son  fils, disait d'habitude au mollah:“La viande à toi, les os — à moi, apprends le à lire seulement”. Je prie  presque ainsi : “Ne le plaignez pas, au moins se  fatiguèrent  ses mains — qu'il modèle, au moins se fatigua la tête — qu'il  pense. Pourvu qu'il apprenne la maîtrise”.
Akhletkaly  continua ces recommandations presque solennelles, maintenant s'étant adressé déjà à Arman:
           — Je répète encore une fois — le destin est dans tes mains. Et, comment tu apprendras,  il dépends-si tu deviendras un homme. Eh bien,  si je serai nécessaire pour toi, les portes de ma maison toujours sont ouvertes.
     Akhmetkaly  prit  le congé et  partit.
     Le sculpteur et son nouvel élève se mirent au travail  le même jour. Bientôt Arman  comprit, en quoi consiste la particularité du travail d'un tel ou tel  outil ,  apprit les moyens principaux de la sculpture et la coupe des représentations sur la pierre. Et la pierre elle-même demandait l'attention fixe. “L’une, — le maître lui  expliqua, — il vaut mieux utiliser pour la représentation  les gens, l'autre — des oiseaux et des animaux. Il est important de prendre en considération les propriétés de la pierre : fragile  est-elle ou solide, stable contre la chaleur et le froid ou pas, quel son poids spécifique, de se rappeler, dans quelle zone climatique est mieux utiliser le granit ou le marbre”.
      Ainsi Arman étudiait l'alphabet du travail du sculpteur. L'art graduellement difficile le prenait de plus en plus. On voulait indépendamment, par les propres  mains accomplir  quelque devoir. Le sculpteur  remarqua l'impatience de l'élève.  
            — Ne te dépêche pas, mon djiguite, ne te dépêche pas, — parlait-il à Arman. — Bientôt, probablement, et tu nous réjouiras de la maîtrise...
     Une fois, quand ils travaillaient sur une commande très responsable, un homme barbu  entra dans l'atelier. Son visage pâle était couvert des rayons des rides menues. Sur les pantalons de grosse toile et le veston essuyé aux épaules —partout les taches multicolores de  peinture à l'huile. Sur la tête du vieux barbu  un béret usé .
     — Salut à mes chers travailleurs! — vivement  leva la main  l'homme.
     Le sculpteur se tourna:
     — Nous te saluons! Quoi, venu de travailler?
     — ll semble être le cas. 
     — Il est longtemps on te retint  dans tes pénates.
     — Oui, Je  guéris d'une maladie, une autre s'attacha — la radiculite.
     — On sait, quelle   radiculite est chez toi.
     — Tu peux,  le maestro, qualifier comme on veut. Le sculpteur  prononça dans la frustration:
      — Tu te conduiras au tombeau, mentionne mon mot... 
            Arman s’intéressa d’un homme . Voici maintenant celui-là  cligna les yeux pas sans ruse et  prononça:
     — Eh -eh, mourir en tout cas.
     Le vieux maître ne répondit rien à ces mots. Il proposa seulement:
     — Voici, fais connaissance, l’on donna un  élève. Il promet d'être un vrai spécialiste.
     — Eh-eh , voilà de qu'il s'agit... A l'instant le visage  de l'homme  acquit une expression contente et immédiatement — de nouveau devenu comme un  masque ridé :
     —Et  je pensai que à ma place on prit  l'autre...
     Le sculpteur  éclata de rire:
     — Tu boiras ainsi, tu vivras et jusqu'à ce jour.
      L'homme  rit:
     — Avec toi il est inutile de discuter, tu es  un patron! Аu patron il  est toujours plus visible, dit-on.
     Le maître, et cette fois ne  répondit rien, il s'adressa à Arman:
     — Maintenant on peut présenter et à toi. C'est mon assistant  Moissey.
      — Ne confonds pas, petit! Moissey non sacré, mais ... ivrogne et un puits inestimable de talent ...
           Le sculpteur s'écarta de la figure, qu'on  fondait du plâtre, en essuyant les mains,  dit:
      — Une fois venu au  travail, mets toi, prends les esquisses et achève le modèle. Mets au travail et Arman. J'ai des affaires à la mairie.
      Moissey  prit le papier de Whatman,  commença à examiner attentivement les esquisses, en chantant quelque chose de  soi sous le nez. Puis il  mit les esquisses vers le mur et  demanda à Arman :
     — Tu connais  les sculptures de Michel-Ange et de Rodin?
     — Non...
     — Tu  ne voyais pas leurs reproductions?
     — Je ne voyais pas.
     — Voici des miracles! — s'étonna Moissey. —il  ne voyait pas ces grandes créations et rêve  de devenir déjà un maître. Et pauvre art! Même  sans soupçonner  tes grands secrets, chacun, qui voudra seulement, grimpe au maître. Et un tel, sauf votre respect, le sculpteur puis inonde les parcs, les squares et les rues par les joueuses de tennis avec les jambes de l'éléphant et les cuisses  de la  brebis d'Edilbayev!
     Il   cria  rapide d’un air méchant  et aussi rapide il se tut. Il  regarda de nouveau Arman,  rit gaiement:
     — Rien, on n'avait pas l'occasion de voir Michel Ange  et Rodin, et il ne faut pas. Au lieu d'eux devant toi le Moissey lui-même. Chez lui, le frère, il est utile aussi à apprendre quelque chose. L'essentiel pour que tu aies un talent et le savoir-faire de voir et estimer la beauté véritable.
     Moissey habilla  la robe  noire battue,  retroussa les manches et se mit  au travail. Ses mains jouèrent, le plâtre  devint souple.
     — Très bien! —  disait Arman enchanté.
     — Quoi bien ? — ne comprit pas tout à fait Moissey.
      — Très bien, vous travaillez!
         — Eh- eh, mon cher! Si je n'avais pas de maîtrise, est-ce qu'on  me tiendrait au travail?
     Dans les jours suivants, Arman se persuadait de plus en plus que Moissey, en effet, est  le  maître des mains d'or, et en plus — le plaisant et l'homme de la grande nature. Il disait à l'élève:
     — L'art n'est soumis qu'aux gens talentueux  Mais le talent ne peut pas apprendre, avec lui il faut naître.
     — Et à l'art?
     — Oui, on a beau faire cela, s'il n'y a pas d'étincelle de Dieu dans l'âme,  ni l'artiste ni le sculpteur d'un tel homme ne sera pas ..
     Une fois Moissey travaillait surtout avec chaleur, et quand il  finit, se détourna sur la chaise et était assis ainsi, comme étant devenu vieux à la fois et ayant perdu l'intérêt à tout l'entourant. Ensuite, s'étant éveillé de l'évanouissement,  il jeta un coup d'oeil sur Arman :
      — Et quel l'âge   tu me donnes?
      Arman, étant  encore sous l'impression du vu,  tâcha de répondre sincèrement :
     — Je pense, seulement une quarantaine.
               Le chef de l'atelier et Moissey  échangèrent des coups d'oeil.
      — Tu  devinas! — à travers le rire  dit Moissey. Et ensuite il  ajouta sérieusement : — moi, mon vieux, j'avais vingt huit récemment.
      — Plaisantez ? Est-ce que seulement  d’ une année il est plus aîné de moi?
      — J'ai l'air du vieux, je connais. Cela parce que je suis très sage .
      — Aussi à moi, type sage, —  intervint le chef. — Avoue que  serpent vert, de qui tu ne peux pas te séparer, te  perdit. Si tu buvais moins , tu  vivrais cent ans!
      — Qui cela  dit que  boire vieillit l'homme ? Quant à moi, même la médecine d'une telle conclusion ne fit.
      Le sculpteur  regarda Moissey d'un air fâcheux:
      — Je ne sais pas, mais  à toi, il semble, il est temps de s'adresser à la médecine.
      — Donc si je cesserai de boire, je serai immortel?
      — Pourquoi par l'immortel? Personne n'est pas éternelle. Mais en effet, et mourir à l'homme il faut humainement.
      —Au  mort il est indifférent...
       “C'est vrai , —  pensa Arman. — Une fois  mort, si ce n'est pas égal comment?
            Tout n'est pas indifférent, tant que l'homme est vivant. Boire beaucoup - pas bon , mais si parfois  pour l'humeur?”
      Le même jour le sculpteur retira à  côté Arman et  dit:
      — Je vais à Moscou. Au lieu de moi sera Moissey. Tâche d'emprunter, pour ce temps, chez lui la fonte du modèle du plâtre. Moissey dans son affaire est un grand artiste.
     Ayant senti la liberté, Moissey  but déjà pendant  huit jours, en tirant après  lui-même et l'élève. Il  arriva ainsi.
     Au jour du salaire Arman  fondut du plâtre le premier modèle. Moissey examina critiquement le travail et  dit, en tapant d'un air protecteur le gars en  tutelle sur le dos:
     — Oui, tu as , il se trouve, un talent! Pour que ton modèle ne tombe pas en ruines, il  faut la laver! Arman  se réjouit de la proposition.
     — Avec plaisir! — répondit-il volontiers .
     Par cela on  commença...
     Maintenant ils se rencontraient souvent pour boire une bouteille. Presque toujours — dans la maison de Moissey. Ici le visiteur couchait assez souvent. À un de tels jours, quand les pieds n'étaient pas dans les forces de porter Arman jusqu'à la maison, il erra dans le parc pour faire une sieste sur un banc. Et il vit ici Daniel et... sa femme promenant sur l'avenue . Il  sentit la jalousie méchante. Si cela pas la cause “étouffer le chagrin avec la vodka”?!
     ... La raison  prit le dessus dans  le coeur de Jannat. Elle  réprima de nouveau dans elle-même un sentiment allumé envers Daniel. “Il faut ainsi, il faut ainsi, — la femme se persuadait. — Arman — le père de mes enfants!”
      Rencontré avec Daniel, comme elle pouvait, lui  expliqua tout. “Moi-même, je l'amenai à la maison”. Daniel était abattu par ces mots. L'indignation, la pitié et l'admiration — tout se mélangea dans le sentiment l'embrassant  à propos de Jannat. Et  s'éteignit de nouveau une lumière de l'espoir. brillant  en avant. 
      Jannat  disait au mari à la maison:
     — Que chères soient à moi la maison et la famille, nous ne pourrons pas vivre ensemble, si...
     — Je te jure, Jannat, cela ne se répétera jamais plus!
      — Bon, dans le cas contraire — reproche sur toi-même.
         Elle voulait, par tout le coeur lui croire. Elle tâchait de se contrôler et ne pas penser de Daniel. Du matin à la nuit elle se souciait à la maison. Arman travaillait dans l'atelier sculptural, et Jannat espérait que peut-être avec le temps tout  s'arrangera au  mieux que l'on peut rétablir encore.
     Cependant bientôt Arman vint à la maison ivre. Jannat avec les larmes aux yeux le regardait:
     — Si et demain... Les portes de la maison pour toi seront fermées...Donc,sache.
     Mais cela arriva pas demain, mais  dans deux jours. “Que faire ? Ne laisser entrer  à la maison, comme elle promettait... Mais... Les voisins peuvent voir...-était désolée Jannat. — qu'il  dorme, le matin comme il faut je parlerai!”
     Elle se réveilla assez tôt et  sortit à l'antichambre, où dormait le mari. Cependant  Arman n'y était pas  déjà. Soit la honte, soit le désir de boire le  chassèrent de la maison encore au point du jour.
     Maintenant Arman ou  disparaissait pour trois-quatre jours, ou il  n'apparaissait pas durant les semaines entières. Jannat de plus en plus souvent était surmontée des idées sur ce qu'il jamais ne s'arrêtera pas déjà, jamais ne sera pas déjà un homme. “Est-ce qu’en effet, il n'y a pas chez moi d'autre issue, excepté le divorce ? Mais quoi les gens diront ? Et comment l'aider, comment ? Peut-être, aller chez son directeur ? Cependant avec quel visage je serai là? Peut-être, eux  ne savent pas, comment se débarrasser d'un tel travailleur? On saisira  ma plainte... Et on chassera tout simplement  Arman de l'atelier.Ailleurs il  ne pourra pas travailler... Comment le sauver?”
     Une fois après l'absence suivante d'une semaine, Arman vint à la maison. Le matin il ne  parlait à personne, en silence il  prenait le thé. Jannat  dit:
     — Quoi est plus loin devant toi... Une ruine...
     — Je sais...
      — Ou tu n'as pitié des enfants? On fait une cure contre cette vodka maudite, il y a des médicaments...
         —J'entendais. Après tels médicaments... Tu boiras et — la fin.
     Jannat ne subit pas:
     — Oui il vaut mieux mourir, qu'ainsi vivre!
     Arman décida  en effet de suivre un traitement. Cependant s'empresser avec cette affaire il ne voulait pas. Et il  retardait tout : quelque document n'était  pas régularisé , et sans lui on  ne prendra pas, il n'y avait  pas de places libres à l'hôpital. Quand le délai s'approchait de se coucher, ce jour-là il  buvait, et à la maison il disait : “c’est  pour la dernière fois”.
     De nouveau le printemps vint. Se coulaient de nouveau sur la terre les rayons chauds tendres — le soleil offrait grassement la lumière vivifiante. De nouveau les endroits où la neige  fondit sur les collines, les ruisseaux sonores dans les basses terres. Les premières perce-neige... Et les premiers étourneaux , agités dans ses  certains  soucis et ennuis ...
     Jannat aimait ce temps. Le temps quand se réveille  tout vivant et  se renouvelle. On voulait vivre, travailler, aimer... On voulait du bonheur.
     Voici au tel temps inquiet, le printemps, Daniel vint de nouveau à Kayrakty pour recueillir de nouvelles données pour le livre, sur qu'il travaillait. Non, il ne cherchait pas cette fois-ci la rencontre avec Jannat. Elle-même le vit par hasard dans la rue. Et au premier instant-elle ne le reconnut. Il se passionna pour le sport ? Ou la célébrité, l'honneur après la première publication lui apportèrent  une telle satisfaction intérieure et la confiance que Daniel  changea ainsi? Il  atteignit l'âge viril et semblait encore plus svelte et  plus attrayant. Même il marchait quelque peu d'une autre manière  plus sûrement et plus fermement.
     Dès ce jour Jannat inconsciemment pour elle-même attendait son coup de téléphone.Elle  tâchait de ne pas partir  plus de la maison, elle espérait: il  fera savoir de lui-même à l'instant. Mais il n'y avait pas de coup de téléphone . “Certes, il m'oublia. Il rendit le coeur à l'autre...”- se tourmentait Jannat. On dit vrai:si tu veux estimer quoi, il faut perdre. Jannat  ne comprit que maintenant dans une grande mesure, quelle place occupait Daniel dans son coeur et la vie . Enfin elle ne subit pas  et téléphona chez lui à l'hôtel. Daniel  leva le récepteur:
     — Koudayberguenov vous écoute.
     C'est moi, Jannat...
Elle ne put prononcer plus un mot  La voix s'éteignit. Elle  jeta le récepteur — les larmes coulèrent des yeux.
     Dans  dix minutes  le coup de téléphone  obligea  à lever de nouveau le récepteur.
     — Jannat?
     Ayant reconnu la voix de Daniel, elle retenait à peine les sanglots:
     — Oui...Moi
     — Eh bien,  comment ça va? C'est toi, tu téléphonais tout à l'heure?
     — Moi.
     Qu'est-ce qui ne va pas?
   — Rien. — Jannat  eut le temps d'avoir raison. Et déjà un peu plus décidément ajouta:—Simplement il y a longtemps, on  ne se voyait pas.   Et je  téléphonai.
           —Moi-même, je veux  beaucoup te voir. Je m'efforçais de téléphoner, mais... Il est incommode un  peu.
     Le coeur de Jannat se battit fort. Elle ne commença pas  à retenir les sentiments, s'exclama joyeusement:
     — Vrai?!
     — Vrai!
     Ils convinrent   de se rencontrer  dans le parc. Daniel fut là-bas plus tôt du  promis . Et Jannat... Elle souffrait encore : “il faut ou il ne faut pas se voir avec lui?” Bien que, je  sois allée déjà.  Je  sois allée. Et quand même: “il faut ou il ne faut pas?” Et elle  s'étonnait tout de suite : où disparaissait tout à l'heure le désir la brûlant de voir Daniel? Si  l'on congela Mais... Il fallait faire le dernier pas et... la torpeur  passa.
     — Janym, bonjour! — Pour la première fois les derniers cinq ans  Jannat l'appela, comme autrefois, et  tendit les deux mains.
     Il  l'embrassa sans mots.
Dans le parc  s'allumèrent les lanternes électriques. Daniel et Jannat allaient au banc sous le chêne large.
           Dans le même temps Arman les aperçut. Le sentiment complexe de l'offense et la honte le saisit. Et il  tâcha de sortir  du parc  inaperçu.
     — Je ne te voyais pas une éternité , — disait cependant Daniel. — Parle tout dès le commencement.
     Et Jannat  raconta, comment il lui était difficile, —  raconta tout.
    Ayant écouté le récit triste, Daniel  la prit pour les mains,  attira un peu à lui-même,  demanda avec l'émotion:
     — Je comprends, il t'est très difficile... Mais que puis-je faire ? Dans quoi tu vois l'issue?
     — Il  faut quand même l'aider, quand même lutter pour lui. Si je le quitterrai — il sera perdu. Mais je compris aussi que...
     Daniel voulait serrer à soi Jannat, caresser. Mais il se retint.
— Allons, —  proposa-t-elle. — je suis contente que nous nous vîmes.
      — Allons, —  accepta doucement Daniel.
      “ Est-ce qu'il est desriné à notre amour  s'achever ainsi ? — pensait Jannat.-Ou? Non, non. Rester avec Daniel — signifie pécher contre Arman”.
      Comme au sommeil, dans ses oreilles  étaient entendus les mots de Daniel:
      — Moi toujours... Je t'aime beaucoup. Et une chose la plus importante que je peux dire pour le moment. Tous les deux, ils  comprirent : Arman est ferme  entre eux, et ni l'un ni l'autre ne peut rien entreprendre  pour que cette barrière  sur la voie de leur amour ne soit pas.
      “Aider Arman...” “Aider...” Ils  mirent d'accord ainsi : quand Daniel reviendra à Alma-Ata, il prendra avec lui et Arman. Là il le  mettra  à la clinique.
Pour la  première fois Arman eut cette idée après qu'il se reconnut  coupable dans la mort de la mère. Ensuite à la même chose il  pensa, quand Bibi le chassa de la maison  et il ne savait pas, où aller. Cette idée vint à la tête, quand Jaksybay l'éconduit  Et voici maintenant il ne pouvait pas se détacher , d'elle, inlassable, obsessionnelle.
            Définitivement Arman s'affermit dans la justesse de la décision, quand dans le parc il vit Daniel et Jannat. Il lui semblait : il n'y a personne plus heureuse dans le monde outre eux. Le coeur se serra. Quoi, c'est une jalousie ? Probablement... Arman   comprit qu'il aime Jannat. Il aime... Mais savoir défendre soi, savoir défendre elle — pour  cela il n'y a plus  de forces déjà . Qui accuser ? À qui il est nécessaire, un tel ? S'il vaut  alors vivre?
      Et ici encore à la maison — avec des pleurons le gosse  accourut, se jeta au lit, se détourna vers le mur...
      — Quoi ? Il  arriva quoi? — ne s'en écartait pas Jannat.
      Et le gamin, en indiquant au père, à travers les larmes,  cria:
      — Il nous   devant tous... Devant tous  déshonora! Là des photos dans la rue... Sous le verre... Tous voient!
      C'était la vérité. Le matin Arman alla quand même regarder sa propre image. Il était assis à côté de la flaque, non loin du jardin, côte à côte — une bouteille vide. Il devint sombre dans les yeux. Cependant les remords  brûlaient peu de temps. Maintenant il buvait "du désespoir".
      Une fois il tourna  du  travail et  apprit qu'il y a encore quelques jours  on le  licencia. Le sculpteur l'amena  à la chambrette et  dit entre quatre yeux :
      — Toi, le gars, pas sans talent. Je  te parlais déjà. Mais au lieu de se mettre au travail, tu coupes la branche, sur qui tu es assis! Alors,  ne reproche à personne maintenant. Toi-même est  coupable. Eh bien,  si tu viens à tes sens et tu auras besoin de mon aide — viens...
         Arman  comme devint muet : il n'attendait que l'affaire prend une telle  tournure.
     Exactement, il buvait, mais dans la conscience une  idée s'habitua  que le maître se résigna à cela quelque peu. Et voiici — comment.
     — Chassez donc ? —  demanda  Arman presque en chuchotant.
     — Non. Toi-même, tu  te chasses. Je t'embauchai même à la violation de la discipline financière. Je  persuadai tous — il faut soutenir un homme, il faut aider...  On te confia, et moi... Je  crois maintenant — tu n'es pas un homme fini, tu as de la sympathie pour  notre affaire . Est-ce que je ne vois pas ? Seulement l'essentiel dépend de toi.
     Arman — encore une fois! — se repentait sincèrement et se condamnait.  Pleurant presque, il  sortit de l'atelier et se traîna à peine dans la rue.
     L'argent, qu'il  reçut , il y avait pour un jour sur deux,  personne ne donnait à titre de prêt.
     Comme le cabot battu, en traînant à peine les pieds, il alla jusqu'à la maison. Il se ferma dans la chambre et voici déjà le deuxième jour il  ne sort nulle part. Ni de rêve, ni de repos. Une seule idée l'empara : “Comment vivre ? Pourquoi vivre ?” Il n'y a pas d'issue: il est brisé, il est vaincu. Tous le méprisent et détestent.
     Et soudain, comme une vue claire, — les images de l'enfance...
Eux  avec la mère, ils   déménagèrent  tout à l'heure à la maison d'Ergazy. Alors il y avait aussi  un tel printemps chaleureux  Mais  seulement il la percevait tout à fait autrement. 
           Il est étonnant, comme jusqu'aux détails il se rappelle ce  jour-là.
     On l'adhéra aux pionniers. Avec une cravate flottante, rayonnant, il vint à la maison. Il se jeta à la mère, avec une fierté se vanta :
      —Je suis maintenant un pionnier!
      — Je félicite, mon âme!
      Le beau-père, qui se trouvait un peu à côté,  rit:
      — Le pionnier c'est bon.  Dis, qui tu deviendras, quand tu seras adulte?
      — Je serai un maréchal, comme Rokossovsky!
      La mère  s'attendrit du tout,  embrassa chaleureusement le fils:
      — Tu seras, tu seras un général et un maréchal.
      Voici qui il  devint maintenant... Un alcoolique! Un ivrogne! Il  vécut presque trente ans et... À qui il est nécessaire maintenant? À personne.
      - À personne il n'est pas nécessaire! —  à haute voix échappa par mégarde de lui. 
      A ce moment Jannat  sortit à la cuisine. Daoulet,  aidant la mère, mettait les bols sur la table. Deux minutes ne passèrent, comme de la chambre d'Arman  se fit entendre une voix inconnue enrouée.
       Le coeur de Jannat se serra à la fois. Elle  comprit tout et  laissa tomber des mains la bouilloire. Sans faire  attention qu'elle  brûla par l'eau bouillante le pied, elle se jeta dans  la chambre du mari. En perdant connaissance, elle tomba ici, près du seuil. Le dernier qu'elle vit par du  regard  troublé c'est un corps ensanglanté d'Arman sur le plancher près de la fenêtre.
         Saken  jeta un coup d'oeil à la chambre et avec le mugissement se précipita à l'inverse dans  la rue. Daniel le rencontra là   À pas rapides il  entra dans la maison. Ayant compris qu'est ce qu'il  arriva,- il se  jeta au  téléphone.
     — Ah, pourquoi  je fus en retard! — se reprochait-il, en composant le numéro de "l'ambulance".
      Ce jour Daniel avec le père revinrent  tout juste de l'expédition à Kayrakty. Кountouar, ayant appris la mort d'Arman, était désolé aussi qu'il ne  put arriver à temps.
      — L'ivrognerie ...-parlait  Daniel, - Trop tôt il se passionna  pour le vin. Voici l'alcool  mit à bas le gars.
      — Non seulement cela, —  répondit sur les mots du fils Kountouar. — l'ivrognerie elle-même était une conséquence de plusieurs raisons. Akgoul décédée  toute la vie prenait un soin excessif  de lui. Tout qu'il fit du mauvais, elle tâchait de cacher, tout bon — exagérer. L'amour est aveugle. Elle ne menait  encore jamais au bon. La mère mourut, et Arman ne put pas , ne  réussit à résister aux premières difficultés. Il semblait, dans le vin — le sauvetage ou moins l'allégement des souffrances. La sensation habituelle de l'insouciance venait...  C'est sa tragédie.
      — Oui, si nous  y  revenions plus tôt  au moins pour un jour! Je l'emmènerais avec moi. En effet, on  décidait ainsi.

CHAPITRE HUIT

      —Je vins  chez toi parler, —  dit Kountouar, en  
s'asseyant au fauteuil près de la table massive en face d'Ergazy. Celui-là était assis, il  ne se leva pas, ne salua pas un vieil ami.
      — De quoi ?
De  tout un peu . De la vie, de nous, d' Arman...
       — Il est curieux. Si nous parlerons maintenant d'Arman, il ressuscitera, non?
          — Pourquoi dire des sottises? — coupait Kountouar. — Tu es son père, au moins adoptif. Même la chatte lèche d’un petit chien déposé furtivement à elle.
     Ergazy  éclata de rire:
    — Eh bien!  Allez, allez! Expose! Et le mot "la  chatte" volé de toi non par hasard. On dit, tous mes ennemis me surnomment  ainsi sous les yeux.
     ... La mort d'Arman attrista tellement un vieil archéologue qu'il ne pouvait pas s'endormir quelques nuits.  Il  se rappelait tout le temps sa vie et arriva à la conclusion que non seul  Arman est coupable... Certains amis-compagnons sont coupables dans sa perte. Et Ergazy. Est-ce qu'il s'agit , lui est  à toi un  fils consanguin ou non ? Une fois il grandit dans  tes mains, cela signifie — natal. Toi, au premier chef, tu es responsable de  son destin.
       Kountouar connaissait la nature dure d'Ergazy. Et encore alors, quand près de la tombe d'Akgoul il s'adressait à lui avec une prière : “Deviens maintenant et le père et la mère pour les enfants, leur protection”, —il  doutait déjà — si sera ainsi ? Les doutes se  confirmèrent.
          Il lui fit mal et  honteux  pour Ergazy, quand il entendit parler que  celui-là presque tout de suite après la mort d'Akgoul se maria. Il entendait que le beau-père  refusa l'abri à la famille d'Arman.
      Kountouar lui-même vivait chaque été sans se déplacer à  l'expédition, et en hiver — loin de Kayrakty, à Alma - Ata. Il ne réussissait aucunement à se voir avec Arman, bien qu'il l'ait voulu  beaucoup.
     Une fois il eut occasion de  les visiter, mais il se trouva, qu'Arman  partit avec quelque femme à Alma-Ata. Quand l'archéologue  revint à Alma - Ata  et  commença à rechercher Arman, on  lui communiqua — qu'il revint à Kayrakty!. Pour tels , comme Arman,il  était nécessaire une  main ferme dans  la vie  Qui, si non Ergazy, devait la donner en premier lieu?
     Et Kountouar ne  subit pas  voici , il vint chez un vieil ami parler tête à tête. “Alors qu'est ce que je   signifie comme un homme, si je ne rappellerai pas à l'ami le  devoir, la conscience et l'honneur ?” — pensait un vieil archéologue .
     La conversation passée — est le début de leur longue causerie...
     — Oui qu'est ce qui de surprenant  ici? Tous disent : les habitudes chez toi comme  chez la chatte. —répondait Kountouar.
     —Mais   la chatte a  beaucoup de bonnes qualités.
     — Certes, la chatte  attrape les souris! Cela tu veux, peut-être, porter   à ses mérites?
     — Pourquoi seulement cela ? Les chattes aiment ses chatons. En les protégeant, elles sont prêtes à donner la propre  vie . Et  toi tranquillement , tu observais, comment périt le  propre fils, un  garçon tout à fait sain.
     — Arman n'est pas le fils à moi , tu sais cela parfaitement! — se fâcha Ergazy.Je ne le considérais jamais comme mon fils, je ne veux pas considérer  et maintenant, après sa mort!
    — Voici dans tout cela est  un  malheur. Et quand même tu l'éduquais!
    — À aucune éducation  il ne  se laissait pas! Je savais toujours qu'Arman ne se redresse pas!
    — Je pense, il s'agit de l'autre : pour éduquer les autres — à soi-même   il faut être éduqué. Au moins une fois dans la vie  jette un coup d'oeil à ton propre intérieur. Est-ce juste  — aller selon la vie, n'ayant pas fait un seul pas, qui ne t'apporterait pas un profit personnel?
     Ergazy ne supporta pas , interrompit Kountouar:
     — Quoi,je dois apporter un profit à toi personnellement,  on voit, non ?, seulement et il me restait — à écrire pour toi une thèse de candidat, que toi  jusqu'à la vieillesse, tu ne surmonteras aucunement?
     — Cesse de faire le pitre. Je n'écrivis ni de thèse candidat, ni de  thèse de doctorat. C'est  seulement ma faute. Et sur aucunes épaules je ne le rejette pas.  En effet, il arrive,que ni  le professeur,ni le docteur honoraire ne diront pas un mot nécessaire dans la science, n'aideront pas à décider un problème économique complexe . Mais maintenant il s'agit d'autre chose: les devoirs parentaux, le devoir   de camaraderie, de l'honneur et de  la conscience... Cette générosité, sans laquelle   il est impossible à un homme  de vivre dans le monde. Enfin, une envie.
     — Probablement, je t'envie, malheureux! —  éclata de rire Ergazy.
      — Non, je suis pas  malheureux! Mon bonheur est mon travail. Sans une vraie  affaire  en effet c'est un homme pitoyable.
          Je devine. Tu m'as  en vue de nouveau! Selon  toi- je suis un homme sans   talent?
     — Je dirai directement. Autrefois il me semblait que tu es talentueux. C'est pourquoi je te respectais et estimais. Mais tu  dépensas toutes les capacités pour sa carrière et par cela tu te  volas. Oui non seulement toi, mais aussi ceux qui plaçaient   de l'espoir en toi.
     De l'émotion Ergazy tout se couvrit  des taches rouges.
     — Que ton coeur ne fasse pas mal pour moi! Je me passerai d'une façon ou d'une autre sans ta morale! —  criait-il  en sautant brusquement de la place.
     — Tu  oublias, Ergazy, une vérité. L'ami dit une vérité, qui oblige à pleurer, l'ennemi — un mensonge provoquant le sourire content. Je me trouve encore comme ton ami. Je veux du bien seulement.
    — Écouter tes conseils, il se trouve ainsi que je doive de nouveau naître!
    — Je te pardonnais tout. Et les conseils, que tu donnais à  Peiljan au sujet de l'article diffamatoire sur moi, et les efforts fermer l'expédition, m'accuser du détournement des fonds publics. Je  pardonnai tes soins de m'envoyer à la retaîte avant l'obtention des résultats du travail de l'expédition, et encore beaucoup de choses. Mais la mort d'Arman — je ne pardonnerai jamais.
    Un des collaborateurs d'Ergazy  entra brusquement  dans ce moment au cabinet avec un visage joyeux.
    — Je vous félicite! —  s'adressa-t-il au directeur. — Je viens d’ apprendre: la présidence  autorise à voter aux élections à l'Académie deux candidats — Peiljan et vous!
     — Est-ce que les deux?!
     — Oui. Il se trouve, dans quelque autre filiale  il était une vacance. On la  transmit aux sciences publics , et ensuite — à  notre institut. L'adoption de la présidence est déjà sans cinq minutes l'académicien! Donc, acceptez mes félicitations!
     — Voici , qu'est-ce que c'est le bonheur! — s'exclama  Ergazy. Кountouar souriait. Oui, pour un tel homme l'essentiel  - le titre.
     “Eh bien, comment tu te sens, malheureux?” — en regardant Kountouar, par tout l'aspect comme demandait à Ergazy, mais  dit à haute voix :
     — Le bonheur est une acquisition du but visé.
     — Est ce que  le bonheur ne consiste qu'à devenir  un  membre correspondant ?
     — Rien! Je l'accepte un tel!
     Кountouar sourit de nouveau: “Encore ne pas accepter!” 

Une nouvelle secrétaire d'Ergazy  entra.
      — Excusez, le camarade directeur, — s'adressa poliment à lui une jeune fille. — je ne  compris pas tout à fait. Quelqu'un téléphone. Il  transmit que votre femme  partit... elle  vola... Une jeune fille se troubla. — prenez le récepteur...
      — Elle est dans son esprit ? — s'indigna Ergazy, en pâlissant. Il était incompréhensible, de qui il demande : de la secrétaire ou de la femme. Des mains tremblant  il  saisit le récepteur : — le Professeur Ayoupov!
      La voix de l'autre  fin du fil était écoutée clairement dans  tout le cabinet.
       — Excusez, —  parlait d'une voix enrouée un homme, — votre femme partit  avec un notre pilote à Léningrad. Elle demandait de transmettre... Qu'elle  ne reviendra plus.
         Quand vola-t-elle? Avec qui?
      — Ce matin. Et avec qui, si ce n'est pas  maintenant parfaitement  égal ? Je satisfais seulement à la demande. Excusez, je ne peux rien dire plus. — dans l'appareil se firent entendre les sifflets courts.
      Un certain temps Ergazy était assis avec le récepteur dans les mains, puis il  commença lentement à glisser  du fauteuil sur le plancher.
      De l'eau! Plus vite de l'eau! —  cria Kountouar à la secrétaire.Il  se jeta de soutenir Ergazy. Mais celui-là se remit vite sans l'aide de personne. Il se leva sur les pieds affaiblissants, de nouveau s'assit prudemment sur la place. A peine vivante, une secrétaire avec un  verre d'eau était  côte à côte .
     À ce moment  Kountouar avait  sincèrement  pitié du vieil ami.
     L'automne est  très abondant à Alma-Ata.Un vent  frais sorti  du défilé de montagne, arrachait les feuilles jaunes, rouges des bouleaux, des trembles, des érables. Et il les couchait sous les pieds des passants par le tapis d'or et pourpre mou.  Ici, à côté de la maison avec le toit de fer, les feuilles sont  intacts. Et dans le jardin vieillissant  la même harmonie, le même confort. Il est calme ,   autour pas une âme .
      Mais non , au bout  d'une longue avenue se  montrèrent  deux. Ils vont lentement à la maison , en se tenant par la main. Dans l'allure, dans les mouvements — une certitude tranquille. Ces deux — Daniel et Jannat.
     — Pour moi la seule issue était de — partir, — disait Jannat. —  ne pas ressusciter Arman. Je ne lui suis plus nécessaire. Toi ici... Encore combien on  pouvait être assis à côté d'Ergazy. Oui maintenant et il voulait que nous  allions plus loin.
     — Tu fis  très correctement! En effet, j'avais l'intention  d'aller vous prendre. Qu'est ce qu'il ya avec  Ergazy? Il avait toujours une bonne santé?Qu'est ce qu'il arriva?
           — Alors, nous ayant  expulsé, il se mariait avec une jeune femme. Mais  celle-là  ne se  trouva pas  bonne : elle quitta un enfant,  prit des bijoux de la maison d'Ereke et partit avec un pilote. Le vieillard était bouleversé. Je craignais qu'il  meure.Il  n'eut le temps de se lever sur les pieds, comme  encore une nouvelle  le brisa. Aux membres correspondants on le  blackboula.
     — Eh bien, et ensuite qu'est ce qui était?
     — Après qu'Ereke ne passa  pas  aux élections, il  déménagea  à la fois à Kayrakty.  Ici  il fut bientôt paralysé .....
     — À quoi mène l'ambition des gens!
     —Oui, la vie le punit.  Jamais il  n'aimait personne, sauf lui-même. Maintenant je comprends, comment il était difficile à côté de lui à pauvre Akgoul .
  — Et ensuite ? Comment étaient vos relations et la vie après cela? 
      — Il  demanda de me rechercher. Comme il n'était pas fâcheux, mais  dans une telle position on ne peut pas  ne pas aider un homme. Environ trois mois je restai  près de son lit, je soignais, comme pouvais. Ensuite il  commença à se remettre,  commença à marcher,  régularisa la retaîte. Je sens que mes enfants  commencèrent   à l'empêcher. Il ne supportait jamais le bruit. Il  nous  proposa — d'aller quelque part, quand même... se reposer. Sa pension de retraîte est  bonne...
     — Très bien que tu te décidas de venir à Alma - Ata...
     — Merci pour ta générosité, —  dit  avec émotion Jannat . — Le destin me  punit  pour tous les tourments, que je te causas. Je suis  prête à devenir maintenant ton esclave.
     — Eh bien, et l'absurdité te vint   à la tête! —  rit Daniel. — Je me suis  si fatigué ainsi sans toi que je suis  prêt à devenir avec plaisir ton esclave! Donc, ma chère, nous vivrons l'un pour l'autre. Notre futur doit être obligatoirement  heureux. Trop difficilement nous allions vers  lui.
     —   Est-ce que mes larmes s'achevèrent?! — parlait  avec attendrissement Jannat.
Ils se promenaient encore longtemps, n'ayant pas laissé tomber plus un  mot.
           Le père sera content, quand il apprendra  une nouvelle de notre mariage.
     Je veux beaucoup que soit ainsi, mais...
     Que te trouble?
     Je ne suis pas seule, avec moi mes deux  petits.  Ton père  vécut des longues années dans la solitude, probablement, s'habitua au repos et au  silence.
     Ayant compris qu'est ce qui inquiète Jannat, Daniel  tenta de lui expliquer tout comme on peut plus tranquillement:
     Que le destin des enfants ne t'inquiète pas. De quoi   sont-ils coupables qu'ils  sont nés d'un autre père? Dès aujourd'hui ils sont  non seulement les tiens, mais aussi les miens, nos enfants communs avec toi.  Et le père sera seulement content  aux enfants dans la maison.
     Jannat  s'inquiéta de nouveau:
     — Merci à toi, mon cher...
     Kountouar   approuva la décision du fils de se marier avec Jannat.  On fit bientôt  la noce. Maintenant la maison vaste de Kountouar avec le jardin vert pompeux beaucoup d'années gardant le silence mystérieux, se remplit des voix et du rire des enfants. Et l'archéologue lui-même comme si se rajeunit. Tous les jours il passait devant  le bureau, plus que jamais dans la jeunesse, il travaillait beaucoup et avec enthousiasme.
     Ces jours clairs de sa vie une fois étaient assombris de nouveau. Peiljan  devint la cause à cela.
     Son bonheur, contrairement à Ergazy, était maintenant à son zénith , comme

une étoile montante. En ce qui concerne Ergazy, celui-là aimait jouir de la chance en tête à tête, s'étant caché. Mais Peiljan triomphait dans l'entourage des partisans des mêmes idées, dans tout le soutenant. Si Ergazy ne comptait plus souvent qu'à ses  forces et l'autorité, celui-ci s'appuyait toujours sur de forts gens autoritaires. Pour eux il n'était avide de rien. Le caractère cupide et capricieux de Peiljan se manifestait seulement dans le cas où il avait affaire aux gens, qu'il  trouvait plus faibles de lui.  Ceux qui étaient plus hauts selon le titre et le grade, il soutenait : malgré qu'ils soient injustes, il  criait que leurs idées sont profondes et géniales, même si en fait ils étaient sans valeur. Maintenant il tournait dans les cercles influents, parce qu'il était académicien, et le membre de la commission de classement supérieure selon l'attribution des grades. S'étant servi de la position, Peiljan  écrivit une conclusion négative sur la thèse de Kountouar. Un vieil archéologue l'apprit hier.  En effet, il travaillait. Il travaillait comme obsédé, ne  sachant pas encore qu'à cause de fausses attaques à son adresse, à cause des fausses accusations  de Peiljan il  attira le soupçon à sa tête.
      Quand à l'Académie des Sciences on apprit la conclusion sur la thèse de Kountouar, on condamna catégoriquement l'acte de Peiljan. La conclusion ne correspondait pas aux faits réels.
           Quelques savants sous la conduite de l'académicien Verguinsky s'adressèrent à WAC (Commission supérieure de l'Attestation) au sujet des travaux de Kountouar Koudajberguenov.
     Bientôt la réponse  vint. On communiquait que la lettre et  les propositions exprimées, sont examinées par la commission spéciale. Le président de la commission demandait de lui envoyer tous les livres de l'archéologue connu.
     Verguinsky ne trouva dans la bibliothèque  quelques travaux de Kountouar. C'est pourquoi il vint maintenant chez lui à la maison.
     Kountouar était assis, comme toujours, près de la fenêtre ouverte dans le cabinet.
     — Quel vent t'apporta chez moi, mon cher ?! — se leva le maître du logis à la rencontre de l'ami.
     — Je suis pas un panicaut pour que je sois chassée par le vent, —  répondit par une plaisanterie Verguinsky. — Regarde, tu paieras la familiarité d'une voix, quand tu seras élu aux académiciens.
     — Ne fais pas peur, — l'arrêta, en souriant, Kountouar. — Si suis-je ici je sais exactement — pas toi est le maître de mon destin.
    — Quoi, on oublia un proverbe : si le dieu veut, et dans vingt ans on peut devenir chauve.
     — C'est vieux, mais   obliger devenir chauve un homme est dans les forces de quelqu'un de nos amis communs. Un tel unique  non  seulement  le cheveu sur la tête, mais même des travaux, qui étaient créés pendant de trente ans, ne  laissa plus.
        — Qui un tel courageux?
    — Ne t'inquiète pas, certes, pas toi.
    — Oui tu peux  ne pas dire. Cela pour moi déjà pas un secret.
    —  D'où sait-on?
    — Eh-eh, seulement les bijoux ne sont pas  visibles à la fois, tout bon marché est toujours sur les surfaces.
     Verguinsky n'appela pas  aussi le nom de Peiljan.
     De vieux amis  restèrent longtemps jusque tard dans la nuit dans le pavillon du jardin.On  se rappelait les années d'école, l'université, tout l'éprouvé.
     En disant adieu déjà, Verguinsky  demanda Kountouar de lui offrir quelques livres et il  les nomma .
     — Chez toi, probablement, ils se conservèrent. Donne en un exemplaire.
     — Que  imaginas-tu  soudain ? Pourquoi ils furent nécessaires à toi? — lui demandait à son tour Kountouar.
     — Oui je veux encore une fois examiner quelque chose.
      Encore une année  passa, mais  il est plus exact —  vola. Mais la distinguait non seulement l'impétuosité du temps. L'essentiel — des résultats faits.
       Cette année significative  les sables mouvants sans bornes, dont dans le coeur  seulement hier l'expédition archéologique de Kayrakty  travaillait, se couvrirent de l'eau de la   mer sans fin. Aujourd'hui, en coupant les crêtes des ressacs blancs, passent en coup de vent  des canots automobiles et des vedettes. Au dessus d'eux tournent les mouettes maritimes...
     Au bord — sont les visiteurs qui  arrivèrent sur la mise en marche de la  centrale hydraulique de Syr-Daria.  La station  est nourrie de l'eau de Syr-Daria, tombant dans la mer de la digue. Parmi les visiteurs — l'académicien Verguinsky. À côté de lui — Amirbek. Non loin — Jarkyn. Il est nommé directeur de la Centrale hydro-électrique. Ici et le chef d'hier de l'expédition des hydrogéologues, et aujourd'hui le chef de la grande institution à Alma-Ata — Nourali, beaucoup d'autres spécialistes.
Kountouar arriva ici aussi . Il est maintenant  docteur des sciences historiques, cette année aux élections  il  était élu aux académiciens. À côté de lui sont Mikhaylov, Daniel, Ergazy, un jeune médecin Kounimjan,  qui vient de terminer  l'institut de médecine et arriva ici au travail. Cela fait un an qu’Ergazy est en retraite. Кountouar l'amena ici spécialement. Il y a pour cela une raison...
      Quoi que Kountouar se vexe contre l'ami, mais, étant arrivé à Kayrakty, il  décida de passer chez lui s'informer de la santé. Soit “l'amitié, soit l'hostilité — tout maintenant dans le passé. Est ce que jusqu'à la mort et être méchant l'un contre l'autre?”
     Ergazy  était aussi content   de voir Kountouar . Sa santé se rétablit, et il  commença à se passionner peu à peu pour son travail:  il  examinait l'écrit auparavant. “Il s’avère, à un homme qui s'habitua toute la vie travailler il est difficile de rester sans occupation, — disait Ergazy.-parfois je ne savais pas simplement, où me mettre”. Après qu'ils burent du thé, Kountouar dit :
     — Le péché à moi — venir à Kayrakty et ne pas commémorer Akgoul.  Portons les fleurs sur sa tombe. Et Arman  est aussi là...
      —Moi, je voulais... les jours... Il est bon que tu  vins, nous irons ensemble, —  accepta Ergazy. — Attends seulement, j'appelle le taxi.

      Au  cimetière une surprise attendait  Kountouar. Il ne prêta  pas à la fois l'attention au monument, qu'Arman  tailla du marbre gris pour la mère.
     Ergazy, on voit, plus tôt ne voyait pas aussi cette sculpture. Il s'approcha lentement à Kountouar. Il examinait longtemps et fixement la représentation.
     — Comment elle est semblable! — seulement put -il    prononcer étonné.
     Dans la conscience  émergèrent  les jours éloignés de la jeunesse, le regard ouvert et le joli  visage d'Akgoul et... Ce gamin, à qui il ne devint pas le père, qu'il ne  réussit pas  à temps à soutenir.
     Au cimetière il pleurait doucement, tout bas. Il était  étrange et terrible de regarder ces épaules tressaillant, mais Kountouar n'arrêta, bien que de nouveau il regrette sincèrement et il compatisse au chagrin : “que les tourments facilitent   les larmes”. Puis il s'approcha   toucha  l'épaule:
     — Il faut aller... Il est temps...
     — Pars, toi — répondit Ergazy, — Moi encore je serai ici.
     Mais Kountouar ne laissa pas Ergazy seul. Le même soir ils causaient longtemps et paisiblement. Kountouar  partagea des réflexions  à propos de l'existence de la haute culture encore jusqu'aux Sakas. Et il invita Ergazy à travailler ensemble.
     Voici aujourd'hui il  amena l'ami avec soi   au bord de la mer. Il espérait parler ici avec l'académicien  Verguinsky du retour au  travail d'Ergazy. Les raisons sérieux — un homme  est  sain et plein de  forces.
        —  Jette un coup d'oeil seulement, jette un coup d'oeil, quelle beauté partout. - disait cependant, en s'adressant à lui, Verguinsky. D'un large geste  de la main il  indiqua aux lointains maritimes partant pour l'horizon.
    Mais Kountouar était éloigné pour partager entièrement ce ravissement. À la réponse il  sourit tristement:
    — L'eau  ferma non seulement la vie d'hier, que nous  améliorons. Qui peut être sûr que sous la mer ne sont pas restés encore quelques monuments les plus précieux, encore quelque culture inconnue?
    À l'académicien il  devint gaiement à l'âme, il  éclata de rire:
    — Ainsi pourquoi, tu penses, presque dix ans nous tenions ici ton expédition? Mais toi  ainsi tu  prouvas beaucoup!
    — Ainsi c'est ainsi, pour cela, certes, merci. Mais tout de même ..
    — Et tout de même on veut jusqu'au fond  chercher pour  découvrir, oui ? Mais en effet, et la mer ce n'est pas  —  notre caprice. Le désert, qui était pendant  des siècles mort, aujourd'hui, enfin, se ranima selon  l'exigence du temps et du peuple.
    — Oui, c'est un ordre de la vie.
      ... Кountouar se rappela maintenant la voie difficile à la science et comment soigneusement et attentivement  était   disposé envers  lui Verguinsky. Dans  son  temps  ayant appris de Daniel qu'Ergazy  décida de l'envoyer à la retraîte ,  Verguinsky,  indigné, ordonna de ne pas toucher un savant talentueux. Après l'attribution  du degré de docteur il vint  chez lui  et  félicita personnellement. Il y a beaucoup de temps Kountouar  apprit que  son doctorat lui était attribué grâce à la requête du groupe de savants de Kazakhstan  à la tête avec l'académicien.
      Alors l'archéologue   remercia de l'âme Verguinsky et  ajouta de plus:
      — Je me réjouis le plus  qu'ils existent encore sur la terre des gens, qui prennent soin du destin de tels  hommes comme voici... comme moi.
      — Cesse de se faire petit! — en riant,  lui  prononca le vieil ami. Et déjà en sérieux: — tu es un vrai savant. Si  honnêtement — tu es digne non seulement du degré de docteur, mais aussi du titre de l'académicien.
     Maintenant Kountouar  devint gai.
     — Merci pour une haute estimation, mais, crois moi, je ne veux pas être académicien!
     — Pourquoi?
     — On peut être un savant et sans ce titre.
       Quand aux élections Verguinsky proposa la candidature de Kountouar, les présents    votèrent unanimement pour lui. Cependant  Kountouar lui-même comme auparavant se sentait d'un travailleur ordinaire. Mais un détail, tout le temps rappelait sa croissance scientifique — Peiljan, qui aux pages des périodiques tâchait de critiquer tous, qu'est ce qui il  ne craignait pas seulement, tout à coup  commença à exalter soudain les travaux de Kountouar.
     — Eh bien, vraiment c'est exact! Moi, en effet, je suis académicien! — plaisantait Kountouar. — Autrement est-ce que Peiljan aurait commencé à me louer?!
     ... Maintenant, en se trouvant au bord  de la mer soufflant par la fraîcheur, Verguinsky, comme d'habitude, parlait à Kountouar d'un ton railleur.
     — Je veux te calmer, mon vieux. Ne regrette que quelques preuves de l'ancienne culture restèrent  encore sous l'eau.  Pense mieux, comme se développe la technique! Je crois que nous découvrons très vite les monuments de l'ancienneté directement de dessous de l'eau.
     — Oui, si nous vivrons seulement jusqu'à ce jour...
     — Nous ne vivrons pas — ils vivront. — l'académicien  indiqua à Daniel étant côte à côte, à Mikhajlov, Nourali, Kounimjan, Jarkyn... Ou tu n'élevas à toi un remplacement digne? —  excita  Verguinsky.
     — Pourquoi je n'élevai pas?! Voici lui, mon élève le plus talentueux. Beaucoup d'années on travailla côte à côte. Cette année il  finit la faculté de l'archéologie et de l'ethnographie de l'université de Moscou. Le savant, qui à au moins un tel élève, comme Vassily Mikhaylov, peut d'être heureux... 


Epilogue

      C'était inattendu et c'est pourquoi particulièrement dur.
     A ses obsèques tous les habitants de Kayrakty vinrent. Au dessus de la tombe l'académicien Verguinsky parlait:
     —Un bel homme mourit, le scientifique connu et l'archéologue talentueux  Kountouar Koudayberguenov. Toute la vie jusqu'au dernier soupir il servait honnêtement à la science et tâchait de porter aux générations futures la joie de la vie du monde éteint autrefois sur la terre natale.
     Nous accompagnons Kountouar Koudayberguenov au long voyage. Je ne  trompai pas, en disant ainsi. Chez les Sakas, au dire de Kountouar, il n'y avait pas de mot " mort". Et si l'homme  cessait de respirer, cessait de vivre, les Sakas trouvaient, que l'homme  partit pour  très long voyage.
     Et nous dirons aujourd'hui — notre Kountouar aimé ne mourut pas, il partit pour un long- long voyage. Et  avec nous  restèrent ses nombreux travaux, sa sagesse, sa générosité et sa bonté...
      Ici, au bord de la  mer artificielle, près de  la tombe de l'archéologue  célèbre Daniel et Verguinsky érigèrent  un monument. L'inscription était courte : “Un homme  vient à ce monde et part. Restent ses affaires immortelles”.  Plus bas  étaient le nom et le prénom, les dates de la naissance et de la mort du savant.