Сегодня день рождения у
Никто не пишет литературу для гордости, она рождается от характера, она также выполняет потребности нации...
Ахмет Байтурсынов
Главная
Спецпроекты
Переводы
Moustafine Gabiden «Témoin»

28.06.2014 2430

Moustafine Gabiden «Témoin»

Язык оригинала: «Témoin»

Автор оригинала: Moustafine Gabiden

Автор перевода: not specified

Дата: 28.06.2014


Dans ce livre, j'ai vraiment tâché de raconter ce que j’ai vu et survécu vécu au cours des six dernières années en plus.
Parmi beaucoup d’impressions, événements, faits j’ai essayé de choisir les plus importants pour moi-même, bien que pour le milieu où j’avais grandi et travaillé.
Une longue vie ressemble à l’ascension aux sommets d’Alatau. Plus tu vis, plus tu montes et peux facilement promener tes regards sur ce qui a resté en bas, et d'un coup d'œil tu pourras embrasser ton passé.
Une grande partie de ce qui a resté dans ma jeunesse, j’ai vu et compris autrement du haut de mon âge.
Je ne sais pas comment appeler ce travail - souvenirs, livre d'histoires de moi-même, mémoires ou d'une manière quelconque. Cela est laissé décider pour les littéraires. Le but de l'auteur est de raconter comment a changé son apparence et celle de son pays pendant un demi-siècle.
On voit l'apparition de trois livres selon le projet. Le premier va éclairer les événements pré-révolutionnaires et jusqu'à l’année 1925, la deuxième - jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et la troisième est sur les années d'après-guerre, et jusqu'à nos jours.

Si dans ses œuvres précédentes, faisant référence à l'histoire, l'auteur a admis l’invention artistique, alors dans ce livre la volonté de l’auteur est soumise aux faits.
Je n’ai écrit que la vérité.

EN ATTEIGNANT LES TERRES ETRANGERES

Le jour commence à poindre lentement, en écartant l'obscurité lourde de la nuit, la nature a été animée par l’aube. Six auls se sont ébranlés immédiatement en inquiétant un vaste espace par les chameaux rugissant, les chiens aboient, les grincements des télègues. Le campement est dispersé, bigarré et bruyant. Il était difficile de discerner dans la matinée crépuscule où il commence et où finit. Les hommes maussades, les femmes en larmes: les auls migrent dans les endroits où ils n'ont pas été auparavant, où habitent les autres familles, inconnues.
C’est le bey Mahambetshe, chef, commandant de six auls, qui marchait devant.  Il n’a pas soufflé mot  à ses deux compagnons qui étaient aux côtés; le bai faisait doucement bercer le cavalier.
Ayant poussé un soupir, le vieux bey a mis du nasvay sous sa langue. Un des compagnons, maigre, djiguite à grands yeux, a tenu sa main. 
- Abich, a dit Mahambetshe, quand tu cesseras de quémander?
- Tu regrettes d’une pincée de nasvay, a reproché Mahambetshe. - Comment tu vas gérer les préoccupations de soixantaine de familles?  
Mahambetshe s'est tu. La salive jaunâtre s’est collée à sa barbe fournie et longue, jusqu'à sa poitrine, mais il n'y prêté aucune attention. Toujours animé, concentré, d’un visage rubicond, maintenant le bey avait l'air fatigué et pâle.
S’étant tu, il s’est retourné un peu vers Abich et a consenti:
- Oui, les soins d’une famille fera suer àsept pots, et d’une soixantaine d'autant plus! Nous avons quitté notre ville natale, ni inonder notre chagrin, ni l’enterrer ... Zhunus a raconté: « Ce sont les russes qui ont enleveé notre terre, pas nous.Pourquoi  vous errez  à  la terre de Sikymbay, pourquoi vous pressez vos frères du sang, bien qu’il y a tant de nomades dans ce monde infini? ». Zhunus est sangsue, il a serré la vis aux familles de Karakesek, Kuandik, Suyundik, et maintenant il a l'intention de soulever contre nous toute la famille de Sikymbay.Nous nous sommes battus pendant deux ans contre le tsar et n’avons reculé que sous une grêle de balles. Et où irons-nous, si la famille de Sikymbay nous chasse de leurs terres? Vagabonderions le monde comme les bohémiens? Nous allons nous battre jusqu' à la mort. Nous avons assez de courage.
- La famille de Sikymbay est nombreuse, est-ce que nous supporterons..., a dit Abich avec précaution, mais Mahambetshe a interrompu:
- Bien qu'ils soient nombreux, mais les armes qu'ils ont c’est une trique. Le tsarisme nous a conduit des fusils. 
- Si trique contre trique – nous allons risquer. Outre cela, le pouvoir tsariste s’étant approprié nos terres, sera de notre côté. D’autres familles doivent nous appuyer. Nous sommes le peuple audacieux, et un audacieux se tiendra contre dix craintifs. Moi, comme un putois, je suis prêt à saisir la gorge d’offenseur!
Le bey a eu sa langue déliée. Il a ensuite amusé, puis attristé ses compagnons, et quand il a levé paresseusement ses longs cils, il semblait que ses yeux pénétrent entièrement lesauditeurs. De tels que Mahambetshe les gens disent: se fourreà côté, aux mains n'est pas donné. Même mort il s'affranchira de la corde.
- Je n'ai rien au monde de plus cher que mon bai, a dit-il. - Je vais le donner à Zhunus. En outre, je vais trouver la fiancée une de ses filles à mon Chaikhi. Alors, peut-être, il se calmera, prendrad'eau dans sa bouche. Mais, à la douce, il va sucer notre sang comme un vampire.

- Tu as raison! Résolu juste, s'est écrié Abish, de grands yeux clignotant. Il a fouetta son moreau  et, arrivé près du bey, a ôté le chapeau de fourrure. – Bon que soit ton bai, il est un animal, il ne mérite pas qu'on le plaigne. Le cheval se rendre au centuple. Et n’as pas peur de jumelage, on recueillira de rançon. Si soixante familles de nos aulsdonnent une bête, Zhunus glouton se rassasiera. Nous avons besoin de la paix. Nous ne devons pas oublier que sur l'hiver est imminent. Nous n'avons pas ni hivernage, ni nourriture pour les gens, ni mangeaille. L’hiver, ennemi silencieux, ne va pas écouter, que nous nous sommes battus tout l'été avec la famille de Sikymbay, il va nous envoyez ad patres. C'est le danger principal, le bey.
S'étant tu à ce moment-là le deuxième compagnon Kuttybay, n’a rejoint dans la conversation que maintenant. Depuis la naissance la vie a ajouté à son nom plusieurs surnoms: Kuttybay-chanteur, Kuttybay-fuyard, Kuttybay-gendre. Il s'est enfuit de la famille Suyundik et a épousé dans l’aul Elibay. Cet homme long d’un visage blanc, obstiné par sa nature, a de nombreux secrets, dont il ne parle à personne. Kuttybay est toujours de bonne humeur.Il badine, compose des chansons et chante bien. Dans les litiges nombreux, les discussions et les scandales, il se sent comme un poisson dans l'eau. Si Abich est la main droite de Mahambetshe, Kuttybay est celle gauche. Tous les trois sont  de même âge et la coutume leur permet de rester sur un pied d'égalité.
- Écoutez-moi, copain, a dit fort le bey.- Allah t’a offensé en stature, mais il t’a doué de la ruse. Tu as raison, essayons d'arranger un piège. Si Zhunus n’y entre pas, alors on espérera à la force. Contre Zhunus sont non seulement les familles de Kuandik, Suyundik, Karakesek, mais aussi beaucoup d'autres –les Atygai,les Karaaul, les Kanzhygaly, les Kerey. De ses incursions pleurent à chaudes larmes tous les trois alliances des kazakhs, pas la seule moyenne. Zhunus est un prédateur sanguinaire. S'il est encore dans le sein d’Allah, ma main ne tremblera pas lui couper sa tête. Donnez-moi comme aide un Mekesh. Ce bouc Dbysh ne passe que son humeur noire par son bêlement.
- Avec Mekesh chacun deviendra courageux, a prononcé d'une voix traînante Abich.
Mekesh est un neveu germain de Mahambetshe. Il est un djiguite audacieux, connu aux alentours comme un voleur de chevaux. Grand, de larges épaules, de yeux étincelants, de voix de basse, Mekesh est hardi, courageux. Les fonctionnaires tsaristes lui font une chasse depuis longuetemps, mais ne peuvent pas l’attraper. Mekesh, en volant les chevaux, manie l’armé toujours seul et est toujours équipé d'une massue, d’un poignard, d’un fusil Berdan, d’un revolver. Bien que les bourgs russes se sont apparus à côté,Mekesh n’ait pas migré. Sur les terres étrangères la vie n'est pas plus douce.
Mahambetshe n’a pas peur de se déplacer sur les terres d’une famille puissante de Sikymbay, parce que, d'une part, il sentait le soutien de Mekesh et d’autres familles voisines, et d'autres part – il croyait au pouvoir tsariste. Pourtant il avait le décret du gouvernement dans son poche qui annonce qu’après la réforme de Stolypine ce sont les bourgs russes qui sseront dans lessteppe. On doit leur céder la place. 
En reflechissant les paroles des conseillers fidèles, le petit Mahambetshe maussade continuait son chemin.
Un cavalier rejoignait la nomade sur le trotteur décharné louvet. Il avait le massue au nœud sur le coude.
- Mekesh, s’est écrié tout à coup Kuttybay.
Hier, quand les auls d’Elibai partaient pour un voyage, en disant avec des larmes au revoir à leurs places dont on a pris l'habitude, Mekesh n'a pas eu le temps de venir et c'est seulement maintenant il a émergé. Il s'est ébranlé immédiatement à la tête de la nomade et, selon la coutume, il a sauté du cheval et a serré les mains aux supérieurs. Ils sont restés en selle. Mekesh de constitution robuste, majestueux et beau, des larmes brillent maintenant dans ses yeux colères.
- N’est-ce pas mieux mourir que souffrir l’infamie, mon oncle? - s’est-il écrié, en s’adressant à Mahambetshe.
Les larmes sont apparues aux yeux du bey.
- C'est la volonté du tsar blanc, mon cher, - s’est-il justifié.
- Le tsar n’est pas le dieu, pourquoi lui obéir? Si le tsar était juste, il ne laisserait pas partit tant de gens à travers le monde! Seuls les poltrons souffrent l’humiliation. Vous n'avez pas même résisté dans votre pays natal. Suivez-moi, je vais vous emmener à Zhidelibaysyn. Là il y a beaucoup de terres, de bonnes gens, c’est véritable paradis! 
Mahambetshe a sourit un peu en réponse. Il y a longtemps des rumeurs courent sur Zhidelibaysyn, la terre promise, où il n'y a pas d'hiver, où les prairie  sont toujours verts, où il y a tant de fruits et il n'y a pas de régents. Mais personne ne sait comment trouver ce paradis. Un jeune Mekesh ne sait non plus, mais il croyait et voulait trouver Zhidelibaysyn.
On parlait de Zhidelibaysyn, en essayantde continuer les rêves agréables.Et le soleil devenait plus chaud. Les chien ont tiré leurs langues de la chaleur, en salivant aux rênes, les bœufs attelés aux télègues ont commencé à chercher l'ombre. Le troupeau, venant près de la nomade, a cessé de pâturer, les chevaux secouaient leurs têtes sans cesse.
8/04/2014
La nomade s’est arrêtée dans la vallée de la rivière Kokbek, d'habitude abondante en eau au printemps, presque tarie en été. Ayant rapidement mis la hutte, et bientôt les fumée des feux de bois s'est élevées partout. L’herbe sous le soleil, comme le velours, changait des teintes. Tout ce qui vit se reposait, jouissait. Seul le petitgarsSarybalapoursuivait un papillon sans relâche, il ne s’intéssait pas au repos. Un papillon blanc s’est assis sur l'herbe, comme si le taquine: «Attrape-moi». Mais dès que le garçon a tenu sa main, le papillon, en jouant comme un moqueur, s'envole dans un autre endroit. Le petit gars avec reniflait son nez en sueur de dépit, ayant l'espoir d'attraper le papillon, il le se précipitait à nouveau le long de la rive de la rivière de plus en plus loin.
Mahambetshe, Mekesh, Kuttybay et Abish continuaient une conversation triste s’étant assis sur la place avant dans un ablaycha - chariot couvert. La femme du bey à longue visage agitait vivement le koumys jaune. Ses yeux cassis étaient pensifs. Les hommes ont fait un peu de casse-croûte, unecoupe dekoumys était demi-vidée. L’odeur agréable de la viande de cheval bouillonnant dans le chaudron noir derrière la porte remplissaitl’ablaycha. La femme en agitant le koumys essayait de ne rien manquer de la conversation des hommes.
- Kuttybay, chante la chanson, met en belle humeur, - a dit-elle, quand tout s’ést tu. – C’est assez de parler, les oreilles se sont fatiguées. Le moineau même survit l'hiver le plus rigoureux.Ait le dieu nous créés plus faible que le moineau? C’est pas la première fois que leskazakhs quittent leurs maisons. Survécuspendant unjute terrible, survivronset maintenant.
Kuttybay l’a loué:
- Ah, Jamila, c’est toi qui est notre bey. Mahambetshe n’est majeur qui toi que de son origine et de ce qu’il est un homme.
-  Ta louange m’est agréable, Kuttybay, vive ta progéniture. Mais on dit que le bonheur vient non seulement pour les femmes mais aussi pour un sot. Quand il part,  ni mortel, ni le plus intelligent ne pouvont pas l’attraper.
- Ouais – a prononcé Kuttybay d'une voix traînante et s’est mis à a jouer du luth une mélodie inconnue. Ayant tourné son visage vers les lieux natals abandonnés, il s’est mis à chanter:
Kara-Nura, tu es vu de loin. 
Natale depuis l'enfance et comme nuit noire. 
Est-ce que vraiment nous nous séparons? 
Une âme est pleine de la tristesse mortelle. 

Kozhar, Zhauyrtau, - je vous vois,
Là j’ai tenu un aigle sur l'épaule plusieurs fois. 
Par la crête d’Aikai Shokai est caché de vue 
Mais la maison ne peut pas être caché des yeux.

Ah, le pays gras –la rivière de lait! 
Le peuple est opprimé de la tristesse et de la mélancolie. 
Et dans les meilleures âmes le colère bouillante, 
Par le silence il est encore caché. 

Le tsar a ordonné... Etant soumis au tsar, 
Nous serronsnos dents dans notre terre natale. 
L'heure du jugement, il est déjà très proche.
Nous viendrons et nous feronsnos châtiments ici.

Peu à peu, les gens se sont réunis autour de Kuttybay. Les femmes se sont mises  à pleurera. Les personnes âgées poussaient de longs soupirs.
- Nous n'avons pas accepté de colonies en vain, - a prononcé l'un des nomadesen repentant.
Sa femme grêlée, debout à côte, a pincé sa joue et a marmonné:
- Si le kazakh n’erre pas, est-ce qu’il va survivre? Si tu es prêt aujourd'hui à vivre dans le village, demain tu commenceras te signer.
- Cesse, je n'ai pas besoin d’autre croyance! 
- On étouffe ici, entend-on la voix de Mekesh.– Il est mieux d'aller me baigner que de trister. - Il s’est levé, a mis un cafetan blanc de laine de chameau avec le col de velours. Ses bottes sont de cuir excellente, avec de tiges longues et larges, de hauts talons...Son chapeau de fourrurede l'agneau blanc est attaché en haut. Tout le monde a regardé à Mekesh. En marchant lentemantil est descendu vers la rivière. Icicinq ou six jeunes femmes se baignaient. Elless'ébrouaient  bruyamment,riaient. Ayant vuMekesh les femmes ont sauté au bord et ayant saisi des vêtements se sont enfuis. Et en vain: Mekesh s’est détourné de l'autre côté d'elles. Le djiguite courageux se troublait devant les femmes. Le fait est que la femme de Mekesh, nommée Kadysh, mince et brune, des yeux comme d’une chèvre sauvage, la fille d'un hercule connu plein d'esprit, Mank,si étrange qu’ellejouait le premier rôle dans sa famille. Quand elle criait, Mekesh se taisait immédiatement; quand elle riait , il faisait écho à elle tout de suite. Quelle était la force de Kadysh frêle, ayant réussi à soumettre un tel tigre, les gens ne savaient pas. La timidité de Mekesh devant les femmes, s’expliquerait par l'impact de Kadysh.
S’étant éloigné des baigneurs plus loin Mekesh s’est arrêté, a tiré son poignard de la tige, a essayé par la pointe par le doigt. Il a soigneusement examiné le fusil Berdan. Il a enlevé le revolver sur le lacet et l’a enveloppé dans un cafetan. Déshabillé, il caressait longtemps son corps, se dégourdissait, jetait des petits cailloux dans l'eau. Puis il a soulevé un rocher d’une grandeur d'une chaudière, a bandé ses muscles et s’est jeté dans larivière.
«Le lutteur Sholak a soulevé cinquante-et-un pouds » - s’est souvenu Mekesh, a secoué sa tête et a sauté dans l'eau.
Loin courru derrière le papillon Sarybai n’est revenu que maintenant au camp. Deux cavaliers russes allaient à côté de lui. Ils ont donné au garçon une tranchede pain, et il la mâchait avec plaisir.
Ayant vu les cavaliers Mekesh est sorti de l'eau, s’est rapidement habillé. Les russessont approchés, ontsalué et ont tenu leurs mains. Mekesh a soudainement rejetéleurs mains.
- Dabord payer pour la sang d’Aktenteka! Arrêtez ces fugitifs misérables! Ensuite «zdrasti»!
Ces jours-là, les kazakhs et les étrangers russes s'expliquaient par des mots zdrasti (bonjour), champagne (koumys), marge (femmme), Kursak disparu (avoir faim), kibitka (chariot couvert est la maison), claires aux nouveaux arrivants et aux habitants. Les kazakhs croyaientces mots russes et les russes les croyaient kazakhs. En fait, ils n’appartenaient ni aux uns ni aux autres, mais tout le monde comprennaientleurs sens. Les russes, approchés à Mekesh ne savaient pas même ces mots. Un des cavaliers, un homme à la barbe grise, s’est mis à parler en russe:
- Djiguite, on voit vous êtes très indignés... Votre colère est compréhensible, bien que je ne sache pas votre langue. Nous ne sommes pas mêlé au meurtre d’Aktentek. Nous sommes étrangers. Nos cabanes sont en Russie. Nous sommes venus ici pour apprendre la vie local... –Les estoniens vivent en Chokay, les allemands sont dans Kyzyl-Jar, les ukrainiens en Karauzeke. Personne d'entre eux n’est venu ici de bon gré. Le tsar nous a chassés hors de nos maisons, mais il ne nous a été facile de nous déplacer. La la mère patrie, qui veut être séparé de sa mère! Et nous, et vous, Stolypine a fait souffrir tous. Nous sommes dans le même besoin que vous. Pourquoi devrions-nous être en mauvais termes l'un avec l'autre? Un voleur kazakh vole un cheval unique à un colon, alors tous pensentque les kazakhs tous sont voleurs, et, s’ils prennent un kazakh innocent, ils le brutalement battentet même tuent. Cela ne me va pas. Djiguite, si tu es un homme, persuadeton peuple. Ensemble, nous écriront une plainte et le portrons directement à sa majesté. Le tsar est clément. Il doit nous sauver de larmes amères et dompter Stolypine...
- Tu parles beaucoup, je nai rien compris pas,a dit Mekesh en kazakh. 
- Y-t-il de champagne? J’ai soif. 
- Ah, tu veux du koumys? Et de la viande aussi? De quel village êtes-vous? Pourquoi s’est tu? Qui d'entre vous, gredins, a  tué Aktentek, toi? - Mekesh a montrerdu doigt à un homme à barbe-grise dans sa poitrine.
- Oui, il n’ait rien compris, a dit un homme à barbe-grise et on ne sait pourquoi il a hoché sa tête. Mekesh a compris ses signes comme la reconnaissance et ayant saisi un homme à barbe-grise au collet, a commencé à l'étouffer. L’autre russe, un homme musclé, s’étant tu à ce moment-là, au lieu de les séparer, a levé la main silencieusement et a battu Mekesh à son temple. Mekesh a laisséun barbe-grise, a sorti le poignard de de sa tige et a flanqué un coup à l'homme par sa tête.Celui-làs'est écroulécomme un peuplier coupé.
Par un autre coup Mekesh a renversé l’homme à barbe-grise. Les chevaux reniflant se sont précipités dans des directions différentes. l’homme à barbe-grisesaignant tentait d'expliquer:
-  C'est dommage que nous ne nous sommes pas compris... Il aurait fallupunir Stolypine pour tout cela. Si je connaissesa majesté le tsar... - Et il a tenu sa main chevelue à Mekesh. Mekesh se tenaient immobiles quelques moments, puis il lui a prispar sa main. La pitié a surmonté la colère, et il a dit d'une voix tremblante:
- Celui-là l’a mérié, et toi, je t’ai frappé en vain! Ni par main, ni par mot tu ne m’as pas blessé. Tu es puni pour rien! Pardon! Je suis en colère pour Aktentek.– Et ayant ôté une large ceinture, il a bandé la tête du blessé.
L’aul a accouru comme une lave à la place de l’ incident. Une foule a entouré Mekesh. On entendait des mots brûlants d’amertume de la bouche de chacun: 
- Encore un malheur sur nos têtes! 
- Que tu disparaisses, Mekesh! 
- Que tu crèves, Mekesh! Maintenant, nous laisserons notre peau! 
- Qu'ils se perdentsa femme et ses enfants! 
Mekesh n’écoutait pas de malédictions.
S’étant mis à genoux, il a levé l’homme à barbe-grise et a posé sa tête sur ses genoux. Puis il a envoyé un garçon pour de koumys, a donné au blessé à boire et s’est tourné vers Mahambetshe:
- Pourquoi faire un bruit? Ce qui s'est passé, on ne reviendra pas. Allez errer plus vite. Je resterai seul, le mettrai sur ses pieds, puis je le ramenai chez les russes. Je ne reconnais pas le tsar il y a longtemps! Tous les péchés, je les assume.
Gonflé de colère, Mahambetshe n’a pas dit un mot, s’est retourné et s’est dirigé vers l’aul. Les autres, s’étant tranquillisés, l'ont suivi. Les deux sont restés près de la rivière, Mekesh et l’homme à barbe-grise.
Le cri, le bruit de nouveau – auls levaient du camp temporel. 
... Dans un vieuxchariot grinçante allaitle garçon de Sarybal. Il regardait en arrière. Tout est incroyablement étrange:les russesl’a nourri de pain, et Mekesh ... Le sang, les russes – tout était devant les yeux du garçon. Quand il s'est endormi, il a vu en rêve... tantôt qu’il éclatait de rire, tantôt qu’il mangeaitquelque chose et avalait, et puis tout à coup il a crié et a commencé à pleurer.

LES ESCLAVES DE ZHUNUS

Il était dur pour les elibais sur les terres de Sikymbay. Influent dans ces régions le bai Zhunus a serré les nouveaux arrivants de tous les côtés et pendant dix jours il n'a pas permis de faire un pas. Alors Mahambetshe a amené un arpenteur et un fonctionnaire et a assigné des terrains pour lui-même. Mais Zhunus a soulevé contre les alabais toute la famille de Sikymbay. Mahambetshe s’est vraiment décontenancé. Il a envoyéà la hâte des messagers chez parents. Trente djiguites choisis sont accouru à l'appel dirigés par Mekesh.
Pendant trois jours les parties belligérantes ont menacé l’une à l'autre, mais ne s’étaient pas décidé d’entrer en bataille sanglante.
Le quatrième jour Mekesh n’a pas supporté, est monté à son cheval et s’est mis à galoper devant l’ordre des sikymbaisen criant:
- Eh bien, Sikymbay, soif du sang, sors! Qui est brave - vient au combat! Si tu es un homme, Zhunus,arrive seul! Si tu es une femme - jette-toi par tout le campement .. !
Aucun djiguite n’a pas osé se battre.
Après un essai raté d'expulser les elibais Zhunus s’est mis à son «métier» habituel, aux vols de chevaux et aux maraudages.
La terre a gelé, mais il n'y a pas de neige. La nuit était si calme, les étoiles scintillaient d’un vif éclat. Voici une est tombée, a tracé le ciel, s'est éteint.
Sur la pente de la colline il ya un hivernage de cinq chaumières. Dans la plus petite d'eux il y a une seule chambrette, petite et basse, on peut frôlerle plafond pat la tête. Au milieu il y a d’unpoussard de la perche courbe. Les murs ne sont pas mastiquées. Le gazon noir s'effrite, se détache, les puces y grouillent. On sent l'odeur amère de l'armoise , qui couvre le plancher d’une couche épaisse. L’herbe noircie de la suie sort entre lespoutrelle rares. De derrièrede le poêle trapue la fumée vient dans la chambrette. Lalampe à pétroleimprovisé file aussi et éclaire à peine les visages des trois hommes assis sur le siège avant. Aussitôt le porte s’ouvre et se ferme, l’estomac séché de mouton tendu sur la fenêtre batte bruyamment comme un tambour.
Le maître de la chaumière est Mustafa-hadji, le frère cadet du bey Mahambetshe,qui a quarante ans, trapu, basané, avec des traces de variole sur son visage. Il estresté un orphelin depuis sa plus tendre enfance, et une pauvre tante l’a grandi. Pendant dix-sept ans, il faisait paître un troupeau des chevaux de son frère et a reçu une dizaine de têtesde petits animaux. Quand Mustafa a eu trente-deux ans, il a vendu tout son bétail et s’est rendu à La Mecque, ayant laissé sa femme Khadisha avec deux jeunes enfants à la maison.
Mustafa était pondéré, calme, débonnaire, bien que son visage poilu grêlé était toujours sévère. I l parlait peu, mais bien, sensément et il ne craignait qu'un seul dieu. Il rêvait toujours de la vie après la mort. Il disait que dans ce monde tout allait bien, il reste à régler l'affaire dans le monde d'outre-tombe. Toutes les soixantaine familles d’Elibay connaient Mustapha-hadji. Les gens offensésvenaientavec une plainte chez  juste Mustafa-hadji. Surtout dans le cas quand ils sont serrés par Mahambetshe. Le hadji-même ne pouvait pas influencer le bey, et son aide était en ce qu'il priait au Tout-Puissant:«Défends ce pauvre homme, envoie-lui quelque chose». Mais le dieu reste toujours sourd à l'appel, et Mustafa allait quitter plusières fois ce monde injuste, vain, allait mourir quelque part à La Mecque ou à Médine. 
Avant sa mort, le bey célèbre à chevaux nombreux, Jaulan a légué àMustafa de repartir à la Mecque, et Mustafa allait partir.
- Comment restons-nous sans toi? a inquieté Khadisha et les enfants se sont mis à pleurer. 
- Allah vous aidera. Allah vous donnera le jour, donnera de la nourriture, a repondu Mustafa. 
Maintenant, assis sur le siège avant, il inspirait, comme d'habitude, le petit  Sarybal: 
- Sache que le dieu est seul, un prophète est juste et le Coran est la vérité! 
- Le dieu est seul, un prophète est juste, le Coran est la vérité!
- Apprends par cœur. Répète cent, mille fois et n'oublie pas!
Le fils intelligent, il saisit tout au vol, il ne lui est pas nécessaire de répéter cent et mille fois. Mais son père est sévère, il contrôle: 
- Quels sont les marque d’Allah? En quelles partiesle shay est-elle divisée?
- Allah a huit marques. Vous dites que le shay est divisé en deux parties, et Kuttek affirme qu’en deux et en quatre, et en huit parties - autant qu tu le souhaites. 
- Kuttybay, un vieux diable, t’a fait une blague. Il parlait du thé que nous buvons. Je parle d’un autre chose,je parle du monde. Le monde n’est divisé qu’en deux parties, ceux de la vie et de la mort.
En conclusion, le hadji exige que son fils chante une prière. Ayant penché une bouilloire en fonte lourde, recouverte d'une couche épaisse de sui, le garçon a fait ses ablutions. Selon toutes les règles il a prononcé la prière de nuit. Le père a posé un chapelet devant lui. 
- Supposons c’est un décédé. Pnononce une prière!
Le garçon a effectué correctement même cette volonté de son père. Le hadji s’est tu, a baissé la tête. Il a ferméde longs cils, mais on voit qu'il ne dormait pas – il restait pensif. Les études pour aujourd'hui ont été terminées. Il faudrait donner à son fils de lire un aptiek, la dernière partie du Coran, mais le fils ne sait pas lire, et le hadji ne peut pas lui apprendre, il n'a même jamais été à l'école et ne savait même pas signer. Près de leur hivernage il n’y pas non seulement d’écoles, mais aussi de professeur. On ne sont pas d'accord de l’embaucher dans le village, et l’embaucher soi-même est au-dessus de ses moyens. Le hadji ne savait pas ce qu’il pouvait enseigner à son fils. Et Khadisha troublée continuait:
- Oh, mon dieu, pourquoi tu as besoin de La Mecque! Tu va laisser en malheurles gens vivantspourJaulan décédé. Notre cavale unique a été volée. Qu'est ce qu’allons-nous manger? Il faut faire quelque chose... Et tu te tiensdu soir au matintes bras croisés dos et bourrer la caisse à l’enfant. Il pourraitrendre fou le petit garçon.
Comme la fumée âcre de la poêle et de la lampe à pétrole ont couvert le logement exigu, ainsi donc les mots de Khadisha embrouillaient la conscience de Mustafa. Toutefois, sa retenue n'a pas été hésité. Ayant réfléchi le hadji a répondu avec un sourire: - Ta famille a mis au monde beaucoup des faible d'esprits, et toi aussi, on voit que tu est née malheureuse. Ne te désole pas,le voleur ne rendra rien. A propos de nourriture, on va gagner. L’insecte mêmese nourrit. De quoi tant parler? Lesconnaissances, l'enfant deviendra pire d’elles? Il sera plus intelligent. A propos des pèlerinages, la maison de Dieu, le tombeau de Mohammed ne sont destinés à voir que les riches. Si les mers ne sont pas sur les chemins, jem'y rendrai à pied avec plaisir.
- Ecoute, Amirbek, toi- même, tu es faible d'esprit.- s'est écrié Khadisha, en s’adressant à son hôte, qui était assis à côté du maître. Amirbek il s'est mis à rire, mais tout de suite a toussé. Repris son souffle,il a dit sérieusement:
- Je crains un peu cette toux, le hadji. Jusqu'à ce que je vive, prends mon contribution. 
Sous la «contribution» il a appelé sa quatrième fille Bibi-djan.
...Il ya deux ans Amirbek avec les gens de son aul étaient allés à trois verstes à Akmola. Son seul chameau a maigri, il avait son ventre creuxet en plus pendant le chemin du retour, il avait affronté une forte tempête. Il en revint bien peu, ils sont mortsau chemin, et ce qui a regagné d'une certaine manière ses maisons, s’étaient gravement gelé.
Mustafa n'a pas eu peur de la tempête terrible qui a fait entrertout ce qui vità l'abri. Ayant appris que les gens ontété surpris par une tempête, un est parti à la recherche dans la steppe déchaînée comme la mer. Il a trouvé un hommegelé inconnu pour lui, et avec un chameau il les a amené chez lui. C'était Amirbek. Tout le mois le hadji soignait le malade, n’exigeant aucune paie. Amirbek ne savais comment remercier son sauveur, et avant de le quitter a dit:
- Mon sauveur, je serai ton ami à la mort. Prends ma fille. Quand elle grandit, fait lui marier avec ton fils cadet. Tu ne devraspas payer unerançon. Je ne peux plus rien te remercier pour ta bonne action. 
La jeune fille est une fortune pour la famille pauvre. Pourtant Amirbek n’a pas épargnésa richesse.
Mustafa a jugé humiliantd’accepter une récompense pour une bonne action. Il comprennait qu’il serait difficile de marier ses deux fils quand ils atteigneront la majorité. Il connait beaucoup de pauvres, qui ne pouvaient pas fonderune famille, parce qu’ils étaient hors d'état de payer une rançon. Pendant deux ans Mustafa ne consentait pas Amirbek, ne disait pas ni «oui», ni «non», et maintenant il a répondu:
- Je n’ai pas justifié mon action, mais tu t'obstine , Amirbek. Si je prens,  tu seras heureux, si non –tu t'offenseras. Il est mieux de nous nous contenter que nous nous offenser. Eh bien, quand les jours deviennent plus longs, nous viendrons et rpendrons la fiancée. 
- Maintenant, je crois notre amitié. Oh,le Tout-Puissant, prive-moi de la vie avant le hadji, s'est exclaméavec émotionAmirbek et a pleuré.
Avec bruit, la femme essoufflé est entrée dans la maison: 
- Voleur pris! 
- Où? 
- Dans une grande cabane... 
Les elibais appelaient une grande cabane la maison de Mahambetshe. 
Tandis que Mustafa levait de son siège, même Amirbek malade a déjà atteint la maison du bey Mahambetshe.
Sarybalaux pieds nus, les yeux gris brillants a couru ici avant les autres et a pris la place aujambage de la porte. Toutes les cinq familles qui Habitaient la cabane se sont réunis. Les gens des auls voisins abordaient. 
Le loqueteux était attaché au milieu de la chambre. Mahambetshe tenait le fouet lourd dans ses mains. Le beyétait en colère, ses larges narines étaient gonflées, la longue barbe s'agitait dureniflement fou. Il battait le voleur par le fouet et demandait après chaquecoup:
- Di la vérité, qui a volé la cavale grise de Mustafa?.. Dis la vérité, qui a égorgé le moreau de trois ans d’Alimzhan .. Qui a volé la vache rouge de Bahtybay? .. 
Le voleur tressaillait son corps après chaque coup, mais se taisait, ne pleurait pas, ne demandait pas miséricorde, il ne que serrait plus fort ses dents. Sa chemise en toile de coton s'est étendue complètement. Le sang a sailli sur son dos revint. Le voleur est tombé, continuait se taire, mais Mahambedshe ne cessait pas  de battre.
- La bête!, s'est écrié Sarybai en tremblant. - Kuitugan! 
Le garçon s’est rappelé qu'il ya un un loup a déchiré le cheval de l'oncle Kuntugan. Kuntugan a attrapé le loup,l’a écorché vif et a laissépartir. Le loup a fait quelques pas et est tombé mort. Mahambetshe était en ce momentcomme Kuntugan. 
Le père de Sarybal est entré dans la maison. Le hadji n’était non seulement pas accueilli, comme toujours, mais on ne lui a pas même fait la place, ne lui a pas donné le chemin, les yeux de tous étaient rivés sur le spectacle terrible. Mahambetshe continuait à battre le voleur, en dénombrant tous les vaches et les chevaux manquants. Depuis quatre ou cinq mois de la vie dans une place  nouvelle  sikymbaisont vollé trente têtes de bétail des elibais. Presque tout le monde qui est venu maintenant chez Mahambetshe ont souffertdes voleurs, et ce pourquoi personne ne retenait le bey et ne tentait de condamner sacruauté.
Mustafa, debout quelques moments, s'est frayé un passage résolument en avant, a écarté les gens debout étroitement et est tombé sur le voleur, l’ayant couvert de son corps. 
- Lève-toi! Va-t-en! - s'est écrié furieusement Mahambetshe et a fouetté le  hadji. Sarybals’est précipité à cris vers son père. Le fouet s'est agité au-dessus de lui, mais Aldabergen à la barbe grise en colère a l’arraché des mains de Mahambetshe. 
- Merde! Diable! Même le chien enragé ne mord pas son petit!
Mahambetshe a obéi au-delà de ses forces. Aldabergen est son frère aîné. Le frère cadet habituellement n'est pas autorisée à s'opposer à son frère aîné, à son père, à un vieil homme en générale. 
Une trace rouge du fouet est resté dans la paume de Mustafa. En cachant sa main dans sa manche, il s’est mis à faire entendre raison à Mahambetshe:
- Pourquoi tuer lemalheureux? Si tu es fort, punis Zhunus. Et celui-ci,- a indiqué Mustafa le voleur immobile, - il ne lui fait que le petit trottin. Tu penses que si tu tuesun, Zhunus ne se trouvera pas d’un remplaçant? Avant tout, nous devons avoir de la compassion pour un homme vivant.
On dit que de bonnes paroles font même sortir le serpent de son terrier. Le voleur battu, sanglante a enfin parlé. Les mains tendues à Mustafa, il a serré ses jambes. Brillants comme le mercure, les yeux de souris de voleur n'ont pas versé une larme, quand son dos fouetté du fouet, et maintenant il fondait en pleurset a dit, en faisant à peine prononcerles mots de la gorge:
- On a trouvé quelqu’un pour avoir pitié de Duysek, merci Allah! Depuis vingt ans j'ai brigandé pour Zhunus. Et maintenant, on m’a cassé mon échine. Je n’ai ni femme, ni enfants. Ni feu ni lieu. J’ai beaucoup dévalisé, mais jai mérité beaucoup de malédictions... J'ai le plus de la tristesse et du chagrin que de l'espoir. Pourquoi le dieu a crée le voleur, et ne lui a donné nifoyer, ni enfants et a fait la vie pire que celle de loup? 
- Le malheureux, a répondu Mustafa.–Tu dis la vérité, mais de quoi as-tu pensé avant?..
- Si ne pas voler, par quoi vivre? 
- Ce que tu as gagné par le vol, nous avons entendu. Ne compare pas  le courage avec l’obstination.
- Hadzhek, vous m'a sauvé de la mort et a donné le conseil, que même mon père ne m’avait pas donné. Si j’ai ma vie est de chien, j’ai mon apparence et mon âme humaine. Je ne peux plus taire... Serkebay et moi, nous avons volé  votre jument grise, nous l’avons amenée à Zhunus et l’avons égorgépour lui. Je ne vouscacherai rien. 
- Je ne vais pas t’ interroger. Pense et résous toi-même: peux-tu risquer ta vie et te tairedevant les gens en colère?
Duysek ne savait pas en quel ordre commencer sa confession des vols. Il sentait lesregards fixes, attendus. Ils semblaient tirants, extorquants  hors de lui une confession complète. Ayant soupiré lourdement, il a commencé à énumérer, comme un malade en délire: 
- J'ai vendu le moreau de trois ans aux voleurs de Karakesek... La vache rouge est chez Amanbek. Le moreau roux au front blanc est chez Serkebay. La cavale grise a été égorgéepour Zhunus. Le bai, voice ma botte de lui. J’ai volé chez les russes, Zhunus m’a ordonné... Et ils ont tué Aktentek pour se venger.
Tous se taisaient...
Les alibais savaient  déjà que ce sont les gens de la famille de Sikymbay qui volaient leur bétail, mais maintenant ils ont appris les détails. L’hostilité entre les russes et les kazakhs  à cause de la meurtre d’Aktentek a été excitée par Zhunus. Dans la cabane, ona entendu les gémissements et les cris d'indignation. Selon la coutume de la steppe, on ne pourra pas mettre Zhunus sur ses genoux pourque son propre le tue, il a vengé le croyant. Le punir selon la loi est une cause désespérée: pendant qu’on obtiennela justice, on peut mettre ses nerfs à nu.
Que doit faire l’aul affable, timide, à moitiés'habituésur la terre étrangère? Maintenant chacunréfléchissaità ce sujet, se posait cette question et n’avait pas trouvé aucune réponse, n’avait pas vu aucun moyen de sortir de l'impasse. 
Mahambetshe a dit d’une fermeté sombre: 
- Alors volez vous aussi! Il sera plus juste. 
On a entendu des mots approuvant de tous côtés: 
- Nous allons même àmort pour nos bétails!
- Comme vous voulez, personne ne vous a mis les menottes! 
- Oh, mon dieu, qui ne pourrait pas voler un cheval! 
- Nous aussi nous savons étriper les moutons. 
- Et la nuit nous pouvons parcourir. 
- Pourvu que les grandes nous laissent nos mains libres... 
Le bey aux dents jaunes en caressant sa barbe fièrement, s’est redressé, heureux de ce qu'il a béni l’aul pour voler. 
Mustafa a secouésa tête, s’est levé de son siège et a prononcé tout près de la porte: 
- Ce n'est pas grave si vousvengerez. Mais ne prennez pas l'habitude de cette occupation honteuse. J’enai peur, - et il est parti. 
Les parents excités ont oubliés aussitôt les mots du hadji.

Les soirs d'automne sont longs. Il était déjà bien avant dans la nuit quand la porte s'est ouverte et on a entendu une voix inconnue: 
- Bonsoir! 
Tous se sont tournés, se sont tus et s’étant écartés ont fait place à la siège d'honneur pour un étranger inattendu d'un autre aul, un homme basané, maigre, à une barbe grisonnante, le hadji Abish. Tous l’ont salué par main, Sarybalmême. Les uns l'ont aidé à enlever ses bottes, les autres- le manteau. Ayan peu questionné sur la santé de chacun, s’assis un certain temps Abish a parlé avec une inspiration inattendue:
- Les familles d’Elibay et de Sikymbay proviennent de Begaydar. Quand une fissure se forme entre les parents, l'ennemi y enfonce le coin, et son ami la mure. Je suis venu comme un ami. Mon père est Katyrash, la père de Zhuius est Batyrash. Nous sommes cousins. Vous tous savez, que Zhunus a volé la fille de Katyrash et ainsi il a misla honte à toute le famillede Sikymbay. Vous pouvez pensez: «L’impudent, pour qui tu intercèdes!»Pourtantje dis: épargne le coupable, Mahambetshe, épargne. Je suis venu pour solliciter pour un homme, pas poul le chameau. Ma demande n’est qu’une souris nulle, dont la peau ne convient pas même pour une calotte. Je n'aurai même pas un bonnet de ces soucis. Seulement la blessure guérie. Votre père Kadir a réglé un litige en cas du batyr tué par deux mots. Je suis venu avec l'espoir que vous me comprendrez – laisse partir le voleur, ne taquine pas Zhunus. Nous marchons peu le chemin de la justice, pour nous il s’est couvert par les herbes. Mais souvent, nous courons le chemin du vol et de la lâcheté, et il s’est élargi. Nous vivons les temps difficiles. Ton peuple est paisible mais entouré des loups. Il faut surveiller leur meneur gros. L'esprit et la ruse peuvet apprivoiser le tigre.
Tout le monde s'était assis tranquillement, sans bouger, on écoutait, en essayant de ne manquer aucun mot. 
Quand Le visiteur s’est tu, le silence a rétabli pour longtemps dans la yourte. Enfin Mahambetshe a hoché un peu la tête et a répondu avec soupir: 
- Uh-oh, Abish-hadji, ressemble à une chèvre antenaise! A quoi de belles paroles, si elles nedénoueront pas lacorde au cou; quel est notre intérêt, de la noblesse, de ce que je laisse partir un voleur? Dis-moi tout d'abord:ess-tu arrivé toi-même ou Zhunus t’a-t-il envoyé?
- Je ne vais pas mentir. Zhunus m’a envoyé. Mais je suis venu pas pour Zhunus, mais pour la paix. Si mes paroles et mon intention distinguée ne t’ont pas touché, quoi faire, je partirai. 
Mahambetshe a réfléchi. De tout ce qu’Abish a dit, il a relevé trois mots: «Zhunus a envoyé». Avant ce temps-là, le bey Zhunus a éprouvé un échecen querelles avec les elibais deux fois, mais n’avait pas envoyé des commissionnaires. 
La capture de Duysek est devenue le troisième défaite de Zhunus. 
«S’il a envoyé un médiateur, il avait admis sa faiblesse», a pensé Mahambetshe.
Abish lui a fait un clin d'œil et a indiqué à la sortie. - Allons parler en tête-à-tête. Mahambetshe s’est levé. 
- Écoute, Mahambetshe, a commencé Abish, - quand ils sont sortis dehors. - Je suis plus plus proche à Zhunus par sa parenté et par l’habitation et par l'esprit – à toi. On dit: près de quoi tu marches, tu le prendras. Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras. Rends-moi Dupsek.Je netromperai ni devant le dieu, ni devant  ta famille. Je vous faites, toi et Zhunus, des marieurs. Les voisins amiablesont les araires'entrelacés, leur consentement est plusfort que la mur de pierre.
- Et Zhunus, accédera-t-il à la paix? 
- Si le chêne se courbe, il va se casser. S’il ne s'est pas cassé, me se serait-il adressé? Après tout, il avait vu Abish, oui à envoyer, gardé le silence. 
- Très bien. Je vais te donner le louveteau, mais nous essayerons de tendre le filet sur les chemins du gros meneur.
Mahambetshe a libéré le voleur. Abish-hadji l’a emmené aussitôt après, et ils sont partis n’étant resté aucun minute.
Tous ceux qui étaient assis dans la chambre, se sont regardé avec étonnement. Un homme aux grands yeux, du même âge que Mahambetshe, s’est mis à genoux et a fouetté le sol.
- Oybey-ay! Nous ne sommes pas des gens, ou quoi? Pourquoi ne nous as-tu pas consulté, Mahambetshe? 
- Tu as fait une gaffe, Mahambetshe, n’a pas approuvé Kuttybay. 
- C’est assez! Je comprends non pis que vous où est le bien, où est l'honneur,s’est renfogné Mahambetshe.
Le silence s’est constitué. Mahambetshe, l’héritier de Kydyr connu, est le bey sévère. Personne n'a pas osé le contredire. 
Quand on a commencé à s'en aller, l'un des aînés a marmotté: 
- Les gens se disputent, et les beysse nourrissent. 
Sarybaldormait  en se serrantà la porte. Amirbek l'a réveillé et l'a conduit par sa main. Le garçon somnolentrépétait:
- Voici ... Abish-hadji... Mahambetshe...

FEDOR ET TURLYBAY

Le plus de tout, Sarybal aime le cheval et le conte. Il n'avait pas encore un an quand son père a fait asseoir son fils en face de lui à cheval le première fois. Ayant deux ans Sarybals’est déjà assis seul en selle d’enfant , et son père conduisaitle cheval par la bride. Ayant cinq ans, le petit garçon a déjà tenu les rênes lui-même. Mais pas longtemps le cheval a été dans la famille. Les chevaux sont disparusdans l'exploitation depuis que Mustafa a vendu presque tous les bovins pour gagner de l'argent pour le long chemin à la Mecque. Le garçon gémissait tout le temps en exigeant le cheval le jour et un conte le soir. Mustafa ne satisfaisaitni l'un ni l’autre demande du fils. Il a longtemps on a tout parlé du prophète Muhammad,  de la charia - aussi, et le seul cheval gris courtaud est toujours occupé.
Sarybal essayait de ne pas manquer l'occasion de se promener à cheval d’un visiteur, et si le visiteur restaitpour passer la nuit, le garçon curieux le priait de raconter des contes jusqu'au matin. Il retenait bien les contes et puis il les racontait à ses copains.
Le garçon aimait aussi les longs voyages. En se mettant en routechaque fois son père ne pouvait pas se débarrasser de son fils, il le jurait , battait et s’en est débarrassé à grand-peine.Le garçon regardait longtemps avec tristesse après ...
Aujourd'hui son père l’a eu pitié, et a pris Sarybal avec lui. Ils sont partis au village russe à un vieilami de Mustafa,chez Fedor. Le garçon a été surpris par l’amitié du hadji si religieux avec un type russe.
Fedor a chaleureusement accueilli les visiteurs, les a conduit à la maison et a disparu dans un moment.
- Comment devient-on amis, hein, a demandé Sarybal, quand ils sont restés seuls.
Dans les auls on dit souvent «hein» à la place de «père».
- Il y a plusieurs moyens. Par exemple, d'abord tu donnes quelque chose, puison te donnera quelque chose . Mais notre amitié avec Fedor a commencé autrement, a répondu Mustafa et a serré ses mains. – Tu n’avait qu’un an... Nous habitionsChokay. Un jour d'automne, je faisais paître des chevaux dans la steppe. J’a vu quelqu'un au loin. Il marchait très lentement . Ou bien il s’asseyait, on voit, reposait... Il était plus assis que marchait. Je lui a galopé et j'ai vu un homme maigre, émacié. Il avait sa barbe poussée, ses cheveux ébouriffés, les yeux chassieux. Ses vêtements étaient  toutusées, guenilles seules. Un gros orteil ensanglanté s’est montré de  sa botte. Un morceau de pain rassis de grandeur du poing étaitdans son sein. Il avait faim. Il répétaitde temps en temps un seul mot : «Japon». J'ai compris qu'il était un soldat revenant de la guerre japonaise. Cet homme m’a fait si pitié, même nous avons la croyance différente. «Tu regagneras ton logis dans ton état», l'ai dit-je, et j’ai misle soldat à son cheval et en le retenant je l’aiamené dans ma yourte . C'était Fedor. Je l'ai nourri pendant une semaine et puis je l'ai ramené chez les russes .
Pas tous les russes et pas tous les kazakhs, mon fils , sont les même. Parmi ceux-ci et ceux-là il ya à la fois et bons, et mauvais, il faut savoir les reconnaître. Fedor a une bonne âme, il ne m'a pas oublié, il toujours m’envoyait ses salutations, invitait chez lui. Aujourd'hui , nous sommes enfin arrivés , et tu vois, il est allé des à couper  le mouton, il veut régaler selon notre coutume.
Mustafa content de son ami l’a parlé pendant longuetemps . À table , le père et le fils se sont assis ensemble, et Fedor faisais quelque chose dans sa cour. Sa femme n’a qu’enfanté hier , et c’est aujourd'hui déjà, ayant bandé sonventre par un foulard, elle trayait la vache. Sarybalperplexe a demandé:
- Pourquoi se sont-ils assis pas avec nous ?
- Pas de temps, beaucoup de travail.
- Et pourquoi les voisins ne viennent-ils pas ? Chez nous, si un hôte vient, tout l’aul se réunit.
Il est autrement chez eux que chez nous. Tous sont au travail. Fedor  ne perd pas de temps en vain, même si un hôte d'honneur vient. Il a le pain mûri, il se gâtera, s'ils ne moissonnent pasà temps. Fedor s’estexcusé auprès de moi, il a tout expliqué. Il travaille dur c’est pourquoi il vit dans l'abondance. Si un kazakh apprennait de travaillercomme les russes, sa vie serait beaucoup mieux. 
Fedor est apparu à la porte en tenant deux sacs pleins aux côtés. Il les a misde côté, a essuyé la sueur de son front, a pris de la makhorka, a roulé une cigarette grosse et en soufflant la fumée de sa bouche, il a indiqué aux sacs par sa tête.
- Voici, dans l’un il y a de la farine comme le paiement pour les peaux et dans l'autre il y a mon cadeau pour vous.
- Je te remercie, Fedor, que le dieu t’aide.
- Je veux vous donner un conseil, puis-je?
- Moins même.
- Je donnerais mêmetrois, mais je ne suis très sage. J’ai vendu tes peaux à moitié prix, et encoreavec difficulté. Le vendeur impose, et le marchand refuse. L’hiver a bien serré les kazakhs cette année. On a donné un tout mouton pour un tas de paille,un poulain – pour un tas de foin. On demandait de nourrir deux génisses et disait: laisse une cheztoi. Et le blé vient bien ici, et les prairies sont bonnes, il y a beaucoup de foin et les terres sont autant que tu veux. Au lieu d'acheter chez les russes, les kazakhs peuvent et labourer, et semer. Mais on ne sait pourquoi ils ne veulent pas.
- Il y a deux raisons: pas d’instruments et pas de compétences non plus. On dit: un homme malhabile laissera échapper de sa propre bouche, et un homme agile arrachera de la gueule du lion.
- Oh, Mustafa, Mustafa! a répondu Fedor avec plaisir. – C’est pas moi qui doit t’enseigner. Je suisétonné pourquoi toi, avec un tel esprit, tu es dans la misère!
- Il est mieux d’être honnête que riche. La vie est courte dans ce monde, et chacun vit à sa manière. Mais nous devons aussi penser de la vie après la mort. J’y partirais il y a longtemps, si le suicide n'a pas été considéré comme un péché grave.
- Les prêtres aiment aussi parler d'un autre monde. Mais ils sont prêts à échanger la maison d'or dans le paradis pour à la hutte, pour que rester un peu plus longtemps dans ce monde.
- Ils ressemblent à certains de nos mollahs, arit Mustafa.
- Je t’enseigne à faire le ménage, et tu m’incites au discours coupable, a rit  Fedor aussi.
Lorsque les visiteurs sont allés partir, Fedor a posé les sacs avec de la farine sur le dos de chameau et a mis Sarybala au milieu. Assis sur le courtaud gris, Mustafa a conduit par la bride le chameau criant par la rue d'un petit village. Il regardait tout autour avec curiosité. Il semble que ce n’était qu’hier que les gars pauvres, maigres sont arrivés ici, et comme ils se sont déjà installés! Entre les huttes tantôt ici, tantôt là, il ya des maisons de briques. Les chevaux russes étaient malingres, mais on les ont croisés avec une race endurant locale. Les kazakhs, ayant regardéles russes craintivementement et avec méfiance, maintenant fréquentent librement, échangent les peau contre le pain, les autres échangent les chevaux. Les gars travaillent dur et commercent à bon sens, et les kazakhs ne travaillent pas, et jetés par les fenêtres tout ce qu'ils ont. Mustafa s’est rappelléun kazakh qui échangait un agneau. Il fichait l’agneau rouge durcie et blottie à toutes les mains de premiers venus avec les mots: «Prendspour cinq livres de farine» et puis conseillaitenkazakh: «Arrose avec un peu de lait, et ilse détendra tout d'un coup».
Les hommes ne prennaient pas. Sot, pourquoi ne l’as-tu pas arrosé avec du lait? Et ayant en tel état une belle agneau ne vaut pas un centime. Alors, n’ayant pas vendu des marchandises, le pauvre hère s’est traîné avec peine chez soi, en maugréant: «Les russes ne comprend rien».
Et lesrusses se sont parfaitement habitués sur cette terre. Avant eux, personne n’a pas fauché la foin dans la large vallée de Kara-Nura, on n’a utilisé l’eau que pour les bovins. Et les russes ont construit les moulins à eau le long de la rivière et ils fauchent l'herbe non seulement dans les basses terres, mais aussi sur les collines. Partout les meules de foin se sont apparues, la terre viergelabourée a noircit. Mustafa indifférent à l'agriculture a regardé autour avec intérêt.
Les lieux natals ne ont jamais excité un tel sentiment de chaleur, de tendresse et de pitié de lui-même en même temps.
- Il ne faut pas nous plaindre, a dit-il. – Nous-même avons refusé de construire des cités, nous continuons à errer. Et les russes, ils habitent un seul lieu et ne meurent pas de faim. On ne nous reste que leur envier. «Un envieux se consume du bonheur des autres».
Sarybalregardait tout autouravec intérêt et parfois criait :
- Mon oncle, qu’est-ce que sont ces boules vertes se trouvant à côté de la route?
- Les pastèques, mon fils.
- Et celles-là, jaunes et oblongues?
- Les melons, mon fils.
- A quoi servent-elles ?
- On les mange.
- Sont-elles sucrées?
- Oui.
- Donne-moi une.
- Elles ont un hôte, il est défendu deles prendre sans permission. En outre, ils sont encore vertes, tu vas tomber malade.
- Pourquoi elles ne végétent pas chez nous?
- Si on les seme, elles végéteront.
- Pourquoi on ne seme pas?
- On ne sait pas comment. Et on ne veut pas. On n’a pas honte de mendier. Ne sois tel jamais, mon petit. Mendier quelque chose alors vendre la conscience. Il est mieux mourir que vivre sans conscience. La bourse est vide, mais l'âme est pure.
Bientôt ils ont rencontréle porcher Baimagambet. Ayant écarquillé ses yeux d'un air excité et ayantéoublier de saluer, il a immédiatement crié:
- Cher hadji, comme c’est bien, que je vous ai rencontré! Les kazakhs m’abattu pour ce que j'ai été embauché pour faire paître les porcs chez les russes. Et maintenant, tout l’aul Mauvaix va accepter la croyance russe. Allez-y vite! Arrêtez le chahuteur Turlybay! Et moi, je me dépêche aux porcs. Les loups les chassent, ils peuvent même les déchirer.
Baimagambet a galopé. Mustafa a regarda derrière lui avec étonnement. "Qu'est-ce que ce bavard a dit? Croyer-le ou non? "
Il a décidé d’aller à l’aul Mauvaix, nommé ainsi il y a longtemps à cause de la pauvreté. Le surnom qu’on lui a donné était convenant, mais depuis le temps que le djiguite Turlybay y a grandi, on a commencé à avoir peur de l’aul Mauvaix. Turlybay a volé cinquante chevaux en plein jour du bai Nurlan terrible, comme un dragon, le chef du volost. Turlybay n’a pas revenu les chevaux, n'a rien récupéré, et toutes les familles d’autour ont appris cette audace.
Mustafa a mis ses pieds à terre près de la maison de Turlybay, de son parent éloigné de son âge. Turlybay s’était assis dans son yourte parmi de nombreuses personnes et parlait bruyamment et passionnément de quelque chose. Ayant vu Mustafa, il s’est levé et s'approchait vers lui.
- Entre! a crié Turlybay et a étreindu son hôte. – L’ami de l’aul Mauvaix, l’ennemi du malheur, une forte intelligence, un pauvre de bétail, mon juge strict, vas-tu bien? Est-ce que quelqu'un d'autre saittes dignités, je les ai appris quand j'étais assis dans un trou. Aucun diable ne nous séparera pas, notre amitié se conserve à toujours!
- Arrête-toi, repose un peu, a dit Mustafa.
Tout le monde a ri.
Une fois un jeune Turlybay est tombé amoureux de la femme d’Ahmed, de l'un de ses parents. Et l'a emmenée un endroit inconnu. On a cherché des fugitifs pendant longuetemps. Ayant enfin trouvé, on les a lié ensemble et porté chez Ahmet. Ahmet aveuglé par la jalousie et par la vengeance, il a creusé un trou profond et y a jetéTurlybay et a mis son yourte au-dessus. Il s’est moqué du prisonnier, comme il voulait, et il ne pouvait pas se rassasierde vengeance. Pour ce temps-là Turlybay a fait une action impardonnable. Selon la coutume deskazakhs, on ne peut pas enlever une femme mariée, même épouser la veuve de sa famille. Personne n’a aidé Turlybay. Quand il demandait de l'eau, Ahmed y a ajouté son urine. Mustafa  l’a appris et une fois Turlybay a disparu du trou. On le cherchait,mais on n’a pas trouvé. On disait qu’il se trouvait en prison d’Akmola, mais on a oublié bientôt tout ça. Le temps a passé, et Turlybay s'est installé dans l’aul Mauvaix. 
Maintenant Turlybay est âgé, de taille moyenne, un peu gros, avec une barbe noire, basané, vif et il a une langue bien affilée. Il est toujours en mouvement, comme si une force invisible le fait se précipiter quelque part. Il monte alors à genoux, puis, les jambes croisées, il s’assied sur ses talons - il ne s’assiedpas aucune minute tranquillement. Son discours était rapide comme une rivière torrentielle. Ses yeux perçants recherchaient quelque chose autour toujours. Il a demandé Mustafa des gens de l’aul, d’une nouvelle nomade, de la vie, est puis il s’est retourné à un russe à une barbe grise, qui était assis sur le siège d'honneur, et a dit:
- Zhunus et Mekesh sont en querelles en vain. Ils se diffèrent peu de loups affamés. Ces querelles sur les terres et le bétail entre les kazakhs et les russes ne sont pas pour moi. Pourquoi a-t-on le bétail et les terres, s’ils n’apportent pas de bonheur? Quel pauvre a profité des fruits de sa terre? Je n'ai pas peur d’aucun commérage, Dmitry. Qu'on dise que je suis un voleur, un filou, un chahuteur. chahuteur. On ne fera se taire chacun, qu’on parle. Je donne mon fils dans tes mains. Apprends-lui la langue russe, donne-lui tes connaissances. Maisne apprivoisepas à vodka!
Dmitry a éclaté de rire. Mustafa l’a reconnu un russe à une barbe grise, que Mekesh n’ayant pas compris a frappé d’un coup de poignard l'an dernier. Maintenant Dmitry était un professeur dans le village russe et a déjà bien appris la langue kazakh.
Dmitry était touché par la confiance de Turlybay.
- Mon rêve est d'enseigner de bonnes relations aux jeunes, - a dit-il. – Le vol, la violence, l'hostilité entre les russes et les kazakhs, tout cela vient de l'ignorance. Aucun talent ne peut pas se développer dans uneambiance sombre,arriérée, nous avons besoin de la lumière des connaissances. L’homme ne peut pas aller dans l'obscurité, on ne peut pas partir loin étant aveugle...  Je essayerai d' éleverton fils un  digne homme, pour moi, c'est une affaired'honneur.
Ayant serré la main à Dmitry, Turlybay a dit:
- Le temps viendra, je te remercierai dignement, fais un homme de mon fils. Mes parents ne veulent pas envoyer leurs enfants à étudier en russe, ils ont peur, tremblent qu’ils deviennent les paysans. Que mon fils ouvre leur yeux quand il reviendra.
Dmitry allait partir. La mère a embrassé le garçon de cinq ans aux yeux bridés et a versé quelques larmes. Le père a crié: «Assez, ne le chagrine pas partes larmes! Mon fils, vientchez moi! Nous ennuyeras-tu ?
- Bien sûr.
- Cela n'est rien, nous allons voir. Mais si tu fera mal tes études, nous ne viendrons pas.
- Je ferai bien mes études.
- Si tu as dit, cela doit être fait, mon timide. As-tu compris?
- J’ai compris.
Ayant placé l'enfant au briska, Dmitry est allé. Tout l’aul leur accompagnait par les regards. La rumeur que Turlybay a décidé de bénir son fils à une autre religion, s’est répandu parmi les familles locale. Turlybay a agité ses mains, sans se justifier. 
Il a mené Mustafa à une maison de briques inachevée et a expliqué: 
- Il y aura une école, nous l’édifions sur les ressources de tout l’aul. Les enfants apprendront à la nouvelle manière. Ce qu’on bachotait auparavant pendant un an, on apprendra au cours d’un mois. Il y a un professeur, je me suis accordé avec un tatare... 
Puis il a conduit l’hôte au lac au milieu du village.
L’eau mauvaise devindra bonne. On plantera des arbres autour. On commencera à aleviner. On mettra en marche des bateaux...J'ai vu une école près d’Akmola. Je bâtirai ici la même, et là-bas, - Turlybay a montré au côté de l’aul, - nous creusons un grand fossé pour que les bovins des kazakhs errant ne foulent pas  nos semences. 
Ils se sont approchés aufossé. Un djiguite solitaire travaillaitdans les profondeurs dela taille d'un homme. Mustafa croyait que les kazakhs sont paresseux, qu’ils ne voulaient même pas d'approfondir leurs puits comme il faut, et ici on a creusé tant de terre!
Voyant son étonnement, Turlybay a demandé:
- Et qu'est-ce que votre charia dit à propos de mes affaires? Le bey Nurlan vole les gens toute son peuple pendant toute sa vie. Je l’ai enlevé une partie de son butin et a donné au peuple. Si ce n'est pas assez, je enleverai encore des ventrus. Je vivrai, et tout l’aul vivra.
Mustafa n’a pas répondu tout de suite. Il souriait en regardant ses pieds. Son esprit approuvait les affaires de Turlybay, mais la charia a ordonné une autre chose. Mustafa a répondu de manière équivoque:
- Le dieu a sept paradis dans le ciel. Selon la légende, un infidèle Shaddat a construit son paradis sur la terre, et le dieu l’a cru le huitième. Et l’a pris aux cieux...
- Alors, et mon école est utile! Le Tout-Puissant ne nous prenne pas au ciel, mais laisse sur la terre, - a ri Turlybay.
Les histoires de Turlybay, d’un vieux routier n'avaient pas de fin. Il a tant de pensées, tant d'espoir! Quand il était en fuite, il a voyagé toute Saryarka, il a visité Karaganda, Spassk, Karkaraly, Bayan, Kereku, Akmola, Atbasar, Kokchetav, il en a vu voir comment les gens vivent. 
- Sans connaissances, sans vie sédentaire nous n'aurons pas une bonne vie. Assez d’errer. Nous devons vivre un seul endroit, - a dit-il avec conviction. 
Le soleil déclinait. Mustafa est allé à la yourte, a prisdes friandises et s’est mis en route. 
Le pas mesuré du chameau faisait somnoler le garçon. De temps en temps, il a ouvert ses yeux et s’est tourné vers son père:
- Hein! 
- Oui, mon cher. 
- Les garçons russes, ne battront-ils pas le fils de Turlybay? 
- Non, on ne leur permettra pas. 
- Alors,  envoie-moi aussi à apprendre en russe.
- Attends. D'abord apprendre en musulmane. 
- Je sais déjà en musulman. Je veux savoir en russe. 
Le père n’a dit rien. Le fils attendait et a somnolé...

ENSEIGNEMENTS CHEZ MOLLAH 
Les enfants sont assis dans la yourte des sièges avant à la porte, et tous lisent en chantant. Ils sont venus ici avant le soleil levé, et maintenant il est midi, la chaleur. Tous les êtres vivants cherchent l'ombre, de l'eau, et les enfants sont encore assis et leurs voix ne se sont pas tus aucune minute. Le matin, leurs voix ont sonnéplus joyeux, plus harmonieux, et maintenant on entendun bredouillement fatigué, enroué et désordonné. 
Mollah Zhaksybek crie du siège avant: 
- Plus fort! 
Le bredouillement revit un peu, mais bientôt devient silencieux. Mollah crie de nouveau...
Il n’y a pas de table, les enfants sont assis sur le sol à genoux. Seuls  quelqu’uns ont une couche sous pieds, la majorité s’est installé sur le sol de terre battue. Les pieds sont engourdis, mais on ne peut pas se redresser. On ne peut pas sortir sans autorisation volontairement au cas échéant, il faut obtenir de la résolution du mollah, se mettre debout devant lui aux mains croisées. L’âge des enfants est différent, ainsi on bachote les livres différents en empêchant les uns aux autres. Lea uns n’ont même pas appris l'alphabet, d'autres lisent le Coran. Le professeurest le mollah Zhaksybek. Il n'a pas encore enlevé son turban blanc, qu’il a dévidé pour la prière du matin. Devant lui se trouve une verge de saule, derrière la perche il y ale faisceau des mêmes. Pourtant , le mollah-même est pire d’une perche et pire d’un livre épais incompréhensible avec les pages jaunies.Il ne tient pas le livre dans ses mains, le livre se trouve en face de lui sur unehausse. Les enfants n'ont jamais entendu un mot gentil de mollah, ils n'ont jamais vu un sourire sur son visage sévère et ils tremblaient devant lui comme devant un serpent.
Au milieu de la yourte il y a un moulin à main, auprès il y a un petit bol en bois avec du blé. Les enfants par deux tournent le meule et Zhaksybek suitla mouture. Voilà, il a soulevé la perche et a fouetté Samet à nouveau.
- Mouds menu, canaille! Combien de fois l’ai-je dit!
Samet est aîné que les autres, il aime fainéanter. Il en a assez demoudre, et il a passé du broyage fin à celui gros mais le mollah débrouillard l’a forcé à moudre à nouveau.
La perche de Zhaksybek a sifflé dans l'air, et les enfants ont bredouillé plus fort. Mais la fatigue se faisait sentir, et les voix ont commencé à se taire. Meyram s’est même assoupi et l’aptiek lui tomba des mains, et les feuillets se sont éparpillées. Abilkasen et Sulaiman ont entamé une discussionà propos d’unstylo qu'on a fait soi-même. Le mollah a fouetté tous les trois. Ses yeux en colère creusaient tout le monde. Mahambetshe regardait de même un voleur attrapé. Le mollah n’a aucun indice d'un amouraux élèves, et les enfants n’ont pas de grains de respect au maître. L’un ne fait que peur, les autres craignent. Le mollah par une voix en colère a appelé le fils de Mahambetshe Bilal, Sarybal. Ils apprennent la même chose. Quand Zhaksybek présente une leçon fort et d'une manière monotone, ses veines gonflent de tension. Il demande le même zèle aux élèves:
- Le péché pour le meurtre d’un chat est équivalent au meurtre des soixante-trois prophètes. Répète!
Sarybai a répété sans hésitation et a demandé:
- Si un chat vaut vingt cents, le prix d’un prophète est moins un demi-copeck?
Le maître a attrapé le garçon par l'oreille, a courber sa tête vers le sol et s’est mis à fouetter le dos par le péché.
- Gredin! Qui ne croit pas le livre, il ne croit pas le dieu. Qui ne croit pas Allah, est infidèle! Va-t-en, le reste de la peine tu obtiendras de ton père !
Saryba a atteint sa maison peine plus mort que vif.
- Ce n'est pas tragique, mon fils, cela est rien, - l’a apaisé sa mère, - La place où le mollah a frappé, ne brûlera pas en enfer.
Pourtant, quand elle a vu les traces pourpres de fouet sur son dos son fils, les larmes lui sont venues aux yeux. Elle a rompit un morceau plus grand d'un seule galette restée pour les visiteurs pour son fils, et en plus elle a donné du fromage rouge et du lait cailléépais.Le garçon s'est égayé et a cesseé de sangloter. Il a dit qu'il n’était pas coupable. Ce sontle dieu et le livre qui ont toutconfondu. L'hiver dernier, Mustafa a essayé d'étrangler un chat-voleur. Le garçon a intercédé pour le chat . Mustafa justifiait:
- Selon la charia, un chat vaut vingt cents. S'il a fait plus de mal qu'est son prix, on peut le tuer. Il a mangé presque la moitié du beurre.  
Mon père a sa charia, le mollah a un autre. Le garçon ne savait qui croire, et a posé une quesion au mollah.  
Ayant mangé et ayant pris les asyks, Sarybal a couru de la maison. Ayant atteint le vallon derrière l'aul, il se mit à courir de tout son esprit, parfois en regardant en arrière, sile mollah ne le regarde pas. Le mollah faisait peur aux garçons et ils jouaient d'asyk bien loin de l'aul. Si on voit le mollah, on ne manquera pas la perche. «Un jeu d'asyk conduit au mal, un jeu de balle fait venir les larmes», - recommandait-il chaque fois aux élèves. 
Cinq ou six garçons ont déjà joué d'asyks. Syzdyk lancait le mieux. Son coup bien ajusté faisait trembler les autres. Sarybal s'est joint au jeu tout d'un coup. Il a lancé deux fois  et a manqué. La troisième fois, sans imiter Syzdyk, il a lancé l'asyk à sa manière et a atteint. Ce la première fois qu'il a gagné beaucoup d'asyks, mais quand il ramassait son gain, Samet est apparu du ravin et a emporté tous asyks de Sarybal dans un moment et sans rien dire il a montré cinq doigts, cela signifie qu'il exige cinq asyks pou lui-même. Battre avec lui est inutile, Samet a déjà seize ans. Sarybal a montré un doigt. Samet n'a pas consenti et a montré deux doigts. Enfin ils ont décidé de donner trois, et Samet a donné ses asyks à Sarybal. Samet ne savait pas jouer, et toujours perdu il faisait des scandales en menaçant si on ne lui aabandonné. Ayant fait signe à Sarybal de venir au côté, il a dit à l'oreille: 
- Le mollah me fouette chaque jour, pour moi c'est un morsure de mite, et tu es prêt à mourir d'un coup. Si tu me donnes encore dix asyks, je t'enseignerai comment échapper à la perche. 
- Prends!
Ayant compté des asyks et les ayant mis dans sa poche, Samet a conseilé: 
- Attache un morceau de cuir sur le dos, sous ta chemise.
- Comment puis-je savoir quand le mollah me fouettera? Etre avec la peau tout le temps, ou quoi.
- Est-ce que c’est difficile? Avant de te rendre au mollah, arrange la peau et ne montre  à personne. 
- Il est mieux d’aller à l'école de Turlybay. Là, on dit, on ne frappe pas: si tu t’es  rendu coupable, on te mettra dans un coin contre le mur. Et c'est tout. On enseignera à écrire, à compter, à lire pendant un mois. Et toi, tu n’as pas même appris l'alphabet depuis six mois. 
- Je ne veux pas faire mesétudes . Mon père m’envoie à Peau, pour que je garde les moutons sus contrat.
- Et un berger, ne le frappe-on pas?
- On frappe, mais on donne le salaire. Si tu fais paître de l'été à l'été, on te donnera deux moutons, une chèvre, dessemelles aux empeignex et même quelques vêtements, -a redressé fièrement Samet.
Ayant quitté son ami , Sarybal est allé à l’aul. Il était content de son grand gain. Il avait des asyks rares cette fois. L’un, le plus grand est l’arkhara, l'autre, le plus petit estle djerana. Les deux coûtent dix ayks. S’étant rappelé que demain c’est vendredi et il ne faut pas aller à l’école, Sarybals'est égayé  - demain, il jouera et gagnera encore une fois. Puis, il  se rendra pêcher. Le poissonaccablé de chaleurnagera jusqu'au rivage, et il learrachera!
Ayant imaginé comme il arrache les poissons, Sarybala ri. Et aussitôt il s'est arrêté, s’étant rappelé Zhaksybek et ayant senti la peche sur son dos.
Le garçon connait le mollah méchant non seulement par des études.
Une fois le mollah Zhaksybek est parti un autre aul pour payer unerançon pour sa fiancée et il a pris avec lui ses deux élèves comme serviteurs – Sarybal et Zhunus à une jambe. Plus d'un mois le mollah ne pouvait pas régler son affaire et il ne laissait pas les garçons partir. Le père de la fiancéea demandé encore deux chevaux comme larançon au détriment, et le fiancé a refusé: « J'ai promis vingt-sept, et je donnaiautant".
Zhunus boiteux était egal où fainéanter, chez soi ou chez autres, le mollah ne le touchait pas poursuivait et Sarybale,il l'a grondé.
Il s'est réveillé tôt avec le mollah. Il l’aidait à faire ses ablutions, puis il cueillait le fumier séchéjusqu’au soir, il portait des seaux d'eau lourds. Et ainsi de jour en jour. Les vêtements du garçon étaient sales, il a perdu du poids, mais Zhaksybek était impitoyable.
Une fois, assis auprès du feu, Zhaksybek et Zhunus ont ôté leurs chemises et ils ont placéleurs dos au feu. Le garçon à tour de rôle leur grattait les dos et le mollah avec le boiteux gémissaient de plaisir.
- Sarybal – a appelé le garçon Zhaksybek. Il semble qu’il a imaginé quelque chose. – Tu dois m'aider:cours de l’aul, comme si tu t'es ennuyé de maison. Fais unealarme dans l’aul.
Les yeux endormis du garçon se sont allumés:
- Courirtout à l'heure?
- Quand tu veux.
Le garçon est sorti de la yourte et a couru dans la steppe de toutes ses forces. Il ne faisait pas semblant, il s'est vraiment ennuyé de maison. Il courait, meai parfois il regardait en arrière, ne croyant pas que la fuite a réussi. Devant il ya des collines, lasteppe sans chemins,des vallons, des ravines. Le soleil a décliné. Il n’y avait pas de la poursuite. «Il serait bon d’atteindre un village avant la nuit. Dans l'obscurité, le loup mangerait ou quelque ange ou diable volerait..».
Zhaksybek a racontéau beau-père de la fuite du garçon. Le beau-père, ayant saisi les brides, a couru aux pâturages, est monté un cheval et a poursuivile fugitif. Il n'était pas facile d’attraper le garçon. Sarybala décidé de ne pas se rendre. Il a retourné aon chapeau, a ôté son cafetan et a commencé à l'agiter devant le museau du cheval... Le cheval faisait un écart, le cavalier saisissait sa crinière , ayant peur de tomber. Ne pouvant pas attraper le garçon sur le cheval, Syzdyk a mis pied à terreet a poursuivi Sarybal. Mais il sera assez de poudre du vieil homme pour combien de temps? En outre, pendant qu'il descendait du cheval, le garçon s'était enfui trop loin. Fatigué,  essoufflé,Syzdyk a remonté le cheval. D'une certaine manière, il a sauté et est tombé sur Sarybal par out son corps.
- Va au diable, j’efface deux chevaux au mollah, - a prononcé à peine de fatigue Syzdyk,  - J'ai une fille indigne,elle n’a pas pu arracher l’accord dufiancé. Maintenant je me te débarrasserai! Mon Dieu, j’ai presque tué le garçon. Moncher,n’as-tu pensé à ce que pourrais te perdre ou mourir de faim? Que ferais-tu si un loup te fondait ou le diable te mystifiait? Mahambetshe me réduirait à néant pour toi...
Les crépuscule se sont condensés. Libéré de cavalier, le cheval a galopé vers l’aul. Les deux fatigués–un vieux et un petit–se sont traînés avec peine...
Sarybal s’est souvenutel incident, et son dos lui a faitplus mal. Et qu’est ce que le père dira? Il ne le plaindrapas. «Les os sont miens, la chair est tienne», - l’a assuré Zhaksybek quand il a donné son fils à apprendre. A ce qu'il dit, exténue-luitant que tu veux, pourvu que les os restent intacts. Seule grand-mère peut le plaindre. Ceux qui pleurent , elle calmera, ceux qui se chagrinent –elle égayera.
Sarybai est allé chez elle.
Sa grand-mère, la veuve ancienne de Jamil, maintenant la femme de Mahambetshe. Son premier mari, un bon Ahmed, est mort jeune. Elle a beaucoup appris d’Ahmed et de son père Kadir, le chef de la tribu Kuandik.
La grand-mère s’était assise sur le sol, en cardant le poil. A côté d'elle il y a un grand vaisseau en verre avec nasvay. Elle n'est jamais avare, comme Mahambetshe, tous prennent de nasvay chez elle. Ayant vule garçon la grand-mère a souri. Sarybala montré son dos fouetté, et sa grand-mère a dit avec colère:
- J'ai tiré la peau de son chien sur sa tête, même s’il soit un saint, et pas seulement le mollah! Ne pleure pas, mon poulain. Ce qui t’a appelé infidèle, il est lui-même infidèle. Même l’ennemi ne fouetterait pas comme ça. Misérable, il serait mieux qu’il enseigneraitpar l’esprit et non par le bâton! Notre Bilal va parir dans une école russe. Partiras-tu?
- Hein laissera partir?
- Ton hein est aussi malentendu. Eginay, le fils de Kemelbay futile, s’est poussé dans le monde, parce qu'il savait la langue russe. Nous ne devons pas oublier les règles musulmanes, mais maintenant nous devons apprendre en russe. On nommera le chef de volost celui qui parle russe. Il faut devenir au moins un interprète. Regarde l’interprète du chef de volost Abdurahman - il commande son régent. Le bonheur est lié avec la richesse, mon mign, et la richesse disparaîtainsi que la gloire file. Une fois un célèbre akyne Shozhe a accusé le chef de la famille Kipchak dans la chaleur du concours verbale, le chef de district Ibrai de ce qu'il «vient des bachkirs», - continuait la vieille femme. - Alors Ibrai a déclaré: «S’il y a de la rivière auprès, pourquoi chercher le puits ailleurs? Si une personne est célèbre par son esprit, pourquoi l’accuser par son origine?»Essaie toi- même de te pousser dans le monde. La rivière fertile dans les temps actuels est la science russe.
En parlant de la science, Jamila a raconté longtemps du célèbre Avicenne. Le garçon, s’étant couché sur son ventre et ayant appuyé son menton par ses deux mains, a été tout oreille.
La grand-mère ne savait pas elle-même ce qui était la vérité et ce qui est la fiction d’unscientifique légendaire. Avicenne aurait appris quelque part sous la terre.Jusqu'à ce qu’il ait fini les études, ses ongles avaient grandi, sa barbe a poussé jusqu'au nombril,ses cheveux tombentde sa tête aux genoux. Quand il est apparu sur laterre, la foule l’a appelé avec mépris le diable et a commencé à poursuivre. Mais il glissait comme une anguille: il a volé dans le ciel, puis il a disparu sous la terre, il a disparu sous le nez de ses poursuivants. Il ne faisait que de bon partout en exil –il guérissait les malades, libérait les prisonniers, défendaitles offensés...
Quand la grand-mère s’est arrêtée, Sarybal a soupiré rêveusement. Si l'école de Turlybay et la langue russe ne lui réveillent que la soif des connaissances, l'image d'Avicenne lui a allumé une passion profonde de la science miracle, tout-puissante, qui porte le bien et la liberté aux gens. Il revellait tellement qu’il a même oublié son asyk précieux chez sa grand-mère. L'âme jeune a une force comme un moineau, mais son rêve est comme une montagne.
USINE DE SPASSK
La vie des elibais était dur sur les terres de la famille Sikymbay. Les années étaient difficiles. La peste a exterminé toutes les vaches. La pertecruelle dans l'année du Cochon  a pris beaucoup de moutons et de chevaux. Ce sont les os des bovins décédés et des gens affamés qui étaient nombreux dans les auls. La redevance juste est devenue un vol quotidien. Yahia, Camée, Tursunbek, Bakibay ont devenu  les voleurs de chevaux professionnels.
Leselibais affamés pauvres, en cherchant d' un raton dans les enclos d'autrui, devennaientses voleurs inconscients. Des six aul de Mahambetshe les rares familles ne volaient pas. L'une d'elles est la famille de Mustafa . Mustafa s’est renduencore une fois à La Mecque et est devenu plus ascétique et il parlait de plus en plus de la vie d'outre-tombe. Beaucoup de gens pauvres, selonl’exemple des immigrants ukrainiens,se sont mis àl'agriculture.
La peste et la redevance n’ont laissé à Mustafa que le courtaud gris. Il pourrait labourer, mais le hadji, comme la plupart des parents, évitait le travail «sale». Les jours difficiles pour Mustafa, le fils son ami Torgaut, qui est mort à La Mecque, Amanzholov lui a amené une vache avec le veau. Mort en quatre-vingt-dix Torgaut a légué à Mustafa de prononcerla prière et pas à Zhaksybek malhonnête, bien qu'il estle mollah . Selon le testament, Mustafa a acquis un cheval rouge. On l’a échangé bientôt en une vache à lait et deux génisses d'un an. Mustafa se calmait maintenant : «Grâce àAllah, mes enfants boivent du lait, montent à cheval, bel et bien vivant, et les génisses grandiront aux vaches et apporteront des veaux».
Seul Sarybal hantait le hadji:il veux àl'école russe. Mais pas d'argent, où les prendre?
Mustafa se taisait pendant deux ans. Et voilà, un matin, en buvant du thé , il a dit tout à coup:
- Fils, ouvre tes paumes, - et a montré comment ouvrir. –Je te permis de partir, mon fils. Qu'Allah t’envoie le bonheur. Il est temps de choisir ton chemin dans ta vie. Ils sont innombrables. Je ne sais pas lequel tu choisitas. Mais n'oublie jamais le dieu , soit juste et miséricordieux. Rappele toujours trois commandements et tu ne périra ni dans ce monde, ni dans l’autre.
Saryba n'a pas pu viderson thé de joie.
Il y avait le seul traîneau dans tout l’aul et celui-même n'avait pas de brancards. Sarybala couru aumaître, a demandéle traîneau, l’a traîné à la maison . Mustafa a attaché les cordes au lieu desbrancards. Il a enveloppé le fils dans un tapis de feutre, a attaché les cordes à la selle, a monte à courtaud et s'est mis en route.
Le froid piquait dur, la barbe et les moustaches du père gèlaient immédiatement, mais il n'a pas abaissé les oreillettes de son chapeaude fourrure. Il n’avait pas d’écharpe, des gants, mais il semble qu’il se sentait pas les rênes en cuir congelés. Le traîneau glissait, se traînait, se battait tantôt l'un, tantôt l'autre bord duchemin. A la descente le traîneau est tombé sur son cheval, a frappé le gris par les jambes. Mais ni le gris patient, ni Mustafa ne l’ont pas fait attention. Le cheval courait au petit trot, et le cavalier murmurait la prière. Le lièvre changeant en passant la steppe déserte neigeuse, s’était arrêtéavec embarras, se montait sur ses pattes derrière et regardait les voyageurs. Les gros rats gris trottinaient vite la route. On ne voyait pas de renards corsac, de furets, d’écureuils, mais il y avait leurs les traces partout. Au loin une meute de loups aux oreilles dressées regardait les voyageurs de derrière des buissons.
Mustafa ne faisait pas attention à l’environnement. Quand son visage a tout givré, il a bandé les lacets du chapeau sous son barbe. À l'une des tournants le traîneau a renversé, et le garçon a crié. Son père s’est tournécalmement, est descendu du cheval.
- Ne t’es-tu pas cogneré, mon cher?
- Non, il ne me fait pas de mal.
- As-tu gelé?
- Non.Il n’est qu’ennuyeux.
- Attends. Les routes sont toujours longues, dures. Un impatient fatigue toujours.
- Ouvre mon visage, hein. Je veux regarder autour.
Le père a rabattule feute du visage de Sarybal, l’a mis plus commodément et est remonté sur le cheval. Le courtaud gris est tout givré, a blanchi. De temps en temps, il frottait son museau au genou du cavalier pour abattre des glaçons du nez. Et Mustafa souffrait, il n'a touché pas une seule fois son visage. Quand le givré tombe de son chapeau et empêche de regarder, il le secoue par le fouet.
Le garçon a vu une souris aux yeux et aux bouts des oreilles tous noirs à côté du traîneau. Elle s'est enfui des pieds du cheval. Le garçon a couru après elle, l’a rattrapé, mais la souris a disparu dans la neige. Sarybal a commencé à fouler la neige autour, mais il n'y avait pas de la souris.
L’hongre courtaud s'est allé loin. Le feutre est tombé du traîneau.
- Hein! Hein! - a crié le garçon.
Le père s’est tourné vers la voix et atourné à l'inverse.
- Cher, ne chasse pas tout à la fois, - ensignait-il, en enveloppant son fils dans le feutre.– Il y a beaucoup de souris dans la steppe, tu n’attraperas pas tous. Il y a beaucoup d’affaires dans le monde, on ne fera pas tous. Il est mieux de chasser une chose mais pas tout à la fois.
Le gris marchait au trot lentement le long de la route. Il n'aime pas la course rapide, et si Mustafa le fouettait, le cheval ruait,s’il serrait lasangle, le cheval s'efforçait de mordre.
Ila n’ons passé que dix-huit miles jusqu’au midi.
Ils ont escaladé au col.
Près de la rivière, dans la vallée entre les montagnes , il y avait un petit village devant eux, mais il semblait une ville de paradis pour le garçon, dont on parlait dans les légendes anciennes.
- Hein, qu’est-ce que ce?
- Une usine, mon cher.
A l'entrée de la ville les voyageurs ont vu les hutte étroitement insyallées tout près l’une de l’autre.
- Hein, et qu’est-ce que ce?
- Voici vivent les kazakhs travailleurs.
- On semble terriers de marmotte.
- Que pouvons-nous faire , alors la meilleure toit n'est pas trouvé .
- Et qu’est-ce que celong, haut, où il y a la fumée?
- C’est un tuyau dufourneau de l'usine. Là, onfond le cuivre.
- Et à qui est cette belle maison sur la colline?
- C’est pas une maison, c’est une église.
- Qu'est-ce que ce l'église?
- La place où les russesprient.
Tout étonnait Sarybal. Il a vu la première fois les garçons patiner. La vie ici est tout à fait différente, intéressante. Il y a foule dans les rues, tous sont bien habillés. Un cheval attelé en chariotest gallopé. Les chariots un après autre ont  passé bruyamment, et y sont les hommes, noirs comme la suie, seules leurs dents et yeux brillaient.
- Qui sont-ils, hein?
- Ouvriers. Ils livrent le bois et le charbon aux maisons.
- Les maisons sont si grandes, plus hautesque le chameau! Pourquoi le toit est de fer? Pourquoi les murs sont de briques, comme le poêle, et même rouges? Qui y habitte?
- Les chefs, les commis, et dans certains maisons, les ouvriers russes.
Les charretiers se pressaient près de larges portes de l'usine. Ils faisaient du tapage, braillaient, chacun essaie de faire avancer soncamion à la balance. Les télègues attelées par des bœufs, des chameaux et sont chargées de la même pierre grise. Les chariots venaient à l'usine d’ une centaine de miles, de la mine Nildimskiy (ou en russe Uspenskiy).
- A quoi sont ces pierres, hein?
- L’usine paie l'argent pour eux. On fait le cuivre de pierre.
On entendait les injures. Trois chariots passaienten avant à travers la foule. Un jeune djiguite de petite taille devant déblayait le chemin. Il est habillé en survêtement d’été depoil de chameau en écharpe et d’un cordon d'épaisseur d’un doigt, son chapeau traînait par terre. Il grondait les autres fort et disait pis que pendre, et les charretiers s'écartaient côté comme le nuage du vent.
- Hein, qui est-ce?
- C’est Orynbek,le fils du bey. Il est le gardien. Il a étudié en russe. Ne l’imite pas, mon cher. Il est mieux que tu soiscomme un bon aide-médecin Omar, décédé...
Mustafa est entré dans la porte ouverte à côté de labalance. Sarybal était charmé par la vue de maisons blanches et grises avec de grandes vérandas vitrées. Mustafa est allé plus loin. Tout à côté de du tuyau, qui fumait toujours, on voyait à peine une bicoque  basse en briquesavec des barreaux en deux places. Mustafa s'y est approché.
Un homme mince vif dans la trentaine est sorti sans un chapeau de la maison. Il avait de longs cheveux noirs peignés en arrière, sa chemise était de satin bleu, avec un col oblique, ceinturé par lefilet tressv de soie noire. Il était en bottes russes, bien rasé à la différence des kazakhes de la steppe. Il a accuielli Mustafa avec joie. On pouvait comprendre du premier coup que l'homme avait l'oreille dure, il parlait à haute voix, et à chaque pas il tendait son oreille: «Eh? Eh?». Il a attachéle cheval, puis il a fait l'hôte entrer à la maison, a aidé à se déshabiller, s'est affairé auprès del'hôte. Mustafa sans rien dire, a fait ses ablutions, a commencé à prier. Pendant que l'hôte priait, la maîtrea fait du thé. Ils n’ont commencé une conversation calme qu’à l'heure du thé.
- Cher Zhusup, bien que nous n’ayons pas vécu ensemble, nos relations ont toujours été bonnes. Chaque fois que nous nous sommes rencontrés, tu m'as conseillé d'enseigner la langue russe à son fils. Le temps est venu, et mon fils a dit la même chose – apprends-lui le russe. J'y ai bien réfléchi et j’ai décidé de risquer. Voilà, c'est mon fils. Je le confie au dieu et à toi, apprends-lui ce que tu peux. Tu sais que je ne suis pas un homme riche, j’ai deux vaches, trois génisses et un cheval dans ma famille de cinq personnes. Si tuveuxpartager mon exploitation, je ne serai pas chagriné. Fais comme ta conscience te dit. J sacrifierai tout pour mon enfant,que tu fasses lui un homme.
- Le honorable hadji, je suis plus pauvre que toi, - a répondu Zhusup. - Je n’ai pas même de chien. J'ai écouté ton discours et ma conscience ne me permet pas de vous demander  même un sou. Nous ne sommes que deuxd'entre nous. Ma femme Zagipa est encore une enfant même. Je nourrirai deux enfants d'une manière quelconque. Le pire de tous les maux est quand il n'y a pas d'argent. Je sais que je ne serai pas riche bientôt, mais je ne mourrai pas de faim. Il faut venir en aide l’un à l’autre. Quand je vagabondait, me clochardisait, un avocat Duysembaev m'a pris de la rue, m’a hébergé, m’a appris à lire et à écrire. Autrefois il vivait dans la misère. Votre frère Ahmet lui a enseigné dans l’écoles russe et lui a poussé dans le moonde. Duysembaev aimait Ahmet plus que son propre père. «Ce vrai père n'est pas celui qui t’a marié et t’a séparé pour ta propre vie, mais celui qui t’a donné les connaissances»,a dit-il. J’essayerai de prendre soin de ton fils, comme un vrai père.
- Tu as de bonnes intentions, cher Zhusup. Le plus généreuse est celui qui est riche  en âme, et pas celui qui est riche en bétail. L’homme est plus heureux, quand son âme est satisfaite,et pas son estomac. Mon âme est satisfaite, maintenant je peux partir tranquille. Chère bru, il y a un peu de viande dans le traîneau, prends le, s'il te plaît.
«Un peu» était un sac plein. Zhusup a apporté le sac dans le porche et est sorti pour accompagner l’hôte. Sarybala pleuré...
- Le garçon odieux, tu me demandait, et maintenat quand tu a obtenu, tu les verses un torrent de larmes, a déclaré Mustafa en souriant.–Un veau grandissant dans une maison ne deviendra pas un vrai taureau. Habitue à la steppe. Ton père n'a pas laissé tomber aucun larme quand il étaait malade de la peste et s’est trouvé seul sur le chameau pendant la chaleur dans les sables sans eau de l'Arabie. C’est à l'aide du courage qu’on atteint son but et des larmes.
Mustafa non seulement n’a pas embrassé son fils, mais il ne l’a pas même caressé. Ayant ouvert le cafetan, il a dénouéle large lacet du pantalon de cuir, a soulevé les basdu pourpoint et a sorti le porte-monnaie d’une cachette. Il a fouillé longtemps, et n’a tiré que vingt cents. En les donnant à son fils, Mustafa a dit:
- Aachète un crayon, du papier. Apprends plus, moins joue. Fais toujours ce que le maître dit. Je ais visiter. - Et il est monté le cheval.
Zhusup a pris Sarybal par main et l’a conduit dans la maison.
Le garçon timide n'a pas pulongtemps de parler. Ses oreilles brûlaient, il était assis en se courbant, comme un moineau attrapé. Zhusup a essayé de l'engager dans une conversation – rien n’a réussi, alors il a résolument proposé:
- Viens, je vais te montrer notre usine.
A l'intérieur d'un grand bâtiment quelque chose grondait, frappait, crépitait. Un ouvrier jetait des pierres grises dans unegueule de fer immense. La gueule les mâchait avec fracas et rejetait la farine grise. Sarybal regardait la force merveilleuseavec étonnement. Attirant l'attention sur lemoulin à pilon, Zhusup a expliqué:
- Cette machine seulement bocarde. Voyons maintenant ce qui va arriver.
Dans un autre grand salle la chaleur soufflait la respiration, ici les fourneaux brûlants sifflaient comme des serpents. On ne pouvaitrien entendre sauf le sifflement. Un couvercle d’un fourneaux était soulevé, des étincelles s'y envolaient, on voyait tantôt une, tantôt une gerbe. Le garçon se serrait à Zhusup. Un grand djiguite-kazakh dirigeait cette tempête de feu. Il mouillait son chapeau et son tablier de feutre blanc à tour de rôle,mais il lui était encore chaud et difficile à respirer. Ses chaussures étaient à semelles de bois, il avaitla poche de fer avec une longue manche sous forme de la perche danssa main. Quand il ringardait la cuivre bouillante et levait la poche, le métal se courbait en crochet. La tempête de feusévissait  de plus en plus. 
Le djiguite ruisselait de sueur. Il était tout blême, pâle, maigre, il était sec comme un hareng.
- Il travaille douze heures par jour. Et il gagne quinze roubles par mois, - a dit Zhusup.
- Ne mourra-t-il pas? – s’est enfin mis à parler Sarybal.
- Si je meurs on trouvera un autre kazakh, - a répondu le djiguite ayant entendu la voix de l'enfant.–Le rich est avec le rouble, et le pauvre est avec le front. - Essoufflé, il a bu une tasse d'eau à fortes gorgées et a repris lapoche.
Le garçon regarda le djiguite, et dès qu'il levait lapoche et tendait ses muscles, Sarybal désirait aider.Il comparait lefourneau en pensée avec l'enfer, dont il savait du livre religieux. Zhusup a pris le garçon par samain et l'a 
emmené dehors.
Au bord d'un grand cour de pierrescoulait une rivière. Ici le feu étincelait par la foudre,lafumée faisait rage. Lea ouvriers auxtabliers de feutre, en frappantpar les semelles de bois, couraient hors de la fumée, conduisaient les brouettedevant et les renversaient au bord d'une falaise. Les scories rougesflamboyantes, brûlantes, étincelantes, sonttombées dans la rivière avec sifflement.
- Cette place est appelé «Bestemir». Ici, le travail le plus difficile. As-tu remarqué que ce sont les kazakhs qui font tous lea travaux durs ? – a dit Zhusup.
Les larmes de la fumée toxique sont venues aux yeux du garçon sur les de, ça piquait la gorge, mais là il lui était intéressant.
- Et pourquoi les kazakhs vont travailler dur ? - a-t-il demandé.
- Il n’y a pas d’emploi, et donc ils vont.
- Il est mieux de faire paître les troupeaux dans les auls.
- Et s’il n'y a pas du bétail, quoi faire paître? Ce pourquoi les pauvres doivent aller à l’usine. II faut vivre.
Ayant vu Zhusup, deux ouvriersont lâché les brouettes et ont couru vers lui. En interrupantl’un l'autre, ils ont commencé se plaindre:
- L’agatay-ay ', j'ai perdu un jour !..
- Mon père est en train de mourir, il me faut d'y aller. Arrangez-vous pour que je n’aille pas deux jours à l'usine. Je t’ offrirai le koumys.
Zhusup a fait un clin d'œil aux deux demandeurs,et ils sont partis heureux.
Zhusup était contrôleurdes entrées et des sorties, il écrivait les jours ouvrables. Selon son inscription le bureau réglait les comptes. Parfois Zhusup se trompait,quelqu'un perdait le jour. Il arrivaitqu’il écrivait un jour plus à quelqu'un qui n’a pas travallé.
Zhusup a emmené l'enfant  plus loin. Ils sont montés l’escaliers de fer. Sarybala vu beaucoup de tuyaux gros, fins. Soudain quelque chose a hurlé, a vrombi d'une maniére assourdissante,et Sarybal effrayé s’estserré à Zhusup...
- N’aie pas peur, c'est la sirène, la fin de travail. La vapeur sort de fourneau et hurle. C’est la relève, certains ouvrierspartent , les autres viennent .
Ils sont sortis à l'extérieur vers la voie ferrée. Les wagons, le rames. Les nuages de fumée et de vapeur. Les cris, le grondement, le sifflement des machines. Les gens sont en huile,en suie. Tous sont les russes.
- Le grondement ,- a dit Zhusup.
- C'est la locomotive? –a demandé Sarybal. Il n’a jamais vu de locomotive, mais il a  beaucoup entendu et a appris par histoires.
- Il l’est.
- Pas vivant , mais en mouvement. Comment?
- La vapeur se meut de la force.
-  Et l’usine ?
- L’usine fonctionne de la vapeur, de l'électricité et du gaz. On ne recevra pas nile première, ni la deuxième,ni le troisième sans charbon. Le train transporte le charbon de Karaganda. Le dieu de tout estle feu. Et le père du feu est le charbon... Si tu fais tes études, tu apprendras le secret de nombreux miracles.
Sarybalretenait tous les mots de Zhusup. «Y a-t-il quelque chose dans le monde queZhusup ne sait pas ?- a pensé le garçon. - Il n'a même pas terminé l'école. Et la différence entre lui et le mollah Kaksybek est comme entre le ciel et la terre. Zhusup serait gentille, sincère et ne frapperait pas».
- As-tu vu tafiancée? –a demandé Zhusup.
Le garçon n’a pas répondu. Il n’a dit mot non de la timidité,mais de l’offenseà son beau-père Aubakir. C’est une vieille affaire compliquée. On n’ exprimera pas l’offense en deuxmots.
La rivière Kokuzek divisait la cité d'usine en deux parties. Les ouvriers  et les employés habitaient un côté et les marchands, le menu peuple habitaient l'autre. Le marchand devenant riche Aubakir de Seitkemel avait dirigé ici. Son père, Sentkemelétait ouzbek, sa mère était tchèque. Sentkemel était le mollah chez Kadir, et tousapprennaient chez lui en commençant par Mahambetshe. Seitkemel est mort quand Aubakir était un enfant, ayant laisséà son fils la yourtefilé, la jument morelle et lecheval gris. Quand Aubakir a déjà grandi et il était le temps de se marier, une nuit, il est venu au rendez-vousà l’aul sur son coursier gris. Il a entravé le cheval et l’a laisséderrière l’aul. Pendant qu’ilfaisait des avances à une jeune fille, le frère de la jeune fille Akhmetbek a tondu la crinière et la queue jusqu’à la peau au gris, il a tronqué le cheval tant que les gens serraient leurs estomacs de rire. Le pauvre hèreAubakir a résisté à la raillerie. Plus tard, quand il a décidé de se marier, on lui a déclaré sans ambages:  «On ne donnera pas la fille à un ouzbek sans famille». Jeune à cette époque-là Mustafa a intercédé pour Aubakir. «Aubakir ne nous est pas propre, mais son père était un mollah chez notre Kadir, - convainquait Mustafa. - Aubakir estle fils de notre précepteur d’hier, il est de mon âge. En l'humiliant, vous m'humiliez». Et il a aidé Auoakiru de prendre après quoi ils se sont apparentés, sont devenus marieurs: la fille d’Aubakira été nommée la fiancée de Sarybal.
Marié, Aubakir a quitté l’aul, il faisait paître des vaches près de Karaganda, livrait de l'eau en barriqueaux maisons, puis il est devenu un commis du marchand de Karaganda,un tatar Ahmetzhan. Ahmetzhan est mort bientôt. Le seul Allah sait combiendu bien des autres Aubakir s'est approprié. Ayant déménagé à Spassk, il a ouvert son propre magasin, et ses affaires avaient du succès. La différence entre lasituationsd’Aubakiret celle de son marieur Mustafaaugmentait de plus en plus.
Un soir, dans la hutte sombre,la mère a embrassé Sarybal et a dit: «Un ouzbek sans familleest devenu riche, mon poulain. Il pense que nous sommes pauvres et il ne veut pas nous donner ta fiancée...». Les paroles de sa mère ont été au cœur de l'enfant, et il a gardé rancune contre Aubakir.
Zhusup a commencé à parler de fiancéenon sans raison. On ne prendra rien à Mustafa, mais on pouvait profiter aux frais du beau-père de Sarybal.
Aubakir ne pouvait pas contrevenir à la coutume et refuser directementàla parenté avec Mustafa. Tursun renommé, d’origine Karakesek, dont le troupeau est de sept mille chevaux, a offert plusieurs fois larançon à Aubakir. Mais si Aubakir donne sa fille, fiancée à un autre, certain parent de Mustafa a le droit de tuer Aubakir pour la contravention à la coutume, en disant: «Tu as oublié le dieu, l’ouzbek sans famille...» C'est pourquoi Aubakir n'osait pas violer l’accord, bien que les femme le poussaient à cechemin risqué. Aubakir avait peur, mais d'autre part, sept mille chevaux de Tursun ne lelaissent pas dormir calmemant. Pas une seule fois Aubakir pensait: «Quand la fille grandit, nous organiserons une fuite».Comme il essayait de garder ses pensées en secret, Mustafa les a deviné quelque sorte. Le hadji comprenait qu’il ne pouvait pas rivaliser avec Tursun riche. Il fallait faire d’autre chose, et il a décidé d'apprendre à son fils le russe. «Le commerce ne remplit qu’une poche, et la science remplit la tête, - a commencé à parler Mustafa.– Il est mieux d’être intelligent que de l'argent. L'argent corrompt, l'esprit corrige..».
La promenade à travers l’usine a distrait le garçon pour le temps, mais maintenant, il s’est rappelé son père et a poussé un soupir, comme un adulte. Zhusup s’est immédiatement retourné.
- Ça va? Tu as fatigué?
- Non...
Pendant qu’ilscontourné le dépôt, lesoir est déjà tombé. Une voiture a couru devant eux sur le chemin.
- Shaitan- arba!–a crié le garçon et a couru après. Les oreilles du chapeaude fourrureusé flottaient, les talons courbe frappaient.
La voiture s'est arrêtée près du garage. Il en sorti deux grands hommes. Leurs vêtements étaient inconnus,les mots étaient anormale. Le garçon regardaittantôt les hommes, tantôtla machine avec étonnement. Zhusup s’est approché.
- Les yeux sont ardents, grands Pourquoi il court, qu’est-ce qu’il y a à l'intérieur?– a demandé Sarybal.
- L’essence.
- Et pourquoi il tremble? S’est-il fatigué?
- Pas fatigué, c’est le moteur en marche.
- Que’est-ce que c’est le moteur?
- C’est, on peut dire, le cœur...
- Et qui sont ces deux russes?
- Ce ne sont pas les russes, mais les anglais. Les patrons de l’usine.
- Ils susseyent?
- Non, ils parlent comme ça toujours, à leur manière.
Zhusup prit l'enfant par la main et l’a conduit à la maison. Là, il l’a donné à manger, l’a forcé de se laver les pieds et l’a couché. S’étant pelotonné, Sarybal était au litsur le sol pendant longuetemps aux yeux fermés et ne dormait pas. Il passait en revue tout ce qu'il avait vu ce jour-là. Les punaise mordaient. Sarybal se tournait dans son lit d'un côté à l'autre et ne pouvait pas s’endormir. Una lampe brillait au plafond. Aussi un miracle... Le plancher et le plafond étaient de la vieilles planches, la table était dehauts pieds, de fleurs en papier étaient dessus, de différentes images étaient sur le mur. Un petit miroir était couverte par une serviette de coqs. La pièce semblaitle palais luxueux au Sarybal. Il n'a pas remarqué quand  il s’était endormi.
BAGARRE A MAISON DE KOUMYS
Le printemps est arrivé, la neige a fondu, la terre a séché.S'étant ennuyé de l’air de printemps, les gens ont largement ouvert les fenêtres. La fumée pénétrait dans les chambres, la poussière de charbon volaient.
Le vent doux occidental ne dispersait pas la fumée des fourneaux de l'usine.
Aujourd'hui c’est la fête russe, les Pâques. Les ivrognes vaguaient dans les rues. Les uns sont déjà couchéssous l’enceinte, ronflaient, en salivant, les autres folâtraient, suscitaient la bagarre. Ils sebattaient en sang. Comme les encourageant, quelqu'un a fait du carillon au clocher. Plus fort était la sonnerie, plus de gens affluaient vers la grande église. On apportait du pain,des œufs. Les Pâques ont causé de l'embarras à tous.
Sarybal n’ était pas de célébrer. Il s’était assis tout seul dans la chambre et bachote à haute voix :
- ...Il-ol.Tu -sen. Moi-men. Lui-ogan. A toi-sagan. A moi-magan. Arrivé-kulekpen kelder. Venu - zhayauksldy.
Zhusup enseignait comme ça. Il a écritdes mots russes sur une moitié d’une feuille, sur l'autre – des mots kazakhs et a dit les apprendre par cœur.
Une fois Sarybal l’a dit:
- Si on trouvait un livre avec la traduction déjà faite, on pourraitapprendre soi-même.
Puis Zhusup a enseigné quatre opérations arithmétiques au garçon de et a parlé des cas en langue russe. C'est tout ce que le contrôleur savait. Maintenant il était le temps de placer Sarybal àl’école  russo- kazakh d’usine de cinq ans .
Le garçon, en sentant que Zhusup lui a appris tout ce qu'il savait, a commencé à rêver de l’école de brique rouge. Son directeur Andrew Matveevich Volosnyakov n’était pas contre de prendre le gendre du marchand Seatkemelov comme un étudiant.
Ayant répété encore une fois la note, Sarybal a fermé la porteà clef et a couru à jouer.
Trois familles habitaient à l’intérieur de la clôture d’usine: celle de Zhusupbek, de Zharylgap et d’Ilyas. Le reste est les anglais. Zharylgap et Ilyas sont les travailleurs de la maison: ils nettoyaient des vêtements des anglais, sellaient les chevaux. Ils paradaient des vêtements usagésde patron, regardaientles gens d'un air hautain. Pendant longtempd Sarybalpensait que Zharylgap était un fonctionnaire important. Mais depuis qu’il est devenu amis avec son petit frère Nartay, il a appris que Zharylgap est un serviteur. Nartay était polisson, il ne voulait pas apprendre. Il n’aimaitque jouer. S’il perd, il faisait du tapage. Ayant querellé une fois avec Sarybal, il a pleuré et a amené sa mère,une vieille maigre, sèche, noire. Elle ne portait pas d’un kimeshek sur sa tête comme toutesles femmes kazakhs, mais le châle. Les mèches grisescouvraient presque toutson visage. Des yeux écarquillés perçants brillaient entre ses cheveux. La vieille marchait vite, se penchant son corps en avant . Ses doigts longs, sècs et ridésbougeaient comme des sangsues, sa bouche édentée marmottait quelque chose sans fin. Elle a sembléla sorcière à Sarybal, et il s'est enfui. Mais la vieille n’avait pas de retard, ella le talonnait. Zhusup qui tentait d'intercéder pour Sarybal, a souffert d’elle. La vieille a tiré le couteau de ses bottes de cuir de derrière de sa tige et l'agitait d'un air menaçant en face d’elle, en gesticulant avec colère et en  jurant. Tantôt elle se précipitait à la porte, tantôt elle revenait avec un cri. C'est seulement quand elle est partie, Sarybala calmé à peine.
- Cette chipie est ouzbek, - a expliqué Zhusup. - Son mari était un kazakh, il est mort. «Mon père est le hadji, mon beau-frère estle bey», - adit-elle avec fierté. Je l’ai entendu menacer: «Si quelqu'un blesse mon petit orphelin , il recevra un couteau aucôte!» Il ne lui faut pas battre avecNartay, mon cher. La vieille est méchante, elle ne recule devant rien...
Après cet incident Sarybai Nartay sont devenus les amis. S’ilssortent dans la rue, ils cherchent immédiatement l’un l'autre.
Une fois Sarybai a vu que Nartay avec son frère aîné Zharylgaptenaient un cheval sellé près du porche. Un anglais est sorti sur le porche avec une femme, jeune, mince, habillée impeccablement . Elle semblait un ange à Sarybal. Avant de se monterle cheval, la femme a sorti un petit miroir de son sac à main, y a regard é, a mis du rouge aux lèvres, déjà rouges , a passé quelque chose de blanc sur son visage, déjà blanc.
«Dévergondée! , a pensé avec chagrin le garçon. - Pourquoi mettre du rouge, la tromperie?..»
Zharylgap a amené la jument baie avec le chanfrein blanc aux oreilles aiguës. La femme s’est monté en selle elle-même et s’est assise très drôle - les deux pieds sur un côté. Ayant poussé Nartay, Sarybal a murmuré:
- M-mal! Pourquoi s’est-elle assise si absurde, elle va tomber.
- Elle est rusée, elle ne veut pas seblesser, - adit Nartay.
- Et qu’est ce qu’elle peut se blesser? – s’est étonné Sarybal.
Nartay a expliqué si éloquemment que Saryba a duse détourner pour cacher la confusion.
Non, il semble que la femme ne tombe pas immédiatement. Elle est allée au trot n’ayant pas de retard sur son mari.
Un veau bigarré s'est passé  Saryball’a couru, l’a capturé et a essayé de le monter en anglais. Le veau a regimbc, le cavalier est tombé et s'est blessé sa jambe. Touten poussière, le garçon s’est levé à peine, mais n’a pas pleuré.
Sarybal étaitaux pieds nus, sa peau sur les pieds a gercée. La chemise cousuemaladroitement par sa mère pendait comme un sac. Et Nartay était bien habillé, chaussé des bottes même bien usées. Ses parents vivaient aussi dans la pauvreté, mais Nartay tantôt montrait la balle à faire mourir d'enviede Sarybal, tantôt les patins. Nartay n’a peur de rien, il courait dans les rues où il voulait. Il savait toutes les nouvelles. Aujourd'hui il a montré un jeu à Sarybal. Il a tirédeux oeufs rouges de sa poche, il a présenté un àSarybal et l’a enseigné comment battre correctement, pour ne pas subir la défaite.
- Il faut tenir comme ça!Avance le bout aigu, un peu. Ne donne regarder à personne, on vacasser. Quand tu frappes, essaie de toucher au côté . N’échange pas cet œuf à personne. Nos oeufs sont forts. Maman ajoute quelque chose dans le fourrage des poulets à dessein...
Les gamins sont allés au marché. Il y avait tant de monde là.Les kazakhs vendaient du peau et du bétail. Les marchands urbains frappaient sonore les mains. Ceux qui avaient vendu des marchandises, dénouaient lentement le lacet des pantalons, comptaient l'argent,puis renouaient. Le boutiquier comptaient à l'aide des comptes, et le kazakh comptait sur ses doigts. Si l’usine écorchaitle kazakh, les marchands sucaient son sang. Les marchands se jettaient sur le kazakh de steppe, comme des loups sur un agneau . A un éleveur modeste on prendra obligatoirement tout ce qu'il avait apporté ou avait amené à vil prix, on trompera sur la mesure sans retenue, et personne ne le plaindra. Lescommerçants sont tout trompeurs. L’huissier d’usine mêmeaccueillaitavec salut des richards engraissés sur la tromperie.
Quels types de brigandage n’étaient pas au marché! Ici, un Moujik en jetant d’un pouce une pièce de cinq kopecks, criait: «Pile». Si c’était «face», celui qui a jetté prennaitl’argent. La pièce volait encore une fois  et les genscriaientde nouveau. Mais le jeu le plus de hasard étaient dans la dernière maison de koumys. Ici, sur la table il n’y a pas demonnaies, mais un tout tas d'argent avec l'image des tsar s Alexandr et Catherine. On entendait les voix des joueurs fieffés, d’Aidarbek et de Nurk: «Va-tout! Ajouter? Vingt-et-un!»On ne voyait  pas des joueurs derrière la foule des curieux...
Le forgeron robuste Karakiz, capable de pétrirle fer comme la pâte, marchait dans la rue pas mal assuré. Les bottes à tiges laquées, le chapeau noir cher, le  nouveau costume d’étoffe rayée - tous étaient en argile. Il est soûl, il mugissait comme un taureau. Les gens en se garant lui laissaient passer.
On entendait le cri plaintif  au loin: «Oybey! Volé! M’a détruit!»
Sarybal regardait tout cela avec intérêt et retenait ce qu'il a vu et a entendu.
Enfin les amis se sont cognés contre joueurs à l'œuf. Il y avait beaucoup de joueurs –tout un marché. Ce non seulement les enfants qui jouaient, mais aussi les adultes, même avec des barbes, et tous rusaient. Avant de donner de frapper son œuf, on vérifiait de l'oeuf d’ennemi,on le frappait parles dents. Sarybaln’a pas donné pour vérifier. Il a frappé l’un, aux moustaches comme un chat, et il a gagné. Il a frappé l'autre –a gagné. Cet homme aux moustaches a laissé à Sarybal six œufs et est parti, en secouant la tête avec agacement , Nurtay avait aussi le gain solide. On a entendu de voix excitées:
- Ils ont des œufs de tortue!
- Et pas d'oeufs, mais des roches peintes!
On voyait que les hommes perdants convenaient pour faire un esclandreet recouvrer les leurs. Ayant senti la menacé, les amis ont saisi le moment et se sont échappés. Ils courraient à toutes jambes et n’ont calmé queprès de la porte d'usine.
- En les voyant, Zhusup a crié:
- Haut les mains! Dans le coin!
Sarybal est resté immobile yant levé ses mains. Mais la colère Zhusup est de courte durée. Ayant mis du nasvay derrière sa lèvre il a commandé: «Repos!»  et continuait plus doux:
- Où est-ce je ne t’ai cherché! Faut voir! il a fermé la porte et est parti! Et Zagipa ne peut pasentrer dans la maison. Ne fais plus comme ça, mon cher.
Zhusup a presséZagipa de s'habiller, ils sont sorti dans la cour et l’a fait asseoir dans le chariot. Le chariot étaient à deux roues, sur des ressorts. Hakey vieux, le beau-père de Zhusup, l’a construit pour lui-même. On peut y placé deux personnes. Il n’y avait pas de place pour Sarybal, et Zhusup l’a fait asseoir sur ses genoux. Le cheval gris bossu s'est emporté de toutes ses forces. Il n'y avait de personne à l'usine, qui ne savait pas la bosse gris et le chariot à deux roues d’Hakey. Le vieil homme d'habitude allait lui-même. Maintenant les passants regardaient avec étonnement, comme si les autres ont osé de s'asseoir dans lechariotd’Hakey.
Zhusup est entré rapidement au village des kazakhs. Les cours étaient ouverts, les cheminée ont été penché sur le côté, les fenêtres clignaient de derrière du sol. Au lieu des maisons il y avaient les huttes. Le puanteur, la fétidité, beaucoup de mouches.
Un djiguite basané a rencontré Zhusup à l'entrée de la maison de koumys, c’était le même ouvrier d'usine, qui a demandé la permission d'aller à Bestemir chez son père malade et a invité le contrôleur à boire de koumys promis. Dans la hutte il avait beaucoup de gens. Ici tout le monde connait Zhusup,on l’a fait asseoirà une place d'honneur. Il y avait le plat complet de viande dans le milieu de la table ronde. La marchande de koumys Malikeest parée, les bords de ses habits étaient soigneusement taillée par des fils de soieen deux lignes,les grains de verrescintillaient entre eux. Ses doigts étaient entièrement couvertspar des bagues et des anneaux d'argent. Il y avait huit bracelets sur chaque poignet. Elle avait quarante ans, mais il n’y avait aucun ride sur son visage,et sesyeux noirs étincelants étaient joyeux. Son koumys était délicieux comme le miel, et les  plaisanteries de Malike étaient encore plus savoureux. Quand la koumys dans la grandecoupe jaune s'épuisait, on voit que le mari à grande barbe de Malikereprenait courage–le koumys est vendu, le bénéfice augmentait.
- C’est assez, on a bu, - entendait-on des voix.
- Buvez, - invitait Malika avec un sourire charmant, en montrant les dents petit comme de mouton. Et les invités buvaient de nouveau jusqu’au rot.
Malika et Zhusup étaient de même âgeet sous sous ce prétexteplausible ils étaient assis côte à côte, genou à genou. La main de Zhusup se trouvaitsur la hanche de lamarchande. La femme de Zhusup était jeune, elle n’avait plus que vingt ans. Elle avait un petit nez, le visage rond, la calotte de tatar était enfoncée sur son front. Elle ne détachait pas ses yeux jaloux de son mari. Mais Zhusup ne retirait pas sa main de la hanche de Malike et parfois la pincait.
Éméché un peu de koumys,les convives parlaient fort.
La porte s'est ouverte et deux personnes sont entrés: le gardien Orynbek et une jeune femme grêlée avec un accordéon dans ses mains. Elle ne se gênait personne, elle n’ était pas timide devant personne, elle était effrontée, grossière. Ne s’étant pas encore assise, elle a touché Zhusup:
- Oncle, je vous prie du nasvay. N’épargnezpas pour moi unepincée.
- Alors, tu as épuisé Orynbek, et atteignesaux autres, ma cherie. Tiens! – Zhusup a jeté du nasvay.
Ayant mis du nasvay sous sa langue, la jeune femme a éclaté de rire. Alors, au lieu de remercier, elle a dit:
- Je vous ai demandé, oncle, non parce que j’ai épuisé Orynbek. J'espérais que le vôtre est plus fort. Il se trouve qu’il est assez faible.
Un éclat de rire. S'étant assombri Zagipa creusait la grêlée par le regard, mais elle n'y a pas fait attention.
Soudain la jeune femme a chanté, en accompagnant d’accordéon. Sa voix était agréable et sonore, ne se plaçait pas dans la maison, s'arrachair dehors. L'un après l'autre, elle a chanté toutes les chansons préférées «Kara de torgay», «Kulager», «Zhirma bes».Elle chantait sans relâche. Ne l’ayantvu, juste en écoutant sa voix, un vieux rajeunirait et souhaiterait d’embrasser la chanteuse. Mais elle ne provoquait pas de tels désirs aux gens assis ici. La jeune femme le sentait elle-même, mais peut-être c’est quelque chose d'autre qui l’opprimait. Elle chantait, et de temps en temps de grosses larmes coulaient par ses joues.
- Pourquoi pleure-t-elle ?–a demandé en chuchotant Sarybal àZhusup.
- Peut-être, de la pauvreté, dudésavantage, s'inquiéte de sa solitude.  Elle a le cœur gros parce que les gens ne la respectent pas.
- Quelle belle voix!
- Quand il n'y a pas de bonheur, le bon est rien. Quand il ya du bonheur, le rien devient le bon.
- Prenez, prenez, - le djiguite basané avançait au contrôleur tantôt  de la viande, tantôt du koumys.
Zhusup mangeait et buvait. Bien que le djiguite disait: «Prenez, prenez», on voyait qu’il s’est attristé, après un tel festin copieux, il ne trouvera pas d’unrotin dans sa poche.
- Bientôt, il est temps d'aller au travail, rusait le djiguite. - Et vous avez dit que l'estomac d’homme instruit est comme d’un oiseau...
Mais Zhusup sourdaud n’a pas  bien entendu une allusion. Il a proposé calmement:
- Allons, les djiguites,concourir, qui est plus grand! - Et il a pris le bol, a commencé àavaler fort du koumys.
Il y avait des gens qui voulaient servir à Orynbek. «Buvez, mangez», - demandaient-ils tantôt de respect , tantôt de peur. Soudain la jeune femma grêlée a crié - certain djiguite l’a tenu pas sa tresse, l’a enroulée sur le bras et a traîné. On a intercédé pour la grêlée. On a crié, une bagarre a éclaté. La table s'est fendue, le koumys s'est répandu, des morceaux de viande se sont dispersés sur le plancher. Le bruit, tous criaient. Le sang a jailli du nez du djiguite scandaleux. Ne laissant pas la tresse, il a arrachéle chignon et s'est éloigné. L’excitation dams la maison de koumys s’est calméepeu à peu. Offensée, humiliée, la femme grêléen’a pas même versé une larme. En regargant avec colèreles autres, elle a commencé à crier dans leurs visages:
- Combien de fois ai-je été mordu ici partels chiens! Où étiez-vous avant, pourquoi me plaindre maintenant?! Je n'ai pas besoin maintenant de protéger mon honneur. Mais j’attendrai encore, peut-être, la chance me sourira! Si non, je vivraicomme ça, infâme,commeun chien! Et en cet instant - voici mon consolateur! – a-t-elle crié et a pris l'accordéon. Elle a chanté une chanson de Birjan «Zhanbota». Les autres chantaient cette chanson avec douleur et la femme grêlée–avec agacement, avec colère. L’accordéon jouait  moins faible que la voix en colère. La femme s'étendait violemment l’accordéon, elle allait déchirer les soufflets. Elle chantait, en répandant sa tristesse et son chagrin mélancolique...
Il n’y avait pas de club à l'usine, les gens n'avaient aucun place pour se rassembler. Il y avaient deux-trois kazakhs alphabétisés sur cent, comme Zhusup, Orynbek, mais eux non plus, ils ne lisaient ni journaux, ni magazines. Que faire pendant une fête? Où aller? Les kazakhs allaient s'amusent dans les maisons de koumys, les russes dans les tavernes. Et ici, et là, lagaieté se terminait par un bagarre.
La lutte qui a commencé dans la maison de koumys n'est pas teminé. Le djiguite scandaleux au visage ensanglanté traversait le village et appelait les parents à l'aide:
- Beauchane!..Beauchane!
Commetout le troupeau courait après la vache mugissant , comme ça il était ici. En voyant le sang de son parent, toute la famille Beauchane a résisté. Karassek se divisait en deux sous-genres - Mayky et Beauchane.
De l'autre côté du village on a entendu l'appel d'alarme:
- Mayky! Mayky!
Pendant que les maykynaissont arrivés, les beauchanais avaientt déjà cassés cinq têtes des gens innocents de Mayky. Il y avait de rivelaines, de pioches, de haches dans les mains. Il n'y a pas de cavaliers, de massues, comme chez les kazakhs de steppe. Tous étaient les piétons. Il y avait deux cent d’homme d'un côté et le même d’une autre. Ce parce que les forces recueillies étaient égales, aucun côté n’osait pas attaquer, on menaçaient seulement, se querellaient. Les habitants russes ou les kazakhs hors de cause de la famille Kuandik regardaient le spectacle comme l’amusement.
Quand le scandale a éclaté, de le gardien Orynbek s’est échappé du côté, par des ravins. Les voix irritées bourdonnaient en exigeant:
- Mayky, donnez-nous le fils de Beck!
- Ne vous fâchez pas, Beauchane! D’abord, donnez-nous celui, qui a arraché la tresse à la grêlée et qui a battu nos cinq personnes!
- Beauchane a arraché la tresse à safemme-putain légitime! Quelle est votre affaire de cela, les maykynais! Pourquoi vous poussez l’épouse légitime d'un autre à la débauche? Pourquoi vous hontez notre famille?
-  La putain grêlée ne peut pas être la femme légitime. Si on estime l’époux chacun qui a couchéavec elle, il n'avait pas assez d'étoiles dans le ciel.
En criant et maudissant les adversaires se sont devenus tout près. Si un sot levait un poing, le sang des plusieurs se répandrait. Mais voilà, l'horloger Stepan a couru au milieu de la foule des russes. En chiffonnant sa casquette dans sa main levée, il a crié de toutes ses forces:
- Les frères-ouvriers, que faites-vous? Avez-vous décidé de verser le sang de raison d'honneur de la famille? L’honneur a disparu depuis longtemps! S’il y a, alors pourquoi les beauchanais volentles beauchanais, les maykynais volent les maykynais? Nus, affamés, vous tousêtes arrivésà l'usine pour gagner sa vie. Ce sont les chefs de vos familles qui vous a fait vagabonder, vous a fait quitter vos propres endroits. Maintenant vous êtes ouvriers, doncallons défendre l'honneur d’ouvriers, pas l'honneur desfamilles. Il n’est pas assez de salaire pour vivre, nous travaillons onze ou douze heures. En sortant du feu et de la fumée, nous allons dans les trous puants. Cela nous fait mal, et pour se calmer, nous allons à la taverne ou à la maison de koumys. Et voilà ce qui se passe. On ne donne pas à apprendre, on nous a bandé nos yeux, on nous a empilé les poids comme au chameau et on nous éperonne. Comment pouvons-nous faciliter cette charge? Comment pouvons-nous ouvrirnos yeux? Pensons et ne versons pasnos sang même. L'usine fonctionne grâce à nous. Ce sont nous qui travallons, les autres profitent  des biens. A bas l'honneur des familles! Vive l'honneur des ouvriers! Dispersez-vousvite, mes camarades! On a déjà couru pour huissier...
Zhusup a dit les mots de Stepan en kazakh. Le bruit de la foule a affaibli. Du côté de l’usineon a vu la charetteattelée par une paire de chevaux. Un cavalier était devant la charette. Alors que la charette s’est approchée, la foule avait déjà dispersé par leshuttes. C’était Orynbek, qui allait au trot devant. S’étant arrivé, il parcourait sur les toits deshuttes, criait, grondait tout le monde. Il sautait de son cheval, faisait irruption dans les huttes, tantôt l’une, tantôt l'autre, mais il n’a pas trouvé celui qui cherchait.
L’huissier Zalivsky, gros, roux, regardait avec colère, en cherchant quelqu’un pour déverser sa rancune. Il a écarquillé ses yeux grands, comme d’une chèvre.
- Qui a commencé la bagarre? – a-t-il demandé à haute voix, en s’approchant aux russes.
- Nous ne savons pas. -Stepan a secouésa tête. - Nous nous pomenons tout autour, célébrons.
L’huissier a sorti son mouchoir, a fermé le nez de dégoût.
- Qu’est-ce quecette puanteur? Leur nez ne sentent pas l'odeur, ou quoi?
- Ils sentent, mais il n'ya pas d’issue, quoi faire...
- Ce comment il n'y a pas d’issue? Les paresseux et les sauvages.
- Après le travail il reste peu de temps libre, monsieur l’huissier Et s’il y a le temps, il n’y a pas de forces.
- Alors, quelqu'un d'autre doit construire les logements?
- L’usine a donné de logement à vous, à moi, et il ne donne pas aux kazakhs. Ils travaillent très dur, ils fondent le cuivre. Ils vivent - vous pouvez voir comment. Ils gagnez des sous, tantinets...
- J’ai compris vos paroles, j’ai compris! – L’uissier a passé l’index gros devant le visage de Stepan.Et n’écoutant plus il a ordonné de tourner la charrette.
Orynbek s’est approché, en retournant comme un chien couchantperdu la trace, et a rapporté avec hâte:
- Monsieur l’huissier! On n’a pas trouvé d’instigateurs. Dans tel cas, les kazakhs sont des amis. Ils ont caché tous et insistent d'une seule voix: «Nous ne savons pas».
- Connais-tu les noms des rouspéteurs?
- Je connais. C’est Omarbek de Baizhan qui a arraché des cheveux de la femme. Tuleu de Sadakbay, Aben de Dzhaugashar ont cassé les tête de cinq personnes. Les trois sont voleurs. Ils se sont enfuis des auls et travaillent ici.
- Voleurs?!
- Vraisbrigands...
Stepan n'a pas supporté:
- S’il est un voleur, pourquoi aurait-il travailler? Et s’il est ouvrier, pourquoi aurait-il voler? - a-t-il éclaté de rire.
L’huissier semblait de ne l'a pas entendu, et s'est mis dans la charette. Orynbek a repris son siège à l'avant. La charette est allée, en soulevant la poussière dans la rue cahoteuse.
Zhusup s'est enfui aussitôt qu’il a remarqué l’huissier de loin, et il a regardé  tout ce qui se passait de la maison de Malike par la fenêtre. Iln’est sorti que maintenant, et s’étant approché à Stepan, il a demandé:
- Que-ce qu’il a dit?
- Quoi peut-il dire! N’ayant pas attrapé de «trublions» furieux il a continué son chemin.
- Et qu'est-ce que tu l’as dit? Il t’a brandillé sa main.
- Je l'ai dit à propos de la situation difficile des ouvriers, mais cela ne l'a pas plu.
- Tu l’as fait  en vain. Seras calme, seras rassasié.
- Ils se comportent calmement, tranquillement , - a indique Stepan les huttes. – Sont-ils rassasiés? Vous n’êtes pas braillard non plus, la sainte nitouche: êtes-vous  rassasiés? Orynbek de Beck avec l'huissier attaquent les ouvriers, peuvent les arrêter, et vous, vous cachez, en essayant de sauver votre propre peau. Quoi doivent faire les ignorants, si vous, les kazakhs agissez comme ça?
- Et que pouvons-nous faire?
- Ayant le désir, vous pouvezbeaucoup faire. Il faut indisposer les ouvriers contre leurs supérieurs...
- Alors je serai coupé les vivres. As-tu entendu ce qui s’est passé à Saint-Pétersbourg en cinquième année?
- J’ai entendu. Mais si on a peur, on peut tout perdre.
- Non, Stepan! Zhusup de Maukim est un homme paisible. Je te conseille: soit attentif! – a prévenu Zhusup et est allé à la maison!
Le vieux Hakey a eu le temps de prendre son cheval et son chariot avant le scandale. Ils allaient à pied. En interrompant la conversation de Zhusup avec sa femme, Sarybal  demandait d'une chose, puis de l'autre:
- Qu’est-ce qui s’est passé à Saint-Pétersbourg en cinquième année?
- Les ouvriers se sont réunis, sont venus au tsar pour parler de leurs «besoins», et le tsar a commencé à leur tirer .
- Et on ditque le tsar est miséricordieux.
- Il est probable qu’on l’a incité.
- Le tsar a l'esprit d’une quarantaine de personnes, pourquoi il s’est trompé?
Zhusup ne voulait appeler le tsar ni intelligent, ni un fou,et il s’est tu. Mais le garçon ne  le laissait pas tranquille:
- Et cet huissier aurait tiré, n’est-ce pas? S’il arrêtait les ouvriers, il les tirerait? Que-ce qu’il a sur ses épaules,d'or?
- Non, il est appelé un galon simple...
- Et le tsar?
- Probablement ,d’or.
- Combien de palais d'or a le tsar?
- Je ne sais pas. On dit beaucoup.
- Où les a-t-il pris, il les a-t-il construit?
Zhusup n’a pas répondu. Il a missa main sur la tête du garçon et l’a dit:
- Tu vuex savoir tout, et moi, je sais un peu. Et si je le sais, jetiens ma langue au chaud.
- Pourquoi ?
- Il y ades mot dont lepouvoir peut couper les oreilles. Même les avocats célèbres Akbaev, Duysembaev ont  été presque exilés pour un mot. A propos demoi, il n'y a rien de fait. On m’emprisonnera en un tournemain. Apprene à garder ta bouche fermée, l’enfant. Plus parler, plus pécher, retiens le!
Le garçon amordu sa lèvre et a réfléchi. Il a vu beaucoup aujourd'hui mais a peu compris, et ce pourquoi demandaitsans fin! Sarybal n’est pas content de son professeur, ses instructions n’ont pas calmé le garçon. Ila ont atteint la maison en silence. Zhusup a pris ses papiers et s’est dirigévers Bestemir. Sarybalest allé avec lui.
Le sifflement à Bestemir comme un dragon fabuleux rageait ne cessait pas ni le jour ni la nuit. Ici lafumée épaisse ne dispersaient jamais, il pressait des larmes, si on ouvreses yeux, et faisait tousserdéchirant, si on ouvre sa bouche. Le feu flambait sans cesse, en clignotant des étincelles, le cuivre versait, des scories tombaient. Ici on ne puvait pas travailler pendant longtemps: soit on tombait gravement malade, soit on meuraient immédiatement. Mais l'usine ne s'arrête pas à fonctionner, de nouveaux ouvriers arrivaient à la position vacante.
Quand l’ingénieur Khol est apparu à l'usine, le travail est devenu pire. L’ingénieur était strict, même sévère. S'il arrive quelque chose, il commençait à battre, poussait avec le pied, débauchait sans explications. Tantôt il cherchait chicane, tantôt il n'acceptait pas le travail et ne dannait pas desalaire.
Sarybal a vu aujourd'hui Khol terrible, sévère. Et les fondeurs, et ceux qui conduisaient des brouettes de scories, et chefs subalternes tremblaient devant lui. La sueur coulait de tous les fronts. Chacun se décarcassaitpourvu qu'il chicane. Khol vigilant et expérimenté a immédiatement remarqué le moindre problème, il comprennait tout d’un coupde quoi les ouvriers chuchotaient, bien qu'il ne les demandait rien. Khol était grand, mince, droit comme un peuplier. Son visage sans barbe, rasée était sévère, la peau basané brillait toujours. Les ouvriers n’ont jamais vu son sourire , ila n’ont jamais entendu d’un mot affectueux de lui.Il écoutait les demandes et les plaintes en marchant, et il marchair comme de telle façon que les autres devaient courir. Il cherchaittoujours une occasion de se moquer des gens, d’éreinterleurs âmes. Chemin faisant il s'est approché zers Zhusup qui enregistraitles journées de travail pour un ouvrier, et sans raison l’apousséle ventre, Zhusup est tombé,le chapeau s'est voléà un côté pour, le tableau de contrôle - à l'autre.S’étant tenu le ventre, il a dit à peine:
-Maître Khol!
- Canaille! Voleur! Va-t-en! - a ordonné Khol et a poussé le contrôleur encore une fois.
Zhusup parlant à peine en russe, maintenant ne pouvait prononcer d’un mot. Ayant ramassé des feuilles flottées, il est rentré à la maison. Sarybal se traînait sa tête baissée à côté de lui. Il avait des larmes dans ses yeux, Zhusup tenait son chapeau à sa main. Le garçon n’a compris pascdu toutpourquoi cet homme longl’a frappé.
- Pourquoi se bat-il?–a démandé le garçon.
- Probablement, on l’a dit que j’additionnait les jours. Le kazakh, peut-il vivre en paix ?–a réponduZhusup et a poussé un soupir.

DESTIN DE ZHUSUP

Zhusup a beacoup voyagé en cherchant de travail après sa destitution de l'usine. Il a été près d’Akmola, à Karkaraly, mais il ne s’est installé nulle part et enfin il est revenu à l’usine. Ici, il a loué une chambre chez Kokuzeke et a commencé à enseigner les enfants. Il n'avait pas de connaissances particulières et il n'avait aucune expérience de professeur, mais Zhusup n’avait rien à perdre. D'autant que personne ne vérifiira son travail. Dans les yeux des gens naïfs qui voulaient savoir en russe, Zhusup avait un air assez imposant. Il n’a jamais manqué une occasion de se mettre sous en avant, l’omniscient. Il écrivait vite,il avait la parole facile. Pas seulement les gens simples avaient une haute opinion de lui.Le chef rurale Mukhtar, un marchand Aubakir et le boucher Koybagar, ils étaient premiers, qui  l’ont donné ses enfants. Une jeune veuve Maria Feodorovna prennait des cours de langue kazakh à Zhusup. Chacunpayait parce qu'il pouvait. Si on n'a pas d'argent, on apportait des choses. Par exemple, l’ouvrier de trente ans Seitkazy a donné sa montre de poche pour des cours. Il avait plus de quinze élèves. Leurs âges étaient tout différents: un garçon de neuf ans et djiguite detreize ans étaient du même âge, ils apprennaient la même chose. Jamais la prix des connaissances négligeables de Zhusup n’a augmenté comme ça. Il avait un gain d'appoint par la composition des demandesdes solliciteurs. Il n’y avait pas longtemps resté sans travail il s'affligeait  jour et nuit, et maintenant le sourire heureux ne quittait pas son visage. Aussitôt qu’il trouvait une minute libre, il courait à la maison de koumys ou à la brasserie.
Mais le bonheur n’durait pas longtemps, avec le froid de l' automne,le froid de la vie triste a surprisZhusup.
Une fois un lycéen Husain, le  fils d’Erdenbay est venu brusquement à l’usine. Tous les élève ont quitté la leçon de Zhusup pour le voir.
Le lycéen était de taille moyenne, aux grands yeux, à une barbe noire, il était nerveux, coléreux, parlaitdes mots étouffés. L’apparence était médiocre, il parlait d'une manière peu intelligible, mais on l'ccoutaitrespectueusement. Il y avait beaucoup de monde dans la salle. Les garçons se bousculaient à la porte et regardaientle lycéen avec plaisir. Husain a appelé Sarybal, a prisun cahier, a regardé et a secoué sa tête. Puis il a demandé avec colère en russe:
- Qui vous enseigne?
- Zhusup de Maukim.
- Canaille! Il est analphabète, il vous enseigne faux, il trompe les gens ordinaires, - s'est s'écrié avec colère Husain et a commencé à corriger dans un avec un crayon rouge. Il n’y avaient aucun lignes non corrigées. Ayant pris des cahiers sous son aisselleécritsde crayon rouge Saryba s’est traîné à la maison.
De ce jour-làla carrière d'enseignant de Zhusup a baissé. Bientôt les élèves se sont dispersés. Sarybalest entrée en quatrième année de l'école russo-kazakhe de cinq ans d'usine. Cette journée-là a été la plus heureuse de sa vie. Mais cette joie se ternissait de tristesse profonde pour son ancien professeur. Zhusup a commencé à boire. Ivre, il s'est assis pendant longtemps, en entourant sa têtede ses bras, et se plaignait du mal à tête. Mais il s'affligeait plus qu’il était malade.
- Comment vivre? Je ne peux pas faire le travail de manœuvre, il n’y a pas de travailfacile. Aller voler? Ou vendre des choses? Qu'est-ce que vendre? Le seul foulard de Zagipa? Oh, comment il est étroitement dans ce monde ! Pourquoi le dieu a laissé tant de gens sur la terre, a inventé tant d'espoirs? Je vais aumaître Aubakir. Peut-être il n'épargnera pas d’un poitrine pour son gendre...
Zhusup s’est levé et est sorti en titubant.
Le silencelourd comme le plomb est tombé dans la chambre. Zagipa couchait face au mur et gémissait, elle avait aussi mal à tête.
Sarybal a écrit une lettre à son père:
«Salut, hein et grand-mère. J’annonce qu’hier mon professeur m'a placé à l'école d'usine rouge. Je suis très heureux. Mais quand je pense à mon prof, la tristesse m’oppresse. Hein, ils sont dans la situation difficile, Zhusup est resté sans travail, ils n’ont plus d'argent. Tu sais qu'ils ont pas de bétail. Que dois-je faire, où habiterai-je? Comment survivront-ils? Viens vite...»
Pendant que le garçon allait au marché et a remis une lettre à l’aul, Zhusup est revenu d’Aubakir. Il était couché sur le sol avec ses mains derrière sa tête ayant fermé ses yeux. Aubakir ne l'a rien donné.
Le soir est tombé. Les coins de la petite chambre avec une fenêtre se sont obscurcies. Il était le temps d'allumer la lampe, mais lemaître ne se lèvait pas. Chaque soir à cet heure Zagipa faisait bouilli du thé, mais aujoued’huielle se couchait. Dans lachambre triste, silencieuse, obscurcissantchaque minute Sarybala ouvert tranquillement, comme un chat, le buffet, en essayant de ne pas faire de bruit , mais la porte a grincé quand même. Ayant cassé un morceau du petit-pain qui était resté, Sarybal a commencé à manger goulûment. Puis il est tranquillement allé à sa place et s’est aussicouché...
Dans une semaine Mustafa est venu. Zhusup s'est réjoui de l’arrivée de l
ami. Avant de Sarybal il a accouru de Mustafa et lui serrait la main longtemps.
- Eh,c’est assez, assez, mes chers! - a dit Mustafa.–Ce n'est pas bien quand la joie déborde.
- Hadzhek,on voit quand tu es dans la gêne, tu rencontresl’ami comme le prophète puissant!
Ce seulement quand ils se sont assis sur le Dastarkhān et ontbu une tasse de thé, Mustafa a déclaré avec un sourire léger sur cette exclamation de Zhusup:
- Le prophète tout-puissant n'est pas encore apparu. S’il apparaît, alors il te doteras obligatoirement. Et comment vous ai-je par mon apparition? Nullement. Ne souffre pas, mon cher. Si tu souffres, le monde deviendra étroit . Et pour l’homme joyeux le monde étroitest spacieux. On dit que le filsd’Erdenbay, Husain t’a réduit aux problèmes?
- Oui, il m'a atterré par un seul mot comme par une balle.
- Si tu n'es pas coupable d'enseigner, comment a-t-on pris mon fils à l'école russe?
- Le lycéen m’a regardé de sa position dominante. Mais je peux un peu enseigner à lire et à écrire.
- Je suis d’accord, - a consenti Mustafa et a réfléchi.
Ses longs cils sont presque fermés, ses yeux noirs regardaient un point sans bouger. Personne ne savait ce qui se passait maintenant dans son âme, profonde comme la mer.
S’étant tu, il a dit à Zhusup qui était assis, à bouche ouverte:
- Si Husain avait regardé d’en haut, nous regarderons d'en bas. On ne doit pas avoir des gens complètement analphabètes dans l’auls de kazakh. Si tu ne trouve pas une place ici, va à l’aul. Le cygne trouve son sauvetagedans le lac, et l’homme le trouve entre les gens. Enseigneras ce quetu saismieux.
- Qui m’hébergeraà l’aul?
- Turlybay.
- Turlybay?! Mais est-ce qu’il hébergera?
- Je l'espère. Ecris une lettre au mon nom, mon fils, - s’est adressé Mustafa à Sarybal.
Le garçon s’est mis à écrire avec plaisir sous la dictée de son père.
«Grand salut, cher Turlybay. Tous les parents sont bel et bien vivants ici. Le bétail est bien nourri, l'herbe est juteuse sur les pâturages. Il n’y a pas de nouvelles dans les relations avec des russes, grâce à Dieu. Dans cette lettre, je me donne beaucoup de peine pour mon ami, pouraccomplir mon devoir humain. Tu a cherché un professeur de russe, je l'ai trouvé. Le porteur de la lettre, Zhusup, a enseigné mon fils. Pendant onze mois, il a enseigné ce que les autres apprennent pendant trois ans à mon fils, et l'a placé à l'école russe. Reçois Zhusup. Comme toi, il est courageux , vieux routier. Si les kazakhs savent ce queZhusup sait, on chassera les ténèbres dans les auls...»
Ayant terminée la dictée, Mustafa n'a pas pu longtemps signer la lettre. Les doigts forts, longs coupablesde lier une barre de fer, ne pouvaient pas écrire deux lettres arabes, le crayon trébuchait et agitait d’un côté à l'autre. D'une certaine manière, il a finalement écrit des crochets, qui semblaient les branches de l’haloxylon. En les regardant, le garçon s’est mis à rire.
- Il rit,  un vilain garnement, - a souri Mustafa. - Si mon père m'apprennaitcomme on t’apprend, si je vivais le temps dont tu vis, je regarderai qui de nous rira plus.
Zhusup a caché la lettre dans sa poche sur la poitrine. Il était loin jusqu'à l’aul de Turlybay, 70-80 miles. Les gens d'en vennaient rare à l'usine.
- Comment j’yarriverai? – a demandéd'un air soucieux Zhusup.
- Vas sur mon cheval, - a répondu Mustafa.
- Oybay-ay, irez-vous à pied?
- Tu as donné des ailes à mon fils, comment puis-je t’épargner le cheval? Je te le donne pour toujours. Prends-le comme une dette pour l’enseignement de mon fils. Nous nous sommes rencontrés à l'amiable, nous nous séparerons à l'amiable, mon cher. Le monde est intéressant de bonnes relations. Si on se separe dans l'amitié, alors on rencontrera dans la joie. Et la séparation est dans une querelle, alorsla rencontre est comme des chiens méchants. Je pourrais regretter si un voleur a volé mon cheval, des loups l’a mordu ou il aurait crevé. Et maintenant, mon courtaud gris est couvert. Et toi, ne inquiètepas et ne pense pas que tu m’as démonté du cheval.
Zhusup a pleuré d’agitation. Il prit la main de Mustafa encore une fois, a chaleureusement exprimé toute reconnaissance qu’il savait, et a commencé à faire ses préparatifs de façon vivante.
Mustafa et son fils sont sortis faire ses préparatifs. Le père regardait longtemps les huttes basses, éparses  de Kokuzek, en cherchant quelque chose par ses yeux...
- Fils, un tatar Pakhray a vécu ici. Allons chez lui, il n’y a aucun raison de te rester ici.
Ils sint partis parmi les huttes, en demandant chacun premier venu, où il vivaitle tatar Pakhray...

DANS L’ÉCOLE RUSSE

L’automne est venu et la terre a gelé. Le feuillage est tombé des arbres, et ils sont devenus peu attrayants commes les vieux, qui ont fait leurs adieux à la jeunesse. Le ciel était agité, le vent froid chassait de larges nuages gris, en soufflant la poussière noire et en tournant les feuilles jaunes dans les rues.
Sarybal avait de l’humeur changeante: semblable au monde extérieur. Il avait son cœur et en joie,et honte. L’école rouge, dont il rêvait autant, maintenant le tourmentait. Il s’est heurté à tels cours commeles fractions décimales, la grammaire russe, l'histoire russe, la géographie, dontni Zhaksybek, ni Zhusup n’ont jamais entendu. Autrefois les manuelsde Sarybal se placaient dans ses poches, et maintenant ils n'entraient pas dansun grand sac. Aucune leçon ne se laissait apprendre à Sarybal du premier coup. Il comprennait un mot russe sur dix.«Eh, si je savais cette langue»,  - pensaitavec tristesse le garçon. Il ne savait même pas ce que savait Abdrahman et Kadyk, ses camarades de classe, les frères de sa fiancée.
«Pas lesétudes, mais un tourment, - s'inquiétait Sarybal, - je vais abandonner et partira à l’aul...».Mais il s’est rappelé la vie dure des habitants analphabèteset pauvres, et de il ne voulait y revenir. «Je suis veule, stupid!» - se fâchait Sarybal lui-même. Il était calme en apparence, mais dans son for intérieur il s'inquiétait. Il dormait mal, mais ne se plaignait à personne. Assidu, consciencieux, poli, il ne faisait de mal à personne, et il nétait pas un objet d'attention particulière. D'autre part il était indépendante et cultivait le respect de soi. «Si quelqu'un m’a besoin, il même viendrachez moi, si les autres ne m’ont pas besoin, je ne vais pas m'incliner», - a dit Sarybai à lui-même. Seuls les beaux-frères étaient des amis avec le garçon fermé, mystérieux, n'a pas encore eu le temps d'acquérir l’arrogance des riches. On l'appelait soit son oncle, soit son gendre. Abdrahman débonnaire aidait Sarybal à préparer des leçons, partageait avec lui des bonbons et despains d'épice qu’il apportait de la maison dans ses poches. Sarybal ne demandait rien, avait honte, mais Abdrahman offraitdes crayons de couleur, des stylos, des patins, des balles. Il y avait beaucoup d’enfants russes, et les kazakhs étaient seuls trois. Personne ne touchait pas Abdrahman et Kadyk, on les avait peur, et donc on n’obsédait pas Sarybal. Une fois Krymkozha, un garnementaîné qui n'a étudié nulle part, a offensé Sarybal. Alors les élèves dirigéspar Sarybal et ses  beaux-frères ont guetté Krymkozha et l’ont passé un savon. Depuis ce temps-là Sarybal est devenule khan. Le garçon avait de plus en plus d'espoir pour l'avenir haureaux dans son âme, il a même appris des paroles arrogantes d’une chanson:
Mon père au revoir , mon grand-père acheter ,
Vous ne me faites pas mauvaise , mon dieu .
...Mais maintenant ce n’est pas pour Sarybale de se vanter. Ayant rougi jusqu'au blanc des yeux, il se tenait immobile devant le professeur. Il prononçait mal des mots russes, marmottait quelque chose d' inarticulé sur Pierre le Grand, balbutiait, se tasait de nouveau. Abdrahman et Kadyk commençaient de souffler tout de suite. Sarybal prononçaitde nouveau quelques mots et s’est tu. Le professeur Andrew Matveevich est un  homme pondéré, ne dépêchait pas, ne criait pas. Ayant mis ses mains dans ses poches et en regardant ses pieds comme d’habitude, il marchait en silence la classe en avant, en arrière. 
S'étant assuré que Sarybal s'est arrêté pour longtemps, il a demandé une seule question:
- Pourquoi le tsar Pierre a été appelé le Grand?
Le garçon ne savait pas.
- Pour le développement progressif de la Russie aucun tsar n’a fait autant que Pierre. Ce pourquoi on l’aappelé le Grand. Dans l'histoire russe jusqu'aujourd’huile tsar Pierre et le savant Lomonosov sont comme les sommets de montagnes imposantes, - a expliquéAndrew Matveevich.
Le garçonavait honte devant le professeur généreux.Le sueur comme des perles est apparu au nez de Sarybal. Mais sa confusion passait,quand il est assis sur sa place. En sortant de la classe, Sarybala dit à Abdrahman:
- Quelhomme gentil est Andrew Matvéevitch!Zhaksybek me fouetterait si je me taisait.
Après l'école les garçons d’habitude se précipitaient chez eux. Aujourd'hui, en passant le bureau de l' huissier, ils ont vu un groupe des kazakhs, qui parlaientd'un ton excité entre eux. Le nouveaux huissier est arrivé récemment, mais il a déjà obtenu une grande réputation. Peut-être. Il a arrêté ces kazakhs et voulaitles subir au châtiment corporel? Les enfants se sont arrêtés avec l'anxiété ayant écarquillé leurs yeux de curiosité.
- L'huissier sait-il la géométrie, - a demandé Sarybal.
- S’il ne le savait, il ne serait pas d’huissier, - a dit Abdrahman. - Mais c’est le chefrégional, qui sait la géométrie mieux, puis c’est le gouverneur, et le tsar la sait le mieux.
- Combien d'années doit-on faire ses études pour devenir un chef régionalou un gouverneur?
- Oh, probablement beaucoup! Mais il est assez quatre classes pour un gardien. Regarde, par exemple, Orynbek.
- Le seigneur a besoin d'un esprit, qui l'enseignera?
- Si tu fais tes études, tu seras intelligent.
- Nooon, - a secoué sa tête Sarybal. Une khan avait un fils, il a appris toutes las sciences. Une fois le khan a appelé son fils, a fermé ses en poing et a demandé: «Qu'est-ce qu’il y a dans ma main? Rond avec un trou au milieu?»Le fils a répondu: «La meule». Le père a continué: « Est-ce que la meule se placer dans le poing? C’est un anneau. Quoi de bon, si tu as étudié toutes les sciences, mais tu n’as pas d'intelligence!»
Abdrahman riait toujours aux éclats, et maintenant il, en tenant son ventre, riait et a crié en russe: «Quel imbécile!» Le petit mignon Kalyk n’écoutait pas l'histoire, il chassait des moineaux par des pierres, mais quand il a entendu le rire, il a couru tout de suite: «Quoi, qu'est-ce que vous a fait rire?». Il regardait tendrement l'un, puis l’autre, et en voyant que les garçons ne lui faisaient pas attention, il a frappé Abdrahman et s'est enfuit.
Abdrahman a cessé de rire, s’est crispé de douleur.
- Sot, il ne voit pas qu’om le plaint! Si on lui attrape et on metson nez en sang, il pleurera dans toute la rue.
- Le mullah nous a fouetté par desverge vertes - et alors rien,- s’est rappelé Sarybalet a continué sa discussioninterrompue: - Le prophète Muhammad n'a pas étudié à l'école, et il a été sage.
- Il doit  l'être, il est un ami d'Allah. Et qui a donné l'esprit au bey Ayaz? Ma grand-mère a dit: «Les gens l’a donné. Les gens est la mer, dont il y a de nombreuses valeurs dans les profondeurs. Et ce sera le héros des héros qui les obtient, celui qui plongeracourageusement. Donc il est plus difficile de devenir sage que savoir de lire et écrire, n’est-ce pas?
- Et mon père affirme une autre. Il a déclaré que le plus difficileest obtenir de l'argent. Et si on obtient, la hache d'argent tout détruira, tournera la rivière en arrière, dotera l’homme de l'esprit et du bonheur.
- Donc, tous les beyssont intelligents?
- Bien sûr. Est-ce que l’imbécile s'enrichira?
Sarybal n’arien dit. Occupé par ses pensées, il marchait en silence, en regardant à ses pieds, comme son père. Il s’est rappelé Bakyray et Itbergen de l’aul. Et l’un,et l'autre sont des beys. Ils ne connaissaient pas combien de moutons ils avaient, mais ils nenourrissaient jamais aucun homme à satiété. Avares, méchants. Combien de richesses avaient les beys, mais les bonnes gens les méprisaient. Riches, mais où est leur esprit, en quoi se manifestait-il? Il était difficile au garçon de répondre à ses propres questions.
Derrière un pont de bois de Kokuzek,devant le banc d’Yegor Sarybai il a vu un groupe deskazakhsde l’aul. Mahambetshe était parmi eux. Il a embrassé le front de Sarybal, mais a détourné tout de suite, ayant oubliéde son neveu, et a continué de poser des achats dansla sac et dans son sein. Comment il a obtenu pour son argent, et combien pour l’argent des autres et aussi pour lui-même, seul Allah savait. Quoi qu'il en soit, Mahambetshe était vermeil, gai, et ses compagnons courbés dansaient sur un froid sec. Les kazakhs leur se sont approchésen tenant des papiers dans leurs mains. Sarybal savait que ce sont des lettres de changesignées, avec lequelleson peut faire des achats.
Yegor Chernykh est le plus grand épicier à l'usine. A la manière des riches de Moscou, il donnait de l'argent à crédit par des lettres de change, il vendait des produits moins chers que dans les autres magasins. «Et moins cher, et à crédit», - se réjouissaient les kazakhs et allaient volontiers chez Yegor. CeMahambetshe qui était le premier qui a donné l'exemple. Il conseillait aux autres et il n’était pas contre de prendre de l'argent pour son conseil. Yegor est un roublard,il rusait pour attirer plus d'acheteurs. Ceux qui prennaient des marchandises coûteuses ou en gros, il ajoutaitquelque bibelot ou lereste de tissu à titre gratuit. Les habitant de l’aul naïfsconsidéraientdes bagatelle comme la chance et dépensaient tout l'argent. Le commerce sifflait dans la boutique. Les Noirs avaientquelques fils, ils parlaient kazakh à l'aise, ils sont d’affaires, intelligents, affables. Et tousfaisaient du commerce. Zvonko Ils cliquaient sur les comptes,  mesuraient bien de tissu.
En donnant le paquet dans les mains de Mahambetshe, Yegor a dit obligeamment:
- Selon notre règle, le bey, il vous revientde tissu pour le cafetan, une robe pour femme, un foulard, du sucre et du thé de plus.
Mahambetshe a pris des suppléments avec un sourire.
Un garçon, guide d'aveugle, est venu au boutique, en conduisant par sa main un kazakh aveugle avec une dombra et unecanne dans sa main. S’étant approché l’aveugle a joué de la dombra et a chanté:

Ma famille s’appelleKoyanysh-tagay.
Il y a Daulet-titane dans Koyanysh-tagay.
Je suis le barde Kakban. Cher Mahambetshe,
Es-tu sain et sauf, réponds?

Celui qui est aveugle et pauvre, est privé de tout,
La dombra est un ami, et la sonnerie des cordes aiguës.
Il serait quelque chose à manger, à boire,
Il erreraittoujours sur les routes.

Allah m’a aveuglé,
Pourque je ne voie pas le mal dans les yeux des autres.
Je vis toute sa vie par la bonté humaine,
Je béquetedes grains dans des cours étrangers.

La bonne âme comprendratout sans mots,
Celui est sourd auxallusionsqui a l’ âme sévère...
Toi, Mahambetshe, tu est célèbre pas en vain,
Je suis prêt de me porter garant detoi.
- C’est assez, Kakban. Il ne faut pas m’attraper. Je suis moi-même un de ceux qui attrapent, - a dit Mahambetshe, ébouriffé.
Les gens se sont déjà réunis autour du chant. Les kazakhs qui ont apporté au marché de foin, qui ont amané de bétail, écoutaient, assis sur des chameaux, des charrettes, des chevaux, en  pressant ceux qui étaient en avant. Ne voyant pas, mais en sentant la présence des gens, Kakban continuait encore plus fort:

Tresse les gens par le boa avide,
Avale lechameau avec le poil, 
Tu iras dans la tombre avec rien,
La richesse sera toute ruiné.

La pierre fondra, si on la brûle longtemps.
Cherche la racine de tous les maux, c’est la parole de l’aveugle.
Hé, qui osera couper la lèvre de l’aveugle 
par un fouetle long de la visage?

Un sart peureux sur l’âne.
a déplacé sur le cheval. 
Des pauvres ont encore du sang,
Pour qu'il engraisse, en s’étant rassasié.

Le pâtre bat 
le dos du berger par hasard.
Et le bey s’assis sur moi toute sa vie,
Bien que mon dos n'est pas la selle.

«Va-t-en» - le sart m’a crié
Et voilà je suis venu chez toi avec une ardente prière.
Mais j’ai vu le même
S’étant arrêté devant toi.
Les beys n’ont pas d’honneur.
Oh, Kakban, tu as le sort sévère.
Ayant entendu parler d’un Ouzbek noir, Mahambetshe maussade a souri. Akyn a fermement touché Aubakir, le fils de Seitkemel. Aubakir qui est devenu riche il n'y a pas longtemps, un étranger d'endroits éloignés, a commencé à jouir d'une grande influence sur la terre où Mahambetshe rêvait d'être un maître absolue. La puissance d’Aubakir inquiétait non seulement Mahambetshe, mais aussi Yegor, qui avait des relations commerciales même avec Moscou et Irbit.
«Regarde où il se mêle» - a dit Yegor avec inquiétude.
Les paroles effrontées du barde, qui humiliait Aubakir,comme l'huile sur le coeur, étaient pour le bey et le marchand. «Tu ne te le débarrasses sans rien lui donner» - a dit Mahambetshe avare et a déchiré de calicot le pantalon à Akyn. Yegor était non loin delui, il a présenté trois mètres de calicot.
Abdrahman ne comprenant pas d’abord ce qui se passait, n’a comprisque maintenant le sens des paroles de Kakban.
- Chien aveugle - lui a dit-il, et presque pleurantil a couru à la maison.
Passionné par la chanson, Sarybal n'a pas remarqué la disparition du camarade. La chanson s’esr terminé, la foule s'est dispersée, mais les paroles du barde ne sortaient pas de la tête. Sarybal les répétait dans sa mémoire...


ANNÉE DE CHAGRIN ET DE LUTTE

La nouvelle de mobilisation n’a apparu qu’hier soir, et le matin, elle s'était déjà répandue à travers la vaste steppe autour. Les auls étaient sur le Dastarkhān. C'était une chaude journée claire, il n’y avait pas de nuage dans le ciel, la nature calme, mais dans les aulsil y avait un tumulte. Les djiguitessont montés leurs chevaux. Les chef des familles, les beys, les chefs rurals, les doyens honorables de clan se sont réunis pour le conseil. Les femmes pleuraient, gémissaient, se partageaientdes suppositions amères.
Il semblait àSarybal que tout le monde s’était habillé en deuil. Il a resté seul dans l’aul, tous se sont réunis près de la maison d’Aubakir. Sarybal, comme d'habitude, n’avait pas le droitjusqu'à un certain tempsd'aborder la maison de son beau-père futur. Mais aujourd'hui tous étaient si agités qu’il ne voulait pas se tenirà l'écart de ce grand événement, et Sarybal a rejoint la foule bruyante. Sur la clairière verte, dans le vallon Koumys-kuduk, du puits de Koumys, au milieu de la foule s'asseyaient Mahambetshe, le fils Kadir, Zhunus, le fils Batyrash, Lmir, le fils de Priton, Mustafa, le fils de Lzym, les chefs rurals MvM et Esmakay. Ici se sont réunis les chefs des auls voisins à Spassk et des coloniesde Karaganda et de Baydauletsky. Auparavant ils se sont regardésde l'air farouche, ils ont été prêts à se déchirer en morceaux, et aujourd'hui ils étaient des amisinséparables.
Zhupus parlait haut et fort:
- Ayant signé sur la peau de chien, les ancêtres russes ont promis de ne jamais prendre deskazakhs aux armes. Le tsar a violé cette promesse.Levez le drapeaubariolé d’Ablay. Sur des chevaux, les djiguites! Prenez des armes!
Zhupus étaint grand, aux larges épaules,aux moustaches longues, jusqu’aux oreilles, et d’une voix de stentor,onl’entendaitloin dans la foule. Il ne donnait presque pas les paroles aux autres, mais Mahambetshe l’a interrompu: «Eh bien, nous relevons le drapeau tombé. Les djiguites monterontles chevaux. Et où prend-ondes armes? Une centaine des djiguites ne se tiendront pas contre des revolversrusses.
Si le tsar abeaucoup de fusils, alors nous avonsle bleu illimité, les collines, les rochers, les ravins. Les abris protégent des lièvres. Combien de temps peut-on vivre comme des lièvres?
Le tsar a son âme agitée. Je pense que l’allemand a saisile gosier et l’étouffe. Sinon, il ne nous exigerait pas des forces supplémentaires!
Le jour nous cacherons, et nous attaquons la nuit! Si on se couvre par des troupeaux de chevaux et on saisit le gosier, on se défendra!»
On ne pouvait pas appeler le vieil Amir imberbe, il avait une dizaine de poils, et sous son nez étaient des moustache à peine perceptibles. Il n'avaitaucun dent, ses joues étaient creuses. Il a dit, en versant l'huile sur le feu:
- Si on mort pour sa famille, on n’a pas de péché, si on tueun étranger, on sera juste. Ne pas reculer! Il est mieux que tout le peuple meure, que permettre chaussernotre honneur et conscience, qu’entendre les épouses et les enfants pleurer. On ne peut pas lier des mains et des pieds des djiguites. Il me reste de vivre pas plus qu’au vieux mouton. Ma force est seulement en paroles . Ma seule arme couteau dans sa poche. Mais je ne tolérerai pas et j’irai au combat, en se tenant au moins le queue de cheval de preux.
Après Amir personne n'osait parler, mais le bruit dans la foule a augmenté. Maintenant, dans la chaleur, il semblait qu’aucun djiguitesne inclinait pas devant la balle, ne détournait pasdevant le feu: on accepterait la mort. Même Aryn,le poltron des tous poltrons, s’assisait sur le cheval avec unemassue dans ses mains. Zhekebay septuagénaire a attaché la manche à la fourche cassée, il allait, comme on peut le voir, attraper l'ennemi. 
- Je regrette la Russie, elle est humiliée, offensée, a déchu. Et le pays c’est un lion sur une chaîne! Coupe-oncette chaîne!
- Nous supposons que tu as commencé à couper la chaîne, si tu me donnes un emploi.
En parlant à mi-voix  enmarche, Stepan avec Nurman sont partis. Le bruit ne cessait pas dans la foule, il avaient des cris, certaines ont évité la mobilisation, les autres ont été pris. Sarybal avait son âme agitée.
Il revenait chez lui. Les pensées de sort dur deskazakhs soit partaient, soit  revenaient, en se balançant comme un bateau sur les vagues.

IL N’Y A PLUS DE TSAR

Mille neuf cent seizième année , appelée « l’année de recrutement» , est devenu l'une des plus difficiles dans la vie deskazakhs. Les gens saignaient, versaient des larmes, mais n'ont pas incliné au tsar. La tête baissaitdevant le pouvoir, mais l'âme se révoltait. Les chansons plaintives et larmoyantes de recrutement sonnaient dansde grands espaces, répanduescomme par le vent. Sarybal les a entendu beaucoup et les a gardé dans sa mémoire.
Maintenant, il allait à cheval et chantaitla chanson du barde Narymbet:
Saryarkm, le pays natal,
Depuis l'enfance tu me charmait les yeux,
Oh,cher pays de montagnes célestes,
Des vallées, des lacs et des ruisseaux!

Tu es touten fumée, tu es tout en feu,
La cendre  tourbillonne en cashant le monde.
Il est sombre la nuit, le jour,
J'en ai la gorge serrée
L’obscurité est devant nes yeux.

Les hommes sont devenus des esclaves,
Leurs femmes sont des veuves inconsolables
En se flétrant en larmes jusqu’au terme limite.
Un long cri de la mère chenue
appelant son fils est triste.
Et le vieux faisait écho d’une larme,
De telle souffrance.
Le petit-enfant est orphelin, la belle-fille est la veuve...
Pourquoi Allah est si impitoyable?

Le printemps avait de la mélodie expressive, et elle est très populaire dans la steppe. Serybal chantait mal,altérait le motif, mais les mots luiplaisaientet il voulait les répéter. Chacun a son propre goût. Tnlipbek qui avait beaucoup de chevaux, aimait l’hennissement d’étalon, Itbergen aimaitle bêlement des agneaux et des moutons, et ce pourquoi il en avait des milliers. Mustafa aimait le cri de prière religieuse, il lui était plus agréable que la mélodie touchante. L'homme aspire toujours à ce qu'il aimait. Bien que Sarybal chante mal, ne sache pas danser, mais il aimait toust cela avec passion. Sur la colline, juste avant l'entrée de l'usine, tout seul, il chantait à tue-tête. Ayant entendu quelqu'un crier, Sarybals’est tourné. De la colline du sud où la neige a déjà fondu, un homme lui a fait le signe, en appelant. Sarybala tourné son cheval et l'a dirigé à travers la neige profonde. Il a reconnuAkimbay grasseyant. Il a serré la main du garçon et lui a demandé:
- Tu es le fils de Mustafa, n’est-ce pas, mignon, celui qui fait ses études en russe?
- Oui .
- A-aa,tu va aller la maison bientôt, est-ce que les parents sont sains et saufs?
- Merci au dieu.
- Bon,tu seras un bon homme, je vois. Tu n’a pas paressé, tu as pris à gauche, m’as salué. Les jeunes d'aujourd'hui ne prêtent pas d’attention aux vieux modeste. Maintenant dis-moi, combien de livres tu as étudié?
- Je suis en quatrième année.
- Je ne le comprends pas. Dis-moi, combien de livres?
- Dix environ.
- Oyboy, petit, tu as lu beaucoup! Et qu'est-ce que tu sais sur la vie russe? La guerre se terminera ou non? Quand nos djiguites revindront?
- On n’entend rien de la guerr. On dit, le preux Amangeldi est sorti du tribu Kipchak et lui aves mille djiguites, ils sont allésàTurgan. Un autre héros Bekbolat a apparu de Semirechye, et attaquait Alma-Ata. Ces pays-là,on voit,n'ont pas obéi aux ordres du tsar à ce jour.
- Si Amangeldi est de Kipchak, cela signifie qu’il est de la famille Kala Kipchak Koblanda. Si Bekbolat est de Semilechye, il doit être de la descendance du preux Sypatay. e C’étaient des bons gens. Cela signifie, qui ont laissé de bons fruits! Le dieu nous a puni ayant priver de l’unité, et nous nous sommes dispersés de tous côtés, nous-mêmeont donné tous les hommes adultes. Il ne serait pas offensant de périr avec tels tribus! - a pleuré Akimbay et a frappé sacanne sur le sol. Le dépit a apparu sur le visage qui brillait du hâle. Il n’avait pas une canne, mais une vraiemassue avec une pointe pointue de fer.
- C’est une canne ou une lance?  - a demandé le garçon.
- Les deux, - a répondu le vieil homme. Il avait préparé cette arme, quand les gens  se' sont insurgés se battre, et maintenant il faisait paître des moutons avec lui. Des loups sont nombreux, il n’y avait pas de foin, on nourrit le bétail dans les collines. L’aul a vécu en tourment tout l'hiver. Levieillard a donnéun cheval pour qu’on n’ait pas pris son fils unique, et l’a sauvé à peine. 
Ils ont faitdes couteaux en fer-blanc, en les agitant ils s’attaquaient, en jouant à la guerre.
Des mots de colère et de ressentiment ne cessaient pas. Soudain, la foule s’est mis sur ses gardes, s'est éteint. Quelque chose se détachait en noir, quelque point en marche. D’abord, on a vu un cheval, puis on a scruté les deux. Mais le cavalierétait seul, alors il se précipitaitavec les nouvelles très urgentes. Peut-être, quelqu'un des beys est mort et le commissionnaire appelait à l'enterrement? Il galopait avec joie ou avec tristesse?
Le commissionnaire, un djiguite moustachu , a galopé vers la foule. Les oreilles du chapeau de fourrure étaientliés, lapoitrine étaitenroulée par une corde des poils. Son visage étaitrouge, comme un fer brûlant. Ses chevaux étaientcouverts de sueur, sesnaseaux ont été gonflés qu’n pourrait y placer  le poing. Le djiguite moustachu a crié d'une voix enrouée tout d'un coup:
- Nurlan m’a envoyé! Nurlan appele! Nurlan convoque une réunion de toute la famille Kuandik! Les habitants des montagnes de l'Altaï ont élu un khan, ont réunit une armée, ils se préparent à s'opposer au tsar. Les auls de Thinal font déjà des armes et font provision dede la poudre!..
Sans entrer en conversation, sans  répondre aux questions, le djiguite a galopé. On lui a dit de ne pas s'attarder. En répétant les mêmes mots, il se précipitaitde plus en plus loin de l’aul à l’aul. La voix du commissionnaire, le bruit des sabots des chevaux retentissaient dans l’espace silencieux par des échos alarmants...
On a mis à parler de Nurlan fameux. Sa position est beaucoup plus élevé que celle des dirigeants assisici. Une fois pendantla grande funérailles du défunt une scandale a éclaté entre les tribus de l'Altaï et de Karpyk.  Le père fâché de Nurlan, Kiyash,a crié: «Les karpykais! Vous serex sous mon talon!»Kiyash a menacé les douze 
volosts de l’Altaï pas par hasard. Son père a laisseé douze auls, dont dans chacun il y avait à moins d'un millier de chevaux. Il n’y avait pas de famille autant riche non seulement parmi les nombreux altais, mais aussi parmi la grandefamille Kuandik. Et Nurlan a dépassé ses ancêtres, sa réputation est sorti au-delà des terres d’Akmola et s’est répandue autour.
Une fois Nurlan a conseillé aux chefs des petites familles: «Dans chaque aul il a assez des  chiens. Mais pas chaque chien peut attraper un renard.»
Il ne parlait pas directement de sa supériorité, de sa capacité d’«attraper le renard», mais il le faisait comprendre par le proverbe. Ce pourquoi Nurlan essayait d'étreindre pour capturer toute la famille Kuandik. Les mots du commissionnairede ce que l'Altaï de montagne a élu le khan, ontéveillé de diverses hypothèses.
- Nurlan, ne pense-il pas d’élire le khan?–a suggéré Mahambetshe.
Les chefs rurals taisant à ce moment-là, ont dit à trois voix à la fois.
- Il voudrait lui-même devenir le khan?– a remarqué Esmakay. 
- Et qui d'autre? –a répondu Mustafa.
- Alors, il n’aurait pas des districts rurals, - adit Mumaravec désapprobation. – Et Nurlan deviendra le tsar de kazakhes, ce donc comme ça il faut le comprendre?
Le chefs rurals se sont tus, leurs visages sont devenus fâchés. La foule a bourdonné. Alors le vieillard Amir s'est écrié:
- Si on ne vous élira du khan, vous avez peur de perdre le pouvoir rural? Le vent emporte l’herbe solitaire. On crache sur notre pouvoir du district rural, s’il ne sert pas aux gens en malheur.
- Allons chez Nurlan! Celui qui il l’était,le khan , le tsar,mais les gens ont besoin d' un leader. Cherchez-le,élisez! 
Tous  se taisaient, n'osant pas contredire le vieillard éloquent. Mais on a décidé d'envoyer six personnes de six familles àla réunion dans le village de Nurlan. Quand cela a été décidé, Turlybay a levésa tête et s’est écrié bruyamment!
- Écoutez, les gars! Les doyens, les beys, les chefs rurals!
Turlybay est allé au millieu. La foule a cessé. 
- Est-ce qu’on a déjà oublié les jours sanglantes hier, et notre Kene,et Dzhingir? Ne nous induisez pas en erreur, les vieux sages! L’élection de Nurlan comme khan ne nous donnera rien. Et s’il est un représentant populaire, où était-il jusqu'à présent? Eh bien, si on ne parle pas de kazakhs ordinaires, mais vous, les doyens, les beys, dites quiparmi vous n’ont pas été opprimés par Nurlan,à qui il n’apas botté le train?
- J'ai besoin de la vie. Pourquoi dois-je avoir l'unité, qui porte des mesures? J'ai entendu parler de cette unité même quand Nurlan ayantenchaîné mes mains et pieds, m’a jeté dans la prison en pâture aux punaises! J'ai entendu parler de cette unité même quand Nurlan a volé nos terres, a blessé nos veuves, nos éleveurs innocents modestes! J'ai entendu parler de cette unité quand m Nurlan a excité une famille contre l’autre et a reçu une couche d'or du tsar pour le sang versé! Et maintenant, je ne le veux pas entendre parler! Les kazakhs ont besoin maintenant pas un khan-sangsue, mais des preux capables de conduire le peuple, sans tenir compte d’aucunes difficultés.
- Et où sont ces preux? – a demané Amir.
Turlybay s’est arrêté, s’est tu. Il a regardé tout autour et a répondu:
- Je ne vois pas ces braves gens. Et pendantqu'ils ne sont pas, je suis prêt à être à la tête du détachement.
- Tu veux combattre à mains nues?
- On ne peut pas aller contre le fusil avec la massue. On ne peut pas attendre à gagner enprotégeant par des troupeaux de chevaux. Thinali ne nous fournira pas des armes. J'ai été parmi eux, et je sais que la famille de Thinali ne se diffèrepas de nous. J'aime les procédéde Mekesh. Mekesh attaque et se cache. Les soldats ne peuvent pas détruire Mekesh. La nuit , la steppe et les collines sont une forteresse imprenable, non seulement pour les fusils, mais aussi pour les canons. Si on guette et on fait une pointesous main, on peut détruire non seulement le tsar, mais le dieu même. C'est dans celanotre unité devrait être. Si les chefs rurals défendront leur pouvoir, et beys – leurs bovins, on n’aura pas de l'unité. Que chacun donne le serment d'oublier la puissance et la richesse, mais de protéger les gens. Alors, ni Nicolas, ni Guillaume ensemble ne nous gagnerons. Pour attraper le kazakh , ils doivent fouiller toutes les terres du Kazakhstan. Où prendront-ils autant de soldats? Le tsar n'a de soldats plus que nous avons des moutons. Si on disperse les troupeaux dans la steppe, nous même ne les troverons pas. On peut renverser le géant par la ruse, l'esprit peut prédire l'avenir. Notre peuple est riche en esprit, et en ruse, et c'est cette richesse que nous devons partager maintenant...
Aucune personne n’a pas bougé. Il y avait le silence lourd. Chacun pensait. Cette longue conversation d’aujourd'hui semblaitlecroisement de routes. Les gens ne savaient où aller.
On ne parlaient pas pendant longtemps! Enfin on a entendu  le voix faible d'Amir. Cette fois, le vieil homme gémissait plus que parlait, même qu’il se décourageait rarement.
- Uh-oh, alors c’est comme ça, - a prononcé-il d'une voix traînante et a hochésa tête. Il restait quelque temps en silence et a continué: - J'ai vu moins que j'ai pensé, j'ai vu. Bien que je suis blanc comme la neige, mais  il s'est trouvé quej’étais un enfant en bas âge sans pantalon. Quoi faire? Si on tourne ici, on perdra de bœuf, si on tourne là, le chariot se cassera. La nomade s’est arrêtée à mi-chemin, à la montée-même. Le chef de la nommade a le cœur gros, autantque le dromadaire ne soulevera pas sa charge. Les beys et les chef rurals regardent la terre, Turlybay - le ciel, et la pauvre vieille Amir - les gens. Mais qui doivent regarder les gens? Je suis juste un aigle sans griffes... Attendons, qu’Aubakir vienne. Ecoutons ce qu'il dira. Aubakir est un homme intelligent.
On a décidé d'attendre l'arrivée d’Aubakir. Il n'est pas seulement le richard de ville, mais aussi d’aul. Il semait du blé, fauchait du foin.Il ne perdait de bon voisinage avec l’aul de Kadir. De l’année passée, son frère cadet, sa mère et certains de ses proches tachaient de partirdans le grand aul indépendant. C’était juste aujourd'hui que les gens se sont réunis dans l’aul en conseil. Aubakir est venu ici pour ces propres affaires, mais quand il a entendu hier soir la nouvelle inquiétante, il est allé aussi à l'usine. Les gens espéraient qu’Aubakir apporteraitles nouvelles les plus certainnes et résoudrait tous les doutes et les hésitations. On l’attendait, comme la manne du ciel.
Mais loin à l'horizon on a vu un nuage de poussière...
- Il va en chariot...
- Oh Allah, qu’il n’apporte que le bon!
- J'ai fait un bon rêve!..
Les gens de la foule ont braqué leurs regards sur la route. Les conversations ne cessaient pas, elles étaient différentes. L'espoir qui avait éclaté peu à peu s'éteignait comme un nuage de poussière, qui ne s'est élevé au-dessus de la route et se déposait.
Aubakir s’est approché en chariot léger à ressorts, attelé en cheval noir de race. Il était de taille moyenne, en grossissant, grêlé, il parlaiten russe. Il a descendu du chariot en souriant. Il a dit aux grands yeux brillants:
- Je prendra cinq soldats au travail! Mais pas tous, seulement de l'âge de 19 à 31.
La nouvelle semblait bonne, mais les visages des gens étaient encore chagrinés. N’ayant pas écouté Aubakir jusqu'au bout, les gens ont grondé:
- On nous trompe, on veut nous circonvenir!
- Si on met le licou, alors on ne donnera pas se remuer!
- Non seulement travailler, le je ne les même visiterai pas!..
- On a enlevé notre terre...
- On a violé nos coutumes...
- Maintenant on a décidé d’exterminer tous nos hommes!..
Amir en frappant la cannepar le sol, a demandé le silence.
- S'il vous plaît, écoutez à la fin!
La foule s’est tu. Aubakir ne cessait de parler:
- On prend les nôtrespour les travaux d’arrière-front, mais pas à la guerre, et à l'âge de 19 à 31. C’est vrai, et il ne faut pas s'offenser du recrutement. Quoi obtenons-nous par la révolte? La guerre n'est pas une lutte avec des massues entre deux auls... Pensez, les gens, ne vous vous échauffez pas! Alikhan Bukeikhanov etMirzhakip Dulatov sont les défenseurs de la nation kazakhe, ila ont  remis  un ordre par lettre: «Ne résistez pas! Le danger menace maintenant toute la Russie. Quand l'ennemi a attrapé la Russie par la gorge, ne l’attraperons pas comme de loups par les jambes. Si les russes essuyont une défaite, ce sera la défaite aussi pour les kazakhs. Alors le vrai vol commencera. L’allemandvaincunous privera entièrement de terres et du bétail». À mon avis, nous ne gagnons rien par la résistance, nous n’appelerons que lemalheur. J’ai convenu avec des chefs d’usine: commencez à travailler. La tête sera saine, les gens serot calmes...
Mahambetshe a déployéses paumes, s’est adresséaux chefs rurals:
- Si les gens seront calmes et avec les tête saines, alors quoi demander à Allah?
Les chefs rurals tristes se sont animés.
- Aubakirzhan, bien sur, est bien informé, - a parlé Esmakay. - Ecoutons son conseil.
- La famille de Sarmantay allera volontairement au travail, - a assuré Mustafa. – Pour aujourd'hui, la moitié des charretiers d’usine sont les nôtres.
- Alors, nous exécuteronset l’ordre du tsar, et la demande du 
monsieur Alikhan Bukeykhanov,  - a dit Mukhtar. - Alors, le bœuf nedisparaîtra, et le chariot ne se cassera.
Le vieil Amir, en tenant unecanne blanche à la direction de la foule, a dit:
- Écoutez, le maîtreAubakir, les chef rurals Esmakay, Mustafa, le bey Mahambetshe! Vous tous, vous êtes responsables du sort des gens. Maintenant, vous vous êtes accordés, ont trouvé le terrain d'entente, grand succès à vous! Mais pourtant, je vais aller à Nurlan. Et il est nécessaire del’écouter. Dans les temps troublés, et je servirais.
La foule a commencé à se disperser. Mustafaest allé loin dans la vallée, et s’est mis à prier. Sarybal a vu Turlybay se lever, se secouer et aller pour Mustafa. Le garçon s’estdirigé vers Turlybay. Mustafa n'a pas remarqué leur approche. En tenant son visage au sud, il a ouvert ses mains et a ferméses yeux. Si le lion rugissait maintenant tout près, il n'aurait pas prêté attention. L’homme fort, discret s'est affaibli devant le dieu, et de larmes coulaient par son visage. D'autres fois, si on le brûlait avec un fer chaud, il n'aurait pas laissé tomber une larme.
- Viens ici , mon garçon - a appelé Sarybalu en murmurant Turlybay. – Ce n’eat pas le temps pour que ton père nous prête attention. Alons parler. Quel âge as-tu?
- Je suis dans ma quatorzième année.
- Zhusup qui t’a enseigné, vivait maintenant avec nous. Il dit que tu es intelligent. Dis-moi que-ce que tu as compris à cette réunion?
Syarybal se taisait en creusantla terre par sa pointe du pied. Soit il n’était pas encore assez compétent, soit il était chiche de paroles de la nature, il était boutonné, il était difficile de comprendre ce qui était dans son cœur, mais il se taisait. Et Gurlybay, il voulait parler. Finalement, il a blessé la susceptibilité du garçon.
- Un bon poulain courait aprèsle cheval, un homme bon de quatorze ans estle chef de la famille. Et tu ne devindra pas le mari en vingt-quatre ans. On voit tu n’as rien compris aujourd'hui.
- Non! J’ai tout compris! - a dit le garçon. Son visage a rosi. –Mais je n’ai pas tout gardé dans ma mémoire.
- Alors, dis-moi, les mots de qui t’ont plu le plus!
- Ceux d’Amir... Et les vôtres. Mais, je pense qu’on vous les deux afait toucher terre des épaules.
- Oui, on a a fait toucher terre des épaules! - a soupiré Turlybay.–De bons et vrais mots ne gagnent pas toujours, cher. Souvent, on essaye de les négliger. Mais de bons mots ne seront pas oubliés,  un jour ou l'autreils seront utiles aux gens. Les descendants mettront les kazakhs sur le chemin de la vérité. Et pour le moment, nous vivronsnos jours...
Mustafa a fini de prier, a regardé en arrière: Turlybay riait.
- De quoi te réjouis-tu, le péché mortel? – a demandé le hadji.
- Tu as demandé, ayant levé tes mains. Le dieu généreux, bien sûr, t’a rémunéré, et tu partageras avec moi. Donc je me réjouis.
- La corneille condamnée aime jouer avec l’aigle. Le poulain, en jouant avec le cheval, peut se briser le dos, - a dit Mustafa avec un sourire. - Ne pèche pas devant le dieu. Même sans lui, tu as tant d'ennemis. D’abord il te faut les combats.
- Je ne pécherai pas. Cependant tu as consulté avec lui pendant longtemps. Qu'est-ce qu'il t’a dit?
- Le Seigneur de tous les dix-huit mille mondes est Allah!Je l’ai dit:tesressortissants se sont perdus, mets-lessur le chemin de la vérité. Les kazakhs sont des amis en temps de paix, et en temps durs ils sont en mauvais termes l'un avec l'autre, ils  ne peuvent pas s'entendre. Est-il possible de vaincre l'ennemi comme ça? J'ai prié et demandé Allah pour qu’il nous donne l'unité, les bonnes pensées et qu’il envoie des dirigeants courageux.
- Ta demande est très importante. L’a-t-il accueilli?
- Diable, tu dis desabsurdités! Est-ce que le dieu est mon voisin, est-ce qu’ilme donne ses mains tout d'un coup? Eh bien, allons à la maison, parlerons, - a suggéré Mustafa et s’est levé.
Peu à peu tous sont partis. Le bourdonnement a disparu,on entendait seulement la conversation tranquille soit ici, soit là. Les gens partaient avec indolence et tristesse.

HUMILIÉS ET PRIVÉS DE DROITS

L'été a passé en agitations. Tout le peuple de la steppe s'est insurgé, c’est dans les auls éloignés, qu’il étaient encore calme. Les chefs rurals, qui se tenaient pour le roi, on les attachait à une queue de cheval. Beaucoup des djiguite ont péri dans des combats avec les détachements punitifs royales.
L'hiver rigoureux s’approchait. Il n’y avait ni de pain dans la réserve, ni de foin fauché, ni de enclos pour le bétail, ni de toit dans la nomade. Quel pourrait être plus dangereux que l'hiver sans nourriture et sans abri! Derrière pressait l’ennemi vivant - les soldats, devant attendait l’ennemi muet - l’élément. Si l'été durait pendant toute l'année, les kazakhs seraient contents,ils parcouraient d'un endroit à l’autre - autant en emporte le vent. Certains auls ont dû quitter leurs places natales et aller en Chine et en Mongolie. Les autres ayant confondus se sont arrêtés à mi-chemin, comme un cheval sauvage, qui a été pris par prendre un lasso avec nœud à la fin.
Versl’hiver, les chef rurals en voyant que les gens se sont calmés, se sont  ranimés, ont redressé les épaules.
Près de Spassk six districts rurals se sont étendus. Le chef de paysan étant arrivé à Spassk, a occupél'une des maisons d’Aubakir pour le bureau. Le mercanti marchait d'une manière grave, ayant mis son chapeau sur l'oreille. Et le chef du paysan, et l'huissier, et les anglais, et les propriétaires de l'usine prêtaient l'oreille à son opinion. Bien sûr, les chefs rurals se sont trouvés sous son influence.
L’usinr était comme une grande foire pendant le recrutement. Les kazakhs y ont apporté autant! Et des bovins, les plus bien nourris et de la race meilleure, et des choses, les plus chères et rares, et desaigles d’une poigne entraînée, des chiens et des coursiers fougueux. Beaucoup d’ustensiles, d’objets de fabrication artisanale.
Tout l'été les gens se sont battus avec des massues et des lances contre des fusils pour leurs droits. Mais autant se cogner la tête contre un mur, l’opposition est devenue inutile, et s’étant résigneré, les gens sont devenus encore plus dépendants des chefs rurals.Pour rayer du registre militaire, pour s'installer à l'usine (on ne prenait pas les gens d’usine) ou pour se faire exempterpour cause de maladie, il faudra donner un pot-de-vin. Le chef de paysan même, Aubakir, les chefs rurals enlevaient les dernières sous aux personnes dépendants. Les misérables graisser la patte même au aide-médecinIvan Antonovich pour obtenir la fossenotice. Probablement, jamais un pot-de-vin n’a prospéré si impétueusement sur cette terre, jamais l’honneur et la conscience humaine ne sont tombés si bas. L’oiseau charognardmange la charogne, et on le méprise, et ces jours l’homme mangeait son confrère vivant. La foule qui a entouré la maison avec un toit de fer au milieu de la cour de l'usine, regardait le ciel en suppliant. On voyait le nuage lumineux comme une île dans le bleu du ciel sans fond. Léger, blanc, il semblait le vrai justice, qui n’avait de place sur la terre.
Sarybal vaguait sans but dans la foule près de la maison avec un toit gris. La spectacle terrifiantlui faisait peur, lui éveillait de la pitié et des larmes aux gens, mais il n’avait pas de forces pour s’échapper, s'enfuir.
De la pièce où s'est réunie la commission, le garçon est sorti, tout nu, s’est couvert de ses mains. Il y avait une grosse enflure sur son oeil gauche.
Ses parents se sont immédiatement précipités vers lui.
- On t’a libéré?
- Libéré.
- Oh, Allah, a laissé mon seul! Je sacrifie un mouton.–s’est écrié le vieux père et a pleuré (le vieil homme a corrompu au aide-médecin, et il l’a gouttéquelques poison dans son œil).
- De quoi te réjouis-tu, le père?–a dit le garçon amèrement.–Je suis resté sans œil, probablement... Si on me rendait mon œil, j’irais non seulement au travail, mais aussi à la guerre.
- Ne dis pas cela, mon poulain. Si tu t’attire un malheur, on ne peut pas éviter de victime. Un œil est suffisant pour une tête. Si je te perdais, je perdait mes deux yeux, - s’est lamenté le père.
- Allons vite chez Ivan Antonovich, j’ai mal. Peut-être, il donneraquelque médicament.
Les parents, ayant entouré le djiguite, l’a emmené au aide-médecin. Le commissionnaire du chef Simak a courut à l’entrée, a jeté un coup d'œil sur les côtés, comme s’ila perdu quelqu'un. Ayant vu le vieil homme partir, il a couru après lui, en criant:
- Hé, le pâtre, laissez-moi la paie pour la nouvelel heureuse!
Quoile vieil homme doit épargner s'il n’a pas épargné les yeux de son fils?
Simak s’est tourné, en se léchant ses lèvres comme un chien qui a bu de lait.
S’étant déshabillés, beaucoup de conscrits attendaient leurs tours. Parmi eux il y avait Aben bigle. Il n’était pas seulement bigle, son œil droit ne voyait pas du tout, il était fermé par une taie. Si un aveugle n’est pas apte, donc on ne devrait pas prendre celui-ci. Simak est venu et a crié:
- Qui est Kali Dzhakin, entre!
- Moi! –a dit Aben de taie et a murmuré: -O Allah , qu’on me prenne...
Sarybai restait perplexe. Tout le monde n’a qu’un désir –de rester, et celui-là même brûlait d'envie de devenir soldat. Le courier a appelée Kali, le fils de Jackie, et Aben est allé au lieu de lui. Il est revenu bientôt:
- On m’a pris!
Personne n'a pas partagé sa joie. Quand Aben est allé à la maison,  Saryball’a rattrapé et lui a demandé:
- Hein, tu n’es pas le fils de Jackie, je connais Kali.
- Ne bavarde pas beaucoup, - a-t-il prévenu, ayant clingé de l'œil. - J'ai la femme et des enfants. Ils obtiendrintune vache avec veau et un cheval pour moi. J’ai travaillé comme valet de ferme pendant quinze ans et n’a pas gagné autant. Si je survis, je revindrai. Si la mort vient, ella me trouvera dans la yourte.
- Ta femme et tes enfants, sont-ils d'accord?
- Qu’ont-ils dû faire! L’oiseaux vole ou l'animaux court, tous cherchent de la nourriture, tous veulent vivre. Ils ont pleuré, se sont affligés et ont consenti. Quoi faire, mon cher, si il n'y a pas d'autre issue?
Aben était joyeux en apparence, mais sa voix tremblait, le borgne ne pouvait pas cacher l'angoisse et la peur. Sarybal a galopé en arrière. Aben est parti, mais sa voix pitoyable a longtemps retenti dans les oreilles du garçon. Quand Saryba est revenu, un homme nu avec une large barbe est sorti de la salle de la commission. Il tremblait de colère. Ayant oublié de se cacher par ses mains, il a crié d'un ton excité:
- Regardez, les gens, est-ce que j’ai trente-et-un ans? J'ai quarante! Malédiction! Pourquoi on m’a diminué les années? Je regrette, je n’aipas su avant qu’on s’est passé. Je mourrais mieux, mais j’écraserair par mon poids au moins un de ces chacals!
Les chefs rurals non seulement acceptaient des pots-de-vin, mais aussi vengeaientdes insoumis. Il était évident que l’homme barbus’est fait remarqué lors de l'insurrection, et maintenant on réglait des comptes avec lui.
Quand il est sorti, on a fait de bruit dans la cour:
- Et vous avez dit que de 19 à 31! Quelle horreur!
- Ilsécrivent ce que veulent, car ils ont un crayon dans leur main!
- Quelqu'un a déféré le barbu, c’est clair. Quand on se révoltait, il a exigé de porter le feutre déchiré autour du cou du chef rural.
- Eh, alorson a dit des choses différentes sous la main chaude! Si on prend tous pour les conversations, qui restera à la maison?
La bruit à l'extérieura dû dérangerl’assistance dans le bureau. Simak est sorti à l’entrée. Il avait plus d’arrogance qu'un simple commissionnaire. Il était un serviteur débrouillard. IL avait une main sur sa poitrine, comme s'il indique une plaque de cuivre, l'autre - sur la poignée dusabre. En tapant des pieds, il a crié:
- Quel est ce bruit? Vous voulez vous révolter de nouveau?Icise trouve lechef de paysan! Essayez de bouger, au moins un! On frappe la tête, tout de suite!–Ayant tiré la lame de fourreau, Simak l’a agita devant lui, comme s'il se préparait à frapper.
Avant le couriersétaient debout tels djiguites quipourrait envoyer Simak  ad patres par un seul coup. Parmi eux étaientLlsen, qu’on choisi le khan pendant l’insurrection, et Omar chauve, qui a commandé le détachement d'insurgés. Tout le monde gardait le silence, sans ouvrir la bouche. Seulement dans les rangées arrières, où on était assis sur les chevaux etles chameaux, quelqu'un a poussé un soupir:
- Quand l'âne sauvage tombe dans un puits, une grenouille jouera dans ses oreilles.
Simak n'a pas fait attention à ces mots et a retourné.
Devant, où les conscripts se déhabillaient, il semblail qu'une seule personne se sentait gai ne perdant pas du courage. C’est Mirzakarim, hirsute, roux, aux yeux de chouette, au chapeau de fourrure de renard, en bottes à talons hauts avec des tige jusqu’aux hanches. Mirzakarim était si peureux, qu’il avait peur de sortir dans la cour la nuit. Parmi les djiguites demi-habillés tremblants de peur pour son avenir, il était assis habillé et tout calme. Il a transpiré, ôté son chapeau de fourrureet a donné à Sarybal de lire le papier avec un timbre.
- «Il travaille comme mineur», - a lu Sarybal.–Alors, on ne le prendra pas.
Le garçon a regardé le«mineur». Ses yeux disaient: «Vous mentez. La notice est achetée, nous vous connaissons...»
Mirzakarim a souri, en se léchant ses lèvres gercées. Le garçon s’est mis à rire, en se rappelant une chanson moqueuse:
Irzakarm 
Ayant passé le monde, 
A décidé de se marier. 
Il a vu Zeynep 
Et a défailli, 
Est devenu aveugle, 
ne pouvant assez admirer. 
Eh bien, elle 
Elle est si intelligent,
Elle rusait. 
L’hommesot
écarquillait ses yeux
d'un air stupide 
et avec avidité.
On a appelé Mirzakarim. Il est entré, a montré son papier là et puis est revenu. Simak arrogant lui a souri même et a appelé «maître».
Il était vilainement pour Sarybal de voir la bassesse humaine, l’hideur, mais il ne partait pas. Simak ne le chassait pas, il savait que ce garçon aux yeux gris est le gendre fiancéd’Aubakir. Le commissionnaire ne se permettaitpas de faire des remarque non seulement au gendre d’Aubakir, mais à son serviteur non plus.
La bruit a apparu dans la cour de nouveau.
- Monsieurs, écoutez-moi!..
- Cher Aubakir, le seul bienfaiteur des vieux!..
- On confond notre âge, on diminue les années...
- Où est la promesse qu’ils ne prendront pas les infirmes?
Aubakir est entré. Sarybals’est caché s’étant courbé, et quand Aubakir est allé dans la chambre suivante, il est sorti et s’est trouvé parmi les hommes attendants leur tour. Tout le monde pour une raison quelconque parlait à voix basse. À l’exceptions de quelques personnes, ici s'attroupaient les kazakhs naïfs et simples, venus de loin. Ils étaient trompés non seulement par leur beys et chefs rurals, mais aussi par des roublards de ville. Le menu fretind’usine dans de telles conditions n'était pas contre dese chauffer les mains. Deux hommes se sont approchés vers la foule: Baimagambet sur le chevalbai avec le chanfrein blanc avec un astérisque sur le front, et la gardien Orynbek, en manteau de fourrure de renard ceinturée. N'hésitant pas, ils sont mis à parler publiquement à la fois des pots-de-vin, de l'argent, qui se sont trouvés dans leurs poches. Sarybal se tenait debout et regardaitavec un vif étonnement soit la ceinture magnifique de l'un, soitle beau cheval de l'autre.
A pas mesurés s’est approché Mikhail Chernykh, le père de Yegor riche. Le vieillard était pointu, grossier, et était ivre il devenait insolent.
- Regarde, les kazakhs écorchent l’un l'autre! –a crié Chernykh et s’est mis à rire.
- Qu'est-ce qui te fait rire, Mikhail! –a dit Baimagambet.–Les kazakhs béquetent grain par grain, et les russesramassent de l'argent à la pelle.
- Non, aucun russe ne sait pas ramasser comme Aubakir. Son argent ne se sont pas placés dans sa maison, il les a jeté dans la cour.
- Et ton argent ne se plecera pas même dans la cour.
- Nous avons le commerce, pas des pots-de-vin.
- C'est égal, c’est le vol, - n’a pas renoncé Baimagambet...
- Sot! Comment est-ce égal? On juge pour un pot-de-vin. On t’enlevera le cheval et a mettra même en prison.
- Alors, qui restera en liberté? Nomme qui des fonctionnaires n'a pas pris un pot-de-vin?
Chernykh s’est tu, a regardé le dromadaire brun bouclé. L’animal tenait sa tête au-dessus de la foule fièrement et d'une manière grave. C'était le chameau rare, évidemment amené de loin, acheté à un prix élevé de la tribu Tama. Chernykh est un homme d’une grande envergure. On lui a livré un âne à son ordre par le train de Tachkent.
- Vendera? – a demandé Chernykh.
Le propriétaire a secoué sa tête, Chernykhs’est renfrongé, mais alors Baimagambet s’est approché, a emmené le mercanti à part et lui a dit:
- Il ne vendra pas, Mikhail, il donnera gratuitement - fera cadeau.
- Alors, moi aussi,  je dois offrir quelque chose?
- Certainement. Le frère de ce doyen est enregistrécomme le soldat. Trouve lui le papier chez les anglais, qu’il travaille àl’usine. Ou parle toi-même au patron. Si tu libères,il te donnera un cadeau.
Chernykh a réfléchi.  La tristesse le rongeait, qu'il essayaitnoyer dans la vodka. Ses deux fils sont au front. Retourneront-ils? On voit, un grand danger menaçait la Russie. S’il n'y avait pas de mal, les kazakhs ne seraient pas pousser appelés à l'aide. Si les allemands gagnent, comment les marchands russes vivront-ils? Souvent, ivre, Chernykh a crié: «On n'épargnera pas sa vie poursa patrie, j’irai à la guerre!» Le dromadaire brun l’a fait oublier de la guerre, et le marchand a promis:
- Je le fera, allons parler avec le propriétaire.
Sarybai a entendu clairement ses mots et en voyant comment Chernykhavec Baimagambet se sont dirigésvers le dromadaire, il a compris de quoi ils ont chuchoté. Il s’est souvenu le vers d’Abay:
Seulement au côté
En tête-à-tête
On aura l'accord.
«La tête de tout est le pot-de-vin!.. Le pot-de-vin est interdit, ni Dieu, ni la loi on ne l’approuve. Pourquoi n’ee punit-on pas?» - a pensé le garçon avec indignation.
Un ouvrier Stepan que connais Sarybal se trouvait d'un côté et parlait avec un djiguite pâle avec des traces de variole sur les joues et de longs cils noirs. On sentait une force cachée dans le maintien, dans toute la petite stature du djiguite. Il regardait avec dégoût l’attroupement bruyant.
- La Russie est malheureuse, Nurmak Baysalykovich!–continueait Stepan. - Quand les japonais ont donnnédes armes à leurs soldats, le tsar nous a donnné des icônes. Le morceau de bois n'est pas la défense desballes. Et maintenant, quand les allemands battent nos gens par des  canons, même les fusils manquent à l'armée. C’est ainsi donc au front et à l’arrière-front, ce n’est pas mieux. La corruption, le vol, la violence, l'alcoolisme, l'ignorance –tout cela étouffe le peuple!
- Est-ce que le tsar le sait? S’il le sait, pourquoi il ne l’interdit pas?
- Il sait, mais il ne interdira pas. Seul un fou coupe scie la branche sur laquelle on est assis. Le trône du tsar tient sur des sales affaireset des hommes lâches...
- Silence! - a prévenu Nurmak, mais Stepan continuaitavec ardeur:
- Il est au service de soldat. Il travaille maintenant à l'usine. Un autre cheval a si maigri qu’ilne tient pas debout. Akimbay faisait paître lui-même son petit troupeau,à pied du matin au soir. Seul, il s'ennuyait, alors il arrêtaitles passants, les appelait. Quand il parlait, il devenait plus facile...
Akimbayparlait, et ses yeux regardaient les moutons tout le temps. Environ quarante moutons, terriblement minces après l’hiver famélique, broutaient l'herbe sur la colline. Le cheval baie couverture couverte à côtemangeait l'herbe goulûment. De temps en temps le maître mettait du kechek – le fromage séché salé dans la bouche. Mais il ne pouvait craquer le fromage et il a dûle sucer. Akimbayavait plus de soixante ans, mais il n’avait aucune ride dans son visage, et dans la barbe – aucun cheveu gris. Ses longs doigts avec des articulations épaissesétaient noueux, comme des griffes d'aigle. Il était maigre, voûté, comme un arbre, qui a poussé tordusur le rocher. Le vieillard se tenaitvivement, ni la rigueur de l'hiver, ni le temps ne l’a pas vaincu.
- Mon cher, tu peux aller, - a dit-il, ayant parlé à son aise. –Le vieillard peut bavarder sans fin, ne t’attarde pas.
Sarybai est monté son cheval, a touché les rênes. Ayant traversé la colline, il a pensé longtemps du vieil homme basané sur la colline sombre et de ses moutons qui marchaient à grand peine. Dans une mer de neige, sur un morceau de terre il protègeait tant de vies. Comment l’appeler - obstiné, fou, plein d'abnégation?
La neige fondu dans la cour d’usine. De longs glaçons pendaient des toits, il y avait des les flaques d'eau dans les rues. Les bancs de neige sont devenus spongieux. Les gens dans la rue se pressaient quelque part, on entendait des voix excitées:
- Le tsar est détrôné!
- Nicolas n'est plus!
Il n’y avait plus de gens dans les maisons, tousse sont précipités dans la rue, dans la place de l'usine. Sarybala donné un coup de fouet au cheval, et quand il a galopé dans la place, elle était déjà bondée. Le russe avec une barbe bifide, habillé d'une chemise blanche, il parlait avec ardeur:
- Notre grand tsar Nicolas a démissionné, il acédé son pouvoir à son frère Michael. Le tsar a été remplacé, mais le trône de Sa Majesté est resté le même. Le peuple!.. Maintenez l’ordre et restez tranquilles!..
La plupart des gens qui se sont rassemblés étaient des kazakhs-ouvriers, mais ce sont les russes qui parlaient. Un moment Orynbek traduisait,un autre – le beyMagambet.
- On a cré le gouvernement provisoire... Nous défendrons l'honneur de la patrie... Nous nous battrons jusqu'à la fin!..
Stepan et Nurmak se sont approchés vers la foule et en jouaant des coudes, ils ont pénétré à l'avant. Sans écouter l’orateur, Stepan a dit à haute voix:
- La dynastie des Romanov, qui a régné pendant trois cents ans, a pris fin. On a mis fin à l'autocratie russe! Le brouillard d'esclavage se dissipe, c’est l'aube qui brille! Tout le pouvoiraux Soviets, aux ouvriers, aux chefs des paysans et des soldats!..
Le bourdonnement a renouvelé, on ne pouvait rien entendre. Aux gens qui sont habitués au tsar, le gouvernement sans lui semblait la chèvre sans cornes.
- Où vit-on sans tsar? - a grogné un kazakh vieux.
- Il y a un tsar ou non, quand même on doitobéir à quelqu'un.
- A qui?
- As-tu entendu,  Stepan a dit, aux ouvriers, paysans et soldats.
- Oh, cesse, quand ont-ils dirigv? Ils ne viendront pas à bout.
Le chef de paysan et l’huissier demeuraient à l'écart sans intervenirdans la conversation. Ils n'ont pas ôté leur tenue, se rengorgeaient, mais personne ne s'empressait auprès d’eux. Ils se tenaient debout en attendant à quoi les conversations aboutiront. Karakiz en titubant est venu dans la place, le gros gaillard et le tapageur étant ivre. Ce moment-là, il n'était pas ivre, mais on ne pouvait pas dire qu’il était sombre. Ayant regardé tout autour, il s’sest tourné vers les deux représentants du gouvernement.
- Qui êtes-vous, messieurs importants?–a demandé Karakiz.
- Et toi, qui es-tu? – a crié rapide l’huissier avec arrogance l’huissier Zalivsky.
Karakiz lui lançé un regard hautain et a montré au côté de l'usine:
- Je suis le maître, qui a fait ces tuyaux, vers le ciel. Je suis serrurier Karakiz. Tu peux ne pas me connaitre, mais je te connais. Je sais comment tu a fermé la es kazakhs dans ton bureau et les battu avec une pelle. Pourquoi tu ne frappespas maintenant! Tu est venu écouter comment on te gronde, toi avec le tsar?..
- Ne chicane pas. Si tu es ivre, va à la maison!
- Si j’étaitivre, j'aurais arraché ta gorge. Je regrette, je n’ai pas bu à fin un peu. Et toi, le maître, le chef de paysan, qui es-tu devenu? Le recrutement est terminé, il n’y a pas le tsar!
Le chef est resté silencieux, ne sachant pas quoi dire. Orynbek a intervenu:
- Cesse,Karakiz, cesse, les chefs restentà leurs places... - Il a pris le bras duserrurier et voulait emmener.
- C’est toi, nain, qui essayesde me persuader!– a criéKarakiz en colère, a arraché le sabre d’Orynbeket l’a poussé fortement.
L’huissier et le chef de paysan se sont éloignés du l’esclandre, Karakiz ne pensait pas de les chasser. Il a mis le sabre d’Orynbek sous son pied, l’a cassé en deux parties et l’a jeté dans des côtés  différents.
- Dieu, garde le tsar! Garde! Et voilà, attrape! – a-t-il crié en russe, a ri et soudain il a chanté à forte voix, en se dirigeant dans la foule:
Hardiment, les camarades, marchons en cadence,
Deviendrons plus vigoureux dans la lutte par l’esprit.
Dans le royaume de liberté 
nous nous frayerons un passage.
Nous sommes tous les gens simples,
Les enfants de la famille de travail,
L’union fraternelle et la liberté -
C'est notre devise de combat...
La chanson a été reprise par Stepan et par d'autres russes. Personne des kazakhs ne savait des mots, sauf Karakiz et Nurmak, mais néanmoins, tous ont repris la chanson sans mots. Quelqu'un desrusses a essayé de discourir, mais personne ne l'a écouté.
Sarybal regardait tous sans descendre du cheval. Il n’a rien compris. Comment le tsar a quitté le trône? Qui l’a poussé? Celui qui était plus fort? Que je voiece costaud! Dans ces réflexions Sarybaln’a pas remarqué gagner sa maison.

MOUJIK SURNOMMÉ SUYGEMBAY

Le tsar a été détrôné, mais il n’y avait pas du gouvernement permanent. Le Chef du gouvernement provisoire, Kerensky a émis l’argent. Ils n'avaient aucune valeur. La guerre continuait,le sang coulaient sur les fronts, le sang coulaient pour le pouvoir loin dansl’arrière-front.
Enfin la révolution d'Octobre s’est accomplie. On a appelé le grand événement dans les auls kazakhs «Lénine», «Bolchevik», «Soviet». Dans les auls proches de l'usine de Spassk Turlybay était le premier qui est sorti avec un brassard rouge. Beaucoup de gens ont suivi son exemple. En Spassk et en Karaganda les ouvriersapportaient les britanniques hors de la porte dans des brouettes commela scorie. Chacun deuxième criait: «La bourgeoisie bas!».
Mais tout cela n’était que l'écho de la révolution. Les chefs rurals, nommésà Nikolaïev, sont resté à leurs places. L'avis des aqsaqalsétait encore la loi. Si étrange que c’était, à Spassk on a élu le gardien Orynbek au Soviet des députés et maintenant il était un des dirigeant.
Chaque jour il y avait des nouvelles.Les gens les attendaient, lea uns se réjouissent, les autres avaient peur. Pour apprendre comment on a accepté de nouveauxrègles et des nouvelles, peuvent être jugés par la famille de Pahrey où vivait Sarybai deuxième année.
Pakhrey était couché sur le four. Sa barbe grise et ses doigtsforts ont jauni de la fumée de tabac. Il fumait sans cesse. S’il ne boit pas, il se taisait, ne parlait avec personne, mais aujourd'hui il parlait sans vodka.Son discours était amusant, il mêlait les mots tatars avec ceux russes et kazakhs sans cesse.
- Ces bolchéviks même, on dit,sont non seulement contre le tsar, contre les beys, mais aussi contre Allah même. Je fume du tabac, boitde la vodka, ne prie pas dieu, ne respecte pas le décret, mais crois en Allah et je vaispas contre lui. Pourtant il n'est pas tel salaud, comme Nicolas, il est le tsar de dix-huit mille mondes de l'univers!
- Cesse, père! Ton Allah est plus salaud de Nicolas! –a dit le plus jeune fils, Hussein, le petitdjiguite agile roux. Il n’y a pas longtems il est revenu de l'armée. Sa seule occupation était de faire d'enveloppes et de les vendre. Il n'est pas satisfait de tout et de tous. Il aimait se quereller,et il ne se calmepas jusqu'à ce qu’il arrive à ses fins. S’il sent qu’il va essuyer une défaite, il souleve un scandale.
Le père savait son caractère querelleur et n’associait avec lui. Mais son fils ne s'arrêtait pas:
- Je n'ai pas peur des bolcheviks. Je n'ai ni la richesse, ni le bonheur, ni la santé. Que les gensheureux et riches tremblent devant eux. Et ne toi, père, ne t’inquiètepas. Tu a souffert toute sa vie, pendant soixante ans tu coupait pas un arbre, mais sonbesoin. Et tu ne l’a pas coupé. Ton hache s’est déjà émoussée, tu es vieux, et il n’y pas de la fin à ton besoin. Voyons maintenant ce que l’appel des bolcheviks donnera:«Qui n'était rien deviendra tout!».
Le fils moyen de Pahrey, Menlikan, a déjà trente ans. Il était myope et il s'occupaittoujours de sa boîte. Soit ill’a caché dans la cour, soit il l’a apportédans la maison –il ne pouvait pas se calmer. Menlikan colportait, parcourait lea auls avec cette boîte et maintenant il s'inquiétait: où l’enterrer pour que personne ne puisse l’atteindre?
Ayant entendu Hussain, il a dit avec un soupir:
- Oui, les bolcheviks crient - «Qui n'était rien deviendra tout!». Yegor a été pressé, volé. Alors on vindra chez Seitkamalov et Triponov. Et puis on enlevera ma boîte.
- Ils ne toucheront pas ni ta boîte, ni des enveloppes.
- Tu penses qu’ilsne touchent pas des spéculateurs?
- Moi, je ne suis pas un spéculateur,je faisdes enveloppes moi-même, je les vends moi-même.
- Et on m’emprisonnera, on m’emprisonnera!- s'inquiétait Menlikan.
Il a levé le couvercle de la boîte, a regardé à l'intérieur. Il était plein de choses différentes: de différents médicaments, aiguilles, peignes, bobines de fil. Tout cela coûtait pas plus d'une vache, mais Menlikan disait d'une façon significative:«C’est une marchandise», et même pendant le repas il comptait quelque chose dans les comptes tout le temps. Sarybal ne savait pas que le propriétaire de la boîte aimait à se vanter, et une foisayant regardé dans la boîte, il a remarquéd'un air déçu:
- Et c'est tout?
- Ici il ya beaucoup de richesse, mon cher. Quand les brebis aurontdes vers, les kazakhs donnerontun mouton pour cette bouteille. Et quand ils prendront froid exu-même, ils n’épargneront pas la chèvre antenaise pour ces trois pilules.Maintenant ces médicaments, il n’en a nulle part. Dans cette petite boîte enfermée se trouve tout le troupeau de moutons... Où puis-je le cacher? - s'inquiétait Menlikan.
Shaykhy, le fils aîné de Pahrey, est entré dans la chambre. Il habitait Akmolinsk, travaillait comme coiffeur et il n’y pas longtemps il est venu pour visiter des parents. Il se comportait avec arrogance avec ses frères, après tout, il est venu quand même du chef-lieu de district, et tous qui d’en venaient étaient arrogant. Peut-être, il était tel par sa nature. Il a apporté une lettre. Il y avaitune nouvelle capable de bouleverser tout Spassk, mais Shaykhy l’a dit calmement:
- Les enfants sont en bonne santé. Ils demandent quand vous arriverez. Ils vous envoient ses salutations... Koltchak a saisi Petropavlovsk et Kokchetav, il doit atteindre Akmola.
Pakhra est descendu du four avec gémissement. Menlikan et Hussain ont sauté. La vieille femme, cuisiniant le dîner, a gelé avec sa bouche ouverte. Tous étaient effrayésd’un seul mot - Koltchak, mais Shaykhy restait calme.
- Je ne me décontenance jamais, - a dit-il. Il a croié ses jambes, a claqué ses doigts de sa main droite sur son poing de sa main gauche et a continué: - Que Koltchak vienne. Cela m'est égal, Nicolas, Kerensky, les bolcheviks, Koltchak. Pour moi, les barbes et les cheveux sont les mêmes pour n'importe quel gouvernement.
- Cela t'est égal, et comment est pour monHussain! –a crié la vielle femme et a pleuré. - Il écrit qu'il reviendra quand on détruira Koltchak. Et ce diable est encore vivant!..
La vieille femme en pleurant, a trouvé une lettre de Hassan, de l'un des fils moyens. Il servait dans l'armée et n'est jamais revenu à la maison après qu’on l’a recruté. Il a écrit: «Maman, regarde, quels parasites sucent mon sang. Pour les détruire, il faut d'abord mettre fin à Nicholas et à Koltchak». Il a mis quelques poux dans l'enveloppe. Alors que le commissionnaire est venu, ils se sontséchés.
Ayant reçu la lettre la vieille mère a éprouvé un soulagement – quel que soit difficile, quel que mal se sentait son fils, mais il était vivant. La mère espéraitqu’il revenait bientôt. Et maintenant ella a brûlé ses lignes précieuses pour elle dans le four, pour que la lettre ne parvienne dans les mains de Koltchak.
Ayant entouré sa tête, Pakhrey marchaitpar la chambre et parlait avec lui-même:
- On bourre le crâne, maudits! Soit Nicolas, soitKerensky, soit les rouges, soit les blancs! Qui croire? Toute la vie a passé dans l'attente de quelque chose de mieux... Je croyais l’un, je croyaisl’autre, je croyais le troisième - tous ont trompé...
Sarybal ces jours-là, aussi, ne pouvait pas comprendre qui avait raison et qui avait tort, qui disait la vérité, qui disait le mensonge.
Une fois il a vu beaucoup de soldats aux chevals dans la rue. Ils faisaient irruption dans les maisons et cherchaient quelqu'un. Trois ou quatre ont escorté Baysalykov et Nurmak. Nurmak allait devant les museaux des chevaux, les mains étaient liées derrière le dos. Sa chemise de satin noir avec le col oblique a rompu de coups de fouet. Sa tête était bandée,le sang coulait de sa nuque, mais il marchait avec fierté, sans penchersa tête, il ne demandait pas grâce et ne montrait pas ses souffrances. De temps en temps, il a crié aux gens, quiétaient debout timidement le long de la rue:
- La fin Koltchak arrive bientôt!
- Silence! –a crié un cavalier, et a fouetté le dos de Baysalykov!
Lea hommes de Koltchak ont mis dehors et ont pris garde ceux qui ont été associés au Soviet des députés. On a arrêté même Orynbek, bien qu’il avait désavoué  tout d'un coup du Soviet des députés. On ne l’a pas cru et on l’a envoyé avec les autre à Akmola. Pourtant, Orynbek est sorti bientôt de la prison. C'était Aubakir même qui l’avait libéré. Revenu à Spassk, Orynbek était employé dans la police de Koltchak.
- Et il ne brûle pas dans le feu et il ne coule pas dans l'eau, - s'étonnaient les gens. - Quel fils, tel roublard, est né chez Beck. Oh, Allah!
Aussitôt que les blancs sont arrivé, Mustafa a emmené son fils de Spassk. Le garçon ne voulait pas aller à l’aul, mais son père tenait ferme.
Dans la steppe déserte ils allaient en silence pendant longtemps.
- Hein! – a rompu le silence le fils.
- Quoi, mon cher?
- Pourquoi tu ne m’a pas laissé terminer l'école?
- La science est inépuisable, mon fils. Si quelque chose est arrivé dans ta tête depuis trois ans, donc avec ces connaissances tu ne seras pas le dernier homme. Et si rien n’est arrivé, aucune école ne t’aiderait pas.
- Quand tu ouvres le rideau, tu ne vois que ce qu’il y a dans la yourte.
Et quand tu ouvres le feutre, tu vois le monde entier.
- Pas tout ce que tu vois est utile, mon mignon. Peut-être maintenant, il te sera mieux de ne pas voir tout. C’est une période de troubles, rien n’est constant. Orynbek est au service deceux qui ont le pouvoir. Celui qui vend la conscience et l'honneur pour l'estomac et la vanité, peut vendre son père et sa mère, et son peuple d'un cœur léger. Mon cher, mon espoir, les tiens à l'écart. L’oiseau protège son nid pendant une tempête.Je suis aussi comme l'oiseau. Jusqu'à ce quel’ordre s’établira, reste avec moi. Les jeunes se passionnent, sans comprendre ce qui est bon, et ce qui est mauvais.Je veuxt’avertir du mal, te diriger au bien.
- Suis-je encore un enfant, si ne sais-je rien?!
- Ta question montre que tu es vraiment un enfant. Seul un jeune homme affirme qu’il sait tout. La branche d'arbre s'incline des fruits, la tête intelligent s'incline des connaissances. L’homme de talent ne dirapas qu’il a déjà atteint tout, mais il dira, qu’il le veut atteindre.
Mustafa enseignait  son fils avec patience. Sarybal écoutait. Ses lèvres se sont gercées de soif, et il n’y avait ni aul, ni source, ni puits dans le voisinage. La jour était chaud, le vent chaud soufflait. Le mai n'est pas encore arrivé, mais l'herbe est déjà brûlé. Il n’y avait pas de pluie. La steppe nue, pas protégé des collines et des forêts, a séché. De temps en temps tantôt ici, tantôt là jouai ent des tourbillons, en soulevant des nuages de poussière. On voyait de semences rares comme les petites parcelles dispersées sur la vaste plaine.Pour ce temps-là l’herbe atteignait d’habitude jusqu’aux genoux, et maintenant il a monté à peine jusqu’aux chevilles, et on ne pouvat pas nourrir des criquets. Qu'est-ce que les agriculteurs et les éleveurs doivent faire, comment ils doivent préparer pour l'hiver? S'il ne pleut pas, ils se ruineronten été.
La sécheresse a apporté aussi les maladies. Le typhus a commencé à faucher toutes les familles dans les auls. Les gens sont morts de la maladie contagieuse, mais on ne savait comment se protéger, et on continuait à communiquer aves les malades. Il n’y avait pas des médecins. Mustafa s'adressait sans fin au Tout-Puissant:
- Oh, Allah, fais preuve de charité. Mon peuple estdans le malheur. Nos ancêtres ont dit: «Si un bon hôte vient, il apportera des jumeaux, si un gredin, l'eau disparaîtra».Le pouvoir deKoltchak a appelé tous les adversités sur nos tête. Qu’Allah corrige nos affaires!
Se souvenant des événements de ces derniers jours, Sarybai a dit non sans crainte:
- Ces blancs, sont vraiment terribles! Nurmak était touten sang. On l’a frappé par une lame, il mourrait. On a pris le feutre de Koibagar,et le cheval au front blanc de Zhumash. Tous criaient, juraient. Si quelqu'un résiste, on arrachait des sabres, on battait par des crossesde fusil. Les gens avaient peur, s'enfuyaient dans la steppe.
- S'ils font gémir les gens, ils n’obtiendrontrien de bon.Le dieu voit tout, ils n’échapperont pas à la punition du très Haut.
- Hein, sais-tu les chansons d’Abay?
- Un peu. Abay sagea beaucoup chanté. J'ai entendu et je me souviens quelque chose...
En bavardant tranquillement, le père et le fils continuaient leur chemin par la steppe sans fin. Le cheval de trois ans du garçon boitait un peu. Le baie maigre du père marchait aussi à contrecœur, mais si on le fouette, il regimbait et pressait ses oreilles méchamment. Bien les kazakhs appelaientses cheval comme ses ailes, mais parfois le cheval était plus lent que l'eau.Vers le soir ils n’ont atteint que Koktal-Jarykh. Ici il y avait de bonne fenaison, des prairies juteuses, tel herbe que le cheval s’y cachait. La petite rivière Koktal perdait dans les herbes. Soixante familles d’Elibay,s’étant déplacées de Kara-Nura, habitaient cette place en défends depuis six ans. Maintenant, leursenclos étaient vides, les chefs sont allés au pasturage. Il arrivait que les voleurs se cachaient dans les enclos dépeuplés et attaquaient un voyageur solitaire. Sarybale avait horreur des ces mémoires. Les enclos connus des ses auls lui semblaient maintenant un cimetière. Il les regardait avec crainte, il lui apparaîtque cinq ou six voleurs sortaient à la rencontrede leurs abris. Leurs visages étaient couverts des foulards. Avec des massues soulevées et en criant «Fermez les yeux !» ils se jettaient...
Sarybai a même frémi et crié:
- Hein!
- Quoi, mon cher?
- Les voleurs ne nous toucheront-ils pas?
- Si Allah protège, ils ne toucheront pas. Et si’il ne protége pas, lescriquets regimberont et tueront. Le voleur même se cache des gens, pourquoi l’avoir peur! La peur grossit tout.
- Y-t-il quelqu'un pire que le dieu pour vous?
- Celui qui n’a sérieusement peur que du dieu, n’a pas peur de quelqu'un ou quelque chose d’autre. Celui qui a peur de la terre, ne peut pas avoir peur du ciel. N’aie peur que du dieu, mon cher.
Ils ont bien passé à travers les enclos de l’aulde Kuram. Mais Sarybala regardé avec inquiétude en arrière plusieures fois. La ventest tombé, la chaleur a augmenté, les moustiques, les œstres  se ancés à l'attaque. Les chevaux devenaient fous, agitaient les queues, les têtes, frémissaient des peaux, regimbaienttout le temps. Quand l’œstre d’une grandeur du pouce mordaitla peau de cheval épaissse, même le sang saillait comme grésil, ne parlant pas des zones plus délicates. Le garçon se fouettaitle visage par une touffe d'herbe. Ses paupières et son front étaient enflés de piqûres des moustiques. Mustafa n’essayait pas se défendre. Il semblait que les moustiques ne le touchaientpas, impuissants à faire mal. Il avait un chapeau de fourrure d’agneau sur sa tête, il était chaussés de bottes, assis tranquillement dans la selle et même ne regardaitpas autour.
- Hein, j'ai la bouche sèche, - s'est plaint le garçon.
Nous nous ravitaillons mous mêmes. Personne ne considère le fait que le vieil homme est sans enfant. Orynbek, un gradé subalterne de la police ruralerusse, le troisième jour, nous avons pris un seul cheval et a même menacé et a exigé que nous trouvions le voleur Khamen. Mais comment nous pouvons trouver le fuyard habile, mon cher? Le gradé a pris le cheval pour chercher Khamen et n'estpas encore revenu, bien qu’il a promis. Maintenant, nous devons trouver Orynbek même. Bien que mauvais, mais c’est le cheval!–a sanglotéTokal, les larmes ont coulé sur ses joues.
- D'accord, d'accord, - a dit strictement le Moujik. –Il ne sera pas pire, s’il est ordonné par le dieu.–Tourné à Mustafa, il a déplié ses mains en prière et a demandé: - Mêmes telskazakhs,se trouverons dans le paradis?
- Se trouverons! Ne sont-ils pas musulmans, ou quoi?
- Quel musulmans sont-ils? Ils ne sont capables que de faire des crasses, des potins et de la violence! Ils sont dévergondés, ignorants, poltrons, flagorneur et aussi paresseux. Ils ne savent pas le namaz, ne respectent pas le Ramadan! Si ceux-ci se trovent au ciel, alors il m’est préférable de ne pas aller dans un tel paradis!
- Vous ne voyez que des mauvais côtés  des gens, Suyek, - a tenté de calmer Mustafa. - Mais il faut voir aussi le bon. Allah a approuvé la pureté et l'ordre de l’hétérodoxe Fergauin même. Les kazakhs ont de nombreux avantages. J'ai rencontré des gens de différentes nations sur le chemin de la Mecque. Mais je n'ai pas remarqué nulle part que a donné quelque chose pour rien à l'étranger. On vendait même de l'eau. Sans argent on pour y mourir de faim. Beacoup ge gens vivaient sans argent parmi les kazakhs, sans chevaux, tout seuls, sans parents et amis. Les ouzbeks, les russes, les tatars sont venu à nos terres, et regarde, comment ils se sont enrichis. Ce n'est pas seulement la richesse de notre pays en cela, mais aussi la générosité de notre âme. Est-ce que nos coutumes sont mauvais,inhumaines, telles que le respect des parents et des aînés, ou une réponse à la mort d'un proche, quand tous galopent en pleurant aux chevauxvers le défunt. Si le bétail de quelqu'un tombe dans la disette de fourrage,on l’aide à  retomber sur ses pattes; si quelqu'un est incapable de faire son travail, ensemble on le fournit toute l'aide possible. Les gens ont imposé depuis longtemps une marque d'infamie et de malédiction sur ces mœurs viles, que vous avez dit. A quelque chose malheur est bon. Quand le bien est plus fort, le malmeurt, quand le mal vainc, le bienmeurt. Pour vivre cinq jours,il est nécessaire de combattre pendant dix jours. En fin nous tous meurons, mais nous devons toujours battre pour le mieux. Et nous nous en allons les pieds devant, Suyek. Eh bien, qu’on a préparé la tombe.
Le Moujik s’est levé et est sorti sans attendre la fin de thé. Soit il n'a pas trouvé quoi répondre, soit il a eu assez de parler sans faire rien. Il est approché au four, a commencé à gonfler le feu. Mustafa, ayant prié, est monté son cheval. Lorsqu'ilssont partis, le fils a demandé:
- Est-ce qu’il est musulman, ce Moujik?
- Quelle question!
- S’il est musulman, alors pourquoi il n’a pas fait le namaz avec vous?
- L’islamisme n'est pas dans une seule prière. Pas tous ceux qui prient et respectent le Ramadan, se trouveront au ciel. Tout est dans l’âme. Si un homme est lâche, il ne trompera ni Dieu, ni les gens par aucune décence externe, bien qu’il fait le namazcent fois.
- Si tout est dans l’âme, alors pourquoi a y-t-il autant de règles de la charia?
- Tu me fais un croc-en-jambe, un vilain garnement? –a souri Mustafa.
Il n'a pas dûrépondre, les feux de bois de fumée loin et le rassemblement des gens ont attiré l’attention de Mustafa. En avant, près de Karamola se trouvaient les auls de la famille Tenizbay, derrière eux, près de Samen, il avait de nombreux auls de la famille Orynbay. Comme si on s’est accordé, ils sont tous sortis dans la steppe. IL avait tant de gens, les bouffées de fuméese sont allongées en file. Si on a recueilli, alors pourquoi si loin de l’aul, dans la steppe?
Sarybal s’est réjoui et en hâtant son cheval boiteux, il s'est écrié:
- C'est bien, nous sommes venu à une fête!
- Ce n’est pas la fête, il me semble que c’est une sacrifice, - a suggéré Mustafa.
Il a deviné. Au bord de la rivièreZharlaut on a creusé environ cinq âtres, et dans chacunil y avait des chaudières toutes pleines de la viande. On a égorgé au moins une centaine de têtes de menu bétail. De peaux de moutons, de chèvres et chevreaux établissaient quatre piles imposantes. Près de chaque pile un mollah était assis et ayantdéployé despaumes en face de lui, il disait une prière et égrenait un chapelet. Ceux qui ont coupé leur bétail, ontprononcé le souhait l’unà l'autre: «Soit accepté par Dieu». Et ceux qui n'avaient rien à sacrifier, regardaient les chaudières et se priaient: «Oh, Dieu, ne nous oubliye pas». La viande n' était pas encore cuit.
Et on disait: «Si une fois un pauvre mange à sa faim, il s'enrichira».En attendan anec impatience de la nourriture, les gens parlaient d'une seule chose:
- Et l’année passée, vous rappelez, il était la chaleur. Une fois on a sacrifié de la viande, quel pluiea versé!..
- Voilàun nuage est apparu! ma parole, la nuée!..
- Qui sait, soit un nuage apparaissait, soit divergeait.
- Allah ne trompera pas notre espoir!
Il était le temps de retirer des chaudières du feu. Si la viande n’est pas tout à fait cuit, cela n’est rien. Il était savoureux quand même.
Quelques femmes âgées en secouant par des cuillers, répandaient d'eau autour. Les hommes dirigés par le mollah Zhashken priaient. Ils tous ne demandaient qu’une pluie. On entendait des prièreset des bénédictions de toutes sortes, islamiques, chamaniques, kazakhes.
On s’est mis à la viande. On a dévasté des chaudières. Quoi qu’on n’a demandé, comme qu’on n’a prié, mais il ne pleuvait pas. Le même vent chaud, la terre sèche, le ciel gris. Les gens ont mangé, mais ils avaient leurs cœurs gros. En contenant la rancune contre Dieu, ayant peurd’exprimer leur mécontentement, certains tentaient d'assurer:
- Bien que les gens sont  pressés, mais le dieu ne se permettra pas l’hâte superflue.
Les autres désespéraient:
- Allah n’ écoute pas, on voit, il a décidé de nous tuer!..
La sacrifice a pris fin. Ni les sacrifices pour Dieu, ni les prières et les bénédictions innombrables n'ont pas donné la pluie. Ayant séparé de la foule, Mustafa a envoyé son cheval dans son aul. Le hadji rassasié était troublé pendant longtemps par le rot;quand il a passé enfin, Mustafa a entonné une chanson religieuse.
- Hein, où est l'esprit de ces gens?–l’a interrompu Sarybal.–Ils ont peur de l’hiver, de la sécheresse, de la faim. Si ils travaillaient comme Suygembay et comme les russes, l’hiver serait effrayant?
- Pas effrayant. Notre malheur est la cause de tout.
- Quel malheur?
- La paresse. Beaucoup n'aiment pas travailler. La paresse est l'ennemi le plus dangereux, mais, malheureusement, on respecte encore des fainéants.
- Je ne respectrais pas!
- Plaise à Dieu!
Au loin, dans un des ravins d’It-zhon, la crête de Chien,il semblait l’aul Koumys-kuduk, le puits de koumys, le nomade d'été constant, le pasturage de la famille d’Elibay. Sur les collines et dans les vallons d’It-zhon étaitun buisson clairsemé. Et les gens, et le bétail buvaient de l'eau de puits, il n'avait pas de rivière, de lac, de source. Les enfants qui sont nés ici, ne savent pas nager.
Maintenant dans la steppe aride même la poussière a brûlé et a jauni. Rarement dans un village on a laissé des longes pour le bétail. Il n’y avait pas presque des chameaux. Les elibaisne se nourrisssaientque du lait de vache et ils avaient l’air pire que leurs terres. Si le veauéchappe par hasard à la jument et suce le lait, la famille n’évite pas de scandale. Il était difficile dans l’aul, Saryballe savait, mais quand même, ayant vu les lieux connus où il avait joué asyk, il s’est réjoui eten fouettantle cheval boiteux, il a galopé et a crié:
- Je suis venu dans l’aul, dans l’aul!
L’aul petit, peu enviable, mais son aul natal semblait au garçon le lieu le plus douce et charmant sur la terre.


CHEVAL BLANC

L’aul dontSarybal a soupiré, bientôt l'a ennuyé. Du matin au soir les gens se sont occupés du ménage. Le jeune homme qui a appris la vie de la ville, l'enseignement dans l'école, ne pouvait pas s'habituer à l'agitation de l’aul. Et ici il n’y avait de personne pour jouer, rien d'amusant. La seule passion de Sarybal est la course à cheval. S'il avait un bon cheval, il ne descendrait pas de la selle. Mais le vrai cheval coûtait au moins quatre chevauxordinaires. Mustafa n’avait qu’une rosse. Si on ajoute quatre vaches avec des veaux aux deux déjà existantes, alors, peut-être,on les peut échanger un cheval décent. Mais quel généreux que soit Mustafa, il ne pouvait pas tout sacrifier. Une fois le hadji a appelé Bakay, un travailleur d’Aubakir pauvre mais honnête, et a demandé:
- Va chez Muhammad. Dis que le garçon est venu de l'école, qu’il fainéante. Si nous ne l’intéressons pas, il ne restera pas dans l’aul. Que Muhammad donne un cheval qui ne soit pas honteuxpour s'asseoir. Je ne demande pas le cheval bai avec le chanfrein blanc ou le cheval gris. Je serai heureux s’il me donneun blanc, donton lui a donné.
- Si on tombe, il faut tomber de haut chameau,on disait. Si on demande, il faut demander le cheval bai avec le chanfrein blanc ou le cheval gris.
- Ces chevaux sont très appréciés. Ce sera bien, s’il donne le blanc. Et s’il ne donne pas, je resterai avec l’espoir. Mais rester avec l'espoir pour moi, ce sera équivalent qu’une fracture de la colonne vertébrale.
Bakay est parti. Muhammad était le frère cadet d’Aubakir. Il n'y a pas longtemps il a célébré vingt ans, mais il était robuste, fort, beau, sociable avec les gens et il pouvait damer le pion même à Aubakir dans la conversation. Mustafa respectaitson jeune parent plus que son marieur, et espérait que Muhammad ne refuserait passa demande. Aussitôt queBakay est sorti, la femme à pleines dents de Mustafa, Khadisha, lui a passé un savon:
- Malheureux, tu rêves! Pourquoi demandes-tu? As-tupayé tout larançon? Combien de fois ton marieur t’aoffert-il de refuser cette fille, attendre une autre, plus jeune? Donc, il te dira tout de suite: «Tiens, prends un cheval!».Peau de balle! Qu’on chasse Bakay avec honte!
- Qu’ils grondent, qu’ils chasseent, mais il faut essayer. Si il est une vrai marieur, il ne lésinera pas donner un cheval puis son beau-fils. Et s’il un mauvaise marieur, alors il regrettera. je ne peux pas maintenant payer toute larançon. Et à quoi bon marançon à Aubakir? Il a assez du bétail.
- Oh, mon dieu, s’il y a une mariée sans rançon?
- Si on ne peut pas payer larançon pour la mariée, il en y a.
- Je te le jure, lehadji,tu rêves!Qui considérata pauvreté?
- Est-ce que j’exige pour quelqu’unconsidère ma pauvreté? Je dis tout ce qu’il y a, je l'avoue honnêtement et demande ouvertement.
- Oui, les gens regarderontton honnêteté!
- Qu’ils ne regardent. La justice trouvera son chemin tôt ou tard.
Les chiens aboyaient dans l’aul, les enfants bourdonnaient, on entendait les gens de tous les côtés se sont précipités à un endroit. Khadisha a ouvert la porte. Elle s’est écrié: «L'horreur!»  - et a couru. Mustafa n’a pas bougé.
Il y avait une personne incroyable. Ses yeux étaient écarquillés sauvagement, il étaient en 
guenilles, en caleçon et aux pieds nus. Il tenait un gros bâton dans ses mains, dont à une extrémité étaient collées des plumes, sur la autre – d’une pointe de fer et des hochets. De temps en temps, le bâton tintait, grondait, l’homme sautaiten sa place et criait des absurdités. Puis il a percé sa lèvre et a tenu à travers une aiguille. Il a chauffé au rouge des pinces longues et a commencé à les lécher. Tout l’aul, en le regardant, gémissait d’étonnement et de joie. On a entouré le sorcier, on fendait la foule, jouait des coudes. Le temps pour la traite des juments est arrivé, mais on l’avait oublié. Des veaux se sont mis à sucer de lait des vaches. Les chiens affamés ont pénétré dans la yourte, cherchaientde la viande et le déchiraient en morceaux. Un bébé pleuraitquelque part dans la yourte inhabitée, mais ses cris frénétiques de la foule le couvrait. L’homme bizarre criait d'une voix enrouée:
- Je prends la main, tâte le poulset prédis l'avenir! Je peux comprendre ce que vous pensez! J’expulse le diable de l'âme. Je vais guérir de n'importe quelle maladie!
Une jeune femme est venue au sorcier, en couvrantson visage par la pointe d'un foulard. Elle se gênait de son beau-père et d'autres doyens. Le sorcier a attrapé sa main et regardaitson visage en attendant:
- J'ai mal à la tête, - a murmuré la femme. - J'ai la vue trouble.
- Je sais, je sais, on t’a ensorcelé. Il faut te séparer de tous pour une semaine et guérir par une prière.
La femme a ôté son anneau en argent du annulaire, l’a donné au «guérisseur» et a remis à sa place. Chacun a trouvé une maladie. L’un le demandaitd’interroger l'avenir par des cailloux, l'autre - par l'épaule du bélier. Et le sorcier interrogeait l'avenir, prédisait à tout le monde,chacun lui laissaitquelque chose. Qui était-il: charlatan, sorcier, simple mendiant, personne ne le savait. Mais il gèrait les gens comme il voulait. Tokash, lefils de Zhetpisbek,est récemment sorti de son lit, mais après la maladie il louchait et à sa bouche tordue. «Les esprits avaient presque étouffé le malheureux, - a défini le sorcier. - Il faut lui a jeté de l'eau pendant trois jours - et tout sera bien».
Abish lui s’est traîné. Le guérisseur l’aaussi rassuré:
- Egorge un mouton noir, et qu’onpasse les poumons sur toi quelques fois. Tu releveras sur tes pieds!
Il savaît toutes les maladies et les médicaments. Les maladesl'invitait avec enthousiasme, presque en combat à leurs yourtes pour qu’il les guérisse. Mais le sorcier n'allait pas en se faisant mousser. En sautant sauvagement, en se lamentant fort, il s’est dirigé vers un autre aul. Les gens le  demeuraient en arrière pendant longtemps, le suivaient...
Sarybai est revenu à la yourte, le père était assis à la même place et en égrenant un chapelet.
- Tu n’est pas venu en vain, hein, - a dit Sarybal. - C'était très intéressant.
Père a levésa tête.
- Qu'est-ce qu’était si intéressant, mon cher?
- Ses yeux étaient particuliers! Il pouvait regarder comme qu’il brûlait le fond. Et les motsétaient drôles, on ne pouvait pas s'empêcher de rire. Qui est-il, n'est-il pas un saint?
- Il n’y aura plus d'autres saints et des prophètes sur la terre après Muhammad. Tout le monde le sait. Néanmoins un mendiant misérable essayait de devenir un saint, et les pauvres gens croiaient ce saint. Il se trompe etil trompe les gens même!
- Il a léché le fer chaud quelques fois. Il a percé sa lèvre et son nez par une aiguille. Quel patient! Quel plein d'abnégation!
- Tout cela est la tromperie, les trucs, le ensorcellement.
- Quoi que vous dites, c’est aussile métier.
- Il a des métiers différents,mon fils. Le vrai métier, comme l'or, est rarement accordée dans les main...
Sarybai est allé derrière la cloison cannée destipa. Là, le lait cailléétait dans un seau en bois. Il n'y avait rien de plus à manger. Il en avait assez de lait, mais la mousse jaune  à la surface faisait saliver. Mais Sarybaln’osaitpas la toucher. «Grand-mère va hurler de nouveau», a pensé Sarybal.
- Si tu vaux, bois un verre de lait, - a dit son père.
Le fils a versédu lait dans un petit bol en bois, est sortide derrière de la cloison et a commencé à chercher du pain. Une seule galette a resté pour toute la famille. Elle était dans le coffre. Le coffreétait fermé en serrureet la clé était chez la mère. Sarybalavait si faim qu’il ne pouvait pas attendre,il a ouvertla serrure par un clou,a cassé un morceau de la galette et a refermé le coffre. Quand il mangeait du pain, en buvant du lait, la mère est venue avec trois petits, l’un étaient plus petits que l’autre, frères de Sarybal. Tous les trois gémissaient, en demandant à manger.
- Cessez, où je prendrai du pain! – a crié la mère. - Une seule galette réservée aux hôtes. Si quelqu'un vient, qu’est-ce que nous offrirons? Il n’y a pas de moutons ou d’agneau à saigner, il n’y a pas même de la viande séché. Nous ne pouvons pas même offrir du thé, qulle famille! Buvez du lait caillé. Les enfants de Serikbai ne voient pas assez du lait caillé.
Deux garçons en silence se sont mis à boire du lait. Le plus jeune, roux, s’est couché sur le dos et en regimbanta pleuré d'une voix perçante.
- Ce petit chien ne s'arrêtera pas jusqu'à ce qu'il n’arrive pas à ses fins. Donnez-lui de la galette, - a ordonné Mustafa.
Quand la mère a commencé à casser un morcaux, les deux autres enfants ont quitté le lait et regardaientleur mère en clignotant plaintivement.
- Donnez-leur aussi, tu vois, ils demandent, - a plaintMustafa.
- Rien n’aresté de la galette!– a dit Khadisha d’un ton irrité.
On pouvait mettre dans votre bouche et avaler tout à la fois les tranches que la mère a donné aux enfants. Mais les enfants mordaient plusières fois et mâchaient lentement, en clappant et en prolongeant le plaisir. Ils ne voulaient pas se separer immédiatement du pain, ils ne saivaient pas quand ils le revoiront. La charia enseigne pas en vein depuis longtemps: «On peut marcher sur le Coran, mais sur le pain - en aucun cas!».Les kazakhs avait toujours besoin du pain, mais néanmoins ils n'étaient pas portés à l'agriculture. Même Mustafa intelligent et prévoyantn’a planté qu’un bol de mil et un poud de blé cette année et il n’avait pas labouré les maigres semences et ne l’avait pas gardé de moineaux. Seul le dieu savait ce queces voleurs à plumes ont laissé sur le champ. Pourquoi les autres devaient penserde l'avenir, si Mustafa même, qui n'avait ni pain, ni koumys, ni viande, était si insouciant?
La faim était dans l’aul. Si un hôte arrive chez quelqu’un, tout l’aul se réunira ici, ayant l'espoir de manger. Si on égorge un mouton dans une famille, alors cinq familles le tendaient ses bras. Cette coutume indiscrete venait évidemment de faim. Dans d’autre cas les kazakhs ne parleraient pas: «Manger à sa faim c’est déjà la mi-richesse» ou «Ne demande pas de conseils pendant quarante jours à celui qui avait faim un jour».
Après avoir mangé, Sarybal avecson père, ils se sont misaux livres. Le hadji avait dans ses mains un livre religieux d’Ahmed Khoja «Sagesse» en couverture noire avec des pages déchirées. Dans les mains de son fils avait un recueil de poèmes d’Abay recopié par la main, plus usé que  «Sagesse». Les livres les tiraient dans des directions différentes: Ahmed Khoja dans l'autre monde, Abay - à la vie terrestre, lumineuse et complexe. Ils lisaient à haute voix.
- «Dans Lamakane on m'a enseigné la justice», - traînait Mustafa d’une voix de basse.
Un Sarybalchantait doucement:
Et je vous ai aimé, et alors?
Que-ce que j'ai trouvé dans votre cœur?
Quelle est la réponse? Seule sévérité.
N'est-il pas vrai, que ce n'était pas une nouvelle pour vous 
L’amour de la fille douce?
Mustafa a écouté et a demandé:
- Qui a offensé la pauvre fille?
- Celaa été écrit par le célèbre barde russe Pouchkine. La fille Tatiana est tombée amoureused’un djiguite. Onéguine. Abay a traduit en langue kazakhe.
- Donc les russes n'ont pas de rançonet,on dit, la route est ouverte pour les femmes. Pourquoi pleure-t-elle? N'est-elle pas libre?
- Probablement, personne ne sait pas la vie russe mieux que Pouchkine. Si il l’a écrit, c’est tellement la vérité.
- Alors, Abay savait le russe? Oh, Tout-Puissant, quelle tête spacieuse tu as cré. Abay a des plaisanteries, mon fils, lis-les à moi.
- Quelles plaisanteries?
- N’as tu pas entendu? Le père d’Abay, célèbre Kunanbay, a visité La Mecque dans sa vieillesse. Il ne savait pas une langue étrangère, est tombé dans l'embarras, y est resté. «Pourquoi mon père n’est pas venu?» -a demandé Abay les compagnons de route de son père. Ils ont répondu: «Il apprend «Baoutuam»-les règles religieuses». Abay a remamquéd'un ton badin: «Est-ce que mon père pendant toute sa longue vie n'a pas pu apprendre cinq pages de «Baoutuam»?». Quand Kunanbay l’a appris, il a répondu: «Baoutuam»contient la charia, les préceptes, les règles. Chacun d'eux est toute une rivière, et la rivière n'a pas de fin, elle coule tout le temps. Abay est jeune, et, évidemment, sans regarder, il a sauté ces rivières. Donc, il n’a rien appris».
- Quelles autres plaisanteries de lui vous savez?
- Une fois Abay buvaitdu koumys avecses camarades et a avoué: «Si les gens disent la vérité, mon père a surpassé tous parmi les kazakhs. Et moi, j'ai beaucoup surpassé mon père». Kunanbay a entendu la vantardise deson fils et a répondu: «Si ton fils te surpasse beaucoup, ce sera alors qu’il atteindra mon niveau». Le jeunetrop présume de soi-même. Abay, peut-être, a plaisanté, mais il penserait comme ça de lui-même. Si une fois tu te fais accroire, je te donnerai la même réponse.
- Qui est supérieurparmi eux, hein, le père ou le fils?
- Kuneke, bien sûr! Il était à La Mecque, a construit la mosquée, a été un sultan,a dirigé le peuple. Il a fait tout pour ce monde et pour l’autre.
- Ce que Kunanbay faisai, on ne peut pas le comparer avec Abay. N'est-ce pas vrai? Abay n’est pas le fils d’une famille, mais de tous les kazakhs. Il a décrit ses pensées dans le livre et l’a laissé aux descendants. Et que-ce que Kunanbay a laissé?
- Vilain garnement, tu as bien dit!– a dit Mustafa et a souri! Il a accepté sa défaite dans ladiscussion avec plaisir.
En ce moment-là, Bakay est entré avec un large sourire.
- Avec succès probablement, mon Bakay?
- Même avec lequel! Muhammad n'a pas dit aucun mot, aprésenté du premier coup. Et il dit qu’il ne refuserait pas même, si nous lui ne demandions pas le blanc dont on lui a présenté mais le coursier bai avec le chanfrein blanc.
Tout le monde est sorti de la yourte. Sarybal a regardé et a soupiré d'un air déçu - le cheval blanc ne l'a pas plu, il était trop petit et peu attrayant.
- Le ventre pend, ses oreilles tombent et il est unvrai nainde sa taille– a-t-il dit à son père d'une voix mécontente.
Mustafa n'a pas répondu, il a pris le museau du cheval, a regardé les dents, puis a tâté son l’aine, a tâté l’os temporal du cheval, a vérifié les tendons des pattes antérieurs, a essayé de soulever la queue. Il a contourné le cheval lentement, en regardant attentivement, puis il a emmené son fils au côté et a commencé à le persuader avec un sourire content:
- Ce cheval est beaucoup plus mieux que le coursier bai avec le chanfrein blanc! Les parents d’Aubakir se connaissent en commerce, mais ils sont peu avertis des chevaux. Donc ils l’ont donné, ayantconsidéré le bon cheval d’un bourrin minable.
- Par quoi vous l’avez tant aimé?
- La forte aine, la tête sèche, la poitrine large, efflanqué, la bonnerespiration. Les sabots sontgros, combien qu’on galoppe, ils ne se réchaufferontjamais. La queue et les tendons sont forts. Ce cheval ne sait pas la fatigue. La poitrine est bas, le ventre est rentré, il a de longues jambes de derrière, comme un chameau, donc il a un grand pas en course. Qui que proposera concurrer, accepte l’appelavec courage, un cheval rare le dépassera. Les coursiers sont différents, mon fils. Si on laisse galopper un tel cheval,il est plus vite de tous, si on le laisser marcherou aller au trot, il est le plus résistantde tous. Il ne faut pas meilleur cheval pour un pauvre. Je l'ai regardé depuis longtemps, ce parce que je l’ai demandé. Il est maintenant le nôtre, que rien ne se passe.
- Si ce cheval a tant de bonnes qualités, pourquoi il n’a pas une bonne apparence?
- Cette race acquiert une belle apparence après l’ apprentissage particulier, et la vitesse –pendant les courses. Patiente un peu, je l'apprendra, alors tu verras et sa sveltesse, et sa vitesse. La richesse soudaine a forcé Khadisha se montrer généreux. Au fond du coffre il y avait un peu de la viande séchée et de la farine. La viande cuisait, le pain cuisait. Bakay se trouvait sur la place d'honneur. L’odeur des pets-de-nonne et de la viande séchéetournait la tête non seulement àlui, mais à l' aul tout.

DEUX LOUPS

Le ciel nocturne s'est éclairci, les étoiles l’un après l'autre ont commencé à disparaître. A l'est il a commencé à faire jour, à l'ouest était encore la nuit sombre. Les collines d’It-zhon se sont éclaircies, mais le soleil n’a pas encore levé. L'air du matin était calme, clair et frais. L’aul ne s’est pas encore réveillé du sommeil, toutes les yourtes étaient fermées. Seuls les bergers se sont réveillé.A moitié endormi, en bâillant avec bruit, les uns sellaient des bœufs, les autres - des chevaux. Le bouc-meneur a  conduit le troupeau au pâturage. Les vaches se levaient péniblement  en grondant des sabots. Mustafa est sorti de la yourte avec un pot dans ses mains. Une voisine, en bâillant, a commencé à poser les boules de fromage sur la natte de cannesuspendue.
Et Sarybal dormait encore à poings fermésprès du cheval blanc attaché par une longue corde. La nuit Sarybalavait peur de laisser son cheval, il le gardait lui-même. Les gardiens pourraient voler ou seller l’animal désiré et chevaucher à leur plaisir.
Les kazakhs tous, jeunes et vieux, aimaient des animaux. Il semblait, que le bétail ne pouvait pas  exister sans les kazakhs et les kazakhs sans le bétail. Ils parcouraient de vastes steppes et erraient inséparablement pendant toute leur vie. Mais ceux-ci et ceux-là avaient leurs propres ennemis.
On a entendu des cris au loin. Peut-être, un loup a attaqué un troupeau de moutons qui vient de sortir aux pâturages. Près de l’aul on a vu un louve effrontée avec le pis pendu. Mustafa a vite secoué Sarybal, l’a aidé  à monter à cheval et a donné une longuemassue de bouleau.
- Si tu la rattrape, ne frappez pas tout en marche. La massue se t'appuyera et abattra du cheval. Aligne-toi avec le loup et la frappedu côté par le museau, - conseillait-il à la hâte.
Sarybai, ne s’étant pas encore éveillé, sans selle boom a passé en coup de vent pour le loup. Le vent contraire pressait des larmes de ses yeux, butait la poitrine du cavalier, repoussait en arrière. Le jeune homme excité galopait le carnassier sans peur. On pourrait penser de loin que soit il était très fort, agile et sûr qu’la victoire était là où le courage était, ou soitla souris menaçaitle chat, mais de loin. Le cheval blanc est bien entraîné par Mustafa. Ayant sué un peu, le cheval galopait de plus en plusprécipitamment et fringant, il volait, ayant plié ses oreilles comme une antilope, sautaitdes ravins, des ravines sur son chemin. A chaque saut Sarybal se serraitcomme la tique à la crinière. La vielle louve rusée,on voyait, a compris qu'elle ne pourrait pas s’enfuirdu persécuteur sur la plaine, et a tourné vers les kourganes, au côté de Jeti-kuduk –de Sept puits. Ayant couru au sommet de la colline, elle a regardé autour d'elle, ayant retournéen marche par son corps entier. Le garçon s’est souvenutout du premier coupl’instruction des chasseurs: «Ayant atteint la passe, le loup se retournait toujours pour  se persuader où courait lachasse. Il faut changer vite la direction et quand le carnassier disparaîtra aux regards, il faut revenir sur ses pas. On se rencontrera sans faute!».
Sarybal l'a fait:il a tourné son cheval par la bride, et a rebroussé chemin et, ayant sauté par-dessus le sommet de la colline, il s’est rencontré avec la louve. Il a agité la massue - manqué! N’ayant pas retenu le cheval, il galopait, il a tourné de nouveau, l’a rattrapé et a agité encore une fois. La louveavec des mamelons balançants d'un côté à l'autre, en voyantqu'elle ne pourrait pas s'éloigner de coursier rapide, elle a commencé à tricher - se cacher dans les fosses, pour que le coursier nepourrait pas la toucher par la massue. Saryballa chassait de l'abri, mais la louve se précipitait à une autre fosse. Le sang de mouton n'a pas encore séché sur son visage. La langue était pendante, les yeux jetaient des étincelles. Bien qu'elles'enfuyait, mais à la dernière minute elle était prête à mourir. Sarybala déjà abattu ses fesses au sang, son pantalon était  trempé de sueur salé du cheval, mais il ne se sentait pas la douleur, il n’était tout préoccupée que d’un désir: comment s'arranger et frapper sur le museau noir! Mais non, une bête débrouillard ne se laissait pas.
Ayant vu au loin une figure humaine Sarybal loup a conduit la louve à la mauvaise direction. En sentant quelque chose de mauvais, la louve s'est arrêtépour un instant.
À ce moment-là, Sarybala porté un coup de toutes ses forces par une tête noire. Tombé, la louves’est relevée immédiatement. Le coup suivant l’a renversé de nouveau. La massue n'a pas arrêté de siffler au-dessus de la tête de la bête jusqu'à ce qu'il s’est tenu immobile. Content du succès Sarybala démonté du cheval. L'homme qui marchait à la rencontre, était Suygembay–le Moujik.
- Bonne chasse à toi toujours, mon cher! Que le succès accompagne toujours ton cheval blanc rapide!
- Je vous donne un loup, grand-papa. Heureux de vous avoir rencontré.
- Non, je n’accepterai pas le cadeau. C’est ton premier succès. Je t’aiderai à l’écorcher, je prendra la queue –  une écharpe chaude sera pour moi.
En écorchant la louve habilement, Suygembay a dit:
- Un loup à deux pieds est tombé dans une chausse-trape.
- Qui est-ce? –a prêté l'oreille le garçon.
- Khamen, ton oncle. Orynbek l’a guetté pendant quelques jours. Hier le soir il l’a vu et avec cinq coureurs a couri après Khamen. En voyant qu'ils ne peuvent pas le rattraper, ils ont commencé à tirer. Une balle a touché la main de Khamen, une autre balle a touché le cheval, et il est tombé. La femme de Khamen est venu chez nous à minuit, en sanglotant, a défait ses cheveux. Dans la nommade,comme tu le sais, il n’y a personne sauf Khamen et le forgeron Suygembay, tous sont au pasturage. Je suis sorti de la maison à l'aube pour dire la nouvelle. C’est bien que je t’ai rencontré, maintenant je peux revenir, et toi, faissavoiraux gens.
- Et Khamen, est-ilvivant?
- On l’aemmené vivant. S’il ne perd pas son sang,il ne mourra pas de la blessure même.
- Pourquoi allez-vous à pied? On ne vous a pas retourné le cheval, qu’on a pris?
- Si on m’a retourné, je n’irais pas à pied.
- Et pourquoi vous n’exigez pas votre cheval?
- On ne peut régler ses comptes avec Orynbek que dans l’autremonde devant le dieu. Il a même attrapé Khamen, que personne ne pouvait pas attraper. Maintenant, donc, il se mettraen fureur.
- Autant il enrageait, il ne sautera pas plus haut d’Aubakir. On dit, Aubakir l’a libéré de la prison de Koltchak et l’a fait policier. Pourquoi ne vous adressez-vous pas à Aubakir?
- Pourquoi? Ne sait-il pas des excès d’Orynbek? Il sait. S’il voulais, il retournerait le cheval sans une demande. Et s’il ne veut pas, il ne reviendra pas même si je le demande. La louve écorchée, Suygembay a coupé la queue,a jeté la peau sur le cheval au lieu dela selle et en a aidé Sarybal à s'asseoir. Ayant fait ses adieux, le vieux a retourné. Trapu, sévère, avec un bâton dans sa main, il marchait seul la route. Lavieillesse, l’absence d'enfants, la solitude l'attristaient, opprimaient, mais les pas du vieil homme étaient forts. Sarybal ne savait pas comment appeler le caractère particulier, étrange de Suygembay - bon ou mauvais. Ayant le regardait, le jeune homme a murmuré: «L’homme intéressant», et a touché son cheval. Ce seulement maintenant, il a ressenti une douleur dans ses fesses. La peau était douce, mais il était impossible de s'asseoir droit, il devait se retourner d’un côté de l’hanche sur l'autre à cause de la douleur.En tenant les rênes Sarybalallait lentement, il s’est fatigué et était très assoiffé. Mais, malgré la fatigue, il pensait de Suygembay. «Je ne peux pas comprendre le vieillard mystérieux», - a déclaré Sarybals’est rappelé Khamen. De petite taille,voûté, maigre, aux yeux enfoncés, avec un visage noir, toujours sombre et effrayant, Khamen ne riait jamais et toujours regardait en bas. Toute l'année, il vivait dans la yourtre isolée, et quand il effectuait le raid, sa femme restait toute seule. Comme elle n'avait pas peur, ne s’ennuyait pas? Le jour et la nuit Khamen rôdait dans la steppe. Et comment il ne se fatiguait pas, commentla vie de loup ne l’ennuyait pas? Pendant toute sa vie il volait, et quest-ce qu’il a obtenu? IL n’a pas pu même se faire construire la yourte blanc, il n’a pas pufaire la longe de deux sagènes. C’était la viande que Khamen avait assez. Sauf la viande, il n’avait pas l’autre but. Par quoi était-il mieux que le loup?
Khamen était pour lui le cousin,  et le cousin au troisième degré pour célèbre Mekesh. Khamen n'était pas un djiguite débile, une fois dans un combat, il a cassé la tête de Mekesh, et Orynbek l’a attrapé facilement. Il étaitfâcheux pour Sarybal, mais il ne comprenait pas pourquoi il lui étaitfâcheux et pourquoi il était si offensé? Mais c’était honteux, c’ était honteux agir comme ça! La parenté lui excitait la colère pour Khamen, mais son vol refroidissait le garçon. Quoi qu'il en soit, la pensée de Sarybal qu’Orynbek était gredin et coquin, n'a pas ébranlé.
Soudain le cheval a dresséses oreilles. On voyait une dizaine de djiguites galopant. Deux avaient des fusils derrière leurs dos, on voyait des sabres, laplaque de cuivre d’une grandeur d’une main brillait sur la poitrine d’un des hommes. Ayant vite galopé, ils ont entouré le garçon.
- As-salâm 'aleïkoum,–a salué Sarybal.
- Aleïk-salâm. Qui est ton père?
- Mustafa-hadji.
- D’où as-tu pris le peau de loup sous toi?
- J’ai tué.
- As-tu tué toi-même?
- Moi-même.
- C’est possible que toi-même, tu as des yeux gris, - a dit celui qui avait la plaque, costaud, avec une barbe clairsemée, et est allé autour de Sarybal, en regardant le jeune homme et son cheval. - Mustafa n’avait pas un tel cheval aux pieds légers. Où l’a-t-il pris?
- Aubakir a présenté.
- Ah bien, tu es probablement le gendred’Aubakir, - a dit Shogel, le facteur connu. Il n’a reconnu Sarybal que maintenant, bien que le jeune homme l’a reconnu immédiatement.
Parmi les cavalier il y avait le chef rural, Mukhtar nasillard, habillé plus mieux que les autres. Ses yeux étaient ternes, ils n’exprimaientrien, comme d’un cadavre. Son visage était large. Les gens lui ont donné le surnom le Chef Nocif. Le garçon savait bien l’humeur de Mukhtar et le regardait comme un chaton, qui a vu le chien,  Mukhtar a aussi soulevé ses yeux, et il se sont rencontrés des regards. Le chef rural était le premier qui a dérobé son regard. Les regards observants, attentifsdes deux, on semblait,ont dit beaucoup à ce moment-là.
Le arrière-grand-père de Mukhtar - célèbre Igilik - avait douze mille chevaux.Igilik a eu le fils Tati, Tati a eu le fils Mustafa, Mustafa avait le fils Mukhtar. Aucun des descendants d’Igilik n'a jamais laissé des mains le poste du chef rural. Une fois du temps deMustafa,Ahmet jeune a usurper le pouvoir, mais bientôt il est mort, et tout est allé comme auparavant. Ahmed était le fils aîné de Kadir, un frère du père de Sarybal –de Mustafa. Le père de Kadir,Matay a vécu le même temps avec Igilik et avait douze mille moutons. Dans la famille Murat il avait quatre grandes beys: Igilik, Matay, Akpan, Oryybay –les chefs de toute famille. Mais les années ont passé, et c’était Igilik seul qui a gardé les troupeaux, les affaires de reste des beys il sont entrées en déclin.Le bétail a disparu, et le bonheur a disparu avec le bétail. Mais les privilèges patrimonials et le respect, tout celaa resté et se transmetait aux héritiers.Les regards du garçon et du chef rural exprimaient desvieilles relations des ancêtres.
«Mahambetshe a Bilal, ce roussâtre fait ses études chez Mustafa. Demain, ils vont se battre avec moi...», - a pensé Mukhtar.
«Oui, aie peur de nous», - comme si avertissait le regard de Sarybal.
Ceux, queMukhtar avait peur, il les essayait de retirer de son chemin,de détruire par n’importe quels moyens. S’il n’a pas de force pour le faire du premier coup, il commençait à «être ami» avec son adversaire, et entre-temps, il n'oubliait pas de creuser une fossepour sa victime.
Après le renversement du tsar, quand le pouvoir locale se changait presque chaque jour et les gens ne savaient pas qui croire, qui écouter, qui suivre, la confusion a commencé dans la steppe. Les familles réuniesaux temps d’Igilik, de Tati et de Mustafa dans undistrict rural, se sont divisées en plusieurs districts rurals. Si ne pas tener pas fermement dans les mains des restes de l'ancien pouvoir, les gens enfin se disperseront. On peut prendre par exemplece garçon. Il se déjà croire quelque chose, il levait son menton aux descendantsde Matay, lerejeton de la famille pauvre, flétrissante, mourante. Et si on le exprime comme un furoncle?
Mukhtar n’a montré pas son haine, et a parlé avec un sourire amical:
- L’enfant, envoie mes salutations à ton père et à cher Mahambetshe. Nous ne pouvons pas passer chez lui - nous nous dépêchons, je vois que tu asdéjà grandi et tu peux devenir le maître d'une petite yourte. Quandtu vas te marier? Inviteras à la noce?– a-y-il terminé d'un ton badin.
Sarybal s’est tu, sans montrer non plus, si la conversation amicale du chef rurallui a plu. Mukhtar ne passaient pas chez eux dans l’aul, non parce qu’ils se dépêchaient pour les affaires importantes, mais parce qu’ilne recevrarien dans le pauvre auld’Elibai. Là, où il n'y avait pas de viande, de koumys et de pots-de-vin, il ne tournera jamais son cheval. Et le bey Aubakir était trop difficile pour lui, se tenait sur son quant-à-soi. Mukhtar,vieux routier, y visait où il était profitablement, où il pouvaitdérober. Sauf les kazakhs, deux policiers russes armés de Koltchak l’accompagnaient. Auparavant il allait avec l’huissier, et les gens tremblaient devant lui. Maintenant il allait avec la police. A sens de Mukhtar, bien diriger les gens signifiait tout d’abord lui faire peur. C’est pour sa cruauté qu’on l'a appelé le Chef Nocif. Dans les auls la décision desdoyens était plus forte que le pouvoir,les coutumes étaient au-dessus des lois. Mais le plus fort de tout,du pouvoir, des doyens, de la loi et des coutumes, est le chef rural.
Sarybai voyait cethomme omnipotent s'empresser avec abséquiosité auprès du policier. L’homme de Kolchak bâillait sans cesse, on voyait, il s’est fatigué de la course. La chef du district rural lui complaisait:
- Monsieur l’officier, a très faim? Un moment, - tentaitcomplaire le chef rural. -  On va manger du mouton, boire de champagne! - etayant fouetté le cheval, il l’a mis en marche dans à fond de train. Ses mots ont fait rire Sarybal.
La longue queue de poussière s'est élevée derrière les chefs et ses compagnons. Le bruit des sabots des chevaux se faisait entendrede loin. Ils ont gallopé du côté des auls Kara-Murat. Pauvre, affable Kara-Murat! Combien de moutons tu égorgeras, combien de chevaux tu leur donneras! Qu’ilsne touchent pas des engraissés et des mailleurs. Mais le Nocif ne se calmerapas  jusqu'à ce qu'il arrive à ses fins.
Deux bergers conduisaient la chasse derrière: chevaux, vaches, chameaux –soixante têtes de bétail au total, pas moins. L'un des conducteurs tenaitun aigle royal sur sonbraset conduisait le chien de chasse au front blanc avec le collier de l'argent.
Près du puitsKara-kuduk se trouvaitle troupeau de moutons. Les conducteurs ont tourné le dos.
Sarybalest arrivé au puits plus tôt, en surmontantsa douleur, est descendudu cheval et est tombé à l'eau. Le berger était Samet, un ami d'enfance de Sarybal. Samet s’est mis à fouetterle peau de loup jeté sur le cheval, en disant: «Attrape, attrape! Tu as étranglé un mouton rousse,a mordu la queue grasse du mouton noir... a déchiré cinq moutons, un ne te serait pas assez? Que t'ai-je fait de mal?»
- Ne frappe pas, tu vas détériorer le poil, - a averti Sarybal, ayant détaché ses lèvres de l'eau.
Samet s’est calmé. Il a rempli le bol en bois jusqu'au bord du lait de brebis, a vite frappé des étincelles du feu et a commencé à faire un feu de bois. Quand le feu a éclaté, il a jeté quelques pierres... Sarybalobservait les actions du berger.
- Pourquoi tu as jeté des pierres dans le feu?
- On bout le lait par des pierres, ne savait-tu pas? Je les chaufferai, les mettra dans le bol, et il glougloutera immédiatement. C'est alors que nous boirons. Le gardien de cheval régalait les hôtes par la viande ou pas le koumys délicieux, et le berger – comme ça.
- Le gardien a une tente, de bonnevaisselle, monte à cheval, s’il veut, il tuera le loup, et peut égorger le poulain.
- Oui, ils sont plus riches. Moi, j’aile boeuf brun au lieu du chariot, un outre au lieu de la vaisselle, un bol en bois, et le lait au lieu de la viande grasse. Non seulement le loup, même le pou n’a pas peur de moi... non seulement la femme peut me mépriser, même un mendiant. Y a-t-ildans le monde un être de Dieu pire du berger? De l'aube au crépuscule je me traîne derrière les moutons, je me grille au soleilen été. En cas de pluie je suis mouillé jusqu'aux os et je pele de froid en hiver. Pendant toute l’annéeje ne peux pas choisir un jour de repos, même pendant la fête je suis près du troupeau, si je ne tombe pas malade... Un mouton perdu, on fouettera mon dos. Est-ce qu’on peut garder tous –on vole. Et les loups attaquent, emportent. Tu t’es débarrassé dela tige du mollah, et moi, il me semble, je ne m’échappera jamais des griffes sanguinaires du maître. Tu rappeles, je t’ai donné quelques conseils por cinq asyks? C’est voilà, le vieil espoir,est encore surle dos! – a dit Samet et a tambouriné de la peau de chien séchée sous sa chemise.
Depuis l'enfance Samet s'est vêtu en morceaux de la peau de chien pour se protéger du fouet quotidien du mollah Zhaksybek. Et il ne l’a pas ôté jusqu'aujourd’hui. Mais il a passé de l'eau sous les ponts depuis ce temps-là. Samet avait déjà vingt ans, et Sarybale avait seize ans. Samet est devenu berger, et Sarybai est allé à faire ses études.
Ils se souvenaient le passé pendant longtemps...
Il devenait de plus en plus chaud. Les moutons se sont entassés, respiraientdifficilement, recherchaient de l'ombre, du repos. La chaleur torride s'enflammait, il n’y avait du vent autour. La fumée d'un feu s'étendait lentement vers le ciel.
Les conducteurs du chef rural ont interrompu la conversation des amis. Ils ont laissé passer leur bétail à l'eau, en repoussant les moutons de Samet. Le vieillard avec une barbe en pointe mal rasé avec un aigle sur son bras a crié:
- Eh, berger! Fais bouillir le lait, et pour qu’on nous suffira!
Samet s’est hérissé:
- Et toi, qui es-tu, de que te suis-je redevable?
- Nous au service du chef rural, nous conduisons le bétailpublic.
- L'aigle royal et le lévrier,appartiennent-ils aussi à l'Etat?
- Quel débrouillard tu es, tu veux tout savoir!
- Cacher ou ne pas cache, et c’est donc évident. Le chef rural s'appropriera une bonne moitié du bétail.
- Soit comme tu veux. S’il ne s'approprie le bien des autres, quel régent sera-it? Notre Nocif vole ouvertement, ne se gêne pas. Nous tousle voyons, mais ne disons pas.
- Tu aurait dû le dire du premier coup.
Le conducteur avec la barbe en pointe a retiré Samet au côté et a demandé quelque chose à voix basse et voulaitlui tenir quelque chose à la main. Samet n'a pas accepté et, ayant agité sa main, s’est retourné à Sarybal.
Ayant abreuvé le bétail, le vieillard avec une barbe l’a poussé par son chemin.
Samet s’est mis à jurer.
- La barbe comme la queue d'une chèvre! Regarde, Sarybal,non seulement le chef rural vole, mais son larbin aussi est le loup. Vole, -m’a-t-il dit, -un mouton!.. Et il me fourrait une pièce de cuivre. Pas si bête.
- Les gens frappants! Ils volent, acceptent des pots-de-vin, bafouent... Ils voyont que les gens ne les approuvent, mais ils font leuresale besogne! Comment les écornifleurs ne voleront pas si les autorités leur donnent le mauvais exemple?
- Tous sont de connivence:les beys, les chefs rurals, les chefs d’auls et les pentecôtistes. On ne leur dit pas un mot, montre-leurde l'argent.
- Suygembay a raison quand il dit que ces kazakhs ne se trouveront jamais au paradis. IL ne doit pas attendre le bon d’eux dans les jours paisibles, si pendant l’année du recrutement, on a écorché trois peaux des gens.
- Cette année-là, le blanc cheval rapide, dont tu as maintenant, a été donné à Muhammad par le hadji Baïkonyr. Ce n'est pas un cadeau, mais le vrai pot-de-vin. Pourquoi n'a-t-il pas présenté plud tôt?
Samet a descendu quelques pierres chaudes dans le bol. Le lait blanc est monté, a bouilli et est devenu brun foncé. Le bol improvisé a été fait grossièrement, son bord était gros, on ne pouvaut pas le prendre dans la bouche. La couche glaireuse sur les parois s’est pétrifiée –on ne pourra pas la gratter.Sarybal affamé ayant oubliéle dégoût, a commencé à boire goulûment du lait épais, comme s’il n’a pas mangé pendant une semaine...
- Que c'est bon!– admirait-il.
Après avoir bu du lait et n'ayant pas vidé le bol, Samet est couché sur le côté et a joué sur un mirliton. Sarybal a éta ému jusqu'aux larmes par la mélodie. Il a été surpris:le berger ordinaire par des lèvres gercées du soleil faisait sortir des sons si merveilleux de la canne simple!
- Mon Dieu, Samet, pourquoi tu cacheston talent! - s'est exclamé Sarybal.– Tu n’es pas le berger, tu es l’ornement d’une fête.
- Cesse! Je m'amuse par le mirliton dans la steppe calme.
- D’où connais-tu Abay? Tu viens de jouer de Tatyana.
- Je ne connais personne. J’ai entendu Akhmetbek jouer, et s’est souvenu.
- Joue encore.
Samet a joué «Saryarka» de Narmambet. Mais il n'a pas su non plus ni le titre, ni le nom de celui qui a écrit cette mélodie. En écoutant les sons du mirliton, Sarybalparlait avac enthousiasme:
- Tu t'ennuiesdans la steppe, et moi dans l’aul. Si tu n'avais pas dumirliton, et moi, je n’avait pas du cheval, on pourrait  mourir d'ennui. L’aul me semble le cimetière ou l’enclos vide, inhabité. Dans les auls rares on peut maintenant trouver une jument en laisse, et on prend des chevaux rétifs par unlasso avec un nœud, et on apprivoise des chevaux non dressés à la selle,on boit du koumys, on chante des chansons, on organise des compétitions des combattants, on organise des courses. Et il ya beaucoup d'autres attractions: et les dames, et le jeu des neuf kumalaks, les jeux du soir, les fêtes des jeunes. Nous l’entendons parler seulement. Nous n'avons pas aucun kourgane, où on peut monter, se ragaillardir. Pas de lac ou de rivière pour se baigner et se laver de la saleté. Le dieu ne nous a pas donné même un bon nomade de toute la vaste Saryarka.Mais pour certain raison nous aimons notre steppe bleue vaste natale, Nous aimons des auls pauvres noircis. S’étant énnuyé, nous venons ici. La tristesse n’a pas encore passé, nous tâchons déjà de partir. Pourquoi, pourquoi vivons-nous comme ça?! Sans parler des petits ennuis, les actions de brigands d’Orynbek, de Khamen et du chef rural Mukhtar plongent les gens dans le désespoir.
Sarybal taciturne d’habitude, cette fois il a raconté toutce qui s’est déposé dansson âme.
En le mettant assis sur le cheval, Samet a plaisanté:
- Je suis heureux de parler avec toi, le neveu voyou!
- Si toi, mon oncle maternel, vient de la famille appauvrie de Salia, alors de qui dois-je être bon? –a plaisanté Sarybal et a touché les rênes.
En chemin, il a rêvé... Il a imaginé les cources. Le cheval blanc sous lui vient le premier aux coursex... Voici Sarybal s'est enrichi, est devenu le chef rural juste. Puis il est devenu un orateur fougueux, puis costaud, un combattant. 
Le rêve jeune voltigait comme un oiseau d'une branche de sa vie à l’autre. Mais il a vu l’aul sombre et il n’a rien restsé des rêves des jeunes hommes.
Le père inquietant attendait son fils depuis longtemps. Ayant vu la proie, il a souri d'un air content et l'a aidé à descendre du cheval.Presque tout l’aul s'est réunidans la yourte,Mahambetshe même y est venu. «Comment l’as-tu tué?» - entendait-onde tous les côtés. Les uns ont loué le jeune chasseur, les autresle cheval rapide.
Soudain un coup de fusil a retenti, les chiens se sont mis à aboyer, on a entendu des voix humaines. Tous ont couru hors de la yourte et ont vu une dizaine de soldats russes. Un kazakh  avec un sabre sur son épaule, habillé en chapeau de renard était à leur tête.
- Je suis Almen Ainabekov!– a-t-il crié, et son cheval marchait d’un manière fringant.
Tout connait Almen. Il surpassait des soldats punisseurs pas sa férocité inhumaine. Tout du district de Karkaralyn gémissait de ses raids de bandits. Il n’y a pas longtemps il a attaqué l’aul d’Amanbek de la famille de Sarym et a tué presque tous les habitants. Tous les kazakhs du district voisin de Akmola l’avaient peur comme le feu. Maintenant le bandit Ainabekova apparu ici.
Et maintenant, aux yeux de tout aul, en plein jour, il volai un troupeau de chevaux à Aubakir, au fils de Turlybek. Aubakir même n’était pas à la maison, sa femme et ses enfants se sont lancés à la poursuite des chevaux. Almen l’a fait revenir par des coups de fusils. La femme malheureuse criait:
- Pour quoi?! Qu'est-ce que nous avons fait? Tu nous a fait mendiants!
- Chut! –criait Ainabekov. - Le frère de ton mari, Khamen, a volé du bétail de notre famille tout le temps. Je lui ai vengé!
Personne n'a pas pu intercéder pour la pauvre femme. Même les chiens, ayant peur de coups de feu ont cessé d'aboyer. En sanglotant entourée de quatre petits enfants, la femme a crié au désespoir:
- Si tu venges à Hamep, pour quoi sommes-nous?! Merde, creve comme un chien! Que toute ta famille se passe le monde! Oh Allah, si tu es, punis le malfaiteur! On les appele«blancs»? Quels sont-ils blancs? Ils sont des assassins, des bandits, des sangsues!..
Almen avec des soldats menaient le troupeau en galopant. L’aul s’est rassemblé dans la yourted’Aubakir pour  présenter ses condoléances. Sarybaln’est pas allé, il était assis s'étant adossé à la yourte de l'extérieur. Almen, Orynbek, Mukhtar, Khamen sont des personnes différentes, mais les mêmes voleurs et d'assassins...
Le bey noble Nurlan est décédé. Dans un ans on a invité des kazakhs notables des districts d’Akmola, de Karakaralyn, de Pavlodar pour la commémorationluxueuse. Environ deux cent meilleurs chevaux ont participé aux courses. Le cheval bai de Batyrash est arrivé le premier.
Le célèbre Turlybay est aussi décédé. Les parents pauvres n’ont pas pu organiser lacommémoration; en outre, ils n’ont pa pu même construire le tombeau. Mais Turlybay a dressé le monument pour lui- même, parce que les gens le se se remémoraient avec l'exclamation pendant longtemps: «Turlybay a été un vrai djiguite! Feu!»
Le célèbre voleur de chevaux Mekesh est auusi mort. Les gens n’ont rien dit de lui, et presque personne ne lui a souhaité de bonne vie après la mort.
- Khamen a été exilé au bout du monde...
- Saken Seifulin aux fers a été envoyé en Sibérie.
- On a adjugé vingt-cinq coups de fouet à Nurmak Baysalykov...
- Un grand groupe des Blancs a apparu dans la steppe. Ils prenent du bétail dans les auls, les produits et tout ce qui est nécessaire pour la guerre. Ils arrestent et tirent tous qui sont pour les Rouges.
- Où sont les Rouges ?..
- Qu'est-ce que pense l’horde d’Alash?..
C'est de ce qu'ils ont parlé dans les aulscet été-là.
Aubakir est venu à l’aul de la ville. Il a été immédiatement entouré par ses amateur d’écouter les nouvelles, de manger de la viande et de boire de koumys. Aubakir était un homme d'affaires, il n'aimait pas bavarder, il écoutait et parlaiten marche. Dès qu'il est arrivé, il a envoyé des  garçon de ferme à faucher le foin, tandis qu’il a ordonné aux autres de marquer au fer chaud leurs troupeaux. Après une grande foirede Koyandnnsk il a peu augmenté le nombre de bétail. Peut-être Aubakir savait le nombre total de têtes, mais il ne disait à personne. Il a ordonné de mettre un grandemarque «A.S.» sur la jambe antérieuregauche de chaque cheval et une petite marque «A. S.» sur une corne d'une vache ou d’un taureau. Loin de l’aul on a fait le feu et on a conduit au feu le bétail de tous les côtés. Malgré le rugissement et le mugissement , on traînaitpar force les animaux demi-sauvage au feu et brûlait de la marque. Les vaches étaient pires des chevaux rétifs, ils mugissaientrageusement, frappaient des cornes, étaient prêts à déchirer un homme par des cornes. La vivacité étaitpartout, les gens s'amusaient pas moins que pendant du mariage d'une pauvre fille. Bruit. Les unsmarquaient des chevaux, les autres - des taureaux. Les voleurs ne touchaient pas debétail avec de marque d’Aubakir, ce pourquoi chaque pauvre homme tentait de brûler la marque dans son bidet. Purtant, Aubakir ne permettait pas à tout le monde, seulement aux élus. Parfois on  entendait des acclamations de joie:«Il m’a permis!».Les djiguites aimaient de domestiquer les animaux sauvages, de montrer leur courage, force etagilité. Ils le font sans aucun paiement, gratis, ne faisant pas attention à la chaleur intense. Le marquage pour les kazakh était la fête, ils aiment s'occuper de leur bétail.
Le badaud Shukesh, en s’amusant, n'a pas remarqué qu’untaureau furieux est apparu à côté de lui. La masse énorme brune a touchéShukesh par des cornes et l’a rejeté de côté. L’animal furieux l’écraserait, mais Shukesh a compris–il s’est allongé sur le sol et est resté immobile. Aucun taureau ou mouton en colère ne  frappait pas des cornes un homme couché immobile. On s’est précipité de tous les côtés à l'aide de Shukesh et Aubakir est presque tombé de rire. Ils étaient de même âge avec Shukesh, ils pouvaientrire l’un l’autre à son content.
- Si on appèle un hommeMohammed, sera-t-il un prophète?–a dit gaiement Aubakir.
Le vrai nom de Shukeshétait Shaymuhammed, mais personne ne l'appelait comme ça, à l'exception du père défunt. Autant fort que les noms arabes, les coutumes, la langue arabe propageaient dans la steppe, les kazakhs refaisaienttout à leur manière. Peu de gens croyaient le chamanisme, pas tous suivaient l'Islam. Cela peut être jugé par l'apparence, par le 
vêtements des djiguites , occupés maintenant du marquage. L’un avait le chapeau simple à la place d’un chapeau de fourrure et la chemise boutonnée sur le côté , le seconde a mis des chaussures au lieu de bottes, le troisième fumaitd’une cigarette au lieu de mettre du nasvay. Près d’un hadji Issa, fière avec la barbe noire, d'un côté un djiguite aux moustaches fournies se trouvaitet s'occupait d’un vélo, et de l'autre côté étaitle mollah solitaire. Auparavant le mollah  enseigné le Coran et la charia, et maintenant il est resté sans élèves –les enfants ont allés s’étudier en russe. Pas peu de telles nouvelles qui entraient impérieusement dans la vie de la steppe, dans les coutumes. Ces innovations sont vieilli et à l'est, et l'ouest, chez les russes, mais ici,  ils viennent de paraître. Le kazakh parfois semblait un bébé –il s'étendait  sans choix, attrapait tout ce qu'il voyait.
Les gens joyeux, rusés, espiègles ont entourés maintenant Aubakir. On l’aidait,on essayaitquand on avait un moment libreremonter le moral au maître, on racontait ou montrait quelque chose de drôle. En boitant l'ancien barde Doskey est venu ici avec une petite barbe noire et  avec le domra sur le cou.
Auparavant, il a chanté:
Akyn honorable a déjà chanté,
Parmi eux Kadir est la plus fort.
Et ensuite eu lieu de Kadir est Mahambetshe.
Et aujourd'hui Doskey, es saluant, tout d'abord n’a pas tenu sa main à Mahambetshe qui était plus âgé, mais àAubakir plus jeunes.
Mais il ya quelques années Aubakir qui a commencé à s'enrichir apris àl’aul le bey célèbre Akyn. AlorsDoskey a chanté:
Dix-sept mille chevaux
Juman avait
Il regardait trois auls comme les siens.
Comme un lac était sa table,
Avec qui Zeke oserait comparer?
Le marchand noir, le dernier des vagabonds
Il a transformé son foyer saint à la moquerie.
Mais Doskey a chanté d'une autre manière :
Si Lubakirzhan est sain et sauf?
Le père nous a appris de la noblesse.
Je vois que tu es heureux de tout, le géant.
Allah tu a donné un destin lumineux.
Ayant vu Bibeke, tous se sont levés et se sont mis à serrer les mains à la vieille sorcière. Et Doskey a chanté:
Eh bien qui peut comparer avec Bibeke?
Elle est charmante2 en bonheur et en tristesse.
Quand je regarde son visage avec espoir,
Je pense de la rivière riche en eau
et je n’voudrait qu’une chose, qu’une gorge...
Bibeke lui dit à haute voix:
- Bavard! A pris l'habitude d'aller chez nous! - afait la niqueet s’est approchée vers Aubakir. – Le dîner est prêt. Mais est-ce qu’onnourrira toute cette bande? Inviteun peu moins...
- Je suis ici un hôte, pourquoi être si avare?–n’a pas consenti Aubakir.
- D'accord, tu peux nourrir tous les elibais. Ils ont mangé peu du nôtre. Sauf Mustafa, tous volent. Mahambetshe même est aussi un voleur. S’il ne vole pas, d'où a-t-il pris le mouton? Le dieu le sait, c'est notre mouton, notre mouton...
Bien Bibeke a dit «d'accord», mais pendant qu’elle se dirigeait vers la maison, elle a grommelé tout le temps sans cesse. Aubakir a regardé dans la steppe, de ses troupeaux. Combien de moutons il avait, ne savait qu'un seul maître, et de côté ondéfinissaitdifféremment: les une disaient qu’il avait dix, les secondes – quinze, les toisièmes - dix-huit mille de têtes. Aubakir aimait plus des chevaux, mais dans cette foire-là les moutons étaient très cher, et il n'a pas pu résister, a acheté. La nuit, de nombreux troupeaux de tous les six auls d’Elibay se plaçaient dans les enclos. Chaque enclos a été gardé du soir au matin par deux cavaliers, gardez un oeil de mouton, mais néanmoins chaque jour Bibeke se chamaillait qu’on volait des moutons. Selon elle, confier tant de mouton pour la pauvres famille d’Elibai, c'est égal que laisserpasser le loup dans le troupeau. Aubakir s’inquiétait d’autre chose. L'hiver approchait, il y avait pas de la mangeaille. Aubakir a invité un bey de Kyzyl-Zharet lui a vendu tous les moutons.
Maintenant, il regardaitla nuage des moutons partirant au nord et pensait de l'argent. Il pensait avecinquiétudes. L'argent n’avaitpas maintenant de la force voulueparce que le gouvernement changeait souvent. Mais comment garder la richesse sansl'argent? Ces petites gens qui sont venus pour aider, lelouaient, s'empresser auprès de lui, s'exclamaient avec envie qu’Aubakir n’avait même pas de quoi rêver, qu’il n’y avait pasun homme au monde plus riche et plus heureux que lui. Et Aubakir avait le cœur gros, il voulaitpartir quelque part loin des gens. Mais la solitude ne le sauvera pas de doute, d'hésitation, d'angoisse. Les actionsdu gouvernement de Koltchak et del’horde d’Alashconcernaient peu Aubakir. Mais maintenant, l'argent l’a forcé à réfléchir du pouvoir plus sérieusement. L'argent caché dans un coffre étaitun capital mort, et l'argent en circulation semblaient des sourcesriches en eau, il apportaitde plus en plus du profit. Si le gouvernement est forte, l'argent seront plus précieux; si le gouvernement est fragile, l'argent seront sans prix. Aubakir n’espérait pas particulièrement la force de Koltchak et de l’horde d’Alash, il croyait plus sa richesse, il ne lui a manqué jamais. Mais l'argent pouvait se transformer en un morceau de papier, si les Rouges arrivaient au pouvoir.
Aubakir a soupiré. Après le renversement du tsarle bey a perdu la confiance en soi-même, le changement de pouvoir lui a fait peur. Il se creusait sa tête commentgarder la richesse sous n’importe quel gouvernement pour que ni les ennemis, ni la famine ne le ruineront pas.
On a entendul’hennissement perçant d’un cheval impuissant. Aubakir a vu un djiguite roussâtre long, aux yeux gris, qui a attrapé habilement le cheval bai avec le chanfrein blanc et ayant tenu fermement ses oreilles, il ne donnait pas bouger. Un autre djiguite a vite mis une marque rouge chaud pour le pied antérieuredu cheval. Aubakir a aimé des actions courageuses d’un homme roussâtre long. Il est venu et a promis à haute voix:
- Je te payeraipour tes effort sur à l'égal deZhakyp et de Zhamal. Qui est ton père, Œil en cuir? Personne n’y pourrait croire.
Zhakyp et Zhamal étaientles meilleurs travailleurs d’Aubakir. L’un travaillait comme charretier pendant tout le printemps sur les quatre-vingts chariots d’Aubakir. L’autre commandait les ouvriers agricolependant la fenaison, pendant la récolte de blé. Zhakyp et Zhamal étaient les premiers assistants et dans les affaires de maître, et Aubakir les estimait plus queson frère Mukhay.
Le djiguite habile s'est réjoui de cette promesse du bey. Son visage s'est épanoui. On ne l'a jamais appelé par son nom, on nommait seulement avec mépris: «Hé, Œil gris»,  ou «Hey, le fils de Œil en cuir!». Mais à partir de ce moment on a commencé à prononcer son nom respectueusement: Irnsmagambet. Le vieuxpère du djiguite avec un bandeaude cuir sur l'oeil, avec une barbe clairsemée, s’est ragaillardi tout de suite et s’est remué non sans joie dans sa place. Le mot peut réchauffer l’homme et peut congeler. L’homme peutt devenir gros et perdre du poids des palroles.
 Irnsmagambet s'est épanoui après les mots du bey, ses yeux brillaient, et semblait un chien de berger, qui attendait l'ordre du maître «Prends», pourtout de suite se précipiter vers une victime.
Le fort Zhusunbek avec une cruche dans ses mains est venu à la yourte d’Aubakir. Il a fait ses ablutions et a prononcé une prière. Le jour était chaud, mais le costaud s’est mis en veste, sur sa tête il avaitle vieux chapeau de fourrure, chaussé en bottes déchirées. Les rubans de sa chemise n’étaient pas coususet on voyait des cheveux épais sur la poitrine ouverte. Les pas de Zhusunbek étaient lents, il avait la gueule de bois, il marchait paresseusement, il bâillait à se démonter la mâchoire. Celui qui ne savait pas, pourrait dire par l'apparence, que c’était un célèbre lutteur devant, qui avait obtenu les grands prix à plusieurs reprises dans de nombreux funérailles. Il était de taille moyenne, maigre, avec des muscles bien développés, mais sans défense, insouciant par son caractère. Ce matin-là, il a bu dukoumys dans la yourte des beys, et là il s'est endormi à table. Il ne s’est réveillé que maintenant, a prié et est allé chez Aubakir.
- Hé, Aubakir!–a crié fort le coustaud, en s’approchant et en peignant sa barbeclairsemée.–On tient le bétailpour l'âme, mais ton âme n'est pas seulement pour lebétail. Tu ne sais pas le repos du tout.
Aubakir n’a pas répondu, a regardé autour. Près du feu était un puits profond. Le bey a cligné à Irismagambet eta dit doucement:«L’entoure en arrière et jete dans le puits». Il a couru immédiatement et a attrapé le combattant derrière. Zhusupbek veule d’un mouvement avec la rapidité de l'éclairl’a jetépar lui-même. Irnemagambet est tombé sur sa tête, s'est étendu ayant soulevé un nuage de poussière.
On a entendu des exclamations admiratives:
- Ba-ba! La force n’a pas trahi à la vieillesse!
Zhusupbek s’est offensé:
- Fou! Aubakir est de mon âge,il peut plaisanter. Mais tu n’a pas le même âge que moi, morveux! On t’a excité, et tu jetescomme un chiot!
Irismagambet en s'excusant a remis ses mains à Zhusupbek et est tombé aux pieds. Aubakir a conduit les élus à dîner...

Sarybal triste pendant le marquage bruyant était assis dans l'ombre de la tente et écoutait la conversation de Mustafa avec Khadisha. Le père vient de se rencontrer avec Aubakir et est  revenu de lui avec une offense.
Sarybal voulait bien se frotter dans la foule, là où était son beau-père, mais celaétaitinterdit. 
Les garçons dans les auls grandissaient tôt. Parfois il ne faisait que sortir de la coque, et il était déjà au courant de toutes les bonnes et les mauvaises actions des adultes. Et en plus les adultes ne se cachent pas des enfants. Le temps dermier Sarybaljouait bien moins, ilréfléchissait plus. La conversation entre le père et sa mère l'a amené àsombres pensées. Le hadji parlait:
- «La situation actuelle chenge cheque jour, - j’ai dit à Aubakir. - Et la maladie, et la mort s’approchent de plus en plus. Allons marier les enfants». Et il a répondu:«Ne m’ennuie pas, la fille est encore jeune!».L’année passée il a dit la même chose! Comment est-elle jeune?! La femme ayant douze ans a déjà mûrie pour la maternité. Le garçon de quatorze ans est déjà le maître de la yourte. Tu m’a épousé quand tu n'avait pas quatorze ans. Sa fille est déjà dans sa quinzième année, et notre fils a seize ans.
- Aubakir ne donnera pas sa fille – a dit Khadisha. – Le bey nous dédaigne, et sa femme lève le menton. Si la jeune femme a oublié son passé, alors la vieille ne doit pas oublier la yourte solitaire et sa seule jument noire.Jusqu'à présent, elle n'a montré aucun sentiment de parenté, n’a pas offert de la poitrine à son gendre, comme il le faut selon la coutume, et elle n’a pas même présenté la chemise. Si elle voitle gendre, elle dit d’un ton moqueur: «Il se cache, fou, il pense qu’il courra comme gendre». Et après cela elle lui faire la nique. Que Dieu punissela vieille sorcière, pour ce qu'elle se moque de mon fils. Quand les marieurs riches viennent chez eux, ils abattent le poulain, et si tu vient chez eux, ils te proposent une tasse de koumys à contrecoeur. Cela ne dit qu’ils veulent se marier avec nous!
- Mais nos enfants sont déjà fiancés, Aubakir est obligé de donner sa fille.
- Aubakir maintenant n’a peur même du dieu, pas seulement de toi. Tursun de la famille d’Adambay, le propriétaire de sept mille chevaux, regardait la fille d’Aubakir. N'est-ce pas qu'il lui donne pour notre fils et dans quel cas?
- Si Aubakir n’a pas peur du dieu, alors il aura peur des gens. «Les gens font peur, la profondeur noie». Bien que nous sommes pauvres, mais toute la famille Elibay est pour nous. Non seulement les familles d’Aydar et de Murat se leveront pour notre honneur, mais tout Altaï.Ils travaillent presque touts chez Aubakir, l’un est palefrenier, l’autre est fondeur, le troisième est commissionnaire.Mais ils n'ont pas oublié les préceptes des ancêtres. Aubakir n’est pas fou pour chercher des ennuis.
Sarybalavec de telles pensées s'éloignait de l’aul plus en plus loin. Il avait un mouchoir plié avec une broderie sur les coins et avec l'inscription «Batima»dans sa poche. Il y a quelques jours, quand la vielle est allée chez sa fille mariée, il a rencontré Batima dans une yourte de la jeune femme Nazim, de la femme du frère moyen d’Aubakir, de Muhay modeste et un peu maladroit. Nazim étaitla proche parentede Sarybal et elle concevoir de l'amitié pour le jeune homme. Non seulement Nazim, mais aussi tous les parents pauvres de Bibi, même leurs voisins et les travailleurs, étaient en sympathie avecSarybal. Les parents influait la jeune Batima plus fort que son père parce que son père avait deux femmes et son frère cadet Muhammadya habitaient Spassk et Batima habitait dans l’aul.
Malgré le fait que l'année dernière, les futurs époux ont vécu ensemble, la première fois ils se sont vus dans la yourte de Nazim. La grand-mère était très stricte, grincheuse, et les jeunes étaient trop irrésolus et timides. Et enfin ils se sont vus, ils ne pouvaient pas parler pendant longtemps. Ils avaient tantôt chaud, tantôt froid, les joues ont rougi. Assis l’un au côté l’autre et ayant baissé les yeux, ils fourraientla terre devant eux. Les deux pensaient qu'il était maintenant plus facile de couper les barres de fer que de se débarrasser de la gêne. Nazim les  regardait, a pris leurs mains, les a posé sur les épaules l’un à l’autre et est sortie. Mais dès qu'elle est sortie, les mains les jeunes mariés sont tombées impuissantes. En les regardant par la fente, Nazim est revenue et aréprimandé:
- Même l'agneau qui vient de naître, essaie déjà de se rendre à ses pieds. Etes-vous pire que l’agneau? Vous vous gêniez à la lumière? Alors je l'éteins.
Ayant éteint la lampe, Nazim s’est éloignée de nouveau et, sétant accroché à la yourte, elle a commencé à être aux écoutes. Le silence régnait dans la yourte. La nuit était éclairée par la lune, la petite yourte blanchissait, le feutre a été fermé. Dans un logement calme les deux cœurs innocentsagités continuaient à palpiter, mais les futurs époux n'ont même pas osé se toucher et n’ont pas ouvert leurs bouches, comme s'ils avaient peur que le feu éclatera de leur respiration chaudeet ils seront brûlés. Nazim a ennuyé d’écouter en vain, et elle est revenudans la yourte.
- Alors, vous vous êtes rencontrés et ont parlé à volonté. Vous vousrencontrerez sans moi, et promenez-voussans crainte, et  n’ayez pas peur de personne.
Auyant souhaitédu succès, Nazim a éconduit Sarybal, l’ayat fermé par son habit.
Le lendemain Sarybai a trouvé son mouchoir avec de la broderie dans sa poche. «Comment pourrait-elle le mettre?–ne pouvait pas comprendre le jeune homme.–Ella n’a rien dit, n’a pas prévenu... Et que tout cela signifie? Peut-être elle m’a plaint comme un pauvre homme? Elle a voulu montrer sa richesse?.. Ou elle a présenté comme un souvenir pour que je ne l'oublie jamais?..»
Et c’était aujourd’hui, qu’il a entendu une conversation peu réconfortante entre le père et la mère. Sarybalgrondait et humiliait lui-même comme il pouvait:«Il n’y avait personne dans la yourte sauf nous, et je ne pouvais pas prononcer un mot. Elle a pensé probablement que j'étais un ânon stupide et un idiot. Eh, que nous nous rencontrions encore une fois!.. Il faut nousrencontrer! Tout de suite. Il faut raconter ce que son père pense, demander son avis, et ensuite décider ce qu'il faut faire, de qui devenir - un fugitif ou un homme fier...».
Sarybal a regardé son aul. Partout Les yourte rapiécées brunes mis n'importe comment.Le petit troupeau s’est dispersé sur les pâturages, les gens flânaient. L’aul pauvre avait l’air sombre. Le silence suait l'ennui.
Mais dans l’aul d’Aubakir était bruyant: les gens se pressaient en foule, des vaches mugissaient, des chevaux hennissaient.
Sarybala vu trois filles. Elles marchaient de l’aul à la steppe, et l'une d'elles s’est approchée tout à coup vers lui. Le jeune homme a reconnu Saliman, la fille de Bakay. Elle a souvent raconté à Sarybal quelque chose de sa fiancée et, il est à croire que Batima a racontéquelque chose de lui. Saliman était plus aînée d’eux les deux, et elle était ami avec Sarybal et essayait de fixer une date aux fiancés ou même envoyer des salutations, de bonnes nouvelles. Cette fois elle a dit du premier coupque Batima partait demain.
Sarybals’est attristé complètement,ayant compris qu’in restait sans rien. Il serait heureux si Batima restait, et leur aul animé migrait quelque part pour toujours. Comment on n’étant pas triste si la bien-aimée partait, dont on avait si rêvé?
- Pourquoi a-t-elle décidé si tard? – a demandé Sarybal chagriné.
- C’est n’est pas elle qui a décidé. C’est le père qui n’a décidé qu’aujourd'hui de l'emmener avec lui.
- Oh! Organise nous un rendez-vous aujourd'hui, je t’en prie!
- Mais comment? Son père est ici?!
- Il voulait aller à Botakara.
- Où nous placerons la vieille grand-mère? Elle ne lâche pas de vue sa petite-fille ni le jour, ni la nuit.
- Je n’ai pas peur tel orage. J’irai moi-même chez Batima. Pour qu’elle ne ferme pas la porte à clef. Et si elle ferme, je escaladerai le linteau. Je dois la voir aujourd'hui! Le plus désagréable sera, si quelqu’un me voit et m’attrape! Mais je n'ai pas peur de cela.
- Il s'est trouvé que tu es obstiné, mais de quoi as-tu pensé avant?
- Plus tôt, je n'étais pas probablement si désespérée que je le suis aujourd'hui. Vas plus vite, Saliman, et dis que je viendraiobligatoirement.
Aubakir faisait  ses préparatifs pour aller à Botakara.  Il a attelé son cheval en traîneau avec des ressorts. Botakara est un village russe. Aujourd'hui, l’expédition punitive des blancs menée par Volosnikov y devrait arriver. Là, où on été les punisseurs,le douleur et les larmes restaient. Aubakir avait l'intention depersuader le chef de punisseurs et d’écarterde ses auls. La foule a souhaité bon voyage au bey. «Pour Allah, écarte des animaux enragés plus loin de nous!».
Quand Batima est resté seule dans la yourte, Saliman essoufflée et joyeuse est entrée en courant.
- Tu as pris ton bonheur,ou quoi?–a demandé Batima.
- Que oui! Aujourd'hui le marié viendra à toi.
Batima s’est mis sur ses gardes.
- Je te le jure, il viendra.
- Ne dis pas des absurdités!
- Pour que je ne vis pas dans le monde! Il viendra! Il m’a demandé pour que tu ne ferme pas la porte à clef, il disait, qu’il escaladerait le linteau.
- Oh, vous êtes devenus fous tous les deux!–a même pâlé Batima. Le sourire d’habitude a disparu de son joli visage, de grands yeux noirs avec de longs cils semblaient inquiétés. Elle regardait Saliman sans bouger. De taille moyenne, mince, avec le caractère doux, Batima s’est transformée soudain. - Vas plus vitechez lui et dis, - a-t-elle chuchoté, mais il n’y avait personne dans la yourte sauf elles. - Il ne faut pas de venir chez moi. Si on l’attrape, il y aura tant de l’honte!..
- Je lui l'ai dit, il ne l'écoute pas.
- Vas encore une fois! Dis-lui que je t'ai envoyé.
Saliman est partie. Batima est sorti de la yourte, ella a commencé à regarder son amie en cachette. Elle a vu Sarybal marchant tout seul près de la rivière, et a commencé à se gronder pour ce qu’elle s'est échauffée et qu’elle a demandé si obstinément de ne pas venir. La conscience, on disait, était plus fort que la mort. Maintenant la conscience voulait supprimer aussi l'amour dans le cœur de la fille,  Batima vraiment voulait voir Sarybal plus près. La fiancée, selon la coutume, n’avait pas le droit de nommer le marié par son nom, et Batima respectait la coutume. Quand les gens disaient quelque chose de Sarybal, elle faisait semblant  qu’elle n’écoutait pas, mais en fait elle saisissait chaque mot de son mari. Sous le prétexte d'une promenade, elle a quitté l’aul autant loin possible et regardait tout le temps derière les yourtes, en espérant de voir le bien-aimé au moins de loin. Les mots de l’amie: «C'est ton fiancé»étaient les plus agréables pour elle. Mais les mots de sa grand-mère:«Chiot de Mustafa» la chagrinaient. La conscience propre de la jeune fille s’est tenucomme obstacle devant Batima, comme les crêtes d’Alataou. Sarybala déjà décidé de surmonter la passe, mais elle tardait encore à répondre, hésitait.
Saliman est revenue bientôt.
- Mes conseils volent de lui, comme les pois du mur. Il s’est fâché plus.
- Alors, il veut me déshonorer?
- Non, tu perles de quelle infamie! Il n'est pas quelque aigrefin, mais ton fiancé. Ne t’inquiéte pas, personne ne le saura. Ne ferme pas la porte à clef et huile pour qu’elle ne craque pas. La grand-mère dort fort, elle est ub peu sourde, outre cela, elle se couvre avec sa tête. Ce moment le poulain gambadera, piaffera...
- Ne me convain pas, il t’est mieux t'en aller, s'il te plaît!
- Bien, bien, j’irai. Mais rappele-toi, s’il escaladerait le linteau, il serait plus d’infamie, - a averti Saliman et a disparu.
«Non, ne viendra pas, il a décidé tout simplement de me faire peur, - a tenté de se calmer Batima.–Il sais quelle infamiece sera pour moi».
Le soir est venu, la nuit est tombé. Batima s’inquietait. Dans les auls tantôt ici, tantôt là-bas, on allumait des lumières, les chiens glapissaientparesseusement et en nasillant. On a entendu des voix joyeuses des filles et des djiguites reunis près des balançoires –les altybakans. La lune a commencé à se lever lentement de la crête... Batima ne voyait rien, n'entendait rien, préoccupée  de ses pensées. La vieille Bibi a dit la prière de la nuit et s’est mis au lit. Elle n'avait pas remarqué l'excitation de sa petite-fille qui tantôt a couru hors de la yourte, tantôt revenait comme une âme en peine.
- Vas te coucher, Batesh, - a dit la vieille femme, en bâillant.–Ferme la porte à clef, éteinsla lampe. A Dieu ne plaise, un clochard s'égare.
Batima a fermé la porte, a accroché la serrure. Mais ayant imaginé comment Sarybal escalade le linteau, elle a enlevé la serrure. Elle a huilé avec soin les paumelles, le seuil et les  jambages. «Il ne viendra pas si je laisse la lampe allumée», - a pensé Batima. La vieille femme on semblait a deviné ses pensées et a ordonné:
- Eteinsla lumière, ne perds pas de kérosène!
La lampe s'est éteint, et il avait silence sombre dans la yourte. La vieille femme dormait sur le sol, on entendait sa respiration sifflante. Batima était couchée sur le lit derrière un rideau. Comme elle se forçait de fermer ses yeux, elle ne pouvait pas s’endormir. Une souris remue et Batima écarquillait déjà ses yeux à la porte. Son cœur battait fort, comme le piétinement des chevaux. Les minutes d'attente étaient angoissantes, douloureuses, mais douces, elle ne les échangerait paspour des toutes années d’ennui...
Voilà, derrière la porte, dans la pénombre de la lune, une ombre a passé comme un éclair. Batima a eu des fourmis dans son dos. Ayant soulevé le feutre à l'entrée, Sarybals’est caché derrière et a écouté pendant quelques instants. Quel ouïe fine il avait! Ayant entendu le souffle somnolent de la vieille femme peu distingué, il a ouvert la moitié des portes doubles et a glissé à l'intérieur. Il était aux pieds nus, les manches de chemise retroussées, le pantalon retroussé au-dessus des genoux. Sarybal tremblait, mais pas de froid. Il a écouté de nouveau, ayant retenu son souffle. L’entourage de la yourte lui était tout à fait inconnu, il a franchi le seuil le première fois. Ayant obtenez la barrière de stipatissé, il s'est arrêté devant la vieille femme dormant. Il semblaitque ce n’était pas une vieille femme qui barrait la route, mais le serpent noir qui piquerait obligatoirement si on essaie de l’enjamber. Sarybal avait peur contourner le lit de l'autre côté, si on s'accroche soudain quelque chose, on gronde et on réveille la vieille femme. Debout un peu indécis Sarybala sauté par-dessus la vieille femme. Batima n’a pas eu le temps de reprendre son souffle, comme elle-même s’est trouvée dans les bras du djiguite. Les deux se sont couvertsd’une couverture avec leurs tête ne pouvant pas prononcer un mot pendant longtemps.
Jusqu'à ce qu'ils se sont calmés, une courte nuit s’approchait à l’aube.
- J'ai appris que tu partais, et voilà je suis venu chez toi, - a dit Sarybal. – Tu dois dissiper mes doutes.
- Quels doutes? – a murmuré Batima.
- Pendant deux ans, il a la rumeur dans l’aul qu’on te marie avec le fils de Taytursun?
- Il y a eu la conversation, mais je ne sais pas ce que les parents avaient décidé.
- Et si on t’a recherché en mariage vraiment pou lui, que feras-tu?
Batima ne savait pas quoi dire. Selon la coutume, la jeune fille ne pouvait pas choisir un mari. C’était une affaire des parents. Ne pas  faire état de son père, Aubakir omnipotent, Batima ne pouvait pas, et en même temps, elle regrettait de se séparer avec le joli garçon Sarybal. S’étant souvenusa mère, la jeune fille a dit:
- J'espère en ma mère, je ne pense pas qu’elle me causera la douleur.
- Quel pouvoir a ta mère si elle est toujours en larmes?
- Mon oncle cadet, ma grand-mère, Muhay se tiennent devant elle. Le père tout seul ne peut pas aller contre tous.
- Je suis prêt à décapiter celui qui nous séparera, - a dit Sarybai. - Nous sommes déjà adultes, indépendants et nous nous aimons. Dis-moi une chose: «Je suis la tienne!».
- Je suis la tienne!..
Les voix humaines et le grondement des chariots les ont fait taire. Un instant plus tard, quelqu'un s’est approché vers la yourte, on a entendu des voix.
- Le père est venu!–a chuchoté Batima dans la crainte.
Aubakir et Backay sont entrés dans la yourte. On a allumé la lampe. S’étant levé de son lit, la vieille Bibi a demandé avec surprise:
- Backay, qui vous a ouvert la porte?
- Elle a été ouverte.
- Oybay, ma fille, comme tu es distraite! N’a pas fermé à clef. Maintenant on n’apprend pas, peut-être quelqu'un est venu, a pris quelque chose ou a mangé! Est-ce qu’onvoit tout? Avant d'aller au lit, j’ai répété la même chose pour elle: ferme la porte, éteint la lampe!
- Assez, maman!–a prononcé Aubakir et a commencé à se poser sur le siège avant. - Si le koumys est resté, servi à nous, rien d'autre
Ayant bu du koumys,  Backay est parti. La vieille Bibi s'est assise près du fils. Aubakir maussade, abattu, était assis en silence dans son lit. La graisse épaisse sur la nuque ne lui permetait pas de lever la tête, et la menton grosde la baisser. Aux cheveux gris, d’un visage basané, avec une barbe large coupée et aux gros yeux endormis, il ressemblait maintenant à un aigle bien nourris, et sa petite mère en face de lui –à la corneillepiteuse. Personne, bien sûr, n'osait pas les appeler comme ça. Les n'avaient pas de courage leur s'adresser par le nom. On les appelaitobligatoirement «Maître», «Bibeke» et se dispersaient de petites perles. Pour Sarybal c’était la premièrefois qu’il écoutait si près son beau-père et sa mère âgée. Il s’estserré aufeutre sous le tapis, comme la rate au côté du cheval.
- Qu'est-ce que disent ces babillards? - a demandé la vieille femme. - La paix sera bientôt?
Aubakir a soupiré.
- Quelle paix? Il y a de massacre.
- Qui gagnera, à ton avis, les Blancs ou les Rouges?
- Lle diable soit de leur! Les Blancsont affirmé qu'ils finiront avec les bolcheviks d’un coup, qui sont soutenus et par le Japon, et par les Etats-Unis et par d'autres pays. Mais les Rouges ne se rendent pas.
- Est-il vrai que lesRougessont pauvres?
- C’est vrai.
- Quel malheur! S'ils gagnent, ils hacheront nous tous! Maintenantdéjà nous n'avons pas aucun travailleur honnête, tout le monde vole. C’est bien, que tu as vendu des moutons, sinon on les mangera.
- Non seulement des moutons, je vendrai aussi des vaches et des bœufs. Le bétail est la richesse fiables: soit un voleur volera, soit la famine l'emportera. Les riches urbaines construisent des usines, des fabriques et des maisons, ils les lèguent aux petits-enfants pour une centaine d'années et les transmettent d’une génération à l’autre, stockent plus d'or.
- Ahzek, on dit, a un sac plein d’or. Et demande le rençon par l’or. Oh, quoi nous devons faire avec Mustafa? Il a obsédé comme un œstre, ne donne pas de repos. Peut-être tu lui refusera?
- Je ne peut pas, la querelle commencera. Etse quereller entre les auls voisins dans un tel moment, on n’imagine pas la difficulté pire.
- Mon Dieu, est-ce que nous donnerontnotre fille à ce clochard Mustafa?
- Maman, n’intervient pas dans mes affaires. Il te reste que manger et dormir!–a dit Aubakir en colère.
La vieille Bibi s’est levée,  a tressailli, a pris la cruche et est sortie dehors.Il a commencé à faire jour. Aubakir a éteint la lampe et s’est mis au lit. Ayant attendu un moment, Sarybals'est jeté comme une balle hors de la yourte...

BLANCS

Sarybal s’est marié sans obstacles et a été surpris lui-même comme il a réussi. Te temps dernier Aubakir a considérablement changé. Avant Mustafa a demandé plusieurs fois à marier la fincée et a obtenu un refus froid, mais aujourd'hui le beau-père a annoncé lui-même: «Marie!» et n'a pas demandé larançon, seulement il a proposé de préparer de feutre pour la yourtes d'été et de construire des murs jusqu’à l’hiver, et le reste, il a promis de le régler lui-même. Mustafa a réunié des parents etet on a construit des murs de l'hivernage à deux chambres en un jour. On a pris gratis des feutres chez parents. Pourquoi les parents ont aidé volontiers le pauvre Mustafa, il était facile à comprendre. Les uns ont partagé avec lui par pitié, et les autres par intérêt: la fiancée riche avec la grande rançon pouvait avec le temps rembourser au centuple.
Beaucoup de gens ne comprennaient pas ce qui s'est passé avec Aubakir? Persisté pendant si longtemps ila soudainrenoncé. Dès qu'il s’est déplacé dans une nouvelle maison en pierre de seize chambres, construit nouvellement à Spassk, Aubakir a immédiatement marié sa fille avec le pauvre. Quatre familles se préparaient la rançon: la famille de Muhay, de Mohammed, de Bibi et de Tokal, mais Aubakir a tout interdit. En outre, la rançon, quela mère a recueilli pour de la fiancée pendant des années, il a divisé en trois parties et deux d'entre eux a laissé à la maison. Quand la fiancée a déménagé dans la yourte de son mari,Aubakir n’a pas donné aucun de quatre-vingts chariots. Il a permis à son beau-fils de passer deux nuits, et le troisième jour il l’a expulsé.
Personne ne pouvait comprendre pourquoi Aubakir était si avare et pourquoi ilse dépêchait tant avec le mariage de Batima. Mais n’a passé qu’une semaine, et les actions du bey ruse sont devenues claires. Les Blancs ont commencé à arriver à l'usine comme un flot ininterrompu: et les piétons, et les cavaliers, et aux chariots, et dans les voitures. Les chevaux épuisés, les charrettes brisées, on traînait des canons sur les bœufs et les chameaux. Les soldats avait l’air abattu, déprimé. L’humeur n’était pas tout à fait de combat. Mais cela ne les empêchait pas de voler. Ils s'abattaient les auls comme des loups affamés, prenaient les chariots, des produits, des vêtements chauds, ils violaient des femmes, battaient, fusillaient des hommes. Les gens dans les auls étaient si apeurés que la nuit ils se couchaient sans se différencier, et le jour ils regardaient avec la peur dans la steppe. Les charrettes et les chariots, les attelages, les choses plus précieuses, même de la viande et du beurre, ils cachaient tout parmi les collines, dans les vallons et lesravines où ils pouvaient.
Bien que tous avaient peur, on vengait aux violeurs. Si un bandit allait voler seul, il n’est pas revenu chez soi. Souvent les détachements des Blancs restaient dans les auls pour la nuit et ont été asphyxiés à mort. Chaque jour les nouvelles se sont répanduesdans la steppe: les Blancsont volé certain aul ou on a tué un nombre des soldats blancs, un nombre des soldats ont été asphyxiés à la fois dans une maison. Les kazakhs ont reçu des fusils et même des grenades à main dont personne ne savaitmanier; les autre n’ont jamais tenu dans les mains d'une telle arme, mais à tout événement on la cachait bien loin - peut-être elle sera utile.
Sarybaln’est pas presque descendu de son cheval ces jours-là. Il était assis sur le cheval bai avec le chanfrein blanc avec un astérisque sur le front. Au lieu de selle vieilleil avait le feutre.L’aul a attribué Sarybal au poste d'honneurdu courier et ducommissionnaire. Si lesBlancs le rencontrent dans la steppe, on ne le ferontpas arrêter: il avait l’air peu enviable, les habits déchirés, le chapeau râpé. Bien qu’il était déjà marié, il était encore enfant.
Sarybal aarrêté son cheval près des meule de foin sur le colline et a regardé attentivement le loin. A l'ouest, de douze ou quinze miles,le long des poteaux télégraphiques, il avait quelque détachement. À travers les usines de Karaganda et de Spassk, il se dirigeait vers Akmola. Aujourd'hui, c'était le troisième jour, que les Blancs marchaient la route vers Kyrkarala. Selon les rumeurs, le détachement de têtene s'est pas arrêté là, ils se dirigeaient en Chine. Ils tous allaient de Kyzyl-Zharet devraient marcher à pied environ deux mille miles. Ils marchaient sans cesse, et après esu il y avait des traces de destruction, comme après latempête.
Octobre se terminait déjà. Pendan tel temps d’habitude la première neige tombait et on égorgeait du bétail, engraissé pour l'abattage. Mais il n’y avait pas de neige, l'automne était sec et froid. Pendant les gelées quand le temps était calme, chaque son était entendu de loin. Sarybalnon seulement voyait une chaîne desBlancs, mais aussi il entendaitnettement le grincement des roues et parfois des coups de fusil.
Sarybai a prêté son attention sur une chaîne de personnes se déplaçant au côté de la voie, par la routedéfoncée. Ils étaient environ une douzaine, ils marchaient lentement. Les gens ont couru de l’aul, ont entendu le danger.
- Cavaliers, - a identifié Sarybal.
Dans l’aul on a commencé à se cacher,les uns sous la meule de foin, les autresont couru vers la rivière, sous les buissons, les troisièmes dans le ravin. Mustafa seul n'a pas bougé de sa place, il est resté dans la yourte sombre, avec un livre sur ses genoux. Comme toujours, ses paroles ont été adressées à Allah.
Sarybal ne se cachait pas, il a mmis le cheval près du enclos, et a regardé les cavaliers sans cesse. Batima a couru vers lui, habillé dans des vêtements d'homme. Ils parlaient entre eux seulement en tête-à-tête, ils se gênaient encore de parler devant  les gens. Batima apeurée, excitée, mais la modestie ne l’a pas quitté, et elle a parlé timidement en regardant autour:
- Pourquoi es-tu debout, partons d'ici.
- Je ne veux pas s’enfuir.
- On t’emportera ou tuera!
- Je vais risquer, je les rencontrai. Et toi, cache-toi.
- Je ne ne cacherai pas, je resterai avec toi!
La vieille Bibi s’est approchée vers eux et a immédiatement commencé à grogner Batima:
- L'homme ne sera pas de toi, ne sera pas! Qu'est-ce qui est resté de ta rançon? On a donné ton lit au nigaud Tukebay. Pourquoi at-il un lit doux en fer? Le fils de Tortu a priston cafetan de soie. Qui des ancêtres de ce cochon portaient de cafetan de soie? Mon Dieu, qui pourrait donner un tapis à Kozyket? Si tu donnes toute ta rançon aux parents pauvres de Mustafa, tu n’auras rien! Ta belle-mère malapprise s'est déjà approprié ton seau,ta bouilloire, tes tasses? N’imagine pas, ramasser toutce qui est le tien. Maintenant le temps est lourd,il est difficile d’acquérir des choses. Ne donne rien à personne, ne donne pas! Et si tu donne, t'en prendre à toi-même, je ne te donnerai une gorgée d’eau...
Batima s’était tue. La grand-mère ne répétait qu’une chose chaque fois quand elle la voyait: «Ne donne pas!». Et son mari, son beau-père et sa belle-mère disaient une autre: «Donne!». Si Batima ne consent pas, ils donneront sans son consentement. Ce n’était qu’hier que les parents ont tenu la main de l’aide à Mustafa et l'ont aidé à échapper à la pauvreté. Si Mustafa ou Saryba, peuvent-ils aujourd'hui refuser les parents, répondred’ingratitude? Sachant très bien cette coutume des kazakhs, Bibi avare aux choseincitait sa petite-fille contre son mari et ses parents. Sarybal ne supportait pas de tout écouter. Quand Bibi est venu chez eux, il a piqué son cheval et a galopé. Il était fatigué de ses enseignements, des préceptes et des interdictions.
Sarybal a galopé à l’aul,vers lequel les cavaliers se dirigeaient. Leurs chevaux étaient fatigués, ils ont baissé leurs tête au sol et se traînaient à peine. Un cavalier semblait pire, plus abattu et plus déguenillé, ne ressemblait pas aux soldats. Mais qui sont-ils? Les kazakhs ne menaientdes chevaux en chaîne que pendant la neige profonde, et en été ils marchaient tout près, en essayant de nepas retarder de l’un l'autre
Sarybai a vu que c’étaient des soldats. Les fusils étaient derrière les dos, les bouches en bas. Un avait le chapeau de fourrure kazakh, l’autre avait le châled'angora noué par-dessus le chapeau. Tous n' étaient pas rasé depuis longtemps, ils étaient poilu comme des sauvages.
Il était étrange que les cavaliers n’ont pas tourné dans leurs chevaux amaigris dans l’aul, mais ont continué à aller sur la route, dans une steppe inhabité. Sarybal, ayant osé, a laisséson cheval à la poursuite. Le dernier soldat se traînait à pied et conduisait le cheval par les rênes.
- Bonjour, a dit Sarybal.
- Bonjour, - était la réponse.
- Où allez-vous? Qui êtes-vous?
- Devine, à qui ressemblons nous?
- Je ne comprends pas, à personne...
- Nous nous sommes évadés de l'armée. Nous revenons à la maison.
- Et où
- A Botakara.
- A Botakara? Quel est votre nom?
- Tu connais Fedor long? Il ya quelques années, il est venu dans ces lieux pour faucher  le foin.
- Je le connais très bien! Je suis le fils de Mustafa.
- Et moi,  je suis le fils de Fedor, Aleksey.
Les deux ont souri, se sont serré les main et ont parlé déjà plus amicalement.
- Passons à l’aul, tu te reposeras, puis continueras ton chemin, - a appelé Sarybal.
Après la guerre russo-japonaise le berger Mustafa a rencontré Fedor efféminé dans la steppe et l’a ramené chez lui. Et maintenant, pendant la guerre civile, le fils de Mustafa ramenait  le fils de Fedor à peine vivant à sa maison.
- Quand j'avais sept ou huit ans,moi avec son père, j'ai étédansta maison, - a dit Sarybal. - Notre rencontre ressemblela rencontre de nos pères. A Dieu ne plaise que l'amitié soit telle que la leur.
- Je ne suis pas comme mon père, - a soupiré Aleksey. –Pendant la guerre contre le Japon, il a été bien pire pour mon père que pour moi. Mais il n'a pas violé le serment du soldat, et moi, l’ai violé, j’ai déserté.
- T’es-tu évadé?
- Oui. Nous avions peur de suivre la route, pour qu’on ne nous attrape pas, nous avons pris les routes défoncées.
- De qui avez-vous évadés, de Rouges ou de Blancs?
- Pour ce moment-là, deBlancs. Les Blancsconsidérent aujourd'hui que nous sommes de l’armée rouge, et les Rouges demain nous prendront pour les Blancs. C'est la situation que nous nous trouvons!
- Et où sont lesRouges meintenant?
- Les parties avancées sont probablement déjà à Akmola...
- Où les Blancs sont-ils allé?
- En Chine, et puis - chacun dans son côté. Ils menagent leur vie, mais quittent leur patrie. Nous avons décidé de rester sur nos terres, quoi qu'il arrive. Si nous mourons, alors nous mourrons parmi les parents.
Quand ils allaient é à la maison Sarybal en s'entretenant paisiblement, deux voleurs, Ikysh et Abuir, le fils de Tyrabay, leur espionnaient de la porte de l'enclos. Ils habitaient chez Yahya, l’oncle au troisième degréde Sarybal,le seul fils d’Ahmed, aupparavant respecté et aujourd'hui décédé. Le fils unique de l’homme digne est devenu aujourd'hui le leader de voleurs. Ikysh et Abuir  tuaientsans choix tous les soldats seuls qui avaient de retard sur son détachement. Maintenant, ayant vu le compagnonde Sarybaly, Ikysh a dit joyeusement:
- Dieu a envoyé encore!
- Son cheval cheval sera utile, et lui-même, nous l'enterrerons dans les cendres, – a dit Abuir.
- Yahya ne nous permettra pas de le tuer dans l’aul. Attendonsqu’il passera plus loin...
Ayant fait asseoir le visiteur dans une yourte Sarybal est allé dehors pour regarder la route le long de laquelle les Blancs sont allés, et s’il n’y avait pas de la poursuite des déserteurs? Ikysh s'est approché de lui.
- Regarde, mon fils, qu’est-ce quiun russe chez toi?
- Un soldat.
- Des Blancs?
- Maintenant de personne. Il est le fils d'un ami russe de mon père, qui habite à Botakara. Son cheval s’est émacié, lui-même est affamé... Il se reposera un peu, et puis je l’accompagnerà la maison.
- Il atteindra lui-même, pourquoi dois-tu s'occuper de lui? Maintenant le temps est dangereux.
Ikysh est parti. Sarybala remarqué un autre groupe de cavaliers dirigeant vers l’aul, et il a couru dans la yourte. Aleksey s’est levéà la rencontre, pâle, anxieux, avec une grenade dans une main et avec un fusil dans l'autre.
- Quoi? On poursuit?
- Regarde là-bas!
Aleksey a regardé.
- Oui, ce sont les soldats, la poursuite! Où devrais-je mieux me cacher?
- Lève-toi dans une meule de foin et enfouis-toi. J’irai à la rencontre, j’essayerai de tromper, je dirai que vous êtes partis l'autre direction.
Le jeune homme est vite monté le cheval avec un astérisque sur le front et a galopé. Les soldats ont quitté l’aul de Tenizbay et se dirigeaient vers l’aul de Kuram, situé près de la route, vers un des plus grands auls de la famille Elibay. Non seulement le jour, mais pendant la nuit, on ne trouvera personne dans des yourtes, sauf les enfants, les vieillards et les femmes. Toutes les choses plus ou moins précieux ont été cachées déjà longtemps, mais les soldats erraient en cherchant de gains. Sarybala tenu son cheval et s'est entretenu avec le soldat avant:
- Ils sont alléslà-bas, dans les montagnes! - Et il a montré la crête Semiz-kyz.
- Qui y est allé?
- Les fugitifs, que vous cherchez!
- Notre fugitif est dans nos mains, - a répondu le soldat.
Sarybaln’a remarquéque maintenant que l'avant une fille-kazakh était assise sur le cheval de l'un des soldats. Elle avait quinze ou seize ans. Elle avait ses cheveux épars, les vêtements froissés, ses yeux tristes, mais son visage pâle avec la petite bouche et le nez droit étaient très belle. Ses yeuxéplorés,gonflés de larmes ne regardaient pas le monde. «Ayez pitié pour moi! Laissez-moi partit!»- disait son visage. La jeune fillze ayant vu Sarybal, a dit à travers ses larmes:
- On m’a jeté dans une voiture et a emporté. On a quitté Akmola, et la voiture est tombé en panne. Quand nous sommes arrivés à Karaganda, j'ai choisi le moment et je me suis enfuie, mais on m’a attrapé de nouveau et a amené à son patron...
- Ils s'enfuient eux-mêmes des Rouges. On te laissera quelque part.
- Ils ne laisseront pas!
Cinq ou six soldats parcourant l’aul, sont approchés ves eux, et l'un d'eux a crié:
- Pourquoi ces kazakhs parlent-ils? –un attelage était enchaîné à sa selle, un autre soldat avait un fourrure d’agneau derrière son dos, la troisième avait un châle d'angora. Ils n’ont pas trouvé rien de mieux, mais ils ne partaient pas ayantaux mains vides. Les chevaux tous étaient derrière  l’aul de Kuandyk. Les anneaux jumelés c’était la marque de Tokay, une fente dans l'oreille étaitla marque de Sarmantay, un trou dans l'oreille était la marque de Murat. Les russie ont été, on voyait, de la Russie ou de la Sibérie, ils ne savaient rien en kazakh. Quand ils partaient, d'abord on a touché un cheval, sur lequel était assis la jeune fille. Elle s’est retournée et a dit d'une voix plaintive, mélancoliquement:
- Au revoir, mon contemporain! Adieu, chère patrie!..
Ils ont rapidement disparu, mais la voix plaintive et l’air suppliantde la fille apparaissaient pendant longtemps à Sarybal. 
- Comment ai-je pu aider?-a dit Sarybal amèrement. - Je n'ai ni la force, ni la capacité pour cela. Et ils sont comme des loups enragés. Ils essayent de couper la gorge à tout le troupeau, bien qu’il leur suffirait un agneau...

ROUGES

Les Blancs sont partis  ayant laissé une traînée de sang dans la steppe. Les Rouges sont arrivés, bruyants et jeunes, ils ont apporté de nouveaux mots: «Bolchevik» , «Soviet», «A bas la bourgeoisie!», de nouvelles relations entre les gens, de nouvelles coutumes nobles.
Auparavant les doyens, «leaders» du peuple, aimaient répéter les proverbes. «Bien que tu le manges pas, mais le beurre est mieux que le lait; bien qu’il ne te donne rien, mais le bey est mieux que le pauvre», «Le sable ne devindrait pas la pierre,l’esclave ne devindrait pas le leader». Maintenant, on n’entendait pas ces proverbes. Si auparavant les beys montraient leur richesse, maientenant il devaient courir et se cacher. Ayant poussé desBlancs, les bolcheviks sont venus avec un drapeau rouge et a lancé un appel: «Camarades! Ouvriers! Votre temps est venu!».Les gens de la steppe effrayés de changements de gouvernement fréquents ne savaient pas qui croire. L’Armée Rouge non seulement a défaitet a poussé l'ennemi, elle a construit une nouvelle route dans l'esprit des kazakhs par ses affaires. La Grande Révolution d'Octobre qui a secoué le monde il ya deux ans  n’est venu dans les auls de la steppe que maintenant. Les bays interprétaient la révolution avec peur, les pauvres - avec espoir, mais les uns et les autres avaient des doutes: qu’est-ce qui se passera après? Les bolcheviks sentaient l’irrésolution expectante des kazakhs, alors ils ont commencé à gagner à sa cause des ouvriers, des pauvres, des paysans moyens et à embarrasser les beys et les marchands.
Un fois un commissaire des Rouges Petrov est arrivé à la maison d’Aubakir. Il n’yavaitque trois ici, un officier de la Garde Blanche avec Aubakir à côté de lui étaient couchés, s’étant prélassés sur la place d'honneur. Maintenant le bey était debout en face du commissaire et  répondaitaux questions distraitement. Sarybal était leur interprète, bien qu’il savait en russe tant bien que mal.
- Toi, tu es un homme riche, - a déclaré Petrov.– Désirez-vous l'arrivée des Rouges sincèrement?
Aubakir a commencé à sa vieille habitude:
- Monsieur...
Petrov a interrompu:
- N’empressez-vous auprès de moi, ne m'appelez pas ni monsieur, ni maître! Dites: «Camarade commissaire». Bien que je ne suuis pas votre ami dans le vrai sens, mais quand même, je demande m’appeler pas le poste.
- Camarade commissaire! On me considére comme le bey, l’homme riche. Mais que pouvais-je faire, si la pauvreté m’étouffaitdès le bas âge? Mon père était un vagabond. Il est venu ici de loin, il est venu de Tachkent. Parmi les kazakhs, il est un étranger, intrus. Et la situation du nouveau venu est toujours difficile. Depuis mon enfance j’ai travaillé comme valet de ferme, j’ai fait paître des vaches à Karaganda, j’ai travaillé comme porteur d'eau.
- Donc, d’aprèston passé, tu es plus proche pour nous que d'autres beys. Dans ce cas, vous pouvez facilement nous comprendre. Vous devez nous aider. Après des affrontements avec les Blancs nos chevaux sont épuisés, ils ont maigri, beaucoup d’eux ont commencé à boiter. Donnez-nous vingt chevaux d'élite.
- Camarade commissaire, je ne possède pas des chevaux. J’ai été occupé un peu du commerce et non pas de l’élevage du bétail. Maintenant, je n'ai pas aucunes épargne de marchand. Il ya quelques chariots et quelques bœufs, c’est avec eux je gagne ma vie. Si vous avez besoin de ces chariots, prenez.
- Est-ce qu’on peut rattraper les cavaliers à l'aide des bœufs? - a dit le commissaire avec un sourire. - Si nous trouvons des chevaux chez vous, alors je vous demande de ne pas vous offensez!
Aubakir s’est tu,en cachant sa préoccupation. «Comment peuvent-ils trouver?». La confusion du bey était évidente dans ses grands yeux.
Un vieillard pauvre Sattibay est entré dans la chambre, il a salué et s'est assis sans aucune invitation sur le Dastarkhān.
- Qui t’a invité ici?–a enragé Aubakir.
- J’accompagne ces camarades-là, - a répondu Sattibay d'une façon significative. Il a dit le mot «camarades» plus haut et a soulevé sa tête avec fierté.
Quand on construisait des villages dans la vallée de Nura, Sattibay est allé aux constructeurs. Il était le plus pauvre, on peut dire, la dernière personne dans la famille d’Elibay, et meintenat il se tenait comme le plus célèbre. Auparavant, il n'osait pas s'approcher vers la place où était Aubakir,  et maintenantil est venudirectement sur le Dastarkhāndu bey sans invitation et même il n’a pas ôté des bottes. L’ouvrierd’Aubakir, en versant le thé, a exprimé son indignation au visiteur importun:
- Tu t'imagines beaucoup!
- Tu es au service du bey et imaginesde toi-même. Et pourquoi je ne peux pas être fier si je sers dans l'Armée rouge?–s’est fâché Sattibay.–On a touvé le protecteur. Versedu thé! Nous n’avons pas du temps. - Il s’est tourné vers le commissaire et en mélangeant desmots russes, kazakhs et ukrainiens, à l'aide des gestes et de la mimique il a dit que les Blancs ont fusillé les communistes à Karkaralinsk. Ils les one pris au dépourvu, pendant la réunion, les ont fusillé et sont partis. Mais ils ne s'éloigneront pas beacoup. Si aujourd'hui nous atteignons Kosagash, ayant contourné les collines de Semiz-kyz, demain nous serons à Karkarala...
- D'accord, nous enregistrons,- a dit le commissaire.
Sattibay était assis un peu et est sorti. Aubakir essyait affreusement gagner les bonnes grâces du commissaire, de l’homme calme et raisonnable. L’insolence de Sattibay a blessé l’amour-propre du bey et il ne s'est pas abstenu de demander:
- Camarade commissaire, où avez-vous trouvé ce djiguite?
- Ce ne sont pas nous, c’est lui qui nous a trouvé. Et pourquoi cela vous a intéressé?
- C'est mon compatriote, je le connais. Il joue aux cartes, il ment éperdument, il est prêt àchiper ce qui est mal rangé. Ayez en vue.
- Nous enregistrons.
La porte a grinceé, quelqu'un avait poussé, mais il avait peur d'entrer. Aubakir s’est approché à la porte, l'a ouvert et a vu un berger, Rustem boiteux avec un visage givré.
- Monsieur! Dix soldats des Rouges sont venus et ont pris vingt chevaux! – Le berger haletait et s’inquietaitcomme si on a volé ses propres chevaux.
- Tu pourrais dire qu'ils sont d’ouvriers!
- Je l’ai dit, ils n’ont pas cru. Il y avait la marque. Les chevaux ont été cachés en lieu sûr. Probablement, quelqu'un a rapporté.
- Où sont-ils maintenant ?
- Ila viennent ici. J'ai galopé une autre chemin et les a dépassé.
Pendant que Rustem informaitle maître, les soldats de l'Armée rouge sont entrés dans la cour. Dans la grande cour il avait des canons, des mitrailleuses, des chevaux, des chariots, des traîneaux, la cuisine de l'armée. Deux maisons en pierre d’Aubakir étaient surpeuplées par des soldats rouges. Le régiment des Rouges s’est situé dans toutes les maisons de la petite usine.Le silence dans la rue, il n’y avait pas d’hommes ivres, onn’entendait pas de coups de feu, personne ne se plaignait du vol, comme il était sous les Blancs.
«Les Rouges brûlaient tout sur son chemin», - était le bruit dans la steppe. Mais les gens se sont bientôt convaincus que ces rumeurs étaientfausses.Ceux qui se cachaient de peur  ont commencé progressivement à se redresser. Aubakir seul sentait mal à l'aise. Maintenant le commissaire l’aconvaincu de mensonge, mais il n’a pas élevésa voix.
- Et vous avez dit qu’il n’y a pas de chevaux!–a sourit le commissaire froidement et avec colère. -  Même le mot véridique du menteur vole sur le vent. Désormais, n'essayez pas de nous mentir, il est difficile de nous tromper.
- Ma parole, camarade commissaire, ce ne sont pas mes chevaux!
- Et ce n'est pas votre marque?
- La marque est la mienne, mais on l’a mistous ce qui voulaient...
N’ayant pas écouté Aubakir jusqu'à la fin, le commissaire s’est levé d'un air sombre. Ayant remplacé des chevaux aux jambes rompues, le régiment est alléplus loin. Sattibay allaitavant à portée d’un coup de fusil. Derrière lui s'étendait une colonne de cavaliers par deux. Quand la tête de la colonne a dépassé la crête, la queue sortait encore de la ville. Les combattants rouges se mettaient en campagne tranquillement, paisiblement, sans cri et agitation. Les Blancsétaient accompagnésdes rues sombres vides, et meintenant il y avait tant de monde près des maisons.Les kazakhs de steppe cachant chaque fois leurs animaux, maintenant étaient assis sans crainte sur les chevaux. Un des doyens s’est penché de chameau vers les hommes debout tout près et a demandé:
- Ce sont les bolcheviks?
Personne ne lui a répondu, les regards des tous étaient attachés sur la colonne des Rouges.
- Une chose est claire, ce ne sont pas les Blancs, - a murmura le doyen.–Qui qu’ils soient,- les bolcheviks ou les Rouges, - leurs visages sont bonnes. Et qu'ils soient maudits,les Blancs!..
Le doyen a touché son chameau et est allé à Aubakir. Après une rencontre avec Petrovl’excitation du bey n'a pas encore disparu, et en plus le doyenimportunait:
- As-salâm 'aleïkoum, le maître! Comment ça-va, êtes-vous en bonne santé? Comment sont vos enfants, votre femme, vos belles-filles et vos vieille dames? N’y a-t-il pas une perte dans votre ménage?
- Grâce à Allah, tout va bien.
- Où va cette grande armée?
- Ils poursuivent les Blancs.
- Qui sont-ils:les Rouges ou les Bolcheviks?
- Je n’ai pas demandé.
- Et moi, j’ai demandé, mais personne n'a répondu. Ce sont probablement les Rouges parce qu'ils avaient le drapeau rouge.
- Es-tu allé de la maison pour cela?
- Non, je suis venu pour demander du grain. J’ai égorgé le taureau gras pour l’hiver, main je n’ai pas de pain. Prends la peau du taureau, le maître, et donne-moi un peu de grain.
- Je ne l’ai pas.
- Alors donne-moid’indienne ou de calicot,le maître, je l’échangerai pour le grain.
- Je n’ai rien!
- Vous avez, le maître.
- Es-tufou, Vaumbek? Tu ne sais pas, j'ai abandonné le commerce depuis longtemps?
- Et pourquoi as-tu abandonné, mon cher? Est-ce que le n’est pas avantageux pour toi, est-ce qu’il ne t’a pas fait riche? Mon Dieu, tu as écrasé ton bonheur!
- En ce moment-làil ne faut pas penser de la richesse, mais comment garder sa tête sur ses épaules. N’es-tu pas tout fou, Vaumbek?
Le vieil homme continuait à s'étonner:
- Je ne comprends pas pourquoi les gens doivent pleurer s'ils ont la bonne santé, de la nourriture, assez des vêtements?..
Orynbek s’est approché par petits pas vers eux de la part. Il avait habillé le chapeau de renard, le manteau de fourrure de loup, des bottes à talons hauts. Il n’y avait rient de l’uniforme de police, il ressemblait le maître. Il a salué Aubakir en marche, a tenuses mains, mais il n’a pas même regardé Sarybal et Baumbek, debout à côté.
- Est-ce qu’ils sont si cruels, le maître, ah?– a souri Orynbek. Il était difficile à comprendre ce que exprimait son sourire.On disait, quand il a tiré Khamen, il éclatait de rire.
- Mon cher Orynbek, - est intervenu de nouveau Baumbek. - Jet’ai reconnu à peine. Mes yeux se sont habitués à ton uniforme. Où est-il?
- Je l’ai ôté.
- Eh tu as bien fait, il avait l'air répugnant. Nous nous sommes rencontrés fort à propos, mon cher. On dit, il n’y aurait pas de neige, il n'y aurait aucune trace. Je suis un voisin de Suygembay, de Moujik, souviens? Où est son cheval gris que tu avais pris pour un certain temps?
- Puis-je me rappeler tous les chariots que j’ai utilisé?
- Alors, le cheval a disparu. Moujik le savait, il n'a pas commencé le chercher. Lors d'une rencontre il me rappelle chaque fois: «Si tu rencontreras ton parent, prendre de lui mon cheval». Nous sommes les deux des Karakeseks? Bien, bien, je vais chercher le grain, mais je te demande pour un instant au côté...
Baumbeka emmené Orynbek et a commencé à murmurer à l'oreille:
- «Lèche mes lèvres quand elles sont amères, quand elles seront douces,je les lécherai moi-même».Nous sommes restés les enfants de Karakesek , bien que nous n’habitons pas près. Agis prudemment, mon cher, sois prudent. Les gens locals te regardent de travers. Je dis même – avec hostilité. On dit:«Orynbek a donné le cheval de Suygembay à son parent», «Orynbek a égorgé deux jument disparues de l’aulde Tashek dans sa maison...». C'est ce qu'on dit. Il y a la rumeur que c’était qui a conduit le vol du magasin...
- Laissez-les parler, Baumbek, - s'en moque Orynbek.
- Que Dieu te donne la force, mon cher. La famille Kuandik est noble, son âme est bonne. Tiens au bon et éloigne-yoi du mal, je ne dirai rien de mieux. Mais avoue le fait que tu as donné le cheval Suygembay à son parent. Excuse-toi devant Moujik, mon cher. Il ne fait mal à personne, il est sans enfant, pauvre vieux.
- Uh-uh, tu as parlé autant pas en vain, tu m’a trompéla tête!Tu as dû dire que tu es l’avocat de Suygembay. Bien fait, chien gris, bien fait!– Orynbek a  tiré la barbe du vieil homme, et celui-là a secouésa tête.
- Je ne vais pas, oybey, je ne vais pas!–s’est lamenté le vieil homme.
Orynbek a lâché la barbe.
- Je l'ai bien mérité! –a marmonnéBaumbek dans sa barbe. - Pourquoi intervenir dans les affaires d'autrui!– S’étant monté sur un chameau et en se retournant, il s'en est allé.
Quand deux chiens se battaient, on ne pouvait pas passer – on remarquait. Et Aubakir n’a pas remarqué un scandale de deux personnes en face de ses yeux, il était si pensif. Il était debout pâle et misérable devant le commissaire, mais maintenant son visage est devenu brun foncé et sévère. Il a soupiré quelques fois. Le régiment des Rouges avait disparu derrière les collines, mais Aubakir regardait encore tel côté. 
Ayant appris à vivre à Baumbek, Orynbek s’est approché du bey et a parlé avec animation, en essayant de le calmer:
- Je sais tout, le maître, j’ai tout surveillé, mais je n’ai pu venir à toi que maintenant. – Orynbek a mis du nasvay sous sa langue.–Il ne faut pas te désoler. Quelle est l'utilité d'une pensée sombre? Ma douleur est plus lourde que la vôtre. On vous enleveraitvotre richesse tout au plus, et on me couperait la tête.
- On peut pardonner les fautes d’un homme pauvre.
- Mais il y a un soulagement pour vous. Vous n’êtes pas le bey héréditaire, et vous êtes sortis des pauvres.
- S ‘ils sont tous comme Petrov, il ne faut pas attendre la miséricorde. Jamais auparavant un représentant du gouvernement n’apas refusé ma demande.
En plus je lui ai fait un accueil généreux et hospitalier, maisquand même il m'a pris vingt chevaux.
- Envoyez-moi à la poursuite, je vais vous rendre vos chevaux.
- Comment les rendras-tu?
- Je prouverai que les chevaux n’appartiennent pas à vous, mais aux ouvrier d'usine. On écrira un papier signé par vingt ouvriers.
Aubakir a compris Orynbek et l’a mené chezsoi-même. A la maisons, il l’a fait assis avec le berger Rustem et a ordonné:
- Je compte sur vous, les deux. Rustem, dis des signalements des chevaux, et toi, Orynbek, compose le documentnécessaire. J’irai moi- même à l’usine pour mettre un timbre. – Sorti dans la cour, il a dit à Sarybal revenir à l’aul.
C'était un jour d'hiver. Le soleil adépassé le midi, le temps pour la prière de l'après-midi est venu. La neige tombait à gros flocons pendant deux jours et deux nuits et maintenant elle s’est étenduecomme un tapis sans limites, doux, moelleux, blanc. Le vif éclat du soleil aveuglait. Sarybal allaitla piste enneigée à peine perceptible. Devant ouvrait la vaste étendue blanche parsemée par de traces nombreuses de loup, de putois, de renard corsac, d’écureuil et de souris. On ne voyait pas la trace de cheval, personne n'allait pas chasser pendant la tempête de neige. Sarybal aimait beacoup chasser et maintenant il a regretté que ses jours passaient à l’usine, au lieu de chasser le lièvre ou le loup. Peu à peu, il a passé de regret auxréflexionssans fin.
«... Le commissaire Petrov est  un homme inébranlable. Le beau-père l’a bien acceuilli, mais le commissaire n’a pas manifesté de la générosité.
Aubakir est coupable de ce qu’il est riche. Mais il s'est enrichi non par les vols, mais par le commerce. Que-ce qu’il y a de désapprouvé dans le commerce?!Est-ce travail malhonnête? Si lesRougesdétruisent tous les riches, sans distinction, quoi de bon? De quoi tâcheront les pauvres? Je ne comprends rien. Et il est difficile à comprendre le beau-père, il semblait qu’iil est sur le côté des Blancs, mais en même temps il est amis du voleur, de l’encaisseur de pots-de-vin, du violeur,Orynbek. Il l’a libéré lui-même de prison et a procuré le poste dans la police de Koltchak. Pour ce service Orynbek veut maintenant rembourser et retourner vingt chevaux. Les deux appuyaient Koltchak. Koltchak volait, ruinait le peuple, son armée a aporté des larmes, du sang et de la mort. Et ils se sont retirés comme des loups enragés. Je n'oublie jamais la fille-kazakh aux yeux noirx dans la selle d’un soldat de la Garde Blanche.
Les Rouges ne volaient pas, mais il était évident, qu’il leur n'était pas facile à vivre. Un soldat frottaitses oreilles congelées, mais il avait peur de demander un chapeau, il clignotait seulement d'un air suppliant. Je lui ai donné le chapeau de fourrure, mais il ne l’a pris qu’après l’autorisation de Petrov. Ils sont honnêtes, consciencieux ! Les Blancsenlèveraientimmédiatement, sans un mot. Si lesBlancs restaient gouverner, Aubakir n’aurait pas marié sa fille avec moi. Il a eu peur l’arrivée des Rouges et c’est pourquoi il s’est rendu. Que les Rouges enlèvent le pouvoir des beys».
Sarybal a rattrapé Baumbek au petit trot. Celui-là secouait sur son chameau avec des narines brisées et ronronnait quelque chose. On ne pouvait pas comprendre, soit il chantait, soit il pleurait amèrement.
- Alors, tu n’as pas réussi d’échanger la peau bovine? - a demandé Sarybal s'étant aligné.
- Si je réussissais, je ne la ramenerais, - a répondu Baumbek et a continué son ronronnement.
- Quelle est votre chanson, Baumbek?
- Chaque oiseau chante sa chanson.
- De la satiété ou de la bonne humeur?
- Pas chacun qui chante est joyeux. J’ai le cœur gros –c’est pourquoi je chante. Tu sais, mon père Kibat est mort ayant quatre-vingt-dix ans. On n’ pas pu l'enterrer dans son pays natal, alors il a été enterré dans la terre d’Elibay. Je vais déjà sur mes soixante-dix ans. Pourquoi ai-je né? Allah m'a donné une longue vie lourde et n’a pas donné un moment de bonheur. Et les gens se moquent de moi. Tu as vu tantôt Orynbek déchirait ma barbe grise avec éclat, mais ni toi, ni le maître n’ont pas dit: «Bas les mains devant le vieil homme!». Orynbeksans cœur traite si attrayante avec le vieil homme en face du maître, queles gens respectent et obéissent, et en face de vierge jeune. Et si on reste seul avec une telle bête, peut-on attendre de bon de lui?
Sarybalne savait pas quoi dire, il a baissésa tête. Baumbek lui a regardé en biais ... «C'est autant de gagné, il a compris au moins» - pensait-il, son regardest devenu plus chaud, et le vieil homme a ronronnéde nouveau. Au croisement, il a dit au revoir:
- Adieu, mon fils. Dis à ton père Salem et les mots de mon respect. Qui vive et se porte bien. Dans tout le district aujourd'hui je ne vois personne plus juste que Mustafa.
Le soleil s'est couché, la nuit est tombée. Baumbek a tourné dans son aul.
Sarybalenlevant la poussière de neige, a galopé à travers les auls de Kuram. De la course rapide et du vent froid, il a été ravi. Il a couru de l'avant avec la chanson et il pensaitde la rencontre avec Batima. Le bol d'or de la lune a apparu, des étoiles scintillaient dans le ciel bleu clair. Dans l’aul natal les moutons étaient déjà dans des enclos. Les enclos étaient fermés,le silence était autour. Près de la maison, Sarybal voyait Batima. Elle s'ennuyait, regardaitle côté de l'usine et était ravi quand elle a entendu la chanson de Sarybal...
- Lève-toi, Sarybal, lève-toi! L’oncle Muhammad appelle, il a dit que tu t’habilles chaud et amenes bientôt le cheval, tu iras avec lui. Alors, lève-toi!
Batima tiraillait longtemps son mari, et enfin Sarybal a levé sa tête et a ouvert ses yeux avec effort. Aujourd'hui, il a dormi jusqu’à midi. Du silence d’hier n’a resté qu’un souvenir, la tempête a commencé. Le vent hurlait, s'abattait, soit sifflait comme un serpent, soit rugissait comme un lion. Les fenêtres étaient couvertes de neige.
- Quel dommage! – a dit Sarybal, ayant ouvert ses yeux. – Le n’ai pas eu le temps de chasser. Maintenant la neige propre et les traces claires ont disparu! D'où est le vent, à droite ou à gauche?
- Je ne sais pas, - a répondu Batima.
- Tui n’es pas encore sortie dans la cour?
- Je suis sortie, mais n'a pas prêté attention.
- Si tu ne prêtes pas attention à tel temps, tu peux ne pas remarquer le bourreau, qui vindra t’exécuter.
- Et toi, grand dormeur, après la première migration du séjour tu resteras à la maison pour dormir. Je te réveille pendant une heure et et tu n’as pas encore réveillé. Prends des vêtements,habille-toi vite, ne fais pas du tapage. L’oncle attend.
- Et si je ne pars pas.
- L’oncle pourrait s’offenser.
- Mais je ne suis rentré que la nuit ! Et maintenat avant le jour on me veut envoyer quelque part, et même dans telletempête!
Ayant pensé Batima a versé le verre d’eau froid sur le cou de son mari. Sarybala sauté de son lit immédiatement, s’est lavé vite, s’est habillé et est sorti au cheval. Dans la cour, près des chameaux attendaientMuhammad et Zhamal.
Ils sont allés dans la steppe. Les routes défoncées,la tempête sifflait, aveuglait. Sous les pieds il avait soit la neige damée, soit la congère profonde jusqu’au ventre du cheval. Ils marchaient à la file: Muhammad était en tête, puis Zhamal conduisait des chameaux, Sarybal fermait la caravane. Où ils se dirigeaient connaissait seulement Muhamed. Le maître jeune avait trente ans, mais il parlait peu, savait garder les secrets. Il n'éclatera pas de joie, ne pliera pas dans un arc de tristesse, comme nombreux maîtres velléitaires. Muhamed était toujours calme, équilibré, il était dommage qu’il n’avait pas d'éducation, et s’il apprennait, alors, peut-être, il ne céderait à personne ni la méchanceté, ni la bonne affaire. Il était effrayé et inquité par l’arrivée des Rouges, mais il ne l’avouait à personne, même pas aux parents et aux copains, ce allaient à côté.
La tempête de neige le s'abattaitpar rafales violentes en face, battait le visage, la poitrine, empêchait d'ouvrir les yeux, ne permettait pas aller au cheval. Chaque fois que la tempêtes'abattait, elle avec hurlait comme elle allait dire: «Reviens! Si tu reviens, je t’enterrerai». Mais le jeune maître ne reculait pas! Il semblait que le danger plus terrible était en arrière qu’en avant. Le maître n’en parlait pas, mais Sarybal le sentait. Muhammad avait entendu que lesRouges brûlaient tout sur son chemin, et il voulait s'éloigner de l' incendie. Quand son visage était tout recouvert de givre et il a perdu la direction, il s’est tourné vers les compagnons:
- Il y avait une grandefosse quelque part ici. Qui de vous se souvient?
- Pendant telle tempête de neige,le maître, on ne peut pas trouvé non seulement la fosse, mais le tertre funéraire dépassant sur la plaine, - a dit Zhamal. Sa voix était basse, rauque, en plus son vent de face l’étouffait et le maîtren’a rien compris. Alors Sarybal a crié:
- Nous ne savons pas où est la fosse. La tête me tourne!
Mohammed a touché son cheval en silence. La tempête se déchaînait. Bientôt le cheval du maître s'est enlisé dans la neige jusqu’à sa poitrine. Muhammad est descendu,a contourné la congère et s'est écrié avec un sourire de joie:
- Je l'ai trouvé! La même!
Dans la tempête furieuse dans un lieu inhabité il a une fosse – on ne s'est pas écarté!
Les trois à tour de rôle par une pelle ont commencé à rejeter la neige de la fosse. Il n'était pas facile de la nettoyer, la neige retombait immédiatement. Il n'était incommode de creuser en gros manteaux gênant, mais si on enleve le manteau, le vent transira jusqu’aux os. Bientôt ils étaient en nage, ont sué tous les trois, mais enfin ils ont creusé la profondeur nécéssaire et ils ont remis des colis du chameau. Les colis ont été très lourds, on a dû les faire rouler dans la neige. Les colis étaient environ une douzaine. Sarybal se traînait à peinede fatigue, mais les deux, ceux adultes et forts, se sont aussi fatigués, pas moins.
- Oui, les djiguites, nous avons eu autant aujourd'hui!–a avoué Mohammed, quand on a enterré les colis. - Mais c’est rien, les Rougespartiront bientôt, et nous oublierontles inquiétudes actuelles.
Ils retournaient plus vite - soit au trot, soit aux grands pas. Il n’y avait pas de charge, il n'avait pas de place où se cacher, et le froid pressait. Sué du travail Sarybala été bientôt transi. Les sourcils, les cils, les manches ont été couverts de gris glaçons. Le visage semblait se pétrifier, les joues ne sentaient rien, mais latempête ne se terminait pas. Avec la nuit tombée, arrivé à peine dans l’aul, et avant de rentrer chez soi, Muhammad a mis en garde:
- Non seulement les étrangers, mais nos femmes ne devont pas savoir où nous sommes allés et pourquoi.
Après cette course Sarybal est tombé malade et a été couché dans son lit pendant trois jours, sans se lever. Sur ses joues gelures étaient enflées les cloques, ont éclaté et ont commencé àdémanger. Tout le corps brûlait. Sarybal parfois délirait et répétait à haute voix: «S'il ya des parents, il y a les tracas avec eux».Il était difficile à comprendre s’il le disaiten conscience  ou en délire, mais il n'a pas dit ni au père ou à sa femme, où ils sont allés et ce qu'ils ont fait. Le quatrième jour, à minuit, il a bien transpiré et a dormi à poings fermés. Vers midi, il s’est réveillé et a vu les rayons du soleil sur sa poitrine.
- Alors, le ciel s'est éclaircit? – a-t-il demandé, devenu plus joyeux.
- Encore hier! – a répondu Batima, en entrant de la chambre de l'avant. - Comment te sens-tu?
- Mieux.
- Oh, tu a été gravement malade. Tu nous a fait peur.
- Et moi, le n’ai pas même senti la maladie. La tempête aurait fait des malheurs?
- Sauf toi, ells n’a blessé personne. Tu as pris ton courage à deux mains et n'as pas remarqué quand tu a eu ton visage gelé! - a souri Batima. - Oh , j'oubliais, Orynbek est venu et a ramené tous les chevaux que les soldats de l'Armée Rouge ont pris.La nuit mon oncle aîné est arrivé de l'usine.Il entrait ici. Ce sera bien, si chaque jour on apporteautant de joie qu’aujourd'hui!
- Tu es de bonne humeur. Si on est tel chaque jour, donc on peut crever d'un excès de joie.
- Est-ce que la joie a des limites?
- Chaque chose a ses limites.
Les nouveaux mariés se sont renvoyé des plaisanteries pendant longtemps. Dans une petite pièce éclairée par le soleil, il était chaud et propre, il n'y avait pas un grain de poussière. Sarybai avait faim,il n'y avait que de l'eau pendant trois jours dans sa bouche. Maintenant il serait bon de manger de la viande séchée de cheval. Mais où le prendre - cette année, ils n'ont pas pupoignarder un cheval. Demander aux parents de sa femme, il avait honte. Le jeune homme a dit d'une manière équivoque:
- Eh, que lamerveille est le cheval! Les ailes au homme piéton, le koumys au homme ayant soif, de la viande au homme affamé, les médicaments au malade.
- J’ai compris que tu veux de la viande de cheval, - a répondu Batima.
- Je veux, mais où tu la prendras?
- Je l’apporterai.
- Il ne faut pas demander. La pauvreté, on dit, n'est pas un péché, mais elle déclenche le rire aux riches.
Dans la cour, on a entendu une converesation bruyante et le bruit de pas. La porte s'est ouverte et dix hommessont entrésavec Aubakir, Orynbek, Muhammad à leurs têtes. Après la tempête de neige il faisait froid, mais les hommes ne ont pas noué des chapeaux de fourrure, ils étaient gais, et pas de vodka, mais de joie. Ayant demandé brièvement de la santé de Sarybal ils ont continué la conversation bruyante.
- Orynbek-djan!- s'est exclamé Aubakir. - Au besoin on connaît l'ami. Tu m’a connu en prison d’Akmola. Maintenant, je veux mettre tous les soucis de mon ménage sur les épaules de deux: celles de Mohammed et les tiennes. Et moi, je veuxme reposer tranquille.
- S'il vous plaît, le maître, s'il vous plaît, - a hoché sa tête Orynbek.Il avait des rusés dans ses yeux souriants.
Il s'est assis les bras croisés, il a mis son chapeau sur l'oreille, il brillait toutde complaisance. Du mot «Orynbek-djan»dit par le maître, les joues de l’ancien policier ont rougi. Mais le même mot a fait pâlirses compagnons – Husain dégourdi, Hasen chauve et Zhunus avec la langue bien pendue. Chacun d'entre eux a été depuis longtemps sous les auspices d’Aubakir, jouissait ses aumônes et essayait toujours de surpasser les autres de la tromperie, dans l'esprit et la dextérité devant le bey. Mais si ces trois étaient pour Aubakir comme les éperviers, alors en les comparant Orynbek ressemblait un vrai aigle. C’est pourquoi maintenant, le trio envieux a décidé de coincer dans les relations entre le bey et Orynbek, entamer la réputation du roublard.
- C'est étonnant comment tu a pu rendre les chevaux de la campagne militaire? Tu serais le sorcier, Orynbek? –a étonné feint Zhunus.
Orynbek habitué à reconnaître immédiatement des causticités et des conseils ambigus, a répondu tout dde suite: 
- Certains braves ressemblent parfois un chien froussard. Quand il n'y a pas de loup, tel chien tourne autour de l’aul avec un aboiement fort. Et quand le loup apparaît, alors il se cache ayant baissésa queue... Je ne suis pas un sorcier, cher Zhunus. On peut même passer par l'enfer, si on sait comment et on n’a pas peur. Le commissaire Petrov ne m’a interrogé pas avec avec douceur, mais comme le diable d'outre-tombe. Je lui ai demandé: «A quoi est la révolution prolétarienne? Pour emporter des travailleurs pauvres le dernier cheval? On peut couper la tête de l’un, de l’autre, mais on ne peut pas couper la langue de tout le monde.Les ouvriers écriront  de ce désordre à Lénine même!».Le commissaire a consulté avec le commandant. Celui-là a été ukrainien, il pensait que je ne comprends pas en ukraimien,et il a dit à Petrov: «IL faut rendre». J'ai été ravi, mais je ne l'ai pas montré. Petrov était mécontent, regardaitd'un air fâché, me pénétrait au fond de moi-même. S’ila deviné mon mensonge, il m’aurait tué sur la place –même, je n’en doute pas. Il a vérifié encore une fois tous mes documents eta dit tranquillement: «Nous nous sommes emportés, nous nous sommes trompés, que les ouviers nous pardonnent. Nous pensions que c’étaient des chevauxdu bey Seitkemelova. Et il a même me tenusa main.
Nous avons entassé les selle de l’Armée Rouge à côté, ont pris des chevaux et ont galopéen arrière. Alors, cher Zhunus, sans aucune sorcellerie, nous n’avons besoin que de courage. Vous avez beaucoup de courage quand vous mangez de la viande chez le maîtreet galoper sur ses chevaux. Où était votre courage quand le maître est tombé dans le malheur?
Zhunus offensé a souri: 
- Je ne peux pas croire que Beck a pu créer tel Orynbek! Ma parole, il est un mélange!
- Chacun est né, mais pas chacun est un homme bon.
- En bref, pas un sot, mais ainsi est né.
- Pourquoi il est né, s’il n’est pas l’homme bon, - a rit de nouveau Orynbek.
- On dit queil y a le filou pour chaque khan, - continuait Zhunus. - Mais ce n'est pas vrai. Orynbek, par exemple,était le larbin de Nicolas, de Kerensky, de Koltchak et est resté l’aigrefin des Soviets.
La chance est la rosse: assieds-toi et galope, - a souri Orynbek.–Là où on ne peut pas prendre par la force, il faut de l’habileté. Il faut savoir s'adapter au temps, ou bien on peut casser le cou.
- Donc, dès la naissance tu n’as pas ta conviction: tu vas où levent souffle, - a ri Zhunus.
Les plaisanteries devenaient de plus en plus méchantes. Pour ne pas aggraver la conversation Aubakir s’est levé, il n'a pas attendu la régalade et est entré dans la cour. Il a fait assis Orynbek dans le traîneau à côté de lui et est allé à l'usine.
Sarybal a partagé sesimpressions avec Batima.
- Ton père est entouré des aigrefins et des débrouillards. Chacun d'eux est capable de ruiner dix auls. Et s’ils se sont occupés tous les quatre, réduiront à la exténuation non seulement ton père, mais le plus saint même.Ton père leur fait des cadeaux,yient près de lui¬ même. Ce pourquoi le temps viendra, les gens s'éloigneront de lui. Il perdra seul, tous les écornifleurs se disperseront.
- D’où sais-tu tout cela? Peut-être, tu répètes les pensées de ton père, mais il est offensé et ne peut pas être juste...
- Oui , je le répète les pensées de son père . Mais mon père ne transformera jamais l’offense en vengeance. Si votre père se distingue des autres par sa richesse, alors mon père se distingue par la sagesse et l'humanité.
- Je vois que tu n’aime pas mon père, - a dit Batima et les larmes sont parues à ses yeux.
Sarybal a regardé sa femme et s’est tu.
Sarybalallait la première fois en voyage d'affaires public important - recueillir les impôts dans les aulsde steppe éloignés. Il allait avec son beau-père. Aubakir était le contractant desimpôts. Le propriétaire de la tannerie d’Akmola,le juif Gutermaher était aussi le contractant. Le nouvau pouvoir a autorisé les deux hommes riches bien connus à recueillir des impôts. Ils ont pris comme ses aides dix hommes de leur entourage. Parmi eux il y avait aussi Sarybal.
- Je t’ai pris de l'école, ne t’ai pas permis de te continuer tes études, t’ai entravé, ayant peur que pendant la période de troubles tu n’ais pas pris le faux chemin. Maintenant le temps semble réglé, il est devenu plus d'ordre. Atteins ton but, fils, je ne vais pas te retenir, bon voyage. Que la chance soit ton compagnon fidèle. Ne t’attire pas ceux qui sont plus forts, n’offense pas ceux que sont plus faibles. Tu partiras dans les auls comme un jeunes hommes intègre, tu apprendras beaucoup. Rappele-toi toujours que les gens savent plus que toi. Ne sois pas prétentieux, ne tourne pas du chemin battu, si tu tourne, tu te perdras. Il t’est mieux de mourir de faim que d’être malhonnête. Si tu te souviens mes conseils, tu surmonteras de nombreuses difficultés et des transitions lourdes et tu ne seras pas grisé de la carrière ou de la richesse.
Avec une telle bénédiction Mustafa a envoyé son fils dans un long chemin.
L'été commençait. Rivière Koktal pendant les grandes cruesa débordé, les ruisseaux des défilés de Semiz-kiz et de Kosagash en sont entré. Avec l'arrivée de jours chaudes il est devenue moins d'eau, et elle a coulé l'ancien lit. Mais la vaste plaine Jarykha brillait encore comme un miroir bleu. Le chariot ne pouvait pas passer ici, le cheval s'enlisait jusqu’au genou. Pendant tel été dans Jarykha le foin des prés montait jusqu’à la taille humaine et était si épais qu’on ne peut le faucher par la machine. Soixante familles d’Elibay, comme elles ont essayé, n'ont pas réussi à faucher même le demi. Il y avait tant de foin, mais les voisins comme d’habitude disputaient, se querellaient et même se battaient pour le foin.
«On a mangé à sa faim, mais ses yeux ont faim», - Sarybal s’est rappelé le proverbe.
Sur une petite colline seche, au milieu des prés tout inondée habitait la famille de Yahia.
De grosses bouffées de fumée montaient non seulement de la cheminée, mais même sous le toit et des trous dans les murs de l'enclos de gazon délabré. Sarybalvoulait passer, mais ayant vu la fumée, il a pensé qu'il yavait un incendie, et a galopé. Il n’y avait pas d’ incendie, le propriétaire fumait de la viande. De gros morceaux de viande grasse de cheval étaient accrochés sur trois perches. Yahia savait bien fumer.
Dans la pénombre de saucissons gras vacillaient: grands, gros - carte et plus petits - kazy.
Yahia avait un seul cheval, mais il n'était pas bon au saucisson. Sarybal a compris qu’on fumait la viande de cheval volée.
De la voile bleuâtre de fumée Zura, la femme d’Yahia est sortie à la rencontre d’un visiteur. Elle sentait une odeur de fumée âcre, les larmes coulaient de ses yeux. Elle s’est mouchée et a commencé à essuyer son visage crasseux par un bout defoulard sale.Zura grossière et débraillée, ayant vu leperentapparu brusquement, a reflété l'embarras sur son visage.
- Descends de cheval, vas déjeuner, - a dit-elle.
- Merci, - Sarybal ne voulait pas s'attarder dans ce fumoir.
De la grande baie dans le mur - soitde la fenêtre, soit de la porte - Yahia même est apparu, habillé un pantalon, une chemise, un sous-vêtements et des bottes sans chaussettes. Derrière lui cinq enfants sont sortis, crasseux et sales comme des porcelets, qui vient de sortir des flaques d'eau après un cochon. Il était désagréable à les toucher, pour caresser, comme d'habitude. Les enfants marchaient sur les pas de son père. Le plus aîné, ayant dix à douze ans, Gabbas roux au visage large volait déjà de petits agneaux. Sarybala regardé avec dégoût la famille des parents.
- Bon voyage, tu pars déjà? – a demandé Yahia.
Les enfants ont commencé à se battre et faisaient du bruit, le père a allongé une gifle à chacun et a conduit à leur mère.
- Ecartons-nous, - a proposé Yahia.– J’ai partager quelque chose avec toi.
Ils se sont assis sur l'herbe verte. Yahia a mis du nasvay derrière sa lèvre. Maintenant il avait l’air fatigué, sale, mais auparavant il était un djiguite fringant,s'est battu dans sa jeunesse à l'enterrement et a gagné le grand prix –le chameau et la peau de la loutreapprêtée. Maintenant, il ail a passé la quarantaine, ses paupières étaient lourdes, comme un aigle d'or, il avait un grand nez, ses yeux brillaient encore. Autrefois il a fait ses études, n' était pas stupide de sa nature et savait beaucoup de choses sur la vie. Son père, le doyen noble, est mort quand Yahia était un enfant. Sa mère –la femme de bey intelligente de Zhamila, - est devevue l’épouse de Mahambetshe et a beaucoup enseigné à son fils, mais n’a pas pu déshabituer du vol. Yahia ne volait pas de pauvres et de ses parents, il volait rarement le bétail lui-même, mais plus souvent il embauchait quelque coquin, qui ramenait des chevaux des lieux éloignés, des auls d'autres familles. Yahia n’a jamais été pris en flagrant délit, n'a pas nui aux proches, et c’est pouquoi on le seulement condamnait, mais on n'a pas montré la méchanceté ouverte ou à la haine.
- Bilal est maintenant à Akmolinsk, - a dit Yahia. – Tu pars par l’affaire bureaucratique. Que le bonheur soit à vous deux. Je ne veux pas plus à l’un qu’à l'autre, le vous souhaite de la même manière.
Bilal était le plus jeune fils de Mahambetshe de Zhamila. Il était un frère de Yahie et le cousin de Sarybal. Néanmoins Yahia a exprimé le même souhait...
- Les kazakhs ont une mauvaise façon – la rivalité, - continuait Yahia. - Même les deux hommes proches, ayant fait son chemin,s'irritent toujours. Regarde les descendants d’Igilik. Si Igilik était vivant, mon père n'ait pas pris le pouvoir rural de Mustafa. Mustafa est mort d'une crise cardiaque en face duchef régional dans une minute, quand il se plaignaitde son parent Bekkozha. Dans la famille de Matay il n’y avait pas de tels désordres. Soyez amical, mignons.
- Quoi pouvons-nous partager?
- Oui, nous n’avons plusni la richesse, ni le bonheur, pour s’en battre. Mais les gens se querellent non parce que le monde est petit, mais parce qu’il y a beaucoup de noirs desseins. Si Bilal sous le nouveau pouvoir obtient le poste de chef rural, tu sera destinéà le remplacer. Je te mets dans ce secret pour que tu connaisses et craigne son beau-père rusé.
- Est-ce que Bilal veut devenir un chef rural?
- Un russe connu Katchenko qui a établi récemment le pouvoir des Soviets dans l'usine, est  le bolchevik principal d’Akmola. Il a été en prison de Koltchak avec le fils de Seifulla, Saken. Katchenko a convoqué Bilal. D'après les Soviets le chef rural doit être des pauvres. Le pacha Bilal est pauvre, a fait ses études en russe, et en plus il s’est joint aux communistes. Si le dieu n'a pas donné le pouvoir rural pour toujours aux descendants d’Italik, donc Bilal pour ce temps doit le prendre dans ses bras. Je souhaite que tout se passe paisiblement, mais le combat est inévitable. Le chef rural Mukhtar et Aubakir ensemble traqueront Bilal .
- A quoi tout cela pour Aubakir?
- Un ouzbek noir vagabond est devenu un grand mal pour nous, il ne secalmera pas jusqu'à ce que fasse passer le goût du pain auxdescendants de Mukhtar, ou au moins de Kydyr. Nous nous sommes déjà dispersés, il n'y a pas d'unité dans notre famille. Il t’a marié avec sa fille pas de son propre gré, mais de la crainte devant les Rouges. Et les Rouges se comportment incompréhensible! Quand ils sont venus, ils ont presque avalé vivant tous les beys! Et maintenant ils ont envoyé Aubakir riche à recueillir vingt mille moutons pour eux-mêmes, Mukhtar dirige encore le district rural, Orynbeksangsue porte le sabre et le fusil de nouveau...
Comme on voit, Yahia fondait beaucoup de ses espoirs enparent jeune, il parleit longuement de tout ce qui avait dans son cœur. Sarybals’était tu, et il n’était pas possible de comprendre, il se tenait pour averti ou il ne faisait pas attention aux mots de son oncle. Puis il prit le fouet, il l’a joué, en faisant comprendre qu'il était temps de partir.
- Bon voyage, - a souhaité Yahia encore une fois. - Si tu ne manques pas, tu deviendras riche. Leskazakhs de steppe ne lisent pas le papier. On peut recueillircent têtes au lieu de cinquante, ou mille têtes au lieu de cent. Alorsle fisc sera plein et tes poches aussi. Aubakir, sans aucun doute, doublerata richesse.
Sarybal arépondu qu'il valait mieux rester un pauvre homme que s’enrichir aux frais de l'État et des gens.
- Si ne pas vivre aux frais de l'État et des gens, pourquoi tendre au pouvoir? Il faut alors rester à la maison, - a dit Yahia.
Sarybai n’a rien répondu et est monté son cheval. Ayant quitté Jarykha inondé il a rattrapé le cheval au trot modéré. Les tulipes et les coquelicots rougeoyaient ur la plaine verte. Le rossignol chantait quelque part dans les buissons, etles alouettes accompagnaient au-dessus.Les herbes des prairies odoriférantes accueillait chaleureusement le voyageur. Les papillons voltigeaient, les oiseaux volaient au-dessus de la tête, ressemblaient les éperviers, les hirondelles presque touchaient Sarybal par les ailes minces. Il était de bonnehumeur, peu vague, comme la brume lointaine là-bas. Sarybal s’est mis à chanter sa chanson préférée. Que la steppe soit si odoriférante et belle toujours comme aujourd'hui! Mais tôt ou tard tout finissait. Et Sarybala cessé de chanter car de l'avant marchait Mukhai au grand nez, l’oncle de Batima. Sarybai ne l’avait pas vu, bien qu’il mentionnait toujours ses discours pas toujours spirituels.
- Mon fils! - s'ast écriéMukhai de loin. Il appelait «fils»même ceux qui étaient plus âgés que lui.–Tu vas à mon frère?
- Oui.
- Il est parti. Aujourd'hui il sera dans l’aul Zhantir, compris? Qu’on rende mon cheval. laisser un retour. Ensuite, on vous donnera le chariot, compris? Et maintenant dresse ton oreille, je vais te donner un conseil.
Il semblait stupide pour Sarybal de chuchoter dans la steppe déserte, mais il a dressé son oreille docilement. L’oncle Mukhai a murmuréédifiant:
- Dans les auls éloignés il a beaucoup de bétail. A les kazakhs y sont très riches. Vous aurez beaucoup de proie, compris? Au moins, tu rameneras une cinquante têtes, compris? Mangerons jusqu'à ce que nous ayons. IL faut être prudent et prévenant, fils. Nasharbek, Akbasamabek et Akbas mêmes, ceux que ne comprenaient rien auparavant et  n'avait rien, ils ont biaisé et maintenant avont du bétail. Si le djiguite néglige la proie, il n'est pas le djiguite! A ton âge, nous saviont obtenir toutde sous-terrain. Vous a eu une occasion très approprié, de ne le manque pas, compris?
Mukhai répétait sans cesse: «compris?», mais Sarybal n’a pas opiné aucune fois et est parti, n’ayant rien dit. Il a commencé à se réprimander:
«Tous m’enseignent la vie, même Yahia et Mukhai! Mais qui suis-je, après tout? Il s'en suit que je suis le plus nul, le plus stupide, bien que je suis déjà dans ma dix-huitième année. On dit que Kazybek d’une voix d'oieayant quatorze ans et mon grand-père Kadir ayant dix-sept ans  ont été élus comme juges... Mais Yahia et Mukhai m’ apprennent encore! Mon père conseille une chose: «Il t’est mieux de mourir de faim que d’être malhonnête», et les parents disent:«Vole, jusqu'à ce quetu puisses!». Qui écouter? Comment vivre? Si personne ne peut pas échapper à la mort, n’est pas tout de même, comment mourir, parce que devant la mort tous sont égaux, le pécheur et le juste». Parmi ceux qui ont gouverné son peuple, Sarybalne connais personne honnête, brave. La charia n’est forte que sur le papier, et la justice - dans la langue. Et en fait, on ne peut pas obtenir la justice. Pourquoi? «Eh, si je savait tous les secrets de la vie, sans demander àpersonne des conseils et de trouver le chemin le plus juste!..». Saryba s’est rappelé les paroles d'une chanson d’Abay: «Ni l'un, ni l'autre, et la vie n’est pas la vie pour moi». Puis il chantait d'une voix forte pendant longtemps, en se rappelant les paroles touchantes du poète...
Le soleil se levait au zénith, le vent est tombé complètement, la chaleur est venue.
Soudain un troupeau des vaches a couru de derrière la colline. Les animaux calmes, doux ont été saisis de peur, les yeux exorbités, semblaient devenus vitreux, les queues dressées, ils se précipitaient n'importe où, pourvu qu’échapper à l'ennemi redoutable par derrière - un petit saïga inoffensif.
«Et les gens parfois ressemblent les vaches, - pensait Sarybal. - Un troupeau des animaux énormes cours de peur d'un saïga inoffensif. C’est comme ça les gens puissants, mais aveugles ont peur d’un ou deux malfaiteur. La lacheté, on dit, n’est pas la faiblesse, mais c’est seulement la peur du danger».
Monté à la crête Sarybal a vuun grand aul à au pied de la colline.Il avait beaucoup de moutons sur le pâturage. Les femmes accroupies, les trayaient, en tapant par le poing à tout momentla mamelle. Deux béliers fortsaux cornes sont sortis de l’aul, en se préparant à entrer en bagarre. Ayant reculé quelques pas, ils se sont précipitésavec élan l’un à l'autre, se sont abattus des cornes et les deux se sont renversés. Levés ils int reculéde nouveau pour la bataille. Sarybal les regardait avec étonnement, il n’y avait pas des mâles si batailleurs.
Arrivétout près de la yourte blanche, debout au milieu de l’aul, il a entendu une voix d'un homme en colère:
- Si le loup a rongé, alors où est le cadavre?! Si le mouton a crevé, où est sa peau? Trouve le bélier roux, trouve!
On a entendu les coups de fouet et la voix rauque d'un homme adulte:
- Monsieur, monsieur, cher maître, cher maître, ma parole, hier le soir le bélier a été à sa place! .. Alors, c’est ce noir, qu’on l’a volé du pâturage.
- Et toi, où as-tu regardé?
- J’ai été occupé le jour et la nuit, je me suis fatigué et me serais endormi.
- Depuis dix ans tu ne t’étais pas fatigué, pourquoi t’es-tu fatigué aujourd'hui? Donc, une mauvaise idée est apparue dans ta tête?
- Quelle idée, monsieur, quelle pensée? Dites-moi d’abord et alors vous pouvez même me tuer.
- Aussitôt que quelqu'un avec un fusil paraît près de l’aul, tu lui t’approche, cours pour bavarder!
- Oybay-ay, ils me s'attachent! Je m'évade, et ils ne me laissent pas tranquille.
- De quoi t’ont-ils demandé?
- De tout. Combien d'animaux avez-vous, comment dormez-vous avec vos épouses, à tour de rôle ou ensemble,est-ce vous me battez... Mais je n’ai pas dis un mot.
- Ont-ils promis te remercier?
- Quoi qu'il en soit, je ne vous trahirai pas. Je mange votre pain-sel et je ne veux pas être un pécheur devant Allah et des esprits des ancêtres!
- Si tu n’es pas un pécheur, alors dis où est le mouton roux? Dis la vérité!
Avec l'apparition Sarybal le scandale est arrêté. Le jeune homme était habillé en russe, sauf le chapeau de fourrure et le kafetan, de plus, ilétait roussâtre, ses yeux étaient gris et ressemblait plus un russe ou un tatar, qu’un kazakh. L’homme corpulent noiraud avec une petite barbe pointue a regardé le nouvel arrivant avec inquiétude, a laissé tomber son fouet et a dit:
- Venez.
L’homme grêlé avec des lèvres gercées, habillé à l'intérieur, ayant vu Sarybal, a souri. Et le maître, et le berger essayaient de montrer que rint de particulier  ne s'était pas passé dans la yourte. Les deux ont accueilli le visiteur inattendu comme un délégué important.
- Où allez-vous? D’où? – a demandé poliment lemaître de la yourte.
Sarybal a nommé son aul et a dit qu'il était son père. Il s'est avéré que le maîtrea entendu de l’aul, mais ne connait pas Mustafa. «Mon père est allé à la Mecque et à la Médine, et sa renommée ne s’est pas répandu même à une distance d’ trajet de demi-journée» - a pensé Sarybal avec ressentiment. Le maître corpulent a cessé de se gêner et a dit au travailleur:
- Vas appeler les femmes. Qu’ellesrégalent ce gars. - Et il s’est mis à regarder une bouteille sombre accrochée au chambranle de la porte.
L’homme grêlé avec les lèvres gercées a sauté hors de la yourte et est bientôt revenu. Le maître a commencé à le réprimander de nouveau:
- Le moutons gris se couche souvent, n’as-tu pas vu ou quoi? Peut-être il est devenu véreux. Et toi, tu ne suis pas.
- Je vois, je vois tout! La fois passée j’ai creusé tous les vers sur le pâturage et j’ai bouché la plaie par une absinthe.
- Et tu as déjà employé tout le phénol!- a grondé le maître en enlevant la bouteille du chambranle. –Une goutte est resté, allons verser.
Ils sont sortis, et aussitôt une jeune femme est entrée dans la yourte avec un seau en bois pour la traite des moutons. Sa robe était enfouidans le pantalon, ses vêtements étaient sales, il était clair qu'elle avait beaucoup de soins, mais les yeux noirs de la femme étaient joyeux.
- Bonjour, - a dit-elle doucement, a versé le lait dans le seau dans le pot, a lave la tasse, a versé dukoumys au visiteur.
- Vous êtes l’épouse du maître ou un parent? – a demandé Sarybal.
- Pourquoi avez-vous demandé?
- Si c’est un secret, pardon.
- Non, pas un secret, je suis l’épouse du maître.
- Donc la deuxième femme? On dit, le dieu crée l’épouse plus jeune du foie de son mari, et c’est pourquoi son mari aime plus que les autres femmes, mais son amour ne satisfait pas l’épouse, n’est-ce pas?
- Vous pensez que je suis stupide, qui répond à toutes les questions?
- Si je vous ai offensé, pardon. Comment s’appelle le maître de la yourte?
- Le maître est l'homonyme du chien, - a répondu la femme évasivement.
- Itbay, Kushikbay? Ou Toubet?
- C'est ça, vous avez deviné.
«Toubet signifie Chien. Pas trop respectueux» - a pensé Sarybal.
- De qui est cet aul, de quelle famille? Je n’ai pas eu le temps pour demander au travalleur, il est sorti.
- Vous me réduisez à quia de nouveau. Est-ce que je peux dire le nom du beau-père ou des aînés? 
- Vous n’avez pas dit le nom de votre mari, mais avez donnéà comprendre. Essayez de répondre par desallusions àmes autres questions. De quelle famille êtes-vous?
- Vous avez entendu probablement une blague:«Si le poulain se sent plein de laine, ce de quoi il doit récupérer?».
- Ah. Donc Kareke?
- Oui. Et l’aul s’appele comme ça, - elle a montré le bout de l'ongle.
- Aul Tuyakbay?
- Vous avez deviné.
- Alors, votre famille est Karek, l’aul– Tuyakbay,le mari s’appele Toubet. Mon Dieu, comment lent vous avez répondu à des questions futiles. Les femmes dans notre aul ne sont pas trop bavardes, mais ayantrestées seulles avec le visiteur, n’embrouillent pas une chose simple.
- Que peuvent faire deux personnes restés tout seuls et qund ils veulent, - a souri la femme malicieusement et a donné encore une tasse de koumys. - Mais je n’ai pas de temps m'asseoir avec vous, je dois traire les moutons. Au revoir.
- Il est trop tôt pour dire au revoir. Je veux nourrir le cheval et me reposer un peu, et puis partir.
- Comme vous voulez.
La femme est sortie. Sarybal a regardé attentivement la yourte. D'uncôté il avait un grand lit sur le sol, de l'autre côté derrière la cloison onpouvait voir la tête de chameau blanc, décorée de plumes. Le siège avant était toujours libre pour les visiteurs. Où alors dormait la jeune femme? Est-ce cet homme énorme noiraudse couchait avec deux femmes dans le même lit? Sarybal a senti dégoûté. Il est sorti, a entravé son cheval et l’a laissésur la pelouse. Le soleil se couchait, la chaleur s’est calmée, il était temps pour la prière quotidienne. La jeune femme s’occuppait près du vieux samovar jaune. Elle soufflaitde toutes ses forces, mais il n'y avait pas de feu, le samovar fumait fortement, les larmes coulaient des yeux de la femme. La femme aînée s'accroupissait près de l’âtre creusé dans la terre et cuisait du fromage, en grinçant sans cesse le fond du chaudron par un grattoir de fer. On ne pouvait pas l’appeleraînée, elle avait trente ans, pas plus. Quatre filles ébouriffées s'affairaient à côté d'elle, chacune était le portrait craché de sa mère. Le maître serait mécontent qui ce sont seulles les filles qui sont nées,etil a épousé la jeune femme en espérant qu'elle fera naître un fils et vous aidera à faire le ménage.
Les femmes étaient fort occupées, elles n'avait pas le temps de parler, mais elles échangeaient souvent des regards haineux et décochaient de bons mots. Atant les regardé, Sarybal est allé à son cheval. Le cheval boitait sur le pied avant. «Qu'est-ce qui s’est passé? – s’est étonné Sarybal. – Est-ce qu’il s’est fait mal quand il sautait entravé?». Sarybal a tâté le tendon, a levé la jambe, voulait examiner le sabot, mais il a été empêché par le cri désespéré des femmes près de la yourte. Sarybal s’est retourné et a vu les femmes de Toubet combattre près de l'âtre. La femme aînée a commencé le scandale. Ne se contentantpas de mots insultants, elle a battu la jeune femme par le grattoir, celle-là a arraché le grattoi, et les femmes se sont prises de querelle.La femme aînée a arraché le foulard de la tête de sa rivale. La jeune femme a fait la même chose. S’étant crêpées le chignon, elles one commencé à crier:
- Es-tu fou, la fille d'un mendiant et d’un clochard. Tu vaux tout au pluscinq moutons!
- On a donné quarante-sept têtes pour toi, par quoi tu es mieux que moi?
- Dieu merci, j'ai quatre enfants!
- Si Dieu le veut, un mon enfant sera égal auxtiens quatre!
- Attends, tu auras un enfant, si tu passes de main en main!
- Tu crois que tu es honnête? Ta fille cadetteesst une copie du berger.
Toubet, qui avait regardé les moutons sur la colline, a entendu les cris des femmes et s’est précipité vers elles. Approché, ila a saisi les deux par dess tresses et en reculant, il les a traîné dans la yourte comme des sacs. Ne les ayant pas encore cachédes yeux des hommes, il s’est mis à les fouetter, en disant:
- Je vous ai dit de se taire, de ne pas faire de bruit!Voyez-vous, ells hurlent! C’est le pouvoir soviétique qui remonte votre moral! Si vous ne vivez pas en paix, sottes,  je prendraiencore une femme, alors vous me le payerez!
Sarybal regardait ce spectacle avec le dégoût. «Est-ce qu’après un tel combat elles se souriront de nouveau et dormiront dans le même lit?».
Toubet-Chienestimait de son devoir de vilipender le régime soviétique. Il faisait travailler ses épouses et son berger par un fouet. Les Soviets n’ont pas encoresaisi son fouet, n’ont pas touché son bétail, ne l’a pas dérangé, mais néanmoins, il ne l'aimait pas déjà lesSoviets, et il les accusait de tout: ce qu’ils'est étranglé avec la viande pendant le déjeuner, que son cheval a trébuché sur une bosse. Depuis l’enfance il ne croyait rien et aété toujours cruel envers ses épouses et des bergers. Avec l'arrivée du pouvoir soviétique, ces aspects de son caractère ont été désignés plus fortement. Maintenant, il a battu ses épouses jusqu'à ce que les voisins accouraient. Quand les défenseurs sont allés dans leurs âtres et le scandale s’est terminé, Sarybalest entré dans la yourte. Tous se taisaient. Les femmes se sont adossées l’une à l’autre et sanglotaient. Toubet s’assisait sur la place d'honneur. Son cou court, épais ne lui permettait pas de tourner sa tête, et Toubet ddevait se tourner par tout son corps. Sur des épaules massives sa tête semblait comme un poing, son visage était gras, large, ses yeux étaient exorbités, son nez n’était pas plus de bouton. Toubet par toute sa mine semblait dire de son avidité, de son insensibilité et de sa méchanceté. Sarybala bientôt décidé de partit et a demandé:
- Le maître, mon cheval a boité, regardez-le, s'il vous plaît.
Tubet était assis un peu en silence, puis s’est dirigé silencieusement vers le cheval. Il a examiné la jambe, l'aine, l’omoplate – il n's rien trouvé. Puis il a levé le sabot, il a curé en bas par le bout de couteau et a tiré une petite pierre pointue. Sarybal l’a remercié et est monté son cheval.
- Et où est la paie? – a grommelé Toubet irrité.
Sarybai a été décontenancé. Il n'avait pas d'argent, il n’a pas pris de vilaines choses avec lui. Il a remis le fouet, Toubeg a souri. Mais le jeune homme n'a pas déposé un fouet, mail il l'a jetée au sol et a touché le cheval. Eloigné un peu, il a commencé à se réprimander. À cause du scandale le vieux samovar jaune n'a pas été bouillie. Sarybal avait faim et sentait le dépit - pourquoi il a laissé le fouet?
Il a regardé autout en cherchantla fumée. Il ne voyait pas les auls. On voyait un troupeau au loin. Le voyageur affamé s’y est retournépour boire au moins du koyyrtpak – un mélange de lait caillé avec doux. Il est apparu que le berger était le même grêlé avec des lèvres gercées. Ils parlaient comme de vieux amis.
- Bon voyage, mon fils. Pourquoi as-tu été si peu dans notre aul?
- Je ne viendrai dans votre aul que lorsque les loups m'entourent de tous les côtés.
- Pourquoi?
Au lieu d'une réponse directe Sarybal a demandé:
- Avez-vous de koyyrtpak? J’ai faim.
Le berger a couché le chameau, a remisl'outre attaché de deux bosseset a versé de koyyrtpak blanc dans une tasse. Sarybal a bu tout d'un coup et a demandé:
- Crème fraîche ou koyyrtpak?
Sans répondre, le berger a versé encore.
- Prends, ami. Il n’y avait pas d’aul tout près. On voit, notre maître ne t’a pas nourri.
- Est-ce qu’il est le maître?
- Il est riche, et donc nous l’appelons le maître.
- En comparaison avec toi, tu est plus le maître que le berger. Tu me diras si je demande?
- Essaie.
- Quand je me suis approché à la yourte, le maître te battait et demandait: «Où est le mouton roux?».Est-ce qu’avant cels est arrivé avec toi?
- Ma parole, je n'aipris rien jamais.Aussitôt qu’il perdune brebis galeuse, il pique tous comme un scorpion, enrage. Maintenant il n'y a pas aucun étranger ici. Personne ne peut pas entendre... A vrai dire, frère, c’est la jeune femme qui a volé l’agneau.
- Elle a volé son mouton?
- Elle l’a donné au djiguite qu’elle aime. Nous avons gardé le troupeau ensemble, et je me suis endormi pour un moment.
- Si la jeune femme a le djiguite, et la fille de la femme aînée ressemble à toi, alors vous avez bien puni Toubet.
- Il ne faut pas plaisanter, mon frère, il ne faut pas plaisanter. Pourquoi la femme aînée devait contacter avec moi?
- Je ne plaisante pas. Il a scandale chez vos. Les femmes se sont combattu, ont convaincudes péchés de l’une et de l’autre. Toubet a battu les deux.
- Maintenant il m’atteindra! Je suis perdu, complètement perdu!.. Va, frère,va! Il ne te faut pas t'attarder avec moi, à Dieu ne plaise, quelque chose se passe!.. Je laisserai probablement ces moutons, je les laisserai.
Le berger, la pauvre, tremblait de peur, se mit à divaguer, a laissé le troupeau et s’est traîné pour Sarybal.
- Attends, - l'a arrêté Sarybal. - Toubet ne sait rien encore. La jeune femme n'osera pas avouer si elle s’est s'empêtrée dans desales affaires. Et le reste, que cela leur importe de toi? Continue de faire paître tranquillement. Si tu laisses des moutons, tu attireras les soupçons. En plus, à Dieu ne plaise, des loups attaqueriont les moutons, alors ce sera le malheur...
- Oh, Allah, tu dis qu'il ne sait rien encore?
- Il ne sait rien. Rends lui des moutons et puis tu peux partir. Si tu ne trouvespas un autre maître, plus humain?
- Je partirais longtemps mais il ne ne laisse pas partir! Je suis son obligé, - a dit le berger, et a longtempt cooment il s’est endetté. Il était le fils unique de son père. Il a commencé à travailler comme valet de ferme deouis dix ans.Sa mère bossue et son père malade ont vieilli, la famille se nourissait de lait donné par une vache. Quand sa mère est morte, ils ont emprunté un mouton à Toubeta à la condition de donner leur veau quand la vache a cessé de donner du lait. Mais les loups ont mangé le veau et les voleurs ont volé la vache. Et l’orphelins n'avait plus rien à rembourser la dette. D'année en année la dette a commencé à augmenter. N’a pas eu le temps derégler ses comptes, dans six mois déjà le maître exigeait un agneau de six mois, si tu ne le donnes pas, dans un an il exigeait déjà d'un bélier. C’est ainci donc toujours. Si tu ne donnes pas le veau, dans un an il exigeait le jeune taureau, si tu ne donnes pas le jeune taureau –devait rendre le bœuf. Depuis dix ans, le berger travaillait gratuitement pour Toubet et n’a pas encore régler ses comptes. Toubet pour lui  tait et le maître, et le dieu. Cependant, un tel berger humble s’est lié avec sa femme. Comprend-il ou ne comprend pas quel l’est le danger pour sa vie? Pourquoi s’est-il lié avec la femme aînée? Peut-être,les relations avec la femme aînée pour le pauvre était la seule joie dans sa vie?
Quand Sarybal a tourné son cheval sur la route, le berger a commencé à l’implorer:
- Frère, garde ta bouche fermée, ou bien il me tuera.
Sarybal a galopé. Il voulait être seul.
Mais la solitude ne l'a pas sauvé de pensées douloureuses, inspirées par ce qu’il vient de voir et d’entendre: «Et les femmes, et les bergers ont peur de Toubet comme le feu. Néanmoins, on lui humilie subrepticement, on moque de lui».
Le soleil s'est couché, la nuit tombait. Dans un steppes calme inhanité on vu enfin une yourte solitaire. «Comment s’est-elle trouvée ici? Pourquoi si loin des autres?».
Sarybal s’est tourné vers la yourte. Qui que y soit, il n’avait pas une place pour dormir. Une chienne jaune aboyantr a couru à la rencontre, et après un homme à la barbe noire est sorti de la yourte et s’est précipitéà la rencontre du calavier, en agitant ses mains en marche!
- Ne viens pas! Halte, ne t’approche pas!
Sarybala arrêtéson cheval, et l’homme barbu est resté à l'écart.
- Monsieur, pourquoi vous ne permettez pas à m’approcher?
- Il est interdit, cher, l’aul a migré et on a nous laissé seuls.Nos enfants sont tombés malades, c’est la variole noire. Trois sont morts et deux se trouvent dans le lit avec sa mère. Il n’y a rien au monde pire que la solitude.
- Avez-vous besoin de quelque aide?
- Je vous remercie, fils, nous n'ont rien besoin. Tout se passe de la volonté du dieu, et moi, je supporte. Que les gens vivent. Ne ne t’approche pas, cher, près, tu peux attraper ...
Non loin de la yourte noircissaienttrois tombes fraîchement creusées. Un peu plus loinpâturaient une dizaine des chèvres, deux vaches avec des veaux et un cheval. On sentait une mauvaise odeur de la yourte. Ayant entendu l'appel plaintif, l'hôte est allé à la yourte. La chienne jaune est allé après lui...
«Si ce malheureux était à la tête de la famille ou le bey, est-ce qu’on lui laisserait seul dans la steppe? Quels sont ces gens qui n'ont pas pu aider au parent. Sont-ils impuissants ou impitoyables?» - pensait Sarybal.
Combien de rencontres et d’impressions aujourd'hui pour la jeune âme! Le matin, quand il quttait l’aul, le père lui a dit un chose. L’oncle Yahia et l’oncle Mukhai ont parlé d'autre chose. La querelle dans l’aul de Toubet, la conversation avec un berger et ce kazakh pitoyable laissé seuls dans la yourte...
Comment peut-on expliquer de quoitout cela se passait, et est-il possible à penser qu’un jour ou l'autretout sera autrement?
Le soleil a disparu à l'horizon, le coucher du soleil brûlait comme le feu. Des lieux, des aul inconnuss'étendaient. Où son cheval l’amenera, où il passera la nuit? Le cheval blanc galopait obstinément, en coup de vent. Le cavalier pensaitde ce qu'il avait vu, avait entendu, et s'étonnait de la diversité et de la complexité de la vie de steppe...
Les aulsd’une branche de la famille Toka-Tungagar se sont installés sur le pasturage à quatre cents kilomètres d’Akmola, du chef-lieu de district. Ce sont des auls riches. Il avait tant de bétail sur le pasturage. Après l’année de Porc difficile, triste pour la mémoire, il y avait près de dix ans qu’il n'y avait pas le manque de la famine dans cette région. Les prairies vertes, lebétails bien nourri, des gens gais. Bien que il était loin de la nommade à la ville, mais il yavait beaucoup de divertissement, la gaieté bruyante ne se calmait pas.
La foule s’est rassemblée près de la grande yourte blanche de Kulmagambet, le plus influent des bey de Tungatar. En attendant de nouvelles les gens regardaient Kulmagambet, et Kulmagambet regardait Aubakir et Gutermaher. Les hôtes de marque se sont étendus sur une place d'honneur dans la yourte blanche. On a annoncé que le district rural Sartaou devaitremettre au pouvoir soviétiquevingt mille brebis. Kulmagambet aurait convenu avec les autorités pour réduire la taxe à quinze mille. Maintenant on distribuait desmoutons entre les chefs des auls.
- Mon Dieu, Auke, - s'est adressé Gutermaher heureux à Aubakir. - Sans toi je n’aurais pas reçupas de ces gens même une chèvre moche! Maintenant le comité de l'alimentation rural, il est à supposer, me descendra du cheval avec le plus grand respect.
En réponse Aubakir a soupiré insatisfait.
- Même si on descendra du cheval avec le plus grand respect, on n’arrêtera pas nous pincer. Il n’y a pas des imbéciles dans les Soviets, ils ont utilisé habilement notre influence. Le kazakh ne donne jamais le bétail d'un cœur léger. Si les soldats de l'Armée rouge venaient pour recueillir les moutons, les aulsse seraent enfuisdans la steppe; si on envoyaitles commissaires simples pour moutons, personne ne les écouterait. Et nous, on nous respecte comme au bon vieux temps et on a peur de nous. Nous avons demandé vingt mille, et avonsconvenu sur quinze, pas si mal. Et les gens sont heureux: après tout nous avons réduit l'impôt, alors avons défendu. Mais le pouvoir, prendra-il en compte notre mérite?
- Les beys de steppe n’ont pas encore perdu aucun poil de leur tête, en les comaprant avec les riches urbaines. Les Rouges m’ont prisl’usine le même jour qu’ils sont venus au pouvoir.
- Chaque chameau aura sa journée de castration. La gueule qui a avaléles beys urbains, n’est-elle capable d'avaler ceux d’aul? Sous le nouveau pouvoir, je n'ai pas dormi tranquillement un jour. Tout l'hiver j’ai apporté le sel sur une centaine de chameaux pour le fisc, et même d'où - d’Ekibasse lointain. Je n’ai gagné ni une pièce de dix kopecks  pour le travail, ni merci. Tout l'été, nous allons avec vous les auls. Et aussi pour le fisc. Qu'est-ce que d'autre les autorités ont besoin de nous? Si quelque chose se passe, ils crient! «Chasser les beys-bourgeois par un fouet!». A l'usine de Spassk parmi leskazakhs a travaillé un homme d’un comité de l'alimentation du district, Artishevsky, très gentil, militant, établissait le pouvoir soviétique. On a commencé à le poursuivre pour son origine fiable. Et tels aventuriers comme Orynbek, Zhakyp roux, Nasharbek, leurs affaires ont réussi –ils sont sortis des pauvres.
- Avec Orynbek, si je n'oublie pas, vous étiez amis?  Pourquoi y a-t-il un froid entre vous?
- Il est un homme à double face. Quand il y a de profit, il trahira non seulement moi, mais son propre père même.
On a entendu de loin le bruit des sabots d'un cheval, et la foule a commencé à chahuter - qui vient? Sarybalécoutant attentivement jusqu'à ce moment-là son beau-père, s’est précipité vers la sortie. Quelque cavalier galopaitdans l’aul de la pente de colline, en fouettant furieusement le cheval et en agitant son chapeau de fourrure. «La paie pour la nouvelel heureuse!» - a-t-il crié d'une voix rauque. On voyait, il criait déjà pendant longtemps –il était bien enrouéet quand il a galopé jusqu'à la foule, il a dit à peine:
- Les Blancsont atteint Akkul. Les Rouges quittent Akmola...
- Qui l’a dit?
- Le fils d’Esenbay, Beltibay connu.
- Et qui lui l’a dit?
- Le commissionnairede district Ortausk. Il revenait d’Akmola.
- Alors, c’est vrai!
La voix de stentor de Kulmagambet couvrait la foule:
- Oh, Allah, tu nous asrendu heureux! Je sacrifiele mouton à tête blanche!
Bien qu’Aubakir et Gutermaher n’ont pas ajouté leurs voix à la foule, mais ils ont presque pleuré de joie. Les fils de bey excités sont montés immédiatement les chevaux, a saisi le mouton dans la selle, et le jeu a commencé – le déchirement de chèvre. Dans la foule, n’ayant pas eu le temps pour se raviser, on se regardait avec étonnement, ne sachant pas croire ou ne pas croire la rumeur. Le déchirement de chèvre et la paie pour la nouvelel heureuse pareilsont étéplusières fois auparavant, mais la rafale joyeuse a vite  cédé la place au découragement. Peut-être, cette tempête passerait bientôt, qui savait.
La nouvelle est la nouvelle, mais Aubakir, Gutermaher et Kulmagambet, ayant consulté ont décidé: recueillir des moutons. Si le gouvernement soviétique a renversé, on rendra des moutons. Et si non, on fera le devoir et ne sera pas suspect. 
Selon la distribution de Kulmagambet des assistants d’Aubakir sont allés rassembler des moutons. Sarybal avait comme coéquipier Atusha, un djiguite agile qui a travaillé comme commissionnaire auparavant sous le chef rural. Il savait bien les auls locaux, mais il savait pas encore de meilleures moyens pour tromper les gens, commet user de ruse, comment filouter. Dès qu’ils ont quitté l’aul, Atusha a commencé à enseigner:
- Nous allons entrer dans l’aul Bahrkik. Il n'est pas inclus dans Tungatar, mais appartient à la famillede Saidal, et là, ils ont leur propre chef d’aul. Ils vivent très richement. Dieu aide, nous aurons assez de proie.
- Nous devons recueillir deux mille moutons, ni plus ni moins.
- Mais nous avons le droit de choisir ce qui est bon, ce qui ne va pas! Certains gens voudront donner de bétail au lieu des moutons. Si on demande de compter huit moutons pour une vache, je compterai cinq. Certains voudront donner des agneaux au lieu des moutons. Nous exigerons plus et écrirons moins. Ne t’ inquiète pas, je recueillirai deux mille moutons pour pour le fisc. En outre, je te donnerai cinquante et n’oublierai pas moi-même. Mais, cher, ne me dérange pas. Telle foire  ne se passe pas souvent. Nous n’attendrons pasune telle commissionpour la deuxième fois.
- En général, je t’ai compris: tu veux t'engraisser. Mais aux frais de qui?
- Peu importe. Pourvu que ne rogner pas ma part. Tout le monde vit comme ça.
- N’as-tu pas peur de Dieu?
- Je l’ai peur.
- As-tu pas honte des gens?
- J'ai honte.
- Es-tu dégoûté de voler?
- Je suis dégoûté.
- Tout est le mensonge. Si tu disais la vérité, tu aurais honte d’ empiéterles moutons des autres, de profiter aux frais des autres.
- Mon cher, je suis beaucoup alléavec de gens intelligents, j’ai vu quelque chose. Écoute-moi...
- Les gens intelligents –ce sont, selon toi, le chef rural Mukhtar et ses homologues? Je t'écoute, mais je te préviens: si tu triches, nos chemins se sépareront.
Atusha s'est arrêté, a supputéquelque chose et a dit:
- Bon, je ne vais pas tricher, je ne vais pas. J'ai plaisanté. Et tu as crudu premier coup. Nous ne pouvons pas faire de telles affaires illégales à l'époque soviétique...
Atusha a refusé ses intentions tout de suite, Sarybal n’a pas demandé pourquoi. Les deux se sont tus et sombres ont grimpé au sommet de la colline. On a vu une rivière en bas, les yourtes se sont situées le long de la côte. Dans les auls se passait quelque chose d'important. Tout le monde, jeunes ou vieux, a quitté les yourtes. Les femmes habillées avec élégancechantaient une chanson mélancolique, la foule allaient d'un aul à l'autre et resemblait à unbouquet bigarré de fleurs qui ornaient tout le le pasturage. Un groupe de cavaliers tournait sauvagement dans une bataille chaude pour le déchirement de chèvre. Les djiguite étaientsi passionnés, qu’ils ne remarquaient non seulement un hommetombé de cheval ou celui qui a cassé les côte, mais même un assassiné. Tous tourbillonnaient, des garçons sur les poulainsboiteux auxvieils hommes sur les juments portantes...
- Nous nous sommes à la fête. On marie une fille, - a dit Atusha. Son humeur a remontéimmédiatement, il a piqué son cheval. - Dans ces lieux on se marie très intéressant. Les gens ici sont d'un autre temps, ils suivent les anciennes coutumes. Allons regarder.
A quoi le visage doit rosir?
A quoi les tresses noires doivent briller?
Oh, monpays natal!
Qui peut me plaindreici?

L’orme croît devant la maison,
conduit de la branche par ma joue.
Ma mère, mon père, je vous remercie,
Je n’oublie pas vos soins.

Mais je suis né dans le monde en vain,
Le destin des femmes est sombre comme l’ombre.
Je m'épanouis, je charme, et puis
Je dois me mettre à genoux.
Sarybala hochésa tête en silence, en écoutant les voix féminines. La mariée chantait mélancoliquement, tristement. Elle était accompagnée par les copines, les amies, les jeunes femmes - tous chantaient avec la mariée et les yeux de tous étaient pleins de larmes. La tristesse de la mariée étaitla tristesse pour tous. Les voix touchantesretentissaientloin dans la steppe...
Deux nos voyageurs se sont allés à la grande yourte grise.
Ici commençait une fête de mariage et d’ici on envoyait  la mariée. Le cheval avec une longue couverture de tissu rouge avec broderie a été attaché à un lasso qui ceignait la yourte. Sur la couverture de tissu la selle la bavette et la couverture de sous queue, brodée d'argent.
Les djiguites ont commencé à démanteler la yourte blanche, debout à la droite de la grise. Ses feutres étaient décorés par un ornement, et tous les murs ont été peints de la peinture à l'huile colorée. Les tissus de laine pour renforcer la charpente terminaient la décoration exceptionnelle de la belle yourte.
On pouvait noter d’un œil exercé que le maître de la grande yourte grise n'était pas un homme riche. Peut-être auparavant il a vécu luxueusement, mais maintenant sa richesse est devenu moindre. Mais pourtant pas chacun pouvait équiper le cheval et mettre une telle yourte. Cette discordancesemblait suspecte aux jeunes cavaliers.
Ayant ouvert la porte de la yourte ils ont vu lemaître. Il était assis sur le poêle, à la droite de l'entrée. Son ventre veule pendait sur ses genoux.
Sarybalsuivait du regard les cavaliers s'éloignant pendant longtemps. Il a répété quelque fois à voix basse: «Notre soutien est le socialisme et le pouvoir soviétique». Il a répété ces mots, et le brouillard de la tristesse dispersait. Sarybal devenait plus heureux.
L'âme humaine est une chose merveilleuse! Elle semblait tantôt trop étroitepourle petit doigt, tantôt tout le monde pouvait s’y placer! De grands espoirs, des rêves ont envahi Sarybal, il ne pouvait pas s'asseoir dans une place et marchait de long en large le champ calme vert
Atusha est bientôt venu, il est allé voir un de ses proches. D'habitude le voyageur, qui a visité la terre étrangère et qui retournait à sa maison, était de humeur joyeuse, mais Atusha, au contraire, était triste comme si son père est mort juste aujourd'hui.
- Eh bien, nous revenons avec rien!– a dit-il avec un soupir.
Sarybal a éclaté de rire, et plus il regardaitAtusha maussade,plus il riait. Même Il a même saisi son estomac à deux mains. Calmé, Sarybalest monté son cheval et a répondu à son camarade:
- Ne dis pas cela, Atusha. Nous avons une grande proie. Deux mille brebis –si cela n’est pas suffisant?
- Oybay-ay, quel profit avons-nous?
- Si il ya un profit pour l'Etat, donc nous l’avons aussi.
- Les gens considèrentque seulement ce qui peut passer à travers la gorge est utile.
- Et quoi ne passe pas à travers la gorge? Et le koumys passe, et le miel, et la lavasse malodorante, et de saucisson gras, et toute la saleté sans choix. Et non seulement l'homme mais aussi l’animal peut choisir. Si j'acceptait lepot-de-vin, dont tu as rêvé, je vomirais. Tu n’es pas plus pauvre et plus vorace que moi. Il n’y a pas longtemos, j'ai eu l'humeur pas mieux que la tienne. Katchenko et Baysalykov se sont arrivés ici. On a parlé. Il me semble que ses propres mots Katchenko a nourri mon âme affamée. De ses mots que j'ai plus d’utilitéen mille fois que de koumys, de saucisson et combien je les mangerais...
Atusha écoutait, mais gardait son opinion.
- Ne me trompe pas!–a-t-il crié de dépit et a claqué son front par sa main. - Pourquoi ne suis-je allé avec toi?Comme je suis fou, il me serait mieux me joindreà Ali ou à Shahiman...
Ils ne parlaient plus de rien. Il était calme dans la steppe. Le bruit des sabots étaiententendu à peine. Mais il n’y avait pas de calme dans les pensées de Sarybal, il entendait clairement la voix: «Bois tordu ne se redresse pas».


Lacollecte des impôts a réussi. Sarybal avec sonbeau-père ont fait bien leur tâche –ils ont receuilli dans lesauls éloignés quinze mille moutons. Certains contractants, comme Atusha, n'étaient pas contrede profiter, ils ont exagéré le nombre de moutons morts, ont composé des actes faux. Aubakir a fait son travail de bonne foi, et on l’a félicité.
Personne ne s’est souvenu de Sarybal. Il travaillait pendant une mois en vain, a maigri,a usé des vêtements et est revenu à la maison aux mains vides.
Il était triste dans sa famille. Batima toussaitsans cesse et s’est aliterée complètement. Elle a perdu son appétit, une galettegrosse restait dans son gosier, et Mustafa ne pouvait pas même rêver d’obtenir quelque chose savoureux:«Ah, si j'avais une seule jument! Nous mangerions de saucissonet boirions le bouillon frais et le koumys fort d'une outre noire». Mustafa rêvait, mais ne disait rien à son marieur, et le marieur n'avait aucune idée et ne voulait pas comprendre les allusions.
Bientôt Batima a fait naître un garçon. Le jeune père voulait beaucoup prendre le bébé dans ses bras, mais il se gênaits'approcher de lui quand il y avait des gens.
Le bébé n’est pas vecu longtemps, il est mort un peu après. Le coeur de Sarybal souffrait de pitié, mais il n'a pas versé aucune larme. D’après la coutumesà ce temps-là, et la jeunesse a eu le dessus.
Les kazakhs ont bien appris à leurs enfantsl’ancienne vérité: «La conscience est plus forte que la mort».
La maladie de Batima s’est aggravée de douleur, et sa mère l'a emmenée chez elle. Aubakir est parti de Spassk pour toujours, il vivait dans l’aul sur le pasturage. Mustafa n'a pas quitté l’hivernage, il est resté dans sa hutte. La vie était triste. Les enclos sont devenus vidés, partout il avait le silence solitaire. Il y avait peu de moutons, de vaches. Mais les moustiques, les mouches, les œstre étaient nombreux. Il avait peu de bétail, donc ils se se sont  jetés aux gens. Il n’y avait pas de nouvelles. Si un visiteur rare arrive pour l’hivernage du pasturage, tous l’entourait, vieux et petits, lui demandaient, comment vivent les gens, si le bétail n’était pas malade.
Chacun tuait l'ennui dans l’hivernage comme il pouvait. Mustafa lisait des livres religieux, Saryballisait Abay ou des légendes anciennes. La lecture n'ennuyait jamais Mustafa, il pouvait s'asseoir avec un livre du matin jusqu'au soir. Et Sarybal était impatient. Ayant mis le livre de côté, il allait à la chasse des lapins ou pecher des poissons à la lignedans les eaux noir de Koktal et d’Elsha.
Un jour, en revenant de la chasse, il a vu Zhakyp près de sa maison, le travailleur supérieur de son beau-père. Ayant ramassé en nœuds toutes les choses de Batima, il les chargeait sur un chariot.
- Que fais-tu? –s’est étonné Sarybal.
- Batima m’a envoyé... Elle m'a dit d’amener.
-Tu mens!
- La mère lui a envoyé, - a avoué le travailleur.
L’ordre de la belle-mère a offensé Sarybal, et il a exigé avec irritation:
- Mets les choses à leur place! Qui que t’a envoyé, je ne donnerai pas!
Il n'y avait pas de bruit, pas de scandale, et cela a fait réfléchir Sarybal. Qu'est ce que c'est, pourquoi ont-ils décidé de prendre les choses de Batima?
Mustafa et Khadisha sont sorti dans la cour avec le chapelet à leurs mains. Le père s’est approché vers le fils lentement, en regardant ses piedset a dit calmement:
- Tu as excité en vain, fils. On n’offense pas pour telles choses.
- Assez! – a intervenu Khadisha ayant de l'amour-propre. –Nous avaons beaucoup pardonné, il n’y a pas plus la force de supporter! Dieu merci, le temps est passé quand j'avais peur de parents. Le fils est maintenant adulte, indépendant. Il s'est marié, et les autres n’ont rien de se réjouir du malheur.Qu’ils soient honteux, stupides, même prendre les choses de la fille du son vivant! Ils ont eu peur, bien sûr, qu’ils ne pourriont pas prendre plus tard. Est-ce qu’on peut faire ainsi? Merde leur camelote, ça ne vaut pas ma Batesh. Mais comme il est offensif à cause de l’avidité des marieurs...
- Cesse bavarder.
- Je ne cesserai pas!
Le vieux et la vieille se sont mis à discuter. Sarybaln’intervenait pas, il pensait su sien.
«... Les chariots, les impôts sont distribués par aouls. La richesse d’Aubakir est plus grande en plusieurs fois que la richesse des six aulsd’Elibay. Les gens se plaignent, sont mécontent qu’ils doivent payer le même que lui. Les chuchoteurs ne me donnent pas de repos. Le vieux Mahambetshe exige des pots-de-vin comme toujours, utilise l'ancienne pouvoir... Par tradition, le fils de bey Bilal commande dans le 
district. Il est en mauvais termesavec Aubakir et avec le chef rural Mukhtar, mais il n’est pour l'ordre soviétique qu’en paroles,et en fait–il est le même violeur. Et ici il y a des intrigues d’Orynbek et de Turlybay. Comment puis-je combattre contre le mal ouvert? Comment résister à l'ancien? Où ai-je un tel pouvoir? Je ne voulais pas intervenir à la lutte, mais les gredins ne donnent pas de vivre en paix. N'est-ce pas le désordre, pas la moquerie en plein jour de pénétrer dans ma maison! Et on m’ accuse encore que je n'ai pas donné mes choses. Le père enseigne:sois doux, sera rassasié. Est-ce que tous qui sont doux doux, sont rassasiés? Est-ce qu’on peut vivre paisiblement toute sa vie?..»
L’automne est venu. Avec son arrivéeles gens sont revenu du pasturage pour l’hivernage. Chaque jour était un nouveau souci. Aubakir avec ses quatre familles s’est situé dans les nouvelles maisons avec de nombreuses chambres, avec de nombreuses fermes. Dans l’hivernage tranquille la vie battait son pleinen plein de nouveau. Il est devenu bruyant de meuglements des vaches et des moutons bêlant. Des voix humaines ne cessaient pas. Seul Sarybal se taisait, il n'est même pas allé à la maison de son beau-père où allaient les foules curieuses.
Une triste jour d'automne quand Saryba marchait dans de la cour, sa belle-mère a ramenéBatima.Tous les proches de Sarybal sont alléschez elle. La belle-fille sembleait franchir le seuil de leur maison la première fois. Dans la chambre ne sont entrés que les deux, Sarybal et Mustafa,et dans la chambre avant il y avait tant du monde. Il y avait du bruit.
- J'y ai été traité sans toi et voilà je suis arrivée, - a dit Batima. - Et pourquoi n'es-tu jamais venu chez moi?
Batima a très maigri, elle n'avait que la peau et les os. Ses yeux étaient malades. Batima respirait lourdement, comme si elle s’étouffait. Batima étaient toute blême, mais elle souriaitet disaità son mari les paroles aimables. La vie quittait Batima, mais elle était encore vivante, et elle trouvait la force pour parler:
- Tu es si strict et fermé. Je l'aime, mais si tu t’offenses aux autres, ne te fâche pas contre moi. J'ai obtenu la permission de venir chez toi, pour que tu m’enterres. Autrefois je te suis promis de ne pas te blesser rien, mais si je trahis le serment, je te demande pardon... Prdonne-moi.
- Batima, mon Dieu, tu vraiment fais tes adieux? – a sangloté Saribal et a pleuré.
Plus on retient la compassion, avec plus de force elle éclate. Sarybal s’est mis à pleurer.
Batima a seulement crispé  sa bouche, maisses yeux tristes restaient secs. Elle avait l'air misérable, impotent, mais quand même elle tentait de calmer son mari. Elle a  levé lentement son mouchoir par sa main fine et a essuyé les larmes aux yeux.
- Tu ne m’as fait rien,il ne te faut pas t’excuser, - a dit-il par ses larmes.
Batima évidemment a senti sa dernière heure et a supplievers Sarybalpas par hasard.
De minute en minute, elle respirait plus difficile. Peu à peu les gens se sont déplacés ici de la chambre avant. Aubakir a couru avec un sanglot à sa fille mourante. Batima est resté indifférente de ses larmes. Soit elle n'avait plus de force lui compatir, soitelle a décidé à sa dernière minute exprimer son aversion pour son père, qu’elle n'aimait pas. Elle n'avait même pas regardé son père. Sa mère tenait sa main, et Sarybal tenait l'autre. Batima s'attachait à dire quelque chose à les deux et ne pouvait pas. Elle a serré la main à Sarybal. Puis il s’est figée, ne clignotant plus, sans bruit, sans respiration. Sa mère a sangloté. Toutes les personnes présentes aussi se sont mis à pleurer.
Un mois a passé après la mort de Batima. Sa courte vie a laissé de bons souvenirs.
L'automne précoce a passédu premier coup en l’hiver neigeux. La neige est tombée  à gros flocons, le sol est devenu blanc, la brume bleu-grise a couvert le ciel.
Saryba était couché dans son lit. Son regars est tombé sur la camisole de velours de Batima, qu'elle a portéchaque jour, et les larmes involontaires lui sont venues aux yeux.
La porte s'est ouverte, et Syzdyk est entré.Secoué de la neige d'une certaine manière, il s’est précipité vers Sarybal.
- Aide-moi. Le commissionnaire de Mukhtar a pris mon cheval. Allons, oybay, il est mieux mourir que de vivre comme ça!
Sarybai s’est levé, s’est frottéses yeux et s'est assispensif pendant quelque temps.
Puis il a demandé tranquillement:
- D’où est-il venu?
- Comment «d’où venu?».Comme si Mukhtar n'avait jamais voler nos villages! Il est venu récemment et s’est arrêté chez Aubakir. Maintenant y sont réunis vingtou trente doyens, deux policiers et un commissionnaire.
- Ils ont pris probablement pour un certain temps, pour le chariot pour aller quelque part.
- Dans tout l’aul on n’a pas pu trouver un cheval, sauf le mien? Pourquoi se sont-ils attachés à mon cheval unique? Je sait:ils ont médité rien de bon. Ils ne rendront pas.
- Attends. S’ils ne rendent pas, nous ferons quelque chose.
Sarybal continuait à s’assoir et Syzdyk ayant perdu la patience est allé.
Syzdyk avait le même âge que Sarybal et il était le parentmaternel. Il était orphelin, après le typhus  en dix-huitième année il a survécu seul de sa famille. L’orphelin avait le seul poulain alors, qui maintenant allait sur ses cinq ans. Le cheval est devenu bon– endurant, rapide, est immédiatement devenu connu dans lesalentours. Les amateurs des chevaux de course tentaient en vain de l’acquérir, pour lui on donnait quatre chevaux de cinq ans. Mais Syzdyk ne concédait pas l’animal. On ne pouvait que voler le cheval ou le prendre par force. Sarybal bayait aprèslui, mais n'osait pas demander. «Que le commissaire frivole n’harasse pasle bel, qu’il n’estropiepas ses pieds» - a  pensé-il.
Une minute plus tard, Syzdyk a couru de nouveau.
- Je t’ai dit, ils ont médité rien de bon! Ils ont attaché mon cheval dans un coin de la cour et ne me laissent pas m’approcher.
- Que disent-ils?
- «Partagerons quand atteindrons l’aul voisin». Enfer si pas le mot de passe , puis chercher le vent là dans le domaine !
- Ce sont les même, Purgali et Meyram! – a Sarybaldécidé.
Purgali et Meyram avaient le même âge que Sarybal, ils étaient les djiguites forts.
- Si on a saisi aujourd'hui le cheval favori de Syzdyk, demain ils ppourront enlever l’épouse de l'un de vous. Sous le tsar Nicolas le chef rural Mukhtar faisait tout ce qu’il voulait. Il veut agir comme auparavant même sous le régime soviétique. Seuls les hommes pitoyables peuvet tolérer l’outrage. Nous devons nous battre. Vous avez assez de la force, le dieu ne vous auraitpas donné le cœur du furet. Suivez-moi. Si vous ne faites rien vous-même, ne mequittezpas au moins. Nous nous battrons. Dans notre aul, ils n’auront pas peur de commencer un combat.
- La police est avec eux, - a murmuré Nurgali d’une voix triste.
- Et la police ménage sa propre vie! Allons.
Quatre grandsdjiguites sont alléschez chef rural. Les habitants de l’aul allaient dans la maison d’Aubakir. Ils se sont répartis en groupes, parlaient à voix basse. Comme on dit, le bon cris, le mal se tut. Sarybala examiné approximativement la situation.«...Ils distribuentl’impôt. On fera quelqu’un vouler. Où est le bey, où est le pauvre - ce n'est pas grave.On répartit en parties égales entre les auls, les familles,les tribus.
S’il est nécessaire de prendre cinq pour le fisc, ils recueillent sept. Le reste est pour eux. Le chef rural est le vautour, et ceux-ci sont les corbeaux. Ils s’engraissent de la charogne, parlent de l'honneur et de la conscience en se frappant la poitrine: nous, disons, sont les militantssoviétiques. Eh, qu’on serre vos côtes sous les tenailles de loi!».Saisi de colère Sarybal a traversé la foule dans la cour, où étaitle cheval.
Syzdyk est monté son cheval en un clin d'œil et s'est enfui. Et tout de suite le commissionaire Satmagambet s'est élancé dehors en criant.
- Je me te procurerai par tous les moyens! – Il a sauté sur le premier cheval pour se précipiter à la poursuite, mais Sarybal a saisi les rênes.
- Halte! Pourquoi as-tu besoin de lui?
- Laisse! Je te dis, laisse partir!
- C’est moi qui l’ai arrangé. Tu peux régler tes comptes avec moi, - a dit Sarybal.
- Oh, comme ça?
- Oui, comme ça.
Satmagambet est démonté du cheval et a couru dans la maison.
Dans la chambre se sontréunis les chefs des famlles, les doyens, les militants de la famille Begaydar-Amir: Balmagambet, Tishmagambet, Kakim, Isabek, Sershai, Mahambetshe. Parmi eux était Mukhtar, le chef rural cunnu, qui ne cessait de répéter le mot russe «donc». Quand il entrait dans la dépendance des auls, il était un frère pour tout le monde, mais quand il sentait la force du pouvoir, il faut exprimer sa reconnaissance. Aujourd'hui on ne pouvait pas s'approcher de lui. Avec lui étaient deux policiers. La suite du chef rural, semblait dire: «Essaye de prononcer un mot!». Et tous comprenaient cela sans mots.
Le gens plus aînés l'appellait avec douceurMukhtar-djan, les jeunes avec respect - Mukha. Mukhtar nasillard plus reniflait plus parlait, mais chaque son mot était la loi.Si c’est juste ou injuste, tout se fera selon lui. Auparavant il allait avec les sous-officiers de la police, maintenant il était accompagné par des policiers. Qui ne l'écoutait pas, on lui tordait le cou.
Certaines personnes ont essayé de protester contre le grand imposition, mais en vain.
- Silence, cessez de parler!–a crié Mukhtar et quand il y avait le silence, a annoncé: - Elibay - dix moutons, cinq vaches; Salia-Ban - six vaches, vingt moutons; Sikymbay - trois vaches, de vingt-cinq moutons. Distribuez entre vos auls et ramenez vite le bétail ici. Qui résistera, traînez immédiatement à moi. La police enseignerad’être raisonnable.
Pendant cinq minutes personne n’a ouvert la bouche. Puis Le chef de l’auk s'est agenouillé et a dit d'une voix rauque:
- Mukha! Tu sais que sauf la famille Aubakir où nous nous trouvons, personne des soixante familles d’Elibay ne pourra payer un tel impôt. On a dit que les pauvres sous le régime soviétique ne sont pas imposables. Ainsi, c’est le maître qui doit donner dix moutons et cinq vaches?
- Assez! Ne discute pas. Allez et distribuez! J’emporterai le cachet à ceux qui tergiverseront!
Une minute plus tard les chefs des auls, les militants sont sortis dans la cour et ont commencé à discuter. Ils parlaient sans forcer leur voix, presque chuchotaient.
Aubakir se couchait dans la chambre arrière, en faisant semblant de ne pas 
compter  ni avec le chef rural féroce, ni avec les doyens, ni avec les militants. Il n'a pas participé à la conversation. Seulement quand on a servi le dîner aux invités, il est sorti pour un court moment, a été assis avec tout et s’estécarté denouveau. A côté de lui était sa jeune femme préférée Bibizhan.
- Quand ce chien partira? –a demandé Aubakir. - Ou je dois le conduire moi-même?
- Mais non, c’est maladroit!
- A côté! Il veut encore gouverner le district rural. Il serait mieux qu’il demande de la paix au dieu et soit content de ce qu’il a! Mais quand il est venu au pouvoir, il tente de priver les gens de tout, combien de temps il trompera!
Mukhtar n’a pas entendu les mots d’Aubakir, mais par son air maussadeil a compris son hostilité. «Oh, attends, clochard!»–s’est fâché le chef rural. Il menaçait le bey depuis longtemps, mais ses mains étaient liées, on ne peut rien au riche.
Le commissionnaire Satmagambet est entré en courant dans la chambreen criant:
- Le gredin a pris le cheval! Le fils Mustafa Syrybal le protège! Laisse la police, le chef rural.
- Qui est il, qu’ilne donne pas un chariot et n’obéit pas. Arrêtez-lui immédiatement,apprenez-lui à vivre et après traînez-luichez moi!
Un policier et le commissionnaire se sont précipités vers la sortie.
Les gens dans la cour se sont alarmés, se sont inquietés! Quel grand scandale! Certains conseillaient avec compassion à Sarybal:«Enfuis-toi, tant qu’il ne sera trop tard!».
- Je ne les ai pas peur,- arépondu Sarybal.
L'humilité s’est terminée, il ne se réconciliait plus.
Avec les policiers, Satmagambet est devenu tout fou. Il a couru vers le cheval, a sauté sur lui, et s’est soulevé et a crié à Sarybalà tue-tête:
- La merde de père! Si tu es intelligent, va à Akmola!.. 
Sarybal comme la balle s’est jeté à Satmagambet, a saisi son collet, l’a arraché de son cheval et s’est mis à frapper. L'un des policiers a essayé de les séparer, et l'autre, le tatar, implorait  Iurgali et Meiram debout auprès:
- Séparez-les, plaignez le pauvre commissionnaire.
Iurgali et Meyram ont pâli de peur, et il a semblé au policier, de colère. Si ces deux bons jeunes hommes entrent à la mêlée, aucune police ne les pacifiera pas. Seul son air pourra le tirer d'embarra. Maintenant les figures féroces des djiguiteset l’air impressionnant des cohabitants ont aidé Sarybal. Ni la police, ni le commissionnaire n'ont pas osé lever la main contre lui.
Satmagambet avec des lamentations funèbres est venu au chef rural de nouveau. Le col de sa chemise était déchiré, le nez lui saignait, l’ancien arrogance avait disparu. En pleurnichant il a prononcé:
- On m’a battu. Vous voyez, jusqu’au sang... S’il n’avait pas de la police. On m’aurait tué...
- Votre commissionnaire dit la vérité!
Il a pâli, mais il avait l’air audacieux, il semblait, qu’il ne reculera devant rien, qu’il était prêt à rendre la pareille tant par des mots, que par ses poings, si quelqu'un touche.
Tous taisaient. Sarybal a fait preuve  d’un audace inouïe.
Aubakir est venu au bruit, mais il n’arien dit. Mahambetshe premier a rompu le silence.
- Quel déchaînement! - a dit-il avec colère.–On a soulevé un tel tapage de à cause de lasueur de cheval! Eh bien, admettons que le commissionnaire avait tord. Mais vous devez respecter le maître, dont la volonté il effectue.Tu asdéchiré le col pas au commissionnaire, mais au chef rural. Chers doyens attendent quand je rappelerai à l'ordre ses jeunes gensdéréglés, quand je prendrai le blâme. J’exige:mets-toi, Sarybalaux genoux, dépose aux pieds devant ton frère aîné!
Mais ce n'est pas tout ! Le cheval, que tu n’as pas donné pour un certain temps, mailtenant donne-le pour ta faute pour tooujours! Ne persiste pas, je te dis, dépose aux pieds!
Sarybal ne s’est pas remué. Il était gonflé de colère, il voulait dénoncer fort le bey, mais il s’est forcé à garder le silence. Discuter avec Mahambetshe était égal que contredire son propre père. Le jeune homme élevé a écouté l’aîné sans disputes, mais ne voulait pas compromettre sa dignité.
Ayant attendu et  s' étant assuré que Sarybal n’obéissait à Mahambetshe, le chef rural Mukhtar s’est adressé à Aubakir:
- Que dites-vous de cela, le maître!
- Vous avez cassé les verres, à vous les payer. Je ne veux pas être impliqué, - Aubakir s’est détournéen colère.
Mukhtar s’est levé en silence. Ales doyens se sont levé avec luui. Quand ils ont commencé à sortir, le doyen Amir s'est attardé plus que les autres. Ayant ouvert ses bras, il a appelé Sarybal:
- Viens à moi, mon fils, permets-moi de baiser toon front! Je pensais que dans notre famille Begaydar ne sont restés que de femmes. Allah merci, il s'est trouvé qu’il y a un descendant digne de lui! Que le dieu vous donne la santé! Oh Tout-Puissant, je te prie, garde nos propres braves, donne-leur une longue vie! D’Igilyk – Tati, de Tati - coquin, du coquin est né ce nouveau gredin Mukhtar. Tu l’as détruit aujourd'hui et as fait une bonne action  pour les gens! Pour cela, les gens vont t’aimer. Garde cet amour, mon cher. Les grandes personnes voient loin, les chevaux fringants galopent longtemps. Regarde au loin, mon cher, ne vis pas d’un jour d’aujour’hui...
Les larmes se sont apparues aux yeux fanées, couverts de taie du vieillard. Le vieil homme a pleuré en silence.
Le vieul Amir n’avait pas de dents, sa barbe rare était tout blanc, son nez crochu a chuté sur ses lèvres. Une fois il est intervneu dans un différend, a été éloquent, n’a pas céder le chemin.
     Le vieil homme écoutait en silence les doyens assis autour,n’intervenait pas, juste regardait tranquillement et ne contredisait pas, et maintenant il a donné libre cours à ses sentiments. Sarybal écoutait l’aîné avec une attention profonde. Il a aidé le vieil homme à sortir, en soutenant son bras. Il l’a aidé à monter son cheval et n’a répondu que maintenant à sa bénédiction:
- Atha, votre souhait, je ne l'oublierai jamais. Mais j'ai défendu non seulement l’honneur de Begaydar, mais la justice. Si Begaydar agissait injuste, je m'affirmeraiscontre lui.
- Tu as ditsensément, fils... Il n’y pas decheval qui n'aurait pas trébuché, il n’y a pas d’homme qui n'aurait pas eu tort. Tu as raison. Mais il y a tant d’injustice dans la famille de Begaydar. Le bras de souverain est puissant, mais la force de l'esprit est plus forte. L’esprit est le flambeau du trésor, il faut le protéger et accumuler. Je l'ai dit, et toi, tiens-toi pour averti.
Et Amir a tranquillement piqué son cheval, ayant le fouetté un peu.

SAKEN SEIFULLIN

Igilik a été le premier chef rural, qui  avait deux cent mille de chevaux. Il a remis son pouvoir à son fils, Tati, Tati l’a remis à Mustafa, et Mustafa à Mukhtar. Quatre  générations de suite ont gouverné le district rural, lesdescendants d’Igilik. Mais le jour est venu, ils sont devenus tristes, comme leurarrière-grand-père Igilik n’est mort qu’aujourd'hui.
Mais les nombreux descendants de Matay, qui a eu douze mille moutons dans le temps, ont levéleurs têtes et se réjouissaient, comme si leur célèbre arrière-grand-père a ressuscité: la gestiond udistrict rural aujourd'hui leur a passé,le sceau de l'Etatdevrait maintenant être dans les mains du fils de Mahambetshe, Bilal.Les auls ruinés de la famille Kadir ont repris courage aujourd'hui, presque personne ne se sentait pas un sentiment de fierté pour sa famille.
La foule a entouré Mahambetshe debout près de l’enclos. Son visage ridé, creusé semblait rougir. Près de l’enclos d'habitude seulement trois poulain gambadaient, et depuis hier il les avait cinq. Derrière l’aul le baie avec une étoile sur son front s'arrachait de la longe. Auparavant, il n'a été pas,la nuit dernière le nouveau chef rural est venu sur lui.
Parmi les yourtes enfumés il y avait un grand yourte grise, rapiécée; le droit de celle-ci il y avait une yourte blanche de six grilles; là s’est installé un nouveau chef rural avec ses deux femmes. L’une, selon la coutume, était la jeune femme, l'autreétait femme aînée. Bilal s’est marié d’abord avec la jeune femme, qu’il a choisi lui-même, et puis il a ramené à la maison la femme aînée, fiancée de l'enfance. Les deux étaient très jeunes, elles n’avaient pas plus de vingt ans. Les vieux disaient: «Lekazakhs a trois rêve d'enfance: devenir un chef rural, s’enrichir et avoir quelques épouses». Deux rêves de Bilan se sont réalisés, si Dieu le veut, le troisième se réalisera. La richesse venait avec bonheur au chef rural, mais si elle ne vient pas, il la traînerapar force. Pour commencer, on a déjà traîné un grand moutons gras et l'abattaitdevant la yourte blanche. Dans cet aul on ne gardait pas des moutons de petite race.
Les enfants des pauvres, n'ayant pas essayé de la viande tout l'été, ont accouru de tous les côtés à l’âtre. La foule près Mahambetshe était grande, et les gens qui voulaient félicitervenaient sans cesse. Partout on entendait des souhaits, des mots de louange, des dictons: «Le bonheur vient de là où il a été», «Lebétail s'aménagera où il a abondé».
Enfin le jeune chef rural accompagné de jeunes djiguites est sorti de sa yourte. Il était habillé en russe, vigoureux, aux larges épaules, fort, ses cheveux noirspoussés en tout un quartier, se tenaient debout. Il était de taille au-dessus de la moyenne, beau, mais son visage pâle, le nez avec des narines larges, de petits yeux bridés donnaientune expression vive au visage. Par sa nature Bilal était emporté et grossier. S’il était né une décennie plus tôt, il serait la même voleur que son oncle Mekesh. Même maintenant, quand il était le chef rural soviétique, il nese tenait pas dans le cadre de  la décence, pendant la fête il criait contre tous, n’était pas contre de jurer et même de donner un coup de poing à ses compatriotes. Tout le monde connaît son caractère et essayait de ne pas contacter avec lui.
Et maintenant le jeune djiguite présomptueux n'est pas allé accueillir les doyens, qui sont réunis autour de son père, et il organisait en marchela lutte de jeunes athlètes sur une clairière, et il se battait avec chaque vainqueur et a fait toucher les épaules à tous. Les doyens étaient gênésde regarder les amusements de l’officier impoli, mais personne n'a osé de condamner à haute voix. Enfin, l'oncle Nurman s’est approché de lui et a dit à mi-voix:
- Bilal-djan, tu dois saluer les aînés, tu n’es pas petit.
Bilal est venu aux doyens.
- Nous te souhaitons bonne chance, - a dit le vieillard.
Le vieux chef d’aul Nurman estallé tout de suite au fait:
- Qui a le sceau,Bilal-djan?
- Le sceau est à Mukhtar, le reste est à moi.
- Le reste est rien. Le plus important est le sceau.
- Mukhtar s’est enfui avec le sceau. Mais il ne se cachera nulle part de moi, je prendra le sceau. Katchenko a donné un télégramme.
- Ce chien peut bourrer le crâne deKatchenko même. Est-il avide d'argent?
- Non, il est un homme très honnête. Si Mukhtar essaye dedonner un pot-de-vin, il sera arrêter tout de suite.
- Oh, je ne sais pas! O ndit, l'ange même s'égare ayant vu l'or. Je n'ai pas vu aucun chef qui avait refusé le pot-de-vin. Quel chef est-il, s’il s’enfuit de la richesse?
Sarybal écoutant la conversation, a reniflé.
La croissance du chef rural était unsuccès exceptionnel. Le cousin de Sarybal est devenu le chef rural. Non seulement leur aul s’est réjoui vivement, mais toute la famille. Et Sarybaln’a montré aucune joie, il était indifférent à l'agitation, calme comme avant.
Aubakir s’est apparu, à côté de lui était Backay. Le maître habitait dans le ravin avec les auls de Kadir, buvait l'eau potable d'un même puits avec eux, mais il est venu pour féliciter à l'occasion du succès plus tard de tous, seulement la deuxième jour de la célébration.
Quand il s’est approché, tout le monde avec Mahambetshe à leur tête s’est levé, est alléà la rencontre et a saluépar mains.Les empressés ont eu le temps non seulement pour poser des questions sur le bien-être de la famille et du ménage, mais ont même demandé sur l’état de santé de son chien bigarré. Tourné à Mahambetshe, Aubakir a dit froidement:
- «Mes félicitations», et s’est détourné.
Jusqu'à ce moment-là, Mahambetshe seulement écoutaitdes mots de félicitations et de louange, maintenant il a pris la parole:
- Deux familels Syrmlitay et Murat, auparavant elles étaient parties du district rural, mais n'ont pas pu résister à l'oppression de Mustafa, et se sont divisées en trois districts rurals. Le reste da la famille de Murat a été poursuivi par le chef rural Mukhtar. Mais voilà notre tour est venu. Maintenant, les muratais, tenez ferme le pouvoir.Si vous ne tenez pas, prenez-vous-en à vous-même. Mon fils est jeune, s’iloutrepasse les limites permises par sa jeunesse, pardonnez-lui, n’acceptezpas sa polissonneriepour l’offense. Il est important de garder le pouvoir et de ne pas semer la discorde. Garder la raison dans la tête sous le chapeau, si on a cassé le bras, cachez votre manche. Sans l’union et l'amitié, nous perdronset le pouvoir, et le bétail, et le bonheur.
- Nous pardonons toutes les polissonneries de Bilal-djan! Pourvu qu’il venge pour nous! - s'est exclamé Nygman, le gendre de Bilal, et s'est agenouillé.
Etant jeune Nygman a dirigé les auls et a appris à bien parler. Il n’y ap as longteps Mukhtar l’a destitué du poste et Nygman s’est calmé. Mais aujourd'hui, il était clair que les anciennes passions se sont déchaînées, et il a parlé de nouveau:
- N’oublie pas, Bilal, quelimpitoyable a été Mukhtar envers nous.Comme il s’est moqué de tes frères aînés Yahia et Chaykhy, sans mentionner les autres! Il m’a destitué parce que je ne lui ai pas donnémon cheval folâtre. Est-il facile de donner le cheval, qui est apprécié comme une jeune mariée? Oublions ses violences en temps de Nicolas, mais pour les exactions dans le temps soviétique, nous devons exiger de lui au moins quatre-vingts chevaux, cinq cent moutons et le prix pour le djiguite tué. Oybay-ay, comme la famille de Koshkar montrait sur ses ergots, en sentant le soutien de Mukhtar! Maintenant c’est notre tour. N'aie pas peur, ne cède pas en rien, mon cher, ne refuse pas d’aucuns moyens pour se venger!
Les lèvres de Bilal se sont mis à trembler , ses yeux brillaient de colère. Il parlait d'une voix basse et profonde, qui exprimait l'excitation . Ledjiguiteforte avait des mots convenants.
- Si je ne venge pas pour Murat, je ne vivrai pas dans le monde!– Et ayant montré vers les chevaux, il vontinuait: - J’ai pris  ces deux juments et la baie avec un astérisque à Koshkar. Ce n'est que le début. Si Mukhtar a emporté tous les  troupeaux de moutons des muratais, alors moi aussi, je prendrai des troupeaux des koshkarais. Si Mukhtar a fouetté les muratais par des fouets étrangers, je fouetterai les koshkarais par leurs propres. Le temps des beys a fini, maintenant c’est le temps des pauvres. Qui veut se venger –mettez-vous sousle drapeau rouge!
Sarybala reniflé de nouveau. Aubakir a baisséses yeux. Son visage grêlé est  devenu brun, sa fureur bouillait, était sur le point d'exploser.
- Hé, Nygman, - a dit enfin Aubakir et a levéses yeux.–Celui qui cherche les malheurs, les rencontrera, celui qui brûle de scandale, recevra. Au lieu de réchauffer l’émeute malsaine du jeune djiguite, il serait mieux de le calmer.Nous ne gagnerons rien de la vengeance. Il faut appeler les gens aux faits raisonnables, pas à la vengeance. Et te dis la même chose, cher Bilal.
- Vous me donnerez des conseils quand je demanderai. Pour ce moment, je vole de mes propres ailes.
- Je pensais que tu es un farceur intelligent, mais tu es, comme il s'est avéré, un loustic stupide!
- Toi-même es stupide!
- Ugh , idiot!
- Toi-même es l'idiot!
Ayant craché, Aubakir est monté son cheval. Beaucoup de gens tentaient l'arrêter, en saisissant les rênes, mais il est parti.
Le silence s'est établi. Une minute plus tard, Nygman a commencé à jurer:
- Ah, mon cher, tu as peu d’esprit naturel! Si tu fais justice au moins de Mukhtar – cela sera assez! Et maintenant, tu t’es retrouvé entre deux feux! Fi que c'est vexant!
- Tu es plus fort que le gouvernement soviétique, ou quoi?! Un ouzbek noir m'a apporté pas moins d'offense que Mukhtar! - s'est écrié avec colère Nygman et s'est levé. 
Sarybal n'est intervenu que maintenant: 
- Bilal, attends, ne t'emporte pas. On voit, que tu ne te calmeras pas jusqu'à ce que tu venges de tes ennemis. Ce sont le vol, le violation, le  pot-de-vin, la fainéantise et la paresse qui causer de plus grands dégâts aux gens. Si tu peux détruire Aubakir et Mukhtar, donc essaye de te battre contres ces vices! 
Bilal est parti sans rien dire à propos des souhaits de Sarybal. 
Tout au plus six semaines ont passé, et on a appris que soixante plaintes contre Bilal sont venus à Akmola. Si cinquante des soixante plaintes n’ont pas été organisées par Aubakir  et Mukhtar, donc dix, sans aucun doute, ont été leurs. Et c'était beaucoup. Bilal est allé aux auls. Outre ses fonctions Bilal administrait les affaires tribunal de police, a même joué le rôle de doyen. Il immédiatement renvoyait la proie à la maison. Pendant seulement un mois, il est apparu sept poulains, au lieu de deux chevaux étaient déjà quatre. Le troupeau de moutonss'est accru considérablement. 
Cette nuit-là, quand Bilal est revenu d'un voyage par des auls, Tussim, le fils d'un pauvre Bupey est venu chez Il était le djiguite modeste, honnête. 
- Bonsoir, - a dit Tussim et a tenu l'enveloppe de sa poche et a donné à Bilal. –On a dit de donner en main immédiatement. 
Bilal a commencé à lire et a pâli,la lettre tremblait dans ses mains. 
- «Nous te croyions, nouste considérionsun homme compétent, un homme dévoué au parti, mais tu n’as pas justifier notre confiance.Les gens n’ont pas fait tant de plaintes même contre le chef rural Moukhtar. Si le peuple ne te soutient pas, nous non plus, nous ne pouvons pas te soutenir...On ne peut pas toléré dans les rangs des dirigeants celui qui fait honte le pouvoir soviétique. Donne immédiatement les affaires du district à Boupeev. Zahar Katchenko».
C’était Katchenko même qui a nommé Bilal un chef rural, et c’ était lui qui l’a relevé. Ce temps-là dans la steppe il y avait peu de telle personne comme Katchenko, lebolchevik de principe et conséquent. Les temps étaient difficiles, beaucoup de gens ne pouvaient pas comprendre immédiatement la situation politique. Les autorités soviétiques devaient combattre non seulement contre les ennemis perfides, mais aussi contre les amis godiches.Quant on souvient la confusion difficile de ces-là jours, même le cœur se serre.
Bilal a lu la lettre, et il n’a pas eu aucune pensée qu'ilétait vraiment coupable. Il a regardé les murs de la chambre, l’un en face de l'autre. Et sur l’un était la jeune femme, et sur l’autre...
Bilal a voulu battre Tussim assis tranquillement sur le siège avant. Sur lacolisde choses se trouvaient sur trois dossiers avec les documents officiels. Bilal les a attrapé et a jeté vers la porte.
- Va-t-en, salaud, prends et sortir a crié, et va te faire lanlaire!
Bilal furieux a flâné l’aul pendant longtemps.
On a entendu le bruit des sabots d'un cheval, un cavalie ‘sest apparu de l'obscurité.
- Halte! Qui va?–a criéBilal.
- Est-ce que vc’est toi, Bilal?–a dit le cavalier et est démonté.
Bilal a reconnu Muhammedya, le frère d’Aubakir. Il n'avait pas encore trente ans, mais il pouvait surpasser non seulement Bilal, mais Aubakir pas la vigilance mentale, l'agilité, la ruse. Il était un djiguite, forte et courageux. Malgré la relation froid à cause d'une querelle de Bilal avec Aubakir, Muhammad a parlé aimablement:
- C’est bien que nous nous sommes rencontrés . Asseyons-nous plus confortable et conseillons. Parfois, certains choses, ne coûtant pas d'attention, comme une paille dans l'œil empêchent les gens vivre en bonne intelligence. Il est important que les choses ne se s'accroissent pas, etque  la paille ne crève pas les yeux. Penses-tu que notre famille est des ouzbeks méchants, mais nous nous considérons ausii les fils de Kadir parce que nous sommes nés, nous avons grandiici et notre père a vécu dans cet aul. Par la volonté du dieu une richesse est venu pour nous. Qui parmi les gens ontt souffert de cela? Qui des descendants d’Elibay, sans mentionner les descendants de Kadir, n’a pas profité de notre soutien,de nos services? Si nous avonsdes ennemis, alors à qui nous sommes-nous adresséspour l'aide, si pas à vous? Dis-je la vérité?
- La vérité.
- Si c'est vrai, alors pourquoi l’as-tu oublié, devenule chef rural, pourquoi as-tuoffensé Aubakir, dont tout Altaï-Karpyk le respecte comme son grand frère?
- Il a été premier qui m'a blessé.
- Supposons, il a blessé. Si ton père t’appele un chien, tu n’auras pas répondre le même? Aubakir peut t’être le père.
Bilal creusait la terre en silence. Muhammad continuait:
- Parfois les mots grossiers, inconvenant poussent dans une conversation entre le mari et la femme, entre les parents et ses enfants,cela arrive. Mais sans une longue offense. Pour qu’il n’ait pas d’offense entre nous, donnemoi ta main, - a proposé Muhammad et lui a tenu sa main.
Bilal tardait on ne sait pourquoi.
- Donne-moi ta main, têtu! Tu ne peux pas distinguer qui est ton ami et qui est ton ennemi, - a dit Mohammed. – Orynbek même a été relevé de son poste. Maintenant, il viendra pour t’arrêter, pour arrêter tous tes biens et ton bétail. Sois attentif!
- Quoi?! Orynbek a été arrêté et emprisonné!
- Mais il a été libéré par Saken Seifullin. Orynbek a été libéré et a reçu un mandat des pleins pouvoirs. C'est pourquoi je suis venu tard niut pour informer ceux qu’il faut.
La conversation était à proposd’Orynbek. Non seulement ces deux auls, mais les auls autour de Spassk détestaient ce type débrouillard.
- Il y a soixante plaintes contre Bilal, pour le moment, et à ce moment il y en a au moins une centaine. Pour les offenses il se précipite vers lui. Sous le tsar il a été gardien, après la révolution – député du Soviet,sous Koltchak il a servi dans la police avec le cousin de Bilal. Il s’est misune yourte blanche, par la ruse et pas l’esprit il a réuni beaucoup de bétail. Qui a le pouvoir, on le croit. Il est audacieux, débrouillard, il a la langue bien pendue, il ne se noie pas dans l'eau et et ne brûle pas dans le feu. Quand l’amour-propresurpasse le loi, il pousse l’homme dans l'abîme. En défendant Aubakir a excité contre lui les malfaiteurs offensés, en colère.
Ayant entendu le nom d’Orynbek, Bilal sans rien demander, a donné sa main à Muhammad. Peu de personne savait que restant dans l'ombre, Muhammad a obtenu l’arrestation d’Orynbek et la destitution de Bilal. Maintenant, il espèrait continuer son projet etfaire heurter ses ennemis.
- Notre famille toujours évitait toutes les querelles et les scandales, nous ne nous occupés que du commerce. Dans les temps actuels, nous n’intervenons plus dans des combats –rusait Muhammad. - Nous ne voulons que la paix. Mais le malfaiteur Orynbek ne laissera personne en paix. La première chose qu'il a décidé dete détruire et Aubakir. Il ne peut pas enlever la richesse d’Aubakir, le gouvernement ne permettra pas, mais d’autre faute, il ne l'a pas. Et toi, sois prudent.
- Et que-ce qu’il me fera?
- Il t’arrêtera!
- Qu’il essaie! Je lui  tordrai son cou tout d'un coup!
- S'il vient pour toi, il ne sera pas seul et avec une arme à feu. Je te conseille d'emporter tout le bétail quelque part au loin. Et toi aussi, cache-toi. Je vais rencontrer Seifullin, l’expliquerai la situation...
Il a commencé à poindre. Bilal est resté assis plus mort que vif, tandis que Muhammad a conduit le cheval par les rênes vers la maison de Mustafa. Sarybal dormait derrière la maison à l'air frais et réveillé il a entendu toute la conversation.
Muhammad a commencé à parler de la rencontre avec Bilal, mais Sarybal a interrompu:
- J'ai tout entendu.
- Tant mieux. Si tu compris tout, le soir tu iras avec moi à l'usine. Demain viendra Saken, lemilitant important du parti. Qu'il écoute l'opinion des gens à propos de certains militants. Peut-être qu'il n’a pas lu dans l'âme d’Orynbek et c’est pourquoi il l’a pris sous sa protection. Et nous ouvrironsses yeux. On ne doit pas rester à l'écart des événements, mon cher. La vie te tireraquznd même dans le courant de la lutte. Essaye de choisir le moment convenant pour toi et montre tes forces et tes capacités. Un si jeune que toi, dans nos jours équilibrera les plateaux de la balance plus vite que dix doyens honorables.
Sarybai a pensé et a accepté:
- J’irai. Mais pas pour équilibrer les plateaux de la balance, mais je veux voir Seifullin.
Cette nuit a été inquiétante! Bilal cachait son bétail en remue-ménage. Muhammad a envoyé des messagers dans toutes les direstions pour que demain tous soient à l'usine. Lui-même, il est allé à Spassk la nuit, ayant prisdu koumys, un mouton et un poulain. Sarybal est parti avec lui.
Ils sont arrivés à l'usine au lever du soleil. Les huttes à l'oréeétaient vides. Aussitôt que l'usines'est arrêtée, les ouvriers se sont dispersés dans toutes les directions, seulement quelques gardiens sont restés.
On viyait la yourte blanche d’Orynbek de loin,deposé parmi des huttes sur la pelouse verte. Près d’Orynbek mêmeses suppôts indemne et ses hommes d’affaires s'agitaient, se donnant pour ouvriers. Tout le monde se préparait à rencontrer Saken Seifullin.
Mohammed a contourné la yourte, a passé Kokuzek et s’est arrêté près de la maison du doyen Balaubay.
Balaubay était le père de la seconde épouse d’Aubakir, le vieil homme de constitution robuste, bien fait, toujours bien habillé et rangé, il évitait toutes les querelles et les scandales. Il n’était pas seulement agréable par l'apparence, mais aussi il avait l'âme propre. Il était habillé en cafetan de satin brun, il tenait une main derrière son dos, par l'autre il caressait sa barbe blanche. Debout entouré de plusieurs doyens, il se distinguait par sa taille.
Autour de lui se sont réunis les gens connusdes alentours:le fils de Sigimbay, Abyl, le fils de Tashen, Tashmagambet, le fils de Kozhabek, le chanteur, le poète et le diseur Akhmetbek, bien connu par l’interprétation de la chanson de Tatyana de Pouchkine traduit par Abay. Ici il y avait aussi leurs serviteurs et assistants. Une quarantaine de personnes en tout. Et ils sont tous réunis sur l’appel d'hier de Muhammad.
Ne permettant pas de prononcer un mot, Akhmetbek racontait une longue histoire qu’il ya longtemps les beys de Kazybek, de Tula et de Vaydaly ont essayé d’établir la paix entre les trois auls etliquider les malfaiteurs, qui buvaient le sang du peuple. Mohammed a interrompu:
- Allons à la rencontre.
Ils se sont ébranlés dans la direction de la montagne Baydaulet, à l'ouest. Un petit groupe d’Orynbek y est allés.
- Saken Seifullin doit doit y venit en passantses collines. On ne sait pas chez partisans de qui il s'arrêtera,de Muhammad ou d’Orynbek. Mais une chose est claire: celui qui sera premier qui aceuillir l’hôte de marque, il peut être considéré comme vainqueur. Saken Seifullin est le membre du gouvernement.
- Oh Allah, aide-moi à comprendre ce que signifie «le membre du gouvernement»?Le a demandé Tashmagambet du groupe de Muhammad. - Le chef régional? Ou le gouverneur? Il doit être enfin russifié, mais il a tiré son origine dela famille kazakh glorieux. Quelque chose kazakh doit être. N'est-ce pas, il doit accepter notre invitation.
Saryzhakyt dégourdi du groupe d’Orynbek à moment-là s’est prononcé avec plus de assurance:
- Je donne sa tête à couper, si l’honneur d’ouvrier gagnera le dessus l’honheur des famille. Saken doit rester chez nous! - s’est-il redressé fièrement.
Les groupes allaient à l'écart sans s’approcher l’un l'autre et essayant de percer en avant. De loin ils échandeaient des remarques acérées.
On a vu environ dix coureurs sur le versant de Bandaulet. Ils galopaient. Les hommes qui rencontraient ont fait du bruit. «Saken Saken» - et se sont mis à courirà la rencontre, en soulevant la poussière, en tambourinant des sabots sur le sol dur. Chacun galopait à toute bride, en essayant arriver premier comme s'il tire au sortungrand prix.
- Qu'est-ce qui s’est passé?– a demandé Saken, en tenant un cheval et en souriant. – Dans les narines de chacun de vous on peut fourrer le poing.
- Si rien ne se passait, alors nos narines ne se gonfleraient pas ainsi, - a déclaré Mohammed premier. - Nous voulons parler avec vous, mais d'abord il faut bien s’installer. Notretable est mise, soyez un invité chez nous, le chef des gens. Je vous invite au nom de ces hommes respectables.
N’ayant pas attendu la réponse, Muhammad a tourné le cheval avec l'intention de montrer le chemin à l’hôtr de marque.
Mais à ce moment-là Orynbek est venu en avant et a mis son cheval en travers de la route.
- Je vous invite au nom des ouvriers!– a dit Orynbekavec assurance. - Nous avons aussi la table mise. Si vous prenez goût au koumys de la outre noire er àla viande de poulain,alors suivez le maître Muhammad. Mais si tu peux te contenter du thé et du pain, alors suivez-moi, Saken!
Seyfullin a pensé. Le cheval beau, au long cou, gris pommelé sous lui s'emportait , ne se tenait pas debout, chauvissait des oreillespointues, regimbait, s'ébrouait, agitait sa tête sans cesse. Le selle était incrustée d'argent, brillait et scintillait au soleil à chaque mouvement du cheval. Mais si beua qu’était le gris pommelé, tant passionnemant que les gens qui rencontraint aimaient  de chevaux, leurs yeux étaient rivés au Saken Seifullin même. La rumeur des gens ne pouvait pas l’enjoliver, parce que il était vraiment beau. Il était habillé en veston d'été de shantung chinois, en bottes auxbouts émoussés, il avait l’insigne avec des mots sur sa poitrine –le membre duComité exécutif central, le chapeau blanc mince. Il était assis le dos droit  et solidement surson cheval. Son col était ouvert , on voyait la hâle légère. Il était balnc de visage, aux cheveux noirs, de haute taille et bien fait. Il était difficile de passer un tel hommesans arrêter son regard sur lui. L’expression de son visage hautain, un peu froid parlait de son caractère superbe.
Seyfullin a promené ses regards silencieux et observants sur la foule devant lui. Chacun s’est senti mal à l'aise sous son regard pénétrant.
- Allons aux ouvriers ! – a dit Saken enfin en montrant Orynbekpar son menton.
Dans le groupe de Muhammad on a baissé ses têtes. Toutefois, on ne pouvait rien faire sauf suivre Saken. Orynbek se tenait près de Saken et parlait sans cesse:
- Sur cette plaine, au pied de Baidaulet il y a eu beaucoup de batailles sanglantes... L’huissier de l’usine Sokolov, le chef du détachement punitif de Koltchak Volosnikov rassemblaient des ouvriers sur cette plaine et couper la peau sur leurs dos des bandes minces comme des rubans. Je me suis caché, mais on m’a pris dans ces maquis de spirée. Même sous les Soviéts on ne nous a pas donné vivre. Cher Sacken, nous sommes en reste avec  toijusqu’à la mort. Tu nous s arraché des griffes des vautours , la vie est devenue plus heureux et plus libre...
Ahmstbek, allant derrière, a fouetté le cheval quelques fois etarrivé près de Saken, a dit:
- Saken, mon cher, nous avons aussi la langue et nous avons des histoires à raconter, si tu voudras écouter. Plus jeune invite toujours plus âgé, on ne saute pas par les tables. N'oublie pas, mon cher,les coutumes des kazakhs. Là à l'entrée de la maison  le doyen Balaubay vous attend. Pourquoi tu lui passes, tourne vers lui.
- Cher Akhmetbek, Saken n’a pas de temps supplémentaire pour respecter outes les coutumes, - a dit Orynbek et a ri avec feinte.
Saken s’est tourné vers son petit compagnon à la barbe noire de droite, a demandé quelque chose.
- Akyn, le fils deBalaubay, Akhmetbek, - a dit l’homme barbus’étant soulevédans la selle.
Saken a immédiatement tourné son cheval vers la maison de Balaubay. Il est démontée et a salué lemaître. Le vieil homme candideétait très heureux, son visage a rougi de joie. Ne sachant pas quoi dire, il a répété à plusieurs reprises:
-Que ta vie soit longue, mon cher!
L’invité n’est pas resté pour longtemps chez lui, il a refusé de la viande de cheval, a bu du koumys et puis il est parti.
Seyfullin s’est arrêté dans une yourte blanche parmi des huttes. La yourte appartenait à un amid’Orynbek,à Mahshay, qui s faisait passer pour ouvrier. On ne sait pas où l’ouvrier a puprendre une telle yourte blanche? Par ailleurs, Orynbek aussi avaitla même yourte.
Les deux sont entrés dans la yourte en silence; Mustafa a pris son siège.
L’invité a salué les vieux hommes par leurs mains. Mustafa a dit seulement: «Es-tu en bonne santé, mon cher?»  -et sans regarder le visiteur, il a continué à égrener son chapelet. Khadisha l’a poussé une fois, en prévenant, le hadji n'a pas prêté attention. Puis elle a murmuré à son oreille: «Jete le chapelet!». Mustafa continuait son activité. «Il a un revolver!» - a menacé Khadisha. Mustafa a souri et a répondu fort pour que tous entendent:
- Stupide, que avoir peur du revolver, mieux aie peur du dieu. Le revolver est dans les mains de l'homme, et l'homme est dans les mains du dieu.
- A cause de toi, comme si les enfants n'avaient aucune difficulté!
- Si ton fils est un vrai homme, alors il éviterales ennuis. Et s’il est fou, aucun ton souci ne l'aidera pas.
Nurabek préoccupé des ses pensées est intervenu brusquement dans la conversation:
- Non, le hadji, je déménagerai chez toi, je déménagerai. Sinon, ces coquins me voleront! Prends-moi sous ta protection!
- Accepte la protection du dieu, Nurek.
- Je suis offensé au dieu, mon cher!
- A Dieu ne plaise!Il faut lui demander de pitié, Nurek, et ne pas être offensé.
- Je me suis fatigué de demander de pitié, cher.
- Ensuite, adresse-toi aux autorités. Elles prennent  les gens sous la protection.
- Lorsqu’elles me prennent sous leur protection, on me mangera vivant. Où le pouvoir a été plus tôt, quand on m’a offensé? Sans toi,si Ahmedi m’a retournéla jumentmorelle?
- Ahmedi n’a pas eu peur de moi, mais du gouvernement.
- Je ne sais qu'une chose: je me suis adressé à toi. Et comment tu a obtenu  - cela ne me regarde pas.
Khadisha ne pouvait plus tolérer leur conversation et a dit à brûle-pourpoint:
- A Dieu ne plaise, devenir tes voisins, Nurabek.Pars, donne- nous nous reposer.
Mais Nurabek n’avait  l'intention de partir. Puis Khadisha ayant attrapé une pincée de sel, s’est dirigé vers le feu. Mustafa a crié en colère:
- Cesse, stupide!
Selon la croyancepopulaire, le sel jeté dans le feu provoquait la hernie.
Nurabek a eu peur et est levé, mais Mustafa lui a fait assis.
- Les chiens méprisent l'homme en guenilles. Les gens le méprisent aussi, mais seules les personnes ayant le caractère d'un chien. Si le pauvre Nurek a souffert peu d’humiliation et d’offenses? Si nous ne pouvons pas l'aider par bon coup, donc nous n'allons pas même causer du mal. Pourquoi raviver les plaies de l’homme éreinté, il est mieux de l’aider des conseils amicaux, d’un mot gentil. Tu as demandé mon aide plusieurs fois, Nurek. Tu peut migrer dans notre aul. Je ne dédaigne pas de ton voisinage.
En comblant Mustafa de mots de reconnaissance, Nurabek est sotri de la yourte. Sarybal comme d’habitude a lâché un bon mot à son père:
- Alors, toute ta bonté n’est pas de toi, mais de Muhammad?
- Fils, à propos de Muhammad tu plaisantes ou dis au sérieux? Quoi qu'il en soit , je vous répondrai au sérieux. Lénine,je l'aime parce que les gens et toi l’aiment. Muhammad, que moi et les gens aiment, et toi, tu dois le respecter. Le respect n’est pas d'admiration. Celui qui sait respecter l'autre,éveille de respect de lui-même.
Kabyl a cligné d'œil à Sarybal: dit-on, on ne discute pas avec un tel, tu ne vaincras pas. Puis il l’a invité à sortir par un signe de tête.
La chaleur sévissait dans la cour, la terre est devenu brûlant. Tous les êtres vivants se sont cachés, même des serpents, aimant le soleil, recherchaient de fraîcheur. Seuls les 
œstres jubilaient, en attaquant avec un bourdonnement gai au bétail immobile, épuisé de chaleur.
- Oh là là, comment brûle! As-tu lu «Métrage»? - a commencé à parler Sarybal.
Kabyla fait claquer sa langue. Celui-là poursuivait:
- Quand sera la fin du monde, le soleil tomberaau sol de la longueur d'une lance. Le terre va se transformera en braise. L’univers criera à l'unisson, et chacun du chœur priera pour sa propre grâce. Seule Muhammed sauterait sur un cheval ailé entre le dieu et la terre. Le jour d’aujourd'hui ressemble à la fin du monde et les œstres ressemble à Mohammed.
D'ailleurs, mon père a eu raison de votre discussion, - a remarqué Kabyl, - il ne faut pas désapprouver Muhammed si zèle et blesserles gens superstitieux.
Kabyla regardé attenivement l’aul inconnu. Sarybala suiivi le regard.
Là vieux Abish, le père de Nurgal, un paralytique, comme toujours, somnolait sans bouger à l'ombre de sa yourte déchiré. Il ne pouvait pas marcher, ses jambes étaient faibles, les bras n’étaient propresque pour porter de la nourriture à sa bouche. L’être vivant mais impuissant. Cependant Abish ne voulait pas mourir. Et là-bas il y avait le jeune frère de Mustafa, Hametdjan,grand, de robuste encolure, noir comme le nègre, fort et affable par son caractère, malgré la chaleur, il ne s'écartait pas de la forge, il forgeait depuis le matin le fer sonnante. La sueur coulait de jets de lui. La chemise en toile de coton s'est imprégné de boue. La femme de Hamet était occupée du ménage, et quatre jeunes enfants regardaient de coups de marteau lourds de leur père. Pas loin d'ici, dans la vallée d’Arshalail y avait soixante têtes de bétail. Pourquoi n'at-il pas invité Saken chez lui, et a amené ici? Orynbek ne voulait pas montrer son ménage. Ici, il lui était plus facile de faire semblant d’ouvrier, d’homme d’un cheval, il se tenait librement, parlait hardiment, mais il avait bien moins des adhérent que Muhammad. Et les gens venaient de toutes partsà Muhammad sans cesse. Un petit compagnon barbu de Saken attirait l'attention. On l’appelait abec respect Auke.
Ne participant pas au combat des parties Saryba regardait Saken. Le membre du gouvernement s’est lavé, a commencé à raser, en rajustant sa toilette après la route. Sarybalse tenait à l'écart, appuyé contre un chariot, et suivait attentivement ce qui se passait. Encore une fois il s’est rappelé les paroles d'une chanson d’Abay:
Sans s’éloigner au côté,
Sans chuchoter en secret,
Ils ne parleront pas à satiété.
Les opposants étaient prêts à mettre l’un l'autre en pièces, ressemblent à un troupeau des corbeaux croassants, affamés et impitoyables. Sarybal a regardéSaken. Il continuéait à raser.
Du côté du l’usine six djiguites se sont apparus. Sarybalreconnait tous. C’étaient les vrais ouvriers, qu'il avait vu à plusieurs reprises à Spassk:le fils d’Arap, Duysen, les frères Sadvakas et Shapmerden, les frères Kassym et Karatyshkan,le fils de Bapbokysh, Maksut. Ils n’ont pas saluétout de suite, comme le faisaient les kazakhs de steppe, mais ils se sont arrêtés près de l’invité, et chacun à tour de rôle a serré sa main en silence.
Saken les a invité à s'asseoir et a demandé d’où ils étaient.
- Nous sommes les ouvriers de l'usine, - a répondu Duysen, trapu aux moustaches roux.
- Excellent! Eh bien, dites, quelles affaires avez-vous à moi?
- Nous sommes venus pour voir. Nous pourriez-vous composer quelque chanson.
Saken a souri, a regardé avec un sourire aux jeunes djiguites - Maksut, roux au visage large et Karatyshkan basané. Les deux ne pouvaient pas rester en place, parlaient l’un l’autre d’une voix basse, poussaient l’un l'autre dans les côtes.
- Agay, - s'est adressé Maksut, - nous demandons de chanter tout de suite la mélodie pour les paroles de votre chanson. 
Saken a souri de nouveau, et allé dans la yourte, il a remis à Maksut deux feuilles de papier remplis de l'écriture arabe.
- Ill est difficile de composer la chanson en marche, - a dit Saken. –Prenez celle-là que j'ai écrit auparavant. Apprenez s'il vous plaît. A propos dela musique je suis embarrassé. Je suis un mauvais chanteur.
Le djiguite a regardé les feuilles et a dit:
- Nous avons déjà chanté cette chanson ici,agay.
- Et vous savez le motif?
- Nous le savons.
- Venez chanter, nous écouterons.
Maksut chantaitsans broncher:
Azamat n’incline-yoi pas, reprends courage,
Mets-toi bras dessous avec ses frères,
Nous sommes pour la liberté et l'égalité, 
Nous irons avec le drapeau rouge 
Contre les ténèbres.
La discrétion de Saken s'est attendriaprès avoir entendu chanter la chanson. Il, parlaitavec Maksut chaleureusement, fraternellement.
- Hé, à mon avis, un gars talentueux. Veux-tu apprendre? Si tu veux,je t’emporterai avec moi.
- Je veux apprendre.
- D’abord, demande la permission de ta mère, cher, - a grondé Duysen.
Saken l’a assiégé tout de suite:
- Aucune mère ne consentira pas à vivre séparée de son fils. Rien ne signifie qu’ils doivent rester toute une vie avec eux. La mère tendre envoyer son fils avec larmes, puis sera reconnaissante quand son fils finira ses études. Lénine a dit: il faut étudier, étudier et encore une fois étudier. Ce sont les ouvriers qui est lemaître de notre état. Et maintenant nous avons peu d’ouvriers, il y en a peu de compétents. Pour diriger l’état, il faut avoir non seulement le pouvoir, mais aussi des connaissances. Les connaissancessont également nécessaire enfin pour distinguer l’ai contre l'ennemi. Même pour manier la rivelaine, on doit savoir quelque chose. Le prolétariat doit préparer non seulement les ouvriers, mais aussi les scientifiques, les hommes d'État, les bardes-écrivains. Ils ne tomberont pas du ciel, et personne ne les envoyera du côté.
Les ouvriers sont venus juste pour saluer, mais se sont attardés pour longtemps chez Saken.
- J'enverrai obligatoirement de nouvelles chansons, - a promis Saken quand ils partaient. - Et toi, Maksut, si tu ne changes pas d'avis à propos des études,  fais tes préparatifs. Nous ne s'attarderons pas ici pour longtemps.
Sarybala accompagné les ouvriers à l'usine. En chemin, il a parlé avec Sadvakas, l’homme trapu âgé avec des traces de variole sur son visage et avec deux rides lourds sur son front. Sadvakas parlait peu d’habitude, mais s’il dit qu'il dira comme il a coupé. Il était boutonné, sévère, réservé par son caractère comme Sarybal. Mais quand ils se renconrent comme ça, en tête-à-tête, ils racontaient tout ce avait dans leurs cœurs.
- Dieu sait, quelque chose de mal se cache en chuchotant de ceux qui ont rencontré Saken, - a dit Sadvakas en faisant ses adieux.–Tu es venu ici, mais tuagis bien, qui tu ne participes pas à l’entente. Et je ne te conseille de n’y pas participer, on te salira.
- Non, je serai à l'écart. Parce que si j’interviens, je ne pourrai pas supporter, je me querellerai. Je pense qu'ils ne me laisseront pas en paix, je tenterai de calomnier.
- Orynbek peut dire que ton père est le hadji, ton beau-père est le bey et tetraînera dans la boue. Mais qu’il essaye. Nous intercéderons pour toi. Les gens n'ont pas oublié qui a repoussé Mukhtar qui a passé toutes ses bornes.
Les mots de Sadvakas ont beaucoup impressionné Sarybal.
À la place où l'invité d'honneur recevait, il retournaitplein d'animation,en espérant le soutien des gens honnêtes.
Près de Sacken était le même homme barbu de petit taille. On parle à voix basse dans la foule:
- Qui est-il?
- Le fils d’Essenbek, Aubakir.
- Un ami de Saken.
Essenbekov a invité ceux qui désiraient par un geste et est entré dans la yourteaprès Saken.
Tous ne pouvaient pas se placer dans la petite yourte. Ceux qui n’ont pas eu la place, se sont restés à l’entrée. Sarybal a réussi à fendre la fouleà l'intérieur, il s’est assis près de la porte, en regardant attentivement les visages des hommes assis sur la place d'honneur. A droite de Saken s’est assis Essenbekov, à gauche - Orynbek. Personne ne bougeait, ne parlait, il y avait un silence complet. C’était Abyl robuste, le beau-père de Muhammed qui a été premier qui a soudain troublé le silence:
- Notre cher Saken,ayant entendu dire de ton arrivée, nous, jeunes et vieux, sommes réunis ici pour te voir et nous plaindre de notre sort. Nous sommes les enfants de la tribu d'Altaï-Karpyk. Et toi, et ton père, vous êtes connus. Dans la terre kazakh maintenant la vache mugit, l’ours mugit, mais qui déchire - le diable même ne pouvait pas expliquer. IL est mieux vaut s'accommoder que plaider, tu le sais. Etablis la paix à nous. On ne nous permet pas même de dormir paisiblement avec la vieille femme. On nous a enlevé le bon cheval et des plats savoureux. Quelqu'un accourt avec un fusil, s’il n’aime pas quelaqu chose, il se met à crier: «Bourgeois!».Si tu dis un mot en réponse, il crie: «Arrêter!». Nos enfants et nos femmes vivent dans la peur permanente. Nous-mêmes, comme des lièvres, avons peur de notre propre ombre. Juste avant toi je parle ouvertement, et devant les autres, je suis malheureux, je n'ose pas ouvrir ma bouche.
- Qui vous blesse?–a demandé Saken, en regardant en face d’Abyl.
- On ne peut pas compter tous... On peut les trouver même dans cette yourte parmi ceux qui sont assis avec toi genou à genou. Tous les excès sont faites au nom du gouvernement, -a souri Abylet s’est tu.
Orynbek a parlé avec irritation:
- Pourquoi tu souris, ventru et glouton. Je voudrai donc te dire: bas le pouvoir soviétique! Seulement cela est  maintenant dans ta tête. Tu as peur de dire ouvertement, mais grinces des dents de la haine. Dis, coquin, dis tout avant de mourir! Tes jours sont comptés!
Muhammed est intervenu immédiatement:
- Sois calme dans les virages, Orynbek, sois calme! Qui d'entre nous est coquin, cela n’est pas à toi de juger, mais aux gens. Si les gens déterminent, ils détermineront avec précisément. Saken, les gens sont venu à vous. Interdis d’aboyer à ce chien!
- Personne ne me mettra pas un bâillon! – s’est fâchéOrynbek. - Ne creuse pas dans mon âme, chacal affamé. Je suis au-dessus de tes forces! Il est difficile de m’avaler!
- Cessez, arrêtez! Tout est clair, - a dit Saken avec colère et a levé sa main.
Le silence de mort s’est établi dans la yourte. Seyfullin parlait lentement, en pesant chaque mot:
- La tempête nettoyante d’Octobre a passé, les jours ensoleillés sont venus. Si certains d'entre vous attendent une nouvelle ouragan, tandis que les autres tentent à se prélasser tranquillement au soleil, vous avez tort, les uns et les autres. Le pouvoir dans le pays a été fermement pris dans les main des puvriers et des pauvres. Celui qui tentera de les arrêter, va mourir. Le doyen Abyl, si vous nous faites un croc-en-jambe, vous vous casserez votre cou. Toi, Orynbek, tu t’es mis dans les rangs des combattants pour une nouvelle vie. Mais ne dis pas que tu finiras avec le ventru d’un coup. On ne peut pas enlever les cheveux avec la tête. Et si tu oses d’enlever, alors on te coupera tes mains.Les litiges, les scandales sans fin parmi vous menent à ces deux conséquences. Je ne suis pas ni le bey, ni le doyen de l’ancien temps, je ne dispose pas, je précise la ligne de notre gouvernement. Qui ne veut pas le comprendre dans le temps, va comprendre plus tard, en cas d'ennuis... Maintenant je dirai quelques mots à propos de mon attitude à l'égard de certains de vos camarades.Les gens n'approuvent pas ce que j’ai libéré Orynbek de prison. Si l’homme a avoué sa fauteet s'est excusé sincèrement, alors ne pas lui pardonner, c’est la cruauté. Quel grave que soit la faute de l’homme, mais rester impitoyable vers lui c’est un crime. Sous Koltchak on m’a enchaîné, m’a exilé au bagne, m’a déchiré mes cheveux sur ma tête. Maintenant les punisseurs sont tombés entre les mains du pouvoir soviétique. Je n'ai pas l'intention de venger à personne d’entre eux. Si ces gens ne se corrigent pas, n’arrêtent pas des machinations hostiles contre le gouvernement des ouvriers et des pauvres, bien sûr, ils ne seront pas épargnés. C'est ce que je voulais dire à propos d’Orynbek et d’autres de vos compagnons!
- Si plaindre son ennemi ne signifie pas se blesser ?– a demandé Sarybal.
Saken s’est vite tourné vers lui.
- L'ennemi est différent, l’animositéfief est aussi différente. Si l'ennemi est cruel et implacable, donc la blessure faite sera incurable. Notre attitude à cet ennemi est tout à fait définie. Je pense que Beckov n'appartient pas à nos ennemis implacables. Quand j’obtenait sa libération de prison, je savais qu'il n'était pas tout à fait pur devant les gens. Tout le monde sait qu'on n’envoye pas des dizaines de plaintes à une personne innocente. Néanmoins les action  d’Orynbek sont négligeablea par rapport des atrocités de Mukhtar, de Bimend, d’Aubakir et d'autres riches. L’aristocratie féodale kazakhe, qui a dirigé au passé, est encore en train de jouer le premier rôle, tente de garder son influence dans la steppe. Alors, pourquoi le fils d'un simple Beckov doit être écarté de la constructiond’une nouvelle vie? On ne peut pas brusquer les gens. Je n'ai aucun doute qu’Orynbek Bekov comprend sa culpabilité pour le passé et dans l'avenir proche il sera un ouvrier soviétique actif.
Les adhérents de Mohammed ont baissé leurs têtes et se sont assis en silence. Il semblait si on leur cassait des côtes, ils supporteraient ces mutilation plus facile que ces mots de Saken. Dans un silence complet on n’entendait que des soupirs des suppôt de Muhammad.
Orynbek s’est levé et a demandé la parole.
- Excusez-moi, les gens, - s’est-il adressé à tout le monde. - Vous savez, j'ai grandi ici, parmi vous, et je n’ai rien vu dans ma vie, sauf cette usine. Auparavant je vivait à l'aveuglette, souvent a eu tort, mais il n'y avait personne pour me corriger, et les richesenrichis m'ont poussé dans l'abîme de plus en plus. Bien, que le jour est venu quand j'ai compris et le me suis rendu compte de mes erreurs passées. Non seulement dans l'avenir, Saken-hein, mais aujourd'hui, je vous donne ma parole d'honneur de servir aux autorités soviétiques. Je répète: ce n'est pas demain, mais aujourd'hui, Saken, je reste avec toi pour toujours.
La conversation a duré longtemps. Après le dîner, les invités sont partis immédiatement. Orynbek les a accompagné.


Le silence était dans l’aul. Tard dans la nuit. Les chiens ont cessé d’aboyer ,on n’entend pas des chansons des jeunes. Les lumières des âtres se sont éteintes près des yourtes, on ne voyait pas de la lumière dans les coupoles des yourtes. La nuit était sombre, on n'y voyait goutte. Par le vallon derrière l’aul trois djiguites se faufilaient fourbe – Saryba, Nurgali et Meyram. Ils marchez à peine perceptible, respiraient silencieusement. S’étant penché sur le ravin par des épaules, ils regardaient longtempsla yourte grise. La nuit tranquille, on n’entendait queleurs cœurs frapper fréquemment.
Une fille charmante se trouvait dans le lit dans la yourte gris. Ses yeux étaient fermés, mais elle ne dormait pas. La fille flottait sur les ailes du rêve, elle avait tantôt chaud, tantôt froid... À la fin, elle s’est fatiguée d’être longtemps dans les nuages et s'est endormi.
Mais dans l’imagination de nos djiguites elle ne dormait pas encore. Ils pensent qu'elle entrelacer le ruban sonnant de pièces d'argent avec la natte, en les appelant des yeux souriants, riait avec charme.
«Qui appelle-t-elle? - demandait chaque djiguite lui-même et avaitla réponse tout de suite: - Bien sûr, moi... ».
Soudain, un chien à la bouche jaunea sauté avec le grondement menaçant. Les jeunes hommes se sont couchés sur le sol et se sont cachés comme tripoli.
Le chien grognait, s’approchait vers le ravin en sautant. Nurgali s'appuyait fermement au sol. Pour se débarrasser de la minute de peur, Nurgali donnerait une heures de plaisir d'amour. Ayant aboyé, sauté, averti le propriétaire que les visiteurs inattendus se sont cachés et le chien tentait reprendre son souffle, s’est couchésur le ventre devant eux et attendait, en gardant. Les djiguites se couchaient. Une minute a passé, deux, trois. Le chien n’allait pas. Les amis voulaient sauter. Et s’enfuir. Mais s’ils essayent,le chien s'abattra comme unepanthère. Et il n’y avait rien pout lui repousser: ni bâton près de la main, ni pierre. Et rester ici pendant longtemps est impossible. Le jour commencera à poindre bientôt, on pourra attraper les espiègles, puis il y aura tant de honte.
Sarybal a rampé premier le long du ravin. Les amis l’ont suivi ayant retenu leur haleine.En se tordant comme des serpents, mais ils glissaientpar des flaques,par la poussière, par la boue, jusqu'à ce qu'ils se sont trouvés à une distance sûre. Le chien ne voulait pas s'éloigner de la la yourte de son maître.
Se réjouissant de délivrance les amis ont oublié leur peur récente.
- Pénétrons dans la yourte de Nurabek, - a proposé Sarybal.
Nurabek était un viellard calme, inoffensif. On l’appele Nurabek avec hernie ou Nurabek zézayant. Il a donné en mariage sa filleaînée. Il n’avait pas de fils. Nurabek avait un petit troupeau. Il avait un tel koumys que personne sauf lui-même ne pouvaitt pas le boire: pas le koumys mais la tisane de la couperose bleue. Il regrettait ses chevaux, il allait toujours à pied.
Donc les malchanceux ont attrapé la yourte de Nurabek. Nurgali peureux, qui n’est jamais allé la nuit aux filles,s’est enhardi soudain. Les amis ont parié: qui parmi eux tentera sa chance pour se rendre à la fille de Nurabek.
- Cesse de parler, j’irai !–a dit Nurgali fermement.
Sarybal avec Meyramont cédé.
Les amis ont écouté, le silence n’était rompu que par le ronflement de Nurabek et le bruit des dents de Nurgali. La porte grinçanten’a pas fait aucun bruit quand le djiguite énorme maladroit a pénétré dansla yourte. Il se plaçaitplus tranquille que la mouche. Il y avait une chaudière avec du lait au-dessus del’âtre. La fille dormait sur le sol près de la grille sur la droite. Nurgali pénétrait vers elle, en tremblant comme dans une fièvre. Ses canons de pantalon étaient retrousséa jusqu'aux genoux, les manches étaient retroussées aussi. Qu’on pénétre sous sa couverture même! Mais la chaudière était sur de le chemin, mille sabords, qu’on le passer avec succès, sinon tout perdra!
Les deux en dehors se sont ennuyés. Les blagues des ses camarades dans l’aul pouvaient être cruelles! Sarybal a attaché à la porte de la yourte par un ficelle de cafetan et Meyram frottait contre la yourte comme une vache.
- Crève, la bête, crève!- on a entendu la voix de Nurabek tout de suite.
Meyram continuait à frotter.
- Ella cassera, la yourte malheureuse se tient debout à peine, elle cassera, oh-bay!– s’est alarmé le vieil homme et criait : - Je cassera les restes de tes cornes !–il a sauté hors du lit et a pris un bâton.
Nurgali s’est précipité vers la porte, a heurté la chaudière. La chaudière a grondé, le lait s’est répandu sur le sol.
- Au secours, au secours! On vole !–a crié le vieil homme.
Le cri désespéré a réveillé tout l’aul. Même les chiots ont aboyé. En pataugeant le lait renversé, Nurgali se démenait en cherchant la sortie. Il a tiré la porte, mais mal lui en prit!
Et Nurabek avec un bâton dans sa main poursuivait instamment le trouble-paix. Tantôt l’un, tantôt l’autre trébuchait  sur le chaudière avec un grondement. Le vieil homme agitait son bâton, mais ne pouvait pas réussir à frapper, et criait sans cesse: «Au secours!». Enfin il a frappé le nez de Nurgali, et celui-là a crié.
Sarybalet Meyram ont déclenché la porte et se sont enfuis. Derrière eux, comme un bouchon de la bouteille Nurgali a volé hors de la yourte. Le sang coulait de son nez, mais il n'a pas remarqué, se précipitait. Une meute de chiens aboyants’est précipité derrière lui. Voilà la meute a atteint l’espiègle malchanceux, le chien avant a déchiré son pantalon. Nurgali s'est battu en marche, il n’avait pas de temps de regarder les côtés, et il n'a pas remarqué comme il s’est effondré dans le puits profond. Mais, comme il arrive dans les cas pareils, rien de terrible ne s’est pas passé. Au contraire, Nurgali s’est baigné, a lavé la saleté. Les chiens, ayant entouré le puits le regardaient expectant. Nurgali, s’est immergé dans l'eau jusqu'au cou, a décidé de confier son sort à Allah...
A ce temps-là , les habitants de l’aul qui se sont réunis au cri de Nurabek, ont compris la situation et a commencé à gronder le pauvre vieillard:
- Est-ce que ton père n’a pas été jeune homme, et ta mère – la fille?
- Pourquoi tu as alerté tous, comme se les bandits ont attaqué?
Mais l'une des vieilles femmes justes a intercédé pour Nurabek:
- Est-ce que le djiguite vient chez la jeune fille pour vider la chaudière et renverser la youutre? Auparavant les djiguites ont été habiles comme un chat. Ils venaien et partaient tranquillement, que non seulement les parents, mais nous n’avaons pas remarqué. Et les hommes d’aujourd’hui, mon Dieu, sont si patauds, maladroits!
S’étant calmé Nurabek s’est fâché de nouveau:
- Si c’est le djiguite? Canaille! J’ai bouilli la chaudière pleine de lait, et maintenant il n’y pas aucun bol! Oh maudit! Je te souhaite pas une fille pour embrasser, mais la peine sur ta tête! Tu ne tiens pas compte de mon repos. Aurais-je un fils, si tous ce qui voulaient se moqueraient demoi, oybay!
Sarybal est venu à la maison et s’est mis au lit. Les auls étaient situés nin loin l’un de l’autre, et on entendait la malédiction de Nurabek bienici.
Sa mère l’a remué avec difficulté. Ayant ouvert ses yeux , Sarybal a vuun petit djiguitegrêlé sur la place d'honneur. Il était déjà midi.
- On voit, vos jeunes errent la nuit, et le lour dorment. Et dans la yourte voisine le femme aînéecriait: «Lève-toi, lève-toi, Meyram-djan» - a dit l’inconnu avec un sourire.
- Oui, quelqu'un aujourd'hui la niut a parcouru, - a  soutenu la conversation Saribal. - Peut-être parmi eux tu as été, mon ami sagace. Où allez-vous, d’où? Je ne vous ai pas reconnu.
- Le m’appele Kabyl, mon père est Bleusiz. Je viens d'Akmola.
- Si je ne me trompe, vous travaillezdans le comité régional de la jeunesse?
 - Oui.
Leur conversation a été interrompue par Mustafa. Il est entré en galoches en cuir aux pieds nus et avecde long chapelet dans sa main. Avec lui Nurabek offensé est entré. Ils se sont rencontrés à l'aube derrière l’aul, après la prière du matin.Il était évident que Nurabek avait tout raconté.

Près de la yourte un seul poulainétait attaché, à côté de lui la jument baie courtaude se trouvait et hennissait doucement. Hametzhan a laisséson marteau pour une minute, traitait la jument et allait à l'enclume de nouveau. La sueur coulaitde ses tempe à sa barbe et dégouttait sur sa chemise. Mais le forgeron ne laissait pas son travail. 
«Oh la vie, la vie! Elle est si intéressante, si douloureuse, si changeante. Elle peut s'interrompre aujourd'hui, mais l’nomme travaille dur comme s’il est immortel. Dans un monde il y a tant de phénomènes mystérieux, merveilleux. Apprends-les, devine. Mais la vie humaine est courte. Un jour, j’irai dans l'autre monde, sans te deviner, la vie. Ces pensées vides, n’occupent pas Kabyltant que moi».
Kabyl, en marchant lentement, est allé à la dernière yourte blanche. Au-dessus deson entrée il y avait une grande inscription: «A bas l'analphabétisme!».
- Combien de personnes font leurs études?–a demandé gaiement Kabyl.
- Quinze, - a répondu volontièrement Sarybal.–En général les adolescents. Mais il a aussi Bukpantan barbu, le fils aîné d’Abish malade, et la pauvre fille nommée Janyl, de telle masure noire. Je vois la première foisse tels élèves parmiles kazakhs comme eux.
- On les enseigne à la mode ancienne ou nouvelle?
- A la mode nouvelle. J'ai fait mes étude appris à la mode ancienne, en arabe, et pour l'année j’ai appris à peine les lettres, et pour unr mois, ils ont déjà appris à lire et à écrire.
- Qui paie au professeur?
- C'est un homme merveilleux. Il enseigne les pauvres gratuitement. Le reste paie ce qu’il a.
-J'entends parler d'un tel maître pour la première fois. Quel est son nom?
- Tulsubay. Son frère aîné travaille à Spassk, il est charpentier d’Adiyabek.
Sarybalet Kabyl ont atteint la ypurte blanche. Sa porte était fermée à clef. Ils l’ont ouvert et sont entrés. Sur le sol, près de la paroi en treillis, ils ont vu un lit couvert. Au-dessus, un portrait de Lénine coupé d’unerevue a été accroché. Dans le petit abri il était propre, bien rangé et confortable.
- Et où sont les maîtres?
- Peut-être, ils sont partis se baigner.
Seulement maintenant, seul dans la yourte inhabitéeKabyl a dit à Sarybal du but de son arrivée. Le comité régional de la jeunesse lui a envoyé pour créer dans les auls les cellules des jeunes. Dans l’aul Tasheke il a déjà organisé l’une. Encore une il pensait de créer ici.
- Cela te plait?
Sarybal a demandé:
- Et que fairont les membres de la cellule?
- Oh, il y a beaucoup de travail. Vous serez les assistants des communistes, le noyau leader de jeunes l’aul, les dirigeants de tous les événements politiques, économiques et éducatifs. En bref, vous serez la main droite du parti et du gouvernement.
 - Il sera suffit de devenir la main gauche. Dans les auls tous les jeunes sont sous l'influence de pères, des doyens. Il est très peu de jeunes qui essaient de vivre en toute indépendance.
- D’abord on réunira ceux pauvres. Attirons plus des ouvriers, des pauvres. Qui, à ton avis, est convenant? Dis leurs noms, - a demandé Kabyl et a sorti un bloc-notes de sa poche.
Sarybal a appelé à peine quatre.
- Voici, par exemple, la jeune athlète Nurgali, le fils de Don malade. Le gars n'est pas des courages, mais son air est impressionnante. Il ya aussi mon parent et cousin Meyram,le plus honnête et franc. Et il est aussi pauvre. Il y a un orphelin Izbassar, un garçon d’affaires, intelligent, déjà cultivé, vit mieux que moi. Parmi les filles – Janyl, la fille d’un ouvrier agricole, semble être très timide, mais si elle se sent le soutien, elle s'enhardira. Le feu ne brûlepas sous les cendres, et si on souffle les cendres et le nettoye, le charbon réchauffera Janyl semble ce feu caché sous la couche .
- C’est peu. Qui encore?
- Pour le moment c'est tout.
- Mais pourquoi tu ne nommes pas toi-même?
- Tu as parlé des ouvriers et des pauvres. Et je suis un paysan moyen. En outre, mon père est le hadji, mon beua-père est le bey, comme on l' appelle maintenant, le seigneur féodal.
- Allah, on dit, demande des péchés de chaque croyant individuellement. Tu ne dois pas repondre non seulement de tes ancêtres, mais aussi de ton père.
- Je sais que je ne dois pas. Mais jon me reprochera à mon origine, et je ne le veux pas.
- Que tu ne sois pas toi-même un lâche, et pas Nurgali.
- La lâcheté et la pureté, ce sont le ciel et la terre.
- Il est difficile, jeune homme, de te vaincre dana un litige. J'avoue franchement que c’est Katchenko qui a conseillé de t’inscrire dans la cellule des jeunes.
- Katchenko? – a demandé Sarybal perplexe.
Le nom du célèbre bolchevique a bien ancré dans sa mémoire depuis telle réunion. «Mon frère, je compte sur toi», il s’est rappelé à plusieurs reprises les mots du communiste au visage des taches de rousseur, de construction robuste, roussâtre, sincère. Et maintenant, il a apparu devant les yeux de Sarybal. Sarybal d’habitude de sang-froid, calme,s'est animé,s'est égayé comme auparavant, il ya un an, dans la vaste steppe couverte de stipa desplumes, quand Katchenko lui avait parlé d’une nouvelle vie, avait donné des conseils.
- Alors, m’inscris-toi aussi!- a décidé Sarybal.
- J’ai déjà enregistré. Maintenant aide-moi à persuader ceux que tu as appelé.
- Trois d'entre eux iront avec moi dans le feu et dans l'eau. Il sera difficile de s'entendre avec Janyl. Mais quand même j’essayerai.
On a entendu une chanson. Les jeunes voix sonores approchaient.
Azamat, mets-toicomme le soldat dans lerang commun,
Ouvretes yeux, regarde le monde...
- Les nôtres chantent, - a dit Sarybal.– «La chanson est la reine des paroles», on dit. «La  meilleur métier est l’éloquence. «Je pense qu’il faut ajouter: «Mêmes des mots d’or deviennent d’argile dans la bouche malhabile». Un les paroles lumineuseanime l’affaire la plus ordinaire. L'autorité est aussi importante pour une grande crédibilité. J'ai vu Katchenko et Seifullin. Si Nurgali les voyaitplus tôt que moi et transmettaitleurs pensées comme ses propres, pour moi, ces gens n'auraient pas fait une telle impression.
- Cesse de philosopher, allons continuer ce que nou avons commencé. J’expliquerai les tâches et les responsabilités de l'organisation de jeunes à tes djiguites, et toi ,parle avec Janyl, essaye de la convaincre.
Quelques jeunes gens en parlant fort, sont entrés dans la yourte. Avec eux, Janyl et l'enseignant Tuleubay. Il était jeune, on voyait à peine ses moustaches clairsemées, mais l'enseignant essayait de les serrer. Les visiteurs, surtout les commissaires de la ville toujours attiraient son attention. Tuleubayétait avide aux nouvelles. Il a immédiatement presséKabyl de questions à peine franchi le seuil. Sarybala demandé Janyl de sortir pour une conversation importante.
- J'ai une affaire pour toi. Mais d'abord promets, que tu consentiras.
- Oh mon Dieu, qu'est-ce que tu parles?
- N'aie pas peur. Il ne s'agit pas de ce que tu penses de peur.
- Alors, dis.
- Je veux dire, le délégué  est venu d’Akmola pour créer une cellule de jeunes dans notre aul. Il a intention de m’y attirer, toi, Izbassar, Meiram et Nurgali. Qu’est-ce que tu en penses?
- Et toi?
- J’y entre.
- La femme aînée de l’hôte ne me laissera pas. Elle me permet pas même parfois aller pour faire mes études. Si je n’obéis pas, elle se fâchera, elle peut même me battre.
- Si tu entres dans la cellule, non seulement battre, mais personne n'oserait te gronder.
- Et si la femme aînée expulse, alors quoi faire? Mes parents sont vieux, malades, nous resterons complètement sans nourriture.
- La cellule t'aidera dans tout cas.
- Quel est cette cellule - deux ou trois personnes? Qu'ils aident d’abord eux-mêmes.
- Tu ne comprends pas ce que c’est la cellule. Si regarder plus loin, la cellule est le pouvoir soviétique,c’est le Parti communiste, c’est Lénine!
- Oh, Allah! Si nos paroles atteignentLénine?
- Quand tu as une écharde dans ton doigt, la tête sentira de la douleur au même moment. Supposons que Lénine est la tête, la cellule est un doigt. Avant la révolution notre famille populeuse Karamurat a été opprimé et trompé par un groupe des descendants d’Igilik. Maintenant la petite cellule des jeunes de Karamurat commencera la lutte contre le régime soviétique, se battra avec l'élite parasitaire et larenversera demain. Il est le temps de finir avec les ventrus et ouvrir la chemin large pour le travail. Que chacun aitson droit d'apprendre le métier, que la femme soit égale avec l'homme. Alors Kabyl ne pleurnichera pas qu’il doit garder les enfants du bey. Voilà, pourquoi il y a la cellule...
Le visage couvert de taches de rousseur de la pauvre fille a pâli, exprimait tantôt la joie, tantôt la peur. Mais ses yeux bleus se sont allumés d’espoir.
- Décidez vous-même, agatay, - a dit la jeune fille en s'inquiétant. – Qu’on ne soit pas Gros-Jean comme devant.
Ils s’inquietaient. Bien sûr! Janyl étaitune caille faible dans lespattes violentes du bey.Ce sera bien, si la cellule l’arrachera des ses pattes. Et si elle n’arrache pas,Janyl perdra. Bien que le temps était soviétiques, mais les beys étaient encore très forts. La peur et l’agitation deJanyl a convaincu Sarybal de nouveau que la lutte ne sera pas facile.
- Risquons, Janyl! - a dit-il, en mettant fin à la conversation.
Ceux qui sont restés dans la yourte, ont décidé la question plus tôt qu’eux. Izbassar, Nurgali et Meyram et ont déjà réussi à prendre le questionnaire. Sarybal et Janyl ont suivi leur exemple. Si plus tôt quand ils réunissaient yous les cinq, toujours ils plaisantaient, poussaient gaiement, chantaient des chansons, commençaient la lutte. Maintenant ils se taisaient, occupés du questionnaire. Leurs cœurs battaient souvent. Chacun à son propre manière imaginait son avenir, attendait des changements dans leur vie. L’intention sérieuse gardait les jeunes hommes de la frivolité. Les jeunes joyeux, affairéssoudain ses sont calmés, ont acquisle sérieux et la retenue.
- Maintenant, on ne peut pas renverser le lait des autrea, - a dit comme à propos Sarybal. Nurgali l’a regardé, se mordant sa lèvre, - Pardonne?–a demandé Sarybal.
Ayant jeté un regard au questionnaire Nurgali a hoché sa tête . Ainsi, Sarybala échappé le savon. Si Kabyl n’est pas venu avec une affaire si importante, il serais avec des contusions pour la farce pendant la nuit.
Kabyle occupé de ses pensées, marchait de long en largede la yourte. Il était content et a pensé deson message pour le comité régional. Il là vindra avec l’air de vainqueur, comme s’ila remué ciel et terre. Son âme exultait. Bien que modeste, mais c’était un succès. «On annoncerait la grâce!» - se réjouissait Kabyl. Aucun des djiguites ne sentaient pas la chaleur, parce que tout le monde s'échauffait de la cellule plus que du soleil. A midi Kabyl a recueilli des questionnaires, des déclarations, des autobiographies et les a plié dans son sac.
- Le nom de l'organisationsera peut être «Descendance», - a dit-il. - Après l'approbation du comité régional, je vous apporteraides cartes et les remettrai.
Lorsque Kabyle était assis sur le cheval, ayant mangé du thé et du fromage dans la maison de Mustafa, Mahambetshe resserrait la sangle de son cheval. Ayant serré ses oreilles, le hongre a attrapé son maître par la hanche. Mahambetshe a crié avec colère:
- Dans le quatrième aul le bétail même est enragé! Et bien peut-il ne pas être enragé! Mustafa a des paroles d'Allah sur ses lèvres, le chapelet dans la main, et son fils est un infidèle, la maison est devenue un foyer du diable. Oh quel temps étrange, terrible est arrivé!
Mustafa, ayant entendu de loin l'exclamation de son frère aîné, a prononcé:
- Beaucoup des méchants, comme toi sont morts avec des malédictions et des sanglots. Qui d'entre vous a quitté ce monde étant content?! On ne peut pas changer le destin par de malédictions. Chaque temps a ses propres coutumes. Dont le pain vous mangez, dont la coutume vous devez respecter.

SERVICE EN POLICE

En ne plaignant l’un de l'autre, Bilal et Mukhtar ont révélé leur abus et criminalités. Tout s'est terminée par ce que on les deux a renvoyé et on a nommé le chef rural le pauvre Tussip.
Après lerenvoi, les ennemis n'ont pas arrêté le combat, tentaient de venger l’un de l'autre. Tantôt gagnait l’un, tantôt l'autre. Ayant trouvé le bon moment, Bilal a obtenu l'arrestation de Mukhtar et l'a mis en prison d’Akmola avec ses frères aînés - Yahia et Chaykhy.
La prison était surpeuplée de toutes sortes de filous, escrocs, spéculateurs, les petits aventuriers. Les innocents y tombaient aussi devenusdes victime d'une vieille querelle. Les gens souffraient, d'une part, les conséquencesd'une longue guerre, la maladie et la famine, et d’autre part - de toutes sortes de canailles qui profitaient de la confusion et se dépêchaient de régler leurs comptesavec des gens honnêtes. La jeune république soviétique, mais pas encore fort l'Etat soviétique réalisait des idées du socialisme successivement et instamment. Mais les riches au-dedans du pays et les capitalistes à l'étranger n'ont pas cessé brailler que les jours des Soviéts sont comptés, que les Soviéts étaient sur le point de tomber.
La population des auls complètement analphabètes continuait à errer dans les steppes sans logement permanent. S'ils n'avaient pas de bétail dans les auls, il n'y aurait pas de vie. Et le bétail de kazakhs pouvait devenir une victime de l'un jute comme un preux pouvait devenir une victime d'une balle.Les nomadesavaient le caractère difficile. S’ils s'insurgent, il sera difficile de les calmer, s’ils se calment,il sera très difficile de les relever de nouveau. Les kazakhs était en fait le peuple jeunes, qui n'a pas encore été réuni et c’était un seul Etat qui n’a pas élaboré des lois, des coutumes communes, des règles.La force de nouvelles idées détruisait tout et tousles obstacles sur son chemin, des barrières.
Nous détruirons le monde de violence 
Jusqu’au fond, et puis
Nous construirons notre nouveau monde,
Celui qui n’a pas été personne, deviendra tout.
Ces mots faisaient naître l'espoir dans les cœurs des pauvres. Le feu de la lutte entre les pauvres et les beys qui couvait pendant longtemps a commencé à éclater. Les beys menaçant, de quoi un serpent avec sa tête coupée peut dangereux? Cependant, quoi qu'il en soit, beaucoup de gens pauvres comme d’habituderespectaient la noblesse.
«Le chameau castré pourrait s'effrayer de la têtedu chameau-fabricantmort»- les kazakhs disaient.
Ace temps turbulent le comité exécutif régionald’Akmola a appelé Sarybalu de l’aul et l’a envoyé au travailr comme le chef adjoint de la police du district. Le chef était Salken Balaubaev, le fils du doyen de Spassk. Le jeune homme de l’aul n’ayant pas vu la ville, n’ayant pas étudié les cours spéciaux, n’ayant jamais servi dans n'importe quelle institution, a entrepris un tel poste responsable. Eh bien, que Sarybal n’était pas prétentieux. Ce qu’il ne savait pas, il demandait à son patron.
Katchenko a été nommer à un autre emploi dans la ville provinciale Kyzyl-Zhar- Petropavlovsk. Sauf lui, Sarybai ne connaissait personne des bolcheviks russes. La petite Akmola lui a semblé une ville immense, son poste dans la police –un hauteposte important. De la conscience de sa position Sarybal aavait le vertige, mais il n’oubliait pas son aul natal. Devant ses yeux étaient les images de la viede steppe, l’espace non-embrassant pae le regard, les auls animés sur le pasturage,les garçons jouant aux asyks, les course des chevaux, les farces de jeunes, le camarade grossier Nurgali, Meyram sincère, le père calme et la mère affairée, qui inspirait la joie à l’âtre toujours en panne. Il semblait voir des chèvres, sautant par les falaises abruptes. Quand Sarybal vivait dans l’aul il s'ennuyaitde la ville, mais maintenant il s'ennuyait de l’aul. Les places natales l’attiraient, peut-être aussi parce que dans la ville étrange inconnue Sarybalétait toujours triste et parmi beaucoup de gens il se sentait seul. S'il était plus sociable, il aurait beaucoup d'amis, son influence deviendrait plus grande.
A ce-temps-là Bien que nomades peu de poste était pluscompétent que le service de police. Auparavant on disait: «Déclare aux comités exécutif des chef rurals des Soviets des députés d’ouvriers, de paysans et de soldats de l'Armée Rouge et à la police...». Sarybal n’avait pas ce pouvoir, il agissait souvent lentement et avec hésitation. Et son airn’était pas si solide –la vielle casquette, les bottes à bout obtus,le cafetan, sur la ceinture il avaitun revolver, dans lequel il n’y avait que deux t cartouches. Le fourreau, le sabre,élimés, avec des fissures. Ses vêtements étaient à moitié russes, à moitié kazakhs, il avit les yeux gris, il était roux, ressenblait un russe. Les kazakhs, se moquant, lui parler en russe à dessein, ce pourquoi Sarybai n’ôtait pas son cafetan. Quand on lui demandait: «Mon cher, es-tu kazakh?» - Sarybaldisait dans un moment de colère: «Et toi, es-tu kazakh?».
Son travail était principalement maintenir de l'ordre dans la ville, lutter contre le vol et laspéculation. Et quand on constituait un dossier sur les voleurs de chevaux, Sarybase rappelait Zhoken et Shagir insaisissables, qui ont dévalisé une fois l’aul pauvre de Mustafa. Dans la ville le choléra et d'autres maladies contagieuses sévissaient, le marchéétait plein de voleurs, des spéculateurs, des vagabond sans-abri. Sarybalcondamnaitimpitoyablement les perturbateur et les spéculateurs. On a pris des amendessans aucun récépissé et quittance. On ne menait pas aucun contrôle sur l'argent venu sur le compte d’amende. Chaque matin, on entendaitla voix du chef de la police régionale Baiseit Adilov dans l’administration:
- Y at-il quelque chose pour faire passer la gueule de bois? Apporte ici.
Le chef tirait la main par la fenêtre. Balaubaya mis l'argent dans sa main, sans compter. La ville on disait qu’Adilovétait capable d'avaler un chameau avec de laine et qu’il buvait de la vodka comme de l'eau potable.
Sarybal indignait: «Comment les gens peuvent croire que les actions de la police justes, équitables, quand le chef est un ivrogne et un concussionnaire?».
Une fois un étranger est allé à Sarybal, a tendu la lettre pliéeen triangle et, sans dire un mot, est parti. La lettre indiquait:
«...Regardez quel gaillard tu es devenu, ne reconnaît pas même des parents proches! Tu as habilléton sabre, et as tout oublié. Mukhtar avec Aubakir nous a jeté en prison, et réjouissent, et toi, tu ne peux non seulement nous aider, mais même tu ne peut pas nous voir. Chaykhy esttombé malade de choléra, Yahia marche à peine. Je neme sens pas bien non plus, mais le me tiens encore. Si tu as une goutte d'honneur de famille et de sympathie humaine, essaye de me voir. Sinon, au revoir, nous nous rencontrerons dans l'autre monde. Bilal».
Jeune policier a immédiatement sauté et s’est précipité vers la prison. «Bilal a été puni à juste titre, - a murmuré Sarybal. - Mais comment ne pas le plaindre».
Entré dans le bureau de la prison, Sarybal par les gardiensa appelé Bilal. Le parent a maigri et a pâli. Si auparavant sa colère s'échappait sur n'importe quelle occasion, maintenant Bilal a appris à se retenir, mais cela l’a fait encore plus méchant. Ayant braqué ses regards piquants sur son frère Bilal lui a donné trois ordres:
«Chaykhya été emmené à l'hôpital. Il est peu probable qu'il y retournera.
Si tu ne dégoûtes pas, visite-lui. Parlez avec Adilov, il doit compter avec toi! S’il ne défére pas à ta demande, soudoye-lui, mais obtiens la libération de Yahia. Si on ne le libére pas, il mourra. On ne me libera pas facilement, parce quele juge instructeur a renvoyé mon affaire au tribunal. Le juge se déplace par des régions, il ne retournera que dans un ou deux mois. Jusqu'à ce moment, le choléra exterminant maintenant tous, ne me passera pas. Le juge instructeur travaille ici, trouve-lui et dis qu’il obtiens par n'importe quel moyen l'arrestation de Mukhtar et pour qu’on le mette dans la même cellule avec moi au moins pour un jour. Le reste, je le vais prendre soin moi-même et le ne demanderai pas de l'aide à personne de vous. Tu n’as pas étémon ennemi, mais tu n’as pas été un ami. Maintenant prouve qui tu es - mon ennemi ou mon ami.
- Eh bien, le le prouverai,–a assuré Sarybal.
Sorti hors du bureau de la prison, il est allé à l’administration de la police régionale. Il marchait et s'est arrêté soudain... Il marchait vite de nouveau et puis il s’est arrêté.
Deux sentiments se battaient en lui. L’un disant: «Reviens, ne va pas à l'administration. Pourquoi y va-tu? Pour défendre Yahiya? Où est ton conscience, ta honnêteté et intégrité?».
Mais l’autre exigeait: «Va à l'administration et obtiens la libération de Yahiya. Il n'est pas coupable. Il a été emprisonné sur la dénonciation calomnieuse de Mukhtar. Yahia est, bien sûr, offencé. Il a besoin de l'aide...de l'aide!».
Sarybal est entré résolument dans le bureau de Baiseit Adilov sans demander la permission. Adilov était un vieil homme avec une voix fluette, presque féminine, et au visage rouge. Quand il était sobre, il était très courtois, aimable, mais étant ivre il devenait abominable. Maintenant Adilov était un peu ivre, dont témoignait le bout de son petit nez sué. Ayant mis sa main sur l’épaule de Galim Aubakirov, il perlait avec lui de quelque chose. Sous Koltchak les deux ont été soumis à la persécution, ont été saisis et jetés en prison. Ensemble ils ont endureré les difficultés et les souffrances de tels jours difficiles. Galim était connu dans le disstrict comme un communiste strict, impartial. Pour lui tous étaient égaux, les russes et les kazakhs, les locaux et les étrangers, pour cela il a été nommé Aubakirov «kara-nogay» - un Tatar noir. Il était basané, un djiguite de petite taille aux cheveux bruns courts, avec de grands yeux et se les cheveux penchés en arrière. Quand Sarybal est entré, il était sur le point de partir.
- Kara-nogay! - a dit Bayseit en faisant ses adieux, - si nous ne sommes pas mortsdans la prison de Koltchak, nous vivrons une centaine d'années, vrai?
- Bien sûr!
- Et notre amitié sera fidèle à cent ans, oui?
- Sans aucun doute.
C’est comme ça les amis se sont séparés. Cependant, leur amitié n'a pas été durable. Pour l'avenir, je racontera maintenant brièvement de l'avenir de ces camarades. Deux ans plus tard, ils se sont rencontrés dans les vastes steppes de Saryark. Bayseit a tué Galim par ses propres mains, a jeté le cadavre dans l'eau, et il s’est enfui. Pendant la détention Bayseit s’est  tiré.
Est-ce queles copains pensaient maintenant de ce qui les attendait au futur. Oh le monde périssable! L’homme intelligent s'égare parfois en plein jour, l’homme courageux en un instant peut affaiblir et manquer de courage. Comment Sarybal pouvait-il savoir tout cela? Maintenant, il était prêt à lutter avec abnégation pour le bien de l'avenir, qui croyait. Il était peu d'utilité de ses actions,Sarybalétait inexpérimenté, parfois insouciant.
- Qu'est-ce qui s’est passé? – s’est inquiété Adilov ayant vu Sarybalentré dans le bureau. -Tout va bien?
- Non, tout n’est pas bien. Un de mes parents est emprisonné, il est tombé malade du choléra et maintenant il est à l'hôpital. Un autre parent va mourir s’il n'est pas libéré. Je ne tairai pas de vous que mon parent est un voleur scandaleux Yahia.
- Oui, je sais qu’il est le voleur! Mais ne savait pas qu'il était votre parent.
- Ne pensez pas je suis venu vous demander de sentiments parentauxpour lui. Je suis convaincu que Yahia est innocent. Je sais ce dont il est accusé. Il ya quelques années quelques têtes de bétail, quand Mukhtar a été le chef rural se sont disparues d'un des village russe de notre région. Le maître de bétail s’est plaint de Mukhtar, qui, sans hésitation, a indiqué Yahiya. Quelqu'un d'autre a volé, peut-être à l'instigation de Mukhtar, il en est capable. En général, seul Allah sait la vérité, mais ici ce n'est pas la faute de Yahia. J’ai entendu moi-même comment il a averti ses amis: «Nous avons suffisamment de bétail dans kles familles de Karakesek et de Suyundik. Ne touchez pas les villages russes et les parents!..». Il est facile de rejeter tous les vols sur Yahiya, parce qu'il est un voleur connu. Les hommes fâchés de la pertel'ont battu si sévèrement qu’ilne peut pas être retourné à la vie jusau’à ce jour. Si on ajoute de peines graves de prison et des maladie terribles qui a embrassé la villeaux voies de fait, il mourra bientôt. Libérez-lui, je vous en prie.A la rigueur vous le mettre en liberté sous caution.
- Qui luimettra en liberté sous caution?
- Darmen et Syzdyk.
- Je sais. Ce sont les gens fiables.
Sarybal l’a remercié et est allé à la porte, mais Bayseit l'e arrêté.
- Regarde, djiguite, envoye-moi quelque chose pour faire passer la gueule de bois si tu obtiens...
- J’essayerai,- a promis Sarybal et est sorti.
L’hôpital était situé à la périphérie de la ville. On ne laissait passer personne, sauf le personnel de service, mais Sarybala décidé d'y entrer à n'importe quel prix. Souvenu, il a pensé que les gens ne disaient pas en vain: «Pendant l'enterrement les mollahs souffrent,pendant la fête - les bœufs, et quand les gens sont dans le malheur- les fonctionnaires malhonnêtes».
Quand Sarybals’est approché de l’hôpital, le gardien de sécurité a agité ses mains:
- Les malades contagieux sont ici, le choléra!
- Je n'ai pas peur.
- Il est interdit. Quarantaine!
- J'ai un permis.
- Quel?!
- Voilà! - Sarybal a montré un revolver et a poussé le gardien, est entré dans la cour de l'hôpital.
Dans la cour se trouvait une seule maison en briques et deux ou trois tentes. On emportait des décédé dans des tentes et les malade étaient dans la maison. On entendait l'odeur des médicament de loin. 
Sarybal, ayant caché son nez, est entré dans la maison. Dès qu'il a franchi le seuil, comme une femme en blouse  blanche aaccouru à lui tout de suite.
- L’entrée interdite! Retournez immédiatement!
- Je voulais savoir. Mahambetshyn est vivant?
- Vivant.
- Dans quelle salle?
- Dans le quinzième.
- Je viens de voir et partirai immédiatement.
- Non, non, non! Camarade policier, ne troublez pas l'ordre! Si vous le troublez, alors qui le gardera?
N’écoutant pas la femme, Sarybal est allé à la salle et a ouvert la porte.Six patients étaient sur des lits, et tous le six gémissaient. Leurs visage noircis se sont se ratatiné comme si brûlés par le feu, leurs yeux enfoncés scintillaient des orbites profondes. Personne ne pouvait parler. Chaykhy ayant reconnu le cousin, a tendu sa mainavec effort. Saryba s’est précipitéà la rencontre, mais le médecin a saisi son caftan:
- Vous avez dit, que vous n’allez que pour voir. Vous avez vu, alors partez! - Elle l'a conduit de la salle.
Ayant atteint la porte extérieure, Sarybala pleuré soudain et a demandé par des larmes:
- Est-ce que quelqu'un est guéri de cette maladie?
- Rarement.
- SiChaykhy mourra?
- S’ilsupporte cette nuit, il vivra.
La nuit a pris Chaykhy avec elle. Le lendemain matin, on l’a porté dehorsde la maison dans la tente pleinne des morts. Les cadavres étaient nus, leurs têtes ont été couverts d'eau de Javel.
Les fossoyeurs ont chargé sur un chariot dix cadavres et les ont emmené dans le cimetière. On enterrait tous dans la même tombe. Sarybal marchait avec fossoyeurs et a tout vu. Il a enterré l’oncle lui-même ne dédaignant pas et n'ayant pas peur d'être infecté et il ne pleurait pas aujourd'hui comme hier, mais mon cœur saignait.
Ayant enterré Chaykhy, Sarybal a décidé d'agir. Du cimetière, il est allé directement à l'appartement du juge instructeur Sunitsky. S’il rencontrait le chef rural Mukhtar sur le chemin, Sarybal l'aurait tiré et n'aurait pas cherché Sunitsky. Avec la femme du juge instructeur Vallya Sitnikay, Sarybai a étudié dans la même classe à l’usine de Spassk. Sunitsky était un ami de Bilal. Auparavant, il a travaillé comme juge populaire dans la région de Spassk, et a été récemment transféré à Akmola.
Soudain, le couple jeune a rencontré l’hôte inattendu avec joie. Ayant appris du malheur qui s'est passé avec Bilal, Sunitsky a réfléchi.
- Mukhtar est ici ou à l’aul? – a-t-il demandé.
- Ici.
- Donc, il faut emprisonner lecoquin! Mais il est difficile de libérer Bilal. Si ne pas le libérer, il peut mourir.
- Si on réussit àemprisonner Mukhtar, puis Bilal sera libéré.
-Comment?
- Mukhtar libérera Bilal lui-même, le juge l'écoutera.
- Alors, tout est bien. Envoye ses salutations àBilal. Tout au plus, dans trois jours j’essayeraide satisfaire à sa demande.
Sunitsky a tenu sa promesse plus tôt. Quand Mukhtar est entré dans la cellule, Bilal dormait sur sa couchette, et a immédiatement sauté comme un chat, ayant remarqué la souris. L’ayant vu, Mukhtar s’est mis à trembler et a salué Bilal de même âge que son fils respectueusementpremier:
- As-salâm 'aleïkoum!
Bilal a attrapé l’ancienne chef rural par le col et a commencé à étouffer.
Le sang a jailli du nez de Mukhtar, il a perdu connaissance. Bilal pourrait tuer l'ennemi si il était furieux. On a arraché des mainsde la gorge de Mukhtar à grand-peine. Dans la chambre le silence s’est établi. Un prisonnier allongé dans le coin a crié soudainhystériquement:
- Que diable, on les a séparé?!Qu’ilsmettent  en pièces l’un l'autre comme deux loups! Quand les chefs, les ivrognes, les voleurs, les filous disparaîtront, le vie sera heureuse. Ces chefs sucent le sang l’un de l'autre,faisont mourir de faim leurs proches sans distinction. L’ivrogne ne distingue pas le jour de la nuit. A bas les maudits! Quand ils crèveront tous, je me calmerai! Je ne suis coupablede rien, de rien, et ce sont les ennemis qui m’a emprisonné! Telscomme ces deux! - et s'est allongé de nouveau dans son coin, couvert de la tête.
Personne n’a répondu à son cri, tous était assis en silence avec les tête baissées. Bilal s’est fâché de nouveau:
- Le chien mord, le serpent pique. Tu as tué un de mes frère, un autre est à peine vivant. Tu as décidé de m'emprisonnerà jamais, et toi-même, tu t'amuses en liberté! – a-t-il crié de nouveau et s’est précipitéde nouveau vers Mukhtar.
Trois prisonniers robustes l’ont retinré à peine et se sont mis à demander:
- Calme-toi, mon cher, calme-toi, nous le ferons tomber à nos pieds, calme-toi!
- Nous ferons Mukhtar s'excuser et prêter serment qu’il ne te touchera plus...
Bilal s’est arrêté. Mukhtar est tombé à ses pieds et a juré:« Je serai ton ami jusqu'à la mort! Si je sors de prison plus tôt que toi, j’obtiendrai ta libération qu cours de cinq jours.
Bilal s'est assis pour écrire une lettre à Sunitsky avec la demande de libérer Mukhtar.
La lettre a été remise par l’ami de Mukhtar, Yergali, le fils du bey Zhylkybay. Mais avant de la remettre, il a vendu deux chevaux, et il a inscrit l'argent arraché au GPU. Le fils de bey a apporté la lettre avec l'argent à Sunitsky. Le juge instructeur a compris du premier coup de quoi il s'agissait.
- S'il te plaît, va dans une autre chambre et attends, - a dit-il à Yergali, et il a écrit tout de suite une ordonnance d’arrêter Yergali pour le fait qu'il a offert un pot-de-vin avec le but de libérerle criminelMukhtar. Sunitsky a établi un acte pour l’argent, Yergali qui ne suspectait rien, l’a signé, et Sunitsky a dit à Yergali: - J’élargis Mukhtar. Mais cette enveloppe, rapporte-le en prison.
Yergali est allé très heureux qu’il a fait d'une pierre deux coups–il alibéré Mukhtar et a remisSunitsky. Avec un sourire joyeux, il est venu en prison, a tenul’enveloppe et n’a appris de sa faute que quand le gardien l’a fermé dans la cellule.
Libéré, Mukhtar a disparu immédiatement. Il a oublié et son serment, et Bilal, et Yergali. Sarybal a dû se donner du mal pour son frère de nouveau. A l’aide de Sunitsky même le médecin de prison a déplacé Bilal à l'hôpital. Là Bilal a obtenu l’autorisation de sortir pour trois jours pour visiter le parent de sa femme. Après avoir quitté l'hôpital, il est allé à son aul et s'est enfui. Ayant déshonoré de tel sorte Sunitsky, le médecin et Sarybal.
Si Yergali a été emprisonné à cause de Mukhtar, maintenant un danger d'arrestation menaçait Sunitsky et le médecin à cause de Bilal.
«Canaille! - apensé Sarybal.–La grâce rendueau coquin retourne d’un scorpion».
La nuit, pendant le service dans l’administration, il était assis tout seul et a pensé longtemps de son sort.
«... Et dans les auls, et dans la ville il y a des pots-de-vin, des mensonges et de la violence. Les grains de l’honnêteté et de l'impartialité se noient dans la mer de mensonges. Je n'ai plus de force pour faire face à cela. Pourquoi suis-je assis ici?!A qui et quels avantages j'apporte?!».
Sarybals’est ennuyé de son aul et a décidé fermement de partir.
Retourné d’Akmola dans le oays natal, Sarybala vecu dans l’aul pendant plus de deux ans. Il a écrit des chansons pour les filles et pour ses camarades djiguites. Il se passionnait pourchevaux de course, pour la chasse avec un coursier fougueux, aimait des jeux amusants.
Son père désapprouvait les aspirations du fils, mais le fils n'était pas de force à complaire à son père.
Le gouvernement soviétique a demandé d'accroître l'influence des Soviéts dans les auls de steppe. La destitution des beys des postes dirigeants, leurs larbins, concussionnaires abus de ses fonctions a commencé.
Le premier qui a été congédié était Adilov Baiseit. En sauvant son lard, Bilal est allé étudier à Orenbourg. Ayanr senti la tempête qui approchait, Orynbek s'est éclipsé dans un autre district,de Karkaraly.
Sarybalde nouveau a été convoqué à Akmola et a nommé le chef de la police rurale. Dans les villages, onl’appelait sovent «nacham-dan». La police était encore plus autorité que le comité exécutif régional. Si un homme de fort caractère est au service, alors son autorité augmentera encore plus.
Mise en route, Sarybal a dit résolument au secrétaire:
«Les gens ne dresseront pas leurs têtes s'ils sont opprimés par les concussionnaires, s'ils sont commandés par les beys, les parasites, s'il y a l’inégalité de propriété. Nous devons renverser ces obstacles sur notre chemin, si nous allons à tenir la ligne de la pouvoir soviétique dans nos auls».
On ne pouvait pas dire que Sarybal se guidait sur des grandes propres idées et de la conscience de classe. Il faisait ce qui, à son avis, étaitcorrect, juste, il faisait comme  sa conscience lui dictait. Et il s'est avéré que ses actions  correspondaient aux intérêts de l'Etat, de la classe ouvrière et de la paysannerie. Dès l'enfance, il avait l'habitude d'agir avec considération dans tous cas. Il s'est toujours réglé des questions: "Si on pense que c'est bon, il faut penser, par quoi et pourquoi c’est bon. Si on pense que cela est mauvais, par quoi et pourquoi c’est mauvais». Il a décidé pour lui-même une fois pour toutes, qu’il savaiit quelque chose, mais ce qu’il ne savait pas encore, était nombreuses fois plus.
Le caractère de Sarybal devenait plus ferme et plus précisen rapport avec l'âge. S'il croit en quelque chose ou quelqu'un, il était difficile de le dissuader. Sarybal prenait des décisions qui lui semblaient correctes hardiment, il n'hésitait pas là où d'autres doutaient. La force cachée en luisemblait sommeiller et attendre une occasion pour s'ouvrir dans toute son intégralité.
Le matin, dès qu'il a pris sa place à la table dans le bureau, les pétitionnaires sont déjà venus chez lui avec des plaintes. Ils venaient pour la vérité, la justice, l'espoir de l'impartialité et de la générosité. Il avait peu d’offenseurs, mais il avait beaucoup d’offenses faites par eux. Sarybalétaot souvent désespéré, mais il se tenait calmeen apparence.
Deux hommes ont entrés dans le bureau, ils demandaitpar la force des autorités de retourner la fiancée enlevée.
- Comment a-t-on pu enlever la fiancée si elle ne le voulait pas?– a demandé Saryba.–Tu est  forgeron, travailleur, et le temps est soviétique.
- Je ne suis pas d’origine d’ici, je suis venu d'autres endroits, - a déclaré le plaignant. - Personne ici ne fait état de moi. Celui qui est forte et impertinent, ilenlevera non seulement la fiancée, mais aussi la femme de nouveau arrivant.
- Le chef de la police, qui était avant moi était-il au courant?
- Bien sûr qu'il savait. Ils sont amis avec Mukhtar, il a laissé ma plainte sans attention. Eh bien, Kassym, confirme, pourquoi tu te tais! - a poussé son camarade le forgeron.
Kassym a grogné et s’est mis à jacasser vivement:
- Vous devrez le savoir, le chef, il est un gendre pour nous. Après la mort de ma sœur, nous lui avons donné la fille d'un parent comme la mariée, une fille honnête  Damesh. Il ne pouvait pas payer le rançon pour la fiancée à la fois, il payait  par acomptes. Tout ce qu’il gagnait, obtenait, il a donné pour elle. Le rançon était dix-sept têtes de bétail. Le marié a acquitté ses dettes. Une nuit, un mauvais neveu de Mukhtar, qui vit sous son aile, a mis de force la fille sur le traîneau et l'a emmenée. Ainsi le pauvre homme a perdu et son épouse, et son bétail, et sa famille. Cet homme m’a fait pitié, alors je l'ai amené à la police. Mon père vous envoie ses salutations et dit que votre mère, aussi, est de la famille de Sali et pour que vous écoutiez la plainte de ce malheureux et que vouspunissiezMukhtar. «Si, - dit-il,- le chef ne le fait pas, il est mieux qu’il aille faire paître des moutons, que de diriger les gens ainsi».
- La langue de la famille Sali est caustique, on a appelé ton père Tortu, et son caractère est vilain, - a dit Sarybal en riant.
Mais son rire était sombre. «On a enlevé le sceau  de Mukhtar, l’a dépouillé du pouvoir, mais son influence reste le même... Si l’ancienne chef rural a encore son l'autorité, alors les gens continueront à le soutenir. Le plus grand discorde entre les kazakhs est en raison de la fiancée, de la terre, de l'homme assassiné. Lafiancée enlevée est devenue la bru dans la maison de Mukhtar. Donner la bru de la maison, c'est une honte non seulement pour Mukhtar, mais pour toute la famille, et pas seulement pour la famille, mais aussi pour tous les adhérents ventrus des vieux temps. Qui peut surmonter une telle force? Il s'avère, il ne faut pas contacter avec les violeurs? Mais quelqu'un doit protéger les gens offensés, humiliés, insultés? Ou faire son deuil,et quetout reste le même? Où, alors, la justice, l'honneur, et la dureté des lois soviétiques? Non, nous ne devons pas oublier notre devoir, nous occuper de nitre propre peau! Il est mieux de se reposer sous la terre que de vivre dans l’infamie!».
- Abdilda! – a crié Sarybal.
Le policier moustachu est entré.
- Amene ici la bru de Mukhtar. Si tune peux pas la prendre paisiblement, applique la force!
- Mukhtar ne donne même lechariot de son aul à personne, s’il donne sa bru? IL me fouettera même, oyboy!
- Aly!– a appelé Sarybal!
Un djiguite trapu basané est entré. Si son courage ne joue pas un mauvais tour, il avait assez de force: large d'épaules, son cou comme de loup.
- Les descendants d’Igilik étaient assis pendant toute leur vie sur le dos de vos ancêtres, et ce ne que sous le gouvernement soviétique Talken défunt leur avait résisté. S’il n'y a pas plus de djiguites audacieux dans la famille de Karamurat? Si toute la famille de Karamurat est morte, hé?
- Karamurat était la famille nombreuse, comment a-t-elle pu disparaître?–s’est vexé Aly. - Vos paroles me blessent plus que le bâton de Mukhtar! Envoye moi même en enfer, j’exécuterain'importe quellecommande!
- Abdilda, remetstes armes à Aly. Le froussard déshonore l'arme. Tu peux aller à la maison et faire tes affaires. Et toi, Aly, va et amene ici la bru de Mukhtar evec son mari. Si tu n’amene pas,n’ apparais pas à mes yeux. Il peut arriver qu’on t’arrêtera et on te battra,patiente. Je vindrai moi-même te sauver.
Armé dusabre et du revolver, Aly est allé à l’aul de Mukhtar. Il a accroché sur son épaule la courroie  du sabre, mais mal, le sabre n'était pas sur la gauche, comme prévu, mais sur le droit. Il n'a jamais tiré au revolver. Mais le cheval sous lui était tel qu’il falait.
La neige fondait, le cheval galopait de travers, tantôt par la route solide, tantôt en tombant en terre, mais Aly se précipitait sans réduire le trot pris. Il se réjouissait qu’on lui a confié le sabre. Qui parmi les djiguites de toute la famille de Karamurat sauf lui avait le sabre? Aly avait l’air si fier, courageux, comme si une centaine d'amis comme le mur galopaient derrière ses épaules. Ateint l’aul Mukhtar, Alyayant caracolé un peu sur le pasturage, il est descendu de son cheval et est entré dans la maison du maître.
Mukhtar a écarquillé ses yeux.
- Qu'est-ce ui s’est passé? Prends le siège avant!..
- Je suis venu pour affaire. Je n'ai pas le temps non seulement pour prendre le siège avant, mais même pour m'asseoir. Le chef convoque voutre bru, - Aly s’est tourné vers la jeune femme: - Lève-toi, chère, habille-toi! Où est ton mari? Lui aussi, il partira.
Ayant entendu ces mots du policier, le mari en peur s’est précipité vers la sortie. La bru effrayée regardait le beau-père. Et le père-frère s’est perdu plus d’elle, d’abord il a pâli, puis il a rougi. Il se taisait comme si on a enlevé sa langue. C’était son ancien ami qui a parlé premier, Balpetekâgé:
- La patience, Muhtarzhan, la patience. Le pot se casse une fois pas mille. Alors il s’est cassé. Quelle est l'utilité de ton indignation? Le chef et sa police, les deux font la paire. Si tu succombes à ta colère, on est venu à l’effusion de sang. Ils ne dédaigneront pas ton,comme ils n’on pas dédaigné le sang de Nicholas. Écoute la voix de la raison. Nous avec la bru, tous irons à la police. Nous attaquerons par notre autorité et par notre bétail. Quoi qu’on dit, le chef estle descendant de Kydyr, et bien qu’il a changé sa foi, mais au moins quelque chose de kazakh est resté en lui. Et s’il est resté, il nous agira avec bienveillance. S’il refuse, s’il nous pousse, ne montre pas que tu n’es pas contant. Pour supprimer Bilal il nous a fallu soixante plaintes, et pour nous  débarrasser de celui, il faudra cent plaintes, pas plus. S inous écrivons un millier, nous étoufferonspar des plaintes.
Quel enfâché qui soit Mukhtar, il a obéi au vieil homme.
Ayant emmené avec lui son le fils de Mazhita, le cousin deMehmet, le doyen Balpetek, il a suivi le policier. Aly a ordonné à la bru galoper avant de lui et a laissé le cheval au trot de nouveau. Quatre cavalier galopaient au trot derrière lui. Sur la route cahoteuse étroite avec la naige peu fondue les chevaux dérapaient, et les cavaliers tantôt l'un, tantôt l'autre dégringolaient sur la tête des chevaux. Bientôt la chaîne s'est dissouse, mais Aly ne s'est pas même tourné. Quand on a vu un centre de quartier au loin, Mukhtar a changé d'avis de continuer le chemin.
- Halte! –a-t-il crié. - J'ai décidé de revenir. J'ai perdu déjà longtemps l'espoir de ce monstre, il peux m’emprisonner aussi. Mazhit, il est de ton âge, vous avez étudié ensemble, essaye de parler avec lui.
- Agay, s'il peut t’emprisonner, alors s’il ne peux pas me mettre en prison aussi?
- Oh, quel lâche! A ton âge, nous n'avions pas peur de pas d'eau, pas de feu. Ne bavarde pas, va! C’est ton temps et il est de même âge que toi.
- Tu as peur peur toi-même, et tu me dis: «N'aie pas peur», - a grogné Mazhit en talonnant irrésolument son cheval.
Mukhtar avec Balpetek se sont retournés.
Quand Alya fait entré la jeune femme dans le bureau, Sarybal a même sauté de joie - il n'attendait pas à un tel succès.
- Mon Dieu, tu a volé là ou est allé?
- J’ai galopé plus vite que le vent.
- Ont-ils résisté?
- Ils voulaient mais n’ont pas pu. 
- Mukhtar saità qui il faut résister,à qui il ne faut pas. Et où est ton mari?..
- Il s’est enfui...
Le forgeron et Kassym ont entouré soigneusement Damesh. Elleétait triste, de grosses larmes coulaient de ses yeux noirs.
- Oh, pourquoi vous pleurez? –s’est adressé à elle Sarybal avecembarras.
Elle n’a que soupiré en réponse.
- Vous mêne avez déposé une réclamation, avez demandé de libérer, on vous a libéré et maintenant vous pleurez. Qu'est-ce que cela signifie?
- Je n'ai pas déposé aucune réclamation.
-Et qu'est-ce que c’est? - Sarybal a lu à haute voix le papier apporté par le forgeron et Kassym. – Cela est écrit juste?
- Juste, tout est vrai. On m’a enveloppé dans le feutrage, a bâillonné tellement que je ne pouvais pas dire un mot, et a emmené. Cependant, je n'ai pas déposé aucune réclamation.
- Bien. Que pouvez-vous ajouter à cette réclamation?
- Qu’est-ceque je peux ajouter? Je suis malheureuse, je suis restée avec rien, et c’est tout!– a-t-elle dit à brûle-pourpoint et s’est remis à pleurer.
Le forgeron s’est mis à la calmer, en caressant les épaules.
- Ne pleure pas, Damesh, ne pleure pas, - priait-il et il a pleuré lui-même.–Que le chien aboye à l'eau courante, il ne la souiller. Tout sera oublié, oublié... Nous devons ensemble supporter notre douleur, si nous voulons être heureux! Nous devons oublier, oublier tout cela!
Sarybalregardait les deux lésés par le destin avec la pitié profonde et calmait qu’il pouvait:
- Vous vous inquiétez de l’infamie, vous avez honte, mais tout cela se passera, vous oublierez bientôt de votre malheur. Je mettrai en jugement Mukhtar et son neveu, selon la loi soviétique. A l'avenir et vous, et eux - tous doivent se rappeler que maintenant se passe la soviétisation des auls.Aucuns concessions aux beys! Aly, accompagne-les à la maison. Regarde, que personne n’attaque pas... Tu assisteras à leur mariage.
Sans frapper, sans autorisation Aidarbek est entré dans le bureau, un homme âgé de haute taille. Approché de Sarybal tout de suite, il l'a embrassé et l'a baisé sur la joue. Aidarbek, le fils de Manat, était le joueur de cartes et un noceur connu du district. Perdu à cartes, il s’adressait aux voleurs de steppe lointaine. Il vivait toujours à l’usine Spassk. Il connaît Sarybal depuis l'enfance. Aidarbek avait plus de quarante ans, mais il courait encore après les femmes. Il était bien fait, sociable, rusé, avec le nez d'un chien pour les nouvelles et les intentions secrètes de tous. Il parlaitavec assurance, avec aplomb, mais était peureux.
En voyant que la situation s'est stabilisée, Damesh, Kassym et le forgeron en remerciant le chef sans cesse ont quitté le bureau après Aly. Le s acolytes de Mukhtar, Mazhit et Mahmet assis dans la salle d'attente, n’ont pas attendu l'appel du chef et sont allés à la maison.
- Je te félicite, cher, à l'occasion de ton poste important! –a dit Aidarbek.– J’ai entendu et je me suis réjoui comme si on anommé moi-même le chef de la police. Nous nous donnons à ta disposition entière. Utilise-nousquandtu juges nécessaire, nous nr refuserons jamais.
- J’utiliserai. L’aide est toujours nécessaire à la police, surtout maintenant.
- D'abord, je te dirai que personne ne touvera Zhoken et Shagyr, sauf moi, Je suis prêt à aller avec toi à la capture.
Sarybal a regardé Aidarbek avec étonnement. Zhoken et Shagyr ont rompu les têtes àla population de quatre districts –de Semipalatinsk, de Karkarala, de Pavlodar et d’Akmola. Ils étaittoujours en fuite, on ne pouvait pas les retarder. Selon l’nformation secrète, on leur cachait et envoyait à voler les beys des familles Kareke et Bargan du district rural de Karaganda. Juste ce soir Sarybaldevait partir pour les attraper. Il ne l'a dit à personne et maintenant il s’étonnait: où le pourrait apprendre Aidarbek? Il devinait  ou quelqu'un l'a dit? Il fallait vérifier.
- Est-ce qu’on peut maintenant poursuivre les fugitifs? Les mauvaises routes ont commencé. Après l’hiver les cheval ont maigri,il est difficile de trouver un bon chariot. D’où as-tu appris que je vais trouver pour les voleurs?
- Donc tu ne me croie pas, mon cher? Eh bien, si je n’ai pas mérité ta confiance, j’irai à la maison. Mais si tu vaux vraiment tenir Zhoken et Shagyr, et prends-moi, tu ne regretteras pas. Si je n’attrape pas–je donnerai ma tête pour couper.Je suppose que tu caches quelque chose, mais si je t’ai jamais trompé?
- Bien, essayons de chercher les voleurs.
Ils sont partis  à la nuit tombée, ayant pris quatre djiguites bien armés. La nuit était si obscure, il faisait noir comme dans un fou. La route était solide, mais cahoteuse. Les chevaux marchaient lentement, timidement, en trébuchant et en bronchant sur les fosses. Les nuages ony couvert tout le ciel: il y aura de la neige ou de la pluie. La nuit longue et la course lente ont fatigués lea voyageurs et Sarybal a demandé à un des amis:
- Bitimbay, chante nous quelque chose, soulage le cœur.
Bitimbay loucheur était bon chanteur. D’habitude il ne chantait pas sans harmonica, mais aujourd'hui, il n’a pas pu s'échapper, il a commencé «Gauhartas» - «Pierre précieuse»:
Ta beauté est plus claire de l’aurore levant,
Tesyeus sont comme l’éclat des rayons du soleil,
Ta bouche est comme le pétale, ton front est lumineux et haut.
Bénédiction à ta mère!

Gauhartas, ma copine,
Ta voix sonore est comme le chant du rossignol,
Je suis charmé de ton sourire doux,
J’oublie tout dans le monde

Saryballa aimé la chanson, il l’a repris involontairement, mais bientôt il s’est tu: sa propre voix lui chagrinait. Quand Bitimbay s’est tu, il s’est mis à parler avec passion:
- Si on a la bonne humeur, les nuages au-dessus des nos têtes sont rien! Une bonne chanson n’est pas pire d'une belle fille! L’âme se réjouit. Chante une autre Bitimbay! Si Dieu le veut, qu’il te fait loucheur du deuxième oeil, mais qu’il ne te prive pas de ce talent. La noblesse et l’élégance de l’homme, peut-être n'est pas en apparence, mais en capacité de faire quelque chose de bien. Maintenant, je ne t’échangerais pas d’aucune belle fille.
- Et les belles filles ne m’échangeront de personne!–a répondu Bitimbay en riant.
Inspiré de l'attention commune le djiguitechantait longtemps. Ses compagnons, en écoutant les chanson, ont oublié la tristesse et la fatigue.
Soudain, la glace a brillé en avant aux ténèbres. «Pas une rivière, pas un lac - ne pas résister aux flaques?» - ont décidé les djiguites et ont avancé. Mais dès premier pas, la glace a échoué sous les sabots des chevaux. Les deux se sont tirés à peine, les deux longues barbotaient et riaient pendant longtemps–il était amusant de l'aventure inattendue. Sauf Aidarbektous étaient policiers - les jeunes. Ils ne savaient pas bien ni les chemins de steppe pendant les mauvaises routes, ni les conditions de vie actuelles dans les auls.
Ayant tourné le lac gelé, ils sont allés directement dans l’aul de Zhanira à Karamuryn, ayant décidéde passer les montagnes Kulzhumyr et Soran et ne pas s'arrêter àl’usine de Spassk pour prendre des fugitifs au dépourvu. Il était assez de retarder en route, que uzun-poing–la longue oreille –informera les auls de leur approche. Les voleurs ont été hébergés, selon Aidarbek, le fils de Nurlan, Bimende le mollah Sayabek, le bey Alibek, le hadji aveugle Abish. Tous les quatre étaient les personnes les plus influentes de la famille Kareke et Bargan. S’ils ont vraiment pris des voleurs sous leur protection, ils ne leur donneront pas facilement. Il faut les mettre au pied du mur.
Si les exigences et les menaces n’aident pas, il faudra arrêter les beys. Mais l'arrestation c’étaitl’extrême qui pouvait provoquer le mécontentement de toute la famille.
Quand ils sont approchés de l’aul, Sarybal a averti les camarades:
- Ne pas passer devant personne!
Dans le célèbre aul il n’y avait que trois yourtes, niché au pied de Karamuryn, sur la rive de Nura. Bien que il y avait peu d'abris, mais il y avait beaucoup de gens ici. La foule a rencontré le chef de la police inattendue comme l’invité ardemment désiré. La foule était dirigé par une femme, corpulente, belles, dans sa quarantaine, avec un visage vermeil. Elle a accueilli Sarybal enlacés. Les personnes âgées, surtout le doyen Tynky, a demandé en détail sur la santé et le bien-être de la famille de Mustafa.
Quand ils sont entrés dans la yourte et se sont assis, Tynky n’a pas donné bientôt une occasion de parler aux autres. Ayant appris de Mustafa, il s'est intéressé à toutes les familles d’Elibay. Sarybal a compris que quelque chose y cachait. Tynky  était l'un des nombreux fils de Jumabek, d’un représentant majeur de l'aristocratie de steppe. Il a grandi parmi les elibais. Tynku était de même âge que Mustafa et l’ancien ami. Ayant travaillé comme installateur aux usines de Karaganda et de Spassk, Jumabek est devenu riche, un homme célèbre et respecté. Plus tard quand il a vieilli et faibli, il a migré aux tribus de steppes lointaines Aktau et Ortau. La belle femme qui a rencontré Sarybal, était la fille de Jumabek. Elle est devenue veuve à vingt-cinq ans. Son défunt mari Altyn était un descendant du khan célèbre Ablay. N’ayant pas trouvé l’homme convenable et ne voulant pas renoncer une grande richesse aux pieds de quelqu'un, Batima ne s'est plus mariée et vivait avec son fils unique Sultan. On voyait, elle a rassemblé et rallié autour d’elle beaucoup de familles pauvres.
Tout cela Sarybal n’a appris que maintenant. Il a été étonné pas de richesses de  Batima, que de son humanité et de sa générosité. Ses manières, les gestes, son discours, Sarybal ne pouvait pas saisir aucune chose maladroite, tout était féminin. Elle était débonnaire, aujoli visage, elle avait un teint de lis et de rose. Quand elle a éclaté de rire, Aidarbek lourde aimmédiatement perdu le contrôle de soi-même.
Le kazakh accueillait toujours avec joie et régalait volontiers celui à qui appartenait le pouvoir. Mais Batima, Tynky et les autres, sauf l'hospitalité, ont acceuilli Sarybal avec amour sincère, en l'appelant «soncopain». Il était très difficile de ne pas compter avec un tel amour, avec cette simplicité et sincérité, qu’ils ont montré vers Sarybal!
Mais si on lesplaint, on peut tomper dans les yeux de beaucoup de gens, on peut perdre son autorité parmi les ouvriers soviétiques. Sarybals’est sentidans la situation difficile.
«Comment je dois agir avec Bimende?» - il a réfléchi ayant remarqué que celui-là avait disparu au début de la conversation.
Bimende est revenu bientôt. Cedjiguite agile, maigre, de petite taille, le fils unique de Nurlan, qui se vantaient en son tempsqu’il dépassétous les kazakhs par son intelligence et par sa richesse. Après la mort de son père, privé de sa richesse et la gloire, Bimende a trouvé un refuge chez des parents de sa femme. Quand la descendance d’Ablay et de Nurlan s'est affaiblie, seule la veuve Batima est devenue le soutien de leurs compatriotes. Dans la période de la NEP Bimende a grisé sa tête de nouveau,découvrait des habitudes du bey héréditaire, noble, bien qu’il restait sous l'aile de Batima. Il a plaisanté souvent mal à proposet riait lui-même. En sachant une dizaine de mots russes, il les introduisait bien etmal à propos, il faisait des pieds et des mainspour paraître éloquent. Les mots de son père, qui sont devenus proverbial, il s'est attribué ces mots et les prononçait dans une pose hautaine: «Il est assez des chiens dans chaque aul. Mais pas chaque chien peut attraper le renard». Mais si son père a été un aigle, il était un simple moineau.
Retourné à la ypurte, Bimende avait l'air calme, se tenaitavec assurance. Il flattait à Sarybal, froissait Aidarbek avec méchanceté.
- Est-ce vrai ou faut, qui Aidarbek me confond avec Zhoken et Shagyr? – a-t-il demandé avec un sourire narquois.
On sentait que les relation entre eux étaient très tendues. Enfin Bimende a gravement blessé Aidarbek:
- Les gueuxde Karakesek presque attaquent les gens et quels grands malheursont-ilsfait aux gens. je voudrais bien savoir ce qu'ils ferontr pour cette fois?
Dadarbek a dit d’un ton irrité:
- Hey, le maître, bien que ta langue est longue, cesse de me piquer. Il m’y aura de place non seulement parmi Karakesek et Kuandyk, même parmi les russes. N’importe quelle famille m’acceuillira. Tu ne s'es pas accommodé pas à la maison et venir en aide d'une autre tribu. Ne me pique pas au vif! Macordeest autour de ton cou! Il ne reste qu'à serrer plus fort!..
- Oybay-ay! Tu m’a menacé de même façon sous Kotchak et pendant la commémorationd'un mort de mon père. Alors tu t’es appuyésur Aubakir, et maintenant, peut-être, sur son chef?
- Eh quoi, si je m’appuye? Mon chef divise les gens, non par Karakesek et par Kuandyk comme toi, mais par les sales et les propres.
- Sonc tu es propre, et moi, je suis sale? – a crié avec colère Bimende et a fait la nique, l’a tenue aux narines d’Aidarbek.
«Regardez comme il explose!» - a pensé Sarybal, piqué au vif. La colère a bouilli dans l’âme de Sarybal. Il s’est rappelé les détresses et les souffrances que les voleurs insaisissables ont causé aux gens. Et Bimende débridé est devenu leur protecteur.
- La femme vantarde fait la nique, - a dit sombrement Sarybal. - Un lomme honnête ne imiterait pas, s’il n’est pas blessé de vanité ou d’impudence. Quelle est votre affaire à propos de Karakesek et Kuandyk? Chacun doit apprendre à aller sur son chemin et de voler de ses propres ailes. Assez Bimende, donner des coups d'épée dans l'eau, il est mieux de nous aider à trouverZhoken et Shagyr. Je ne cacherai pas, nous sommes arrivés à cet aul cheztoi. Tu sais où maintenant sont les voleurs.
- D’où le puis-je savoir?
- Tu le sais. Je vous conseille de ne pas résister.
- Si tu ne me crois pas, mon cher, tu peux m’écorcher et regarder dans mon âme!
- Je ne vais pas t’écorcher. Si tu ne dis pas où sont les voleurs, je t’arrêterai et déteniendrai jusqu'à ce que nous attrapons ceux-là!
La conversation dégagé a cessé immédiatement. Tynky a regardé Sarybal, ne comprenant pas s'il dit au sérieux ou plaisante. Batima a louché sur le chef et baisséses yeux. «Son copain» était un étranger, et les visages souriants sont devunus les visages sombres. L’agneau gras ont été abattus et la viande a été cuite dans la chaudière. On a préparé kazy gras, carte,la viade fumée savoureuse. Près du koumys des  juments dedeux ans il y avait quelques bouteilles de vin et de vodka posés pour l'invité d'honneur. Tous les honneurs ont mal tourné.
- Allons! - a dit le chef et s’est levé. – Bimende, habille-toi. Ahmed, emmene lui dans la zone,l’enfermeras  en garde et nous dépasseras. Otagasy Tynk, Batima-apa, au revoir. Nous sommes très satisfaits de votre accueil et derégalade. Par respect pour vous nous ne voulions pas faire du mal à votre gendre, mais le devoir exige.
Batima a pris la main de Sarybal et en faisant ses adieux, elle a dit:
- Rappele-toi, mon cher, pendant que je vis, aucun voleur ne nichera pas dans mon foyer. Il m’ast difficile non pour que tu emmenes mon gendre mais, mais parce que tu l’emportesavec honte.
- Je ne veux pas de voous diffamer.
- Alors, j’ai une demande.
- Je suis prêt à écouter.
- Je ne ferai pas faire d’impossible, je suis d’accord d’effectuer la volonté des autorités. Peut-tu me donner Bimende sous caution? Nous-mêmes, sans le policier, lui emmenerons où tu commanderas.
Sarybal ne pouvait pas refuser une telle demande. Chacun qui respectait la mère n’oserait pas à ignorer la demande d'une telle mère, que Batima... Sarybal a considéré comme incongru de prendre son engagement et obligation. Jusqu'à demain on a laissé Bimende sous caution de son fils Sultan. Demain Sultan devaitl’emporter et passer sous garde. S’il ne passe pas, alors il devrait être emprisonner lui-même.
Avant le départ des policiers à l’aul, a couru un des ouvriersessoufflé.
- L'eau déborde!..
Tout le monde se sont réunis près de la rivière. D’habitude Nura calme par laquelle on franchissait facilement à cheval, bouillonnait avec rage, courait en coup de vent en menaçant de déborder. Les blocs de glace comme une yourte, couraient comme des gerbe de foin légeres. Les gens qui éteintaient leur soif près de la rivière, s’y baignaient et lézardaient, maintenant n'osaient pas approcher. L’élément était l’ennemi terrible, muet, le plus effrayant dans le monde. Les policiers devaient traverser sur l'autre côté.
- On peut glisser vite entre les blocs de glace, - a partagé son opinion Bimende en poussant clairement les invités à mort.– Vous avez des chevaux forts.
Batima a répliqué avec agitation:
- Non, le malheur peut être!
- Oy-bay! Il est plus facile à parcourir un serpant que de traverser une telle rivière, - a dit Aidarbek.
La plupart conseillait d'attendre la fin de l'inondation dans l’aul, jusqu'à ce que la rivière se calmeet le passageouvre. Mais alors on perdait le sens attraper les voleurs de manière inattendue. Les potins se rependaient vite, en attendant les fugitifs s'enfuiront au bout du monde.
Sarybala hésité - risquer ou attendre? Le doyen Tynkya trouvé un autre chemin:
- La rivière est plus large et plus lisse plus près de la source. C’est non loin d’ici,à deux pas. Vous pouvez monter à contre-courant et là vous traverserez.
Aidarbek s'est laissé abattre.
- Si nous montons, nous nous trouverons sur la terre de Karkaraly. Que les gardiens des lois de Koyanyshtagay ne nous enlèvent pas nos chevaux et ne nous renvoient pas à pied!..
Sarybal ne partageait pas ses craintes et a décidé d’aller à contre-courant. Aidarbek marchant toujours en avance, maintenant se trouvaità la queue. Où était son maintien, l’air fier, il s'est accroupi et s’est découragé. Et la raison pour cela était Koyanyshtagay, l'une des familles nombreusesde Karakesek dans la région Karkarala, dans le voisinagedeskazakhs d’Akmola. Lesanciens pillages et les querelles entre tribus voisines ont pris la forme de vol habituelle. La bénédiction pour voler ont donné leschefs des familles mêmes. Aidarbek bien qu’il ne volait pas lui-même, mais pendant la division du butin des voleurs il n'était pas au côté, pour cela qui l'année précédente il a obtenuselon le mérite. Avec un policier, il a risquéapparaître àKoyanyshtagay et a commencé à débrouiller l'ancienne litige entre deux familles. Les djiguites de Koyanyshtagay écoutaient, puis les ontbien fouetté et les ont expulsésur la terred’Akmola. Aidarbek pouvait-il oublier? Mais quoi faire maintenant –il a proposé son aide lui-même.
Aidarbek se traînait derrière Sarybal comme attaché. Quand ils sont entré dans le pays Koyanyshtagay il regardait autour de lui sans cesse. Un homme noir barbu costaud avec un grand fouet lui semblait partout. Ils ont passé deux ou trois auls, mais n’ont pasrencontré le barbu terrible.
Dans les auls dispersés à travers la steppe, il y avait une, deux, parfois trois, quatre yourtes. Comme ils ne s'ennuient pas! Ces familles de steppe lointaines ne sèmaient pas le maïs, ne fauchaient pas le foin, ils seulement faisainetpaître des bétails, erraient dans la steppe, cherchaient où la neige fontefondait plus tôt. Ici, la terre est déjàrecouverte d'herbe verte, les auls ont migré sur le pasturage. Ils déplaçaientd’habitude sur les chameaux, il y avait peu dechariots, mais beaucoup de bétail, la steppe était toute envahie. Tantôtle cheminde la police étaitbarré par le troupeau de moutons, tantôtpar le troupeau de chevaux, tantôtpar le troupeau de vaches. L'humeur du peuple était bon et le bétail allaitbien, bien que pendant un long hiver et il a été froid et faim.
Il était évident que l’image heureuse de la nomade a influencé Aidarbek, et il s'est écriéavec admiration:
- Comme ils se sont enrichis, les diables!
Ayant traversé la rivière, ils sont ateint les terres d’Akmola, et le danger de rencontre avec le noir épouvantail pour Aidarbek a passé.
Sarybaln’a pas supporté son admiration:
- La richesse, mais si fragile. Une tempête peut tout bâfrer.
Il était surprenant, parmi les troupeaux ils ont rencontrés des gens marchant à pied sur le pasturage lointain. Il y avait tant de chevaux, mais ils erraient à pied! Voici un vieuxbasanémarchait. Il a mis sa masure enfumée cabane sur une vache noire et a attachémême un veau à sa queue. L’autrea chargé sesbiens sur un chameau, a fait assis sa femme et ses enfants par-dessus, et lui-même. Il marchait à côté.
«Que les pauvres sans bétail fairont sur le pasturage, pourquoi ils y traînent?–ne comprenait pas Sarybal. - Lepasturageexiste pour ceux qui ont beaucoup de bétail, et pour les pauvres l’hivernage vide sera meilleur. Sois pauvre de bétail, mais pas d’esprit. Eh bien, admettons que les pauvres restent  en hivernage,- continuait réfléchir Sarybal, - que feront-ils? Labourer la terre? Ils ne savent pas comment et ne veulent pas.Les rongeurs dérangeaient toujours le bétail, les mouchessont prêts à dévorer le maître même, il serait préférable d’aller avec toussur le pasturage, boire du lait frais, bien manger... «Une fois de se gaver pour le pauvre - s'enrichir à moitié». Pour les pauvres la friandise est un morceau de poumon de mouton, qu’ilavait dans ses mains, et pas la queuegrasse de mouton, qui est dans une autre chaudron. Avant de conseiller aux pauvres de rester en hivernage, il faut savoir ce qu'il fera là, ce qu’il mangera. Et des conditions de vie acceptables pour l'hivernage ne sont pas encore!».
Sarybal a soupiré. Il regardait parfois avec indifférence les nomades habituelles parfois avec respect, mais maintenant quant il a grandi, il évaluait critiquement de nombreuses coutumes de ses camarades.
Sarybal allait en silence, en fronçant les sourcils. Il ne pouvait pas partager ses pensées avec ses compagnons. Le camarade, on disait, sereconnaît en chemin et par les actes. Il vérifiait ses camarades. Aidarbek a soupçonné quelque chose de mauvais en silence du chef, il pensait que le chef avare de paroles a conçu un plan, mais il  cachaitIl était inutile s’inquiéter pour Aidarbek, le chef n’avait rien de mal à leur sujet et ne désirait aucune chose de mauvais. Le fait était qu’en regardant la vie de son peuple, Sarybal impressionnable ayant froncé ses sourcils réfléchissait sans cesse.
Ne dormant pas suffisamment, ayant oublié de rire, en se déplaçant avec laprécaution de chat, ils ont cherchéZhoken et Shagyr pendant toute une semaine. Mais les voleurs semblaient disparaître. Exténué, ayant perdu l'espoir, Sarybal a décidé mettre les doyents influents qui ont été plus tôt associés avec les voleurs au pied du murde.
La nuit ils ont entouré l’aul d’Abish aveugle. Une partie de l’aul avait déjà migré, les autres attendaient l'aube pour se déplacer. On a déjà fait son baluchonen colis.
Abish jurait par tous les saints, qu’il nesavait rien sur les voleurs, qu’il n’a jamais contacté avec Zhoken et Shagyr.
A ce moment-là, quandSarybal interrogeait Abish dans la yourte, on a entendu en dehors la voix en colère du policier Ahmed. Le policier a fouetté quelqu'un.
- Je dirai, agatay, je dirai!–a grincé la voix inconnue. - Ils ont été dans cet aul, cet après-midi ils sont partis! Vous les attraperez chez Alibek, chez Alibek vous les attraperez...
Sarybal a pris un gars qui a dit des voleurs, Abish, les a mis les deux sur un chameau et a parti pour l’aul d’Alibek.
Sarybalétait très fatigué, somnolent, mais s’il s’allonge, il dormira, et tous les essais seront vains, les voleurs s'évaderont.
Mais la rencontre avec eux, aussi, ne sera pas agréable pour les deux. Aidarbek savait que les bandits étaient bien armés et ne se rendront pas sans combattre. Et alors ni la police ni le chef ne savaient pas bien tirer. Une fois en chemin ils ont essayé de tirer sur une cible. Sarybal a atteint au but plus que  les autres. Cela lui a donné l’assurance. Aidarbek craignait la rencontre avec les voleurs et ne le cachait pas.
- Je ne me montrai pas aux yeux! S’ilsvoient, ils tireront d’abord sur moi!
Ils allaient toute la nuit sans repos, c’était juste à l'aube qu’ils ont obtenu la place. Le jour s'est levé, on votait les environs. Ayant traversé la colline, la police ont entouré l’aul d’Alibek. Tout l’aul s’est déjà réveillé, mêmes les enfants. Quand les cavaliers se sont apparus, la yourte blanche, debout au milieu de l’aul, ont soudain commencé à se déplacer versla périphérie.
- Mon Dieu, ces salauds ont eu vent!–a dit Ahmet.– On déplace la yourte pour nous par les mains. Donc, tout est perdu, il n'y a plus fugitifs ici!
- S’il n’y a pas, attire l'âme d’Alibek, - a ordonné Sarybal.
Ils sont entrésà l’aul. Une dizaine d’hommes se sont allés à la rencontre. Avant marchait un homme de taille moyenne, large d'épaules, aux pommettes saillantes, aux yeux enfoncés, avec une barbe noire. Il a étendi les bras et s’estadresséau chef.
- Permette-moi de vous saluer et de vous étreindre comme un fils d'un noble aul.
Sarybal a reculé et a dit froidement:
- Perlerons de la noblesse plus tard. D’abord, donnez-nousZhoken et Shagyr!
- Où puis-je les trouver, mon cher? Autant en emporte le vent.
- Vous savez où ils sont! Votre obstination est bien connu, et nous vous ferons passer l'envie de cacher les bandits.
- Nous nous y sommes déjà habitués. Faites comme vous voulez. En pour le moment, je vous prie d'entrer mon aul. On a mis la yourte pour vous, on a préparé le Dastarkhān, goûtez nos friandises. Alibek n'a plus rien sauf le pain et le sel.
- Alibek ale bétail. Et celui qui a le bétail, il a le pouvoir et l'influence. En outre, beaucoup de ruse et d’habileté. Vous êtes vous-mêmes impétueux et doux en mots. Il est probable, vous avez trompé plusieures fois par votre humilité. Mais je ne veux pas être trompé. J’exige –trouvez Zhoken et Shagyr!
- Si tu le peux, trouve-les toi-même, mon cher. Pourquoi tu tourmente le vieillard des voleurs,il suffit qu'il souffre de sa richesse...
Le mot «cher», Alibek a prononcé comme s'il voulait pincer. Derrière le masque du vieil homme la cruauté et la haine se cachaient. Sarybals’est rappelé encore une fois comment le vieillard méchant Kungugan a écorché le loup encore vivant. Le loup n'avait pas rendu un son. Sarybal a pensé que si on faisait la même chose avec Alibek, alors il ne dirait pas un mot. L'obstinationdu vieillard, il l’a estimé en gros, et il n’a regretté que le vieil homme a montré son caractère pas là où il l’a fallu. Sarybal a fait un signe de tête à Ahmet, et il est entré dans la yourte blanche.
Reçu le signe autorisant du chef, Ahmet a eu la main leste.
Mais Alibek se taisait. Alors, le policier l'a enchaîné avec des entraves de fer avec lequelles on entravait les chevaux, aux deux autres déjà arrêtés. Tout ce qui s'est passé en dehors de la yourte, Saryballe devinait et se reprochait: «Nous agissons illégalement!..».Et tout de suite il se calmait: «Mais ce sont les intérêts des gens qui exigent cela. Donc, c’est légitime, donc, il le faut».
On a entendu une voix de femmeau dehors:
- Fichez-moi la paix! Je ne suis pas encore devenue folle des voleurs pour jurer et tenir le Coran! Ils viennent de s’enfuir, par ce vallon. Dans l’aul, il n’y avait pas de chevaux, et ils sont allés à pied. C’est dommage que vous n’êtes pas venus plus tôt, vous les auriez attrapé sur le fait...
Les policiers se sont mis à la poursuite, le bruit des sabots abasourdissait la steppe. Ils ont galopé en amont du vallon, ont grimpé la crête et ont vu deux piétons sur la plaine au loin. Ayant remarqué les poursuivants, les voleurs n'ont même pas essayé de courir, et tout de suite ont levé leurs mains.
Ahmet fâché, étouffé de la course rapide,comme d’habitude a levé  le fouet, mais s’est retenu et n'ayant même pas juré, il les a mis sur le cheval et a porté au chef. Et ce n'était que maintenant les mains lui démangeaient. Le désir de battre les monstres, de se venger de ses tourments tenait Ahmet en souci. Il mangeait même son chef par ses yeux, pour que celui-là lui permettrait de passer sa colère. Mais Sarybala secouésa tête en interdisant. Tout le fureur et la colère avec lequels il a poursuivi les bandits ont disparu quand ils ont été capturés.
On a commencé à interroger dans la yourte. Le type de criminels ne correspondait pas à leur gloire de brigand: les deux étaient petites, maigres, mal habillés, étaient chiches de paroles. Zhoken ne parlaitpas du tout. D'une certaine manière, Shagyr répondait aux questions. Les deux n'ont pas osé regarder aux yeux des Sarybal, ils ont baisséleurs tête, en regardant le sol. Mais ils ne cédaient pas l'obstination, la dissimulation l’un à l'autre, il ne sera pas facille d’obtenir leur aveu.
Sarybal a pris patience et continuait l'interrogatoire:
- Où sont vos fusils?
- Nous les avons jetés il y a longtemps.
- Pourquoi?
- Il n’y avait plus de balles, il était difficile les porter.
- Où sont les revolvers?
- Il n’y avait plus de balles aussi. Quand nous avons cpmpris qu'onnous attrapera, nous les avons laissé et les revolvers.
- Qui vous a informé de notre arrivée?
- Personne, nousmêmes. J'ai vu un rêve, je me suis réveillé et a commencé à courir, en criant: «Oyboy, on vient pour nous!». Zhoken a eu peur et a couru après moi. Nous avons alarmé tout l’aul.
- Qu'as-tu vu dans ton sommeil?
- Le serpent à sonnettes. Il volaitvers nous...
- Tu asle pressentimentsurprenant! Vous n’avez ni de femme, ni d'enfants, ni de logis permanent, ni de paix, ni de joie. Vous vous occupez d’une sale besogne. Dans le monde si spacieux, vous n'avez pas de place où vivre, vous vous cachez. Pourquoi ton pressentiment n’a pas pu teprédire plus tôt, que cela se terminera mal, qu’il est temps de vivre honnêtement?
- Il me prédisait, - a répondu lentement Shagyr. - Mais nous nous y sommes passionnés.
- Le loup aussi a une grande passion pour la viande. Mais, si le loup remarque la chausse-trape près de la viande, il n’y fera pas un pas. Le danger est plus fort de toute passion.
- Et nous, c'est tout le contraire...
- Alors, vous n'êtes pas des loups, mais des vrais chacals!– a dit Sarybai dans un moment de colère.
Shagyr a hoché la tête faiblement.
- Dis la vérité, une fois, dis la vérité, - continuait Sarybal. - Alibek vous a-t-il donné un abri?
- Non.
- Un Bimende?
- Non.
- Abish aveugle?
- Non.
- Le mullah Sayabek?
- Non.
- Qui vous a laissé entrer pour passer la nuit?
- Les gens, les voleurs, la steppe inhabitée.
- Et les gens, et les montagnes, et la steppe vous maudisent!
- Pas tous maudisent!
- C'est d’eux que je demande.
- Nous avons une loi, le chef, il est mieuxde mourir que de dénoncer.
Là l’interrogation s’est terminée.
«La patience est une qualité précieuse. Il est inhérent à l’homme bon et mauvais à la fois homme, -  réfléchissaitSarybal.–L’homme bon faisant le bien avec patienceet l’homme mauvaisavec la même patience fait le mal».
On a enchaîné Zhoken et Shagyr à d'autres prisonniers et on a enfermé tousdans une yourte séparée. Sarybal s’est couché pour faire un petit somme, mais un homme basané d'âge moyen est entré dans la yourte et a salué:
- As-salâm 'aleïkoum!
Selon sa prononciation soignée de la salutation musulmane, il était un mollah. Il était calme en son apparence, parlait lentement, affable. Quand Sarybal estimait, qui peut être, l'étranger s'est présenté lui-même:
- Je suis le mollah Sayabek. Bien que dans notre temps la saleté s'attache au mollah facillement, les mauvaises langues n'ont pas encore parlé que le mollah s’est lié d'amitié avec les voleura. Cependant, j'ai eu à l'entendre. Deux méchants tourmentant ce pays, il s'avère, et ne m’ont pas plaint non plus. Mais par leur nature, ils sont tous les gens. Organise pour moi une confrontation avec eux, mon cher, s’ils ne butent pas?
- Pourquoi avez-vous besoin d'une confrontation? Ils ne vous ont pas mentionné et n’ont pas vilipendé.
- Ah voilà! Alors permets-moi de me méprendre encore une fois. Donc, c’est Aidarbek calomniateur qui a répandu ce mauvais bruit.
- Aidarbek n’est pas un calomniateur.
- Garde-toi de lui, mon cher, garde-toi. Si tu profites de son service une fois, tu ne remarqureras pas comment il profite de tes service dix fois.
- Vous vous êtes trompé de nouveau. Pour lui-même, pour le moment il n'a rien demandé. Mais s’il demande, alors, je dis honnêtement, je ne le refuserai pas.
- Bientôt, il ne demandera pas, mais faira son affaire parderrière de toi, en se cachant de ton poste. Écoutele chuchotement dans la cour, il devient même écoeurant.
Sarybal est  allé à la porte et a regardé.
Aidarbek était entouré de gens. Tantôt l’un lui prend d'un côté, tantôt l'autre. «Qu’il nous ait aidé à attraper les voleurs. Mais maintenant, pourquoi chuchoter?» - a pensé Sarybal avec embarraset s’est retourné à sa place. Sayabek parlaitmaintenant plus hardiment et avec confiance:
- Aidarbek a son propre habitude. Il s'attire de bon gré à accompagner un représentant des autorités pour se venger de ses offensseurs. Il est insatiable et avide comme un loup. Il a pris l'habitude de prendre aux autres, il a du toupet, il voulait prendre le cheval gris de moi. Je n’ai pas donné, alors il a essaie maintenant de me calomnier et me faire peur, et prendre le cheval. Nous avons peur des autorités, nous respectons le pouvoir, mais pourquoi devrions-nous avoir peur d’Aidarbek? Pour quoi le respecter? Il serve à celui dont il peut profiter le pouvoir. Il est ignore, filou, il mange le reste de déjeuner d'autre et même effraie d'autres. Tu peux ne me respecter pas comme un mollah, mais mon cher, je vais te donner un conseil paternel: n’arrête pas Bimende, Alibek et Abish àl’instigation d’Aidarbek. Laisse-les partir. On a trouvé les criminels, ils sont en vos mains, alors pourquoi détenirles doyens,pourquoi aggraver les relations entre les familles? Ils ne seront pas jugés, les gens les respectent encore, bien qu'ils semblent être dernières personnes pour le gouvernement soviétique. Laisse-les partir, que l’honneur soit pour toi, pas pour un autre...
Sayabek parlait doucement, sans hésitation.
«Il a raison, - pensait Sarybal. - Je peux arrêter ces parasites, mais on ne les gardera pas en prison. La soviétisation des auls n'est pas destiné à la destruction complète des beys. Nous ne nous battons que pour la limitationde leur influence. Sayabek et Mukash ne sont pas telsvieux mollahs stupides, ils sont les gens intelligents, ils ont leurs langues bien affilées, ils comprenent les nouvelles règles et sont capables de s'adapter. C’est dommage qu'ils sont les mollahs!».
Pour la longue demande de Sayabek Saryba a donné une brève réponse: «Bien! Je les libérerai».
Le chuchotements dans la cour a cessé. Aidarbek en est pour ses frais. Les beys libérés se sont immédiatement retournés et ne lui ont donné pas un sou.
Il était étrange que soudain ils ont cessé d’avoir peur du chef, lui a sellé en chemin un bourrin maigre. Alibek qui avait crié, en demandant la libération, maintenat  tout à coup il a pris un tel air arrogant que personne ne pouvait pas s’approcher.
«Qu'est-ce qu'il y a?» - s’étonnait Sarybal.
Le détachement était sur le point de partir quand un cavalier sur un cheval couvert d'écume est venu en galopant. Il semblait qu'il avait apporté soit une grande joie, soit une tristesse lourde.
Il s'est avéré ni l'une, ni l'autre. Ayant pris Sarybalà part le commissionnaire lui a remis l'enveloppe avec l'inscription dans le coin: «Urgent». Sarybal a ouvert la lettre:
"... Je ne doute pas de ton honnêteté... Il est très difficile de travailler dans le pays natal en ce moment. On nous a envoyé de plaintes contre toi. Alors il a été décidé de te transférer dans le district Ereymensky. N’offense-toi pas, cher, ne pense pas quelque chose de mauvais. Shabdan Eralin».
Comment le commissionnaire dépêchait,mais la nouvelle sur le transfèrement du chef s’est répandue ici plus tôt. Sarybai n’a appris de son sort que maintenant. Et Alibek l’a appris plus tôt et ayant renverséla calotte, il marchait d'un air important près de la yourte.
Sarybalest devenu furieux.
- Hé, chien noir, vient ici!– a-t-il crié. - Tu crois que si on me transfère, alors mon fin est venu? Mon fin viendra, quand sera la fin du pouvoir soviètique! Hey, Ahmed, remets sur lui les chaînes de fer. Et metslui avec les voleurs! Donner un bourrin au berger et seller à moi un cheval d’Alibek!
Aidarbek trompé a levésa tête de nouveau. Le chef s’est calmé bientôt, et lui, au contraire, est devenu enragé, comme si on l’a déshonoré à mort. On a fait assis Alibek sur un chameau avec les voleurs, on a enchaîné tous les trois. Quant ils se sont mis à aller, Aidarbek s'est envolé pour le chameau et a crié à Alibek:
- Braillard puant! Apprendras l’odeur de l’ortie!
- Tais-toi, ortie! Il te sera mieux de me dire, combien coûte ton«arrêter»? Tu as lapé plusière fois le vomissements, jeté hors de l'estomac par la gorge puante! Eh bien, faisnous vomir encore une fois, puis lèche, - a répondu Alibek, en se balançant doucement sur le chameau.
- Quelle langue, quelle langue, que tuperdes ta langue!–a jacassé Aidarbek en se fâchant de plus en plus parce qu'il ne pouvait pas répondreplus malicieusement.
Les policiers sont partis. Une cinquantaine de cavaliers étaient avec eux. Ils n’exigeaient rien, ne perlaient de rien et ne resteient pas en arrière.
Sarybalest allé de l'avant et a laissé passer le cheval au trot modéré. Le cheval bai de race d’Alibek était sous lui. Le chef se trouvait bien en selle et se tenait droit, comme un pal enfoncé.
Sur le chemin des aulsles gens sortaient pour rencontrer, les invitaient à entrer chez l'un ou l'autre, présentaient à Sarybal soit le «gendre», soit la «tante», soit les «neveux». Il n'a pas accepté aucune invitation, il a décidé de ne pas faire des arrêts.
Le soleil s'est couché, la nuit est tombée. Les aula attiraient par ses lumières. Les cavaliers passaient les filles qui se sont rassemblées près des escarpolettes et les jeunes femmes quien chantant des chansons, gardaient des brebis sur le pâturage. Sarybal allait en silence, plongé dans ses pensées, sombre comme la nuit tombant. Aidarbek arrivé près de lui, a dit doucement:
- Nous nous approchons de l’aul d’Irsimbet-hadjji. Son fils Shaimerden a une fille charmante! Shaimerden même est venu à l'invitation. Reposons un peu, cher, tous sont fatigués de la course... Et quand tu vois la fille,tu t'évanouiras.
Il semblait aucune raison réelle ou imaginaire ne pouvait pas arrêter Sarybal aujourd'hui. Mais la mention de la belle fille a affaibli sa volonté. Sarybala tourné son cheval vers l’aul d’Irsimbet.
Shaimerden a acceuili des visiteurs dans sa yourte et les servait debout. Sa fille n'était pas de la beauté si extraordinaire: elle était encore très jeune, mince, elle était juste jolie. Pour sa jeunesse, par timidité ou à la demande du hadji elle a disparu dès que les invités sont arrivés. On a abattu déjà le moutons, on a préparé le Dastarkhān. Sarybal a perdu humeur parce qu'il ne pouvait pas trouver le prétexte pour partir vite. Après avoir bu un bol de koumys, il a dit: «Je ferai un petit somme» - et s’est couché sur le côté.
Il afermé ses yeux, mais ne pouvait pas dormir. Il s'est exténué, était fatigué après le long manque de sommeil, après le long chemin troublé, de l'obstination et de divers tours de ses compatriotes...
Dès qu'il s'est assoupi, quelqu'un a appelé Aidarbek par les signes dehors. D’abord la yourte était pleine des gens, mais peu à peu elle est devenue vide, et bientôt sont restésle chef somnolant sur le siège avant, et Alibek, Zhoken et Shagyr emmêlés près de la porte.
...Non loin de la yourte une petite foule a entouré Aidarbek. On parlait à mi-voix. Qui sait combien de la tromperie et de la perfidie cachaient les uns, et combien de l’aviditéavaient les autres dans ces conspirations et chuchotements innombrables. Quelques minutes plus tard Aidarbek avec Shaimerden se sont précipités à la yourte.
- Je tele jure, maintenant il dort à poings fermés. Il s’est terriblement fatigué, - a assuré Aidarbek en marche.
Entrés dans la yourte, il a dit joyeusement:
- Voilà, comme j'ai dit, - et a souri d'un air suffisant.
Shaimerden lui a tendu la clé. Aidarbek s'est accroupiprès des arrêtés, a ouvert vite les chaînes de fer par la clé et a clignél'œil, disent-ils, enfuyez-vousdès qu’il est possible. Les voleurs se sont regardés, ne sachant pas quoi faire, et ne croyant pas la libération. Alibek n’a pas même bougé.
Sarybala sauté.
- Haut les mains!
Ayant levé les mains, Aidarbek s’est mis à trembler comme de fièvre, en claquant de dents.
- Lâche, gredin! Pourquoi tu fourres ta main dans le feu, si tu l’as peur?
- Pardon moi, mon cher!Pardon,je serai ton esclave le reste de mes jours! Les entraves leurs blessent les jambes, je les ai plaint...
- Tu mens! Dis-moi –as-tu happé?
- Oui, happé...
- Maintenant, dis-moi –je cracherai!
- Cracherai, cracherai! Je leur porterai des chaînes.
- Non, maintenant tu ne porteras pas. Eh, si tu, coquin Aidarbek,es seul, je t’aurais tiré comme un chien, sur cette place. Mais quoi faire, il y vous en a beaucoup!.. Si tu les as plaint, je te donne tous les trois en liberté sous caution jusqu'au matin. Déposeras les le matin. Si tu ne les déposeras pas,je te porterai des chaînes pas sur tes jambes, mais sur ton cou.
- Oybay, non, je ne prendrai pas sous caution, je ne prendrai pas!
- Si tu ne prends pas, je t’enchaînerai à eux.
Aidarbek a dû donner la décharge et prendre les voleurs sous caution, en plus le chef leur a interdit de les lier et enchaîner.
Sarybals’est endormi tranquillement. Alibek, Zhoken et Shagyr étaient assis côte à côte et ont regardé le «libérateur» Aidarbek. Leurs mains et pieds sont libres, faites ce que vous voulez. Mais ils ne pouvaient même pas sortir au besoin - Aidarbek ne permettait pas, il avait son poignard dans ses mains. Aidarbek s’était accroupi, penché la porte par don dos, et de temps en temps, il prévenaitd'un air menaçant:
- Ne bouge pas. Qui bougera, j’égorgerai!
Voilà comment il est resté jusqu'au matin, jusqu'à ce que le soleil s'est levé et le chef se réveillait.
- Qu'est-ce que cela signifie? –s’est adressé à lui Sarybal, avant levé sa tête.–Tu libères les arrêtés, mais gardesles libérés!
- Cher, je ne peux plus, je me tiens à peine sur mes pieds. Permets-leur de porter des chaînes, ibère moi!–a pleurniché Aidarbek.
L’homme corpulent, fort s'est transformé en une poule mouillée. Il a vraiment affaibli de la longue route et de service de toute la nuit. En outre, comme la bullede savon, ses espoirs de rentrer à la maison étant célèbre et avec un grand butin ont éclaté.
Mais Alibek a perdu plus que Aidarbek.
- Le dieu m’a confondu et m'a poussé, - a dit Alibek. - J'ai vu beaucoup de délégués qui sont venus dans les auls. Je les comparais à un chien qui aboie. Si on jète un os au chien, il remuera toute de suite sa queue. Beaucoup sont venus chez nous avec son «arrêter!». Si on fourre quelque chose à ses dents, il se débarrassera de vous et continuera son chemin. D’abord, j'ai pensé que tu es l'un d'eux. J’ai considéré, j’ai supposé - voici les entraves sur mes pieds. J’ai entendu des mots offensants, j’ai pris une beigne. Plusieurs fois dans ma vie j'ai éprouvé l'angoisse mentale, plusieurs foison a attentéà mon honneur et mon autorité. Mais ainsi, onn'a jamais agi! Ce n'est que maintenant que je commence à comprendre que la soviétisation des auls et la nouvelle politique ce ne sont pas le verbiage creux, c’est une affaire solide. Cela ressemble à un jeu du chat avec la souris qui est condamnée. Si tu ne m’a pas encore à venger, n'attende pas, voici mon cou, - a dit Alibek et a baissé sa tête, en touchant le sol par sa barbe noire.
- Si tu mérites la vengeance ou non, je ne jugerai pas, mais seulement pour ces mots, je te libère. Et pour toi, Aidarbek, c’est assez pour la première fois, tu peux aller sur les quatre côtés.
Après la libération d’Alibek les cavalies d’aul sont restés en arrière, mais une petite détachement sans s'arrêter est alléau centre du district. Les entraves tintaient aux pieds des voleurs. Les policiers dormaient cette nuit et se sentaient beaucoup plus vif qu'auparavant. Seul Aidarbek souffrait, il avait le vertige.
A midi, on a tourné dans un aul de bey pour étancher la soif. Au milieu de l’aul il y avait une yourte blanche ornée. Près de la yourte unechamelle blanche criait plaintivement, on voyait des larmes claires sur son museau. Une jolie jeune femme est sortie de la yourte, au conduisant par la bride un chamelon blanc vif. Sa tête était ornée de plumes. La femme était habillée en robe bleue comme le ciel, en camisole noire de peluche, en zhelek – le couvre-cheforné feminin. Après avoir laissé le chamelon à femelle, elle a essuyé soigneusement les yeux de la chamelle et s’est appuyéepar sa joue de sa tête et a pleuré. Ayant vu les étrangers, elle les a regardé fixement. Ses larmes coulaient de son visage, et sur sa joue elle avait une meurtrissure sombre.
Sarybala braquer ses yeux involontairement sur la jeune femme, est descendu du cheval et s’est dirigé lentement vers elle.
- Ma parole, je vous ai déjà vu quelque part! - s'est-il écrié.
- Je m’appele Assiya.
- Assiya! Oh mon Dieu, j’avait festoyé dans votre mariage!..
- Maintenant, je vous a souvenu aussi! - s'est exclamé Assiya  joyeusement et a  souri.
Son visage pâle est devenu rose, et la meurtrissure, une indication approximative de la vie sans joie, est devenue encore plus apparente.
Juste à ce moment dans la yourte suivante étaient assis le Président du Comité exécutif rural avec quelque ouvriers rurals. En l'honneur de l'arrivée des invités on a saigné un mouton et les gens se sont réunis pour écouter les nouvelles. Certains s’intéressaient de la viande savoureuse, d'autres – de la conversation. Certains sont venus avec une demande, certains avec un plainte. Sarybal a envoyé tous les plaignants au Président du Comité exécutif rural. Resté seul avec Assiya, il a demandé:
- Où est votre mari?
Il se souvenait il y a deux ou trois ans, son mari a montré son visage stupide à la fête de mariage.
Assiya a répondu contrecœur:
- Notre cheval a disparu. Il est allé le chercher.
- Je me souviens jusqu'à présent la chanson d'adieu que vous chantiez quand l’aul vous a accompagné. Quand vous vous éloigniez de l’aul en pleurant retiré, votre père a hurlé à la maison. Il pleurait comme un veaului-même et en même temps calmait: «Patiente, ma chère, sois patiente! Bientôt tu t'habitueras, ta mère s’est aussi habituée!». Eh bien, comment... t’es-tu habitué?
- Si l’homme peut s'habituer à l'enfer? Et je me suis trouvé en enfer. Les meurtrissure sur mon visage ne sont pas du sabot de cheval, mais des bottes de mon mari. Mes parents sont morts. Le bonheur avec la richesse sont partisd’eux au cours de leur vie. Parmi les parents, on n’a trouvé personne qui pourrait m'aider à me débarrasser de cette torture. J'ai enduré, j’ai caché les coups et l’outrage de mon mari, mais je ne peux plus! Le seul ami avec qui je partage ma tristesse est la chamelle blanche. Elle, pauvrette, appelle son bébé en pleurant, et elle me fait pleurer...
- Pourquoi vous bat-il?!
- Je me suis mariée, juste pour ne pas offenser mon père. Maintenant, ce méchant me venge pour. Et en plus, je n'ai pas d’enfants. «La femme sans enfant est un  jument dans le troupeau», - il accuse toujours. Il me gronde, insulte, bat sans cesse...
Ses yeux baissés, Assiyaa parlé de son chagrin. De larmes coulaient de yeux noirs sur ses joues pâles et dégouttait sur la robe.
Avant l'œil de Sarybal se sont soudain apparus deux Assiya. L’une lui regardait  de la profondeur du passé, en soulevant la voile de soie d’une mariée et en souriant timidement au moment, quand elle a pris l’anneau de Sarybal. Telle Assiya ressemblait àune lune propre lumineuse entre les nuages. L’autre Assiya était assise à côté et a rappelé au Sarybal la flambeau éteinte improvisée.
«Est-ce qu’on peut admettre à l'époque soviétique, qu’on se moque ouvertement une femme, si belle, intelligente, modesteet et doux par son caractère?! Elle he fait mal à personne», - s'indignait Sarybal.
- Les larmes n’aideront pas au malheur, il faut agir, - a dit Sarybal.
- J'ai peur, - a dit Assiya. – Il pessera beaucoup de temps en attendant le tribunal, en attendant qu’il  divorcera. Et d'ailleurs, le mari ne me laissera pas vivante, il me tuera.
- Faites une requête à mon nom, décrivez tout comme l’ast. Je vous permettrai partir où vous voulez. En outre, jevous accompagnerai. La cour décidera le reste.
- Oh mon Dieu, c'est la réalité ou un rêve?! Je me souviens vous avez dit en faisant vos adieux: «Voici venu un beau matin, le soleil s’est levé, réjouit le monde de la lumière et de la chaleur». Maintenant, vous êtes le soleil pour moi! - s'est écrié Assiya à travers ses larmes.
N’ayant pas appris lemalheuret, on n’apprendra pas la joie, mais dans la joie non pas de larmes coulaient des yeux, mais les perles.
Le chef, qui avait l'intention d’aller tout de suite après une breverelâche, s'est attardé jusqu'au soir. Il n'est pas entré pour saluer le Président du Comité exécutif rural Amanbay, et celui-là attendait et est venu chez le chef de la police lui-même. Le 
djiguite bigle au front large, bien habillé, a salué Sarybal doucement et avec un sourire amical.
- «Dieu emporte» - disaent de nombreux kazakhs effrayés, ayant entendu le nom de l'huissier Sokolov. 
- Maintenant j'ai entendu que ces mêmes mots on disait du chef soviétique Sokolov, - a dit en plaisantant le président.
- Sokolov de tsara été respecté par les gens dont les intérêts il servait. Si les gens honnêtes respectent Sokolov soviétique, je ne m'inquiète pas pour le bavardage du reste. Dis, de quias-tu entendu ces mots - de beys ou des pauvres?
- Mes propres gens le disent. Est-ce qu’ilséveillent tes soupçons?
- Parfois, tu appèles tes «propres» les gens étrangers poue le pouvoir soviétique.
- Tu es si prudent, Sarybal,incrédule! Imbéciles ceux qui met des chausse-trapes sur ton chemin.
Le président et le chef de la police sont sortis ensemble derrière l’aul pour parler en tête-à-tête.
Amanbay connaissait les gens locales pendant longtemps, traitaitaux gens de façon égale. Il est un homme âgé, rendu sage. Ayant appris que la police a libéré Assiya, les doyens d’aul se sont approchés d’Amanbay.
- Je suis venu ici plusières fois, et Assiya n’a jamais dit pas un mot de la mauvaise vie, - a commencé Amanbay. - N'as-tu pas l’a embarrassé? Tu es jeune, elle est jeune...
- Pourquoi devrais-je l'embarrasser? J'ai unebien-aimée...
- Alors, pourquoi elle a décidé de partir si vite?
- Elle a décidé de partir pas maintenant, pas aujourd'hui, mais déjà longtemps... Elle a entendu parler des lois soviétiques, mais elle ne pouvait profiter de ses droits. Je l'ai aidé seulement, j’ai conseillé et promis de prendre sous protection.
- C'est pourquoi les douyens n'ont pas osé venir à toi, et sont venu à moi. Ils me connaient et priaient de laisser Assiya jusqu’à ce que le tribunal vient. L’aul a préparé pour nous les deux un cadeau: deux feutres et deux juments.
- Qu’ils donnent. Nous prendrons unpot-de-vin, et les arrêterons.
- Il ne faut pas les taquiner, Sarybal. Et sans eux, tu as assez d'ennemis. Je ne te conseille pas de rester ici pendant longtemps. Tous alentourssaventque tu as fait un arrêt dans cet aul, et quelq’un des offensés peut régler ses comptes avec toi. La NEP a dissous les beys, et certains ont commencé à faire un esclandre, et ils ne s'arrêtent pas devant l'assassinat.
- Donc, il faut les presser un peu.
- Oh, combien de personnes l'auraient fait si on leur donne la liberté. C’est bien, ce pouvoir te tient dans ces bras et les beys.
- A ton avis, je suis capable aux excèsde gauchismes? A mon avis, tu es de déviation de droite. Qui de nous a raison - l'avenir nous le dira.
- Laissons cettediscussion. Si tu t’esobstiné, on sait, on ne te convaincra pas.–a dit Amanbay et a offert de retourner dans l’aul. - Bientôt, peut-être, et je serai transféré à une autre place.
- Reste ici aujourd'hui, et envoie les voleurs plus loin avec tes camarades. Parlerons en tête-à-tête la noità volontéet de tout.
Quand ils sont revenus à l’aul, la nuit est déjà tombée. Les mouton retournaient dans les enclos, les chevauxallaient sur les pâturages. Il avait de bruit autour, il était agité. Les doyens s'inquiétaient, sur les épaules desquels se trouvait l'ancien commandement de la protection de l’honneur d’aul. Ils restaient calmes en apparence avec effort. Ils sont gênés et honteux mêmes devant les esprits des ancêtres et devant des parents de ce que la jeune femme, leur bru pour qui le maître de la grande famille a donnéle rançon riche - soixante-sept têtes de bétail. Ceux des doyens qui était plus acharnés étaient prêts à céder la place à la colère: «Cessez, je ne peux plus le supporter!». Mais qui oserait se jeter à corps perdu? Les vieux loups qui, une fois avait osé de sortir le chef de district du phaéton et de le battre à mort, maintenant ils se comportaient timidement avant le chef soviétique. Bien qu'il est jeune, mais il savait que beys ont leursdents cassés, il se tenait avec courage et avec assurance.
Amanbay s’est allé aux doyens, et Sarybalest allé à la yourte d’Assiya. Ici, il a  décrit tous les biens et a ordonné à Assiya de s'habiller en route. Ella a fait vite ses préparatifs, elle ne faisait pas ses adieux avec l'aul, ouella a vécu plus de deux ans, elle a seulement caressé la chamelle blanche avec le chamelon et est partie avec le chef. Amanbay leur s'est attaché aussi.
C'était la nuit claire, sans aucun nuage. De la pleine lune brillant il était claire comme en plein jour sur la terre et dans le ciel. Au cœur de l'Assiya, il était plus léger que dans le monde sublunaire,plus large et plus vaste que dans la steppe. Elle était prête à se sacrifier pour le chef qui d'un seul coup a coupé les chaînes qui la retenaient pendant beaucoup de jours.
Comme s’il ne voyait pas son humeur Sarybal s’est passionné de la conversation avec Amanbay. On voyait, leur conversation ne terminera pas bientôt. Ils s'accusait de «gauchisme», de «déviation droit» et d'autres péchés incompréhensibles pour Assiya.
Le convoi de police avec les voleurs et des compagnon d’Amanbay aussitôt qu’ils ont quitté l’aul, se sont dirigé vers le centre du district.
Après minuit ils sont venus à la maison d’Amanbay et se sont couchés tout de suite. Dans la petite yourte de trois treillis se sont touveés pour la nuitles quatres - sur le siège avant Sarybal et Assiya, et près d'une des grilles de côte - Amanbay avec sa femme. Amanbay s'est endormi dès qu'ils ont obtenu au lit, et Sarybal ne pouvait pas dormir.
Il a tendu sa main à Assiya. Elle ne dormait pas.
La voix intérieure disait: «Retire votre main!».
Mais une autre, par derrière, a rassuré: «Quoi deblâmé? Est-ce que le garçons et la fille ne sont pas donnés aux sentiments? Assiya, probablement, attend et ne peut pas dormir».
Sarybala hardiment tendusa main, mais encore une fois la première voix a dit:«Dévergondé! Si tu a fait le bien, ne le souille pas! N’offense pas l'innocente! Elle a tant de douleur. Si tu veux l'aimer, l'aime sérieusement, pour toujours!».
Sarybal ne pouvait pas aimerAssiya parce qu'il aimaitl’autre. Assiya sentait son excitation, a vu deux fois il a tendusa main, mais ell n'a pas entendu ces voix qui retentissaient dans le cœur de Sarybal. C'était une lutte entre sa conscience et le désir.
Les hôtes se sont levés tôt, bien qu’ils ne dornaient pas presque toute la nuit. La femme d’Amanbay s’est levée plus tôt que les autres et a préparé le petit déjeuner.
- Comment avez-vous dormi? – a-t-elle demandé avec un sourire.
Les hôtes répondaient de façon incohérente. Bientôt trois parents d’Assiya sont venu. Ils ont commencé à exprimer leurs sentiments et étaient prêts à défendre l'honneur de sa famille.
Assiya est allée avec eux dans son aul natal, et Sarybal est resté seul. Un chemin d’une journée entière au centre régional.  En hâtant son bon cheval, Sarybal était à son bureau à midi. Ses compagnons, sauf Aidarbek, sont arrivés dans la nuit et ont fermé les voleurs dans la cellule. Le nouveau chef appelé Gaziz est venu aussi. Sans passer des affaires Sarybal a envoyé les voleurs détenus à Akmola. Puis la dernière fois il s’est assis à son bureau et a écrit une lettre au chef de la police du district:
«... J'ai travaillé pendant un mois et demi. Pendant ce temps, j’ai fait peu, mais j’ai mérité beaucoup de reproches et de plaintes. Pour ce que vous m'a sauvé d'eux, je vous remercie beaucoup, mon oncle Shabdan. Maintenant je demande de ne pas m’inquiéter. Je n’irai pas dans le district Ereymensky. Il y a d’outrages, de violence et d’ignorance pas moins que chez nous. Il me suffit d'ennemis d’ici,faits de mes actions honnêtes. Qu'ils me frappentencore par des plaintes. Ils peuvent me blesser. Ces blessures se cicatriseront, mais mon âme, mon esprit ne seront jamais empoisonné. Celui qui a l'esprit fort, vaincra le batyr. Celui qui est beaupar son âme, est plus beau de tous, n'est-il pas? Je crois fermement cette vérité. Je voulais dire de cela. J'ai maintenant deux rêves: fonder une familleet aller à la capitale du Kazakhstan, faire mes études. Je ne suis pas capable de faire d'autres choses, je ne rêve pas d’autre».
Sarybal a remis des affaires au nouveau chef et est revenu à son aul.
Tout seul, il était allait parla steppe large calme. Il avait le cœur gros. La fille vive, jeune, pas si belle, mais très jolie était debout devant ses yeux. Elle avait une langue bien affilée, espiègle, ses paroles animés ne sortaientpas de la mémoire de Sarybal...

FIN DU PREMIER LIVRE



L’héritage des œuvres d'un grand écrivain est le monde unique, original, qui réunit et les certaines images de la vie, et toutes les époques historiques, et de nombreuses personnages...
La base de l’œuvre de nombreux écrivains est les phénomènes les plus importants de la vie et les périodes histoiriques. Mais pas toutes les œuvres restent dans le fonds d'or de la littérature. La mémoire de peuple ne retient que les meilleures d'entre elles. Les gens estiment beaucoup les auteurs de ces œuvre, appèllent leurs noms avec respect et révérence.
L'un de ces écrivains est Gabiden Mustafin, l’artisan de la parole, qui a réussi à montrer dans ses œuvres les grands changements qui ont eu lieu dans la steppe kazakhe. Ses romans sont consacrées à des périodes significativesdans la vie du peuple kazakh de l'ère soviétique. Ainsi, dans le roman «Après la tempête»on raconte de l'éveil post-révolutionnaire du peuple, la NEP et la confiscation de propriété de beys, c'est-à-dire on recrée la véritédes années vingt; dans le roman «Karaganda» - de l'ouverture de nouveauz centres industriels du Kazakhstan, de la formation de la classe ouvrière, c'est-à-direil s’agit ici des événements des années trente. Dans «Shiganak Bersiev»l’aulde nomade, en passant de la vie sédentaire, s'unit en kolkhoze; dans «Millionaire»se reflète une nouvelleapparence de l’aul d'après-guerre avec ses meilleurs représentants conscients. Dans la préface de «Témoin» l'auteur a écrit: «J'ai décidé de montrer ce que j’ai vu et survécu au cours moi-même. Mais il y en a si beaucoup qu’il ne suffit pas un  livre. C’est pourquoi j’ai dû éliminer et choisir le plus nécessaire».
Donc, l’écrivain G. Mustafin n’entre pas dans le passé dans ses romans, mais il montre la vérité historique du temps, vu par lui-même, en éclaircissant les événements significatifs de toute l’époque.
Il est, dans le plein sens du mot, écrivain de son temps.
Le temps, l’homme, l'environnement social dans ses œuvres sont décrits d'une manière détaillée, des positions claires et réalistes. Cela est naturel qux grands artistes.
Les sujets, les particarités idéologiques, artistiques et stylistiques, l’artisanat de G. Mustafina ne tolèrent pasd’un coup d'œil rapide, mais ils exigent beaucoup de discussions, de recherches approfondies. Bien sûr, un petit épilogue ne peut pas prétendre àl’analyse détaillée de l'œuvre de l'écrivain. Mais il faut le présenter au lecteur plus près.
Les romans de Gabiden Mustafinont été réimprimé plusieurs fois, et ayant passé l'épreuve du temps, ont bien résisté. Le don joyeux de chaque artiste reconnu, consiste en ce que ses livres peuvent être relues de nouveau, en découvrant pour soiles nouveaux côtés de son œuvre, inaperçusplus tôt. Et Mustafin a ce don, qui est devenu pour nous l'écrivain vraimant préféré national. Quelle est l'histoire qui a précédé l'apparition de ses livres? Comment sont-ils écrits?
- Aucun de mes œuvres n'est pas né par hasard. Chacun d'entre elles est le fruit de grandes émotions et d'hésitations, - a dit Mustafin.– Cqu’est-ce qu’on a créé dans la littérature? Où les taches blanches sont plus visibles? Quels aspects de la vie ne sont pas éclairés par écrivains? Voilà, des ces positionsque je devais aller à mon œuvres. Dans les années trente, j’ai travaillé comme mineur à Karaganda. Ma communication de cette époque-là avec les ouvriers m’a beaucoup donné. Puis quand j’ai travallé dans un journal, j’ai eu une pensée: «De quoi écrire?». Le sujet de la classe ouvrière est resté sans attention - nous tous avons été issus de steppe et n’avons écrivé que de l’aul. En 1938, tout après l’arrivée à Almata, je me suis mis à mon roman «Vie etmort», où j’ai raconté les images familières, claires pour moi de la vie des ouvriers, avec qui j’ai dû travailler. Puis le me suis occupé à «Shiganak Bersiev»,j’ai voulu recréer l'esprit de l'époque de la collectivisation. J’ai écrit avec à plein rendement et avec amour. Pendant la collectivisation j'ai été confronté à la fumisterie, exagération, divers troubles. En comprenant leur incohérence, j'ai essayé de transmettre cette pensée au lecteur... Dans la nouvelle «Shiganak Bersiev» j'ai pu exprimer mon relation personnelle à cette époque-là. Il est impossible de devenir un écrivain si tu n’as pas ton propre opinion et croyance. En écrivant le livre, j'ai essayé d'exprimer l’idée concrète souhaitée par les paroles du personnage. En personnage du vieillard sage Shagamak, qui savait la vie et passionné pour travail, j'ai tâché de concentrer les meilleures qualités de mon peuple. C’est comme ça le roman «Vie et mort» et la nouvelle «Shiganak Bersiev» ont été écrits par moi.
 - Gabeke, mais «Vie et mort» a été écrit à nouveau, à la suite de cela les lecteurs ont pris connaissance du nouveau roman – «Karaganda».
- Oui, le roman «Vie et mort» a été écrit à nouveau. Peu importe combien tu as essayé, mais la vie est toujours en avance de l'idée de l'écrivain. Alors pendant que je terminais «Vie et mort» Karaganda est devenue méconnaissable. J’ai senti que le roman a retardé de la croissance rapide de Karaganda industrielle et qu'il ne peut pas répondre aux exigences de lecteur d'aujourd'hui. J'ai commencé «Vie et mort»quand j’ai travallécomme collaborateur littéraire de la revue «Littérature et Art» (maintenant «Zhulduz»).Le roman a été publié dans quelques numéros de la revue. J'ai au le temps entre temps de publier dunuméro en numéro. Le livre est né trop vite. En outre, «Vie et mort» a été mon étape provisoire dans la création du roman. J’ai remarqué après - dans le livre il y avait de nombreux lacunes et défauts. En comprenant qu’on ne peut pas laisser l’œuvre dans un tel état, je l’ai réécrit à nouveau. Et que’est-ce  qui s'est passé? Chaque personnage a trouvé sa nouvelle interprétation. En général, «Karaganda» est une œuvre séparé, même y on a utilisé de nombreux détails du roman «Vie et mort». Lors de l'écriture de «Karaganda» j'ai dépensé plus de temps que pendant la création mes autres livres. Mais c’est le roman  «Après la tempête» qui a  exigé le travail encore plus long.
- Quel était votre but pendant la préparation du dernier roman?
- J'ai toujours essayé de couvrir la réalité d'aujourd'hui, et dans la mesure du possible j’ai tâché de regarder à l'avenir. Je ne suis jamais retourné vers le passé. Dans le roman «Après la tempête»j’ai dû rompre la tradition établie et faire un pas en arrière. Ayant jetét un regard de l'esprit sur de la littérature kazakhe, j’ai remarqué une lacune dans la période la plus intéressante dans la vie de la société kazakhe:ce sont la NEP, les événements liés à la confiscation de propriété des beys. L'auteur est le porte-parole de son époque. S'il ne voit pas de changements globaux, ou même en les voyant,ne les couvre pas, il est en reste avecla société. Je n'aime pas être un débiteur. Les écrivains de ma génération ne vont pas toucher à ce sujet et les jeunes, bien qu’ils se connaissaient bien aujourd'hui,ils ne savaient pas si bien du passé. Les telles pensées m'ont poussé à écrire le roman «Après la tempête».
La biographie personnelle joue le rôle important dans le sortlittéraire, aide à affiner les sujets de l'œuvre. Car la biographie de l'écrivain est une biographie de son époque, des les gens qui vivent à côté de lui. L'œuvre d’un écrivain est sa biographie, sa vue de la vie. Les penéesde l'écrivain de la vie, des valeurs éternelles, son attitude personnelle aux problèmes sociaux, le concept de citoyenneté trouvent leur interprétation sur les pages de ses livres...
Gabiden Mustafin est né non loin de Karaganda, au pied de la montagne Zhauyr situé au bord de la rivièreNura.
Avant de devenir écrivain, il a appris la vie de cette région, a absorbé les histoires des vieux, a étudié les caractères et les actions des représentants des différentes couches sociales. Ayant grandi, il a participé activement à l'approbation d'une nouvelle vie, étant en son sein même. Dans les années vingt, il a servi dans les organes de l'appareil soviétique. Puis, dans le début des années trente, il a travaillé comme un simple ouvrier dans les mines de Karaganda. Ayant commencé sa carrière comme manœuvre, il a appris le métier du tourneur.
Tel est le chemin de vie de Gabiden Mustafin avant son arrivée dans la grande littérature. Et il a apporté dans la littérature avec lui la vérité de la vie pu pays natal, l'histoire de la steppe kazakh pendans des années vingt et trente. Les romans «Après la tempête» et «Karaganda» comprennent le matériel riche recueilli par l'auteur à partir de son expérience personnelle. Mais dans ce plan le livre «Témoin» est le plus proche de la biographie de l'auteur.
Dans «Réflexions sur la route» Mustafin a écrit à propos de lui-même:
«Les gens existent différemment, ils laissent une tracesderrière leur différemment. Dans ce cas et dans l’autre, je ne veux et ne cherchais rien de mieux que le travail de l’écrivain. Le travail de l'écrivain estle travail le plus respecté, responsable et dur».
Ces mots de Gabiden Mustafin donnent la définition correcte de son credo de vie et le chemin de l'écrivain. Il parle de tout avec clarté et précision. Pour lui, le métier de l'écrivain est avant tout un vrai travail. «Quand je finis un livre, je me suis très fatigué, - a-t-il avoué. - Pour une page propre j’use des dizaines de pages. J'écris,raye, relis. Je change une proposition. Je n'aime pas. Je suis heureux si dans jour je trouverai une proposition satisfaite».
Où que soit et à quelles réunions participait Mustafin, il parlait plutôt de la littérature. S’il jugé nécessaire, il ne se fatiguait pas de répéter ce qui a déjà dit. Parfois, la question se posait: «N’a-il plus rien de nous raconter?». Mais ensuite, on a dû abandonner cette conclusion faible. Un grand écrivain qui a créé la chronique artistique des périodes les plus importantes de l'époque soviétique, sans doute il avait vu, avait senti et avait beaucoup appris. Et pourtant, comme se retenant spécialement, rarement il prononçait: «Cela est arrivé comme si cela s'est passé de cette façon». Comme il le dit lui-même, la littérature était l’affaire de sa vie. C'est pourquoi, en touchant les questions de son œuvrelittéraire, il regardait autour de lui de l’hauteur de sa croissance et parlait de la responsabilité de l'écrivain devant la communauté, de l'humanité, des exigences au talent.
Nous savons que Mustafin a reçu une éducation incomplète. «En 1916, pendant un an j'ai appris la langue russe à Zhusup Maukumov, qui a travaillé comme contrôleur à l’usine de Spassk. L'année suivante, je suis entré en quatrième classe de l’école russo-kazakhe de cinq ans, qui était sous la même usine. Après la fin de la quatrième année en raison du temps d'alarme j’ai arrêté les études», - a écrit-il à propos de lui-même. Et malgré cela, Gabiden Mustafin crée de grands romans de à grande échelle, qui sont traduits en nombreuses langues. Avec d'autres grands artistes de parole il est à la tête du processus littéraire dans la république. Ses pensées exprimées à la base de l'expérience d'écrivain, sonnaient à l'unisson avec les points de vue des représentants de la grande littérature. En réfléchissant profondément sur la littérature et l'émotion, il fait les conclusions claires et précises. Comment, vous pouvez demander. Peut-être c'est là que la force de talent se cache? Et peut-être avec le lait maternel, il a absorbé les meilleures qualités do son peuple? Ou c’est le résultat d'un don naturel? Quoi qu'il en soit, mais une chose est certaine: il possédait vraiment toutes ces caractéristiques. Le principal est, en comprenant la difficulté et la complexité de l'œuvre de l'écrivain, ne pas tourner du chemin choisi,et en portant tout son charge, garder dans le coeur sa flamme vive. «Je ne supporte pas une approche superficielle des autres à l’affaire. Ceux-ci ne menent pas l'affaire à bon terme et ne peuvent pas suivre les autres. Enfin ils restent à mi-chemin» - a souligné maintes fois Mustafin.
Tous les traits de Gabiden Mustafin semblent répondent à la question: «Quel devrait être un écrivain?».
En générale, il a été retenu et parlait peu. La taciturnité lui allait. Il tâchait de garder tout dans son intérieur, ne s’ouvrant pas devant l’homme. Toujours il parlait en choisissant et en pesant ses mots. Tout cela confirme son origine naturelle, réelle de son monde littéraire. Car souvant la vie personnelle de l'écrivain retrouve sa suite dans la vie, décrite dans des livres, ou était ressemblait à elle.
Dans les voyages par le pays natal Gabiden Mustafin n'a pas aimé d’organiser le soirées bruyantes, les accueils forts. Il a essayé de ne pas perturber l'écoulement de la vie quotidienne. Pour lui, il n'était pas important qui l'a rencontré et quels honneurs on lui a donné. Il a été dérangé par un désir de voir les changements qui ont eu lieu dans l’aul d’aujourd'hui. En comparant le passé avec le présent, il avait vraiment beaucoup de joie humaine.
Il ya quelques années, moi avec G. Mustafin, nous sommes allés à Karaganda. Ayant visité des auls éloignés avec lui, je suis devenu un témoin involontaire de telle sa joie. Ce que j'ai vu et entendu alors, maintenant je compare avec les événements décrits sur les pages de ses romans. J’essaye de trouver les gens parmi les personnes que j’ai rencontré, les prototypes des personnages de ses livres, je restaure leurs portraits, caractères, mots dits alors.
Comme je l'ai déjà dit, Mustafin est né et a grandi dans étendues de Karaganda. Et la plupart des événements de ses œuvres ont eu lieu ici.
De ce que combien il est important pour l'écrivain de voir tout par ses propres yeux et survivre lui-même, disent la vie de G. Mustafin et les pages de ses livres. Il a commencé à écrire après qu’il s'est endurci. Il a déplacé la vie entière dans la littérature comme il la voit lui-même, les événements auxquels il a participé, les gens qui l’avait autouré dans la réalité quotidienne. Après ce qu'il a vu et survécu il a développé et enrichi son imagination littéraire. Mais en trensormant la vérité de la vie dans la vérité de l'œuvre il a utilisé pleinement son expérience personnelle. Il ce n'est pas par hasard qu’il disait plus tard: «L'impression de ce qu’on a vu est spéciale. Il est facile d’écrire car tu comprends bien la psychologie du personnage. Il est difficile de créer un livre, si tu n’avaia pas éprouvé, avais vu assez dans sa vie. De point douloureux, de ce que tu as dans ton cœur, tu écris à plein rendement et avec amour».
...En chemin à Temirtau nous nous sommes arrêtés au pied du mont Zhauyr où Mustafin est né en 1902. «J'ai juste commencé à comprendre son entourage quand on a donné notre terre aux immigrants, et tout notre aul, ayant quitté Zhauyr, a migré vers un nouveldomicile à Kyzylkuduk. Le pleurs et le gémissementdes gens qui faisaient ses adieu à la terre natale, les luttes avec les immigrants, les victimes humaines – tout cela a laissé une trace indélébile dans mon âme», - s’est-il rappelé de l’époque lointaine.
Dans la psychologie de l'œuvre  il a y beuacoup de secrets non résolus. Il est difficile de nommer le moment exact de l'éveil du don écrivain de l'homme. Et ce n'est pas par hasard que les événements de cette époque lointaine ont laissé une trace indélébile dans l’ âme du garçon de sept ans. Peut-être, alors, il a reçu un coup de pouce de la perception d’écrivain de son environnement.
L'enfance est précieux pour chacun,les chemins où il est né et a grandi sont précieux. On veut voir involontairement ceux avec qu’on a rencontré et parlé au passé. «Les événements du passé ne doivent pas être négligés. Le chemin passé devrait être la base du bon bien. Kyzylkuduk est l’arrêtd’été de notre aul. Commençons le voyage là-bas, terminerons le cheminà Spassk» - m'a demandé alorsG. Mustafin, en souhaitant voir encore une foisles lieux de son enfance. Il voulait voir ce qui est resté du passé, quels changements ont eu lieu aujourd'hui. Bien que dans ces régions lui étaient familiers, mais entre «hier» et «aujourd'hui» passait un grand temps. L’aul est devenu tout à fait différent, et les gens étaient différents.
La littérature est la deuxième vie de l’homme. La littérature apprend de la vie, d'autre part, elleinflue sur les changements dans la vie. Et la vie, comme nous le savons, ne reste pas en place, elle est toujours en mouvement en avant. L'écrivain doit non seulement regarder le demain, mais il est obligé de prévoir l'avenir. Il n'est pas nécessaire d'écrire du passé, qui a longtemps pris du retard de la caravane impétueuse de la vie rapide. Peut-être l'auteur pensait à ce sujet pendant un long silence dans le chemin.
Gabiden Mustafin en voyageant autour des auls toujours demandait sur de vieilles connaissances et obligatoirement rencontrait avec eux. Au cours de ces réunions, la conversation a duré longtemps, on rappelait certaines personnes, les événements oubliés. Parfois, je me sentais comme étant dans le cercle des personnages créés par l'écrivain. Quand on racontait n'importe quelle histoire, Mustafin a réussi à s'écrier: «Ce que j'ai montré dans «Témoins» ou il précisisait sur le passage: «Les actions de son père peut être trouvées dans le roman «Après la tempête». Parmi ceux qui se sont réunis il y avait les prototypes de «Karaganda». Il semblait que toutela steppe, sans perdre son apparence originelle, ont migré d’ici sur les pages de ses livres.
D’habitude les joies et les chagrins de petites gens ne sont pas en vue. Mais les écrivains les remarquent. Dans les livres de Gabiden Mustafin nous trouvons beaucoup de tels personnages, dont les traits de caractère et les actions aident non seulement à comprendre les personnages principaux, mais de recréer l'apparence du temps même.
Gabiden Mustafin aimait écrire des innovations, de bons aspects de notre vie. Ses livres sont pleins de mouvement perpétuel, de renouvellement incessant perpétuel. La base et la force conduite composent les idées communistes et le travail socialiste qui font un grand changement dans le sort du peuple des temps modernes.
Ahat DZHAKSYBAEV