LA PARTIE PREMIER
1. Préambule
Au compagnon fidèle de ma vie - coûteux Makaie. (Du premier cahier de Burkut)
Ma terre !
Étais-tu mon berceau,
Est devenue à nous favori pour la vie.
Sont naître ici, d'où nous sommes pris ses vol,
Comme les oiseaux s'envolant du nid
Encore tout à fait récemment j'étais l'enfant, et déjà tu vois à moi dix-huit ans ! Comme disait notre grand poète Abay :
Il y avait tout comme si hier,
Alors que tu regarderas en arrière - il y a longtemps !
D'ailleurs, dix-huit ans -pas tellement lourd.
Mais même ces dernières années n'ont pas été perdues pour moi.
À partir de la tendre enfance, les événements laissés dans mon esprit erratique, parfois déroutant, à première vue, les traces semblables à celles, quel tu vois durant le matin d'hiver sur la nouvelle neige blanche et propre.
Mais observez plus fixement, car aux traces innombrables laissées sur la neige par les habitants de steppe, vous pourrez lire plus d'une histoire fascinante.
Un tel et moi, en regardant fixement à la vie mienne brève, je ne vois pas du tout désordonnée l'entassement des événements et les impressions.
Dans ma mémoire ressuscitent des photos de mon enfance disparu à jamais des événements, dont j'ai été témoin, avait des gens, auquel je connaissais.
Je veux écrire, pour autant que je le sache la force et l'habileté.
J'aspirais à restaurer non seulement le tableau de ma vie, mais aussi le procès de la naissance chez moi des idées et les sentiments liés à ces événements.
J'espère que ces inscriptions peuvent apporter un certain profit aux gens.
La terre native
Vous ne rencontrerez pas, cher lecteur, la personne, qui n'aimerait pas son patrie. Et chacun pense qu'aime la patrie le plus, et tout le monde l'aime différemment, car il n'y a rien de plus beau que les endroits où il est né et a grandi.
Dans mon pays d'origine sans montagnes, pas de forêts, pas de mers. Ma terre - le plain pays plats de Tourgaï. La plaine jusque vers au l'horizon. Dans la monotonie du vaste espace infini de steppe seulement font irruption simplement par endroits les monts rares pierreux. Ils comme existent pour ceux qui s'est égaré du chemin, s'écarter du bon chemin dans la mer de la plaine de Tourgaï.
Parfois les monts dominent en hauteur sur la plaine pas grande par la crête.
Notre aoul se trouve près du pied d'une telle chaîne, à proximité du col de Kyzbel' -la silhouette de jeune fille. Dès que est un peu plus haut Kyzbelyas - deux grandes saillies en pierre, que Kyzemchek surnommés- la poitrine de virginal.
De loin la chaîne de rochers des monts par les contours rappelle en effet la jeune fille couchée.
Il semble, n'importe quel son n'importe où en haut ou dans la partie a attiré son attention, et elle, s'étant tourné tout le corps vers ce son côté : c'est comme ça rester figé sur place pour toujours, exactement au gré d'un magicien méchant s'étant transformé en pierre.
De Kyzbelyas couru le ruisseau bruyant Konyraou - coup de sonnette.
Celui-ci gracile Konyraou en printemps, quand commence à réchauffer le soleil et fond la neige, se répand ainsi qu'il est impossible de le passer à gué. Alors qu’aux mois chauds d'été de cela reste un jet d'eau fin.
Grâce à Konyraou, ne sèche jamais le plus grand des lacs environnants - Sarykopa - le jonc d'eau jaune, pendant que d'autres lacs vers l'été restent seules taches blanches de sel.
Je suis né dans un des aouls en errant la fin de l'automne en l’année mille neuf cents neuvième l'année.
M’a appelé par le nom de notre aoul – Burkut.
Pour la vie j'ai retenu les longues vies nomades.
De nous, les petits, plantaient au coffre en bois chargé sur le chameau, et attachaient à l'intérieur du coffre.
Doit être, les Kazakhs ont emprunté cette coutume chez les hirondelles.
Les hirondelles arrangent ses nids sur le sommet des supports dédoublés, tels supports sont dans la cour de chaque hivernage.
Pour que l’oisillon ne tombe pas, les hirondelles attachent par leur fil de laine pour la patte au nid, en attendant qu'ils n'apprennent pas à voler.
Et mes parents ont pris soin de moi, comme les hirondelles de leurs oisillons. Cependant me plaisait pas trop une telle tutelle : ayant commencé à marcher à peine, j'ai pris en haine cette malle, et chaque fois, quand me plantaient à cela, se haussait le hurlement désespéré.
Une fois, sans souhaiter plus loin supporter tels tourments, je me suis détaché tout doucement, est tombé pendant la marche du chameau. Avais contusion et a perdu connaissance.
Après cela ne m’enfermaient plus au coffre.
Quand nous avons grandi un peu, ont commencé à nous attacher à la selle du cheval tranquille ou vers le feutre roulé dans le rouleau et ont mis entre les bosses du chameau.
Et avec cette humiliation je ne pouvais pas me réconcilier. Peut-être, c'est pourquoi j'ai appris indépendamment à diriger tôt le cheval.
J'étais à deux ans, quand dans la steppe Tourgansk n'est pas tombé d'aucune pluie. Le bétail était nourri par l'herbe séchant et la canne, rongeait ensuite les pierres poussiéreuses.
Chez mon père était près de mille les chevaux, trois mille brebis et vingt chameaux.
Chasser tels troupeaux immenses selon toute la steppe dans les recherches du fourrage il était incroyable.
Alors le père distribué tous nos brebis aux aouls des environs à condition que dans un an lui rendront «le sabot de cheval pour le sabot» ; le père a rendu les chameaux aux habitants de l'aoul, et des chevaux s'élancer à la poursuite vers la montagne. Hurlait, chez cela piédestal grandissaient les herbes épaisses.
De six mois nous ne connaissions rien sur le père. Au milieu de l'hiver il est revenu. Une nuit je me suis réveillé du cri perçant de la mère et la voix méchant d'homme.
Je me suis imaginé le grognement violent du sanglier de steppe dans les joncs. Le père se disputait, la mère criait : «je meurs ! Aidez !» :
La mamie, par corps accroché sur le père, tentait de conjurer à la mère des coups cruels.
- Sois raisonnable!, sois raisonnable ! Abeou-jan ! - elle disait,- tu peux tuer au pauvrette ! Les enfants réveillés ont crié, et dans la maison chez nous on avait fait le bruit inimaginable. Ont accouru les voisins.
Le père froncé et méchant, s'est écarté vers le seuil et s'est accroupi, sans souhaiter parler à personne.
«Chez malchanceux et kourman grumeler», - les kazakhs disent dans tels cas. Au père, comme s'est révélé ensuite, on n'avait pas de chance aussi.
Était difficilement provisoirement sec, les chevaux pâturaient sur les pentes d'Oral. Mais ont commencé bientôt les pluies, est tombée ensuite la neige, ont frappé les froids.
Les chevaux ne pouvaient pas percer par les sabots la grosse couche de la glace et la neige pour prendre à eux-mêmes le fourrage.
Alors qu'ont commencé là les orages - et tous les animaux ont péri.
Père n'avait pas d'autre choix que de rentrer chez soi les mains vides. Il a difficilement recherché à l'aoul - a enneigé ainsi toutes les maisons.
Nous tiraient lasso pour ne pas se tromper de chemin.
Dans l'aoul tout dormaient. Il y était la nuit tardif. La porte de notre maison a comblé de la neige, la fenêtre - aussi.
Le père a commencé à crier, mais personne ne l'a entendu.
On n'avait rien déblayé la neige.
Alors il est allé chez les voisins, leur a pris la pelle et nous a déterré.
Est entré dans la maison - et aussitôt chez la mère.
L'a emporté au lit, a commencé à battre -non mais des fois, entièrement fâché, acharné des échecs, se soulager le cœur.
Longtemps le père marchait maussade et méchant, en éprouvant le malheur.
À peine la terre était réchauffée par les premiers rayons du printemps, il a pris avec lui-même les adjoints et est parti selon les aouls des environs recueillir le bétail.
Dans un mois vingt chevaux maigres ont amené est- il y était tout que restait du jambage immense.
Depuis lors notre aoul ne partait pas plus pour les vies nomades éloignées.Kazybel est devenu notre pâturage d'été pour quelques années.
Au sujet du foyer parental
Sont étranges les mœurs du vieil aoul.
En s'appauvrissant descendants des clans locales sont fiers que leurs ancêtres étaient riches, les tranquilles et timide sont fiers des ancêtres-Batyr Mais les Kazakhs n'ont pas honte ni la pauvreté, ni la timidité. On a honte d'être étranger d'une autre tribu ; être l'esclave - il est humiliant.
Mon grand-père dans la huitième génération – Yernazar : Kalmouk selon la nationalité, était aussi étranger. Mais personne n'osait pas appeler comme son esclave.
Selon les récits du père, Yernazar (son présent l'excrément-kalmouks le nom était Soubetey-mergen , Soubetey- tirailleur, s’est trouvé chez les kazakhs non comme un prisonnier ; il est venu volontairement chez le khan Yesim, le brave célèbre et le dieu-fusilier, et est devenu un de meilleur lui Batyr.
Yersin lui fit épouser une de ses sœurs. Ainsi selon la ligne féminine nous venions de la génération de khan. Mon père beaucoup était fier de cela et d'accord à l'occasion se vantera de notre notabilité.
- Nos hardis cavaliers, - le père aimait raconter, - étaient tous les uns meilleurs que les autres - grand, à larges épaules. «Où le Kalmouk - là et la force» disaient alors. Quand nos hardis cavaliers allaient par trois à trois, personne n'a osé les attaquer.
Yernazar a eu riches et nombreux descendants. Dans notre à la génération, quand le père était jeune, était compté près de deux cents personnes. Mon papi a appelé par Jaman, même s’il a été jugé que mon père - le fils Jaoutik. Jaman et Jaoutik étaient les frères, Jaman était doux et tranquille, alors que Jaoutik était Batyr.
La femme Jaoutik- Narbota, ma mamie, était la fille du célèbre bey et biy de la bourgade provinciale Derbesalie de la région l'Orenbourg.
La mamie vivait peu de temps avec Jaoutik.
Depuis les premières années de son mariage a coïncidé avec la lutte de notre génération avec Kenesar Kasymov.Les Kenesar croyaient que notre génération se mettre sous la coupe de la Russie, et luttaient contre nous. Dans l'une des nombreuses escarmouches désespéré bravoure Jaoutik sont poignardé par une lance.
Les vieillards disaient qu'à cette lutte prenait part la mamie Narbota, et qu'est tombé de sa main pas un seul ennemi. Je crois volontiers ces récits.
Ma mamie sauterelle et solide, avec de grandes mains noueuses, même par l'aspect extérieur était semblable plus à l'homme, que la femme. Elle n'a eu aucune difficulté tirer la fonte et fait la paire comme d'un fort hardi cavalier. Elle disait avec autorité, d’une manière convaincante, et s'il fallait quelqu'un à jurer, cela faisait comme un homme.
Après la perte de Jaoutik la mamie, selon les lois amerguens est devenue la deuxième femme de son frère Jaman. Mon père était leur fils, bien que, comme j'ai dit déjà, plusieurs trouvent qu'il est le fils du perdu Jaoutik.
Et la mamie elle-même appelait le père comme le fils Jaoutik, ainsi depuis ce temps-là et l'appelaient : Abeou Jaoutikov (son nom complet était Aboutalip).
Peut-être, c'est pourquoi mon père toute la vie était mal avec les fils de Jaman, s'établissait plus loin d'eux, et quand est devenu adulte, s'est retiré de Jaman et la mamie.
L'histoire du mariage de mon père est intéressante.
Ma mère, Asyltas - Le noble pierre provenait d'une génération Shakshak-janibek, l'une des plus célèbres familles d'Argien, d'abord ont marié avec le fils de Jaman.
Bientôt après les fiançailles le fiancé est décédé subitement. Excepté mon père dans la famille n'était pas un autre approchant l'aménager, au père était seulement seize ans.
De plus à cette époque il étudiait dans la ville de Tourgaï.
Compte tenu que le père encore «étudiant», les parents d'Asyltas ont décidé de prendre la fiancée, et retourner la dot de la mariée au double.
Le père, prenant part au conseil, cette décision semblait humiliante.
Ayant sauté sur le cheval, il a annoncé, qu’il ne désire pas obéir aux anciens, et précipiter rapidement hors à l'aoul.
Les anciens du village n'ont pas donné aucune signification aux mots inconsidérés légers de la jeune personne.
Par contre, tous distingués les hardis cavaliers de l'aoul ont soutenu et même ont excité le père. Il a été décidé d'enlever Asyltas.
Sur la partie des hardis cavaliers s'est trouvée la mamie Narbota.
Elle a proposé de cacher la fiancée après l'enlèvement chez ses parents.
Encore une nouvelle jeter de l'huile sur le feu : un bey Kingan, dont possessions étaient disposées le long de Tobol, a demandé en mariage Asyltas pour son fils.
L'affaire est en bon chemin. Les parents d'Asyltas ont accepté de donner la jeune fille pour le fils bey.
Mais nos hardis cavaliers ont guetté le cortège de bey, revenant avec la fiancée, et ont enlevé Asyltas.
Le père avec la fiancée dérobé se précipita à ses parents, et ceux agréablement ont surpris par l’acharnement et courage du jeune homme, ont fait sentir leurs bienvenus et même ont l'aidé à travers le gouverneur de Tourgaï étouffer l'histoire.
À l'aoul natal la mère et le père sont revenue déjà avec l'enfant.
Il semblait, le père et la mère devaient vivre dans l'accord.
De cela, cependant, n'a pas eu lieu. Ma mère, s'étant mariée, était déjà enceinte, et le père difficilement éprouvait cela.
Par courtoisie envers sa famille, il ne découvre pas ses sentiments, mais, étant revenu à l'aoul, a commencé à la frapper.
Il frappait ainsi que, comme on dit, elle est devenue semblable à la brebis bigarrée.
En raison de cette battue la mère pendant des mois n'a pas osé apparaître auprès de les gens et était dans la maison derrière la verrière.
J'étais le douzième enfant dans la famille.
Devant à moi la mère avait deux fils et neuf filles. Le frère aîné Kachkarbay est mort, un autre frère - Tekebay - est vivant et maintenant.
Sont vivants sept sœurs.
Il est intéressant qu'à toutes les filles donnaient les noms des objets précieux : Altyn - l'or, Koumis - l'argent, Gaoukhar - le diamant, Marouette - les perles, Jibeke - la soie...
Mais je reviendrai au récit de la mère. Le caractère d’elle n’avait rien moins que doux.
Les coups au qu’elle répondait inévitablement à l'injure, et même une fois osée faire mal acte.
Des années pour cinq jusqu'à ma naissance le père a amené à la maison la deuxième femme cadette - tokal, la fille du pauvre, car trouvait que, comme dit, la mère est déjà vieille pour lui.
La mère a vengé cruellement à père et à la rivale : à un des jours d'été elle l'a poussé à grand Kazan en bouillant Kurt .
Dès terribles brûlures elle est morte. La vie de la mère après cela n'est pas devenue plus facile.
À vrai dire, personne ne l'accusait d'aoul, disaient que non la mère, mais la vache hargneux a rejeté à kazan tokal.
Dans notre famille j'étais le fils le plus cadet et peut-être c'est pourquoi le plus capricieux et gâté.
La mamie continuait à répandre obstinément la rumeur que moi - son fils et le fils Jaoutik, mais pas Abeou.
J'ai étudié vite tout ce que la mamie m'inspirait, et appelais le père- agekai, comme appellent le frère aîné, et la mère - jéneshe, comme sa femme.
Quand les étrangers commençaient à interroger, comme il est arrivé, que je suis né chez la mamie, je racontais, comment une fois elle, ayant eu peur, a poussé un cri hautement : Eh ! - et à cet instant je suis tombé de la bouche.
La mamie affirmait que son sentiment pour moi était fort ainsi qu'elle avait lait et qu'elle, et non la mère m'a nourri.
Selon les récits de la mamie, à peine je suis venu au monde, comme ses fortes mains m'ont accepté aux embrassements, et depuis lors, nous avec elle a été inséparables.
Eh, ces embrassements de grand-mère ! Dans ses mains je me sentais comme l'oiselet dans le nid chaud et ne craignait rien.
Dès l'enfance je me suis habitué l'idée que la mamie m'a fait naître qu'elle - ma vraie mère, et personne, excepté elle, n'a pas sur moi aucuns droits.
Personne, excepté la mamie, n'est pas courageux m'embrasser et embrasser, je n'ai pas obéi à personne ainsi, comme à la mamie.
Et même pas parce qu'elle m'a élevé.
La mamie était une femme extraordinaire.
Dans le peuple l'appelaient valablement comme «notre mère». À toute la grossièreté extérieure cette forte femme-Batyr courageuse était modeste et affable. Il n'y avait pas personne plus grassement et plus hospitalièrement de celle-ci.
Mais la gloire spéciale de justice et a obtenu son esprit.
Chez elle allaient après le conseil, comme chez la mère natale, et pour son sagesse l'adoraient.
Ce n'est pas étonnant une telle influence profonde de la mamie sur moi dans la tendre enfance.
D'autre part le dévouement à toute épreuve à la mamie et mon caractère rétif causaient trop de dérangements à mes parents, et une fois avec moi il y avait une histoire désagréable, la fin de qui pourrait être très triste.
Peu de temps après que notre famille a perdu au jute tout le bétail, le père a conçu aller chez nagachi- le parent du côté maternel.
À ce parent, d'après ce qu'on dit, on réussit à garder les troupeaux de temps jute même dans cette année terrible. Je me rappelle vaguement que le père avec la permission de la mamie m'a pris avec lui-même.
Par cet été à moi était quatre ans. D'abord tout allait avec succès.
Le père m'a mis devant lui-même sur le dromadaire, et quelques heures nous avançaient lentement par le chemin poussiéreux. Le jour d'été chaud était dans le milieu, quand nous avons atteint les collines sablonneuses de Tosyne qui se sont couvert épais Djida - Elaeagnus : chalef et le tamaris.
Ces collines pittoresques coupe Tourgaï, un de trois les plus abondant dans nos parages les rivières.
Autour était bon ainsi, l'eau attirait ainsi vers elle-même que le père a décidé de faire une petite halte. Obéissant au flot soudain de la tendresse, le père m'a attiré à lui-même et a commencé à embrasser. Je ne reconnaissant pas les parties nulle caresses, excepté de grand-mère, me suis mis à hurler de la méchanceté, a échappé des mains du père et s'est mis à courir, sans connaître où.
Cela a offensé au père beaucoup et il ne bougea pas pour courir après moi. Je me sauvais de plus en plus loin et plus loin, aux sables, ne s'est pas du tout caché dans les broussailles Djida et le tamaris, et il n'y avait pas force, qui m'obligerait à rebrousser chemin chez mon agresseur - son père. Pendant ce temps, le soleil a commencé à la pente à l'ouest, et je ne pense pas revenir. Mais même si je voulais revenir, ne pouvait guère, je pouvais trouver mon chemin du retour.
Le père était assuré au départ que je ne disparaîtrai nulle part. Mais le temps allait, et il a commencé à s'inquiéter pour tout de bon.
Étaient vaines ses recherches, il inutilement m'appelait par la voix enrouée, en implorant de revenir.
Entièrement contrarié, il était prêt à accrocher ou être noyé.
A passé ainsi la nuit.
Au point du jour, déjà à bout de force des recherches, le père a été sur la piste d'une grande caravane couchant aussi sur le bord de Tourgaï, seulement au-dessus du courant. Le père conduit son chameau selon ces traces - chez lui restait un seul espoir.
Seulement au midi le père a rattrapé la caravane de l'aoul inconnu.
Je dormais paisiblement, s'étant installé sur un des chameau. Le père était à peine de l'esprit, n'est pas descendu de la joie, alors que les conducteurs de caravane riaient et s'étonnaient, quand il leur racontait comment je me suis perdu.
Le père a appris de conducteurs de caravane qu'ils me sont trouvés dans les sables de Tasyn. Leur attention était attirée par l'aigle royal faisant dans l'air les cercles sur la même place. Quand ils sont arrivés plus près, ils ont vu d'une cavité du sable une créature vivante. Qui cela pourrait être ? L'agneau ou le veau égaré du troupeau ? Non, autour et à l'horizon il n'y a pas d'aouls. Peut-être, le petit ? Mais les bêtes jettent rarement les petits sur arbitraire les destins.
Lever par les gens, l'aigle royal s'est envolé. Les chameaux ont atteint le creux, et conducteurs de caravane ont vu l'enfant, qui allait avec chapan dans les mains on ne sait pas où, en trébuchant et en tombant.
- Nous avons eu peur à la fois de lui approcher, - ils disaient.
-Et soudain cela diable, l'image acceptant de l'enfant.
Mais il y avait quand même parmi nous une personne bonne et courageuse, a pris le garçon effrayé sur les mains, a donné à boire par son eau acidulée par le fromage - Kurt. Le petit a mangé, mais refusait de répondre obstinément à nos questions et se tenait très avec arrogance.
- Les gens m'appellent cruel, - le père peut-être et la vérité disait au conducteurs de caravane. Mais l'obstination de mon fils avec rien n'est pas comparée. Parfois je pense en vérité que cela non mon fils, mais le fils Jaoutik, comme ma mère affirme.
- Oui, le petit capricieux, - acceptaient là les conducteurs de caravane - à lui faut difficilement à la vie. Que Dieu protège l'esprit courageux ancêtres votre fils, comme a gardé cette fois-ci.
Au sujet du foyer parental
Le père a juré de ne jamais me prendre. Mais tout de même une fois il n'a pas résisté aux demandes de la mamie et devant le mien larmoiement et a porté moi à Baïkonour, où il avait quelques importantes affaires.
À Baïkonour - l'aoul des charbonniers - nous vivions la semaine entières. Pour la première fois je voyais l'aoul, qui n'errait pas. Il a été dressé près du pied de la petite colline, au bord de peu profond riviérette, séchant en été. Les petites maisonnettes de l'aoul, sans cours, ont été construites en pierre. Au total dans l'aoul était compté près de cent maisonnettes, du bétail était ici moins que près d'une notre famille jusqu'au jute. Depuis l'enfance, m’habituais la négligence vers d’aouls sédentaires, mais cela ne m'empêchait pas de voir la vie d'un tel aoul sous sa lumière véritable. Dans notre aoul même la personne la plus pauvre avait des chameaux, et des vaches, et des brebis : et ici tu rencontreras rarement la famille, dans laquelle prennent du thé avec le lait, sans dire vraiment sur ayran ou le lait de chameau - kourman. Les pains - celui et juste.
En l'honneur de notre arrivée les parents ont égorgé leur seul chevreau. C'était un tel événement que toutes les femmes de l'aoul ont accouru goûter la viande de bouc de notre kazan.
Tout l'état de l'aoul consistait en charbon, lequel exploitent profondément sous la terre. Je voulais voir, comme cela se fait. Quand j'ai dit sur le désir au père, il m'a engueulé ainsi que sur cela on n'avait rien et penser. Alors j'ai décidé de me passer de son aide.
Je me suis lié d'amitié avec un des garçons de Baïkonour, et une fois mon nouvel ami me passait vers cette place, où descendaient sous la terre après le charbon.
À l'instant sur la surface de la terre traîner la grande boîte - remplace la cage mineure d'aujourd'hui. Dans la boîte était assise une jeune personne. Je lui ai demandé de me laisser aller dans le trou, il est facile et amusant convenu.
Sur djalaylou Kyzbel je descendais une fois sur le fond de point d'eau, et comme il était profond, à la partie inférieure de celui-ci atteint la luisance. Et dans ce point d'eau était sombre, comme un tombeau.
Nous descendons, nous descendons - et il n'y a pas de fin !
De l'obscurité et la descente rapide chez moi a commencé à tourner la tête, a commencé à écœurer. Par fierté je n'ai rien dit au compagnon, mais lui, on voit, a compris que je me sens mal à l'aise.
- Aie patience!, le garçon, aie patience ! - il a dit. - travailler dans la mine - non le bétail pâtre.
Le père, on voit, chez toi riche, l'argent lui reçoit facilement. Regarde juste comment dur nous extrayons son pain.
Enfin la boîte s'est appuyée sur quelque chose dur - nous avons atteint le fond.
Peu à peu les yeux ont commencé à s'habituer l’obscurité ; comme on dit les Kazakhs - «on peut s'habituer et la tombe».
D'abord nous allions selon le couloir sombre de la mine, ne se courbant presque pas.
Et là, papillotent ici les ampoules de mineurs, les gens tirant des charrettes chargées de charbon, étaient audibles les coups de la hachette.
Maintenant nous devrons déjà ramper, et mon compagnon me prévenait pour que je ne blesse pas à moi-même par le front.
Enfin le couloir sombre s'est fait entendre largement, et nous pouvions nous redresser de nouveau.
Mon guide était bon à tout, mais il est très assidûment, il a pris soin de moi. Ce service n'était pas à mon goût. Je voulais le plus ramper selon la mine et de toucher à tous avec ses propres mains.
Ayant choisi le moment favorable, quand quelqu'un a interpellé un jeune hardi cavalier, je me suis mélangé avec les houilleurs, a commencé à grimper selon tous les couloirs, et tout cela s'est achevé par ce que je me suis trompé.
Il y avait autour une nuit noire.
Se faisait entendre l'écho lointain des voix de quelqu'un atténuées, mais d'où ils allaient- il était impossible de définir.
J’ai par le toucher, en se heurtant des saillies en pierre, ai commencé à pénétrer, comme il me semblait, à leur partie, mais s'éloignait en fait d'eux.
Bientôt le bruit des voix a disparu tout à fait. J'ai crié hautement, mais j'étais effrayée par l'écho, plusieurs fois répétant ma voix. Dans la mine il faisait froid, donc moi a piqué une suée : la sueur.
Mes forces se sont épuisées bientôt. Et quand je suis tombé, ne pouvait pas déjà se lever. J'étais dans la somnolence. Il semblait, au mien la personne, selon le corps glissent les serpenteaux froids. M'apparaissaient des yeux de quelqu'un de feu, étroit, petit, large, grand, terrible.
Je me suis serré à la boule, tâchait de ne pas bouger. Et a perdu connaissance graduellement. Je ne connais pas, combien de temps je suis resté sous la terre. Peut-être, deux-trois jours. M'ont trouvé avec peine, ont fait reprendre les sens, en même temps ont grondé. Et au hardi cavalier s'est fait rudement moucher de ses compagnons de travail-mineurs et de mon père.
Mais je n'ai aucun remords pour ses actions. Ne sois pas moi curieux et obstiné, ne descends pas moi à la mine, ne se perds pas dans elle, - je ne sache pas plusieurs objets intéressants. Ainsi mon caractère rétif non dans tout m'empêchait, et souvent c'était une bonne aide.
En finissant ce chapitre, je veux dire quelques mots sur ces changements, qui se sont passés dans notre famille. Mes sœurs ont marié il y a longtemps. Ont changé les relations entre la mère et le père. Après que lui, étant revenu chez soi dans l'année du jute, l'a roué de coups, les jurons et les bagarres dans notre maison ont cessé, et la mère comme si dit, a commencé à jouer dans la maison le premier rôle. Parfois la mère, obstiné et emporté, commençait à gronder le père, mais il soit que ne la répondait pas, ou, ayant lâché un juron, s'assoyait sur le cheval et partait pour la steppe.
Quant à moi est allée la huitième année, ma mamie est morte de la rupture du cœur. Mais sur cela plus tard.
Des nuées au-dessus d'aoul
Le père continuait à s'inquiéter. Lui ne quittait pas les idées de récupérer le bétail perdu pendant le jute dans l'année lourde. Cette année selon notre ancien calendrier s'appelait l'année du porc et a eu une réputation de apporte le malheur.
Depuis longtemps toutes les tentatives du père retourner à son ancienne richesse, s'acheva par l'échec. Aucun des habitants de voisins l'aoul, où il a posté ses moutons et chameaux ne pouvait pas le rembourser dette.
Brusquement le destin a souri au père : à mille neuf cents quatorzième l’ont élu à de volost. Alors que de volost était à cette époque le roi et le dieu de l'aoul kazakhe. Le mot de volost - la loi, et si le volost appelle noir blanc - et vous dites qu'il est noir au lieu de blanc.
S'étant servi du pouvoir, mon père non seulement a récupéré tout le bétail, mais même a doublé le cheptel ou trois fois. Son pillage n'ont pas évité et les habitants des aouls lointains, voisins. Beaucoup d'entre eux ont été contraints de se retirer complètement de notre terre. Le père dans son avidité est arrivé au point qu'il n'est pas timide au sujet de prendre la dernière vache et le dernier chameau.
Notre maison est devenue de nouveau l'abondance. Mais maintenant pour le père n'avait pas assez du bétail : il a acheté l'écrémeuse pour faire l'huile sur la vente. Du lac de Sarykopa il a construit les aryks et a commencé à semer le blé, le mil, l'avoine. Les caravanes immenses, chargé de sacs de blé, partaient à Tourgaï, Orenbourg, Koustanaï, Baïkonour. J'allais souvent avec le père, et jusqu'ici il y a chez moi devant les yeux des steppes Tourgaï infiniment chère à moi. Ceci et invite moi avec l'affabilité maternelle. Et si je ne les vois pas longtemps, je m'ennuie ainsi comme je me manque par la mère.
Peut-être que notre famille aurait enrichi plus loin. Mais en mille neuf cents quatorzième a commencé la guerre mondiale. Le trésor public prenait à la poche de plus en plus, la vie est devenue plus difficile. Et à mille neuf cents seizième selon la steppe a circulé la rumeur que le roi russe va ramasser aux kazakhs, auxquels auront les soldats. Dans les aouls ont commencé les émotions. Les gens ne dormaient pas les jours et les nuits se croisaient et se séparaient, en examinant la nouvelle terrible. Les hardis cavaliers sellaient les chevaux et se réunissaient aux détachements. À alors la steppe a appris pour la première fois le nom d'Amangel'dy.
Je, certes, ne pouvais pas comprendre tout l'événement autour, parce que j'étais trop petit, par contre sont restés dans la mémoire pour toujours de moi la scène de l'émotion nationale. Ensemble avec tous traverser des heures difficiles et dans notre maison.
Cette nouvelles, inattendus, comme le tonnerre, nous ont rattrapés en voie du djalaylou Kyzbelyas. Par la steppe et dans les basses prairies des environs le long de la rivière circulaient les hardis cavaliers émus - et au solitaire et par les groupes.
Est devenu extraordinaire est populeux et autour de notre aoul. Était avec inquiétude et dans la maison parentale.
Chez nous passaient les gens et le jour, et la nuit. Ne cessaient pas les discussions provoquées. Sonnaient à tout moment les jurons solides. Et je pensais : quel mauvais roi, s'il veut chasé tous nos hardis cavaliers où - cela sur la guerre éloignée et eux exterminer là.
Le père est devenu de nouveau sombre et inquiet.
Une fois-il avec quelques compagnons est parti d'urgence à Orenbourg.
Le voyage était important : chaque cavalier conduisait avec lui-même dans le prétexte de deux chevaux interchangeables. Bientôt ils sont revenus avec la nouvelle que seulement d'un notre région Tourgansk il faut exposer cinq mille soldat.
Et rien on ne pouvait pas faire. Le père est consultait certains kazakhs scientifiques - dont il y avait Jakache, le frère cadet de ma mère Asyltas ; mais Jakache et ses amis respectables ont pris la décision aussi que reste seulement à se soumettre au roi.
A commencé ainsi l'inscription des kazakhs aux soldats. Tous les hardis cavaliers de dix-neuf à trente uns ans étaient passibles de l'ensemble. Autour de cet événement se sont engagés les vrais désordres. Dans le peuple dissent : « cheval blanc commencera, les autre saisiront». Et mon père comme de volost des premiers pas a commencé à admettre illégalité après le régime d'illégalité. À la liste étaient apportés et les garçons, n'atteignant pas seize ans, et de grands hommes, lesquels était éloigné pour trente.
Le hardi cavalier vivait dans notre aoul nommé Yerkin Yerjanov, la personne du même âge de mon frère Tekebay. Il y avait à lui seize ans. Son père, Yerjan, mener paître nos chevaux, mais dans l'année du jute a péri pendant l'orage à Prioural'e. Père aimait veuve de Yerjan- Kazina, et il a décidé de la prendre pour la deuxième femme. Comme maintenant, je me rappelle cette belle femme mince. Tous l'aimaient pour le caractère mou et l'affabilité. Kazina, les mémoires fidèles du mari, a refusé au père, et il s'est offensé très. Le père a tenté d'introduire Kazina dans notre maison par le pouvoir et la force, mais dans cette affaire est intervenu le frère cadet de Yerjan- Nourjan. Et voici maintenant le père vindicatif a inséré dans la liste des soldats et l'adolescent Yerkin et Nourjan, à qui doit être dépassé quarante ans.
Nourjan triste est venu au père et a commencé à demander de ménager le neveu :
- Si tu veux m'envoyer ainsi - envoie, - disait Nourjan. - Mais regrette Yerkin, car il même âge que votre Tekebay, encore tout à fait l’enfant ! Par le même printemps sont nés !
Et les larmes coulaient selon ses joues creuses.
Mais le père était inflexible.
- Le papier est déjà écrit, je ne peux rien faire. En plus personne ne donne à Yerkin de seize années. Il et pour de vingt ans peut descendre. Et il était un gaillard costaud !
Donc, par rien et Nourjan est parti.
Est intervenue la mamie.
-Pupille de mes yeux ! C'est un péché d'agir injustement ! - elle tentait de persuader le père. -Libérer Yerkin, ayez pitié de sa jeunesse. Craignez les larmes, dont il versait.
-C'est pas ton affaire, apa, - le père court a dit et est sorti de la yourte.
Toutefois, si le père corrompra, il transigeait avec sa conscience. Mais les larmes et les prières des pauvres ne touchaient à lui.
Bien sûr, les régimes d'illégalité perpétrés par le père et ses sbires ne pouvaient pas rester sans conséquences. Débordait la patience bol des gens. Les habitants des villages proches montés chevaux et sont partis quelque part. J'ai entendu de plus en plus souvent le nom Amangel’dy : cela conduit aux cavaliers.
Si vous êtes déjà allé dans le désert, vous devez savoir comment arrive l’averse orageuse de prairie. Dès le matin le ciel propre et clair ; brusquement est bas sur l'horizon émerge blanc petit nuage par la valeur tel - litière sous la selle.
Le petit nuage s'assombrit, grandit. Comme si son appel à différents endroits dans la voûte du ciel étoilé apparaît blanchâtres autres nuages. Ils filent l'un à l'autre, s'épaissir autour du premier nuage. Et très vite tout le ciel se serre par le voile bleu anxieux. Voici une rafale de vent a soufflé, s'est répandu le premier jet oblique et soudainement jailliront tel un torrent sur la terre, et murmurerait sur la steppe l'averse précipitée froide.
Cette fois une telle histoire est arrivée aux gens. On ne pas encore finissait pas le recrutement des hardis cavaliers, et selon la steppe a passé en coup de vent la rumeur que les hommes des aouls des environs un à un et par les groupes quittent les habitations et se réunissent, à la façon des nuages orageux au ciel, autour d'Amangel'dy Imanov.
Aujourd'hui se lui précipitaient les habitants d'un aoul, demain - l'autre. Même de notre aoul à vingt yourtes il y avait une petite île de cinq, six familles. Même se passait et dans d'autres aouls qui se vident par une rapidité étonnant.
Tels, comme nous, certes, restions et, en craignant de vivre au solitaire, adhéraient aux autres désagréables stationnements. Autour de notre aoul se dégarnissant il y avait des nouveaux les habitants. En trouvant honteux la vie commune, ils se tenaient à une certaine distance, mais quand même à côté de nous.
Alors que conduire devenait tout plus anxieusement et anxieusement. Les partisans d'Amangel'dy étaient disposés catégoriquement. Ils ne voulaient pas mourir par la terre étrangère. Et catégoriquement refusé de s'inscrire dans l'armée, ils ont dit dans un murmure dans les aoul que sont entrés dans la lutte avec le roi russe, et alors pour le moment en attendant ont conçu faire justice avec local de volost.
À ces jours orageux il fallait particulièrement difficilement au père, bien qu'extérieurement il essayait de ne rien révéler de son anxiété. Mais tout de même nous étions bien conscients de son état. Le père ces jours visitait particulièrement assidûment le meilleur cheval louvet selon le surnom de Jylansyrt - le pelage de serpent. Ce cheval et était l'été le premier à bayg ...et en hiver selon la neige profonde pouvait rattraper le loup.
Non, non en vain le père le tenait à l'entrave. Il le préparait pour le cas du malheur.
Et il est arrivé. Une fois au point du jour nous étions réveillés par le cri fort de Kayrakbay, un jeune hardi cavalier servant chez le père par courrier.
Toute notre famille s'est levée sur les pieds.
Dans la steppe s'apaisant on ne sait d'où est arrivé le bruit des sabots d'un cheval fort. Les cavaliers cachés par la poussière épaisse, s'approchaient en chaque seconde.
Le père s'est jeté vers Jylansyrt, l'a libéré de la voie et, ayant sauté à la selle, a crié pendant la marche les mères :
- Mon fusil !
La mère effrayée s'est mise aux larmes :
- Ah, bey, que tu feras seulement avec lui ?
Mais le père lui a fouetté la tête par le kamcha
Quand elle est revenue par le fusil, coulait sur son visage le filet fin du sang.
Le père était effrayant à regarder : son visage était dans une colère noire et la méchanceté.
Le cheval tricoté des allumettes. Martèlement des sabots s'approchait. Le père a crié encore une fois :
- Et où est la cartouchière ?
Et, armé, il a instantanément disparu de nos yeux. Pas étonnant que le père avait espéré pour ce cheval.Jylansyrt était le coursier remarquable.
Il volait comme un trait, laissé sortir d'une flèche d'un arc, laissant derrière lui un nuage de poussière.
Cependant tout notre aoul a coulé dans les nuages de la poussière levée par les sabots de pas d’une dizaine des chevaux. Le terrain bourdonnait à partir des sabots des chevaux, se faisaient entendre les exclamations fortes des gens inconnus, quelqu'un criait : «Rattrape-le ! Rattrape !»
Dans le remue-ménage j'ai oublié tout à fait sur la mamie. J'ai pensé qu'elle avec la mère s'est cachée quelque part dans la yourte, mais soudain j'ai la vue et a crié involontairement. La mamie en syncope profonde était derrière la yourte. À côté d'elle personne n'était pas.
J’ai versé l'eau froide de la bouilloire et a commencé à asperger le visage de grand-mère, jusqu'à ce qu'elle se réveille. Difficilement en sentant où elle était, et avec qui, la mamie a dit :
- Où est mon unique ?
J'ai réalisé dont qu'elle parlait. Je savais que ma grand-mère avait beaucoup de fils et filles, mais vraiment elle seulement aimé son Abu et lui a appelé le fils d'un vaillant Batyr Jaoutik «Quoi de fille, - dit-elle - fille ne pas pour le foyer comme la pierre, soutien à domicile. Le fils - c'est mon espoir. Il est préférable perce mon front l'écharde plutôt que de son talon ! "
-Où est mon unique ? - La mamie répétait maintenant.
Je ne connaissais pas, si ses ennemis rattraperont le père, s'il reviendra à la maison vivant, mais je ne voulais pas ajouter le chagrin à son cœur s'affaiblissant et a dit :
- Ne l'ont pas rattrapé, la mamie, il s'est sauvé et nous reviendra bientôt !
Et quoi qu'à l'appui de mes mots, s'est fait entendre de nouveau le bruit des sabots d'un cheval.
De nouveau le nuage de la poussière avançait à notre partie. Le détachement revenait.
Dans les aouls nomades connaissaient la sentence :
Il est mauvais de revenir à la maison paternelle à la fille que s'est séparée déjà de la maison.
Mal avec ancien se rencontrer par l'ennemi,
Dont la brutalité est bien familière.
Et disaient encore : si la tempête qui a balayé au-dessus de l'aoul, encore une fois se tourner vers cela- ne pas s'attendre à quelque chose de bon, éparpillés par terre les yourtes, éparpillés par terre l'ustensile.
Le détachement nous a semblé revenant de la tempête.
Les insurgés ont compris que du père par eux non rattrapent. Par chaque instant ils devenaient de plus en plus. Oui, le père réussit à échapper de leurs mains, et ils ont décidé de ruiner son nid.
Un d'eux, habillé à déglingué couvert de poussière chapan , un gros homme, par la barbe blanc, juste comme un oiseau de proie, se précipita à la mamie.
-Eh, vieille grognasse ! Ton chiot a pris la poudre d'escampette de nous, mais cela de rien ! Il va encore tomber dans nos mains. Vos nid doit mettre le feu en cendres ! Foin de, les hardis cavaliers, tricotez-les ! Tous tricotez- les enfants, et la mère, et cette chipie !
Nous emmènerons avec eux-mêmes, - alors nous regarderons là, si ne reviendra pas l'oiselet au nid.
Dans la terreur je me suis caché derrière la mamie - la foule s'approchait sur nous et on n'avait personne à nous protéger.
- Son chiots boiraient du l'eau dans le fond du Tourgaï, - s'est fait entendre dans mes oreilles.
Nous pensions, la destruction est inévitable. Empressé les cavaliers ont entouré tout près la yourte. Et ce le plus à un moment j'ai entendu une forte voix de quelqu'un familière :
- S’arrêtez ! Il ne faut pas.
Près de nous a apparu Nourjan, ce Nourjan, qui a pris en haine ainsi mon père !
Il nous a barricadés par les mains, comme par deux larges ailes. Personne n'osait le toucher, personne n'a tenté de repousser.
- Écoutez-moi ! - il disait. - Abeou - une personne méchante. Comme si nous voulons à lui porter le châtiment sévèrement, ce sera juste. Mais ses enfants, ses domestique et, particulièrement, cette vieille bonne mère - est-ce qu'ils a quelque chose sont coupables ?
Les hardis cavaliers essayaient d'objecter... Est pas trop persistant à vrai dire. Mais Nourjan a fait le signe, et ils se sont apaisés.
- Croyez-me. Les moqueries d'Abeou me sont familières mieux, que vous.
J'ai éprouvé de lui les jurons, et les coups. Mais de la mamie je voyais seulement bon. Elle ne répond pas pour les scélératesses du fils. Et vraiment si l'attraperez, je répondrai par le proverbe :
L'eau se trouvera, - cela dans l'eau faites cuire,
L'eau ne sera pas - par le rôti mangerez.
Mais je dis encore une fois : ne touchez pas la mère, la femme, les enfants !
Non sans raison la mamie trouvait lui un bon hardi cavalier, la personne qui avait l'âme humaine. Nourjan se détachait parmi les insurgés, ils le respectaient. Je voyais, que tout ont cédé à la force de lui. Apparemment, ces gens le respectaient, non moins que Nourjan lui-même ma mamie. Plus tard j'ai appris authentiquement qu'il était un de principaux meneurs des insurgés.
Les insurgés nous ont laissé et sont partis bientôt.
Mais ils non ont quitté simplement notre aoul, alors ont pris avec lui-même tout le bétail paternel.
Non sans raison la mamie trouvait comme son bon hardi cavalier, la personne de l’âme virile.Nourjan se détachait parmi les insurgés, ils le respectaient. Je voyais, que tout ont cédé à la force de lui. Apparemment, ces gens le respectaient, non moins que Nourjan lui-même ma mamie. Plus tard j'ai appris authentiquement qu'il était un de principaux meneurs des insurgés.
Les insurgés nous ont laissé et sont partis bientôt. Mais ils non ont quitté simplement notre aoul, alors ont pris avec lui-même tout le bétail paternel.
Après les malheurs qui se sont abattus sur nous dans l'année du cochon, sont venus autre jute, n'est pas associée à la famine. La pauvreté a de nouveau venu à notre aoul.
LES TEMPS ANXIEUX
Le père, en se sauvant de la poursuite, a passé au galop sur tout en nage
Jylansyrt des verstes trois quatre-quatre quatre et a atteint Karaboutak : bientôt d'Orenbourg détachement a été envoyé pour pacification les rebelles dans Tourgaï. Présidait le détachement était le frère cadet de ma mère - Jakan.
Est revenu avec le détachement à Kyzbel et mon père.
Jacan je connaissais dès l'été passé. Il chez nous était en visite, quand notre aoul se trouvait sur djalaylou. C'était une est encore suffit jeune personne, trop complet pour les années, de taille moyenne, un peu courbé.
Il y avait quelque chose enjoué et malicieux dans ses petits yeux, profondément mis, très vivants. Et la fine moustache noire sur ses lèvres épaisses expressive soulignaient particulièrement la joie brillant sur tout son visage bronzé.
Parmi nous, les habitants de l'aoul, Jacan avait l'air alors du gandin municipal, bien que cela soit, probablement, le sien le plus ordinaire quotidien, а pas du tout les vêtements de fête.
Sur lui il y avait un pourpoint noir (j'ai appris plus tard qu'il s'appelle la redingote), le dos dont pendait, comme la queue chez le chien, le pantalon noirs, la chemise d'une blancheur éblouissante avec le noir nœud, et sur les pieds - les souliers à nez pointu noirs.
Pour se montrer le plus convaincant possible il portait les points, et par-devers lui il y avait une canne invariable. D'ailleurs, en un tel costume, et peut être, et aux points, il était engagé par le service. En effet, Jacan travaillait dans le journal : on dit, il était un bon tribun ; en outre Jacan écrivait les vers. Ils étaient publiés par le livret séparé, et certains d'eux - particulièrement les vers consacrés au jute mille neuf cents onzième année, Jacan aimait lire dans notre maison, mais Kayrakbay, qui chantait bien, pas une seule fois chanté accompagné par Dombra.
Me plaisait beaucoup Jacan, mais son costume municipal et les yeux malicieux rusés m'effarouche. Plus que tout que j'avais peur de quelque façon de découvrir notre parenté.
J'étais le garçon assez grand et commençait à comprendre vaguement qu'une vieille mamie ne peut pas être ma mère ; malgré cela, la mamie restait pour moi la chère personne la plus aimée, et je, comme autrefois, est considéré comme son fils. Si je me lierais l'amitié avec Jacan, - je réfléchissais, - soudain, il devinerait que moi - son neveu et que non le fils de la grand-mère, mais simplement me trompe. Cela m'humilierait, et bien que Jacan avec moi soit tendre et affable, je l'évitais.
Par contre maintenant, quand Jacan est apparu dans notre aoul à la tête de de la brigade punitif, et si je voulais aller à lui, je n'oserais pas cela faire.
Il avait une apparence terrible. - On ne sait où se fourrer son enjouement de plaisir et de courtoisie ! Des vêtements chics ne restait pas du signe, la personne a noirci de la poussière, Jacan est peu reconnaissable, la moustache poussait.
Immensément était furieux de père d'apprendre que nos rebelles de bétail ont détourné à baritma .
Nous pensions, il est complètement fou de la méchanceté. Il hurlait comme un loup blessé et en colère, assomme par l’ongle la terre. Il persuade Jacan immédiatement recueillir le détachement et interrompre tous les insurgés d'Amangel’dy.
Mais Jacan avait sur l'esprit l'autre chose. Ayant consulté plus personnes qui lui est proche, il avec un petit groupe des soldats armés est parti pour le camp des insurgés. Comment ne pas s'entêter le père - Jakan et à lui ordonnait d'aller.
Bientôt ils sont revenus.
Les armangel’diennes ont annoncé qu'ils se battront jusqu'à la mort pour tant que les kazakhs vont annuler la décision sur la mobilisation des soldats au zone de l'arrière. Jakan a promis de remettre le commandement suprême de cette exigence, à condition qu'au moment Amangel’dy arrêterait leurs actions.
À ce moment ont décidé de la faire.
Entre-temps Jakan, s'étant servi de la réconciliation, a envoyé à Orenbourg l'ordonnance avec la demande de donner le renfort militaire. Se préparer à une guerre, sur laquelle je connaissais seulement selon de vieux contes de fée. Ce mot était prononcé de plus en plus souvent dans notre aoul.
Je m'accrocherais à tous les adultes, larmoyais et me pria de prendre à la guerre.
-Se tais ! - criait le père, - tu penses, la guerre est comme toy ou ayt- la fête des musulmans ?
La mamie persuadait le père de ne pas prendre part à ce combat cruel.
- Ne marche pas, mon garçon, ne marche pas, rai de lumière, il ne faut pas ! L'affaire méchante ont entrepris, - avec les larmes elle implorait le père.
- je ne vais pas de son bon gré, apa-jan. Je ne suis pas un de ces riches beys terriens pour qui la chose la plus importante - une graisse d'agneau et de lait jument frais-koumis. Moi - volost, c'est ma fonction publique. Et Jakan, il n'avait pas son bon gré.
Cela a donné au peuple et dit : «Allez». Et il l'a fait. Vous ne pouvez pas maintenant refuser lui et moi.
La mamie n'a pas commencé plus à déconseiller, seulement a dit avec amertume.
- On n'y peut rien ! Vas-y. Mais regarde, mon garçon, pour que à cause de votre faute n'était pas mare de sang.
Dérangeant, vie malheureuse vécue aoul. Nous ne connaissions pas ni le rêve, ni le repos. Les alentours d’aoul se sont transformés en vrai camp militaire. Chaque jour apparaissaient ici tout nouveau et les hommes nouveaux. Par la file infinie duraient les camions avec l'arme et les autres
par l'équipement. Et quand ont commencé à amener de petits canons - non seulement les enfants, grand ne voyaient jamais tels, - il est devenu clair à tout que l'on entreprend l'affaire n'a rien de drôle.
- Eh bien après ? -se tracasse l’aoul.
- Si, au cours seront canons longs, ils vont détruire toutes les unités pour les six gammes, - disaient uns, en espérant sur la destruction possible des insurgés d'Amangel’des.
- Si le peuple se lève unanimement sur la lutte - et les canons n'aideront pas, - disaient les autres - se rappelez Kenesar : est-ce qu'il ne voulait pas par les canons longs en acquérant aux russes, soumettre les kirghiz ?
Et est-ce que les Kirghiz n'ont pas porté entièrement la poussière de ses calculs opiniâtres ?
Mais une fois dans notre aoul tout se tut. À une des nuits, cassé de fatigue par les émotions d'anxieuses de ces jours, je me suis endormi sommeil forte et heureuse, et quand je me suis réveillé- il y avait une heure de la première journée de juments laitières - le midi, et il y avait autour un silence.
Inquiété, j'ai sauté sur les pieds et est sorti en courant de la yourte. Je n'ai pas vu ni les gens, ni les chars avec l'arme, les chevaux - était vide autour et doucement ; comme si non notre aoul encore faisait du bruit hier soir, avançait, s'inquiétait, en se préparant aux événements terribles.
Je suis revenu chez soi et secoua sommeillant grand-mère, elle m'a expliqué que durant cette nuit tous les hardis cavaliers armés sont partis lutter avec l’amangel’des. Contre ceux-ci est parti le père. En me racontant à contrecœur de cela, la mamie essuyait les larmes par le keffieh . Et dans quelques jours à l'aoul ont amené les premiers blessés. Non loin de nous ont cassé les tentes, à côté du tentes ont mis les sentinelles, а de la ville a envoyé le docteur. Des blessés devenaient beaucoup plus en plus. Et sur une des collines de Kyzbelyas il y avait des tombes avec les croix.
Passait de bouche en bouche des fables les combats entre les adversaires. Avec étonnamment rapidité se répandait selon toute la steppe la gloire sur Amangel’dy. En écoutant les récits des aînés, J’ai peint dans mon enfantin l'imagination la figure légendaire et majestueux d’Amangel’dy - naturel Batyr. Lui ne prend, ne touche, ne saisit pas. Ni le feu, ni le pétard, ni la mitrailleuse, il brise courageusement les ennemis, et chacun d'entre eux fuient dans la terreur du courageux.
De temps en temps visitant l'aoul de l'entourage Jakan, louaient le courage de mon père, s'est écrasé au cœur du combat des rebelles. Sur lui, disaient, et courageux, brave, et adroit dans le tir.
Je par bonté d'âme me réjouissais de ces éloges, la mamie et jenechaie juste tranquillement versaient des larmes se sont tournés vers Dieu pour l'aide. Et quand le message est venue qu'ont amené le père blessé, - la mamie précipita aux tentes blanches.
Le soldat énorme lui a barré le chemin -personne d'habitants de l'aoul aux tentes ne lançaient pas - mais elle l'a poussé tellement, qu'il a résisté péniblement sur les pieds. Heureusement pour elle, de la tente est sorti le docteur. Ayant appris, qu'est-ce qu'il y a, sur a démis le soldat et a passé la mamie à la tente.
Il est impossible de comprendre, comme elle a appris quand même son fils changé le pansement des pieds à la tête, parmi du mêmes gens pansés défigurés. Horreur se tenait en face de ma grand-mère, et elle se figeait, s'arrêtait brusquement, en croyant et sans croire que cela en effet son Abeou.
Le médecin a commencé à calmer prudemment la mamie, persuader que les blessures sont pas trop lourdes qu'ils ont des médicaments excellents, et que dans deux-trois les semaines il sera sain.
Mais la mamie ne demandait pas ni le médicament, ni les médecins scientifiques. Elle a déclaré ici que prendra son fils à la maison et le soignerait.
Le docteur seulement a agité la main, alors et ma grand-mère était presque sur ses mains apporté sa préféré.
Sans croire aux médicaments, la mamie a invité la guérisseuse - baksie.
La baksie ordonnait d'égorger la jument grasse blanche et l'écorcher.
- Je prendrai aux embrassements son esprit malin, je l'envelopper dans la peau et j'emporterai avec lui-même, - la guérisseuse a dit, - et ton fils sera bientôt sain.
À tout hasard on usait, cependant, le remède, de sorte que l'on ne saurait dire, qui a guéri le père - la jument grasse blanche ou les médicaments amenés de la ville.
Mais la mamie, certes, la force miraculeuse a attribué seulement au baksie.
Le père a guéri presque, quant à notre aoul ont amené le groupe des insurgés captifs. Je ne connaissais pas, qui tels ces gens et pourquoi ils sont escortés par quelques soldat.
Visage d'un homme marchant dans l'une des lignes de front, semblait très familier. J'ai couru près et a appris Nourjan. De la fatigue, mais peut-être, de la faiblesse, ni à clou à les pieds, sur ses mains et son visage recouverte de sang, au lieu de vêtements accroché sur lui les chiffons. Ne plus se connaître de la terreur et la compassion, je me suis jeté chez lui.
- Nourjan ! - j'ai crié, - Nourjan !
Il a tressailli, m'a regardé de biais - et s'est détourné.
Je courais le répétait côte à côte et presque stupidement.
En se noyant les larmes, je me suis mis à courir chez la mamie en se confondant et en s'égarant, elle a raconté de Nourjan. J'ai crié, frappant les pieds et a exigé de libérer Nourjan, comme si elle était en son pouvoir. La mamie était par mes yeux une créature l'essentiel toute-puissante et exceptionnel, et je suis convaincu qu'elle peut faire tout.
M'écoutant, comme de l'adulte, elle est entrée dans la maison.
Le père était assis sur le lit en bois et a examiné la cicatrisation des plaies. Dispersés, certains indifférents, il nous regardait.
La mamie s'est arrêtée devant le seuil et un temps assez long juste inventant par quoi commencer, elle s'obstine au silence. Dans les yeux de son père une seconde flashé la surprise, mais il ne dit pas un mot.
- J'ai une demande chez toi, mon fils.
- J'écoute, apa.
- Promets que tu l’exécuteras.
- Est-ce qu'il y avait un tel cas, quand je n’accomplis pas ta demande ?
Le père était confus évidemment de cette lenteur presque solennelle, de quel la mamie prononçait les mots, cette sévérité et le calme, avec quel elle le regardait.
- Est que tu m'aimes, mon fils ?
- Qu'arrive-t-il, apa-jan ? À quoi tendent tous ces raisonnements ? - père de plus en plus agité complètement étonné- il paraît que sur moi s'écroulera maintenant la tempête ! - il a essayé plaisanter.
- La tempête, n'est pas une tempête, - la mamie a objecté, - mais il va pleuvoir. Dépend de vous, de sorte qu'il ne devienne pas une averse.- Oui ne me tourmente pas toi, apa ! - a imploré le père.
- Ont amené ici tes ennemis, des captifs. Parmi d'eux est Nourjan - Burkut le voyait tout à l'heure. Il faut lui sauver.
Le père et a sursauté sur le lit, comme si elle a flambé.
- Nourjan, dis-tu ? Le fils de Kazybay ?
Les yeux du père ont commencé à briller, de l'indifférence récente il ne restait pas de la trace.
Je me souviens que chez nous sommes vécu un vieux faucon. Il sans bouger sommeillait en été dans le nid. Il a suffi de pour lui faire paraître une souris vivante ou Gopher, il est instantanément devenu animé. Son corps coulait par la force, dans les yeux il y avait des feux.
Et le père s'est secoué, comme un vieil épervier à la vue d'une proie. Ses mouvements ont acquis la fermeté. Dès le jour de blessures ne pas rasséréné les yeux ont brillé, ont joué, comme le charbon chaud sous une forte rafale de vent.
- Je suis pris ! –Eh, bien ! - méchamment et joyeusement il a sifflé - eh bien, maintenant nous lui montrerons ! Pas tout de même s'émiette, - est venu son tour.
Sur la mamie, le père comme si a oublié du tout.
- Tu dois lui sauver ! - a crié en colère la mamie.
- Si non Nourjan, maintenant n’ait eu ni la mère, ni le fils. Ni le fils.
On ne peut pas payer par le mal pour bien !
- Je ne peux pas accomplir ta demande, apa ! Je n'ai pas le pouvoir de disposer de tels cas.
- Je conjure au nom de toi tout sacré, ne laissez pas cette honte! Je ne supporterais pas !
- Je ne peux pas, apa, - le père sèchement a dit, - je ne peux pas !
Donc rien n'a obtenu la mamie du père, portant à celle-ci le plus terrible et sérieuse l’offense : Il y avait rarement chez les kazakhs non exécutée une demande d'aînés. Nous, les enfants omniprésents, avons appris bientôt que les prisonniers ont placé à éprouver à la yourte noire de nos voisins et ont entouré de la garde armée.
Après le déjeuner dans le kotam - a commencé à mettre en place quelque chose comme une balançoire festive - les altykbans, qui se formaient d'habitude le six mât de cocagne.
Les soldats ne nous permirent pas, enfants, approcher vers les altykbans. Je, comme d'autres enfants, ne comprenais pas, qu'est-ce qu'il y a, mais pressentait déjà que rien de bon ne sera.
J'ai couru chez la mamie. Elle fâchée, mais parlait à mi-voix au père. Il a suffi de m'apparaître, ils étaient silencieux. Je me suis jeté au cou de la mamie et lui a raconté sur les balançoires étranges.
- Tu vois, mon fils, - la mamie a dit au père, - même de l'enfant le cœur a tressailli.
Le père s'est renfrogné, mais a gardé le silence. La mamie lui a commencé à demander de nouveau de ne pas admettre la honte :
-Ils te respectent, ils t'écouteront, j'implore...
Je regardais craintivement tantôt a la mamie, tantôt au le père et tout ne toujours pas comprendre. Essayait de leur poser les questions, ils ne répondaient pas. Mon cœur s'est tapi encore plus fortement, la respiration saisissait.
- Je te conjure par mon lait maternel blanc ! Arrête ! - avec la supplication a prononcé la mamie.
Mon père n'a pas soulevé ses paupières tombantes :
- Non dans mes forces ! Pas besoin de me torturer pour rien !
La mamie a chancelé, comme en perdant conscience, et par la voix s'affaiblissant, mais a dit fermement :
-Voici ma dernière demande : persuade au moins ne pas pendre sur le tuyau roulé de l'aoul. Les enfants et les femmes n'oublieront pas pour toujours cela. Dans le rêve s’effraieront ! Qu'il soit fait le sale boulot à perte de vue.
Seulement ici j'ai compris tout jusqu'à la fin.
Donc non seulement dans les contes de fée tels supplices sombres arrivent. Quelles balançoires terribles s'est trouvé celui-ci altykbans. C'est donc ce genre d'infliger de violence ils veulent faire Nourjan et ses amis !
Moi, étais mal luné. La mamie tâchait de me retenir aux maisons, me persuadait tendrement. Entre-temps autour de tuyau roulé se réunissait la foule. Dans elle il y avait des habitants des environs nomades. Est parti quelque part de la yourte et était mon père malade. Malgré les interdictions de la mamie, j'ai saisi la minute confortable et s'est sauvé aussi. Voici l’enfance ! Sans comprendre clairement, tu regardes le monde curieux par les yeux même alors, quand il est terrible.
À côté de la potence avaient des soldats par les fusils. Ils retenaient la foule. Je me suis frayé un chemin plus près et a vu les nœuds, accroché à la barre transversale. Les habitants et les soldats se taisaient. Soudain cette attente silencieuse était coupée par un son étrange. Ainsi au printemps sous la charge d'eau éclate la glace qui a serré bien la rivière.
Le frémissement a passé parmi les réunis. Les soldats conduisaient à la potence les prisonniers. Je ne voyais pas leurs visages. Les captifs étaient attachés dans des sacs. Seulement sur les pieds tintaient les chaînes de fer. Le grondement cela grandit, était plus sourd et soudain verset.
Les captifs ont mis sur l'estrade sous les nœuds.
A commencé !
Soudain parmi les soldats escortant condamnés, j'ai appris Jacan, qui tel me plaisais et duquel moi ainsi craignait. À côté de Jakan mon père s'adapte à la boucle.
- Agekai ! -Je voulais crier, mais la langue n'a pas obéi.
Dans le désespoir j'ai vu que le père par les mains personnelles jeta le nœud sur le cou d'un prisonnier. Et soudain selon la voix enrouée j'ai appris Nourjan.
- Agekai ! - je me suis mis à hurler qu'était les forces, et s'étant jeté chez le père, se lui est accroché, comme un petit jeune tigre. II a entendu derniers mots de Nourjan :
- Soit que le Dieu bénisse ton fils, Abeou. Et soit, qu’il te punisse !
Certain soldat m'a saisi et a arraché à partir de la potence.
J'échappais, criait avec acharnement, mais le soldat était plus fort que moi.
J'ai été jeté dans la yourte, comme du chaton, je suis tombé et blessé. La mamie a accouru à moi.
-Agekai a accroché Nourjan ! - j'ai crié et s'est mis à hurler plus que l'ancien.
Qu'était plus loin, je ne me rappelle pas. Quand tard le soir je me suis réveillé et a appelé par habitude la mamie, personne ne se m'est approché.
J'ai retiré le rideau du lit, sur lequel dormait, et a vu que dans notre maison complètement les gens inconnus silencieux. Parmi les inconnus il y avait un père.
-Où est la mamie ? - J'ai demandé à lui.
- Il n'y a pas plus chez toi mamie, - il difficilement a soupiré.
- Comment est absent ?
- Ta mamie est partie là-bas, d'où personne ne revient pas.
- Où, tu dis ? - J'encore ne comprenais pas.
- Pourquoi tourmenter l'enfant ? Dis la vérité ! - est intervenu dans la conversation le vieillard blanc. - ta mamie est morte, mon enfant.
Sans comprendre toute la signification amère de ce mot, je me suis mis à courir vers le lit de grand-mère -elle resta immobile, allongé de toute sa hauteur, la tête rejetée en arrière un peu.
-Tu as tué ma mamie ! - j'ai crié à toute la maison et, ayant éclaté en sanglots, s'est précipité dehors.
AU DÉBUT DES VAGABONDAGES
À cette époque dans les aouls de steppe connaissaient bien le proverbe : «la yourte de pauvre Allah garde». Disaient ainsi parce qu'à de fortes tempêtes les plus stables se trouvaient les yourtes du feutre usé percé de trous. Si dans la yourte il y avait beaucoup d'orifices, le vent l'insufflait, comme maille de tamis. En se heurtant au feutre dense de la riche yourte solide, il la renversait assez souvent.
C'est pour cela que les kazakhs disaient que le Dieu protège la yourte pauvre. Mais un espoir du Dieu tu ne vivras pas.
Les nomades ont trouvé le moyen de la protection contre de forts vents de steppe.
Pour que la yourte ne se renverse pas, des deux côtés son squelette en bois - chanyrak attachent par jelbay - la corde ferme tressée du crin ; devant la tempête jelbay fixent au pieu et le pieu enfoncent dans la terre.
Ce poteau à vent - jel-kazyk - l'objet sacré dans la yourte, des grands-pères elle passe aux pères se trouve en héritage délicatement.
Il y avait un tel jel-kazyk, marqueterie du tronc du chèvrefeuille, et chez nous.
Mes parents disaient qu'il nous a passé encore de l'arrière-grand-père Soubetey.
Un tel jel-kazyk dans notre famille était ma mamie. Avec sa mort après les punchs de la tempête de la seizième année nous ne pouvions pas recueillir longtemps notre aorte ; comme si se sont dissipés de tous côtés a mis en pièces du feutre déchiré et les fragments du squelette détruit.
Mais avant de passer à la narration sur cela, je veux dire quelques mots sur les obsèques dans nos parages.
Encore des ancêtres lointains il y avait une coutume déterré au défunt les puits-tombes profonds. Sur les puits on érigeait le dôme - koumbez. Nos ancêtres ont construit un tel koumbez le dôme au bord de la rivière de Kara-Kengir. Pour lui on fabriquait les briques mêlées sur la graisse fondue de chèvre et affermies par le crin. Un tel koumbez, comme les aînés disaient, ne prennent pas ni le temps, ni le vent, l'eau. Ceci, doit être, et s'est gardé maintenant dans un ancien aspect. Le puits au-dedans koumbez était couvert des planches étroites. Sur ces planches mettaient le défunt. Après la décomposition du cadavre de l'os de la charogne à la fosse. Tous ensembles - le puits et le dôme-koumbez - s’appellent Sagan.
Seulement les kazakhs aisés pouvaient construire telles cryptes. Et dans de larges nos steppes non ainsi se rencontrent souvent Sagan. Mais vraiment si ont construit, à quel la fin de la steppe est morte la personne - le corps lui apportent enterrer à patrimonial Sagan. Ainsi notre Batyr Jaoutik, le mari de la mamie, a péri dans le combat avec Kenesar par un été chaud. La tombe de son père Soubetey se trouvait sur la distance du passage de dix jours sur les chevaux. Mais le corps de Jaoutik ont cousu au feutre et ont apporté vers patrimonial koumbez.
La mamie s'est mariée avec Jaman, et notre aoul hivernait sur les bords du lac de Sarykopa. Jaman est mort là.
L'ont enterré sur une des collines côtières, et depuis lors cette place est devenue le cimetière de l'aoul. Là-bas, par la coutume, devaient porter et le corps de la mamie. Mais ainsi n'a pas résulté. À ces jours terribles était non avant l'observation des coutumes.
Le lendemain après la mort de la mamie, a fait jour à peine, à l'aoul est arrivée au galop l'ordonnance de mon père Kayrakbay surnommée Toropygoy pour ce qu'est éternel lui s'empressait quelque part les mots ne pouvait pas tranquillement prononcer. Et cette fois, n'ayant pas eu le temps de reprendre sa respiration, il a prononcé :
- Eh, bay, il faut mettre la yourte.
- Qu'il est arrivé encore ? - S'est inquiété le père.
- L'ennemi arrive ! Ton beau-frère Jakanbek a dit ainsi.
Cette nouvelle a ébranlé le père. En effet, n'était pas encore
On enterre la mamie, en effet, sur poutrelle laminée pendaient encore les corps de Nourjan et ses compagnons. Et les ont laissé sur la potence pour intimider pour que désormais par l'autre indésirable se mutine. Personne n'osait pas s'approcher à la poutrelle laminée sous la menace de la fusillade.
Le père est parti en courant de la yourte - autour bouillait déjà le travail. Presque toutes les yourtes voisines étaient analysées, а certains même ont eu le temps de les charger sur les chameaux.
- Décharger la yourte ! - le père a ordonné,
- Que tu vas faire avec la mère ? - A dit grossièrement - eux ne s'endormit, et tu d’asphyxies ! - Ou peut-être tu la vas jeter ici ?
Le père voulait l'engueuler par habitude, mais les mots sont restés coincé chez lui dans la gorge, il s'est renfrogné quelque chose est sourd et est terrible balbutiait comme le sanglier sauvage pénétrant dans les joncs.
- Pourquoi tu dis tel l’impertinence ? Exactement, avait juste raison Burkut- - c'est tu l’as tuée ! Est-ce qu'elle ne te disait pas - regrette les gens, laisser la vie sauve à Nourjan ! D'un par sable on peut s'endormir, eh bien, et si les gens il y avait beaucoup - eux ne s'endormit, et tu d’asphyxies !
Jenechaie a pleuré à chaudes larmes et lamentera selon la mamie.
Père très confus, ne sachant pas quoi faire et qu’entreprendre.
On ne sait pas combien de temps se prolongerait cela, si dans la yourte il n'y avait pas Jakan habillé selon - le militaire et armé.
- Cesse hurler ! -il a élevé la voix sur la mère lamentant, comme rendait exactement un commandement - seulement un vieil homme est mort ? Les hommes périssent à centaines dans les batailles. Dit merci, que ton mari est vivant. Finalement non mille années vivre à la vieille.
Jakan réprimandait à la mère bruyamment et longtemps, et quand elle a été bégayée sur ce qu'il faut enterrer la mamie quand même par la coutume sur le bord de Sarykopa, il s'est mis en fureur pleinement.
- Essaie un peu pour enterrer ! Est-ce que l'on peut maintenant passer à cette partie ? Parce qu’absolument à partir de vous avec la mamie seule la poussière restera. L'enterrez ici, oui il est plus rapide, et se réunissez au chemin.
Ne se réunirez pas vers une heure de la traite des juments - sera tard ! La mère a été inondée des chaudes larmes.
Elle était déchirée par l'idée sur ce que la mamie Narbota sera dans la terre une, à l'écart des proches, la mamie dans toute sa vie tenait par les mains l'honneur de sa famille.
C’était obsèques les plus tristes et la plus hâtive.
Koumbez n'ont aucun construit sur le coteau solitaire à côté de l'aoul. Personne, excepté notre famille, n'a accompagné Narbota à sa dernière demeure -tous étaient occupés à recueillir une nouvelle route lequel, il doit, sauver vous du mal... Même le mollah ne disait pas la prière sur le corps de la mamie, il s'est enfui de l'aoul un des premiers. Le vieillard sous-lettré à la hâte, en bafouillant, lisait selon le Coran. Il n'a pas fini ses lectures confuse : la nouvelle est venue que de l'aoul s'approchent les détachements des insurgés.
Nous avons chargé les derniers ustensiles sur les chameaux et ont adhéré à la caravane partant.
A commencé ainsi notre longue voie vagabonde.
Notre famille, comme fragile rafiot sans volant et la voile, été jetait selon les ondes orageuses du temps.
Les événements nous chassaient sans borne par les vastes espaces de steppe, comme le vent chasse panicaut.
Bien que notre bétail vole par les hardis cavaliers d'Amangel’dy, nous n'éprouvions pas les premiers temps le manque de la viande.
Chez nous se perdurent les brebis l'étrangers et les vaches, errait il y en a beaucoup alors à la steppe. Mais, comme disait Abay :
-Argent d'autrui nul n'enrichit :
Il s'évaporera, comme la neige fondant,
Et encore un akène disait :
Que le vent prendra au vent - À vau-vent partira à l’inverse !
A passé d'un peu de temps, et le bétail recueilli sans effort, comme par le vent a soufflé !
Maintenant notre famille vivotait par la chasse. Le père dans la jeunesse était un bon chasseur et relativement récemment a jeté cette étude. Et est venue il est temps de revenir voici à la chasse non pour l'amusement, donc pour se nourrir.
À vrai dire, maintenant au père chasser était plus difficilement, qu'autrefois. Dans l'accrochage avec les combattants d'Amangel’dy à lui ont blessé à la main gauche ; par coup de sabre sur cela ont été coupés les tendons. Mais le père s'est adapté : il affermissait le lit du fusil sur l'avant-bras de la main mutilée et, ayant visé, pressait la détente par le doigt droit. Le père et était autrefois le bon tireur. Et maintenant par-dessus le marché versa double détente au fusil offert par quelqu'un de ses amis militaires, le père a pris de deux lévriers. Et le cheval chez lui était rapide - Kouray-Kouren, il ne suffit pas que cédant célèbre Jylansyrt, périssant à la bataille.
Le destin continuait à se soucier pour nous.
Dans la nourriture chez nous le manque n'était pas.
En évitant la rencontre avec nos ennemis, nous avons visité à Tosyne, et à Irghiz, et au Karakoum. Comme la terre brûlait chez nous sous les pieds, nous ne nous arrêtions nulle part longtemps.
La nouvelle sur le renversement du roi nous a arrivés au Karakoum.
À moi était alors sans petites huit années. Je me rappelle, la mamie disait sur une personne rusée : «ainsi le faisaient courir longtemps qu'il est devenu frétillant, comme la queue de renard». Voici et moi.
Là où je ne devais pas être seulement, de quels dangers je ne subissais pas, par quels surnoms ne me décoraient pas. Mais je supportais tout, pénétrait partout, tout apprenait. Moi a vu, comment différemment de nous dans l'aoul ont répondu sur la nouvelle sur la chute de l'autocratie. Uns ont sursauté de la joie : «Est venue la liberté. Plût à Dieu pour qu'au chameau blanc décousent le ventre !» Les autres voulaient revenir aux parents du territoire de campement. Mais, en se trouvant dans l'expulsion, se sont cachés, se sont tient peinard dans son coin, comme le couteau pliant, et ne donnaient pas à personne les vrais sentiments.
Et mon père autrefois ne se distinguant pas du tout par gravité et ténacité, répondait à tous par une phrase :
- Nous regarderons que dira elip.
Il faisait allusion au sort, divination par les moutons sur la balle, le résultat de ce qui résout le quarante et unième pellet - elip.
Plus court, le père attendait.
Le printemps est été remplacé par l'été. Ont commencé à parler sur les blancs - les défenseurs riche, et sur les rouges - les défenseurs pauvre. Comment à nous être maintenant, avec qui aller ? Mais la réponse du père était invariable :
- Nous regarderons que dira elip.
Et pour l'hiver suivant nous sommes restés à Karakoum.
Maintenant disaient que les kazakhs se sont divisés sur blanc et rouge, et que les blancs conduit Jakynbek Doutove, et les rouges - Amangel’dy Imanov. Et blanc comme si vainquent les rouges. Et le père tout :
- Nous regarderons que dira elip.
Enfin, nous est arrivée et une telle nouvelle : les rouges ont cassé blanc et les chassent selon toute la steppe.
Voici alors pour la première fois le père s'est alarmé, ne s'est pas référé pour tout de bon sur elip.
Une fois, quand l'hiver de Karakoum cruel a diminué, dans notre maison il y avait une personne inconnue à moi.
Tous les deux avec le père longtemps sur quelque chose échanger quelques mots à mi-voix, mais ils très empêchaient Kayrakbay curieux, qui se sont attaché au père comme la rate vers le foie, il mal a voulu savoir qui était cet inconnu et sur quoi ils ainsi chuchotent longtemps et mystérieusement à du coin.
Enfin le père n'a pas supporté et a éconduit Kayrakbay curieux et sa femme Katia aidant ma mère selon l'économie.
Quand dans la maison il y avait seulement notre famille et I on respectait toutes les précautions, le père a dit, en indiquant à l'inconnu :
- Ce hardi cavalier est venu chez nous à partir de Jakynbek. Seulement tiens ta langue ! Se rappelez, est sorti un mot ! Dans trente dents et toutes trente couches l'ont appris. Janache est sain et sauf, de blanc il a été en arrière, et à nous ordonnait d'aller à Turkestan. Janache affirme qu'à Turkestan nous n'avons rien à craindre - Amangel’dy n'ira pas là-bas. Maintenant il est à Tourgaï, reprend des forces, et le pouvoir dans ses mains.
- Qu'est-ce que c'est Turkestan ? - a eu peur la mère et a pleuré à chaudes larmes - nous vagabonderons de nouveau !
- Tu pleures pourquoi ? Et à Turkestan il y a des bonnes places.
Nous vivrons au bord du Syr, à Karmaktchie vivent les parents ichan Maral - nous accepteront bien. Une autre sortie chez nous est absente.
Comme j'ai appris ensuite, ichan Maral était le beau-frère de notre papi Maldybay. Le père arrivait dans ces places encore dans l'enfant.
Au bord du Syr est koumbez - le monument funéraire ichan Maral, et vers ce monument de tous les côtés les steppes affluent les gens malheureux et malades.
Et Maral, et le fils sa Barbue, et le petit-fils Tobagabyl sont considérés sacré. À côté de koumbez ont bâti la mosquée et la médersa.
Le lendemain matin le père a recueilli de tous les amis et les proches, a égorgé la mouton et a annoncé qu'il va à Karmaktchie.
Ont commencé à l'interroger sur la raison d'un tel départ soudain. Le père a trouvé très adroitement la raison spécieuse :
- Burkut grandit, il est nécessaire de lui faire venir des gens - et il y a là une médersa.
- Alors pourquoi ne pas l'apprendre à Tourgaï ?
- Il est plus mauvais là, là ils errent toujours.
Et l'essentiel, le pouvoir à Tourgaï tient Amangel’dy. Est-ce qu'il lui l'expérience de la force de nos dents, laissera nous tranquilles ?
Sur les bords du Syr il vaudra mieux.
Les turques apprennent, qui suis-je - le fils terminera ses études.
Et après certaines méditations le père a dit ainsi :
- Je vous rappellerai un conte populaire :
Grand le malheur menace à l'hémione.
L'hémione a recouvrit ses traces
Par la flèche a pris le galop rapidement
Et en peur il oublie alors,
Que son poulain a laissé derrière lui.
Que chacun d'entre nous est à la recherche d'un l'abri. Et ne soyons pas en colère pour cela vers l'autre.
Mais qui veut aller pour moi, il faut que demain matin fasse son baluchon !
Notre famille se réveilla à l'aube et immédiatement commencé à démanteler la tente et à la fois la yourte. J'ai entendu à moitié endormi, comme sanglotait la mère :
-Peu à cause de toi vagabondent. Et de nouveau tu nous obliges à partir on ne sait pas où...
LE VISITEUR INATTENDU
Arrivait déjà l'automne, quand nous avec la famille Kayrakbay, en avançant lentement le long du Syr-Darya, enfin ont atteint Karmaktchie. À moi, dans toute sa petite vie n'avait pas vu la rivière est plus étroite steppe de Tourgaï, le Syr-Darya s'est montré par la mer immense. D'ailleurs, si le Syr et n'était pas en effet une grande rivière, est-ce qu'elle ajoutera à son nom le mot Daria - abondante, grande.
Les parents d’ichan Maral, comme le père supposait, nous ont acceptés avec l'hospitalité chaleureuse.
Nous sommes plantés sa tente dans la maisonnette en terre battue avec les petites fenêtres et le toit plat. Les habitants du lieu appellent une telle maisonnette comme Tam. Après l'aoul sur un petit monticule est situé le cimetière.
À côté d'écrasé de torchis bâtiments d'aoul, sur un petit monticule parmi les monuments tombaux, se détachait koumbez d'ichan Maral, semblable à la mosquée. À côté du dôme s'élevaient deux tours : une
- Tu t'appeler Aboutalip. Et ton nom comme ?- Il a demandé chez le père.
- Jaoutikov.
- Ainsi, Jaoutikov Aboutalip, - a répété Aralbaev et a écrit vite quelque chose dans un des livrets.
Le paquet de livrets restés et le stylo avec l'encrier il a mis à l'inverse au sac, et celui dans lequel il a écrit quelque chose vers le bas et a remis à son père.
-Qu'est-ce que c'est ? - S'est étonné le père.
-Carte du parti.
- Eh, bey, quel billet ?
- Prends, prends. Il sera utile encore. Je déjà ai distribué beaucoup à notre peuple ces billets. Cache-le au coffre.
Quand le père, ayant accompagné Aralbaev, est revenu chez soi, il tripotait longtemps encore le livret gris et l'examinait.
- Eh, quel débrouillard, - s'étonnait lui Aralbaev.
- le Fils connu bey, quelque miracle lui-même est entré dans le parti des communistes et maintenant, n'importe à qui s'est distribué des cartes d’adhésion !
-Eh, mon Dieu, aie pitié de moi, pécheur- a soupiré le père et a caché le livret au coffre
COMME JE MANGEAIS VIANDE DE SERPENT
Dans d'anciens temps, quand sur la côte du Syr-Daria arrivait l'été aride, les éleveurs du bétail ensemble avec les troupeaux vagabondaient à les sables Kyzyl mienne ou de Karakoum. Dans ces déserts on creusait les puits avec les murs depuis des temps immémoriaux, renforcé par le sax aoul . Ces puits ont sauvé de la dévastation non une génération des kazakhs-éleveurs du bétail même dans les années les plus lourdes.
Était plus difficilement aux agriculteurs. Ils devaient creuser les aryks et donner selon eux l'eau du Syr-Daria sur les champs.
Et le Syr-Daria - la rivière capricieux. Elle est formée par la fusion de deux rivières - Karadar'i lequel coule des glaciers du Pamir, et Naryn naissant dans les gorges de Tyran-Chan. C'est pourquoi l'a de la fièvre souvent. Dans des autres années ceci s'épandre encore en hiver, en remplissant les bords des environs, et aux gens pour ne pas périr, il faut vite déménager à d'autres places. Et parfois le Syr-Daria ensablé ainsi qu'il est impossible d'arroser même de petits potagers personnels. Lors de l'inondation la terre produise une abondance du pain et des fruits et légumes ; dans les années de l'assèchement de la rivière attend la famine.
Pas la joie, mais la douleur apporté résidents Syr-Daria mille neuf cent vingtième année. Tout l'hiver et le printemps les gens attendaient seulement que le Syr-Daria se répandra à l'instant, donnera à boire la terre sèche, et puis l'année sera fertile et l'agriculteur - heureux.
Mais l'hiver est passé, après celle - le printemps, est arrivé l'été - mais le Syr-Daria non seulement ne s'est pas répandue, mais s'est ensablée ainsi celle de la profonde rivière puissante dans certains endroits, ne laissant que seulement raies étincelant au soleil de la bande étroit et boueux.
Les gens, de la mémoire de qui ne se sont pas encore effacées les terreurs de la grève de la faim de l'année passée, portaient l'eau dans les seaux pour arroser quand même les potagers disposés près de chaque maison. Souffreteux germe des semailles, à peine fait leur chemin vers la surface, rapidement jaunissaient et périssaient.
Il n'y avait pas fourrage pour le bétail, séchait et jaunissait l'herbe. Les vallées du Syr-Daria se sont crevassées, se sont desséchés, plus souvent et plus souvent les taches blanchâtres des terrains salifères se produisaient sur la surface.
Par cet été j'ai compris le vrai sens du proverbe existant chez les kazakhs : «seul un malheur - c’était kir (kir - le terrain accidenté avec les pâturages et les semailles), et le mille - à Syr-Daria».
Si tous les malheurs liés à l'assèchement du Syr-Daria, se limitaient à la sécheresse, ce serait peut-être non ainsi péniblement. Mais la sécheresse sur les bords de Syr-Daria apportait avec lui-même réellement mille différents malheurs, à partir de laquelle souffert toute la vie : le bétail, et les gens, et les semailles.
Il semblait, la nature a inventé exprès pour chaque essentiel vivant dans la steppe des ennemis dangereux et méchants.
Dès que de la chaleur estivale va sécher la dernière herbe rare, les chameaux dans les recherches du fourrage se sont grimpés dans les broussailles de la canne situé principalement dans le domaine de l'argile visqueuse le long du bord. Ici leurs sont guettés par le danger. L’ensemble des hordes de chameaux été attaqués par les taons. Leurs piqûres sont plus sensibles car les chameaux récemment sont taillés et maintenant, sans grosse couverture de la laine, ils sont tout à fait vulnérables. Ayant été affolé de la douleur insupportable, les chameaux se roulent sur le sol.
Certains d'eux, habituellement doux et patient, en fureurs cassent les taons par les pieds et la tête. De fréquent on dit, pas pour rien le corps du chameau enfle, et plusieurs animaux périssent finalement,
Bien des fois moi voyait, comment les dizaines des vaches, ayant remonté les queues, avec le mugissement sauvage couraient en désordre par la steppe. Il était difficile de confier que les animaux sans hâte calmes sont capables de faire un tel bond. Improbable ce semblait que les vaches ont mis en fuite pour tout potage bigarré épicaute - la variété de l'œstre.
Et cet inoffensif au premier regard l'épicaute - Le même ennemi à vaches comme un taon - pour un chameau.
Seulement les brebis et les chèvres ne craignent pas de taon, de l'épicaute. Mais aux années de sécheresse aux chèvres harceler les tenailles, mais les brebis périssent de la maladie, que les kazakhs appellent sekirtpeai.
Cette maladie, comme les vieillards racontaient, provoquent les petits vers blancs. Ils pénètrent habituelle à narine les brebis et irritent la membrane muqueuse. La pauvre brebis cesse de pâturer, a battu la gueule par les pieds antichambres, saute et s'étant à bout de forces, périt. Le mot- sekirtpeai, littéralement traduit en russe signifie "contraint de sauter."
Chaque printemps, dès que fondra la neige et il y aura une première verdure, gens de notre village armés de balais faits de tiges d'acier et partirent pour détruire les larves de criquets. En automne criquet remet les œufs dans les places argileuses. Tout l'hiver ces œufs se trouvent dans la terre, et par le printemps, quand réchauffera le soleil et fondra la neige, des œufs se développent de petits vers blancs par la tête - les larves criquets. Encore un peu temps - et les larves se transforment à criquets.
Les habitants du lieu aspirent à temps à avoir le temps de rassembler, balayer ces vers, jusqu'à ce que ils ont grandi ailes, en un seul endroit, pour imposer leurs roseaux secs et brûler. Mais cela ne signifie pas que parmi l'été, peu importe d'où, ne donneront pas les nuages criquets et ne démoliront pas toutes nos semailles.
Et combien malheurs et les détresses attend à chaque pas au l'habitant syrdarinnes ! Je ne dis pas déjà sur latrodectes, les scorpions, les tarentules, les serpents - leurs morsures peuvent être mortelles. Mais se les habituent ainsi que si pendant le déjeuner sur les nappes - dastarkhan - soudain il y aura un scorpion ou le latrodecte - personne ne s'étonnera et même de la place ne sautera pas et ne poussera pas un cri. Au bout du compte, on peut ici achever le scorpion - et la fin à toutes les émotions.
Il arrive plus difficilement, quand l'été aride sur chaque yourte ou la maison commencent à tourner des millions de moustiques jaunes - sary-masa, comme chez nous les appellent.
À Tourgaï il y a aussi des moustiques, mais leurs morsures sont presque inoffensives. Il n'y avait pas encore un cas pour que meure une personne de fièvres de Tourgaï. Alors les morsures sary-masa, provoquaient particulièrement dans d'anciens temps une des maladies les plus pernicieuses - la fièvre tropicale. De la fièvre tropical sont mort une de mes sœurs et la fille de Kayrakbay. Échapper les en cette époque-là, il était presque impossible. Si l'été pluvieux, les ailes près des moustiques sont trempées vite et ne leur permettent pas de voler loin. Mais à la sécheresse les moustiques se lèvent à mille des broussailles de canne, et il n'y a pas de telle place, où ils ne réussissent pas à pénétrer. Ils se tapissent à toutes les fentes, et alors ni le jour ni la nuit il n'y a pas d'eux un repose.
Les gens fortunés pour l'été passent vivre à la tente facile et dense - Masaka. Mais en effet, pas chaque famille n’a la possibilité de construire Masaka. Et souffrira tout l'été. Au moins j'étais un encore petit garçon, mille malheurs du Syr-Daria m'ont touché. Cette année-là a fait un mauvais départ : on frappé dans nos parages l'épidémie de la variole. Je ne sais pas quel miracle j'ai survécu.
Mais comme cela a été défigurée par la variole Boulis, ma sœur aînée, un contemporain de mon enfance. Elle a grandi fille mince et attrayant, et maintenant, après une maladie, son visage sembler a cousu à partir de morceaux de rougeâtre.
A peine remise de la variole - J'ai été victime du serpent.
Voici comme c'est arrivé.
Une fois je restais à la maison et s'occupait des jouets simples. Non loin de moi notre sommeillait duveteux, en pelage tigré- le chat - Jolbarys. Soudain le chat a sauté et, ayant arqué le dos, anxieusement et lentement miauler. Moi, qui a été entièrement disparu dans le jeu, leva la tête - gagné de terreur a vu non loin du chat le serpent gris dans les taches noires ! Jolbarys franchissait de la patte sur la patte, renâclait, mais ne se décidait pas de s'approcher au serpent. Il s'est hérissé, est devenu semblable au hérisson et regardait sévèrement l'ennemi inconnu.
Je de la place ne pouvais pas bouger de la peur et la surprise. Mais voici Jolbarys a réussi et a frappé le serpent d'abord avec une patte, ensuite l’autre ; probablement, cette étude lui plut ainsi qu'il a commencé à rosser le serpent par les deux pattes sans répit, en se trouvant où s'est trouvé. Entre-temps le serpent fâché a commencé à s'enrouler autour du corps de Jolbarys. Il s'est mis à miauler avec acharnement. Je me suis senti désolé pour le chat et j'ai enfin eu le courage et m'avançai, atteint la main et a attrapé le serpent par la tête. Elle m'a piqué pour le doigt. Je me suis mis à hurler hautement de la douleur. À cette époque le père est entré dans la maison.
Il a compris tout de suite ce que se passe.
- il n'a pas te piqué, n'est pas ?
J'ai commencé à hurler plus fort que jamais et a montré le doigt.
Le père n'a pas commencé à me calmer, et par les mouvements habiles attrapé le serpent et le mettre dans un petit sac étanche.
Gagné de terreur j’ai vu que blessure sur mon doigt a commencé à noircir, la douleur s'est renforcée.
Le père m'a saisi par la main, et nous avons couru chez l'ichan Iskhake qui traitait les habitants de tous les maux connus et inconnus.
Iskhake a suspendu le serpent pour la queue, sa tête a attaché au pieu enfoncé dans la terre. Puis il s'est agenouillé près du serpent et quelque chose indistinctement grommeler dans sa barbe.
«Qu’est-ce qu'il ne faut pas voir ! Comme cela s'achèvera?» - je pensais.
Moi et mon père Iskhake a pris à côte à côté et tous les étrangers a chassé.
À nous il a ordonné de se taire et en aucun cas ne pas l'appeler du nom.
Ichan balbutiait, balbutiait jusqu'au soir, et ensuite nous ordonnait de fermer les yeux. Nous les avons fermés. En ce temps-là s'est fait entendre quelque son étrange. Quand nous avons ouvert les yeux, le serpent était coupé en deux.
- La prière a dédoublé le serpent, - a expliqué Iskhake. - Prends maintenant la moitié du serpent, afin que d'en cuire le bouillon :
-Allah chasserait toutes vos maladies.
-Lorsque tu boiras la soupe de serpent
Je ne sais pas que m'a sauvé. La morsure était douloureux beaucoup. J'étais tout enflé et haletant dans la chaleur. Mais après la soupe du serpent, l’affaire rapidement allé à l'amendement.
TOY DANS LE REMUE-MÉNAGE
Tout du le charme du Syr-Daria n'ont plu à ma mère. Elle est de plus en plus ennuyé et souvent harcelé son père en l'implorant de revenir à Tourgaï natal.
- Toi-même, tu as dit que les temps anxieux derrière, et maintenant le peuple s'est calmé. Pourquoi à nous ne pas revenir à Tourgaï ? Sois tu es copieux, est affamé-il mieux vivre dans son pays d'origine que dans une terre étrangère.
Le père l'a d'abord essayé de dissuader :
- Que tu te dépêches de revenir dans le pays natal ? Nous n'avons rien excepté les maisons en ruine. On n'a rien.
On nous n'a rien faire dans notre Tourgaï. À vrai dire, ici nous n'avons pas de richesse particulière, mais, Allah en gloire, nous vivons bien. Notre table ne s'est pas dégarnie- nous mangeons l'huile, nous prenons du thé, - alors se soucier que sera après - qui sait ?
Une fois le père a dit :
- Hier s'est rencontré avec la personne familière - il est venu tout à l'heure de Tourgaï. Raconte, sur cinq brebis ou une vache on peut échanger seulement avec le pound du millet : le bétail tous épuisés, les gens sont pauvres. Et toi tout : Tourgaï et Tourgaï.
La mère semblait se retirer à ces arguments de poids père et de ne plus le dérange par les demandes.
En automne est devenu affamement et sur la côte du Syr-Daria. Il y avait beaucoup de pauvres - des réfugiés des places ruinées. Non dans chaque maison pouvaient héberger la pauvre et la vie est devenue plus difficile.
Notre famille, comme pouvait sembler, la veine très modestement, en joignant les deux bouts à peine. Mais ce n’était pas tout à fait ainsi.
Comme je racontais déjà, le père, ayant expédié à Tachkent les filles aînées -Jibeke et Marouette, et a reçu de leurs maris beaucoup des coupons de tissu coûteux. Ceux-ci coupes il a caché à l'oura - la fosse pour la conservation du pain, creusé sous le fourneau.
Une nuit le père avec l'aide de Kayrakbay et Tekebay a pris du tous tissus du l’oura et à trois ils ont commencé à enterrer et sont élargi le trou déjà profond. Ils la faisaient ressemble à un trou de renard par des branches dans différentes directions. Alors nous, les enfants, portaient l'argile et ceux déversés dans la cour de notre maison. Ont saupoudré ici des ordures pour que personne ne puisse deviner, de quoi s'agit-il. Nous sévèrement commandé se taire.
Ainsi nous travaillions quelques nuits.
Bientôt nous avons appris, pourquoi le père devait creuser en secret de tout un tel grand dépôt.
Chaque jour, les crépuscules à peine arrivaient, les gens inconnus ont commencé à venir à nous.
Plus tard j'ai appris que c'était employé de la Chambre des orphelins et d'asile dans l'Ak-mosquée. Sur apportaient les sacs avec le grain et l'autre aliment à la place du grain le père donnait à leurs des vêtements et la manufacture. Dès avant d’hiver le père a réalisé grand l'heure de la manufacture et a rempli la fosse par le pain. Pas une seule fois je n'ai harcelé mon père par les questions - d'où les gens apportent beaucoup du pain et pourquoi avons-nous besoin de ce pain ? Le père souriait énigmatiquement et disait :
-Baba a longs cheveux, courte cervelle. Je ne comprends pas vraiment, chaque grain de maïs se transforme d'or, le blé va nous aider à recueillir plus de bonheur.
Le père connaissait bien qu’il fait.
Mais comme il réussit à faire fortune cette fois-ci - je n'avais pas eu le temps à voir.
Sur les bords du Syr-Daria est apparu à plus grand et plus pauvres et affamés. Vultueux, pâle, ils étiré et notre l’aoul pour la charité. Et pour me débarrasser de ces images sombres et donnera la capacité en plus apprendre le diplôme, au début de l'hiver, mon père m'a emmené à l'Ak-mosquée. Il va me mettre dans la "commune de l'orphelin."
Je ne connaissais pas, qu'est-ce que c'est "la commune", mais le mot l’orphelin m'était clair. Seul une chose que je ne savais pas comment tant - j'ai un père, la mère, et les parents, mais il veut me mettre dans un orphelinat ?
J'ai harcelé de questions pour mon père, mais le père est rien d'intelligent à moi et je n'ai pas dit. En détail moi tout a été expliqués par Aralbaev, chez qui nous nous sommes arrêtés, quand sont venus à l'Ak-mosquée.
Plissant ses petits yeux rusés, en tiraillant par les sourcils Aralbaev a commencé à m'expliquer tout depuis le début. À toi pour le rendre plus clair pour toi, nous remplaçons le mot «commune« simple mot "maison" - la Maison pour les orphelins. Dans cette maison est élevée maintenant quatre cents cinquante des enfants, mais c'est les enfants des gens aisés - tels, comme ton père. Des vrais orphelins là la personne cinquante, sont plus grands. Avec ces enfants tu vivras maintenant et apprendras.
Je ne veux pas un foyer pour orphelins. Je ne suis pas un orphelin, j'ai un père et une mère.
- Un plaisant personnage ton fils,- a dit Aralbaev, en s'adressant au père.
- Eh bien, voulez-vous étudier ? - Aralbaev a froncé de larges sourcils et a enfoncé à moi les yeux méchants de serpent.
- Je veux, - je sévèrement ai grommelé. Plus longtemps je regardais l'homme, le plus je ne plaisais pas à lui.
- Alors tu connais que le pouvoir Soviétique n'aime pas les enfants riche ? Que tu feras, quand ils commencent à poursuivre à nous, qui vous a laissé, le fils de bey, à l’école ? Tant qu’il y a une possibilité - apprends dans la commune, suis le conseil des aînés ! Un bienfait n'est jamais perdu.
Je ne suis pas capable de comprendre ce qui m'a inspiré Aralbaev, je me suis adressé au père, comme si je cherchais sa protection. Mais mon père était à côté d’Aralbaev - il trouvait aussi que je dois rester dans la commune.
Le lendemain m'ont emmené à une grande belle maison par un verger vaste. C'était le domaine d'un célèbre homme riche ouzbek, qui, après la chute de l'autonomie Kokand fui à l'étranger. À mille neuf cents vingtième la maison a été remise à la commune des enfants.
Le spectacle étrange était représenté celui-ci soi-disant «par la Maison pour les orphelins».
Avec de petits enfants trois-quadriennaux de tout à fait grandes jeunes filles et les garçons ici vivaient. Des vrais orphelins étaient beaucoup seulement entre parmi des mineurs ; les adultes, en général, appartenaient aux familles aisées. Ils ont honte de vêtement publics lourd rugueuse et s'ils allaient à la ville, prenaient ses vêtements de la maison.
Tout que je me voyais dans la commune, dans les premiers jours beaucoup m'a confondu. Je ne pouvais pas comprendre comment il est arrivé que la municipalité a créé pour ces orphelins, les affamés, abandonné des enfants, périssant par les dizaines dans les rues de la ville, mais cela tous ont donné aux fils et les filles de beys. Et pourquoi, m’ont y mis en apprentissage ?
J'aimais aller à l'école, mais, à vrai dire, je n'étais pas ni affamé, ni déchaussé, ni déshabillé. En fin d'hiver, les nouvelles sont arrivées, que chez nous de Tachkent arrive la commission de contrôle une délégation avec à sa tête Gani Muratbaev, la personne déjà connue dans nos parages. Sur lui racontaient qu'il maintenant seulement dix-huit ans : il - le secrétaire du Comité Central du Komsomol de la république de Turkestan.
Au-dedans de commune d'orphelinat a été alarmé. Ont eu peur non seulement nos chefs. "Les orphelins" eux-mêmes chuchotaient anxieusement selon les angles, l'ordre les différentes conjectures et les suppositions.
Au jour de l'arrivée de la commission nous ont habillés en costumes identiques et alignés dans une rangée dans un large couloir. L'administrateur nous a prévenu que quand les visiteurs entreront dans la porte, se fera entendre l'équipe "garde-à-vous !". À cette équipe nous devons nous mettre à nos rangs et à la salutation répondre fort et par un uni Salem.
Chez moi le cœur était prêt sortir de la poitrine - ainsi moi s'inquiétait. L'équipe sonnant soudaine a agi "à vos rangs !" sur moi comme le coup de tonnerre. J'ai tressailli et au même moment j'ai vu les gens inconnus allant selon le couloir. C'était la commission. J'avais une telle sensation que la commission sûrement se m'approchera maintenant, tous s'arrêteront et il y aura quelque chose terrible, irréparable. Je me trouvais rouge, comme l'écrevisse, par les yeux baissés don’ t éclaboussé sur le point de pleurer. J'avais honte.
Quelqu'un m'a pris pour le menton. J'ai levé la tête.
Devant moi il y avait un tout à fait encore le jeune hardi cavalier à peine visible par un faire pousser moustache, brun, aux yeux noirs, par le visage ouverte sage.
- Quel est ton nom, mon garçon ? - Dit le cavalier affable.
Chef de la municipalité s'avança, tordant flatteur et puis insinuant tantôt m’en regardant et tantôt au hardi cavalier :
-Celui-ci, garçon, notre ami plus âgé, notre agha. Il s'appelle Gani Muratbaev.
Mais le hardi cavalier a démis catégoriquement l'administrateur :
- Ne nous empêchez pas. Nous serons en mesure de parler. Ne se gêne pas, garçon. Donc, comment t’appelle ?
- Burkut Jaoutikov, - courageusement et hautement j'ai prononcé.
- Un bon nom - Burkut. Alors tu as les parents ?
- Oui.
- Ton père est très pauvre ? Quelque chose tu n'es pas semblable au fils du pauvre ? Ne crains, dis honnêtement !
Chez moi a saisi la respiration, et presque contre la volonté j'ai dit à brûle-pourpoint :
- Mon père - bey !
- Merci pour la réponse honnête, - le hardi cavalier a dit – tu es un bon garçon.
- Eh bien, les enfants, levez les mains, de lesquels il n'y a pas de parents ?
J'ai regardé en arrière. De l’arrière-rang s'est levé timidement quelques mains d'enfant.
- je tellement et savais, Soul téké, - le hardi cavalier a dit, en s'adressant à un des compagnons, - pour les dix fils du bey, il est rare de voir un orphelin.
Tout m'est clair - maintenant allez-y au secrétariat, il nous faudra beaucoup travailler !
Quand les commissaires sont partis, m'ont provoqué au l'administrateur du commune et ont commencé à réprimander :
- Que tu as fait ?
C’était la dernière goutte d'eau qui a fait déborder le vase de ma patience -non seulement ils ont menti à chaque tour - et ils ont exigé de moi la fausseté. Ils voulaient que je trompe Gani Muratbaev et a simulé l’orphelin !
Le lendemain je me suis sauvé de la commune et est allé à Karmaktchie. Et a fait correctement : bientôt ont chassé de là tous les enfants de beys.
Dans la vie de notre famille pendant mon absence, il y a eu des changements sérieux. Premier, sur quoi moi a appris, ayant franchi à peine le seuil de notre maison, il y avait une nouvelle sur le mariage prochain de Tekebay, mon frère aîné, auquel était déjà vingt ans.
La fiancée était déjà chez nous dans la maison. Elle, comme j'ai appris, n'a pas encore atteint la majorité ; le père tout cachait de moi longtemps et la ne voulait pas même me montrer. Il l'a achetée à un pauvre, au titre de demi-livres de millet, et qui ont bouffi de la famine. Les parents de jeune fille se sont décidés à celui-ci effrayant pas pour l'amour de la fille et eux-mêmes.
Je me sentais mal à l'aise à cause de la cruauté du père. Mais encore je voulais quand même regarder la fille. Et cela m'a aidé la femme de Kayrakbay - Katia, j'étais mené à elle par le beau-frère cadet. Selon les coutumes kazakhes, elle pouvait me montrer la fiancée de mon frère aîné - il fallait seulement faire à celle-ci korimdik - le cadeau pour le droit de regarder la fiancée. En choisissant une bonne l'occasion, nous avons pénétré dans la maison, où la fille vivait. Katia a ouvert le rideau - et je ne pouvais pas croire mes yeux.
C'était une très belle fille maigrichonne. Par quelque chose elle ressemblait à une grande poupée. Elle se m'est montrée étonnamment clair. Je ne sais même pas combien d'années il était possible de donner Chinar - l'appelle ainsi. Huit ans ? Dix ? Douze ? Elle était habillée à fortement usé, grand, non par rang de taille les vêtements.
Katia se mit à rire, en regardant mon étonnement.
Cependant, je ne remuais ni pied ni patte.
En quoi j'étais âgé de plus compris, le plus surpris de la avidité et de la cruauté de mon père. Pourquoi a-t-il m'envoyer à la commune ? Pourquoi il ainsi est entré injustement avec cette fille, l'ayant pris aux parents ? Chaque jour à sa tête venaient toutes les nouvelles et nouvelles entreprises, une plus méchamment et plus perfidement l’autre.
Ainsi je pensais, en regardant cette petite fiancée claire. Brusquement dans la pièce il y avait un père. J'ai lui demandé de sortir pour la conversation en seul à seul et a dit et fermement :
J'ai une grande demande, agekai. Je veux que cette poupée, à qui appellent ici «kelin», aujourd'hui même l'emmener d’ici. Le père s'est étonné de mon courage et mes mots :
- Où, pourquoi ? Je ne te comprends pas, Burkut.
-Je vous demande de prendre Chinar à la maison pour les orphelins. Alors pourquoi ? S'il est nécessaire de parler sur cela, le père ? Mais si tu te n'acquitte pas vos engagements, je partirai de la maison. Tu demandes où ? Je partirai - et c'est tout. Et personne n'apprend, où je partirai.
En tentant de changer ma décision, le père m'appelait par les plus doux mots, mais pâlissait et se fâchait.
- Tu la vérité as réfléchi à tout, ça va pas la tête, mon fils ?
- Je me rappelle bien tes mots, agekai : «le Dieu non a donné beaucoup à notre génération, mais il ne nous a pas refusé la fermeté». Comme je l'ai dit, je l'ai dit, agekai. Choisis dans la maison-moi ou kelin. Et si tu demandes "pourquoi", je te répondrai. Vous devriez avoir honte pour un demi-pound graminacées acheter cet enfant pauvre...
Comme je voulais me tenir fermement, je me suis égaré ici et s'est mis à pleurnicher. J'en effet, j'étais trop petit.
- Ait honte, le père, tellement d'acheter une femme pour son fils.
Le père essayait de réprimer la colère. Sa bouche se tordit, les muscles de la personne tremblaient en petits morceaux, comme bouillant dans la chaudière le kurt. Et particulièrement cruel il y avait ses mains croisées : les poings pétrifiés serrés étaient prêts voici - voici à porter le coup. Mais brusquement il s'est amolli, avec un geste désabusé de la main, en montrant quelque part à l'écart du désert :
- Eh bien, dégage !
Et je suis allé, sans ignorer où. Alors il m'a crié :
- Attends, s’arrête ! Tu en effet, m'obéissais toujours.
- Ce qui est dit il est dit, - j'ai répondu à travers les larmes, - si tu ne veux pas arranger la fille à la maison des orphelins, je, agekai laisserai ta maison.
-Alors si je ne vais pas laisser ni toi, ni elle ? - Dans la voix du père sonnait la fatigue.
-Que faites-vous, par la corde m’attacheras ? Je suis obstiné, le père. Si ne réussira pas à fuir- je me jetterai au Syr-Daria ou je me pendrai !
- Et qu'est-ce que tu as trouvé dans celle-ci...
Ici le père a injurié grossièrement et injustement cette fille pauvre :
- Qu'est-ce que vous souffrez à cause de cela ...
- Tu se foutre des gens, agekai. Elle même la personne...
Le père s'est tu. Il se m'est étiré, comme en éprouvant le flot de la tendresse paternelle, a gémi, a retrouvé son sang-froid de nouveau et s'est pétrifié.
Ayant senti son regard méchant, je suis allé de nouveau de l'aoul.
Non loin de notre maison commençaient épais les joncs syrdarinnes. À eux on pratiquait les chemins de cheval et à pied. Ce printemps, plus tôt que ce qui était brisé la glace sur la rivière, a fondu la neige et a séché presque la terre. Je me dirigeai vers le chemin étroit Syr Daria. Je ne sais pas combien j'ai pris, quand il a entendu un bruit de sabots. Bien sûr, il est en train de rattraper le père.
- Bokai-jan ! - il a appelé mon nom le plus tendre.
Mais je n'ai pas répondu. Il m'a dépassé, s'était empressé et a barré la voie :
- ça suffit comme ça faire le fou ! Le fils ! Il faut revenir chez soi.
Et bien que les mots soient les plus ordinaires, à la voix paternelle se faisait entendre la chaleur extraordinaire. Je lui ai répondu aussi chaudement que je reviendrai. Pourvu qu'il satisfasse à ma demande.
- Le fils, pour des prunes tu éprouves ainsi ! - le père encore plus mollement s'est mis à parler- toi ne regarde pas la jeunesse de Chinar. À celle-ci déjà quatorze ans. Donc les grands-pères disaient que la jeune fille et à treize déjà la maîtresse de la yourte. J’ai eu aussi à voir, car ils entrent dans la maison et en décennal. Conduisent d'abord l'économie, et ensuite deviennent les femmes.
- Les temps ont changé maintenant, agekai !
- Eh toi stupide !- le père, semble, même a souri- est-ce qu'elle n'était pas depuis quelques mois la femme à ton frère aîné ? Comment être ? Si nous laissons aller d'elle - ce serait un vrai péché !
- Aucun péché ne sera pas ! Dans le foyer de l'enfance elle se sentira mieux.
- Et si soudain elle refuse de s'en aller ?
- Ainsi elle peut refuser seulement de la peur. Et n'ayez pas peur d'aller et où il vaut mieux - volera, comme le chamelon âgé d'un an.
Quand même le père continuait persister dans sa résolution.
-Agekai, ne seront pas tricher- je me suis mis en colère. - moi douze ans ! Et vous ne me dit vous-même :« j'ai dans dix ans et répondu déjà pour moi-même ». Donc à moi maintenant douze. Et j'ai fait le serment. Tu dois à se comporter avec juste raison envers la jeune fille.
Brusquement pour moi le père a cédé.
Il, en effet, est resté debout encore dans la méditation sévère, a gardé le silence, a soupiré difficilement et enfin a prononcé :
- À la bonne heure!, mon fils. Il faut faire seulement de manière que personne ne rit de nous. Nous, lui donneront une chance de se sauver.
- Non, agekai, on ne peut pas ainsi. Eh bien, si vous ne voulez pas y aller Karatchaï, alors je vais y retourner et d'accord sur tout.
Le lendemain matin nous avec le père sommes partis.
Le père s'est occupé de quelques affaires, et je suis allé à l'assistance publique, a fait connaissance avec son administrateur - l'homme d'âge affable. Tout a raconté en détail. Il a tapé de moi sur le dos :
- Fais comme tu veux, mon fils. Juste besoin de s'assurer que personne ne se moque de nous. Elle se dissoudra parmi les enfants et deviendra une bonne fille.
A passé encore trois jours, et Adambekov - appelaient ainsi administrant l'assistance publique - est arrivé vers notre maison, j’ai par ses mains fait asseoir kelin Chinar sur l'araba.
À propos dire, elle a accepté de partir pour l'orphelinat assez vite.
Un m'a affligé est une avarice de mes parents : tous ses vêtements sont laissés à la maison. Chinar est partie de nous «une vieille robe rapiécée.
Dans les mêmes jours j'ai appris que tout le grain caché dans notre terre, le père distribué lui a rendu aux aouls des environs pour qu'en automne chacun le blé au quintuple. Cette année-là extraordinairement s'est répandu largement le Syr-Daria et attendaient une bonne récolte. Et on n'avait rien à semer - où tu prendras le grain à une telle époque ? Au père prenaient le grain avec plaisir, malgré les conditions rapaces, qu'il a mis.
Est arrivé l'été, et le père a annoncé à la mère pour qu'elle lui et moi prépare et le chemin. La mère n'aimant pas les départs soudains, a commencé à interroger le père, où il va. Mais il, à son ordinaire, a crié seulement après celle-ci.
- Je vais - signifie, il y a une affaire. Et toi garde le silence mieux. Demanderont, où est parti, dis à Tourgaï.
Ni à moi, ni à Kayrakbay le père aussi n'a pas dit de rien. Seulement à la station du chemin de fer nous avons appris que nous irons du côté d'Orenbourg, à la station Tchelkar nous descendrons, sur les camions nous parviendrons à Irghiz, а de là - à Tourgaï natal.
À la station Tchelkar déjà aligné les chariots chargés de nourriture pour les affamés l'Irghiz et Tourgaï. Les chariots étaient tirés par les chevaux maigres et les chameaux, bouviers marchaient à côté d'eux. Nous nous leur sommes rejoints.
C'était un voyage sans joie et difficile !
Dès le matin commençait impitoyablement à brûler le soleil, de sorte que les chameaux affaiblis ne pouvaient pas avancer. Ils se couchaient avec les gens sur le sable et étaient ainsi jusqu'au coucher du soleil. Quand arrivaient les crépuscules, la caravane se levait sur les pieds et jusqu'à l'aube avançait en avant. Les bouviers affamés de peut traîner les pieds- pour un jour leur donnaient selon une petite tasse en bois de millet - voici et pèse leur ration. Ils ont préparé hors de lui soupe claire et ceux-ci étaient satisfaits.
Il n'y avait pas assez d’eau - autour ni le lac douce, ni les rivières. À la longueur de cinq cents kilomètres divisant Chelkha et Tourgaï, nous avons rencontré seulement deux les lacs - Irghiz et Tourgaï, mais l'eau était là trouble, chaud et salé.
Le dépit, la méchanceté, la haine bouillaient à l'intérieur de moi-pourquoi il a fallu que son père à nous conduire dans cette steppe inféconde, supporter la chaleur atroce, la faim, la soif ! Quelle entreprise méchante se niche dans sa tête, pourquoi il ne veut pas nous parler du but de ce voyage ?
J'ai partagé avec le père par les idées. Mais mon dépit n'a fait aucune impression sur lui. Ayant été en arrière un peu de toucheurs, il a finalement révélé à moi tout ce que la pensée.
- Tien nagachi- l‘oncle en ligne de la mère, m'a communiqué dans les gens fidèles que les kazakhs de la province de Semipalatinsk et Akmolinsk chassent le bétail pour les affamés de la faim de Tourgaï.
Si nous arriverons à temps, il nous a le bénéfice considérable.
- Eh, bien, père, - s'est exclamé moi, - si vous n'avez pas honteux de se mettre la main sur un morceau d’affamés.
- Eh, eh, mon cher, tout à fait toi encore l'enfant, comme je regarde ! Il n'y a pas de déshonneur à cela ? Le bétail beaucoup, suffira pour et l'affamés et aux copieux.
Dans le même temps notre conversation s'est achevée. Jusqu'au Tourgaï je tâchais de ne pas entrer en conversation avec le père.
Pour une raison quelconque, je me suis souvenu de l'épisode avec Gani Muratbaev, quand il ainsi m'a pris mollement pour le menton, a posé quelques questions, et je ne pouvais pas lui mentir. Que, ici et quelqu'un viendra vers moi, me regardera en face et demandera :
- Tu es très affamé, le garçon ?
Que je dirai ? Que mon père fera ?
À Tourgaï nous nous sommes arrêtés devant les parents éloignés du père. Tourgaï on ne peut pas même comparer à l'Ak-mosquée. L'Ak-mosquée - la vraie ville par les bâtiments en bois et en pierre, mais à Tourgaï toutes les maisons, comme dans hivernage obnubilé, en argile, bas, avec les toits plats.
À Tourgaï il y avait l'orphelinat sur cinq cents personnes, mais cet hiver affamé enfants non plusieurs ont survécu- la partie a pris son élan, beaucoup sont morts de faim. Était affamement dans la petite ville et dans les villages des environs. Tourgaï se trouvait loin du chemin de fer, et les convois à cause de long et rude hiver avec la nourriture ici ne pouvaient pas franchir par les dérives profondes à travers la tempête de neige des prairies.
Le père dans les premières semaines après l'arrivée vivait à Tourgaï doucement et imperceptiblement. Il quittait rarement la maison et tous les événements apprenaient d'habitude de Kayrakbay et partiellement de moi. Ces jours je me suis persuadé que jusqu'ici connaissait peu Kayrakbay, bien qu'il arrivait souvent seul avec lui. Autrefois il me semblait par le loustic, la godiche et le palefrenier fidèle du père. Non, je me trompais. Ce n'était pas ainsi. Kayrakbay se distinguait par la ruse, l'adresse, est habile gagner la confiance des gens inconnus et adroitement, apprenait imperceptiblement leurs secrets.
Alors le père était intéressé par les amis et les ennemis d'Amangel'dy, qui d'eux maintenant sur l'aspect, jouit du respect, qui s'est caché, est dans la misère...
Le père se persuadait pas à pas qu'aux ennemis d'Amangel'dy est vécu il n'est pas du tout mauvais. Parfois il est plus fort que les amis. Mais aussi plusieurs amis sont montés.
À Tourgaï nous ont raconté sur Yerkin Yerjanov lequel étant pendant la Guerre civile la main droite d'Amangel'dy, l'année passée sur notre patrie à Sarykopa a organisé la commune. Il a recueilli ici près de cinquante familles de pauvres. Cette année la commune a reçu du pouvoir Soviétique les semences et a semé sur les bords de Sarykopa près de dix dîmes du mil et le blé. Disaient encore que Yerkin a tenu pour les semences des canaux d'irrigations du lac. Et la récolte promettait d'être bonne.
Les fédérés, en construisant la vie par une ancienne notre terre, ne nous aimaient pas, d'anciens maîtres, et même ont expédié le papier à l'Ak-mosquée avec la demande de nous chasser des bords du Syr-Daria.
En détail raconte à nous et sur celui-là, avec quelle cruauté ont tué Amangel'dy, par la ruse l'ayant alléché au piège. Donc ses ennemis jurés ont pénétré maintenant dans les institutions soviétiques de Tourgaï et l'Orenbourg et travaillent tranquillement là.
Plusieurs circonstances semblaient très étranges. Les collègues d'Amangel’dy luttant côte à côte lui dans les détachements d'insurrection et dans la Garde rouge, écrivaient la pétition avec la demande de punir ses ennemis, ses assassins. Mais leur pétition est restée sans réponse. Le père réussit à apprendre encore que l'un des meneurs d'alachardiennes Ahmet Baytursynov en automne mille neuf cents dix-neuvième allait à Moscou en tête basse et a convenu avec les autorités soviétiques de haut niveau, que au l'alachardiennes pardonner leurs erreurs passées. Maintenant les ne punissent pas déjà pour de vieilles affaires. Et Ahmet Baytursynov lui-même est entré, on dit, dans le parti, est devenu le Commissaire du peuple de l'instruction.
Après ces nouvelles le père déjà n'a pas commencé à se cacher et marchait souvent selon les rues de Tourgaï. On s'est été invité tout le temps en visite. Et tandis que les gens meurent de faim, dans une des maisons aisées et le lait de jument bouc et l'agneau était à satiété.
Les badines noirs-les kara-tayaks, les kazakhs fameux, papillotent de-ci de-là.
Il y a eu lors de ces rassemblements et les joueurs de Dombra, chanteurs et l'amuseur-l ‘esprit badin. Parmi ceux-ci, et notre Kayrakbaev.
Dans quelques jours à Tourgaï est venue la nouvelle sur ce qu'à l'instant amèneront ici du côté d'Akmolinsk et Semipalatinsk les troupeaux immenses du bétail - principalement les vaches, les chevaux, les chameaux.
Immédiatement Tourgaï était inondé par les habitants de tout le district - étaient ici affamés et copieux, réunis, juste corbeaux sur l'extraction. Dans la ville et tous les lieux n'est pas suffisant. Et plusieurs étaient situés comme sur les vies nomades, au bord de la rivière.
Le père a commencé à se faire À Tourgaï et a acheté les chevaux pour lui-même, moi et Kayrakbay. À lui-même - le cheval ardent solide, le coursier - Kayrakbay, moi - en selle un paisible triennal. Et comment sans cheval conduire le jusqu’à la terre natale.
Nous, il est clair, étions parmi les copieux. Et, en écoutant les conversations du père et ses adhérents, j'ai vu involontairement leurs l’habitude de loup. Loup enseigne ses petits dès qu'ils ont éruption des dents, voler les chevreaux. Mon père était aussi la vraie bête féroce : dès que nous sommes venus à Tourgaï, il ne me laissait nulle part ; consacrait aux secrets, les plans, les confidences.
Les copieux sont comploté une chose terrible : ils veulent lever la révolte affamés contre le pouvoir Soviétique. C'est pourquoi ils ont voulu faire de telle manière afin que le bétail ne se trouve pas dans les mains des pauvres. Pour cela ils ont décidé de le voler selon les volost, distribuer les beys, tout avec ou sans droit pour se rendre aux autorités. Même on dressait la liste de beys, auxquels on destinait ce bétail. Mon père et Kayrakbay figuraient dans cette liste par les affamés, arrivant de parties syrdarinnes.
Quand on sait que le troupeau s'approche du bord de Tourgaï oriental, de «du Comité à l'aide souffrant de faim» on envoyait la commission entière à la rencontre des toucheurs. Kayrakbay est entré dans la commission.
Nous connaissions déjà par ouï-dire Kayrakbay qu'à Tourgaï amèneront mille six cents quarante-trois têtes de bétail, y compris vingt uns chameaux, quatre cents quarante-deux chevaux, trois cents soixante-deux vaches, huit cents seize moutons. Parmi ceux qui accompagne le bétail, il y avait un des gros bonnets formés de Semipalatinsk - Jounysbek Maouytbaev.
Un tel comptage précis conduit un motif inavoué. En effet, chacun voulait arracher pour lui-même le plus. Le père avec Kayrak -étaient les beys persuadés que pour eux mettent en relief les vaches selon dix.
Peu de temps avant ce Kayrakbay avec l'atkaminers et karatayakams élaboré un plan plutôt malin. Par ce plan les toucheurs étaient invités à la ville ; pour eux, comme pour les plus honorables et les bienvenus, sur le bord de Tourgaï cela arrangeait à celle-là, les jeux, les courses et les amusements de toute sorte : sur une large place au centre de la ville organisaient le meeting avec des discours et des vœux magnifiques. Le bétail entre-temps les gens fidèles ont été divisés en petits troupeaux et le chassent dans des directions différentes.
S'approchait le délai de l'exécution de ce plan. Mais soudain mon père a commencé à s'inquiéter. Le fait est que dans la ville il a rencontré Yerkin Yerjanov et craignait à quelque part ne pas s'attirer des histoires.
Le père sait que Yerkin le reconnut. Et non seulement reconnut, mais a communiqué que parmi "les copieux" marche Abeou Jaoutikov blessé dans les combats avec Amangel’dy, qui a fait défection à la Syr Daria.
Yerkin soupçonnait qu'aux affaires rusées des scotomes participent même les travailleurs de district. Il a dit : que reprochent sur lui-même, si offenseraient les affamés. Et a menacé que mon père ne laissera pas ici vivant, si voudrait intervenir dans le partage.
Au père n'était pas à son aise, Il a assez peur, mais continuait à espérer réussir. Il a dit une nouvelle fois son bien aimé devise :
- Voyons voir ce qui va dire elip.
Ces jours et moi on réussit à voir Yerkin. Il a changé beaucoup - est devenu plus musclé, s'est élargi les épaules.
S'est arrondi par la personne. Autrefois et le poil follet n'était pas chez lui sur les lèvres, alors que maintenant il s'est laissé pousser de belles moustaches fines. À vieux de l'armée les capotes, saisi avec la courroie, dans les bottes de soldat, avec le revolver dans l'étui, il est gaillard et mince, avait l'air courageux et combatif.
J'admirais sincèrement par le hardi cavalier, bien que ne se décide pas de se lui approcher. Quand même je pensais qu'il l'ennemi de notre famille, et quelque part éprouvais de la haine au profond de l'âme envers lui.
Enfin, les toucheurs sont arrivés à Tourgaï. Les ont remué à la fois à la maison d'un de beys. Là a commencé le festin, on prononçait les paroles. Était particulièrement éloquent Jounousbek Maouytbaev, bas, complet, dans la robe de chambre de la laine de chameau et en riche bonnet. Il a à cette époque-là trente ans.
Il connaissait tout : et comment ont vécu dans les vieux jours de nos ancêtres, et comment nos petits-enfants vivront sous le communisme. Au temps jadis vivaient richement, en toute liberté, alors qu’au communisme tout sera en commun : le bétail, et la nourriture, les femmes, et les enfants. Jounousbek était maître de la parole et l'écoutent, en retenant le souffle. Quand il a commencé à raconter de celui-là, qu'est-ce que c'est le communisme, dans une maison spacieuse d'un riche bey on avait fait le bruit inimaginable. Tous étaient ainsi étourdis des mots de Jounousbek que plusieurs, semble, ont oublié sur tout le principal maintenant - sur le bétail amené. Les gens se pressaient chez Jounousbek et il a donné lieu à divers détails de la vie sous le communisme, mais Jounousbek s'est répété une chose : tout sera en commun.
Alors tôt le matin à la place municipale a commencé à affluer le peuple. Sur certains était terrible regarder - tels qu'ils étaient en lambeaux et mince, à peine glisser ses pieds. Personne d'aisé sur la place n'a été, car parce que c'était l'accord : à la place ne pas aller, diviser le bétail secrètement, sans participation affamés et le chasser secrètement selon les volost. C'est pourquoi mon père resta à la maison, et nous avec Kayrakbay sommes partis à la place.
La foule bourdonnait, comme la ruche inquiétée. Au milieu de la place on construisait une haute estrade. On ne sait d'où de la partie il y avait un groupe des cavaliers ; parmi eux il y avait un président du conseil de district Alimbetov et Maouytbaev déjà familier à nous. La foule s'est fait entendre, en formant du passage. Les cavaliers s'étaient empressés et, ayant passé à travers la foule, sont montés vers l'estrade.
Le silence est arrivé. La première a pris la parole Alimbetov.
- Maintenant n'est pas le temps d'en dire beaucoup - il a commencé. - les provinces de Semipalatinsk et Akmolinsk, en souhaitant aider les souffrant de faim du Tourgaï, ont amené chez nous les grands troupeaux du bétail. Il faut partager le bétail - mais non ici, dans la place. Si nous diviserons ici, sortira la confusion. Il faut être juste ! Nous avons décidé de distribuer tout le bétail selon les volost du district Tourgansk, alors les volost le distribueront pour chacun.
Tu dis incorrectement, le compagnon ! - quelqu'un a crié, et l'estrade a gravi Yerkin Yerjanov. Il a agité par la casquette de l'Armée rouge - il faut partager le bétail ici, seulement ici - entre ces gens affamés. En aucun cas ne pas chasser selon aux volost ! Que chacun chasse la part chez lui-même ! Ainsi l'affaire sera plus exactement.
- C'est juste ! C’est juste ! - ont soutenu Yerkin.
- Cessez ! - s'est fait entendre la voix épaisse rauque.
Le grondement s'est calmé un peu. Alimbetov a voulu introduire Yerkin avec Maouytbaev, mais Yerkin a souri :
Nous serions venus l'un à l'autre par le goût, nous aurons le temps de faire connaissance. Il faut finir maintenant l'affaire...
- Je voulais donner la parole à ce compagnon...
- Après, quand le peuple sera copieux, il dira dix de ses discours.
- Alors qui les a obligés à souffrir de faim ? - Maouytbaev a dit.
Il n'aimait pas le comportement de Yerkin.
- Le roi ! Blancs ! Les alachardiennes !-Yerjanov a crié.
- Eh bien, chicanes-y !
- Non, je chicanerai à vous et à vos amis. Vous-mêmes, les cadets et le roi, et blancs, et l’alachardiennes !
- Et moi ? -à bout portant a demandé Alimbetov.
- Et toi !
- On peut penser que toi, et pas moi le président du comité révolutionnaire, - il a crié vers Yerkin Yerjanov- toi t'en prendre à son aise, cependant que je répondrai. Comment ça se fait ? Alors qui est le président ?
- Toi ! Mais tu es un loup se couvrant par la peau de mouton ! Nous connaissons que tu étais parmi ceux qui a tué secrètement Amangel'dy...
- Ça a fait ! - a corné la foule.
Davantage déjà il était impossible de distinguer
- Eh, bey, nous partirons ! - m'a tiré par la manche Kayrakbay. Il était non seulement animé, mais aussi peureux.
J'essayais de m'appuyer, mais le fidèle courrier du père m'a traîné de force à la maison.
Le lendemain on sait : Alimbetov et ses complices ont couru de Tourgaï de la colère nationale.
La même nuit d'Orenbourg au comité révolutionnaire Tagansk le télégramme est venu : Tandis que n'arrivera pas la commission est dirigée par de Djangil'dina, le bétail est interdit de partager. La Commission se déplace en voiture. Protéger le bétail on confie à la garnison militaire de la ville,
Les événements sur cela ne se sont pas achevés. Les beys locaux et venants ont commencé à arrêter et appeler en justice. Le père a compris qu'il faut immédiatement courir. Et nous serions partis à la fois, mais dans l'après-midi il était interdit d'attirer l'attention sur eux-mêmes, et le père avec l'impatience attendait le nuit.
Longue semblait ce jour-là au père Le soleil est monté, s'est levé vers le zénith et le temps se fige. Le père se jetait selon la pièce, comme si sous lui brûlait la terre. Il était un mauvais musulman, ne lisait pas le namas, ne respectait pas le poste, ne fait carême - ouraza. Il ne se soucie pas de Dieu, mais aujourd'hui il répétait incessantement : «Bon Dieu ! Bon Dieu ! Sauve-moi, Allah».
Sous le soir le maître du logis nous a invités à prendre du thé. Et seulement nous nous sommes placés autour du samovar, comme les gens armés sont entrés dans la pièce sans bruit. Et parmi eux il y avait Yerkin. Le père a pâli, se sont rétrécies ses narines, se sont ternis, sont devenus gris les yeux. Il voulait se lever et ne pouvait pas, comme attaché par les courroies. Il voulait dire quelque chose, mais la voix ne pas obéi à lui.
-Patience ! - Yerkin a dit. - tu t'es agité non en vain. Il faudrait te tuer maintenant, à la place. Mais cette fois, je ne vais pas vous faire de mal. Et ce n'est pas pour vous. Pour le bien de votre fils, Burkut.
Sur la joue du père roule une larme, mais Yerkin et n'y a pas jeté un coup d'œil.
- Le garçon ! - il s'est adressé à moi. - en effet, j’ai te connut depuis hier dans la place. Tu te trouvais presque à côté de moi. Je te dirai ce que je voulais te dire depuis longtemps. En seizième année, quand je suis pendu mon frère aîné Nourjan, seulement tu voulais empêcher l'exécution. Seulement tu pleurais. Alors en effet, Nourjan était par les mains de ton père. Mais pour toi je ne verserai pas le sang.
Le chemin, la pupille de mes yeux, karigym !- le père a tendu la main vers Yerkin.
- Tu n'as ni foi ni loi ? Retire ta main ignoble ! -se courrouce Yerkin. - tu es venu du Syr-Daria éloigné pour voler souffrants de faim. Vous êtes les loups de steppe ! Vous vous chevauchez en hurlement sauvage et à Tourgaï ont entassés à un troupeau. Mais vous ne connaissiez pas qu'ici pour vous on prépare la chausse-trape. Je te dis encore une fois : je ne verserai pas ton sang pour le fils. Dégage-toi, tant que tu es sain et sauf. Dégage-toi, cette nuit.
Et s'étant tourné déjà vers, a ajouté avec un sourire caustique :
Ils voulaient arranger à celle-là dans ce remue-ménage. N'est pas sorti ! S'est achevé leur toy. Eh bien, allez, les gars. Ici, nous n'avons plus rien à faire.
Les natales routes de la vie nomade
Le père, aspirant à faire fortune et sur les bords éloignés du Syr-Daria et dans Tourgaï poussiéreux, il est presque ne tombé dans la chausse-trape. Le matin après la conversation avec Yerkin il a commencé à se rassembler sur son retour. Vivre dans la petite ville était et dangereux, et absurde.
Le père a vendu un de nos trois chevaux et a acheté au lieu de cela le chameau, sur lequel est plus confortable bâtée le bagage. Le chameau était destiné à Kayrakbay. Kayrakbay comme d'habitude, essayait de plaisanter à ce sujet. Mais ce matin, son père n'avait pas de temps pour le badinage. Le sang drainé de son visage est, est devenu pâle et méchante.
Pour mon père, il était difficile d'approche n'est pas quelque chose que Kayrakbay, mais aussi une respectée personnes âgées. Kayrakbay éclats comme un jeune taureau, agitant la queue d'une distance devant un taureau menaçant. Il n'a même pas osé demander à mon père, par quel chemin nous irons et m'a demandé de savoir à ce sujet. Mais le père et à moi a répondu sévèrement :
- donc qu'importe?, en effet tu ne connais pas le chemin.
Je me suis vexé, mais n'a pas perdu cœur :
- Tu diras, ce que tu saches.
Le père pour se détacher de moi, a raconté à contrecœur :
- Au départ nous irons le long du lac de Sarykopa, nous croiserons ensuite djalaylou Kyzbelyas, au travers Aksaout, nous prendrons la direction sur les bois d'Aman-Karagay et le lac sacré - Aouliey-kole, de là nous parviendrons de là à Koustanaï. Là nous changerons de place sur le train...
J'ai transmis la conversation au Kayrakbay. Comme il s'est réjoui que qui va bientôt voir la prairie indigène ! Comme il s'est éclairé !
-Juste dommage que nous ne nous arrêtons pas à Sarykopa ! Il en effet, ne t'a rien dit sur cela. Là notre hivernage - kystaou. Il serait agréable de se détendre au bord du lac pour une deux beau journée ?
-Peut-être lui demander de retourner ? Mais j'ai conseillé à Kayrakbay de ne pas importuner par les demandes et sans celui-là le père irrité.
-Nous avons commencé à nous réunir au chemin.
Au début, notre chemin passe sur le plateau argilo ennuyeux - takyrs.
Se rencontraient souvent blanc, comme le lait versé, les terrains salifères. Kayrakbay me racontait que notamment ici Amangel'dy a alléché les troupes royale, et là-bas, dans le bord aride désert, tailler en pièces une armée. Dans cette bataille on blessait mon père.
Derrière le takyrs se trouve plaine couverte d'herbe. Le jonc doucement et rythmiquement tanguait sous le vent. La steppe rappelait ici le vaste espace de la mer d'Aral. L'été dernier, nous sommes allés avec son père à la mer d'Aral. Au voilier pêche ont flotté vers l'île de "la Barsa-kel'mes" («partiras - ne reviendras pas»), disposé loin des bords, presque sur le milieu de la mer. Le premier jour de notre voyage était calme. Petit bateau doucement se balançait sur l'onde. Mais, quand nous nous sommes éloignés du bord, les blancs-mousses vagues deviennent toujours plus hautes et est plus haut. Tantôt nous sommes grimpés précipitamment sur la vague crête d'écume de la vague cambrée, tantôt plongeaient de nouveau au gouffre maritime.
Vague des steppes de Tourgaï étaient plus molles le tranquille.
Parfois, je pensais- on va noyer, ne viendrons pas à la maison.
Mais, comme en mer d'Aral, peu élevé et rarement près des bords, ceux se sont épaissis à direction du centre. Les parties s'emploieront à approfondir du bord sud-est takyr et Sarykopa - nous avons soudainement senti dans les vastes espaces immenses plumes herbe.
Mais, comme en mer d'Aral, peu élevé et rare près des bords, ils se condensaient vers le centre. En s'enfonçant de l'arête sud-oriental Takyr et Sarykopa, nous inattendu se sont sentis dans les steppiques vastes espaces sans bornes.
Si là, près de Taky, les crinières de joncs au souffle facile du vent commençaient à chuchoter imperceptiblement, ici ils commençaient à bouillir bruyamment, comme les ressacs maritimes, et la tête péniblement tournait du grondement monotone.
J’ai entendre du dire que les ondes maritimes lèvent du fond les pierres précieuses et les jettent parfois sur le bord. Voici et le vent de Tourgaï en faisant balancer le stipa, lève l'odeur épicée des herbes et remplit l'air élastique de steppe par les parfums de musc.
Oh, lala, comme curative et savoureuse votre air !
Nous allions non loin du bord oriental de Sarykopa.
En épargnant les chevaux pas de trop bien gras, ne dépêchaient pas, ont fait station et à la fin de la journée a atteint au hameau Katyn-Kazgan nommé d'après du puits sur djalaylou au pied de Kyzbelyas. Ici il y a belle heure que ne s'arrêtaient pas les aouls nomades, et la terre s'est couverte par l'herbe épaisse fraîche. L'agitation de Kayrakbay s'avérer fut en vain.
Le père ne se dépêchait pas. Il s'ennuyait il y a longtemps de ces places et sans nos demandes s'est attardé sur djalaylou.
Il errait avec moi et Kayrakbay selon savoureux, vert après les pluies à l'herbe et admirait le vaste espace ouvert. Mais le plus attrayant il y avait pour nous, nous-mêmes, un puits, près duquel nous avons passé deux jours.
Comme le père a raconté, je suis né près de ce puits au printemps, quand tout à l'heure notre aoul est venu sur djalaylou. C'est pourquoi m'attire particulièrement cela jusqu'à' maintenant.
Allongé sur le sol le chameau, refroidissaient les chevaux enflammés. Alors j'ai tiré du bissac, attaché une corde à l'anse du seau et a invité à Kayrakbay au puits pour boire de l'eau.
À côté du puits il n'y avait pas sentiers, il y a longtemps les gens n'apaisaient la soif pas ici. Nous avons jeté un coup d'œil en profondeur et ont vu l'eau sombre. J'ai jeté le seau, et cela a été empli à la fois. L'eau était transparente, comme la larme, froid, comme la glace, sucrée, comme la boisson de miel. J'ai fermé les yeux des jouissances et a bu, sans reprendre haleine. Et soudain quelque chose glissant, désagréable a touché mes lèvres. J'ai regardé et a vu une souris mort. Sans tout dégoût je l'ai jeté du seau et par avidité à tempo a bu l'eau.
- Dès que tu peux ? - S'est étonné Kayrakbay. Mais je l'ai quitté sans un mot de réponse. Et ayant senti qu'a assouvi la soif, a dit :
- Le lait maternel reste toujours bon. Et la souris ne l'abîmera pas. N'est-ce pas ?
Kayrakbay a accepté avec moi et même a soupiré.
L'eau de Katyn-Kazgan pour moi sera toujours sucrée, comme le lait maternel !
Pendant deux jours, nous nous sommes reposés ici. Tôt le matin à l'heure du départ je suis allé prendre congé du puits. Les premiers rayons du soleil vermeils ont glissé selon son bord et ont éclairé la terre ferme séchant du tronc profond. Cette terre se m'est montrée pour la première fois rouge foncé. J'ai arraché par le doigt quelques boules sèches sablonneuses et les a frotté sur les paumes. J'ai pensé que cette terre a absorbé mon sang, le sang de mes ancêtres.
Quand bientôt nous partions, et j'ai jeté un coup d'œil à l'écart du puits, s'est persuadé encore une fois : la nuance rougeâtre chaude n'a pas disparu. C'était la couleur de ma terre.
C'était douloureux pour moi voir et s'en séparer ! Même désert il y avait une steppe, comme même épais et ondulé le stipa.
Et soudain se sont montrés à l'horizon les contours inconnus pour moi du liséré bleuâtre ogival.
À moi l'ont dit que cela est Aman-Karagay, mais moi n'ai eu pas confiance aussitôt. C'est comme nous sommes arrivés plus près, j'ai vu en effet le bois, un grand bois, où grandissaient pêle-mêle les bouleaux et les pins. Ni avant ni après j'ai ne eut pas l'occasion de voir d'un tel bois admirable. Avec les troncs directs de cuivre des pins rivalisaient par l'harmonie et beauté les troncs argent-blanc de bouleau pleureur. Alors quand nous sommes entrés à l'ombre des arbres, j’ai admiré par les rayons solaires, lesquels jour filtraient le feuillage et aiguilles de pin, agitant par la faible brise avec de la partie de steppe.
Et, il semblait, par terre se faufilaient lentement les léopards par tachés.
Il suffit de sauter du cheval et aller selon l'herbe parmi les buissons, comme tu remarqueras sous les feuilles menues les baies sombres-vermeilles de la framboise, odorant, sucré, chatouillant la langue.
Le chemin tortueux forestier nous a amené au lac clair, rond et assez grand. À cette époque les nuages faciles se sont couvert le ciel.
Les nuages se reflétaient dans le lac, l'ont ombragé, et l'eau c'est pourquoi semblait sombre et brillant, comme le mercure.
-Voici c'est Aouliey-kole ! - le père a dit, et je me suis rappelé ses anciens récits que dans la profondeur Aman - le bois Karagayske on cache sept lacs avec l'eau douce propre et que sur leurs bords on avait dressé les bourgs des paysans-colons installés ici il y a quarante ans. Alors que plus tôt au bord d'un de sept lacs était kystaou - l'hivernage d'une personne chère nommé Jampykhoja.
- Ceux qui l'appellent khoja, sont considérés comme les descendants du prophète Muhamed, - le père disait.
-Le nom Jampy était Jean-Muhamed. Mais pour les kazakhs il était difficile de prononcer ce nom entièrement, et a commencé à l'appeler brièvement Jampy. Il est venu du côté de Turkestan au Khan de la Petite Horde Abulkhayir, et le khan a fait de lui son imam. Les kazakhs étaient mauvaises musulmans, et il les apprenait faire carême - ouraza et la prière - le namas, prédisait le futur, apprenait les enfants, traitait maladie à l’adjuration et les chuchotements. C'est pourquoi ont commencé à le trouver sacré, et le lac ont appelé Aouliey-kole.
- Tu te rappelles, - le père continuait, - nous avons vu dans le Tourgaï Mambet. Le père Mambet - Karakhoja, le descendant Jampy, vient à notre grand-père par le neveu. Mais Karakhoja savait peu de choses.
Les rites comme la circoncision, et la collecte dans la mosquée - zeket et koushire.
L'esprit chez lui était petit, il ne se distinguait pas par l'éloquence, aimait se régaler, mais n'aimait pas offrir. Son fils, Mambet, peu que ressemblait au père. Il grandissait capable, animé. À la maison a appris le premier abc du diplôme, mais a décidé d'apprendre plus loin. A demandé que l'envoient dans la médersa ichan Zeynoully à Troitsk. Là il a étudié bien un vieux diplôme - kadim, et un nouveau diplôme - jadchie.
Il se mariait avec Karakyz, la sœur cadette de dans les parties la célèbre génération du bey kipchak-Smayla, le fils Jamanchale.
Karakyz était déjà à l'âge - près de trente ans. Les fiancés en bottes bleues, les gens solvable, ne la prenaient pas, alors que les palefreniers en bottes de cuir brut- un signe de pauvreté - étaient refusés aux fiancés par ses parents.
S'étant marié, Mambet est devenu le commis dans une grande affaire commerciale liée à Moscou et à Pétersbourg, Boukhar et Khiva, Omsk et Semipalatinsk. Mambet a fait fortune, mais il devait revenir dans le pays natal, quand a fait faillite à Smayle et la confiscation menaçait à leur bien total. Mambet, en continuant à s'occuper en commerce, a assumé les devoirs du mollah. Pendant l'insurrection de la seizième année il était contre Amangel'dy. Les insurgés ont volé chez lui le bétail ainsi comme près de notre famille. Mais lui, ayant perdu les troupeaux des moutons et la manade, resté beaucoup plus riche que mon père.
Et si non la révolution, il ferait fortune de nouveau. Au temps de l'Allache-horde il a commencé à se lever de nouveau et était élu l'imam. Mais s'est établi ici le pouvoir Soviétique, et ses plans se sont écroulés.
- Maintenant il, la pauvre diable, dans les affaires étrangères n'intervient pas, se cache à la maison, - réfléchissait à haute voix le père.
- Et seulement un espoir maintenant chez lui, comme chez tout solvable : s'approprier la partie du bétail envoyé pour souffrants de faim...
Le père se vexait contre Mambet, anciennement souvent rendant visite à lui. Après les affaires entreprises par Yerkin, Mambet s'est caché à la fois et ne nous a pas prévenu. Et voici maintenant le père chez lui n'est pas venu, bien que sa maison soit sur notre voie.
Cependant au bord Aouliey-kole le père bien se rappelle qu'ils sont cousins issus de germains avec Mambet.
- À vrai dire khoja il n'arrive pas toujours riche, - il disait- mais s'il y a beaucoup de terre, le bétail est plus facile d’accroître. Alors à Aman-Karagay il y a beaucoup de pâturages par une haute herbe savoureuse. Voici le fils Jampy - Ackhoja et le fils d’Ackhoja - Karakhoja d’une année en année avaient multiplié leurs troupeaux, troupeaux des moutons, la manade. Certains chevaux ont été à Karakhoja jusqu'à deux mille. Mais l'année noire du jute - "Takyr-koyan" est venue et a péri beaucoup de bétail - et seulement centaine de chevaux restait à Karakhoja.
Donc il a dû relever le métier des mollahs - circoncision.
Et Mambet après la chute de l'Allache-horde s'occupait aussi de cette affaire peu avantageuse. Et quoi il faut s’occuper : baybishai Karakyz ne lui a pas apporté des enfants. La femme cadette - tokal, mettait au monde seulement des filles. Et seulement à notre temps inquiet il a attendu un fils. Donc, en effet, les filles - non le support du foyer ! Et voici maintenant, âgé et modeste, il s'est occupé pour exister quelque peu, le métier de son père.
- D'ailleurs, - le père a ajouté, - je non crois son humilité beaucoup. Il trouvera le moyen de vivre dans l'aisance.
Nous sommes restés à Aman-Karagay environ une semaine, nous étions en visite aux villages russes et aux aouls kazakhes. À contrecœur, je suis allé plus loin. Sois mon pouvoir, je vivrais ici tout l'été. Tout est ici - le bois épais, et le lac en l'eau claire de source, et rafraîchissant à l'air libre. Aux crinières de chevaux collent les baies forestières. Il n'arrive pas ici les moustiques importuns et les taons. Et bien que le froid pénètre dans les aouls de ce bord, vivre ici il est plus facile quand même, - les paysans russes de Semiozerno gagnent.
Pour tous ces jours nous ne rencontrions pas à Aman-Karagay gonflant de la famine, ne voyaient pas mendiant.
Koustanaï s'est trouvé une petite ville sur un haut bord de Tobol. Parmi des maisons en bois plein deux étages viennent à travers rarement. Sur de larges rues dans les sables lâches étaient les arbres nains en pleine croissance.
- La ville a des années soixante-dix ou quatre-vingts, - le père instruisait moi et Kayrakbay : il a été nommé d'après la mère des hommes célèbre de la génération- kypchak- Kangoja et Bal'goja. La tombe de Kostan-ay, un de deux des jumeaux, se trouvait à cette place, où on met la ville.
Au père et à Koustanaï avait un parent - riche bey Mynaydar, la maison, le magasin, la mosquée et la médersa - presque entier le quartier lui appartenaient.
Les beys Koustanaysk engraissaient de l'inactivité - des jours entiers buvaient de la bière et jouaient au neuf. Le père a adhéré aussi aux joueurs de cartes passionnés et inattendu pour moi -anciennement il respectait l'interdiction musulmane à la boisson alcoolisé - tous ces jours il était à moitié ivre. Il avait de la chance aux cartes. Il a gagné un sac entier de l'argent. D'ailleurs, à ce moment-là ils s'appréciaient très à bon marché.
De Koustanaï nous avons gagné par train jusqu'au Tcheliabinsk, et de là-bas à Kinel chez nous-mêmes à la maison...
Pas pour l'amusement
Courent circulairement dans le sens des aiguilles
D'une montre, grande aiguille :
La vie dans la course des minutes.
En deux temps trois mouvements -
Et la vie de la personne a passé !
Disait ainsi grand Abay. Donc, il nous a semblé que nous seulement sommes partis hier de la maison. Bien que nulle part ne s'attardent pas longtemps, n'étaient pas en visite, alors que l'été a passé déjà.
L'hiver sur les bords du Syr-Daria commence tard, par contre l'automne vient tôt et dure presque jusqu'à décembre. Chez nous à Tourgaï à la moisson procèdent d'habitude à la fin d'août ou les premiers jours de septembre, alors que ici pour ce moment-là ont du pain sur la planche.
Vers notre arrivée la moisson s'est achevée, et entre notre famille et les habitants des aouls locaux ont éclaté des différends et des querelles.
Je l'ai déjà dit, que le père a de grains de semence a emprunté nombre de ses trous secrets, donc en automne comptait recevoir à cinq-six fois plus.
Il est temps pour obtenir la dette, mais les débiteurs, comme se sont entendus, ont rendu au père seulement ce qu'il donnait. Sois cela aux temps jadis, avant la guerre, quand le père était bolis - de volost, tout irait autrement. Les débiteurs à la maison apporteraient peu de blé.
Il juchée sur ses épaules ainsi quelque personne n'aurait osé faire un grincement. Mais le temps s'écoule vite. Que reste à faire au père ? Il est allé à l'Ak-mosquée chez son conseiller permanent Aralbaev et est revenu très vite avec le kazakh Laoumoulline et encore deux miliciens. Laoumoulline, comme on dit, était le chef de l'état-major de la milice de district.
À lui était des années trente-cinq, mais, de toute évidence, il a vécu la vie difficile. Dans la bouche chez lui scintillaient faux dents, il clochait du pied droit Son bronzé visage en variole s'injecte par sang, quand il criait fort, en mâchant les mots. Mais comme n'était pas homme à poigne Laoumoullin, les débiteurs se sont trouvés aussi par une dizaine de timide.
Leurs volontés ne pourront pas en mesure de briser les vicaires de Kokand. Ils ne pas cédaient d'une semelle. Alors quand les miliciens ont tenté d'appliquer la force, eux-mêmes les presque n'ont pas battu. Bref, le père et n'a pas reçu les dettes. Laoumoulline est revenu bredouille à l'Ak-mosquée.
Mais ce n'était pas la fin de celui-ci. Les gens étant offensés par le père et la milice, ont écrit les pétitions non seulement aux dirigeants de la république de Turkestan, mais aussi à Moscou. À l'entrée de l'hiver de Tachkent la commission est venue. Le père a mis en prison. Seule Aralbad a aidé lui tirer d'un mauvais pas.
Encore de mains est parti bredouille l'aisance acquise par ruse. Le père se fâchait désespérément. Donc ici pour son malheur et dans la famille chez nous est devenu malheureux. Le père a décidé de marier les deux sœurs restées, dans un but intéressé recevoir la rançon, et promesse en mariage eut assez adroitement.
La mère s'est obstinée. Mais à part entière, la voix, a été donnée à l'époux. Mais quand est venu le tour de Boulis, le père ne pouvait rien faire. La mère la protégeait comme la tigresse. Le père a tenté par la force à arracher la fille des mains maternelles, mais pour la mère et la sœur nous sommes devenus la montagne avec Tekebay. Bon gré mal gré le père devait se résigner.
«Le bonheur s'envole de là, où niche la discorde». Nous sentions la justice de l'ancien proverbe kazakhe sur nous-mêmes. Mutuellement compréhensibles n'était pas et en vue dans notre maison. Après les querelles liées à la fille, et personne ne pouvait parler à l'autre calmement. Il y a une telle l'âme de la devise :
Je suis resté en face de Khan,
Tout abattu- le khan n'a pas arraché à moi la langue.
Chez le peuple après la vérité est allé,
Le peuple n'a pas trouvé la coulpe.
Et à la maison le tonton, comme le renard,
Et je vis à la maison plus mal de chien.
Et disait encore un akène :
Non dans l'honneur moi chez a la femme –
Pour elle mes défauts sont visibles.
Et, ma personne en connaissant,
La parenté me louera très rarement.
Le père, semblant à tous les étrangers terribles, n'effrayait pas déjà la mère. Chez elle après de longues années du silence on avait délié la langue, et elle ne se laissait faire mal.
Je pense de la maison et je me rappelle de nouveau la sentence d'un le diseur de l'aoul les mots l'esprit. :
Quand dans le fumier sec on cache le feu,
Tu ne l'éteindras pas.
Il s'allumera au terme fixé.
Bref, de vieilles discordes se sont allumées par le feu, et la mère non seulement dans la méchanceté et l'énergie a cessé de céder au père, mais aussi dans son l'ambition.
Après ces différends le père a commencé à s'absenter encore plus souvent de la maison. Avant le printemps, il m'a pris avec lui à Tachkent. Nous avons séjourné à un familier ouzbek Ballât- Khan, qui au temps royal commerçait à Irghiz et Tourgaï. Et dans chaque cette petite ville il avait non seulement les magasins, mais aussi la maison et les familles. D'ailleurs, les femmes et les magasins étaient chez lui et dans d'autres places. Mon père, l'ami ancien Ballât-khan, dans un temps lui a donné comme l'épouse sa très jeune nièce.
Ballât-khan moment de notre rencontre était déjà soixante-dix. À cheveux blancs, ridé, flasque, il se déplaçait lentement, en s'appuyant sur le bâton, et déjà ne voyait rien sans lunettes. Alors que la nièce du père, sa femme, s'est trouvée telle jeune, pleine, belle.
Elle seulement une fois sortait chez nous, en se cachant tout le temps dans la moitié féminine. Le vieux Ballât-khan était jaloux vers d'elle en tout.
Nous régalaient abondamment et ici et chez d'autres amis, le plus souvent les kazakhs éduqués influents. Et malgré le fait que j’étais le gamin, en observant ces gens, en écoutant leurs conversations, je commençais à comprendre beaucoup. À Tachkent se sont affaissées les élites Allache -hordes. Il y avait Ici un meneur alachardiennes du Occidental Kazakhstan- Jikhancha Dosmoukhammetov, le meneur de Kazakhstan oriental- Khalil Gabbasov et central-de Kazakhstan- Ay Darkhan Tourlybaev. Tous sont innombrables. Étaient ici et les écrivains connus - Magjan Joumabaev et Jounysbek Aymaoutov.
Non, Non, ils ne sont pas promenaient simplement.
À Tachkent il y avait un travail dur. J'entendais les conversations sur les articles et les vers dans le journal local «la voie Blanche» et la revue "l'Étoile". Mais particulièrement je me suis étonné par des récits des basmatchs. Ils se cachent dans la montagne le Pamir et Tyan-Chan, et le pacha turc Anuarbek les dirige. Comme à moi, ça me fait froid dans le dos, quand j'ai entendu les mots prononcés en chuchotant que cet Anuarbek à l'entrée de l'hiver venait secrètement à Tachkent et délibérait avec les nationalistes locaux. Une des nouvelles connaissances carrément dit à mon père :
- Vous êtes bien lent à vous décider vivre, chassé par le vent, se cacher dans les ravins, sinon mieux à toi passer aux basmatchs. Le père a hésité :
- Donc comme on peut faire cela ?
- Avez-vous juste faire votre choix, le reste n'est pas trop difficile. Tu veux - vais aux basmatchs, tu veux - pour traverser la frontière - d'Afghanistan ou iranien.
Le père continuait à hésiter, m'a dit ensuite :
-Non tous les alachardiennes se sont assemblés à Tachkent. Parmi eux il n'y a pas ton oncle. Et il par ruse et par l'esprit et les connaissances ne cédera pas à personne ici. Pourquoi, d'une manière intéressante, lui n'a pas dans la partie ? Bientôt le père a appris que mon oncle de Tchingistaou a passé à l'Orenbourg et là s'est installé confortablement en service. Le père a commencé à réfléchir - pourquoi cela s'est passé. En disant adieu aux amis de Tachkent, il leur a promis bientôt de revenir et communiquer sa décision.
Dans le train il m'a dit brusquement :
- Toi descends à la station Djousaly et pars pour l'aoul. Dis à tous que je me suis attardé à Tachkent. Alors j'irai à l'Orenbourg et je me verrai avec l'oncle. Allez ! Il n'y a pas à plus discuter là-dessus !
Est revenu le père seulement dans un mois.
- L'été les gens locaux aisés erreront au Karakoum. Tout d'abord nous nous leur joindrons, et ensuite nous nous avancerons imperceptiblement plus loin chère Sazan - bey. Là au travers Ake-kole de Tourgaï et nous passerons la deuxième moitié de l'été chez Kyzbelyas.
Ainsi disait le père.
Et devant mes yeux par le brouillard flottait petite patrie. Tu viens dans mes rêves, te rappelles en réalité.
Mais une puissance forte du père m'a tenu comme rompre le caractère du poulain. J’ai donc été ravi prochain voyage à Tourgaï sur djalaylou à Kyzbelyas.
Attends-moi, la terre natale. Bientôt, très bientôt, je vous reverrai.
LA PREMIÈRE COMMUNE Tourgaï
Au printemps nous nous sommes joints aux aouls errant de côté Karakoum de syrdarincke.Et même si nous avons gardé une décision secrète de quitter pour toujours Turkestan et revenir à Tourgaï, les voisins, semble, ont devinés nos plans. Vraiment trop soigneusement préparé chameaux et des équipements le père. Il était clair qu'il a conçu la vie nomade lointaine. Il ne voulait rien laisser à l'aoul karmakchinske, jusqu’à la clôture de corral bétail. Il a même chargé sur les chameaux l'échalas -disent-ils, ça peut toujours rendre service, n'a pas oublié le support et même fumier séché. Ce qui était au-delà de la puissance à emporter, il a vendu à bon marché.
Se réunissaient, on peut dire, ouvertement, mais à personne n’annonçaient pas ses intentions.
J'ai demandé au père :
- Pourquoi nous jouons aux cache-cache ? Est-il vraiment nécessaire de se cacher de vos voisins ?
- Ferme ta boîte ! - a crié le père - ou tu veux que nous aient pillés ?
Une caravane de dix chameaux nous nous sommes mis en route. Dans cinq-six nuitées nous avons atteint déjà au Karakoum. Nous devions croiser une large steppe aride, se couvrant de l'armoise séchée, herbe de blé, l'os du lièvre. Se trouvaient plus souvent et plus souvent les broussailles du sax aoul et le phragmite piquant - jyngal.
Les puits étaient rares. Les sentiers vers eux étaient connus seulement par les anciens habitants de ces places. Le soleil brûlait impitoyablement.
Quand sont restées derrière les buttes mouvantes sablonneuses, a soufflé de nouveau par la fraîcheur du printemps. Il y avait ici beaucoup de fourrage. Il y a deux ans que ce côté du Karakoum n'erraient pas les aouls. Peut-être, c'est pourquoi ici et s'est levée une telle haute herbe savoureuse. Il était bon derrière des buttes sableuses et par de l'eau. Il fallait déterrer le puits superficiel, comme il était rempli par l'eau jusqu'aux bords. On a dit que dans les plaines couvertes de roseaux du lac, les chèvres de steppe par les pattes antérieures font tomber les trous, et au fond de tels trous l'eau à la fois se produit. Moi quelque peu observait, comment par la même manière et le cheval obtenait l'eau.
Maigrissant sur les bords du Syr-Daria le bétail se dispersait selon les pâturages et engraissait vite. Les herbes aigres-douces du Karakoum fait beaucoup plus nutritives de la syrdarinnes. La viande et le lait du bétail engraissé au Karakoum, et savoureuse et saine. Plus épais et plus doucement crèmes, koumis plus aromatique.
Cette année dans les sables était beaucoup de gibier, mais le père laisser aller la chasse et avançait infatigablement. Vers l'issue de l'été nous sommes sortis déjà sur la périphérie de la steppe Tourgancke.Et la première de plumes d'herbe brillait au soleil, comme pulvérisation de mousse proche la liberté de la haute mer. Partout on inondait les alouettes, les rossignols de steppe. Ceux, comme si honorablement en nous rencontrant, des milliers ont volé au ciel profond bleu clair et, invisible, chantaient les chansons.
Tout le temps il fait beau temps. Seulement brusquement sont arrivés les nuages blanchâtres au nord, un peu de pluie et a rabattu la poussière sur les routes.
Il y a plus que jamais beaucoup de zormons - des zisels était cet été dans la steppe Tourgancke.Auparaitvant, derrière eux chassaient, les poursuivit, et ils se rencontraient très rarement. Maintenant ils, comme les colonnes enfoncées dans la terre, dominaient sans bouger le long des chemins et les sentiers. Ce n'est que lorsque nous sommes très proches d'eux, se cachaient dans les visons, ayant remué la queue.
De leurs visons il y avait une agréable odeur de musc mélangée parfois avec l'amertume d'absinthe. J'ai appris que les jeunes filles et les dandys-hardis cavaliers dans notre bord cousaient les queues des zisels à la manche avec le même but, de quel les dandys actuels se servent l'eau de Cologne et les parfums. L'odeur s'appelait junap.
En admirant par la beauté des places natales, j'avec le ravissement particulière observais les troupeaux des outardes pâturant.
Ceux aussi ont cessé de craindre la personne. Mais quand nous arrivions vers eux tout à fait tout près, ils se sauvaient, en claquant par larges ailes. Parfois ils décollaient sur la hauteur de la croissance humaine et tombaient de nouveau non loin de nous. Le père était prêt à chasser plus tôt les outardes du matin à la nuit. Maintenant il n'a pas fait attention à eux.
D'autres enfants gâtés de la steppe - les grues tournaient dans le ciel et se sont appelaient entre eux.
- Tu vois, poussins apprennent à voler, - le père me disait, - il n'y a pas d'autre oiseau, qui volerait aux steppes ainsi haut !
Donc nous nous été rencontrés par les oiseaux et les bêtes. Mais les gens de Tourgaï, - parmi eux il y a ainsi beaucoup d'amis, - jusqu'ici ne se rencontraient pas sur notre voie.
Nous passions par les bords du lac blanc, Ake-kole. J'entendais beaucoup sur lui, mais a vu pour la première fois. Beaucoup d'oiseau nichait dans ses joncs, alors près du bord serré par les algues, grouillait le poisson.
Et toute cette richesse disparaissait gratuitement !
Le chemin lisse direct nous a amené du lac à la rivière de Kenjayke tombant dans Sarykopa natal. Il me semblait, je connais ici chaque buisson, je me rappelle l'odeur de chaque brin d'herbe. Au printemps Kenjayke inonde les bords, alors que en été prend un cours normal. Dans l'herbe épaisse côtière peut se cacher le poulain. Par soie tapis à motifs étalé les fleurs. Quoi seulement tu ne trouveras pas ici : et l'oignon sauvage, parfumé et sucré, et bouykdyk avec des fleurs blanches sur de longues tiges. Cuit dans la cendre le bulbe de bouykdyk - la friandise bonne. Cela et se répand, et fond dans la bouche.
Encore l'année passée à Tourgaï à nous est arrivée la rumeur que les terres autour de Kenjayke étaient occupées par la commune "l'Étincelle" créée par Yerkin. Et quand maintenant notre caravane s'est approchée de Sarykopa, le père ordonnait de mettre petite tente de camping, et il a décidé de voir de ses propres yeux, que se passe à Kenjayke. Avec le père je suis allé.
Nous sommes doutés de ses yeux.
De hautes semailles épaisses verdissaient autour. C'était le riz, il n'a pas encore mûri. Nous marchions le long de ligne les semailles, menant à sa suite les chevaux. Dès bourg distinguant sur l'horizon nous a approché un cavalier. Nous nous sommes assis aux selles et ont pris le galop à sa rencontre. Le père était saisi de stupeur. C'était Yerkin. Ont salué avec discrétion, même l'aliénation. Et seulement quand Yerkin a serré chaudement ma main et a demandé sur la santé, le père, comme s'étant ressaisi, a prononcé les mots salutations traditionnelles :
- Si sont vos proches en bonne santé, si tu es sain, si est sain ton bétail ?
J'avais honte pour le père. Il m'a toujours semblé une des plus fortes gens, les plus courageux, mais comme il se démenait, quel piteux était son l'était maintenant devant Yerkin.
Et pour adoucir quelque peu la situation tendue, j'ai demandé, en indiquant aux semailles vertes au riz :
- À quel bey ceux appartiennent ?
À Yerkin a plu ma question. Il m'a regardé avec un sourire et de rien n'a pas répondu.
Alors le père, ayant surmonté la confusion, a commencé à parler de comment il s'ennuyer à mourir pour la terre natale.
- Particulièrement voici il se déchire à la maison. - Et le père a montré à moi. Je par le regard ai confirmé que cela ainsi.
- Bref, déménagez ? - dévisager Yerkin a demandé. - Donc où est votre territoire de campement ?
- Nous n'avons pas déjà de territoire de campement, comme autrefois... Seulement deux familles - la mienne et Kayrakbay. Nous nous sommes arrêtés près de ce ravin... Quand ont appris qu'il y a ici un aoul, ont décidé, par la coutume, visiter ses compatriotes.
- Bon, d'accord, - Yerkin a dit, - nous ne rôtirons pas au soleil. Nous irons, regarde, comment nous vivons.
Mon père avait attendu cette invitation forcée : il très envie d'avoir un regard sur la commune.
Nous allions côte à côte, et Yerkin, ne tournant presque pas l'attention au père, racontait de lui-même, sur la vie de l'aoul.
En automne mille neuf cents dix-huitième Yerkin s'est joint au détachement de la Garde rouge faisant la guerre avec le chef cosaque Doutove. Par le printemps de la vingtième année, quand les ennemis du pouvoir Soviétique étaient détruits, il est revenu dans le pays natal. Près de quatre ans la terre Tourgancke.Et était par le front de la guerre civile. Elle s'est ruinée, est devenue désert. Plusieurs éloignant ont vagabondé et seulement ont commencé à revenir maintenant à l'inverse.
De petites économies nomades en quatre ans de la guerre sont tombées en décadence tout à fait. Seulement maintenant, quand on avait établi la paix, les gens ont commencé à se remettre, se soucier du bétail, sur les semailles. Il fallut quelque peu les aider, les unir, appeler à la vie nouvelle.
- Voici c'est pourquoi j'ai décidé de m'installer ici et est allé au centre de la province Tourgansk -à l'Orenbourg, -a continu Yerkin, - J'ai vu, comment on construit la maison de la république autonome Tourgancke.Et. L'affaire, on peut dire, il restait seulement après le toit. À moi proposaient de rester à l'Orenbourg. Mais j'ai refusé, a décidé d'être avec les aoulins par les compagnons. Voici ainsi je suis revenu dans le pays natal... j’étais communiste dès l'automne de la dix-neuvième année. Et quand a appris que dans de différentes places de la Russie Soviétique on crée les économies collectifs - les communes, a décidé et de passer chez soi-même une telle expérience.
Le père a fait un signe de tête, comme si en témoignage de l'approbation, mais lui il était difficile de cacher l'envie et la méchanceté.
Yerkin a raconté et que la partie considérable du bétail et le bien du propriétaire foncier Tchouchkin vivant à Semiozerno, l'État a transmis à la commune. La commune a reçu vingt-deux vaches laitières, huit bœufs - fabricant à la jeune animaux, sept chevaux...
Ici le père écoutant chaque mot de Yerkin, sans cacher l'irritation, a grommelé
_ Tu paries!, la production considérable !
Alors Yerkin continuait tranquillement, comme j’étais de l'huile sur le feu.
- Il y a encore chez nous des bisocs, la semeuse, les calèches et tout un autre équipement.
- Et ce sera utile ! Gratuitement en effet, ont reçu ! Père soupirait ainsi difficilement, comme si son bien est devenu le bien de la commune. - donc vous déjà dans la collecte, l'économie est en bon chemin
- Oui, - répondait à contrecœur au père Yerkin, - votre Kenjayke s'est trouvé la place la plus convenante - pour les semailles et pour le bourg.
- Donc, est combien des maisons chez vous?
- Soixante-treize. On peut dire, chez nous les gens de quarante couches, mais vivent en bonne intelligence. Le printemps dernier deux dîmes du mil, deux dîmes blé, une dîme de l'avoine a semé à Kenjayke. Nous avons arrosé les semailles par l'eau de Sarykopa.
La récolte ont reçu bon : du mil selon cent cinquante des pounds, le blé - quatre-vingts, l'avoine - cent dix. Ont semé sur l'essai près de la dîme des pommes de terre, la carotte, les concombres, les pastèques et toutes autres verdures. Et tout réussit. Les gens sont restés sont contents.
Il était difficile d'écouter cela au père, qui semait autrefois par cette terre et l'avoine et le blé. Même les canaux d'irrigation creusaient du lac vers les semailles.
Ainsi, après les conversations, nous sommes arrivés imperceptiblement vers l'aoul.
Les maisonnettes de torchis tendues en deux rangs, formé une sorte de rue.
Yerkin s'est arrêté près d'un tel platement -de la maison à toit plat, peint par l'argile jaune et, en se penchant un peu de la selle, a jeté un coup d'œil à petite fenêtre.
- Anal - il doucement a crié - sors ici, apa, les parents sont venus.
Nous attachions les chevaux au poteau près des portes, de la maison est sortie la femme dans la robe de chambre vieille brune. J'ai appris à la fois la mère de Yerkin- Kazina. Sur elle était autrefois ont parlé comme une très belle femme. Ma mère non sans raison en était jalouse autrefois du père. A vieilli depuis ce temps-là Kazina, mais les rides ne gâtaient pas sa personne, et la figure maigre gardait une jeune harmonie. J'ai regardé à ses yeux propres et transparents. À ceux on pouvait lire tout. Maintenant ils exprimaient l’embarras : comme qui dirait, qui tels sont venus.
- Apa, tu as appris ces gens ? - A demandé chez la mère Yerkin, en nous indiquant la main.
Elle regardait avec confusion le père, a pincé par les doigts la joue et enfin s'est exclamée :
-Dieu du ciel,- c'est aucunement Kesir !
- Oui, Kesir est, - et le père a marché vers elle.
Elle a appelé comme son vieux surnom de Kesir - nuisible. Il était prononcé seulement pour les yeux, mais, certes, le père connaissait bien ce surnom de l'aoul.
Et même parce que la femme âgée sans toute confusion a prononcé à haute voix le surnom blessant, le père a compris, comme ont changé les temps.
Les temps ont changé, mais les gens restaient encore fidèles aux lois de la parenté. Autrement Kazina il est douteux qu'a salué au père ainsi chaudement, comme prescrit la coutume.
Kazina, comme il convenait de tout temps dans les aouls, a pleuré par les lamentations. Seulement elle ne se lamentait pas, mais étouffé marmonnant quelque pitoyable les mots. Sur quoi elle pleurait ? Peut-être, se rappelait Nourjan accroché ?
Ensuite, en essuyant par les doigts de la larme, elle a jeté un coup d'œil sur moi et s'est étonnée encore plus :
- Mais cela beau dire, Burkutjan !
M'a baissé le front.
- Par quel tu es devenu le vrai hardi cavalier. Pouah, pouah pour ne pas atténuer !
Quand sont entrés dans la maison, Yerkin m'a pris à part.
- Burkut, un moment ! Il y a chez moi une chèvre grasse, je veux l'égorger pour vous. Soit pour dîner toute la famille, et toi - je te donne un guide, amène avec lui-même la mère et tous, qui l'errent avec vous.
J'ai remercié Yerkin, et a pensé : Est-ce qu'il, en effet, veut être la personne la plus proche de nous ?
Avec le hardi cavalier de la commune j'ai pris le galop vers notre territoire de campement. S'étant levé sur la colline, j'ai vu que sans nous ont eu le temps de mettre déjà la yourte tout à fait non loin de "l'Étincelle".
La mère avec l'inquiétude a demandé du père. Ayant appris qu'il resta à Yerkin, s'est étonnée et s'est affligée. Alors quand j'ai appelé imprudemment le nom de Kazina, même s'est irrité. Ses lèvres se sont mises à trembler, selon la personne ont parcouru les ombres, comme avec secouée un vent assez fort dans le miroir des eaux du fond selon la surface du lac : yeux brillèrent comme les allumettes inflammables.
Et inutilement je lui ai transmis salut et l'invitation de Yerkin. Elle et le voir n'a pas voulu.
- Transmettre au père, - elle en colère a dit, - qu'il soit là combien d'il y grimpera. Alors que nous tout de même pour passer directement à Kyzbel ! J’ai compris qu'a abîmé tout, et persuader la mère maintenant il était inutile. En se taisant j'ai pris le galop à l'inverse à "l'Étincelle".
Yerkin et le père ont eu le temps de boire déjà du thé, dans la chaudière cuisait la viande du bouc. Dans la maison il y avait un grondement des conversations. J'ai bu la tasse de boisson aigrelette de millet - kojaie, est sorti sur la rue et a adhéré aux gamins, qui ici, comme dans n'importe quel aoul, se réunissent d'habitude en groupes.
J'entendais la sentence nationale :
Le regard chez l'aiglon est tourné au vaste espace,
Le chiot vers les restes fixe les yeux.
Je ne connais pas, par quels yeux je regardais l'aoul de la commune - si par les yeux du petit de l'aigle royal ou le chiot, mais tout que j'ai vu avec les gamins, m'intéressait beaucoup.
Pendant que je n'ai pas été invité à dîner, j'ai visité dans plusieurs maisons. L'abondance du bey, quand sur la tête le chien se coule le lait caillé, n'était pas encore ici, mais les gens vivaient dans l'aisance déjà et mettaient de grands espoirs de l'automne.
Yerkin était ici en chef. Un tel jeune hardi cavalier, lui était seulement vingt-deux ans. Alors que voici la personne de son âge notre parent Tekebay et il n'a pas la tête sur les épaules, où vraiment à lui être le support pour les autres ?
Comme plaisantait un akène :
De la génération d'Orazdy
Dans quinze ans le hardi cavalier.
De la génération de Togychar
Et à vingt - l'aspect d’enfant !
A pris une grande avance Yerkin de notre Tekebay.
Je me suis réveillé et a vu que dans la pièce plus de personne est absent. Les rayons du soleil de midi pénétraient à la fenêtre. Je me suis habillé, est sorti à la cour. Le père était assis sous l'ombre et causait avec les vieillards. Je ne voulais pas l'empêcher et a commencé à errer de nouveau selon l'aoul. Bientôt moi s'est vu Yerkin préoccupé par les affaires économiques.
Donc, toi, garçon était intéressé par notre vie hier ? Regarde, observe. Viens encore chez nous. Viens nécessairement ! Nous tâchons d'ouvrir le chemin de la vie nouvelle. Et le sang versait pour cela. Tu connais, pourquoi nous avons appelé ainsi notre commune ? La première commune à Tourgaï. C'est l'étincelle, qui doit supprimer les antiquités. Mais il y a beaucoup de gens, qui aspirent à l'éteindre. Seulement est-ce qu'il y aura chez eux des forces ?
J'ai pensé sur moi-même : oui, tels gens soient. Et parmi eux mon père.
Quand nous partions déjà de l'aoul, le père m'a dit :
- Alors tu connais, en automne Yerkin va aller à l'Orenbourg. Pour trois ans. Pour apprendre. La formation chez lui petit.
-C'est probablement une bonne chose qu'il ira.
- Très bien ! - Et ici j'ai vu dans les yeux paternels les feux méchants familiers à moi. -Alors qu'il soit à Orenbourg, nous obtiendrons vraiment pour que s'écroule sa commune.
Effrayant me semblait ses mots.
- Pourquoi tu dis ainsi ?
- Tu es jeune encore pour comprendre cela.
Je ne pouvais pas deviner, quel malheur a conçu préparer à "l'Étincelle" le père. Mais il m'est devenu clair qu'il devant rien ne s'arrêtera pas. Et chez moi a tressailli le cœur dans le pressentiment du malheur. Mais en effet, le pouvoir Soviétique qui, vaincre des ennemis beaucoup plus forts que mon père.
Cela ne peut bousculer les projets.
Non, cela n'arrivera pas ainsi. De moi, comme le brin d'herbe de steppe ont arraché du sol maternel, été gaspillé par le vent dès l'enfance.
Mais j'ai trouvé le destin, je suis devenu de nouveau le germe vert enraciné dans la steppe de Tourgancke.Moi sent, comment à l'intérieur de moi grandit l'amour clair du pays natal. Et telle proche est devenue à moi l'étincelle allumée par Yerkin.
Il brûlait et mon cœur enfantin.
LA PARTIE DEUXIÈME
La fiancée favorite
(Du deuxième cahier de Burkut)
Mais vie pleine jeune, je suis la personne, comme l’autre !
M. Lermontov.
«Le boyard Orcha»
Bouton à fleur du muguet non découvert
Nous sommes arrivés vers le puits s'appelant Katyn - Kazgan déterré par la femme. Ici, au pied d'une montagne oriental de la Kyzbel, nous nous arrêtions et l'année passée.
Il y avait maintenant un début de l'été, verdissaient vivement d'herbes hautes et épaisses. La légère brise champêtre colporté dans tous les recoins l'odeur de ce solide et tendre. Il semblait, il appelait pour se reposer. On voulait rester ici pour toujours.
Nos chameaux peu nombreux et les chevaux pinçaient l'herbe savoureuse. Enfin les animaux tourmentés par de long chemin pouvaient librement pâturer. En vérité, quand le chameau se couchait par terre, l'herbe atteignait au son dos. Le chameau pauvre ! Il s'est fatigué du long chemin et la charge lourde. Il veut se reposer ainsi, il s'est couché et s'est allongé confortablement, mais ici l'odeur sucrée des herbes a chatouillé agréablement ses narines. Le chameau a levé la tête, a éternué, éclaboussé par les lèvres. Et, sans se lever, a commencé à remâcher par le craquement les tiges savoureuses.
Avec la tendresse j'ai jeté un coup d'œil sur la mère. Elle s'est ennuyée selon la terre natale, s'est fatiguée d'attendre le retour. Et maintenant, ayant respiré l'air de Tourgaï douloureusement familier, soudain s'est serrée la verdure jeune par la poitrine, est étalée les mains, comme en embrassant la steppe, et s'est lamentée, a hurlée de la joie.
Et moi, comme le poulain tombé de la laisse, a commencé à courir, s'est mis à sauter, sans sentir les pieds sous soi-même. Se roulait par terre, sautait de nouveau, filait vers le puits, regardait à sa profondeur sombre et bougeait par la bouche, comme si impliquait dans lui-même l'eau claire froide.
Les autres admiraient aussi par Tourgaï, seulement plus sobre, plus modeste, comme il sied à des gens sérieux. «Oui, il est admirable ! Parfait ! On peut vivre ici !»
Et seulement le père ni le geste, ni le mot ne manifestait pas le ravissement. Il a baissé les yeux et regardait d'un air sombre à lui-même sous les pieds. Doit être, il s'est rappelé la commune "l'Étincelle", qui menaçait à son calme, et maintenant pensait, comment se battre contre elle. Les lamentations de la mère et mes allées et venues ont empêché à ses réflexions.
- Cesse de glapir, se lève ! Personne ne te prend pas ton chiot ! - il méchamment a crié.
La mère au même instant s'est taise, alors a levé la tête craintivement.
- Il est temps de mettre les yourtes ! - le père a grommelé.
Tous se sont mis à la besogne. Le travail ne réussissait pas, le squelette grillagé de la yourte se dispersait, et il était un vrai torture tendre sur cela les cercles joignants. Entre-temps nous étions entourés par quelques gens à pied et de cheval. Doit être, leurs aouls se sont installés déjà dans les creux - dans les ravins de Kyzbel.
Dès l'automne passé la vie à Tourgaï a commencé à s'arranger. Et c'est pour cela qu'au printemps tous les habitants de Tourgaï ont erré sur djalaylou du Kyzbel.
Avec l'aide des compatriotes nous avons établi, enfin, nos yourtes, ont déchargé et ont enlevé les objets, se sont régalés par yeroulyke - de la régalade à notre honneur.
En effet, nous sommes arrivés sur djalaylou après tous. La terre natale, les personnes qui nous sont proches nous sont rencontrées hospitalièrement. Les chemins de cheval conduisant à notre aoul ne se refroidissaient pas, comme on dit, des sabots.
En visite chez nous Batsapy, la sœur germaine de ma mère est venue. La mère et la tante étaient étonnamment se ressemblent l'une à l'autre. Seulement la mère, bien qu'elle fût plus aînée que Batsapy des années de cinq, de six, avait l'air d'une manière considérablement plus juvénile. Par le chagrin elles se rappelaient la jeunesse, interrogeaient l'une à l’autre sur la vie, sur la condition humaine. Selon les nouvelles rides, selon les cheveux gris dans les cheveux de la sœur cadette la mère a deviné que difficilement elle avait dans ces années.
Batsapy n'est pas venu seul : elle a amené avec lui-même le fils cadet. Son nom était Mousapyr. Il était élégant, fin, s'affichait en vêtements municipaux. Son oblong, les lignes molles ovales du visage serait tout à fait agréable, si non le nez, un peu crochu, comme chez l'oiseau de proie. J'étais considérablement plus grand et est plus solide que celui-ci, mais quand même Mousapyr a l'air de l'adulte.
Mais il s'est trouvé en fait plus âgé moi de quatre ans. Mousapyr apprenait à l'Orenbourg. Depuis d'enfance j'étais le bagarreur et le querelleur. Il n'y avait pas cas pour, que je n’ai pas battu les garçons, ayant visité chez nous, ne l’ai mené pas les larmes aux yeux. Vraiment un tel chez moi était le caractère absurde. Mousapyr probablement, et aurait subi le même sort, si non son acquiescement et les mœurs calmes.
Dans mon cœur, je ne me sens pas beaucoup de sympathie pour lui, mais il me ne donnait jamais du prétexte d'entrer avec lui dans la bagarre. Mousapyr a hérité beaucoup de la mère, une femme tranquille, sur laquelle chez nous dans le peuple disent : caractère doux telle est que ne se décide pas d'enlever à la brebis l'herbe. Quoique le fils ressemble à elle, je voulais parfois le battre en tout cas. Mais que tu feras, s'il se me soumettait toujours. Donc en effet, même le chien ne mord pas le couché.
Une ligne particulièrement curieuse de Mousapyr était son savoir-faire de contenter. Il suffit de jeter un coup d'œil pendant quelque conversation insignifiante à lui aux yeux et sans raison sourire, comme il sourira à la réponse. Il est intéressant à vous de nouveau pour prendre un air sérieux, il fait froid le regarder, comme il devient sérieux, l'expression de son visage on peut orienter et changer, comme orientent les cordes Dombra avant de jouer la mélodie.
Quand Mousapyr tente de me raconter le contenu des livres lus, ses paroles deviennent harmonieuses, comme la rivière. Il aime réciter les vers. Peut-être, il plus souvent me racontait d'Orenbourg éloigné, le louait par tous les moyens et me persuadait absolument d'aller là-bas apprendre.
Mais ses paroles sont rarement atteint mon cœur.
À peine Batsapy avec Mousapyr sont partis, comme vers nos yourtes les nouveaux visiteurs ont commencé à arriver. Ainsi Batsapy a frayé le chemin chez nous aux parents et les amis.
Une fois près de nous se sont arrêtés trois : à califourchon sur le chameau était assise la femme : ce chameau était conduit pour le prétexte par l'homme-de selle : pour le premier chameau sur les laisses par les pieds le jeune chameau-producteur - bouyrchine lentement franchissait, dans son dos était jetteront une grande outre en cuir, de lui sortait le brassoir pour le secouement du koumis.
Cette petite caravane était fermée par le gamin sur un louvet poulain-de trois ans par la queue raccourcie et par la surtonte crinière. Seulement la frange du cheval restait intacte. Les cavaliers ont attiré mon attention, quand je me trouvais à la steppe. Ils sont arrivés plus près, et je les ai examinés attentivement. Le corps lourd de la femme âgée noire se plaçait à peine entre deux bosses du chameau. Son visage était telle gras que non seulement les yeux, mais aussi nez gonflé. Sa tête nouée du fichu, semblait immense, comme la chaudière. Quant à de selle, qui conduisait dans le prétexte du chameau il était facile de l'accepter pour l'adolescent de quatorze ans, - tel celui avait par une petite taille. Mais la barbe épaisse se tordant noire montrait son année vécue. Ayant jeté un coup d'œil fixement sur le gamin en fermant la caravane, je me suis étonné : par le visage, il ressemblait plus à une fille.
Non loin de nos yourtes ils se sont arrêtés. À barbe noire courtaud a sauté facilement de la selle et a obligé à se coucher sur les genoux du chameau hurlant avec acharnement. Il a tenté de retirer la femme, mais a compris probablement bientôt qu’il ne peut pas le faire un. Il a commencé à regarder tout autour, comme en cherche un secoureur. À cette époque je me suis leurs a approché et, quoique son cœur se mit à rire sur le petite taille courtaud, mais à la manière des pères le saluait.
- Aleykoum as Salam, - a répondu pas trop affablement courtaud, ayant jeté sur moi le regard malveillant.
Le courtaud était préoccupé par ce qu'à lui n'aidaient pas pour retirer la vieille
- Paternel ! - je ne pouvais pas retenir par facétie.
- Qu'est-ce que les enfants sont sans ses pères ? Comment tu parles avec moi ? Que tu bavardes ? Il faut mieux aides à lui décroiser les jambes, - le courtaud a montré sur la vieille. Mais ici de la yourte est sorti le père et a accouru aux voyageurs.
- Mon Dieu, c’est en effet, c'est Karekai !- Agekai ! -faible voix d'homme cria noir vieille femme.
En craignant de tomber, elle tâchait de ne pas bouger Le père l'a embrassé, a tenté de retirer, mais aussi cela ne lui réussit pas. Seulement mère arrivant à temps en aide à nous avec plusieurs personnes ont difficilement tiré la grosse femme. Parmi les hommes et parmi les femmes je voyais beaucoup gros, mais une telle grosse femme immense jusqu'ici ne rencontrait pas !
Et elle et le courtaud m'ont étonné tellement, que et n'a pas remarqué, comment le gamin est descendu du selle de poulain et s'est approché à nous. Les adultes saluaient bruyamment à la vieille nommé Karekai et le courtaud Kikym, alors j'examinais l'enfant, avec embarras debout à l'écart. Eh bien, certes, c'est la fille ! En regardant d'agréables lignes fines de sa personne, sur une haute figurine mince, sur de longs doigts élégants serrant kamcha, Je pensais que c'est soit du même âge que moi, ou pour une année moins.
Bref, elle était du même âge, qui sied au costume de la jeune fille kazakh. Mais alors, pourquoi a-t-elle habillé le garçon ?
La maman, en saluant Karekai, par la coutume, a fait ses dévotions, et ensuite, en essuyant avec le fichu les larmes se produisant, s'est mise à parler plus tranquillement, en autant que n'a pas vu la jeune fille - l’adolescent.
- Mon Dieu, c'est en effet, c'est Batesjan. Vas-y, mon chéri !
Et l'ayant embrassé ferme tout à fait confus, a été acceptée.
Baiser le front et les joues.
- Sur les nouvelles, sur la vie-être donc parlerons dans la yourte, - a fait une invitation le père - Karekai, doit être, s'est fatiguée de le chemin, et le jour aujourd'hui l'étouffant. Eh bien, passez, je vous demande.
Karekai, en vérité, avait l'air de fatiguant, indisposé. Elle se tenait à peine sur de gros pieds. Le père et la mère l'ont saisi sous les mains et ont remué à la yourte. La fille est allée après eux. Seulement le courtaud Kikym resta aux chameaux et avec Kayrakbay les débridait et déchargeait le bagage avec la régalade, qu'a amené avec lui-même Karekai.
Un petit Kikym marchait par les pas lourds, comme en tâchant d'ajouter lui-même de l'importance et le poids. Par tout l'aspect il disait : j’ai fait l'affaire, tout cela va sans dire s'installera, sans moi :
- Qui sont-ils ? - - J'ai demandé chez Kayrakbay, qui conduisait à la yourte du chameau détaché.
- Tu voyais l'année passée à Tourgaï je vais chez Mambet, le descendant du Jampy sacré. Voyait donc. Donc cette grosse femme Karakyz sa femme principale-baybishai. Alors le barbu courtaud - le frère natal cadet de Mambet - Kikym. La fille habillée, comme le gamin, doit être, la deuxième fille de la femme cadette Mambet. Ta mère s’appelle lui Bates. La fille aînée, semble, Katia, Kaken pour domestique. Le nom de cette fille, si je n'ai pas oublié, Batima. Plus souvent elle s’est appelée comme Bates. Elle de tout pour une année est plus jeune que Kaken, mais Kaken du même âge de toi.
Si j'ai bonne mémoire, le nom de sa mère - Jania. J'entendais, dans leur maison il convient de dire que la mère Bates - non tokal- la femme cadette, donc la femme principale - baybishai Karakyz. Se rappelle cela, et regarde ne laisse pas échapper un secret. Autrement, tu gêneras la fille et tu offenseras la baybishai !
Bien, je retiendrai ! - j'ai dit, et nous nous sommes séparés de Kayrakbay selon les yourtes.
Quand les kazakhs se réunissent en visite chez les gens chers, ils par la coutume revêtaient les meilleurs beaux vêtements, sois elle d'été ou d'hiver. J'ai fait à la fois l'attention que nos nouveaux visiteurs déchargées en pleine : Karekai était dans la pelisse de renard avec haut de drap. Kikym a porté sur lui -même chekmene- d‘un gros drap et les bottes par tapis de feutre. La fille par-dessus de camisole vêtue d'un manteau de fourrure de caracul blanc. Quand je suis entré dans la yourte, nos visiteurs ont enlevé déjà les vêtements lourds d'hiver. L'air de steppe frais pénétrait dans la yourte de sous un soulevées lors de la feutres de bas. Les visages échauffés rouges des visiteurs ont commencé à prendre graduellement la forme ordinaire. Sec et sombre est devenu visage de Karakyz, encore me semblant récemment pourpré-noir.
Blanc de visage, pâle avait l'air de Bates, couleur rose rapidement disparu de ses joues.
Sans pelisse, dans le fin pourpoint de velours côtelé attiré à la taille de la zone, Bates était étonnamment fragile et fin. Je la regardais et pensait : a bougé, se penchera - et se brisera. Au départ son cou se m'est montré un peu court en comparaison d'une haute figure. Mais maintenant je me suis persuadé que le cou est proportionnel aussi. Le seul manque était trouvé moi dans son beau visage rond un peu les yeux rétréci. Mais, avouer, et les yeux m'ont plu - propre et transparent, ceux brillaient comme les baies noir groseilles parmi les feuilles vertes.
Des jours cinq-six vivaient les visiteurs dans nos yourtes. Je les ai observé et s'est habitué. Karakyz était une femme d'un caractère abrupt et impérieux. Dans la famille elle se sentait une propriétaire, l'homme - et non quelque par le gringalet, mais par une forte personne respecté. Souvent ses mots sonnaient comme mot d'ordre.
- Soyez conscient, dit-on, il ne faudrait de discuter avec de contredire. Le courtaud Kikym aussi aspirait à impressionner obstinément d'une forte personne solide, pas un clou par le chapeau, comme disaient chez nous dans les aouls. Il racontait que dès l'enfance s'occupe de l'entraînement des coursiers et que des chevaux apprenant par lui, par le temps bayga venaient toujours par les premiers au finish. Doit être, il a blagué un peu. Autrement pendant la conversation sur les coursiers ne se rappellerait pas ainsi souvent Kalisa. J'étais curieux qui elle était. Et Kayrakbay expert a dit que Kalisa - la femme Kikym, la femme est deux fois plus haut que celui-ci, une belle élégante bien faite, propre évitant les travaux de ménage noirs.
- Le maître du logis pas du tout celui-ci le courtaud, mais sa femme, - me disait Kayrakbay, -en temps quand elle était jeune fille, elle ne voulait pas se marier avec Kikym, mais Jampy "sacré" lui a fait changer d'avis. Avant le mariage elle se conduisait librement, même après le mariage n'a pas changé aux habitudes.
Kikym savait à ce sujet, mais craignait que s'il divorcera, une autre telle femme chez lui ne sera pas. Méchant, comme le putois, le tapageur, ne donnant pas aux gens du passage, il marche devant la femme comme un timide coq de bruyère, jamais ne la contredit pas. Ce Kalisa commande non seulement mari, mais aussi tout la jeunesse de l'aoul. N'était pas du cas pour que pendant les jeux quelque adolescent ou la jeune fille sortent de son obéissance.
Si elle ne plaît pas l'acte du hardi cavalier, participant des jeux, Kalisa dira : «Eh bien, il nous est temps !» Se lève de la place, alors après elles partent les jeunes filles et la jeunesse. Les hardis cavaliers connaissant que les jeunes filles se soumettent à Kalisa, tendre à avant tout elle cherché à plaire et la contenter. Donc, le hardi cavalier, qui l'a contenté, celui-ci été aimé par Dieux même. Personne mieux et plus tôt de Kalisa ne réussira à lui présenter une jeune fille préféré.
Ainsi me racontait Kayrakbay. Mais j'étais plus intéressé par Bates. Les premiers temps nous évitions l'un l'autre, étaient confus, mais se sont rapprochés peu à peu.
Au départ elle gardait le silence d'habitude, mais avant son départ est devenue meilleur la mienne conseiller. Bates me rappelait souvent un petit de la chèvre sauvage, qui nous près d'un an élevions les maisons. D'abord très craintif, n'admettant pas à lui-même des gens, le chevreau est devenu graduellement l'animal domestique le plus tendre. Il fallait l'appeler, et il filait déjà chez toi, commençait à corner, brusquement et hautement jeter pattes arrière, se fourrait tendrement par la gueule aux genoux et se vexait, quand avec lui cessaient de jouer. Je me suis attaché beaucoup au chevreau, même l'a aimé. Et je me rappelle très bien, comme j'en ai lourd sur le cœur, quand ceci était déchiré par le lévrier boiteux de nos voisins. Certains jours, je ne pouvais pas manger n'importe quoi et pleurais inconsolable.
Enfin, j'ai décidé de venger : alors je mis l'aiguille à la viande crue et jeta au lévrier. Le chien a avalé la viande et a crevé bientôt. Sa mort était pénible. Elle faisait les mouvements convulsifs par la gorge mais il ne pouvait pas manger. Ayant regardé ses supplices, j'ai compris que mon chevreau est vengé.
Comme Bates était semblable à ce chevreau, et capricieuse, et tendre. Elle me conduisait pour lui-même comme le chamelon-deux année- tenir en laisse. Elle faisait ce qu'elle voulait, et je n'osais jamais la contredire.
Non pour la première fois je voyais la fille habillée par le gamin. Je me rappelle, quand nous vivions sur les bords du Syr-Daria, j'ai rencontré une telle fille. Elle était surnommée Yerkekchora - le serviteur de l'homme. Si tu aujourd'hui l'homme que tu seras demain?», «Et qui tu seras, si te mariée?» -à haute voix je me moque de la hautaine pimpante fille.
Ma gaminerie effrontée a offensé non seulement la fille. Son père et la mère se sont brouillés avec ma famille. C'est pourquoi ici, au pied de Kyzbel, mes parents craignaient que je, selon l'entrepôt de son caractère, peux offenser et Bates. D'abord ils prudemment nous observaient, mais puis se sont calmés, s'étant persuadé de notre amitié. Ainsi nous jouions ensemble, circulaient ensemble à cheval dans la steppe Tourgansk.
Et avant le départ Karekai a invité le père et la mère à venir vers eux en visite avec "le frérot-fiancé". Les invitations semblables arrivaient et autrefois. Parfois j'allais avec les parents, restait parfois à la maison. Je ne sais pas, il est arrivé quoi que cette fois, si non une circonstance. Avec le père je suis allé accompagner les visiteurs. Nous disions adieu loin à la steppe. Étant descendu du cheval, Bates m'a dit :
- Burkut, toi aussi viens, -si tu ne viendras pas - j’aurai vexé ! - m'a menacé du doigt mince.
Et je lui ai promis.
Au délai fixé le père, la mère, moi, Kayrakbay et encore la personne cinq-six sont allés à l'aoul de Mambet-khoja. Il se trouvait sur le côté de l'Ouest de Kyzbel, à butte morainique Taskoudouk -puits d'eau en pierre. Les yourtes de l'aoul khoja se détachaient agréablement par la blancheur. La yourte particulièrement centrale dominant sur autre, comme le dromadaire immense. Telles riches yourtes claires se rencontrent rarement de nos jours. Comme il me semblait, dans les alentours de l'aoul pâturait beaucoup de bétail. Particulièrement les chevaux et les chameaux. Le père même a soupiré par l'envie triste :
En effet, voici comme les gens vivent ! Ils ne changent pas les stationnements de l'aoul, ils connaissent bien la siens appartenance territoriale. Non cela que nous ! Nous errons çà et là. Regardez pour leurs troupeaux et la nôtre !
Déjà tout à fait non loin de l'aoul khoja deux de selle par le galop ont volé à nous à la rencontre. Je ne pensais pas de celui qui était le deuxième cavalier, mais premier - je ne doutais pas - se précipitait Bates. J'ai échauffé le cheval et a laissé loin derrière le père et ses compagnons.
Il y avait cette gaminerie ou un autre sentiment, mais de façon ou d'autre - je pensais seulement de Bates.
J'ai rattrapé à lui et donnais de la voix à la volée :
- Vas-y rivaliser ! - a passé au galop plus loin. Ayant regardé en arrière dans quelques instants, j'ai vu que Bates se précipite derrière moi, et la tête de son cheval touche presque la queue du mon cheval.
Les Kazakhs aiment le jeu appelé, kyz-kouou. Cela participent du cheval de selle - la jeune fille et le hardi cavalier. Un hardi cavalier rattrape la jeune fille. Il reçoit le droit de l'embrasser lorsque le jeu arrive à un certain endroit.
En cas contraire, le jeune coureur tourne brusquement vers l'arrière du cheval. La jeune fille galope après lui. Ayant rattrapé le hardi cavalier, elle le fouette par kamcha jusqu'au finish.
Piste équestre d'aujourd'hui avec Bates je me suis présentée comme ce jeu. Mon coursier vainquait bien des fois dans bayga. Le père l'a acquis à un des plus proches amis. Oui voici le malheur, vraiment est très ambitieux Bates. J'ai étudié son caractère à l'arrivée passée. Si ce n'est pas la façon dont elle veut, elle peut gravement se vexer.
Si ce n'est pas la façon dont elle veut, moi-la dépasser ou ne lui se permets pas de rattraper, elle va être bouleversé, va se fâcher. Eh bien, alors moi, il est claire, je ne m'affligerai pas, s'étant trouvé vaincu. Voici c'est pourquoi j'ai retenu le cheval, a manqué l'amazone faisait semblant en avant et seulement que j'aspire à ne pas être en arrière péniblement. Ainsi nous avons passé au galop plus de verste. Les chiens de l'aoul, inquiétés par le bruit des sabots d'un cheval, ont mis aboyer. Le plus farouche de ceux s'est jeté à mon cheval et a mordu, doit être, pour la jambe.
Cheval effrayé au grand galop m'a jeté à basé de la selle. Assourdi par le punch, je me suis relevé avec peine. J’avais mal à la tête, selon le visage coulait le sang. Les chiens de l'aoul, comme en se réjouissant de malheur d'autrui, étaient assis non loin de moi, écoutant de toutes ses oreilles. En voyant Bates arrive vers moi, j’ai couvert de la paume le visage.
- Qu'est-ce qui est t’arrivé ? - Bates était tout à fait côte à côte. Elle a sauté du cheval, se m'est approchée - que t'est arrivé ? Tu n'as pas blessé les yeux ?
- Non, les yeux sont entiers, - et j'ai enlevé la paume.
De la poche de poitrine elle a pris un petit miroir et a tenu à mon visage.
J'ai vu qu'au-dessus du sourcil droit arrachait la peau. Quelques gens se nous sont approchés et ont commencé à me calmer. Et à qui cela n'arrive pas. La tête est entière, l'os à la place, petit blessure va guérir.
Quelqu'un a attrapé déjà mon cheval. Est arrivé le père. Il était mécontent, même offensé. Comment ça se fait ? Son fils, le hardi cavalier, est tombé du cheval devant l'aoul :
- Eh bien, fils, s'assois sur la selle et ne s'avise pas de tomber encore.
Ce n’est pas vrai ! Je me suis sentie frustrée par ma maladresse, j'étais prêt à brûler de honte. Je me suis assis sur la selle et est allé doucement vers l'aoul.
Avec le père ainsi nous avons atteint enfin une grande yourte blanche.
Karekai, quelques hommes et femmes sont rencontré chez nous.
Voici ils voyaient, comment je suis tombé, maintenant m'embêtaient par les questions compatissantes,
- Si non se blesse grièvement le garçon pauvre ?
- La tête, probablement, fait mal fortement ? À celle-ci à la yourte nous étions invités par Karekai, et j'ai pensé qu’à moi, le maître, donc est absent de la maison, autrement il rencontrait aussi.
Voici de nous. J'allais modestement derrière les aînés,
Dans la yourte, à la place honorable - dans le topai, étaient assis, trois -quatre askakals. Dans l'angle droit, sur tapis de sol des peaux, étalée devant le lit, était assis âgé à grosse tête homme.
Le lit était orné kazakhe par la sculpture selon l'os. J'ai habituellement commencé à regarder cet homme. Il portait une moustache courte et inhabituelle - trois engrois -à la barbe,
De dessous des sourcils touffus regardaient les grands yeux à fleur de tête.
Il avait un grand nez, un gros cou court et lourd le corps massif. Par une peau foncée et est par les accentués du traits visage, à mon avis, il ressemblait à l'uzbek. Cette ressemblance était terminée par les vêtements : noir tubetey - chapan jaune, brodée en soie blanche, par de larges culottes. Quand mon père et ses compagnons lui ont serré la main, je sans signe des aînés me suis assis près du seuil. Cela ne plut pas au père : Il plissa les yeux, me regarde avec désapprobation. Et comme un ouzbek géante et fit pas attention à mon enfantine l'impolitesse. À lui, comme on voit, était non jusqu'à moi.
Bientôt j'ai compris qu'il était venu chez Mambet-khoja par le frère germain. Konyr, l'appelaient ainsi, était le premier et selon l'âge et selon le respect parmi les descendants du Jampy "sacré". Il parlait peu, par la voix malléable et lente et tout le temps se gonflait, affectait sur lui-même de l'aspect sévère, était assis sans bouger, comme le pieu enfoncé dans la terre. Mais, le plus surprenant, - Konyr était soixante-dix-huit ans, bien que cheveux gris on ne pouvait pas découvrir dans ses cheveux tirant sur le bleu-noirs, et toutes les dents - grand et jaune - étaient entières.
Quand nous nous sommes familiarisés déjà avec la situation et se sentaient bien dans la yourte fraîche, Mambet est venu. Il a coupé pompeux, comme chez Konyr-khoja, la barbe, par contre a livré ainsi court autrefois les moustaches que leurs fins s'enroulaient. La raison d'un tel changement s'exprimait simplement : par un automne passé à Tourgaï : il a fini les cours mensuels des professeurs et en hiver dans l'aoul occupait la fonction du professeur d'État.
En peu de temps j'ai eu le temps ici de faire connaissance à tous. Avant tout j'ai appris la mère natale Bates - Jania, mais voilà en ma présence ne l'appellent pas du nom. Toutes les lignes et la figure de Bates étaient la copie fidèle de la mère. Et j'étais frappée par cette persuasion, duquel Bates appelle comme la mère natale cette vieille noire étrangère, auquel elle n'a même pas ressemblé.
Que j'ai appris encore ? Jania mettait au monde après Bates plusieurs fois, mais tous ses enfants mouraient en bas âge, excepté le gamin Seiyil, à qui a pour ce moment-là quatre ans. Mais aussi Seiyil est considéré aussi comme l'enfant de la vieille noire.
Jania on pouvait accepter pour la femme âgée, bien qu'en fait à celle-ci soit seulement trente ans. Son mari était plus aîné que celle-ci pour neuf ans, mais avait l'air particulièrement à côté d'elle tout à fait jeune : il avait telles joues roses que, semble, touche à leur - et le sang jaillit.
La fille pauvre Jania était amenée à la yourte de Mambet, quand elle a seulement quatorze ans. Mambet l'a payé la rançon complète - quarante-sept.
Mambet l'a payé la rançon complète - quarante-sept têtes de bétail. Mais remettait la rançon non lui-même, non lui-même allait pour la fiancée. Pour khoja, pour atkaminers-être placé et un riche marchand allé chez le pauvre on croit humiliant. Et il a envoyé pour Jania la femme principale - baybishai.
Si la femme dans la maison, où ont attendu avec impatience les enfants, apporte cela le fils, la fille, - signifie à la famille la chance est venue. Si en plus elle est énergique et adroite, on commence à lui respecter très vite. Mais j'ai remarqué assez bientôt que Jania ne respectent pas du tout à cette famille. Alors qu’elle travaille le plus - se lève avec l'aube et jusqu'à l'obscurité est occupée par le ménage. Combien de travail Jania pauvre a mis dans la richesse familiale ! Mais elle-même, elle n'a pas gagné à lui-même et la robe de fête, ses vêtements ordinaires - quelques chiffons rapiécés.
Même la fille, la fille natale Bates l'évite, en trouvant comme la mère Karakyz.
Kikym, la personne d'affaires, "solide", comme disaient sur lui sur sa demande dirigeait l'économie de Mambet. Il savait tenir en main les salariés et observer, comment pâturent et se multiplient les troupeaux.
Mais le vrai régent s'est trouvé en fait Kalisa - la femme Kikym.
C'était une famille, bien qu'elle vive dans deux yourtes. Les produits de l'alimentation et l'ustensile dans chaque yourte étaient. La yourte de Kikym et Kalisa était considérée par la yourte cadette - otay.
Aux jours ordinaires de Kalisa n'intervenait pas dans la vie de la grande yourte. Quand les visiteurs venaient - s'en souciaient tout ensemble.
Le revenu était total, mais en parties égales ne le divisaient pas. La vie dans l'aoul de Mambet-khoja se distinguait par encore une fonctionnalité. Malgré le fait que la richesse était concentrée dans la grande tente, notamment là-bas était sale et mal à l'aise. Alors ôta-chambre, rappelait multicolore - toutes les peintures la coupe en bois. Chaque objet prenait dans ceci la place et avait l'air beau. Il est soigneusement agréable habillé il y avait un Kalisa lui-même.
Chez les kazakhs disent qu'une petite descendance peut y arriver à ceux, qui ait racé : le cygne et chez l'aigle -parmi les oiseaux pas plus haut d’eux - pas du tout!, les femelles apportent selon deux œufs. L'impératrice des bêtes - la lionne - met au monde seulement deux petits. Doit être, et Kalisa était la personne de la racé.
En neuf ans du mariage elle a fait naître seulement un fils - Aktay. De lui, le garçon de cinq ans, elle habillait de manière municipal, d'une belle manière, se souciait qu'il soit toujours propre, coupé. À côté de lui le petit Seiyil habillé en les chiffons, avait l'air du fils de l'esclave.
- Pourquoi cela ainsi ? - J'ai demandé chez Kayrakbay.
Et il m'a expliqué qu'a mis ici pas du tout dans la négligence ou la négligence des parents, mais dans certaines coutumes kazakhes. Au fils longtemps attendu donnent un mauvais nom pour que ne l'ait pas touché un mauvais mot. Merci encore, il ne convient pas d'appeler les enfants comme la tête de chien Isbas ou un riche gardeur de porcs - Chochkabey. Et de mauvais vêtements mettent à l'enfant pour que ne porte pas la poisse !
À cette arrivée j'ai fait connaissance encore plus près avec Bates. Et plus attentivement je l'observais, vers sa conduite, pensait plus souvent : «elle en effet, se tient comme il faut à la jeune fille. Pourquoi le pauvret jusqu'à présent se considérer un garçon ? "
Par les mouvements prudents, le caractère encore caché au fond de l'âme elle me rappelait bouton à fleur muguet non découvert. Mince, tendre, sensible au froid, elle était en vérité la fleur, les rayons du soleil ne mette pas encore ses feuille roulé. Que sera-ce demain ? Peut-être, elle s'épanouira pompeusement comme la fleur municipale soigneusement élevée avec de larges pétales, mais dépossédé son propre arôme. Mais je crois qu'elle sera une petite fleur modeste de nos steppes, la fleur avec l'odeur odorante tendre. Mais quoi qu'il en soit, comme elle ressemblait maintenant à tout à l'heure bouton engagé odorant du muguet !
L'AMOUR DÉVOUÉ
Nous étions en visite peu de temps et sont revenus chez soi. Mais maintenant j'étais, est exact un cheval apprivoisée, est attaché au piquet dans l'aoul de Mambet. Sous de différents prétextes je visitais Bates. Soit que Kalisa rusé nous soupçonne des péchés de toutes sortes, mais nos relations restaient toujours propres, comme le frère et la sœur.
L'amitié avec Bates m'a approché de nouveau de cette forteresse, à qui je n'ai pas envie et tout près m'approcher récemment - vers l'apprentissage. J'ai pris en haine la commune Ak - Mosquées. Plus tôt je trouvais que notamment à l'école se moraliser a la justice et l'honnêteté. Mais dans l'Ak-mosquée tomber nez à nez avec Aralbaev et d'autres soi-disant gens cultivés, je m'en suis persuadé que la bassesse qu'ils ont plus qu'assez. Inutilement j'aspirais à trouver chez eux au moins une étincelle d'honnêteté. La vraie lumière a éclaté pour la première fois pour moi, quand j'ai vu Gani Muratbaev.
Mais pour le terme court je ne pouvais pas comprendre jusqu'à la fin que lui pour la personne. J'ai confié simplement à son honnêteté et la propreté.
«Qu'est-ce qui sortira de moi? Il faut, enfin, apprendre ? Et pas trop tard?» - voici quoi je pensais ces jours. J'avais une bonne mémoire. Je me suis rappelé le récit sur le biy Tôlai. Celui-ci biy déjà dans neuf ans analysait le procès. Et notre Abache dès treize ans aidait le père dans les négociations du sultan. Il convient de penser qu'ayant atteint seulement en majorité les jeunes gens retrouvent la raison et peuvent à lui-même choisir sa spécialité. Mais si cela est vrai, qu'en est-il avec le biy le Tôlai et le poète Abay ? Donc un célèbre savant kazakh Tchouken Valikhanov a inscrit la chanson "Endiguai" d'après l'akène de Kourleout-Kiptchak Jamankoul, quant à lui était seulement cinq ans !
Il ne faut pas toujours attendre donc majorité pour décider du destin. En effet, parfois l'intelligence dépasse l'âge de la personne. J'ai amené les preuves déjà. Mais cela ne signifie pas du tout que j'ai moi-même et rangeais les grands. Je ne pensais pas que de moi une grande personne avec le temps réussira...
Et que deviendrais-je quand même ? Je devais souvent réfléchir sur cela. De ma vie brève on peut voir que je dès de petites années suis allé selon chemin tortu. Il me semble que déjà dans dix ans j'ai appris à penser selon - le présent. Et depuis lors il me semble que notre maison paternelle est semblable à nid de pie torsadé sur la branche de l'arbre mort.
Il hésite constamment tombera en vent et de but en blanc maintenant tomber : il suffit du borax plus fortement de se produire. Mon père pauvre comprenait bien cela et pensait toujours comment sauver la famille et lui-même. Ne trouvait pas la sortie et se jetait çà et là. Déjà sur rien sans espérer, est revenu aux bords natals Tourgansk et s'est installé ici. Un faible espoir était aspiré à lui seulement l’oncle Jakynbek. Il disait :
- Maintenant en Russie est apparue la direction sous le nom «une Nouvelle politique économique» - la NEP. C'est la lutte riche et les pauvres dans le front économique. Le chef des bolcheviks Lénine est assuré de la victoire. Mais d'où il connaît cela ? Certes, il espère vaincre, autrement et ne commencerait pas la lutte. Mais en effet, et nous ne la refusons pas. Peut-être, nous trouverons encore la sortie et nous vaincrons les bolcheviks.
Le père s'est déplacé du Syr-Daria aux places natales comme pour entendre ceux-ci les mots de l'oncle. Ce m'est devenu clair pendant la rencontre du père avec ses amis de Tourgaï. Et je sois que selon la jeunesse, soit que selon peut raisonnablement, mais peux être, parce que je crois seulement les yeux, je trouve vain les espoirs de l'oncle. Tous anciens les beys et les bys de Tourgaï, sur lesquels disaient que «chez ceux les crocs à six verchoks», effrayée moins de Yerkin Yerjanov. Il suffit de dire - il va- Ils s'enfuient et se cachent ! Je voyais la vie pauvre gens dès les temps de l'insurrection de mille neuf cent seize années. Maintenant les pauvres sont devenus beaucoup plus fort. Donc comme autrement ? Est-ce que le pouvoir Soviétique non son pouvoir ? Le pouvoir soviétique ne se faisait pas briser à l'ennemi armé, cela e le laissera ne pas vaincre l'ennemi lui-même et l'ennemi non armé. Cela prendre appui sur l'énorme majorité, sur les travailleurs. Et cette plupart ne permettra pas de se vaincre minorité - les exploiteurs. Alors que les attend, les exploiteurs, s'ils ne peuvent pas vaincre ?
Telles idées m'apprenaient à l'époque du début de ma vie consciente. Mais plus je pensais de cette lutte, plus difficilement me présentera son issue, par celui-là était plus obscur mon futur personnel.
De temps en temps il me semblait que je me trouve devant la montagne inabordable et ne jamais surmonter à moi sa hauteur. Que faire ? D'abord j'ai décidé que mon principal support à la vie sera apprentissage. Mais j'ai déjà me dire que j'ai été déçu à l'école et des enseignants. Ensuite j'ai voulu rester dans l'aoul. Et le profit, alors on verra là, quelle est la suite.
Et voici maintenant les rencontres avec Bates m'ont obligé à penser de nouveau de la nécessité d'apprendre.
- Pourquoi ? - Vous demandez.
Je me suis lié d'amitié ainsi avec Bates que n’ai pu pas durer en place, quand je restais seul. Mais était incommodément constant aller vers elle, sans faire attendre même se refroidir les sabots du cheval. Je ne savais pas au début ce qui m'arrive, par contre les proches parfaitement ont compris cela. Les commérages et les conversations m'arrivaient. Je serais content de ne pas tourner sur eux de l'attention, mais a compris que peut apparaître finalement un mauvais potin...
Que faire quand même ?
Et la réponse est venue par elle-même - apprendre !
Maintenant il faut raconter que cela pour l'école, où j'ai pris le temps d'aller.
Le lecteur doit sait que l'on lié au nom d'Ibray Altynsarin le début de la large instruction dans la steppe kazakhe. Il est né ici, dans l'aoul de Tourgansk, alors est allé d'ici apprendre à l'Orenbourg. Quand Ibray lui-même est devenu personne éduqués, il a commencé à créer les écoles, qui s'appelaient russe-kazakhe. Ibray alors passait et à notre aoul : ces jours est né, dit-on, mon père Aboutalip. Ibray comme aurait dit à notre grand-père Jaman : «En l'honneur de la naissance du fils ouvrez dans l'aoul l'école». Le grand-père était la personne peu conciliante. Il n'a pas dit oui, ni non, mais a demandé à Ibray de consulter les gens chers et promettait d'entrer ainsi qu'ils diront. À ce qu'on dit, ils se trouveront unanimes dans la décision, alors la demande d'Altynsarin sera accomplie. Racontent encore qu'une certaine personne nommé Tanatar a prononcé alors de telles paroles :
- Solvable les gens de l'aoul ne rendaient pas les enfants aux écoles. Parfois aux fonctionnaires russes réussissaient emmener pour apprentissage les orphelins pauvres. S'est trouvé parmi les kazakhs illettrés sombres biy Baygoja, qu'il-même a pris son petit-fils Ibray à l'Orenbourg à l'école russe. Plusieurs dans les aouls alors se sont pétrifiés de la colère.
À ce qu'on dit, biy a abdiqué l'enfant et lui baptisait. Maintenant devant nous Ibray et vous voyez qu'il resta le vrai kazakh et personne ne le baptisait. Pourquoi maintenant nous refuserons une bonne affaire. Nous entrerons ainsi que propose Ibray, et nous ouvrirons l'école.
À Tanatar respectaient, ses mots écoutaient.
- Où nous ouvrirons l’école ? - Ont demandé alors chez Ibray.
- Dans l'aoul de Tanatar, sur le bord de Sarykopa, là la plupart des gens,-a répondu Altynsarin.
Avec Ibray tous ont accepté. En mille huit cent soixante-quinzième à l'année dans l'aoul de Tanatar a commencé la construction du bâtiment scolaire de cuisson des briques. Le bâtiment était construit dans cinq ans. En mille huit cent quatre-vingts années d'Orenbourg sont venus deux professeurs - le kazakh et le russe. Parmi les premiers élèves - chakiyrts- des environs de l'aouls et était mon père. Je suis allé à lui : il non voulait apprendre beaucoup et un peu ayant compris le diplôme et la lettre, a cessé de visiter l'école. Non à l'exemple au père plusieurs autres ont fini la doctrine, sur le remplacement par lui les nouveaux élèves venaient. L'école à Sarykopa pour les plusieurs a ouvert les yeux, a initié à la source des connaissances. De ses murs sont sortis les gens qui sont devenus par la suite les premiers gens formés dans notre bord.
L'école Sarykopske a existé avant l'insurrection de mille neuf cent seizième années. À cette époque a cessé le travail. Les troupes royales luttant contre les insurgés d'Amangel'dy, les troupes blanches dans les années de la Guerre civile ont transformé le bâtiment scolaire en caserne et l'ont abîmé entièrement.
Après la victoire définitive le pouvoir Soviétique a pris en main la réparation des écoles. Par un été de mille neuf cent vingt-deuxième années, quand nous nous sommes déplacés à Tourgaï, s'achevait la réparation du bâtiment et à Sarykopa. Les élèves des écoles petits se fermant sur la réparation, attendu basculer de cette grande à l'école.
Ainsi avec l'école de Sarykopa ont contacté brusquement mes rêves et les désirs. Je me suis rappelé une des chansonnettes de notre Kayrakbay :
Les montagnes d'Alatas dans les nuages,
Les sommets sont dans le brouillard de zone.
Il ne faut pas dire adieu, -il est mieux que nous nous rencontrions toutes les heures.
L'école dans l'aoul de Tanatar m'aidait chaque jour, toutes les heures voir Bates, être constant à côté d'elle. Le bâtiment scolaire était presque nouveau. Mais il était difficile d'installer dans cet aoul tous les élèves. Par plusieurs élèves il fallut s'installer quelque part tout près, dans les aouls des environs. A décidé de faire ainsi et moi et s'est installé dans l'aoul de Mambet.
Bates a fini trois classes de l'école primaire, environ les mêmes connaissances étaient et chez moi. C'est pourquoi nous sommes entrés à la quatrième classe et se sont assis ensemble pour un pupitre.
Administrait l'école Balkhach Jidebaev. Et excepté lui était encore deux professeurs. Comme on dit, était et confortable et est chaud. L’enseignement est allé bien, la vie est devenue plus joyeux, plus de plaisir !
Mon cher ami ! Je ne connais pas, quel âge aviez-vous, quand vous avez aimé la fiancée. Si croit les légendes sur Bayan-soule et les Kozy-Korpech, sur Medjnoune et Lely, ils ont aimé l'un l'autre presque de la naissance. Et moi ? Quand j'ai aimé ?
En se rappelant maintenant les jours, que je passais avec Bates, je commence à penser que l'aimait pas du tout comme le frère aime la sœur .À l'intérieur de moi s'est réveillé l'amour coupable du hardi cavalier vers la jeune fille. Et quand j'ai compris ce qui m'arrive, la confusion m'a appris, j'ai commencé à craindre lui-même.
Et pourquoi ainsi, vous demandez ?
J'ai honte de dire sur cela sincèrement, mais toutefois je vais essayer d'expliquer. Suis souvent dans la yourte du Kayrakbay rusé et sa même femme rusée, j'étais appris depuis longtemps à cette savoir vivre quotidienne, à quels sont si impatients les adolescents. Je regardais Bates pas sans péché. Kalisa, comprenant parfaitement dans toutes ces affaires, percées à jour rapidement. Une fois je restais à la maison chez elle, et elle aimant baladine, a commencé à me troubler par les allusions indiscrètes.
- Je pensais que tu l'enfant ingénu naïf, alors toi, garçon, tu commences à te démener, comme un renard.
- Pourquoi tu as décidé ainsi ? - par la surprise étudiée je demande, ne connaissant pas encore, où Kalisa rusé remuera plus loin paroles.
- Je déjà de la première rencontre ai remarqué que toi un garçon expert. Et maintenant de cela est persuadée.
- Expert ! Toi dis plus clairement.
- Et il est clair ainsi. Tels enfants gâtés, comme toi, mûrissent tôt. Mais je comprends l'autre. Mûrir toi a mûri, mais toi encore innocent. Et voici à toi n'avais pas suffisamment de détermination pour mener à bien son plan.
- Et d'où tu as pris seulement cela, Kalisa ?
- Tu, probablement, trouves, mon garçon gentil, que tu avais les yeux, alors qu’à moi ils sont absents. Est-ce que je ne vois pas que se passe au vu et au su de tout le monde plusieurs années.
- Eh bien, si tu voyais, raconte ainsi ! - je répondais à Kalisa. - Dans votre aoul il y a beaucoup de jeunes filles, les miens la contemporaine. Et quand je me rencontre avec ceux-ci, j'aime plaisanter, baladine, s'amuser.
J'arrivais écouter Kalisa, est assuré qu'elle dira notamment sur cela. Elle commence de loin, ensuite comme fait chorus à mes idées et soudain tourne brusquement :
- Ma lumière, toi, semble, a aimé beaucoup notre Yerkejan, - elle appelle Bates par son nom de gamin, et joue par ses beaux yeux noirs.
Je suis bégayé de la confusion et je dis que cela ainsi, mais je compte que Kalisa commencera à chercher à savoir plus loin. Vraiment alors je lui expliquerai que nous sommes liés simplement. Mais Kalisa rusé a placé moi passer pièges :
- Est-ce que ton regard cachera quelque chose, - elle significativement dit et fait la pause - mais, gentil le mien, je pense, tôt encore, tôt...
- Que tôt ? - Je dis à brûle-pourpoint.
Tôt la regarder comme une jeune fille !
- Mon Dieu ! - j'avec frayeur prononce les mots, que répétait souvent la mamie. Ils chez moi sont entrés dans l'habitude.
- Ne crains pas, le garçon ! - la voix de Kalisa est devenu plus dur, elle rejette toute ruse - en effet, non moi une a remarqué que tu la regardes par les yeux amoureux, il y a les autres dans la maison. Par exemple, la femme cadette - tokal Jania. Je voulais te dire beaucoup sur cela. Hier, quand toi, sans s'arracher, admirait Yerkejan, tokal m'a chuchoté : «Dis, la belle-sœur, à ce gamin pour qu'il se comporter décemment. Les aînés remarqueront- le déshonoreront. Il et ne peut pas rester le jour dans notre maison».
Peut-être, Jania et a prononcé en effet ces mots ou Kalisa tout a inventé, Dieu la connaît. Mais je n'ai pas osé nier de la vérité et a défranchi, s'est troublé.
Ayant senti ma timidité et en me souhaitant encourager quoi que, Kalisa s'est mis à parler autrement :
-Tu connais, le garçon, laisse toi Bates. Et si tu veux devenir avant le délai le vrai hardi cavalier, nous trouverons la sortie. Que tu t'occuperas de l'enfant, si cet enfant a une grande sœur aînée. Vraiment je vais vous aider à vous rapprocher.
- Sur qui tu dis ? - J'étais perplexe.
-Tandis que nous en tête à tête, je peux dire. Kaken, Kakejan. Elle tien contemporain. La persuader il est facile... Tu veux ?
- Merde pour elle ! - je me suis fâché est sorti d'otay Kalisa.
Après cette conversation vivre dans la famille Mambet à moi il est devenu très difficile. Il me semblait que tout me suivent fixement, captent un regard chacun, jeté à l'écart de Bates. J'étais confus constamment et ne connaissait
pas, où se mettre. De la confusion j'étais obligé finalement de déménager pour un certain temps à l'otaou Kikym. Kalisa lui-même m'a filé le bon numéro. Oui il y avait un bon prétexte : Kikym est parti à Tourgaï pour quelques affaires économiques, et Kalisa effrayant d'être seul.
Et à un des soirs elle a continué celui-là, qui a désorienté à moi, la conversation.
- Oui, mon garçon. Maintenant je ne doute pas que tu es amoureux à Yerkejan. Dis me, sois sincère. Je comprends qu'en ton âge on tombe amoureux. Mais si tu as vu la vie, en effet, elle encore un bébé non arraché à la poitrine maternelle. Que chez toi la vraie passion, - ne se dépêche pas, retiens-la. Se rappelle les mots disant par l'akène :
Patience du lingot de l'or sus la paire,
Et impatience - les poussières, les balayures superflus
Atteindra le but, qui sait attendre.
Le destin impatient - la honte.
Les bons mots ! Se rappelle n'est-ce pas ? Encore que les kazakhs disent : dans treize ans - la maîtresse de la maison. Et jusqu'à ce délai il restait un peu. J’en fais mon affaire ! Je réussirai à faire de manière que tu te réjouisses tant que ne pas faire la conduite d'ici.
Celle-ci ? Faire la conduite ? - Comme à moi soudain il est devenu amer. J'ai deviné à la fois, de quoi est-il question. - Kalisa, est-ce qu'il y a déjà la personne qui a payé elle la rançon ?
- Donc est-ce que tu n'entendais pas ?
- Non ! Et dans les idées chez moi ce n'était pas...
- Eh, bien ! Est-ce que tu ne sais que les kazakhs rechercher en mariage des fiancées encore dans le berceau. Et elle a il y a longtemps un marieur et fiancé. Tu veux connaître qui est ? Je te dirai - bey nommé Sasyk.
- D'où sorti ?
Et soudain Kalisa, à son ordinaire, a fait le revirement dans la conversation et a commencé à me calmer.
- Tout sera à ta disposition, Burkut. Le temps du roi Mikolay est passé. Les jeunes filles n'emmènent pas maintenant de vive force. Il faut seulement pour que tu plaises à Yerkejan, alors l'autre part cela va sans dire. Sois prudent seulement, ne se trahis pas...
J'ai accepté ce conseil du Kalisa rusé est devenu circonspection et est plus sérieux. Je me suis immergé profondément dans la formation. Je dirai sans vanterie qu'a prise bientôt la première place parmi les élèves de notre classe. Même me confiaient, quand le professeur était malade, s'occuper avec les écoliers des classes primaires.
Nos jours passaient d'habitude ainsi : par le premier dans la maison, au point du jour, se réveillait Mambet. Il allait faire l'ablution de matin. Après lui je me réveillais. Je déjeunais presque toujours chez Kalisa. S'habillait ensuite et sortait de la yourte à la rencontre de Bates. À l'hiver nous partions à l'aoul de Tanatar sur les traîneaux, attelé par le chameau. Tu lui diras : «halte-là !» - il s'arrête. Tu crieras : «Chou !» - se mettra à marcher lentement. Tu prononceras : «le Choc !» - se couche par terre docilement. Tranquille, obéissant l'animal. Nous glissons confortablement en larges traîneaux, étroitement couvert de la paille. Sur abrupt amoncellement de neige les traîneaux se renversent parfois, nous tombons à la neige. Et alors le chameau se fige tranquillement à la place, en attendant, nous établirons traîneaux et cela s'installeront dans l'eux.
La voie quatre verstes entre l'aoul Sacré et l'aoul de Tanatar passe selon la glace du lac qui s’est couvert par épais jonc. Kikym avare, en regrettant le chameau, ne permettait pas à d'autres enfants de s'asseoir à notre traîneau. Et nous avons aimé cette solitude, plaisaient ces voyages de matins et du soir. Cette année-là le jonc sur le lac était particulièrement haut. Non aussitôt on pouvait remarquer et le cavalier allant à la rencontre. Les sultans duveteux du jonc, blanchi par la gelée abondante, inclinaient l'un à l'autre, fusionnaient l'un avec l'autre et semblaient de loin par les collines blanches. Le vent ne pénétrait pas dans le lac. Quelque part à la steppe faisait rage l'orage, et il y avait ici un silence surprenant. Le chameau, comme en imitant un jonc, il a gelé à blanc épais particulièrement là, où la laine épaisse - sur le cou, le garrot et sur les pieds. On peut se montrer de loin que bougeait non pas un chameau, alors que un scirpe conformé de la meule.
Tant que nous ainsi allons, comme renard se faufile le froid et à nos attrape par les joues froides. Le visage pâlot de Bates des morsures du froid devient rose, vermeil, comme la tulipe de steppe du printemps.
Non, ni pour elle, ni pour moi ne sont pas terribles les morsures du froid. Aller à nous non loin, et les vêtements chez nous chauds. Le chameau ne s'égare jamais du chemin. Nous souvent ce donnons la liberté, et il roule les vides traîneaux. Alors - nous tournons dans un étroit sentier à travers les roseaux. Tantôt nous courons à qui mieux mieux, tantôt nous avons gravi la butte et tantôt nous glissons sur le neige accumulée, tantôt - après la chute de neige - Quand nous nous fatiguerons- nous rattraperons traîneaux, nous nous et s'asseyant côte à côte, bras dessus bras dessous, nous chantons, nous chantons hautement, à pleine voix.
Je me rappelle : nous, comme d'habitude, revenons par le chemin serré dans les joncs. La journée joyeuse, heureuse.
Encore le vermeil soleil d'hiver déjà réchauffé le sol. La neige a fondu un peu, mais en temps soleil couchant a gelé nouveau et légèrement jauni. Le chameau marchait lentement, en balançant harmonieusement nos traîneaux. Son calme nous commençait à irriter. Nous sommes descendus sur le chemin et se sont mis à qui arrivera le premier courir vers la butte. Je me suis levé le premier et, ayant regardé en arrière, et a vu que Bates a glissé la neige se couvrant de glace, est tombée et se débrouiller péniblement sur la colline. J'ai volé vers lui à la rescousse, mais a glissé et a volé en bas. Nous avons changé par endroits. Maintenant Bates était sur la colline, et je me levais à elle à la rencontre. Du froid, les va-et-vient, de l'incident ridicule les joues de la jeune fille rougeoyaient vivement.
Bares a crié à moi de la colline raide.
- Attrape-moi. Tu réussiras ?
- Saute, Batesjan.
Et au même instant elle s'est trouvée dans mes mains. Je me suis serré par les lèvres contre ses lèvres et soudain a senti la douceur de la langue chaude molle. Nous avons bu baisers comme le miel, doux et capiteux. Nous avons oublié tout et, Dieu sait, combien se prolongerait cette béatitude, si nous n'étions pas effrayés par l'exclamation rude moqueuse :
- Je félicite ! Pour que multipliez vos baisers !
Par un couteau aiguisé ont sabré à nous ces mots sarcastiques. Nous avons ouvert les lèvres, ont desserré les mains, ont sursauté de peur l'un de l'autre. Bates, en s'asphyxient de la honte, a fermé la face par les paumes et s'est mise à courir pour rattraper les traîneaux. J’ai assez de maîtrise de soi de se tourner pour voir l'agresseur. Dans le hardi cavalier qui a rattrapé nous sur le cheval ambleur émerillonné j'ai appris à la fois Jouman, le fils Saoudabay...
- Je te félicite, Myza. ! Pour que multipliez vos baisers ! - avec le sourire insolent il a répété, tournent les mains des moufles et en caressant les moustaches noires.
J'ai compris à la fois : avec Jouman je ne m'en sens le courage y. Il prenait part souvent aux combats et même on croit comme un palaoune -hercule. Si cela soit quelqu'un plus faible, je l'aurais frappé hors de la selle et foulé aux pieds.
Fâché par l'offense cruelle, en comprenant l'impuissance, je de rien n'ai pas répondu à Jouman, est allé après Bates. Le chameau sage s'est arrêté, Bates, trébuchant sur des mottes glacées, s'approchait vers traîneaux. Mais Jouman n'a pas souhaité être en arrière sur moi. Son cheval ambler allait au niveau avec moi. Brusquement l'agresseur m'a saisi par le menton.
-Attends ! Il faut parler.
- Lance ! - j'ai retiré la main.
- Je te dis, attends !
- Tu que tu m'es attaché, est-ce que je suis devoir des comptes à votre père ?
- Que tu dis un tel, mon bon ami ? - Jouman est devenu rouge de colère et a soulevé fouet. - tu, dois être, tu veux que je te frappe un ou deux fois. Alors comment ?
- Si il y aura courage, frappe ainsi !
En fureur Jouman a soulevé le fouet-kamcha. Et au même instant a tressailli et l'a baissé indolemment. Lui, il est clair, a eu peur non de moi, presque le garçon, mais de mon père.
- Bien, attends, gentil, - il a murmuré entre les dents, - je te guetterai encore. Je me coucherai par le serpent en travers de cette ta voie. S'il y aura chez toi des forces à passer par-dessus.
Et avec ces mots il a tourné raide le cheval et est allé au grand train à l'écart de l'aoul de Tanatar.
А notre chameau a tiré loin les traîneaux. Bares ne se lui pas encore se égalée. Je l'ai rattrapé, a pris sur les mains, a passé encore centaine-autre de pas et a fait asseoir délicatement Bates aux traîneaux.
Le chameau, en sentant la proximité de la maison, a accéléré les pas.
La voie totale restant jusqu'à l'aoul nous n'avons pas dit un mot. Lorsque nous sommes enfin arrivés, triste, offensé Bates est parti chez lui-même, n'ayant pas jeté un coup d'œil sur moi. Dans la maison de Kikym j'ai trouvé seulement Kalisa. Elle était déjà dans la pelisse, se réunissait quelque part en visite. Dès qu'elle a pu examiner au crépuscule que quelque chose m'est arrivé ?
- La prunelle de mes yeux, toi quelque chose es de mauvaise humeur qu'avec toi ? - Avec l'alarme elle interrogeait.
- Ouais, n'importe!... j'ai la migraine, - Je lui ai répondu vaguement, mais dans ma voix, probablement, sonnait l'autre chose.
- De quoi tu as la migraine ? - Déjà avec une certaine méfiance a demandé Kalisa.
Et je continuais le bredouillement :
- C'est comme ça les leçons. Hier ne dormait pas longtemps. Aujourd'hui tôt s'est réveillé.
Kalisa fait mine qu'elle a fait-moi confiance :
- Toi, mon pauvre garçon, trop emporté l'enseignement. Tu as la migraine parce que tu ne la soulèves pas des livres et les cahiers. Regarde, tu as même commencé à perdre du poids. Voici que, gentil. Chez moi toutes affaires selon l'économie, alors toi se couche et dors jusqu'au souper. Moi-même, je te réveillerai. Après le rêve et la migraine passera.
Elle a mis dans le coin la couverture molle chaude, m'a donné sous la tête le coussin et sortit, en s'assurant que je me suis assoupi.
Parfois, dès que je m'allonge après l'école, comme je l'ai immédiatement endors. Mais cette fois un sommeil salutaire, comme je l'appelais chez moi-même en aide, et ne se m'approchait pas tout près. Je n'ai pas menti Kalisa que tard s'est couché et tôt s'est levé. Mais j'étais tourmentée par la honte et la méchanceté. De toute cela est tombée malade en effet, a commencé à tourner la tête, а quand j'ai touché par le visage du coussin, et compris que tout je brûle.
J'étais, incapable de rassembler ses pensées. A craqué bientôt la porte, et j'ai entendu les pas prudents familiers de Kalisa. J'ai fermé les yeux et a soufflé du nez, en faisant semblant de dormir. Kalisa marchait presque sans bruit dans les ténèbres, s'est arrêtée ensuite, en écoutant ma respiration, et à mi-voix pour ne pas violer mon repos, murmura : «mais il est tombé malade en vérité, le garçon pauvre». Elle a allumé près du four une lampe à pétrole, a vissé la mèche. Et seulement alors, ayant enlevé la pelisse, se m'est approchée sur la pointe des pieds et a caressé par la paume froide mon front échauffé. Ici j'ai fait semblant que s'est réveillé.
- Ah, mon Dieu, pourquoi je t'ai réveillé ? - s'exclama Kalisa et avec l'alarme demandé : - Donc, comme, tu n'as pas bien, ma lumière ?
- Bien, - sans méditation je répondais, - seulement encore a un peu la migraine.
- Attends voici, tu boiras du thé fort et j'espère tout à fait en bonne santé, tu seras.
Et elle est ébraisé du fourneau des charbons chauds pour un petit samovar jaune.
-Et tu connais, chez moi sont prête belyashis . Comme au cas où tu tomberas malade. Samovar sera prêt, et ceux sont chauds, être du goût de toi. Tu manges belyashis, tu boiras la mouette, et les maladies comme n’est inexistant.
Kalisa savait persuader. Et avec elle il était agréable d'être assis au souper du soir. Avec un tel plaisir elle à petites gorgées buvait du thé fort, en mangeant les appétissants morceaux grillés, fondant à la bouche belyashis
Mais par ce qu'elle était habile !
- Donc tu sais, en effet, je sais tout, - soudain elle a prononcé, en mettant de côté le bol.
- Qu'est-ce que vous savez ? - Je me suis agité.
- Jouman m'a raconté tout, ma lumière.
- Jouman ? - Et moi a senti, comment a tressailli mon cœur.
- Tiens, comme a eu peur, - a souri Kalisa, en examinant malicieusement moi les yeux, - est-ce que tu as oublié que je promettais d'être dans courrier du cœur ton aide. Est-ce que je ne te disais pas - attends, ne se dépêche pas, mais tu as pris et s'est pressé. Mais maintenant il n'y a rien à faire. Vraiment s'il est arrivé ainsi, tiens ferme, le chemin. Sois dur, comme l'acier de damasse. Nous penserons ensemble : qu'il faut entreprendre pour que ne s'allume pas l'incendie.
Je ne pouvais pas cacher le désarroi, alors que Kalisa cependant continuait :
- Si non je te disais il y a longtemps que notre Yerkejan déjà on recherche en mariage. Il y avait une telle personne. Tu te rappelles ? Donc ce Jouman vient par le neveu à son marieur. Maintenant il t'est clair ? Et ce Jouman protège la jeune fille, comme la fiancée personnelle. Particulièrement de toi. Qui ne sait pas que tu l'année passée arrivais souvent dans sa maison. Alors vraiment maintenant, après que tu as commencé à vivre ici, apprendre, seulement et on dit que sur toi et Bates. J'entendais des gens fidèles, le marieur a dit ainsi à Jouman : «Sois mes yeux et les oreilles». La femme Jouman
Biken ainsi cherche faire une courte visite à nous. Pour affaire privée et sans cela. Ils me faisaient allusion déjà : tu, à ce qu'on dit, tu les as emmenés, tu veux rapprocher ! Regarde, n'efface pas à toi les traces. Je connais déjà que sera plus loin, une fois Jouman vous a attrapé. Me rencontrera Biken et dira : eh bien, voici, admirez - c'était grâce à vous qu'ils se rapprocher l'un à l'autre. Comment à ceux-ci bouchée à la gorge pour qu'ils restent silencieux ? Comment éviter de la honte ? En effet, ils vont claironner sur toute la steppe, vont troubler tous les aouls autour.
Il me semblait que Kalisa exagère.
- Ah, quel genre es-tu enfant!, et qu'est qu'il est pour toi cela incompréhensible ? - avec le dépit elle s'est écroulée vers moi - mais enfin, ces rumeurs n'ont pas cessé. Et ceux pénétrant à ta maison et à la famille de Khoja-ata, aïe, quel temps pénible sera pour vous.
J'ai pensé de nouveau que Kalisa attaché trop d'importance et à Jouman et aux rumeurs. Mais pas à pas elle me persuadait du bon droit :
- L'année passée était l'année lourde. Durant l'année du porc. Tu en effet, connais cela. Le jute, la disette de fourrage est venue à la steppe. Le cas d'épizootie. A fait faillite ton père. S'est ruiné cette maison. Comme dit, avec une bride dans les mains sont restés. Seulement à Sasyk n'a pas touché le jute. Khoja-ata a demandé chez lui de l'aide. Et Sasyk a amené à lui un troupeau entier des chevaux. Quand il avait du progrès, ont commencé à se remettre, on voulait redonner le troupeau au Sasyk Bey.
- Tout se passera d'une façon ou d'une autre, ne redonnez !- Sasyk a répondu, - j'entendais voici que chez vous grandit un petit. Elle coûte, dit-on, quarante-sept têtes. C'est la rançon complète pour la fiancée. Et chez moi le gamin bientôt par le hardi cavalier sera. Fiancer se marier par les futurs. Tu bénirais ?
D'après récit sur Kalisa j'ai compris que Molda -ata est convenu et en automne avait lieu l'entente. Le troupeau des chevaux de Sasyk a aidé beaucoup l'économie. Depuis cela s'est passé toute la prospérité actuelle de la maison. Molda-aghas et Sasyk sont devenu amis afin que vous regardiez apparaître comme - et bien, directement crèmes intactes !
- Toi, le garçon, comprends, - continuait Kalisa. - Beaucoup d'entre eux ont grondé le fils Sasyk. Eh bien, que de cela ! Les gens fidèles selon la coutume, qu’ils regarderaient ce qu'il est mauvais. Demande en mariage, disent-ils, la cause sacrée. Voici seulement le pouvoir Soviétique établit d'autres ordres. Mais ils n'avaient pas d'aucuns obstacles. Mais les coutumes sont plus fortes. Le pouvoir interdit la rançon, la polygamie, ne permet pas tôt de marier les jeunes filles. Peut-être, par la suite ainsi et sera. Mais qui se soumet maintenant à ces lois ? Tout restait à l'ancienne manière : la rançon paient, et les gamines pleurent, quand les marient de vive force, et chez les vieillards-beys des femmes plus que des doigts sur une main.
Certes, Kalisa disait la vérité. Mais pourquoi elle ainsi me l'expliquait en détail ? À total, tout cela m'était connu et plus tôt.
- Ah, Kalecki ! Pour mieux dis que me faire maintenant ?
La tante malicieuse Kalisa a jeté un coup d'œil paisiblement à moi.
- Que, tu demandes, te faire ? Tout d'abord il est nécessaire de rassurer à Jouman, l'obliger à se taire.
- Mais comment ce faire, Kalisa ?
- C'est du tout cuit. Adoucir. Un cadeau à lui faire.
- Qui va prendre-il ?
- Encore comme accordé. Pour manteau de fourrure à partir de la peau d'un poulain, il a apporté un riche homme auprès de sa sœur germaine. Alors qu’en effet, la sœur à lui est plus chère que Yerkejan.
-je ne sais à quoi m'en tenir, en quoi moi un peu lui embobiner ?- J'ai compris déjà toute la bienveillance de Kalisa, et s'est rappelé que mon frère Tekebay certains de ses pitreries était comme Jouman :
- Conseille, s'il vous plaît. On va inventer.je vais te filer le bon numéro. Mais toi connais d'avance : tu à lui fermerais par le cadeau la bouche. Il se taira. Et pour la partie restante il est besoin de prendre soin à lui seul. Toi attends, Bates deviendra, comme on dit, la maîtresse de la maison. Elle en effet, encore la fillette, et toi tout à fait jeunet. Toi, Burkut, tu ne t'es pas vu ! Attends voir, mon chéri, ait la patience.
-Eh, ouïe, Kalecki ! - j'ai tendu - quel genre d'une longue histoire !
- Essaie, trouve l'histoire plus court, - a répondu par une plaisanterie Kalisa, - mais avant tout comprends qu'il faut obliger Jouman se taire. Autrement mal il te faut. Lui - une personne méchante et bavarde. Il racontera partout que voyait. Et non simplement raconter, mais blaguer. En dira de toutes les couleurs à tel manière que pas ce que vivre dans cette maison, franchir son seuil on ne pourra pas. Il ne faut pas s'approcher tout près. Tu as pensé à cela ? Et, le principal que sera avec Bates ? Tu es le garçon, tu n'as rien à redouter la mauvaise réputation. Mais en effet, elle peut gâcher de lui-même toute la vie. Tu ne demandais pas entendre, comment la fiancée envoient à l'inverse à l'aoul, ayant mis sens devant derrière sur l'âne noir et lui ayant donné aux mains un tison brûlant. Elle en effet, sera condamnée à la volée de coups jusqu'à la mort. Tu as pensé à cela ?
Je me sentais tellement désolé pour Bates, que j'ai presque ne pleuré pas.
- Tu proposes, tante Kalisa, ce que me faire. Conviens avec Jouman.
Et Kalisa m'a promis de se mettre d'accord.
Le matin j'ai appris que Bates est à la chaleur : ainsi elle difficilement éprouve le cas d'hier.
Quant à Kalisa, elle a tenu la promesse. Jouman a donné de se taire la parole, et m'a demandé pour cela le poulain-trois trou de vol. Je devais aller à l'aoul paternel et au printemps, quand commencera la transhumance sur djalaylou, revenir ici avec le poulain, destiné à Jouman. Certainement, les habitants de l'aoul devaient communiquer que le poulain trois ans de vol ne lui est pas offert, donc est vendue.
- Je suis d'accord, que soit ainsi, - je disais Kalisa- mais explique moi, pourquoi je dois partir de l'aoul maintenant, si personne ne connaît rien, excepté Jouman et toi, la tante.
Kalisa a jeté un coup d'œil sur moi avec irritation et, peut-être, même en pitié.
- Eh toi, le garçon, le garçon ! Et tu ne comprends rien cela. Nous réussissons à éteindre à peine l'étincelle dangereuse. Mais en effet, plus loin tu ne pourras pas cacher les sentiments. Devant tes yeux sera constant Bates, tendre cygne. À toi lui-même ne pas s'aviser que tu as fait hier. Ne sois pas l'enfant. Pars pour que ton secret soit avec toi. L'école attendra. De quoi s'agit-il ? - tu vas sur les études ou non. Toi-même, tu demandais que je me mette d'accord avec Jouman. Donc et toi il faut accomplir notre arrangement. Ne montre pas ici le nez. Donc, on va voir.
Le lendemain Kikym m'a transporté à l'aoul natal.
M'ont abandonné à la fois par les questions : pourquoi tu es revenu, Burkut ? Et, en se montrant fier, je répondais que jusqu'à un an à cette école il n'y aura pas déjà leçons, sur lesquelles je pourrais apprendre quelque chose nouveau.
Alors en fait dans mes idées il y avait seulement Bates. Est-ce que je ne la voie pas jusqu'à l’été ? Est-ce que je pourrai transférer une longue cette séparation ? Je me rappelais le goût de ses lèvres, le feu confiant dans les yeux. Yerkejan gentil ! Elle était dans mes idées et jour et nuit.
En quoi tu m'as enchanté ?
En quoi tu me charmé ?
Est chanté ainsi dans la chanson populaire. Je répétais souvent ces lignes en somnolent et en réalité, en se rappelant Bates. De jour en jour je l'étais désirable voir de plus en plus. Grandissait de jour en jour mon amour. Et elle a apporté la discorde à mes relations avec le père. Tout cela s'est achevé par l'acte inconsidéré, que je n'ai pas pardonné jusqu'ici.
A passé d'un peu de temps après mon retour à l'aoul paternel. Plus remarquable faire dégeler la neige, les sonneries des ruisseaux, la chaleur du printemps est venue à la steppe. J'ai dit à mon monde que je dois aller nécessairement à l'aoul de Tanatar, visiter à l'école. Je me suis choisi déjà à moi-même le cheval de selle -élancé poulain par les sombres bruns pelages, ainsi nourri et gros, que vous n'êtes pas en danger pour Bates, et pour les vôtres. Partez et qui se tricher, et il lui-même semblait que trois ans, comme il était en fait, et tous les cinq. Mais le père et ne voulait pas entendre sur mon départ. Il a refusé de me donner catégoriquement le cheval. Je discutais longtemps avec le père, mais inutilement. Alors j'ai décidé de partir, n'ayant pas regardé son interdiction. Une fois je me suis habillé déjà en chemin et est sorti auprès de chevaux. Les membres antérieurs de mon poulain étaient dans entraves. Et est inattendu - je me suis heurté face à face au père.
-Qui a infligé les entraves à mon poulain ?
- Moi - le père a fixé les yeux sur moi par le regard lourd fâché- moi ici le maître. Et je n'ai pas de chevaux pour les sales affaires sombres.
- Je ne comprends pas, sur quoi tu dis, père ?
- Donc tu penses, je n'entendais rien ? - Il se m'est approché encore plus près, comme en souhaitant me percer par les yeux froids méchants.
Ici j'ai commencé à deviner que tout est connu au père déjà, mais a demandé à tout hasard :
- Sur quoi tu entendais quand même, père ?
- Toi réponds me directement : pourquoi tu as jeté l’école ?
Il était inutile de mentir. D'où il a appris seulement, je pensais, mais à haute voix a répété stupidement sa question :
- Pourquoi j'ai jeté l’école ?
Le père a jeté un coup d'œil sur moi plus mollement et plus tranquillement :
- Laisse ces affaires sombres, mon garçon. Ils n'amèneront pas à rien bon.
- Les affaires sombres ? Je ne sais pas pour moi-même aucunes affaires sombres.
Et j'ai regardé ouvertement le père en face.
- Eh, le garçon, est-ce que je ne comprends rien ? Est-ce que nous pour toi ne trouverons pas une jeune fille libre ? Alors que tu as contacté avec la fiancée étrangère, pour laquelle on déjà paie la rançon.
- La rançon, la fiancée... Quelle fiancée, père - Je continuais à me s'obstiner.
Ne dispute pas, Burkut. Il ne faut pas discuter avec le père. Comprends, nous commençons selon-présent à vivre tout à l'heure après la nomade. Nous avons encore peu de forces. Nous ne pouvons pas conduire la lutte avec tels gros bonnets, comme Sasyk.
Le père persuadait, en cherchant de s'incliner vers son côté...
Dans sa voix il n'y avait pas notes terribles.
Mais je ne pouvais pas, ne voulait pas accepter avec lui.
L'obstination innée et le désir de voir Bates gagner le dessus.
- Toi ne s'inquiète pas, père, - l'a interrompu moi, - toi confier mieux me que j'ai une affaire à l'école. Est-ce que je n'ai pas droit de prendre de ton troupeau un cheval de selle ?
- Si cela non l'affaire sombre, prends au moins tout le troupeau. - le père s'est emporté de nouveau.
- Dis me seulement, tu donneras un cheval ou non ?
- Je ne donnerai pas, je ne donnerai pas ! - le père en fureur a crié.
Je l'ai essayé encore une fois faire changer d'avis, mais tout était en vain. Il a deviné tout.
- Non pour Jouman, le fils Saoudabay, j’ai recueilli et élevé du bétail.
Ne t’occupe pas !
Et le père est allé catégoriquement vers la maison.
- Attends, attends ! - J'ai crié derrière lui.
- Comme a dit, ainsi et sera ! - il ne s'est pas tourné, n'a pas ralenti les pas.
Je ne me rendais pas le compte dans ce que s'est passé puis. Je ne me rappelle pas, comme dans mes mains s'est trouvé le couteau pliant, que je ne tirais jamais de la poche. Je ne me rappelle pas, comme par un fort battement moi des découdre le côté droit du poulain dans la troisième année.
Le poulain pauvre a glapi et a fait les mouvements brusques par les pieds, s'est écroulé sur la terre. Le père courait chez moi, alors moi, sans quitter le couteau, criait :
- Ne s'approche pas !
Mais s'est écarté un peu et regardait en dessous le père qui s'est pétrifié au-dessus du poulain. Auprès de malheureux convulsivement tressaillaient les pieds sombre-brun, et la terre est devenue sombre autour du sang.
Je prends un risque
Uns se réjouissaient de la querelle entre moi le père et la destruction du poulain, les autres s'affligeaient.
Uns m'admiraient, m'encourageaient : «il est semblable au grand-père et sera le même preux. C'est bon qu'il ne craint pas du sang».
Les autres accusaient : «le temps des preux a passé. Par le mauvais caractère il apportera encore au père beaucoup de malheurs et les afflictions».
Parmi de la maisonnée la mère s'est trouvée brusquement à côté de moi. Le père voulait me punir pour mon acte, fiché des coups à moi, mais la mère est devenue entre nous et s'est appuyée au père par les mains sur la poitrine :
- Ne le touche pas. Se rappelle mieux, par quel tu étais à son âge. Burkut ne s'est pas trompé de chemin, il va simplement par ta voie. Tu dans quatorze ans pouvais troubler tout l'aoul. Donc, en effet, il où est plus modeste. Qu’il est nécessaire de frapper au gamin pour le poulain ? Compte, que cela était arraché par les loups.
La mère nous a réconcilié presque. Le père a cessé de se renfrogner et obliquement me regarder.
Mon frère aîné Tekebay - lui était déjà vingt - excepté l'économie, ne s'intéressait rien, à rien n'intervenait pas. Il a rendu sa fille l'année passée à l'orphelinat, et même ne se réunissait pas de nouveau se marier. Les gens sur lui disaient :
- Tekebay pat les moutons et boit ayran avec le lait fade. Donc, au demeurant il s'en fout.
Et, en effet, il ne soutenait pas ni moi, ni le père.
Se comportait aussi ma sœur aînée Boulis. Timoré, timide, elle franchissait rarement le seuil de la maison et en se taisant était assise le plus souvent pour faire de la couture.
Fait son apparition le premier herbe, est devenu tout à fait chaud, et notre famille est partie sur djalaylou.
Nous nous sommes arrêtés dans la place depuis longtemps choisie par nous, à côté Katyn - Kazgan.
Quelques jours après chez nous est venu le visiteur inattendu, l'oncle Jakynbek. Il a changé beaucoup en un an, a grossi, sont devenu un plus large les épaules, est devenu imposant.
Et sa personne est devenue l'autre. Les rides ajoutées ne vieillissaient pas l'oncle. Les moustaches et sa barbe étaient soigneusement coupées.
Les joues luisaient après le rasage. L'oncle portait maintenant la lunette dans la monture brune, et en dessous de verres il était difficile d'examiner ses yeux rougissant un peu fatigués.
Sur l'oncle disaient que ses yeux étaient injectés de sang depuis lors, comme il était à la guerre.
Doit être, c'était non ainsi.
Simplement il lisait beaucoup et distendait souvent la vue.
La voix de l'oncle est devenu un peu plus rude, mais il a rarement soulevé son voix, parce que se comportait plus tranquillement et équilibré, qu'à l'arrivée passée.
Par devoir de la parenté et une vieille amitié le père a rencontré l'oncle Jakynbek par un grand honneur.
Il n'a pas lésiné égorger une jument et a invité sur celle-là tous les gens avec la bonne renommée des aouls de circonvoisins qui sont partis comme nous, dans djalaylou.
Parmi eux est venu et Mambet-Khoja. L'oncle était à lui la personne du même âge-kourdas, et c'est pour cela qu'eux, en suivant à une vieille coutume kazakhe, à tous les pas plaisantaient successivement.
Déjà le lendemain l'oncle ont commencé à inviter en visite.
Avec lui allaient ensemble le père et moi. Qui était chez nous sur le premier toy, ils arrangeaient la régalade, - les riches, gens solvables.
Après la viande fraîche et le koumis du printemps, il y avait des conversations sur les temps actuels, sur le pouvoir Soviétique.
L'oncle tâchait comme on peut plus en détail répondre aux questions, qui lui donnaient.
À cette époque-là je n'étais pas déjà un naïf et a lu le journal lequel sort à l'Orenbourg «L'ouvrier kazakh» et la revue «Le Kazakhstan rouge».
C'est pourquoi j'ai compris assez bientôt que nos riches de steppe posaient à l'oncle les questions assez caustiques, mais il dans les réponses ne disait rien mauvais sur le pouvoir Soviétique.
Est chez nous, auprès de kazakhs, l'expression railleuse : «cela se passait à cette époque, quand le poulain était muet, et chez le poulain dans la troisième année sont tombées les dents de lait». Bref, il y a longtemps c'était, et peut être, et il n'arrivait jamais. Voici et l'oncle aspirait à prouver aux interlocuteurs que les discordes sanglantes qui ont éclaté à Tourgaï encore la quatorzième année il est temps d'oublier et ne pas donner à ceux de la grande signification. À l'oncle objectaient. En écoutant les mots des disputeurs, je commençais à comprendre que ces discordes se prolongent. Trop de familles ont perdu des proches et dans les combats de la seizième année et pendant la Guerre civile. Plusieurs gardent encore dans les cœurs le désir de venger. Et qui aura une force lequel à unira les belligérants dans une fraternité ?
Une fois nous étions invités chez nous-mêmes le marieur Mambet-khoja par Sasyk. Je ne cacherai pas, je me suis réjoui beaucoup de cette invitation. Encore ! Je verrai non seulement Sasyk vanté, mais aussi son fils, le fiancé de mon Bates.
L'aoul, quand nous arrivions là, nous nous sommes montré minable, petit. Et la terre était autour déserte.
On m'avait rappelé le récit d'un bel esprit de steppe sur voyageur qui a passé la nuit dans une maison.
Le voyageur égaré est sorti de la maison et voit que son cheval entravé restait affamé. «Comme chez toi nu tout autour, même les herbes pour le cheval est absentes», - il a dit au maître. Et le maître a répondu : «si tu étais riche, et chez toi les chevaux piétineraient il y a longtemps l'herbe près de la maison».
Oui, l'aoul de Sasyk avait l'air sans confort. Près de la maison s'assombrissaient les silhouettes de quelques chameaux de selle et juments poulinières, par contre étaient vus au loin de nombreux bétails et les troupeaux.
- Est-ce que tout cela appartient à Sasyk ?
L'oncle à notre guide a demandé - donc tu dis, tout cela son bétail. Il est combien de chez lui à la tête du bétail maintenant ?
- Les malheurs de ces années, le jute ont enlevé beaucoup de richesse et à cette famille !
Mais l'oncle voulait connaître, il est combien de bétail il restait à Sasyk bel et bien. Et le guide a dit :
Des brebis maintenant pas plus quatre mille. Des chevaux - près de mille. Et des chameaux, certainement, tête de bétail cent cinquante...
- Est-ce que c'est peu ? - Je me suis informé.
- Comparer au passé - pas assez !
- Et combien était auparavant ?
L'oncle m'a répondu par les mots de la chanson de l'akène de Karpyk de la génération d'Argien :
Aux troupeaux Dos kana n'a pas vu la fin,
Et non moins que chez bey Es jan a des brebis.
Asan est riche de leurs.
Asan fait la paire par son riche en la richesse éclipsé.
Sasyk, comme m'ont raconté, a hérité la richesse de l'ancêtre d'Asan. À la suite de sept générations la chance ne quittait pas cette famille.
On dit, chez l'arrière-grand-père Sasyk- Tyrnak avait trois mille uns chameaux. Pour ne pas s'égarer du compte de Tyrnak crevait l'œil à chaque centième chameau. Et l'ont surnommé par bey - le maître de trente aveugles.
En écoutant ces vieux élogieux discours, j'ai voulu regarder encore plus fortement cette personne célèbre et son logement.
L'aoul étant dans le creux entre les collines, était serré ordinaire dans nos steppes par le voile vacillant du brouillard.
Les maisons cela apparaissaient, disparaissaient de nouveau, comme les bateaux à la mer. L'aoul comme ne voulait pas nous admettre auprès de lui-même.
La voie se nous est montrée fatigant, lent, et nous avons passé sur le galop pour plutôt atteindre l'objectif.
Le brouillard continuait à s'agiter, en rappelant toujours la mer avec de nombreuses yourtes-bateaux.
Mais quand nous sommes arrivés tout près vers l'aoul, à moi dans l'esprit est venu une autre comparaison. De petites yourtes sombres ressemblaient à la volée des canards pâturant. Quelques yourtes blanches, ceux étaient considérablement moins, par la valeur et la couleur se m’est montrée par l'importante litée d'oie.
Mais aussi ils avaient l'air des modestes calmes à côté d'une grande yourte blanche livrée dans le centre de l'aoul.
Quel c'était la yourte claire, principal, le plus élégant ! Vraiment si ceux yourtes - les oies, ce dernier non autrement, comme le cygne blanc. Tel blanc, comme le lait, la thibaude je ne rencontrais pas dans l'enfance. Voici là-bas pénétrer plutôt.
Là, au-dedans, doit être, le vrai paradis de steppe.
Mais je me suis trompé beaucoup des attentes naïves. Cependant au départ je raconterai du Sasyk. Jusqu'à quoi il était incohérent et désagréable. Il y a rarement on peut rencontrer tels gens laids osseux. À grande bouche, avec plat et les dents écartées se produisant en avant de telles omoplates, il sans sourire regardait les visiteurs par les petits yeux profondément mis. Les cheveux rares diffusés selon le menton, et les moustaches liquides ne donnaient pas la beauté à la personne immense tortue de quelque forme incorrecte tendue.
Le bœuf, voilà tout ! Taille patron le bœuf !
Le printemps passait déjà l'été, à la chaleur, au début shindi-, quand le soleil brûle les herbes de steppe, et les vêtements chauds se cachent aux coffres jusqu'à l'automne.
Mais Sasyk s'est revêtu a fouetté bashmet piqué avec l'applique de la laine de chameau, le bonnet-ouchanka de kalgan et les bottes avec les bas de feutre.
M'a étonné et la voix de Sasyk - épais, de chameau. Probablement il n'était pas trop causeur et affable, si juger par ses questions saccadées sur la santé, sur la famille, sur l'économie. Avouer, je n'aimais pas la conduite de l'oncle. Il se démenait devant Sasyk par la perdrix, en lui donnant par tous les moyens les signes d'attention.
Si un tel beau-père, par quel le fils chez le beau-père, a pensé moi et a commencé à chercher par ses yeux parmi les gens qui ont entouré la yourte. Il semble, au fiancé doit être des années quinze - seize, mais ici entre les hardis cavaliers de son âge n'étaient pas.
Enfin, nous sommes entrés dans une grande yourte de Sasyk.
Comme sa décoration pauvre ne correspondait pas aux récits sur la richesse du descendant de l'Asan rendu célèbre. L'abandon, la négligence. Le feutre bon marché gris dans l'angle rouge, est plus haut que le foyer, et quelques peaux de cheval - tapis de sol pour le siège.
D'habitude au fond d'une riche yourte il y a des chers l’objet presque jusqu'au haut, et il y avait côte à côte des coffres, un est plus beau que autre. Chez Sasyk de rien semblable n'était pas. Là, où il faut se trouver aux coffres, c'était une immense balle de feutre bien attiré. Qui sait que se trouvait là. Je n'ai pas découvert même les couvertures avec les coussins, lesquels dans chaque famille kazakhe il convient de tenir sur l'aspect.
Je ne comprenais pas, comme ils dorment ici, en quoi se cachent que pour le lit peuvent proposer aux visiteurs.
À côté de la yourte j'ai remarqué le char biaxe sur de hautes roues. Sur le char se trouvait le coffre pour l'alimentation -Kebejaie. De là senti fort par la viande séchée et le fromage séché.
Non loin du char, après la haie, était encore - quelque alimentation - doit être, bouc avec de lait, la casserole, la vaisselle de toutes sortes.
Et d'en est séparé - l'outre noire, selon les côtés élastiques rapides, le lait de jument bondé. De lui sortait un manche balai du mélangeur de koumis.
Encore j'ai fait l'attention au lit comblé d'une différente charge et négligemment couvert de la couverture sale. Entre ce lit en bois et le ballot de feutre se trouvait, comme il faut, la perche noueuse soutenant le dôme de la yourte. Sur une telle perche par la coutume pendent les vêtements les plus précieux.
Chez Sasyk tout était non ainsi.
À la perche pendaient les pelisses en peau de mouton usées pelisses, les robes de femme sales et d'autres chiffons, qui on a honte de regarder.
Ni la fourrure de renard, ni les peaux de loup, les toilettes luxueuses.
J’avais l'habitude de voir que les parties séparées de la yourte contactent par les raies fines de tapis des différents coloris.
Ces raies bigarrées donnent au logement l'aspect jovial confortable. Mais ici personne ne se souciait de cela. Ici pour les liasses on utilisait les cordes improvisées tressées de la grosse laine avec enlacées à ceux pour la solidité par le crin.
Il n'est pas très confortable ici s’installer les invités je pensais. Qu’il est possible se passer de coussins, à qui il est agréable s'accouder ainsi, sans tapis... Quelque chose ici non ainsi.... Quelque chose ici non ainsi.
Mais et l'oncle et les autres visiteurs se sont placés dans l'angle rouge dans le coin rouge auprès de grande natte de feutre rugueux et les peaux de chevaux.
Et je suis mécontente regarder autour de soi de gauche à droite et soudain s'est rappelé l'âme de la devise connu l'akène Akmolda :
Pour la beauté enlève immédiatement toi la boue que s'est accumulé de l'intérieur.
L'akène sous-entendait la beauté humaine.
Mais ces mots est qualifié pour étonnamment à la yourte de Sasyk, qui au départ, se m'est montrée semblable au cygne blanc parmi les oies et les canards. Malheureux ! Alors que disaient encore que chez le maître de la yourte le père sacré. Mais quand même il était sagace celui-ci sacré, si a donné au fils le nom Sasyk .
Je à peine voilée hostilité surgi immédiatement l'envers Sasyk. De camelin chez lui était non seulement la voix, il respirait bruyamment, comme un vieux chameau avec les poumons malades, toussait d'une voix enrouée et constamment crachait.
Et en plus prenait à tout moment de la bulle le tabac -nasibay et le mettait pour les lèvres. J'avoue, J’ai rarement rencontré de telles personnes.
Lui comme si de rien n'était pas trônait à la place honorable. Et, en désirant nous apporter agréable, s'est adressé impérieusement à ridé petite vieille dame dont les vêtements sales étaient se placé de toute la décoration de la yourte :
- Eh bien, Baybishai, les invités, certainement, ont envie de boire. Verse le koumis.
C'est donc sa femme principale, j'ai pensé, en croyant et sans croire la conjecture. En effet la femme. Eh bien, jusqu'à quoi elle ridiculement avait l'air à côté du mari immense, ossu, graisseux.
Une petite vieille s'est levée par la vivacité extraordinaire, en accomplissant l'ordre du souverain.
S'étant caché après la cloison tressée des tiges jaunes de caracal, elle a crié au hardi cavalier étant de service chez l'entrée :
- Eh toi, sors vite le kersene de la fosse.
Bientôt un hardi cavalier a apporté dans un panier à anse grand noir kersen, jusqu'aux bords rempli du koumis, et la baybishai pour ce moment-là a eu le temps de déborder dans notre l'angle rouge une nappe-dastarkhan, apprêté rude de la peau de mouton.
Il y avait ici un sac du feutre gris, orné, l'ornement coloré et le puiser avec une anse arqué. Du sac la baybishai a pris les tasses en bois.
Chacun de ceux jusqu'à la valeur rappelait de petits plats pour la viande. Mais non leurs grandeurs m'ont effrayé : vraiment ce que blesse, il y avait des taches sombres dans le tasses, comme ceux ne l’avaient jamais.
Sasyk lui-même remuait lentement et touillait le koumis moussant. Touillait en se taisant, avec recueillement. Et ayant fini seulement la cérémonie religieuse, s'est adressé au hardi cavalier étant accroupi un peu plus loin aux invités :
- Apporte ici la vaisselle.
Et répandait le koumis, en examinant par les petits yeux profondément mis les courants lourds blancs. Les premières tasses est délicat, comme en craignant de verser quand même la goutte, le hardi cavalier a remis à l'oncle et moi.
Je connaissais bien la coutume que les jeunes n'ont pas droit de goûter de la boisson ou toucher la nourriture, tandis que les aînés ne goûteront pas. Respectait, il est clair, cette coutume et l'oncle, qui était plus jeune que la plupart des invités. C'est pourquoi lui et moi ont donné les coupes aux vieillards à barbe blanche. Maintenant est venu notre tour. J'ai jeté un coup d'œil sur la tasse reçue à moi, et a été stupéfié. Et le koumis était sale et la vaisselle. J'ai tenté de prendre la gorgée pour ne pas offenser le maître, mais je me sentais mal.
- il m'est incommode de le lui refuser, Burkut ! - l'oncle a dit, en sortant avec moi de la yourte.
C’est à lui il doit être incommode, - je répondais.
-Tu ne sais pas conduire son comportement.
-Elles-mêmes ne savent pas comment rencontrer les visiteurs.
Alors que l'oncle me grondait, je montrais les dents, à direction de la yourte sont arrivés deux cavaliers.
Un tirait en arrière de lui-même un lasso.
Du poulain non apprivoisé, l'autre ceci donnait des coups de fouet-par kamcha de derrière.
Et le premier de selle, un grand corps par la barbiche aiguë noire, et l'adolescent - galopant derrière un hardi cavalier, aussi la constitution puissante, ressemblaient beaucoup à Sasyk.
-Le hardi cavalier sûrement son fils. Le fiancé, le mien l'adversaire. Mais qui est barbe noire ?
Leur arrivée a mis de l'agitation dans la yourte,
Barbe noire et Sasyk parlaient hautement et jovial sur le poulain. Enfin le maître avec quelques les hardis cavaliers est sorti chez les cavaliers.
- Rétif, tu ne diras rien, - marmonné Sasyk - il vous est difficile, probablement, l'attraper, aux pieds légers, et l'essentiel, craintif. Comme de l'hémione d'origine, bravo, triomphez d'une difficulté !
- Est-ce qu'existe le poulain, qui est impossible attraper ? - vantait d'un air suffisant barbe noire, mais Sasyk ne l'écoutait pas et s'adressait à l'oncle :
- Myza Jakynbek, te couvrait loin le temps inquiet. Il fallut être toujours sur les chemins à toi. La gloire à Allah, tu es revenu sain et sauf à notre steppe. Il serait indigne de t'offrir du bar - j'ai ordonné à ton honneur d'amener le poulain.
L'oncle a remercié poliment à Sasyk, mais celui-là -continué de régenter :
- Allez-y en foule, mes gars, plus vite. Autrement la viande aura affadi.
De loin j'observais, comment les gaillards de Sasyk découpaient le corps. Ils étaient ravis de la graisse abdominale, en grosseur au doigt,- race caprine : ils admiraient par une jeune viande blanche. Ils claquaient des langues, plaisantaient, riaient, faisaient du bruit, en goûtant d'avance la régalade rapide.
Mon oncle aimait pas trop les préparations économiques et préférait à cette époque partir de l'aoul à la steppe. En outre à lui, vraisemblable, on voulait parler avec moi en tête à tête,
-Allons-y, faire un tour!, m'âme -neveu, là-bas, vers ceux-là - les collines. J'ai accepté volontiers et, quand nous nous sommes écartés un peu de l'aoul, sincèrement et un peu rageusement a demandé à l'oncle :
- Pourquoi nous nous sommes trouvés dans la yourte de ce Sasyk ?
- Et toi gentil, ne faites pas attention à la boue, à la vaisselle. Toi apprends mieux sur ses affaires, et alors tout deviendra clair.
- Grâce à laquelle l'œuvre il est rendu célèbre ?
- J'ai beaucoup sur lui pourrais raconter ...
- Et quand même ?
Et l'oncle a commencé à m'instruire :
- Dans une année où du sabre du roi blanc afflux de sang kazakhe, nous, le groupe des kazakhs formés, ont décidé de produire à l'Orenbourg un journal. Il était difficile d'obtenir la permission du gouvernement, mais nous l'avons obtenu. Il se trouva encore plus difficilement prendre les moyens pour l'éditions. L'oncle natal Sasyk Ahmet Baytoursounov, moi et encore quelques adolescents ont fondé la société de l'assistance mutuelle de compagnon pour trouver l'argent pour le journal. Et voici alors Sasyk, que tu as vu aujourd'hui, par un des premiers richards de Tourgaï s'est inscrit à cette société et a apporté en sa part - cent mouton.
- Qu'est-ce que cela fait, il est un tel conscient ? - Non sans méchanceté je me suis informé.
- Qu'est-ce que cela me fait?, pourquoi il a donné. A aidé - voici l'essentiel.
- Donc, il souvent devient généreux ?
L'oncle a regardé en arrière avec inquiétude autour - si qui n'écoute pas... Et s'étant persuadé que nous uns, continuait :
- Aux temps récents orageux, quand les bolcheviks appelaient rouge, et de nous - blanc, à Tourgaï s'est formé le régiment d'Allache. Pour ce régiment Sasyk a donné les meilleurs chevaux de choix. Vous plaisantez, n'est-ce pas me croyez pas ? Vous pensez ! Rire ici n'a rien. Va pour chez Sasyk la nappe sale, mais son âme est propre. Lui- le support pour ceux qui va par le chemin des pères et les grands-pères. Je n'étais pas très d'accord avec l'oncle, mais ne dit rien. Si j'ai commencé à lui objecter, entre nous pouvait apparaître le mur, et dès lors ne serait pas tourner la conversation.
Et il était silencieux, jusqu'à ce que j’aie commencé à parler tout à fait de l'autre :
- L'oncle, mais en effet, vous étiez l’écrivain ? La vérité ?
- Pourquoi était ? Tu es-ce qu'es assuré que je n'écris pas maintenant ? - A souri l'oncle.
-Il ne m'arrive pas, l'oncle, lire a écrits par vous maintenant. Et d'ancien je lisais plusieurs.
-Voici vous écriviez de l'amour de l'adolescent et la jeune fille. Donc, ne s'est pas réalisé leur rêve. Ont péri...
- Correctement, j'écrivais. Mais pourquoi toi. S'est rappelé notamment sur cela ?
- Eh, l'oncle, tout se répète. La bonne tête, la belle femme et maintenant marient pour la personne mauvais, indigne comme le fils de Sasyk. Donnent contrairement à son désir, à son rêve intime. Et elle fait fausse route et se glace en temps l'orage. Que faire, l'oncle, si un tel arrive à la fille Mambet-khoja ?
L'oncle a réfléchi. Nous continuions à aller par la steppe. Les yourtes de l'aoul se sont cachées déjà dans le vallon. Et seulement la fumée facile se tordant sur la colline, faisait savoir que le logement non loin.
- Tu penses, un tel peut arriver, - l'oncle sérieusement a répété mes mots, - non, tu te trompes. Maintenant temps non ce. J'avoue, plusieurs ne me plaît pas que font à la steppe le soviet. Mais je me réjouis que l'on donne à nos femmes kazakhes l'égalité, et enfin ils sont libérés de la voie de la rançon. C'est bon, mon neveu.
- Bien, bien. Mais est-ce que tu ne connais pas : la loi est sortie, et la rançon resta.
- Il y aura un pouvoir, donc les lois, seront accomplies.
L'oncle a prononcé ces mots et soudain a soupiré profondément. Soit que lui est devenu triste que jusqu'ici il y a une rançon, soit qu'il s'est affligé que le pouvoir Soviétique se tient solidement.
Est arrivé de nouveau le silence. Cette fois il était rompre l'unité par l'oncle.
- Écoute, l'âme-neveu. Si Dieu le permet, tout sera réussi, demain nous reviendrons chez toi, et de la maison nous partirons ensemble à l'Orenbourg.
J'ai répondu discrètement que j'espère sur cela.
- Tu espères ? - S'est étonné l'oncle - oui en effet, je me suis mis d'accord déjà avec ton père et sur cela je te disais.
Tu ne veux pas aller déjà à la ville ?
- Mais non. Je ne connais pas, - occupé par les idées j'ai mugi.
Ici nous avons entendu le cri lent.
Nous étions rattrapés par un cavalier allant à fond de train de l'aoul. J'ai deviné que nous invitent à la yourte, étant immédiatement demandé à son oncle Jakynbek tout faire pour seulement ne pas rester pour la couchée dans l'aoul de Sasyk.
- Au même endroit et la place est absente, on n'a nulle part où dormir.
L'oncle n'a pas accepté avec moi. Une telle conduite, il prouvait, peuvent interpréter comme l'orgueil.
Le messager Sasyk qui a communiqué que kourydak est déjà rôti, nous a empêchés de finir cette petite discussion.
Nous sommes revenus à la yourte. Là s'est ajouté encore des visiteurs - familier et inconnu. Les gens de choix - beys et bys de la partie Tourgansk et leurs assistants fidèles. Ils parlaient hautement et buvaient le koumis par les gorgées avides. Plus attentivement j'écoutais vers eux discours, se persuadait plus que Sasyk et jouit d'un grand respect entre eux. Il ne se distinguait pas par l'éloquence, mais son chaque mot réuni dans la yourte estimait au poids de l'or.
Peut-être, cette conversation se serait serrée jusqu'au matin, mais déjà au minuit à l'aoul de Sasyk est arrivée la nouvelle anxieuse. Il se trouva qu'à la Goubtcheka -gouvernement de Cheka, sont entrées les informations sur les conférences secrètes des beys de Tourgaï dans djalaylou. Quelqu'un affirmait que s'approche ici le détachement - attraper les propagandistes contre le pouvoir Soviétique...
Les invités Sasyk se sont alarmés, comme les brebis dans l'enclos, sentant le loup. Était déjà non jusqu'à kourydak, cuisson à la vapeur en vaisselle. Les plus craintif se sont jetés chez leur chevaux.
Est arrivée la fraction fréquente des sabots. Il ne suffit pas sur qui les arrangements agissaient. Je ne dis pas déjà sur sombre les kazakhs de l'aoul, considérable a pris peur l'oncle. Son sombre visage a pâli, a acquis la couleur de l'os jeté parmi les sables dans le désert.
«Goûtez au moins un peu de viande destinée à vous», - persuadait lui Sasyk. Mais l'oncle même ne toucherait pas à kourydak - il disait adieu déjà aux propriétaires, - si non une circonstance inattendue.
À la yourte il y avait une personne, à lequel les médisants de l'aoul ont considéré pour le travailleur Goubtcheka-gouvernement de Cheka. Il s'est trouvé simplement l'agent du service financier connu dans nos parages de Samalykome.
Autrefois il travaillait comme un valet de ferme chez local beys, ensuite luttait deux-trois ans dans le détachement Amangel'dy.
Et dans les années du pouvoir Soviétique apprenait un peu et faire connaissance en lecture et en écriture, est devenu le receveur des contributions.
Il se calma aux invités quelque peu restés dans la yourte de Sasyk : selon ses mots, aucun détachement de Tourgaï ne sera pas. Mais le malheur consiste en ce que de ce Samolyk minable, comme n'importe de quel travailleur soviétique, les beys craignaient, comme du feu. Ils les trouvaient impitoyable et seraient contents de se cacher à n'importe quel vison. Et Samolyk ouvrir de grands yeux, cela comprenait, mais sur lesquels il serait déchirer colère. Il aime se montrer fier et rattraper la peur.
- Comme, j'entendais, j’entendais, - laisser tomber les paroles, en jouant en kamcha, - cela ont arrangé le festin secret les beys et les alachardiennes.
Donc la vérité. Je pensais, où cela beys, qui ne payés de l'impôt additionnel, et ils se sont déchaîné. Pour vous quelque chose seule c'est un peu juste. Où, je demande, sont disparus les autres ?
Le regard de lui ne promettait rien bon. Les beys se sont courbés, se sont serrés, se sont apaisés. Alors Samalyk ouvrir de grands yeux, cela comprenait, mais sur lesquels il serait déchirer sa colère.
- Agha, et toi ici es un errant âne d’alachardiennes ! - adressée lui vers l'oncle Jakynbek. - Doit être, le conte tu racontes encourageant
les beys. À partir de ce moment que le pouvoir Soviétique s'affaiblira pas aujourd’hui-demain, sera impuissant tout à fait. La NEP va aiguiser de lui-même l'intérieur. Et aussi longtemps que supportez, supportez. Il restait à attendre peu de temps. Ainsi je dis ?
L'oncle se taisait, et qu'il pouvait dire ?
- Ainsi, tu dis, il restait à attendre peu de temps ? -malicieusement a répété Samalyk. - ne sera pas à ton avis. Et les beys moi-même, je priverai les forces par l'impôt additionnel.
Par Impôt progressif. Tu comprends ?
Il a prononcé le mot de la fin on ne sait pourquoi en russe.
- Je comprends, - pas trop l'oncle assurément a prononcé.
- Maintenant nous parlerons avec toi, Saseke, - et le fiscal agent a toisé de notre maître d’un regard méprisant- toi, j'espère, m’écoute ?
Sasyk a répondu par l'exclamation monosyllabe flatteuse.
- Tu te rappelles, tu me promise envoyer à Koustanaï trente vaches stériles et moutons. Il y a longtemps c'était, mais le bétail et aujourd'hui à la maison. Demain toi le chasserait. Mais si tu retarderas encore, moi avec les moutons la poursuite et toi.
-Oui, moi-même... moi-même... -excusé Sasyk - je dépasserai le bétail à Koustanaï.
- Bien ! - a tendu Samalyk. - Mais tu seras sur le départ, je vivrai ici, dans ta yourte.
Sasyk a accepté et avec cela.
- Eh bien, donc que tu vas faire maintenant ? - Cherchait à savoir avec raillerie l'agent des contributions - a invité, donc les beys, a égorgé poulain âgé d'un an. La viande s'est soudée, et t les invités se sont enfuis. Ainsi, non ? Il faut rendre aux chiens ?
- Qui resta ici, ceux-là et mangeront, - a entouré des mains des visiteurs de Sasyk. - Et toi avec eux.
- Non, cela ne se passera pas comme ça ! - Samalyk ne plaisantait pas déjà, non se moque. Il disait, comme l'a ordonné : - Tes visiteurs se trouver en difficulté avec le poulain, et la viande se gâtera demain. Mieux toi fait à la telle manière : recueille tous les garçons de ferme de l'aoul, tu en effet, les embauches grâce à la NEP, et qu'ils mangent toute la viande jusqu'au morceau, que boit tout sourpa .
Et ensuite offre-les, de la belle manière, par le koumis.
VISITEURS
- Ainsi tu sais plaisanter bien, - non sans timidité Sasyk répondait. Il ne comprenait pas encore, plaisante ou sérieusement son visiteur inattendu sévère dit.
D'ailleurs, l'agent des contributions a éclairci vite.
- Mais je ne pense pas plaisanter.
-Toi fais que te disent. Sinon demain chasserais deux cents brebis et soixante vaches. Est plus deux fois plus grandes !
L'oncle voulait intervenir déjà, mais Samalyk l'a rajusté grossièrement et a proposé de partir de l'aoul. Immédiatement partir.
- Donc je sur toi trouverais la justice, - il a menacé.
À l'oncle rien à faire mais pour dire à l'audience marcher à la suite de valet de ferme de Sasyk : - Eh bien, nous revenons chez soi.
- Ne mangeant rien ?
- Oui est-ce que c'est la nourriture, Sasekai.C'est une malédiction. Ne prenait pas encore à moi être assis ici, pour dastarkhan avec tes loqueteux, les journaliers. Mes yeux de cela ne verraient pas !
Sasyk a soupiré et n'a pas commencé plus à persuader l'oncle.
Nous sommes partis tout de suite à la maison. L'oncle restait sur notre djalaylou seulement un jour et a commencé à se réunir pour l'Orenbourg.
Le père avec la mère le demandaient de rester en visite quand même dès la semaine, mais il n'acceptait aucunement, en se référant à ce que chez lui s'est achevé le congé et il ne veut pas être en retard pour le travail.
Je pense que les conversations sur le congé étaient simplement le prétexte. Évidemment, l'oncle était effrayé par la rencontre avec Samalyk, qui menaçait de survenir le puits d'eau de Katyn-Kazgan.
Si peu quels ennuis pouvait livrer à l'oncle celui-ci irréconciliable vers beys cet agent du service financier ?
L'oncle a renoué la conversation sur mon voyage pour Orenbourg.
Dans son for intérieur j'ai accepté déjà, mais à cause de la nature capricieuse a fait semblant qu'encore n'a rien décidé définitivement.
J'avoue, au départ j'hésitais en effet. Mais maintenant je déjà ai réfléchi à tout.
En regardant sur le père, mettant de grands espoirs de la NEP, j'aussi me présentais parfois un bey. Et alors, je raisonnais, à quoi bon pour étudier ? Je vais moi-même à vivre et à prospérer. Je ne cacherai pas, et tels rêves m'apprenaient. Rarement, la vérité. Maisil a suffi de jeter un coup d'œil sur les beys dans l'aoul de Sasyk, sur le maître lui-même, particulièrement à ces minutes, quand il parlait avec cet agent du service financier, et j'ai compris : non, bay je ne serai jamais.
Et pas toute science me séduisait. La science d'oncle, par exemple, ne me ravissait pas. Il faut que ceci disparaisse dans enfer !
Mais m'apprendre quand même on voulait beaucoup. Tout à fait récemment je me suis vu de nouveau avec Yerkin. Il entendait déjà que je vais aller avec l'oncle à l'Orenbourg. Est-ce vrai cela, il me demandait. Et quand j'ai esquivé de la réponse carrée, il a commencé à moi persuader.
- Vais à l'Orenbourg, - il insistait. - vais absolument. La richesse, cela ne mène à rien. Seulement apprentissage te fera par l'homme véritable. Je n'aime pas ton père. Mais je te crois on ne sait pas pourquoi. Tu te rassembleras à l'école de l'esprit soviétique. Et, qui sait, peut par un bon travailleur tu seras.
Je respectais les mots de Yerkin toujours. Il est ici s'est trouvé l'un des plus cordiaux de mes conseilleurs.
Mais je veux raconter de tout franchement, en ce compris et mes fluctuations.
Quand nous avec de l'oncle passaient dans les visiteurs, nous avions l'occasion de passer une nuit et dans l'aoul de Mambet-khoja. J'ai remarqué à la fois Jouman, continuant à me suivre. Cependant je l'ai roulé et a réussi à se rencontrer avec Bates. Un peu nous devons être en tête à tête. Nous avons eu le temps de passer seulement par quelques phrases.
Bates connaissait déjà que je me réunis pour Orenbourg. Elle m'a étonné et a réjoui de la décision inattendue - aussi allé à apprendre à la ville.
En détail se mettre d'accord sur nous Jouman maudit de nouveau a empêché. Il faire suivre de moi comme un ombre, il était impossible répéter la rencontre.
Bates on réussit seulement à faire lancer à moi la note. Voici qu'était dans celle-ci : «si tu ne me prends pas avec toi-même pour étudier, nous ne nous rencontrerons jamais plus. Bates ».
Maintenant il fallait expliquer jusqu'à la fin à l'oncle. Je l'ai fait, a montré même la note de Bates. A ajouté : Comprends, l'oncle, si elle ne va pas, et je ne vais pas.
L'oncle connaissait déjà mes habitudes, mon caractère rétif et se taisait longtemps à la méditation, avant qu'à moi répondre.
- Pour moi cela non la nouvelle, mon gentil, je celui-là parlais avec toi sur Bates, parce que ne voulait pas offenser toi, - il a commencé est extraordinaire sérieusement - mais aujourd'hui toi-même, tu as entrepris cette conversation, et je serai aussi sincère. Un poète russe écrivait qu'en chaque âge on peut aimer. Et je ne doute pas que tu aimes à sa guise cette fille, presque l'enfant. Si non les temps modernes, votre amour, se serait achevé tristement. Mais, heureusement, maintenant, les femmes sont libres. Chez vous seulement un vrai obstacle - vous êtes jeunes beaucoup. Tu dis, la fille veut apprendre, veut aller avec nous. Eh bien, nous retournons la voie de l'aoul et l'envoyons à son père. À un j'ai de la peine à croire - est-ce que les parents accepteront de la livrer. Moi entendait, comment ils la sauvegardent, cocolaient.
- Mais en effet, elle a dit que veut aller ! - je n'ai presque crié.
- Eh, bien ! Elle peut dire encore une fois, en tout cas sera pour elle difficile de partir. Toi dis, Burkut, est-ce que tu connais au moins une jeune fille des aouls de nos parties de Tourgaï, qui peut partie pour la ville apprendre ?
Je rien ne pouvais pas répondre. C'était la vérité. Donc l'oncle continuait :
- Si encore elle était l'orphelin. Donc - une autre chose. Mais en effet, elle a un père et la mère. Les gens riches, respectés. Pourquoi tu as décidé qu'ils te confieront leur fille aimée.
- Ainsi en effet, non en mariage ils la rendent, mais pour l'apprentissage.
L'oncle seulement a agité la main :
-Ici la vie tu connais. Pour eux, pour les parent 'tout de même - à la femme te donner ou livrer avec toi à la ville - à l'école...
- L’oncle ! - J'ai imploré. - je vous demande, leur expliquez que cela non ainsi.
Burkut, Burkut ! Je leur expliquerai, mais ils ne comprendront pas. Comme toi crois, tu peux deviner. Eux ne sont pas les aveugles. Tu te l'oublies à toi regarder, pour toi c’est drôlerie. Tu veux pour qu'ils t'aient confié ? Vous imaginez, comme feront du bruit autour dans les aouls plus tard de votre départ : voici ont marié, dit-on, l'enfant.
- Nous «encore ne sommes partis, l'oncle, alors que vous le premier avez commencé à faire du bruit, je me suis fâché. On ne peut pas déjà : il faut m'arrêter - plus court ainsi : ne pars pas Bates, et je ne vais pas aussi !
Je conduisais des accomplissements irrespectueusement, violemment. Apparemment, l'oncle devait cesser toutes tentatives de me prendre à l'Orenbourg. Mais il pour les raisons pas tout à fait claires pour moi manifestait chaud la participation à mon destin et à tout accédait aux désirs de moi.
- Bien, - il a accepté, - fais comme tu veux, gentil. Nous viendrons à l'aoul de Mambet-khoja. Là, on va voir.
Le père ordonnait d'atteler une paire des chevaux solides au-dedans tarantass par la carrosserie spacieuse. Jusqu'à l'aoul de Mambet-khoja nous étions accompagnés par Kayrakbay avec Tekebay, et jusqu'à l'Orenbourg seul Kayrakbay.
- Le père a offert les chevaux à l'oncle. Kayrakbay il fallait revenir d'abord par le train Koustanaï, ensuite -chariot accidentel.
Chez Mambet nous avons accueilli affablement beaucoup. Bates, quand nous sommes entrés, lisait quelque livre. Imperceptible pour autre elle m'a souri affablement. Et j'ai pensé ici : oui, elle ira avec moi.
Après le repos court l'oncle a proposé à Mambet de se promener. Ils sont partis. Je comprenais que se décide le destin de Bates. Mais je devais éprouver peu de temps ma patience, parce que très vite l'oncle a envoyé pour moi.
Non loin de l'aoul sur un petit coteau était assis l'oncle. Mambet s'est levé déjà. Il était facile de deviner que la conversation s'est achevée. Je n'allais pas, mais courait par lui à la rencontre.
- De toi il faut souyounshie !
- Tout que voulez, je vous rendrai, l'oncle.
- Je félicite, Bates va aller pour étudier.
Je ne pouvais pas en croire mes oreilles, mais j'étais convaincu qu'ainsi soit-il.
- Allons-y!, je te dis. Que là n’interprètent pas, Mambet - la personne cultivé. Il a accepté vite avec mes arguments. Ils veulent aujourd'hui finir toute assemblée du chemin, et demain Mambet avec la fille partiront avec nous.
J'étais dans le ravissement. Je me tapais les cuisses de contentement. Alors l'oncle se divisait avec moi par les détails :
- Je veux, Burkut pour que toi tout connaisse. Tu, certes, te rappelles, comme nous passions un de ces jours chez Mambet. Donc après notre arrivée Bates du repos au père ne donnait pas : je veux apprendre, voilà tout. Eux, doit être, dans le cercle domestique et ont accepté avec elle. Et seulement une personne encore ne connaît rien : c'est Konyr- le frère aîné Mambet.
Konyr ! Ce nom parle de lui-même. Une personne néfaste. La joie en lavant était assombrie. Alors j'ai dit sur cela à mon oncle.
- Attende, neveu, se lamenter. Mambet m'a demandé que moi-même je raconte tout à Konyr.
- Ah, quel malheur. Et tu penses, l'oncle que lui t'écoutera. Mais il n'écoute personne, excepté lui-même. Il est obstiné, comme le cheval rétif, et tient ferme. N'attends pas de lui le bien !
-Mais tout de même il est personne, parler avec lui il faut, - l'oncle croyait aux ses capacités.
Ici je, contrairement à l'opinion personnelle sur l'obstination de Konyr, ai commencé à demander plaintivement à l'oncle faire tout pour que livrent Bates. J'ai accompagné l'oncle jusqu'à la maison de ce parent terrible principal. On peut s'imaginer, comme j'attendais son retour.
- Eh bien qu'il a dit que ?
La personne sobre en paroles, - mécontent l'oncle a parlé sans desserrer les dents - je de lui et n'ai pas obtenu la décision définitive. «Je penserai, je penserai», - voici et toute sa réponse.
Avec l'affliction j'ai senti que germain terrible juste avoir envie de refus.
Pour un soir l'oncle a quitté l'aoul. Je ne veux pas aller en visite. J'attendais, que tout cela s'achèvera. D'après l'oncle je connaissais que Mambet va consulter de nouveau avec ses parentage.
Le matin j'ai remarqué à la fois le changement : hier encore affables les membres de la famille de Mambet ont commencé à se rapporter à moi avec discrétion, de manière glacial. Nulle part n'a pas comparu et Bates. Je tentais de la rechercher sans succès. Il s'avère qu'elle est dans la maison de Konyr. Et ensuite avait lieu une nouvelle conversation de Mambet et l'oncle.
Mambet était beaucoup vexé ou au moins tâchait de se faire aspect par tel.
- Dieu seul le sait, comment va se comporter ce vieillard, - Mambet se plaignait de Konyr - en effet, hier acceptait encore. Dès le soir sa vieille est
venue et a dit -va pour que Bates couche chez nous. Avant le départ, par voie de conséquence. Et durant le matin, quand nous sommes venus pour la fille, ne la lancent pas déjà. Tiennent sous clé notre Bates. Nous voulions prendre lui par la force, mais soudain nous voyons les larmes dans les yeux la fille. Doit être, toute nuit la persuadaient, intimidaient. Elle-même ne répondait pas à nos questions. Alors ici Konyr marche lentement et dans les mains de lui un couteau. En effet, peut égorger...
L'oncle était perplexe, s'affligeait, regrettait la fille.
- Je ne peux rien faire, - a avoué Mambet, - le frère à moi ne pas surmonter. Tu veux, parle avec lui encore une fois.
-je vais essayer, soudain quelque chose répondra ! - et l'oncle s'est mis à marcher vers Konyr. Je me suis dépêché après lui.
- Gentil le mien, ne marche pas ! - a crié à moi à la poursuite Mambet, - tu connais, par quel le caractère rigide chez lui, le malheur peut arriver.
J'ai plaisanté rudement à la réponse et n'a pas tourné à l'inverse. Mambet n'a pas commencé plus à me mettre en garde. Il se trouvait sans rien dire, s'étant courbé un peu, en nous accompagnant par le regard fixe attentif.
Était lugubrement dans la yourte de Konyr-khoja, plus lugubrement, que chez Sasyk. Le maître lui-même était assis non loin de l'angle rouge, alors que entre le bagage domestique et le lit, comme le lapin dans l'attrape, s'est recroquevillé Bates triste. Côte à côte d'elle comme par force gardait une épaisse, jaune-face Baybishai.
L'oncle a salué à Konyr par toutes les règles la politesse, moi sans rien dire, s'est assis près du seuil. Konyr rappelait un bœuf, prêt à frapper de la corne. Du bœuf terrible fâché. J'ai rencontré les yeux Bates. Ceux quelque peu erraient étrangement de tous les côtés. Tels yeux arrivent chez l'alouette frappé d'impuissance, de qui serpent a obligé par la force hypnotique tomber sur la terre. Bates pauvre !
Il était difficile à l'oncle de commencer la conversation. Mais à peine avait-il prononcé le premier mot, comme il était interrompu impérieusement par Konyr.
- Je connais parfaitement que tu veux me dire, cher Jakynbek. Tu passes non sans raison sage et l'homme sensé. Écoute ainsi mes mots définitifs. Une chose, - alors que les filles de notre partie Tourgaï apprenaient, mais notre fille n'apprenait pas. Et une tout à fait autre chose, si aucune fille n’est absente dans la ville pour les études, mais la nôtre va là-bas. Pourquoi nous irons contre le peuple, pourquoi nous devons livrer notre enfant, ça n'arrivera jamais ! Tu sais, comment disait l'akène :
Le gamin ne grandit pas, mais grimpe à la discussion,
Par les gens non permis jusqu'ici.
Non, Jakynbek, il ne faut pas en vain perdre du respect !
- Mais en effet, la fille elle-même veut aller, - l'oncle a défendu de Bates.
Elle ne vous dira rien, elle ne veut rien. Il ne lui suffit pas encore l'esprit. Et la bride de la fille chez nous dans les mains.
Je n'ai pas pu me retenir et voulait faire honte à Konyr. Mais il s'est mis à hurler ainsi vers moi :
- Ne dis pas des sottises. Tant que le sang coule dans vos veines, dégage-toi!
En jouant par couteau et en me perçant par les yeux, luire s’est levé de la place.
«Et pour le preux la vie est nécessaire», - je me suis rappelé les anciens mots et est sorti en courant de la yourte.
J'allais chez Mambet de rien sans comprendre, et vraiment, certes, ne s'attendait pas à rencontrer sur la voie avec l'agent d'impôt Samalyk. Il m'a barré, pour ainsi dire, le chemin.
- Ne se dépêche pas, le garçon ! - il a souri, et son sourire se m'est montré où plus bien et plus facilement, qu'alors, dans la yourte de Sasyk - j'en effet, sais tout. Tu ne s'afflige pas. Se marier à toi tôt. Et pour elle. Vais toi un apprendre à l'Orenbourg.
Je me suis pénétré à la fois de la confiance à Samalyk :
- Eh bien, il est bon, mais soudain ils ici sans moi la se marieront.
- Ne s'inquiète pas, Burkut ! Ils ne feront pas cela. Je serai le berger chez ta fille. Par un berger perspicace. Si que - je ne donne pas la vie de Mambet par les impôts. Toi apprends tranquillement. Viendra le délai, il y aura l’amour, - elle deviendra ta femme.
Disait assurément Samalyk. Et avec l'espoir en regardant à lui aux yeux, je comprenais que je trouve dans celui un support. À vrai dire, j'ai réfléchi ici, pourquoi il ainsi se rapporte bien à moi. D'ailleurs, Samalyk a permis ici mon embarras :
- En effet, Yerkin me racontait sur toi. Depuis lors je me suis fait plus chaud chez toi par l'âme. Tu te rappelles, dans l'aoul de Sasyk je ne tournais pas sur toi l'attention. Il fallait ainsi, Burkut. Non, tu ne dois pas rester maintenant dans la steppe Tourgansk. Que tu trouveras ici pour toi-même ? Tu que, veux être un bey ? Tu grandiras, des impôts s'étioleront tous les beys. Alors que tu, qui sait, seras peut-être un bon travailleur soviétique.
J'ai compris que Samalyk répétait les idées de Yerkin.
-A la bonne heure ! - je remerciais l'agent. Il a affermi dans moi la foi en l'avenir.
J'ai pris le risque et je suis allé avec son oncle dans une voie.
MON SAUVEUR
De Kyzbelyas à l'Orenbourg dure un large plateau égal.
On dispose ici les pâturages d'été des couches de la horde Petite de Jagalbayl et Jannas.
Près de deux cents ans en arrière les bys de la horde Petite à la tête avec le khan Abulkhayir sont venus à l'Orenbourg et ont fait un serment d'allégeance à la Russie.
Les a amenés ici selon de steppiques vastes espaces bey Jazzy de la génération d'Argien.
De ces époques anciennes cette voie a commencé à s'appeler la grand-route de Jazzy.
Par la grand-route de Jazzy nous allions maintenant à l'Orenbourg.
Lentement nous nous déplacions de l'aoul vers l'aoul.
Dispersé à la steppe par les petites îles rares, ils se trouvaient d'habitude à côté de la grand-route, et notre voie se prolongeait presque deux semaines.
Le temps était chaude, sec, tout qu'est vivant à la steppe, s'est dispersé plus près vers les lacs et les rivières, vers les sources petites imperceptibles.
Où tu jetteras le regard - tu vois épais, comme la laine de chameau, le stipa et les herbes jaunissants. Un grand vaste espace, la terre fertile ! Et cette terre fertile le dieu a privé de l'eau. Mon oncle ne divisait pas ni mes ravissements, ni mon amertume.
- Eh, tu regardes seulement : et l'herbe ici ignoble - le stipa ! Rien ne sera ici sans eau.
- On ne peut pas est-ce que déterrer beaucoup- beaucoup de puits d'eau et arroser la terre ? - j'ai demandé.
- Probablement, dans ces bords, comme creuse, l'eau tu ne chercheras pas à découvrir. Les Russes estiment beaucoup la terre, savent travailler, savent l'eau trouver. Là, au-delà de l'Oural, en Russie non ainsi beaucoup de terre des semailles et les pâturages. Là, tu connais, et les veaux patent par les attachés. Sois l'eau - les bons agriculteurs qu’ils admissent vides les terres fertiles. Voici c'est pourquoi ici il y a ainsi peu d'aouls et les villages. Donc compris, gentil ?
Cependant il y avait à apparaître au loin dans la brume facile des raies vertes tortueuses.
Je, comme toujours, me suis intéressé, qu'est-ce que c’est ?
- Tu vois, - dit l'oncle, - la vallée de la rivière de Jaylyk, l'Oural, comme l'appellent encore. Grandissent ici les épais bois de Tourgaï, et cette partie - rapide, abrupt.
La ligne verte, il semblait, était tout à fait tout près, mais nous allions sur cela jusqu'à tout le jour. C'est voici la rivière ! Comme la voie de Tourgaï natal la profondeur m'était cher, et par le goût de l'eau transparente, les bords, et le stipa plumeux de steppe, mais dans tout cédait Jaylyk, Jaylyk, Jayyk !
Il, me semble, est plus abondant que Syr-Daria.
Et est-ce que l'on peut comparer l'eau d'Oural à l'eau syrdarinnes, les courants propres clairs - avec la ravine trouble jaune ! Sur les bords du Syr-Daria - le roseau piquant, il comme s'enfonce à toi par les épines, Elaeagnus ; chalef-arbre et le tamaris.
Et ici, dans les forêts de Tourgansk, on peut trouver les peupliers minces et les bouleaux branchus tendres.
Les arbres ici tel puissant, habillé par un tel feuillage épais que si la montée vers le très haut, comme je pensais depuis gamin, tu te sentiras ainsi, comme si vous êtes assis sur le moelleux selle d'un cheval grassouillet. Quel bonheur de naître et grandir sur le bord d'une telle rivière merveilleuse.
Nous avons eu le temps de nous régaler par et les baies rougeoyant sur les prairies dans l'herbe savoureuse.
Plaine d'inondation nous sommes parvenus enfin à la périphérie d'Orenbourg. Le premier pont était détruit. L'ont fait sauter en l'air les blancs pendant la guerre civile. Maintenant de l'eau sortaient seulement les pilotis rares. Un autre de chemin de fer - quelque chose m'a rappelé l’attrape étant mis pour Burkut. Il était détruit aussi, mais maintenant l'ont restauré et devant nos yeux selon ceci a passé lentement le train de marchandises. De l'autre côté de la rivière il a accéléré la marche et a disparu vite.
Ainsi à la ville nous sommes entrés déjà au crépuscule. Je m'étonnais par tout : la rivière, et le bord, et les maisons.
En effet, après tout, jusqu'ici, je nulle part n'ai pas vu telles maisons immenses, multifenêtres, élégants...
En errant longtemps selon les rues s'assombrissant et les ruelles, nous nous sommes arrêtés enfin devant la maison, où l'oncle vivait. Quelqu'un a ouvert les portes, et n'a pas eu le temps d'entrer le tarantass à méchions, comme nous avons entendu les allées et venues, joyeux mais les exclamations, les salutations.
- Je demande de ne pas oublier et notre visiteur. Faites connaissance, saluez. Mon neveu, - m'a présenté l'oncle.
La femme grande dans la robe municipale première m'a tendu la main. C'était Taslima, jengey- la femme de l'oncle Jakynbek. J'ai fait l'attention à une petite fille avec les cheveux ébouriffés coupés. Elle avec fièvre tournait à côté du père et s'est calmée seulement alors, quand il l'a pris dans les mains et a serré la sur son cœur,
- Goulyajan, toi aussi salue avec Burkut. Mais la petite fille, ayant jeté sur moi un regard étonné, a caché immédiatement le visage sur les poitrines de Jakynbek. L'oncle occupait l'appartement dans l'étage supérieur. L'étage supérieur - même c'était à la nouveauté pour moi. Dans une des pièces les plus vastes la table couverte de la nappe, ont eu le temps de garnir déjà des hors-d’œuvre et le vin.
Au départ visiteurs était tout à fait un peu, mais ensuite ils s'approchaient - un après l'autre et tablée devenait plus en plus étroitement. À moi tout était ici étrangement, je me gêné de tous. Je me suis plaint du mal de tête et a demandé la permission quelque part de se reposer. Taslima m'a conduit à une petite pièce sombre. Tout qu'était dans celle est un divan caduc en bois. Ici à moi ont mis le lit. Longtemps je ne pouvais pas m'endormir. On se rappelait l'aoul natal, la maison, où j'ai grandi, les parents, les proches et parmi eux Bates. Mais la fatigue a pris, et moi n'a pas remarqué, comment s'est endormi.
Le matin l'oncle m'a proposé de se promener par la ville. Je ne voulais pas perdre le temps et l'a demandé de me passer là-bas, où j'apprendrai. L'oncle a accepté et racontait par le chemin que m'a décidé de définir à l'école d'expérimentation-exemplaire, comme maintenant l'appellent. Celui-ci se place dans un bâtiment, où au milieu du denier siècle on ouvrait la première école russe-kirghize.
Apprenait là Ibray Altynsarin qui est devenu un vieillard sage connu dans nos steppes. Dans la Moyenne et Petite horde connaissaient cette école, il y a beaucoup d’adolescents des aouls ont reçu dans celle-ci la formation. Et l'oncle apprenait aussi ici.
L'école russe-kirghize s'est fermée dans des années de la révolution, et après la déclaration de la république autonome s'est ouverte de nouveau, mais a acquis la tout à fait autre direction. L'école d'expérimentation-exemplaire est créée avant tout pour l'enseignement et l'éducation kazakhe l’enfant sans abri. Ces dernières années de ceux-ci sont apparus beaucoup.
Les bâtiments scolaires étaient en effet magnifiques. Le fait est qu'à l'école encore russe-kirghize selon la générosité incompréhensible ont accordé une habitation individuelle et un méchions appartenant autrefois à un des gouverneurs généraux d'Orenbourg, au haut dignitaire Ekaterinbourg à Nepljuev. Et maintenant dans cette habitation individuelle et ses nombreuses annexes s'est installé près de quatre cents cinquante élèves : ils vivaient ici, dans l'internat, et recevaient l'alimentation gratuite dans la cantine.
Administrait l'école, racontait l'oncle, une relativement jeune personne Korjaou Maouytbaev :
- Sur lui je compte, comme sur le nôtre. Il sympathise à nous, nous soutient.
Doit être, vrai alashadinene ! J'ai pensé en soi-même, mais, il est clair, n'a pas dit sur cela à oncle. Lui, un des représentants du parti les éminents d'allache soit pas heureux par ma conjecture !
Donc, par la rue de Nepljuev nous sommes arrivés à un riche hôtel particulier avec les lions de marbre près de l'entrée.
Mais l'oncle conduit à la ville, conduite moi non à l'hôtel particulier, mais à petit maison écrasé au fond de la cour. Se plaçait ici le bureau de l'école.
D'une certaine manière un long couloir étroit se découpait et la maison, nous avons passé au cabinet vaste de l'administrateur.
Il était comme un kalmouk et les pommettes hautes, par une moustache clairsemée et poisseux-noir une chevelure.
Il était dans le costume élégant des travailleurs responsables de ces années : chemise militaire campo, large ceinture serré intercepté : il était dans un jodhpurs, en propres, jaunes des bottes émoussées : et le bureau avait été recouvert par un drap rouge, comme chez grand chef.
L'administrateur s'est levé de sa place et a prononcé la salutation traditionnelle musulmane, s’appelant respectueusement l’oncle Jackie.
- Mon neveu, l’a amené à l'école, un garçon capable, moi s'est présenté l’oncle. - Fais connaissance, Burkut, avec le camarade Mouzdybay. Ils s’appellent Korjaou, je te racontais déjà !
Korjaou a ébranlé ma main, s'est informé de, comme il convient par la coutume, pour ma santé. Je ne supposais pas qu'il ainsi nous rencontrera accueillant. Avec l'aspect du conspirateur il a fermé la porte, sur la clé, est assise non pour la table, mais à côté de nous, en soulignant la disposition chez l'oncle.
- Donc Burkut. Burkut Jaoutikov, - a répété Korjaou. - il arrivait de voir jamais à moi son père, mais entendre - entendait.
Et il m'a regardé chaudement.
- Le favori paternel et le mien, - s'est mis à parler d'un air insinuant l'oncle. - le frère apprenait aussi un peu.
À l'école musulmane et dans le russe. Il veut mieux que le fils devienne formé. Mais le temps était inquiet, instable. Il était difficile le garçon d'apprendre. En son âge il pourrait connaître déjà plus. Particulièrement mal chez lui avec la langue russe. Mais, je pense, il s'intéressera par l'apprentissage et s'avancera vite. Lui chez nous talentueux.
- Cela l'arrangera, ce n'est pas difficile, - m'a encouragé Korjaou.
- J'ai décidé, ainsi, - l'oncle continuait, - il vivra chez nous, et pour les leçons et les leçons supplémentaires va aller à l'école.
- c'était votre bon plaisir, comme vous voulez, -parenté de l'opinions oncle l'administrateur et nous a proposé de regarder l'école.
Nous avons commencé par la maison communautaire, un grand bâtiment à un étage construit de la brique rouge.
À mon étonnement, dans l'anciens temps ici vivait la domestique de Nepljuev. Dans les pièces vastes il y avait des lits brillants nickelés, auxquels je ne voyais pas dans les aouls même chez les richards.
Les coussins, et les couvertures fraîches se distinguaient par la propreté irréprochable.
Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est ainsi les tables de nuit près de chaque lit.
Et sur les tables de nuit les crayons, les stylos, les encriers. Je ne rencontrais jamais telles lampes, comme ici. Ceux-ci ont été renforcées sous le plafonne et se penchaient par de longs glaçons en verre. Ce serait mieux de vivre ici, près de cette table de nuit, sous la lumière de cette lampe, j'ai pensé.
- Dans ces pièces dorment nos garçons, - expliquait entre-temps Korjaou, - et en bas, sur le premier étage, l’internat des filles.
- Allons-y, on va regarder.
L'oncle a gardé le silence.
Probablement, il se sentait incommodément pour un petit mensonge.
Encore dans l'aoul il m'a dit quelque peu qu'aux écoles D'Orenbourg il n'y a pas de jeunes filles kazakhes. Je n'ai pas compris jusqu'ici, pourquoi était-il nécessaire de mentir. En effet, qui, comme non-il, a fait la tentative d'emmener Bates à la ville à ma demande. Et ici je, pour contrarier l’oncle, ai demandé à Korjaou, combien de filles étudier ici.
-Pour l'instant quatre-vingt-treize, et doivent accepter en automne actuel encore trente.
- Et toutes les femmes kazakhes ?
- Ainsi en effet, notre école kazakhe. Chez nous seulement près de vingt garçons des autres nationalités, et ils connaissent bien la langue kazakh.
L'oncle, probablement, lui pas trop voulait continuer cette conversation et il nous a pressés au foyer des jeunes filles.
Était encore plus propre là, d'une encore plus belle manière, que chez les adolescents. Je me suis rappelé Bates. Elle, si cela l'a arrangé ici quoi qu'elle se réjouissait.
Après la visite du foyer nous avons dit adieu à Korjaou Maouytbaev.
Au retour l'oncle se taisait le plus souvent, alors que je disais. Disait, en connaissant que l'oncle sera piqué au vif par mes mots :
- Certains grondent le pouvoir Soviétique, mais toi regarde seulement. Que plusieurs ne soit pas encore fait, mais est-ce que ce n'est pas étonnant que nous voyons maintenant.
J'ai attrapé le regard maussade de l'oncle, et senti sa mauvaise volonté de continuer la conversation, et compris que mes mots ont été venus à lui non selon goût.
A compris, mais n'a pas donné l'aspect. Et est tranquille :
- Le gouvernement tsariste dominait deux cents ans dans notre steppe. Mais est-ce qu'il se souciait ainsi pour des enfants kazakhes. Ils étaient tels pauvre, les rois décédés que ne pouvaient pas construire les écoles.
Je me suis tu, en attendant que l'oncle dira : correctement, Mais il n'a pas levé la tête.
- Donc voici le pouvoir Soviétique existe un peu, mais comme celle-ci pense aux enfants.
L'oncle et ne m'a pas soutenu cette fois.
Un certain temps nous allions dans le silence.
- L'oncle, mais où travaillait autrefois ce Korjaou ?
- Korjaou ? Il est professeur. Et encore plus tôt, en dix-huitième année, quand on formait le régiment d'Allache, servait là par l'officier.
- Et à la guerre participait ?
- Et pourquoi tu veux connaître cela seulement ? - S'est fâché l'oncle, et j'ai cessé les questions.
Chez Jakynbek et Taslima j'ai vécu seulement cinq-six jours, et ensuite a décidé de passer à la maison communautaire. L'oncle n'empêchait pas. J'avais pour cela des raisons sérieuses. Quand j'ai commencé à m'occuper à l'école d'expérimentation-exemplaire, s'est persuadé très vite comme j'été attardé de ses contemporains. Pour les rattraper, il va falloir et apprendre et vivre avec eux.
Il m'était très difficile d'abord, particulièrement dans les leçons de la langue russe. J'étais assis au pupitre comme sur les aiguilles, je me brûle de la honte. Je défigurais ainsi les mots russes que chaque ma réponse provoquait un rire général des camarades.
Alors je me suis adressé à Maouytbaev, et il m'a fixé au professeur russe Anton Antonovitche pour les études supplémentaires.
Anton Antonovitche était un beau professeur et la personne admirable. Pour ce moment-là il a cinquante-cinq ans.
Son destin est simplement étonnant.
De lui, l'orphelin vagabond, quelque part dans le marché dans la ville de Troitsk l'officier russe Antsouferov achète. La personne sans enfants solitaire, lui s'est occupée de l'éducation du gamin malchanceux et lui a donné un nom et prénom.
Quand le garçon a grandi, Antsouferov l'a défini dans le Séminaire pédagogique Kharkov et, quand il dans vingt un an l'a fini avec succès, cela a aidé à s'installer par le professeur à l'école D'Orenbourg russe-kirghize. «Tu dois servir à son peuple» son père adoptif disait à Anton Antonovitche.
Depuis lors il enseigne sans arrêt à l'Orenbourg. Il a étudié bien la langue kazakhe. Les élèves l'adoraient simplement.
Et je lui étais reconnaissant filialement.
Avec le talent pédagogique, avec de bons sentiments à l'intérieur de moi, il est jeté les semences, qui donnaient les germes abondants, comme la récolte dans la terre vierge. Je faisais les succès rapides, et vers le début du nouvel an disait assez bien, lisait et écrivait en russe.
À cette époque-là à l'Orenbourg il y avait beaucoup d'établissements d'enseignement. J'ai retenu d'abord facilement trois instituts, ceux appelaient en abrégé le KINO, TINO et BINO.
Leurs noms complets - les instituts Kazakhes de l'instruction publique, l'institut Tatar de l'instruction publique, l'institut Bachkir de l'instruction publique.
Les amateurs plaisanter les unissaient ensemble, disaient : «nous dans la ville avons trois NO » Dans chaque institut apprenait selon trois cents-quatre cents jeunes gens, sont arrivés auprès de Kazakhstan, de la Bachkirie, de la Tatarie.
À Orenbourg ces années-là se sont ouvertes encore quatre écoles : École soviétique Party, l'université ouvrière, l'école militaire et l'école de la milice. Parmi les élèves de ces écoles il y avait beaucoup de Kazakhs.
Je rencontrais dans la ville parmi les élèves beaucoup de hardis cavaliers de notre steppe Tourgansk. Particulièrement m'a plu Nourbek Kasimov. Il total pour cinq ans était plus âgé que moi. Moi tel fait ami-ami avec lui, que dans cinq minutes il 'est devenu tout à fait natal. Son père - pauvre Kajym -a vécu pas loin de nous. Pendant l'insurrection mil neuf cent dix-septième année Kajym s'enrôlé un parti au sarbazes Amangel'dy et a péri de la balle du fusilleur. Nourbek était le fils unique de Kajym. A passé difficilement son enfance, mais à partir d'un âge précoce, il est pris goût à la chanson, Dombra aimé et a grandi par un hardi cavalier sociable, amusante. Haut, mince avec le beau visage maigre, énergique et mobile, il ne se séparait pas de la musique et dans l'école de milice. Chaleureux participation il a pris dans l'activité artistique d'amateurs. Il avait une chanson aimée "Mayra". Plusieurs à Orenbourg lui et appelaient "Mayra". On peut ne faire connaître ni son nom, ni son prénom, mais il fallait prononcer un ce mot, comme tous comprenaient, sur lequel il y a des paroles.
Bien que nos pères soient en mauvais termes l'un avec l'autre, se trouvaient à différent camp, nous nous sommes liés d'amitié très ferme et se rencontrassions presque chaque jour.
Par le truchement de Nourbek à l'école de la milice j'ai fait connaissance encore de Tourgansk avec un hardi cavalier - Nayzabek Samarkanov.Il était déjà pas loin de la trentaine. Il portait des moustaches épaisses noires donnant à la physionomie aux pommettes saillantes bronzée un sévères, parfois même méchantes expression. Nayzabek luttait dans le détachement Amangel'dy et a gardé pour toujours le sentiment de la haine vers beys, vers alashardyenne, chez mon père.
Quelque peu il a passé chez Nourbek à la pièce et m'a trouvé là.
- Il se trouve que et le chiot du loup de steppe est venu à la ville - m'a brûlé par un regard méprisant hostile.
Cette familiarité s'est passée cher à moi.
Au printemps mille neuf cents vingt quatrième il nous est parvenu que dans l'école d'expérimentation-exemplaire nettoyage fait réaliser. Parmi les élèves se cachait beaucoup des enfants bays, et parmi les professeurs il y avait des gens avec les regards totalement étrangers. Et en effet à l'école est survenue la commission du nettoyage une délégation avec à sa tête le deuxième secrétaire du comité régional du parti Abdullah Asyl - bekov.
Je l'ai vu deux ou trois fois. Dense, légèrement grêlé, il me semblait l'homme de résolution et sévère.
De son oncle et ses amis, j'ai appris qu’Abdullah a été impliqué dans la révolution d'Octobre et la Guerre civile, était un de ceux qui établissait le pouvoir Soviétique. Mais le plus parlé à mon oncle, comme Abdullah est impitoyable aux bourgeois, beys et surtout, vers alashardyenne.
La commission a libéré Korjaou Maouytbaev très vite de ses fonctions, et sur sa place administrer notre école a fixé le secrétaire de l'organisation du Komsomol du Kazakhstan Ērgļi Aldongarov. Alors nous avons découvert la vérité amère : notre Maouytbaev poli, calme était l'officier le plus cruel au rayon d'Allache. Lui-même par charge plate coupait les combattants captifs et les commandants de l'Armée rouge, étant entre les mains de lui... Avec Korjaou à l'école enseignait encore quelques même alachardiennes. Et les tous ont déduit au l'eau claire.
La commission du nettoyage et parmi les élèves à découvert plusieurs enfants grand beys et les alachardiennes : la plupart d'entre eux ont été enregistrés dans les listes de sans-abri. Korjaou m'a apporté aussi à cette liste. Et maintenant, la vérité a transpiré, quand le secret de plusieurs non surveillé l'orphelin était découvert, je ne connaissais pas : ne plus sais ou se mettre de la peur.
Je suis allé chercher protection chez l'oncle. Mais il ne m'a pas satisfait :
-Ici, je suis en rien façon peut vous aider. Celui-ci Asyl - Bekov est impitoyable. Lui faire changer d'avis il est inutile. Avec les coutumes kazakhes il n'est pas considéré. Je, dis, intransigeant. Je suis le communiste. On ne peut pas arracher lui de sa place. Apprennent, qui est ton père, n'espère pas trop que te laisseront à l'école.
- Qu'est-ce que me faire, que ?
- Supporte, crois le bonheur !
Voilà tout, de quel moi l'oncle a consolé. Je me suis rappelé entendant quelque part les mots : «quand tu coules bas par le flux, tu cherches un arbre pour s'appuyer à cela». Où est-il mon arbre où est mon sauvetage ? En effet, sans ceci je peux me noyer dans un crachat. Et soudain j'ai compris : C'est Yerkin Yerjanov.
Il semble, seul il pourra me tirer d'un mauvais pas. Mais comme il est éloigné maintenant de moi. Ne pas prendre jusqu'à lui par mes mains. Et de cela est coupable non Yerkin, mais moi, Burkut.
Il fallait si arriver que Yerkin presque simultanément avec moi soit venu à Orenbourg, passait les examens et est entré à l'Ecole du Parti soviétique. Quelque peu nous nous sommes rencontrés et ont commencé à se rapprocher, mais c'était appris par l'oncle et a commencé à me mettre en garde :
- Tu ne le crois pas. Il simule que se rapporte bien à toi. Il déteste les bays et avant tout - ton père. Y espérer attendra que l'étoile tombe à toi à la paume. Seulement il peut préparer la chausse-trape à tu. Tu t'y trouveras- il te mangera par tous les abattis.
Crédule selon sa jeunesse et l'inexpérience, j'après cette conversation ai commencé à éviter de Yerkin, même faisait semblant que je ne le remarque pas, quand rencontrait dans la rue.
Une telle ma conduite a affligé Yerkin .Une fois il a dit Nourbek que je me tenu à distance de lui en vain. Apparemment : fait donner à Burkut mot à mot, rien de mal je ne peux pas le faire. Moi-même, je le conseillais d'apprendre. Pourquoi maintenant je dois saper sous lui ? Exclure de l'école - il est plus facile de léger poids. Il est plus difficile de se battre pour la personne. Nourbek m'a transmis ces mots, donc moi à l'oncle. Mais l'oncle et cette fois campait sur ses positions. Et si toi quelqu'un chasse de l'école, ainsi cela seulement Yerkin.
Cependant je m'inquiétais non en vain. La commission n'a pas encore fini le travail, et m'ont chuchoté déjà :
- Tu connais, et sur toi, il semble, il y a un document.
Chez moi a tressailli le cœur :
- D'une manière intéressante. Et qui a fait cela ?
-C'est vraiment ne sais pas...
Est-ce que Yerkin ? Est-ce que l'oncle s'est trouvé à raison ? Est-ce qu'il simulait seulement mon ami ? Alors si lui à moi l'ennemi que je dois faire ?
Heureusement, mes craintes étaient vaines. Oui, la demande est en effet. Et dans ceci est en détail écrit sur l'économie et les affaires de mon père. Il y a une signature sous la demande : Nayzabek Samarkanov.Il.
Je de nouveau ai couru chez l'oncle. Il n'a pas changé l'opinion :
- Tout cela tout de même Yerkin. Il s'est caché seulement pour le dos de Nayzabek.
La commission continuait le travail. Elle provoquait un après l'autre tout douteux "vagabond". Et le tour m'est arrivé. Demain je devais apparaître devant la commission. Je m'inquiétais plus que jamais. Persuadé que moi on va exclure, à quelques instants j'acceptais aveuglément avec l’oncle et de tout en accusant Yerkin, cherchait avec lui les rencontres, et soi-même tâtonne dans la poche le couteau. Je le guettais non loin du foyer de l'école de milice.
Et, en effet, il a passé devant moi, entouré des amis. Et je ne l'ai pas appelé.
Alors je suis parti chez Jayyk, s'est approché à la trouée dans la glace et était déjà prêt à me jeter à l'eau. Mais non. Je ne pas les forces me séparerai de la vie. Et soudain comme quelqu'un m'a chuchoté : ne désespère pas, attends. Avant-hier la commission a laissé un fils bey. Alors demain te laisseront peut-être.
Ainsi l'espoir m'a pris prudemment pour la main et selon la glace fluviale a amené au bord. Est apparue l'idée d'aller chez Nourbek. En effet, lui est un des amis intimes de Yerkin. Et est que ne pas parler à nous à trois. Je suis venu au foyer de l'école de la milice, mais il était trop tard heure et ne m'ont pas lancé simplement. Donc, j'ai pensé, nous nous rencontrerons le matin.
La nuit j'ai passé sans fermer les yeux. Est monté le soleil, je suis parti de nouveau pour l'école de la milice. Mais n'est pas arrivé. A tourné à l’inverse : Ça fera que ça fera. Je ne demanderai personne.
Bref, assignée en temps je suis entré dans la chambre de la commission du nettoyage. Mon Dieu, à côté avec Asyl Bekov était assis Yerkin. Comme chez moi a frappé le cœur. De l'émotion je n'ai pas salué et a une peur bleue près du seuil. Asyl bekov a fixé les yeux d'un air sombre sur moi par les yeux bridés kalmouks.
- Quel est son nom ? - Il s'est adressé aux commissaires.
- Jaoutikov, - a dépassé les autres Yerkin.
Asyl Bekov s'est tourné rapidement vers celui-ci :
- C'est donc ce garçon, sur qui tu me disais ?
- Celui-ci, - Yerkin doucement a dit.
«Tiens, bégueule, faire son coup !», - je méchamment ai pensé.
Dans les yeux kalmouks d'Asyl bekov j'ai vu soudain de bons feux vivants :
- Voici que je te dirai, gentil le mien. Toi le fils d'une telle mauvaise personne qu’on peut te jeter de l'école sans toutes conversations. Mais Yerkin Yerjanov, - tu le connais, certes, - a sauvé ton âme. Vais, apprends !
J'ai éclaté en sanglots. La joie infinie et les larmes m'ont empêché à haute voix de remercier Asyl bekov à et à Yerkin. De mon bon Yerkin, dont je, vers ma honte, doutais. J'ai fermé le visage par les paumes et est couru pour le couloir. «Voici qui mon vrai sauveur», - pensait moi, céder aux larmes.
L'OFFENSE
Dans lointain je te vois sur le rivage,
Toi le bateau change bientôt boucle d'oreille,
Il m'a conduit imperceptiblement, je transporte !
Mon ange, par divorcent tu ne me menace pas.
Je et n'attendais pas qu'ainsi je finirai avec succès l'année scolaire.
L'humeur excellente était et chez l'oncle, en effet, tout à fait sous un autre prétexte. En tout cas, il m'invitait à vivre très instamment avec lui à la Crime. Avant les études d'automne.
Je remarquerai entre autres : chez l'oncle, selon mes observations, se trouvait la grosse somme d'argent, et quand je me suis intéressé une fois, est, certes, était impoli de ma partie - d'où sorti ? : Il a souri d'une manière rusée :
- Toi, Burkut, il fallait entendre, qu'est-ce que c'est l’honoraire ?
Non, je n'entendais pas ce mot ni sur les études selon la langue russe, ni dans les conversations avec les proches.
- Tu voyais les manuels écrits par moi ? Voyait, tu dis ? Même apprenait selon ceux. Alors je reçois pour ceux-ci l'argent, comme le salaire. Voici c'est l'honoraire - le paiement pour le travail typographique.
L'oncle m'a expliqué en détail que l'honoraire est fixé pour chaque feuille d'impression, а la feuille d'impression sont seize pages du livre ordinaire. Donc soit que plus le livre, est plus grand et l'honoraire. J’étais agréablement surpris, quand l'oncle m'a dit que pour la feuille d'impression lui paient de cinquante roubles à soixante-dix par le tchervonets. Et seulement pour cette année chez lui, il se trouve, est publié trente feuilles d'impression. J'ai compté vite dans l'esprit les revenus oncle : a résulté la somme considérable. En effet, c'était déjà le tchervonets produit en vingt troisième, et non d'anciennes pièces de papiers, lesquels étaient considérées par mille et même des millions.
Je sais bien le prix de nouvel argent. Le mouton à l'Orenbourg coûtait cinq roubles, et la vache - vingt. Quand je partais de Kabylie, le père a mis à moi à la poche cent roubles. Je me rappelle parfaitement bien, en quatre-vingts trois roubles j'ai acheté un monceau entier des vêtements : étaient ici les bottes de chromé, et les manteaux de drap, le pantalon, le pourpoint, la casquette, sans parler des linges et des chemises...
Après cette conversation avec l'oncle j'ai cessé de m'étonner déjà de la richesse de son intérieur. Sa femme Taslima, à laquelle il appelait Tania (et après lui et je de Tania-jengey), courait à chaque pas au magasin d'occasion acheter de différents chers objets été vendus par les riches anciennes. Une fois Tania-jengey a amené du magasin d'occasion la pelisse de petit ours. Une telle pelisse coûtait au moins soixante moutons.
Pour moi était tout à fait claire et la générosité de l'oncle, quand nous parlions d'un voyage à la Crimée. À propos, l'oncle à la multitude de manques ne se distinguait jamais par l'avarice. Il disait : si tu as un cheval - apprends du monde, mets-le au trot pour plus grand visite. Si tu as des économies, ne les regrette pas pour la connaissance avec les gens, va pour chez vous aient des visiteurs L'argent ne sera pas plus gentil de ce qu'ils sont fermés dans le coffre».
Mais comme était séduisant le voyage à la Crimée, comme l'oncle me persuadait, aucunes stations balnéaires ne me séduisaient pas. Pourquoi j'irai là-bas ? Est-ce qu'il y a pour moi une terre plus chère de mes steppes, est-ce qu'il y a des gens plus cher de Bates ?
Parfois les connaissances des aouls venaient à Orenbourg, je savais que Bates est sain et vit dans la maison paternelle. Connaissait qu'elle porte depuis longtemps les vêtements ordinaires de jeune fille et lit beaucoup. Encore me sont arrivés conduire que l'agent du service financier Samalyk a tenu sa parole. Il non seulement a frappé Sasyk d'un impôt, mais aussi l'a mis à la prison Tourgansk. Racontaient, Sasyk à peine s'est libéré au printemps. Et maintenant, comme on dit dans le peuple, il n'a pas l'esprit à juments-trois année, va pour la tête garder !
Sasyk, occupé par les affaires, ne pensera pas maintenant pour parer la jeune fille, pour laquelle autrefois a payé la rançon.
En hiver j'ai écrit à Bates quelques lettres, mais à partir d'elle pas un son ! Peut-être, ceux ne se trouvaient pas à elle dans les mains ? Kayrakbay, venant en décembre, me disait qu'elle se trouve comme ma fiancée. Et dans l'aoul pensent ainsi. Alors plus j'étais inquiétée par son silence.
Je devais aller à l'aoul, quoi qu'il soit arrivé, et après la fin des études ont commencé à se réunir au chemin. Mais ici la lettre longtemps attendue de Bates est venue.
Dans le vestibule - oui, oui ! Dans le vestibule - j'ai aimé beaucoup cette année utiliser les mots étrangers, quand il faut et quand il ne faut pas ! - notre foyer on établissait la boîte pour les lettres avec les cellules désignées pour les lettres par ordre alphabétique. D'habitude dans la cellule sur la lettre, J,- moi en effet, Jaoutikov - pour moi rien n'était. Seulement une fois par mois, de la part du père, m'écrivait Tekebay.
Mais quel ennuyeux étaient ces lettres, à ceux se communiquait brièvement sur la santé et la prospérité de la famille et le bétail. C'est pourquoi j'étais paresseux de regarder les semaines à la boîte pour les lettres. Et voici presque par hasard je me suis attardé près de la boîte et soudain a vu dans la cellule l'enveloppe.
A pris et a appris à la fois l'écriture de Bates, bien que l'adresse de l'expéditeur ne soit pas. Mais pourquoi elle a envoyé la lettre à l'école : en effet, je la demandais d'écrire sur l'appartement à l'oncle. Donc elle ne lui croyait pas particulièrement ? J'ai ouvert l'enveloppe et a lu la fin de la lettre. Ton Akbota, ton chamelon blanc ! Appelait ainsi Bates seulement moi.
J'en effet, ai désespéré depuis longtemps recevoir la lettre de Bates.
Et maintenant, au lieu de directement lire de ligne en ligne, confus et a pressé doucement à son poitrine enveloppe ouverte. Probablement, jugeant de l'extérieur c'était amusant à regarder. J'ai entendu les exclamations :
Qu’est-ce qui lui arrive ? C'étaient perplexes mes camarades de classe. Je me suis sauvé à la pièce, comme eux s'attaquaient à la lettre d'Akbota. Comme il est bon que maintenant cette heure tous mes voisins du foyer manquaient, j'étais seul. En tête à tête avec la lettre. En tête à tête avec les idées sur Bates. Dans le couloir se faisait entendre le patois des enfants. Quoi qu'ils ne soient pas venus ici, j'ai pensé. Et, en protégeant jalousement contre ceux-ci les sentiments, j'ai commencé à lire ceux-ci le page du cahier d'école. Même en circulation à moi Bates était fidèle. Le père m'appelait le plus souvent comme Bokejan. La même manière et m'appelait Bates et là, dans l'aoul, et ici, dans la lettre. Voici ceci, sans tous laissez-passer :
Bokejan !
Les lettres envoyées par toi en hiver, a reçu. Tous les dix-sept. Pourquoi je ne les répondais pas ? Selon tes lettres et de récits Kayrakbay, vos études allèrent avec succès. Et je ne voulais pas te détourner des études. En plus selon moi il n'y avait pas du tout quoi écrire. Et maintenant il y a un prétexte sérieux. Récemment ton père a reçu une lettre de l'oncle. Kayrakbay m'a transmis et aux familles que cet été l'oncle t'invite à aller avec lui à la Crimée. Et tu, es, il paraît impers, tu ne veux pas. L'oncle a décidé que tu as refusé à cause de moi et demandait à ton père qu'il fasse tout pour que tu ne reviennes pas en été à l'aoul. Il craint qu'à cause de moi tu jetteras les études. Et en plus, craint de potins de l'aoul. Sur l'oncle, Bokejan, je pense, le droit est de son côté. Alors pour moi, lisais, ne crains pas. Samalyk Sagymbaev a répété à moi les mots, mon blanc, qui il t'a dit en temps de ton départ. Je peux ne pas croire les autres, mais je lui crois. Pour les beys de notre partie lui maintenant un roi et un Dieu. Jusqu'à toi, je sais, sont arrivés tous conduire que Sasyk a passé tout l'hiver dans la prison. Non seulement parce qu'il déviait des impôts, mais à cause de la rançon, pour ce qu'est devenu le marieur de la fille mineure. Il est fortement effrayé. Tu connais, autrefois Sasyk arrivait très souvent chez nous, et maintenant son cheval ne perçoit pas par sa voie auprès de nous. Une fois Samalyk auprès de moi grondait mon père : « Ta fille était encore dans le berceau, alors que Sasyk l'a payé déjà une rançon. On dit, et vous avec lui attendez, quand elle atteindra l'âge de la maîtresse de la maison. Je lui ai dit et à toi répéterai : en mariage avec le fils de Sasyk vous ne la donnerez pas. Moi-même, je vais surveiller. Et si je partirai, - en tout cas - le pouvoir Soviétique restera. Essayez seulement abîmer la vie de la fille. Alors se jugez-vous -mêmes.
Le père a voulu rentrer sous terre. Il tentait de se justifier, se rappelait d'anciennes coutumes kazakhes. Donc a promis à la fin : comme dit la loi, ainsi soit-il ! Bien que j'aie honte d'écouter la conversation des aînés sur moi, mais je n'ai pas quitté. J'aimais la persévérance de Samalyk. J'ai cessé de craindre maintenant. Chez eux de rien ne sortira pas.
Et tu chez nous ne dois pas venir cet été. Ton oncle il a raison. Tu en effet, écris qu'encore un hiver, - et ton étude à Orenbourg s'achèvera. Tu seras sain et sauf, tu reviendras tout à fait à l'aoul. Mais si tu maintenant et l'oncle et moi n'écoutes pas, - connais : je partirai n’ importe où, où tu ne me rechercheras pas. Alors même si tu rechercheras - et je ne te parlerai pas avec toi...»
Je suis arrivé à ces lignes et je sens : la place je ne peux pas trouver à lui-même. Est-ce que cette lettre de la jeune fille confiante, gentille, innocente ? Peut écrire ainsi, je pensais, seulement la personne mûre, expérimentée vivante. D'où une telle cérébralité ? Pourquoi elle ainsi me parle audacieusement ? Et pourquoi elle assaisonnait la lettre triste pour moi par la circulation "Bokejan" tendre et chaude ?
Mais ayant retourné le feuillet de cahier, j’ai vu qu'il est usé et à travers au ci-contre. J'ai parcouru la fin de la lettre en passant, ensuite a commencé à lire attentivement, plus fixement et ici a senti ce chaudement, qui ne suffisait pas ainsi au départ.
«Ma lettre peut t'offenser, Boké aimé ! Mais je ne suis pas vain votre nom annexé mot «Jan-aimé». Les Kazakhs appellent la jeune fille de treize années comme la maîtresse de la maison.
J'ai déjà quatorze. Quelqu'un me trouve jusqu'ici comme l'enfant. Mais je connais que dans quatorze ans la personne pense déjà au futur. Si croire aux poètes, alors les gens, probablement, commencent à aimer dès l'enfance. Le sentiment de l'amour s'est réveillé chez moi non dans l'enfance, mais a éclaté à Sarykopa par l'hiver neigeux froid...
Et depuis lors celui-ci s'allume semble, ni par les mois, ni par les jours, alors que heurs, par minutes. Ce sentiment chaud s'allume au fond du cœur... Et si je te verrai ? Que sera alors ?
J'ai appelé en aide la raison. Il me semble qu'à nous encore tôt brûler ainsi... Plus tôt les amoureux craignaient qu'ils ne puissent pas se lier. Nous en effet, n'avons pas de tel obstacle ! Alors pourquoi nous nous nous dépêchons ? Se rappelle le proverbe aimé du père : Patience - l'or pur. Patient atteindra l'objectif, impatient - se déshonorera...
Il n'y a pas toi impatient, Bokejan ! Je t'attendrai tant, combien il faut. Il ne te faut pas venir en été à l'aoul. Tu sortiras de l'école à l'Orenbourg et pour une prochaine année nous irons ensemble apprendre plus loin.
Ton Akbota !»
Je pensais longtemps sur la lettre de Bates. Il m'était très fâcheux, mais a dû admettre qu'elle avait raison. J'hésitais un encore certain temps, et ensuite a pris la décision de rester à l'Orenbourg. Dans un certain temps ensemble avec les camarades je suis parti pour le camp de pionniers et tout l'été travaillait le guide.
Je continuais à m'ennuyer selon Bates et ma patience s'épuisait. Mais la deuxième année des études a volé plus vite, que le premier. Je m'occupais beaucoup, а tout le loisir rendait aux livres. Aux belles-lettres russes. Combien de j'ai relu pour cet hiver ! Le plus possible je me passionnais par Lermontov. De toutes ses œuvres la plus grande impression était effectuer sur moi un roman «le héros de notre temps». J'ai relu plusieurs fois ses et plusieurs pages a retenu par cœur. J'avoue, m'a plu beaucoup Petchorin. Parfois il me semblait par le modèle. Je m'imaginais par Petchorin, et Bates - Bella. Mais nos relations étaient tous autrement.
Et en outre j'étais assuré que je ne me désaffectionnerai jamais de Bates. Cependant je ne pouvais pas m'imaginer, comme il y aura dans le futur notre destin...
Le printemps mille neuf cents vingt cinquième est arrivé. On sait que à la république autonome Kazakhe se joignent Semiretch'ye et Syrdarinnes le domaine, entrant jusqu'ici à la république de Turkestan. La capitale de la république d'Orenbourg se déplaçait à l'Ak-mosquée.
Je sortais de l'école expérimentation-exemplaire. Uns à moi conseillaient d'entrer sur le troisième cours de l'université ouvrière d'Orenbourg, et ensuite aller quelque part à l'institut. Mais en disant honnêtement, je ne voulais pas rester dans la ville, qui a cessé d'être la capitale du Kazakhstan. L'oncle a accepté avec moi : à Orenbourg et il fallait partir à son avis. Mais quand j'ai mentionné l'Ak-mosquée, l'oncle a commencé à objecter :
- Les lycées techniques là, Burkut, se trouvaient, mais pourquoi à toi un lycée technique. Chez toi éducation six classes, tu possèdes bien la langue russe. Le lycée technique te liera et par les mains et les pieds. À vrai dire, l'institut Kazakhe de l'instruction publique déménage à l'Ak-mosquée. Mais là l'affaire va mal. Toutes les études sont conduites sur le kazakh, et les manuels kazakhes il y a peu de. Tu n'acquerras pas de grandes connaissances là. Non, toi laisse l'idée sur l'Ak-mosquée. Tu demandes, où alors ? Pars, à mon avis, à Tachkent ! Il y a là, une école normale, inrôs. Les professeurs les uns meilleurs que les autres. Remarquable. Les cours - tu t'oublieras à écouter. La ville - excellent. Voici, où il te faut apprendre.
Me persuader, il était facile d'allumer. Mais voici la question : si а m'accepteront là-bas ? Et j'ai demandé de cela à l'oncle. Il chafouin a jeté un coup d'œil sur moi :
- Certes, n'accepteront pas. S'il n'y aura pas personne chère pour te recommander - et ayant gardé le silence la minute, a ajouté : - Mais nous trouverons quelqu'un. Tu connais Jounousbek Maouytbaev ?
Oui, oui. De ce le plus, qui remettait dans notre Tourgaï le bétail envoyé pour souffrant de faim de Semipalatinsk aouls.
Donc le Jounousbek lui-même dirige à Tachkent cet institut. Un des hommes les plus chers d'Allache. Avec ma note tu seras absolument accepté.
Mes doutes se sont diffusés.
Bref, j’ai terminé l'école d'expérimentation-exemplaire à tous les objets sur "bien" et par une note et avec l'oncle est allé aux pays natals.
Ensemble avec moi revenait Mousapyr Lousyrmayinov. Cette année il a terminé l'Institut pédagogique Kazakhe. J’aimais pas le frérot germain, mais ni lui-même, ni chez moi n'avait pas d'autres compagnons de route. En outre Mousapyr avait une permission de l'usage gratuit dans les aouls par le transport de cheval : la circonstance assez importante pour moi en direction de nous deux chemins conduisait : une en train jusqu'à Koustanaï à travers Kinel et Tcheliabinsk, et ensuite la steppe, sur les chevaux, devant le lac Sacré, Aouliey-kole. Un autre chemin - la grand-route de Jazzy, par lequel j'allais avec oncle. J'ai choisi notamment cette voie pour rester en visite dans l'aoul de Bates. Aller par cette voie plus longtemps, mais, comme j'ai dit déjà, affriolant.
Pour un dixième jour au loin se sont montrées vaguement les collines de Kyzbel, voilé la fumée facile du mirage. Kyzbel rappelait un grand navire s'agitant dans les ondes de l'océan. Il doit être juste disent, j'ai pensé que notre Tourgaï, notre bas-fond de steppique autrefois était un fond de la vraie mer. Maintenant ressuscitait quoi qu'un ancien paysage.
Et, il arrive comme toujours à la steppe par un été chaud, il nous semblait que les collines dans la mesure de notre approche s'éloignent de nous. Ainsi se sauve le renard être à bout de forces d'un fatiguant lévrier.
Le but était proche et éloigné. Surtout, j'étais épuisé. Le chemin s'est montré cette fois insupportablement longue.
Enfin nous près du but.
À travers de brouillard sec on devinait les yourtes de l'aoul, où m'attend Bates.
Mais je ne me divisais pas par les émotions avec Mousapyr. Il était l'ami de cour. Une fois je lui ai confié les secrets, alors il les a transmis à l'oncle. Depuis lors je me méfié de Mousapyr, de lui cachait les secrets. Mais comme a dit Soultanmakhmout Toraygyrov :
Si la personne a un secret,
Que ne se fraiera pas d'un chemin au fond du bahut ?
Si la personne a une force l'à ménager toujours et partout ?
Je suis presque assuré que Mousapyr devine, pourquoi j'ai choisi la grand-route de Jazy.Mais il ne me dérange pas de questions, en se rappelant, comme je me suis vexé contre celui-ci à Orenbourg.
Le chemin durait, la steppe était en avant toujours voilé le brouillard sec.
- Eh, maudit, il nous lancera chez lui-même ou non ? - J'ai lâché un juron.
- Toi sur quoi cela ? - a tressailli Mousapyr.
- Sur Kyzbel. Il est combien de déjà à un temps se profilent les collines en avant, et nous ne gagnerons aucunement.
- Pourquoi tu te dépêches ainsi ? - A souri Mousapyr.
Je rien n'ai pas répondu. Mousapyr a jeté un coup d'œil attentivement sur moi, et son sourire a disparu instantanément. Il a senti que je ne veux pas lui parler, et s'est détourné de moi.
Nous, nous sommes tus de nouveau.
Les yourtes de l'aoul de Bates disposée chez Bazaoukan, sont apparues comme toujours brusquement.
Les yourtes familières, l'aoul familier, les connaissances le bas-fond, le ruisseau, les collines.
Dans le poème "Mounlyk-Zarlyk" est raconté du khan Chanchare. N'était pas long temps chez lui des enfants. Et seulement sa jeune femme soixantième est devenue enceinte. Le temps des couches s'est approché. Le khan n'entendait jamais dans la maison du cri puéril. Il craignait que chez lui le cœur se déchirera, quand il entendra pour la première fois la voix de l'enfant. Le khan a pris les quarante jalons mirés et est parti sur la chasse pour attendre là la nouvelle joyeuse de la horde.
Je me rappelais ce poème, et il me semblait que mon cœur peut aussi se déchirer, comme le cœur Chan - Char. J'étais impatient à la différence du Khan. Je voulais dépasser une bonne nouvelle...
Mes idées se confondaient, les nerfs étaient tendus. Je pressais sans arrêt les chevaux. Mais pourquoi un tel silence nous a rencontrés dans l’aoul ? Comme il ne restait pas là il n'y a âme qui vive. Seulement une chienne méchante de Kikym a surgi chez nous avec l'aboiement perçant, mais, m'ayant appris, s'est tue et a frétillé la queue... Étrangement que sur l'aboiement du chien personne n'est sorti.
Nous avons arrêté les chevaux entre les yourtes de Kikym et Mambet. Je ne descendais pas du char. En me regardant, ne démarrait pas de la place et Mousapyr. Se prolongeait ainsi de la yourte il n'y avait pas Kalisa dans un fichu facile, se mettre un foulard sur la tête :
- Ah, qu'arrive-t-il ? - Je me suis exclamé, en sautant sur la terre - si tous sont sains ?
- Sont sains, sains, - Kalisa répondait, en me regardant un peu avec étonnement. Doit être, j'ai changé beaucoup ou était trop ému.
- Mais pourquoi alors ainsi doucement ? Où sont les gens ?
Tout à la place, tous sont sains ! - souriait Kalisa.
- Oui. Mais où quand même eux ?
- Toi salue d'abord, - et Kalisa m'a tendu la main - es revenu, donc vivant-sain ?
- Grâce au ciel !
- Je te voulais embrasser comme au bon vieux temps, et tu pour ces deux années as augmenté ainsi, voici quel est devenu hardi cavalier. Non, Burkut, passe-moi, comme autrefois, je t’embrasserai !
Oui, je me suis allongé en effet depuis qu'est parti de l'aoul. Kalisa atteignait à peine de mon épaule. S'il y a longtemps qu'elle était plus haute que moi ?
Kalisa a montré la yourte :
- Allons.
J'étais perplexe un peu, mais elle a fait à moi un signe, en répétant quoi que l'invitation. J'ai manqué Mousapyr en avant, et s'est attardé avec Kalisa.
- Tu ne s'inquiète pas. Yerkejan maintenant dans le chemin lointain, - me chuchotait vite Kalisa, - vers le parentage Karakyz est allée. A apporté l'araba entière des cadeaux.
- Et qui est allé encore avec Bates ?
- La personne de notre aoul. Seiyil. Oui, il semble, encore quelqu'un.
- Bates ne laissait rien pour moi ?
- Voici ce feuillet du papier, -Kalisa a pris noué le coin d'un fichu chiffonné un bout de lettre.
«Boké ! - je lisais les lignes irrégulières pressées. - je ne sais pas, si ainsi cela ou non ainsi. Probablement, la mère a senti que tu viendras. Et plus elle voulait quitter l’aoul. Mais elle allait voir les parents il y a longtemps. Cela aussi la vérité. Elle a insisté pour que je l'accompagne. Je ne pouvais pas refuser aucunement. Nos parentages vivent non loin de Troitsk. La lettre tien d'Orenbourg a reçu. Je te promettais d'attendre, - ne se vexe pas, n'a aucunement pu. Si tu as un temps - attends-moi.
Ton Akbota ».
Et quand même je me suis vexé !
Cela ne s'est pas caché aux yeux de Kalisa, oui je et ne tentais pas de cacher. Comme elle tâchait de me consoler, ses mots ne m'arrivaient pas.
Emporté, comme toujours, j'ai décidé immédiatement de partir.
- Mais tu au moins aujourd’hui as tenu compagnie ? - A demandé avec amertume Kalisa - tu que, excepté Yerkejan, ne veux personne connaître et... Alors j'allais égorger l'agneau... J'en effet, sais
Que tu viendras ici. N'a pas oublié, comme disaient chez nous : «si tu te rappelles la personne, laisse lui la part d'un vieux déjeuner». Voici et j'ai épargné pour toi de la viande un peu séchée, ce qu'encore en hiver stockais. Déguste de cela, et vraiment pars ensuite.
Kalisa m'a touché. Je me suis rappelé son ancienne bonté et n'a pas commencé à la contredire. Mousapyr, distraitement notre conversation écoutant, a bu du koumis et est allé selon l'aoul se promener.
Et été accepté au koumis et moi. Ayant assouvi la soif, s'est senti plus tranquillement. L'offense et la méchanceté, ravivant à moi à mon âme, se sont couchées un peu.
J'ai commencé à interroger Kalisa sur la vie dans l'aoul de Mambet. Il y avait ici maintenant seulement Jania, la vraie mère Bates et la femme cadette Mambet, Kaken, la sœur Bates, et un hardi cavalier salarié.
Avec une certaine surprise j'ai appris que Mambet est devenu l'associé de mon père selon le commerce : il prend les marchandises de la boutique dans notre aoul et les livre selon la steppe : à cette raison - il ne se trouva pas la maison.
Et encore une nouvelle était entendue par moi de Kalisa. La famille Mambet s'est divisée maintenant : Karakyz, Bates et Seiyil sont restés dans une ancienne maison, et Mambet lui-même, Jania et Kaken vivent séparément.
Ce pour moi était tout à fait incompréhensible. Mais Kalisa m'a expliqué qu'ainsi maintenant font tous les beys de Tourgansk, chez qui selon deux femmes. En effet, une nouvelle loi interdit la polygamie. Et les impôts ont augmenté beaucoup. Et voici beys ont compris que si le bétail et le bien partager sur deux parties, l'impôt total diminuera.
Je me suis intéressé, comme ils se sont divisés quand même. Et Kalisa a raconté :
- L'année passée, quand la cour de voyage est venue, le Molda-agha, - ainsi Kalisa appelait Mambet, -a déposé une requête. Il a écrit dans cela que la loi interdit d'avoir de deux femmes. Il n'aimait jamais la femme principale. En plus, elle est devenue querelleuse et vieux, ne donne pas la vie à sa femme aimée cadette. C'est pourquoi le Molda-agha demande de divorcer avec baybishai.
- Et est-ce que la juridiction a confié à cela ? - J'ai interrompu Kalisa. Elle a souri à la réponse.
- Comprends, Burkut ! En effet, le juge était un de vieux amis du Molda-agha. Il même, semble, lui a aidé à faire la demande. La juridiction a donné le divorce, a divisé la famille, a distribué en parties égales le bétail. Et maintenant le Molda-agha s'est libéré de l'impôt additionnel.
- Dis, la yourte chez eux ensemble ou séparément ?
- Alors tu es-ce que n'as pas remarqué après une grande yourte - gris, il est un peu plus petit. C'est la maison cadette. Il est clair ?
- Ah ! Donc ils se sont divisés en effet ?
- Mon Dieu, par quel toi, cependant, l’enfant ! Et encore dans la ville deux ans apprenait, - Kalisa étaient irrité de ma lenteur d'esprit. - la ruse ordinaire. Ont trompé au pouvoir Soviétique. Pour les yeux étrangers vivent séparément, mais en fait - ensemble.
- Ainsi qui resta maintenant dans une grande yourte ? Tu dis que tous sont partis.
- Dans une grande yourte tokal Jania et Kaken. Et à l'otay couche seulement hardi cavalier Kayahara.
Je veux voir beaucoup Jania, et j'ai demandé chez Kalisa, pourquoi elle ne s'est pas montrée.
- Tu dois te rappeler, Burkut, Jania se fatigue du travail. Je pense, elle a fait un petit somme entre deux traites. Tu connais, Kaken mauvaise aide à celle-ci - indolent, paresseux. Avant la plus ton arrivée tokal a trait les juments. Et probablement s'est mise au lit.
Je et regrettais autrefois souvent Jania. En effet, elle était la mère natale Bates. Et Jania me répondait par la chaleur chaleureuse, en sentant que sa fille me plaît. J'aimais causer avec elle. Constamment chargé des soins économiques, d'habitude silencieuse, elle dans nos conversations brèves manifestait l'esprit et le bon sens. C'est pourquoi j'ai décidé de rechercher Jania et saluer avec elle, pendant que Kalisa préparera le déjeuner.
J'ai passé d'abord à une grande yourte, en supposant que là se repose Jania. Après le rideau baissé de la droite s'est fait entendre le bruissement et un chuchotement rieur de quelqu'un. J'ai baissé les yeux et a vu que près du bout inférieur du rideau de dessous de la couverture sortent les pieds. Non, cela il n’y avait pas du tout Jania. Diablotin s'est installé dans moi, et j'ai arraché la couverture. Mon Dieu, sous ceci étaient Kaken et Mousapyr. Quand il a eu le temps seulement ! J’étais tout décontenancé. J'étais gêné plus que ce qu'ils. Et, ayant jeté précipitamment sur eux la couverture, je suis sorti de la yourte. Voici les chiens !
Je ne connais pas, si beaucoup de j'errais selon l'aoul, en pensant la vie, mais toutes mes pensées mélancoliques sur Mousapyr se volatiliser, quand j'ai vu que de l'otay sort Jania. Deux ans a passé, et elle était tout même, même portait tous les mêmes vieux vêtements.
- Donc en effet, moi entendait, comment tu es venu, Burkutjan, - s'est dépêché elle chez moi à la rencontre. - toi vraiment pardonne-moi que ne te saluait pas à la fois. Avec quel, je pense, par la personne je sortirai chez toi, s'il n'y a pas de maison d'Akbota.
Akbota, le chamelon blanc ! D'où seulement elle a appris, j'ainsi appelais en tête à tête Bates.
- Eh bien, vais à moi, vais. Na fait le dégoûté par mes vêtements. Passe- moi- j'embrasserai.
Par quels chauds se me sont montrées ses mains tendres attentives !
Longtemps je serais resté avec la mère de mon Bates, mais Kalisa nous a invités à dîner.
Je voyais les larmes aux yeux de Jania, j'ai répandu quelques larmes, en sentant son alarme maternelle, en écoutant ses paroles entrecoupées tristes :
- Est partie forcément, forcément. Toi cela comprends. Vraiment s'inquiétait ainsi. Ne se sont pas cachés de l'araba à la steppe, je voyais : tout regardait tout autour à l'écart de l'aoul. Elle s'ennuyait. Tout le temps s'ennuyait.
Ici Jania s'est tu. Kalisa se nous approchait...
Mousapyr n'a pas été en retard en déjeuner. Nous sommes arrivés à saturation par la viande séchée et le frais agneau, ont bu beaucoup de délicieux koumys de Kalisa. Nous sommes partis de l'aoul de Mambet se mettre cheval de selle en compagnie du gamin galopant en selle poulain-trois - âge. Mousapyr a reçu le cheval vif et le mien quelque chose trébuchait. Je craignais d'être en arrière dans la compétition avec le cousin dans les courses et pitié du cheval, transféré lui sur le mouvement... Avec moi au même niveau que moi, a craint gamin sur le selle de poulain-trois - âge. Il s'est trouvé chafouin et aimable causeur. Et tandis que Mousapyr s'éloignant au galop en avant de nous attendait près de la colline, le môme m'a fait rire avec toutes sortes d'histoires drôles.
Quand nous sommes passés à la hauteur de Mousapyr, je suis devenu lui joue un tour, s’était rappelé le cas d'aujourd'hui d'une grande yourt.Mais il, en apparence tel doux et patient, s'est fâché, rougir comme une pivoine et grossièrement a coupé ma plaisanterie.
D'ici là nous avons commencé avec lui se chamailler. Mot d'après mot, mot d'après mot. Pourrait se prolonger ainsi infiniment, s'il n'a pas touché à Bates.
- Tu penses peut-être que Kaken est plus mauvais que celle-ci ? - Il d'un air moqueur m'a demandé.
C'était déjà une flèche empoisonnée. Je trouvant comme Bates suis plus propre que l'ange, brûlé par la douleur et la colère.
- Répète que tu as dit ! - je suis arrivé tout près à Mousapyr.
- Alors tu es-ce que n'entendais pas ? - Et incitant au cheval, il a commencé au trot s'éloigner de moi.
- Qu'entendait, celui-là reçois ! - ayant éperonné le cheval, je l'ai attaché par-dessus de la tête par son fouet.
J'ai levé la main encore, mais Mousapyr a réussi à éviter de deuxième coup : son cheval était plus vif que la mien. J'ai réussi, comme à fantasia, et en un instant s'est trouvée sur l'arrière-main du cheval de Mousapyr, prêt à commencer la bagarre.
Mais cela s'est jeté moi de côté ainsi que je suis descendu sur l'herbe. J’ai eu le temps de remarquer le filet du sang qui coulait de la tempe de Mousapyr vers le menton. Sombre et méchant, il a crié à moi :
- Qu'est-ce que c'est que ? Brûle au-dedans. Tellement tu t'aplatis par sel. Connais : je m’avais Bates avant toi ! Je ne pouvais pas analyser les autres mots déjà. Mousapyr s'éloignait précipitamment de moi, fouetté violemment au cheval.
Du dépit j'ai lâché un juron et a regretté qu'à moi ne pas lui rattrape déjà. Notre combat pouvait se terminer mal. Un de nous resterait peu probablement aux vivants.
Ainsi en pensant d'un air sombre, je marchais sur l'herbe brûlée. À cette époque le gamin démoralisé par notre querelle a attrapé mon cheval et me l'a amené.
Nous continuions la voie à deux. Mousapyr on ne voyait pas déjà derrière les collines de steppe.
LE PLUS BELLE
Dans l'aoul j'ai trouvé les grands changements. En deux ans la vie est devenue de loin mieux. Encore en mille neuf cents vingt troisième on acceptait la loi sur l'impôt commun agricole. Les pauvres entièrement libérés de l'impôt, ont soupiré librement, et les beys eu à payer à l'État considérablement plus qu'autrefois.
Aux pauvres on ouvrait le crédit dans une nouvelle organisation «la Société de l'assistance mutuelle» pour l'achat des machines agricoles. Leur vie commençait à s'arranger.
En plus dans les aouls on organisait «l'Union Köchi »-«l'Union des pauvres». Les beys maintenant pouvaient embaucher les garçons de ferme seulement selon le contrat avec lui. Le garçon de ferme Saktagan Sagymbaev est devenu le président de l'union dans notre volost. A peine appris à cours de six mois dans Tourgaï lire et écrire, il ainsi s'est mis à la besogne vivement et habilement que l'entourage seulement
écarté les bras. Les lois, on dit, il a appris par cœur, n'importe quel document il fait faire pas pire que n'importe quel employé expérimenté. Les beys craignent de lui comme le feu. Il non seulement les obligeait à assurer les garçons de ferme pour leur travail actuel, mais aussi les a forcé à payer entièrement toutes d'anciennes dettes en quinze ans. Les garçons de ferme vivant autrefois chez nous, sont reçus maintenant du père par-dessus «l'Union Köchi» plus de dizaine des moutons, deux bœufs, le chameau et le cheval.
Mais beys, serré aux étaux, ne cédaient pas, n'étaient pas dans la misère. Par l'astuce, habileté, mais et la corruption plusieurs d'eux éludent de nouvelles lois. Ils allaient à la ville de gouvernement Koustanaï avec les outres, complet du koumis, et les agneaux. Ils ont appris à faire vite les cadeaux généreux aux gens nécessaires dans les institutions et ont obtenu satisfaction. Il serait nécessaire confisquer à Sasyk des biens pour le non-paiement de l'impôt et cacher du bétail il y a longtemps, et lui pour quelques années mettre en prison. Mais il s'est débarrassé par un court temps de la prison. Quelqu’un à lui a aidé à garder et le troupeau.
Il fallut tricher et mon père. En connaissant que dans les aouls nomades l'impôt est payé seulement par la quantité de bétail, il a diminué considérablement le cheptel, par contre a amélioré la race. À lui il y avait un jambage des chevaux au lieu d'ancien de deux. Mais quels chevaux c'étaient maintenant ! L'année passée il a obtenu dans le service de gouvernement foncier de l'étalon-argamak des écuries de l'État. Il coûtait selon le prix fixé par l'Etat tant, combien coûtent cinq étalons de la race kazakhe. Et si l'acheter dans le marché de cheval, aucun argent ne suffira pas ! Celui-ci était beau argamak ! Est haut - jusqu'au garrot il est difficile de prendre ; efflanqué, comme le lévrier, la viande superflue chez lui sur le corps n'était pas - uns les muscles : le dos un tel qu'au moins fais le lit et dors : sur le cou souple avec la crinière fine la petite tête ciselés avec de beaux yeux convexes noirs, les oreilles pointues et les narines se gonflent. Ravissaient particulièrement les connaisseurs par de pieds - forts, élastiques, minces. Tels pieds pendant la course concernent à peine la terre.
J'ai trouvé déjà les poulains de cela l'argamak. Était jusqu'à cinq-six mois, mais ils avaient l'air comme de notre race âgée d'un an locale de steppe.
Est apparu dans notre économie et le bœuf immense par la tache blanche sur le front. L'appelaient Gereforde.Le bœuf était exceptionnellement frappant de la corne. Ont essayé une fois celui faire faire une promenade à loisir - cela a commencé à se jeter non seulement à direction de le bétail, mais aussi sur les gens. À celui alors ont cousu d'un museau cuir brut épais et attachaient cela pas un fil habituel mais par une chaîne.
Personne ne se décidait de s'approcher tout près de cela, excepté Tekebay. Tous les veaux ont passé de ce taureau. Disaient, que la nouvelle génération produit un rendement de viande et de lait dans deux à trois fois plus que la locale.
Le père était futé. De crainte que passera à côté de la chance, il ne prêtait pas à personne au couvain ni argamak, ni le bœuf par la tache blanche sur le front.
Mon père, non à l'exemple par d'autres beys de Tourgansk, a traité négligemment aux laine fine brebis et ne tentait pas d'améliorer par ceux-ci les troupeaux. Il affirmait que tels brebis ne sont pas adaptés aux herbes sèches et vers de forts froids «ceux-ci périront, Je n'ai pas besoin de ceux », - il disait.
Ne s'occupait pas le père et par l'agriculture, en trouvant que les semailles de pain seront frappées d'un impôt. Par contre il a fait connaissance avec les coopérateurs de Koustanske, a ouvert dans l'aoul la branche coopérative s'appelant alors la multi boutique, et a commencé à administrer, et Mambet a attiré à titre du premier adjoint. Le commerce a été très profitable. Notre famille manquant au cours des dernières années dans plusieurs objets nécessaires, maintenant dans rien, est décisif dans rien n'avait pas besoin. Notre yourte était enlevée non plus mal que yourte le plus riche bey.
Pour ces deux années il y avait des changements et de la famille. S'est séparé du père Tekebay, lui ont mis la yourte cadet - dans l'otay. Pour moi tout cela était à la nouveauté : Tekebay mariaient sans moi. La femme du frère - jengey Bykiya est devenue la maîtresse d'otay. Sur telles, comme elle, il y a des vers :
Eh, la fille de bey !
Êtes-vous l'une de ces beautés
Par laquelle ont soupiré de maison,
Débarrassant de telles filles...
Un attractive me semblait mon jengey : bas, trop plein pour de son jeune âge, par les cheveux roussâtres et les mêmes sourcils, avec lunaire par le visage, qui n'ornaient pas de grands yeux gris. Dans le berceau criait la fille en ressemblante beaucoup à sa mère. Bykiya était de nouveau enceinte, j'ai remarqué cela selon son ventre. Que j'ai répugné particulièrement, c'est une négligence jengey. Je me suis imaginé, par quel elle deviendra malpropreté dans quelques années. Comme elle jurera, si et maintenant avec elle on ne peut pas plaisanter, n'ayant pas entendu son de sélectif injure de l'aoulienne. Mon Dieu, garde-voie d'une telle femme !
A changé et Tekebay lui-même. Quand il y a deux ans je me suis séparé de lui, il était, on peut dire, par un hardi cavalier mince et maintenant il s'est arrondi, était bien nourri et auprès de lui été souligné sorte de graisse du ventre.
Dans notre bord de Tourgansk avant la révolution très peu de personnes se servaient du rasoir. Et d'habitude les jeunes gens déjà dans vingt ans avaient l'air des hommes solides à barbe noire. Notre génération, comme se rappelez, datant des Kalmouks, faisait une certaine exception : et grand-père et le père avait des barbiches rares courtaudes. À eux est allé Tekebay. Lui, en suivant les coutumes, ne se rasait jamais, et son ancien duvet de la jeunesse a changé par les buissons rigides rares, donnant à la personne quelque ridicule et aussi l'air malpropre.
Tekebay n'acceptait pas aucune participation aux affaires commerciales du père et faisait le ménage seulement.
Que je peux ajouter à cela ? À moins que quelques mots sur la yourte de Tekebay. À l'ambiance d'en a été ressenti sa prospérité. Les riches couvertures, les lits de plumes, les velours. Les taies dessus de coussins blanches que se rencontrait rarement aux aouls de Tourgansk. Les rideaux blancs près de l'entrée. Et beaucoup de belle vaisselle. Et néanmoins à L'otay tout était non ainsi que dans la maison des aînés. Chez le père avec la mère - l'ordre, l'exactitude, la propreté : chez le frère avec jengey - tous dispersé, négligé, salement : se sont faits sentir ici - les paresses et le caractère absurde de la femme et la relation indifférente à la vie quotidienne de lui-même Tekebay.
Comment a fait fortune quand même notre famille ?
La boutique est devenue une principale source de revenus. Et les revenus rien moins n'est pas propre. Le père cueillait tout simplement les gens. Il livrait les marchandises à la dette, et par celui qui ne payait pas à temps, infligeait par peine pécuniaire. La dette après cela grandissait au jour le jour. Ces peines pécuniaires dans les aouls ont surnommé l'anthrax. Il arrivait, comme me disaient, et pour la pelle de fer rendre une mouton entière, et pour la dalle du thé en tablettes - la vache stérile. Le père devait remettre ce peine pécuniaire au trésor public, mais lui, je me suis persuadé de cela, s'appropriait à lui-même la part considérable. C'est pourquoi il réussit assez vite à faire fortune.
J'ai demandé soulevé d'indignation.
- Comment cela ainsi, père ?
Il même a souri :
- Tout est juste, mon garçon. Est-ce que bey ne paient pas taxe supplémentaire ? On ne peut pas comparer cela avec c’est l'anthrax. J'en effet, n'oblige pas les pauvres à emprunter les marchandises. Eux-mêmes à blâmer. Ils prennent et ne pas payer à temps.
J'essayais d'objecter au père, intercéder pour les pauvres, mais il se regarde comme de droite, et si s'accuse, c’est le pouvoir Soviétique.
- Vous devez également répondre, le père.
- Le temps viendra, on va voir, et pour le moment pourquoi passer à côté de la chance.
Ainsi je vivais dans l'aoul plus de mois, et, comme on dit, moi non seulement buvais par les gorgées complètes de bol généreuse paternelle, mais aussi la bouche rinçait.
Le temps allait, et sur le retour de Bates de Troitsk rien n'était pas audible. Attendre plus à moi ne permettait pas les délais : il fallait aller s'installer à Tachkent.
Ces jours par le président du comité exécutif de volost est devenu Yerkin Yerjanov qui a fini les études à Orenbourg. J'ai décidé sincèrement consulter avec lui. Bien, je lui disais, si elle accepte de s'évader avec moi. Mais comment je peux la libérer avec l'aide du pouvoir ? En effet, d'après les lois actuelles elle encore mineur. Donc, moi à attendre ? Et attendre je se suis fatigué, on ne veut pas.
Yerkin me répondait :
- Comprends, Burkut, pour toi l'essentiel - apprendre. Ne pas être en arrière. Vais à Tachkent. Ne crains pas de la jeune fille. Je te garantis : personne ne l'offensera, elle mineur. Et vous-mêmes, par la suite vous construisez votre propre destin.
J'ai confié à Yerkin, il m'a secouru bien des fois du malheur. Et avec cette croyance est allé à Tachkent, ayant décidé en même temps de s'arrêter à l'Ak-mosquée.
La ville changeait sur les yeux. Ici récemment avait lieu le cinquième congrès des Conseils du Kazakhstan, et l'Ak-mosquée laquelle est devenue la capitale ont rebaptisé par Kzyl-Orda. Ici ont déménagé déjà les institutions républicaines. A commencé à sortir le journal «la Langue de l'aoul». Par son rédacteur ont fixé le président de la présidence du comité exécutif Kazakhe central Yalta Yernazarov. Alors mon oncle, Jakynbek Daouletov, s'est installé chez lui par assistant littéraire. L'oncle m'a raconté de tout sur cela.
- Est-ce que Yernazarov était journaliste ? - Je m'étonnais.
L'oncle a éclaté de rire seulement :
- Non le journaliste, sera ainsi...
Mousapyr avant moi est venu à Kzyl-Orda et travaillait dans le journal avec l'oncle. Il a eu le temps de me représenter déjà par le coupable de notre querelle, et j'ai entendu de l'oncle beaucoup de mots fâchés. Je me défendais, comme pouvait, a raconté des raisons de la discorde et la bagarre. L'oncle a fait semblant qu'a confié, et a commencé à me persuader se réconcilier.
- L'oncle, je vous demande, n'intervenez pas dans nos relations, - j'implorais, - il ne nous faut pas maintenant se rencontrer. Rien de bon ne sortira. Nous vivrons comme vivaient. En effet, entre nous il n'y a pas montagne pour qu'un puisse les rejeter sur l'autre. Passera le temps, la méchanceté cessera, et vraiment alors nous serrerons les mains.
L'oncle même a soupiré. M'a regardé ainsi chaudement, comme, peut-être, ne regardait pas plus tôt :
- Cela en effet, je me suis donné à Mousapyr le goût de l'étude. Et t'a aidé, tu sais. Le Dieu ne m'a pas donné un fils : le seul mon enfant grandit pour la maison étrangère. Voici j'espère que mes deux neveux deviendront mon support, mes ailes. Et les querelles dans la jeunesse - l'affaire ordinaire. Mousapyr ira facilement à la réconciliation.
Plus facilement toi. Tu es plus jeune que Mousapyr, mais la nature chez toi rigide. Pense à cela, gentil. Les mots de l'akène entendaient ?
Comme caméléons unanimement passent leurs journées ensemble !
Les cousins, vivez, comme eux !
Je demande cela. De ne divise rien. Se réconcilie, Burkut !
Pour faire la paix, il était possible. Mais seulement dans un cas où Mousapyr s'est trompé sur lui-même et Bates. Mais soudain il disait la vérité ?
Alors comment ?
L'oncle essayait de m'instruire dans le domaine politique, mais, j'avoue j'alors non ai compris tout.
Il me racontait quelque chose "des gauches" et "les droites", affirmait que "les gauches" sont irréconciliables vers beys, mais apparemment à ce qu'on dit, maintenant parmi les chefs de Kazakhstan est plus grand «les droites", que "les gauches". Et "les droites" ne sont pas du tout dangereuses pour beys. À l'avis "des droites" beys viendront aussi au socialisme.
- Nous, auxquels appellent comme les nationalistes, - l'oncle continuait, - "les droites" n'empêchent pas. Sois autrement, est-ce que je serais allé travailler à la rédaction !
À la fin l'oncle m'a communiqué le plus important. Il se trouva, il se rencontrait récemment avec Jounousbek Maouytbaev - le directeur de l'institut de Tachkent et lui a raconté de moi. Maouytbaev a promis m'inscrire aux étudiants.
L'ami de l’oncle a tenu ses promesses et a fait tout pour faciliter à moi l'entrée à l'institut. Je même ne tenais pas les examens. Les enseignants, à la demande du directeur simplement se sont signés dans mon liste d'examen.
À Tachkent il y avait pour ce moment-là non beaucoup de Kazakhs, particulièrement du nombre de ce que se nommaient eux-mêmes nationalistes. La plupart d'eux est revenue aux villes de Kazakhstan, certains sont partis à Moscou et Leningrad. Des hommes visibles des nationalistes seulement Maouytbaev répandant la rumeur sur ce qu'écrit le livre de la révolution D'octobre ici continuait à travailler.
Par la crainte, par la timidité je commençais les études à Inprose . Particulièrement me faisait peur que dans l'institut il n'y avait pas personnes de mon âge. Parmi de grands gens, même âgé, comme il me semblait, j'avais l'air tout à fait du gamin. Mais très vite j'ai compris que j’y n’ai pas été en arrière dans les connaissances, et ils ont été en arrière de moi. Particulièrement selon la langue russe et la littérature.
Il ne m'était pas difficile apprendre bref.
Mais est plus fort, que dans notre steppe Tourgaï, je m’ennuyais Bates. Seulement les vers m'aidaient.
Bien au poète dans ce monde sublunaire. Il peut aspirer l'âme à inanimé, peut et causer dans la solitude avec les gens, peut chanter, comme le rossignol chante, en livrant aux autres la joie !
Plus vite, cours plus courageusement, la plume, selon le champ blanc du papier. Que les mots se coulent précipitamment et d'une voix chantante, comme les courants de la source de montagnes. Que la fin d'une ligne écrite presque inconsidérément cela rejoint avec la fin l'autre. Que les lignes par les séries minces deviennent le poème. Que chaque ton idée soit claire et beau, que tu sentes sa sucrerie, comme dans la bouche chez toi le fruit savoureux sucré. Que la musique du vers caresse ton sens de l'ouïe et chauffe ton cœur. Que les mots et les idées, les images et les mélodies fusionnent au poème.
«Uns sautent pour se réchauffer, les autres - par trop plein de sentiments», - les Kazakhs disent. Les poètes sautent par trop plein de sentiments. Ah, comme je veux aussi devenir le poète. Mais si je suis devenu le vrai poète, j'écrirais les vers seulement que je sens et revivre. Je suis suffit-il y a longtemps déjà - de l'année deux-trois en arrière est venu à cette conclusion. A rempli par les vers quelques cahiers de texte. Il est clair, me plais mes vers : mais quand je les lis aux amateurs de la poésie, uns disent indulgemment "pas mal", les autres rient simplement. Ma tête tournée -à qui croire quand même ?
Tous mes vers sont consacrés à Bates.
Il me semble parfois que mon amour n’est pas moins que l’amour des héros, sur lesquels sont mis dans l’ancienne légende. Que je ne demande pas, en protégeant aimé, se jeter au feu et à l'eau.
Il faudra- je ne m'enfuis pas ni du feu, ni de l'eau. C'est pourquoi je suis attiré par la poésie.
Un beau son coffre ouvre,
Ne cache pas les dons chaleureux.
Dombra devient par Dombra,
Quand sonnent les touchettes de Dombra.
Ces lignes appartiennent à Saké.
En les répétant mentalement, moi et son âme présente par un coffre, dans lequel on fermer à clé les chansons et les mélodies. Comme à moi trouver la clé pour que l'âme se mette à parler.
Peut-être, je dois plus souvent me rencontrer avec de grands poètes déjà qui son âme se sont ouvert aux gens.
J'étais mécontent par mes vers, mais les continuait obstinément à composer, en remplissant un cahier pour l'autre...
S'approchaient les vacances d'hiver.
Aucunes nouvelles de Bates jusqu'ici n’étaient pas. Je pensais parfois, si vraiment elle ne s'est pas vexée contre moi pour ce que n'a pas attendu, et pour ce qu'à elle ne fait parvenir pas des nouvelles.
Parfois il me semblait qu'avec lui y avait quelque malheur.
De temps en temps je me fâchais de nouveau contre celle-ci. Mais ma patience s'épuisait le cœur serrait ainsi que je me suis décidé d'aller enfin à l'aoul. Et dit sur cela à Maouytbaev :
- Maintenant, l’hiver ? - Il a haussé les épaules - de Tachkent à Tourgaï, est plus loin à Sarykopa ?
-Oui, oui ! Vous dites correctement.
- Je c'est pourquoi m'étonne car je connais ces bords. Une autre affaire allé là-bas en été. Alors en hiver...brrr ! Au temps calme encore rien, et voici quand l'orage va s'éclaircir. Et non pour un jour, sur deux, mais pour un mois. Et froids rigoureux frapperont tels que les corbeaux ont froid à la volée. Qu'alors tu feras ? Ou jusqu'à la maison tu n'arrivé pas, ou de la maison à Tachkent tu n'atteins pas à temps. Tu seras s'attarder derrière le groupe dans l’apprentissage.
Je secouai la tête : comme on dit, non, je ne serai pas s'attarder derrière le groupe.
- Eh bien, et les vêtements, le cheval ? Où ils t’attendront ?
- À Koustanaï ! De là il est plus confortable d'aller en hiver, plutôt que de la partie de lac.
- Exactement. Mais tu te rappelles qu’en provenance de Koustanaï jusqu'à Sarykopa presque cinq cents verstes ? Donc tu allais déjà. Eh bien, mon bon. Pense encore une fois. Je maintenant ne pense pas de celui-là que tu vas t'attardes et tu seras en arrière de l'apprentissage. Ce finalement non est terrible ainsi. Présente, tu viens à Koustanaï en vêtements chauds ne t'ont pas expédié. Ou ne sera pas des chevaux de l'aoul... Vous ne savez jamais ce qui peut arriver sur la route en hiver.
- Merci, agha, pour le soin. Mais je déjà ai réfléchi à tout et dois y aller.
Jounousbek m'a regardé fixement par les petits yeux convexes noirs.
- Tu ne te vexés pas, Burkut, si je te pose une question ?
- Demandez, agha.
- Tu as choisi la voie difficile. Selon cette voie peut seulement conduire l'amour. N'est-ce pas ?
- Et comment cela vous avez deviné ?
Est non ainsi vraiment difficilement, Burkut. A compris selon l'expression de ton visage.
Je me suis troublé, a baissé les yeux :
- Je lisais votre livre, agha, « Base cordialité et le choix de la profession».
Vous, doit être, ne se trompez jamais...
- Maintenant tout m'est clair ! - Jounousbek s'est levé de la chaise. - n'oublie pas de télégraphier seulement à l'aoul.
Demain tu peux recevoir les papiers de voyage. Pour l'ordre. Mais je te demande, ne se dépêche pas. La hâte n'amène pas à rien bon. Tu seras en retard de très peu sur les études - non le malheur. Tu auras le temps de réparer toujours !
À Koustanaï je suis venu est parti en train et s'est immédiatement rendu pour la maison de nos compatriotes, devant qui s'arrêtait d'habitude.
De m'ont attendu déjà Tekebay avec Kayrakbay. J’ai été très heureux par longue pelisse en peau de mouton de paternel, par les nouvelles bottes en cuir de renne chiné et par un pompeux malakhay du renard. Mais m'a affligé un peu que le père n'a pas envoyé, comme dans les années passées, troïka ou une paire de chevaux, et s'est limité par un étalon sombre-gris.
- Que cela il a lésiné !
-Eh, toi, - maugrée Tekebay. - Qu'as-te besoin de toi un troupeau ? Chez notre argamak un tel cœur solide et de forts pieds qu'il remplacera dix chevaux. Le chemin comme si et bon. Ne changera pas la température, ne commencera pas l'orage, - ne changera pas le temps, si ne commencera pas l'orage, - dans cinq jours nous arriveront au galop jusqu'à l'aoul.
Nous sommes partis en l'aube grise d'hiver. Les traîneaux glissaient facilement par le chemin lisse aplani il y a longtemps ne voyant pas les vents rasants. Voici ici j'ai appris que signifie argamak. En expirant bruyamment la vapeur, en rejetant les sabots la poussière aiguë neigeuse, il précipitamment allait à toute vitesse en avant. Apparaît à pris de l'avance du chariot, - notre argamak la dépassait facilement. Lui, il semblait, ne connaissait pas fatigués ! Perd haleine de sa course rapide.
J'écoutais le craquement de patins, admirait avançant à toute vitesse l'étalon et se sentait plus que jamais bien.
La vitesse celle-ci -même me livrait la joie. Chaque verste du traînage m'approchait à Bates.
Rien n'assombrissait mon humeur. Je me rapportais bénignement et à l'indifférence paresseuse de Tekebay et vers de toutes sortes plaisanterie un peu crue de Kayrakbay sur les femmes.
Tout le chemin il tentait de nous amuser. Mais ayant remarqué que ces histoires me touchent peu, Kayrakbay a commencé à raisonner sur l'amour et la beauté.
Au départ je l'écoutais distraitement, et ensuite n'a pas subi et a interrompu :
- Je te dirai, Kayrakbay pour chacun plus belle celle qu'il aime.
De mes mots lui, doit être, n'a pas compris, bien que fasse semblant qu'a accepté. Et a ajouté ici :
- Explique me, Burkut que, finalement, signifie - aimer ?
- Être fidèle jusqu’à la fin.
Se donner corps et âme…
Kayrakbay est incrédule de nouveau a opiné et ici a objecté :
- Ainsi tu penses que pour toi personne n'existe, excepté la fille Mambet. Alors peut-être, et une autre jeune fille se trouvera.
- Où tu voyais une telle ?
- Voyait ! Je sur elle dis maintenant. Différent je rencontrais les belles femmes. Chez les russes, et chez nos Kazakhs, chez les Tatars, et parmi les Uzbeks. Mais telle mince tell belle on n'avait pas encore l'occasion d'admirer. Tu voici connais par cœur les vers d'Abay. Tu te rappelles ? - Et Kayrakbay a prononcé :
Le front blanc - l'argent, quel buse cul-blanc plus fin,
Lui par les yeux rayonnait de l'éclat.
Léger on dessiner de deux sourcils le demi-cercle,
L'aspect de la jeune lune à la belle femme donne.
Cela comme à son sujet écrit par Abay. Elle en effet, faites-moi confiance, à la lune est semblable !
Même Tekebay paresseux était inquiété par ces mots :
- Il dit la vérité...
- hé ! Hé ! Fait l'éloge de lui. Qui est quand même, elle ?
Kayrakbay attendait seulement de cette question.
- Qui est-elle, tu demandes ? Sept générations de suite leur famille étaient accompagnées par la satisfaction et le bonheur. Et maintenant sa famille - un des plus solvable. Le frère de cette jeune fille - Saoudabay Maylybaev dans la coopération de gouvernement. C'est lui qui a aidé votre père auprès de multi boutique. Ton père beaucoup de bons objets a obtenu. Mais votre maison est pauvre par rapport à la maison Maylybaev. Alors il a paré la sœur Chay meilleur de la soie. Il comprend que dans le peuple disent non en vain :
Embellira la jeune fille la robe et la tresse du serre-tête,
Pour le hardi cavalier le coursier aux pieds légers beauté !
De telles élégantes, comme elle, il faut chercher.
Quoi seulement chez elle est absent - les robes, et les chers colliers, et les pelisses en fourrure.
- Je te crois, - j'ai interrompu à Kayrakbay - Seulement pourquoi tu me tout racontes ?
- Il y a donc une raison...
Je me suis étonné encore plus :
- Ne cache pas. Dis tout jusqu'à la fin !
- Que voulait dire, a dit. Je répète à toi : les gens connus, riches. Tu présentes maintenant un peu la jeune fille et le frère... Tu restes dans leur maison, après on discute.
M'est devenu désagréable.
- De quoi seulement nous discutent ? À quoi pensez-vous ?
- Patience!, tu ne brûlés pas. D'abord regarde la jeune fille, visite chez eux dans la maison. Et alors nous continuerons la conversation.
Je avec un geste désabusé de la main, ai fait semblant qu'a accepté. Parce qu'il était fatigué des allusions de Kayrakbay.
Sombre-gris argamak s'est trouvé en effet inlassable. Il filait infatigablement : seulement la neige pointé de dessous des sabots. C'est voici le cheval ! - admire-moi.
Trois fois nous nous arrêtons pour coucher. Et en quatrième journée de route au midi sont venus à l'aoul de Maldybay.
Pour nous il restait déjà trois cents quatre-vingts verstes. Même en hiver il était agréable de regarder cet aoul dressé au bord du lac d'Aksaout.
Les maisons multifenêtres en bois avec les toits inclinés se sont alignées ici en deux rangs, structurer une large rue, comme dans le village russe. La ressemblance était terminée par les cours closes par les barrières. À une de telles cours nous sommes entrés.
La haute personne corpulente dans la pelisse de loup et de renard malakhay en vêtements haut du velours sombre-bleu nous rencontrait. Selon la barbe chenu et les moustaches, selon la personne rougie, il travaillait depuis longtemps dans la cour selon l'économie. C'était Maldybay. Il a salué avec Tekebay et Kayrakbay, comme avec les connaissances anciennes. Et m'a demandé, en tendant la main :
- Donc tu es le fils Aboutalip. À Tachkent apprenait ? Vis longtemps, mon bon, enchanté de te voir... Eh bien, que... Attachez argamak au d'attelage. Je demande de passer à la maison...
Le hardi cavalier nous passait à vaste, richement et confortablement équipé à la salle de séjour. Nous avons enlevé les vêtements de voyage et se sont installés confortablement sur les tapis et les couvertures. À travers la porte entrouverte de la pièce voisine se faisait entendre volée de cloches et les voix atténuées.
- La jeune fille ! - avec émotion a murmuré Kayrakbay.
J'ai senti douce odeur de parfum ... Et que cacher, j'ai soudain envie de voir la beauté de Chay, à laquelle louait ainsi Kayrakbay.
Dans le salon elle n'entrait pas. Mais ont étalé voici la nappe-dastarkhan, ont mis sur le plateau clair, éclatant par la chaleur un samovar s'appelant on ne sait pourquoi Boly key, - doit être, le mot abîmé de "polonais", - les crèmes, les sucreries-baoursaky. Et seulement quand Maldybay a pris la place honorable, de la pièce voisine est sortie la jeune fille, en sonnant un peu moins. Non, Kayrakbay n'exagérait pas du tout. La beauté et l'harmonie de Chay tout à la fois crevé aux yeux. Et vraiment sur la toilette et on n'a rien à dire : la soie fine et bigarrée de la robe, la bande, les chers colliers.
Dans une distance à la journée de route,
À travers mille barrières tu entendras l'odeur des tresses gentilles,
L'arôme des œillets.
On peut être ivre de telle fragrance au loin et de près !
Fidèle aux coutumes kazakhes, elle est entrée, ayant baissé les yeux, est entrée presque légèrement, assis à côté de samovar et a commencé à répandre du thé aux tasses bleues par la dorure. J'ai remarqué que ses doigts blancs étaient semblables à de jeunes évasions du jonc.
La jeune fille se comportait peu avec embarras. Quand je regardais de côté, sentait le regard de ses yeux lumineux clairs.
Mais elle baissait immédiatement les yeux, il a suffi de la regarder directement. Nous comme si guettions l'un l'autre. Mais tout de même est arrivé l'instant, quand nos yeux se sont rencontrés à l'appui, comme bestiole alléchant l'un l'autre. L'instant cela s'est serré. Et avons détourné les yeux seulement à cette seconde, quand Maylybay par une toux légère comme s'il avait été donné un signe qu'il ne faut pas se comporter ainsi.
Je ne sais pas ce qu'elle pensait. Mais je dans son regard ai lu clairement : «si tu es venu comme le fiancé, la fiancée est prête».
J'ai deviné correctement les idées Chay.
Il y a longtemps s'est achevé le temps du thé, est arrivé le temps se mettre au lit. Kayrakbay tranquillement regardé dans la porte, fermée de la chambre voisine et m'a murmuré jovial :
- Eh bien, grâce au ciel. La jeune fille dans la pièce une. Vous vous êtes séparés seul par un rideau.
A dit bien un vieil akène :
L'histoire est simple. En bref,
Lui n'a pas remarqué, comment a brillé l'aube.
Et je cette nuit dans la pièce après le rideau blanc ai vu brusquement qu'arrive l'aube.
Maylybay me persuadait de s'attarder par tous les moyens dans leur maison encore quelques jours. Peu probablement c'était l'hospitalité ordinaire. Probablement Maylybay me regardait comme sur le futur gendre. Mais je ne veux pas ici plus rester, bien que mes compagnons soient prêts à être en visite au moins la semaine. J'ai remercié Maylybay et lui a expliqué que Je dois rentrer à la maison et d'avoir du temps à l'institut le début des cours.
Ont grincé de nouveau les patins sur la neige.
Et seulement nous sommes partis de l'aoul, comme de nouveau Kayrakbay a engagé la conversation sur la belle femme :
- Eh bien, hardi cavalier, nous supposons que l'affaire est faite. Tu ne me regarde pas ainsi. Tu ne comprends pas est-ce que ?
La recherche en mariage avait lieu ! Ou tu doutes de cela ? Pourquoi autrement nous couchions dans la maison de Maylybay ?
Je voulais encore hier te parler sur cela. Mais maintenant aussi non tard.
Votre père a déjà mis d'accord sur tout. Les marieurs ont décidé : avant d'annoncer les fiançailles, il est nécessaire faire faire connaissance la jeune fille avec le hardi cavalier. Ils étaient assurés, vous auriez sympathisé l'un à l'autre. Voici vous avez fait connaissance.
Et ont fait connaissance très bien.
Le visage fripon Kayrakbay s'est répandu dans le sourire :
- Donc je dis correctement que l'affaire est faite !
- Rien n'est pas fait ! - je grossièrement ai répondu à Kayrakbay.
Ici les deux mes compagnons ont crié.
- C'est faux ! Pourquoi tu dis ainsi ?
- Moi non de ce qui se marie sur premier trouvé à la voie. Qu'à moi sa beauté ? Vous voulez ou ne voulez pas, mais je vais à vous répéter encore une fois les lignes d'Abay :
Ne se passionne pas pour la beauté extérieure,
Ne cède pas au caractère passionné comme un aveugle,
Ne se passionne pas par la femme belle...
Et cette belle femme de ceux-là... Avec celle-ci peut se marier seulement le hardi cavalier indistinct.
- Quelle jeune fille pour toi est belle ?-raillé Tekebay.
Mais je lui ai répondu simplement :
- Le plus belle - aimée.
- Qui est-elle ? Qui ?
- Soyez patient, tu apprends dans le temps...
La nuit bienheureuse
Tu aimes en effet ? Cela à moi le sommeil me fuit ?
Tu prouves sans réplique alors, et non se tais !
Par les paumes toi nourris-moi, comme l'oiseau,
Voler de moi, comme l'oiseau, apprends...
De la chanson
Quand il est devenu clair à mes compagnons que Chay ne m'attirait plus, l'humeur chez eux s'est abîmée. A changé le temps.
- Tu as renversé la coupe avec la nourriture, et de bon cœur te l'ont remis, - est susceptible grommelait Tekebay. - Saoudabay dotait la maison. Il a fait des générosités son gré, comme l’avoine dans le râtelier. Tu essaie, forcer lui maintenant faire des générosités ! Et puis comprends l'autre chose. Il en effet, pensait qu’il sera notre marieur. C'est pourquoi fermait les yeux sur ce que notre père vole la boutique.
- Vole ? On dit vraiment, - a répondu Kayrak- bey - sur lui dit que vole non cela, alors mange et la boit, sans cesser respirer.
- Se fâchera contre nous Saoudabay, - mon frère continuait, sans tourner l'attention à Kayrakbay, - et peut obliger de père rendre tout que nous prenions pour la multi boutique. Et le cheveu de la tête ne suffira pas pour payer.
-Eh bien, va pour qu'il veuille nous avale, - je commençais à me fâcher déjà.
- Ah toi... Alors comme tu vivras ? Qui t'enverra l'argent à la ville ? Je vraiment ne dis pas sur l'autre. Et sur argamak il faut oublier.
-N'importe!, je vivrai et sans argamak. En effet, tu circules sur cela.
Et nous en se taisant se sont détournés l'un de l'autre, comme si nous ne nous plus de matière à controverse.
Comme est serein, était doucement hier. Et maintenant le temps se gâte devant les yeux. Encore le matin, dans l'aoul, Tekebay essayait de remettre notre départ et effrayé parce que le mauvais temps peut nous rattraper à la voie, au loin du bord. Où, dit-on, alors nous nous cacherons de l’orage ? Et si ne pas mieux attendre un jours-deux. Mais je tenais ferme, et avec moi n'ont pas commencé à discuter.
Est allée bientôt la neige et s'est produit le vent. Ses élans tous étaient plus forts. Est allé en serpentant et sifflait le vent par neige bas. Et ensuite tout s'est caché dans l'orage cruel blanc. Seulement parfois assombri grand saut au petit au lynx roux argamak. Le froid brûlait en plein vent les joues, comme par le fer chauffé. Je suis plus profond a fait croiser un vêtement- touloupe paternel de la peau de loup. Et Tekebay a caché le visage dans un haut col de la pelisse en feutre. Sa voix sonnait est sourd, comme de loin. Et soudain j'ai entendu distinctement :
- Il n'y a rien à faire, il faut revenir à l’inverse ! - avec ces mots il a arraché les rênes des mains de Kayrakbay et a commencé à tourner argamak. Mais ici les rênes étaient saisies par moi.
- Non, il n'y aura pas cela !
Tekebay persistait, a commencé à creuser chez moi les rênes, j'ai résisté, a crié. Mais ne cédait pas Tekebay.
- Eh, Burkut, tu veux te tromper et périr dans la steppe ?
Je lui répondais que si nous devons nous égarer du chemin, en continuant notre voie en avant, nous pouvons nous tromper et en revenant à l'aoul de Maylybay.
A demandé dans le même temps, si loin nous sommes partis.
Tekebay tardait avec la réponse, comme comptait dans l'esprit. Et a dit ensuite pas trop assurément :
- Le plus petit - les verstes quarante-cinquante. N'est-ce pas, Kayrakbay ?
- Peut-être, et ainsi. Nous roulions vite. Jusqu'ici le chemin était bon.
- Mais quand même l'aoul de Maylybay est plus proche, que le premier village en avant, - s'obstinait Tekebay. - Pour trouver le toit, nous devons passer encore les verstes soixante-dix. Le cheval connaît bien le chemin, qu'a passé tout à l'heure et ne s'égarera pas de côté. Et plus loin d'aller dangereusement. Nous nous tromperons. Et comme diriger le cheval, quand la neige éblouit les yeux. Il faut revenir.
- En marche ! Allez- j'ai crié.
- Ne s'obstine pas, Burkut !
Et a commencé de nouveau le combat pour les rênes entre moi et Tekebay. Voici ici j'ai compris que surmonter Tekebay n'a pas assez forces pour cela. Dans l'obstination il ne me cédera pas, alors que dans la lutte me va surmonter. Ce n'est pas pour rien a été considéré comme l'un des vrais champions de aoul. Kayrakbay ne participait pas à notre discussion. Probablement, Il a lui-même a décidé de ne pas intervenir dans le combat entre les frères.
J'ai lâché les rênes, a renoncé, a injurié Tekebay et argamak, est sorti du traîneau et s'est mis à marcher en avant.
Le frère, doit être, a pensé que cela vaine menace, la plaisanterie. Il n'a pas tenté au départ de m'arrêter. Bientôt, nous n'avions pas vu l'autre dans une tempête de neige. Je ne plaisantais pas, cependant, et ne faisait pas peur à Tekebay. J'ai décidé de partir en effet à pied. Il y a beaucoup de plus tard, en se rappelant ce cas, moi-même, j'ai pensé que c'était la sottise ou la folie. Où je pourrais parvenir à un tel tourbillon de neige ! Mais il y avait derrière un aoul, l'aoul de Maylybay, en avant - Bates : la jeunesse et l'amour parfois ont fait fausse route la personne.
Bientôt à travers le bruit du vent j'ai entendu la connaissance les bruits des sabots. Ils me rattrapaient. Quand de même j'ai persisté dans sa résolution.
- Eh bien, s’assois ! - à l'amiable m'a invité au traîneau Kayrakbay.
Tekebay se taisait. Nous ne discutions plus et ne parlaient pas. Arrive ainsi après une forte bagarre. Les bagarres par le sang versé. Argamak courait toujours assez vivement. Et, il semble, lui est correct tâtonnait le chemin, parce que de temps en temps pour traîneau scintillaient de vieilles traces de patin à neige.
L'étalon enveloppé de la vapeur, allait par la rate, mais ne diminuait pas la marche. Au contraire ! Il accélérait la course, quasi, comme nous, aspirait à se trouver jusqu'aux crépuscules dans l'aoul. De temps en temps il renâclait et cassait de brancard du glaçon de la gueule.
Il était difficile de monter en courant sur les buttes en couches faufilées par l'orage en travers de la route. Par contre quand il descendait de la butte, couette concernaient à peine la terre et traîneaux ont volé avec la rapidité enragée. Je me suis rappelé le couplet de la chanson kazakhe, qu'autrefois entendait ou lisait :
Tu apprends argamak en courant.
Pour que s'est fatigué, s'enfonce que dans la neige.
Mais du monticule, en pensant qu'a jeté le bagage,
Il est plus que l'ancien galopera !
C'est exactement le même, notre argamak ! Voler, gris foncé ! Allez !
Cependant la steppe à la brume de tempête était plus sombre et est plus sombre. Le soleil était déjà sur le coucher. Est devenu bientôt et tout à fait tout noir. De rien on ne pouvait pas voir autour, on n'y voit goutte ! Tekebay après un long silence et la querelle enfin a donné la voix.
- Comme dans la tombe ! - dans sa voix se faisait entendre la frayeur - était clair, le cheval encore tâtonnait le chemin, et maintenant seulement Dieu sait, où cela nous portera. Ah, une mauvaise heure ! À cette époque par les volées courent les loups affamés. Est arrivée le temps des mariages de loup. Les bêtes peuvent sur la distance de la vie nomade flairer notre odeur. Ils n'auront pas peur de notre solitaire luges. Il fallait combien de fois entendre, comme des loups dévorent les voyageurs, perdus dans la tempête.
Nous allons, nous allons. Il est impossible d'apprendre, combien de nous avons passé, si nous ne nous sommes pas égarés de la voie. Pour que Tekebay espère au Dieu, mais à ces heures notre espoir était seul sombre-gris argamak. Mais il n'est pas plus faible en vérité qu’Allah. Son trot têtu à travers l'orage et routes défoncées il nous a porté d'une traite directement vers les troupeaux près d'aoul de Mambet. À travers de vent nous avons entendu l'aboiement des chiens qui ont senti les étrangers а dans cet aboiement moi a distingué à la fois fort bondissant le glapissement de la chienne noire Kikym.
Chez moi a tressailli le cœur de ces mots de Tekebay, et lui, comme en souhaitant m'effrayer encore plus fort, continuait :
- Dans notre traîneau il y a deux matraques. Kayrakbay tient les rênes, alors que nous, Burkut, nous nous armerons par matraques. Mais si nous sommes entourés par des loups, pareil, par les bâtons nous ne pas puissions faire façon de ceux. Et l'agneau devant la mort secoue des sabots. Que tu feras ? Prends la matraque, Ne le laisse pas aller des mains...
Et Tekebay a mis à moi aux mains le bâton noueux. Ténèbres, l'orage. Il est bon encore que notre sombre-gris court aussi vivement, comme autrefois. Entretenons nous d'espérances qu'il n'a pas encore fait fausse route.il vaut mieux que cela ne puisse pas entrer dans un calleux neigeux intacte. Dans une telle voie il sera difficile au cheval garder le lynx.
Et l'orage s'est renforcé, et si fixement regarder fixement à sombre vent à rafales - toi semble que sifflent autour des millions de Serpent de dragons et par les feux verts étincellent mille yeux de loups. Terriblement, très terriblement ! Mais je pour une minute ne me repentais pas qu'est allé. Et en se rappelant, comme d'habitude, les romans lus, je m'imaginais amoureux, dont la voie apparaissaient les obstacles à mille fois plus difficile, que chez moi.
Non, sombre-gris argamak n’a fait faux bond à nous. Je me mordre la langue d'avoir parlé et que lui a si récemment grondé ...
Entre-temps Kayrakbay a retenu argamak.
-C'est quel aoul ?
- L'aoul de Mambet.
- Comment tu as appris seulement ? - S'est exclamé joyeusement Tekebay.
- Aboie ainsi seulement la chienne noire Kikym.
- A appris, signifie ! - a ajouté Tekebay. - Et comme ne pas apprendre, s'il rencontrait plus d'une fois cette chienne.
- Alors, tourner à sombre-gris ! - a décidé brusquement Tekebay.
- Où ? En effet, l'orage, la nuit.
- Tourner à direction de l'aoul. Maintenant argamak le va trouver par les yeux fermés.
- En quoi, est demandé, mal cet aoul. Et nous avons été transis de froid et le cheval s'est fatigué. En effet, personne ne nous poursuit, et nous ne nous dépêchons pas.
Il est suffi de parler, tourner ! - s'est fâché Tekebay.
Kayrakbay même défranchi et est allé aller déjà plus loin, mais j'ai saisi chez lui les rênes, et le cheval est arrêté.
- Non, Tekebay, toi une personne méchante très méchante. Pourquoi devrions-nous fuir d’ici ? Ne vous sentez pas pitié pour moi, au moins ayez pitié pour le cheval, le chien ! Et notre bon sombre-gris, qui nous a déposés avec succès aux intempéries d'un tel lointain. Ne touche pas les rênes. Autrement je vais te battre ! Je battrai jusqu'au sang.
- Disparais cela en enfer, font du scandale de nouveau ! - s'est irrité Kayrakbay. - Pas pour rien que l'on dit :
Les enfants de celui à qui a maudit Allah,
Se querellent même et les neiges désertes.
Voici et vous. À la steppe se disputez et à côté de l'aoul. Qu'il vous est arrivé seulement ?
J'ai a pris à son compte le mot de Kayrakbay et lui ordonnait d'arriver vers la maison de Mambet :
- Et si tu ne veux pas, je vais sortir ici. Allez, où voulez !
Tekebay s'est soumis, et nous avons arrêté très vite les traîneaux dans la cour de Mambet.
La chienne noire, en sautant de l'aboiement, nous accompagnait jusqu'aux portes. Et seulement quand je suis sorti du traîneau et ayant ouvert la pelisse de peau loup, a commencé à secouer la neige, celle m'a appris et, en cajolant, tentait de mettre à moi sur les épaules la patte.
Un Heureux présage !
Les contrevents sur les fenêtres de la maison en bois de Mambet étaient fermés, et seulement à travers les fentes brillait faiblement le feu de la lampe allumé, comme j'ai pensé, à une heure indue.
Devant la maison de Mambet on établit un petit enclos pour le bétail. Je voulais ouvrir la porte de l'enclos, mais celle était, apparemment, sur le crochet : le signe fidèle que le maître lui-même manque. Je me suis réjoui seulement intérieurement de cette conjecture, mais est devenu inquiet simultanément : Et soudain ici la vieille noire fidèle, comme clef fermée noir.
Kayrakbay a frappé à la porte.
-Qui est-ce ? - S'est faite entendre la voix féminine, et j'ai appris à la fois Jania.
La porte s'est ouverte bientôt, et en face de nous fait son apparition Jania, et tandis nous la saluions, au fond de la pièce s'est montré Kaken. S'est montré et a disparu aussitôt.
- Bates ! Se réveille ! Burkut est venu ! Nous entendions sa voix émue.
Et je me suis jeté immédiatement après elle, sans attendre Kayrakbay et Tekebay. Bates à moitié endormi s'est assise sur le divan et ne pouvait aucunement comprendre, dans quoi l'affaire. Kaken l'a secoué :
- Ouvre les yeux, enfin. Regarde ! - Burkut ici.
Ici elle m'a appris et, ayant ouvert largement les yeux, s'est jetée au cou de moi.
Elle était quel mince, petite ! A moi elle a tenu tout juste jusqu'à l'épaule.
Je n'ai pas encore enlevé gelé à blanc la pelisse. Et seulement ici, dans la maison, j'ai senti que j'étais gelé jusqu'aux os dans le chemin. M'avait de la fièvre déjà, je tremblais. Mais la chaleur Bates comme si fait fondre la froid, et sa robe léger me semblait plus chaud de la pelisse de peau de loup.
Alors quand elle a touché mes joues, moi-même, j'ai commencé à fondre comme la glace, à lequel a mis le fer chauffé. Des gouttes de la sueur se sont produites sur mon corps.
Longtemps nous nous trouverions ainsi, si soudain il n'y avait pas Kalisa.
- En voilà assez ! Ça suffit !
J'ai séparé les mains, mais Bates ne voulait pas me laisser faire.
-gravement tu t'es ennuyée, Yerkejan, sans frère ! - a fait honte à elle Kalisa. - ici les gens étrangers, où est ta conscience ?
Ici Bates, enfin, s'est éveillé et s'est troublée, ayant vu Kayrakbay avec Tekebay. Elle a passé tout doucement vers le lit et a tiré le rideau.
J'ai jeté un coup d'œil à l’horloge murale - le temps s'approchait vers cinq. Doit briller bientôt l'aube.
Kalisa, nous ayant interrogé, comme il faut, sur notre bien-être et la santé domestique, a dit :
- Quand aboyait la chienne noire, j'ai deviné à la fois que cela vous allez. Nous entendions déjà sur vos retours. Mais ne supposaient aucunement que ce sera notamment aujourd'hui. Quel orage s'est produit. Et Molda-aghas avec jenshaie ne sont pas encore revenus...
Kayrakbay raconté court, comment nous sommes arrivés là-bas.
-Vous chez nous, il est clair, venez passer la nuit ? - A demandé Kalisa.
- Où à nous aller maintenant ? Et nous avons été transis de froid et le cheval s'est fatigué...
Ces mes mots n'ont pas plu à Tekebay. Cependant il a gardé le silence.
- Alors laisser se reposer et le matin on vient aller. Bien ? - A demandé Kalisa.
- Bien, - a accepté Kayrakbay. - tu ordonne préparer les lits. Seulement à moi fais dans ma maison.
- Et pourquoi non ici ?
- Là il m'est plus confortable.
Tekebay a gardé le silence de nouveau. Nous sommes sortis à la cour, ont dételé le cheval. L'orage a commencé à cesser. Les nuages ont été ouverts, et la pleine lune nageait dans leur lumière.
Sur le seuil est apparu Kalisa dans la robe de chambre matelasse. Elle a informé que le lit est prêt.
- Je me vais coucher non ici, et dans votre maison, - a donné la voix de Tekebay.
- Comme vous voulez, - Kalisa significativement a répondu. - Chez nous, ainsi comme chez nous. La lampe brûle. Allez voici sur le feu. Lorsque je vais passer Boukrout.t.
- Écoute, ta chienne ne nous mordra pas ? - A plaisanté Kayrakbay.
- Depuis quand avez-vous peur des chiens ? Tu vieilli-ti ? - ne restait pas dans la dette Kalisa.
Tekebay et Kayrakbay sont partis chez Kikym, et je continuais à me trouver encore près de la maison Mambet, à côté de l'enclos pour les poulains. Kalisa a souri en m'invitant aux pièces :
Alors que hardi cavalier était chanceux de l'amour
Quand jinguai fait le rencontre près des portes...
- Toi réussi as choisi le temps, Burkut. Je te comprends. Tu veux maintenant passer pour le seuil et regarder la sœur cadette de mon mari. Oh, si je n'étais pas à lui garder tel précieusement comme un ange, comme le miel... Et si vous ne voulez pas respecter les coutumes ?
- Je suis prêt à te remercier, Kalisa. Que tu choisiras, la tienne.
- Tu es venu brusquement. J'en effet, ne sais pas que tu as pris avec toi-même pour le chemin.
- Voici une montre en or, Kalisa. Prends !
- Penses-tu !
- et tu considères que cela au prix pour la sœur cadette de mon mari ?
- Voulez pour couronner le tout et une bague d’or ?
- Tu connais, Burkut que chez les kazakhs les nombres sacrés trois et neuf. Complète avant trois. Et ensuite on va voir...
- Je donne un fichu encore de soie !
- Eh bien, et il est bon ! Assez ! - Et en acceptant les cadeaux, Kalisa a ajouté : - Burkut, tu me ne gronde pas que j'ai te dévalisé. Cela en effet, non j'ai composé la chanson :
Les bonnets est absents et s'est dégarnie la poche,
Il n'y a rien la ceinture pour caftan.
J'ai fait cadeau cela une à jengey de l'aoul- une jeune fille.
- Je ne regretterai rien, Kalisa, pour la rencontre avec Bates, - je répondais- je et ne me regretterais pas. Mais avec qui alors va rester Bates ?
Kalisa a dit au revoir à moi et est allée chez lui-même à la maison. La lampe dans la première pièce ne brûlait pas déjà. La lumière était seulement dans la deuxième pièce. J'ai pensé, où est la mère Bates, Jania ? Le rideau était descendu, dans le coin à moi ont mis déjà le lit. Je me suis assis à la méditation. Et craqué la porte, Jania est entré dans la pièce.
- Publiquement entre gens je ne pouvais pas t'embrasser, gentil le mien, - et elle a tendu chez moi les mains -pour que fleurisse ton bonheur, l’hirondelle !
L'hirondelle-karlygashe !
Je et n'ai pas compris, pourquoi elle a prononcé notamment ces mots. Peut-être, elle me trouvait déjà comme le futur mari de la fille.
- Se déshabille, se couche, lumière mon ! La lampe t'est nécessaire ? Ou l’éteindre ?
Elle est sortie, et je continuais à être assis, comme était assis. Je ne me rappelle pas, venaient à moi alors dans la mémoire ou non les mots de la chanson kazakhe :
Durant une longue nuit au gars n'est pas dormi,
Si côte à côte pour la jeune fille languir...
Il semble, que je pensais à ce moment de l'autre. J'étais étonnée de Bates pendant la rencontre.
Cela elle s'est jetée au cou chez moi, en négligeant ce que dans la pièce il y avait des gens étrangers, vraiment trop gêné et s'est cachée vite après le rideau.
De différentes idées me surmontaient : bon et mauvais. Peut-être, elle et se gênait en effet des autres et c'est pour cela que n'a pas prononcé ces mots chauds, que j'attendais.
Et soudain Bates est plus mauvais, que je pense. Soudain a droit Mousapyr, quand il disait : «à toi est-ce que ne venait pas à la tête que ton Bates n'est pas en arrière de Kaken écervelé». Et si Mousapyr ne mentait pas, Bates était embarrassé pas pour d’autres : lui était honteuse de regarder les yeux. Si non c'est pourquoi elle s'est tapie pour le rideau ?
J'ai éteint, enfin, la lumière, a retiré le costume et est allé là-bas, où étaient les sœurs.
Dans l'obscurité ma main était touchée par la paume froide :
- Vais là-bas, là-bas...
Cela, certainement, il y avait Kaken. Elle m'a siroté de côté et par le mouvement brusque a lâché ma main.
Et j'ai senti à la fois Bates sous la couverture fine de soie. Et au même instant elle s’accrochait à moi avec sa poitrine chaude, a touché à ma joue par sa joue chaude. Mais ce n'était pas assez pour moi. Mes lèvres se sont enfoncées à ses lèvres entrouvertes. Et en sentant la languette aiguë chaude de Bates, je l'embrassais, embrassait.
Nous avons oublié de tous, nous sommes sentis seulement l'un l'autre. Et, probablement, se prolongerait longtemps cet évanouissement, si Kaken ne m'a pas pincé rudement.
Je me suis arraché aux lèvres de Bates :
Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Permets d'être couché sur ton lit, Burkut, - a demandé à Kaken.
- Ainsi il faut être pincé pour cela ?
- Tu aussi ne supporterais pas, a pincé !
Et Kaken est parti sur la place préparée pour moi.
Pauvre ! - m'a chuchoté Bates - C'est seulement de cette façon et comprend l'amour ...
- Et à ton avis comme doit être ?
Et nous avons commencé cette longue conversation secrète, qu'il est difficile de transmettre par les mots ordinaires.
- Je suis la tienne - dit Bates -si tu n'existais - pas pour moi, et la vie.
Avec toi tout mon bonheur.
- Je peux te dire le même. Rêve plus cher chez nous est uni. Et pour que cette nuit soit le début de notre voyage heureux.
- Je suis d'accord, Burkut...
- Enlève, Bates, la couverture.
- Et alors tu vas trouver le bonheur ?
- Pas tout à fait ainsi. Mais si chez nous unes pensées, diviser pourquoi les corps ?
Elle a commencé à chuchoter tout à fait doucement :
- Il restait à attendre peu de temps, peu de temps...
Et son mot, il me semblait, se forment à la chanson sur le printemps...
- Nous avec toi avons grandi dans le désert à la steppe,
Dans laquelle n'a pas de fin ni de bord.
Ne se dépêche pas de se donner à l'amour en hiver.
Est-ce que demain le printemps vif ne viendra pas ?
Et si ne pas tulipes fleurissent dans le désert ?
Si ne se balanceront les aigrettes du stipe
Semblables aux plumes blanches des grands ducs ?
Ne pas commencer à chanter les rossignols dans les bosquets riverains ?
On n'entende pas l'appel de cygnes dans les lacs ?
Si le gardien de chevaux à la steppe ne se mettra pas à siffler ?
Voici et nous venons joindre alors, et les témoins de notre amour seront le ciel sombre et les étoiles riants, de bouleau forêt et l'herbe de steppe...
Personne n'apprend dans cette yourte des cieux de nuit que nous avons fusionnée ensemble nos âmes et nos corps...
- Pourquoi tu, Bates, dis ainsi ? Quel à nous l'affaire jusqu'aux autres ?
- Burkut, Bokejan ! Le vol ne peut pas être un vrai amour.
L'amour naît dans le secret, et ensuite doivent l'apprendre au vu et au su de tout le monde.
- Donc à ton avis, il faut aller à l'office de l'état civil ?
Tu m'as compris mal. Le certificat de l'office de l'état civil est un papier.
Mais aucuns papiers, aucuns rites musulmans ne peuvent pas séparer les cœurs aimant...
- Mais sur quoi tu alors dis, Bates ?
-Vous et moi sommes nés dans Tourgaï. Et pour que la steppe natale Tourgansk soit le témoin de notre amour.
J'ainsi jusqu'à la fin ne pouvais pas comprendre Bates. Elle disait obstinément sur Tourgaï, et je tentais d'arracher la couverture, à laquelle elle était enveloppée.-
- Bokejan ! - résistait Bates - on ne peut pas appliquer la force ! Toi sais que je non telle faible et que réussirai à protéger l'honneur.
Pendant que nous discutions ainsi, en arrière de rideau est entré en courant Kaken.
- Mauvaise réception tu as donné au hardi cavalier, Bates ! Et comment l'attendait avec impatience. Tu que, voulais être de nouveau un garçon ? Jette cette résistance inutile. Se soumets au destin ! Il ne faut pas hésiter plus loin. Quelle hardie cavalière va adorer cette indécision ?
Et, ayant dit à brûle-pourpoint irrité parler avec volubilité, Kaken s'est éloigné à la maison.
Apaisant, nous en se taisant étaient côte à côte.
Ici quelqu'un a a ouvert persiennes externe, et dans la pièce a pénétré la lumière de matin.
- Retiens mes mots, Boké ! - a violé le silence de Bates- le printemps, pendant tes vacances, sont passent chez Kaken à l’aoul son fiancé, Venez à la noce. Et tout sera ainsi que j'ai dit.
Mais je me suis vexé néanmoins. À moi non on voulait s'occuper de la philosophie. J'ai tourné le dos à Bates. Alors elle m'a embrassé, s'accrochait à moi et a chanté tout doucement une des chansonnettes aimées dans notre bord :
Pour son moustache garçon regarde précieusement,
En densément moustache, grandi courageux le hardi cavalière.
Si toi et en effet, gentil, a aimé,
Tu de moi sur les ailes voler a lancé.
Je et entendais plus tôt cette mélodie et ces mots, mais seulement maintenant à moi s'est ouvert leur sens. J’ai donné des baisers à Bates et l'a embrassé fortement. S'est fait entendre soudain la voix de Tekebay. J'ai passé vite sur la place, a réveillé Kaken s'endormant et a commencé à s'habiller.
- Hé, donc tu t'es levé déjà ! - s'est étonné Tekebay - nous allons maintenant - j'ai attelé l'étalon. On va boire du thé dans la maison. Le père, je pense, il y a longtemps nous attend.
Nous sommes partis. Chargé aux rêves sucrés, je m'imaginais peu la rencontre avec le père. Je ne pensais pas simplement de cela.
Quand nous sommes arrivés vers notre aoul, le père s'occupait du bétail. Il nous a salués de loin avec retenue, mais le travail n'a pas jeté.
Cela m'a offensé - tant de temps nous ne nous voyions pas, et il même n'a pas prononcé un bon mot. J’aussi n'ai rien dit et je suis allé dans la maison. Ensemble avec moi est sorti Kayrakbay. Tekebay resta dans la cour.
«On va cancanier maintenant»,» - Pensai-je. Je ne me suis pas trompé.
Quand le père est venu au petit déjeuner - son visage était maussade. Il ne me regardait pas du tout. Jetait parfois quelques phrases saccadées, l'autre temps se taisait. Se sont apaisé les domestiques. Dans notre famille il y avait une loi non écrite, quand le père de mauvaise humeur, personne n'ose ni plaisanter, ni sourire, ni hautement dire.
Même la mère, qui trouve que le père dans tout cas l'obéit sans réplique, craint de le fâcher par quelque chose, provoquer sa colère.
En se taisant ont mangé, en se taisant ont commencé à se séparer. Après la nuit sans sommeil m'inclinait au rêve.
Éreinté par la chaleur et la nourriture je rêvais seulement du lit moelleux.
Le père, comme l'idole en pierre, était assise à la place et ne partait pas. Je voulais se lever pour se reposer dans une petite maisonnette crépie d'argile surnommée l'otay Tekelya. Mais le père m'a arrêté.
- Ne se dépêche pas, cher garçon, entre moi et toi on va passer une conversation sérieuse.
Le père ne disait pas, а meuglait plutôt, comme le bœuf, comme si a pris le temps de frapper de la corne...
"Commence", - j'ai pensé, en maudissant dans l'âme le frérot bavard, toujours prêt à s'attirer les faveurs devant le père.
- Eh bien, mon fils, en juger par les faits, tu es revenu avec la fiancée. Je te félicite. Quand ont fixé le mariage ?
- Le temps viendra- il y aura le mariage, - j'ai répondu, en soupçonnant des mots du père un sens ironique.
- Donc à mon avis, ce temps est arrivé déjà, - continuait méchamment à se moquer le père.
Je me suis vexé :
- Cette conversation pourquoi est nécessaire ? Et comment on n'a pas honte de faire la garde de jeune près de leur lit ?
- Et pourquoi et ne pas faire garder ? - A élevé la voix le père.
- Ne crie pas, je te demande, il ne faut pas ! Ce n'est pas un cri de force, mais de faiblesse.
Le père m'a regardé fixement et, sans engager au débat, a commencé à raconter tranquillement :
- On m'avait l'occasion d'entendre que les bys Izbas de la génération kypchak participaient à l'analyse d'un litige avec le biy Toksan de la génération Kerry. C'était leur première rencontre. Izbas avait l'air un puissant grand homme, et Toksan que signifie quatre-vingt-dix, semblait par le garçon. Izbas a jeté un coup d'œil sur l'adversaire et a plaisanté :
- Sur toi on dit que toi Toksan - le géant, mais toi, est vu par moi, seulement un petit rossignol Tomacha...
- Eh bien,- Toksan répondait, - dans le nid chez le rossignol de neuf œufs seulement d'un sort est le petit, de huit œufs de l'araignée-loup seulement d'un il se trouve l'araignée.
- Il y aura Tomacha - j'apporterai le rossignol, je serai l'araignée-loup - j'apporterai l'araignée...
Et le père a ajouté :
- Voici et je sur toi espérais que tu tenant l'origine des Kalmouks, seras et le rossignol et la tarentule. Mais maintenant je me suis persuadé que sont vains mes espoirs. Et sur quoi espérer. A écrit correctement Akan :
Dans le bateau fragile nous filons sans rame ;
Dans le bateau fragile nous roulons à grande vitesse sans rame ;
Sans bornes on avait s'étalé les vaste espaces.
Mais la tempête éclatera et se condensait la brume,
On va aller au fond, sans supports.
Voici et chez nous maintenant les mêmes affaires tristes...
- Et qui est un tel Akan, père ? - J'exprès ai demandé.
- Est-ce que tu n'as pas compris ? Ahmet Baytoursounov...
- Il est juste d'écrire une telle poésie. Mais s'il ne veut pas se noyer, pour que soit assis et garde le silence...
- Ces vers, fils, écrits encore au temps de roi.
- On devine. Pour ces années ils s'approchent. Mais pourquoi au temps Soviétique ton Akan se comporte ainsi mal. En effet, maintenant on donne au peuple enfin la liberté.
- La liberté ! - le père a répété et a jeté un coup d'œil sur moi en dessous -qu'il a fait un tel que tu te condamnes ?
- Donc tu n'as pas entendu sur lui en discours, dirigé contre le pouvoir Soviétique ? Le pouvoir lui a pardonné plusieurs. Et ce qu'il était alashardyenne et faisait la guerre contre la révolution. Non seulement l'ont pardonné, mais lui ont donné le travail et même ont admis dans le parti.
Mais lui ? Il a répondu par l'ingratitude noire et gronde ouvertement l'ordre soviétique.
- Bien, on va laisser cela, on va parler de nos affaires familiales ! - abattu en retraite le père, en voyant la défaite.
Attends. Non, j'ai commencé la conversation sur Baytoursounov. Il est temps de le mettre sous les verrous. Et en effet, l'ont exclu seulement du parti.
- On fait cesser cette conversation ! - insistait le père.
- Bien, on va laisser Baytoursounov, on va parler de toi. Tu en effet, le père, s'est prononcé contre le peuple, contre le pouvoir Soviétique ! Il faudrait cruellement te punir !
Aux yeux du père ont étincelé l'obstination et la colère :
- M'ont laissé à vivant. Donc tu dois tâcher pour que m'aient fusillé.
- Et pourquoi devrais-je m'en soucier ? Mais pourquoi tu n'écoutes pas ce qu'il y a longtemps s'est déposé chez moi dans mon âme. J'encore te disais l'année passée : «le père, jette ce commerce. Personne ne te touchera, si tu es l'homme honnête. Mais tu n'as pas obéi. Tu t'es embourbé de nouveau selon jusqu'à la ceinture à la boue. Et veut me jeter à cette boue. Autrement pourquoi à toi me réduire avec la fille Maylybay. Moi déjà non un téteur, le père. Peu probablement tu survivras, même si me tu vas sacrifier... Est-ce que tu ne sens pas que malheur à vous ! Au pouvoir Soviétique a fort soutien dans le peuple. Le peuple a vaincu les bays, les bys, blancs, a vaincu les ennemis étrangers. Tu bien sais cela. Mais tout de même tu vas à la destruction, comme le papillon aspire sur le feu. Et me lit en plus les vers de Baytoursounov. Toi que ? A décidé de me persuader par ceux-ci ? Pourquoi aurais-je besoin de ces versets ? Pas le pouvoir Soviétique, et vous vous avec Baytursynov nagent vers le bateau pathétiques sans rames !
Échauffé, j'ai commencé à marcher selon la pièce, et le père s'est renfrogné - dans la torpeur. Et seulement après un long silence il s'est mis à parler doucement :
- Les mots vrais, mon fils. La révolution se nous est montrée non terrible, comme pour un homme déshabillé l'eau.
Nous avons décidé de lutter et n'ont pas roulé à temps du chemin. Maintenant plusieurs a changé. Le pouvoir est devenu en effet fort.
Est arrivé le temps pensé comment garder la vie. Mon désir de s'apparenter à Maylybay est seulement le soin de la préservation de la vie. Il faut penser de l'existence.
Si ne se lie pas d'amitié moi avec le fils Maylybay Saoudabay, je n'acquerrais pas cette richesse, qui chez moi est maintenant.
Alors sans richesse comme tu vivras, comment tu vas garder la vie ? Il y a longtemps que Sasyk ont condamné déjà, mais lui protégé la richesse. Pour que le pouvoir Soviétique soit juste, mais dans les institutions, qui contrôlent l'exécution des lois, il y a encore des gens prêts pour l'argent éluder n'importe quelle loi.
Je tentais de prouver au père qu'est les restes du passé et bientôt ils ne seront pas, mais il tenait ferme :
- Ils vivent encore, ils veulent boire-manger. Ils auront le temps entreprendre. Ne m'interromps pas, le garçon.
Nous non dans l'éloquence rivalisons. S'assois et écoute moi jusqu'à la fin. Moi en effet, en commençant le commerce, pensait qu'arriveront les jours difficiles et l'argent seront utiles.
Tu as fait flotter mes espoirs. J'autrement et ne peux pas penser. La rupture avec Maylybay répondra non seulement à moi... Et Mambet le sentira.
Si tu ne te maries pas avec la sœur Saoudabay, Mambet va obliger retirer de nos mains le magasin.
Voici alors essaie payer les dettes.
Les compter est- il n'y aura pas cheveux sur la tête. Et à moi il y aura seulement une voie - la prison...
- Mais pourquoi, le père, tu n'as pas pensé à cela plus tôt ?
- Oui, seulement la prison, - sans me répondre, le père a répété- on ne réussira pas à se sauver déjà.
Tu, probablement, entendais que le neveu natal Sasyk Azimbay Kadyrbaev est devenu le président de la Cour suprême du Kazakhstan. Vraiment il ne donnera pas à la descente. Tu me reproches que j'étais alashardyenne.
Alors cet Azimbay ? Il appartenait au groupe dirigeant de l'Allache-horde. Pourquoi il est devenu le travailleur responsable ?
-Cela jusqu'à un certain temps. Et son trou inondera de l'eau.
- Et pour le moment il aura le temps de perdre plusieurs.
- Alors, que tu veux de moi, le père ? Que je dois faire à ton avis ?
- Il est amer que tu es sorti de l'obéissance, le fils. Comprends, mon cher ! Si tu te mariais avec la fille Maylybay, tous les nuages s'épaississent dessus de moi, passaient par-devant.
Moi quand même ton père. Pense à moi, à notre maison. Non maintenant, au moins plus tard, mais pense.
Dois avouer que j'ai ces minutes regrettes le père :
- Eh bien, bien. Je vais penser, mais est-ce que de cela quelque chose va changer. Pour qu'il t'était bon, pas assez de mon mariage avec la fille de Maylybay. À toi, le père, un autre pouvoir est nécessaire... Et ici - ni toi, ni moi ne ferons rien...
- Toi pense seulement à ce que je te disais, - le père brièvement a répondu.
Le lendemain je partais déjà avec le convoi se dirigeant après la charge à travers Tourgaï et Irghiz à Tchelkar.
Le père ne me retenait pas et a répété seulement en guise d'adieu :
- Se rappelle mes mots d'hier, le fils !
Sont allés de nouveau les mois apprentissage.
Quand je suis venu à l'aoul sur les vacances d'été, le père m'a rencontré très affablement, on voit, en croyant que je me suis ravisé.
Quelque part il a acheté l'ambler roux, rapide, comme l'oiseau.
- Vous suivez les nouvelles coutumes, le fils.
Donc chez un cosaque russe j'ai marchandé la nouvelle selle, les étriers et la bride. Pour toi, Burkut !
Il a pris sur la selle de cheval. Le coursier et l'équipement étaient magnifiques.
- Tu as dix-huit, - le père continuait, - est arrivée il est temps de se pavaner, flâner. Dans rien à toi il n'y aura pas refus. Il y a chez toi des amis - les hardis cavaliers, avec qui tu veux voyager ? Je et pour eux trouverai les chevaux et les selles ! Galope, où tu veux ! Les visiteurs, combien de te faut !
Le père ne voulait pas répéter les erreurs de l'hiver passé. Directement il ne m'imposait pas l'opinion et le mot ne disait pas sur la fille Maylybay. Mais j'ai deviné vite qu'il n'a pas laissé le projet et le réalise dans Kayrakbay.
Kayrakbay me rappelait constamment la beauté de cette jeune fille, disait qu'elle reste à la maison modestement et, probablement, est amoureuse de moi. Les espoirs et ses parents ne perdent pas. Ils pensent du mariage prochain, ont préparé pour les jeunes mariés la yourte blanche et la riche dot. Si je me marie avec celle-ci, chez moi sera du bétail, comme près du présent bey.
Quant à Bates, Kayrakbay cela est exprimé très prudemment. Néanmoins, par les allusions astucieuses à distance il aspirait à semer les doutes dans mon âme. Il, certes, entendait sur l'incident d'hiver et non me posait en vain les questions :
-Et c'était vraiment ça ? Regarde, Burkut, quoi qu'elle ne s'est pas trouvé dans "une telle" position intéressante !
Je me taisais, et Kayrakbay ne se calmait pas :
- Tu sais, Mousapyr venait ici tous mots disait. Il faudrait contrôler. Soudain c'est vrai ?
Je me taisais de nouveau, et sur lui-même pensait : tu dois rester brave ! Toi un gaillard, Bates. Eh bien, et si s'est déshonorée, reproche soi-même, contre moi ne se vexe pas...
Ce cas a tourné jusqu'à vérifier. Comme me disait Bates, est venu le jour du mariage de sa sœur aînée Kaken.
Avec d'autres hardis cavaliers est parti sur la fête et moi. Mambet un signe qui est devenu un entremetteur bai où plus solvable que lui-même, n’a pas regretté les dépenses pour soit pompeux et jovial de mariage -toy. Quand nous sommes arrivés, ont vu non seulement dans la vallée, où s'est installé l'aoul, mais aussi sur les pentes du monticule à pied et de cheval, le char et les chevaux entravés.
Nous nous sommes arrêtés dans la maison de Kikym. Dans le bruit de mariage et la bousculade je ne réussis pas à parler longtemps avec Kalisa. Et quand enfin s'est présenté l'instant confortable, elle avec hâte caquette :
- Je sais, je sais tout de Bates. On ne peut pas dire longtemps - beaucoup des yeux et beaucoup d'oreilles. Cette nuit-là, juste avant l'aube, j'essaye de vous emmener sur une date dans un ravin T’oblige
- Comment gérez-vous ?
- Si je ne réussirai pas, donc cesser d'être Kalisa. Cependant je vais choisir encore les cadeaux...
- Ha, ha ! Kalisa. Je te disais : prends tout que tu veux, excepté moi...
Et voici je suis descendu au ravin, aux broussailles épaisses de la spirée, comme m'a indiqué Kalisa. Déjà à l'est a commencé à briller vivement la Vénus. S'approchait l'aube. Mais l'aoul bourdonnait encore, scintillaient les feux, se prolongeaient les allées et venues entre les yourtes. Le festin, qui a commencé hier, était en plein essor. A passé près d'une heure. Pourquoi Bates est en retard ? Ma patience s'est épuisée. Et à ce moment dans les buissons s'est fait entendre quelque bruissement. J’avais un haut-le-corps, comme le cerf du tigre. Mais a vu ici les silhouettes de deux gens couverts par uns chapan. Bates, Bates gentil ! - j'ai deviné. Chapan est tombé, et j'ai vu Kalisa et mon chamelon, mon Akbota.
Je l'ai embrassé. Je ne sais pas ce qui s'est passé ensuite. S'est caché Kalisa. Nous étions seuls, tout seuls. Nous étions longtemps seuls.
- Déjà le matin paraît, Bokejan ! - Bates s'est fatigué et caressait tendrement mon front. J'ai ouvert les yeux et a vu l'alouette s'envola au ciel encore obscur. Sa chanson matinal de cela semblait, nous disait : «Partez, on ne peut pas se trouver ici à une telle heure». Bates a fait mouvement pour se lever, J'ai pressé contre elle son sein encore plus ferme.
- Ma Akbota ! - je l'embrassais plus chaud et plus chaud -Qui pourra nous séparer, si nous sommes maintenant ensemble pour la vie !
- C'est inconnu à personne, - avec le chagrin inattendu a prononcé Bates. - Est-ce qu'il n'y a pas de destin, qui peut apporter n'importe quels malheurs.
- Non, nous sommes plus forts que le destin...
Je ne connais pas, si longtemps encore nous avons prononcé, mais ici Kalisa se nous est approché.
- Et maintenant tu es mécontent, Burkut ? - Elle rudement a plaisanté.
- Tu me demandes encore de cela ? Je suis satisfait. Bien des fois, mais moi non mille fois, mais non un million, et il est temps de, combien d'étoiles scintillaient aujourd'hui jusqu'à l’aube !
Mais Kalisa savant était maintenant non jusqu'au mes sentiments :
Avant que nous ne sommes pas tombés sous les yeux de personne, il faut plus vite se séparer. Tu, Yerkejan, - elle a appelé Bates comme le surnom familial de gamin, - vais premier et se cache par chapan. Nous te surveillons de cette paroi à pic. Ensuite je partirai. Et vraiment après moi - toi, Burkut !
Bates a mis sur les épaules chapan de soie de Kalisa et a commencé à se lever selon la pente. Mais je regrettais de m'en séparer ainsi que je l'ai rattrapé et a saisi par le bord brodé de la robe blanche. Bares n'est tombée presque. Kalis s’est fâchée contre moi :
- Que tu fais seulement ! Enlève tes mains ! On ne peut pas saisir pour le bas de la jupe, quand la femme part.
J'ai laissé aller Bates, mais elle était effrayée par Kalisa, s’est mise à courir, comme a été couru par l'inconnu bête féroce une petite de la chèvre sauvage.
Pourquoi toi ainsi ? - Je me suis fâché contre Kalisa - tu vois, non loin les gens. La fille pauvre s'est empressée ainsi que peut attirer à lui-même leur attention. Alors que tel ils n'auraient pas jeté un coup d'oeil.Eh bien, elle, elle est allée lui-même actuellement. Ah, et crier même on ne peut pas...
- Ah, ha, ha ha !- a crié, s'est agité Kalisa.
Nous reposions là tranquillement en pensant ce que tout cela s'achèvera. Voici Bates est sorti déjà du ravin, où les broussailles de la haute spirée étaient particulièrement épaisses. Inconnu est sorti des buissons et est lâché un cri à la suite de cela.
Bates s'est mise à courir encore plus vite, alors que celui-là a commencé à la rattraper. Insupportablement tout observer, quand le plus on ne pouvait pas donner aucunement la présence.
Ainsi les loups attrapent le lièvre. À moi a été amené une fois voir cela. Lièvre oblique chassent, comme au piège, là-bas, où dans les buissons s'est caché un gros loup.
Le lièvre se trouve, on peut dire, est direct à la gueule de loup. Et soudain ce persécuteur se s'est montré par un de tels loups. Je distinctement devine qu'il s'est prêt voici maintenant déchirer Bates à belles dents.
Le désespoir m'a appris, et j’en ai volé au secours impétueusement.
Kalisa a tenté de me retenir, oh que non pour lui ! Je ne me rappelle pas, si je n’aurais jamais couru autant vite !
Et à cette minute, quand le persécuteur déjà a atteint Bates, moi-même, je l'ai rattrapé, a serré les épaules, jeta sur le sol et a traîné, comme traînant un enfant tout en jouant kokpar. Et seulement ici je l'ai appris. C'était Jouman.
- Ah ainsi ! - j'ai lâché un juron et le battait aux oreilles et la nuque.
- Tu que, ça se soigne ? - Il m'a attrapé par le bras.
- Non, cela toi fou. Pourquoi tu as poursuivi la jeune fille ?
- Burkut ! Burkut ! Je te trouvais toujours comme le hardi cavalier sage, - m'adulait Jouman. - je et dans les idées n'avais rien mauvais. Je vois, court la jeune fille. Où court, pourquoi ? Je l'ai décidé de rattraper.
Ici nous se rallié Kalisa. Elle s'est essoufflée, respirait difficilement, et tentait tirer quand même sur son visage le sourire :
- On n'a rien à dire, se sont rencontrés bien !
-Mais, comme on dit, si les hardis cavaliers ne se brouillent pas, par les amis ne seront pas. Donc vous avez eu le temps déjà et se brouiller et se réconcilier.
- Laisse le bavardage, Kalisa ! - j'ai dit et a ajouté, en s'adressant déjà à Jouman :-Fous-moi la paix, toi pour l'instant sain et sauf.
Il ne lui fallut plus demander.
Il et était assez effrayé tel de moi et a reculé dans la broussaille de la spirée.
- Bien, bien ! - s'est lancé à la poursuite à lui Kalisa - regarde seulement pour que chez toi la langue ne se gratte pas.
L’affaire on va s'arranger. Oh, je vraiment vais essayer.
J'ai resté seul avec Kalisa.
- Je te disais, mon hardi cavalier, - elle s'était désolée, - sois plus prudent avec Jouman.
Tu le corrompras, il et commencera à suivre sa sœur germaine.
Eh, tu lui offrirais l'année passée ce poulain, il vous aurait traité différemment.
Et maintenant pas tard encore d'obliger à se taire.
Kalisa était préoccupée par celui-là, quoi qu'effacer les traces de cet incident, alors que je et ne la voulais pas écoutais.
Quand même, cette nuit était la plus heureuse de kokpar.
Quand même, cette nuit était la plus heureuse dans ma vie courte. Le goût du miel de m'enivrer par moi, restait jusqu'à maintenant chez moi dans la bouche.
- Non, Kalisa, toi plus de ne me dis rien ! Nous consulterons d'une façon ou d'une autre après. Alors que maintenant je pense de sa joie.
- Je me tais, je me tais. Et tu ne me diras pas, ma bouche sera fermée. Je n'empêcherai pas de penser à toi de Bates.
- Oui, Kalisa, cette nuit j'ai appris, qu'est-ce que c'est le bonheur !
UN MALHEUR INATTENDU
J'étais heureux. Propre, comme l'ange, Bates m'aimait et est devenue la mienne jusqu'à la fin.
Il me semblait le plus mal à l'aise de parler avec son père sur demande en mariage, et cela a fait un bon homme qui m'a aidé. Au père n'a rendu pas heureux ma demande.
En quoi maintenant le mariage, demande-il avec ricanement. Et auprès de moi et chez le père de la jeune fille n'aurait pas en tout cas forces à leur empêcher d'être ensemble.
Mais maintenant temps non ce pour les amener au mollah et cela arranger le mariage, comme ordonne le rite. Maintenant le temps de soviétique.
Sont venus à l'office de l'état civil - et tout va bien. Eh bien, et s'il l'amènera à la maison - cela arrangera le mariage, je ne refuse pas. Quoi encore il veut de moi ?
Voici ainsi, m'ont transmis, le père disait. Je trop bien le connaissais et a compris : il est irréconciliable, il est contre Bates, il espère se battre encore avec moi.
J'ai décidé de ne pas cacher de rien. J'ai rejeté loin d'anciens doutes, la timidité et a commencé si souvent à aller à l'aoul de Mambet que du voyage à voyage n'avaient pas le temps de se refroidir les sabots du cheval. Karakyz et Mambet lui-même me rencontraient froidement.
Mais je n'attire pas l'attention sur eux. Pendant qu'ils sont incapables d'assombrir ma joie. Bates m'aimait, Bates m'était fidèle.
Cependant elle non dans tout acceptait avec moi. Elle demandait que je satisfasse à sa condition. Une condition, mais très sévère :
- Nous nous sommes mis d'accord avec toi, Boké qu'apprendre nous irons ensemble. Mais pendant que nous sommes ici, tu viens à moi que dans l'après-midi.
Et dans la nuit ne se montre pas et il est proche de notre aoul. Je te vais répondre pourquoi. Quel là les mœurs chez les jeunes filles municipales, je ne sais pas. Je vis dans la steppe.
Et selon les coutumes de l'aoul ne peuvent pas se rencontrer aux yeux de la mère dans la nuit avec le fiancé. Cela en effet, une vraie honte.
- Akbota que tu protèges ? Ainsi en effet, considéré comme auparavant, dans le vieil aoul.
- Donc moi, à ton avis, est-ce que ne suis pas née dans un vieil aoul ? Est-ce que d'anciennes coutumes me sont inconnues ? Bref, tandis que nous ne sommes pas partis d'ici, je me conduirai ainsi comme on considéré comme décent.
En avant chez nous la longue vie, on aura le temps pour n'importe quelles rencontres.
Ne pas accepter avec Bates - signifierait l'offenser. Et je ne voulais pas lui faire l'offense. Alors il me serait difficilement revenir en arrière gentillesse courant, son désir d'aller avec moi. Mais et accepter avec elle moi ne pouvait pas aussitôt. J'en effet, l'ai embrassé jamais après la rencontre dans le ravin, dans les broussailles de la spirée.
Cette nuit heureuse me semblait comme un rêve. Je succombais de la passion. Comme Il y a longtemps j'étais en tête à tête avec la fiancée aimée.
Triste, tourmenté, j'ai décidé une fois consulter avec Kalisa.
Kalisa prévoyant rusé connaissant bien que se fait dans la maison, a trouvé la sortie.
- Le prochain vendredi, - elle s'est mise à jacasser, - Mambet et Karakyz partiront être en visite chez les parents à l'aoul lointain.
Toi viens ici durant la nuit, quand tout se mettront au lit déjà. Le cheval entrave plus loin, dans le ravin, et s'approche à pied. Mon chien noir apprend tes pas. Je sortirai vers son aboiement et laissez-vous entrer à la maison de Molda-aga.
- Alors soudain Bates se fâchera. Dira : est venu pourquoi sans ma permission.
-J'en fais mon affaire, Burkut. Je vais arranger cela.
Je me suis étonné encore une fois de l’habileté de Kalisa et réjoui,
a demandé, en quoi me payer ses services.
-Pour que ne te tourmente pas ton cœur, - elle a souri. Tu t'es est impatient, alors que je peux attendre. Voici quand vous partent ensemble, et puis tu vas faire des cadeaux ...
- Je douterai, Kalisa ! Demande de moi que tu veux...
- Ne crains pas, je ne te ruinerai pas. Tu te rappelles, tu m'as donné cinq cents roubles. Ils ont rempli une ma paume.
Maintenant donne sur une autre paume - et assez. À moi assez. A compris ?
Kalisa poussait le mot à "moi". J'ai pensé déjà que sur cela s'achèveront mes pots-de-vin. Mais il y avait quelque chose qui cloche.
- Donc il te suffit. À qui d'autre avez-vous besoin ? - J'ai demandé tout droit.
- À qui ? Et tu ne devines pas jusqu'ici ? Pour Jouman ! –
Ton Kalisa était sérieux - toi ne trouve pas, cher mon Burkut, ce n’est pas un jeu d'enfants. Il s'est vexé, s'est fâché. On dit qu'il peut empêcher et au courtaud chien et loup fuyant.
À vrai dire, toi pas un loup fuyant. Mais en effet, et toi il faut timidement pénétrer dans notre aoul. Il choisira l'opportunité et se prendra par les mains de toi. Iront de nouveau les conversations, de nouveau chez toi l'âme sera malade.
Entendait le proverbe, - lesquels personnages rapprochés turco-mongoles contes et épopées héroïques mangeur ennuie, on coupait à lui la langue ! La langue de Jouman - ton ennemi. Le mieux l'allécher par des promesses sur la partie. S’affranchis ! Et il deviendra notre.
Involontairement j'ai injurié grossièrement Jouman.
Vraiment il très abusait moi.
- Et je te trouvais comme le hardi cavalier raisonnable ! – se mis en colère Kalisa. - Regarde, ne soyez pas fou ! Trébucher, quand tu fais une bonne affaire, - les demi malheurs. Quand tu trébucheras sur mauvais, tu peux recevoir la blessure lourde. Dans les os pénétrera la douleur.
Et non passera bientôt. D'ailleurs, toi est plus visible. Tu sais, ce qu'il faut faire. Je seulement t'ai donné le conseil amical...
Jusqu'à vendredi suivant était encore éloigné. J'ai décidé quelque chose inventé pour que le temps passe imperceptiblement et pour que je me trouve près de l'aoul de Bates.
Et ont trouvé une solution. Le père proposait moi et Kayrakbay aller à la chasse avec un épervier. Il voulait me détourner des idées tristes. Je n'avais pas passionné pour le tir et j'ai fait négliger à la suggestion de son père. Mais maintenant l'en se servir était on ne peut mieux. Kayrakbay était dans le ravissement de mon entreprise.
Se réjouissait le père. Il n'a rien regretté pour moi : ni les vêtements élégants, ni cheval ambleur roux.
- Le costume municipal tu porteras dans la ville, alors s'habille ici comme riche le hardi cavalier de l'aoul, - le père a dit et les débuts m'équiper.
J'ai trouvé un pourpoint de velours côtelé cousu par le maître local, et par-dessus lui - kazakhe chekmene du fil blanc et facile de chameau avec le dessous de la soie rayée.
Le col de chekmene étaient creux sont bordés de la fourrure de la loutre. Le cordonnier habile a usé pour moi les bottes sur de hauts talons avec les chaussettes repliées.
Et m'ont reçu encore à l'héritage d'un des grands-pères les culottes de la peau fine confortable pour la selle. Le bonnet paternel non usé des peaux retirées des pieds des moutons, et la chemise de la toile de soie terminaient l'ordre de chasse du hardi cavalier.
Eh bien, et mon ambler cheval roux ? Le père lui-même s'est occupé de sa préparation.
- Regarde voici, Burkut, comme ornaient au temps jadis les chevaux les Batyr .
Avec ces mots il a taillé la frange d'emblée cheval et à sa place le sultan pompeux des plumes du grand-duc ont affermi. Il a enlacé à la queue de jeune jument moniste et a recroquevillé sa fin. Il a adouci la selle plate kalmouke par le coussin de duvet pour qu'il fût plus confortable au hardi cavalier.
Et pour que la selle ne blesse pas le dos du cheval, on pose sur la couverture une émouchette.
A adapté le culeron pour que la selle ne glisse pas vers le cou, et un pectoral pour que la selle ne glisse pas du croup.
- Doit être, tu à participeras à bayga . Peu alors d'une sangle. Avec celle-ci tu te passeras seulement à la circulation calme.
Et le père a fixé la selle par la sangle double.
Je le regardais et s'est étonné. Tout cela semblait par la vraie cérémonie religieuse. On pouvait penser que le père non prépare le cheval à la chasse, mais а fait de la sorcellerie.
Mon ambler roux rappelait en effet maintenant le cheval Batyr. Sur sa selle et sur le harnais scintillait l'argent.
- Tout cet équipement, - le père me racontait, - la mamie décédée, quand était encore la fiancée, pour ton grand-père Jaoutik a commandé.
Les pies des brebis étaient payées par celle-ci, s'est rappelé, le maître.
Elle très aimait Jaoutik.
Quand le grand-père est mort, elle a caché la selle et le harnais au coffre et à personne ne permettait pas de s'en servir.
Aux temps inquiets elle a eu peur de garder dans la maison les objets chers à son cœur et les a rendu sur la garde à un pauvre.
Tout à fait récemment, à ton absence, le pauvre - il à l'artel "Étincelle" - nous a apporté maintenant à la maison la selle et le harnais.
Toi, Burkut, sais, comment la mamie t'aimait.
Mais je pour la première fois te dis que peu de temps avant la mort elle demandait tout cet équipement de te transmettre, quand tu deviendras le hardi cavalier.
Le récit du père m'a touché ainsi que j'ai pleuré.
Et ensuite, en essuyant les larmes, à demander :
- Et que tu as remercié, le père, le pauvre de " l'Étincelle ".
Il a souri mal :
Les colonnettes sur les caleçons avec la chemise lui étaient données par une livre du thé dans l'enveloppe. De lui il est suffi...
Beaucoup méchant on me voulut exprimer au père, mais les mots sont restés coincé dans la gorge :
J’étais et est offensé et reconnaissant au père d'un tel riche cadeau.
J'imagine, quel pompeux était l'aspect chez moi. Je suis devenu, comme l'image. Voici se montrer devant Bates dans un tel Ordre.
Maintenant je dans la selle n'avais pas seulement épervier. Mais aussi l'épervier s'est trouvé. Bref, comme est chanté dans la chanson folklorique :
Je tenir bande-piège de l’oiseau dans la main apprends.
Le hardi cavalier sans épervier,
Comme la chansonnette sans sentiments.
L'épervier - un petit oiseau facile. On peut porter l'épervier sur la main, sans se fatiguer.
Au temps jadis les riches Kazakhs fixaient vers l'arc de la selle deux anneaux - un pour l'aigle royal lourd, l'autre - pour l'épervier facile. Dans la chanson folklorique, où dit sur la chasse, il y a telles lignes :
Appellent la steppe et les montagnes - il est temps de chasser !
Il y a à l'épervier un support - l'Anneau en argent.
Ces chansonnettes étaient composées comme si sur moi.
Vers l’arc de la selle des aïeux, encore sur l'ordre de la mamie, le maître a fixé deux anneaux en argent.
Un était destiné à l'aigle royal, l'autre - pour l'épervier.
Anneau facile à enlever et mettre.
Le père a caché le premier anneau jusqu'à l'hiver : en été avec l'aigle royal chassent rarement. Le deuxième anneau restait sur l'arc.
Il et brillait maintenant par la pierre transparente fixée dans le métal, ainsi que beaucoup d'années en arrière, quand le grand-père et la mamie étaient tout à fait jeune.
Me plaisait et notre chasseur l'oiseau.
On peut dire, tous les éperviers l'épervier.
Les plumes sur ses ailes et la queue n'ont pas encore eu le temps se laisse pousser après la mue du printemps et versaient par de belles nuances bleuâtres-bleues.
Mais cela ne lui empêchait pas précipitamment de renverser le canard et l'oie.
Il était bien entraîné et pouvait prendre à la volée deux-trois canards d'un coup.
Seulement les outardes lui étaient données avec peine. Par la terre l'épervier n'en venait pas à bout.
Les oiseaux rusés savaient rendre aveugle du carnassier par la fiente. C'est pourquoi les outardes il fallait au départ effrayer et obliger à décoller. À la volée l'épervier pouvait s'accrocher et à cet oiseau, et avec le faix lourd par la pierre tombait sur l'herbe.
Si le chasseur non hâter chez l'épervier en aide, fallait à l'oiseau de proie bien : sur la recette à l'outarde toute la volée arrivait presque. Les outardes se jetaient sur l'épervier et battaient par ses ailes.
Seulement le carnassier très expérimenté connaissait, comment on peut se défendre ici : il cherchait se cacher sous une large aile de l'outarde attrapée par lui. Et vraiment ici non à l'épervier, et à l'outarde il fallait se défendre : Lui recevaient tous les coups des sauveurs destinés au carnassier.
Je m'imaginais toutes ces images amusantes, quand nous avec Kayrakbay sommes partis à la chasse, et dire plus exactement - vers l'aoul de Mambet. Je me rappelais avant tout notre contrat avec Kalisa et cherché à Bates.
Mais je voulais et chasser, quand même pour se pavaner devant la fiancée dans l'ordre pompeux, se vanter du gibier tué.
Si elle a vu, comment de ma selle se penchent les canards, les oies, l’outarde !
Et nous, en effet, avais commencé avec Kayrakbay à la voie d'aoul chasser sur les outardes.
Mais ici j'étais attendue inattendue un malheur.
Nous avons remarqué troupe d'outardes, et Kayrakbay m'a envoyé en avant - effrayer les oiseaux. Mais je n'ai pas effrayé les oiseaux, et l'oiseau caché dans le stipa épais, m'a effrayé et le cheval.
L'outarde défendue de non remarquant par nous, s'est trouvée presque sous les sabots de mon cheval.
Elle battit des ailes bruyamment et a échappé, en se sauvant.
Épouvanté le cheval s'est dressé.
Je suis tombé dans un instant de la selle. L'ambler cheval échauffé est tombé sur le stipa et, rudement et très hauts s'agiter les jambes, se roulait par terre. Qu'est-il arrivé au siège coûteux avec un harnais merveilleux !
Est arrivé Kayrakbay sur le corbeau, mon cheval continuait à enrager et soudain est allé au grand train sur complet galop. Le rattraper était impossible. Kayrakbay été tout décontenancé. Il a quitté l'épervier, et celui-là par le cri est monté au ciel, sans tourner l'attention aux outardes. Notre émotion y a agi. Alors les outardes ? Ils comme se réjouissaient de malheur d'autrui sur nous, et, s'étant réuni à la volée, ont disparu au loin.
Kayrakbay avait un aspect confus triste. Et chez moi, doit être, aussi.
- Que nous ferons maintenant ? - Il m'a demandé.
Le chemin choisi par nous, conduisait à l'aoul de Mambet.
J'ai proposé d'abord Kayrakbay de m'attendre avec les chevaux dans le ravin, et je par visage non remarqué visiterai entre-temps dans l'aoul.
Mais ensuite j'ai changé d'avis et a demandé chez ses Kayrakbay son moreau.
- Toi, Kayrakbay, prends à lui-même encore le cheval quelque part tout près et avec ma selle cassée et le harnais reviens chez soi.
Le père s'affligera beaucoup et se mis en colère.
Je ne veux pas maintenant tomber dans les yeux. Je m'attarderai, peut-être. Je vais rester dans un aoul.
Kayrakbay a accepté avec moi.
À côté du chemin nous avons trouvé un petit aoul, là nous ont donné un cheval, et Kayrakbay est parti chez le père, alors que je continuais la voie.
Au délai fixé j'ai rencontré Kalisa là, où nous sommes convenus.
Jusqu'à quoi on transmet vite les nouvelles selon de steppe Ouzou koulak. Dans l'aoul de Mambet connaissaient dans tous les détails, comme je suis tombé de l'ambler cheval roux.
On savait bien là et mes collisions avec Jouman.
Et si encore quelques jours en arrière Mambet et Karakyz craignaient que je peux enlever Bates et même hésitaient - si partir par lui en visite, après le cas
avec le cheval se sont calmés. Ils ont décidé que maintenant je non apparaîtrai bientôt dans leur aoul.
- On beaucoup attriste ton Akbota, s'inquiétait pour toi, si tu fort aurais blessé, - racontait à mi-voix Kalisa - qu'est arrivé à la dernière fois, elle ne voulait pas te lancer à la maison, craignait de la publicité.
Et maintenant dit : «Boké me croit, et moi à lui- pour que s'il veuille, arrive. Mais est secret pour que les gens ne devinent pas». Le cœur inquiet et timide chez ton Bates. Eh bien, nous nous cacherons par un chapan et nous irons plus vite. Tokal a dit que la porte ne fermera pas.
La mère natale comprend la fille. Pauvre, elle est contente ainsi qu'au moins Bates a trouvé égal à lui, a aimé.
Elle donnera la vie pour toi, tu comprends ? Et le plus possible elle veut que vous partiez d'ici, sont partis à deux, en se tenant par la main l'un l'autre.
J'ai demandé chez Kalisa, si ont su dans la famille Bates notre serment ?
- Je pense, non, ne savent pas, - elle répondait - autrement je remarquerais selon le visage sombre Molda-aga. Et lui pas mal, hilarant !
Kalisa s'est tue et est allée plus vite.
- Se dépêche, se dépêche ! On ne peut pas perdre du temps.
La porte de la maison de Mambet était ouverte. J'ai glissé à
L’obscurité et s'est trouvé tout de suite à côté de la fiancée...
Je n'ai pas vu le début de l'aube, j'ai entendu plutôt qu'il est proche : quelque part au bout de l'aoul ont commencé à bouger, se sont mis à beugler les vaches, pousser des cocoricos le coq.
- Il t'est temps, Bokejan. Vais, l’aube n'avait pas encore paru, - a chuchoté tendrement Bates.
- Donc il nous restait à attendre une semaine ?
Comme nous nous sommes mis d'accord. Ainsi, Akbota ?
Elle a prononcé doucement un mot :
- Oui.
- Et tu viendras, quand je t'appellerai ? Tu viendras à la gestion de volost ?
- Nous nous sommes donné les mains, Boké. Tu ne crois pas, - voici à toi ma main.
En embrassant ferme Bates, j'ai serré sa main chaude.
S'occupait déjà l'aube, quand je revenais au ravin, où a laissé more.
L'aoul était désert, seulement les vaches sortaient sur le pâturage. J'ai regardé en arrière autour. Il semble, personne ne me suivait.
J'étais s'est calmé tout à fait.
Mais, en s'approchant du ravin, a tressailli : dans les broussailles de la spirée noircissait la silhouette inconnue : par le corbeau et non le corbeau, le cheval et non le cheval.
J'ai serré de près et n'a pas confié aux yeux.
Mon Dieu qu'est arrivé ! Que s'est passé cette nuit !
Mon ennemi a tondu moreau la queue et la crinière. Le cheval a cessé de ressembler au cheval. Il était nu, piteux. J'ai jeté un coup d'œil sur la selle - le gredin l'a tourné sens devant derrière.
Couper chez le cheval la queue, tourner la selle - signifie, couvrir le hardi cavalier de la honte, cruellement l'offenser.
J’avais le vertige. Je ne pouvais pas comprendre à la fois qu'entreprendre. Peut-être, Yerkin aidera ? Eh bien, certes, lui. Qui excepté lui ! Et la décision a mûri.
Je ne pouvais pas aller est ouvert. Je pénétrais selon les ravins, se cachait dans les aouls inconnus et enfin est parvenu au bureau de volost.
Voici ici, je pensais nous rencontrerons Bates. Je ne voyais pas une autre solution.
Heureusement pour moi, Yerkin était dans le bureau. Il m'a soutenu ici :
- Seulement à toi, Burkut, aller pour Bates il ne faut pas. Même avec le milicien. Tu connais les mœurs de l'aoul.
Mal, quand on fait le bruit. Mieux j'envoie chercher après elle notre ami Nourbek. Il dira ce qui est l'appelée au volost, mais pourquoi - on ne sait pas. Nourbek est personnes de discrétion.
Longtemps j'attendais Bates.
Mais Nourbek est revenu un. J'ai compris à la fois selon son visage : il y avait quelque chose méchant.
- Bates a refusé d'aller. Au début, je lui parlais présence de tous. Mambet ne la retenait pas. Comme, ici c'est une fille.
Amenez-la au bureau. Mais Bates a dit que là je n'ai rien à faire. Ensuite je causais avec elle en tête à tête. Disait sur toi, Burkut. Lui a rappelé qu'elle a donné la parole. Elle refuse tout. Répète que te connaître ne veuille pas.
- Je ne comprends rien ! - s'est exclamé Yerkin. - il y a anguille sous roche. Que nous faire ?
- Moi-même, j'irai, j'irais un.
Sans milicien. Je ne peux pas croire ces mots, alors que soi-même n'entende pas.
- j'irais aussi, - Yerkin a dit, ne souhaitant pas me laisser dans le malheur.
Pour l'aoul de Mambet nous sommes partis à trois - Yerkin, Nourbek et moi. Une paire des chevaux nous a amené à toute vitesse vite là-bas.
Quand nous sommes entrés dans la yourte, toute la famille était au complet. Nous saluaient cordialement.
Seulement Bates sombre n'a pas jeté un coup d'œil à notre direction. Qu'avec elle ? Mais enfin depuis quelque temps seulement, elle a était l'autre - accueillant, tendre, fidèle.
- Je devine que la raison de votre visite, - s'est adressé affablement à nous Mambet.
- On dit, les gens sont libres maintenant chacun est libre d'aimer qui veut. Si les enfants s'aiment, pourquoi les empêcher ?
Bates devant vous, elle déjà presque grand. Elle vous dira tout. Je sais, la fille est faite naître vivre dans la maison étrangère. Si dit qu'aime, je la bénirai. Elle, doit être, s'est vexée que la milice vienne. S'est obstinée... Il faut que sortent les gens étrangers pour qu'elle ne soit pas confuse.
Dans la yourte sont restés Mambet, Bates, Yerkin et moi.
- Akbota ! - je m'en suis approché.
- Ne se m'approche pas ! - ses yeux est fâché brillaient -
Ne se m’approche pas.
- Qu'avec toi, Akbota ? Je ne vous connais pas ! Que tu fais ?
- Nous sommes les gens étrangers. Je te connaître je ne veux pas. Tout a passé, comme le vague dans le lac.
Quelque chose lourd, chaud entrait à moi dans les oreilles.
Je ne pouvais pas plus me dominer déjà.
Je sentais à l'épaule la main de Nourbek, mais n'a pas retenu en tout cas les larmes :
- Que tu as dit seulement, Bates ?
Avec mépris elle a jeté un coup d'œil sur moi.
- J'ai dit tout. Reviens maintenant à l'inverse selon les traces.
Yerkin étonné et affligé s'est mis à parler mollement, est prudent :
- Eh bien, ma douce.
_Je ne veux pas intervenir dans vos dossiers individuels.
Vous-mêmes, vous vous êtes mis d'accord sur tout.
Je craignais seulement qu'il vous soit mauvais que ne te lanceront pas. Et alors la loi sera sur ta partie. Mais tu dis maintenant différemment. Nous en effet, n'allons pas t'emmener de vive force.
- C'est juste, aga. Il ne faut pas intervenir dans nos affaires. Vous n'interveniez pas et autrefois.
Moi-même sois responsable de mon comportement.
Est libre Burkut, je suis libre. Les filaments sont rompus. Que chacun de nous fasse ce qu'il veut...
- Tu étais ma fiancée, Akbota ! - j'ai crié dans désespoir.
- Je n'ai rien à dire plus, - et Bates est sorti en courant de la yourte.
Je ne comprenais rien. Je ne connaissais pas, comment je vivrai plus loin.
Je posais les questions de Yerkin, mais il aussi n'a rien réussi à expliquer.
On pouvait seulement deviner qu'il y a des raisons profondes encore inconnues à nous. L'affaire était pas du tout dans ce qu'ont coupé le cheval et par cela m'ont déshonoré. Quelque chose plus sérieuse et terrible nous séparait.
Maintenant nous devons revenir selon les traces, comme a dit Bates.
Nous sommes sortis de la yourte. La nuit tombe.
Nous nous sommes assis au char et les chevaux avec chaque pas de plus en plus loin et s'immergeaient plus loin à l'obscurité. La nuit nous absorbait.
La nuit du malheur inattendu, ma nuit la plus triste.
LA PARTIE TROISIÈME
L’errance
(Du cahier de Bates)
Et chemin égaré va trouver
Les voies sûres,
Mais si tu es féru d'amour -
À toi la bonace ne pas trouver.
Firdûsî
Beta char
«Beta char !»Ainsi depuis longtemps les Kazakhs appellent la chanson, que chantent, quand la personne tout à l'heure qui sont venu à l’aoul dévoiler la fiancée. Je devais voir cet ancien rite, entendre cette chanson.
Le plus souvent, par la coutume, les fiancées rencontraient en été sur djalaylou.
Se réjouissait tout l'aoul dans l'espoir de l'arrivée des jeunes.
La fête attirait particulièrement les enfants.
Encore en un jour - pour deux jours avant l'arrivée de fiancées les gosses ne pouvaient pas s'endormir - craignaient de manquer la gaieté.
L’impatience l’enfant regardaient intensivement les heures à cette partie, d'où, comme leur disaient, il y avoir apparaître une fiancée.
Par la coutume, le fiancé par le premier part de l'aoul de la fiancée et galope chez lui pour communiquer une bonne nouvelle.
Et alors à la rencontre de la fiancée se précipite la jeunesse à pied et de cheval.
Dans les aouls de notre Kyzbelyas disposés parmi les collines, les cavaliers s'approchant on pouvait remarquer seulement tout à fait de près.
C'est pourquoi les hardis cavaliers et les jeunes filles, en se dépêchant de voir la fiancée, galopaient jusqu'à ravin Altykyrdyn - au pied d'une montagne de six crêtes. Il y avait là une rencontre de la fiancée.
Habituant depuis l'enfance vers l'équitation, j'aussi, arrivais, allait à toute vitesse dans cette cavalcade jovial.
À l'occasion de la rencontre la fiancée quittait la selle et par le profond salut présenter ses compliments aux futurs amis regardant à elle lyriquement.
Et si l'aoul était loin, la fiancée plantaient sur le cheval, mais s'il est proche - prenaient sous les mains et allaient à pied.
Immédiatement avant l'aoul les deux hardis cavaliers ou deux belles-sœurs déployaient des peaux d'avance préparées et par la cantonnière les tiraient devant la fiancée, et sur son visage jetaient la voile léger...
Près de la première yourte de l'aoul se lui approchait une des proches à la fiancée des jeunes filles, des sœurs du fiancé, et retirait la voile.
À ces instants la jeunesse en chœur serrait de félicitations une chanson "Beta char" «l'Ouverture de le visage».
Voici d'ici et le proverbe est apparu :
«Du visage de la fiancée ayant jeté une couverture, toi est devenue l'amie à la fiancée plus proche.
Rencontrer un jeune, voir ce rite étrange, entendre et le plus chanter la chanson de "Beta char" - toute cela il me semblait séduisant et gentil. Et je rêvais de devenir une de telles fiancées...
Mais maintenant, quand je me approche à ma majorité, cette coutume a perdu pour moi tout intérêt, cela s'en fut un lointaine passé.
Bien que le père avec la mère me trouvent toujours comme l'enfant, et à moi-même parfois je semblais petite, soudain il m'est devenu clair : les temps, quand rencontraient ainsi la fiancée, pour toujours passé.
Et encore une idée s'est emparée de moi.
Qu'est-ce que cela me fait que dans notre maison on voit en moi la fille, en effet, la voile est retirée de mon visage déjà, on déjà avait chanté à moi la chanson de "Beta char".
Qui a enlevé la voile de mon visage ? Il est certain, il est Burkut ! Qui avait chanté à je la chanson de "Beta char" ? Toujours lui ! Et est-ce que maintenant il y a pour moi quelqu'un plus proche que Burkut ?
Burkut, à devenant à moi tels proches, bientôt après les accompagnements de Kaken, à une de nos rencontres est lent, comme si en éprouvant ma patience, disait :
- Akbota ! Est que tu avais entende n'importe quand le mot russe "le drame" ?
- Non. Et qu'est-ce que cela signifie ?
- Si j'explique directement, peut-être, tu ne comprendras pas à la fois. J'essaierai te montrer aux exemples. Eh bien, voici-nous.
Nous avons aimé l'un l'autre dès l'enfance ?
- Ont aimé... Eh bien, que ?
- En effet, nous été barré par ceux, qui ne sont pas autorisés à rencontrer. On ne permettait pas de devenir tels proches ? À vrai dire, Akbota ?
Est ainsi, mais je ne te comprends pas encore...
- Se rappelle, Akbota, nos temps difficiles, se rappelle, comme nous cassions les barrières, et enfin voici maintenant ensemble...
- Qu'ainsi soit toujours, Burkut.
- Donc tout, quoi nous nous rappelons maintenant, cela et est le drame.
- Alors ce bon mot, Burkut...
- Bon, mais ce mot peut-être même lui-même.
Un mauvais mot amer.
Ne l'appelle pas, il ne faut pas...
- Écoute, Akbota ! Il faut être au courant de tout.
Quand des amoureux ne pourront pas surmonter les barrières, ils se séparent, et la fin devient triste est il y aura déjà une tragédie.
- Tu comme dis sur les chèvres-korpech et l'accordéon chromatique ?
- Tu as deviné presque, Akbota...
- Il ne faut pas dire sur cela ! Ce mot triste, je le crains.
- Attends, ne crains pas.
Je te présenterai maintenant un mot jovial.
S'imagine que ceux qui brassait une intrigue amoureux, de lui-même se sont trouvés dans les imbéciles, et tous s'en amusent. Cela s’appelle comme la comédie.
- Voici ce bon mot...
- Et tu entends, connais qu'est-ce que c'est le théâtre ?
- Entendre - entendait, mais ne regardait jamais.
On peut voir la tragédie et la comédie - toute cela dans le théâtre. Tout cela montre là pour que divertir les gens.
- Difficilement à moi cela comprendre, il faut voir.
Burkut continuait à m'étonner et déconcerter.
- Les russes ont beaucoup de coutumes intéressantes. Tu veux, je te raconterai d'un ?
- Bien sûr, je veux.
- Alors écoute plus attentivement. Certains gens formés notent chaque jour l'inscription sur les événements, qui leur arrivent.
Tels cahiers s'appellent agendas. Et voici, quand de tels agendas s'accumule beaucoup, les appellent encore par les mémoires, remémorations...
- Et en effet une bonne coutume.
- Il commence à pénétrer et chez nous, les kazakhs. Les cahiers avec telles inscriptions appellent agenda.
- Et vous avez kundelik ?
- Oui.
- Et celui-ci tu apportais avec soi-même ?
Burkut a souri ainsi que j'ai deviné - son agenda avec lui-même.
Et tu me montreras ? On peut ?
- Pourquoi on ne peut pas, - et Burkut a sorti de poche intérieure du pourpoint un grand cahier roulé en tapon dans la couverture fine en cuir...
Le même jour je l'ai commencé à lire.
Comme c'était fascinant ! Mais les inscriptions étaient faites ainsi étroitement, par telles petites lettres que restait à me lire encore beaucoup, et Burkut fallait déjà partir. Et j'ai demandé de me laisser le cahier.
- Bien, prends. Mais ai en vue c'est seulement le premier cahier.
- Alors où est le deuxième ?
Au lieu de la réponse Burkut de la tige de la botte a tiré le cahier, exactement même, comme ce qu'était chez moi.
Respectueusement j'ai touché sa belle reliure en cuir :
- Et d'où tu les prends seulement ?
- Je les ai reliés à Orenbourg. Là je conduisais le premier agenda. Et le deuxième cahier a commencé à remplir en l'été passé dans l'aoul...
En feuilletant le deuxième cahier, j'ai remarqué que ceci est usé seulement à moitié.
- Donc tu prends encore les notes ? - J'ai demandé - sur quoi ceux ?
Burkut, a jeté un coup d'œil d'une manière rusée sur moi :
- Les événements en pleine activité. Je n'ai pas le temps d'inscrire simplement...
- Toi, s'il vous plaît, dis plus clairement !
- Quand tu liras - ' tu comprendras. Et pour le moment je dirai ainsi : dans le premier cahier décrit ma vie seulement, le deuxième cahier t'est consacré et moi.
- Est-il possible, Burkut ?
- Pourquoi je te tromperai ?
- Alors je veux lire les deux cahiers.
- J'en effet, te les montre pour que tu lises. Peut-être, tu te réjouiras d'uns pages, les autres - me vont gronder. Je ne te contredirai pas. Mais nous nous mettrons d'accord dès le début : offensé par moi, vous pouvez, mais pour la querelle du chemin est absent. On y va ?
- Bien !
- Alors, la main dans la main !
Nous nous nous sommes serrés les mains. Bientôt Burkut est parti, alors que les cahiers sont restés chez moi.
Avant son retour j'ai relu plusieurs fois l'agenda. Et après les méditations il m'est devenu clair que je connaissais peu Burkut. J'étais tellement bien imaginé son enfance. Ne cessait pas de s'étonner de son savoir-faire profondément comprendre la vie depuis de jeunes années. J'admirais sa véracité vis-à-vis de soi-même.
- Tout a lu ? - a demandé Burkut, étant revenu à l'aoul.
- Aucun mot n'a pas manqué ! Plusieurs fois consécutivement !
- Et souvent contre moi se vexait ?
- Non !
- Même quand lisait celle-là page, où je décris la nuit dans la maison de Maylybay ?
- j'ai commencé à, Burkut, après celle-ci page, plus croire en vous.
Il a jeté un coup d'œil avec confiance et chaudement sur moi :
- Donc je ne me suis pas trompé. J'en effet, connaissais que tu et diras ainsi, mon Akbota !
Maintenant je déjà posais les questions.
- En effet, tes cahiers s'achèvent par la description de ton arrivée sur le mariage de Kaken. Et jusqu'à quelles époques tu continueras les inscriptions ?
- Jusqu'à ce que nous ne sortirons pas s'étant embrassé du bâtiment de l'office de l'état civil ! En effet, je conduis maintenant l'agenda pour toi.
Comme j'étais reconnaissante à Burkut de ces mots et pour ses cahiers. Je ne me rappelle pas déjà que je lui disais, reviennent l’agenda. Par contre chaque mot de Burkut s'est gardé clairement chez moi à la mémoire.
- Tu accompliras ma demande, Akbota ? - Il a dit, en regardant fixement moi aux yeux.
- Toi dis seulement me - quel ?
- Que si moi et te demanderai de conduire un tel agenda ?
- Et si je peux ?
- Est-ce que toi non mon Bates, laquelle je connais si bien ? Nul doute que, tu réussiras ! Tu écriras même mieux moi !
- Pourquoi tu dis ainsi ?
- Si tu vois, tu es plus impressionnable que moi. Et l'agenda est l'inscription des impressions. Chez toi et les descriptions résulteront plus profondément et plus vivement.
- Et soudain chez moi ça n'a pas réussi ?
-On va bien. Crois me, Bates.
Et bien qu'à haute voix je ne donne pas Burkut l'accord, mais dans son cœur a décidé d'accomplir fermement sa demande. Que pour une telle vie courte je voie moins que Burkut, moins du a éprouvé amer et difficile, mais le monde de mes sentiments, mes pensées - cela même grand et complexe. Parfois il me semblait que nous sommes semblables à un chekmene, seulement lui est haut, et moi le dessous. Burkut s'est décrit bien, exactement et d'une manière intéressante. Il a raconté plusieurs et de moi, mais est-ce qu'il pouvait remarquer tout le secret ? Pourquoi ne pas tenter de découvrir à moi les secrets et les rendre à la cour aux gens ? Comme dit Burkut la première page du cahier : «qui sait, il y aura un temps et ces inscriptions à quelqu'un on peut être utiles».
Avec une telle idée, à partir d'aujourd'hui, j'ai commencé à faire aussi l'inscription dans ce grand cahier. En imitant Burkut, j'ai écrit la préface, l'ayant baptisé, Beta shan ...
Yerkejan
Je pense, il n'y a pas dans le monde de telle personne, qui dès l'enfance, depuis ce jour, quand il a commencé à réfléchir pour la première fois sur son entourage, penser, n’aurait senti pas, soit que vaguement, inconsciemment, héritant le sien gène sexuel. Cette sensation est familière non seulement les gens, mais aussi l'animal. Comme tôt se réveille aux animaux l'instinct, nous bien connaissons, les habitants des aouls d'élevage passant les jours parmi les troupeaux et les troupeaux.
Plus tard, en lisant déjà les manuels d'école des sciences naturelles, j'ai compris que non seulement les animaux, mais aussi tout le monde vivant, même les plantes, étant considéré inanimé, il paraît impers, ont senti très subtil le gène sexué !
Je dis sur cela parce que mon enfance s'est formée non ainsi vraiment simplement. Même quand dans moi s'est réveillée la fille par sa pudeur innée, et dans mon mental naïveté je continuais à me considérer comme un gamin, et plusieurs proches m'appelaient ainsi.
Chez moi alors le nom était de gamin - Yerkejan... Mais comme ne fait, chassez le naturel. Me tirait vers la broderie et les poupées même ces jours-là, quand avec les gamins, sans se séparer d'eux, je jouais à asyk . Est venue le temps de m'appeler déjà comme la petite maîtresse du foyer, et je dans la famille occupais la position du garçon.
Dans ce que s'est passé ainsi, je n'étais pas du tout coupable. Se sont fait sentir ici les coutumes cruelles de l'aoul kazakhe. Les récits des aînés et les premières mes observations m'ont aidé à comprendre que les kazakhs se traitent négligemment aux filles, qui dans le futur ne peuvent pas être les secoureurs et le support des parents. La fille est condamnée dès l'enfance à la vente. Son coût - la rançon. Qui plus beaucoup pour elle paiera - celui-là elle et appartiendra. C'est pourquoi avec le mépris identique à elle est regardée ceux qui la vend, et ceux qui l'achète. À qui avait chargé d'âme, de son caractère ? Elle est équivalente au bétail ou le bien, et le maître est libre de se passer avec elle ainsi qu'il trouvera bon.
L'exemple triste toujours devant mes yeux - le destin de la mère natale - Jania. Depuis lors, comme je me rappelle, mon père - Mambet avec elle était rigide et injuste. Et si elle au moins à quelque chose a commis une faute ! Elle était propre devant le mari, devant la famille. L'esclave du maître du logis, elle travaillait ainsi que chez elle dans les mains tout brûlait. Et ne recevait rien en compensation.
Dans la maison elle était entourée de l'abondance et la richesse, mais elle-même, elle ne portait pas de beaux vêtements, ne s'assoyait pas manger avec tous ensemble.
Elle ne se distinguait pas par la robe de la femme du pauvre, et manger les fonds de casserole restés après nous. Je me rappelle, à celle-ci était un peu plus vingt-cinq ans, mais je ne voyais pas et n'entendait pas pour qu'elle participe aux fêtes ou les promenades dans aoul notre ou voisin !
À la vie à celle-ci n'a pas été amené voir de rien lumineux.
Elle me peu de que racontait, mais d'autres gens j'ai appris, quel dur était sa voie. La fille du pauvre, elle s'est trouvée dans la famille de mon père, parce que sa femme principale - baybishe - ne pouvait pas enfanter. Le père l'a payé une rançon pour que dans la maison il y avait des héritiers. Le père, un important Mambet-khoja n'est pas allé pour son nouvelle fiancée de quatorze ans lui-même, mais a confié de l'amener baybishe Karakyz. Elle s'est trouvée à la fois dans les mains cruelles du père et sa femme principale.
Sa vie dans notre maison s'est formée selon le proverbe : si s'assoit - battu des coups de bâton selon la tête, et se lèvera - selon les pieds. Le travail et les coups de pied - le jour et la nuit, le jour et la nuit.
Avec résignation elle portait les humiliations.
Personne n'entendait pour qu'elle élève la voix. Elle ne se plaignait pas à personne du destin. Même ne permettait pas mal de répondre en secret sur le mari ou, comme disaient dans l'aoul, vers lui jeter les balayures aux yeux.
À la mémoire chez moi un récit lourd.
- Ta mère, - me chuchotait une vieille, - a fait naître le premier enfant, quand à celle-ci était quinze ans.
C'était le garçon. Infécond baybishai dans la peur que le mari s'en détourne définitivement, est allée au crime. Elle a corrompu un innocent vivant non loin de notre aoul. Et lui, comme si est imprévu, a laissé tomber le garçon à la chaudière en Kurt bouillant.
Chez moi était quelques frères aînés et sœurs, mais les frères mouraient habituellement bébés.
De dix-neuf ans la mère a fait naître Kaken, vingt ans - moi. J'étais l'enfant à la mamelle, quand m'a pris chez lui-même baybishai, et longtemps je la considéré comme sa mère natale.
Mais comment s'est passé quand même que m'appelaient comme Yerkejan et pourquoi moi par crédulité d'enfant me considéré comme le garçon ?
- Mon enfant pauvre toi, - une bonne vieille me répondait, - est-ce que tu ne connais pas les coutumes de l'aoul ?
En effet, la fille naît pour la maison étrangère. Elle deviendra grande - la rendront pour le bétail. Et tout. Il n'y a pas de fille dans la maison.
C'est pourquoi petit ils ne veulent pas considérer le sien.
Si la personne avait quelques filles, il n'y a pas de fils, cela sur ta question «Avais tu l'enfant », il répondra catégoriquement : «est absent !».
Et s'il a quelques filles et seulement un fils, il répondra à la même question : «un-seul !».
-C'est comme ça, - je tristement ai prononcé, - mais alors quel sens dans ce qu'appelle la fille comme le garçon ?
-On se donner le change, au moins pour un certain temps aiment s'amuser...
Voici commence d'où l'histoire de mienne puérilité. Baybishai a accoutumé à me porter les vêtements de gamin des années petites. M'inspiraient que moi le fils unique. Les costumes pour moi on cousait les plus élégants, mais je ne faisais jamais porter les ornements de l'or, l'argent et les pierres précieuses, qui sont traditionnel dans les riches familles.
Gamins gâtés d'aoul on pouvait apprendre de loin selon le toupet sur le front et l'aigrette du cheveu sur sommet de la tête.
Eh bien, alors que moi non seulement en été, mais aussi aux mois d’hiver rasaient la tête à nu.
Probablement, je ne comprenais pas tout à fait sincère la relation vers moi, quelque tromperie ; me gâtaient, par moi et jouaient. C'est pourquoi je grandissais capricieuse et trop sensible.
Une petite écharde à moi semblait par la flèche aiguë ; m'égratigne un peu- je commence à hurler ainsi, comme si me coupent par le couteau ; me coupent les ongles - je crie, comme moi coupent les doigts : Eh bien, et le rasage de la tête se me présentait toujours moi-même par la torture terrible, et si les mains non fortes baybishai Karakyz en éteignant ma tête sur son cœur, je ne permettrais jamais de toucher au rasoir à mon front.
Mais en tout cas, je battais ainsi par les pieds et tournait que même le coiffeur le plus expérimenté ne pouvait pas se passer sans de nombreuses coupures.
Karakyz à sa guise me suivait attentivement.
Elle ne m'admettait pas tout près les filles-contemporains et me rappelait toutes les fois : «ne leurs s'approche pas, Yerkejan, tu te rassembleras d'eux de la différente absurdité».
Et en effet, chez les garçons et les filles les siens affections, les siens mots.
Les gamins dans un vieil aoul, particulièrement les enfants gâtés-gamins, s'habituaient les jurons les plus grossiers, et il ne l'est pas considéré honteux. Mais les filles, par la coutume, ne devaient pas prononcer non seulement injurieux, mais aussi les mots simplement impolis irrespectueux.
Par l'exception rare était baybishai Karakyz.
Sans sentiment de la pudeur, elle prononçait tout à fait tranquillement sur les gens les jurons les plus de choix et en plus faisait cela par quelque une gamin-masculin crânerie
Soit qu'elle voulait me transmettre cette habitude, soit que les cartons goudronnés à celle-ci continuant l'instamment jeu, il semblait important souligner mon caractère de gamin.
D'une manière ou d'une autre, mais à peine j'ai commencé à dire, comme ont commencé à m'accoutumer à dire des ordures à chaque pas.
À moi apprendre ignore que c'est honteux, et je grondais docilement chacun, sur qui me montraient par le doigt.
Babiche Karakyz avec le plaisir particulier me lâchait contre ma mère natale - jaïna.
Et pourquoi j'ainsi la grondais outrageusement ?
De qu'elle était coupable devant moi ? Elle avait une conscience nette et la vie amère. Comme je la grondais ne donnait pas d'habitude l'aspect que mes mots grossiers lui fendre le cœur une douleur.
Ou elle s'est accoutumée tellement aux ordures que ne prenait pas à cœur le mot de l'enfant fait naître par elle. Karakyz ne s'arrêtait pas sur cela. Lui m'a accoutumé à lever la main sur la mère par les poings. C'était le jeu de la bagarre. Le jeu cruel, parce que le père et Karakyz battaient souvent la mère. Le père était à sa guise par l'homme éduqué, mais il se traitait à la mère impitoyablement et grossièrement...
Et la vie allait son train. Et, il est clair, de moi on me ne pouvait pas отгородить des personnes de mon âge, parlant sans détours à la personne sur ce que moi pas du tout le garçon, et sur celui qui ma vraie mère
Et la vie a continué comme d'habitude. Et, bien sûr, à moi on ne pouvait pas clôturer de mes pairs me dirent en face que je ne suis pas un garçon et quant à savoir qui ma vraie mère. Sarcasmes des enfants à moi tout d'abord ont fait déborder aux larmes. J'ai pensé que j'étais tricherie, mauvaise blague à la maison. Mais peu à peu ma conscience commençait à s'éclaircir. J'ai commencé à remarquer auquel j'étais semblable en effet à jaïna et par le visage et par l'allure. . Particulièrement le visage. Je comme si suis tombée chez elle de sa bouche. Jaïna et moi avaient des même grains de beauté identiques noirs sur la joue droite à côté de l'œil. Et quand j'ai finalement été convaincu que Jaïna est ma mère, j'aidais elle, prendre la défense d'elle, ne permettait pas à battre ni au père, ni au Karakyz.
Quand j'ai sept ans, la mère a donné la vie un garçon. Ont appelé comme Seiyil. Depuis ce temps-là le père non seulement a cessé de battre la mère, mais aussi ne la grondait pas plus. S'est adoucie et babiche Karakyz. Parfois, par une vieille habitude, elle criait après tokal, mais aux mains de la volonté ne donnait pas.
Avec ces événements a coïncidé la fin de ma gaminerie.
Oh, comme j'étais dérangée ces derniers temps ce jeu inventé par les adultes. J'ai commencé à éviter et des enfants avec mes pairs et ne se joignait pas aux gamins jouant à la grand-mère...
De plus en plus souvent j'ai commencé à réfléchir à l'école.
Dans notre aoul en automne du neuf cents dix-huitième s'est ouverte l'école kazakhe. Mon père était un de ceux qui s'en souciait le plus.
Pendant l'insurrection mille neuf cents seizième - mille neuf cents dix-septième il était au sein de des ennemis d'Amangel'dy, mais dès que dans notre bord s'est établi le pouvoir Soviétique, il est revenu à l'aoul et a participé à plusieurs projetés d'école. D'abord il même donnait les leçons, mais déjà pour un an prochain s'est occupé par la gestion de l'économie à la maison.
Un des gens les plus compétents de l'aoul, il a fait venir les revues - « Kazakhstan Rouge», «l'Égalité des femmes», "l'Étoile", le journal « Kazakh travailleurs» et les autres. Tout le temps libre, il a passé en lecture.
À ma sœur aîné Kaken le père n'a pas permis de franchir le pas le seuil de l'école, et moi il lui-même m'a ramené par le bras là . Et le réjouissait beaucoup que je dès les premiers jours du début a commencé à bien étudier.
Plus tard il me disait :
- si davantage l'affaire passera comme ça, tu m’auras prend sa volée plus haut. Je t'enverrai d'abord apprendre à Tourgaï, et après et à l’Orenbourg !
Dans toutes les classes j'étais en avance sur ses pairs.
Directeur de l'école Balkhach me louait et me désignait le bon futur :
- Pourvu que personne ne l’ait ne porte pas la poisse, pourvu qu'elle soit saine. Elle pour une prochaine année finira la quatrième classe et moi-même vais emmener lui prendre à l'école d'expérimentation. En deux ans elle, comme dans bayga, fera feu des quatre fers jusqu'à l'institut.
Peut-être que tout allait sortir comme s'est peint Balkhach, mais en mon route soudainement a apparu un obstacle. Et ce fut obstacle Burkut.
Une fois babiche Karakyz a dit :
À nos bords sont revenus des bords du Syr-Daria les bons nos parents. Il est nécessaire les visiter, les apporter des cadeaux...
Chez les parents devait aller et moi.
Mais à cette époque j'avais déjà perdu le goût du voyage et j'allais en visite sans de toute sorte désir. À peine j'ai été bégayée sur la mauvaise volonté d'aller, comme baybishe rudement a brisé la conversation.
Discuter avec elle il était inutile, et bientôt nous nous sommes mis en route. Sur le chemin Karakyz en détail a raconté à moi sur chacun de ces nos parents.
- Quand eux sont nomadisés d'ici sur Syr-Daria, leur fils Burkut était encore petit. Mais encore à l'époque il était le premier drolatique dans l'aoul. Il est intéressant, s'il est toujours ainsi ou un peu s'est assagir ? En effet, il est de trois ans de plus que notre Bates. Le malheur, s'il resta à tel, comme plus tôt... ici aux yeux de Karakyz il y avait une alarme et elle s'est tu pour quelques minutes. Peut y arriver, tu viendras autrefois vers eux en visite ou ils viendront chez nous, il n'y a ainsi d'aucun repos de Burkut, à tous ennuiera par ses bouffonneries.
- La tienne vérité, - s'est joint Kikym, - j'ai vu beaucoup de drolatiques garçons, mais ne rencontrait pas jamais tel polisson ....
Et il ne comprend pas de bons mots.
Et le bâton ne lui pénètre pas.
- Ce proverbe comme pour lui est composé.
Ses parents trop l'ont gâté, - continuait Kikym, - toi sois prudente, Bokach-jan, à lui cela ne fait rien jeter quelque badinerie.
Et que lointain je écoutais ces paroles, on m'était désirable voir plus fortement ce polisson. J'en effet, et n'étais jamais une bégueule.
Et plus j’écoutais ce qu’il disait plus je voulais voir cet espiègle. Moi non plus je n’ai jamais été sainte nitouche.
Mais Burkut n’était pas tel que je l’imaginais. Ou bien Caracyse avait raison en disant qu’il est devenu raisonnable, ou bien on a débité un tas de choses en exagérant ses gamineries habituelles. En un mot, il n’y avait rien d’extraordinaire ou de grossier en lui. Il m’a traité bien. Là il y avait en même temps du respect envers une hôte et peut-être de la pitié envers une fille dont la vie différait de la celle des autres. Nous nous divertissions bien. Burkut avait près de quatorze ans mais comme il était de haute taille il paraissait plus que son âge. J’ai aimé son caractère : simple et sincère, j’ai aimé sa joie de vivre qui battait son plein.
Les quatre ou cinq jours que nous avons passé dans sa maison nous ont rapprochés. Nous nous sommes liés d’amitié comme des enfants de la même mère. Parfois j’essayais de le mettre en colère, riais de lui et il me répondait invariablement d’un rire plein de bonhomie, exécutait tous mes caprices sans plainte.
Notre amitié était si chaude qu’il était difficile pour nous de nous séparer après la première rencontre. Spécialement pour Burkut. Il inventait des prétextes pour venir à notre aul si fréquemment que possible. Il m’appelait amicalement Bota et Acbota, Chamelon et Chamelon Blanc. Moi, j’ai modifié son nom en Bocégean. Mais j’aimais surtout l’appeler Ac Bocène, Saїga blanc.
L’automne a succédé à l’été, les auls sont allés à leur hivernage et le chemin entre eux est devenu plus long et plus difficile. En automne Burkut est entré dans la même quatrième classe que moi. Il s’est installé dans notre maison en tant que parent.
L’école était loin de la maison et nous étions obligés d’y aller ensemble. Notre amitié devenait encore plus solide chaque jour. Il était bien de galoper sur le traîneau attelé au chameau. Parfois nos amis allaient avec nous, parfois nous étions tous seul. Quel chemin joyeux c’était ! Nous tombions dans la congère, nous organisions des batailles de neige, nous riions en tendant nos visages rouges. Et Burkut ne donnez jamais à entendre que je suis une jeune fille et lui un jeune garçon et ne passait jamais la limite de l’amitié d’enfants.
Une fois nous nous retournions à la maison après les cours. Il était sombre. Les traîneaux glissaient sur le chemin étincelant qui zigzagait entre les joncs couverts de neige. Le soleil empourpré dans la brume brillait faiblement comme un feu qui s’étend. D’habitude ce temps s’accompagne des tempêtes de neige et des vents rasants. Mais ce jour-là il n’y avait pas de vent. Le chemin de l’école et l’aul paraissaient extraordinairement silencieux. Il s’allongeait entre les joncs épais. La neige, le givre qui pesaient sur les joncs immobiles les faisaient ressembler aux bouleaux minces. Etant courbé sous la lourdeur ils penchaient vers la terre. Le ruban glacial, bleuâtre du chemin brillait à cause de l’absence des tempêtes de neige.
Burkut et moi, nous plaisantions comme d’habitude.
Burkut n’avait pas peur de froid. Et quand il gelait à pierre fendre il ne s’enveloppait pas comme les autre. Il ne boutonnait pas le col de la fourrure qu’il avait mis sur le pourpoint de velours côtelé. Il ouvrait même le pourpoint. Il mettait des bottes avec des bas de feutre légers et ses pantalons aussi étaient légers. Il bouchait les moufles de fourrure cousus par sa mère derrière la ceinture. Il nouait fortement sa fourrure d’une courroie garnie d’argent. Il marchait ainsi, il allait ainsi en traîneau avec la poitrine ouverte. Ou bien son sang était ardent ou bien sa peau était plus épaisse. Quand le froid rude brûlait son corps, la peau de Burkut se couvrait seulement des taches comme chez un oiseau déplumé et flammé. Même les visages des enfants rougissent quand il gèle mais le visage bronzé de Burkut ne changeait pas de couleur.
Ce jour-là Bucut se taisait davantage. Quand de temps en temps l’abattement s’emparait de lui et je ne trouvais pas les mots nécessaires pour le dissiper je me mettais à le tirailler, à le chatouiller et bientôt son humeur changeait. Burkut ne se fâchait jamais contre moi…
Ce jour-là je racontais des histoires en essayant d’amuser Burkut silencieux et pensif. Mais il ne réagissait d’aucune façon à mes paroles. J’ai essayé de le chatouiller mais il a prononcé indifféremment : «Laisse-moi, Bates !» Et il s’est tu d’un air morose. Par exemple moi ; je ne supporte pas les chatouillements et si je sens que quelqu’un veut me chatouiller j’ai une peur bleue avant qu’il me touche et si on me touche on gagnera, même si c’est un enfant. Avec Bucut c’est au contraire il reste impassible, pas un seul muscle ne frémit !..
L’idée de dissiper sa mauvaise humeur ne me quittait pas et je voulais coûte que coûte attirer son attention sur moi. Nos traîneaux se sont approchés des congères. J’ai saisi de la neige l’a empoignée et l’a jetée sous sa chemise. C’était si inattendu que Burkut énervé s’est élancé à moi. J’ai sauté sur la route et j4ai couru. Il a couru après moi. Le chameau traînait lentement nos traîneaux en nous regardant indifféremment et avec mépris.
Je courais à perdre haleine en glissant et en tombant. J’ai sauté sur une congère haute avec élan. Je faisais des boules de neige l’une après l’autre et les jetais sur Bucut. Burkut en protégeant le visage de ses paumesm s’est ingénié à m’attraper sur la congère m’a relevé comme un petit enfant et s’est serré fort contre moi. Sa joue a effleuré ma joie, il m’a embrassé ! En un instant j’ai perdu conscience. Je ne comprenais pas ce qui se passait avec moi.
Soudain la voix désagréable de quelqu’un m’a dégrisée : «Ils s’embrassent !» La même chose peut ressentir un homme endormi quand on verse sur lui de l’eau de glace. J’ai regardé tout autour :mon relatif cancanier Juman se trouvait à ma côté. Je me suis arrachée des mains de Burkut et j’ai couru.
Je pourrais m’égarer ou bien me geler si je n’entendais pas bientôt la voix de Burkut : «Bates !» Mais je continuais à courir. Il m’a rattrapée. Si j’étais plus forte je ne me soumettrais peut-être pas. Il m’a emmenée à côté des traîneaux en me tenant dans ses bras: je sanglotais, je ne répondais pas à ses questions décousues. Je ne tentais plus de m’enfuir. Mais je n’ai pas prononcé un seul mot pendant tout le chemin jusqu’à ce que nous arrivions à l’aul et entrions à la maison. Je n’avais ni envie, ni force de parler. J’étais en même temps fâchée, je mourais de honte et j’avais pris froid. Ma fièvre s’est renforcée et j’étais en flamme.
Je ne me rappelle pas comment nous sommes arrivés, comment je me suis traînée jusqu’à la porte. Le soir était déjà tombé et il n’y avait personne tout autour. Seulement Burkut m’a appelé encore une fois et dans sa voix il y avait de la peur et de la pitié. Il tentait de m’aider à entrer dans la chambre.
-Laisse-moi, j’ai dit en m’arrachant, va chez mon oncle. Ne t’avise pas d’entrer à notre maison !
C’est seulement Caracyse qui était à la maison elle lisait la prière de soir : le namaz.
J’ai atteint avec peine le lit bas en bois, couverts des couvertures et je me suis tombée en cachant mon visage dans l’oreiller. Je sentais comment la fièvre se renforçait. J’avais l’impression que mon corps s’est amolli comme le plomb sur le feu.
Les gouttes de la pluie battante se réunissent dans le ravin et coulent à flots. De même façon je ne pouvais plus retenir mes larmes. Probablement je ne me possédais plus et Caracyse a entendu mes pleurs éclatants. Après quelques temps elle s’est approchée de moi et a demandé : «Qu’est-ce que se passe avec toi, Ercerjan ? » Je ne répondais pas et ne cessais pas de pleurer. Caracyse a touché ma tête et a mis la main sur le pouls :
-Mon Dieu, tu es malade ! Qu’est-ce que c’est passé avec toi, chérie ?!
Je me suis serrée plus fort contre l’oreiller.
Caracyse était très forte. Elle levait facilement la charge. En comprenant que ses persuasions n’ont aucun effet, elle m’a serrée dans ses bras, m’a relevé légèrement du lit et s’est assise sur le plancher ne prêtant aucune attention à ma résistance. Quelqu’un est entré à l’antichambre.
-C’est toi, Janach, a demandé Caracyse.
- Oui, J’ai reconnu la voix de ma mère.
- Bates est malade. Elle est chaude comme feu ! C’est dommage que le père ne soit pas à la maison, il dirait des prières ! Appelle grand-mère Puchik ! marmonnait Caracyse effrayée. Grand-mère Puchik est venue bientôt. Elle a touché ma tête flamboyante.
Grand-mère Puchik avait sa façon particulière de guérir.
Il faut asperger pour que la peur passe, elle a dit et a ordonné de chauffer un tisonnier sur le feu.
Ma mère a fait ce qu’elle avait dit. Ensuite elle tenait le fer brûlant au-dessus de ma tête et grand-mère Puchik versait de l’eau sur le fer. L’eau grésillait, la vapeur s’élevait en nuages, des gouttes chaudes tombaient sur moi. Cela était désagréable. J’avais envie de me serrer contre la poitrine large de Caracyse.
L’aspersion à l’eau chaude ne m’a pas beaucoup aidé. La peur peut-être a-t-elle passé mais la fièvre ne me laissait pas. Les voisins apprenant ma maladie venaient me voir. Caracyse n’était pas très gentille avec eux, elle trouvait qu’il ne fallait pas me déranger, surtout la nuit.
En m’étouffant de la fièvre je n’ai pas fermé l'œil toute la nuit. Caracyse ronflait assise à côté de moi, mais ma mère qui se couchait sur le plancher près de la porte levait la tête dès que je bougeais. La pauvre n’osait pas s’approcher de moi, elle m’appelait timidement.
Le matin je me suis endormie. En me levant j’ai vu Calissa. A juger par le soleil il était midi. Calissa respectant les mœurs patrimoniales, se tenait sur le seuil.
Comment te sens-tu, Ercejan ?, elle m’a appelé par le nom de gamin.
Je ne voulais pas lui répondre. Je comprenais que Calissa rusé savait très bien à cause de quoi je suis tombée malade. Qu’est-ce que je pouvais lui répondre ? Je me sentais très faible, bien que la fièvre qui me brûlait la nuit, s’est calmée. La tête me tournait à cause des pensées lourdes… Je ne voulais pas parler et j’envisageais Calissa avec dépit.
Nous avons entendu, nous savons, a parlé Calissa avec compassion, vous n’aviez pas de prudence, pauvres enfants ! Et de quelle prudence je parle, elle a dit à part soi. D’où ces pauvrets qui vont sortir de la coque pouvaient deviner quelles mouches tomberont sur eux !
Calissa s’est détournée et a essuyé les yeux du bout du mouchoir.
Où est Bocen ? j’ai demandé à mon insu.
Il est parti à la maison.
A la maison ?!
Oui, à la maison, si nous ne fermons pas la bouche de Jouman il peut vous diffamer, crier sur les toits. Burkut est parti pour lui apporter quelque chose de la maison de père.
Et dans ce cas-là il ne nous nuira pas ?
Qui sait. Sa gueule est trop large et insatiable. Il peut éreinter comme un chien vorace.
Je me suis rappelé l’insolent Jouman et j’ai eu de nouveau le cœur gros.
Et Calissa rusé cependant continuait :
On disait, ma chérie : la parole qui a glissé entre trente dents peut parcourir trente peuples … Quoi que tu fasses maintenant on répétera les cancans de Jouman. Et vous n’êtes pas assez grands pour leur répondre, qu’ils disent ce qu’ils veulent. Il est maintenant temps des Conseils. C’est votre affaire si vous vous liez de bon gré. Mais vous n’avez encore votre voix, il faut attendre. Autrefois dès que ce bruit courait les parents de ton futur mari viendraient avec des gourdins et te diffameraient. Et ton père ne pourrait rien faire. Maintenant ils n’agiront ainsi ! Mais malgré cela Jouman vous diffamera sournoisement…
Pourquoi tu me raconte cela ?
Sans aucune mauvaise intention, répondait Calissa, d’ailleurs ne t’inquiète pas. Il nous laisse de prier pour que ton père et le père de Burkut s’entendent entre eux !
La compassion de Calissa, ses conseils m’ont plus. Calissa savait gagner la confiance et enflammer l’espoir. Je me suis bien rappelée comment elle me disait :
Le temps où tu étais Ercerjan a passé. Maintenant tu n’es plus un garçon tu es une jeune fille. Tu a déjà treize ans.
J’ai gardé le silence. Qu’est-ce que je pouvais dire si ces mots de Calissa étaient de la pure vérité.
La maturité
Après une semaine je me sentais mieux. La maladie reculait. La fièvre ne me tourmentait plus. Je me suis levé mais pendant ces quelques jours j’avais maigri comme un homme qui avait supporté le typhus. J’étais si faible que je marchais en chancelant. Une fois je me suis regardé dans le miroir : j’avais jauni, mes joues se sont creusés, les blancs de l’œil sont devenus bleuâtres, mes lèvres avaient blanchis, le cou est devenu mince comme un roseau.
Peut-être aurais-je encore gardé le lit mais les aînés de la maison se refrognaient. Calissa omniprésente m’a raconté que le bruit répandu par Jouman est parvenu à mon père, Caracyse et ma mère. Il était clair que tout était exagéré. Nous avons appris que Burkut s’apprêtait à offrir à Jouman un poulain pour que celui-ci se taise. On racontait dans tous les détails comment Burkut a flanqué un coup de couteau à ce poulain après la querelle avec son père.
Après cela Jouman s’est encore fâché. Avec se femme-cancanière Bicé, il racontait de nous de telle choses que nous n’aurions même imaginé. Les bruits ont parvenus aux parents de Burkut. On a envoyé de là un djiguite pour apprendre ce qui se passait dans notre maison. Il était difficile pour mon père et ma mère d’entendre ces conversations. Le père et Caracyse ne me disaient rien mais je devinais de l’expression de leurs visages : ils me réprimandaient. Il est clair, j’avais honte, mais je ne pouvais rien faire. Plus tard j’ai appris des livre que les jeunes filles dans ma situation se suicidaient. Heureusement je n’avais pas de telles idées et je souffrais silencieusement en plaignant ma mère et mon père.
Durant ces jours tristes quand j’errais dans la maison comme une ombre pâle, mon père est parti quelque part et en profitant de son absence les femmes d’aul se réunissaient dans notre maison. J’ai compris des phrases détachées qui veulent me mettre des vêtements d’une jeune fille et organiser une soirée à cette occasion. Ma mère Jania était contre de cette entreprise. La veille j’avais senti qu’une querelle s’est déclenchée dans notre maison, et ma mère n’arrivait pas de s’entendre avec Caracyse. Cette querelle continuait à présent.
Eh bien, lève toi, bouille du thé ! a dit Caracyse à ma mère.
Tu veut souhaiter bonne mari à l’époux ? a demandé ma mère d’une voix mécontente.
Cesse de bavarder ! a presque ordonné Caracyse.
Mais la mère n’avait pas peur de Caracyse depuis longtemps et ne lui cédait en rien ces derniers temps. Mon père ne prenait pas le parti de Caracyse. Parfois il regardait sévèrement et l’une et l’autre. «Je vois vous ne vous accommodez sous le même toit. Que n’importe quelle de vous crève, l’autre reste !». Et dans un moment de colère il sortait de la maison. Caracyse comprenant que ces paroles n’ont pas la puissance d’autrefois ne donnait plus libre cours à sa langue grossière.
Qu’est-ce que se passe, pourquoi vous vous dépêchez ? demandait ma mère. Avez-vous peur des cancaniers qui disent n’importe quoi. Pourquoi mettre une robe de femme à une jeune qui est pure comme l’eau...
Il ne faut pas s’agiter, Jania !, a dit doucement Salicé, la femme du frère aîné de mon père. Quand on a treize ans on peut déjà être femme au foyer. Bates est presque grande… Elle n’a plus besoin des vêtements de garçon. D’ailleurs vous avez un garçon, Sélijan deviendra bientôt grand. Ne transgressons pas les coutumes de nos ancêtres.
De justes mots ! s’écriaient les femmes avec approbation.
Et ma mère qui respectait Saliké a donné son approbation.
Mais qu’est-ce que nous mettrons à Bates ? Nous n’avons encore préparé des toilettes pour elle. Pouvons –nous lui donner les vieilles robes de Cacenne.
Je ne mettrai pas des vêtements usagés ! je me suis écriée et je suis sortie.
Les femmes se sont entendues que Bates comme la fille d’un homme aisé ne doit pas user les vieilles robes de sa sœur et il faut coudre des vêtements sur commande pour observer la coutume.
Baybiché a ordonné d’ouvrir les coffres où l’on gardait des coupons des étoffes différentes et elle m’a appelée.
-Viens ici, chérie. Dis qu’est-ce que te plaît. Et tante Caliché façonnera et coudra une robe pou toi.
Ces jours je n’avais d’humeur pour ces affaires et je n’ai pas remercié Caracyse chaudement : je me tenais près de la porte silencieusement.
Baybiché a hoché la tête d’une façon désapprobatrice :
Calissa, prends les coupons qui peuvent lui plaire. Façonne deux robes de cette indienne et une autre de satinette et couds deux pourpoints de la toile de soie, l’un sans manche, l’autre avec. Prends tous cela à la maison et couds.
Tu vas choisir ou non ?, a demandé Calissa.
Qu’est-ce que je pouvais lui répondre ? Tout m’était égal.
Alors, je prends ta mesure, et Calissa s’est mise à redresser les indiennes. Ma mère est entrée à la chambre.
Calissa s’est mise à l’œuvre en jetant l’étoffe sur mes épaules.
Il faut que le bas atteigne les talons, insistait Caracyse.
Pourquoi si bas, ma mère a jeté un regard sur moi, il est suffisant que la robe soit un peu plus bas que les genoux.
Le regard perplexe de Calissa disait «Laquelle de vous je dois écouter ?». Elle regardait tour à tour moi et ma mère.
Fais ce que je te dis !, insistait ma mère.
Soit ! Caracyse a enfin consenti.
Bien sûr dans les villes il y a d’excellentes couturières mais dans notre aul personne ne pouvait coudre mieux que Calissa. Des clients venez chez elles des lieux lointains. Et si un bai avait une jeune fille à marier on ne pouvait pas se passer de Calissa. Comme elle était fière et insociable, elle acceptait très rarement l’invitation à confectionner des vêtements à la maison.
Les robes taillées et cousues des mains habiles de Calissa m’allaient très bien. Mais longtemps j’avais honte de me montrer aux gens ! Parfois je voudrais être à cents pieds sous terre et j’essayais de ne pas sortir de la maison le jour.
Un soir j’errais dans la cour. Quelques chameaux étaient couchés sur la terre je me suis approchée d’eux me cachant derrière leurs bosses. Soudain j’ai vu que deux homme se dirigent vers l’aul du côté de l’aul. Au début je les ai pris pour des hôtes qui se trouvaient chez nous alors et je et je ne me suis pas trahie. Ils se sont assis non loin de moi. Mais ce n’était pas des hôtes. J’ai reconnu les voix de mon père et de Jouman. En prêtant l’oreille j’ai compris qu’ils parlaient de moi.
Je t’ai appelé pour transmettre les paroles du marieur Sassik, disait Jouman, il pense ainsi : on ne peut pas marcher contre le courant de la vie et si de beaux temps arrivent je jure que je ne manquerai pas la fiancée nommée de mon fils. Si même l’autorité Soviétique triomphe, je n’épargnerai mon bétail pourvu que l’honneur ne souffre. Et si le bétail manque je donnerai ma tête.
Qu’est-ce que ton oncle Sassik propose ?
Il trouve qu’il faut envoyer Burkut faire ses études à l’Orenbourg. C’est Jakipbec qui doit transporter le jeune homme. On dit que Burkut et très content. Mais il viendra chez vous pour demander de laisser Bates avec lui. L’oncle a promis de passer chez vous.
Cela n’était pas clair pour mon père mais il a demandé à Jouman de raconter plus en détail.
Jakipbek a promis à Burkut d’arranger sa vie. Mais Jakipbec ne veut pas se quereller avec notre Sassik. Tout dépend de vous maintenant. Vous avez compris ? Vous-même devez essayer de garder Bates chez vous. Il sera mieux si Batese prend les torts sur elle.
Comment elle prendra les torts sur elle, mon père s’est indigné. Elle est encore fille. Il ne m’est pas facile de la persuader. Qui peut faire cela ?
Les causeurs se sont tus pendant un temps. C’est Jouman qui a rompu le silence.
-Je trouverai une issue, Macé. Tout le monde connaît le caractère rigide de Cuba-eka. Il faut qu’il prenne les torts sur lui. Il agira comme nous le voulons. Vous le connaissez mieux que moi. Jacibek et Burkut passerons par notre aul en allant à l’Orenbourg. Nous apprendrons cela d’avance. Le jour où Kuba-écé viendra il emmènera Bates à sa maison et la gardera sous clé. Jakipbek fera semblant qu’il veut l’emmener. Et tu affecteras de vouloir empêcher cela. Et Cuba-écé persistera dans son opinion en menaçant par le couteau. Personne ne viendra à son bout, il restera lui-même. Et la milice ne fera rien : Bates n’est pas encore grande.
- Il me semble que la solution est trouvée, a prononcé le père, il faut demander l’avis de Cuba-écé sur le reste.
Ils se sont levés et se sont dirigés vers l’aul.
Je n’ai pas eu tout d’un coup le sentiment pénible en surprenant involontairement cette conversation. Au début elle m’a paru amusante. J’ai compris le sens amer de cette conversation quand mon père et Jouman ont disparu dans les ténèbres. Je savais que Burkut va faire ses études et je lui ai demandé de me prendre avec lui sans qu’on s’en aperçoive. Burkut a consenti avec joie. Nous n’aurions pensé que de tels obstacles se dresseront devant nous. Il n’est pas facile de surmonter ces obstacles. Il sera particulièrement diffice de venir ç bout de Cuba-écé.
Cuba-écé est le frère aîné de mon père. C’est un homme extrêmement têtu. Il haїssait particulièrement les femmes. Ce sont seulement les vieilles de l'aul qui jouissaient du respect de la grand-mère qui osaient aller chez lui. Et si dans la maison où il était en visite une jeune femme entrait il s'en allait immédiatement au mépris des régalades préparées pour lui. Dévoué fanatiquement à la foi musulmane il considérait comme saint chaque lettre de la charia et ne mettait pas en doute les paroles du prophète Mouhammed. Selon ses paroles la fille qui a neuf ans devient majeure. Il ne permettait pas aux filles de neuf ans de s'approcher de lui. Sa haine pour les femmes était si infinie qu'il n'avait jamais caressé sa seule fille et l'a mariée quand elle avait treize ans. Il ne la visitait jamais et ne lui permettait pas de venir à la maison paternelle.
Une fois il a été battu cruellement pour son aversion envers les filles. Quinze ou vingt années plus tôt Cuba-écé est allé chez les parents de sa femme, à la contrée Ara-carachay et là il est devenu mullah. Le soir en revenant à la maison à cheval il a rencontré quelques petites filles qui ramassaient des baies dans le ravin à la lisière. Cuba –écé s'est mis à les battre sans réfléchir. Les filles, qui pleuraient de la douleur et de la peur ont reconnu le nouveau mullah d'aul.
- Pourquoi tu nous bats, Cuba-écé ? , elles criaient.
- Ces diablotins connaissent mon nom! , s'est écrié Cuba-écé et s'est mis à les fouetter avec plus d'acharnement.
Les faucheurs qui étaient à côté ont accouru en entendant le cri d'enfants.
- Qu'est-ce que tu fais?
- Tout le ravin, toute la forêt débordent de diables! , répondait Cuba-écé. Est-ce que vos yeux ne les voient pas? ...
- Où sont ces diables?
- Là! , et il s'est jeté sur les enfants.
Alors les faucheurs l'ont enlevé du cheval et l'ont battu en disant : «Le diable c'est toi.»
Après cela Cuba-éce ne pouvait rester dans Ara –karacha. Les parents l'ont désavoué. Cuba-écé a retourné à son aul. Les dernières années sa seule occupation était le rite de la coupe.
Il est vrai que dans l'aul illettré certains le prenait pour savant mais en l'observant je me suis persuadé qu'il était un homme obscur, de plus il ne connaissait pas bien la Coran. Il pouvait lire tant bien que mal mais il n'»tait pas en état de signer. Comme j'ai déjà dit il était infiniment religieux. Il passait tout le temps libre sur la carpette pour les prières en répétant «Dieu merci !». Il ne causait amicalement avec personne et gardait l’air inaccessible et morne. Son apparence ne disposait pas : un visage foncé, des sourcils bas, des paupières enflées, un petit nez retroussé, une barbe coiffée par coins. Il avait un regard morose, lourd on dirait regard d’un taureau qui va cosser. Une fois quand j’étais encore petite et portait des vêtements de garçon je me suis approché de Cuba-écé. Il a crié «loin de moi, diablotin !». Dès ce moment j’avais peur de m’approcher de lui … Sa femme Sapkan était douce, bonne une femme qui aimait les enfants. Mais ayant peur de son mari elle m’appelait chez elle seulement quand Cuba-écé n’était pas à la maison. Quand il était à côté Sapcan avait l’air de ne pas m’apercevoir. Mon père a choisi un conseiller cruel ! Il ne contredisait jamais à son frère aîné.
En ce temps-là quand je pensais douloureusement à mon avenir Burkut et Jakipbec sont venus à notre aul. J’ai rencontré Burkut tête-à-tête et je lui ai découvert les mauvaises intentions de mon père et de Jouman qui tâchaient de ne pas me laisser partir pour Orenbourg.
Nous avons peu de défenseurs, disait Burkut avec tristesse, peut–être l’oncle nous soutiendra.
Plus tard Burkut m’a transmis que mon père a évité la réponse directe pendant la conversation avec Jacipbec et a dit que tout dépend de son frère aîné.
Il est arrivé que l’un des bai des auls voisins a invité chez lui Jacipbec qui restait chez nous avec Burkut. Dès qu’ils sont partis Kuba-écé est venu chez nous en s’appuyant sur une canne et s’est mis à crier sur le seuil.
C’est vrai que tu as décidé de laisser Bates aller faire ses études ?
Nous avons eu une conversation pareille !, répondait mon père en reculant : le frère aîné avait quelques fois essayé sur lui la force de sa canne.
Dis-moi qui a entrepris cette affaire ? Cuba-écé continuait de presser.
Jakipbec a dit que les jeunes filles doivent maintenant étudier … et voulait la prendre avec lui.
Pourquoi il doit l’emmener ? Bates a un père et une mère ! Ils sont assez riche pour qu’elle sot à son aise. Et Cuba-écé a frappé sur l’épaule de mon père. Il a de nouveau levé le bâtonmais un vieillard qui écoutait ce litige avec indifférence l’arésolument saisi par la main.
Laisse-moi ! Il a inventé toute cette illégalité ! Jacipbec, Jacipbec ! Quel lien a Jacipbec ? Il s’apprête à emmener ta fille n’importe où … à qui tu confies ta fille ? Tu es si courageux que tu n’as pas peur de surpasser les coutumes et laisser aller Bates. Essaye, essaye.
A ce moment la femme de Cuba-écé Sapkac est entrée.
C’est toi, femme ! Cuba-écé avait pris décision. Emmène Bates chez nous.
Sapcan obéissante s’est dirigé vers moi mais je me suis caché derrière le dos de Caracyse.
Donne la fille à Sapkan ! a hurlé Cuba –écé.
Va, chérie, va ! a murmuré Caracyse. Autrement nous recevrons un savon.
Il n’y avait nulle part à aller, on m’a emmené. Effrayé, frémissante je voulais pleurer mais je n’avais pas de larmes je voulais crier mais quelque chose me serre la gorge. Sakpan m’a arraché de la maison comme une louve affamée qui sort un agneau du troupeau. Elle m’a traînée si fort que mes pieds touchaient à peine le plancher…
Cette nuit-là Sapkan m’a couché à côté d’elle. Je ne sais pas si on s’inquiétait qu’on me pouvait enlever ou cela était de mise là, mais la nuit Sapkan a ficelé la porte de l’intérieur. Pour plus de sécurité elle a allumé la lanterne. En somnolant je voyais comment Cuba-écé priait avec ferveur.
Toute cette nuit je ne pouvais pas fermer les yeux. De temps en temps on entendait l’aboiement des chiens d’aul. Peut-être étaient-ils de prise entre eux où avecun loup qui se serait glissé dans le troupeau. Les cris aigus ne cessaient pas longtemps. Les moutons se sont alarmés, les vaches se sont mises à beugler, les chameaux rugissaient. Cuba-écé s’est levé mais ne se décidant pas à sortir de la maison, de temps en temps sur le bétail qui errait dans la cour.
Je me suis endormi avec peine à l’aube. Je me suis réveillé car quelqu’un s’était penché sur moi. J’ai sursauté, ouvert les yeux et j’ai vu Sapkan.
On va ici, lève-toi, Bates !
Qui va ?
Jacipbec …
L’émotion s’est emparée de moi.
Cuba-écé est entré, il était encore plus morne que d’habitude, s’est assis su le tapis de prière et en baissant les yeux s’est mis égrener les chapelets. Et soudain Burkut et Jakipbec ont apparu dans la chambre. L’émotion ne me permettait pas de comprendre de quoi Jacipbec et Cuba-éce parlaient entre eux. Et seulement quand Burkut est entré dan la conversation j’ai entendu le cri de Cuba-écé. Il menaçait du couteau. Burkut ne pouvait que quitter la maison. Cuba-écé disait victorieusement à Jacipbec :
Ne parlons pas à l’air. Quand Bates devient grande elle pourra choisir son avenir de bon gré, mais à présent mais à présent nous choisissons pour elle.
Jacipbec a dit au revoir à Burkut et il est sorti notre aul. On m’a permis de rentrer à la maison.
J’ai trouvé Sactagan chez nous. Il disait déjà au revoir à mon père et lui disait respectueusement et fermement.
C’est Marmécé qui est coupable ! Si tu ne m’écoute pas prends-t’en à toi-même. Sache bien que je peux t’éreinter par d’impôts complémentaires.
Nous nous sommes entendus !, mon père a tenté de sourire avec bonhommie mais la peur se deviner à travers son sourire.
J’ai appris de ma mère les détails de cette conversation : elle avait un rapport direct à mon destin. Sactagan était mon défendeur inattendu. L’inspecteur du bureau et le représentant des pauvres d’aul ont deviné le plan de mon père, de Cuba-écé et du marieur Sassiky qui ne me laissaient pas aller faire mes études. Saktagan infusait fermement qu’on me considère comme la fiancée de Burkut et il m’a promis de nous aider à nous marier quand je devienne majeure. Comme ma mère m’a dit, mon père a cédé. Saktagan ne l’avait pas persuadé mais plutôt effrayé.
Vraiment, l’inspecteur résolu, la terreur des bais d’aul savait tenir sa parole. En nous visitant il était très attentif pour que mon père n »change pas de mots avec Sassike. Et quand il a appris que nous avons accordé l’hospitalité à Sassike il s’est jeté sur mon père et lui a mis le cœur à l’envers.
Bientôt j’ai compris : Saktagan ne s’inquiétait pas seulement de moi, il tentait de miner la force des bais. Saktagan a eu des difficultés. L’inspecteur l’a pris à la gorge et comme il n’a pas pu payer l’impôt complémentaire est tombé à la prison à peu près pour tout l’hiver et une partie de son bétail a été confisquée.
On ne me laissait pas de continuer les études à l’école d’aul. Grand-mère Carayse a inventé des choses.
Elle s’occupait de mes vêtements et de ma coiffure pour que je ne ressemble pas à une écolière et pour que je me sente comme une jeune fille à marier. Elle a ordonné de rendre mes robes longues jusqu’aux talons. Sur ses ordonnances mes pourpoints étaient ornés des pierres précieuses et des broderies d’argent. Le rasoir ne touchait à mes cheveux depuis longtemps, et ils sont devenus longs et abondants et je pouvais déjà faire deux nattes. On m’a percé les lobes et ont pendu des boucles d’argent massifs. Et enfin pour que je paraisse plus grande on m’a cousu des bottes à talons à bout pointu.
Ainsi je me suis transformé en une vraie jeune fille pendant un court délai. Comment je pouvais aller à l’école dans ses tenus et me mettre à pupitre. J’avais honte d’aller à l’école dans ses tenues. Mais je n’ai écrit un seul mot concernant mes doutes dans ma lettra à Burkut. Je ne voulais pas l’inquiétais ou le décevoir.
Maintenant les djiguites me prêtaient attention. Certains tentaient de se rapprocher de moi. Il existe un proverbe selon lequel :
Chacun voudrait boire du koumis,
Chacun offre un regard à la jeune fille …
Les Kazakh ont la coutume «persuasion de la jeune fille». Les femmes aînées, dans la plupart des cas les épouses des frères aînés deviennent intermédiaires entre les jeunes filles et les djiguites. Et si les jeunes se plaisent elles reçoivent des cadeaux.
Kalissa est devenu intermédiaire pour moi. On s’approchait de plus en plus souvent d’elle en demandant de les me présenter. Mais Kalissa, ma Kalissa fidèle, me tasmettait ces conversations avec sourire.
En étant vexée da son destin, elle m’aimait éperdument et était tout-à-fait sincère avec moi.
Tous les djiguites m’ont offert des cadeaux. Les pauvres ! Ils ne rêvent qu’à toi. Tu es séduisante pour eux ! Comme ils veulent parvenir à toi. Je te dis directement : je peux te dérouter très facilement, te tourner la tête. Je n’ai rien à te cacher ! Plusieurs jeunes filles subissaient mon influence sans s’en apercevoir. Il ne m’est pas arrivé de jeter le lasso en vain. Mais avec toi je ne ferai pas le malin. J’ai promis à Burkut de te garder et je tiendrai ma parole. En ce qui concerne les djiguites qui m’ennuient des demandes je mènerai par le bout du nez et j’accepterai leurs cadeaux.
Kalissa vraiment menait les djiguites par le bout du nez mais certains parmi eux répandaient des bruits concernant leur victoire, leur intimité avec moi. Et comme il arrive toujours dans l’aul ces bruits parvenaient aux oreilles de mes parents. Quand Caracyse ou ma mère demandait Calissa de ces conversations elle répondait invariablement : «Qu’ils bavardent. Pourvu que Burkut soit sain et arrive vite. Vous verrez où est le noir et le blanc… Et si quelque chose ne va pas, cracherez non seulement sur le visage de Bates mais aussi sur mon visage …»
Dans l’aul on disait qu’en été Burkut viendra d’Orenbourg et tentera probablement de m’enlever. Avant son arrivée mon père et Caracyse s’apprêtaient de visiter les parent de la grand-mère. Ils ont décidé de me prendre avec eux. Mais dans ce cas-là Burkut ne me trouvera pas à l’aul. Je me suis adressé à Calissa.
Pars avec ton père, elle répondait. Tu dois être fière avec ton bien –aimé ! Nos ancêtres disaient que même le cerveau du bétail peu cher n’a pas de goût. Il faut tourmenter le djiguite des séparations et ensuite se rapprocher avec lui. Dans ce cas-là tu seras désirée. Que sa passion s’accumule, Bates ! Laisse-lui une courte note, dis, que tu regrettes et pars en chemin…
Il agit toujours à sa guise et on pourrait dire même qu’il est cruel. Il peut s’offenser …
Il survivra… l’offense n’est pas maladie. Qu’il s’offense, qu’il parte… S’il t’aile vraiment il retournera.
Je croyais Calissa et en même temps je ne lui faisant confiance, je suis partie avec mon père et Caracyse. Et c’était seulement en hiver que j’ai compris que Calissa avait entièrement raison. Dans notre aul on a appris que Burkut vient.
Calissa m’a réclamé une récompense pour la bonne nouvelle :
J’avais raison, si tu te rappelles je te disais s’il t’aime il reviendra. Il vient pour toi. Mais suis mon conseil : sois résistante, ne lui cède pas, qu’il brûle de passion. On raconte que le djiguite célèbre Baluan-Cholac est tombé amoureux d’une jeune fille. Et durant quelques mois chaque jour cette jeune fille lui disait de venir le lendemain. Et Baluan-cholac lui a consacré des vers :
En automne tu me disais : «En hiver je serai tienne»
En hiver tu m’as dit : «Attends le printemps».
Je me suis offensé. Tu as dit : «Va t’en !»
Le printemps est venu. Tu dis encore …
«Nous devons attendre l’été»
En été tu m’as dis :
«Ne perds pas l’espoir pour l’automne, djiguite !»
Toi aussi, ti dois agir ainsi, en donnant des promesses. Burkut dois s’armer de patience.
Et si c’est moi qui perds patience !
Maintenant, c’est l’hiver, promets lui en été. Et ne t’inquiète pas, j’arrangerai tout pour vous.
Cette fois Burkut s’en est allé. Et quand en été il est venu aux noces de ma sœur Cacenne, il était étonnant, mais Calissa est arrivé à nous arranger un rendez-vous.
Pendant les jours des noces tout le monde est dehors. Les habitants d’aul font du bruit. Les jeux de fête continue du matin au soir et ne cesse pas même la nuit. Personne ne peut se dissimuler. Et à part cela tu sais bien : si Burkut se trouve là les djiguites-adversaires et les cancaniers d’aul te guettent attentivement.
Mais Calissa m’a apaisé.
Couche-toi, elle a dit quand le crépuscule est arrivé. J’espère que Dieu ne me privera de ma ruse dont il m’a doté lui-même. Quand tout s’apaise dans l’aul je t’emmènerai sans qu’on s’en aperçoive.
Mais comment tu le feras ?
Attends, tu sauras quand le temps vient. Et si grand-mère te demande pourquoi tu t’es couché si tôt, dis que tu as mal à la tête.
J’ai agi comme elle m’a dit.
Notre maison ne s’est pas apaisée après les ténèbres.
Selon les anciennes coutumes cette-nuit là les femmes plus âgées devaient emmener la mariée, notre Cacenne chez son mari et les laisser seuls. Quand le mari s’assure qu’elle est innocente il doit distribuer des cadeaux à la jeunesse d’aul. Chacun des cadeaux a son sens, que la vieillarde ne meure pas, que les chiens ne rugisse pas, que le jalon de la yourte ne branle pas. Et des cadeaux à celui qui tenait la main de la mariée, caressait ses cheveux, faisait son lit. Incontestablement c’est une bonne coutume. Mais seulement si ma sœur est encore fille.
Je devinais que notre Cacenne était si irréfléchie, qu’elle aurait perdu son innocence depuis longtemps et je craignais que son fiancé ne la rende à notre famille. J’ai exprimé mes doutes à Calissa. Elle a ri :«Cela ne fait rien. Ce fiancé n’est pas un personnage de haut vol, elle lui conviendra en tout cas.»
Et encore on devait respecter une autre coutume qui consistait à enlever la fiancée de sa maison. Si même les parents voient l’enlevage ils doivent feindre de n’avoir rien vu. Probablement ne voulant pas empêcher aux kidnappeurs mon père s’en est allé de la maison.
On a éteint la lampe.
Caracyse qui avait entendu nos murmures m’a mis à côté d’elle, bien que d’habitude je dorme séparément. De l’autre côté elle a fait le lit au frère Céil. En un mot j’ai pensé que je suis tombée dans le piège ? Est-ce que Calissa rusée pourra trouver une issue.
Si les femmes ne devaient pas enlever Cacenne, probablement la porte serra fermée de l’intéreur sur l’ordonnance de la grand-mère.
La fiancée était déjà enlevée et j’ai vu comment la lune qui nageait dans les nuages bariolés nous a envoyés ses rayons.
A ce moment-là la grand-mère a dit à ma mère :
Janach serre la porte !
Qu’est ce que peut nous arriver, quels adversaires peuvent nous empêcher, a dit ma mère et n’a pas bougé. Chérie, peut-être sentait-elle que j’avais décidé de me rencontrer avec Burkut ?
On dit que le sommeil et la nourriture sont nos ennemies. Il viennent sans demander de permission.
Je pensais si Calissa viendra ou non et j’ai somnolé sans m’en apercevoir. Soudain j’ai sursauté à cause d’un coup dans mes pieds. La paume froide de quelqu’un serrait fort mon pied froid comme en prévenant : tais-toi !
Quand j’ai levé la tête, quelqu’un a touché ma main comme en faisant comprendre : «nous allons sortir !». J’ai prêté l’oreille : Caracyse ronflait dans le rêve, Séil dormait à poings fermé, ma mère respirait doucement.
Calissa, c’était elle, m’a pris sur ses mains et m’a emmené de la maison à pas de loup.
La rosée et le brouillard étaient déjà tombés et toute la steppe était dans les ténèbres grisâtres. Calissa m’a mise sur la terre et m’a emmené derrière elle. Bientôt les silhouettes des bâtiments qui se fusionnait avec la terre ont disparu de notre champs visuel. Nous étions loin de l’aul.
Maintenant on peut se reposer, a dit Calissa.
Où sommes nous ?
C’est la rive du ravin Tobigly. Elle m’a mise a côté d’elle, m’a embrassée et a chanté à mi voix :
Ce n’est pas en vain que les nuages vont chez toi, l’aul Bayan.
Nous attendrons jusqu’à ce que le monde dore.
Notre allah entendra le désir des deux amoureux.
Il cachera la lune claire dans les nuages qui nagent.
La vérité est dans la chanson ! j’ai murmuré en frémissant du froid et de l’émotion.
Tu n’as rien à craindre. Et Calissa m’a serré contre sa poitrine.
Je n’oublierai jamais ta bonté.
Tout dépend de toi, Bates ! Ce n’est pas seulement pour toi et pour Burkut que je me suis donné de la peine mais aussi pour moi. Tu comprends ? Tu demanderas pourquoi ? Ecoute donc ! Je ne savais pas ce que c’est que l’amour du fiancé. Moi non plus, je n’aimais personne et je me suis mariée avec celui qui a payé la rançon. Je n’avais jamais entendu des mots d’amour je ne croyais même pas qu’ils existent. Mon rêve était de voir de vrais amoureux. Et mon rêve est devenu une réalité, Bates. Burkut et toi, vous vous aimez vraiment …
C’est vrai, j’ai prononcé à voix basse
-Yerkajan!,-maintenant quand Calissa était agitée, il m’appelait comme ça,- si je te demande quelque chose, tu ne se sentiras pas offensée ?
- Non, je ne me sentirai pas offensée....
-il n’est pas important ce que je te demanderai ?
-Tu peux demander ce que tu veux
- Donne-moi ta main et écoute ! Dans le temps on disait : les enfants vivent dans la maison parentale, mais les parents ne savent rien de leurs faits. Ta vie est devant mes yeux . Je suis convaincu que tu ressembles à un ange- plus blanc que le lait, plus transparent que l’eau. Et si c’est comme ça- va chez Burkut, va ! Mais si soudain tu te trompes, Dieu nous en préserve ! Dans ce cas tu m’assassineras, tu assassineras toi-même et Burkut en même temps.
-Apajan-ay, ma sœur aînée, quel type de serment tu veux que je fasse ? ,- et j’ai commencé à pleurer de l’offense,- comment je dois faire le serment
-Jure par le nom de Burkut, s’il permet
-Soit !
Et je prends le chemin de mon bonheur
Calomnie
Je n’imaginais plus ma vie sans Burkut et je décidais de partir pour Orenburgue sans Burkut. Kalis a donné son assentiment à notre plan de partir ensemble.
-Il est impossible de trouver même un seul exemple dans le monde entier où la fille est devenu une pierre pour le foyer de la maison parentale,- elle disait,- Tu es crée pour une autre famille ... es c’est juste que tu parles de l’école. Il sera difficile pour toi de partir sans aucun prétexte. Imagine que ton père et ta mère auront bien fallu consentir. Il y en a une fille pour laquelle on ne paye pas la rançon, mais est-ce qu' il y en a un fiancé qui ne distribue pas de cadeaux de l'aul de fiancée? Et le père de Burkut- Abutalip ne fera pas cela. Avec son obstination il ressemble à un saxaoul, il est impossible de changer son avis. Il choisira le mort mais il ne donnera pas son accord au mariage! Et ici dans l'aul on dit que sans mariage il ne donne pas la fille. Donc les aînés essayeront de chiffonner vos cervelles! Pourquoi vous avez besoin d'une muselière rude? tu peux dire que tu parts pour faire tes études. Ton père essayera de t’entraver avec ta mère. Ils ne seront pas de force- ils s’adresseront à Kubaeke. Mais tu n’es pas déjà petite. Ne consentiras pas ! Aujourd’hui beaucoup de fille partent de l’aul pour faire leurs études. Ni les parents , ni Kubaekte n’ont pas de force précédente.
Moi et Burkut nous nous sommes accordés sur le fait que Kalis nous aiderait. Imperceptiblement de mes parents j’ai commencé à faire mes valises. Pendant les mêmes jours une nouvelle a été rependue qu'il avait offensé Burkut en coupant le cheval sur lequel il était arrivé dans notre aul. En ayant peur je suis allé chez Kalis mais elle savait déjà tout. Elle ne donnait aucun signe d'agitation. Après avoir écoutée mon récit pressé et confus, elle s'est mis à me tranquilliser:
De quoi tu t'inquiètes? Tout sera bien. Maintenant il sera plus facile pour toi de partir.
Je n' ai pas compris Kalis et je l'ai demandé d’expliquer sa réponse.
Sais-tu le proverbe ''qui lutte ouvertement, sa a langue est plus tranchant '' ?. Maintenant Burkut ne plaindra personne. On dit qu'il est allé au conseil du volost. Il est amis avec notre volost Yerkin. Burkut le racontera toute la vérité et demandera l'aide de police et il te prendra. tu ne dois pas résister. Maintenant quand tu as déjà passé Betachar il est impossible et dangereux de rester dans l'aul.
Quand Kalisa s'est assuré que j'ai déjà pris la décision, elle m'a embrassée.
-Tu es prêt Bates
-Oui
-Donc j'ai une demande à vous adresser
-Je t' écoute, jinguée
- Tu sais les coutumes kazakhs n'est pas ? Dans la maison le jour de ton départ tout le monde commencera à pleurer. En appréciant son honneur et en t'ayant pitié tes parents essayeront encore une fois de t'empêcher. Ils savent très bien que je suis ton amie de l'âme et tu n'as pas des secrets de moi. Peut-être ils me demanderont de rester ici avec toi. Dans ce cas je serai obligée de suivre leur demande. Rien de bon n'en sortira.
-Donc tu es obligée de partir n’est pas ?Kalisa ?
Je me suis réveillée le lendemain, quand le soleil de midi jette le coup d'œil à travers les barreaux de la coupole de yourte. Pendant toute la nuit je me suis couché par un sommeil profond et réparateur. Le mal de tête qui m’a tourmenté hier, a été disparu. Je me suis senti vraiment reposer. J’étais seul dans le yourte et je ne voulais pas sortir du lit. J’étais en train de me lever quand mon frère Seil est entré. Comme je l’aime, comme je l’aime... Je l’aime parce qu' il est mon demi-frère, parce qu’il me ressemble beaucoup, et aussi il est le seul garçon dans notre famille... Il avait déjà huit ans et dans l’année suivante il devait aller à l’école.Gros comme tous les membres de notre famille il grandissait très rapidement surtout ces derniers temps, mais il me semblait encore un petit enfant qui vient de quitter le berceau. J’adorais l’embrasser et serrer dans mes bras. Il m’adorait aussi et il n’était pas méchant avec moi. Très souvent il se couchait dans mon lit. Dès le jour quand il commençait à parler il m’appelait Bota-le chamelon, et après cela Burkut a inventé un prénom pour moi : Akbota-le blanc chamelon. Je n’avais pas des mots plus chaleureux que Bota de Seil et Akbota de Burkut. Burkut savait très bien ma tendresse envers mon frère. Pendant notre dernier rencontre quand nous nous consultions sur le départ, j’ai dit à Burkut :
Je ne regrette de rien, je partirai facilement de notre aul, mais Seil... Il sera très difficile sans lui. Je m’imagine très souvent comment il se sentira le jour de départ...
-Est-ce que tu vas pour mourir ? ,- Burkut a rit,- Laisse ton hésitations... Bientôt ton frère ira à l’école. Il fera ses études dans l’aul . Et ensuite quand tous sera bien chez nous, nous pouvons prendre Seil chez nous. Es-tu d’accord Akbota ?
J’ai été d'accord avec Burkut mais quand même les larmes m’étouffaient. Bien sûr je savais que notre séparation ne sera pas longtemps, mais quand même mon âme souffrait de la tendresse et de la pitié. Pendant tous ces jours je soupirais sur les gens et je pleurais furtivement. Quand Seil est entré dans le yourte, j’ai crié joyeusement :
Mon âme !
Il s’est jeté dans mes mains. J’ai caressé mon petit frère, je l’ai serré dans mes bras et tout à coup j’ai remarqué quelque paquet dans ses mains. Je l’ai examiné, il a été adressé à moi. Le garçon a dit que le paquet l’avait donné le facteur. J’ai ouvert le paquet et j’ai trouvé un livre non très grand mais assez gros. Sur la couverture il a été écrit ’’ Album de Burkut’’. Album ? C’était quelque chose dans laquelle il a été collé les photographies ? Oui c’est ça. J’ai feuilleté rapidement page après page et les photographies étranges ont clignoté devant mes yeux. Elles ont été collées et numérotées. Puis j’ai commencé les examiner plus attentivement. La photographie numéro un : Burkut et un jeune Russe allaient avec les filles. Une parmi eux a était Russe, l’autre était Kazakhe. Les filles s’étaient mis les vêtements ouverts, légers et étroits. La photographie numéro deux répétait la première. On pouvait voir très clairement que tous les quatre souriaient. La photographie numéro trois : un jardin fruitier. Sous un arbre Burkut et une fille s’étaient cachés comme ils avaient joué de cache-cache, la fille Kazakhe regardait dehors de la brousse épaisse.
La photographie numéro quatre : au bord du lac ou peut-être de la rivière les jeunes se préparaient de se baigner. Il était très facile de trouver parmi eux ces mêmes quatre personnes et bien sûr Burkut.
La photographie numéro cinq: encore le même bord. Les filles se sont mises les maillots de bains, les jeunes garçons se sont mis les slips. Ces vêtements étaient indécentes selon nos coutumes d'aul. Burkut et la fille Russe se regardaient tendrement. La fille Kazakh était à côté ,elle a été triste et gonflée. Il est évident qu'elle a été jalouse.
La photographie numéro six: les jeunes gens se baignaient. Burkut et la fille Russe se baignaient côte à côte. Ils souriaient, il était évident qu’ il a été très agréable de baigner ensemble.
La photographie numéro sept: la photographie a été fait après le bain au bord de rivière. Les adolescents et les filles ont été couchés sur le sable. C'était honteux de les regarder! En renversant sa tête la fille Russe s'était couchée entre Burkut et le jeune Russe. Elle souriait de telle façon si elle voulait dire '' Je suis prête d'aller où vous voulez avec chacun de vous''.
La photographie numéro huit: une fête dans une certaine maison. Beaucoup de filles et des jeunes garçons se sont mis à table sur laquelle il y avait des plats et des bouteilles. Parmi eux il a été très facile de trouver cette fille dévergondé. Elle s'était assise parmi Burkut et le jeune Russe. Les jeunes gens se sont regardés d'un air de défi. Il était très facile de deviner qu'ils étaient les concurrents. Mais il était évident que la fille préférait Burkut car elle l'a regardé tout le temps en souriant.
La photographie numéro neuf: il était incompréhensible pourquoi mais le jeun Russe et cette fille s’embrassaient et Burkut les regardait avec irritation.
La photographie numéro dix. La même fille Russe. Elle avait du ventre. Elle devenait grosse…
La photographie numéro onze: un bâtiment long à un étage. Il y avait un petit jardin et parterre. Au dessus de l'arbre il y avait une inscription claire en arabe et en russe '' Maternité'' …
La photographie numéro douze : devant la porte de maternité on pouvait voir Burkut avec l'enfant dans ses bras. L'enfant était enveloppé dans la couche blanche. A côté d'eux il voyait cette même femme et le jeune gens Russe qui portait maintenant une moustache.
La photographie numéro treize: il était évident que l'enfant vient d'avoir quarante jours d'accomplis. Il était joyeux et aux cheveux bouclés. Il s'était couché sur le coussin. Burkut l'amusait comme il voulait attirer son attention. Et le jeune Russe s'était assis à côté.
La photographie numéro quatorze : Burkut a mis un maillot. Il caressait tendrement le visage de cet enfant. Dans cette photographie l’enfant était déjà grand et considérablement il devenait assez fort.
Il n’ y avait plus de photographies. A la fin de l’album il était écrit avec une belle écriture : ’’ Burkut a déjà trouvé son bonheur !’’
Dit-moi s’il vous plaît, est-ce que ce n’était pas un récit concernant la vie de Burkut ? Tout était déjà claire n’est pas ? Je me suis rappelé les cancans sur Burkut, qui était assez rependus dans notre aul.
Il racontait comme le djiguit Sakinjan était allé au village Dimitrova et il était resté chez son ami. Là-bas il avait rencontré un jeune Kazakh qui l’avait demandé de passer la nui dans sa maison. Ainsi qu'il était apparu que c’était Burkut fils de Abeu qui était en vacance. Il avait dit qu’il avait faim. Il lui avait proposé la viande de porc et Burkut lui avait dit qu’était égal pour lui et il avait ajouté même que dans le cas échéant il deviendrait baptisé...
Encore il racontait que djiguit Adilbek était allé à la ville et il avait visité Burkut. Burku s’était couché avec une fille Russe dans le lit. Sur le cou de Burkut il avait remarqué une croix. Sur la table il y avait une bouteille d’eau de vie et la viande de la couenne grillée. La maitresse tatare avait informé Adilbek que Burkut s’était marié avec cette femme, il avait renié sa foi et hier il avait été dans l’église.
Il y avait des cancans que Burkut avait un enfant de cette femme. Quand ils étaient allés à l’aul, le père de Burkut ne les avait pas acceptés.
Il racontait que Burkut était allé en mission à un certain aul. Là-bas il avait volé la fille de Bay et l’avait emmené à la ville. Il l’avait forcé de manger la viande du porc et boire de l’eau de vie. La fille l’avait refusé et et en étant ivre il l’avait battu jusqu’à des meurtrissures. A la fin de fin il avait coupé ses cheveux, avait enlevé ses vêtements et l’avait envoyé à l’aul.
Il disait encore qu’il voulait se marier avec moi et m’emmener dans sa maison en statut de sa femme cadette-tokay.
Il parlait beaucoup de Burkut mais je n’en croyais jamais.
Les cancans entraient dans mon oreille droite et sortaient de mon oreille gauche. Pendant nos rendez-vous je ne racontais jamais ce qu’il me disait dans notre aul. Je ne voulais pas le chagriner. Je me convaincrais de plus en plus qu'il était honnête et beau. Il est devenu plus raisonnable. Il ne pouvait pas être si mauvais comme il rencontrait. Kalisa aussi a dit une fois:
-Qu'il parle! Tu sais très bien que ce sont les mensonges
Et voila maintenant j'avais reçu cet album. Je m'étais rappelé tous les cancans. Ils étaient entré dans mes oreilles mais dans ce cas ils n'étaient pas sortis. Je serais herseuse de ne pas les croire mais je ne pouvais pas. Je me fâchais de Burkut, je m'étais chagriné, je pleurais.
-Qu'est que s'est passé?,- Seul a eu peur et a commencé à me réjouir
J’ ai serré dans mes bras mon frère et nous avons commencé à pleurer.
Je ne savais pas combien de minutes nous pleuraient mais la haute voix de Kaynazar m’a fait sortir de cette torpeur amère
-Les hôtes indésirables viennent chez nous! je dis la vérité, ils viennent ! Il y deux cavaliers et une personne sur le chariot. Ils s’approchent rapidement. Ils sont sur le point d’être ici.
-Burkut ?,- tout à coup une pensée m’a traversé l'esprit. Mais j’étais déjà si offensée, si fâché. Tout d’un coup l'agitation s’est volatilisée comme la chaleur de la glande chauffée au rouge pendant le moment où elle s’est tombé dans l’eau froid. Dans l’entre-temps Karkiz est entré en pleurant.
-Lève-toi, ma douce, vite! habille-toi !
Je me habillais hâtivement, baybiché continuait :
-Quelques cavaliers gambadaient. Je pensais qu’ils sont les hommes de pouvoir.Ils ne viennent pas comme ça. Oh, Yerkajan le temps est très inquiétant. Tout qu’ils n’apportent pas un malheur. J’ai peur, j’ai peur pour toi. Nous pourrons les rencontre avec l’honneur comme les hôtes, mais ils peuvent te menacer... Ne me tue pas, ma douce, ton malheureux père, aie pitié de ta mère, de moi. Ne pars pas avec eux . Sois raisonnable, ma douce. Ne réjouis pas tes ennemis, ne chagrine pas tes amis. Particulièrement tu dois avoir pitié de ton père. Tu peux te marier par ton choix.
Je me suis habillée sous la lamentation de Karakaz et j’ai dit résolument :
Ne pleure pas, n’aie pas peur je ne pars nulle part
Et baybishé a répété mes paroles à mon père qui est entré dans le yourte en effrayant.
-N’aie pas peur ! Notre Bates ne pars nulle part !
-Tu sais mon enfant,- mon père a été touché jusqu’aux les larmes,- aujourd’hui tout est dans tes bras : tu peux nous tuer, tu peux nous offrir la vie.
Au delà de yourte le carillon des roues et le langage frappé des sabots de cheveux sont retentis. Burkut, Yerkin et milicien de Vólos sont entrés. Peut être la colère m’a voilé la conscience : Je ne me souviens même maintenant de quoi ils parlaient dans le yourte. je sais seulement une chose très bien, j'ai dit résolument que je ne revenais pas à la yourte et en ne pas me possédant j'ai sorti en courant en arrière je ne sais pas comment je me suis trouvé dans Kubaeke. Outre le maitre , Sakpan et Juman se sont assis. Probablement Juman rusé a déjà appris tout et elle avait raconté pourquoi Burkut était arrivé dans notre aul.
- Et nous pensons ici: est-il possible que tu pourrais partir? oublierais la foi sainte de nos pères et grands-pères? C'est si bien que tu restes avec nous! Sakpan a tombé dans le désarroi. Cela signifie que tu n'as pas oublié… nous sommes contents.
En marmottant ’’Dieu merci’’ Kubaeke caressait sa barbe. Il a ordonné a Juman
-Apprend rapidement qu’est que se passe et leur préviens qu’ils n’ont pas le droit d’entrer ici. Il franchira le seuil seulement après mon mort.
Juman est revenu très vite.
Quand le camion est parti, quand on n'as pas entendu le bruit de roues et de piétinement des cheveux de yourte j'ai tombé sur le lit sans la force. Quelqu'un m'a couvert avec la couverture.
Je ne savais pas combien de temps s’est passé. J’ai pensé seulement de Burkut. Je me rappelais tous nos rencontres comme une grande caravane a passé par le chemin de steppe. Et voilà il me semblait que ce chemin est disparu. Le sentier étroit s'est appuyé dans le rocher, et derrière lui il y avait un abîme. Il n'y avait que remuer et tu pouvais tomber. Il était impossible même de retourner. Qu'est que je devais faire? ''Je ne voulais pas vivre comme ça''. Comment je devais vivre ? Il n'y avait pas de rocher ici pour se jeter de la pente, il n'y avait pas d'eau profond pour se noyer, il n'y avait pas de poison mortel, il n'y avait pas d'arbre pour se pendre. Il y avait seulement le couteau- il était facile de se couper la gorge et aussi la coupole de yourte qui pouvait remplacer l'arbre.
Je pensais tout le temps de cela et la fin triste me semblait plus inévitable. Le yourte de père était le plus convenable pour mon but. Il était presque toujours vide .
Ce matin chagriné et préoccupé mon père est allé à cheval pour faire ses affaires. Cet après-midi je suis entré dans l'otau et j'ai vu que tout les circonstances sont convenables pour moi: hier à cause du temps venteux la corde de yourte était déjà attachée et maintenant il me semblait qu'il m'attendait. Il y avait aussi une haute table il faut seulement monter sur la table, jeter la nœud sur le cou, puis repousser la table et voilà la fin !
Mais pendant la journée quelqu’un pouvait entrer et j’ai décidé d’attendre la nuit. Dans cette nuit mon succès amer me souriait : mes parents se sont couchés dans la yourte grande. Très rapidement j’ai entendu le ronflement . Mais je ne pouvais pas fermer mes yeux. Il faisait du vent et le feutre de yourte tressaillissait. Il me semblait que même la nuit me disait ''il ne te suffisait pas l'obscurité et voilà''…
Bientôt la pluie tombait à torrents et toute la steppe faisait du bruit. J’ai décidé de mourir et la nature venait à l'appui. Je me suis levé et je me suis assis sur le lit, il était possible d'entendre le ronflement des domestiques. Dans le sommeil profond était aussi mon frère qui était comme toujours à côté de moi. Tout à coup j'ai voulu caresser Seil, sentir son pubis. Mais je ne voulais pas le réveiller et je ne prenais pas congés de lui. Dans l'obscurité j' ai trébuché peut-être contre le seau mais personne n'a entendu à cause de mauvais temps. Aux pieds nus, sans le chapeau je suis sorti de yourte sous la pluie battante. Il faisait froid mais je voulais mourir et j'ai couru vers l'otaou. La coudre lié par le double nœud ne cédait pas. Le nœud bien tendu , glissant et gonflant de pluie n' écoutait pas mes doigts. En essayant d'ouvrir la porte j'ai écorché la peau. Lorsque j'ai compris qu'il était impossible de faire quelque chose avec les mains, j’ai essayé de l'ouvrir avec les dentes.
-Oy, Qu'est que tu fais ici? j'ai reculé brusquement et j'ai voulu courir mais Kalisa m'a reconnu
-Yerkajan!
Je me suis jeté dans les bras de ma jinguée .
-Ma douce, qu'est que tu te proposes
Mais je ne pouvais rien répondre. Je seulement tremblais de peur et de froid. Kalisa me serrait dans ses bras et m'a couvert avec son châle. Elle m'a apporté chez soi, a ouvert la porte sans bruit et m'a mis sur le lit. Puis elle s'est assis à côté de moi et elle m'a embrassé tendrement. Peu à peu je me remettais de la crise
- Où sont Kichi-aga et l'oncle Kikim?
-Il est chez le beau-père
-Et quand tu reviens?
-Tout à l'heure! Je sais que quelque chose mauvaise se passe. Ma paupière s'est tordue. Et ver le matin quand j'ai passé la nuit chez ma sœur ainée, j'ai vu une rêve divine: nous sommes allés ensemble sur l'eau vers le puits de pierre… Tu as jeté un coup d' œil dans le puits et brusquement tu as tombé. Quand j'ai fait descendre le seau, tu s'es en rattrapé et tu as monté ta tête de l'eau. Je sentais que je n'avais pas assez de force pour te retirer… J'ai appelé au secours à haute voix et je me suis réveillé de mon propre cri et j'ai réveillé toute la maison. J'ai raconté tout à ma sœur ainée et j'ai pensé que tu te sens mal. Donc j'ai décidé de partir sans m'attarder dans la fête. Au début j'ai voulu rester un jours chez mes parents. J'ai raconté tout à ma sœur. Mais tout à l'heure nous nous sommes mis en route, j'ai senti que mon cœur bien chevillé. Dieu nous en garde que quelque chose de mauvais se passe avec toi. Et j'ai dit à Kikim qu'il faut aller toute à droit sans se retourner? Mais Kikim tient ferme les coutumes –nous nous sommes leur informés hier. Il sera honteux de ne pas leur visiter. Alors prend des neveux et va seul. En ce qui me concerne il dira que j'ai de fièvre.
Peu à peu je me suis remis de la crise. La frisson a passé, le cœur s'est calmé. J'ai raconté tout à Kalisa sur mon chagrin, mais elle n'était pas étonné.
-Et ma chérie, c'est quelque calomniateur a tramé avec intention. Croyez-moi.
-Quoi que le calomniateur ne tâche pas mais Burkut est coupable… Est-ce que il peut refuser tout?
-Je te dis que Burkut n'est pas coupable.
Quelqu'un s'est approché , a fait le bruit devant la porte et nous nous sommes apaisés.
-Kalisa, Kalisa! ,-j'ai reconnu la voix de ma mère. Kalisa a répondu.
-Quand tu es revenu?
-Tout à l'heure
-Le pire est arrivé, Kalisa! je ne peux pas trouver Bates. Et ma mère a commencé à pleurer.
Mais à ce moment je n'ai pas pu me retenir et j'ai donné de la voix.
-Je suis ici!
-Qu'est que j'entends! Kalisa?,- ma mère a prononcé doucement,-c'est dans la rêve ou bien en réalité?
-En réalité, en réalité, notre Bates est là-bas, Yerkajan est là-bas.
Et j'ai senti les mains tiède de ma mère.
- Dieu merci!,-en me serrant dans ses bras elle murmurait,-maintenant je cesse de pleurer. Dieu merci ! ma poulain
- Il y a longtemps que tu commence à considérer baybishé comme ta fille?,-Kalisa a plaisanté
-Qu'elle soit maudis!,-ma mère a répondu,-elle est stérile. C'est baybishé m'a réveillé en voyant que Bates est disparu. Elle est paresseuse et elle même n'a pas voulu se relever. Lorsque j'ai examiné tout autour et je suis revenu au yourte, elle déjà ronflait. Bien sûr je ne l'ai pas réveillé et je suis allé à chercher Bates. Brusquement j'ai vu le chameau à côté de ta maison. J'ai pensé que tu es déjà à la maison… Et voilà je suis ici.
-J'ai raillé toujours,-Kalisa a dit
-Tu est prêt de donner ta vie pour notre Bates, mais l'amour de Karakiz est la simulation et le mensonge. si quelque malheur s'est passé avec notre fille , elle n'aura pas de tout pitié de notre fille.
Ma mère a poussé un soupir…
-Et maintenant nous ne voulons plus cacher quelque chose ,-et Kalisa a raconté tout à ma mère. Il s'est trouvé que petit Seil a déjà raconté quelque chose. Baybishé était très contente que ces cancans et cet album m'a séparé de Burkut. Elle a fait une perquisition dans toute la maison pour regarder les photographies mais je les ai caché dans une place particulière.
Ma mère partageait l'avis de Kalisa que tout cela était l'affaire d’un cancanier méchant. Tout les deux ils m'ont conseillé qu'il fallait absolument demander les photographies à Burkut? Et comment agir dans le cas si Burkut est déjà parti de l'aul?
-Bates doit l'atteindre,-Kalisa a insisté
-Et ce n'est pas honteux lorsque une fille cours après un djiguite,-ma mère s'est mis en doute
-Il n'y a rien honteux,- Kalisa a dit,-s'ils s'aiment , soit qu'elle chercher son djiguite! et le djiguit cherche sa jeune fille. Particulièrement s'ils son une bonne couple.
-Qu'est que tu penses , Burkut est parti sans regarder en arrière?
-je dis comme ça! Il est un vrai djiguit. Mais quoi qu'il en soit, à bref délai nous serons au courant de ces cas. Et peut-être il reviendra.
Ma mère et de Kalisa construisent les suppositions pareilles. Mais comment ils pouvaient venger cancanier méchant qui essayaient d' allumer le feu de la haine parmi deux personnes aimées pour les séparer…
''Mais qui est cette personne méchant'',- je me posais cette question tout le temps et je ne pouvais pas trouver la réponse.
Pendant cette nuit je me suis dormi ferme. Quelqu'un m'a réveillé; dans la lumière crépusculaire j'ai à peine reconnu Kalisa
-Il est tard déjà?
-Le soleil s’est approché de midi. Je n’ai pas ouvert exprès le feutre, pour que tu bien dormes. Et maintenant je n’ai pas voulu te réveiller mais les gens sont venus... Peut-être c’est Yerkin de volost ! Personne n’a de chavaux et de télègue. Mais ils viennent vers notre aul.
-Jeneché, est-ce-que tu peux tirer le rideau,- je l’ai demandé en sentant comment mon agitation d’hier.
-Tu veux te cacher ? pourquoi ?
-Eh bien si je le vois ?
-Je ne sais pas,- Kalisa a hésité,- Sois que tu veux, je tirerai les rideaux. Mais tu dois te habiller et être prête. Il faut tout d'abord comprendre est-ce que c'est Yerkin? Et après nous déciderons qu'est que nous devons faire. Tu entend? le télègue s'approche. Je vais leur rencontrer. Kalisa a arraché les rideaux et les rayons lumineux du soleil sont tombé à travers de barreaux. Je ne pouvais pas durer en place. Est-ce que Yerkin était seul ou bien il était avec Burkut,-je pensais,- Pourquoi ils sont arrivé?..
Le télègue était à côté d'yourte.
-Uau, Kalisa est-ce que tu te sens bien?,- j'ai reconnu la haute et grave voix d'Yerkin. Chez les femmes d'aul il est accepté de répondre aux hommes par mi-voix, en murmurant. Il faut croire que Kalisa respectait cette coutume parce que je n'ai pas entendu sa réponse.
-Tu as ouvert les rideaux seulement maintenant?-elle a demandé par l'air anodin.
-Je voulais un peu dormir…, -Kalisa a répondu ,- je suis revenu de voyage presque au point du jour.
-Nous sommes entendu que tu s’est mis en route et nous sommes été chagrinés... Particulièrement Burkut.
J’ai eu le battement du cœur accéléré. J’ai prêté l'oreille: peut-être Burkut est la.
-Parlons dans la maison,-Kalisa a proposé. En jugeant par des pas il y avait deux ou trois hôtes . Qui étaient les autres ? Peut-être Burkut était parmi eux ? J’ai regadé par lex rideaux avec espoir. Mais il n’était pas là. Est-il-possible qu’il est parti ? J’ai été pris de vertige si grave que j'ai à peine réussi à atteindre le lit.
-Qui respire derrière les rideaux ? est-ce que c’est Kikim ?,-Yerkin a plaisanté.
-Est-ce qu’ il restera dans le lit jusqu’au diner ?,- Yerkin a demandé .
-Est-ce qu’il s’est marié ?,- Kalisa a délardé
-Qui est là-bas ?
-Seulement les enfants
-Mais Kalisa nous nous dépêchons. Tu as les Kumis ? Le goutons et partons.
-Et pourquoi vous vous dépêchez ?
-Nous avons un affaire très urgent. Nous devons visiter tous les auls. Je ne passerai pas chez toi si il n’y a pas circonstance
-Est-ce que le moment est arrivé quand vous ne vous dépêchez pas ?,-Kalisa s’est offensé,- Rien ne s’est passé si urgent pour exciter des chevaux ? Les bays ne fuissent nul part. Vous les serrez plus tard. Pour pouvez rester chez moi une heure. Tu n'étais pas dans cette maison il y a déjà longtemps. J'ai un peu du viande des Grisons sucré comme raisin. Je l'ais mis à côté pour le cas si tu arrives contre toute attente. Il est déjà soudé. Mais vous n'offensez pas,-je ne peux pas garantir le goût de Kumys. Parce que je n'étais pas là. Et cette koumis est de l'autre maison. Là-bas il le prépare autrement. Donc je préparerai du thé rouge foncé, aromatique et fort.
-Personne ne peux discuter, tu régaleras par le beau dîner,-Yerkin a répondu,- Dans cette maison le thé ne cédera pas de viande chez les autres maître. Mais j'ai beaucoup d'affaire urgent à faire. Sans doute nous serons obligés d’attendre encore un peu avec des friandises.
- Non, Ce n'est pas possible. J'ordonne des djiguits de dételer les chevaux et voilà tout. Tu ne te battras pas avec moi n'est-pas? Parlez de quoi vous voulez mais je ne vous laisserai pas parti sans gouter mes régalades.
- Ah, Diable! il est assez difficile avec toi,- Yerkin a respiré
-Nous n'avons pas autre choix, nous devons t'obéir,-premièrement un des compagnons d'Yerkin a désarmé,- Jengué a un caractère assez fort. Il sera très mauvais si nous refusons la nourriture, sans goutant leur bâtons. Donc restons.
-Mais pour peu de temps, peu de temps! -Yerkin a répondu
-Je t'ai dis, pour seulement une heure. Peut-être je ferai tous plus rapidement.
-Les djiguits, dépêchez-vous, dételez les chevaux et quand ils sécheront, vous partirez.
-Je ne sais pas est-ce que tu connais les détails ou non mais,-Yerkin a dit avec une voix étouffée,- la sœur cadette de ton mari a brouillé les cartes! elle a craché à la face de djiguits dont comme elle disait aimait de son enfance. Peut-être il ne reviendra jamais.
-Et où est-il maintenant?
-Il est parti
Oui j'étais fâché contre Burkut, je croyais aux photographies et quand même je l'aimais. Cela signifiait qu'il est parti et il sera impossible de changer quelque chose. J'ai enfouit mon visage dans un oreiller et j'ai commencé à pleurer. Kalisa et Yerkin ont entendu mes sanglots.
-Tout simplement un enfant qui est malade,- Kalisa a répondu d'une manière confuse mais avec quelque indifférence,- Et dont où est Burkut?
-Il est allé pour faire ses études. Et pourquoi tu pose les questions pareilles. Il y a un proverbe chez les Russes '' l'amour ne se commande pas''. Il ne peut faire rien car c'est la fille qui a rompu avec lui. Ici la police ne peut pas aider. Il a perdu son espoir. Il ne le crois plus. Et il ne peut plus attendre.
-Il est parti sans dire quelque chose à quelqu'un?
-Il a laissé chez moi une lettre. Il demanderait de donner cette lettre si j’ai visité cet aul. La lettre est pour son bien-aimée. Mais je ne sais pas le contenu de la lettre. C’est pourquoi je suis ici maintenant.
-Yerkajan,-Kalisa m’a appelé joyeusement
-Aou,- j’ai répondu.
-Viens ici rapidement, n’aie pas peur !
Quand je suis sorti de mon abri, Yerkin m’a regardé attentivement et d’un air méchant. Voila qui était cet enfant malade.
-Donne la lettre à elle.- Kalisa a dit
L’homme peut perdre sa raison quand quelque chose irréalisable se réalise. A cause de cela ou bien d’autre chose mais je me suis approché d’Yerkin sans aucun confusion. Il a tiré la lettre et a donné à moi. J’ai arraché l’enveloppe de ces mains comme si j’étais peur qu’il pourrait changer son avis. Probablement mon comportement n’a pas plu à Kalis car elle pensait que c’était indécent. Elle m’a regardé d’une aire fâchée et comme un signe du mécontentement et de surpris elle a passé son index sur le joue gauche. Yerkin n’a pas aperçu cela.
Je voulais aller à mon abri derrière des rideaux mais pour lire la lettre.
-Tu veux te cacher de moi et Yerkin ? Qu’est que tu penses de nous. . Dans la lettre il n’y aura pas des abus indécents. Tu peux lire à haute voix ce qu’il soit écrire !
Avec ces mots Kalisa a ouvert les rideaux et je suis resté sans mon abri. Dans le yourte il n’ avait pas d’autre place où je pouvais me cacher.
-Lis !,- Kalisa a ordonné
-Ecoute-moi, ma douce,- Yerkin a ajouté doucement,- au début tu peux lire vite silencieusement, quand tu s’assureras qu’on peut l’écouter sans honte, tu la liras à haute voix !
J’ai ouvert l’enveloppe et j’ai le lu la lettre de deux pages rapidement. Il est devenu compréhensible pour moi que dans la lettre il n’y avait rien pour cacher de la population particulièrement de Kalis et d’Yerkin.
Je commencerais à pleurer au début de cette conversation. Les larmes étaient prêtes de couler. Je faisais tout pour ne pas pleurer. J’ai tiré la lettre à Yerkin en disant :
-Agatay , lisez vous même s’il vous plait.
Le contenu de lettre lu par Yerkin était environnement le suivant :
’’ Bates ! En été quand toutes les fleurs de ma vie fleurissent, je nageais avec plaisir dans l’océan calme et clair qu’on appelle l’amour. Il n’y avait pas de vent et d’avers avec le foudre et le tonnerre. Mais tout à coup quelque vague sévère et inconnu m’a balayé et j’ai commencé à m’étrangler. Comme Kazeken a dit ’’ un jour est arrivé quand j’étais abasourdi, comme un poisson. Mais tu dois savoir que ma conscience est claire devant vous il n’y a même pas un point. Je suis surpris comment tu as pu faire mal à en me frappant. Les Kazakhs disent ’’ il n’ a pas du vent donc l’herbe n’ondule pas’’. Peut- être tu avais quelque raison pour agir comme ça. Nous devrions de parler de cela, de comprendre l’un à l’autre. Tu as fait claquer la porte, tu es parti! Je ne devrais pas partir, il faudrait revenir et parler avec toi. Mais la honte qui a éclate dans mon âme, ne m’a pas permis de revenir. Il serait plus commode que tu ma tuerais, si tu avais des raisons pour cela. Et pourquoi tu n’as dire rien ? Sois que tu as été déçu par moi, est-ce que tu ne pourrais pas dire cela ? Est-ce qu’il est possible la coercition dans l’amour ? Et qui a besoin d’une amour pareille où les côtés ne sont pas égales ? Alors j’ai pensé : je ne suis coupable, donc pourquoi je dois me mettre à genoux ?
En m’emparant de colère je n’ai pas même remarqué comment je me suis assis sur le télègue et je suis parti. Et maintenant je suis loin de toi. Jusqu’à maintenant je ne peux pas m’expliquer tes action et trouver quelque justifications pour eux. Qu’est que je dois donc faire ? Est-ce que je dois revenir ? Et si je reviens, tu pourras ne pas avoir l’intention de parler avec moi. Cela sera un double mort pour moi. Qui parmi nous a besoin d’une vie pareille ?En pensant de tout cela j’ai décidé de partir et de continuer mes études. Je me crois une personne qui a triomphé de toutes les épreuves préparé par toi. Je penserais de toi de même façon mais pendant un moment décisif tu as oublié ton serment ! L’amour oblige de tous les deux et tu dois tenir ton serment qui tu as essayé de refuser. Je ne peux pas te conseiller ce que tu dois faire pour cela. Pense profondément de tout cela et demande l’avis de tes amis. Avec les personnes pour lesquelles ta bonheur est très importante. Particulièrement Kalisa t’aidera ! Je suis surpris que pendant mon dernière visite elle n’était pas à la maison. Je suis sûr qu’elle n’allumera jamais de feu d’animosité entre nous. Mais je suis très inquiet qu’elle est parti maintenant !
-Si je savais que quelque chose pareille pourrait avoir lieu !!!,- kalisa a dit et a commencé à pleurer.
-Attend jinguée, laisse-nous lire la lettre jusqu’à la fin,- Yerkin a secoué la tête avec rapprochement et a continué à lire.
’’ Tu connais Kalisa très bien, Bates ! Il y a aussi une personnes en qui j’ai confiance, c’est Yerkin Erjanov. Si tu veux demander son avis, il n’épargnera pas son expérience et essayera de t’aider.
Avec une âme de cristal ton Burkut.’’
Il m’est semblé que c’est deux mots ’’ ton Burkut’’ m’ont rendu la bonheur que j’ai pensé avoir perdu pour toujours. En étant mort je suis rené, en m’éteignant je me suis enflammé. Les nuages qui étaient dans ma vie , sont disparu, le soleil est monté et comme Burkut a dit, toutes mes fleurs fleurissent encore une fois comme en été.
Kalisa partageait ma joie. Elle a compris avec son intuition de femme qu’Yerkin pourrait nous aider plus efficacement que les autres personnes. C’était pourquoi elle s’est adressé à lui :
-Mon cher, ils souffrent en vain. Leurs dissensions ont rappelé un bouton sur le visage. Ils sont disparus après quelque temps. Il faut tout simplement qu’ils se rencontre tête à tête et ils se comprendre à tout à l’heure. Qu’est que nous pouvons faire pour organiser cette rencontre ?
-J’ai aussi pensé de cela jinguée. Mais chacun aime ce qu’il veut. Dans l’amour personne ne doit pas se mêler.
-Tu as raison,- Kalisa a répondu,- est-ce que quelqu’un peut lier les cœurs des amoureux contre leur volonté ? Mais il y a beaucoup de cœurs qui s’aiment, mais ils ne peuvent pas se réunir. Dans ce cas ils s’en vont contre leur volonté... Est-ce que ce ne sont pas les amoureux qui deviennent malheureux ? Et bien sûr il y a toujours les gens qui veulent leur déranger et les gens qui font tout pour les aider de retrouver l’un à l’autre. Est-ce que je suis raison ?
-Vous avez raison ,-a répondu Yerkin en souriant-vous êtes très éloquente.
Kalisa s’est semblé quelque moquerie dans les paroles d’Yerkin.
-Nous ne prenons pas au concours mon cher Yerkin. Je pense d’autre chose. Il faut savoir qui a fait tout pour séparer nos couple car ils s’aiment dûment.,- et voila Kalisa a raconté de l’album et des photographies à Yerkin.
Yerkin est resté pensif. Kalisa a proposé d’appeler Burkut mais Yerkin n’était pas d’accord avec cette proposition.
-Et qu’est que nous devons faire ?
Kalisa regardait à Erjanov et ce dernier regardait à moi.
-Je pense qu’après tout cela la fille ne doit pas rester dans cet aul. Il faut qu’elle parte.
Ce conseil m’a plu beaucoup. Mais je ne savais pas où. Il était impossible de partie à Orenburgue où était Burkut. L’issu a trouvé Yerkin.
-Tu dois partir au yourte rouge. Maintenant là-bas il y a une instruction de volost.
- Le yourte rouge ? qu’est que c’est ?
-Est-ce que tu as rencontré la caravane Rouge d’ Alibiya-Djan-gildin ? L’année dernière il était ici.
-oui, je l’ai vu. La caravane est restée dans notre aul. Elle aidait les personnes affamées en donnant de viande et de grain, elle organisait l’étude des orphelins, elle libérait de fermeras de Bay. Je souviens il y avait même boutique avec des produits qu’on vendait aux personnes pauvres. Les artistes et les haut-parleurs s'est produit ; il rencontrait de l’autorité soviétique, de leur Convention.
-Donc Le Yourte rouge atteint le même but que la caravane Rouge.,- Yerkin a expliqué ,- il y a bien sur les différences aussi . Maintenant personne ne souffre pas de faim et c’est pourquoi il n’y a pas d’alimentation. Dans les auls on peut trouver des produits et le yourte me mène pas de commerce. Mais tout le reste est le même comme dans la caravane Rouge. Le chef de yourte est une femme – Asiya Bektasova.
-Une femme !,- Moi et Kalisa nous nous sommes exclamé ensamble de surpris et d’admiration.
-Oui une femme, -Yerkin a confirmé,- parmi les femmes kazakhes qui savait autrefois seulement la place de sa cuisine maintenant on peut trouver des gens qui peuvent prendre part aux affaires d’Etat. C’est vrai qu’Asya n’était pas d’aul, elle est la fille d’un ouvrier kazakh. Dans son enfance elle a appris un peu la grammaire russe. Elle n’avait pas une vie très facile mais elle s'est grandi comme une fille très belle et svelte. Un bay étant tenté de sa beauté il voulait se marier avec elle et la faire sa femme cadette-tokay. Il se serait passé mais la révolution est arrivée. Les yeux de la fille ont ouvert. Elle a adhéré aux rouges et a aidé à soviétiser son pays natal. Et quand la pouvoir soviétique a vaincu, elle est parti à Tachkent et a commercé les cours d’un an. Là-bas il l’a enseigné les lois soviétiques, et elle a travaillé comme un juge d’instruction, puis comme un juge. Récemment elle est devenue la membre du collège de Cour Suprême de Kazakhstan. Et voila ils l’ont envoyé pour diriger le yourte Rouge...
Moi et Kalisa n'en croyaient pas nos propres oreilles... Nous n'en étez pas revenu qu'une femme kaxakh pouvait devenir une personne d'Etat.
Cependant Yerkin continuait
-Le yourte Rouge déjà travaille et il lutte pour la liberté des femmes. Il y a beaucoup de pétitions des femmes mariées qui se sont vendues pour la rançon, des femmes qui ont été forcé de se marier avec les mal-aimés, des tokays etc. Les pères, les époux sont appelés dans le yourte et les femmes obtiennent la liberté.
-Et les maîtres laissent les filles et les paysanne de partir ?,- Kalisa a demandé avec suspicion.
-Si il donne libre à les époux, bien sûr ils ne les permettront pas. Mais la loi est plus puissante que leuravis et volonté. S’ils essayent de faire quelque chose, la police dans ce cas aidera des femmes.
-Et pour chaque cas il peut envoyer la police?
-La police est suffisante. Maintenant il y a un état-major de police à Sarikop. Le Chef de police est Nayzabek Samarkanov. Il a environnement 40 miliciens. Est-ce que c’est mal ?
Kalisa a décidé que 40 miliciens sont satisfaisants pour défendre les femmes des environs.
-Cependant nous sommes écarté du sujet de notre conversation. Il faut revenir à notre texte. Comment nous pouvons aider Bates à partir pour faire ses études ?
-Eh, si ses parents te permettent de partir,- Kalisa a dit en poussant de longs soupirs.
-Si cela dépendait seulement de leur volonté, bien sûr ils ne permettraient pas,- Burkut a dit,- mais maintenant si la fille a assez de volonté, je pense qu'il n'est pas nécessaire de demander aux parents. Il faut tout dire sincèrement! Il est très mauvais qu'il y avait les cancans sur les rencontres de Burkut et de Bates et maintenant quand il est impossible de l’amortir, il faut qu'elle parte.
-Bien sûr il n'y a pas quelque chose de joie dans tout cela ,-il me semblait que Kalisa même voulait me piquer,-elle ne doit pas rester à la maison. Elle sera une bête noire. Il faut qu'elle parte. Et donc je voudrais te raconter quelque chose, si nous comencons à découvrir le pot aux roses.
Et Kalisa a raconté à Yerkin ce que s'était passé pendant la nuit dernière.
-Maintenant quand il y a la lettre de Burkut il n'est pas nécessaire de mourir,- et Yerkin à agité par l'enveloppe dont il ne voulait pas laisser.
-Je suis d'accord avec toi,-Kalisa a ajouté.
-Donc,-Yerkin m' a conseille- Pars pour faire ses études. L'éducation ouvrera tes yeux, elle t'aidera à vivre justement. En ce qui concerne l'amour, c'est seulement ton cœur peut te conseiller quelque chose.
-Je pense qu'elle a décidé déjà,- Kalisa m'a dépassé
- Dans ce cas il faut écrire une lettre de demande d'entrer au yourte Rouge,- Yerkin a insisté
- Nous parlions de police,- Kalisa a remarqué,- et nous ne parlions en vain. ton père et Karakiz, particulièrement Karakiz sera contre de ton départ. On peut arriver non seulement des scandales et jurons, Il peut atteindre jusqu'à se battre Il peut atteindre jusqu'à se battre. Tu pourras supporter tout cela?
-Je supporterai,-j'ai répondu
-Tu ne hésiteras pas? n'oublieras pas sa parole?,- Kalisa a prié de répéter
-Je n'hésiterai pas, n'oublierai pas ma parole!
-Donc écrit la demande ma douce!,- et Yerkin s'est levé
-Et tu ne l'aideras pas à écrire,- Kalisa l'a arrêté
-Et comment je dois l'aider! Elle peut écrire elle-même
Et Yerkin est sorti en oubliant la proposition de régalade, de la viande séchée et du thé.
Kalisa continuait de mettre en doute ma solidité, mais j'ai pu la persuader que la décision a été déjà prise.
-Dans ce cas je te souhaite bon voyage
Selon les coutumes Kazakh je devrais répondre à Kalisa '' ainsi soit-il'', mais je n'ai pas prononcé ces mots. Oui j'ai décidé de partir de mon aul natal mais personne ne pourrait m'a dire est-ce que cela sera un bonne voyage.
En surmontant mes doutes qui ont logées dans mon âme, j'ai commencé à écrire ma demande. Une feuille de papier devrait me conduire vers l'incertitude
En comprenant ce que se passait avec moi Kalisa est sorti en pleurant.
Autrefois quand il n’y avait pas de désunion chez nous, nous avions toujours plein d’hôtes et de notre aul et d’auls lointains. Mais maintenant ils avaient disparu et même les voisins l’évitaient comme si elle était infectée de variole.
Autrefois tout le monde chez nous trouvait quelque affaire, échangeait des blagues et ne se couchait pas avant minuit. Maintenant il était silencieux chez nous et déjà au crépuscule chacun de nous se couchait. Peut-être la peur grossi-t-elle les objets, mais je me souviens très bien que jamais avant les chiens n’hurlaient pas si fort, le bétail ne s’inquiétait tant à notre aul. A cause du sommeil inquiet, des pensées lourdes tous mes proches étaient flasques, somnolents, irritable.Et ma maison natale qui paraissait autrefois très agréable comme un berceau d’or ressemblait maintenant à une tombe que je me précipitais de quitter.
Et une fois au crépuscule quand nous nous sommes couchées sans dȋner et sans allumer les lampes les chiens d’aul se sont mis à aboyer violemment. «Pourquoi ils aboient ainsi», j’ai pensé et j’ai tendu l’oreille. J’ai entendu le piétinement des chevaux. Mon coeur a frémi : est-ce qu’ils viennent pour moi.
Caracyse aussi écoutait le piétinement des chevaux. Quand les cavaliers se sont rapprochés de l’aul elle s’est levé et a prononcé avec frayeur :
Qui peut venir, Alla?
Ma mère qui comme toujours était couchée sur le seuil s’estaussi inquiétée. Ne prononçant un mot elle s’est dirigée vers le coin de la yourte où la lanterne était suspendue et l’a allumée. Nous tous entendions très bien que devant notre yourte, dans le bagaguage des chiens qui aboyaient un groupe de cavaliers s’est arrêté. Ils se dépêchaient et parfois échangeaient quelques mots. En présentant des nouvelles alarmantes Caracyse m ‘a serrée conte sa poitrine. Ses mains rudes m’ont embrassé si fort qu’il m’a semblé que tous mes os ont craqué et tout s’est retourné en moi. J’ai perdu haleine de ses étreintes.
Oh, Caracyse, de cette façon on peut mourir ! j’ai prié.
Une dizaines de personnes sont entrées dans la yourte éclairée.
J’ai reconnu parmi eux le chef de l’état-major de la milice de district Nayzabec Samarcanov, l’agent de milice subalterne Nourbec Cassimov et le président de l’union des pauvres de volost Sactagan Sagimbaev ; les autres étaient inconnus.
Grand-mère donne l’enfant ! a presque ordonné Nayzabec à Caracyse.
Quel enfant ? Caracyse n’a même bougé.
La jeune fille que tu embrasse maintenant.
Pourquoi je le ferais ?
Elle ira avec nous à la yourte Rouge.
Je ne sais pas ce qu’est votre yourte Rouge.
Là les femmes kazakh reçoivent la liberté ! a expliqué Sactagan avec fierté.
Quelle affaire a avec tout cela mon enfant ?
On l’appelle apprendre, répondait l’agent de milice Nourbec.
Oh, mon Dieu, la loi qui obligerait à apprendre existe-t-elle ?
Laissez les conversations, a prononcé sévèrement Nayza-bec, nous sommes venus sur l’ordronnance de notre grand établissement. A part cela nous avons la demande de ta fille. Là elle a écrit clairement qu’elle veut apprendre.
Tu as écrit quelque chose, Batach ? m’a demandé la grand-mère.
Je n’ai répondu rien.
Le silence ne signifie pas «non», a prononcé Naiza-bec. Et comment elle peut nier. La demande qu’elle a écrit de sa propre main se trouve dans ma poche.
Que soit ainsi ! a répondu Caracyse. De toute façon je ne la laisserai pas.
Pourquoi ?
Elle est mienne ! Son père est absent. Il viendra demain ou après demain et l’emmenera lui-même où elle veut. Je ne peut pas confier mon enfant aux hommes maudits qui errent dans la steppe s’en prennent aux auls...
Les voisins sont entrés dasn la yourte et se sont mis à chahutet en soutenant la grand-mère.
Taisez-vous ! a crié Sactagan, vous voulez vaincre l’autorité ? Est- ce que vous avez des forces suffisantes pour vpus opposer à la loi ? Pourquoi vous vous êtes alarmés ? Elle ne va pas pour mourir, personne ne lui veut pas du mal. On emménera Bates à la yourte rouge, pourquoi vous résistez ?
Comment on peut ne pas résister ? a dit le petit Cichi-aga.
Ne t’immisce pas ! Et Calissa corpulente a saisi son pauvre courtaud par les épaules et l’a traȋné dehors.
En tout cas je ne la donnerai pas ! me serrait dans ses mains Caracyse.
Tu ne donneras pas ? Alors Nourbec m’a tiré avec insistance. Laisse-la, je te dis !
Mais il n’était pas si difficile de rompre les mains robustes de la grand-mère. J’ai même poussé un cri à cause de la douleur. Et la ma mère est venu à mon aide. Elle a grondé Caracyse et l’a tenue par les coudes. Mais la grand-mère corpulente ne se soumettait pas comme une pierre enfoncée dans la terre. Ma mère vexée s’est jeté au coffre pour l’alimentation et a pris le couteau long et pointu.
Je vais te couper les mains.
La menace a fait son affaire. Caracyse m’a laissé et je suis tombée en faisant à peine un pas. Nourbec m’a aidé à me lever. Et la grand-mère s’est jeté sur le lit en respirant lourdement et a révulsé les yeux comme si elle avait perdu conscience. Quelques vieilles d’aul se sont mises à frotter sa tête.
L’obstination n’est utile à rien ; Calissa s’est approchée de moi résolument, en écartant les gens qui badaudaient.
Elle savais ou j’avais mis les vêtements préparés pour le chemin et m’a aidé à m’habiller. Je m’étais épuisée de la fatigue et ne lui contredisait pas.
Tout est prêt, Calissa m’a regardé.
Il est temps de partir ! Naizabec s’est adressé à ses compagnons.
Tout le monde s’est dirigé vers la sortie. Et moi aussi, j’ai quitté la yourte en m’appuyant sur Nourbec.
Toi, Bates, tu seras obligée d’aller à cheval. Le cheval est sellé pour toi, nous n’arrivions à trouver les tarantass, s’excusait Naizabec.
Calissa s’apprêtait à se lamenter en disant au revoir mais mère l’a interrompue.
Tais-toi s’il te plaȋt, ne t’avise pas d’hurler, tu peut attirer un malheur sur Bates. Elle part au chemin voulu. Bon chemin à toi, chérie. Et m’embrassant au front elle a ajouté :
Si Calissa voudra nous te conduiront ensemble, si non j’irai seule.
N-n-non, je... je... n’irai nulle part ! a bambutié Calissa à travers les larmes.
Pourquoi ?
J’espérais tant de voir le bonheur sur le visage de Bates, a parlé Calissa rapidement. Et l’espoir disparaȋt. La brume est autour, la brume noire.
Calissa s’essoufflait... Quelqu’un la soutenait, d’autres l’apaisaient... Il fallait partir.
Je ne me souviens pas comment je me suis mis à cheval. J’ai entendu vaguement l’exclamation : «Partons !» Il me semblait que l’un de mes compagnons a pris la bride et quelqu’un d’autre m’a embrassé pour que je me tiens plus solidement dans la selle.
Nous avons une tradition... Quand quelqu’un se sent mal, quand il perd concsience on asperge son visage. Et le malade se sent mieux tout de suite. J’étais dans l’assoupissement et je me renverserais si on ne me tenait pas. Et là ma steppe natale, la nature ont eu pitié de moi. Les gouttes fraȋches de la pluie fugitive ont aspergé mon visage et je me suis senti rafraȋchie, reposée et éveillée après un long sommeil. Mes forces sont revenues et j’ai écarté la main de mon compagnon qui me soutenait. J’ai pris les brides.
Mais mon compagnon ne cédait pas.
Laisse ! je répétais instamment, en tirant la bride.
Laisse enfin, disait le cavalier qui était à droite.
Et si elle s’enfuit.
Qu’elle s’enfuisse si elle veut, ce n’est pas par force que nous l’emmenons. Pourquoi nous devons tenir les brides des chevaux ? Elle a adrressé la demande elle-même, si elle refuse ses propres paroles elle peut retourner même à ce moment !
J’ai pris les brides, je me suis assise droite dans la selle et a demandé à mes compagnons :
Pourquoi vous ne m’avez pas donné le fouet ?
Oui, tu as raison, et celui qui me soutenait récemment m’a tendu le fouet. Mes yeux ce sont habitués à l’obscurité et j’ai reconnu Nourbec. Naizabec était à ma gauche.
Qui est devant moi ? j’ai prononcé à haute voix.
C’est moi, Sactagan, me répondait notre chef de volost.
Le cheval allait docilement par le chemin domé par la pluie légère. Et je commençais à remarquer la beauté singulière de la nuit dans la steppe de Tourga. La partie sud du ciel était claire, étoilée. Elle était ombrée des nuages minces qui étaient comme si ornés de la mousseline à demi transparente. Le nord était couvert des nuages sombres. Là de temps en temps les foudres vites s’enflammait. Dans la baie des nuages le demi-cercle de la lune bien-taillée et vive nageait. La nuit était pleine des odeurs miraculeuse de steppe. Il semblait que les herbes et les fleurs donnaiet tous leur arômes à l’air frais. Et ayant aspiré profondément cette infusion je ne voulais pas l’expirer.
Quatre cavaliers, la steppe sans bout, la nuit...
Comme si voulant demandait qui êtes vous ? les canards passent à côté de nous.
Comme si voulant donner le signal que même dans la steppe déserte la vie existe, les oiseaux sifflent à côté de nous.
De temps en temps l’hennissement des chevaux, l’aboiement des chiens et même l’hurlement des loups nous parviennent. Cela signifie qu’il n’y a pas d’aul à proximité.
Il n’y a aucun signe pour définir où nous nous trouvons à présent.
Nous partions longtemps en silence...
C’est ennuyeux, mon ami ! Naizabec s’est adressé à Nourbec.- Peut-être chanteras-tu «Mayra».
Je peux chanter... Mais quelqu’un entendra et pensera quel drôle d’homme hurle une chançon pendant la nuit sombre dans la steppe ?
Chante ! Personne ne t’entendra pas dans ces parages. Il n’y apas d’auls ici. Même si nous rencontrons les voyageurs, il te reconnaȋtrons grȃce à «Mayra».
Ne t’entête pas, chéri ! a dis Sactagan.
Eh bien. Mais Bates aussi doit m’accompagner.
C’est déjà sa volonté !
Commençonc alors ? et Nourbec a piqué des deux en s’approchant de moi...
Chantez vous même !
Je ne voulais pas du tout chanter avec Nourbec et le fait qu’il était à côté de moi ne me plaisait pas. Mais il continuait, ne s’apercevant de tout cela :
Je connais ta voix, Bates. Te rappelles-tu l’été passé, quand la jeunesse se balançait tu chantais toute la nuit. Tu chantais merveilleusement. Ne nous taisons pas !
Chante, si tu veux ! J’ai répondu net.
Ne te colle pas à la jeune fille ! tu dois comprendre. Chante seul ! Sactagan est intervenu à ma faveur.
Je m’appelle Mayra, mon père est Valli...
Quand je chante on m’entend de loin
Ma voix sur la steppe résonne et résonne,
Quand est-ce que le djiguite reprendra ma chançon ?
Je suis Mayra, Mayra des rives d’Irtiche.
Mon ȃme se réjouit.
Elle chante librement dans les steppes !
Nourbec chantait d’une voix fine et belle. En chantant avec abnégation il s’est éloigné de nous. Brusquement je me suis fondue en larmes. Pourquoi ? Je vais raconter.
L’hiver passé Nourbec est venu à notre aul car il avait des affaires. Après un jour il voulait revenir mais ces chançons avaient tellement charmées tout le monde qu’on l’invitait chez soi sans cesse et il s’est retenu longtemps. On louait tellement Nourbec pour ses chançons que moi aussi, je voulais l’écouter. Mais je n’ai pas eu la chance alors.
Et c’était Caracyse qui était coupable. Une pesonne étrange ! Je n’arrive pas à comprendre complètement... Peut-être se conduisait-elle ainsi car elle s’enorgueillait de son haute naissance ou bien ne tolérait-elle la légèreté à l’ȃge respectable. De toute façon elle ne permettait à personne de chanter à sa présence. Et s’il lui arrivait de se trouver dans des lieux où l’on chantait et jouait elle s’en allait après une conversation courte. Pendant les jours où j’étais encore Ercergean la dombra m’attirait. Mais Caracyse me grondait : ne t’avise pas d’appeler le daible à notre maison, ne me montre plus cet hochet. A la fin elle a cassé la dombra et l’a jetée dans le feu. Peut-être deviendrait-je une bonne chanteuse et musicienne. J’assimilais facilement les mélodies et j’avais une voix assez forte. Mais la grand-mère Caracyse s’opposer résolument à cela :«tu es descendante du saint ! Dans tout ta famille il n’y avait pas de tels réprouvés. Il respectait l’esprit des ancêtres morts et ne profanaient pas la bouche qui prononcent des prières. Les chançons sont les paroles du diables. On dit quand la fin du monde viendra les esprits méchants traȋneront les pécheurs à l’enfer et les obligeront à chanter.»
Ainsi Caracyse me faisait peur. Et c’était récemment que j’ai transgressé l’interdiction de la grand-mère et j’ai me suis jointe aux jeunes filles et au djiguites qui chantaient.
Mais en continuant de me protéger des jeunes djiguiteset des chançons elle ne me permettait pas d’aller faire une visite si dans la maison Norbec chantait. Les djiguites d’aul venait rendre hommage à Caracyse, la persuadait d’accepter Nourbec mais elle était inexorable : elle criait :
Ne me bourraient pas le crȃne !
En hiver quand Nourbec visitait notre aul je n’ai entendu aucune de ces chançons. Maintenant l’air traȋnant de «Mayra » résonne dans mes oreilles. La chançon était vraiment merveilleuse. Mais pourquoi j’ai pleuré ?
La grand-mère Caracyse ! De bons souvenirs sont liés à elle. Elle mé défendait comme un vanneau protège sont oiselet. Elle était près de mon berceau et le jour où je suis née c’était elle qui m’a baisée au front après ma mère. Elle était à côté de moi jusqu’à cette nuit. C’est vrai qu’elle a un catactère difficile, de temps en temps elle est sévère injustement, mais elle m’a grandi ne me laissant pas des ses paumes. Comment je l’ai remercié, qu’est-ce que je lui ai dit aujourd’hui ?
Oui, je pleurais en pensant à Caracyse et à ma mère. Quand Caracyse me tenait fort dans ses main ayant peur des agents de milice, ma mère s’est jetée sur elle avec le couteau. Cela signifie que Caracyse a eu pitié de moi à la différence de ma mère ? Et je me suis rappelé les contes que Caracyse m’avait raconté.
Le premier conte de Caracyse.
Un éleveur de bétail nomade a perdu son chamelon. L’autre éleveur de bétail l’a trouvé et a laissé approché le nourisson à sa chamelle. Le vrai propriétaire a appris cela et s’est mis à exiger de rendre son chamelon. «Non, je ne donnerai pas. C’est le petit de ma chamelle», lui a dit l’homme qui s’était emparé du nourisson. Alors les deux se sont adressé au bey pour qu’il celui-ci les juge.
Emmenez les chamelles, a dit bey, et faites une marques sur lui avec le fer rouge devant leurs yeux.
Quand on s’est mis à faire une marque sur le chamelon et il a commencé à hurler la vraie mère s’est jetée à lui, tandis que l’autre se tenait debout en écarquillant les yeux.
Maintenant tout est clair, a dit le bey.
Le deuxième conte de Caracyse.
Les parents ont perdu leur enfant. Un époux et une épouse sans enfant l’ont trouvé et ont commencé à l’élever. Les vrais parents ont trouvé l’enfant mais les mouveaux parents refusaient de le donner.
Les deux parties se sont adressé au bey.
Alors le bey a levé l’épée et a dit aux mère qui discutaient.
Je vais coupé l’enfant en deux.
La belle-mère a consenti de partager l’enfant, mais la mère a dit :
Qu’il soit chez les autre, mais qu’il vive...
Ainsi je me suis souvenue des contes de la grand-mère et je me suis figuré mon petit frère Séile. Lui qui ne me quittait pas dès le berceau était avec moi cette nuit. Quand je sortais de la yourte avec les agents de milice Séile était assis sur le lit dans la chemise. Il était comme un zisel qui s’était figé devant son terrier. Pourquoi il n’a pas pleuré quand on m’a emmené de la maison. Pourquoi il ne s’est pas jeté à moi. Peut-être ayant peur de ce qui s’est passé il a fui dans la forêt ? Qu’est-ce qu’il fait maintenant ?
Les pensées concernant mon père m’ont envahi. Non, il ne peut pas penser comme disent les kazakhs. La fille est un ennemi. Il m’aime à sa manière. Je raccourcis sa vie par mon départ, je le pousse à la tombe...
Là je n’ai pas pu me retenir et je me suis mise à pleurer... La chançon de Nourbec s’est tue.
Qu’est-ce que se passe, Bates ? a prononcé Naizabec d’un ton bref. Je pleurais plus fort.
Est-ce que quelque chose t’est arrivé ? Il continuait à me persuader. Cesse enfin de pleurer ! Est-ce que c’est par la force qu’on t’emmène ? Ce n’est pas toi qui as voulu ce voyage ? C’est le chemin de bonheur. Un double bonheur t’attend : tu vas faire tes études et lier ta vie avec celui qui tu aime. Au lieu de verser des larmes, sois heureuse car l’autorité soviétique a ouvert pour toi le chemin vers l’enseignement et vers ton bien-aimé. Il n’y a pas longtemps on vendait la jeune fille contre le bétail... Et maintenant aussi...
Elle se souviens de sa maison, de ses parents, a soupiré Sactagan. Il n’y a rien d’étonnant dans sa conduite, elle se sent seule !..
Tu dis des bêtises, Sacé, a répondu Nourbec irrité. Nous devenons l’encourager et non pas la chagriner.
Laisse tes larmes, Bates ! Tu t’es mis au bon chemin, pourquoi suivre les mauvaises coutumes ?
Qu’est-ce qu’il y a de mauvais ? a contredit Naizabec. Non seulement les jeunes filles mais aussi les djiguites verse des larmes en se séparant de l’aul natal.
Tu as raison ! a répondu Nourbec. J’ai pleuré en partant pour l’Orenbourg pour la première fois. Mais c’est déjà le passé. Et maintenant nous devons encourager Bates. Nous n’avons pas eu de la chance avec la chançon. Essayons un autre moyen. Je me souviens qu’on appelait Bates Ercérgean et elle portait des vêtements de garçon et prenait part aux courses. On me racontait qu’elle a dépassé tous pendant une course. Organisons une petite course !
Que les chevaux ne trébuche pas dans l’obscurité, a consenti Saktagan.
Sakan est déjà prêt ! a répondu Naizabec. Donnons la liberté aux chevaux. Galopons un peu ! Les chevaux sont nés et ont grandi là. Ils n’ont pas peur des fosses et des creux. Qu’ils ne tombent seulement dans les terriers !
Commençons ! Et Nourbec a galopé le premier.
J’ai senti déjà que mon cheval est dressé et vif. Dans l’obscurité il me paraissait blanc.
Et quand Nourbec a passé en coup de vent en criant fort : «commençons !» mon coursier a tendu l’oreille et s’est mis à écouter avec inquiétude le piétinement. Brusquement comme si un chien l’a mordu il a reculé et s’est emporté en avant. Sactagan et Naizabec ont pris part à la course aussi. Je ne sais pas s’ils retenaient leurs chevaux ou si mon cheval était plus légèr et plus vif mais je les ai laissé en arrière. J’ai dépassé egalement Nourbec. Peut-être je m’étais ennuyé de l’équitation et mon humeur était téméraire. Au début je ne donnais pas libre cours à mon cheval en le serrant des genoux et en retenant les brides. Mais ensuite j’ai eu envie de tenter la vitesse du cousier et je l’ai fouetté. Le coursier a volé comme un oiseau. Le vent contraire sifflait, tranchait les yeux. J’étais si emporté que j’ai fouetté le cheval encore une fois.
Vole, mon cheval, vole !..
En regardant en arrière j’ai à peine discerné les silhouettes sombres de mes compagnons. Et le coursier accélérait encore et encore sa course. Il ne se soumettait plus. Mais mains étaient trop faibles. Je ne pouvais pas retenir le cheval, ne pouvais pas arrêter son galop. D’habitude dans les cas pareils le cavalier tente de traȋner la bride sur un côté, tourne le cheval et le fait marcher. J’ai agi de cette manière. Mais le cheval s’est détourné du chemin égal de steppe et s’est mis à monter sur une colline.
A ce moment j’ai entendu le cri d’un de mes compagnon, qui a dit :
Nous l’ont laissé échappé.
«Est-it possible qu’ils pensent que j’ai fui, j’ai pensé. Qu’est-ce qu’ils feront si j’échappe vraiment ? Mais où j’irai dans ce cas-là. A la mason !? Non, ce n’est pas acceptable !..»
Et je me suis approchée tranquillement de mes compagnons.
Nous nous inquiétions, nous avons pensé que tu as changé d’avis, a dis hȃtivement Nourbec.
Laisse, ne prononce pas ces mots inutiles, Naizabec s’est fȃché contre Nourbec. Bates n’est pas folle ! Pourquoi elle se détournerait du chemin heureux, qu’elle a choisi elle-même... Tu penses qu’elle est un enfant ?
Ils continuait à m’encourager, me calmer. C’est pour cela qu’ils ont entamé une conversation concernant le destin des femmes kazakhs. C’est Naizabec qui a entamé la conversation et longtemps je ne prenais aucun part.
Autrefois c’était seulement le fiancé qui avait payé la rançon qui emmener la fiancée. N’est-ce pas, Sactagan ?
C’est vrai !
Même danc ce cas, si le père et la mère ne la donnant pas de bon gré, composeront avec leur conscience ?
Cela aussi est vrai !
Mais as-tu jamais entendu que dans nos parages la jeune fille cherche son fiancé ?
Tu crois que c’est une exception non seulement dans nos parages, mais dans toute la steppe kazakh ?
C’est juste, Sactagan !
Nous avons vu de nos propres yeux comment les femmes de bay commandent la pauvreté et les salariés.
Tu dis la vérité, Sactagan !
Réponds-moi, s’il te plaȋt : as-tu jamais rencontré une femme de bay qui se serait mariée sans la rançon.
Comment je pouvais rencontrer une chose qui n’existe pas chez notre peuple.
Les kazakhs disent : celui qui n’est pas né de toi, ne sera jamais ton fils, celle que tu n’as pas acheté ne sera pas esclave dans ta maison ?
J’ai entendu ces mots, Sactagan.
Dis-moi dans ce cas : et la femme d’un pauvre et la femme de bay, acheté par la rançon, sont des femmes-esclaves ?
Tu dis la vérité, je n’objecterai pas.
Je ne sais pas comment la coutume de la rançon est apparu chez nous, les kazakhs. Il me semble que cette coutume passait en héritage des pères aux fils de toute éternité... Et c’est seulement maintenant, après l’étabillsement des Conseils, la loi qui l’interdit a été adoptée ! Mais la rançon existe encore.
Oui, elle existe. Mais maintenant on paie pour la femme l’argent au lieu du bétail.
Pense, qu’est-ce qu’on peut faire pour éliminer cet espèce de rançon.
Au lieu de Naizabec c’est Nourbec qui a répondu à cette question :
Il faut juger tout le monde.
Non, il ne faut pas agir de cette manière ! a interrompu Naizabec.
Pourquoi pas ?
Dans notre aul on ne peut trouver une personne qui n’a pas payé la rançon.
Qu’est-ce qu’on peut faire dans ce cas-là ? ne comprenait pas Nourbec.
Je touve que la rançon existera jusqu’à ce que la conscience des jeunes filles est voilée. Les jeunes filles doivent se prononcer contre la rançon eux-mêmes et dans ce cas-là la rançon sera éliminer.
Sactagan s’est consenti avec Naizabec.
Mais qu’est ce qu’on doit faire pour qu’elle deviennent consciencieuse ?
Il faut les instruire...
C’est bien, mais combien nous devons attendre ?
Tu as raion. Il faut des années. L’ignorance a pénétré dans le peuple il sera difficile de s’en débarasser. Et le cas Bates témoigne du début d’un nouveau chemin.
Sactagan s’est attendri et m’a souhaité bon chemin.
Moi aussi, je lui souhaite bon chemin, a aspiré Naizabec, mais il faut se rappeler : les routes sont différentes. On peut rencontrer des traverses aux virages, aux buttes, aux cavités. Il existes des chemins plats pour les traȋnes. Ils mènent toujours au but. Mais parfois les chemins de la vie ne leur ressemblent pas. Il est difficile de prévoir où il te mèneront, où tu t’arrêteras. Là il faut lutter et connaȋtre le but de la lutte.
J’ai tant aimé les paroles de Naizabec, que je me suis écrié :
Que vous êtes intélligents.
-Agatay-aga ,- je me suis adressé à lui respectueusement,-Autrefois j'avait un autre avis sur vous. Je vous considérais comme le maître de fusil et en général comme un homme assez cruel. Je me suis surpris comment vous gardez des mots émotionnels et véridiques de si grande dimension..
-Ma chère maintenant tu as répété les paroles qui dites très souvent nos ennemis, les ennemis de classe,-Saktagan a prononcé avec quelque amer,- Qu'est qu'ils saivent sur moi par exemple? Ils savent seulement que je percevais des impôts et je suis sévère envers des bays. Ils ne connaissent mon mon cœur humain.
-Il est inutile d'attendre des louanges de tes ennemis,- ils te gronderaient toujours.-Nayzabek a ajouté
Saktagan était d'accord avec lui. Nourbec qui ne prenait part à la conversation a demandé à Neywabek de mon conseiller les choses le plus importantes.
-Sois forte, Bates et dans ce cas l'autorité soviétique te soutiendra du bec et des ongles…
Je m’ai promis de ne jamais oublier cette conseille.
La Yourte Rouge
J’ai entendu plusieurs fois que le bureau de volost n’était pas très loin de notre aul mais je n’aurais pas l’occasion d’être là-bas. Et voila maintenant j’ai dirigé vers lui pour la première fois.
Il me emblait que cette route de nuit était extrêmement longue. Nous sortions de l’aul avant le coucher de soleil .Et maintenant l’aube est arrivé. Les nuages rares commençaient à couvrir le ciel, les étoiles sont disparus, le vent est devenu plus fort, l’obscurité grave était remplacé par les couleurs grises et brimeuses.
Probablement nous nous sommes très éloignés de notre aul. Nos coursiers qui se sont assez reposés galoppaient très bien. De temps en temps nous allions grands trains comme dans le baygué. Le but m'approchait avec chaque minute. Combien de verste est resté en arrière!
Nous nous sommes monté sur un monticule, je regaidais autour de moi mais je ne voyais pas quelque chose qui ressamblé à un aul. Où est cette chancellerie mystérieuse? Peut-être nous nous sommes perdus?
Je voulais demander à quelqu'un sur mes pensés mais je me taisais: leurs visages fatigués étaient pâles et gris comme cette aube de steppe grise. Le bâillement prenait le dessus sur l'un ou ensuite l'autre. Je ne voulais pas causer de l'inquiétude aux gens somnolent. oui bien sûr moi aussi j'étais assez tourmenté de mes pensés et à cause que je ne pouvais pas coucher pendant les dernières nuits. La lassitude est arrivé à ses fins, mes yeux se collaient, je commencais sommeiller et d'un moment à l'autre je pourrais tomber de cheval mais à temps je me secouais et chassais le sommeil.
A la fin de fin, dans la depression, de l'autre côté de monticule un tableau incompréhensible se sont ouvert.
A travers de l'aube grise et nébuleuse les petites flammes ont éclatées. Peut-être c'étaient des bûchers? Non, ce n'étaient pas de bûchers. En regardant plus attentivement j'ai remarqué que les feux étaient plus grandes qu'il me semblais au début. Je voulais demander quelqu'un sur ces flammes mais Nayzabek a deviné mes pensées et m'a devancé
-Voilà nous sommes arrivés dans la yourte rouge. Tu vois il y a des drapeaux rouges et des fanions rouges sur les yourtes.
-La yourte rouge! la yourte rouge!,-j'ai répété avec le soulagement et d'espoir
-Oui, la yourte rouge. La chancellerie était la bas... Seulement un peu plus bas…
… Selon quelque coutumes étranges de steppes il fallait s'approcher de l'aul avec pondération. Peut-être c'était Neyzibek qui voulait donner le répos aux chevaux fatigués.
-Venons un peu doucement !,-il est arrêté son cheval et nous avons passé du petit trot au pas.
Nayzibek a commencé m'à éclaircir au nouveau
-Ma chère Bates,- il a dit à main posée et avec la protection,- il ne faut pas s'etonner de rien. Je te prie.
il ne faut pas penser que la chancellerie c'est une ville avec les rues et de hautes maisons. Notre vie change, c'est vrai. Elle commence à s'améliorer. Mais les auls kazakhs qui menaient une vie nomade ne deviennent pas encore attachés au sol, particulièrement ici dans la steppe de Tourgaïï. Si les auls mènent une vie nomade donc les institution aussi font la même chose. La chancellerie aussi pars . Mais à Sarikop, près du artèl ''Ushkun'' il commence à construire les maisons grandes. Les fondements des maisons a été déjà jeté pour les institution de Volost. Il y aura aussi l’hôpital, le clinique vétérinaire, le bains, le club, la bibliothèque.
Nayzabek savait très bien tous les chiffres par cœur, il se souvenait que le clinique vétérinaire aurait six chambres, que l'hôpital serait pour les cinquantes personnes, que la salle de club contiendrait cent auditeurs, et dans le bains quarantes hommes et femmes se laveraient.
Chaque fois quand Nayzabek disait quelque chiffres je poussais des ho d' étonnement. C'était que je ne voiyais jamais quelque chose pareille dans les auls. En rejouissant que tout cela faisait l’impression sur moi, Nayzabek décrivait les images plus entraînantes.
-Attend ma douce! ça promet! ''Ushkin'' est le première foyer de culture dans la steppe Tourgaïï. Le gouvernement aide les personnes qui veulent construire les maisons de briques et de bois comme dans les grandes villes. Le gouvernement donne de l'argent- les prêts. Tu as entendu un mot pareille. Seulement pendant cette année l'artel a obtenu precque dix-huits milles de roubles.
Bien sûr je ne savais pas ce que signifiait les prêts et la dimension des argents me semblait quelque chose d'immense.
Entre temps nous nous sommes approchés de la yourte Rouge. Les terraines de notre Kizbel ont des caracteristiques rares. Il nous semblait que le but est très proche mais il fallait aller et aller pour l'atteindre. C'est eu lieu dans ce cas. Les cupables étaient des collines. Les feux rouges se cachaient d'un moment, de l'autre moment ils se profilaient et après quelque temps disparaissaient.
-Où se trouve la fin et le debut des collines de notre Kizbel?,-j'ai demandé à Nayzabek.
-Voilà qui est le connaisseur,- Nayzabek a montré Saktagana.
-C'est vrai, J'ai voyagé dans les géometres, j'ai su toutes cavités et les collines. Des à l'est jusqu'à l'ouest l'élevation de Kizbel s'étand par 83 kilometres et 762 mètres.
Nourbec a ri.
-Eh bien Saka! tu n'as pas oublié même un metre. Mais je veux dire que dans la rélité Saktagana a une mémoire incroyable. Il n'oubliera rien ce qu'il a lu ou bien a vu. J'ai verifié cela plusieurs fois. Vous pouvez lui demander la largeur de Kizbel.
-Je peux répondre. Mais peut-être Nubek commencera à rire encore une fois. Il est irréflechi. Et voilà gardez dans votre mémoire 1km et 190 metres.
Et Nourbec a ri réellement.
-Donc la longueur deux fois plus que la largeur?
-Tu as raison…
-Je sais que j'ai raison, mais pourquoi on appelle Kizbek '' une ceinture de jeune fille '' et non ''une ceinture de femme''?
J'ai deviné tout d'un coup pourquoi il a souri. Le fais est qu' il riait de Sakta. La femme de lui était boulotte et c'est pourquoi le collecteur d'impôts s'est appliqué tous les plaisenteries de Nourbec .
- Je ne te comprends pas,- il a murmuré
-Tu pense toi-même ce que je veux dire,-Nourbec a souri,-est-ce qu'il est possible de trouver une femme dont la taille est deux fois plus grande que sa ceinture?
-Donc tu est un grand moqueur,- Nayzabek s'est mêlé dans la conversation pour défendre son ami, - vous devez savoir que le peuple ne donne jamais les nomination insensée aux tracts, aux rivières, aux lacs. Et c'est vrai que Kizbel ressemble de loin à une fille qui se repose.
Et Nurbuk a ajouté déjà sans aucun signe de moquerie
-j'ai voyageais beaucoup, j'ai vu plusieurs montagnes et vallées, steppes et collines. Je ne sais pas, peut-être c'est mon pays natal mais je n'ai pas être dans une autre place dont mon cœur sera si attaché. Comme elle donne la chaleur ! la terre natale !
J’essuie mes larmes. Nous descendions des collines et nous voyions les fanions rouges sur les auls de volost. Selon les coutumes les auls devaient être situé tout autour mais ici ils étaient situés l’un après l’autre comme on faisait en général dans les montagnes.
Les couleurs peu claire et gris de l’aube se sont remplacés par les couleurs brillants de steppe. Les nuages éclataient dans le coin du ciel par le feu rouge. Il semblait que des drapeaux sur des yourtes qui tremblaient à cause du vent doux formaient une partie importante de l’aube. Cet emblème montait plus en plus haut sur la yourte Rouge.
Je n’ai pas vu des auls pareils qui se sont allongé devant nous. Habituellement dans l’aul riche ou bien pauvre de kazakhe au début il pouvait voir le bétail. Il se reposait ou bien faisait le pâturage. On pouvait voir des troupeaux autour de l ‘aul et aussi dans l’aul. Mais ici outre quelques chevaux il n’y avait pas d’autre type d’animaux.
-est-il étrange pour toi Batesjan que il n’y a pas de troupeaux près de l’aul,- Nayzibek a deviné mes pensés en souriant.
-Je suis surpris et je ne peux pas comprendre,- j’ai répondu.
-Nos moqueurs appellent notre aul ’’ l’aul de papier’’. Ici dans chaque aul on produit seulement les papiers.
-Et qu’est que mangent les habitants de cet aul ?
- Ils vont chez ses voisins et il faut dire que les auls voisins aussi visite cet aul en apportant des provisions. Personne ne reste sans nourriture
- Même les chiens n’aboient pas,- j’ai dit
Mais mes paroles n’ont pas plu à Nayzabek
- Tu ne trouve rien à regretter ? il y a peu de chiens pour te mordre ?
Quelques minutes nous allions dans la silence. Ce n’est que lorsque nous sommes près de la première yourte Nayzabek à commencé à parler avec moi
- La bienvenue!, ma douce Bates! Yerkin m’a demandé de t’apporter chez sa famille. Hier il était encore dans la route. Je ne sais pas est qu’il est revenu ou non mais il a dit que qu’il préviendrait sa femme. Le nom de l’épouse d’Yerkin est Barshagul. Elle est une très bonne femme et elle aime recevoir des hôtes. Elle sait lire et écrire. Elle lit des journaux. Elle a deux enfants. Tu te sentiras bien chez elle. Et vous Saktagan et Nourbec revenez aux votre yourtes. Je m’accompagnerai Bates.
Les rideaux de la grande et grise yourte étaient encore fermés. Nous étions à coté de yourte quand une femme petite et avec un visage agréable est sorti de yourte. Elle avait une chöpön de toile de soie sur ses épaules et sa tête était couverte par un châle gland
-Est-ce que tu te sens bien, Barshagul ? ,- Nayzabek l’a accueilli et il a regardé à moi.,- et voila c’est Bates, ta sœur
Barshagul m’a aidé à descendre de cheval et m’a embarrassé comme elle s’embarrasserait sa sœur.
-Et Yerkin est revenu ?
-Pas encor
-Donc je pars. Je pense que les enfants encore dorment. Et Bates aussi doit se reposer un peu.
Selon les coutumes de kazakhs les femmes ne doivent pas parler longtemps avec les hommes outre son époux. Et voila elle n'a pas répondu à Nayzabek et elle s'est adressé à moi.
-Allons ma douce
Il était assez sombre dans la yourte et la lumière passait à travers de feutre. Mais je me suis habitué très vite à l'obscurité et j' ai commencé à examiner l'habitation inconnue. A droite derrière le rideau abaissé il était entendu quelque respiration- les enfants s'étaient coucher la bas. A gauche il y avait un lit de fer. Au coin ,sur le banc en bois il y avait des valises, quelque couverture et coussins pas riches . C’était le siège de complaisance qui était couvert par la carpette. Derière la cloison ils gardaient la vaissele et la nourriture. Sur les barreaux les vêtements étaient accrochés. Il était claire que c'etait toute la bien immeuble de la famille d'Yerkin.
-Donc Batesjan, le temps est assez tôt, tu peux te reposer pendant que toute la maison se couche. Je préparerai pour toi ce lit libre et je vais baisser les rideaux.
Je suis allé derrière le rideau , je me suis déshanillé, je me suis couché et j'ai fermé mes yeux et j'ai esseyé d' être plongé dans le sommeil . Les images détaché des derniers jours fuyaient devant moi. Chaque fois j'avais peur , je trassaissais et j'ouvrais mes yeux en regardant dans la demi-obscurité. Il était si calme dans cet aul de papier. Il n'y avait ni l'aboiement de chiens, ni le meuglement des vaches, le bêlement des moutons. En essayant d'entendre tout je remarquais seulement la respiration des enfants couchés. Je somnolais aux yeux ouverts et tout à coup j'ai entendu les pas prudent de quelqu'un. Un hommes est entré dans la yourte et Barshagul est sorti à la rencontre de lui. Ils ont commencé à échanger quelques mots en chuchotant.
-Bates est arrivé?
-Oui , elle est arrivée
-Et comment elle se sent?
-Je ne sais pas! Mais elle a l'air maladif, pâle...Peut être elle est transi de froid ou bien elle est très chagriné…
A cause de chuchotements des parents les enfants se sont reveillés d'ailleurs il était de temps de se lever.
-Aké, Aké, ,-ils ont commencé à gazouiller en appelan leurs pères. Par leurs voix j'ai deviné que ils avaient une fille et un garçon. J'ai entendu comment le père carressait ses enfants.
C'était bien sûr Yerkin. Puis quelqu'un a fait un bruit derière la yourte et j'ai entendu la parole d'Yerkin.
-Vous dormez longtemps!
-Bates est arrivé a l’aube.-Barshagul a expliqué,- j'ai voulu qu'elle s'est reposé un peu et puis moi aussi je me suis receillé tres tôt.
-Donc il est le temps pour s'habiller.Prépare le dinner…
Moi aussi j'ai commencé à m'habiller en froufroutant par ma robe et en me gênant des gens dont je connaissais trè peu.
Quand je suis sorti de derrière de rideau, Yerkin n'était pas dans la chambre. Barshagul était surpris du fait que je ne voulais me reposer plus longtemps. Mais les enfants d'Yerkin étaient plus surpris et même un peu intimidé par ma présence. Yerkin avait deux enfants-une fillette de trois ans et un garçonnet un peu replet de quatre ans qui très ressamblé à Yerkin. Les petits bonhommes se cachaient leurs têtes dans le bas de la robe de sa mère.
-Je ne voulais pas t’inquiéter, tu étais très fatigué. C'est pourquoi je n'ai pas commencé une conversqtion avec toi hier,- Barshagul a dit,- Je sais très bien où tu veux aller. Burkt a déjà quitté notre maison. Un pauvre garçon ragarde en arrière tout le temps. ave inquiétude. Tu as trouvé un djiguite dont tu à digne, que Dieu vous accorde une bonne chance. Agasi ( elle l'a nommé respectueusement son mari comme ça) m'a dit qu'il t'envoyera après lui. Nous avez peur que tu cahngerais ton avis, tu ne viendrais pas. Tu as raison Bates! S'ils ne savent rien dans l'aul! mas il est déjà tard. Maintenant tu dois te dépêcher.
Peut-être Yerkin était occupé ou bien il nous a restés seul à desseine… Mais le thé etait déja prêt et Barshagul n'a invité de goûter les régalades.
-Nous pouvons commencer sans lui.
Barshagul était une femme très sincère et de l'âme, polie et attrayante. Nous parlions en étant assises près de nappe blanche. Barshagul a raconté l' histoire de sa vie. La pauvrette , elle était la fiancé nommée d' un bay. Il voulait la prendre comme tokay et il avait déjà payé la rançon. Pendant la révolte le bay Amangeldy était contre de chef populaire et il avait été tué. Ce temps la son frère cadet avait décidé de faire valoir son droit car la rançon était déja payé . Mais c'était un année heureuse, l'année de soviétisation de Turguine: elle avait rencontré Yerkin et elle s'était enfui avec lui. Elle avait fait ses études et elle avait vu beaucoup de chose ! Et elle racontait avec agitation comment la femme kazakh se libérait.
Yerkin est revenu mais il n'était pas seul. Il y avait une femme jeune et très belle avec lui. Elle avait des vêtements de ville. Quand je me suis lévé par la politesse, il a touché par ses lèvres mon front comme un parent ainé selon nos coutumes.''Ils m’accueilissent comme le membre deleur famille'',- j'ai pensé avec des remerciements chaleureux.
-C'est notre sœur ainée, son nom est Asya Bektasova,- Yerkin m'a présenté à cette femme,-Elle est la maitresse de la yourte Rouge.
-Bonjours, ma soeur Bates, bonjours!,- Asya m'a tiré sa main.,-nous t'avons appelé à cause de ta demande. Nous voulons que tu prennes un bon départ.
Encore une personne est entré dans la yourte. Je l'ai reconnu tout d'un coup. C'était mon professeur d'enfance Baklash Jidebaeva. Il était avec une jeune femme . C'était son épouse. Balcach m'aimais comme son première éléve et il m'a accueili comme pendant des années d'école.
-Bastijan, tu te sens bien.
Il ne m'a permis pas de se lever car il pensait que les kawakhs ne doivent pas serrer la main.
Balcach a fait asseoir sur la siège de complaisance et Janil, sa femme s'était casé près de la porte. En buvant du thé par les petits gueules Balcach a commencé la conversation.
-Il arrive aussi que sur mes vieux jours une autre rosse devient ambiler. Plusieurs parmi nous ont étudié très peu dans leur enfance. Et maintenant il faut rattraper le temps perdu. Il y a déjà deux ans que je suis entré dans l'institut d'enseignants à Tashkende. Maintenant je suis déjà au troisième.Pendant les vacances d'été j'ai décidé de gagner un peu d'argent et en même temps je veux aider mes compatriotes. Pendant presque un mois j'enseingne aux analphabètes. Il est le temps de revenir à l'istitut. Mais en entendant de ton arrivé et de ta désir d'étudier, j'ai été retenu à dessein et j'ai décidé de te prendre avec moi. Tu étais mon élèves aimés et j'ai promis aux mes compagnons, à Asia Bektasova et Yerkin Erjanov , de t'aider …
-Il serra très bien si tu peux partir avec Balcach,- Asya a dit avec espoir,- Tu ne connais pas encore les longues routes. Et voilà il y a une compagne. Il n’est pas quelqu'un d'inconnu, d’aléatoire. Il est un professeur. Il t'a enseigné, il a enraciné pour les enfants au cœur. Balcach nous a promis qu'il te conduirait jusqu'à la vaille et ensuite il t'aiderait à устроиться учиться et à trouver un appartement, n'est-pas?
-oui, bien sûr, -Balkas a répondu,-Bates est ma meilleure élève! Si je ne l'aide pas alors qui suis-je aider? Mais il fait que nous pars tout de suite...
Balcach a regardé expressivement à Yerkin
-Nous avons des chevaux, -Yerkin a répondu,- Mais Koustanaï est assez loin et il est très difficile d'aller à cheval, particulièrement si vous n’avez pas quelque logement convenable. Il est impossible de trouver ici une télègue. Il y a seulement un seul issue de cette situation. Vous devez attendre jusqu'à on apportera остов de ma charrette. Il a été cassé et le mastère m'a promis de le réparer rapidement. Lorsqu'il l'apportera, vous pouvez se metter en route.
En écoutant la conversation de Balcach, Yerkin et Asya j'ai pensé '' Toutefois ils tout décide sans prenant compte mon opinion. Ils ne me demandent rien. Qu'est ils pourront faire si je dis maintenant que je ne veux pas partir?''
Après le thé moi et Asya nous nous sommes promenées dans le village. Dans la lumière du soleil ''l'aul de papier'' ne paraissait pas si solennelle. J'ai compté les douze yourtes. Elles étaient situées de telle façon comme si elles composaient deux auls: un était un peu grand, l'autre plus petit. Les drapeaux étaient seulement sur quelques auls. Une grande bannière d'Alela était sur la yourte le plus grande. L'entré de la yourte était décoré par des rubans rouges et grosses avec les slogans. Moi et Asya nous nous sommes dirigées vers cette yourte.
-On peut dire qu'il y a deux auls ici,- elle m'a expliqué,- dans le première aul qui est plus grand, le comité de Vólos se trouve, dans l'autre aul se trouve notre ''Yourte Rouge''
-Et combien de yourtes vous avez?
-Nous avons six yourtes. La grande yourte blanche avec la bannière est '' La yourte Rouge''. Les filles y font leur apprentissage jusqu’au dîner. Elles apprennent lire et écrire. Nous avons déjà quarante étudiantes. Après le dîner on commence la- bas le tribunal. Dans la yourte blanche vivent nos étudiantes, à droite se trouve la yourte des employés tribunaux. Vois-tu la yourte un peu sombre, c'est la cuisine. La yourte brune est notre prison temporelle.
Une prison ! Seulement ce mot m'a fait peur.
-Oui !Bates ! La prison ! ,-le visage et la voix d’Asya sont devenu sévère est cruel,- Qu’est que nous devons faire avec le gens qui ne veulent pas respecter la loi ? Et voilà le tribunal leur a condamné à l'emprisonnement. Comment notre tribunal punit tu peux voire toi-même. A vrai dire aujourd’hui il n’y a pas audience de tribunal, mais voilà demain, après le diner il doit analyser quelques affaires civiles et pénales...
Pour moi, une fille d’un aul assez sourd, tout cela était un peu incompréhensible et voilà Asya m’expliquait avec patience la différence entre des affaires civiles et pénales.
-Voilà par exemple quelqu'un s'est endetté - c’est une affaire civile, le meurtre et le rix sont des affaires pénales...
Nous nous sommes approchées de la Yourte Rouge. Asya est arrêtée et a écouté.
-Attend, il me semble qu'il n'y a pas personne dans la yourte. Je n’entends pas les voix des femmes. Je pense qu'elles répètent leurs leçons dans foyer des étudiants. Nous pouvons aller là-bas. Les filles étaient assises autour d'une table de bois qui était situé au centre de la yourte. Les une lisaient, les autres écrivaient. Quand nous sommes entrés ; elles se sont levées pour nous saluer.
-Asseyez-vous,- elle leur a dit.
Elles se sont assises mais elles n'ont pas continué leurs affaires. Elles ont commencé à regardé attentivement en me examinant. A cause de cela je me sentais mal. Il me semblait qu'elles connaissaient tous les détailles de ma vie et probablement elles pensaient '' C'est Bates et dans tous les auls ils parlent d'elle''. Mais Assya a dit simple et chaleureux:
-Pour les unes cette fille sera une sœur cadette, pour les autres une sœur ainée.
Peut- être j'avais raison car les filles ont commencé à m'examiner plus attentivement. Les regards sans gênes des filles n'ont pas plu Assya et elle a raconté brièvement ma biographie comme si pour me protéger des questions inutiles.
-Tu peux t'asseoir, ma douce , fais la connaissances avec les autres filles de ton âge.
Mais j'ai continué à rester debout parce que j'étais offensé par cette attention malveillante. Mais peut-être je n'avais pas raison? Qui étiaient ses 40 filles comme dans les comptes de kazakhs? Dès le premier vue elles dégageaient une impression étrange.
Pour moi, une fille d’un aul assez sourd, les vêtements très legers des filles étaient très étranges. Est-ce que un fille kazakh pouvait mettre les vetements pareilles dans les auls? Elle faisait tout pour ressambler à une planche. En essayant d' observer les convenances elle se cachait sa poitrine. Elle enlevait ses vetements qui cachaient sa poitrine seulement quand elle allait à se coucher. Comment on pouvait montrer la poitrine? Mais ces filles ne se gênaient pas et mettaient les robes légères qui montraient tout. Peut-être c'etait un nouveau coutume? Je n'avais jamais vu une chose pareille. Quel coutume! C'était une dévergondage pour moi!
J'étais aussi surprise par une autre chose. Beaucoup de filles n'étaient déjà pas de jeunes. On disait que dans la famille de Vagalbayli-jannasi qui était près d’Orenburgue, les filles se mariaient après le 30 êge. Et c'étaient pourquoi on disait que les filles avaient des enfants sans le mariage. Peut-être parmi ces femmes il y avait celles-ci .
Asya comprenait très bien la situation.
-Donc Vous pouvez continuer vos affaires. ,- elle a dit aux filles,- nous voulons nous promener dans l'aul. Bates doit savoire comment nous vivons, qu'est que nous faisons. Elle est parti de sa maison pour la première fois .Personne ne sait, peut-être un jour elle travaillera dans une autre yourte rouge.
Dans ce cas nous nous ne sommes pas promenés tres long dans l'aul.
-je veux revenir à la maison,-j'ai proposé
Asya était surpris.
-Pendans la nuit dernière je n'ai pas pu fermer mes yeux,-j'ai expliqué,- et aussi le jour n'était pas très tranquille. Je suis très fatiguée.
-D'accord.je t'accompagnerai
Elle continuait à raconter des luttes dans les auls, de nouvelles femmes. Mais on pouvait dire que je ne comprenais rien car je ne l'ecoutais pas. Je pensais d'une autre chose. Il me semblait que j'étais une outarde qui habitait dans une steppe très large. Mais maintenat le vent du destin a jetté cette outarde loin de ses plases natales et elle a été maintanat sur le lac. Mais est-ce que une outarde pouvait habité sur le lac? Peut-être les vagues pourraient la dévorer?
Nous nous sommes approche de la youret de Barshagul.
-Tu veux te reposer? Dormir un peu? Bien sûr tu peux. ,-la maitresse a dit joyeusement,- je fermerai le dessus de la yourte par les rideaux, et je serrai le feutre. Tu sais dans l'aul il n y a ni des chiens, ni le bétail.Les enfants joueront dans l'autre yourte. Tu pourras coucher tranquillement.
Barshagul a préparé la place de coucher. Je me suis deshabillée et je me suis couché. Mais dans mon âme j'avais le même temps qu'il faisait dans mon pays au printemps. Au printemps dans le ciel bleu où il n’y avait pas même une nuée, tout à coup tout a changé et les nuages ont couvert le ciel. Après quelque minutes le cien est devenu encore une fois bleu et sans les nuages. Mes pensés se changeaient comme ce ciel du printemps. Quelques minutes je me sentais très rompus, puis je dormais un peu et ensuit je me reveillais du peur et d'inquietude. Je voyais des débris des rêves embrouillées, j'étais possedée par des pensés absurdes, confuse et inquiéte. Mais je sentais quelque chaleur de l'âme qui venais de mes nouveux amis. Les qgents de police Nayzabek et Nourbec, l'exacteur Saktagan, mon vieille ami Yerkin et sa femme Barshagul, la maitresse de la yourte rouge Asya… Ils ont soigné de moi. Mes pensés se changaient tout le temps. Beaucoup de temsp s'est passé. Tout à coup j'ai entendu la voix éloignée d'Yerkin. Il appellait sa femme. Puis j'ai entendu les débris de la conversation.
-Est-ce que Bates est encore couchée?
-Je ne sais pas. Je ne suis pas entré dans la yourte.
-Et le dîner?
- Le dîner est déja préparé. j'ai eteint le feu et j'ai fermé tout pour que la viande ne se refroidisse pas.
-Dans ce cas il faut reveiller bates…
-Je vais regarder. Mais si elle se couche, je ne le reveillerai pas. Il faut qu'elle se repose.
-Elle aura du temps pour se reposer. Il est déjà soir. Si elle dort trop dans la journé, elle aura du mal à la tête. Elle a bu seulement du thé. Il faut qu'elle mange. Réveille-la!
Barshugul n'est pas entré ebcor dans la yourte mais j'ai commencé à me lever.
-Tu t'es déjà levé! c'est très bien.Yerkin m'a demandé de te réveiller.
Dans les yourtes il y avait beaucoup de personnes pendent le dîner.Parmi eux j'ai reconnu Asya, Nayzabek, Nourbec, Saktagan. Je n'ai pas osé de saluer à pleine voix. Comme chaque fille de kazakh qui est venu d'un aul sourde, je seulement murmuré quelque chose pour leur répondre.
-Viens- ici ma chère! ,-je suis assise à coté d'Asya,-voila notre Bates.
En sentant encore une fois les regards des autres personnes qui m'examinaient comme les filles de la yourte rouge, j'ai baissé mes yeux et j'ai pensé '' Pourquoi ils ne me laissent pas dans la tranquilité? ''
Un djiguit inconnu est entré et a apporté quelque plât de bois. Il a mis le plat avec la viende fumé.
-Mes chers hôtes, -en grimaçant d'un ton badin Yerkin a commencé,- Vous savez très bien que dans notre aul il n'y a pas des moutons. Je veux vous rappeler les paroles d'Asaubae de la famille de Kanjigal:
S'il y en a un agneau,-donc saigne pour la régalade
Il sera suffisant pour les dix hôtes
Saigne, régale et menge toi-même
si tu ne le saigne pas, il crevera lui-même
Mais nous n'avons pas pu faire comme ça. Bates est arrivé et nous avons décidé de la régaler selon nos coutumes. Mais nous n'avons pas pu trouver un agneau et voila nous étions oblgé d'acheter cette chèvre âgé d'un an et la saigne pour notre hôtesse.
- Elle encore très jeune, Yerkin, cette regalade lui convient,- Quelau'un inconu a dit
J'ai jétté un coup de ragard sur le plat. La viande de chèvre était grasse.Barshagul l'avait préparé très bien. La viande n'était pas cuite à point et la sauce qui était préparé par elle semblait très appétissante. Dans la sauce elle avait haché l'oignon de montagne qui avait un arome assez fort. Il y avait aussi une carotte sauvage. Peut-être dans la sauce on pouvait trouver aussi des pommes de terre sauvages. Notre oignon, carotte et pomme de terre sont très grands. Nous aimions cuire des des carottes et des pommes de terres dans la cendre brûlante. Si on fait bruiller des pommes de terre dans le lait, dans ce cas on pourait avoir une boisson sucré qui ressamnlé à Kaymak. Est-ce que il y avait quelque chosze plus délicieuse que ce plat. Mais dans ce cas même cette regalade ne pouvait pas attirer mon attention.
J'ai pris et j'ai mangé avec beaucoup de diffivulté un morceau de viande. Puis je n'ai pas pu manger une autre chose malgré la désire d'Yerkin.
Le dîner n'était pas très long. Les hôtes sont partis avant du couchet de soleil et moi en disant que j'avais du mal à la tête, je suis allé me coucher.
Quand il est devenu un peu sombre j'ai enetndu des chançons de jeune filles, des rires , de bruit et des voix de jeuns gens du côté de la yourte rouge. Dans l'aul les jeunes gens étaient plus joyeux que dans les autres auls. Tout d'un coup j'ai compris que des filles et des jeuns garçons faisaient de la balançoire. C'était mon jeu le plus aimé pendant les ans où j'étais un gamin Yerkajan, et dmaintenant aussi. Bien sûr Baybishé n'aimait pas mes jeux, mais elle me permettait toujours de faire de la balançoire. Je pensais qu'il n'y avait pas de gens qui n'aimainet pas ces jeux.
Maintenant tout était changé. J’étais si fatigué que je n'avais pas d'envie de m'amuser: même ce bruit m'énervait et j'essayais de faire attention à tout cela. Ils m'avaient appeler mais j'avais dit que je me sentais mal. Après quelque temps je me suis endormi.
Je me suis reveillée à cause des cris et des pleurs des enfants. La yourte était férmé par le feutre mais à travers des portes ouvertes les rayons du soleil pénetraient dans la yourte. C'était déjà le midi. A cause du someil fort et des pensés ma tête me tournait. Les enfants d'Yerkin faisaient de bruit. En jouant ils s'étaient battu. La cadette avait mordu la main de l'ainé. Celui-ci avait commencé à pleurer. Elle avait eu peur que son frère pouvait lui répondre de la même façon, elle avait commencé à pleurer aussi. J'avais joué de la même façon avec Kaken, et moi aussi comme cette fille vive, en rossant ma soeur ainée j'avais commencé à pleurer moi –même. Le temps merveilleux des gamineries et des amusements, tu ne reviendrait jamais. Et seulement la fille cadette d'Yerkin répétait ma ficelle.
La mère a accouri en entandant des pleurs des enfants. Elle n'était pas très loin de yourte. Barshagul s'est même fâchée
-Oh, mon Dieu, ces enfants , ils ne permettraient à Bates de se reposer.
-Mais je me suis déjà reveillé et je me suis assez réposé,-j'ai essayé de rassurer Barshagul.,- maintenant je me suis levé et je me suis lavé.
-c'est très bien ma chère. Asya était là-bas. Elle t'a invité de prendre du thé ensemble.
Barshagul m'a accompagné d'Asya. La maitresse de la yourte Rouge avait invité aussi les autres filles et femmes pour me contenter. Il y avait environ dix personnes. Et comme autrefois ils aussi ont commencé à m'examiner. Sur la table il y avait déjà des vatrouchkas avec du fromage frais avec l’huile de la crème. C'était un de mes plats aimés. Ce jour-là je me sentais plus bien, je n'avais pas du mal à la tête et je ne voulais pas coucher. Après mon départ c'était pour la prémière fois que je voulais manger, mais ces regards des femmes m'ont offensé et j'ai perdu l'appétit. Je sentais des arômes appétissants mais je ne pouvais ps mangé malgré qu'Asya tout le temps me proposait quelque chose.
-Ma pauvre fille! Comment tu pourras vivre comme ça? tu pourras mourir de faim. Voilà prends encore une.
Après du thé elle m'a proposé d'aller voir comment on etudiait dans la yourte rouge.
-Je ne te force rien. Tu dois décider toi-même.,-Asya a dit
Mais j'étais déjà d'accord.
C'était les mêmes filles que j'avais vu hier. Dans ce cas le professeur était Asya. Avant de la leçon les filles ont chanté l'hymne ‘‘International’’. Je n'ai pas compris c'était leur habitude ou bien Asya a organisé cela pour moi. J'ai entendu une interprétation pareille pour la prémière fois. Ensuite elles ont chanté la poésie comme l’hymne.
Au débute c'était la leçon de l'art de lire et d'écrire. Bien sûr c'était pour la prémière fois que j'étais présente de la leçon pareille et à vrai dire l'hostilité même la haine dans la voix d'Asya quand elle parlait des bays et blachait la pauvreté était dégoutant pour moi.
Pendant les deux leçons suivantes-c'étaient la géographie et les sciences naturelles -j'entendais attentivement les réponses des filles. Je me suis assuré que les connaissences de ces fille cédaient aux celles-ci de moi. Après la troisième leçon Asya m'a conseillé de me reposer un peu dans la yourte.
-Après le dîner nous aurons des audiences. Maintenant tu a écouté les leçons de livre, après le dîner tu écouteras les leçons de la vie.
Autour de la yourte rouge il y avait beaucoup de personnes. Tous le monde était interressé de quelque chose.
-Qu'est que vous voulez? Vous ne vooyez pas de gens ?,- Quelque djiguit a crié en fâchant.
Le secrétaire de la cour Salamen est arrivé. Dans ses maines il avait une chemise pleine de papiers. Après lui un homme de haut taille, avec le visage de negre. Il avait une aire très féroce.
Asya lui a présenté.
-C'est le secrétaire de l'union du comité '' kosish'' de volost. Il s'appelle Buzaubak.
Puis une femme de quarante ans est entrée. Elle était aussi un notateur national de volost. Elle s'appellait Kushkan.
Je me suis rappelé que pendant la conversation mon grand-père en parlant avec des autres vieilles disait '' Les temps sont mauvais. Le sable est devenu une pierre, les esclaves sont devenus des dirigeants, les vaches sont devenus très chères et les femmes son devenues des juges’’. Il m'a semblé qu'il avait dit ces mots en parlant de Buzaubak et Kushkan. Buzabel s'est assis à coté droite d'Asya, et kushka à coté gauche. Asyaz a sonné la cloche. Tout le monde s'est tu. Le visage d'Asya était sérieux et elle parlait court et avec des mots compréhensible.
Les agents de police qui étaient la pouvoir le plus haut dans notre aul, ici ils ne mouvaient ni cil ni bouche -. Un parmi eux était à coté de la porte et il avait un fusil dans ses mains, l'autre agent de police faisait enter et sortir des gens en conformité des ordres d'Asya. Dans la yourte ily avait beaucoup de personnes. On pouvait trouver parmi eux les accusés et les témoigne des affaires publiques différentes.
Je n'ai pas compris tout ce qu’ils parlaient dans le tribunal.
Quand j'avais lu dans le journal ''Ael-Tendigi'' que la bigamie était un crime, j'avais ri. Et voila je voyais par mes propres yeux qu'une loi pareilles existait et les gens qui l’enfreindaient, se traduisaient devant le tribunal. De temps en temps Kushukbay Ishbaev visitait notre aul. C’était un homme de quarante ans foncé et rêche. Maintenant j’ai appris qu’il a pris la deuxième femme. L’agent de police l’a présenté au tribunal. A coté de lui il y avait une femme de seize ou bien dix-sept ans. Elle paraissait une fille très agréable. Asya a commencé à interroger.
-Tu s’es mariée avec lui par son bon gré ?
-Oui,- elle a répondu avec une voix tremblante. Il était incompréhensible pour moi cette femme avait peur du tribunal ou bien elle était émue.
Au début de l’ audiance on pouvait penser que la fille était d’accord avec le mariage et son père ne l’avait rien forcé. Mais après quelque temps l’affaire s’est embrouillée. Les défendeurs ouvertement mentaient. C’était claire non seulement pour le tribunal mais même pour moi. Toutes les réponses étaient incompatibles. Le père de la fille a dit qu’il a donné sa fille pour le mariage. En même temps Kushukbay a déclaré qu’il a volé sa femme car le père n’avait pas voulu qu’elle deviendrait sa femme. Il disait qu’il faisait tous selon la loi soviétique. Les réponses des témoignes étaient aussi contradictoires. En ce qui concernait cette femme elle répondait aux toutes les questions par un mot seulement ’’ Oui’’. A cause de peur elle ne comprenait de quoi ils parlaient et ce qu’ils voulaient d’elle. Quand il lui a demandé ’’ Est-ce que ton père t’a forcé de se marier ?’’ . Elle a dit ’’ oui’’. Pendant la pause Asya a appelé cette femme chez elle et a interrogé encore une fois mais dans ce cas moins officiellement. A la fin de fin cette femme a reconnu avouer que c’était un mariage forcé.
Le tribunal a pris le jugement de divorcer cette femme et Kushukba.
Ils on commencé une autre affaire. Au cours de dernière année mollah Kudayjar avait quitté sa femme ainée et il avait présenté une demande au tribunal pour se divorcer. Dans sa demande il avait écrit qu’il avait décidé de quitter sa femme parce qu’il avait voulu vivre seul. Il avait prouvé ses paroles en se basant sur le Coran. Le tribunal a divorcé les époux mais en meme temps il a partagé le bien immeuble de mollah en deux parties.
Dans la réalité tout était comme ça : le frère de mollah était mort dans l’année dernière. Il était un jeun homme de vingt ans.
Il était marié et après son mort mollah avait décidé de se marier avec la veuve de son frère. Mais Elle avait refusé. Mais les ainées lui avaient forcé. C’était la première cause de divorce de mollah. L’autre était le fait qu’il n’avait pas voulu payer de taxes élevées. Après la divorce la femme ainée de mollah a eu un enfant. En ce qui concernait le mollah, il était très jaloux envers sa femme cadette. Si elle osait de parler avec quelqu’un, il la battrait. Et vola un jour sa femme avait décidé de s’adresser au tribunal.
Mollah était un homme de soixante ans, mais il semblait plus jeun. Il était gros comme porcs. Et voila-t-il s’est traduit devant le tribunal pour la deuxième fois.
-Si tu as quitté ta première femme donc comment elle a eu un enfant ?,- Asya a demandé sévèrement.
-Je ne sais pas,- mollah a murmuré en hésitant. Il mentait et il comprenait qu’il était dans une situation assez stupide.
Je pensais ’’ Voila un homme qui parait une personne honorable, mais ment’’.
Le tribunal a décidé : envoyer le mollah aux travaux forcés, une partie de son bétail donner au gouvernement, l’autre partie donner à sa femme.
L’affaire trois. Quelque Shoknit travaillait chez Kodibay comme berger des moutons quand il avait seulement onze ans. Et il était le berger jusqu'à trente- cinq ans. Puis il s'était marié avec une pauvre fille et avait payé le kalam à sa famille. Après le mort de Kodibay il était le berger chez son fils Sasisbay. Shoknit et sa femme Domalak avait trois filles et deux garçons. Ils avaient vécu ensemble presque vingt ans. Puis la femme de Shiknit était morte. Ses deux filles s’étaient mariées. Le fils ainé Shuglau Travaillait aussi comme berger chez Sasybay. Outre ce fils Shoknit avait aussi une petite fille de huit ans Balbota et un fils de dix ans Kenjegar. Kenjegar était parti pour faire ses études dans la ville. Dans sa quatorze ans Balbota est devenue une très belle fille.
Sasibek avait trois femmes. Une parmi eux était la veuve de son frère. Mais ce n'etait pas été suffisant pour lui. Il avait décidé de se marier avec une jeune fille. Et voila Sasibek tout-puissant avait forcé à mineur Balbota de se coucher avec lui. Après quelque temps il avait perdu l’intérêt envers Balota. Elle vivait très difficilement. Tout le monde l'offensait. Après un an le frère de Balbota est revenu en finissant ses études. En revenant il est devenu le secrétaire de comité de komsomol. En ayant le désir de sauver sa sœur et aussi de forcer payer le salaire de son père il s'était adressé au tribunal national. Sasybel avait trouvé des témoignes. C'était un collective assez intéressant: chacun était un peu plus épais et gros que l'autre.
Vieille Shoknit n’a pas osé de faire le témoignage contre Sasibay. C’était compréhensible : au cours de cinquante ans il était l’esclave de cette personne et il ne pouvait pas faire quelque chose contre son maitre.
Kenjegara a commencé à parler. Elle parlait clairement mais il y avait quelque inquiétude dans sa voix.
-Au cours de cinquante ans mon père et ma mère étaient les esclaves. Ma mère est morte parce qu’elle ne pouvait plus supporter de travail grave. Mon frère a vingt huit ans. Dès son enfance il travaille chez Sasybek mais il ne le paye pas son salaire. Dès du cinq âge je travaillais comme berger chez Sasibek. Regardez ma sœur ! Sa situation est horrible. Sasybey a gagné sa fortune par notre travail mais il n’avait jamais nous payé. !
Puis Balbota a parlé
-Les bays aiment s’adresser à Dieu, au Prophète ! Mais regardez-moi ! Il est si avare qu'il ne veut pas m'acheter même une robe! Il me bat tout le temps. Tous mon corps est couvert par des ecchymoses. Il est une personne inhumaine.
Le tribunal a décidé de donner une partie de bétail de Sasybek à Shoknit.
On racontait qu'autrefois un homme en voyant un chameau très grand, s'était exclamé ''Comment seront ses parents.'' Moi aussi j'ai pensé ''Qu'est que se passe dans les villes grands!''.
Mais quand même je voulais partir de cet aul. Il me semblait que tout le monde ici conaissait mon histoire et chaque fois en me voyant ils pensaient ''C'est cette fille impudique qui a fuit de ses parents.''
Bientôt j'ai trouvé l'occasion de partir. Une télègue est arrivée le troisième jour de mon habitation dans la yourte rouge. C'était la télègue d'Yerkin qu'on avait réparé. Asya m'a invité de passer chez elle la nuit. Le jour suivant je devrais partir. Mon professeur et sa femme m'accompagneraient. Avant d’aller chez Asya j'ai eu une conversation tête à tête avec Yerkin. Il a demandé à sa femme de sortir de la yourte.
-Donc tu pars ma chère Bates. Tu n'as pas changé de son avis?
-Non bien sur
- Ma premier désir est de te souhaiter un bon chemin.
J'ai remercié Yerkin
-Ecoute! Selon nos coutumes le frère et la sœur doivent se respecter. Cela ne fait rien que nous n'avons les liaisons parentèle l'un avec l'autre. Maintenent nous somme comme des proches. Je te prie de m'accepter comme ton frère.
334
-Je suis d'accord
-Donc j'ai eu une conversation avec toi.
-Je t'écoute agay
-Tu es devenu une personne très chère pour moi et je suis inquiété. J'esayerai de t'expliquer tout. Par sa classe Burkut est mon ennemi. Pendent toute notre vies nous rivalisons avec son père Abutalip. Oui Burkut a choisi un autre chemin de vie pour soi mais il est son père. Ils peuvent se quereller tout le temps mais cela ne signifie pas que Burkut voudra le mort de son père.
Je me suis rappelé de mon père et ai soupé durement.
-Tu t'es rappelé ton père n'est pas?,-Yerkin a compris tout
J'ai commencé à pleurer.
-Il ne faut pas pleurer ma douce, tout sera bien. Tu dois etre forte. Nous n'avons pas beaucoup de temps pour parler
Je me suis un peu calmé et Yerkin a continué.
-Notre conversation concerne le père et le fils, Bates! Abey est l'ennemi des ouvriers, un ennemi de classe comme nous disons. Et notre gouvernement, le gouvernement Soviétique luttera contre lui jusqu'à la fin. Si les gens pareils comme le père de Burkut veulent travailler, ils auront cette possibilité mais si non, nous les punirons. Je comprends il est très difficile de comprendre tout pour toi. La lutte de classes est une chose assez difficile. Comprendre tout d'un coup son sens est impossible. Je ne veux pas te donner les leçons. Tu comprendras tout plus tard. Qu'est que tu pense comment sont nos relations avec Burkut si son père est mon ennemi?
- On dit que vous êtes des amis
-On dit la vérité. Il a choisi son chemin et ce n'est pas le chemin de son père. Il me plait. Tu me plais aussi car Burkut te l'aime. Je suis heureux que tu essaies de devenir indépendante. Je sais tu aimes Burkut. Quelques gens méchants veulent vous quereller. Maintenant tu veux lier la liaison rompue. Je veux par tout mon cœur que cette liaison ne rompra plus.
-Merci Beaucoup, Agay,-j'ai répondu à Yerkin,-mais à vrai dire c'est très difficile de nous relire. Je dois savoir qui a préparé cet album, je dois être sur qu'il est innocent. Dans ce cas nous pouvons trouver l'issu. J'ai mis en route pour savoir la vérité. Si tout ce qu'il était dans l'enveloppe est vrai, donc je n'ai pas besoin de rien même de la vie.
-Oui mais ne te dépêche pas! Connais tout les détails. Et puis je sens que tout sera bien.
Yerkin a serré ma main chaleureusement.
-Nayzabek et Nourbec vous accompagneront demain
J'étais surprise
-Pourquoi?
Il m'a expliqué que les temps étaient dangereux. Les bays étaient fachés. S'ils n'avaient pas peur ils pourraient attaquer. Kustanaya était assez loin. Il y a des steppes, des collins et des plaines désolées. Les parents de mon fiancé pourraient se venger. Dans ce chemin il était impossible de voyager sans les gens armés. Quelqu'un pouvait attaquer.
- Dieu nous en préserve,-ma voix tremblait,- Mais est-ce que deux agents de police pouvaient nous défendre.
-Est-ce que tu sais le proverbe kazakh '' le canon d'un pistolet détient une centaine de personnes. Si il y a fusillade, Nayzibek pourra tuer une centaine de personnes. Une fois il a raconté des basmatchs armés dans les montagnes de Pamir . Et qu’est qu’il a fait ? Il a accepter le combat. Au cours des moments dangereux il devient courageux comme un tigre.
Voilà de quoi Yerkin et moi nous parlions tête-à-tête. Il était déja du soir et Barshagul m’a accompagné de la yourte d’Asya.
La maitresse de la yourte rouge était déjà à la maison
-Aujourd’hui nous seront seul dans ma maison. Nous parlerons tête-à-tête,-elle a dit.
Barshagul a bu une tasse du thé et elle est sortie de la yourte. Moi et Asya nous sommes couche dans le lit au fond de la yourte.
-Nous povons parler jusqu’à tu n’auras d’envie de dormir. Ne pesne pas que quelqu’un peut nous entendre. Nous sommes à coté de la yourte Rouge . Il y un agent de police là-bas. Il ne permettra personne de s’approcher.
Les conseils d’Asya continuaient les recomandations d’Yerkin. Elle me racontait de la ville , de l’édutes, des difficultés. Ces paroles étaient sincères mais j’entendais avec distraction . Je me suis souvenu le proverbe qui disait ’’ quand l’enfant aura des dents dans ce cas il peut manger tout’’. Je ne pouvais pas vivre par l’esprit d’une autre personne. La vie me donnerait des conseils .
En écoutan d’Asya je pensais de soi-même. J’ai été en train de dormir quand tout à coup nous avons entendu quelque bruit.
-Ey ! qu’est que c’est ! Arrête !,- nous avons entendu la voix d’un homme. C’était l’agent de police qui gardait la yourte Rouge. Il a répété son ordre. Il devenait compréhensible que cette personne ne suivait pas à son ordre.
- Tenez-le! je tire
J’ai imaginé comment l’agent de polis a pris le fusil et a commencé à viser.
-Ne tirez pas,- Nous avons entendu la voix d’une femme.
-Je te dit ! ne t’approche pas. Mais tu t’approches. Je te dis ne t’aproche pas !
-Mon enfent est ici, je n’ai pas peur de tes menaces.
-Maman,-J’ai reconnu la voix de ma mère et je me suis levé du lit
-Ta mère ? .-Asya a demandé et elle aussi s’est levé
-Ma propre mère... Jenya !,-en me hertant des tables et des seaus dans la yourte sombre, en trebuchant et en tombant,et n’ayant mis que seulement la chemise je suis sorti de yourte aux pieds-nus .
J’ai remarqué deux figures près de la yourte d’Asya et je me suis approché d’eux. L’agent de police disait qu’il ne la laissera pas à entrer mais elle ne cédait pas . J’ai repoussé résolument la main de l’agent de police avec le cri ’’ maman’’ et je me suis jeté sur sa poitrine. Ma peuvre mère m’a serré dans ses bras en pleurant. Oui, c’était vrai que baybishé m’avait élévée et il y avait des temps quend je evitais de ma mère-tokal, Mais maintenant il n’ y avait quelque chose plus chalereuse et plus forte que l’embrassement maternelle. Elle pleurait et j’entendais les chansons amères de ma mère. Jusqu’à ce moment je ne savais pas qu’elle avait un âme si tendre, qu’elle pouvait sentir et se desoler de cette façon.
Il me semblait que toute la steppe écoutait les chansons de ma mère. Tout le monde ententait cette pleurs . Les gens sont sorté de leurs yourtes pour voire ce que s’est passé. Je tremblais. Je sentais la force de l’amour de ma mère . Les larmes de mam mère continuaient de couler. Ma pauvre, propre mère.
Quelqu’un nous a séparé. Les autres essayaieent de nous calmer. Asya a invité ma mère dans sa yourte.
Yerkin qui était aussi là-bas a mentionné que je devais partir à l’aube.
-Tu dois un peu dormir
-Après tel rencontre avec sa mère elle ne partira pas,- quelqu’un a dit malicieusement.
Asya , ma mère et moi nous sommes entre dans la yourte.
En déhors quequ’un a commendé de revenir dans ses maisons.
Après quelque minute il y avait une silence totale. Asya a allumé la lampe. Ma mère s’était calmé un peu après les questions habituelles sur la vie et la santé. Les felle ont fait la connaissence. Et seulement après cela Asya a dit que j’ai décidé de partir.
-Je ne veux pas déranger ma fille. Je comprends que vous ne voulons rien de mauvais pour elle. Vous êtes des gens gouvernementaux , mais nous aussi nous savons que la nouvelle pouvoir aide les femmes. Je ne suis pas venu pour puis apporter Bates avec moi. Je veux seulement la regarder un peu. Je ne veux pas retarder ma fille. Envoyez-la comme vous avez déjà décidé.
-Il y a encore du temps jusqu’à l’aube,- en regardant sur sa montre Asya a dit,- qu’est ce que vous préferez ? Coucher sur le lit ou bien rester assis quelque temps ?
-Couchons, mais je veux coucher à coté de ma fille.
Nous nous somme couché sur mon lit et nous nous sommes serré très fort. Il me semblait que nous somme devenu un corp. Il était si bien d’être serré dans les bras de la mère !
Nous nous sommes reveillé d’un léger bruit.
-Asya !,- Nous avons entendu une voix basse
-Au,-Asya a répondu
-C’est moi Yerkin, le jour commence à poindre...
-Peut-être elles sont encore dormi
-Il est le temps de les reveiller. Les chevaux et les compagnons son prets.
-Nous nous sommes déjà réveillé,-ma mère a dit
-Il est le temps de faire ses préparatifs pour le chemin. Il fera très chaud aujourd’hui. Le soleil est dans le ciel clair.Il faut partir un peu plus tôt. Tendis que il soit un peu frais on peut aller plus vite. dans le cas contraire le chevaux seront fatigué plus tôt.
En s’adressant à ma mère il a dit
- Nos parents aussi pleuraient quend nous partions. Mais Il ne faut pas dire des choses qui pouront affaiblir l’âme
- Dieu ne plaise,- Ma mère a répondu,- je ne ceux pas que ma fille soit malheureuse. Je ne pleurai pas aujourd’hui.
-Merci à vous Jenguée.
Et Yerkin est sortie pour nous donner la possibilité de parler une peu entre quatre yeux. Asya aussi est sortie.
Nous sommes restées seul. Et nou ne pouvions pas nous séparer.Peut-être elle avait senti la même douleur quand j’etais née. Je sentais le tremblement dans le corps, les battements de cœur de ma mère. erkin est entré dans la yourte en faisant le bruit et j’ai commencé me préparer pour la route. Barshagul a préparé du thé. Mais il n’était le temps pour le thé. Je me suis dépêché de m’asseoire dans la télègue.
Je n’avais pas de force. J’ai regardé ma mère. Elle se taisait comme un nuage avant déluge.
Et à la fin j’ai perdu conscience. J’étais assise entre Janyle et Balcach. En vacillant j’ai failli me renverser de la télègue. Le sang avait quitté son visage et elle était devenue pȃle, jeunȃtre.
Le jour s’étais à peine levé. Balcach, sa femme et moi, nous devions faire le chemin dans une télègues. Barchagul et Assia me menaient en tenant par les bras. Derrière eux allaient ma mère, accompagnée de deux femmes... Elle m’a embrassé et a pleuré sans bruit. Ma mère n’a pas tremblé ou sangloté. Elle se tenait immobile comme pétrifiée. Elle a eu la force de prononcer à voix basse les paroles habituelles :
Bon chemin, ma chère.
Ses lèvres ont touché ma joue et elle n’a pas bougé. Quand je suis montée dans la télègue j’ai vu comment son visage s’est couvert de ride, comme le lait qui est sur le point de bouillir.
Nous avons démarré !
Bon chemin ! a crié tout le monde. Les larmes m’ont obscuri la vue. Les chevaux courraient vite et je ne voyais clairement personne. Je devinais à travers la brume les traits de ma mère.
A dieu, ma pauvre mère !
Mes lèvres bougeaient pour prononcer ces mots. Je les ai prononcé par le coeur.
Les loups dans la steppe
J’ai quitté la Yourte rouge presque dans l’inconscience. Les raisons étaient multiples : et la douleur del'âme et les nuits blanches et anxieuxe et même le fait que j’avais maigri et me ressemblait à un squelette.
La télègue bondissait sur les creux du chemin de steppe. De temps en temps je m’assoupissais.
Tu ne peux plus t’asseoir seule, t’approche de moi, je te retiendrai, a dit Balcach et m’a embrassé.
Je me rapelle seulement que je me suis adossé contre lui et je me suis endormie immédiatement.
J’ai ouvert les yeux car quelqu’un me sécouer et m’appeler. Le soleil s’approcher du midi. Nos télègues étaient debouts. Mes compagnons se promenaient à côté. Nous deux sommes restés sur la télègues : j’étais à moitié couchée dans les mains de Balcach.
Tu dors trop fort, m’a dit Naizabec. Nous sommes déjà loin de l’aul. Descends de la télègue, chasse le sommeil. Tu vois nous sommes arrivés à la forêt Casca-Boulac, lave-toi de l’eau froide et le sommeil disparaȋtra comme enchantement.
C’est assez d’embrasser la jeune fille ! Janyle a regarder désapprobativement son mari qui me soutenait encore. Tu ne peux pas te détacher de ta chouchoute.
J’ai sous-entendu la jalousie dans ses paroles, et cela m’a tellement étonné que le sommeil s’est dissipé en un instant.
J’ai regardé tout autour. Le lieu pour le repos étais à l’embouchure du ravin de steppe. Du creux pierreux une fontanelle jaillissait des par des filets rares. L’eau s’écoulait dans une cavité sablonneuse non profonde. L’eau était extraordinairement pure et transparente.
Je me souviens que la grand-mère Carayse se fȃchait contre nous, les petits : «l’eau va vous envahir», grondait-elle quand je nageais dans Caynara avec mes amis.
Les images de mon enfance ont vivement surgi et j’ai couru sur la rive sablonneuse et j’ai commencé à enlever mes vêtements.
Oh, Bates tu as décidé sérieusement de nager ? j’ai entendu la voix un peu moqueuse de Nourbec. Et en me troublant je me suis habillée vite.
J’ai deviné. Bates s’est souvenue de son enfance. Comme elle aimait nager à Caynara, a dit Balcach, je la voyais souvent là quand elle était petite.
Tu la connaȋs dès son enfance ? Il y avait tant de méchanceté dans ces mots de Janyle que Balcach s’est tu. De nouveau elle a ressenti la jalousie. La même chose est venue à l’esprit de Nourbec. Il a taquiné Janyle avec un petit sourire :
Est-ce que tu ne savais pas qu’une telle beauté grandissait à vue d’oeul de notre instituteur ?
C’est assez ! a interrompu la conversation Naizabec qui n’aimait pas et ne comprenait pas les plaisanteries.
Nourbec qui respectait Naizabec ne lui a pas contredit et s’est tu.
Dans les dépressions chez les sources l’herbe était d’habitude haute. Naizabec regardait avec admiration l’herbe épaisse et éclatante.
Alors, camarades ! Là nous allons dételer les chevaux pour qu’ils se reposent et paissent... Nous aussi, nous avons faim. Nous avons quelque chose pour le chemin. Mangeons, buvons et ainsi nous nous renforcerons.
Demain Ercyne a tué un canard et une oie gras. Barchagul les a préparé en remplissant de l’oignon de montagne et des pommes de terre. Elle a dit que c’est pour Bates ! Elle a versé dans le pot des crèmes cuites et a conseillé de manger vite pour qu’ils ne s’aigrissent. Nous les mangerons aujourd’hui ou demain ? a demandé Balcach.
Ne t’en lèche pas les babines ! Janyle a regardé son mari avec méchanceté.
Je n’avais plus de doute qu’elle est jalouse de Balcach. Balcach était plus ȃgée que sa femme de treize ou quatorze ans et il s’était marié récemment. Calissa omnisciente m’a raconté une fois qu’il a été toujours hésitant avec les femmes. Personne n’a jamais entendu des cancanes sur son compte. Bien des personnes doutaient même s’il était sain ? Peut-être c’est à cause de sa timidité qu’il s’est marié tard. Trapue, replète, avec un visage plat et un nez retroussé elle ne se distinguait pas par sa beauté. Balcach non plus n’était pas très beau. Les djiguites se plaisantaient souvent de lui : «Ils sont dignes l’un de l’autre. Que Allah les a bien unis».
Nous nous lavions de l’eau transparente comme des larmes. Ensuite nous nous sommes assis sur la clairière large et verte. Hier il faisait chaud, et maitenant le jour était gris et le vent doux nous enveloppait d'un souffle tiède.
Nourbec était capable non seulement à plaisanter mais aussi à travailler très vite. Il s’est mis à étaler la nourriture sur l’herbe en disant joyeusement :
C’est seulement Bates qui est plus jeune que moi. Mais elle est une hôtesse. Janyle est jeune aussi. Mais j’ai décidé de ne pas la troubler. Elle a un long chemin devant elle.
Nous avons assez de nourriture. Regardez ! La femme de Naizabec et Barchagul ont préparé tant de nourriture que cela nous suffit jusqu’à Coustan.
Nourbec a jeté un regard circulaire sur tout le monde.
Par quoi nous allons commencer ? Peut-être par l’agneau. Cet agneau gras a été saigné en l’honneur de Bates. Il est encore tiède. La viande jeune peut se gȃtée très vite. Mangeons-là. Et si nous la réchauffons ? Nous avons la seau.
La viande de l’agneau est bon même quand elle est froide, n’a pas pu se retenir de dire Balcach. Ce n’était pas en vain qu’on disait de lui qu’il est friand de la viande, quand ilenseignait encore à l’école j’ai entendu une conversation comment tout l’aul n’arrivait pas à nourrir Balcach.
La régalade que Nourbec a sorti de la valise et des sacs était très gras.
Bravo, ma femme, se réjouissait le miliciens des soins de sa femme, quand on saignait l’agneau je n’ai pas remarqué qu’il est si gras. Assied-toi, Balcach et procède. Nous ne pouvons pas nous embroiller sans toi. J’ai entendu que tu es un glouton connu !
Naizabec a regardé encore une fois la viande qui était déjà partagée en morceau et a encore aiguilloné l’instituteur.
Nous sommes à même table, mange.
Tu penses que je vais regarder, a répondu dignement Balcach, ne changeant pas l’expression habituelle de son visage. Je vais en finir avec ces morceau en un clin d’oeil. Qu’est-ce que tu me proposeras ensuite ?
Je n’ai rien à part koumis, a prononcé Naizabec.
Bois le koumis toi-même. Je compte sérieusement sur la viande.
Quand Balcach s’est mis à dévorer des morceaux énorme, nous n’arrivions pas à détacher les yeux de lui.
Au début il faut en finir avec cette graisse, il a dit avec dépit et a commencé à mettre dans sa bouche la grasse de mouton coupé déjà par Nourbec. Il a fini avec elle en un instant.
Maintenant c’est la tour du filet, il a déclaré et n’a pas permis de couper en morceau la graisse de filet. Il a pris la graisse de filet en mordant morceau par morceau et l’a éliminé aussi vite.
Pourquoi vous me regardez ? Vous n’avez jamais vu un homme qui mange ? La graisse qui reste est aussi la mienne mais vous pouvez manger la viande maigre, autrement vous resterez affamés...
Et quand il n’y avait plus de morceaux graisses il s’est adressé à Naizabec :
Tu ne t’offense pas ?
Si tu t’es rassasié je ne m’offense pas !
Comment je me suis rassasié ! a sourit malicieusement Balcach. Comment je peux me rassisier entièrement avec un agneau. Je ne sens même pas de pesanteur d’estomac.
Oh, Allah ! Personne ne peut t’égaler, Balcach.
Nous nous sommes renforcé et nous voulions déjà continuer le chemin.
Si vous permettez, je m’assiérai à côté de vous, j’ai demandé à Naizabec.
Tu es mal là ?
Je vous prie, permettez-moi !
Bon, mais pourquoi tu ne veut pas faire le chemin en causant avec Janyle ?
Je pense que Bates se tient à l’écart de Janyle, Nourbec n’a pas pu se retenir. J’aime parler directement même si c’est parfois honteux. Janyle est jalouse de Balcach.
Balcahc et sa femme ont entendu ces paroles. L’instituteur a appelait Allah en aide, Janyle s’est froncée et s’est détournée en faisant comprendre que c’était la vérité. Que ça serait bien si l’instituteur explique à sa femme sotte, j’ai pensé. Probablement Naizabec a pensé la même chose, mais il n’a pas ouvert la bouche, en regardant tour-à-tour Janyle et Balcach. Et c’était seulement Nourbec qui a dit tout :
Oh, Allah ! Ta femme est malade ? Bates a son djiguite jeune ! Est-ce qu’elle peut s’éprendre de toi ?
C’est assez de bavarder, Nourbec ! a dit Balcach vexé, en s’avançant sur le milicien.
Celui-ci s’est encore excité.
L’intelligence de ta femme est pareille à ses apparences.
Ça suffit, Nourbec ! Naizabec est intervenu.
Oh, on peut devenir fou, a dit Nourbec déjà avec l’intention de se concilier.
Mais il n’était pas très facile d’arrêter Balcach irrité. Et si Naizabec n’intervenait pas, personne ne sait comment cela pouvait se terminer... Je me suis assise sur la télègue des miliciens à côté de Naizabec et Nourbec a pris les brides.
Ainsi nous somme partis.
Les collines connues, les creux et les monticulesde Cisbel !
Je me suis sentie alerte. Le vent tendre soufflait agréablement par ce jour pas chaud et nouageux.
Naizabec pensait à quelque chose et somnolait.
Et Nourbec. Il me regardait avec sourire trop fréquemment. Il voulait parler, blaguer, mais il était évident qu’il avait honte.
Noubec sifflait des airs différents ou bien chantait des chançons de steppe à mi-voix. Qu’il est gai et jouyeux !
Le soir, quand nous avons laissé nos chevaux se reposer, nous avons parlé de notre couchée :
J’ai une propositions, camarades, a dit Balcach, la maison de Bucut se trouve sur notre chemin.
Mon coeur a frémit quand il a dit cela.
Mais Balcach continuait tranquilement :
Comme on dit, la vérité n’est pas honteuse. Nous tous savons très bien que Batesgean fait le chemin pour trouver son Burkut. Les jeunes ne se sont pas compris et se sont éloignés pour un temps. Nous ne devons pas prendre en considération quelque coutumes kazakhs. Bates fait le chemin sans la permission de son père et de sa mère...
Parle plus précisément, instituteur, sans la permission du père, Balcach a interrompu Nourbec .
Je n’ai pas comris ces mots.
Ne feins pas, instituteur : sa mère est venue à l’aul Yourte rouge et l’a conduit.
Mais la mère qui l’a elevée, grand-mère Caracyse, n’a pas même pensé la laisser.
Laisson les mères tranquilles, est intervenu Naizabec, dit, Balcach, ce que tu voulais proposer !
Il sera bien pour Bates d’avoir la bénédiction du père et de la mère de Burkut, a dit enfin Balcach.
Nous pouvons en finir avec ces coutumes ! et Nourbec s’est tourné avec dépit.
Pourquoi je dois en finir ? a dit Balcach. Pour toi et pour moi cela n’a pas d’importance ! Mais si Burkut et Bates se rencontrent et Bates dit qu’elle a reçu la bénédiction du père et de la mère de Burkut, celui-ci sera très content. Qu’est-ce que tu comprends de cela, qu’est-ce que tu peux ? Seulement tenir le fusil !
Il ne faut pas finir ainsi, Balcach ! Naizabec a pris ces parole à son compte.
Mais Blacach continuait, bien qu’il traite Balcach avec beaucoup de respect et avait peur de l’offenser.
Ne t’en fais pas. J’avais en vue seulement Nourbec. Et lui, il peut dire n’importe quoi...
Bon, allons à l’aul Abutalip, a consenti Naizabec.
Tu es sûr qu’on nous acuillera chaleureusement ?
J’en suis sûr ! Sinon, nous les persuaderons !
Peut-être serait-il mieux si Bates décide elle-même ?
Balcach s’est mis à me persuader.
Faites ce que vous voulez, je disais, ça m’est égal si on m’approuve ou non. Qu’on ne m’accuse pas seulement.
Balcach a interprété mes paroles comme consententement de visiter les parents de Burkut :
Peut-être Abey-agay ne sera pas content : c’est un homme cruel. Mais Assiltasse sera très contente quand elle verra Bates dans sa maison, la serrera contre sa poitrine comme l’amie de son fils Burkut.
Quand le soleil était sur le point de se coucher, nous avons entendu un cri derrière nous. Nourbec a regardé autour et a arrêté les chevaux qui galoppaient.
Vous voyez Balcach agite le chapeau !
La deuxième télègues est arrivé près de nous. Balcach a montré les yourtes lointains.
C’est l’aul Aboutalip. J’irai le premier pour informer de notre visite. Les maȋtres ne nous attendent pas. Ne vous dépêchez pas.
Nous avons consenti.
Balcach allait le premier et notre télègue le suivait.
Le soleil s’était déjà couché.
Les ténèbres devenaient plus denses et les derniers rayons du crépuscule s’éteignaient à l’ouest. Un cavalier est sorti de l’aul et a galoppé de notre côté.
C’est le père de Burkut, Abey, s’et éciré Nourbec qui avait une très bonne vue.
Abey, Naizabec s’est étonné. Comment tu l’a distingué ?
En tout cas je suis plus jeune que vous, a répodu Nourbec avec un sourire léger. Et qui a part Abey a un cheval gris foncé. Allah sait, mais il me semble que le maȋtre a échappé de ces hôtes.
Quand nous sommes arrivés à la yourte blanche sur le côté occidental de l’aul, nous avons entendu une voix de femme qui perçait l’oreille. Ne descendant pas de la télègue nous nous sommes pértifiés en écoutant ce cri.
Balcach ! glapissait-elle, tu es mon ennemi ou non ? Si oui, dit directement qu’est-ce que tu veux prendre ! Si tues un homme, va-t’en et ne t’avise pas de me montrer cette chienne.
Tout est devenu clair pour moi. C’était la mère de Burkut, Asstillasse. Le sang m’a monté au visage.
Balcach persuadait Asstillasse en lui conseillant d’être plus patiente.
Quelle pateince ! la femme a crié encore plus fort. Ce n’était pas à cause de cette jument que deux étalons se sont querellés ? Tu emporteras cette fille rusée, ou non ? Regarde, je lui flanquerai un coup de couteau.
Est-ce qu’elle est normale, cette femme ? S’est levé Nourbec. Peut-être mettrai-je lui un plomb dans la tête ?
Il s’est dirigé vers la yourte mais Naizabec l’arrêté d’un mouvement net. A ce moment le cocher Joldibay, Janyle et Balcach sont sortis tour à tour. En regardant autour avec circonspection ils couraient près de leur télègue.
Qu’est-ce que s’est passé ? a demandé Naizabec.
Qu’elle fais ce qu’elle veut, cette sorcière, a dit Balcach en s’asseoirant dans la télègue et dépêchant ses compagnons.
Et nous avons rebroussé chemin. La télègue de Balcach cette fois aussi était devant nous. Quand nous étions assez loin de l’aul Balcach a raconté ce qui c’était passé :
J’ai vu beaucoup de femmeschicaneuses, Naizabec, mais je n’ai jamais rencontré une femme pareille. Elle ne sait pas ce qu’elle fait ! Je ne devinais pas auparavant que Allah l’a privé de conscience. Mais maintenant je sais : elle est vraiment possédée. Elle a failli nous érafler et mordre. Quand Assiltasse a appris que vous êtes arrivés elle a eu peur, elle s’est retenue.
Mais qu’est-ce qu’elle veut ? Naizabec ne comprenait pas.
Elle veut tant de choses qu’on ne peut pas rapporter. Elle ne sait pas elle-même ce qu’elle veut. Elle est dans un grand malheur.
Qu’est-ce qui c’est passé là ?
Hier on a appelé Abey à Coustanay contre toute attente. Les parents crains qu’on ne l’emprisonne...
Attends, Balcach... Ce n’était pas Abey sur le cheval gris foncé ?
Non, c’était Técébay, son fils. Il nous a fui. Il s’est mis en route dès que nous sommes arrivés. Il ne nous a même pas salué.
C’est compéhensible, a prononcé Naizabec. Mais vraiment on peut emprisonner Abey. Il n’y a pas longtemps on procédait à une enquête l’affaire concernant le pillage des produits d’une boutique. J’ai envoyé moi-même à volost un tas des matériaux. Il semble qu’il peut avaler le chameau avec le poil.
Les paroles de Naizabec ont percé mon coeur. Mon père également prenait part aux affaires commerciales de cette boutique : chez nous on l’appelait «Capducain». Les morceau gras n’ont pas échappé à la bouche de mon père. Et le crochet qui a accroché Abey peut accrocher également mon père. Naizabec m’a éloigné de mes pensées.
Tout est clair. Nous n’avons rien à faire ici. Continuons notre chemin !
Quel route nous choisirons ? a demandé Balcach.
Allons directement !
En allant par la steppe déserte on peut mourir de faim. Nous ferons mieux de choisir le chemin en détour. Nous rencontrerons des auls et trouverons où passer la nuit et manger à notre faim.
Nous te donnerons à manger, Balcach, nous avons fait provision pour le chemin.
Nourbec a regardé Naizabec :
Pour arriver à Coustanay nous devons passer encore cinq nuits. Vous avez vu de vos propres yeux combien peut Balécé manger. La viande lui suffira pour une fois. Balcach a besoin d’un agneau gras pour un jour.
Mais Naizabec n’a pas accepté la blague :
Allons directement. Balcach a du temps de zigzager pour régalade, mais nous n’en avons pas.
Et où nous passerons la nuit ?
Je dirai ...
Quels agneau merveilleux... Et nous ne les avons pas reçu. Maintenant il probablement bêlent joyeusement, ne cessait pas Nourbec en éperonnant les chevaux.
Il fasait nuit. Et pour lever l’humeur un peu assombrie, Nourbec a chanté à haute voix sa chançon préférée «Mayra» :
Je m’appelle Mayra, mon père est Valli...
Quand je chante on m’entend de loin
Sa Mayra devait être joyeuse, en jugeant par sa chançon elle était Nourbec parmi les filles... Pourquoi allah ne m’a crée ainsi.
... Comme nous supposions nous avons été obligé de passer la nuit dans la steppe. Et comme Nourbec disait la viande cuite n’était pas lourde pour l’estomacinsatiable de Balcach. Quand nous avons passés à l’oie et au canard préparés par Barchagul, Naizabec a proposé de donner tout le gibier à l’instituteur. Mais Nourbec ne voulait pas consentir avec cela.
Pourquoi nous devons lui lécher la bouche ! vous voulez être généreux, donnez vos parts et le mien je mangerai moi-même.
Balcach s’est offensé et s’est mis à persuader que tout le gibier soit partager en parties égales.
En un mot à chaque arrêt des querelles s’enflammaeint. Nous nous querellions avant de nous coucher. Je tentais de me coucher à côté de Janyle, pour qu’elle se sente tranquille. Mais elle ne consentait pas. Elle avait peur de laisser son mari et exigeait qu’il soit à ses côtés.
Et Bates ? A demandé modestement Balcach.
Pourquoi tu t’inquiète de Bates ? Elle a sa télègue, elle y trouvera une place !
J’ai conseillé à Balcach ne pas discuter avec sa femme :
Je trouverai où me coucher, ne vous inquiétez pas, j’ai dit.
Attendez ! Il sera bien si les femmes se couchent ensemble, s’est immiscé encore Nourbec.
Laisse tes plaisanteries ! s’est fȃché Balcach. Plaisante avec les personnes qui ont ton ȃge.
Et là, comme d’habitude Naizabec a jugé tout le monde !
Bates passera la nuit dans notre télègue et Nourbec et moi, nous nous mettrons sur l’herbe.
Je me suis couchée dans la télègue sans me déshabillet et longtemps je n’arrivais pas à m’endormir. Les miliciens parlaient à voix basse. Soudain j’ai entendu clairement les paroles de Naizabec.
Aujourd’hui il faut être particulièrement prudent. Nous nous trouvons non loin de l’aul de Sassyke. Sassyke se fȃche à cause de la honte et de l’offense. La fiancée de son fils a fui. Il peut lȃcher contre nous des pique-assiettes.
Mais qu’est-ce qu’ils peuvent nous faire ?
Tu es encore un garçon ! s’est fȃché Naizabec, il emporterons nos chevaux ! Essaie de les trouver ensuite ! Ils peuvent faire cela aujourd’hui. Tu t’imagines comme il sera difficile sur la moitié du grand chemin. Il se vengeront de cette façon.
Comment nous pouvons nous sauver, Naizabec ? s’est inquiété Nourbec en oubliant ces blagues habituelles.
Il faut attacher les chevaux aux télègues . Nous aussi, nous devons être prêts.
Même après avoir attaché les chevaux ?
Que tu es léger, Nourbec ! Il faut faire comme je dis, à l’aube nous paȋtrons les chevaux tour à tour. Mais souviens-toi, au moment où tu fermes les yeux ils les emporterons. Tu ne me crois pas ? Essaie de t’endormir et si les chevaux sont à leur place quand tu te lève, je couperai mon nez pour toi.
Tu penses que les voleurs des chevaux ne sont pas loin de nous ?
Je garantis qu’ils nous guettent du ravin et connaissent notre chaque pas. Tu penses que Tecebay a quitté l’aul en vain ? Il est allé prévenir ses amis. Les loups perdu touvent toujours l’un l’autre. Il a informé déjà tout les gens nécéssaires. Maintenant ils sont probablement à côté de nous.
J’ai demandé à Naizabec :
Qu’est ce que nous devons faire ?
Couche tranquillement, chérie. La prudence n’est pas un obstacle. Si nous sommes eveillés personne ne s’approchera pas de nous.
En tout cas les peurs ne ma laissaient pas. A cause d’eux et de la fraîcheur de la nuit je frémissais. J’entendais très attentivement. Tous les trois, Nourbec, Naizabec, Joldibay murmuraient quelque chose entre eux. Je faisais des efforts pour chasser le sommeil. Il me semblait que dès que je ferme les yeux les ennemis apparaȋtrons.
J’avais raison... quelques cavaliers armés nous ont attaqués et nous ont traȋné. J’entendais les voix «Je meurs», «Je meurs» ! Dans l’homme qui m’a saisi par les chevaux j’ai reconnu Sassike ! Il était effrayant comme le diable. Il a menacé :« Je vais te couper la gorge» et en tirant de sa poche le couteau. Je n’ai pas pu me retenir et j’ai crié...
Au même moment j’ai entendu la voix soucieuse :
Qu’est ce que tu as, Bates ? Ce sommes nous ! Nazaibec et Nourbec...
Et là j’ai sauté de la télègue et les ai embrassé tour à tour. J’ai compris : tout ce que j’avais vu était un rêve.
Si nous tous nous endormirons très fort le rêve peut devenir réalité, a remarqué Naizabec.
La nuit a passé dans l’inquiétude.
Le soir suivant j’ai décidé de régaler mes compagnons et j’ai ouvert la valise en bois que ma mère m’avait donné. Il y avait tant de choses dedans ! Du saucisson fumé de la viande grasse de cheval saigné à la fin de l’hiver. Ma pauvre mère ! Elle se souvenait probablement que je ne peux pas avaler même un morceau de graisse. Pour qui elle avait préparé tout cela ?
Balcach a senti immédiatement l’odeur chatouillante de graisse et l’a regardé avarement .
Ouau, Ouau, il a ronronné joyeusement comme un chat, voilà la viande la plus bonne.
Qu’est-ce que tu as vu là, Balcach ?
J’ai vu que la faim ne nous menace pas. Il y tant de viande graisse dans la télègue. Coupe et mange !
On a essayé de le retenir. On lui disait que cette nourriture a été préparée par la mère pour que Bates se renforce à la ville. Mais il n’était pas très facile d’avoir le dernier mot avec Balcach.
Est-ce que vous pensez que je ne connais pas Bates ? Elle ne peut pas manger même un tout petit morceau de graisse ! Et en goûtant d’avance le plaisir, Balcach avalait la salive. Ce n’est pas en vain qu’on dit que la nourriture de l’homme et du loup se trouve sur le chemin... Nous trouverons quelque chose pour Bates !
Alors commençons à cuire, j’ai proposé.
Naizabec a essayé de nous dissuader de cette idée. Mais Nourbec et moi, nous avons rempli la sceau de la viande fumée et l’ont pendu sur le feu.
Même si le diable est dans le ventre de Naizabec, il n’arrivera pas à en finir avec tout cela, a murumuré Nourbec.
Mais alors nous avions moins de la viande de mouton, j’ai dit.
Regardez ces viandes fumées, bleues comme la glace. Il est plus difficile de le manger.
Diffice ou facile, nous allons voir, a souri Balcach.
Après avoir été cuite la viande est devenue plus grande.
Après la viande de mouton jeune il était difficile de manger la graisse fumée. Personne ne l’a même touché. Personne à part Balcach. Il la mangeait en clappant. Nous avions des nausées en le voyant et nous sommes allés à côté. Mais bientôt Balcach a dit :
Venez, voyez !
Sur notre surprise seulement un morceau de graisse restait sur le plat, mais Balcach l’a mangé immédiatement ensuite il a approché le plat à ses lèvres et a bu en une fois les restes de la sauce grasse.
Tu es un vrai glouton !
Balcach a écouté ces mots de Nourbec avec mérite comme une louange mérité.
... Si Nourbec ne chantait pas ces chançon au cours de notre voyage, si l’avidité de Balcach ne nous amusait pas, nous nous ennuyerions dans la steppe déserte. Particulièrement moi. Ce n’est pas facile pour une jeune fille d’aul de causer avec les hommes. Commencer la conversation est impoli, et ils me posaent des questions rarement. Peut-être pensaient-ils qu’étant préoccupée de mon destin je me veux pas causer et ne savais pas de quoi parler avec moi.
Ma seule compagnonne Janyle s’est vexée le premier jour du chemin et se fȃchait encore contre moi.
... Nous allions longtemps dans la steppe. Soudain j’ai vu les silhouettes confuses de la forêt.
Je connaissai cette forêt, connaissais les sept lacs cachés dans ses fourrés. Il m’est arrivé d’être dans un village russe qui s’appelait «De sept lacs». C’était l’année passée quand grand-mère Caracyse m’emmenait chez ses parents. J’ai vu beaucoup de choses alors. Mais je me suis rappelé particulièrement la forêt et l’eau de lac calme et transpaente.
Nous allions au village de setp lacs. Il faisait déjà nuit. Nous nous sommes arrêtés et la dispute habituelle sur la couchée a eu lieu.
L’un voulait passet la nuit dans le village, l’autre sur la rive du lac, dans la forêt.
Est-ce que vous ne savez pas qu’on vend dans le village non seulement la viande mais aussi des os. Il faut payer pour tout, pour la couchée, pour le pain, pour la viande. Balcach nous persuadait de nous reposer sur la rive du lac. Nous acheterons du pain dans le village, nous avons la viande.
Vraiment, les restes des viandes fumées sont restées dans ma valise et Balcach l’a remarqué de ses yeux avides. C’était de la graisse ! De tous mes compagnons c’était seulement Balcach qui était capable de manger cette nourriture sans aucune difficulté. Qu’il mange s’il veut ou nous serons obligés de la jeter.
Nourbec n’était pas fasciné par l’idée de se coucher sur la rive du lac.
Qui nous oblige à passe la nuit sous le ciel ouvert si le village est à côté, grondait-il. Il y plens de moustiques et de mouches dans la forêt, il fait froid la nuit. On ne peut pas être sûr que les persécuteurs sont restés en arrière. De plus il pleuvra probablement la nuit. Nous pouvons nous cacher sous les pins. L’odeur de la viande chatouille l’odorat de Balcach ; ne t’inquiète s’il te plaȋt ! Que ça soit ainsi, aujourd’hui j’achèterai un mouton russe gras. Elle a un défaut : il n’y a pas de queue. Mais les moutons de Sept lac ne cèdent en rien aux porcs. Même toi, tu n’arriveras à manger le mouton entièrement.
La dernière parole était derrière Naizabec.
Nous allons voir, il a répondu d’une manière confuse à la question de Balcach affamé.
A la fin de fin nous sommes arrivés près d’une maison d’un paysan russe riche chez qui nous pouvions prendre du pain, du lait et du beurre. Dans sa cour il y avait des motouns noirs à queues longues.
C’était Naizabec qui menait les négotiations avec la maȋtre. Il a visité sa maison et il est revenu bientôt avec des petits-pains. Les poches de sa veste étaient gonflées.
Maintenant on ne peut pas retenir notre Nacen même si on l’attache.
Je n’ai pas compris ce que Nourbec disait.
Regarde ses poches. Par Allah, c’est dutord-boyaux !
Je ne savais pas que signifie tord-boyaux et Nourbec m’a expliqué.
De l’eau-de –vie qu'on a fait soi-même, très forte...
Comment tu as deviné que c’est elle !
J’ai senti l’odeur et j’ai compris par l’expression du visage de Naizabec. Il est un homme d’or mais il a un défaut : après avoir été au front il a commencé à boire quand il arrive à trouver de l’eau-de-vie. S’il s’enivre il commence à dire des bêtises...
Peut-être nous le prierons qu’il ne boit pas ? j’ai proposé timidement.
Ne t’avise pas ! Naizabec n’aime pas cela. Il fera mieux de feindre que tu ne doute de rien...
Naizabec nous a donné les petits-pains.
Ils vont sortir du four, ils sont encore chaud. J’ai aussi un oignon, un ail, une carotte.
Ces derniers mots étaient adressés à Balcach.
Si tu veux, je peux acheter un mouton.
Balcach n’a rien dit.
Ne t’afflige pas, mon ami ! continuait Naizabec. Aujourd’hui nous cuirons les viandes fumées restées dans la valise de Bates. Et si tu manges ces petit-pains, elle te rassasiera.
Je ne te demande rien, Balcach s’est vexé. Ce n’est pas toi qui me nourrit. Et dans le village et dans la forêt je trouverai de la nourriture pour moi.
Je blague, l’a calmé Naizabec. Ne t’en fait pas. Tu connais le proverbe : il est agréable de rire quand dans la conversation il y a beaucoup de blagues cachées.
Balcach a fait comprendre qu’il ne se vexe plus.
Allons donc près du lac ! a décidé Naizabec...
Je resterai dans le village jusqu’à l’aube a dit soudain Nourbec.
Naizabec s’est étonné.
Je veux me laver aux bains. Je retournerai quand vouz direz. Ne vous inquiétez pas pour moi.
Bon, reste, a consenti Naizabec, nous nous éloignerons du village et passerons la nuit sur la rive. Là il n’y a pas de moustiques. Viens au petit jour.
Nourbec est resté au village et nous nous sommes dirigés vers le lac Ayac-kol. Le soleil se couchait. Les chevaux allait au petit trop sur le chemin sablonneux. Nous sommes arrivés au lieu de notre couchée entre chien et loup.
Ayac est le dernier... Evidemment ce lac était appelé ainsi car il se trouvait un peu loin des autres lacs. Elle était large et clair et n’était pas le dernier par sa beauté. L’eau qui est d’habitude transparente comme les larmes à cette heure apparaissait blanchâtre.
Il y avait beaucoup d’oiseaux là. Les oies, les canards, les mouettes inquiétés par notre présence montaient avec bruit, se posaient et volaient encore.
Au centre du lac deux cygnes glissaient tranquillement. On avait l’impression que l’alarme des oiseaux ne les concernait pas. Mais c’était seulement une impression. L’inquiétude s’est transmise aux cygnes. En voyant les hommes sur la rive ils se sont mis à battre l’eau de leur ailes, sont montés et ont volé.
Le silence régnait.
Comme il était beau là ! Je ne pouvais pas cesser d’admirer le lac Ayak !
... On a dételé les chevaux et ont attaché aux pins.
Qu’est-ce que tu penses Batesjan, cuisons les viandes fumées de ta valise ? Naizabec s’est adressé à moi.
Je me suis mise à l'œuvre.
Alors que Janyle et moi, nous allions apporter de l’eau, lavions la viande, et le mettions dans la sceau, les hommes ont coupé du bois et ont allumé le feu. Quand la nourriture était préparée Naizabec a sorti deux grandes bouteilles.
C’est du tord-boyaux, camarades. Je savais que la nuit il fait froid près du lac. Et pour que nous ne prenions pas froid je les ai pris. C’est suffisant pour moi et pour Balcach. Et même si Joldibay priera, nous ne lui donnerons pas. Qu’il garde les chevaux. Janyle aurait probabalement goûté, mais sûrement Bates ne sait pas qu’est-ce que c’est.
Janyle a remué la tête :
Moi non plus, je n’ai jamais goutté...
Tu n’es pas contre Balcach.
Je peux un peu, a consenti Balcach.
Commençons peu à peu. Nous avons de collation, du pain et de l’ail.
Nous n’avions pas beaucoup de plats, trois tasses en bois. Nous buvions du koumis ou du bouillon de viande. Naizabec a rempli deux tasses. Le tord-buyaux avait une odeur dégoûtante. J’avais entendu que l’eau-de-vie existe, mais je ne l’avais jamais vu. Et j’ai su que l’eau-de-vie sent mal. Il m’est arrivé de voir comment les gens s’enivrent du koumis : les visages deviennent rouges, la dispute devient plus vive mais personne ne se privait de raison. On racontait que les gens deviennent fou en buvant de l’eau-de-vie, ils commencent à se quereller, parlent avec eux même. Dans notre aul il n’y avait pas d’ivrognes. C’est pour cela que mon coeur s’est serré en entendant les cancanes sur Burkut qui s’enivre.
Et maintenant je vois le tord-buyaux dans les mains de Naizabec, cet homme intélligent et réservé... Pouquoi il boit cette mauvaise boisson ? J’ai tant voulu voir Balcach et Naizabec enivrés que j’ai désiré en imagination qu’ils boivent de l’eau-de-vie plus vite.
Naizabec a donné la tasse à l’instituteur.
Pour quoi nous allons boire ?
Pour le bon chemin.
Bien, pour le bon chemin.
Ils ont frappé les bouts des tasses. Le visage de Naizabec s’est couvert de rides. Il a senti l’ail, et s’est mis à le mȃcher. Balcach n’a pas bronché. Il regargait autour avec indifférence comme s’il avait bu de l’eau habituelle.
Que tu dis Nacé, buvons encore une, il a proposé à Naizabec dont le visage était encore contracté.
Je su-is d’ac-cord ! Bu-vons !
Naizabec s’enivrait devant nos yeux. Ils ont bu encore. Les mains de Naizabec ne lui soumettaient plus. Il a pris le pain et voulait le tremper dans le kaimak. A la fin de fin il a versé le kaimak.
Oh, il ne faut pas faire ainsi ! Balcach a tenté de l’amener à la raison mais Naizabec a injuirié ; en me voyant il a eu honte.
Ma chère tu es là. Je n’injurierai plus. Mais si tu n’étais pas là, je le...
Il a menacé Balcach, a injurié de nouveau et s’est mis à s’excuser.
Toi, Balcach, je te... et il lui a montré le poing fermé.
Le menace a eu son influence sur Balcach il a monté la tasse et a bu avec Naizabec. Après cette portion de tord-buyaux notre milicien a perdu finalement la parole. Il oubliait ce qu’il disait injuriait tout le monde à part moi. Et en interommpant ses injures, il s’adressait à moi : «Ma chère Bates».
D’ailleurs le délire de Naizabec n’était pas privé de sens. Il rétépait avec entêtement que Balcach est un ennemi pour moi et pour Burkut il qu’il a décidé d’aider les bais à réaliser leurs intentions rusées.
Tente seulement ! Tu verras ce que je ferai avec toi ! Tu y laisseras ta peau.
Au début Balcach s’est indigné et protestait mais Naizabec le pressait si fort que l’instituteur s’est tu et s’est mis à écouter, sans ouvrir la bouche, les menaces et les injures du milicien. Janyle aussi écoutait ses paroles avec frayeur. Elle cherchait et n’arrivait pas à trouver une place pour se cacher comme une chèvre poursuivie d’un chien. En ce qui me concerne je ne m’inquiétais pas beaucoup. J’étais sûr qu’il ne m’offensera pas, et à part cela les paroles et les actions bizzares de Naizabec me paraissaient amusantes.
Après un temps il s’est endormi. Là Balcach a donné libre cours à sa colère et s’est mis à l’insulter. J’ai mis un oreiller sous la tête de Naizabec et l’a couvert.
J’avais entendu qu’il étais un alcooliquefieffé (alors je ne comprenais pas le sens de ce mot) médisait Balcach. C’est la première fois que je vois une pareille chose. Un vrai chien.
Il ne faut pas l’injurier ainsi. Et s’il se réveille, j’essayais d’arrêter Balcach.
On ne peut pas le réveiller même à l’aide d’une hache. L’eau-de-vie l’a pris vite. Nous avons bu également. Et toi, Janyle, donne-moi à manger !
Balcach a avalé en un instant la graisse cuite avec le reste de l’eau-de-vie.
Toi aussi, tu seras ivre, sa femme essayait de l’arrêter, mais il a sourit seulement et a dit que même un tonneau de tord-boyaux ne lui nuira pas. Balcach proposait à Jaldibay de boire mais le cocher a refusé net.
Tu aura mieux de surveiller les chevaux. Et Balcach a bu la tasse du tord-boyaux destinée à Joldibay.
«Pourquoi cela se passe ainsi ? pensais-je. On ne peut pas même s’apercevoir que Balcach a bu. Et qu’est-ce que c’est passé avec Naizabec ? Que des merveilles...»
Balcach et Janyle se sont couchés.
Les chevaux se sont reposés, qu’il paissent maintenant sur la rive, je serai à côté, a dit Jaldibay.
Moi aussi, je serai près de vous, j’ai proposé au cocher, mais il m’a conseillé de me coucher pour me reposer :
Je protégerai les chevaux seul, à l’aide de Allah...
Je me suis mise sur ma télègue, mais longtemps je ne pouvais pas fermer les yeux. Mes pensées étaient en désordre. Et c’étaient les paroles de Naizabec concernant Balcach qui m’inquiétaient particulièrement. Est-ce qu’il disait la vérité ? Ou bien l’eau-de-vie l’avais stupéfié.» Et je me suis endormie avec ces pensées.
J’étais éveillé par un coup de feu qui a éclaté presque sur l’oreille. Ensuite le deuxième coup a éclaté. Naizabec a sursauté. En regardant autour il a pris le révolver. La steppe autour était devenu grise, l’aube s’approchait et on pouvait voir clairement que quelqu’un allait à notre rencontre.
Ne bouge pas, je vais tirer, a crié Naizabec.
N’aie pas peur, c’est moi, Joldibay !
Qui tirait ?
Je ne sais pas.
Où sont nos chevaux ?..
Ils paissaient...
Mais où sont ils maintenant ?
Joldibay n’a rien dit.
La silhouette de quelqu’un s’est montrée entre les pins.
Naizabec a répétait sa prévention.
Ne bouge pas, je vais tirer !
C’est moi, Nourbec. Nous n’avons pas eu de la chance que ça soit maudit...
Dis clairement, qu’est-ce que c’est passé ?
On a volé les chevaux...
Comment !
Je marchais dans la forêt. Et j’ai rencontré deux hommes. Ils menaient par les brides quatre chevaux. «Est-il possible que ça soient les nôtres ?» j’ai pensé. Je les ai appelé, ils ne se sont pas arrêtés. Alors j’ai tiré. Les voleurs sont montés à cheval, ils ont pris deux chevaux par les brides et se sont perdu dans les pins. Est-ce qu’on peut les rattraper ?
Et où tu étais, Joldibay ?
J’ai veillé toute la nuit, presque jusqu’à l’aube, a mâchonné le cocher, et là le sommeil m’a vaincu et je me suis endormi.
Tu t’es emdormi. Comme Balcach...
Et là nous avons vu que ce va-et-vient n’a exercé aucune influence sur l’instituteur. Il ronflait à côté de sa femme. Les coups de feu et le bruit ont éveillé Janyle, mais elle feignait de dormir car elle était saisie par la peur.
Nous étions obligés quand même de l’éveiller. Le jour c’était déjà levé. Nous nous sommes promenés au long du lac. Les traces de nos chevaux et de leurs ravisseurs menaient à la forêt...
Oh ! a respiré Naizabec, il serait bien de trouver de bons chevaux, nous rattraperions vite les voleurs.
Quels chiens nous ont pillé ? a dit Balcach désespéré.
Comme si tu ne sais pas, a répondu Naizabec, ce sont les serviteurs de Sassyke, il nous suivaient. Ce corbeau a des parents, il a ses gens dans chaque aul. Ils l’ont aidé.
Comment ils n’ont pas eu peur. Ils savaient que parmi eux il y a des miliciens armés ? a demandé Joldibay, le seul coupable de l’incident.
Ce sont les loups, les loups de steppe fȃchés, répondait Naizabec. Est-ce que ces animaux ont peur de quelque chose.
Les malchances continuent
Le malheur vient et le lait aigre se roulera. Le peuple dit ainsi. Nous espérions que quelqu’un nous viendra en aide. Mais en vain ! Nourbec s’apprêtait à aller de nouveau dans de Sept lacs. Mais le soir est tombé et nous avons passé la nuit près du lac. A l’aube Nourbec est allé au village, et Naizabec et Joldibay sont sortis sur la route dans l’espoir de rencontrer un chariot accidentiel. Ils appelait Balcach mais celui-ci a prétexté lerefroidissement. Il est clair que la cause était autre. Dès que les miliciens et le cocher s’en sont allés, le glouton chagriné qui avait dormi à ventre creux, s’est mis à geindre.
Maintenant il ne nous reste autre chose que mourir de faim
J’essayais de le calmer.
Pourquoi mourir ? Il y a du pain russe, il est un peu séché mais quand même...
Mais Balcach remuait la tête avec mécontentement :
C’est comme un brouet vide sans lait aigre.
Vous avez besoin de la graisse.. manger le lard dans ce cas, il est dans l’outre.
Cette fois-ci j’avais tort. Il n’y avait pas de graisse dans l’outre car en trouvant un moment convenable Balcach qui avait perdu la honte l’a mangé jusqu’au dernier morceau.
Nourbec est retourné vers midi. Il a emmené quatres chevaux.
Je les ai pris chez les miliciens de village. Ramenons nos télègues jusqu’à de Setp lacs. Ensuite nous irons à Coustanay sur les voitures de poste, Bates, Naizabec et moi. Que Jaldabay reste dans le village. J’enverrai Balcach et Janyle avec une caravane de chameaux. Elle vient de Tourgai et s’est arrêtée dans de Setp lacs.
Balcach s’est vexé. Il voulait partir sur les chevaux :
Pourquoi nous devons nous traîner avec la caravane ? Est-ce que nous ne pouvons pas partir en voiture de poste.
Naizabec et moi, nous avons un papier pour le transport gratuit, et vous, vous n’en avez pas...
Comme vous voulez... Pour vous, vous avez trouvé, pour moi, vous ne pouvez pas, Balcach s’est vexé finalement.
Mais pourquoi me prendre par la gorge ? Nourbec s’est emporté.
Comme toujours dans des situations, Naizabec est intervenu :
Attelez les chevaux, nous atteindrons le village de Setp lacs et la nous nousentendrons...
La caravane de Tourgaï nous attendait dans le village. L’un des quatre vingts chevaux était libéré de la charge.
Balcach et Janyle peuvent s’asseoir sur ce cheval, insistait Nourbec, la milice nous donne une paire des chevaux.
Partez donc, bon chemin, a prononcé avec irritation Janyle vexée. Et son mari se taisait en fronçant les sourcil et dévisageait Naizabec, en désirant savoir qu’est ce qu’il dira.
Et Naizabec a dit le dernier mot :
Non, il ne faut pas agir ainsi. Vous demandez pourquoi ? Je vaix expliquer. Si nous partions séparément, tout serait plus simple. Mais nous partons ensemble et c’est honteux de laisser les camarades sur la route. Et comment se sentira Bates : Balcach est son compagnon jusqu’à la fin du voyage et nous serons avec elle seulement jusqu’à Coustanay.
Et comment nous devons agir ?
Très simplement. Allons avec la caravane.
Cela n’a pas plu à Nourbec :
Il y a des chevaux et nous devons nous secouer sur les chameaux.
Au besoin tu peux aller même à pied.
Mais pourquoi tout cela ? Et qu’est-ce que peux arriver à Balcach s’il vient à Coustanay un jour plus tard.
Ce n’est pas le jour qui est important mais la camaraderie !
Que notre Naizabec était intélligent, impartial ! Il sera tout-à-fait merveilleux s’il ne boit pas. Oui, l’ivrognerie peut, comme j’ai compris, rendre l’homme fou.
De Sept lacs jusqu’à Coustanay il y a cent vingt verstes. Les bons chevaux peuvent parcourir ce chemin en un jour. Mais nous avons passé trois nuits dans la steppe avec la caravane des chameaux avant d’arriver à la ville.
J’ai entendu beaucoup de choses sur Coustanay mais je la voyais pour la première fois. Nous étions obligés de nous arrêter près du pont. Le pont était étroit, peu solide. Le temps était des plus vifs, on transportait le pain, le foin, le bois. Les gens fourmillait comme dans la fourmilière. Si ça sera la volonté de Nourbec il passera sans queue avec son revolver et nous mènera avec lui. Mais Naizabec a décidé que c’est indélicat et nous étions longtemps debouts en discutant comment il sera mieux d’organiser la couchée à Coustanay. Naizabec et Nourbec avaient des appartements où ils restaient d’habitude et les parents de la femme de Balcach habitaeint la ville.
C’est avec eux qu’il faut partir, Bates, a proposé Naizabec.
Cela n’a pas plu à Janyle :
Nous pouvons nous arrangé comme avant... Bates était sur votre télègue.
Tu n’as pas honte Janyle ? lui a fait honte Naizabec. Et nos dirigeants de volost et la Yourte rouge ont confié Bates à Balcach. Nous l’accompagnions à Coustanay. Balcach répond pour elle par sa tête jusqu’à ce qu’on la nomme où il est nécessaire...
... On devait me nommer dans l’école soviétique Czil-Ordé. Assia pensait ainsi. Elle croyait que j’avais des connaissances suffisantes pour entrer au département de la construction soviétique. Là on accepte les jeunes filles sans-parti. Une chose pouvait empêcher, le fait que ma famille était riche mais cela ne pouvait pas avoir de signification particulière, comme disait Assia.
Elle me racontait que son ami travaille au comité régional, elle dirige le département de femmes. Elle s’appelait Chamsia Countocova. Assia lui a écrit une lettre dans laquelle elle a raconté tout sur moi :
Elle t’aidera, t’installera à l’école, me disait Assia. Et si tu ne veux pas aller à l’habitation collective, tu peux vivre chez Chamsia.
Je n’ai pas lu la lettre, mais l’enveloppe était si épaisse qu’elle rappelait un petit livre. Je l’ai enveloppé dans la toile avec ce mauvais album mystérieux et l’a mis au fond de la valise.
...Je me suis distraite, je parlais de la couchée. Bien que la proposition de Naizabec ne plaise pas à Janyle, elle a eu honte et m’a emmené chez ses parents.
Les parents étaient des gens simples et gentils. Quand Balcach nous a présenté l’un à l’autre j’étais très etonnée car ils savaient certaines choses sur mon destin. «Que tes désirs se réalisent, que le bonheur t’attende sur ton chemin !» J’ai entendu ces paroles dans leur maison.
Quand nous étions en train de boire le thé de soir, un hôte a apparu. C’était un djiguite maigre, pas grand. Son visage était long, le nez était busqué, les oreilles légèrement écartées.
Ah, Mussapir ! Et Balcach s’est jeté à sa rencontr.
Mussapir, j’avais entendu ce nom plusieurs fois. Il était le neveu de Burkut. Calissa racontait comment Burkut et Mousapyr se sont battus l’été passé dans la steppe quand ils sont sortis de notre aul. Ils se sont battus pour moi. J’ai oublié bientôt cette querelle.
Voilà comment il est !
A peine Balcach m’a-t-il présenté que Mousapyr a parlé avec douceur.
Nous nous connaissons déjà. Je n’avais vu Bates mais je la connaissait depuis longtemps. Donne ta main, soeur !..
«Pourquoi il m’appelle soeur. Je ne suis pas la femme de Burkut, même sa fiancée.» Mais je n’ai rien dit.
On a invité Mousapyr de prendre du thé. Il bavardait sans cesse. Il a venu là de Kzil-Orda comme correspondant du journal, a découvert beaucoup de crimes, si on croit à ses paroles, a révélé les saboteurs. Il se présentait comme défenseur de la justice et ennemie des mensonges.
J’ai eu l’impression que lui et Balcach, ils se connaissent depuis longtemps et se comprennent très bien. Mousapyr avait un appareil de photo. Il montrait beaucoup de photos prises à l’aul.
Les photos étaient claires, intéressantes. Il nous a photographié à table.
Le matin Naizabec et Nourbec sont venus nous chercher dans un tarantass à deux fenêtres pour nous emmener jusqu’à la gare ?
Balcach est allé à la gare plus tôt et a acheté les billets. Mousapyr est allé avec eux et a eu l’idée de prendre le même train. Ils nous attendaient avec les billets.
Oui, nous partirons, a dit Balcach, mais il y a des difficultés.
Qu’est-ce que c’est passé ? a dressé l’oreille Naizabec.
Nous voulions allez dans le même wagon, mais nous n’avons pas réussi. Nous étions obligé de prendre des billets des différents wagons. L’un des wagons est compartimentée, l’autre est commun. Nous pensons comment nous arranger ?
Qu’est-ce qu’il y a de difficile ? a sourit Nourbec. Il sera honteux si toi et ta femme, vous occuperez le coupé et Bates sera dans le wagon commun. Il sera mieux de placer Janyle dans le coupé avec Bates.
Je ne comprenais pas de quoi il s’agissait. Je ne savais même pas qu’est-ce que le coupé. Janyle ne comprenais pas non plus. Nous regardions Balcach avec embarras, jusqu’à ce qu’il ne nous explique que cette une chambre à part avec la porte fermée. Il existe des coupés pour deux ou pour quatre personnes.
Et qu’est-ce que le wagon commun ? j’ai demandé alors.
A l’intérieur de ce wagon il n’y a pas de portes, tout le monde est ensemble !
Je me mettrai là, ça m’est égal avec qui, j’ai dit à Balcach résolument.
Je n’ai pas compris, dans le wagon commun ou au coupé ? il a demandé.
Là, où il n’y apas de portes...
Mais pourquoi tu ne veux pas te mettre au coupé ?
Avec qui je dois partir ?
Avec ton frère Mousapyr, par exemple.
Nourbec gai a rit, ces mots lui ont paru très amusants.
Pourquoi tu ris encore ? s’est fȃché Balcach qui ne comprenait pas de plaisanteries.
Pourquoi ne riais-je. Où est-ce que tu as vu que la jeune fille reste seul avec le djiguite ?
Tu penses des coutumes vielles kazakhs ! A l’Europe les gens trouvent cela tout-à-fait normal ?
En Europe les jeunes filles sont stériles ?
Je vous prie, ne faites pas de vacarme, j’ai prié mes compagnons, je partirai dans le wagon commun, si vous ne m’interdites pas...
Dans ce cas, pourquoi séparer l’époux de son épouse ? a parlé Mousapyr. Je me mettrai avec Bates dans le commun...
Nourbec a pris mes affaires de route et m’a emmené au wagon. Il y avait beaucoup de monde là, femmes, hommes, enfants, vieillards... Le bruit à plusieurs voix se tenait dans l’air condensé. On disputait pour chaque place libre, certains mettaient en routes les poings. Je pensais déjà qu’il n’y aura pas de place pour nous. Mais Nourbec a procuré deux rayons supérieurs libres.
Quand nous nous sommes installés, épuisés et fȃchés, Nourbec m’a conseillé de dire au revoir à Nacen.
Nacen, qui est Nacen ? s’est intéressé Noussapir d’un ton mécontent.
Je parle de Naizabec Samarcanov, notre patron.
Et comment elle lui dira au revoir dans ce tohu-bohu.
Je n’aurais pas voulu entendre des mots pareils. Naizabec la protégeait, l’accompagnait jusqu’à Coustanay. Il est resté près de wagon, ne voulant pas nous déranger.
Je me suis dirigée vers la sortie.
Attends, Nourbec m’a dépassé et en écartant les gens m’a frayé le passage.
De nouveaux passagers venaient. Près de la sortie nous étions obligé à nous ranger de côté. Nourbec m’a barré de son épaule :
Approche-toi de la porte, Bates, nous allons attendre là jusqu’à ce que les gens refluent
Ainsi nous étions debouts dans un coin, personne ne nous prêtait attention.
Bates je te transmettrai mes trois vœux, trois prières, a dit Nourbec.
Voilà ma première demande. J’aime beaucoup plaisanter, et si à cause de cela j’ai dit quelque chose de trop, excuse-moi, s’il te plaît.
Je n’ai jamais entendu des mots pareils !..
Dans ce cas écoute ma deuxième demande, Bates ne te retiens à Kzil-Ordé, va directement à Tachcente, chez Burkut. Là il y plusieurs établissement d'enseignement et il te placeras quelque part. Quand il te verra, il comprendra que tu le cherchais. Il te pardonnera tout et sera encore plus tendre.
Je n’ai rien décidé Nourbec, il faudra voir.
Ne vois pas, agis comme je te dis. Et la troisième demande, troisième conseil. Sois prudente avec cet homme qui se tords autour de toi.
De qui tu parles ?
De celui avec la mâchoire avancée... Mousapyr... Il insiste qu’il est le neveu de Burkut mais il se ressemble à un ver. Un ver qui pénétre à la colonne vertébrale et le ronge.
Là l’embarquement s’est terminé. Nous nous sommes approchés de la porte et avons vu Naizabec.
La cloche de la station a sonné.
Descends vite et dis au revoir, m’a dépêché Nourbec et a soudain murmuré à mon oreille :
Si tout sera bien en automne je veux changer de service et déménager à Czil-Orda. Un homme m’a promis son aide. Mais c’est un secret. Je n’ai pas dit même à Naizabec
Il m’a paru si bon, que je lui ai dit de tout mon coeur :
Viens vite, ne te fais pas attendre...
Parle à voix basse, Nacen peut nous entendre.
Mais je n’avais pas peur de Nacen, je le respectais et lui étais vraiment reconnaissante.
Je suis jeune encore mais je connais la valeur de vrais hommes. Je sera vous reconnaissante tout au long de ma vie. J’ai pleuré en me serrant contre la poitrine de Naizabec.
C’est assez, il ne faut pas, il me calmait. Tout ce que je faisait pour toi était dicté par mon poste, j’accomplissais mon travail !
Non, j’objectais à travers les larmes. Vous avez été un homme, un bon homme !..
La cloche a de nouveau sonné.
Le train part, va !
J’ai monté les escalier du wagons et ne faisant attention à personne je me tenais sur le seuil. Je ne voulais me séparer de mes bons compagnons ?
Je te rappelerai les paroles d’Abay, disait Naizabec :
Le sentier de notre vie se ressemble à un arc courbé
Le Créateur a affermi le demi-cercle par la corde
Sois vigilante sur ce sentier dangereux,
Va sans te retenir, ne tombe pas, mon amie !
Le train a démarré lentement.
-Souviens-toi bien de mes mots ! Et Naizabec en marchant à côté du wagon, agitait sa main amicalement.
-Je me souviendrai !..
-Et n’oublie non plus mes paroles amicales ! a crié Nourbec.
Il n’a pas entendu ma réponse...
Les larmes aux yeux je suis montée à mon rayon. Mousapyr était à côté. Sa tête sur le cou long se ressemblait à une bande de corbeaux quand l’oiseau est assis dans son nid au sommet de l’arbre. Je n’avais aucun envie de répondre à ses questions. La tête me tournait, le coeur battait, j’avais des nausées.
Ensuite je me suis endormie. J’ai dormi un peu. Je me souviens très bien que mes yeux étaient ouvertes mais je restais immobile. Je ne voulais même pas remuer la main.
Mousapyr tentait de me complaire.Tantôt il essayait de causer avec moi, tantôt tentait de m’amuser, tantôt me proposer de me promener pendant les arrêts, achetait des friandises pour moi. Mais le mot «non» était le seul mot que je prononçais. J’ai refusé tout comme un musulman durant le jeûne. Je refusais même l’eau.
En voyant que je suis indifférente à tous ces récits et plaisenteries il s’est mis à combler d’éloges Burkut :
-Qu’il est intélligent, honnête et persévérant. Pas seulement persévérant mais aussi entêtu. Parfois c’est mal... Il devient obstiné...
Il a cité aussi les défauts de Burkut et s’est mis à raconter sa querelle avec Burkut l’année passée.
-Je voulais le tenter seulement et j’ai heurté son amour-propre. Mais il a perdu son sang-froid, comme il s’est mis en fureur ! Ses yeux se sont remplis de sang, ont rougi. Il pouvait se jeter sur moi comme un chameau furieux. Et imagine-toi, j’ai fui. Mais ne pense pas que j’ai eu peur. Non, je savais qu’un djiguite ne peut pas venir à mon bout. Je n’ai pas voulu ma querreller fianalement avec un homme qui était mon ami autrefois. Et quand plus tard nous nous sommes rencontrés à Kzil-Orda il il voudrait être à cent pieds sous terre et nous sommes restés de bon amis.
Mousapyr s’est tu et soudain il a commencé une conversation sur moi et Burkut :
-Mais c’est vrai ! Il t’aime comme son ȃme. Mais il a agi d’une manière indigne en te quittant. Je sais bien que tu l’aime. Mais tu dois te souvenir qu’un vrai homme doit se respecter. On disait autrefois :«Si tu veux prendre mon bétail, prend, mais ne prend pas madignité ». Quand on cesse de respecter l’homme, il cesse d’être un homme. Conserve ta dignité. Que Burkut sente ta fierté ! Qu’il te trouve lui-même. S’il t’aime il te trouveras. Et s’il ne te trouve pas, toutes ces paroles étaient vaines. Si Burkut est comme je le connais, persistant et impatient à moitié de l’hiver il te trouvera. Et dans ce cas-là vous vous reconcilierez. Et après ces épreuves tu sera plus chère pour lui.
Ainsi Mousapyr me donnait de l'espoir et je me soumettais à l’influence de ces paroles ,patelines.
Ensuite il a parlé de mon enseignement.
Tu t’imagine que signifie l’école soviétique de parti. Là on t’apprendra rien à part la politique. Crois-moi ! Tu seras obligé de retourner dans ton aul natal et devenir travailleur soviétique ! C’est un travail inconvenable, spécialement pour les femmes. Tu feras mieux d’entrer au département préparatoire de l’institut pédagogique à Kzil-Orda. On peut faire quelque chose pour que tu soit accepté. Quand tu termineras l’institut tu trouveras du travail dans chaque aul, chaque ville. Et tu ne dépendra pas de ton mari : s’il t’aime, vous vivrez ensemble, si non tu ne perd rien !..
Ces raisonnements de Mousapyr m’ont plu.
... Le comportement de Balcach nous a amusé. Après lé départ nous n’avons pas vu lui et Janyle pendant vingt-quatre heures. Alors Mousapyr a décidé de leur rendre visite. Il est entré dans leur wagon alors que le train était en marche. Il racontait en riant que Balcach et Janyle se comportent comme Ussoup et Zouleika de nos jours :
Ils s’embrassent tout le temps. Mais il y a déjà quelques mois qu’ils se sont mariés. Ou bien Balcach a rencontré sa femme tard ou bien il est de la race des hommes à femmes mais on ne peut pas le détacher de Janyle si même on l’attache à la queue d’un cheval !
A la fin du deuxième jour Balcach est venu chez nous. J’ai feigné de dormir. Ils me persuadaient, me tiraillaient, mais je faisais semblant de dormir et me couchais sans bouger.
C’est étonnant ! Elle était éveillée depuis peu, ne comprenait pas Mousapyr en continuant de m’éveiller.
Mais je n’ouvrais pas les yeux.
Elle dort comme morte.
Et en voulant montrer ses savoirs, Balcach a ajouté :
Il existe le sommeil léthargique quand on ne peut pas éveiller l’homme. Peut-être est-ce le cas de Bates ?
Qui sait, répondait Mousapyr. Je t’ai déjà dit. Elle se couche et se couche, ne bouge pas. Elle n’a rien mangé et rien bu. Qu’est-ce qu’on peut dire...
C’est à cause de ta timidité !.. Tu ne peux pas subordonnait une jeune fille à ta volonté... commençait Balcach.
Tsss ! Mousapyr l’a interrompu.
Balcach s’est tu. J’ai a ouvert un peu un oeil et j’ai vu comment Mousapyr menaçait Balcach de son doigt, comme s’il voulait lui dire : «ferme ta bouche !».
Peut – être elle fait semblant de dormir, a murmuré Mousapyr.
A cet instant j’ai pensé qu’il veulent me cacher quelque chose. Ce n’est pas en vain que Mousapyr a peur que je peux surprendre leur conversation. Je ne me suis trahie et continuais à me coucher sans bouger. Balcach et Mousapyr ne me prêtaient plus attention et ont commencé une conversation d’hommes badine.
Je ne savais pas que tu aimes tant ta femme, a plaisanté Mousapyr.
Je me suis marié récemment. Les russe appelle cette période lune de miel. Le temps de se refroidir n’est pas encore venu...
C’est doux comme du miel... Je n’objecte pas. Mais c’est inconvenable...
Pourquoi inconvenable ?
Nous devons considéres les coutumes kazakhs. Où tu as vu qu’un kazakh embrasse sa femme, même s’ils sont seuls ? Mousapyr parlait avec irritation.
Ce temps est déjà passé même pour les kazakhs ... C’est du féodalism, a protesté Balcach.
Dans la dispute ont apparu des mots que je ne connaissais pas. Et Mousapyr et Balcach n’étaient pas arrivés à s’habituer à ces mots car ils les prononçaient avec apllication.
Que ça soit ainsi !.. Mais les marxistes confirment que la culture prolétarienne c’est la suite légale de toutes les autres cultures et nous empruntons ce qu’il y a de bon... Mousapyr paradait ses savoirs.
A ton avis ne pas embrasser sa femme légale est une bonne coutume ?
La meilleure coutume ! s’échauffait Mousapyr.
Non, explique clairement.
-Les vielles gens disait: il faut traiter les femmes de telle façon pour qu'elle prie pour toi
-C'est comment?
-Il ne faut pas l'emmbrasser, être douce avec elle, la flater
-Est-ce que tu pense qu'il faut prendre l'exemple des kazakhs qui ont toujours un bâton dans ses mains pendent la conversation avec sa femme
-Il y a les cas où le bâton est néssessaire
-ogo, tu est un vrai féodal . Si tu se marie un jours tu pourras battre te femme?
-Bien sûr, - Mousapyr a répondu brusquement en russe
-Et qui sera ta femme?
-Sans doute ce ne sera pas une russe
-ooo Mousapyr on dit que tu es communiste mais comment tu penses? ,-et un souri méchant a apparu sur le visage de Balcach,- Seulement les nationalistes peuvent penser comme ça. Voila moi, je suis sans-partie mais je ne prononcerai ces mots jamais
-Quelle nationalisme si je veux me marier!,- Mousapyr parlait avec autorité et la merite. ;-Il ne faut pas se moquer sur le nationalisme, tu as un vrai sang kazakh
-Tu es allé très loin.,- Balcach n'avait pas d'envie de continuer cette conversation.
-La femme qui cache sa maladie peut penser que tout le monde est malade. Chaque jour on rapproche des kazakhs dans la nationalism
Balkas a poussé un soupir
-J'ai plaisenté. Je n'ai aucune affaire avec cette nationalism maleureuse
-Et Comment? Je cesse de te comprendre. – Mousapyr a examiné Balcach,- donc nous courons de nationalism?
-Pourquoi ? nous ne courons pas. ,-il y avait quelque peur dans la voix de Balcach,-Akan et Jakan avaient raison, nous metons nos têtes dans cette chemin
J'ai pensé pour moi même ''Akan, Jakan et Aleken''. A ce temps la je ne savais pas qui étaient ces gens, mais ensuite j'ai appris qu'ils étaient des grands nationalists Akhmete Baytursunov et Jakinbek qui étaient des oncles de burkut et Alikhan Bukey.
-Mais nous parlons très haut n'est pas? ,-Balcach a dressé l'oreille
-Ne t'inquiéte pas. J'ai pensé de cela.Il n'y a pas de Kazakzs ici, dans notre wagon il n'y a pas même des Tatars et Bashkir
-Mais peut-être quelque russe peut nous comprendre?
Dans ce cas Mousapyr est aussi deveu un peu inquiét
Les interlocuteurs se son tus.
'' Voila comment les nationalists sont!,-j'ai pensé. –ce sont les nationalists su lesauels on parle et écrit dans les journaux. Ce n'est pas bien qu'ils ont cessé de parler. tout cela était très interssent pour moi.
-Mousapyr!,-Balcach a dit
-Oui,- Mousapyr a répondu
- Tu t'es moqué cruellement de moi
-Quand je t'ai dis que tu es homme à femme?
-Donc tu comprends mon offense. Je t'ai dit pourquoi j'aime ma femme.
-Et maintenat je te dis. Ecoute tu as six frères. je ne veux rien de mauvais mais si un parmi eux meurt, tu auras encore cinq, mais je suis seul… Si un pauvre perd sa soupe il restera faim. Tu me comprends? L'homme se marie pour rester après soi quelque génération… et ne parle pas de l'amour. Quand il se marie par l'amour? Chez nous les femmes sont vendu comme le bétail et au cours de temps rien ne change .
- Toi aussi?
-Et pourquoi je dois être impoli,-Balcach a rit ,-mais laisson les plaisenteries. Nous parlons de ma femme . Je suis résté longtemps célibataire. Il y avait beaucoup de causes pour cela. Je voulais prendre comme une femme une Tatar mais puis j'ai compris qu'elles ont beaucoup de proches. Quand la femme entre dans la maison, ces proches sont avec elle. Je ne pouvait pas leurs nourir.
-Moi aussi je pense comme ça,-Mousapyr a ri
-J'ai cherché parmi nos filles kazakhs quelqu'un sans rançon et imagine-toi que j'n'ai pas pu trouver. Je n'a pas voulu prendre la fiancé d'un autre personne . Les gens pouvaient se fâcher! Et voila j'ai resté seul très longtemps. Je suis devenu une personne d'un certain âge.
-Quelle âge as-tu, si tu te considère comme une personne de certaine âge? Si je ne me trompe pas tu dois avoir seulement 31 ans
-Tu as raison Mousapyr, selon le passeport j'ai trente ans
-Donc ne cache pa pourquoi?
-Il n'y a pas rien pour cacher? Tu as dit la vérité sur tàon âge?
-Je ne voulais pas sembler très vieille pendent les examins de l'entré.
-Donc Quelle âge as-tu maintenant?
-La vérité?
-Bien sûr
- j' ai vingt -sept ans. ,-Mousapyr a murmuré de telle faèon comme quelqu'un pouvait l'entendre.
-Vingt- sept ans? tu dois se marier, tu deviens déjà vieille,-Balcach s'est rejoui
-Se marier, se marier, L'épouse ressamble à un licol. Si tu passe à travers ta tête , tu ne peux plus se libérer. La femme ne me quittera pas, rien ne se passait avec toi jusqu'a trent et un ans n'est pas? Donc je veux aussi devenir trente et un ans
-Selon toi je suis un vieillard?;-Bakash a demandé
-D'accord, j'ai plaisenté, Continue ton histoire.
-Et voila en été je suis revenu dans ma ville natale et j'ai rencontré mon ami qui demandait de la même chose-Pourquoi je ne me marie pas. Je lui ai répondu que je n'ai pas pu trouver une bonne femme. Il m'a promis de trouver quelqu'une. J'ai demandé qui était cette femme. Il m'a raconté qu'elle n'était pas trés belle , elle n'était pas une fille de bay.Elle était d'une famille pauvre donc ils n'ont pas voulu une grande rançon. Et aussi il a ajouté que sa mère était une femme fertile et elle avait eu vingt enfents . Cette fille était la quatrieme. Voila comment mon ami me persuadait mon ami
-Combien de temps s'est passé après ton mariage?,-en riant Mousapyr a demandé.
-Un peu plus de deux mois.
-Et elle ressemble à sa mère?
- gloire à Dieu
-Donc je te félicite. Je te souhaite un fils. ,- Et Mousapyr a pris la lain de Balcach
Le train est arreté, balkas est fais ses adieux et est sorti de wagon
-Viens chez ta jengue très aimé,-Mousapyr a continué à faire de blague à Balcach,-Je pense que ta Janyl se demande tout le temsp où est mon Baks ? pourquoi il est en retard ? Ne l’offense pas !
En sortant Balkas m’a regardé un peu, puis il a montré son poigne en signant qu’il devait être très fort. Je n’ai pas compris ce qu’il voulais dire...
Bientôt j’ai dormi.
-Reveille-toi Bates, Reveille toi, -j’ai puver mes yeux,le train etait arrêté . L’aube à commencé. ,-Il est de temps pour sortir Bates. Nous sommes dans Kinel . Il faut changer de train.
Je me suis levée et j’ai voulu prendre mes valises mais tout à coup j’ai compris qu’il a été disparu.Peut être c’était Mousapyr qui l’a pris. Mais il a dit non en étonnant
-Les valises ne sont pas dans sa place ?
-Non
-Et donc où il peut être ? Tu as la laissée en bas ?
-Est-ce que dans ce cas je poserai cette question ?ô
-Peut-être quelqu’un les a volé ?
-QUI ?
-Mousapyr a commencé à interroger nos voisins mais personne ne l’avait pas vu...
La valise a été disparu. J’ai mis moi-même mes meilleur vetêments dans cette valise. La valise était résté à la maison quand Nayzibek et Nourbec m’avaient emporté avec du scandal. Puis ma mère avait apporté cette valise dans la yourte Rouge. Quand moi et Asya nous avons ouvert la valise, ici il y avaient aussi des coliers. Ma mère m’a raconté que Baybishé Karakiz avait pleuré en disant que ces coliers devraient appartenir à moi. Ma mère disait tout le temps
-Oui c’est moi qui t’a donné la vie mais baybishé t’aime comme sa propre fille
Puis ma mère m’a montré ces colier. Ils n’étaient pas les choses très chères. Parmi ces cadeaux le plus chère était un collier préparé de monnaie de l’argent. Au cours des prèmiers ans de puberté j’avais mis ces colliers dans mes tresses. Mais puis j’avais cessé de faire comme ça. Puis j’avais trouvé ici une petite pierre . Dans notre steppe son nom était ’’ la salive de serpent’’. Il y avait une croyence : si un serpent léchait la tige de stipa, il y aura un saillies fortes. Quand on le deposes, cela forme quelque chose qui ressamble à un bagues. Les femmes croyaient s’il y avait une pierre pareille chez l’enfant, le serpent ne le touchera pas. J’ai eu aussi cette pierre de serpent.J’ai eu aussi un petit pourpoint que je mettais quand j’étais petites. Il était préparé par des morceaux de velours et de soie multicolors. Selon les coutumes ils ont coudu le pied d’un grand duc pour me defender de diebles et des djins. Quand je suis devenu grande elle l’a mis sous ma coussin. Très souvant elle le serrait en disant qu’elle s’est ennuyé de mon enfance. Ce pourpoint était aussi dans la valise.
Vous pouvez vous étonner mais je n’ai pas commencé à pleurer. Oui j’ai perdu les chose de mon enfance d’aul mais ils était aussi la fortune du monde ancien et je courais de celui-ci. Je voulais seulement pour le Dieu m’aidait dans mon voyage. L’album avec des photographies de Burkur etait aussi perdu. Je faisais tout pour ne pas le perdre. Au début il était coussu dans la dublure de mon pourpoint. Puis quand ma mère est venu dans la yourte Rouge et a apporté cette valise , je le mettais dans celle-ci. Et voila maintenant il est perdu. Comment donc je pourrais prouver la culpabilité de Burkut.
Bientôt le train est arrivé et nous nous sommes installés sans quelque aventure dans un wagon. Balcach était avec sa femme, et moi avec Mousapyr. Nous nous sommes couché sur les planches moyens. Je me suis retourné vers le mûr et j’ai pensé de mes problèmes. Dans ce cas mes compagnon de voyage ont pensé que je me suis désolé de ma perte . Ils pouvaient penser ce qu’il voulez, ça m’était égal.
Le voyage’était très triste . Comme disait des Kazakhs même les chiens pouvaient crever dans la moitué de chemin. Les jours se passaient . Le train était très vite plus vite que le vent. En étant habitué à l’equitation, je me suis habitué à ce mouvement aùussi.Au cours des premiers jours dans le traine ma tête m’est tourné mais puis je pouvais regarder par la fenêtre tranquillement. Involontairement je répétait tout le temps la poésie de Sakena Seyfullin ’’ Le traine rapide’’
Le traine rapide emporte à toute bride.
La rafale tortile dans sa chemin
Comme l’étoile dans la nuit, vole
Contre tous croise !
Moi aussi j’étais sur une grande chemin, où j’arriverais je n’ai pas su. Mais je voulais arriver à la fin de fin.
On disait qu’il n’y avait pas une chemin sans le fin. Nous nous approchions de Kzil orde. Il étais déja bien avant dans la nuit, quand Musapit m’a réveille. Je me suis rappelé qu’en me donnant la lettre Asya m’a dit
- Je l’envoyerai une lettre. Son mari a une cheval dans son travail. Ils te rencontreront. Mais si ils ne pourront pas il y a un adresse sur l’enveloppe , tu les retrouveras toi-même. Et Balcach aussi t’aideras à trouver la maison de Shamsi et même il trovera pour toi un fiacre.
Balkas m’a promi de faire tous mais maintenant je n’en étais pas sûr. Et quand Mousapyr m’a dit que nos sommes arrivé j’étais assez ému. Je ne savais ils me rencontreront ou non ? Mousapyr ne savait pas mais j’ai perdu la lettre aussi. Mais il essayait de me persuader de l’idée de rester chez Mousapyr
-Pourquoi tu devais aller chez les gens inconnus ? Les gens de ville n’ont pas d’hospitalité. Ils se dépendent de salaire. Il est difficile pour eux d’accepter des hôtes. Peut-être au début tout sera bien chez Shamsil mais ensuite elle essayera de se délivrer de toi. Tu ne sais pas combien de jours tu peux rester ici. Donc reste dans mon appartement.
-Non Mousapyr, je ferai tout comme nous avons dejà décidé.
Dans la gare je chechais par mes yeux quelqu’un qui pouvait être Shamil. Il n’y avait personne. Tout à coup une personne s’est approché
-Dis moi ma douce, d’où tu est arrivé ?
Mousapyr est intervenu très grossièrement.
-Et qu’est que vous voulez ?
-Est-ce que tu pense que je peux la manger ?,-il a répondu,-dans ce train il y a une fille dont je cherche
-et d’où il devait arriver ?
-De Tourgaïï
-Je suis de Tourgaïï,-j’ai dit
-Comment t’ appèles-tu ?
-Bates !
-donc dans ce cas je te cherche,ma douce, Asya a envoyé une lettre à sa soeur Shamsi, mais shamsi n’était pas à la maison. Elle est parti à Moscou. Je suis son mari, mon nom est Amanjol Amandikov
Il a serré ma main
Le cheval t’attend ma douce.
-Et quand Shamsi doit revenir ?
-Tu a une langue très sournoise,-Amanjol a répondu,*-en ce qui te concerne, ma douce tu dois savoir la maitresse n’est pas à la maison mais sa maison est dans la même place. Là bas il y a la nouriture et la chambre pour toi.
-Est-ce que vous ne me conaissez pas ? Je suis Balcach,- Le professeur a répondu
- Balcach ?,- Amanjol estait étonné
-Oui Balcach Jidebaev..
-Ah je me suis rappelé. Et d’où vous venez ?
- De Tourgaïïy. Je suis avec Bates. Asya m’a demandé d’accompagner la fille jusqu’à Kzil-Ordi et de l’aider à s’installer.
-Donc allons maintenant chez nous. Et demain vous partirez pour vos affaires.
-Tres bien, mais nous devons nous consulter
Et nous commencon à parler
- Si Shamsya était à la maison , elle te rencontrait et tout serait bien. Mais elle n’est pas là,- Balcach a expliqué,- Elle est une femme. Elle pourait t’aidet. Merci à Amanjol aussi pour ses patoles.Mais qu’est que tu dois faire maintenant ? Est- qu’il est possible d’aller dans une maison où il n’y a pas une femme ? Je t’apporterai chez nous mais notre yourte est très petite. Il ya beaucoup de personne là-bas et je ne pourai pas même trouver une place pour que tu puisse te coucher
-Donc qu’est que vouz me conseillez ?,- Je lui ai interrompu
-Tu peux aller chez Mousapyr ? Les maitres son beaux et il y a beaucoup de place . Tu peux vivre là-bas jusqu’à tu auras réglé toutes se affaires. Tu viens ?
-Je viens
Et qu’est que je pouvais répondre ? Est-ce que j’avais de choix ? les malheures me poursuivaient. Et j'etait sur qu'un autre malheur m'attendait dans cette maison. Il doit être comme ça.
Il ME DEVASTE ENCORE UNE FOIS
-Je vous remercie fortement , mon ami pour votre arrivé à cette gare de nous rencontre,- Barkishe s’est approché d’Amanjol qui attendait de notre réponse.,- nous avons parlé et nous avons décidé qu’il sera meilleur pour Bates d’aller avec nous . La fille est arrivé pour faire ses études ici. Demain nous dévons l’aider de s’installer ici. Quand Shamseya reviendra Bates vour visitera.
-Comme vous voulez,-Anmajal a répondu,- mais ne cherchez pas de fiacre. Je vous ramenerai.
-Ne vous inquiétez pas ,- Balcach a essayé de refuser,- il faut nous ramener aux differents places.
-Vous pouvez vivre dans les dix places différentes mais c’est notre Kzil-Ordé et cela signifie que ce n’ést pas très loin
- Je dois aller très loin,- Mousapyr s’est melé dans cette conversation
-Nous parlons trop. ,-Amanjol a dit ironiquement,- Je ne suis pas ici pour discute’’c’est loin, c’est tout près, à droit ou bien il faut tourner à gauche ! Voulez- vous aller ? Asseyez- vous !
Selon les coutume kazakh mes compagnons de route devraient refuser après ces paroles d’ Amanjol ; mais il l’a suivi jusqu’à sa télègue qui était dans la place de gare. Il y avait beaucoupe de tarantass et les fiacres inventaient de choisir leur transport en essayant de crier plus haut que l’autre.
Dans l’obscurité d’avant l’aube j’ai remarqué les animaux qui se ressamblaient aux chevaux. J’ai demandé à Balcach
-Qu’est que c’est ?
-Tu n’as pas vu un animal pareille ?
-Jamais
-Ce sont des ânes
C’était intéressant comment je devrais les voir si dans la toute steppe de Tourgaï où j’étais née et grandi on ne povait pas trouver ces animaux.
Tout à coup j’ai entendu un mugissement grossier et fort. En effrayant j’ai commencer a appelé le Dieu et je me suis serré de Barkish.
-Qu’est que s’est passé ?,- le proffeseur a été étonné
-Qu’est qui mugit ?
-Bates, c’est l’âne
Le coupable de mon peur a fini son mugissement témeraire avec quelque cris pleurard.
- Et qu’est qu’il essayait de faire ?
Et Balcach m’a expliqué que les ânes étaient comme des coqs : ils se lamentaient à l’aube, à midi et au soir. Mais dans les poulailler seulement les coqs chantaien, mais ici les ânesse aussi faisaient la même chose.
Les ânes... dans les livre on écrivait qu’ils étaien très sots . Et voilà j’ai vu et j’ai entendu un âne.
Nous nous sommes assis dans la télègue d’Amanjol. Le cheval nous a entraîné rapidement dans la rue. Par ci par là il y avait des lampes allumés mais sans aux aussi il était possible d’examiner la ville.
- Doux, Doux,- Barkish répétait tout le temps en étant mécontant de l’incomodité de télègue. Au long de la rue il y avait des arbres qui se cachaient les maisons petites.
-C’est la rue principale de notre ville. ,- Balcach m’a raconté,- le nome de la rue dès la gare jusqu’à de détour est Enguels, Après le détour cest déjà la rue de Karl Maks
Bientôr nous nous sommes retourné et nous avàons pris la rue de lenin comme Barkash expliquait. Puis nous avons faist des tournés longtemps jusqu’au moment où Barkash a demandé d’arrêter près d’une porte. Balcach a aidé sa femme de descendre et en nous souhétant un bon voyage .
Maintenant c’était Mousapyr qui nontrait la route.Amanjol a commencé à éperonner son cheval.
-C’était sa femme ou bien sa soeure avec ce djiguit ? Elle es enceinte ? Pouquoi je pose des questions pareilles ? parce qu’il m’a importuné avec ses demandes d »aller doucement et voilà j’ai pensé que peut –être il a peur d’avortement.
-Vous devinez la verité. Elle est sa femme. BalKash désire d’avoir un enfent et il a peur de tout qui peut être un peu dangereux pour sa femme.
-Et qui est le proche de cette fille,- Amanjal a démandé en regardant vers la direction de moi.
-Moi et Balcach
-Donc pourquoi Bates n’est pas resté avec eux ? Il était plus conforteble pour elle si elle était avec une femme proche.
-C’est vrai mais il n’ont pas de place.,- Mousapyr a été gené un peu,- Bates est mon très proche parente c’est pourquoi elle vient avec moi.
-Aaa,- Amanjol a dit en ne pas voulant continuer cette conversation.
Nous avons erré longtemps dans les petites rues sombres et étroites. C’était déjà le matin. Les coqs chantaient et des chiens aboient. Combien de chien il y a dans cette ville !
Nous ne povions pas commencer une conversation. Dans la silance totale nous somme sortie de la ville. Les rues et les jardins étaient finis. Autour de nous il y avait seulement de steppe. On pouvait rematqué des petits buttes et les gens sont sortis de ceux-ci. J’ai demandé qu’est que c’était ?
- Ce sont des képés.,-Mousapyr m’a expliqué,-les maisons des pauvres de la ville. Il déterne une caverne dans la colline ou bien le ravin, puis il met quelque chose qui ressamble à la porte et voila la maison est prète.
-Et il y a beucoup de képé dans la ville ?
-Dans la ville il ne sont pas très nombreux, mais dans les banlieus il y en avait beaucoup. On dit que chaque quatriem kzilordien vit dans le képé. Il y a aussi les gens qui vivent dans les yourtes. Mais les yourte ici sont souvent noires. Pourquoi ? Parce que il y a beaucoup des kazakks qui s’occupe de l’agriculture. Ils sont très paures et ils n’ont pas même de yourtes.
Ils vivent dans les yourtes noirs . Les plus pauvres n’ont pas même cette yourte. La plupart vivent dans les képés pareils. Sur l’autre coté de Dari il y avait même une place qu’on appelle ’’ Quarantes kékés’’. Il est clair qu’au début ils ont été quarante mais maintenat ils sont plus d’une centaine. il est très difficile pour les kazakhs de surdarin parce que ils doivent arroser les semails a la main mais les kazaks de turga vivent plus facilement : ils elevent le bétail.
Je leur ai regardé avec tristesse. Mis parmi ces huttes il y avait aussi des maisons non très grandes. Devant une maison pareille nous sommes arreté.
-voila mon appartement. !
Après une longue chemin les chavaux d’Amanjol étaient très fatigués . Nous sommes entrés dans la cour ouverte car ici il n’y avait pas des portes. Un homme de moyen âge est sorti pour nous rencontre. Il avait des longs noirs moustaches et un riche chapeau du renard.
-Tu est déjà revenu Mousapyr !,-il l’a serré la main
-Est-ce que tu te sens bien ? Comment est ton bétail ?,-mon compagnon de voyage a demandé honorablement
-Alla, Mousapyr est revenu !,- une femme grosse est suivi le maitre. J’ai pensé qu’il étaient des époux. Tout à coup j’ai senti leur regards attentifs. Mousapyr a raconté en bref que je suis arrivé pour faire mes études dans la ville.
La maitresse a souri. Il lui a semblé que j’étais la fiancé de Mousapyr. Ils n’ont pas saluer Amanjol en pensant qu’il était le camionneur.
-Mais nous savions pas que nous aurions une hôtesse. ,- Le maitres s’est adressé à sa femme. Je vais au marché et tu prépares les chambres pour Mousapyr et la hôtesse. Et très vite. Aujourd’hui est le dimanche. Le matché est fermé tôt. Je prendrai cette télègue et j’irai.
-Non ,-tu ne peut pas aller au marché par cette télégue.
-ET pourquoi ?
-Parce que ma maison se trouve dans l’autre place.
-Peut-être mais je te payerai
-Tu n’auras pas assez d’argent !
Kuzen (j’ai appris son nom plus tard) s’est senti offenser et à dit
- Pourquoi tu penses comme ça ? comme tu oses de dire les choses pareilles ?
-Il ne faut pas se fâcher ! Peut-être tu a entendu le nom Amandikov
Kuzen s’est perdu et a répondu quelque chose incompréhensible . Il n’a pas répondu à la question de sa femme en faisant la signe pour qu’elle se taisait.
-Continue, continue de monter sur ses ergots,- Amanjol a dit malicieusement . Kusen n’était pas heureux de cette rencontre. Il a même commencé à baigayer
-Je n’ai pas pensé. Excusez –moi !
Les maitres nous ont invité dans la maison. Nous avons fait ses adieux avec Amanjol.
-Je ne savais pas que je pouvais rencontré ici cet aventurier Kuzen.Et comment tu a fait connaissence avec lui Mousapyr ?
-Et vous le conaissez bien ?;-Mousapyr a répondu par une question
-Il est un filou et spéculateur très connu. Il a vendu presque tout seuf peut-être ses enfants et sa femme. D’ailleur il est un joueur de cartes et une fois il a perdu même sa femme. Ensuite il l’a pris en revenche après trois mois. C’est la même femme qu’il appèle Esektas-une ânnes de pierre et kuzek signifie une poutois . Il étouffe des poules, il n’a pas peur d’ouvrir des tombeaux de morts.
-D’où vous savez tour ça ?
-Je suis le chef du departement financière de la ville...
-Aga, tout es compréhensible ...-Dans les paroles de Mousapyr j’ai entendu quelque discrétion
-Qu’est que c’est compréhensible pour vous ?,-Amanjol a déméndé
-Vous dites maintenant que Kuzen est spéculataire, c’est vrai que le département financière l’étouffe par des taxes. Il n’est pas si mauvais. C’est vrai, je n’habite pas dans cette maison car j’ai loyé un appartement dans la ville chez le frère de Kuzen Karsak. Ils sont nos parents élognés. Vous ne savez pas toute la verité. Il est malade. Il a asthme. Il ne peut pas cultiver la terre. Il n’a pas de l’éducation. Il s’occupe du commerce . Est-ce que c’est une spéculation ? Ils n’ont pas de bétail. Ils achètent et vendent les vieilles choses. Ils vivent comme ça.
-Tu ne connais pas Kuzen ou bien tu le connais mais dis les choses pareilles avec intation. Mais nous tous savons très bien,-Amanjol a répondu d’une manière brusque.
Toute cette conversation Mousapyr trouvait saumâtre. Il essayait de le rompre. A la fin de fin en prenant une prétexte fortuite il a ramassé ses choses et est entré dans la maison.
Quand nous sommes résté seul Amanjol m’a posé une question.
-Je veux te poser une questions mais tu dois me promettre de ne pas l’ avoir à cœur
-Je suis prete de répondre à vos questions.
-Tu n’es pas liée avec cette Mousapyr ?
-Dieu me protege ! Bien sûr que non !,-j’ai cri en effrayant parce que j’ai compris de quoi il parle.
-Donc je te diras comme ça ma douce
’’ Le but de chaque amblier
il connais facilement par sa course’’ les habitudes se distinguent sans mots’’
Tous les habitudes de Mousapyr montrent son visage. Il t’a apporté dans la maison de mauvais homme. Est-ce qu’il n’a pas pu trouver quelque chose d’autre façon ? Ne reste pas ici. Viens avec moi !
-J’ai honte , comment je peux quitter mon compagnon de route sans parlant avec lui. Nous sommes venus ensembles des places natales.
-Où tu dois faire ses étude !
-j’ai oublié le nom. Mousapyr le sait.
-Je dois partir
Je ne saqvais pas ce que je devais faire dans une situation pareille. En sordant dans la rue il a arreté le cheval et m’a dit
-Au revoire, ma douce, je vois tu es très jeune. Tu as les traces du lait maternel sur ses levres. Bonne chance
Il y beaucoup de bonne personne dan le monde. Aide-moi mon Dieu je veux être parmi eux.
En attendand du départ d’ Amanjol Mousapyr, Kuzen sont sorti de la maison. Kuzen avait un sac sur ses épeules.
-Je pars au matché
Mousapyr s’est approché de moi presque tout contre
- Ce Amanjol ne peut pas se satisfaire des pots-de vin. Tout est peu pour lui . Il haine les gens en général. Un est le bay, l’autre mullah le troisième est spéculataire pour lui. S’il donne des pots-de vin, il leur laissera tranquille. S’il ne donne pas des pots-de vin donc il leur frappera des impôts jusqu’a il se ruinera. Il decouvre même les gens qui vivent à peine comme Kuzen. Tout ce qu’il dit est les mensonges. Nous sommes apporté Amanjol avec nous chez pauvre Kuzen. Maintenant il ne leur laissera pas tranquille.
- Il n’parait pas une personne pareille.
-N’ecoute pas ses paroles, regarde ce qu’il fait !
-Mais si cette famille n’est pas coupable nous pouvons dire la vérité à Amanjol.
-Oui bien sûr et il t’ecoutera !
Esektas est sortie et elle nous a invité d’entrer.
Je suis entré et je me suis étonné. Dans la prémière chambre qui était partage par le poêle de brique il n’y avait pas de meubles et de couches. Les mouches couvraient la savovar et la vaisselle. La deuxième chambre, la sallon et la chambre de couché ne se distinguaient pas de première. Au coin il y avait quelque chose qui ressamblait aux lit de planches. Ils étaient couvert par un matérielle fait avec des chiffons. A droite il y avait un lit préparé par les plaches grossiers. Dans le lit un petite fille nous examiné à travers de la couverture . Avec des yeux brillante et le visage attirant elle se ressamnlait beaucoup à Esektas. Les mouches ne nous laissaient pas tranquille dans cette chambre aussi. Je n'ai pas remarqué quelque richesse ou bien les choses de satisfaction ici.
-Vous voyagez très long et peut-être vous avez froid au matin, -Esektas a dit,-Est-ce que vous voulez vous coucher un peu et vous reposer? Ce mousatchu nos a offensé en disant que nous sommes des spéculataire. Est-ce que les spéculataire n'ont pas quelque chose pour régaler à ses hôtes?
-Et qu'est que j'ai dit?,-Mousapyr a appuié les paroles de la maitresse.
-Je me suis honte mais vous devez vous couvrir par vos propres vetêment car nous n'avons pas des couvertures.,-Esekas a répondu
-ne vous devenez pas confuse,- Mousapyr a répondu en mentionant un proverbe,- il est impossible de prendre quelque choses dans gvos mains, si vous ne l'avez pas.
-Les polis doivent être sincère,- Eskes a répondu aussi par une autre proverbe,- Si je ne me chache la vérité nous n'avons même pas de nourriture. Mais nous prenons quelque chose pendent que vous vous reposez un peu.
-Il ne faut s'inquiéter, jenguey
- Comment je povez pas ne pas m'inquiéter? Tu es de notre famille on peut dire mais Bates est une hôtesse et elle n'a pas encore gouter notre nouriture.
J'ai pensé comment Eskes a su mon nome? Elle a donné quelques instructions à sa fille avec des yeux méchants et elle est sortie de chambre.
Kodik, c'était le nom de la fille de la Maitresse, m'a regardé avec des yeux méchants .
-Peut-être tu te couchera à coté d'elle?
-Non, je me coucherai au coin sur le plancher. Dis moi s'il te plait , pourquoi ici il est si sale? Et kuzen est-ce-qu'il est le spéculataire ou non?
Mousapyr a souri malicieusement
-A vrai dire je n'ai pas compté les argent de Kuzen, mais il n'a pas si d'argent comme ton père…
Mousapyr s'est couché dans un coin de la chambre, il a fait une coussin de son manteau et a tourné vers le mur. Je me suis installé dans l'autre coin et j'ai remarqué encore une fois le regard méchant de cette petite fille. Elle m'observait. Je ne voulais pas dormir mais je n'a pas pus supporter son regard et je me suis couché comme Mousapyr en retournant ver le mur. Il y avait beaucoup de mouches et aussi les grands moustiques, les aphaniptères et les autres insectes dont jen'ai pas vu jamais autrefois. Puis j'ai su qu'il s'appellait punaise. Je me suis égratiné tous mon corps. Chaque fois je me suis reveillée à cause de démangeaison. Mousapyr était domi; la pettite fille aussi mais sa someil n'était pas tranquille
J’ai un caractère très intéressant: ma mauvaise humeur pouvait se passer très facilement. Dans ce cas le soleil m'a changé de l’humeur.
Le soleil de notre Tourgaï pouvait être si brillant très rarement. Il est sorti souvent à partir des nuages qui couvraient l'horizon. Et quand il était dans un ciel clair, il se jetait une mousseline légère des nuages comme une jeune fiancée. Ou bien comme une jeune femme qui s'est lassée de l'aul paternel commençait à pleurer, il faisait de pluie. Notre soleil de Tourgaï brûlait seulement à midi, mais même dans ce cas il faisait du vent un peu froid, donc il était plus facile de vivre pour les gens et pour les animaux aussi.
Mais le soleil de Kizilordin n'était pas comme ça. Il commençait à brûler dès le matin, quand il devenait déjà midi, le soleil brillait si forcement qu'il devenait très difficile de respirer. Je suis sorti de la maison pour un peu respirer mais à la place du vent un peu froid il y avait un soleil si brûlant que je me suis revenu tout d'un suite à la maison. Mousapyr était encore dormi. Il s’était habitué au manque de l’aire et aux insectes. La fille comme autrefois aussi était dormi par un sommeil inquiétant.
Je n’ai pas voulu me coucher et donc j’ai décidé de me laver et rajuster ma toilette. Tout à coupe j'ai remarqué que les bandes qui avaient des monnaies à la fin et avec qui j'ai fait mes nattes, sont disparues. Ces bandes le cadeau de Kallisa et en général c'était pour la première fois quand quelqu'un volait mes bandes. Qui pouvait être ce voleur? Quelque diable ou bien génie? Tout était à sa place quand je suis entré dans la maison. Qui pouvait voler mes bandes quand j'étais dormi? Ce n'était pas Mousapyr. Il n'avait pas besoin de bandes et puis il était dormi tout le temps. La petite fille Kodik? Elle m'examinait dès la minute que j’étais entré dans la chambre. Mais elle était très petite. Elle ne devait même penser de volage. Donc qui avait fait cela? Dans la chambre n'étaient que nous trois. J'étais assez désolé à cause de ce pert innatendu.
Pour les filles kazakhes les parents gardaient toujours d’argent. Selon notre coutume d'aul il pouvait être pur et l'impur. Sur les pluparts monnaies d’argent, des kopeks, des roubles la superficie était couvert par des tirets zigzags et aussi sur une de coté il y a l'image de la reine. Ces monnaies sonnaient très mélodieusement. Les monnaies d'argent impure avec l'image de roi sonnaient comme cuivre. Dans les auls les monnaies d'argents pur étaient considéré précieuses
Puis j'ai su que nos kazakhs avaient raison. Pendant les temps de Reines Anne, Elizavet, et Ekaterina il y avait plus de l'argent dans les monnaies que pendant les temps des rois Aleksandr et Nikolas . Et voila les Kazakhs particulièrement ceux qui étaient plus riche ordonnaient des boucles, des Bagues et des colliers pour ses filles de ces monnaies.
Baybishé a accroché à mes bandes deux monnaies pareilles. Mais bien sûr ce n'était pas à cause de l'argent que je suis été si désolé. Mes mémoires étaient liées avec ses bandes et ses monnaies. Au début j'avais perdu mes perles et mes valises, et maintenant voilà j'ai perdu les cadeaux de Kalisa et Baybishé. Ces deux monnaies me regardaient comme ma baybiché et les bandes étaient claires et chaleureuse comme le regard de Kalisa.
Voila pourquoi j'étais si désolé! Voila pourquoi mon visage brillait.
On disait que pendant la perte d'une chose très chère il pouvait le cherceher dans les places même très dangereux. J'ai été presque sûr que Kodik avait volé mes bandes. Je me suis approché du lit de la fille, j'ai ouvert la couverture. Elle était très maigre et il était possible de compter tout ses côtes. La fille s'est réveillé. Elle clignotait par ses yeux noirs comme elle voulait pleurer.
-Kodik, est-ce que tu as pris mes bandes?
Ses yeux devenaient plus méchants. Et a dit non avec la tête.
-Donne- moi mes bandes, si tu les a pris.
Elle a répété le même signe par la tête.
Mousapyr s'est réveillé et en montant s tête a demandé
-Qu'est que s'est passé, Bates?
-Il y avait des voleurs dans le train et même dans cette maison... Comment on peut debarasser d'eux?
-Qu'est que s'est passé? Dis s'il te plaît!
J'ai commencé à pleurer. J'ai raconté de ma perte et il était étonné et il n'avait aucune hypothèse
-Mousapyr je dois partir de cette maison! J' ai peur même de son apparence.Je pars tout d'un suite.
-Attend, où tu peux aller?
-J'ai la langue, les pieds et les mains, je peux poser des questions et trouver tout ce qu'il est nécessaire pour moi.
-Ne te dépêche pas, si te plaît. Qu'est que tu chercheras?
-Comme quoi? l'institution d'entraînement
Mousapyr a fermé la fenêtre, il a accroché son manteau et ma tchapant devant la fenêtre pour nous défendre des rayons brûlant de soleil et a commencé à me calmer.
-Tu ne peux pas trouver ici les maisons si facilement comme dans ton aul. Tu ne peux pas demander que tu veuilles trouver la maison de celle-ci ou bien celui-la. Ici il faut savoir précisément le numéro de la maison, le nom de la rue en général tu dois connaitre l’adresse.Il ne faut pas faire comme ça Bates.
-Je t'ai pris d'aider à t'installer pour faire ses études n'est-pas? Je garderai ma parole. Mais maintenant est très tôt. Il est sept heures du matin. Toutes les instructions sont fermées. Attendons les maitres. Nous ne pouvons partir sans leur voir. Je ne sais pas quoi penser de tes bandes. Si tu les avais, peut-être une personne inconnue est entrée et a volé tes bandes ? Il est difficile d’en croire.
Apres avoir parlé avec Mousapyr je me suis calmé un peu, et je ne menacerais plus que je pouvais partir tout d’un suite.
-Peut-être tu te coucheras encore un peu ? Maintenant il est plus frais dans la maison et tu pourras un peu dormir.
-Non, je ne veux pas coucher ici.
Nous nous sommes tus un peu, puis il a commencé à raconter de Kuzen.
-Quand j’étais la l’année dernière la situation n’était pas si grave. Il y avait des temps quand les maitres de cette maison étaient des djiguits assez riche. Mais maintenant ses affaires sont très mauvaises. Il faut travailler pendant le gouvernement soviétique mais il ne peut pas travailler à cause des sa santé et à vrai dire il ne sait pas travailler. Il n’y pas maintenant des choses délicieuses dans sa maison. Il s’est caché quelque chose mais comme on dit ’’ un chien qui a déjà mangé la viande, ne peut se satisfaire jamais...
Mousapyr a poussé un soupir et il a commencé à raconter les jours où Kuzen était riche. Après quelque temps en comprenant que ces histoires ne m’intéressaient pas il a commencé à vanter Esektas.
-Par son apparence elle est une personne noire, mais dans son âme elle est une femme très bonne.
Et pourquoi il la vantait ? Je ne voulais rester ici ! Et en m’énervant j’ai interrompu Mousapyr
-Il n’est pas intéressant pour moi comment ils ont vécu autrefois. Dans une maison pareille les chiens même ne peuvent pas rester.
Mousapyr a cessé de parler de la famille de Kuzen et il a commencé à parler de l’institut où je devrais faire mes études.
-Le directeur Moldagali Jolibayev est une personne très proche pour moi. Dieu nous aidera tu feras ses études dans son institut.
Tout à coup nous avons entendu quelque bruit et la fille qui n'avait pas prononcé même un mot pendent ce temps, a commencé à crié
-Mamaan
Esektes qui revenait du marché l'a répondu
-Qu'est que s'est passé ma chère?,-La mère esseayait de le calmer
-Elle me battait, - et la fille s'est embrassé avec sa mère
-Qui,-Esektas s'est étonnée
-Elle, elle ,-et elle m'a montré
-Moi? Dieu nous en préserve !quand?,-j’a eu peur
-Elle m'a battu!,-la fille continuait à pousser des cris pérçants
Esektas a pris le côté de sa fille.
-Pourquoi elle devait pleurer, si personne ne l'a battu pas?
-Je ne l'ai pas même touché. J'ai perdu mes bandes et voila je lui ai demandé si elle les a pris ou non
-Quelle bande?
Moi et Esektas nous étions tout près l'un à l'autre. Je l'ai raconté tout.
-Tu as perdu les bandes dans le train avant d'enter dans cette maison
-Non, elle était avec moi quand je me suis couché dans ce coin
-Donc où est elle dans ce cas? Les souris ne les ont pas pris et outre des sourirs et de vous il n'y avait personne dans cette chambre. Peut-être tu pense que c'est ma fille qui a volé tes bandes?
-Les bandes ne pouvaient pas disparaitre eux-même n'est-pas?,- Je me suis fâché
-Je pensait tout le temps pourquoi tu as quitté ton aul et voila maintenant j'ai compris, tu as couru parce que tu est une fille perdu
-Il ne faut pas dire des choses pareille elle n'est pas une fille perdue,-Mousapyr m'a défendu,- moi aussi je suis sûr que Kodak n'a pas pris des bandes. Elle ne peut pas voler. Je pense que quelqu'un est entré et a volé les bandes quend nous étions dormi.
-Laisson parler de cela! Les bandes appartiennent à moi et elles sont perdu. Je souhaite au voleur pour qu' une pierre coince dans sa gorge.
-seulement les mauvaise femmes aiment maudir. Tu es encore jeune mais tu as appris déjà. Je ne savait pas que tu étais comme ça.
Et Esektas est sortie avec sa fille.
-C'est elle qui a pris mes bandes!,-j'ai dis
-Comment tu l'as compris?
-Je suis devinée. Elle a dit que je l'ai battu, mais je n'ai pas même la toucher. Je me suis rappélé que dans notre aul i y avait une fille qui aussi volait. Quand quelque chose perdait dans l'aul et nous lui demandion, elle toujours commençait à pleurer. Si le victime de volage se taisait c'était bien et tout était fini, mais si elle protestait la mère de cette fille ferait un bruit inoubliable. Tout les gens dans l'aul avaient peur de cette fille et de sa mère.
Quand même j'estais obligé de manger le repas dans cette maison.
Esektas a préparé le thé. Dans la table il y avait aussi du pains qui ne ressamblait pas au pain de Tourgaï. C'etait des galette préparés dans une four spécialisé. Ils étaient très rassis. Dans les tasses en porcelaine la maitresse nous a régalé nishal qui était très sucré maais en même temps tenace. Je ne pouvait pas le boir. Et aussi il a nous régalé le sucre fondu qui était un peu amèr.
Je n'ai pas presque mangé de douceur. J'ai bu seulement du thé et un peu tandirnan.
Il était déjà midi quand nous avons décidé d'aller à l'istitut.
-Le soleil brûle. laisse tes vêtements ici et allons.
-Non je ner laisserai rien. Je prendrai tous avec moi car je ne veux pas revenir.
-D'accord tu peux ne pas revenir mais , laisse tes valises ici et je les apporterai plus tard.
-Non ,- j'ai repondu. Même les Saints se courent des mauvais gens. Je quitte cette maison et je ne reviendrai pas. Ici ils ont volé mes bandes et je laisserai plus rien. Les proches ont préparé ces vetêments et je ne veux rien perdre. J'en ai soupé!
POURQUOI IL SE TAIT ?
J'ai mis par-dessus la robe sans manches le pourpoint, a pris aux mains toutes les saint-frusquin. Je ne voulais pas plus revenir à cette maison.
De la chaleur torride brûlant ma tête était protégée par un bonnet fourré de la loutre. Baybiche Karakyz l'interdisait de retirer. «Si le soleil réchauffe tes cheveux, ils perdront la couleur», - disait baybishe.
Les jeunes filles aoulienne ne portaient pas à cette époque les souliers.
Et, comme tout, chez moi avaient des bottes.
Je les retirais seulement au coucher. «Une jeune fille ne peut pas afficher jambes, » a déclaré baybishe.
Et en tout cas comme l'on avait trop chaud chez nous à Tourgaï. Je n'avais sué jamais. Mais il a suffi dépasser ici quelques pas de la maison de cousin, comme j'ai senti que tout je suis en nage et je me fonds, comme la glace sous le soleil...
- Je te disais, Bates, mais tu n'as pas obéi ! - m'a regretté Mousapyr - je répète : reviens, laisse quand même ces vêtements, lesquels tu portes.
Et quand j'ai refusé de nouveau, il m'a arraché presque de vive force des mains mes robes.
- Et maintenant tiens le bonnet et le pourpoint sans manches.
- je ne prenne pas ! - je persistais.
- Mais toi mouillé de la sueur !
- Rien de cela n'arrivera. - et j'ai raconté Mousapyr qu'autrefois au temps jadis un peu des Kazakhs de Tourgaï revenaient dans le pays natal du Khadija - le pèlerinage à La Mecque.
Presque ils ont péri de la chaleur, - à travers de minces vêtements facilement pénétré les rayons de solaires.
Vivant il y avait seulement Aldabay, qui respectait strictement les coutumes d'aoul. Il était à de de peau treuch renard , à de laine gros chapan et en bottes avec des chaussettes de feutre. Il savait, les vêtements chauds et protège contre le soleil.
Voici et moi, comme cet Aldabay, me défendais de la chaleur. Et non seulement à déshabillé du pourpoint, mais a pris encore chez Mousapyr mon bashmet vêtement sous la forme d'un caftan/ et a jeté de lui sur les épaules.
- va moquer par-dessus de vous,- il me dissuadait.
- Eh bien, tant pis ! La mort, probablement, est plus terrible que le rire !
J'allais docilement au-delà de Mousapyr là-bas, où il me conduisait. Moi tout étais dans la sueur. Il semblait, dans les tiges des bottes ont versé de l'eau chaude. Et le soleil ? Plus haut il se levait, brûlant il y avait l'air. Je m'étonnais, en regardant Mousapyr : et la goutte de la sueur ne s'est pas produite sur son visage.
Donc il s'est habitué les rayons chauds ?
Peut-être, tu retireras beshmat et le pourpoint ? - Il a conseillé. Et bien que ses mots soient pas du tout offensants, j'avais honte on ne sait pourquoi, et je refusais.
La ville se trouvait assez loin de la maison le cousin. En chemin nous avons éprouvé très vite encore un malheur.
Gris poussière de kzylordienes se levait par les clubs après le passage de nous autrui un chaque chariot. La poussière étouffante épaisse ! Plus près vers le marché, plus chariot se trouvait à nous à la rencontre. La poussière soulevée par leurs roues a surplombé par le brouillard dense.
Elle se rassemblait à la bouche et le nez - épais, âcre, chaud. Elle chatouillait la gorge et provoquait la toux. Je tâchais de ne pas ouvrir de la bouche, mais de cela n'était pas plus facile. De temps en temps, quand se diffusait la poussière, je remarquais les regards moqueurs, et ensuite entendait les exclamations :
- Regardez, brûle le soleil, alors que la jeune fille s'est emmitouflée, comme au froid !
- Peut-être elle avait perdu son esprit ?
Ces moqueries ne m'affligeaient pas.
En s'accoutumant graduellement à la chaleur et la poussière, j'examinais la bousculade municipale et s'est étonnée de la multitude d'ânes dans les rues de la Kzyl-Orda.
Que seulement ils n'étaient pas bâtés- les bois, le foin, les sacs.
Plusieurs kzylordienes allaient à califourchon sur les ânes. Les cavaliers par comparaison de petits animaux semblaient lourd, maladroit, grand. Il était particulièrement amusant de voir, quand sur un âne était assis quelques personnes. Oui, les ânes fort, avait de résistant !
Et bien que ceux soient laids, chez ceux les poulains jolis - kodyk, comme je par hasard ai appris, en observant une image de rue, quand le passant criait à l’autre :
-Voici votre kodyk perdu.
Au centre de la ville de la poussière était tout à fait peu.
Directement dans la rue au grand kazans vendaient ici celui-ci sucré nishalla, par qui m'offrait Esektas.
Les vendeurs invitaient en haute voix les passants se régaler par nishalla et se répandent par cassolettes à la vaisselle des acheteurs. Ici, déjà tout près du marché, vendaient de différents objets et les robes.
Mousapyr s'est arrêté :
- Écoute, en effet, les vêtements ont volé de vous.
Nous achèterons la robe et le linge.
- Pourquoi ?
Probablement, Mousapyr a pensé que intérieurement à moi pas du tout contre l'achat et, en jetant un œil au plus étroit robe a commencé à marchander à la fois avec le vendeur.
- Non, je ne porterai pas une telle robe !
- Eh bien, bien ! Alors nous achèterons la matière et quelqu'un te va coudre dans le goût de tien.
Enfin nous avons atteint quelque jardin et sous l'ombre de ses arbres ont passé vers la place.
Mousapyr m'a amené à une grande maison en brique par le toit rouge. M'a frappé d'étonnement dans cette maison la multitude de fenêtres.
- Voici nous sommes venus à l’institut ! - a dit Mousapyr.
Il est combien d'aux adolescents et les jeunes filles faisant la navette dans ses couloirs !
Ils étaient habillés et de manière municipal et de manière de l'aoul.
-Les mêmes, comme toi, sont venus pour étudier ! - m'a chuchoté Mousapyr.
Nous nous sommes arrêtés devant les portes, d'où passaient à tout moment les élèves et les professeurs.
- Attends-moi ici, - a dit Mousapyr et s'est caché après la porte.
Attendre à moi il fallut assez longtemps.
Enfin, Mousapyr m'a appelé à la pièce, où devait se décider mon destin. Excepté nous il y avait là, deux : par un visage plat, lippue la personne avec la tête bien rasée était à table encore quelque important homme s'est établi à côté.
- C'est donc cette jeune fille ? - A demandé à la fois lippu.
Mousapyr a répondu affirmativement et m'a dit à mi-voix que c'est Moldagali Joldybaev, le directeur de l'institut.
Moldagali, en hérissant les sourcils épais, m'a examiné attentivement par les grands yeux convexes.
Et soudain tout son visage me semblait riant.
- Une belle jeune fille sympathique ! - il s'est mis à parler- les rusés activistes saisissent telles jeunes filles de l'aoul souvent en passant et interdire l'entrée à étudier à la ville ! Comment ils ne l'ont pas remarquée ?
- Je vous raconterai plus tard, Moldeke. Je raconterai tout, en détail ! - Mousapyr sérieusement a répondu.
- Pourquoi raconter ? Je n'étudie pas les biographies pour écrire le drame ou le roman.
Je veux dire simplement que bien envoyer des aouls non seulement ceux qui n'est pas nécessaire là, mais aussi d'agréables jeunes filles minces.
À l'essence, chaque peuple ait beau et laid.
Regardez les jeunes filles russes à l'institut. Vous rencontrerez parmi eux et attrayant et sans charme.
Et voici nos femmes kazakhs, venant apprendre, presque tous sont disgracieuses.
Mais vous partez à Kzyl-Orda dans n'importe quelle direction, et dans chaque aoul vous découvrirez les belles femmes.
Probablement, j'avais raison, quand a dit sur les rusés de l'aoul : ils ne livrent pas les fiancées à la ville...
Moldekaie, cette fille est presque un enfant - a interrompu Joldybaev le deuxième homme- tu l'as fatigué par la philosophie.
Elle est venue pour la première fois à la ville, se trouve devant toi plus mort que vif, alors que tu émeus la jeune fille, par les yeux en estimant sa beauté...
- Comment celle-ci être confus, - Joldybaev a jeté un coup d'œil joyeux sur moi- connaissez le proverbe :
Au bon - récompensés bons.
Si tu es bon, selon des éloges t'éclaire
À mauvais tu dis en directe qu'il est moche...
Jeter si à la réponse tu entendras grave soupir.
- Et toi chérie, s'assois - et il m'a montré la chaise.
Mais j'ai incliné seulement la tête en témoignage de la reconnaissance.
- Si toi telle courtoise, je te souhaite de la longévité et le bonheur, chérie.
Si vraiment tu es venue de lointain Tourgaï, nous, certes, t'accepterons. Sinon vous qui alors accepter ? Tu entreras sur le premier cours préparatoire. Même là-bas il faut formation de six ans. А en effet, chez toi seulement quatre ans. N'est-ce pas ?
J'ai confirmé que cela ainsi.
-Eh bien, rien. Tu tâcheras, tu vas terminer le premier préparatoire... Et sur ton père me racontait Mousapyr. Je le connaissais, révéré il était la personne. Peut-être, s'est abîmé maintenant...
La condition j'ai tu mets un tel : tu seras la fille de l'institut jusqu'à le tu ne finiras pas. Nous nous chargeons de tous les soins de toi. Tu comprends ? Tu penseras seulement de son étude.
-Quoi d'autre à penser ? - Celui-là riait, pas le hardi cavalier, qui se taisait tout temps.
-Ah ça ! - a crié Moldagali - on n'a jamais honte de dire la vérité. Elle est presque grande jeune fille.
Est-ce qu'elle dans la ville n'aura pas d'admirateurs. Ils par les foules errent ici. D'où nous connaissons qu'un d'eux n'abrutir pas à celle-ci la tête ? Je dis la vérité...
Moldagali m'a regardé fixement en face et continuait : - nous nous mettrons d'accord, tu ne sortiras pas de l'institut, et ne pense pas de hardis cavaliers. Tu m'as compris ? Eh bien, alors écris, - Joldybaev s'est adressé à ce hardi cavalier, - écris qu'elle est acceptée...
- Alors comme avec les examens ?
- Nous n'examinerons pas la jeune fille qui est venue d'éloigné Tourgaï. Écris, je t'ai dit qu'est acceptée.
Ne pourra pas apprendre, soit que, s'accuse soi-même. Eh bien, vas, la fille. Demain tu recevras les papiers nécessaires.
J'ai remercié à Moldagali et s'est dirigée déjà vers les portes.
- Et vous avez à vivre où ? - il m'appelait à la suite. - Non, tu dis. Alors demain cela arrangé dans le foyer.
- Quel bon ce Moldeke, - j'ai dit Mousapyr.
- tu as raison. Très bon. Aime seulement plaisanter. J'espère, tu n'étais pas offensée par ses mots ?
- Je ne sais pas, pourquoi à moi se vexer ? En effet, il donnait les conseils sages et il avait le cœur qui saigne pour moi !
Mousapyr a proposé d'aller quelque part se reposer.
- À la maison du cousin tu déjà, certes, n'iras pas...
- Au moins la tête à moi coupe, je n'irai pas.
- Alors tu veux à la maison de son frère aîné ? Tu vas étonner ? Je te disais le matin qu'il a un frère Korsak et il vit au centre de la ville.
- Je me rappelle cela. Mais à peine le frère aîné sera mieux que cadet.
- Ne dis pas ainsi, Bates :
Et le cheval bigarré et le corbeau naissent d'une mère.
Tu en effet, par rien n'es pas semblable à la sœur aînée Kaken.
Voici aussi et Korsak avec le cousin.
Korsak - une agréable personne.
Et la femme de son Bodene - une bonne femme. Ils sont hospitaliers, sont prêts à rendre tous. Chez eux large dastarkhan et les paumes généreuses ouvertes. Tu ne crois pas ? Nous irons nous regarderons, Bates.
Je ne veux pas aller et à Korsak, mais la fatigue me surmontait.
- Bien, fais comme tu veux, mais en effet, tu disais qu'il répare leur appartement.
- Nous irons, on va voir.
Je ne voyais jamais encore telles maisons - basses, par les toits plats et les murs orbes, sans fenêtres sortant sur la rue.
Les murs gris d'argile, en fermant les portes par quelque chose rappelaient la forteresse.
Alors si regarder de l'intérieur, du côté des cours, fréquents petits fenêtres donnent à ces maisons la ressemblance avec percé de crabes. Dans les cours - les mêmes remises pisées grises se distinguant des maisons seulement par l'absence des fenêtres. Les maisons, les remises, les palissade en argile - les barrières de l'argile ainsi se serraient l'un contre l'autre étroitement qu'en naissant dans la steppe ouverte, il était difficile d'imaginer comment vous pouvez vivre ici... Voici a fourré ici Korsak la maisonnette et la petite cour. Les propriétaires sont emménagés déjà dans l'appartement réparé.
Quel gros et négligent était le frère du cousin Korsak ! Pas chaque personne ne pourrait l'entourer par les mains.
Par la tête chauve semblable à la pomme de terre, par le double menton retombant sur la poitrine, sale et suante, il était habillé à gris de la poussière les vêtements salés.
Vous vous imagine les jambes de pantalon de toile par le montant à un bon sac, les pounds sur cinq blés chacun, de larges chemises de l'indienne bigarrée, la calotte colorée ouzbèke et les sabots éculés, rappelant de chameau, les chaussures en cuir souple sans talons-chouviak.
Eh bien, et sa femme Bodene justifiait en effet son nom - la Caille. Potelé, agile, petite, elle était semblable en vérité au noire gras caille. La négligence du mari lui a été transmise.
Elle était à pieds nus, et cela m'a étonné beaucoup, parce que chez nous, aux aouls de Tourgaï, non seulement aux beys, mais aussi dans les familles les plus pauvres et la femme et les jeunes filles ne marchent jamais nu-pieds.
Et quand même Bodene était très agréable, même beau - et la peau bronzée, et par les yeux brillants noires sous les arcs des sourcils épais et fins. Ornaient particulièrement le visage les dents - de perles, brillants, égales.
Mousapyr disait la vérité.
Korsakavec Bodene étaient les gens hospitaliers.
Korsak lui-même, il arrivait chez nous dans la maison, connaissait bien le père et la mère rencontrant lui par le respect complet. Ils et moi l'ont appelé à la fois comme la parente, et j'ai entendu d'eux les gentillesses chaudes.
- Oublie-toi sur ce foyer ! - m'a dit Korsak. - Vis chez nous.
Vers l'automne sera bâtie notre nouvelle maison, et pour le moment ici nous déménagerons, en attendant, ici et en quelque sorte logés : et la maison avait, et la remise. De nous en effet, seulement deux. Tu penses, nous n’avions pas d'enfants ? Avaient. Oui aucun d'eux ne resta pas vivant. Bref, comme dans le proverbe :
Le hardi cavalier travaillait dans la mesure des forces,
Le hardi cavalier a tiré la fortune bien.
Sa femme mettait au monde des fils,
Mais aucun ne vivait pas.
J'écoutais et s'étonnait, en regardant Bodene : en effet, elle était telle jeune.
Et Korsak continuait :
- Tu seras affable, bon, tu vivras chez nous comme la fille natale.
Je ne m'empressais pas avec la réponse. J'ai pensé que d'abord il faut observer cette famille, visiter le foyer, ensuite décider.
Dans la maison de Korsak j'étais accablée par désordre et la boue.
De jeunes époux, comme on voit, ne se souciaient pas du tout de la propreté et le confort.
Après de thé Bodene à moi a proposé de se reposer :
- Comme tu veux, ma chérie, à la maison, tu veux dans le grenier.
J'ai choisi le grenier. Bien qu'il y avait là une nuit noire, par contre était respiré plus facilement.
Sans se déshabiller, je me suis couchée sur le lit et s'est endormie à la fois comme des morts.
J'étais réveillée par Bodene :
- Ferme tu dormais, la fille. Tout le jour dormait. Maintenant déjà un temps du dernier namas.
En avant chez toi la nuit entière. La nourriture est prête.
Il y a longtemps est revenu du marché et Mousapyr.
- Donc est-ce qu'il ne se reposait pas ?
- Non, il n'était pas à la maison. Il achetait pour toi un tissu de la robe et encore quelques vêtements.
Je de rien n'ai pas répondu à Bodene, mais a pensé sur soi-même : et pourquoi seulement il fait cela ? En effet, je demandais de ne pas l'acheter de rien.
Je suis sortie du grenier. Le soleil roulait déjà, et dans la cour ombragée il n'y avait pas ancienne chaleur. J'ai tressailli, ayant remarqué que dans la cour se lavait l'homme presque nu. Il est habillé seulement un pantalon court bleu. Et soudain j'ai deviné : c'est Mousapyr. Pauvre, plié, il était sans charme en cette forme.
Je me suis rafraîchie, a fait sa toilette pour à l'air en pleine forme et a commencé à aider Bodene. Nous avons enlevé ensemble le grenier,
nous sommes répandu une nappe et sont préparées les vaisselles.
- Donc je vais vous se régaler par un pilaf. Spécialement pour toi planait...
Pilaf, pilaf. J'entendais sur ce plat du sud, mais ne le voyait jamais. Quand quelqu'un de nos aoulienne était en visite longtemps dans la maison étrangère, sur lui disaient d'habitude : «que cela il s'attarde ainsi, ou préparaient là pilaf...»
Je m'imaginais que c'est très délicieux... Mais c'était le riz ordinaire sec avec les morceaux menus de la poule, l'abricot secs et le raisin sec.
Dans notre région n'a jamais été semé du riz.
Nous sommes appris son goût en l'année de disette quand à nos aouls est venue aide alimentaire.
D'habitude du riz faisaient cuire la bouillie.
Mais c'était bien la peine de peu se remettre à l'économie de steppe, comme les kazakhs de Tourgaï ont cessé d'acheter du riz - à ceux-ci tu ne te rassasieras pas également, et en plus il prend par l'eau.
Mais les grains à pilaf, préparé par Bodene, étaient sablés et denses. Comme la maîtresse elle-même m'a expliqué, bon pilaf et doit être un tel.
J'ai appris ce soir et comme boulanger tandyr-nan.
Dans le fourneau rond rappelant une petite tente, on soutient le feu jusqu'à ce que les briques ne se chauffent pas.
On vidange ensuite les tisons et les cendres, et au-delà des briques chaudes ont affermi les cercles abaissé la pâte. Les galettes sont cuites instantanément.
Tandyr-nan de blanc, la farine bien tamisée était étonnamment savoureux. À aucune comparaison avec cela il n'y avait pas vieilles galettes dures dans la maison du cousin.
Après copieux pilaf et solide du thé Mousapyr a proposé à moi une sortie pour prendre l’air :
- Le soir frais, Bates. On y va au jardin.
Mais je ne m'imaginais pas, qu'est-ce qu'un jardin, et qu'est que nous serons pour là-bas faire.
- Nous ne ferons rien. Nous ferons une promenade simplement et on va remonter l'humeur, - a éclaté de rire Mousapyr.
- Non, je n'irai pas, je suis fatigué aujourd'hui ...
- Alors je me promènerai seul, et tu te reposes... Le chemin pour toi était inaccoutumé, long... Mais en effet, tu as dormi bien en jour et maintenant tu ne t'endormiras pas longtemps.
_Et toi, Bodene-jengey, ne perds pas en vain le temps. Taillez dans tissu la robe de Bates et commence à coudre.
- Non, moi-même, je, peut-être, ne réussirai pas. Il y a dans le voisinage une femme-bricoleuse. Elle va coudre.
Eh bien, c'est encore mieux. Et maintenant regardez ! - et il a décomposé devant nous deux métrage de la soie fine - une de teinte est vive-rouge, l'autre - noir-multi-coloré.
- Pourquoi tu es dépensé ainsi, Mousapyr ! - j'ai dit. - à crédit !- répondit-il avec un léger sourire, -Jusqu'à ce que vous avez terminé l'apprentissage, cela ne s'installera pas confortablement de travail et n'obtiendra pas beaucoup d'argent. Oui, Bates, a oublié tout à fait. Ton bonnet fourré est lourd pour la Kzyl-Orda. Jette un coup d'œil voici que je t'ai acheté ! -Mousapyr m'a montré la calotte ouzbèke brodée.
- Les bottes aussi peu accommodé aux circonstances ici, et les souliers, j'ai décidé, tu ne voudras pas porter. Alors voici cela, peut-être, te faut à ton goût.
Il a mis à côté de la calotte ichigi .
En effet, et la calotte, et ichigi en coloré à dessin m’ont plu.
- Tu t'es ruiné tout à fait, mon cher germain ! - a hoché la tête Bodene.
- Laisse, s'il vous plaît. Cela n'a pas aucune signification.
L'argent auprès de moi suffira.
Et Bates pour moi non étranger.
Et par ces mots Mousapyr est parti.
Je me suis souvenu comme dés enfance d'entendre une fable d'aoul.
Un chasseur, versait dans la queue grasse de mouton un poison, l'a mis non loin du nid renards arctiques et s'est caché tout près dans le ravin. Le loup s'est approché à la queue grasse de mouton. Que pour les miracles ! Le pound entier du lard traîne en vain à la steppe ! En pensant peu de temps, le carnassier avec l'avidité a dévoré la queue grasse de mouton et a crevé bientôt. Le chasseur a commencé à en retirer la peau, en en disant :
Voici cela queue grasse de mouton empoisonnée ! Voici celui-ci, voici le vouloir avalé graisse ! Ca y est, la mort du loup, et ma peau !
La générosité suspecte de Mousapyr ne sortait pas de l'esprit de moi. Si vraiment non versait le poison et à ces cadeaux ?
Bodene m'a pressé :
-Nous allons à la couturière. Ou tout à fait tard sera.
La voisine-bricoleuse, ayant appris mes malheurs, ici a accepté de coudre à moi la robe. Elle adroitement l'a taillé et bientôt la première robe était prête.
Quand nous sommes revenus chez soi, Bodene m'a proposé d'aller aux bains. Je et les notions n'avais pas, qu'est-ce que c'est et a demandé :
-Là-bas je me lave seul à seul ?
- Non, gentil, chez nous un tel bain est absent. Dans notre ville les bains pour tous...
- Non, là-bas je n'irai pas.
- de qui vous avez honte ? En effet, se lavent là seulement les femmes.
- Je n'irai pas en tout cas ! On a honte...
Comme me persuadait Bodene, campais sur ses positions. Je ne pouvais pas accepter. Babiche Karakyz m'a inspiré solidement : la jeune fille ne doit pas montrer à personne son corps. Il peut être vu seulement par le mari.
- Comme toi, Bates, tu peux laver cette saleté, cette poussière.
- donc je prendrai voici kourman , j’irai au coin de la cour et je me laverai dans l'obscurité.
Ainsi j'ai fait.
Je sommeillais déjà sur le lit dans le grenier, quand est revenu Mousapyr. Bodene et lui a mis ici. Avec son mari cela s'est installé dans la pièce. Je connaissais qu'il y a une coutume kazakhe, permettant au hardi cavalier aller à une grande jeune fille après que dans la maison déjà tous se sont endormis. Aller, sans demander chez elle à l'accord. Une fois un hardi cavalier couchant chez nous dans la maison, a décidé d'entrer aussi, mais a reçu de moi une gifle. Quand maintenant Bodene faisait les lits à moi et Mousapyr dans le grenier, j'ai pensé sur moi-même : «Pourquoi elle fait cela?» Mais à haute voix n'a rien dit. Je voulais vérifier -, - comment sera conduit Mousapyr.
Voici il a passé et a demandé doucement :
- Bates, tu dors ?
Je lui ai répondu que j'ai dormi bien en jour.
Craquer une allumette, il a cherché le lit :
- Alors moi, tu sais, j'ai sommeil.
Et passé quelques minutes, et j'ai entendu son facile ronflement.
Mais tout de même je me méfie de lui et j'étais longtemps avec les yeux ouverts. Peut-être, la cause était mon rêve de jour, mais j'ai attendu de l'aube, est sortie à la cour. Bodene s'est levée aussi pour ce moment-là, et eu le temps de traire la vache et la chassait sur la rue pour conduire au troupeau à la périphérie de la ville. Je suis allée avec Bodene.
Dans quelque jardin je me suis lavée dans l'aryks, s'est coiffée et s'est sentie tout à fait bien.
Au retour Bodene Boden m'a montré sa nouvelle maison en construction. Il y avait autour beaucoup de fosses et les creux - les traces de la vieille construction démolie.
Pour le mur détruit grandissaient les arbres fruitiers.
- Voici quand finiront cette maison, tu vivras avec nous.
Nous te rendrons la pièce entière.
Je n'ai pas offensé Bodene par le refus, mais aussi ne lui ai pas dit que sera ainsi.
Le soleil s'est levé déjà haut, quand nous sommes revenus chez soi. Les hommes se sont levés déjà, Korsak allumait le samovar.
Par après du thé nous avec Mousapour avons descendus à l'institut et ont pris tous les papiers nécessaires.
- Ta volonté, Bates, - il me disait, - tu veux vis chez l'oncle Korsak, tu veux - vas à la maison communautaire.
J'ai dit qu'il est préférable de s'installer dans la maison communautaire...
- Donnez-moi juste une promesse plus tard pour passer à un nouveau Korsak à domicile. Si vous me le permettez, je serai là vivre. Je ne voulais qu'une chose - que vous vous sentiez à l'aise.
Voici je surveille toi et je pense : il te sera difficile dans l'internat, tu bien ne t'entends pas là.
Je me suis rappelée ces mots de Mousapyr déjà dans le foyer. En effet, là il ne m’était pas trop confortable. J'étais plus ennuyeux de bruit. Vingtaine filles vivant dans une seule pièce.
Autrefois je pensais que seulement les femmes peuvent se quereller et hautement essayer de parler en premier.
Mais, on constate, et les jeunes filles dans cela ne leur cèdent pas. Parmi eux, je me suis persuadée, beaucoup d'aimant parler sur ceci et cela futilement.
Du matin au soir ne cessent pas les moqueries et les plaisanteries. Je me fatiguais même des chansons.
Non, je ne pouvais aucunement m'habituer un tel bruit. J'ai grandi dans le silence et étais, comme la chevrette sauvage dans le col montagnard.
Dans la pièce nous n’avions pas un aménagement d'intérieur.
Ici les jeunes filles et fait faire lessives, bien qu'il y avait une blanchisserie, préparaient la nourriture, bien qu'il y avait une cantine.
À vrai dire, la cantine ne me plaisait pas. Tous les plats là me semblaient de mauvais goût. La pomme de terre, le chou, de toute sorte herbe, alors moi ne traitais pas cela comme pour la nourriture. J'en effet, ne connaissais pas une autre nourriture, excepté le koumis et la viande, aigre frais ayran et gras kaymak, les huiles et séché du fromage d'aoul - Kurt et irmishka. Je me sentais par l'affamée. J'enviais ces jeunes filles, qui se tenaient prêt donner leurs âme pour les melons, les pastèques, les pommes
J'ai été indifférent à ceux. Qu’importe ? - le concombre ou la pomme. L'herbe est comme l'herbe.
Mais quoi qu'il en soit, j'ai décidé d'être patient et de vivre comme tous vivent ici, apprendre, et attendre... J'ai décrit tout entièrement, comme pouvait. Et raconté tout que voyait dès l'heure de notre séparation et jusqu'à l'arrangement au foyer.
J'ai raconté tout dans la lettre de Burkut à Tachkent. J’étais accompagnée à la poste par Mousapyr.
Brusquement j'étais visitée par Taslima, la femme de l'oncle Burkut Jakynbek. Elle m'a emmené chez lui-même à la maison.
Taslima m'a proposé à demeurer chez eux, dans la pièce de sa fille de treize ans Safiya. J'ai fait connaissance et avec la fille, a essayé se mettre à parler avec elle de manière kazakhe, mais elle n'a pas été capable de vraiment me dire quoi que ce soit, même si, évidemment, bien compris ma question. Mais Safiya en russe parlé librement. Après tout, et ses parents étaient bien au courant de la langue russe.
Et Taslima lui-même par rien ne ressemblait pas de la femme kazakhe. Elle portait les vêtements russes municipaux, les tresses étaient coupés ras, les cheveux sont frisés.
Jakynbek, doit être, était très riche. Je raisonnais par l'ameublement des chambres, selon de beaux et chers objets.
Mais j'ai décidé de rester dans le foyer, s'étant référé à ce qu'il m'est plus confortable de faire les devoirs ensemble avec pairs.
Mousapyr est souvent venu à moi, et nous avons visité Korsak et Boden.
Est arrivé le temps des études.
En vain m'ont effrayé par le mot Institute. Naïve, je pensais, il se trouve ainsi haut que jusqu'à cela ne pas prendre à la personne ordinaire. Oui, cela en effet la montagne.
Mais je me suis persuadée que sur cette montagne chacun, qui est persévérante peut monter. J'ai compris et l'autre chose : j'avais suffisamment de forces à apprendre non à le premier, et à la deuxième cours de propédeutique. Je déjà et ai décidé de faire, mais m'a dissuadé Mousapyr : ne se dépêche pas, il vaudra mieux ainsi.
Mousapyr tout le temps se trouvait dans la Kzyl-Orda.
S'acquitter de commandes de journal, il allait fréquemment d'autres villes et les aouls.
Mais dès qu'il revenait d'un voyage, n'oubliez pas de me rendre en visite. Il a demandé s’il y a des nouvelles de Burkut.
Mais ils n'étaient pas et n'était pas. J'étais persuadée qu'il répondra à ma première lettre, mais il est resté silencieux.
Par fierté pendant une longue période, je n'ai pas écrit le second. Mais la patience n'a pas suffi et pour un mois. J'ai écrit encore et encore n'eut aucune réponse.
Est revenue de Moscou Chamsii et a réussi à me trouver. Elle a approuvé mon désir de ne pas partir du foyer.
- Et notre maison est à votre service, s'il vous plaît, a-t-elle dit - soit que nous ne sommes pas trop riches, mais nous vivons bien, et tu à nous n'aies eu pas à la charge. Alors je dirai franchement, il n'y a aucun besoin de vous vivre avec nous. J'ai aussi grandi dans le désert. Je sais comment faut la vie de la jeune fille dans l’aoul : cela n'était pas à la fête. Presque dès dix ans la trouvent comme la maîtresse de la maison et non autorisés à quitter la maison.
Par tout l'aoul guettent son chaque pas et le mouvement. Est-ce qu'il n'y a pas de tel proverbe - Dans pies des maisons apaisent une jeune fille.
Elle pauvre, comme si est écrasée vers la terre agrandit. Mais la modestie inaugural n'a rien à voir avec quoi que ce soit. Autre prude et les pies des fermetures surmontera et trouvera un hardi cavalier. Alors la jeune fille discrète et une parmi les hommes se comportera dignement... Récemment Asiya m'a envoyé la lettre, là dit beaucoup sur toi.
Elle, entre autres, trouve aussi qu'à toi vaut mieux vivre dans le foyer.
À propos, et où est cette lettre, qu'elle m'envoyait avec toi.
J'ai raconté à Chamsii, comme cela s'est perdu.
- Dommage, quel dommage, - a soupiré Chamsii, - il semble qu'il y a eu beaucoup de choses intéressantes.
Et avec toi nous nous mettrons d'accord ainsi : le foyer tu ne laisses pas, tu vivras avec les jeunes filles. Cela te sera utile pour étude et pour ton destin ultérieur.
Elle m'a interrogé sur Burkut, de qui lui écrivait en détail Asiya. Je me gênais et répondait par
- L'amour, il est clair, l'affaire cordial, - disait Chamsiya, - et la personne étrangère ne doit pas intervenir. Mais j'ai plus d'expérience, que chez toi, et je peux donner des conseils amicaux. Vous avez vraiment besoin de passer du temps loin de l'autre. Pensez-y, jetez un coup d'œil, Découvrez les votre sentiments, votre affection.
On ne peut pas perdre "moi".
Dans l'amour les deux parties ont les droits identiques. La vie est belle, quand les deux coupes de ses poids se trouvent dans l'équilibre. S'imagine, est-ce qu'il sera bon, si une coupe se renverse sur la terre, et l'autre se lèvera jusqu'aux cieux. Pour ne pas admettre un tel, n'importe quelle partie - pour que ce soit le hardi cavalier ou la jeune fille, ne doivent pas demander humblement - je t'aime, sois avec moi ! Ils doivent aller à la rencontre de l'un à l'autre et se lier, comme égal. Et leur vie sera actuelle. N'écris pas la lettre après la lettre, ne s'humilie pas ! Réponse retardée, patience se rassemble... S'il t'aime, il tôt ou tard écrira absolument.
Et si est long, il faut attendre trop longtemps ?
- Que signifie longtemps ? Un mois, deux mois, trois... S'il a décidé de ne pas du tout répondre, ses mots sur l'amour étaient le mensonge.
- Non, Chamsiya-apa, il n'est rien moins que tel ! - et j'ai soupiré difficilement.
- Pourquoi tu affirmes ainsi - je ne sais pas. Les Kazakhs disent :
Tout distinguent à la fois selon le pelage un bétail bigarré,
Mais la personne mêlé non appris vit.
C'est pourquoi l'akène Akmolda a dit :
En dedans de soi regard
Cela nettoie du dedans,
Pour que la beauté extérieure
Ne restent pas la pourrir et pus...
Tu encore jeune, tu rencontrais quelques personnes et peut-être à toi ne se rencontrer pas encore les mignons par le pus de l'intérieur. J'ai vu tels. Non, je n'en tombais pas amoureuse, tu es mauvaise à moi ne pense pas. Mais je sous de différents prétextes devais me rencontrer avec ceux-ci. Et dans la vie conjugale j'avais de la chance. Je selon l'amour me suis mariée avec Amanjola et je sais, qu'est-ce que c'est le bonheur.
Je suis venue à la maison de Chamsii au midi, alors est revenue chez soi aux crépuscules. Les mots de Chamsii se sont gravés à moi à l'âme, j'étais touchée par sa chaleur.
Mais il était difficile pour moi de le faire selon tout ce qu'elle conseillait. J'ai attendu encore la semaine, mais n'a pu résister et ai envoyé Burkut la troisième lettre.
JE ME SUIS PERDUE
Les jours passaient. Les jours sans joie! Probablement, j’étais la seule jeune fille parmi les filles d’institut, qui se consumait de la tristesse. Les unes de mes copines du foyer d’étudiants n’avaient pas de bien-aimés, les autres étaient contentes de leurs jiguites. Bref, elles avaient une vie calme et régulière. Et pendant le loisir on avait plein de plaisanteries et de rire. Les jeunes filles aimaient les fêtes populaires, partaient dans la ville pour longtemps, et, quand elles revenaient, parlaient de toutes les rencontres intéressantes, souriaient d’une manière mystérieuse, essayant de m’entraîner dans le joli monde gai de leurs jeunes amusements. Mais je n’avais pas de sympathie pour toutes ces choses-là. Je travaillais beaucoup et je n’allais pas souvent prendre l’air. Mon teint coloré a disparu, le visage est devenu pâle. Je n’ai jamais été grosse, et, ici, à Kzyl-Orda, j’ai commencé à maigrir d’une telle façon, que cela sautait déjà aux yeux. Mes copines, mon professeur, ainsi que mes connaissances me demandaient souvent ce qui se passait avec moi? Je faisais semblant de m’étonner, ou, au contraire, je me mettais à prover que rien de spécial n’avait passé, que j’étais complètement saine et que je me sentais bien. Mais on ne croyait pas, et je consentais par force et je commençais à tout expliquer déjà d’une autre manière.
- Comprenez! – je disais. – C’est pour la première fois que je suis venue dans la ville. Ce n’est pas facile pour moi de faire les études!.. Je n’ai pas une grande formation. Je suis entré à peine à l’institut. Si je ne m’applique pas, je ne viendrai pas à bout de mes études. Je lis beaucoup, vraiment beaucoup. C’est pourquoi, peut être, je deviens plus maigre.
- Il ne faut pas te surmener, Bates! Tu deviendras folle! – on avait pitié de moi.
Je faisais semblant que je les écoutais, mais je me mettais de nouveau à ce que je faisais, sans sortir du foyer d’étudiants pendant des semaines.
Dans un de tels jours, quand j’étais seule dans notre grande chambre, Mousapyr, qui n’était pas venu depuis bien longtemps, est venu. Cette fois-là il allait quelque part de côté de Tchimkent, et, dès qu’il a apparu dans la ville, il s’est dirigé dans notre foyer d’étudiants, comme d’habitude.
- Oï, Bates, qu’est-ce qu’il y a avec toi? – s’est-il exclamé avec chagrin.
- Qu’est-ce qu’il y a avec moi? – j’ai demandé avec étonnement, bien que je sache bien de quoi il parlait.
- Oïboï, tu as encore maigri après notre rencontre. Tu maigris comme un pot de terre au soleil. Est-ce que tu n’es pas malade?
- Non, je n’ai mal nulle part.
- Nulle part est une parole vaine! Il y a les maladies dont le malade ne soupçonne même pas. Est-ce que tu es allée chez le médecin?
- Et pourquoi est-ce que je dois aller chez le madecin, si je n’ai pas de maladie.
- Eh, Bates, Bates! Quand est-ce que tu arrêtes d’agir à ta guise? – Mousapyr était extremement irrité. – Est-ce que tu peux savoir sans le médecin si tu as une maladie ou non.
- Imagine-toi, je le sais.
- Et pourquoi est-ce que tu maigris?
- A cause de mes études!
- A cause de tes études, tes études! – Mousapyr a contrefait. – Est-ce que tu es la seule personne qui fait ses études? Il y a beaucoup de ceux qui ne quittent pas leurs livres. Et ils ne maigrissent pas comme toi. Peut être, Abaï a dit à propos de toi:
Quand l’amour prend la dessus dans un combat – on maigrit comme ayant de la fièvre...
Est-ce que l’amour t’a fait maigrir, Bates?
Je ne lui ai rien répondu.
-Tu n’as pas reçu une lettre de Burkut? – Mousapyr attaquait.
Et là je n’ai pas prononcé un mot...
- Alors, non! – Mousapyr s’est fâché et, en continuant la conversation, il traversait la chambre à pas brusques. – Est-ce qu’il a toute sa raison? Il a tourné la tête à la jeune fille, l’a déshonorée en public et l’a laissée dans l’aul. Et quand elle est partie le chercher, elle a commencé à faire ses études à Kzyl-Orda et lui envoyait une lettre après une autre, il se tait comme dans un cercueil, et ne croit pas nécessaire de répondre.
Je me suis courbée d’une façon triste près de la table, et il s’est approché de moi tout près et s’est mis à parler d’un ton tout à fait différent:
- Pardonne – moi pour ma rudesse, Bates. Mais il t’a traité en cochon. Un vrai cochon.
- Ne le gronde pas, il ne faut pas le faire! – j’ai prié.
- Et qu’est-ce que tu me permets de dire? Il est coupable lui-même, que je prononce de tels mots. Comme son cousin, je vais lui écrire moi-même franchement sur son comportement. Je vais voir, comment il va agir après cela. Et je te conseille (ici, on a senti quelque chose de cordial dans la voix de Mousapyr) de laisser ton obstination. Il y a un cinéma, un théâtre dans la ville, il y a un bon jardin pour se promener. Amuse-toi. D’ailleurs, il y a un film intéressant au cinéma aujourd’hui. Tu viens?
- Non
- Et au théâtre? Ce soir on montre la pièce de Beimbet «Les manèges de Malkambaï». Tu vas y rire beaucoup. Est-ce que tu veux rire?
- Non.
- Est-ce que tu sais ce que c’est un restaurant?
- J’ai passé à côté.
- Il est intéressant là aujourd’hui, Bates. Les artistes sont venus: les tsiganes donnent un concert. Tu sais, comme c’est captivant! C’est la musique, les chansons, les danses! Les tsiganes sont les meilleurs danseurs dans le monde. Tu n’as pas encore vu de telles merveilles. Venons là?
- Non!
- Et est-ce que tu veux regarder les artistes d’Uzbekistan sur l’estrade dans le jardin?
- Je ne vais pas y aller!..
- Il reste encore le cirque, - Mousapyr disait avec offense et déjà sans aucun espoir, en sachant en avance que je ne consentirais pas à y aller. - Il reste encore le cirque! Il y a des prestidigitateurs chinois là. Ils sont de vrais magiciens.
J’ai hoché la tête.
- Hmmm!.. – Mousapyr s’est fâché et a élevé la voix. – Il me semble que tu es devenue vieille prématurément. Qu’est-ce qu’il me reste de te proposer. Promenons-nous tout simplement dans la rue, tu vas prendre de l’air frais, tu vas te rafraîchir.
- Je n’irai pas dans la rue!
- Non, aujour’hui, je ne peux rien faire avec toi. Je n’insisterai plus. Et, demain, vers le soir, bien que ce soit par force, mais je t’emmenerai quelque part, où on pourra te relever le moral. Et je ne demanderai pas ton consentement!
- On va voir, - J’en ai déjà assez de cette ténacité de Mousapyr.
- On ne va pas regarder, on y ira!..
- Je dis- on va voir.
Mousapyr a interprété ces mots en sa faveur.
- Et alors, bien, -a-t-il dit. – Demain soir je viendrai te chercher.
Et, vraiment, il est venu. Il y avaient assez beaucoup de jeunes filles, avec lequelles je faisais mes études. Elles avaient déjà fait connaissance avec lui et devinaient son bienveillance envers moi. Certaines savaient probablement qu’il était le cousin de Burkut. Mousapyr s’est mis à parler tout de suite, sans se gêner de mes amies:
- Où on nous appelle, on ne peut ne pas y aller. J’ai déjà embauché un cocher.
- Où ça? – les jeunes filles ont eu la curiosité.
- Où, vous demandez? A la régalade! Et qu’est-ce qui est meilleur que la régalade chez les kazakhs! On peut ne pas aller n’importe où, mais là on ne peut pas dire non. Notre devoir est d’y aller!
- Vraiment, allez, allez! – les jeunes filles ont fait du bruit.
Et j’ai pensé mentalement qu’il fallait aller. Je savais bien comment on traitait la régalade dans les auls.
Il m’arrivait de voir les parents en mauvais rapports se réconcilier pendant la régalade. Je sais un proverbe: dès la journée quand tu as accepté la régalde – tu auras la bénédiction pour quarante jours. J’avais un vers-sermon dans la mémoire: celui qui n’aime pas la régalade, n’est pas considéré sensé. J’ai encore entendu une malédiction: que la régalade reste dans ton gorge et te tue! Ces sentences sont entrées dans mon chair et dans mon esprit avec le lait de mère. Et nous – les kazakhs – comprenons ainsi: ce qui tu as sucé avec le lait, - te quittera plus tard avec tes os.
En se souvenant des mots de la vieille sagesse d’aul, j’ai demandé Mousapyr tout de même:
- La régalade de qui est-ce qu’on devra recevoir?
- Tu vas apprendre, quand nous arrivons, - Mousapyr a répondu.
- De qui que ce soit, va, - les jeunes filles se sont mises à faire du bruit. – Tu es restée bien longtemps assise. Tu te promeneras, prendras de l’air frais et reviendras en bonne humeur!
Et les jeunes filles m’ont persuadée à consentir, et moi-même, j’ai décidé que ce n’était pas digne de refuser la régalade. Mais pour que Mousapyr ne s’en fasse accroire, j’ai fait semblant que je m’habillais à contrecœur, et lentement, en me retenant par exprès, je suis sortie après lui dehors.
C’était déjà mi-novembre. D’habitude en ce temps-là à Kzyl-Orda, il n’y avait pas de neige, et même si elle tombait, elle fondait tout de suite. Cet hiver est venu tôt. Et pendant les nuits, des grésils glacés, fins comme des grains de millet, tombaient. Les jours étaient secs et froids de plus en plus souvent. Et cette fois-là le froid sec, qui transissait le corps, a gelé le sol, et les sabots de cheval résonnaient sur le sol, comme sur le pavé de pierre. Le vent froid soufflait du nord. Quand le froid sec se réunissait avec le vent de nord, le grand froid pénétrait juste dans l’âme. Je n’avais pas de manteau chaud, et j’avais très froid. Chamsiya et Taslima voulaient m’acheter un manteau chaud, mais j’ai décidément refusé. Mousapyr ne m’a même pas demandé – il a acheté. Et quelle que soit son offense, je n’ai pas commencer à le porter et je l’ai porté dans la maison de Korsak. Je pensais mentalement:
«Qui est-ce que je suis pour eux pour prendre leur vêtement gratuitement. Est-ce que je suis pauvre?»
...Aujourd’hui dans l’après-midi, tout d’abord il est devenu plus chaud et les nuages se sont dissipés, mais vers le soir il est devenu froid de nouveau, et le vent fort a levé la poussière de steppe, qui n’avait pas vu d’humidité il y a bien longtemps...
Le cocher-arbakech, qui était transi de froid en attendant, a fait vite galoper le cheval, comme si en désirant de se débarasser de nous.
Nous tournions d’une rue à l’autre, le cheval courait de plus en plus vite, et enfin nous sommes sortis à la lisière de la ville.
- Où est-ce qu’on va? - j’ai commencé à m’inquiéter.
- Attends, tu vas bientôt voir...
- Qui a besoin de ces énigmes? Si tu ne dis pas maintenant, je vais sauter du tarantass.
- Je ne te laisserai pas!
- Tu veux quoi, te moquer de moi? – Et j’ai commencé à m’échapper des mains de Mousapyr, - Laisse!.. Je vais descendre!..
- Pourquoi est-ce que tu effrayes la jeune fille? – l’arbakech a dit d’un ton sévère. – Tu ne l’emmènes pas pour tuer, explique!
- Oï, quels mauvaux mots tu dis, - Mousapyr a répondu.
- Et est-ce que tu fais de bonnes choses? – l’arbakech a coupé. – Est-ce qu’on invite aller en visite de telle manière? Pourquoi est-ce que tu ne réponds pas à la jeune fille? Si tu ne dis pas, je vais retourner! – Et larbakech a commencé à tourner le tarantass.
- Tu es fou, - Mousapyr s’est accroché à la bride. – Est-ce que tu as pu penser quelque chose de mauvais? Il me semble, je t’ai dit qu’elle est la fiancée de mon cousin. Bates, confirme, que c’est la vérité. Et quoi, je ne peut pas plaisanter avec ma petite sœur?
- Mais tout de même, tu n’as pas répondu, où nous allons! – j’ai demandé Mousapyr de nouveau, qui ne laissait pas sortir la bride de ses mains.
- Mais qu’est-ce que cela fait avec l’arbakech?
- Je te demande, tu dois me dire!
- Dans la maison de Kuzen!
- Pourquoi est-ce qu’il a décidé de nous inviter? - je me suis étonnée.
- Et non seulement nous, mais aussi Jakypbek avec sa femme, Balkach et sa Janyl, Korsak avec Essektas...
L’arbakech a reniflé à peine entendu.
- Pourquoi est-ce que tu ris?
- Et pourquoi je ne peux pas rire? – l’arbakech a répondu à Mousapyr. – Tes paroles peuvent faire rire le mort. Tous vont en visite avec les femmes, et tu t’es casé près de ta petite cousine. C’est étrange pour les autres de l’entendre. D’abord elle a été la fiancée de ton frère, et maintenant, si on réfléchit bien sur tes paroles, elle est devenue ta fiancée.
Tantôt Mousapyr s’est étonné, tantôt il s’est fâché.
- Ne simule pas, tu n’es pas tellement sot. Tu m’as bien compris. Tu es un babillard! – Mousapyr a regardé l’arbakech de travers, et les deux disputeurs se sont tus.
Je n’ai pas commencé à chercher des excuses et aussi sans rien dire j’attendais la fin de notre voyage. Advienne que pourra. Mussappyr ne cachait pas en vain où nous allions. S’il me l’avait dit tout de suite, j’aurais décidément refusé.
Quand l’arbakech a obtenu le paiement pour le trajet à la porte de la maison de Kouzen, il a dit:
-Je connais cette maison, où tu es venu en visite. On ne dit pas en vain:
Quand le soir noir vient,
Les voleurs cherchent une rencontre l’un avec l’autre en secret.
Dès que tu as trouvé la maison de cet mauvais homme, que les gens n’aimaient pas depuis bien longtemps?
-Ne raconte pas! – les yeux de Mousapyr sont devenus bombés et méchants..
-Ne raconte pas toi-même! – l’arbakech a retourné, et en s’éloignant un peu, m’a crié. – Et toi, ma petite sœur, si tu as la honnêteté, n’y va pas!
Mousapyr a juré avec de gros mots à la poursuite de l’arbakech.
Les jurons réciproques de l’arbakech ont retenti. Mousapyr a jeté une motte solide d’argile à sa poursuite, mais le tarantass s’est déjà caché dans le crépuscule poussiéreux de soir.
- Un voyou! – Mousapyr a aspiré méchamment, ça devait être un mot russe. – Qu’il tombe dans mes mains un jour ou l’autre.
- Si je pouvaistrouver un homme qui vanterait cette maison, - j’ai pris le parti de l’arbakech.
- Kouzen n’est pas tellement mauvais, - Mousapyr me faisait comprendre. – Tu es venue les jours quand ils étaient pauvres. Mais regarde la maison voisine. C’est sa maison maintenant. Ce jiguite est tellement habile qu’il a le temps d’être pauvre et riche à la fois...
Nous sommes entrés dans la porte ensemble... Il est intéressant si les invités de Kouzen se sont déjà réunis, je pensais.
Taslima est sortie à la rencontre avec une cigarette, serrée dans les dents. Il m’est devenu beaucoup plus facile.
- Pourquoi est-ce que vous nous faites attendre pour si longtemps? – elle s’est adressée à nous.
- Voilà on est un peu en retard. Et est-ce que l’agaï est déjà ici? – Mousapyr a demandé respectueusement.
- Il était en train d’aller, mais le rédacteur Eltaï Ernazarov l’a appelé chez lui. Dès qu’il devient libre, il se dépêchera ici. On a déjà envoyé les chevaux le chercher. Et donc, entrez, entrez!..
Dans l’antichambre on a senti l’odeur de la viande rôtie –kuyrdak et de la viande de mouton qui achevait de cuire.
Nous sommes entrés dans le salon. Korsak, Bodenet, Balkach, Janyl et Kouzen se sont assis sur le plancher autour du dastarkhan blanc et buvaient du thé. Essektas, qui s’était installée près du samovar, remplissait les pialas de temps en temps. Kodyk était assise près d’elle dans une robe élégante. On nous a salués, on nous a fait asseoir près du dastarkhan gaiement et avec bruit. Je voyais Balkach assez souvent à l’institut, mais j’ai rencontré Janyl pour la première fois après notre voyage. La pauvre, elle s’était tellement changée. Même la robe large de soie rayée ne pouvait pas cacher son grand ventre. Son visage était devenu sombre et il s’était couvert de taches.
J’ai regardé tout autour. Kouzen et Essektas ont commencé à vivre mieux qu’avant et ont vite meublé leurs pièces.
J’ai aussi prêté attention à ce qu’on buvait déjà non seulement du thé ici. Une bouteille près de Kouzen était vide, l’autre était bue à moitié. Non seulement les bouteilles trahissaient les hommes, mais les conversations chaudes et emportées.
Taslima a apparu dans le salon. Et de nouveau une cigarette se faisait voir au coin de la bouche. Elle avalait une bouffée de tabac avec avidité et lançait la fumée de la bouche et des narines à la fois.
- Jakan doit être en retard, - et elle a suspendu son manteau à l’entrée, - peut être, quelque chose de sérieux. Et à vrai dire, on a assez faim. Et qu’est-ce que cela fait si sans attendre Jakan, on se met à la kuyrdak. Et la viande cuira jusqu’à son arrivée.
- Si tu as dit, jengueï, alors cela sera comme ça! – Kouzen s’est réjoui. – Jakan ne se fâchera pas, il goûte souvent notre repas. Et j’ai abattu ce mouton en l’honneur de Bates. Le jour quand elle était venue, j’étais dans la misère et j’était prêt à être à cent pieds sous terre! La fille ne pouvait pas savoir qu’aujour’hui je pouvais être pauvre, et demain je serai riche. Voilà regarde, ma chérie!..
Et Kouzen a sorti un tas de tchervonetz froissés de ses poches.
- J’ai tout maintenant.
- Ne te vante pas! – Essektas l’a coupé court.
- Et pourquoi est-ce que je ne dois pas me vanter. Je dis la vérité, je ne mens pas! Pour moi tout ce bien ne coûte plus qu’un kopeck! Ah, Bates! Pourquoi est-ce que tu nous évitais. Je t’aurais habiller dans les soies les plus chères. Et tu avais du dégoût pour nous, tu as oublié notre maison! Aujourd’hui j’ai abattu le bétail pour toi, souviens-toi, je veux que tu te persuades de notre aisance. Que ce jour-là soit le début de nos relations durables. Alors, la femme, apporte la kuyrdak!
Essektas a mis deux plats de viande, rôtie avec les pommes de terre, sur le dastarkhan. La kuyrdak est mon plat préféré. Taslim s’est assise près de moi. Kouzen lui a fait un clin d’oœil avec un sourire un peu malin.
- Apporte! – Elle a compris le signe du maître tout de suite. – Seulement il ne faut pas de blanc. J’ai déjà bu deux petits verres. Que les hommes le bussent. Et donnez-nous de la bière-miel.
«Qu’est-ce que c’est que cette bière-miel? – j’ai pensé. – Est-ce que c’est aussi de la vodka? Et c’est pour nous –les femmes!» - Cela m’a fait peur. Alors, les femmes boivent aussi ici.
Kouzen a sorti deux bouteilles de vodka de dessous du lit et les a données à Balkach.
- Verse, mon cher!Et ça, les femmes, est votre part!
Et il a donné un grand kumgan de cuivre à Taslima. Les hommes ont rempli leurs verres avec la vodka et Taslima nous a versé quelque chose de brun, d’épais du kumgan.
- C’est ça la bière-miel. La boisson sucrée et acidulée. Quleque chose comme koumis. Tu bois et tu veux encore. Et même si tu bois un seau – tu ne seras pas ivre, - Taslima disait d’un ton doux, en mettant un verre rempli jusqu’au bord devant moi.
- J’ai fait cuire la balsyra –la bière –miel - moi-même. La farine et le sucre. Il n’y a plus rien. J’ai ouvert un tonneau récemment. Elle a bien moussé, juste comme il faut...Mais elle ne cède pas au miel en ce qui concerne la douceur. Donc, Bates, prends! - Et Essektas m’a regardé d’une manière accueillante, tout à fait différente du premier jour de notre rencontre.
- Donc, Bates, prends! – les invités ont répété et ont levé leurs kessets.
Mais je n’ai même pas touché de la main...
- Il ne faut pas forcer! – Taslima a dit. – Elle va boire. Voilà ce que je veux dire: vous savez bien, que Burkut, ainsi que Mousapyr sont nos propres neveux...
- Nous savons!.. Nous le savons bien! – les invités se sont mis à faire du bruit.
- Vous savez que l’oncle les aime, comme son âme.
- Nous savons!.. Nous savons!
- Maintenant Burkut n’est pas ici, mais Mussaryp est là, ainsi que Bates. Elle est venue avec lui de son propre aul. Buvons pour leur santé et leur bonheur!..
- Bravo, Taslima! C’est vrai! – les invités l’ont appuyée.
Mais combien de temps Taslima et tous les autres me demandaient, je n’ai pas touché des lèvres au bord de mon verre.
- Elle n’a jamais goûté la bière-miel, elle ne l’a jamais vue! – Taslima a pris mon parti. – Mais, comme on dit, les moutons courent après le bouc blanc. Nous avons goûté, nous savons, nous allons commencer.
Tos ont levé leurs verres et ont bu. Janyl a aussi bu à mon étonnement.
- Est-ce que c’est sucré, la belle-fille? – Taslima lui a demandé.
- C’est plus sucré que le miel! – Janyl a répondu.
Et de nouveau, les kessets ont été remplis, de nouveau on a commencé à me persuader: allez, Bates, allez-y! Bois une tasse. Si tu n’aimes pas, tu ne boiras plus!
J’ai décidé: il faut goûter! Et j’ai bu quelques gorgées. A vrai dire, la balsyra avait un goût plaisant, aigre-doux. Je voulais déjà mettre le kesset: comme si j’avais goûté et c’est assez. Mais tous les autres ont commencé à faire du bruit: bois jusqu’à la fin, bois! Et alors Taslima a saisi le kesset par en bas et poussé juste à ma bouche. Arrive ce qui voudra, j’ai pensé, et j’ai avalé la tasse d’un trait.
- Hourra! – les maîtres et le invités ont frappé dans leurs mains.
Quelqu’un a proposé de verser encore par une et de nouveau j’ai eu un entier kesset devant moi.
- Ma chérie, c’est la bière délicieuse, n’est-ce pas! – disait Taslima. – Bois. Si tu ne bois pas, tu ne respectes pas tous ce qui sont assis près du dastarkhan...
J’ai bu de nouveau, et je n’ai pas remarqué que quelque chose de mauvais a commencé à se passer avec moi. Il m’a semblé pour un instant que toute la chambre avec les invités, les meubles, la régalade a soudain chancelé et a commencé à se renverser. Ce qui s’est passé avec moi après, je ne sais pas clairement jusqu’à ce moment-là...
...J’ai ouvert les yeux et j’ai compris, que j’étais couchée dans les bras d’un homme. J’ai tressailli et j’ai reconnu Mousapyr. Moi et lui, nous étions nus. D’où était ce lit? Comment est-ce que je suis venue ici? Est-ce un rêve ou peut être je suis devenue folle?
J’ai passé la main par mon corps, j’ai touché le front avec la paume. Non, ce n’était pas un rêve. Et moi, je n’étais pas troquée, bien que j’ais eu très mal à la tête.
J’ai ramassé toutes mes forces, je me suis échappée des mains de Mousapyr et, en sautant du lit, j’ai couru vers le canapé. Le plancher était mouillé, j’ai glissé et je suis tombée sur le dos. J’ai essayé de me lever, mais je n’ai pas pu... Je me suis sentie tout à fait affaiblie. En s’efforçant beaucoup, j’ai crié:
- Est-ce qu’il y a quelqu’un ici? Sauvez-moi!
Korsak et Bodenet sont entrés en courant dans la chambre. Ils semblaient attendre mon appel près de la porte. Korsak m’a regardé, tout à fait nue, s’est troublé et est sorti.
- Et donc, qu’est-ce qui s’est passé avec toi? – Bodenet s’est penchée vers moi, m’a embrassée.
- C’est toi qui dois me dire ce qui s’est passé?
Bodenet m’a soulevée. Mais, malgré son soutien, je tombais de nouveau et criais:
- Dis-moi, Bodenet, qu’est-ce qui s’est passé avec moi?
Mes cris ont réveillé Mousapyr. Il a sauté du lit, et, en revenant en soi tout de suite, a mis le linge et s’est jeté vers moi:
- Qu’est-ce qu’il y a, Bates? Pourquoi est-ce que tu cries?
- Laisse-moi, cochon! – J’ai croché dans son visage, mais il me saisissait par ses mains maigres. Alors j’ai enfoncé mes dents dans son épaule. Il s’est mis à hurler de douleur.
- Dévergondé! Que malédiction t’arrive!
Kouzin et Essektas sont entrés en courant, ayant entendu le bruit.
- Elle est devenue folle! – Mousapyr criait, en s’écartant de moi.
Kouzin fort m’a pris dans les bras et m’a jeté sur le lit.
- Apporte le lasso! – il a ordonné à sa femme, - On ne pourra rien faire avec elle comme ça. Il faut la lier.
Kouzin s’est jeté sur moi d’une façon tellement lourde que je ne pouvais pas bouger. Essektas a apporté le lasso. On m’a enveloppé dans la couverture et on a commencé à m’enrouler par la corde. J’attrapais l’air par la bouche, en m’étouffant de douleur et de vexation. Il me semblait que je perdais connaissance et à peine je suis revenue en moi, j’ai commencé à sangloter à haute voix.
- Il faut lui fermer la gueule, - Kouzin a décidé.
- Il ne faut pas, - On a entendu la pitié dans la voix de Bodenet. – On a lié et c’est assez.
Mais la haine m’étouffait:
- Cherchez du coton!..
- J’ai dit qu’il était devenue folle, - Kouzin a continué à se moquer. – Si on ne lui ferme pas la gueule, elle réunira une foule ici par son hurlement.
- C’est vrai, c’est vrai! – Essektas faisait écho à son mari.
- Vous êtes les cochons, les cochons! Qu’est-ce que je peux vous dire encore, sauf cela.
Kouzin a apporté toute une brassée de coton et a déjà voulu réaliser son intention.
- Laisse, je te supplie! – Bodenet l’a prise par la main. – Je ferrai moi-même de façon que Bates ne crie plus. – Bodenet s’est assise près de moi, j’ai vu qu’elle avait des larmes dans les yeux. Sa voix était douce et tendre.
- Bates, mon cœur, promets-leur que tu sois calme.
J’ai promis. Main Kouzin cruel a exigé que je fasse encore le serment. Seulement quand j’ai prêté serment, il a cessé d’arriver à ses fins.
- Donc, bien. Mais regarde! Si tu recommences, je vais te tordre la mâchoire. Viens, Essektas.
- Où allez-vous? – Bodenet s’est étonnée.
- Maintenant on ne peut pas rester à la maison. Il faut penser ce qu’on doit faire avec elle... Si on la transporte à l’asile d’aliénés – elle y sera dévorée. On va chez Kor-ichan, on va lui demander un conseil. On dit qu’il chasse les démons.
J’ai déjà entendu dire que Kor-ichan sombre habite au cimetière de ville dans le sépulcre. J’ai pensé qu’ils l’ameneraient ici, pour qu’il me guérisse. Enfin, ce n’était pas tellement terrible.
Kouzin et Essektas sont partis. Bodenet est restée près de moi.
- Où est-ce que je suis? – je lui ai demandé.
- Est-ce que tu ne vois pas, que tu es dans notre maison?
- Et comment je me suis trouvée ici?
- Tu as demandé toi-même de venir cher nous.
- Quand?
- La nuit, dans la maison du Joueur enragé ( j’ai compris, que c’était le nom de Kouzin). Mousapyr voulait te ramener dans le foyer d’étudiants, mais tu as refusé et tu lui as dit: «Je serai seulement avec toi».
- Tu l’as entendu dire toi-même?
- Moi-même, non. Je suis devenue ivre de cette balsyra moi-même et je suis tombée. On m’a mise près de toi à l’arba et on m’a amenée à la maison. Mais les autres ont entendu comment tu insistais...
- Est-ce que j’étais vraiment tellement ivre?
- Est-ce que cela pouvait t’arriver dans un autre cas?
- Alors, c’est vrai? Mais les autres sont aussi devenus ivres?
- Jusqu’au moment où je le rapelle, on était seulement excité, mais personne n’a été tellement ivre, comme toi...
...Dans l’après-midi les gens venaient dans l’antichambre, échangeaient quelques mots, chuchotaient. Bodenet sortait chez eux et revenait chez moi. J’étais couchée calme sans sangloter, sans parler. Ma tête se scindait de douleur. Tout brûlait dans l’estomac. Le cœur battait d’une manière accélérée. J’avais mal au cœur, j’avais soif. Je pouvais tout supporter sauf la soif. Et quand Bodenet m’a apporté une tasse d’eau, je l’ai bue avec avidité, en me tachant et en tachant le lit. Mais hélas, l’eau ne m’a pas aidée. J’ai eu mal au cœur, j’ai honte à me rappeler, ce qui se passait avec moi plus tard... Même Bodenet a refusé de me laisser les mains libres, n’importe comment je la suppliait, même pour quelques minutes, à cause de la peur de son mari et Kouzin...
Korsak et Kouzin préoccupés sont rentrés au crépuscule.
- Bates est saine, elle n’est pas folle, - Bodenet a voulu commencer à raconter.
- D’habitude tous les foux trompent comme ça, - Kouzin ne l’a pas laissé finir, - tu la délies et c’est tout. Tu vas voir alors ce qu’elle va faire...
- Elle ne fera rien. Délions-la!
- D’accord, délie!
Mais dès que Bodenet, devenue réjouie, a commencé à dénouer les cordes, Kouzin l’a jetée de côté par un coup fort.
- Tais-toi, ne te mêle pas de cette affaire. Ou bien on va te ramener aussi chez Kor-ichan.
J’ai compris, que ce n’était pas Kor-ichan qui viendrait ici, mais moi, je serai transportée chez lui au cimetière. Le cimetière!.. J’avais peur de m’approcher de cette place, et je la passait à cheval.
- Agataï, mes oncles, il ne faut pas m’amener là-bas! Je ne suis pas folle! – j’ai commencé à pleurer.
- Non, tu es folle!.. – Kouzin demeurait ferme.
- Je ferai tout ce que tu veux, ne m’amenez pas seulement...
- C’est lui, Kor-ichan, qui dira ce qu’il faut faire...Nous sommes impuissants...
- Et où est-il, où?
- Dans son habitation.
- Non, dites, où?..
- Tu verras quand nous arrivons!
- Mon Allah, sa demeure est ma tombe, je le sais. Il ne faut pas, il ne faut pas, je ferai sans lui ce que vous voulez!
Bodenet s’est mise à pleurer avec moi. Ses prières se sont réunies avec ma supplication.
- Est-ce que tu vas te taire ou non! – Korsak a rugi à sa femme et a fait un pas vers elle, mais Kouzin a barré la route à son frère aîné:
- Ne nous disputons pas et ne perdons pas le temps. On l’amène le plus vite possible.
J’ai appelé l’Allah à mon secours et je me suis mise à sangloter à haute voix, mais Kouzin m’a bien bâillonnée et Korsak a pris le coton, laissé en réserve encore le matin:
- Elle peut commencer à se lamenter en route et elle va nous déshonorer. Et donc, ouvre la bouche.
Et je me suis soumise. Kouzin et Korsak m’ont enveloppée encore dans une couverture et on m’a emportée dehors.
Il était déjà tout à fait sombre. La tempête de neige s’élevait – c’étaient les tourbillons secs de neige piquante et de poussière caustique . On m’a mise sur la télègue.
- Voilà est son vêtement! – j’ai entendu la voix basse de Bodenet.
- Donne ici! – Korsak a répondu aussi d’une voix basse.
Ce soir je pouvais penser à la chose la plus terrible. Il me semblait qu’on me conduisait dans un lieu lointain pour tuer. Mais pourquoi alors on a pris mon vêtement! Alors, c’était vrai qu’on me conduisait chez ichan!
Mes tourmenteurs conduisaient les chevaux à travers la tempête de neige dans les ténèbres profondes. Je ne sais pas combien de temps cette course continuait. Quand les chevaux se sont arrêtés, j’ai entendu un piétinemet prudent et les voix des gens inconnus. J’ai vu les silhouettes de quelques personnes. Ils étaient vêtus aux tchapans noirs et leurs visages étaient fermés soit à cause du mauvais temps, soit parce qu’ils ne voulaient pas qu’on les voie.
- Ichan attend! – un d’eux a dit d’une voix à peine audible.
On m’a traînée dans une grotte. Au fond une lampe était allumée et avait une lueur pâle.
- Vous pouvez tous aller! – une voix basse voilée a retenti.
Un grand homme à barbe noire avec une lampe dans la main s’est approché de moi. Les rayons pâles l’éclairaient. Sa moustache pendait comme de petits serpents. Les yeux grands, bombés, comme d’un grand duc, me regardaient de très près. Son visage était blanc, trop blanc et il était désagréable. Bien sûr, c’était ichan.
- La pauvre coupable, - il s’est adressé à moi, - est-ce que tu sais, où tu as été amenée?
J’ai hoché la tête.
- Dans le pays de Monas! Tu es maintenant dans une tombe. C’est ma demeure!.. Tu ne dois pas savoir mon nom. Kor-ichan et c’est tout! Et maintenant réponds: est-ce que tu sais pourquoi tu es ici?
En tremblant de peur, j’ai commencé à raconter tout à propos de moi, en procédant par ordre.
- Paroles vaines mots creux, - il m’a interrompu. – Ton jiguite Burkut t’a tourné la tête. Une vieille russe t’a ensorcelée envers lui. Parce que le poison de sortilège est en toi maintenant!
- Il n’y a pas de la sorcellerie, khazret! – j’ai protesté du bout des lèvres.
- Ne discute pas avec moi. Dans ce pays des tombes je sais tout. As-tu mangé un bonbon donné par Burkut?
J’ai commencé à me rappeler. Oui, vraiment, j’ai mangé pendant le marriage de Kaken, quand nous nous sommes rencontrés tête-à-tête dans le ravin de Tobylga.
- Est-ce que tu sais, que le bonbon était ensorcelé? As-tu souvent des maux de tête?
J’ai réfléchi: c’est vrai! Depuis le moment quand les chagrins ont commencé à tomber sur moi, la tête me faisait mal de plus en plus souvent. Et j’ai dit cela à Kor-ichan.
- Voilà, tu vois! Maintenant, tu crois que c’est de la sorcellerie ici!
J’ai été pénétrée de plus en plus de la confiance envers inchan. Une idée triste s’est éclatée dans ma conscience. C’est pourquoi j’ai aimé Burkut avec tant de passion, j’ai été ensorcelée. Qu’est-ce qu’elle doit faire ensuite? Et comme si en me répondant, ichan s’est mis à parler:
- Il y a deux voies de l’expulsion de charme ensorceleur! Soit déraciner tous tes cheveux. Soit violer ton mariage.
- Je n’ai pas contracté un mariage, khazret!
- Ne dispute pas avec moi, coupable. Est-ce que tu as été dans la maison de Burkut dans ton enfance? Oui. Est-ce que tu as bu du koumis là-bas? Oui. Ce n’était pas un simple koumis. Le mullah a chuchoté sur ce koumis et ainsi il a fait une cérémonie de mariage. Tu ne savais pas cela. Et je sais tout! Qu’est-ce que tu vas choisir? Déraciner les cheveux? Ou violer le mariage?..
Je tremblais d’une seule pensée qu’on pouvait me déraciner les cheveux. Et j’ai choisi la deuxième voie. Mais comment la prendre? Et Kor-ichan m’a dit:
- Tu dois connaitre un autre homme.
- J’ai déjà connu, khazret! - je me suis mise à pleurer.
- Est-ce que c’est de la connaissance? C’est juste une fornication.
- Qu’est-ce que je peux faire? – je répétais toute couverte de larmes.
- Maintenant je vais te libérer des entraves, puis je vais te dire, - et Kor-ichan m’a dénouée. – Je vais me détourner, habille-toi!
A peine j’ai eu le temps de me couvrir du linge, il a dit:
- C’est assez! Il ne faut pas dire les autres choses.
La voix sourde étrange m’a brisée. Et il continuait à parler d’un ton de plus en plus sourd:
- Allah nous interdit de se marier. Pour nous la femme est un récipient d’esprit malin. Mais, pour enlever ton péché, te délivrer de la sorcellerie, je vais te coucher près de moi!
- Je vous remercie pour votre bonté, khazret! – j’essayais de répondre ferme à ichan. – Vous êtes fort, je suis faible. Il m’est difficile de résister à la violence. Qu’est-ce que je peux faire dans cette grotte, dans cette tombe? C’est votre volonté! Mais je ne vais pas me coucher avec vous.
- Alors on t’enlevera la peau ensemble avec les cheveux de la tête.
- Vous pouvez même m’enlever la tête des épaules!
Kor-ichan s’est mis à grincer des dents de rage. Il ressemblait au bour enragé, à un chameau mâle. Il semblait m’écraser par son corps corpulent. J’ai vu dans la steppe comment un serpent de son regard fixe, en répandant la colère et la force secrète, faisait une alouette descendre par terre. Moi j’étais la même, contre ma volonté j’ai presque penché vers la poitrine d’ichan, qui m’avait serrée contre lui. Mais il a saisi ma tête et a écrasé le crâne avec ses doigts.
- Je vais enlever ta peau, - râlait-il.
- Enlever!.. Etranglez!.. Tuez! – il me semblait qu’il avait déjà accompli sa menace, j’avais tellement mal. – Allah seul était mon témoin et mon protecteur!
Ichan m’a clos le bec avec sa paume, mais mes gémissements, comme d’un agneau égorgé, se répandaient de plus profond, se livraient passage vers les narines.
- Ne crie, pas, ne crie pas! – chuchotait-il d’un air confus.
Je me suis tue, et il a enlevé la main.
La flambeau s’est éteinte et nous deux se sont plongés dans l’obscurité chaude et nous n’avons échangé un mot avant que les rayons gris de l’aube ont pénétré dans la grotte.
- Maintenant, si tu veux te débarasser de la sorcellerie plus vite, fais la cérémonie de mariage le plus vite possible.
- Soit, khazret!
- Tu serras la femme du jiguite avec lequel tu as dormi hier. Il t’a été destiné par le sort.
- Soit! – Qu’est-ce que je pouvais faire sinon répondre comme ça. Je suis déjà un cadavre. Est-ce que ce n’est pas égal la proie de qui il serra.
- Ne mens plus. Ou bien ton âme se trouvera dans la géhenne de feu, - ichan parlait déjà calmement et gravement, - souviens-toi, que la charia ordonne de brûler vivantes les femmes gâtées, comme tu es. Si tu manques à ta promesse – tu n’éviteras pas le châtiment.
- Je ne vais pas la violer, khazret.
- Répète trois fois!..
- Je ne vais pas violer, je ne vais pas violer, je ne vais pas violer!
- En signe de dureté de ton serment, embrasse le Coran! – ichan m’a tendu le livre ouvert.
J’ai touché la page froide des lèvres.
PARTIE QUATRE
LES NŒUDS DÉFAITS
(Du dernier cahier de Burkut)
J’étais la hache de fer, bien aiguisée sur le granit,
Je me suis ébreché, j’ai oublié la chaleur des batailles. On m’a aiguisé pour la nouvelle bataille.
Makhambet
DANS UNE DÉSUNION AVEC LE PÈRE
Je vais continuer mon récit, en rappelant les dernières pages de mon cahier précédent.
Après le coucher dans l’aul de Mambet, quand mon cheval a été tondu, j’ai décidé d’agir ouvertement et à l’aide de la milice d’arracher Bates des mains de son père. Mais, comme vous le savez bien, Bates m’avait chassé.
Pourtant je n’ai pas raconté tout la fois précédente. J’ai passé la désunion avec mon père sous silence consciemment. Maintenant il est temps de le raconter brièvement.
Les kazakhs appellent la taupe un kortychkan. Chez nous dans la steppe personne ne le chasse, personne ne le croit pas une bête à fourrure industrielle, sa peau est courte, fine et la couleur n’est pas telle qu’elle doit être! A vrai dire, dans les autres pays on coud habilement les belles fourrures coûteuses de cette peau. C’est dans les autres pays, mais pas chez nous dans la steppe!
La taupe est une petite bête. Elle chasse les insectes, elle, une bête grosse et lente, est chassée par plusieurs carnassiers de steppe; un putois, un renard, un loup, un autour, un faucon et un aigle royal se régalent volontiers de sa viande. Dans mon enfance, au printemps pendant la mue des oiseaux veneurs, du faucon et de l’aigle royal, quand ils ne pouvaient pas voler, le père les nourissaient avec les taupes. Les oiseaux maigris reprenaient de ce repas gras.
On procurait les taupes à la même manière que les zisels: on inondait leurs terriers avec de l’eau, et les bêtes couraient dehors. Les taupes devaient deviner par flair que plusieurs malheurs les guettaient, que les animaux, les oiseaux ainsi que les gens étaient leurs ennemis. Probablement c’est pourquoi les terriers de taupe sont très embrouillés. Et si l’eau inonde un refuge, l’autre reste souvent sec et la bête peut y se cacher du danger. Même les bêtes fortes, en creusant les terriers avec leurs pattes, n’atteindent pas toujours la taupe...
La nature a doué la taupe de l’ouïe extraordinairement fine. La taupe entend de loin les pas ou le bruissement des ailes et se cachent tout de suite. Et il n’y a rien d’étonnant que la personne qui est douée de l’ouïe fine, est souvent comparée avec une taupe.
Je décris la taupe tellement en détail, parce que mon père avait l’ouïe exceptionnellement fine. Il devinait d’après le bruit des sabots quel jiguite s’approchait de notre yourte, et comprenait chanque bruissement dans la steppe. Mais ce n’est pas seulement pour ça, qu’on peut dire que mon père avait toujours les oreilles dressées. Encore dans l’enfance j’observais: il était le premier dans l’aul qui apprenait de différentes nouvelles de tout près et de tout à fait loin de notre pays. Et si un chasseur de nouvelles venait chez mon père et lui annonçait une nouvelle intéressante – quelque chose se passe ici, quelque chose là – le père le décevait: «Tu viens de l’apprendre, et moi, j’ai déjà tout entendu dire il y a bien longtemps». Les nouvelles les plus fraîches venaient le plus souvent de mon père.
Et, bien sûr, le père a tout de suite appris tout ce qui s’était passé avec moi: comment on a tondu mon cheval dans l’aul de Mambet, comment j’essayais de partir avec Bates.
Au crépuscule, pour cacher mon infamie, j’ai vendu à bon marché le cheval tordu aux gens russes quelconques. Je ne leur ai dit ni mon nom, ni le nom de notre aul. Je suis arrivé jusqu’un village sur leur télègue et j’y suis resté. J’ai dit qu’on m’avait volé le cheval et a demandé de m’aider à atteindre à cheval la chancellerie de volost. Je ne disais à personne qu’on avait tordu mon cheval et que je l’avais vendu. Il était étonnant d’où le père avait appris tout cela. Il a appris avec une vitesse incompréhénsible. Voilà ce que signifiait un uzun-kulak de steppe – une longue oreille!
On dit que nos guéresseurs – baks savent prévoir l’inconnu, ils ont un flair spécial. Probablement, mon père avait ce flair spécial.
Bientôt j’ai trouvé une confirmation de cela. C’était le jour de mon arrivée à la chancellerie de volost, quand d’après le conseil d’Yerkin on a envoyé les miliciens chercher Bates. J’étais assis près d’une des kibitkas de la yourte Rouge et buvais le koumis. Soudain Kaïrakbaï est entré. Mon cœur a même tressailli. Kaïrakbaï se rendait si loin seulement selon la recommandation du père. Est-ce que le père savait déjà tout? Je regardait attentivement le visage de Kaïrakbaï. Il souriat comme toujours. Rien ne trahissait qu’il avait apporté des nouvelles alarmantes du père. En faisant des blagues joyeuses, il s’est mis à manger tout de suite. «On dit, que la nourriture est l’épine dorsale de la personne», - il a avalé le koumis après les baoursaks frais et s’est mis à manger la viande séchée, qui s’élevait en tas sur le plat.
- Une bonne conversation aide la nourriture, - Kaïrakbaï continuait à plaisanter, en mangeant la viande. Et, en regardant les femmes, il faisait des blagues scabreuses.
J’observais Kaïrakbaï sans interrompre son bavardage. Je voulais deviner la cause de son arrivée. Mais ce fripon se conduisait comme si rien ne s’était passé et dévorait le repas avec l’appétit précédent, en continuant à se moquer des maîtres, ainsi que des invités. Mais je comprenais tout de même qu’il n’était pas venu en vain là où je me trouvais.
Il m’étonnait seulement qu’il ne se dépêchait pas de m’expliquer le but de son arrivée. Dès mon enfance, j’était en relations amicales avec Kaïrakbaï. Et maintenant, en rendant justice à sa retenue, à sa habileté de garder un secret, je me suis rappelé de nouveau les mots de Puchkin sur Eugène Onegin, traduits par notre Abaï:
Comment il a pu faire l’hypocrite, étant tellement jeune,
Cacher l’espoir, être jaloux,
Détromper, faire croire.
« Kaïrakbaï a aussi ces traits», - je pensais. Et lui, le fripon, continuait à faire des blagues et à faire de l’esprit. La régalade a duré longtemps, ainsi que le bavardage. Kaïrakbaï, en buvant le koumis et en parlant, ne faisait pas mine d’avoir une affaire urgente...
Et donc, le koumis était bu et les invités se sont mis à s’en aller. Le temps est venu quand il n’y avait plus personne dans la yourte: nous nous sommes trouvés tête-à-tête avec Kaïrakbaï. Mais en ce moment-là je n’ai pas voulu lui rien demander, et je suis sorti de la yourte.
- Burkut! – Kaïrakbaï m’a appelé dans le dos.
Je me suis retourné et je l’ai rencontré en face.
- Qu’est-ce que tu veux? – j’ai répondu le plus indifféremment possible pour éviter une conversation désagréable pour moi.
- Et non, je ne veux rien, - il y avait de la joie et de la bienveillance dans sa voix, - j’ai voulu seulement m’informer de ta santé.
- Tu vois que je suis sain...
- Je vois...
- Si c’est comme ça – excuse-moi, je suis occupé, - et je me suis mis à m’éloigner résolument de Kaïrakbaï. Mais il m’a vite rejoint et s’est mis à marcher à côté:
- Et qu’est-ce que tu dis, Burkut, si on se dirige vers le ravin?
- Je n’ai rien à y faire.
- Il y aura quelque chose à faire, et beaucoup de choses! – Une gravité inattendu a apparu dans la voix de Kaïrakbaï. – Tekebaï est venu avec moi. Est-ce que tu comprends maintenant? Il est resté à l’autre côté du ravin pour que personne ne sache de son arrivée. Tu dois deviner que ton père m’a envoyé et lui aussi. Il faut parler sérieusement.
- Dis-moi maintenant, - j’ai demandé à Kaïrakbaï, en commençant à deviner pourquoi ils étaient venus.
- Il ne faut pas te dépêcher. Tekebaï te dira tout en te rencontrant. Je n’ai pas le droit de prononcer ces mots.
- Est-ce que le sang a été versé?
- Le sang n’a pas encore été versé, mais il y a un danger qu’il sera versé. Et ça peut être ton sang. Est-ce que tu te souviens des vers?
Sache, si le sang doit être versé – D’un jet, haut comme une lance – Ton parent viendra au secours, plus vite qu’un oiseau.
Ton frère aîné Tekebaï ne s’occupait que de faire paître le bétail. Il arrivait qu’on ne pouvait pas l’amener là où on avait besoin du courage et de l’esprit.Mais maintenant, quand il savait que ton sang pouvait être versé, il s’est dépêché chez toi, comme un frère. Je te répète, que le père lui-même a envoyé Tekebaï. Et qui est-ce que je suis? Je suis un simple palefrenier chez lui.
- Bien, mais pourquoi est-ce que le père n’est pas vu, s’il voulait être mon défenseur? Ou bien il compte sur toi? Tu es encore jeune.
- Moi, cher Burkut, je ne t’ai jamais souhaité rien de mauvais, - Kaïrakbaï s’éloignait de la réponse directe, - j’aspirait à te faire du bien dans la mesure de mes forces. Tu sais, comment les grands-pères disaient: chaque khan a son poulain gris, son serviteur éloquent. D’ailleurs, je ne suis pas tellement jeune. J’ai presque douze ans plus que toi. Mais j’appartiens aux gens de ton temps, mais pas à la génération de ton père.
Sache jouer avec la poupée de mouton, - Il y aura une boulette de la poupée.
Ne reproche pas la jeunese à la personne intelligente, - Et la vieillesse viendra à son temps.
Les gens disaient comme ça autrefois. Je croyais encore dans les années de ton enfance, que tu seras quelqu’un. Et dès que tu es devenu un adolescent, j’ai décidé d’être ton poulain gris, ton assistant.
Kaïrakbaï s’est tu et a poussé un soupir lourd.
- Mais maintenant, je ne peux pas avoir confiance en cela! Tu as pris la route le long de laquelle je ne peux pas aller avec toi.
- De quoi est-ce que tu parles?
- De ta nouvelle route, de la route des études. Elle passe loin de notre aul et, cela signifie, elle est inaccessible pour moi.
- Attends, Kaïrakbaï, tu n’as pas voulu dire cela...
- D’accord! On va atteindre le ravin. Là ton frère aîné te dira la chose la plus importante...
- Et, toi, pourquoi est-ce que tu ne dis rien?
- Je t’ai déjà dit que je ne peux pas prononcer ces mots. Et il ne faut pas me demander, Burkutjan. Tu comprends, il ne faut pas, - Kaïrakbaï suppliait presque. – Allons enfin chez Tekebaï.
Et en ce moment- là j’avais pitié de Kaïrakbaï, et nous nous sommes dépêchés vers le ravin.
Nous sommes descendus dans les broussailles épaisses de la spirée, qui dans notre région pouvait être haute, telle qu’un homme. Dans les auls on faisait les kuruks - les perces avec les nœuds pour attraper les chevaux sauvages avec un lasso – des verges flexibles. On a dû nous frayer un passage à travers les buissons jusqu’à ce qu’on a vu un cheval attelé dans une des gorges du bout lointain du ravin. On n’a vu Tekebaï nulle part. Kaïrakbaï l’a appelé d’une voix douce, mais personne n’a répondu. Seulement la pie qui s’est installée au sommet d’une roche erratique lacassait d’une manière anxieuse et à haute voix.
- Elle ne jacasse pas en vain, - Kaïrakbaï a dit. – Elle n’inquiète pas en vain. Il est le plus probable qu'il soitt là. Allons!
Je suis allé après Kaïrakbaï, qui regardait la pie de temps en temps.
- En passant, nous nous sommes arrêtés dans un des auls et nous avons bu le koumis. Et la nuit on n’a pas réussi à nous endormir. Il doit dormir à son aise maintenant.
La pie s’est envolée, en jacassant d’un air mécontent.
En nous approchant de la roche erratique, nous avons vraiment vu Tekebaï. Immense, lourd, au visage rouge, mon frère Tekebaï s’était etendu sur le dos et ronflait à haute voix. Il a grossi dernièrement, je n’étais pas habitué à sa moustache noire et rousse et à sa petite barbe. Peut être il a refusé d’utiliser un rasoir, en désirant avoir l’air plus courageux et plus aîné. Comme un agneau, qui était abreuvé du lait, Tekebaï se distinguait de tous les autres baïs par son air engraissé. Myrza, le maître, ne l’aborde pas! En tâchant d’être d’une belle prestance, il portait le vêtement large. Et quand il partait quelque part de l’aul, il s’affublait de tout le meilleur, qu’il avait et avait l’air excessivement gros. En croyant naïvement que la beauté du maître était dans son vêtement, même en été chaud il mettait un dokha de renard ou de putois par-dessus le pourpoint-gilet, il paradait dans les bottes aux bas de feutre dans un treukh blanc fourré.
Je m’étonnais, en demandant, pourquoi faire il faisait tout cela, mais le père croyait qu’il fallait le faire. Il disait que le vêtement était le demi-prix de la personne.
On apprécie la personne pour son esprit et sa taille là, où on la connaît,
Et là, où on ne la connait pas – on respecte la fourrure.
J’ai regardé Tekebaï qui dormait profondément: le même treukh, la même dokha, les mêmes bottes!.. Et la sueur a apparu sur son visage rouge à cause du soleil brûlant et du koumis de matin. Même si tu sautes par-dessus lui - tout de même il ne se réveillera pas! Ah toi, le maître, le maître!..
Kaïrakbaï a voulu le réveiller prudemment, tout doucement, mais moi, irrité par l’air insouciant paresseux de Tekebaï, s’est penché et a crié à toute voix:
- А-а-а-а!
Tekebaï abasourdi a sursauté comme si on l’avait frappé au front!.. J’ai voulu continuer la plaisanterie méchante. Il n’a pas encore eu le temps de comprendre ce qui s’était passé, quand j’ai jeté son tchekmen de poil de chameau sur sa tête, l’a renversé à plat-ventre, je me suis assis sur ses épaules et je l’ai écrasé par le poids. A moitié endormi, il semblait me prendre pour un voleur et a commencé à crier comme un éperdu, en appelant au secours.
- Laisse, il peut perdre le souffle! – Kaïrakbaï s’est alarmé.
Mais je ne l’ai pas laissé, et alors Kaïrakbaï a commencé à m’arracher, en me prenant par la ceinture.
J’essayais de résister, mais en ce moment-là Tekebaï a rassemblé ses forces et s’est dégagé de mes mains. Quand nous, tous les trois, nous nous sommes levés sur les pieds, trempés de sueur, en respirant avec effort, Tekebaï a demandé d’un ton sévère:
- Pourquoi est-ce que tu m’étrangles?
Et tandis que je me taisais, en trouvant une réponse, Kaïrakbaï a tout transformé à une plaisanterie:
- C’est le jeu juste pour les frères aîné et cadet.
Et moi, sans vouloir plus fâcher Tekebaï, j’ai dit avec un sourire moqueur réconciliant:
- Tu m’as appelé, mon frère, voilà je suis venu d’après ton ordre!
Bien que Tekebaï n’ait pas caché son offense, il a déjà cessé de se fâcher:
- Non, il ne faut pas plaisanter comme ça, mon cher. Tu pourrais m’étrangler tout simplement.
- Il me semble que tu peux supporter le poids plus grand...
- C’est vrai, c’est vrai! – Kaïrakbaï a confirmé d’un ton badin. – Donc, maintenant on va commencer notre conseil.
Nous nous sommes assis. Je me suis préparé à écouter, mais Kaïrakbaï et Tekebaï ont semblé s’obstiner dans le silence.
- Alors, on va rester muets comme une carpe? – je me suis adressé à mon frère et à son palefrenier.
- Tekebaï, tu dois parler, - Kaïrakbaï a dit.
Mon frère, qui ne se ne distinguait pas par la loquacité, ne pouvait pas se revenir en soi après le sommeil sous le soleil et se frottait du poing les yeux rouges congestionnés.
- Et alors, si vous n’avez rien à me dire, je vais m’en aller, - et, en voulant les exciter à une conversation, j’ai fait l’air que je partais.
- Pourquoi rien! – Kaïrakbaï a considéré mes mots complètement véritables. – On doit nous accorder à propos de beaucoup de choses. Toi, Burkut, tu ne t’inquiète pas. Parle, Tekebaï!
- Il vaut mieux que tu commences toi-même! – le frère a presque ordonné, en continuant à bâiller et à s’étirer.
- Commencer, d’accord, je commence...Et quand est-ce que tu vas te réveiller complètement enfin? – Kaïrakbaï s’est éclairci la gorge d’une manière imposante.
Je me suis installé plus commodément et je me suis préparé à écouter.
- Tout de même, ce ne seront pas mes paroles, mais ceux de Tekebaï, - Kaïrakbaï a prévenu.
Et il s’est mis à poser les questions à Tekebaï, en le forçant à répondre.
- Tous les deux, moi et Tekebaï, on a été onvoyé par ton père?
- C’est vrai, - Tekebaï a proponcé à peine, en bâillant largement...
- Et il nous a envoyés avec les mots suivants: «Vous devez atteindre le but ou bien mourir».
- Et c’est vrai...
- Et le père a encore dit que tout dépendait de Burkut. N’est-ce pas?
Mais ici la réponse n’a pas suivi. Tekebaï s’est assoupi de nouveau.
- Oï, quelle sorcière t’a vaincu?! – Kaïrakbaï s’est irrité, en poussant du poing mon frère...
- A-a, - Tekebaï a écarquillé les yeux rougis pleurés avec frayeur.
- Dors! Dors! – je me moquais de lui. – Tu mourras si tu ne dors pas encore. Avec toi, le porcelet engraissé, quelle montagne le père pourra franchir?
Tekebaï a commencé à s’irriter, mais moi, sans prêter attention à sa colère, j’ai demandé à Kaïrakbaï de mener une conversation avec moi et de ne plus poser des questions à ce fainéant endormi. Kaïrakbaï a essayé de le défendre.
- Il doit être fatigué des pensées et de la route!..
Mais j’ai tenu ferme.
On ne pouvait pas nier l’esprit de Kaïrakbaï, bien qu’il parle d’une manière un peu confuse et s’écartait souvent du sujet principal d’après les coutumes de steppe.
Kaïrakbaï a commencé de loin. Il parlait qu’après l’établissement du pouvoir soviétique, la hache a passé à travers les racines des relations patrimoniales précédentes. Mais le peuple suivait encore les vieilles coutumes. Les règles patrimoniales n’étaient pas encore cassées.
Je ne comprenais pas bien où Kaïrakbaï voulait en venir.
Et soudain il s’est mis à parler d’Amangueldy.
- Un des militans du pouvoir des Soviets, Amagueldy a levé l’étendard de la lutte de classe, pas de la haine patrimoniale, il s’est montré l’adversaire des baïs comme un ami des pauvres. Est-ce que je dis bien?
- C’est vrai, mais pourquoi est-ce que tu répètes ce que je sais bien?
- Aies de la patience, écoute jusqu’à la fin. Tu sais que les alachordyntsys se sont réunis avec les blancs et ont soudain tué Amangueldy, quand il était le commissaire militaire rouge du district de Tourgaïï.
- Mais est-ce que tu sais, comment cela se terminera?
Non, mais je ne pouvais pas du tout deviner où Kaïrakbaï voulait en venir. Et il continuait à zigzaguer, et soudain il a passé au récit sur les événements de l’année vingt-trois, qui s’étaient produits dans la steppe de Tourgaïï.
- Toi, Burkut, tu dois te rappeler que cette année en été ton oncle Jakypbek Daoutov est venu chez nous. Mais il n’était pas seul. Les autres personnes importantes sont arrivés d’Orenburg dans les auls de Tourgaïï.
- Qui sont ces gens? – j’ai dressé les oreilles.
- Akhmet Baïtursunov, Myrjakyp Dulatov, Seitkazim Kadyrbaev, Akhmet-safa Jussupov, Myrgazy Essybolov, - Kaïrakbaï pliait les doigts... Tu vois, il y a cinq personnes importantes alachordynskys.
- Mais comment est-ce que ça peut être que je n’ai rencontré personne?
- Eh, mon cher, beaucoup de choses passent devant nos yeux.
- Où est-ce qu’ils se réunissaient quand même?
- Le plus souvent à Aouliet-kolé, à Semiozernoé, ils s’arrêtaient dans les auls des alentours, comme ton oncle Jakypbek. Mais Akhmet Baïtursunov habitait dans le village Semiozernoé sans se déplacer. Tous les fils se rencontraient chez lui, chez Akhmet. Ces jous-là les alachordyntsys tâchaient de réconcilier les parents de certains alachordyntsys. Tu devais obligatoirement voir: parce qu’ils festoyaient plusieurs fois ensemble avec ton oncle et ton père.
Mais, à vrai dire, je ne me souvenais pas des choses pareilles. Et alors un soupçon est venu à la tête de Kaïrakbaï:
- Tu ne les as pas remarqués parce qu’ils ne se différaient pas par leur vêtement de simples kazakhs d’aul. Juste en ce moment-là ton oncle Jakypbek a introduit une mode aux anciens tchapans et surtouts. Il était le premier qui a refusé de porter un costume de ville, et tous les autres alachordyntsys ont suivi son exemple.
Ici j’ai commencé vraiment à me rappeler qu’autour de mon oncle ces jours-là il y avaient assez de «cannes noires», comme dans les auls on appelait d’un ton badin les kazakhs notables, qui ne quittaient leurs cannes pour plus d’importance.
Je me suis rappelé quelques uns d’eux et a commencé à décrire les traits voyants des invités de mon oncle à Kaïrakbaï, il me donnait tout de suite les noms des alachordyntsys connus.
- Laid, de petite taille, il parle du nez d’une voix basse...
- Akhmet Jussupov! - Kaïrakbaï s’est exclamé.
- Et celui-là, dans les lunettes dorées, à la barbe rasée, tellement rieur...
- Et, bien sûr, Myrzagali Essibolov...
- D’où est-ce que tu les connais tous? – je me suis étonné.
Kaïrakbaï s’est mis à raconter:
- Après que tu t’es rendu avec ton oncle dans les auls voisins, moi et Tekebaï on a eu une autre chose à faire. Ton père a ordonné d’embâter sur un dromadaire une outre de koumis et de remettre cette régalade avec une jument de trois ans aux invités notables.
Nous sommes allés et nous avons trouvé les invités pas à Semiozernoé, mais dans une yourte blanche sur la clairière, au fond de la forêt Amankaragaïsky. Tous ceux que je t’avais nommés, étaient là: les personnes importantes d’Alach-Orda, et les «cannes noires» locales, - toute la noblesse d’aul de Tourgaïï, tous les baïs influents. Et bien que les régalades y soient apportés de tous les bouts de la steppe, le don de ton père, qui était connu là par tout le monde, n’est pas resté inaperçu.
Kaïrakbaï le racontait, et moi, j’ai pensé, que mon père et mes parents cachaient tout ça de moi. Je l’ai dit à Kaïrakbaï, et il a été d’accord avec moi.
- Mais pourquoi est-ce que tu ne me l’as pas dit, Kaïrakbaï?
- Moi? – il s’est mis à rire, - Est-ce que j’ai ma propre langue? Mes paroles sont celles de ton père... Et s’il m’a ordonné de me taire, alors, je me tais.
- Le père t’a interdit de parler franchement avec moi, son fils?
- Bien sûr qu’il n’a pas interdit directement. Et il n’ordonne jamais ouvertement. D’habitude il fait seulement une allusion. Et je dois comprendre à la volée et réaliser ses désirs. C’était ce cas-là.
- Ecoute, Kaïrakbaï, je te prie. Parle clairement et plus brièvement, pourquoi est-ce qu’ils se sont réunis là?
Et voilà ce que Kaïrakbaï m’a raconté:
- Tu dois savoir, que dès l’année seize, quand on a organisé une révolte, jusqu’à l’assassinat d’Amangueldy en mille neuf cent dix-neuf, à Tourgaïï, le sang ne cessait pas de verser. Beaucoup de gens ont été tué en ce temps-là. Et ceux qui étaient appelés Alach-Orda, ont décidé d’effacer les traces de l’assassinat, de finir avec les dissensions et les discordes, de réconcilier un aul avec un autre, d’étouffer la haine patrimoniale.
- Oui, oui, - j’ai interrompu Kaïrakbaï, - Mais quelle force, quel dieu peut réconcilier mon père avec Yerkin Erjanov?
- Tu as raison, cette force n’existe pas. Et personne ne va les réconcilier. Les baïs restent les baïs, les pauvres sont les pauvres. Les baïs sont les exploiteurs.
Je me suis même mis à rire, ayant entendu cela de Kaïrakbaï:
- Pourtant, tu t’es assimilé l’art politique. Probablement tu sais qui les exploités sont.
- Bien sûr. Tu penses que j’assiste pas aux réunions dans l’aul. D’ailleurs, c’était ton père qui me forçait à assister à ces réunions. Va et apprend qu’est-ce qu’on fait là? Et j’y allais et j’écoutais. Et j’ai appris comment les pauvres et les valets de ferme allaient détruire les baïs et se procurer la bonne vie.
- Vraiment, Kaïrakbaï, tu as fait une bonne école.
- Et pas seulement cette école. Ton père reçoit des journaux et des revues. Tu connais cette habitude. Et voilà, d’abord il me faisait les lire, et puis je me suis habitué moi-même, je me suis passionné...
- Mon Kaïreket, Kaïreket. Alors, tu t’es caché et tu observes tout très attentivement. Mais pourtant, je t’ai demandé de parler plus brièvement. Raconte dès le moment où tu as commencé. Alors, à quelle décision est-ce que les alachordyntsys sont venus dans la yourte blanche sur la clairière de la forêt d’Amankaragaisk?
- Ils conféraient pendant longtemps, se rappelaient combien de gens ont été tué dans les auls et ils ont décidé: un kun devait être payé pour le meurtre d’une seule personne.
- Pour qui?
- Pour Amangueldy! Et tu sais que les partisans des meurtriers ont fait du bruit bien longtemps et ne tombaient pas d’accord. Mais Myrjakyp a crié après eux et a promis lui-même d’ajouter une part au kun. Il a persuadé les gens réunis, que le kun pour Amangueldy était beaucoup plus important que celui d’Abdugapar. Que Andugapar soit autrefois le baï le plus grand parmi les kiptchaks, qu’Il soit le supérieur de volost et même un khan. Mais qui a besoin de lui maintenant? C’est égal si un kun soit payé pour lui ou non. Amangueldy est une autre affaire. On le rappelle, on le respecte, on l’aime. Essayez, - Myrjakyp continuait, - si on ne paye pas un kun pour lui, alors qu’est-ce qui se passera. Non seulement les parents vont venger!
Tandis que les meilleurs gens des arguyns et des kiptchaks les retiennent, vous vous obstinez et voulez allumer une flamme de la vengeance. Il ne faut pas se targuer. Si vous ne voulez pas penser aux autres, pensez au moins à vous. Abandonnez l’obstination, si vous tenez à la vie, aux familles et au bétail. Payez le kun, fixé par l’aksakal il y a bien longtemps! – Myrjakyp a fini comme ça, et les partisans des meurtriers d’Amangueldy ont enfin partagé son opinion.
Je me suis intéressé au kun. Et Kaïrakbaï a répété les paroles, prononcées avant l’adoptation de la sentence:
- Au jugement de Kassymkhan, d’après le vieil ordre d’Essymkhan, sous sept ordres d’Az-Taouket. Et après ces mots-là on a pris une décision de payer un triple kun pour Amangueldy, payé pour le meurtre d’un homme.
- Et combien est-ce que ça fait? – j’ai demandé à Kaïrakbaï.
- Et Abaï a dit: «Son prix est cent chevaux et six choses coûteuses». Les hommes déterminaient le prix comme ça autrefois.
- Cent chevaux – c’est clair. Et les choses coûteuses?
- Par exemple, un tapis, une fourrure, les peaux de la loutre.
- Alors pour que le meurtre d’Amangueldy soit pardonné, il faut donner trois cent chevaux et dix-huit choses coûteuses.
- D’abord on a dit comme ça, mais puis le kun diminuait et diminuait. Le coût d’un homme était pardonné en l’honneur des ombres des ancêtres. Encore un coût était en l’honneur d’Alach-Orda. Et bien que d’abord on ait élevé une montagne, l’affaire s’est terminée en une petite colline.
- Et, non! - j’ai répliqué. – La fin viendra encore! Et plus grande que n’importe quelle montagne.
Kaïrakbaï ne m’a pas compris. Et je lui ai patiemment expliqué que les parents d’Amangueldy devaient se refuser à la vengeance après le kun, mais les pauvres d’aul ne pardonneraient jamais les meurtriers. Et plus conscients les pauvres devenaient, plus forte sera la haine pour ceux qui avaient tué un homme brave et juste...Et tout de même ils tâcheront de finir avec les baïs.
Kaïrakbaï continuait:
- Après cet armistice la haine s’est presque calmée. Mais maintenant elle s’est échauffée de nouveau. Et est-ce que tu sais pourquoi? Est-ce que tu sais qui est coupable? – Kaïrakbaï a gardé le silence, en me regardant attentivement et a soudain fini: Si on dit franchement, c’est toi Burkut qui est coupable.
Je n’ai pas cru mes oreilles.
- Oui, tu es capable, ton désir de se marier avec Bates. C’est un véritable désastre pour ta famille. Tu sais que Sassyk sent mal. Ce n’est pas en vain qu’il a ce nom. Mais ses paroles n’ont pas d’odeur. Et sa richesse a la force précédente. Il a acheté les voix de tous les quatre-vingt douze tribus de la famille d’Arguin. Et voilà maintenant les aksakals des auls de Tourgaïï ont annoncé à ton père qu’ils étaient très mécontents de ton désir de te marier avec Bates. «Ton fils, - disent-ils, - il ne doit pas se marier avec la fille de Mambet. N’importe quelle jeune fille sera sa femme sans aucune rançon des arguines – kyptchaks. Persuade ton fils! Et si tu ne persuades pas – puis ne t’offense pas contre nous».
- Alors, bien. Si je renonce à Bates selon le conseil d’aksakals. Et si Bates, en se séparant de moi, ne voudra pas devenir la femme de Sassyk, qu’est-ce qui se passera alors?
- Rien ne se passera. Sassyk ne tend pas du tout à marier son fils avec la fille de Mambet, et le fils semble indifférent envers elle.
- Je ne te comprends pas. Explique-moi, enfin, ce qu’ils veulent?
- Ils ne veulent pas votre mariage. Que Bates se marie avec n’importe qui, mais pas avec toi.
Je me suis irrité et j’ai froncé les sourcils:
- Ils m’empêchent et je vais les empêcher. Qu’est-ce qu’ils vont faire alors?
- Oï, ne dis pas comme ça! – Kaïrakbaï a eu peur. – Ton père m’a envoyé et Tekebaï pour faire tout pour que tu ne prononces pas ces mots-là. Les larmes coulaient sur la barbe de ton père quand il nous souhaitait bonne chance. Il disait: qu’il ait pitié de moi et de sa mère, si pas de soi, qu’il ait pitié de son frère aîné.
S’il se marie avec la fille de Mambet, les aksakals ne le ménageront pas, ainsi que nous. Les désastres viendront dans notre famille.
- Mais qu’est-ce qu’ils peuvent faire?
- Tu es un drôle d’homme, Burkut. Les aksakals ne veulent pas que la richesse et la force de ton père et de Mambat grandissent encore, ils ne veulent pas leur consolidation. Et si cela se passe, ils trouveront à quoi s’accrocher, pour les noyer. Rappelle-toi la société coopérative de nombreuses boutiques. Ils l’ont avalée tous les deux. Essaye de te réunir avec Bates. Alors tu verras ce qu’ils ferront.
- Et quand même quoi?
- Les plaintes tomberont sur ton père et Mambet. Et on ne pourra pas les démentir.
- Et qu’est-ce que je peux faire? – j’ai poussé un soupir lourd. – Est-ce qu’il n’y aura pas de plaintes si je ne me marie pas avec Bates. Il y en aura tout de même! Peut être, elles tombent maintenant. D’où est-ce que tu sais?
- Non, maintenant c’est encore calme, il n’y a pas de plaintes. Probablement, les aksakals d’aul ont retenu leurs compatriotes. Ils attendent la fin des événements, attendent ce que tu auras avec Bates. Si tu ne te maries pas – le silence viendra, si tu te maries – tout ira de travers. Ton père et Mambet auront beaucoup de problèmes. On écrasera les malhereux. Penses-y, Burkut!..
- J’ai déjà réfléchi plusieurs fois, Kaïreket! J’ai dit avant et je le dis maintenant: J’aime Bates et je ne peux pas la donner pour que les baïs la déchirent!..
Probablement, j’avais un visage très sombre, et Kaïrakbaï a enfin compris, qu’il n’était pas en état de me convaincre. Il s’est mis à secouer le frère:
- Tekebaï, réveille-toi, enfin!
Tekebaï ne faisait que s’étirer paresseusement. Alors Kaïrakbaï l’a levé avec ses mains fortes.
- Est-ce que tu as toute ta tête? – et Kaïrakbaï a secoué par les épaules Tekebaï qui n’avait pas encore le temps de se réveiller complètement. – Est-ce que tu es venu ici pour un conseil ou pour dormir à ton aise?
Qu’est-ce qu’on va faire ici? Il devient chaud. On va finir la conversation et on va s’en aller!
- La fin est déjà venue, - j’ai dit d’une manière ferme. – Que non seulement les aksakals des arguines et des kiptchaks, mais les aksakals de toute la steppe kazakh, les aksakals de toute la Russie, et, si vous voulez, les aksakals de tout le monde, se réunissent et disent «non» - je ne renierai pas mon amour envers Bates! Dites-le à mon père! – je me suis levé et je suis allé vers l’aul.
- Où vas-tu, où vas-tu? – Tekebaï s’est attaché à moi et ne voulait pas me laisser.
- Est-ce que tu penses me faire dire ce que je ne veux pas dire?
- Je te supplie.
Le frère a essayé de m’embrasser, mais je l’ai poussé. Il continuait à persuader – instamment, plaintevement, d’une voix pleurarde:
- Mon cœur, mon cher, écoute le père.
- Cesse de pleurer, - je me suis fâché. – Quel homme es-tu après cela, si tu rampes comme un esclave?
Il semblait que mes paroles ont plus touché Kaïrakbaï, que mon frère. Kaïrakbaï s’est approché de moi en courant et a pris soudain mon parti.
- Burkut dit la vérité. Il ne faut pas le persuader comme un esclave, s’il n’est pas d’accord. Vous êtes comme deux couteaux avec un seul manche qui sont mis dans une seule gaine...
Je suis allé dans l’aul, et Kaïrakbaï continuait à calmer Tekebaï.
Je pensais: voilà que notre conseil de parenté a fini. Mais à vrai dire tout était comme ça:
Deux-trois jours ont passé.
Après une tentative vaine d’amener Bates à l’aide de la milice, j’ai décidé d’aller dans son aul avec Yerkin Naïzabek et encore une personne. En ce temps-là un copain est entré dans la yourte et a chuchoté qu’il voulait parler avec moi tête-à-tête. Nous sommes sortis, et il m’a dit, que mon père m’attendait dans le même ravin.
- Allons, je connais bien le lieu où il est maintenant.
Je me suis perdu, sans savoir quoi répondre.
- Ce n’est pas quelqu’un, mais le père t’appelle. Tu auras honte toi-même, si tu ne vas pas!..
J’ai consenti, en m’étonnant de nouveau: le père s’est trouvé près de moi si vite.
Le père m’attendait vraiment dans le même ravin, où je me suis rencontré avec le frère et Kaïrakbaï.
- Je sais tout, on m’a passé chaque mot, - le père a commencé ainsi. – Les gens disaient autrefois:
Pour se rendre dans le paradis, en terminant la vie,
Tu observes le jeûne – urazu – et le namaz,
Pour bien connaître les chagrins de la vie,
Elève un fils et une fille dans la famille!
Voilà comme ça, mon fils, tu m’as apporté beaucoup de chagrins. Mais tout de même je suis ton père, et toi, tu es mon fils. On dit encore, que le père pense à l’enfant, et l’enfant pense à la steppe. Bien que tes pensées soient loin dans la steppe, que tu me donnes un coup de sabot, comme un poulain rétif! Le cœur de père n’a pas tenu, je suis venu te voir. Si tu te soumets – d’accord, et si non – peut être, ce sera notre dernière rencontre. Et on dit encore ainsi:
L’oiseau se trouvera dans les lacets pour protéger son oiselet,
Et le poisson trouvera sa fin dans la senne.
Tu penses, que je suis un obstacle sur ta voie. Mais est-ce que tu crois sincèrement, qu’en renversant cet onstacle, tu vas atteindre ton but?
- De quel but est-ce que ty parles, papa?
- Est-ce que tu as un autre but, sauf ton désir de se marier avec la fille de Mambet-khojy?
- Si j’en ai ou non, papa, nous ne devons pas parler ici. Qu’est-ce que tu veux me dire encore?
- Ecoute, Burkut. Bien que tu aies décidé de renverser ton père, ta mère, tes frères, tes parents, tes amis de ta voie, tu n’arriveras à rien avec la fille de Mambet-khojy. Tu demandes, pourquoi?
La jeuner fille ne deviendra pas ta femme. Si elle s’est déjà décidée, elle serait déjà venue te chercher. Avec les miliciens, sans les miliciens, mais elle serait venue.
- Non, papa, elle n’est pas venue parce qu’elle était encore fidèle aux coutumes kazakhs, elle n’ose pas encore contredire ses parents.
- Et quand est-ce qu’elle va violer nos coutumes?
- Elle va les violer, quand je vais la chercher moi-même, papa!
- Elle va violer, elle va violer! Voilà comment elle va les violer, - et le père a fait la figue avec les doigts.
Je me suis offensé.
- Pourquoi est-ce que tu es grossier avec moi, papa?
- Je suis grossier parce que j’ai le cœur gros.
- Pourquoi est-ce que tu t’inquiètes de moi?
Le père s’est mis à rire, mais son rire était méchant et désabréable.
- Et tu me demandes encore! Je suis un vieil homme. Comme on dit, j’ai mangé tout ce que je devais, j’ai vécu à cœur joie, j’ai pris ma parti dans la vie. Le temps vient quand la personne pense à son fils. L’homme veut laisser la descendance sur la terre. Et c’est pourquoi le père souhaite bonne chance et du bonheur à son fils. Je ne me diffère pas des autres. Je voulais que tu te sentes mieux, et je te retournais des sentiers faux. Je ne sais pas moi-même pourquoi le dieu t’a créé tellement fantasque, pourquoi toi, l’obstiné, n’obéis pas à ma volonté.
- Qu’est-ce que tu veux de moi, papa? Si je me soumets, dis, ce que je dois faire?
- Tout mon âme douleureux te souffle: ne te rends pas sur cette voie! Tu me demandes laquelle? Est-ce que ce n’est pas claire pour toi que je parle de la maison de Mambet. Et rappelle-toi pour toujours: même si tu y arrives, cette jeune fille ne te suivera pas tout de même.
- Peut être, elle me refusera, parce que vous l’aviez tous intimidée?
- Je ne sais rien à propos de cela et je ne te dirai rien. Mais je sais bien une autre chose. Tu iras la chercher sur la terre et tu reviendras dans la terre. La honte t’arrivera. Ravise-toi, ne sois pas ridicule!..
- Est-ce que c’est tout ce que tu as voulu me dire, papa?
- Tout.
- Je te remercie, papa, que ton cœur saigne pour moi! Mais je vais dans la maison de Mambet...
- Tu vas encore en avoir pitié.
- Tu m’as dit, papa: celui qui tombe, ne regrette pas... C’est moi qui aura le péché, pas toi.
- Et qu’est-ce que je peux faire avec toi? J’ai pensé avant que tu es intelligent. Et tu es sot: tu ne vois pas où la mort t’attend...
Mon père était très chagriné, troublé, mais la douleur me brûlait le cœur. Et c’est pourquoi, en rassemblant mes esprits, j’ai dit franchement et brusquement, que le serment que nous avons donné avec Bates, était solide, inviolable, et je ne me calmerai pas jusqu’à ce que je l’accomplisse.
Le père m’a regardé d’un air sombre:
- Et il peut arriver que tu tiens la promesse et la jeune fille –non.
- Peut être, mais cela ne dépend pas de moi.
- Mon fils! – il essayait encore de me convaincre et choisissait les mots vigoureux et amers. – Mon fils, pas une seule créature ne souhaite pas le malheur à son petit. Même la bête la plus sanguinaire dans le monde – même le loup prend soin de son louveteau. Il est prêt à le suivre au bout du monde et périr d’une balle. Tu avais le plus peur des serpents – est-ce qu’il y a des créatures plus vilaines! Mais le serpent aime aussi ses petits. J’observais moi-même les serpents. Je peux en parler jour et nuit. Tu sais toi-même beaucoup de choses. Pourquoi est-ce que je dois tout énumérer? Est-ce que tu es d’accord avec moi?
J’ai hoché la tête, et le père a versé quelques larmes et j’ai continué:
- Est-ce que ce n’est pas clair pour toi que le malheur t’attend. Réfléchis jusqu’à ce qu’il ne soit pas tard!
- De quoi réfléchir, papa? – je répondais. – Ce n’est pas l’ancien temps pour avoir tellement peur de la haine. Maintenant les parents ne se réunisseront pas, ils n’effectueront pas un raid, n’emmèneront pas la fiancée par la force. De nos jours la jeune fille choisit le jiguite et le jiguite choisit la jeune fille. C’est leur volonté. Et qui cela regarde, avec qui je me marie, avec qui Bates se marie?
Le père essayait de m’interrompre, mais moi, en faisant tomber ménagement une larme de ses cils, j’ai demandé de m’écouter jusqu’à la fin:
- Patiente encore un peu. Je veux te dire la chose la plus importante. Tu dis la vérité, que tu pleures , mais tu ne me pleures pas.
Le père ne pleurait plus, et il me regardait fixement d’un ton sévère:
- Pas toi, tu dis, mais qui, alors?
- Toi-même, papa!
Une exclamation sourde s’est échappé de sa poitrine, mais il s’est surmonté et attendait ce que j’allais dire.
- Si les cancans d’aul ne te concernaient pas, papa, tu ne t’opposerais jamais à ce que je me mariais avec Bates. N’est-ce pas?
Et il a soudain partagé mon opinion.
- Pour finir voilà ce que je vais te dire. Alors, bien, supposons, que je renonce à la jeune fille. Mais est-ce que c’est comme ça que je rend ton destin moins pénible?
- De quoi est-ce que tu parles, quel destin?!
- Réponds-moi, papa! Je ne veux pas parler de ta vie jusqu’à ma naissance. Mais rappelle-toi tes actions déjà quand je suis né.
- Tiens le compte, tiens, - il a prononcé d’un ton bas et sévère, en se balançant d’un côté à l’autre, comme un bateau, sur lequel les vagues frappaient.
- Il y avait un jute dans notre pays quand l’année de cochon est venue...
- Non seulement dans notre pays, mais sur toutes les terres de la steppe kazakh.
- Cett année-là tu savais bien qu’un jute s’approchait. Et c’est pourquoi tu as réparti ton bétail parmi les habitants des auls des alentours. Est-ce que je dis bien?
- Mais où est ma faute? Est-ce que c’est le fait que j’ai préservé la vie à plusieurs gens, à qui la mort par la famine menaçait?
- Attends, tout le monde sait, qu’après le jute tu en as pris cinq pour un mouton et les larmes d’autrui ne te touchaient pas. Tu prenais les chevaux de ceux qui allaient à cheval, tu prenais la canne du piéton.
Le père se taisait.
- Et souviens-toi de l’année seize! Est-ce que ce n’était pas toi, qui a été le guide des armées de tsar pendant les jours de la révolte populaire et tu aidais à détruire les sarbazes d’Amangueldy?
Le père s’est blotti, s’est serré et soudain il a crié d’un ton perçant:
- Si ce n’était pas moi, alors ils m’auraient détruit! Mais finis, Burkut, de grâce...
- Non, je vais te demander encore: et qu’est-ce que tu faisais au bord de Syrgaria?
- Syrdaria est loin d’ici. Nous sommes à Tugaï. Pourquoi est-ce que tu te souviens de cette place?
- D’accord, parlons de Tourgaïï. Est-ce que ce n’était pas toi, qui, ayant ouvert «le coopératif de boutiques nombreuses», d’abord tu prêtais une huitième de thé et l’indienne pour une robe, et puis, en entendant les pleurs du pauvre, tu conduisais sa dernière vache dans ton troupeau?
Le père montrait de tout son air qu’il ne voulait plus m’écouter, mais je continuais:
- Est-ce que ce n’était pas toi qui a essayé, à l’aide des assisstants, de semer la discorde et le trouble à l’artel «Uchkyn» - la première lueur de la nouvelle vie dans notre pays. Tu as obtenu beaucoup de choses, mais Yerkin est revenu de ses études et il a détruit tous tes serviteurs.
- Est-ce que ce n’est pas assez? - le père m’a arrêté brusquement. Il était pâle, fâché, les larmes avaient longtemps quitté les yeux, rétrécis et ménchants.
- Est-ce que ce n’est pas assez? – le père a répété et s’est mis devant moi.
- Il me reste tout un petit peu de choses à te dire.
- Je suis fatigué de tes mots insolents. Ne les dépense pas en vain, finis!
- Je répète: les gens veulent te venger pas parce que je veux me marier avec Bates. Ils ne t’aiment pas pour le malheur que tu leur as apporté. Pour vous sauver, toi et les gens pareils, vous avez besoin que l’ancien pouvoir de tsar revient, il faut renverser les Soviets. Et pour cela, ni toi, ni quelqu’un autre n’aura de forces!
- C’est tout? - et le père s’est assis d’un air fatigué par terre.
- Oui, il me semble, j’ai tout dit...
- Alors, ici dans ce ravin il ne nous reste que de couper les queues à nos chevaux, comme on disait autrefois, quand on se séparait pour toujours.
- Ta volonté, papa!
- Et si nous nous rencontrons encore une fois, nous nous rencontrerons comme des ennemis.
- Et c’est ta volonté, papa!
Le père a sauté sur ses pieds de nouveau sans savoir où diriger sa colère, il a commencé à fouetter la terre avec son fouet, en levant les tourbillons de poussière:
- Oui, ça dépend de moi. Mais toi, Burkut, ne te chagrine pas à propos de moi. Je suis un vieux renard, qui échappait la poursuite plusieurs fois. Je sais effacer les traces avec la queue.
- Le renard pouvait remarquer de loin le commencement du planement d’un aigle...
- Je vois quand on est en train de me saisir avec les griffes...
- Je ne le discute pas, papa...
- Non seulement je vois, mais je sais me défendre! – criait-il, et on entendait une menace dans sa voix.
- Je crains, il est déjà tard, papa. Il ne te reste pas longtemps pour ruser.
- Donc! Alors, va à la Tchéka et dis qu’on me mette en prison.
Et le père s’est approché tout contre moi, comme s’il allait me donner un coup avec son fouet.
- Et s’il le faut, on te mettra en prison sans moi...
- Voilà comment ils me mettront en prison! – et encore une fois il a fait la figue de ses doigts et a porté le poing juste à mon nez. Sans mesurer le mouvement, il m’a même frappé, mais je continuais à me tenir, sans bouger. Pour le père c’étaient les secondes de détente. Il a baissé la main, a poussé un soupir et est revenu au ton humble, même plaintif.
- Si l’enfant court vers la tombe, cela signifie, il va mourir. Et toi, mon garçon, tu ne vois pas la tombe, creusée pour toi. Les gens la voient, ils t’incitent. Mais tu ne veux pas t’arrêter, tu te dépêches vers elle. Est-ce que tu comprends, ce que tu fais? Imagine, que la jeune fille ne veut pas devenir ta femme. Quel malheur t’attend! Est-ce que tu pourras le supporter? Ou... Réfléchis, mon fils! Je voudrais beaucoup te souhaiter le meilleur, mais je vois que le meilleur ne viendra pas. Tu prépares la perte pour toi avec tes propres mains.
- D’accord, papa, tu peux ne pas venir, quand on lira une prière – janaza - au-dessus de moi, mort.
- Je ne penserai pas venir, et je ne t’appelle pas à mes funérailles.
Je suis allé. Je suis allé décidément dans l’aul. Et, ayant retourné, j’ai vu mon père se figer comme une idole de pierre au fond du ravin.
MAMAN
Je n’ai pas senti le poids des paroles de mon père tout de suite. Elles ont pesé sur moi après que Bates a refusé d’aller avec moi. Jusqu’à ce moment-là j’avais encore une lueur d’espérance dans mon âme, que la jeune fille ne viole pas le serment donné. Mais pourquoi est-ce qu’elle n’a pas tenu sa parole? Qu’est-ce qui l’a faite me renoncer? Je pensais, que la raison principale était que les relations patriarcales-patrimoniales avaient profondément troublé la vie de l’aul kazakh. Mon père, ainsi que son père, et les autres maîtres oppressaient tellement Bates, que la fille sans défense n’a pas tenu. Après le refus de Bates je parlais avec Yerkin tête-à-tête, comme avec un ami, comme avec un représentant du pouvoir des Soviets dans l’aul.
- Il faut la prendre par force de la maison des parents, il n’y a pas d’autre issue, j’ai dit à Yerkin, - La milice nous aidera. Tous les ennemis de notre amour peuvent se placer dans la bouche d’un fusil. Si on les menace, ils quitteront le chemin. Et quand nous installons Bates sur notre télègue, elle va nous franchement dire toute la vérité.
- Tu as raison! Mais tu oublies une chose. Oui, le pouvoir des Soviets est très fort. – Yerkin parlait avec conviction et sévèrement. – Elle est impuissante dans une seule chose. Elle ne peut pas violer les lois, qu’elle publie elle-même. Les droits personnels des citoyens sont protégés par les lois soviétiques. C’est la défense sûre et solide. C’est la volonté de la jeune fille de se choisir le mari. C’est aussi la volonté de la jeune fille de refuser son choix. Personne ne peut la forcer à agir contre son désir. Si Bates n’avait pas renoncé à ces paroles, on l’aurait emmenée. Même si tout Tourgaïï était contre, tout de même on pourrait protéger Bates. Mais nous savons ce qu’elle a dit – je ne vais pas devenir sa femme! Et là on ne peut rien faire. Tu comprends –rien!
- Mais moi, Yerkin, je demande une chose – aidez-moi à la déliver de sa maison.
- Comment délivrer, si elle a dit elle-même – je n’irai pas!
- Persuadez-la. Dites, qu’il faut parler tête-à-tête.
- Non, Burkut, ce sera la violation de loi. On ne peut pas t’aider, - Yerkin tenait ferme.
Et quelles que soient mes persuasions, il n’a pas fait un pas à la rencontre. Je me suis fâché, sans savoir quoi entreprendre.
- Eh, Yerkin, Yerkin! Tu es comme un scribe d’aul, tu trembles pour chaque lettre. Tu sais bien toi-même que la jeune fille a peur des baïs et des beks. Est-ce que tu n’es pas en état de t’écarter d’une lettre pour que puis la jeune ait le cœur moins gros?
- Gronde-moi, comme tu veux. Je ne m’offenserai pas tout de même, mais je ne dérogerai pas la loi...
- Tu vois bien, que les baïs l’ont entortillée, ce sont leurs manèges...
- E-e, mon frère. Quoi faire? Les baïs existent encore. Le temps viendra et on les détruira...
Mais pour le moment une loi pareille n’existe pas!
J’ai compris que pour cette fois-là je n’arriverai à rien avec Yerkin, et, irrité, je l’ai quitté. Mais quelques minutes plus tard je suis revenu dans son bureau, en soumettant la colère à l’intelligence. Je devais demander l’avis d’Yerkin, comprendre tout jusqu’à la fin.
- Tu te vexes contre moi, Burkut, que je n’ai pas tiré Bates de la captivité de baï. Mais je ne pouvais pas agir à la manière de partisan. Et je ne peux changer la loi. Comprends, qu’il n’y a plus de capitalistes et de propriétaires après la révolution, et notre crème de la société n’est pas encore touchée. Nous n’avons pas encore passé à la vie sédentaire comme il faut. On manque des travailleurs conscients de ceux qui travaillent, et la conscience de classe des travailleurs n’a pas encore mûri. Et quand tout cela vient –ce sera la fin des baïs dans les auls.
- C’est clair! – j’ai interrompu Yerkin, sans vouloir faire traîner cette leçon ennuyeuse de l’art politique. – c’est l’affaire des jours futurs. Mais est-ce qu’on peut donner de la liberté aux baïs maintenant?
- On pourrait les tranquiliser dans ce cas-là, mais le malheur est que Bates ne se plaint pas elle-même. Elle a renoncé à sa promesse. Et ici le pouvoir ne peut pas t’aider.Comprends, Burkut, ce qui se passe autour. – Et Yerkin a commencé à raconter en détail quelle situation s’est formée vers les années vingt à Kazakhstan.
- Les baïs se sont cachés dans les auls, leurs meneurs d’esprit se sont cachés dans les villes. Tu sais que le parti des baïs kazakhs est Alach-Orda. Leur chef Alikhan Bukeïkhanov sert à Moscou. Les meneurs des alachordyntsys d’ouest, les frères Dosmukhambetovys, sont à Tachkent. Ton oncle Jakypbek Daouletov effectue son service soviétique. Jussypbek Mao uytbaev, un alachordynets éminent est le directeur de l’institut où tu fais tes études.
- Je les connais tous, surtout mon oncle et Jussypbek. Je vois le directeur presque chaque jour. Bien sûr, il est un véritable nationaliste, mais pourquoi est-ce qu’on permet à ces gens-là d’occuper des postes tellement élevés?
- C’est ce que je vais te raconter.
- Oï, Yerkin, est-ce que tu sais comment ils distribuent le bétail, déstiné à l’assitance aux affamés?
- Je le sais, mais je peux te dire encore une chose, si tu sais tenir ta langue au chaud. C’est un secret.
- Si tu ne me crois pas, alors tu peux ne pas dire, je ne te le demande pas.
- Et donc! Personne ne le sait encore dans notre pays. Il est bien probable qu’on va juger votre Maoutbaev bientôt? Beaucoup de gens ont été interrogés à propos de son affaire, et tous les matériaux sont dirigés au cour suprême.
- Et quoi, je peux être le premier accusateur dans le tribunal!
- Je suis heureux pour toi! - Yerkin s’est exclamé. – Mais rappelle-toi: pendant le tribunal il y aura une grande lutte entre le nouveau et le vieux. Et ton oncle Jakypbek sera juste au centre de cette lutte. Alors, tu accuseras ton oncle?
- J’irai contre tous, qui défendent le vieux!
- Alors, bravo! – et Yerkin m’a regardé directement dans les yeux d’une manière chaude.
- Mais je n’arrive pas à comprendre jusqu’à maintenant, pourquoi le pouvoir des Soviets ne détruit pas les vieux temps, s’il a assez de forces pour cela?
- Comme on dit, c’est de la politique. Expliquer tout en détail sera une longue conversation. Et assimile la chose la plus importante: tandis que les baïs kazakhs ne sont pas complètement détruits, on ne peut pas dompter leurs meneurs d’esprit. Et ils empêcheront notre affaire et feront des vilenies partout où c’est possible. Ce sont eux qui ont enflammé une discorde entre toi et Bates! Et bien que je n’aie pas de preuves directes, je sais au juste, que ton oncle Jakypbek a fait beaucoup pour que vous soyez en malheur!
- Il m’est intéressant, quel était son but? – j’ai posé une question à Yerkin, et j’ai pensé en ce moment-là que j’avais les pensées pareilles dans la tête depuis bien longtemps.
- Tu vois, il sert à ses maîtres – à tous les baïs d’aul à Tourgaïï. Leurs désirs sont la loi pour lui. Essaye de les contredire et il ne s’en trouvera pas bien...
Sassyk, ton père, le père de Bates, ne le ménageront pas... Que de la poussière restera de Jakypbek, et celle-là sera dispersée par le vent de steppe. Ils connaissent tous les péchés de Jakypbek, ils savent toutes ses intrigues contre le pouvoir des Soviets. Pour le moment ils cachent tout cela, mais s’ils se qurellent, il y laissera sa peau. Ils vont le dénoncer.
- Alors, ils vont communiquer aux autorités, ils vont écrire?
- C’est peu probable qu’ils écrivent eux-mêmes. Ils vont inciter les autres, ils vont trouver des volontaires. Et eux-mêmes – de côté, de côté... Et même l’Allah ne trouvera pas leurs traces.
Mais, à vrai dire, le destin de l’oncle Jakypbek m’intéressait beaucoup moins que celui de Bates. Et j’ai commencé à demander l’avis d’Yerkin sur ce que je pouvais faire.
D’abord Yerkin m’a répondu, en citant un vieux proverbe:
Il est mauvais à une Fille de revenir dans la maison des parents, si elle avait déjà quitté la maison.
Il est mauvais de rencontrer un vieil ennemi,
Dont tu connais bien la cruauté.
- Je dois dire, Burkut, Bates s’est vraiment fâchée contre toi. Sa colère s’est échauffée d’un grand feu. Et si tu te jettes directement sur le feu – tu ne pourras pas l’éteindre, mais plutôt tu prendras feu. Tu ne dois pas passer la voir maintenant. Tu vas t’enflammer, il n’y aura aucun sens. Le feu s’eteindra quand le temps convenable vient. Il est mieux que tu ne detournes pas de ton chemin, va faire tes études. Bates réfléchira, comprendra qu’elle se fâchait en vain. Elle est une jeune fille intelligente, elle devinera que les ennemis essayaient de vous quereller. Qu’elle soit en flammes maintenant, mais plus tard elle se refroidira et se repentira. Sois sûr, elle comprendra qu’elle t’a offensé et elle essayera de se réconcilier avec toi bientôt…
Je croyais les paroles d’Yerkin, et la lueur d’espérance déjà éteinte, s’est enflammée en moi de nouveau. Et il continuait:
- Quand elle arrive à ces idées, elle les partagera sans faute avec ses amis dans l’aul. Et bien sûr moi, je l’apprendrai. Si une bonne nouvelle arrive, alors je pourrai t’aider.
- Que tout ça soit plus vite! – j’ai prononcé.
Et il m’a répondu avec les vers:
La patience est un trésor! Et vraiment elle est plus précieuse que les montagnes d’or.
Celui qui sait attendre – atteint le but,
Le sort de l’impatient est la honte.
Ne presse pas Bates, ne la serre pas! Tôt ou tard, mais elle donnera de ses nouvelles... Si elle t’aime comme tu l’aimes...
- Mais les parents peuvent la donner à un autre jiguite… Tu en as entendu dire!
- Les temps ont changé, et Bates n’obéira pas à la violence. Nous pourrons aussi la soutenir. Crois-moi, le jour viendra et je vais t’accompagner la chercher moi-même.
Yerkin a gardé la silence, en rassemblant les nouvelles idées.
- Et encore une chose, Burkut, je vais te la dire. Tu connais le mot «la fierté». Il y a un bon sens dans ce mot, il faut le garder dans le cœur. Ta Bates doit sentir que tu n’es pas capable d’humilier, que tu es une personne fière.
- Probablement, Yerkin, tu as raison, mais comment le faire, donne-moi un conseil?
- Je t’ai déjà dit: va-t’en d’ici tout de suite pour faire les études. Mais il ne faut pas te taire, - que Bates apprenne tout de toi. Bien sûr que vous ne devez pas vous rencontrer. Mais tu peux lui écrire une lettre. Je vais la rendre moi-même dans ses mains. Dis que tu t’es offensé, c’est pourquoi tu n’as pas passé prendre tes adieux. Elle sera en désarroi, sa dureté sera ébranlée et la colère passera...
J’ai été d’accord avec les arguments d’Yerkin, bientôt j’ai écrit une lettre et je la lui ai lue. Mon conseilleur a aimé ma lettre.
Tandis que je cherchais des compagnons pour la route lointaine, une nouvelle inattendue s’est répandue à travers notre pays: au début d’août Junisbek Maouytbaev devait être traduit en justice. Plusieurs connaissances des auls de Tourgaïï ont été invitées comme les témoins de son affaire; y compris Yerkin Erjanov et le président de l’union de volost Saktagan Saguimbaev. Quelques jours restaient jusqu’au jugement, et les témoins ont commencé à se réunir dans le volost pour arriver à Tchelkar à travers Tourgaïï et Irgiz, et là prendre le train de Tachkent et aller jusqu’à Kzyl-Orda. J’étais très content de mes compagnons. Je me suis étonné et même j’étais chagriné quand j’ai appris qu’Yerkin a décidé de ne pas encore aller au tribunal. Mais il m’a expliqué pourquoi il pouvait rester. Les juges d’instruction connaissaient bien son opinion, et Saktagan Saguimbaev connaissait l’histoire avec la distribution de bétail pendant la famine aussi bien qu’Yerkin. En plus, le temps de la récolte venait, il fallait compter le pain pour la remise à l’état.
Le jour quand beaucoup de témoins, qui avaient décidé de quitter l’aul le matin, s’attroupaient dans la chancellerie de volost, ma mère Assyltas est brusquement venue. Notre rencontre a eu lieu dans les cinconstances pas tout à fait ordinaires. Il est apparu que tous les témoins, et il y en avaient environ quarante, devaient avoir les cartes d’identité. En ce temps-là il n’y avaient ni de machines à écrire avec l’alphabet kazakh, ni des dactylographes dans les auls. Toutes les papiers de chancellerie étaient écrites à l’aide des mains. Mais l’écriture du secrétaire dégourdi du comité exécutif de volost était mauvaise et illisible. Yerkin qui savait que j’écrivais d’une manière belle et claire, m’a demandé de préparer toutes ces identités de témoin. J’ai consenti volontiers.
Avant la révolution il n’y avait pas du tout de chancellerie dans la steppe. Les chefs de volost et les responsables d’aul transportaient tout leur petit bien de papier dans les sacs de ligne - les korjunes, attachés aux selles. Les premières années du pouvoir des Soviets les ouvriers d’aul portaient sous leur bras les dosiers d’affaire avec les papiers, mais ils n’avaient pas non plus leur table de service. Et seulement il n’y a pas longtemps les maisons et les yourtes des chancelleries de volost permanentes ont apparu. Elles étaient nouvelles pour les habitants d’aul, et à cause de cela les gens s’y attroupaient tout le temps.
Cette fois-ci quand je me suis installé pour écrire les certificats, il était surtout étroit dans une large yourte de feutre. On m’a entouré de tous les côtés et on suivait chaque mouvement de la plume avec une curiosité non dissimulée.
Le milicien voulait faire sortir les curieux, mais personne ne l’a écouté, et il a jeté le manche après la cognée.
Je veux mentionner un détail amusant. Malgré que les textes des certificats soient complètement égaux et se différent seulement par les noms et les prénoms, chaque témoin exigeait de lire le papier à haute voix. Je donnais à une personne, je lisais, les autres voulaient la même chose. Je riais et me fâchais dans l’âme. Mais qu’est-ce que je pouvais faire, je voudrais réaliser les désirs des habitants d’aul.
Et dans cette agitation j’ai entendu soudain la voix anxieuse de ma mère.
- Laisse, tu entends, laisse! –criait-elle.
- Où tu vas, il y a déjà beaucoup de gens ici, - l’homme, qui devait être un milicien la persuadait, en l’arrêtant.
- Je me dépêche pour voir mon fils, laisse-moi!
Maman! Je me suis lancé à sa rencontre, mais ce n’était pas tellement facile de me frayer un passage à travers la foule épaisse. Resserré au plus épais de la foule, mouillé de sueur, j’ai failli perdre le souffle. Mais comme un soc qui coupait la terre vierge, j’ai écarté les gens et soudain je me suis trouvé tout en face de ma propre mère.
- Apa, mon apa! – et je l’ai embrassée fortement.
Plusieurs gens, surtout les femmes, versent les larmes dans les moments de joie et de chagrin, sans pouvoir cacher leurs sentiments. Mais les pleurs peuvent être différents. Et seulement chez nous, les kazakhs, j’ai entendu ces pleurs à toute voix, les sanglots, les lamentations monotones fortes, où on distinguait nettement le rythme, comme dans une chanson, comme dans les vers.
Dans nos auls on se rappelait souvent comment ma mère dans sa jeunesse écrivait les vers et les chantait. Dans mon enfance j’ai entendu les chansons de ma mère plusieurs fois. En été quand les jeunes filles et les jeunes gens sortaient les soirs faire de la balançoire, ma mère se joignais parfois à eux. Bien sûr, on ne la laisserait pas de la maison pour faire de la balançoire, mais elle trouvait un prétexte plausible – de veiller sur les moutons. Les jeunes filles lui demandaient de chanter, ma mère refusait d’abord, elle disait qu’elle avait honte, une femme pas très jeune, de chanter avec les jeunes, mais enfin elle consentait:
- D’accord, si vous voulez, je vais chanter, mais vous reprenez la chanson tout de suite, pour qu’on ne reconnaisse pas ma voix.
Ma mère commençait à chanter, et le chœur discordant la suivait. Mais, une chose étonnante, les jeunes filles n’étaient pas en état d’assourdir la voix de la mère. Leur air, doucement, comme un hibou, passait au-dessus la terre, et la voix de la mère prenait son envol d’une manière d’aigle. Et quelles belles chansons elle savait. Le don de chanter de la mère s’est montré après la mort de son père Daoute. Presque un an elle portait le deuil et pleurait le défunt avec les chansons rituelles. L’akyn connu de Tourgaïï Karpyk a composé ces chansons. Les habitants des auls proches et lointains venaient l’écouter.
Nous nous sommes rencontrés dans la chancellerie de volost. Et à peine ma mère m’a salué, et, sans prêter attention aux gens inconnus, a entonné une chanson triste à sa haute voix. Il y avait de la tendresse de mère, et de la tristesse, il en y avaient les paroles de mon destin. Les larmes ont giclé de mes yeux. Mais non seulement la chanson m’a ravivé. La plupart des auditeurs involontaires se sont mis à pleurer avec moi, en ajoutant: «En regardant une telle rencontre, est-ce que c’est possible de se retenir des larmes?»
Touché, je pensais qu’on ne connaissais pas toujours jusqu’à la fin même les plus proches. Je croyais que dans l’âme de ma mère il n’y avait pas de coin que je ne connaissais pas. Mais si. Les premiers minutes de notre rencontre j’ai compris qu’elle cachait beaucoup de choses de moi. Je pensais avant que c’étaient les secrets peu importants et gris d’une personne mesquine. Je pensais comme ça avant. Mais maintenant les mots chauds véridiques et cachés se sont élancés de sa bouche, du fond de son cœur. Ils coulaient comme une source bouillie, qui puisse percer même les pierres...
Probablement, elle aurait pu se lamenter assez longtemps, mais les gens, qui l’entouraient maintenant, n’ont pas pu supporter ces pleurs déchirants. Les exclamations se sont mises à retentir:
- C’est assez, jengueï! Tu dois te calmer.
- Ne pleure pas! Ton fils se rend en bonne route. Dis-lui quelque chose de bon avant de se quitter, n’attire pas un malheur sur lui.
Parmi ces exclamations nombreuses seulement les paroles sur le malheur ont obligé la mère à se mettre sur ses gardes. Sa voix devenait de plus en plus basse et enfin elle s’est tue complètement. Ainsi le dernier tison dans le feu, éteint de l’eau, s’éteignait...
Son visage a eu les traits contranctés. Et sa peau a commencé à ressembler à la peau qui couvrait la chaudière avec du lait bouilli. Essaye d’ajouter un peu de la braise, le lait va bouillir tout de suite, il va glouglouter, et il sera renversé ...
J’ai décidé que je devais rester tête-à-tête avec ma mère. Qu’elle se calme, qu’elle cesse de pleurer, que le vent de steppe la rafraîchisse. Et seulement puis je pouvais lui raconter tout ce que voulais.
- Peut être, apa, on ira plus loin de la yourte, - je me suis adressé amicalement à elle.
- Allez, allez, - les gens, qui avaient écouté attentivement chaque son de ses lamentations il n’y a pas longtemps, ont commencé à faire du bruit. – Allez vers le ravin. La mère et le fils ont toujours une conversation, que les étrangers ne doivent pas entendre.
Nous nous sommes éloignés de l’aul, nous nous sommes assis au bout du ravin et se regardaient fixement dans les yeux pendant bien longtemps, comme si en demandant silencieusement quoi notre conversation concernerait. Il m’a semblé que la mère avait déjà épuisé toutes ses pensées à propos de moi à cause de ses lamentations. Mais qu’est-ce que je pouvais lui dire?
J’ai déjà parlé de toutes les questions pressantes avec mon père, je l’ai dit franchement et ouvertement. Et il ne fallait pas répéter ces mots à la mère. Elle était liée aux coutume du vieil aul de tout son âme. Elle ne différait pas du tout des femme d’aul, dont on disait:
Ce qui tombe dans le sac,
Ne passera pas la femme.
Bref, la femme est la maîtresse de l’eau et du repas dans la maison, et elle ne se préoccupe pas d’autres choses.
Je pensais, que je ne devais pas dire à ma mère de la lutte dans les aules, des affaires publiques. Mes arguments ne seront pas utiles. Tu emousseras juste la hache, en la frappant contre une pierre.
Il n’y aura aucun sens si je commence à me plaindre du père: la mère était impuissante pour le détourner du chemin qu’il avait choisi.
Mais même si je n’accuse personne, je partagerai seulement mon chagrin, comme un fils avec sa mère, je me plaindrai de mon sort, elle souffrira encore plus: elle était déjà bien maigre.
Quoi faire?
«Je me suis tué à cause de la séparation méchante», - Abaï disait. En essayant de cacher mon chagrin de la mère, mon âme dévasté, je me forçais à sourire et j’ai encouragé la mère avec les mots de consolation:
- Pourquoi est-ce que tu était tellement chagrinée, pourquoi est-ce que tu pleurais? Est-ce que tu es triste, que la fille de Mambet m’a refusé?
- Et est-ce qui’il y a déjà peu de chagrin? – et elle était prête à pleurer.
- Peu...Beaucoup... Et peut être, ce n’est pas du tout le chagrin? – je l’ai interrompue d’un ton badin.
- Comment ça, ce n’est pas le chagrin, mon fils? – et j’ai déjà entendu dans son ton les notes des lamentations précédentes près de la yourte.
- Ce n’est pas le chagrin. Chacun boit le koumis et tu ne trouves pas un jiguite qui n’ailles pas chez la jeune fille. Il n’y a pas de chagrin dans la séparation et il n’ya pas de joie dans le rapprochement, - je disais sans croire beaucoup à mes propres paroles. – La jeune fille m’a dit «je t’aime», et je l’ai aimée. Mais si elle a prononcé «je ne t’aime pas!», je réponds à la même manière. Je cesse de l’aimer. Et qui, on demande, alors est déshonoré aux yeux des gens – moi ou la jeune fille?
Ainsi, peu à peu, je calmais la mère, et les larmes n’apparassaient plus dans ses yeux.
- Tu as raison, mon fils! La jeune fille est déshonorée! – répondait-elle, en me défendant de toutes ses forces d’après les coutumes d’aul. – Toi, Burkut, tu ne dois pas avoir honte de quelque chose. Tu as penché ta tête d’or devant elle, et elle s’est enorgueillie. De quoi être fière? De son honneur perdu? Qui la respectera maintenant? Un jiguite sensé ne la prendra pas comme sa femme. Ça peut être un vieillard ou un estropié quelconque?
- Alors, de quoi est-ce que tu m’accuses, maman?
- Je ne t’accuse de rien. Seulement...Je suis blessée... Le fait qu’elle t’a quitté ne m’inquiète pas. Mais elle t’a séparé des gens et de ton propre aul, elle t’a séparé de ton propre père...
Et maman a injurié Bates avec les mots les plus grossiers et les plus vexants.
- Pourquoi est-ce que tu dis comme ça, pourquoi?
- Il ne me reste que l’injurier. Si les temps étaient différents, est-ce que je pourrais aller seule à ta poursuite... Tous les proches du père-batyr seraient ici... Ils ne se résigneraient pas à l’offense, comme les proches du grand-père ne s’étaient pas résignés, que son esprit soit béni.
Quoi vaut les ancêtres de khoja en comparaison avec les miens...Tout l’art des ancêtres de khoja est la circoncision, toute la ruse est de recueillir le zeket et le kuchyr des croyants. Et encore ils peuvent lire les prières au chevet du défunt et mendier pendant le repas funèbre. L’ancêtre de ton grand-père-batyr a vaincu Chakchak – Janybek.
- Tu n’as pas encore raconté, maman, comment on t’a volée, - je me suis mis à rire, m’étant rappelé cette histoire étonnante.
- Tu ris, mais alors on n’a pas ri. Alors, mon fils, les gens admiraient. Alors dans la steppe on disait que personne n’aura des forces pour venir à bout du descendant des kalmyks, ceux qui avaient vaincu Janybek.
Maman se passionnait de plus en plus pour cette conversation. Ses sentiments grossisaient, comme une colonne de mercure dans le thermomètre quand la température s’élevait brusquement.
- Mais le pouvoir des Soviets a plié les batyrs et les baïs à la terre, - la mère s’est enflammée d’une manière méchante. – Est-ce que la loi n’a pas été lancée, qui s’appelle l’égalité. Est-ce que les membres de vos conseils ne disent pas maintenant que le baï et le pauvre, le bon et le mauvais, l’homme et la femme ont les drois égaux. Alors, maintenant on peut supporter une offense comme tu l’as fait. Est-ce que c’est bien, selon toi? Si cela s’était passé autrefois, ton père ne pourrait pas supporter cette honte. Tu as supporté, mais lui, il ne l’endurerait. Il aurait mis ta fille éhontée, comme un mouton, sur la selle, l’a amenée à toute vitesse dans notre aul. Eh, comment les descendants malhereux du khoja auraient été grondés...
Ma mère ne ressemblait pas du tout en ces moments-là à la femme triste douce, qui avait sangloté dans la yourte de la chancellerie de volost il n’y a pas longtemps. Je la regardais et je me suis soudain rappelé un événement de l’enfance lointaine.
Une fois, au printemps, quand notre famille s’est déplacée à Karakum, le père m’a pris à la chasse dans les régions sablonneuses. Il a trouvé un liteau, et a déterminé d’après les signes qu’il connaissait seul, que le mâle était allé trouver le gibier, et seulement la louve avec les louveteaux est restée dans le terrier. Nous avons attelé nos chevaux dans un lieu sûr, et nous nous sommes approchés du liteau du côté du vent pour que la louve ne puisse pas nous flairer. Le père, ayant charger le fusil, s’est caché à l’abri non loin du terrier, et il m’a envoyé juste vers le liteau pour que j’y aie sauté et j’ai fait du bruit. Les calculs étaient justes. La louve est sortie en courant du terrier avec les tettes pendantes, en regardant de tous les côtés. Le père a tiré sans tarder. La louve s’est renversée, et s’est levée tout de suite et a couru dans le liteau vers ses louveteaux. Soudain, elle a tourné directement au père, il est probable qu’elle a senti qu’elle ne se sauverait pas. Et alors je me suis persuadé quel courage mon père avait. Il n’a pas tressailli, il n’a pas reculé. Il continuait à se tenir comme il était, sans détacher les yeux de la louve qui s’approchait. Le père, ainsi que moi, nous voyions sa gueule, qui montrait les dents hastiformes, la langue vermeille qui pendait, ses oreilles serrées, les yeux qui scintillaient comme les charbons brûlants.
J’ai eu une peur bleue, je me suis caché derrière le dos du père. Juste quand la louve semblait être prête à se jeter sur nous, un deuxième coup a retenti. La louve est tombée sur le dos de nouveau. Le père m’a pris au colet, et par saccade il a avancé:
- Quoi, tu as peur de l’ennemi, tu veux être un lâche, tiens! Elle n’a pas encore crevé!
Et j’ai vu que les oreilles de la louve continuaient à trembler et la queue battait par terre. Elle crevait, mais en ce moment-là elle tendait à s’approcher de son tueur de tout son corps et ne détachait pas de lui ses yeux pleins de haine.
Je me suis rappelé cet événement, parce que le même feu méchant hostile a apparu sur le visage de la mère. Elle traitait d’une façon irréconciliable toutes les nouvelles choses que le pouvoir des Soviets avait apporté dans l’aul. Les kazakhs ne disent pas en vain: Ce qu’on absorbe avec le lait de mère, on l’enterre avec les os...
Et encore les kazakhs disent:
Quand l’oiselet commence à voler, il attrape les moucherons qu’il avait vu dans l’aire de nidification.
Un proverbe juste! Il est difficile de se débarasser de ce que tu avait perçu dans ton enfance. Oui, ma mère était la fille du baï connu et elle est devenue la femme du baï connu. Mais elle n’avait vu rien de radieux dans son ancien temps. Elle avait subi tant d’humiliation. Et voilà maintenant elle s’ennuyait après l’ancien temps qui ne lui avait apporté aucune joie.
Mais il est temps de revenir à la description de notre conversation. Je ne voulais pas disputer avec la mère. En plus, elle est revenue à soi après la rencontre dans la yourte de la chancellerie de volost.
- Je te remercie beaucoup, maman, que tu sois venue et que tu m’aies trouvé. Je te suis très obligé pour toute la vie, et maintenant, je te suis surtout obligé...
- Tu ne me dois rien, - la mère m’a répondu, - que dieu te pardonne, moi, je vais faire la même chose. Je pardonnerai tout ce que tu me dois, mon cœur! Je voudrais te dire, mon fils, - ne penche pas la tête devant elle, devant la fille de khoja. Tu as déjà tout dit à propos de cela. Et quand même je te dis. Rappelle-toi les mots anciens: «La femme touche le batyk à mort».
Le batyk vainquait les ennemis. Et il écrasait les forteresses.
Mais la femme, la fille du mal,
L’avait livré à l’ennemi.
Ah, le fils, le fils, le fils!... Même les animaux, - ils se battent à cause de la femelle. Quelques soient les moutons les créatures paisibles, mais les béliers cossent tellement qu’ils se cassent les têtes. Et tout ça à cause des brebis! Et est-ce que tu as entendu parler d’un voleur nommé Kulkar. Il avait habité dans notre maison encore avant ta naissance. Ce Kulkar gagnait sa vie de la manière suivante: il prenait une chienne par la lasse et allait avec elle là où il y avait un chien de garde et de chasse. Et imagine-toi, il réussissait à voler de bons chiens...
Je me suis mis à rire, mais la mère m’a réprimendé sérieusement:
- Ne rie pas, mon fils! Je ne te le raconte pas pour rire...
- D’accord, peut être tu as raison. Ne te fâche pas. Mais quand même je suis un homme, pas un mouton ou un chien de berger...
- Je veux t’inspirer, Burkut, qu’il y avait beaucoup de gens qui étaient morts à cause des femmes. Les gens qui n’étaient pas plus intelligents que toi, ou avaient plus de connaissances!
J’ai fait semblant que la mère m’a vaincu dans la discussion:
- Tu as raison. Et je te promets de ne pas chercher Bates. J’attendrai le jour quand elle vient me chercher elle-même.
- Et si, mon fils, tu ne voudras pas l’accepter alors?
- Pourquoi, maman? Les vieux disent:
Le bétail disparu nous apportera du bonheur,
Quand l’Allah le reviendra à la maison...
- C’est vrai, mes les vieux connaissaient un autre proverbe:
La Fille, qui a quitté la maison, ne doit pas revenir dans la maison de ses parents...
- Quoi, mon fils! – la mère a poussé un soupir pénible. – Je t’appellerais à la maison, mais maintenant tu es en discorde avec le père. Je peux seleument te souhaiter tout le meilleur.
J’ai remercié la mère. Et je l’ai embrassée. Et je lui ai dit, que les paroles, que je venais d’entendre maintenant, pourraient appartenir à ma grande-mère. Elles étaient tellement intelligentes et claires.
- C’est parce qu’elles venaient du cœur, - la mère a dit et a touché ma joue avec la sienne.
- Maman, je suis content de notre conversation d’aujourd’hui. A vrai dire, après t’avoir vu, je me suis perdu et j’ai décidé: il peut arriver qu’elle s’enroule autour de mes pieds et dira décidément: je ne te laisserai pas! Et maintenant accomplis ma demande: ne pleure plus, ne te lamente pas avant ton départ, comme aujourd’hui.
- N’aies pas peur, aucune larme n’apparaîtra dans mes yeux. Je me rappelle comment les gens m’ont dit: n’attire pas un malheur sur ton fils avec tes pleurs!
- Apa, maman. Et je veux parler avec toi encore d’une chose avant notre séparation. Seulement promets-moi, que tu ne t’offenseras pas. Dis-moi, est-ce que j’était considéré né par la grande-mère, jusqu’à ce qu’elle soit morte?
- Oui c’est ça, Burkut. C’était toujours comme ça dans les coutumes kazakhs. On verra, ce que tu auras dans ta famille.
- Que je me marie d’abord, apa, - je me suis mis à rire. – Quand j’ai des enfants, alors tu vas voir tout toi-même...
- J’ai déjà tout vu. Ta jengueï, la femme de Tekebaï, me permet d’embrasser mes petits-enfants seulement quand elle est de bonne humeur, et si elle est mécontente de quelque chose, elle ne laissera même pas sentir l’enfant...
- Non, apa, il ne faut pas t’inquiéter, ça ne viendra jamais dans ma famille.
- C’est déjà ta volonté, mon fils. Et moi, je serai heureuse de voir mes petits-enfants. Mais que Dieu m’en garde de dépendre d’eux. Mais, toi, mon fils, tu n’as pas fini ce que tu as commencé à dire.
- Je vais te dire la vérité, apa. Quand j’étais considéré le fils de la grande-mère, je savais bien, que tu étais ma vraie mère. Mais parfois, en regardant tes actions, je regrettais que j’aie été né de toi. Mais maintenant, je suis heureux que c’est toi, pas quelqu’une autre, tu es ma mère!
- Oïboï, mon fils, cela signifie, tout de même que tu as pensé comme ça. Mais sache, quelques soient l’enfant et la mère, ils ne peuvent pas sembler l’un à l’autre de mauvaises personnes.
Et, en embrassant la mère, je disais que je me trompais:
- Tu m’as vaincu, apa!..
Maman a tenu sa promesse. Elle ne pleurait plus. Seulement au moment de mon départ, elle est devenue pâle. Pâle, elle s’est approchée de moi, a déboutonné le collet de ma chemise et a senti mon corps.
- Que tu aies le chemin de ton grand-père-batyr, mon cœur!
La bénédiction de la mère a répondu par la douleur dans mon cœur: j’étais encore trop jeune et continuais à croire en signalements, comme la grande-mère et mes proches m’apprenaient. J’avais mal, parce que mon grand-père Subiteï et mon grand-père batyr Jaoutik – tous les deux ils étaient morts dans la bataille contre les ennemis. Alors, je peux mourir sur le chemin de mes grands-pères, une idée superstitieuse m’a traversé l’esprit.
Mais j’ai caché cette pensée amère de ma mère.
JE ROMPS POUR TOUJOURS AVEC L’ONCLE
On se dépêchait beaucoup et sans aucuns arrêts on est bientôt arrivés à Kzyl-Orda. Je ne quittais pas mes compagnons et je me suis descendu avec eux dans l’appartement, que j’avais trouvé moi-même pour tous. Un de nos turgaïts, que nous avions envoyé apprendre des nouvelles, a annoncé que le tribunal sur l’affaire de Maouytbaev commencerait déjà dans trois jours. Je ne voulais pas rencontrer personne, et je restais dans l’appartement. Mais les oreilles de mon oncle entendaient tout ce qui se passait dans la ville et dans la steppe. Il m’a tout de suite trouvé dans cet abri.
C’était déjà au crépuscule, quand on était assis au dastarkhan, couvert sur le lit de planches, et buvait le thé de soir, en attendant la viande qui devait cuire.
- Quelle ren-co-ntre! – l’oncle a pronocé d’une voix traînante, au lieu de la salutation, en franchant le seuil. Il s’est arrêté court et nous a regardés tous, - J’ai entendu dire, que nos gens de Tourgaïï sont descendus ici. Je voulais m’informer de la santé, des nouvelles dans la steppe. Et il arrive que mon neveu est aussi là.
En ce moment-là je devrais saluer mon oncle, mais à cause du désarroi, de la surprise, et enfin de ce que je n’aimais pas ce parent proche, j’ai crié:
- Oui, c’est moi!
Les compagnons de Tourgaïï ont sauté sur leurs pieds, et se sont dépêchés à lui serrer la main. Je me suis levé aussi, mais, pourtant, je ne m’approchais pas de l’oncle. Alors il a fait un pas à ma rencontre:
- Et donc, où est ton «bonjour», neveu?
J’ai tendu la main en me taisant. Il n’a pas aimé mon impolitesse, et son humeur s’est tout de suite gâtée. Bien qu’on lui ait vidé la place de marque près du dastarkhan, il s’est assis du côté sur le coffre avec un air visiblement mécontent. Quand on a commencé à offrir la régalade à mon oncle avec bruit, il s’est borné, en s’élevant du coffre, à casser un petit morceau de pain par politesse et s’est assis de nouveau dans le coin.
- Quand est-ce que tu es venu?
- Je suis ici depuis déjà deux jours.
- Par le train, alors?
- Oui, par le train.
- Pourquoi est-ce que tu ne m’as pas fait savoir à propos de ton arrivée? Tu n’as pas passé?
- On allait tous ensemble, on ne voulait pas nous séparer. Et puis, j’ai pensé qu’on ne pourrait pas nous installer dans votre maison.
L’oncle a fait un «hum» d’un ton irrité et m’a invité à sortir dans la cour.
Je voyais d’après l’expression des visages de mes compagnons de Tourgaïï, qu’ils n’ont pas aimé beaucoup ma rencontre avec l’oncle Jakypbek, et, en plus, son aspiration de rester tête-à-tête avec moi. Ce n’était bon de leur part de me déssuader, mais ils ont demandé de ne pas être en retard pour le déjeuner. Et ils n’ont pas voulu inviter mon oncle, malgré l’hospitalité kazakh ordinaire.
L’oncle a proposé d’aller chez lui. J’ai remercié et j’ai refusé d’une manière polie, en prétextant du temps tard.
- Et maintenant, mon oncle, promenons-nous ici ou allons dans le jardin.
- Alors, promenons-nous et parlons.
- Non, il est mieux d’aller là où nous n’allons rencotrer personne. Je ne veux pas que notre conversation soit écoutée par les oreilles des autres.
- Alors, menez où vous voulez...
Il y avait beaucoup de jardins fruitiers dans les alentours de Kzyl-Orda, surtout au sud et à l’ouest. On les appele d’après les noms des propriétaires précedents, des richards de ville. Autrefois, ils étaient entourés des palissades – duvals, mais puis les duvals sont tombés en ruines et le bétail entrait librement et rongeait les branches des arbres. Et bien que le comité municipal qui s’occupait de l’économie, se soit mis récemment à mettre les jardins en ordre, on croyait dans la ville qu’il était dangereux là-bas.
J’avais peur de ces jardins depuis que je faisais encore mes études dans la commune. Je me rappelle qu’on a pénétré avec quelques camarades de classe dans le jardin de Mamaï-baï. Quelqu’un a couru après nous, et nous, les gamins, on a eu une peur bleue, on a à peine sauvé nos os.
Et ça devait arriver, que mon oncle m’a conduit juste dans ce jardin-là.
- Peut être, il ne faut pas y aller, - j’ai prévenu mon oncle. Et il m’a parlé du batyr Tursunbaï de la famille de Balte en réponse.
- Le Khan Ablaï, en revenant de sa campagne, au crépuscule, s’est arrêté pour coucher près d’un cimetière, enclos par les palis de bois. Tout ça se passait en automne froid et les combattants, transis de froid, ont décidé de préparer le repas chaud. Ils avaient tout le nécessaire – la viande, les côtelettes, l’eau. Ils manquaient seulement du bois. Le batyr Tursunbaï a décidé d’apporter les palis de cimetière. Ablaï a consenti, mais, ayant trouvé une minute, il a chuchoté aux autres combattants sans que Tursunbaï entende:
- Quelqu’un de vous doit aller plus tôt à la cimetière avant lui et se cacher dans la tombe. Quand Tursunbaï commence à retirer les palis – donnez la voix.
On a fait ce qu ‘Ablaï a ordonné. Un des combattants est venu inaperçu à la cimetière et s’est couché dans une des tombes. Dès que Tursunbaï a apparu, il a crié d’une voix retentissante. Mais le cœur de Tursunbaï n’a pas tressailli.
- Tais-toi, sois tranquille! – le batyr a répondu tranquillement. – Tu es un mort, et ici notre Ablaï vivant mort presque de faim!
L’oncle a poussé un soupir pénible.
- J’espère que tu m’as compris? Ce n’est pas le temps maintenant pour avoir peur des ennemis. Il est mieux que tu me dises, où nous pouvons nous cacher des bolcheviks, qui nous prennent par la gorge? Maintenant la mort n’est pas effrayante. On parlera, parlera parmi les gens, qu’on a tué Jakypbek.... C’est tout...
- Mais moi, je suis plus jeune que vous. Je veux encore vivre...
- Es-tu sûr que tu vives longtemps? - l’oncle m’a regardé d’un œil scrutateur.
- Pourquoi est-ce que je ne dois pas vivre?
Pourtant l’oncle n’a pas répondu à cette question.
Nous nous sommes allés dans le jardin sombre éveillé. Probablement, en voulant m’encourager, l’oncle me tenait par la main gauche. Ses pas étaient libres, legers. Il m’a semblé que tout était habituel pour lui ici, qu’il connaissait chaque sentier dans le jardin.
- Il ne faut pas aller plus loin. On se promenera ici. Ou si tu veux – on va s’asseoir.
J’ai répondu à mon oncle qu’il soit comme il lui était commode.
- Alors promenons-nous sur cette allée. – L’oncle m’a pris sous le bras. Il parlait d’un ton mystérieux, doux. Et bien qu’il soit sombre, je sentais son regard scrutateur incrédule.
- De nos jours, Burkut, une personne ne croit pas une autre. Et avant, l’état surveillait d’une manière vigilante, les gens, de qui il se méfiait, qui il considérait les ennemis. Et la même chose se passe maintenant: la commission extraordinaire de la Russie, ou comme on appelle cette institution maintenant: la direction politique d’Etat, surveille tous ceux qui peuvent causer préjudice au pouvoir des Soviets. Il y a partout des yeux et des oreilles... Même parmi nos baïs...
- Et pourquoi est-ce que vous m’en parlez, l’oncle?.. Est-ce que vous ne croyez pas que je vous surveille?
- Que Dieu m’en garde, neveu! Je te crois. Tu es le fils de ma propre sœur, nous sommes de même sang. Qui est-ce que je peux croire si ce n’est pas toi.
- Mais pourquoi est-ce que vous me donnez tous ces avertissements?
- Il n’y a pas de honte dans la précaution. Et, en plus, je veux que tu saches tenir la langue. Tu imagines ce qui se passera dans le monde si les proches commenceront à se dénoncer.
- C’est bien, quie vous me croyez, - j’ai essayé de calmer l’oncle, - mais je veux déjà
vous entendre parler de la chose principale, pourquoi vous m’avez amené dans ce jardin épais.
- Tu es trop impatient, neveu!.. Ne te dépêche pas! Est-ce que tu comprends, que ceux qu’on appelle les baïs et les nationalistes selon le langage du pouvoir des Soviets, ont de moins en moins espoir d’avoir une bonne vie...Et la nouvelle politique économique a terminé, et les impôts augmentent, et maintenant un décret sur la répartition des biens de fenaison se prépare. On partagera également toutes les terres parmi les riches et les pauvres. Les droitiers ont été contre ce repartage, mais ils n’ont pu rien faire.
Je n’ai pas aimé ces paroles de l’oncle, et je lui ai dit directement, que l’un des premier decrets du pouvoir des Soviets était le decret sur la terre.
- En Russie, les paysans ont reçu la terre de propriétaire il y a déjà longtemps, - je continuais, - et dans notre pays les meilleurs biens restent encore chez les baïs et les beks... Et un des tels baïs est mon père!
Les paroles sur mon père ont blessé l’oreille de l’oncle.
- Qu’est-ce que tu as dit, répète!
J’ai répété tranquillement:
- Un de ces baïs est mon père.
- Il se trouve que tu n’as pas pitié même de ton père, - j’entendais l’irritation dans la voix de l’oncle.
- Et même si j’avais pitié. Comme si le pouvoir des Soviets aurait adopté une autre loi sur la terre! Pas moi, pas vous, pas tous les autres baïs n’auront pas de forces pour abolir les lois.
- Vraiment, on n’aura pas assez de force, - l’oncle a confirmé, - mais, comme on dit, - tandis qu’on est train de lever une hache, l’arbre se repose, on peut trouver une issue, qu’elle soit provisoire...
L’oncle tournait autour du pot, en évitant de répondre directement à mes questions.
Il me conduisait à travers le jardin, en retournant autour peureusement, en choisissant les allées plus lointaines, les clairières ouvertes, où les briques en torchis ou bien les fumiers séchés étaient rangés, où tout était envahi par le kouraï, où les serpents et les araignées se cachaient.
- Où est-ce que vous m’avez amené, oncle? Est-ce que vous vous sentiez mal sur l’allée principale?
- Est-ce qu’un akyn n’a pas dit une fois:
Ne dis pas que l’ennemi a disparu – Il s’est caché dans le ravin,
Ne dis pas que le voleur a disparu – Il s’est caché sous le chapeau...
D’où est-ce qu’on ne sais pas avec toi, qu’on ne nous écoute pas. Il est plus facile de se cacher dans les arbres que sur la clairière.
- Vous pouvez vous offenser, oncle, mais vous vous conduisez comme un homme avec le cœur de lièvre. Est-ce que les sons de vos propres pas vous effraient...
- Le temps est comme ça...- l’oncle a voulu commencé, mais je l’ai coupé:
- Le temps!.. Le temps!.. Est-ce qu’on a le temps, qu’il faut errer d’une manière malassurée à travers le jardin! Pourquoi est-ce qu’on doit se cacher de tout? Et qui, vraiment, fouillera la nuit ici et vous surveillera! Je sais, que le pouvoir des Soviets lutte contre les ennemis. Il lutte ouvrement, hardiment. Bien sûr que la lutte clandestine a lieu, mais elle est beaucoup plus profonde, que vous vous imaginez. Et ici maintenant, vous ne rencontrerez même pas un fou...
Mes mots ont blessé l’amour-propre d’oncle.
- Ne me blesse pas comme ça, - il s’est exclamé en russe, je ne sais pas pourquoi.
- Je ne voulais pas du tout vous blesser. Mais, franchement, il n’y a personne autour de nous, et vous aurez pu me dire il y a bien longtemps ce que vous croyez nécessaire.
Il semble, que cette fois-ci il s’est convaincu de leur sécurité complète. Mais, en se promenant en avant et en arrière, il a commencé à parler de si loin, que je n’arrivais pas à comprendre où il voulait en venir. Il parlait de beaucoup de choses – des intervenants, de l’Amérique, du fait que l’impérialisme devenait plus fort. En bref, il me racontait toutes ses idées pas très sages sur la vie internationale. Et bien sûr, partout il trouvait avec un faible espoir pour lui, un risque pour notre jeune état.
Enfin j’en ai eu assez de l’art politique du baï naïf.
- Et si on laisse cette conversation, mon oncle, on n’en a pas besoin du tout. Je vous demande de me dire ce qui me concerne directement.
- Si tu veux compter sur quelque chose de bon, alors n’offense pas le peuple, Burkut.
Je n’ai pas compris du tout l’allusion d’oncle, je lui ai demandé d’émettre son opinion plus clairement. Et alors il m’a rappelé la sentence des ancêtres:
Toi, le frère cadet, tiens l’aîné!
Notre peuple est grand par l’unité des frères.
Tu ne mets pas le col sans la fourrure!
- Les frères aînés sont une affaire importante, Burkut. Les frères aînés sont la force du peuple. Bien sûr que tu comprends de qui je parle. De ton père, de Mambet, et des gens comme eux... Tu les a offensés, tu as offensé le peuple.
Et si on parle franchement, tu es venu ici, à Kzyl-Orda, pour les brouiller complètement.
J’ai tressailli:
- D’où est-ce que vous avez de telles nouvelles?
- Comme si tu ne sais pas que le peuple a cinquante oreilles. Neveu, il ne faut pas susciter de telles querelles! Il ne faut pas le faire!
Je me suis recueilli et doucement, sans montrer mes vrais sentiments, j’ai demandé:
- Qu’est-ce qu’on doit faire pour que la paix vienne?
- Se soumettre à la volonté des adultes, Burkut!
- Oncle, dites tout. Qu’est-ce que je dois faire à votre avis?
- Tu me demandes ce que tu sais bien toi-même!
J’ai libéré mon coude de la main d’oncle:
- Qu’est-ce que je sais, oncle? Probablement, vous parlez de ce que je ne dois pas me marier avec la fille de Mambet?
- Il me semble que vos routes se sont déjà séparées?
- Vous êtes déjà au courant, oncle?
- Je t’ai déjà dit que le peuple a cinquante oreilles. Les gens entendent, moi aussi j’entends...
Ici je ne pouvais plus me retenir.
- C’est tout ce que vous avez voulu me dire? Et vous m’avez conduit la nuit dans le jardin lointain à l’abandon, on parlait de l’Amérique, dont vous ne savez rien du tout, vous avez remué la politique internationale... Et tout ça pour me gourmender pour la fille de Mambet... C’est mesquin, oncle!..
- Cela te semble mesquin, et pour ton père et moi tes mots et tes actions sont plus lourdes que les pierres.
- Pour le père c’est vraiment comme ça. – La colère est montée dans ma gorge. – Mais comment est-ce que cela vous concerne, oncle?
- Burkut, j’appartiens aux gens qui pensent seulement que tous le gens autour vivent mieux. Et je m’inquiète quand un déssacord, des querelles ont lieu.
- Mais, enfin, qu’est-ce que vous voulez de moi?
- Oublie cette jeune fille. Elle n’est pas venue après toi et t’a déshonoré pour toute la steppe de Tourgaïï.
Et comment est-ce que la fille de Mambet t’attachera à elle maintenant? Elle ne mérite pas t’avoir. Tu le sais toi-même. Il te faut continuer les études et seulement puis penser au mariage. Quand tu termines, je te promets de trouver une fille meilleure que celle-là!..
Je me suis fâché du tout et je ne pouvais plus le cacher.
- Donc, vous allez trouver vous-même, vous allez nous mettre ensemble?
Je me fâchais, je bégayais, criais.
- Tu me prends pour qui? – l’oncle s’est offensé. – Est-ce que je vais vraiment réunir un jiguite avec une jeune fille?
- Mais j’ai vraiment compris qu vous me considérez un taureau, et la jeune fille une vache...
- Je croyais que tu étais un jiguite sensé, et tu te conduis comme un imbécile!
- Et qui es-tu alors? – pour la première fois dans la vie j’ai tutoyé l’oncle, en perdant tout respect envers lui.
Et il a presque perdu le souffle de colère et n’a pas pu prononcer un mot. Mais en ce moment-là, il me semble que l’esprit, qui l’avait quitté, m’a gagné. Et j’ai trouvé de la force pour lui dire calmement:
- Ah, oncle, oncle! Je n’ai jamais pu penser que vous êtes un homme pareil.
- Quel homme?
- Bas.
La colère envahie a empêché l’oncle de répondre, et je continuais avec sans-froid:
- Oui, oncle, je suis jeune et jusqu’à maintenant, je pensais que les gens qui faisaient de la politique, étaient plus hauts et meilleurs que les autres. Ils sont les gens vrais et dignes. Je supposais qu’ils devaient avoir les âmes pures.
- C’est vrai! – l’oncle s’est exlamé, en prenant ces paroles à son propos.
- Mais vous, oncle, n’est pas du tout comme ça.
- Quelles preuves est-ce que tu as? – et cette fois-ci il essayait de s’armer de patience.
- Les preuves?! Elles sont dans nos propres paroles. C’est encore possible quand les serveurs de baï, les flatteurs-atkaminers, cruels et bêtes peuvent s’élever contre un jiguite et une jeune fille qui sont amoureux. Ils n’ont jamais pris un livre dans leurs mains. Mais tu es un homme instruit, conscient... Je me rappelle bien que vous-même, vous avez prononcé ces mots: «La liberté des femmes, la liberté de la personnalité...» Vous êtes tombé si bas!..
L’oncle s’est troublé. Peut être, la conscience, endormie il y a bien longtemps, s’est réveillée.
- Ce n’est pas une déchéance, mon cher... – il a dit d’un ton doux et confus, mais je ne lui ai pas laissé finir.
- Je ne veux même plus écouter.
Je me suis mis à quitter décidément le jardin sombre, et il m’a crié à la poursuite:
- Arrête-toi, je te dis!..
Je continuais à marcher. – Arrête-toi! – l’oncle a crié encore une fois, en m’ordonnant déjà. Je n’ai même pas ralenti le pas.
- Tout de même tu ne te sauveras pas, - il a râlé, en courant après moi, - il vaut mieux que tu t’arrêtes, on va finir notre conversation!
- Et si je n’écoute pas?
- Alors... Je fais tout pour que cette jeune fille ne soit jamais la tienne...
- Et si tu péris toi-même plus tôt?
- T veux me détruire, quoi? Non, tu ne me feras rien sans les témoins!
Je me suis arrêté enfin:
- E-eh toi, malhereux!.. Voilà pourquoi tu as voulu parler avec moi seulement tête-à-tête dans ce jardin sombre et lointain. Le pauvre, tu ne sais pas que ton temps a passé, un autre temps est venu, le temps soviétique.
- Je t’avoue, que je n’attends rien de bon de ce temps-là, - l’oncle a poussé un soupir, - mais si je suis puni, ce sera pour mes idées, pour mes convictions. Et toi? Pour quoi est-ce que tu seras puni?
- Moi? Pourquoi moi?
Il a reculé, probablement en pensant, que je vais utiliser mes poings:
- Je ne parle pas de toi, neveu, mais de ton père. Est-ce que tu n’es pas lui, et lui n’est pas toi?
- Non! Non! Nous sommes les gens différents, nous nous sommes séparés.
- Je ne le savais pas, je ne savais pas... est-ce vrai? Mais je pense, que même si vous vous vexez, mais vous ne menerez jamais l’affaire jusqu’à la justice. Alors, en utilisant le langage actuel, vous êtes maintenant les ennemis de classe?
- Appelez comme vous voulez, mais nous sommes vraiment les ennemis.
- Donc, neveu, donc... Et maintenant tu peux trahir ton père, tu peux le donner dans les mains de l’administration politique d’état...
- L’administration politique d’état, l’administration politique d’état, - je me suis moqué de la lâcheté d’oncle, - ainsi la souris crois que le chat est la bête la plus puissante. Toute la force est dans la dictature du prolétariat, oncle. L’administration politique d’état est dans ses mains.
- Mais si tu comprends tout si bien, pourquoi tu n’es pas encore entré au parti communiste.
- Je ne vous demanderai pas quand j’entre.
- Et tu penses, qu’on te prendra? Voilà, tiens... – e j’ai vu dans l’obscurité qu’il a fait la figue de ses doigts, - Est-ce qu’on a besoin de toi dans le parti, tu es le fils du baï, le fils du contre-révolutionnaire?!
- Attends, on va encore voir.
Je me suis mis à marcher v de nouveau vers la sortie, et les cris d’oncle se répandaient à ma poursuite: «Arrête, arrête!» J’en ai eu assez, et je n’y prêtais pas attention, jusqu’à ce qu’il m’ait menacé!
- Tu regretteras, ne sois pas offensé puis.
- Qu’est-ce que tu peux me faire? Tu me gronderas, me batteras?
Il a passé des menaces aux sermons:
- Alors, nos routes se sont séparées, neveu? Peut être, ne nous offenserons pas?
- De quelle vexation on peut parler, quand les gens sont en mauvais termes...
Chaque pas m’éloignait de mon oncle. Quelques minutes plus tard je me suis retourné. Je voyais à peine la silhouette vague de l’oncle. Et un instant plus tard je n’ai pas pu du tout le voir... Je pensais, je m’étais éloigné de l’oncle Jakypbek de tout mon âme. Et il me semblait que c’était pour toujours.
NON, LA SUEUR N’A PAS ÉTÉ VERSÉE EN VAIN
La plus grande salle à Kzyl-Orda se trouvait alors dans le bâtiment du théâtre du drame kazakh. On a monté le rideau au printemps de cette année pour la première fois. Avant la révolution la maison était tout simplement une longue remise – stalle pour les chevaux de selle de l’administration du district Perovsk. En mille neuf cent vingt-cinq on a décidé de transporter le centre de Kazakhstan d’Orenburg à Kzyl-Orda, comme on appelait maintenant le fort Perovsky, qui avait été construit au lieu de l’anciennce forteresse kokandskaya – Ak-Mosquée. Dans tout Kzyl-Orda pour le congrès républicain des Soviets on a trouvé un seul lieu – les écuries de district. Elles ont été vite transformées au club. On a fait une scène des planches, on a mis les bancs sur le plancher de terre. Et quand le collectif du premier théâtre kazakh s’est réuni à Kzyl-Orda, - ce club s’est trouvé assez convenable pour ce collectif. Seulement maintenant il n’était plus commode de laisser le plancher de terre. On a couvert le plancher par les planches. La salle de ce théâtre n’a pas été grande: seulement deux cent cinquante places numérotées. D’habitude dans les théâtres le plancher était un peu en pente, pour que les spectateurs des rangs de derrière voient mieux ce qui se passait sur la scène. Mais à Kzyl-Orda le plancher était plan, ceux qui étaient assis sur les premiers rangs, comprenaient mal le cours du spéctacle et faisaient tant de bruit qu’ils couvraient les voix des acteurs.
Dans cette salle l’audience de l’affaire de Maouytbaev a eu leu. Le court siégeait ouvertement. Pourtant on laissait entrer avec les billets et la milice près de la porte retenait à peine ceux qui voulaient pénétrer dans la salle, mais qui n’avaient pas de papier cher.
L’audience a duré trois jours. Elles avaient lieu le matin et le soir, ça faisait dix heures presque chaque jour. Il faisait très chaud au mi-août à Kzyl-Orda, la chaleur était insupportable dans la salle étroite. On sentait la sueur et l’écurie, on ne pouvait même pas respirer. Il fallait ouvrir tout grand les portes pour que l’air entre, mais la foule sérrée de ceux qui n’ont pas pénétré dans la salle, a entouré le théâtre. Elle se serait élancée ici, comme l’eau dans les écluses ouvertes du canal, et aucune milice n’aurait pu venir à bout de ce flot.
Malgré la presse étouffante et le caractère alarmante de toute atmosphère, il était très calme dans la salle. Les gens avaient peur de bouger. Je me suis figé aussi, en essayant de ne pas faire un mouvement de trop!
Je veux faire un digression ici. Je ne prenais pas part très volontier aux jeux et amusements ordinaires de la jeunesse, mais je me suis passionné pour le théâtre. Encore à Orenburg je visitais souvent les spectacles du drame russe. Le théâtre à Orenburg existait depuis longtemps et occupait d’un des meilleurs bâtiments dans la ville. Alors je comprenais mal la langue russe, mais je ne manquais aucun spectacle. Plus tard, quand je me suis familiarisé avec la langue russe, j’ai voulu de nouveau regarder les spectacles, vus avant. J’ai bien aimé la plupart des héros, et je rêvais même de ressembler à certains d’eux, par exemple, à Hamlet.
D’abord l’audience de l’affaire de Maouytbaev m’a semblé tellement captivant comme un spectacle intéressant. Bien que son commencement soit un peu traîné, bien que le seul document, qu’on appelait le verdict de culpabilité, soit écrit d’une langue ennuyeuse, bureaucratique et pas clair pour tout le monde, j’étais parmi les patients qui ne quittaient pas la salle, et mouillés de sueur, en retenant le souffle, attendaient ce qui se passerait?
L’interrogatoire des témoins ne pouvaient laisser personne indifférent. Les questions, ainsi que les réponses dressaient la salle. Les témoins se sont partagés distinctement à deux groupes. La plupart d’eux accusaient décidément les inculpés. La minorité – il y en avaient seulement une dixaine de personnes, y compris mon oncle Jakypbek Daouletov, - défendaient Maouytbaev et ses partisans.
La vérité était à côté des accuseurs. En ce qui concernait les défenseurs, leurs discours futiles, sans preuves, étaient, comme on disait alors, une véritable démagogie. Les moqueur ont vite changé son nom en «Demeli kok», autrement dit «un cheval gris qui espère qu’on le comprendra». Et si quelqu’un des témoins commençait à parler surtout éloquemment, solennellement et d’une manière creuse, en plaçant les mots empatiques sur la patrie, sur le peuple, sur les kazakhs où il fallait et non, les petits rires éclataient dans la salle:
- Prends le gris!...
- Fouette!..
- Galope, continue à galoper!..
Les paroles des témoins qui accusaient, étaient sérieuses, solides et frappaient au but, comme une pierre au sinciput.
Les accusateurs et les défenseurs se sont tellement querellés que les scandales s’élevaient au cours des débats judiciaires tout le temps. Le président de séance levait la main, agitait la clochette, mais rien n’aidait. Le bruit ne cessait pas, et soudain sur les premiers rangs des témoins des côtés opposés, on a commencé à mettre en jeu les poings commes les arguments les plus concluants. Alors on les a placés à part, pour qu’ils ne coudoient pas, et on a mis la milice au milieu pour les intimider.
La séance est devenue surtout intéressante pendant les discours du défenseur, ainsi que de l’accusateur public.
Le défenseur principal des accusés était Serguey Sergueevitch Klinkov, que les kazakhs, qui étaient fidèles à la coutume répandu de changer les noms et les prénoms à leur manière, l’appelaient Sadykbaï Klychbaev.
On racontait beaucoup de choses intéressantes à propos de Klinkov-Klychbaev. Par exemple, on disait qu’au début des années mille neuf cent il faisait ses études à la faculté juridique de l’université de Kazan avec Kerensky. Ayant terminé le cours, il s’est mis à la pratique d’avocat et bientôt il a gagné la réputation d’un des meilleurs juristes de la Russie. Il conduisait les affaires compliquées à Petersburg et à Moscou, à Kiev et à Varsovie et il les gagnait avec succès... J’ai entendu un de ses admirateurs qui le comblait d’éloges pendant la pause.
- Oh, il sait apprécier son travail! Il n’est pas facile de le persuauder de s’occuper de l’affaire. Et s’il se met, il exige plusieurs mille d’or. On dit, qu’un millionnaire de Kiev, à qui la faillite menaçait, l’a payé deux cent mille. Et Klychbaev a défait le nœud habilement, qui avait bien serré le cou du richard.
Quelqu’un a demandé:
- Et qu’est-ce que votre Klychbaev fait sous le pouvoir des Soviets?
- Il était l’enregistreur dans le bureau de justice de district à Kazakhstan pendant un certain temps, à Ouyuste, puis dans le bureau de province. Et les dernières années il est devenu le consultant juridique d’un des commissariats à Moscou.
- Et pourquoi est-ce qu’il a laissé le métier d’avocat?
- J’ai déjà dit, qu’il faisait ses études avec Kerensky, il était son bon ami. Il était dans le même parti des socialistes-révolutionnaires. Il est probable, qu’il était un peu lâche par nature, il se cachait chez nous dans l’aul lointain qui menait une vie nomade. On l’a arrêté dans les années vingt. Mais comme, en réalité, il n’a pas fait aucun crime contre la révolution, on l’a libéré et on l’a même aidé à trouver un travail. Il aime maintenant le travail calme. Je ne sais pas, s’il faut le croire ou non, mais j’ai entendu dire une fois, qu’en mille neuf cent vingt-quatre après l’arrêt, un terroriste des socialistes-révolunnionaires Boris Savinkov a demandé le court suprême soviétique de confier sa défense à Serguey Sergeevitch Klinkov.
Les membres de court ont consenti, mais Sadykbaï a dit non. Il aurait dit qu’il s’était détaché de la pratique d’avocat et s’est enrouillé. Mais il a dit une autre chose à ses proches. Il aurait pu consentir, s’il espérait une bonne issue de l’affaire. L’éloquence n’y aidait pas. On le fusillera tout de même. Pourquoi verser de sueur en vain?
Et moi, je n’ai pas pu me retenir et j’ai posé une question:
- Pourquoi est-ce qu’il a décidé de défendre Maouytbaev?
- Ce n’est pas une affaire politique, mais plutôt criminel, - l’admirateur du défenseur connu m’a répondu, - et puis plusieurs kazakhs notables lui ont demandé. Il me semble que Jakypbek Daouletov est allé à Moscou pour persuader Klychbaev. Et quand ses convictions n’ont pas fait leur effet, c’était Alikhan Bukeïkhanov qui s’est mis à cette affaire.
Il paraît que cet admirateur de l’avocat sympathisait aussi avec Maouytbaev. Autrement, pourquoi il persuadait tous les auditeurs que celui-là serait justifié sans faute:
- Il ne serait pas condamné et maintenant quand Sadykbaï s’est mis à le défendre, il n’y a aucuns doutes. Croyez, qu’il est déjà justifié.
A juger sur la mine, Klychbaev était un homme un peu effrayant et imposant. Il était de haute taille, un peu courbé, il ressemblait à un lévrier, peut être par sa tête allongée, mise aux épaules larges. Son menton était pointu, les petits yeux creux regardaient d’un air malin à travers les verres épais de son pince-nez. Je me suis encore rappelé ses longs doigts fins, son veston étroit et le pantalon qui soulignait sa stature déjà mince. Il marchait précipitamment, traînait sa voix, en allongeant la tête en avant, comme un homme aveugle. Bref, il n’attirait pas beaucoup, cet avocat connu.
Près de Klychbaev l’accusateur public Korganbekov avait un air minable. Il était trop simple dans les yeux de ceux qui ne le connaissaient avant le procès. De petite taille, maigrelet, au visage kalmouk il se distinguait par sa moustache noire.
Il était très sociable, moqueur, il aimait faire des blagues et les comprenait bien. J’ai appris qu’il était né et s’élevait dans la famille du mineur de la mine «Akjal». Il me semble, il a terminé seulement deux ans de l’école russe, et maintenant il était le président du comité du syndicat «Rabzemles». Il n’avais appris aucune science juridique, il n’avais jamais travaillé dans les institutions juridiques. Les partisants de Maouytbaev s’inquiétaient:
- Allah, allah! Et cet homme sera l’accusateur public?! Ce loup aux dents fortes le saisira et il ne restera rien de lui.
Mais il y avaient ceux qui connaissaient bien Korganbekov.
- Il ne faut pas vous emporter! – ils calmaient – Rappelez-vous que ce n’est pas possible de reconnaitre un vrai coursier d’après sa crinière et son pelage. Quand la baïgua commence, on va voir comment il galope!
Je ne sais pas si tout le monde croyait ces paroles, mais je redoutais dans mon âme: si l’avocat aux longues jambes saute dans la carrière de sa place, Korganbekov timide ne va même pas voir sa queue. Je souhaitais dans l’âme que le fils de mineur gagne l’étranger aux dents fortes et j’attendais avec impatience le temps de leurs discours.
... Enfin l’instant est venu quand le président de court a donné la parole à Klychbaev. Je regardais autour de la salle et j’ai vu les visages des accusés et leurs partisans rayonner. En ce qui concerne les accuseurs, ceux qui les supportaient, ils se sont mis sur leurs gardes, comme les gens qui consolidaient leurs yourtes avant la tempête qui venait.
Mais la tempête n’est pas venue. A vrai dire, l’éloquence du défenseur a plu à certaines personnes:
- Comment il a dit, mon cher!..
- Il a détruit, complètement détruit!..
- Pensez seulement, il est tellement mince mais il a tant de connaissance!
Quand on a annoncé la pause de la séance, j’ai parlé avec mes connaissances, je me suis assuré: nous avons la même opinion à propos de Klychbaev.
La plupart des gens partageaient mon appréciation. Elle est la suivante:
Klinkov-Klychbaev essayait en vain de briller par ses connaissances, en citant tantôt le droit romain, tantôt le moyen âge, tantôt les exemples du temps de la révolution française. La partie historique lui a pris plus d’une heure. Il a fatigué par son érudition non seulement ceux qui étaient dans la salle, mais même les membres de court. On l’a interrompu: parlez de ce qui a un rapport direct avec l’affaire. Il a fait une mine mécontente et a continué ses recherches historiques comme si rien ne s’était passé, et seulement puis il a passé à l’égalité soviétique. Mais ses réflexions ne concernaient pas l’essence du procès. On l’a rappelé encore une fois qu’il était temps de passer des phrases générales à quelque chose de concret. On a même commencé à faire du bruit dans la salle:
- Combien est-ce qu’on va écouter ce bavard?
Seulement après cela il a retourné à peine dans le côté nécessaire et s’est mis à parler de Maouytbaev. Pourtant ici il n’a pas eu tant de sûreté. Il avait peur de faire un faux pas, de tomber. Et peut être il n’avait pas tout simplement des arguments pour l’acquittement d’un vrai crime. En tout cas, l’avocat connu n’a pas trouvé de mots forts, des preuves convaincantes. Quelques soient les embellissements de son discours traîné, il ne laissait que des phrases générales dans la mémoire: « Il ne pensait pas de lui, mais de son peuple... C’est la famine qui est la cause de tout... Les circonstances du crime sont telles qu’elles exigent un aquittement...»
J’ai compté exprès, que ce discours a duré trois heures quarante-deux minutes quinze secondes. Et il n’a pas été prononcé pour la défense des accusés. Le défenseur a juste voulu briller par ses connaissances en histoire de droit. Et qui avait besoin de cela?
Je suis sorti dehors avec les autres. Et quand le flot des gens est devenu plus rare, quelqu’un a touché mon épaule. J’ai retourné – c’était mon oncle! On passait chaque jour dans cette salle d’audience, mais il essayait de ne pas me tomber sous les yeux, et s’il tombait, il faisait semblant qu’il ne m’apercevait pas.
Etonné par la conduite inattendue de l’oncle, je le regardait sans rien dire et j’attendais ce qu’il allait dire.
- Venez, le jeune homme, là-bas, - et il a indiqué du côté des arbres branchus, où il n’y avaient pas du tout de gens.
Même après notre querelle, selon l’habitude d’aul d’obéir aux grandes personnes, je n’ai pas répondu à l’oncle par le refus.
Quand nous nous sommes retirés, il s’est mis à parler d’une manière pateline:
- On s’est dit des choses sévères, neveu. Les mots sévères et irréfléchis. Ils sortaient de nos bouches, saisies par la colère. Mais, comme on a dit il y a bien longtemps, les gens d’une seule racine ne doivent pas se quitter. Je te pardonne tout. Et tu me pardonne aussi, mon cher...
- Vous aves dit vous-même, oncle: «La parole dite est une flèche lancée». Est-ce qu’on peut la revenir maintenant?
- Si tu veux bien – la flèche peut revenir. Nous sommes les parents. On peut encore tout corriger. Oublions l’ancienne dispute et tout s’arrangera.
- Le temps va montrer, - j’ai répondu, en évitant une dispute cette fois-ci et sans enlever l’espoir de l’oncle à la réconciliation.
- C’est vrai! – il a prononcé d’une manière douce et d’une voix basse. – Le jiguite a une longue route. Et je penche la tête devant toi, bien que tu puisses être mon fils d’après ton âge. Tu vois, comment je suis juste...
- J’ai dit, l’oncle: le temps va montrer qui a raison...
- Une bonne réponse. J’approuve! Mais le jour quand on s’est rencontré, je me suis trop emporté et j’ai oublié de te dire une chose très importante... J’ai été chagriné là que tu ne te sois pas descendu dans ma maison. Et puis j’ai entendu dire que toi, trompé encore dans l’aul par Yerkin Erjanon, tu voulais te mêler d’une mauvaise affaire.
- De quoi parlez-vous, oncle?
- Tu dois deviner. Les kazakhs de Tourgaïï, ainsi que les autres gens accusent Maouytbaev et ses familiers. Ils sont sûrs que le tribunal finira mal pour lui. Mes leurs efforts sont la sueur versée en vain. Maouytbaev a beaucoup de défenseurs – non seulement parmi le petit peuple mais aussi en haut...
- Mais le tribunal a lieu, oncle. Et si vous avez raison, alors on pourrait ne pas mener cette affaire jusqu’au tribunal?
- Le tribunal siège pour libérer l’air des cancans et de la calomnie, pour justifier Maouytbaev devant le peuple.
- Et pourquoi vous me dites tout cela, oncle?
- Voilà pourquoi: je sais, que toi, neveu, tu es contre Maouytbaev. Les gens de Tourgaïï t’ont excité contre lui et tu vas même ester en justice.
Je me suis étonné d’où il connaissait mes intentions. Je n’en avais parlé avec personne.
En ce moment-là l’oncle a commencé à me raconter des histoires mystérieuseses. Comme le mullah disait, deux anges invisibles accompagnaient chaque personne et notaient toutes ses actions. Et voilà un de ces anges s’est ingénié à s’asseoir sur mon menton et il a précisément noté tout ce que je disais, pensais et faisais; dans l’aul, dans la ville en ce qui concernait le tribunal selon l’affaire de Maouytbaev.
Ayant écouté ce conte d’oncle, j’ai compris qu’il savait tout assez bien et je me suis mis à me défendre.
- Et alors, neveu, renonce à tes pensées. Il est inutile d’accuser Maouytbaev. Tout de même il sera justifié. Ne te déshonore pas, ne te mêle pas du débat, où tu sera sans faute vaincu. Je me préoccupe de toi. Tu es un homme proche pour moi.
Les paroles de l’oncle m’ont troublé, mais je n’ai pas du tout changé mes intentions. Sans vouloir continuer ici mes discussions, j’ai usé de ruse et je lui ai dit que je réfléchirais bien à propos de tout.
- D’accord, neveu. Seulement rappelle-toi: tu peux tomber fortement, et te heurter bien fortement!
Et on s’est quitté. J’ai soupçonné quelque chose de mauvais dans les paroles d’oncle, mais je ne pouvais pas m’imaginer qu’après les crimes évidents Mouytbaev pourrait être justifié. Cela n’entrait pas dans ma tête, et j’ai décidé d’attendre patiemment.
La séance d’audiance a été recommencée deux heures après. Juste avant son début je me suis frayé un passage vers le président du tribunal et je lui ai dit que je me préparais à ester en justice.
- D’accord, écris une note, - m’a-t-il dit, - seulement d’abord écoute l’accusateur publique.
Je me suis inscrit et je suis revenu à ma place.
Quand Korganbekov a pris la parole, un frisson m’a pris. Je ne me suis pas encore débarassé complètement de la piété, dans laquelle la grande-mère m’élevait, et je me suis exclamé à voix assez haute!
- Aide, oh dieu!
Le voisin m’a poussé sous le flanc:
- Tais-toi! – et il a ajouté tantôt en plaisantant, tantôt en étant sérieux: - Sois prudent pour qu’on ne te frappe pas dans les pommettes et qu’on ne t’arrache pas la langue.
Je n’ai pas aimé Korganbekov les premiers instants. A mon avis, il n’etait pas assez imposant. Il a commencé à essuyer ses lunettes et regardaitla salle avec les yeux moqueurs, comme s’il allait badiner. «Qu’est-ce qui se passe avec lui? – je pensais avec chagrin, - Est-ce qu’il s’excuse d’avance pour un discours superficiel, il veut prévenir pour qu’on n’attende pas des mots justes et solides de lui?»
Mais voilà, comme un artist sur la scène, il a chassé le sourire de son visage instantanément, il a mis les lunettes et a commencé à parler vite sans aucuns papiers. D’abord j’ai regretté qu’il n’ait pas préparé un discours par écrit. Alors, j’ai pensé, son discours serait conséquent et probant.
- Monsieur le président du tribunal!.. Messieurs les membres du tribunal!.. Messieurs les défenseurs et les accusateurs!.. Chers citoyens et les citoyennes qui se trouvent dans la salle! – il a commencé d’un ton imposant et sans aucune solennité. Et soudain il a souri de nouveau dans sa moustache:
- Le défenseur Sadykbaï Klychbaev n’a pas son égal dans la connaissance des lois! Il est une véritable montange et nous sommes seulement une petite butte!..
- Laissez ces plaisanteries! – j’ai crié involontairement, sans me retenir.
- Retiens ta langue devant un savant, - c’est comme ça que les kazakhs disent, - Korganbekov continuait, sans prêter attention à mon exclamation. – Et ils disent encore: «Ne creuse pas un puits près de la rivière...»
- A l’affaire! – quelqu’un de la salle a crié. Mais Korganbekov n’a pas attaché de l’importance à cette exclamation et continuait calmement:
- On n’a pas eu la chance d’apprendre les sciences juridiques dans les instituts. A l’aide de son cours de trois heures sur l’histoire de droit, monsieur Klychbaev nous a entrouvert un peu les yeux, il nous a montré la lumière. Je le remercie énormement pour ça.
On a interrompu Korganbekov de nouveau. Mais il n’a pas bronché, en gardant le même ton moqueur dans son discours:
- Monsieur Klychbaev plane, tout à fait dans les nues. C’est pourquoi il nous racontait un conte qu’il avait entendu loin dans le ciel. Et nous, les pauvres gens, nous marchons sur la terre, c’est pourquoi nous allons parler seulement de ce nous savons et de ce que nous avons vu dans notre steppe, dans notre pays...
Et ici il a commencé à s’approcher du sujet. D’abord il est allé au petit trot, puis il s’est accéléré et enfin il a galopé avec la vitesse du train. En éprouvant une véritable jouissance, je me suis figé et je le regardais, comme on dit, à tous mes yeux. Et seulement une fois j’ai regardé autour la salle et je me suis assuré que ce n’était pas seulement moi, mais tous les gens présents regardaient fixement l’orateur.
Korganbekov a dit la vérité à propos de soi. Il n’a pas monté dans les nues, il n’a pas dérangé les restes des ancêtres, dont les ossements s’étaient réduits en poussière sous le kourgane de steppe ou au fond des mazars de béton d’argile il y a longtemps. Il parlait de ce qui se passait sur la terre kazakh à l’heure qu’il était. Il a décrit l’image des événements principaux dans la vie de Kazakhstan soviétique, il s’est arrêté en détail sur les causes et les conséquences de la famine de mille neuf cent vingt-et-un, qui avait enveloppé non seulement notre steppe, mais toute la Russie. Il parlait à fond du travail des «Comités d’assistance aux affamés» et comment les baïs dans les auls kazakhs utilisaient ces comités dans leurs intérêts de classe.
- Vous devez comprendre, pourquoi c’étaient justement les baïs dans les auls kazakhs. Dans les villages russes les richards-koulaks ne pouvaient pas le faire.
Les pauvres et les valets de ferme russes d’après leur conscience de classe étaient beaucoup plus hauts que les pauvres d’aul. Selon la même raison les paysans-combattants, les participants actifs de la révolution étaient le plus souvent à la tête des Soviets dans les villages russes. Ce n’était pas comme ça à l’aul kazakh. La conscience de la plupart des valets de ferme et des pauvres sommeillait, et d’habitude les baïs et les larbins de baï dirigeaient dans les Conseils d’aul.
Korganbekov a bu quelques gorgées d’eau du verre.
- Ces chefs malchanceux, comme j’ai déjà dit, utilisaient les comités d’assistance aux affamés dans leurs buts intéressés. En circulant à travers les auls comme s’ils allaient pour les affaires du comité, à vrai dire ils étaient contre le pouvoir des Soviets. Ils tâchaient de convaincre les gens que la famine n’avait pas lieu à cause de deux guerres difficiles, mais de la faute du pouvoir des Soviets. Vous avez déjà entendu les récits de certains témoins. Les alachordyntsys ont trouvé la possibilité de pénétrer à la presse soviétique et ils publiaient les matérieux, dirigés contre les Conseils sur les pages des journaux «Kazakh tili» («La langue kazakh») et «Bostandyk tuy» («Le drapeau de la liberté).
Pour prouver Korganbekov a lu assez de fragments de ces articles de journal. Il y en avait tant de poison là-bas! C’étaient les discours entièrement contre-révolunnionaire, dont le sang se glaçait.
- D’après vous, est-ce que ce sont les ennemis de classe ou bien non?
- Ce sont eux! Ce sont eux! - la salle s’est mis à faire du bruit.
L’émotion a apparu dans la voix de Korganbekov:
- Alors, vous comprenez, que les ennemis utilisaient le comité d’assistance aux affamés. Et voilà est la deuxième preuve. Le baï connu Khassen, le fils d’Aktaï habite dans le district de Karkaralinsk de la région de Semipalatinsk. Moi-même je viens de cette région et je le connais bien. Il est un homme rusé, intelligent et avare. Avant la révolution il tenait tout le district de Karkaralinsk dans ses mains.
- Toute la province! –la haute voix de quelqu’un a retenti.
- On peut dire comme ça, - Korganbekov a été d’accord.
- Je continue à parler de Khassen, le fils d’Aktaï. Après la révolution il supportait ardemment Alach-Orda dans notre pays. Et quand les Conseils ont commencé à se former, Khassen a aidé ses suppôts rusés et vifs à pénétrer dans le parti. Ils ont aussi pénétré dans les conseils d’aul, et Khassen restait à la maison et dirigeait secrètement les auls à l’aide d’eux.
Quand on recueillait l’assistance aux affamés dans la région de Semipalatinsk, l’accusé Maouytbaev dirigeait cette affaire avec ses complices. Khassen Aktaev a mis les yourtes blanches dans le défilé boisé des montagnes de Karkalinsk au bord de la source transparente. Les yourtes étaient ornées des tapis vifs coûteux, les coussins de duvet étaient sur les couvertures de soie. En bref, on pouvait se reposer là, comme dans le paradis. Les agneaux gros pâturaient en lasse près des yourtes. On en abattait quelques têtes par jour pour la régalade. La viande fumée délicieuse était gardée dans les coffres-kebejet. Le koumis frais coulait à flots des bourduks noirs non loin de cette place-là.
Ayant décrit un tel image du toï de plusieurs jours, Korganbekov s’est adressé à Maouytbaev:
- Est-ce que je dis la vérité, l’accusé? Répondez.
- Oui, - Maouytbaev a répondu, - On régale les invités comme ça. Les kazakhs, en suivant l’exemple de leurs ancêtres, suivent rigoureusement cette coutume. Et si vous êtes fort, essayez d’interdire cette coutume. Interdisez à tous les kazakhs, pas seulement à Khassen Aktaev.
- Les kazakhs sont différents! Vous devez savoir, avec quel but les baïs font plaisir. Et si vous avez oublié, je suis prêt à vous rappeler les mots d’Abaï:
Donc, prépare la viande et invite au festin,
Et régale celui qui te défend!
- Est-ce que ce sont seulement les baïs qui aiment régaler? Venez chez n’importe quel kazakh, né dans la yourte de feutre, il accueillera toujours un hôte et le régalera.
- C’est vrai, il va régaler. C’est la coutume de l’aul patrimonial qui ordonne ça. Mais le pauvre régale d’une manière sincère, et le baï est toujours vénal. Abaï l’avait dit avant nous:
Tu as bu son koumis, tu as mangé sa viande,
Ton triste sort est d’être son serviteur...
- Ou notre grand poète disait autrement?
- Il faut comprendre Abaï correctement! – Maouytbaev s’est troublé.
Le président de tribunal, qui sympathisait peut être avec l’accusé, a interrompu Korganbekov:
- Vous vous écartez du sujet. Vous venez de parler maintenant de Khassen Aktaev et du respect, qu’il rendait à Maouytbaev. Continuez!
- Je vais terminer une pensée, puis je vais passer à l’autre.
- Seulement laisse Khassen. Quel rapport est-ce qu’il a à ce procès? – on a donné une réplique de la salle. – Parle au fond de l’affaire.
- On va venir au fond! – Korganbekov a répondu calmement. – Mon discours ressemble à un escalier, sur lequel j’atteins l’essence.
- Mais Khassen n’est pas traduit en justice! – celui qui avait donné la réplique, a répété de nouveau.
Une querelle s’est enflammée sur les bancs dans la salle, qui a vite passé au scandale. Même le président ne pouvait pas calmer les disputeurs, et la milice a dû intervenir. Seulement alors Korganbekov a pu continuer:
- La générosité de Khassen n’a pas été limitée par la régalade riche. Il a préparé les coursiers et les ambliers, les autours et les gerfauts pour ses invités. Si vous voulez à la chasse, - s’il vous plaît!
- Mais je ne vois aucun crime en cela! - le président du tribunal a interompu.
- Je dis la même chose! – le tapageur, arrêté par la milice, a intervenu dans la discussion et le bruit s’est levé de nouveau dans la salle.
Quelques minutes ont passé avant que Korganbekov puisse continuer son discours.
- Le président a bien noté, que la chasse n’est pas un crime. Mais vous regardez au fond. Juste au moment quand les membres du comité d’assistance aux affamés chassaient, le comité révolutionnaire local réunissait le bétail. Et il y avaient des gens de Khassen dans ce comité. Et qu’est-ce qui s’est passé? Khassen, qui était le propriétaire du troupeau de chevaux qui consistait en trois mille têtes, de cinq mille moutons, de cent vaches, de dixaines de chameaux, a donné une jument, et les pauvres, qui n’avaient rien, donnaient par un mouton. Les larbins de Khassen les obligeaient à le faire. «Je n’ai pas un mouton», - l’un disait. «D’accord, qu’il en soit ainsi! – Khassen a répondu. – Je payerai pour toi, mais tu vas me rendre l’argent en travaillant». Ainsi, le comité a aidé Khassen à se procurer des valets de ferme gratuits... Dans les provinces de Semipalatinsk et d’Akmolinsk le comité d’assistance prenait le bétail pour les affamés pas des baïs, mais dans la plupart des cas des pauvres.
- Est-ce qu’il y a des preuves?
- Il y a des réponses de milliers de témoins quand on faisait l’enquête de l’affaire. Le président peut le confirmer.
Le président a confirmé, que l’accusé et la défense ont pris connaissance de tous les matérieux.
Korganbekov s’est mis à parler d’un ton encore plus assuré sous l’approbation de la plupart des gens dans la salle:
- C’est un vrai crime contre le pouvoir des Soviets. Et vous devez comprendre vous-même: si on réunissait le bétail pour l’assistance ainsi, alors qu’est-ce que les soit disant «assistants» faisaient pendant sa livraison à Tourgaïï. Ecoutez!
Korganbekov a mis une feuille de papier devant lui:
- Il y a de l’information officielle qu’on a conduit mille six cent quarante-trois têtes à Tourgaïï. Mais on a publié clairement ces jours-là dans les journaux «Kazakh tili» et «Bostandyk tuy», qu’on avait réuni pour les affamés deux mille cent quatre-vingt têtes. Je demande, où cinq cent quarante-six têtes ont disparu? On faisait la conduite en été, il y avait assez d’herbe, et le bétail se produisait même en route.
Il ne s’agissait pas du tout de l’épizootie. Mais j’ai l’information précise, où le bétail a disparu. Il se trouve que les chameaux ont été complètement conservés. Et tout était de plus au moins bien avec les vaches; seulement sept têtes ont disparu. Mais le cas est tout à fait différent avec les chevaux et les moutons. Je dois dire, une image bien triste.
Un leger chuchotement a traversé la salle. Il est devenu clair à tout le monde, où ils avaient disparu. La viande du mouton et de cheval est la viande préférée des kazakhs.
- De cinq cent cinquante-six chevaux, y compris les poulains et ceux d’un an, cent quatorze ont complètement disparu. Vous demandez, où? Ne vous dépêchez pas, je vais tout expliquer. Laissez-moi finir le calcul des moutons. On n’a pas trouvé quatre cent vingt-cinq moutons à Tourgaïï...
On faisait du bruit dans la salle, on s’indignait, et le visage de Maouytbaev s’est contracté et il a crié:
- Calomnie!
- Je peux tout confirmer avec les documents. Alors, pendant deux mois de la collecte et de la conduite sept vaches, cent quatorze chevaux, quatre cent vingt-cinq moutons ont disparu. En général ça fait cinq cent quarante-six têtes, c’est-à-dire, presque la quatrième partie du bétail, déstiné aux affamés. Vous insistez pour que je dise, où ce bétail a disparu. Maintenant tout sera clair. Quand Maouytbaev et ses suppôts étaient en visite dans les yourtes de Khassen, un grand toï a commencé. Les jiguites gommeux et de belles jeunes filles s’y sont réunis. Une fête changeait une autre, la chasse a été changé par la baïgua. On s’amusait ensemble, on dormait aussi ensemble.
On s’est mis à rire dans la salle, et quelq’un des partisans de Maouytbaev ne s’est pas retenu de la question:
- Quel rapport est-ce cela a avec le crime?
- Voilà lequel! Cette fête continuait des montagnes de Karkalinsk jusqu’à Tourgaïï. Et tous cinq cent quarante-six têtes du bétail, - les vaches, les moutons et les chevaux sont devenus la régalade...
Les cris ont reteni de la salle:
- Honte!
- Calomnie! – la voix perçante de l’accusé a pénétré dans ce bruit.
Ni la sonnette du président, ni les efforts de ses assistants ne pouvaient arrêter la nouvelle explosion de la passion et des discussions. Et alors une pause a été annoncée.
C’était la pause d’après-midi pour deux heures. D’habitude en ce temps-là tous se dispersaient pour le déjeuner et se réunissaient de nouveau vers le début de la séance de soir. Mais ce jour-là tout était différent. Dans les coins et les recoins du théâtre, dans la cour et sur la rue à l’ombre des peupliers les gens se réunissaient en petits groupes et discutaient chaudement le discours de Korganbekov pendant l’audiance.
- Il est un homme étonnant! - un des envoyés d’aul admirait, - On dit justement qu’un vrai coursier n’a pas d’air. On le regarde – il est petit, peu attrayant. Et il est, en vérité, un cheval ailé – tulpar. S’il galope le matin, - il devancera vers l’après-midi. On vantait cet hongre gris de Moscou, on disait, qu’il vaincrait sans aucun concours. Et il a apparu qu’il n’a même pas pu égaler la poussière de dessous des sabots de notre tulpar, et comme une vieille patraque sibérienne, il est resté loin derrière. Son discours ressemblait à un conte du bavard. Korganbekov était tout à fait différent! Chaque mot était comme un coup de marteau. Il touche où il faut et marque fortement! Même si les accusateurs sont forts, maintenant ils ne pourront pas démentir ses arguments!
Beaucoup de gens partageaient cette opinion, mais il y avaient ceux qui essayaient de dérouter les gens et blanchir les accusés. «Ne vous dépêchez pas, comme on dit, regardez la fin de l’abécedaire», - ils proféraient des méchancetés. «Il y a beaucoup de lait, mais peu de charbon... Et le lait ne bouillira pas». Les discussions s’enflammaient ici et là. Les partisans de Maouytbaev et ceux de Korganbekov parlaient carrément, et parfois mettaient en marche les coups. Je me tenais de côté de ces discussions et des bagarres, mais il m’était intéressant d’apprendre l’humeur du peuple.
J’ai compris: tous les kazakhs simples se sont assurés que Maouytbaev était coupable devant le pouvoir des Soviets, devant le peuple. Maintenant on n’attendait que le châtiment juste.
Ainsi deux heures ont passé inaperçues. La salle a commencé à se remplir vite, et Bek Korganbekov continuait son discours. Il a raconté comment le bétail, conduit à Tourgaïï, a presque atteint les mains des richards d’aul et comment les gens honnêtes des conseils locaux tâchaient de les empêcher. Et tout de même on n’a pas réussi à répartir le bétail jusqu’à la fin comme il fallait. Les baïs ont reçu beaucoup de bétail!
- Je vais dire en conclusion, - Korganbekov a élevé la voix, - les ennemis de la révolution du prolétariat, vaincus dans la lutte ouverte, ont donné les restes de leurs forces à l’activité hostile clandestine. Ils comptaient beaucoup sur la famine. Ils essayaient d’utiliser la famine pour la destruction du pouvoir des Soviets. L’affaire, qui est considérée ces jours-là par notre tribunal, l’affaire de Maouytbaev et sa bande, - est la branche de cet arbre contre-révolunnionaire. Je suis sûr, que les criminels seront punis, comme la loi soviétique juste l’exige.
Les gens dans la salle se sont mis à applaudir chaudement Korganbekov.
- Alors, et toi, tu vas prendre la parole? – un de mes amis politiques m’a demandé.
- Et qu’est-ce que je peux dire maintenant, - j’ai répondu, - Korganbekov a dit tout ce que je voulais dire.
Bientôt on a donné la parole à l’accusé. Il a écrit d’avance son discours et est entré sur la tribune avec une liasse épaisse de papiers reliés. Dans chaque mouvement Maouytbaev montrait les manières lentes et graves. Il a sorti les lunettes de la poche du pourpoint de soie et a essuyé soigneusement ses verres avec le foulard propre et large. Puis aussi lentement il a mis les lunettes, s’est tenu debout un peu de temps, s’est mouché avec goût et s’est éclairci la gorge. Tout ça a commencé à ennuyer les gens présents. Les petits rires, les conversations se sont mis à se répandre...
Enfin Maouytbaev a pris les papiers avec impassibilité d’avant, en faisant savoir qu’il était prêt à prononcer son discours. Il s’est éclairci la gorge de nouveau, et s’est mis à regarder fixement dans la salle. Et soudain son visage s’est crispé et il a commencé à pleurer. Une voix a retenti derrière moi:
- Il peut tomber, appelez le médecin.
Je me suis retourné et j’ai vu mon oncle, qui touchait presque mon épaule.
Maouytbaev s’est mis à sangloter encore plus. Les sanglots s’interrompaient de temps en temps par les gémissements lents et élevés.
- L’accusé! - le président a dit, - Si vous ne pouvez pas parler, nous allons interrompre notre audience, et vous allez recueillir vos forces, et puis vous allez prendre la parole.
- Non, ce n’est pas nécessaire, - Maouytbaev a répondu, en hoquetant convulsivement. – C’est peu importe. Nos ancêtres disaient: quand le loup hurle, il veut dire: «Je vais te manger». Tôt ou tard, je serai puni!
- On vous a donné la possibilité de vous justifier, - le président l’a encouragé. – Parlez, c’est votre temps. Seulement passez-vous des mots généraux. Trouvez les preuves, les faits. Essayez de réfuter votre faute. Si vous ne réussissez pas, alors prenez-vous-en à vous-même.
Mouytbaev a marmotté, que les preuves auraient pu être trouvées, s’il n’était pas assis sur le banc des accusés, et qu’il était maintenant une personne dépendante.
- Ne dites pas comme ça! – le président a intervenu de nouveau, - Lisez ce que vous avez écrit. Complétez par vos propres mots. Et rappelez-vous: vous n’aiderez pas l’affaire avec vos larmes. On n’a besoin que des faits.
Maouytbaev lisait son discours écrit presque une heure. Il n’y avaient aucunes preuves là-dedans. Il semblait ne pas essayer de démentir l’accusateur. Il lisait, en ayant l’espoir que le tribunal aurait pitié de lui. D’après lui, il prenait soin du bien-être des gens tout le temps et qu’il ne reconnaisait pas ses torts...
Les exclamations retentaient sans cesse dans la salle:
- Ce sont toutes les paroles creuses! Qu’il cesse le bavardage! Donnez les faits!..
Mais les seuls partisans se trouvaient: ils approuvaient Maouytbaev et disputaient à haute voix avec ceux qui l’attaquaient:
Le président agitait la clochette sans succès et demandait de ne pas interrompre l’accusé:
- Il a le droit de dire tout ce qu’il veut. Seulement ne faites pas de propagande du pouvoir des Soviets.
Cett fois-ci il y a eu une querelle entre le président et la salle. Quelqu’un s’est emporté et exigeait de lui de retirer la parole parce que ces paroles «humbles» et «innocentes» étaient dirigées contre les Soviets en réalité.
La clochette était agitée plus longtemps que d’habitude.
- Il vous faut finir votre discours plus vite! – le président s’est adressé à Maouytbaev. – Entendez, comment la salle fait du bruit. Jusqu’à ce moment-là vous avez parlé sans preuves.
Probablement, l’observation du président a fait son effet sur lui, et peut être, jusqu’à ce moment-là il a eu déjà le temps de lire tout ce qu’il avait écrit. En tout cas, Maouytbaev a jeté les papiers de côté, il s’est mis à trouver les paroles vives, a commencé à parler d’une manière chaude et éloquente. Mais il a passé les bornes et s’est mis à attaquer ouvertement le régime soviétique. Il était probable qu’il était sûr qu’il serait tout de même puni et il a décidé d’émettre son opinion franche à la fin.
- Non, il faut le cesser! - on a commencé à crier de nouveau dans la salle.
- Cessez! – j’ai crié à toute voix. Et tout de suite, j’ai senti une main lourde sur mon épaule. Je me suis retourné, - j’ai vu de nouveau mon oncle. Ses yeux sont devenus rouges et ils pleuraient. Ils étaient ainsi dans les moments de colère et de méchanceté.
- Ferme ta gueule.
- Et si je commence à crier à voix encore plus haute?
- Seulement essaie!
Les diablotins se sont mis à jouer en moi. En secouant les poings, j’ai crié de toutes mes forces:
- Arrêtez-le!
Ma voix, déjà assez forte, a résonné tellement fort que les gens dans la salle se sont calmés et tous ont fixé leurs yeux sur moi.
- Donnez-moi la parole! – je me suis adressé au président.
- Qui est-ce? - j’ai saisi un chuchotement mécontent.
- Je suis l’accusateur, - j’ai répondu. – Je m’appelle Burkut. Mon nom est Jaoutikov. Je viens de Tourgaïï. Je connais bien cette affaire dès le début jusqu’à la fin.
«Qu’il parle!», «Il ne faut pas!» - les exclamations se sont mêlées.
Pendant ce temps-là le président a consulté les assasseurs, assis à droite et à gauche, et a agité la clochette.
- La parole sera donnée à monsieur Burkut Jaoutikov! Mais seulement après que l’accusé Maouytbaev finisse son discours.
Pourtant il n’était plus disposé à parler et a fini en bref:
- Je suis prêt à aller en prison pour les kazakhs, pour ma patrie. C’est tout. Je n’ai plus rien à ajouter!
Et il a serré le foulard contre ses yeux.
Ces paroles ont fait un effet affligeant sur mon oncle: il s’est mis à pleurer. J’ai regardé autour et j’ai vu encore une personne, qui devait être communiste. Il devait être tout un mauvais communiste, parce qu’il faisait tomber les larmes avec la manche. Il avait une telle pitié envers Maouytbaev. Et cela m’a complètement mis en fureur.
- Donnez- moi la parole! - je me suis adressé au président.
Il m’a donné la parole, mais l’oncle m’a saisi par le pan et m’a tiré à la place.
- Assieds-toi, ne te mêle pas! – l’oncle parlait à voix basse, il respirait péniblement.
J’ai lâché un juron, je me suis échappé de ses mains et je me suis monté sur la tribune. J’étais tout couvert de sueur; j’étouffais dans le bâtiment, et je parlais avec une agitation chaude. Je parlais vite, sans accroc, en essayant de dire tout ce qui s’était accumulé en moi, tout ce que je savais sur les affaires de Tourgaïï. Je ne peux pas me rappeler si je me trouvais longtemps sur la tribune et si les paroles étaient exactement prononcées par moi. Je sais une chose: quand j’ai terminé, les gens ont commencé à applaudir hautement.
Mouillé, fatigué, je me suis assis sur ma place. Une pause jusqu’au lendemain a été annoncée. Les gens inconnus m’ont entouré dans la rue et ils vantaient mon discours.
- Tu as parlé admirablement!
- Tu n’as pas coupé, mais tu as tranché!
- Que ta descendance prospère!
Je me sentait un héros du jour. On me montrait du doigt, on m’admirait. J’ai repris courage, et en essuyant le visage avec le foulard, j’ai pensé: «Oui, je n’ai pas versé la sueur en vain».
Mais déjà le lendemain cette pensée m’a paru trompeuse. Il y avaient beaucoup de gens près du bâtiment du théâtre. Les gens se réunissaient dès le matin pour entendre le verdict. On est resté debout jusqu’à l’après-midi, mais la porte ne s’ouvrait pas. On exprimait de différentes suppositions. La rumeur que l’affaire était considérée dans les organisations supérieures, passsait de plus en plus persistante. Où? Dans le comité exécutif central du Caucase? Dans le conseil des commissaires populaires? Dans le comité de région de parti? Personne ne le savait au juste. En tout cas, «derrière l’enceinte», comme on disait alors, en faisant allusion au meilleur bâtiment à Kzyl-Orda, où les organisations républicaines étaient situées. Et encore on faisait allusion qu’une discute parmi les chefs s’est enflammée: les uns croyaient Maouytbaev l’ennemi du pouvoir des Soviets, les autres le défendaient.
Ce jour-là et le lendemain personne ne savait rien en détail. Dès les matin les gens se réunissaient près du bâtiment fermé du théâtre, ils attendaient jusqu’à l’après-midi et se dispersaient de nouveau.
Les cancans ne s’arrêraient pas.
Le troisième matin est venu, et nous nous sommes réunis près du théâtre de nouveau. Si pendant les premiers deux jours les débats ne cessaient pas à propos de Maouytbaev, mais cette fois-là on ne parlait que de ce qui se passait dans «les milieux dirigeants», pourquoi les uns ne voulaient rien entendre à propos de son acquittement, et les autres l’aidaient instamment. Les connaisseurs d’aul et de Kzyl-Orda en politique exprimaient les idées profondes, ils engageaient les débats passionnés.
- Quelle lutte a commencé! – un de tels connaisseurs pérorait.- Les nationnalistes kazakhs, c’est-à-dire, les alachordyntsys, recevaient jusqu’à ce moment-là les coups idéologiques. Le tribunal sur l’affaire de Maouytbaev était pour eux le premier coup véritable physique. Ils préssentissaient, qu’après ce coup un malheur changerait un autre. C’est pourquoi ils se sont réunis à Kzyl-Orda. On dit, qu’ici le meneur des alachordyntsys se trouvait, qui était venu pour les affaires de la société géographique russe. Les réunions avaient lieu dans les appartements des périphéries lointaines et perdues de la ville jour et nuit. Les baïs de Syrdaria les apportaient les outres avec le koumis, amenaient le bétail. Dans ces appartements les défenseurs de Maouytbaev recevaient les instructions d’Alach-Orda comment se conduire pendants les séances de tribunal, ce qu’il fallait dire.
- Mais c’est une véritable organisation clandestine! – un gogo s’est mis à rire.
- Et qu’est-ce qu’il y a d’amusant? – on l’a coupé court et tout de suite on s’est adressé au «connaisseur»: - Est-ce que les communistes savent à propos de ces réunions?
- Bien sûr! On sait tout «derrière l’enceinte». C’est pour ça qu’il est le pouvoir pour savoir quelles affaires sont entreprises contre lui. Là, on voyait bien clairement, qui se réunissait chez les aalachordyntsys, de quoi ils parlaient. On sait aussi une autre chose: certains droitiers se sont trouvés très proche des nationalistes et même ils prenaient part à leurs attroupements. Ils y sont allés ouvertement, et sans cacher leurs sympathies, défendaient Maouytbaev.
- Comment tout ça va terminer?
- Il est difficile de prévoir, - le connaisseur a répondu, - il y a encore beaucoup de droitiers aux dents fortes et leurs amis politiques chez nous «derrière l’enceinte». Pour le moment ils sont les cadres dirigeants, on ne peut pas ne pas compter avec eux.
«Le connaisseur» disait la vérité. Un de ceux qui était mêlé au court suprême, se frayait le passage à travers la foule en démarche décisive.
- Qu’est-ce que vous attendez, pourquoi est-ce que vous êtes ici? – il a jeté négligemment. – L’affaire est terminée. La séance du tribunal est fermée.
On lui a barré la voie, on lui a posé beaucoup de questions.
- Tout est terminé, - a-t-il répété. - Et Mouytbaev est justifié.
Le bruit passait en vagues à travers la foule.
- Si vous ne croyez pas – d’accord. Venez le soir vers la maison de Jakypbek et vous y verrez Maouytbaev en visite. Et maintenant, laisser-moi passer. Pourquoi criez-vous? Est-ce que je suis coupable que mes oreilles peuvent entendre. Ou vous voulez me mettre en prison au lieu de Maouytbaev. Et si vous avez de la force, mettez-la à l’essai pour les droitiers.
Et lui, le messager de la nouvelle triste, a pris son chemin. Les gens s’en allaient aux visages renfrognés, comme si quelque chose d’important fuyait de leurs mains. J’étais de même humeur ainsi que mes compagnons de Tourgaïï.
- Burkut! – on m’a appelé. Ayant retourné, j’ai reconnu Saktagan Saguimbaev. A cause de la chaleur de l’après-midi et de colère, son visage était pourpre et tendu, les yeux semblaient douleureusement ternes et moroses.
- Je suis très content de ton discours, mon cher! – a-t-il dit. – Tu as justifié jusqu’à la fin ton éducation soviétique. Maintenant je peux te dire toute la vérité: avant ton discours au tribunal, je ne pensais pas, que tu irais ouvrement et courageusement contre les baïs et leurs meneurs – les alachordyntsys.
- Nous aussi! - les habitants de Tourgaïï ont consenti.
- Maintenant je te crois! – Saktagan continuait, - Bien que tu ne sois pas communiste maintenant, mais au futur tu peux devenir communiste.
- Merci, rakhmet, agaï! – j’ai remercié de tout mon cœur.
- Si toi, Burkut, tu m’as fait du bonheur, mais ces jours-là j’ai éprouvé une offense. Et toi, ainsi que moi, et tous ceux qui étaient contre Maouytbaev se donnaient de la peine. On a défendu l’affaire juste. Et on a réussi à la défendre. Surtout toi. Mais qu’est-ce que «le côté supérieur» fait. Il connaît aussi bien les crimes de Maouytbaev.
- C’est vrai. Mais il ne faut pas penser, Saktagan, que notre sueur a été versée en vain, - j’ai dit.
Saktagan ne m’a pas compris tout de suite.
- Ce n’est que les ennemis doivent être punis, - j’ai continué, - Il faut encore expliquer aux autres qui est notre ami et qui est notre ennemi. Cela est devenu clair pendant le tribunal sur l’affaire de Maouytbaev.
- C’est tout à fait vrai, - Saktagan a répondu, - pourtant...
Mais je ne lui ai pas laissé finir.
- Et cela signifie, mon ami, que toute goutte de notre sueur n’a pas été versée en vain.
Saktagan a consenti avec ce que j’ai dit.
AU BOUT DU TROU DE GLACE
Si Maouytbaev est revenu à son service précedent après l’acquittement, je n’irais pas faire mes études à l’institut de Tachkent. Mais on a commencé à dire, que lui, en quittant la prison, a décidé de rester en visite quelque temps dans le pays natal – dans les auls de Semipalatinsk, et en automne il devait se rendre en voyage à travers la Crimée et le Caucase et seulement vers la fin de l’année il serait à Kzyl-Orda.
Bientôt on a appris que Maouytbaev était vraiment parti, et je suis revenu à Tachkent pour continuer mes études.
Tout était comme avant. Seulement en automne on a nommé Smagul Sadbakassov le directeur de notre institut. J’ai entendu dire beaucoup de choses à propos de lui. Dans les temps du «Vieux Kazakhstan», comme on appelait parfois la période d’Orenburg dans l’histoire de notre république, Sadvakassov, connu par ses idées nationalistes, n’a pas pu obtenir un grand poste.
Seulement après notre réunion avec les régions de Turkestan et la mutation de la capitale à Kzyl-Orda il a remonté à la surface et il est devenu le rédacteur du journal «Le kazakh de travail» et le commissaire qui s’occupait des affaires de l’instruction. Il a eu de l’autorité, on le connaissait dans la république comme un des grands travailleurs.
Mais au printemps de mille neuf cent vingt-six au plenum du comité de région on l’a saisi solidement de nouveau pour son nationalisme, et sa valeur, comme on disait, est tombée. C’est pourquoi il est devenu le directeur de notre institut.
- Mon nom est connu par tous les diables! – le musulman-sulfist disait une fois dans notre région.
Je pourrais prononcer ces paroles, quand j’ai été soudain invité dans le bureau de Sadvakassov, qui, à mon surpris, savait tout trop en détail à propos de moi.
- Je sais tout, toutes tes paroles, tous tes discours. Surtout ton discours, quand on jugeait Maouytbaev. – Le visage de Sadvakassov est devenu sévère, même méchant. – Tu te donnes de la peine en vain. Rappelle-toi, le pouvoir des Soviets n’a pas très besoin de toi – le fils du baï, en plus un contre-révolunionnaire. On te tient jusqu’un certain temps et on te jettera dehors sans aucun regret. Si demain l’épuration commencera dans notre institut – tu seras chassé le premier.
- Et qu’est-ce que je dois faire maintenant? Qu’est-ce que vous allez me proposer?
- Je ne te propose rien. Tu penses tout simplement de tes actions sottes. Essaie de faire mieux tes études. Le reste viendra soi-même. Rappelle-toi:
Celui est seulement rassassié,
Qui se conduit avec réserve...
Et encore ils disaient dans les anciens temps:
Celui qui a appris à se taire, pourra éviter un grand malheur!
Ne crie pas sur les toits en vain, ne tâche pas d’être actif.
Sadvakassov m’a donné beaucoup de conseils pareils. Et je n’ai interrompu aucune fois, je n’essayais pas de disputer avec lui, et sans rien dire, avec la tête basse, j’attendais quand il finirait ses sermons.
- Et alors, va à la maison et réfléchis à propos de ce que je t’ai dit. Réfléchis bien!
Je suis sorti de chez Sadakassov triste, mais j’ai quand même décidé de changer ma conduite.
J’ai commencé à travailler avec plus d’assiduité, qu’avant. L’année passée, j’aidais à publier le journal mural, je corrigeais les notices, j’écrivais souvent les récits, les esquisses humoristiques, les vers moi-même. Maintenant j’ai abandonné toutes les affaires qui concernaient le journal mural, je ne venais pas aux réunions du conseil de rédaction. Quand on m’a appelé au comité du parti et on m’a proposé de renouveler le travail social, j’ai refusé décidément, en prétextant que j’ai négligé mes études.
J’ai cessé de visiter les réunions du cercle littéraire «Alka». Il a été fondé à l’institut il y a un an, quand les écrivains de Kazakhstan dans leurs discussions se sont partagés à deux camps: les uns croyaient que nous devions avoir une organisation des écrivains de prolétariat et que nous ne devions pas y laisser entrer les nationalistes; le point de vue des autres était tout à fait différent: ils affirmaient que les kazakhs n’avaient pas de classes, et cela signifiait qu’ils ne pouvaient pas avoir la littérature de classe, et en plus de prolétariat, c’est pourquoi il fallait accepter tous les kazakhs indépendamment de leur nationalisme où bien non.
En été mille neuf cent vingt-six une association kazakh des écrivains de prolétariat a été créée à Kzyl-Orda. «Jyl kussy» s’est mis au travail actif. En ce qui concerne les nationalistes, qui s’appelaient «Alka», ils ne faisaient pas beaucoup de bruit à leur propos, pourtant ils ne perdaient pas de vue les journaux «Cholpan» («L’étoile») et «Sana» («La conscience»), qui étaient publiés à Tachkent. Il était difficile de trouver de l’amour envers le pouvoir des Soviets dans les œuvres, qui y étaient publiées. Notre cercle littéraire d’institut «Alka» était en réalité ce lieu de l’attroupement de ces écrivains – nationalistes. Ils disputaient, lisaient des vers, réfléchissaient sur leurs projets, attiraient de jeunes partisans. Je n’étais pas le participant actif des réunions, mais je visitait le cercle assez souvent. Cette année j’ai cessé tout à fait d’y venir. Et si quelqu’un m’appelait là-bas, je refusais, en disant que j’étais surchargé des études.
Un de ces jours une lettre de Bates est arrivée. Dans mon âme je n’étais pas très content, qu’elle était venue avec Mousapyr. Mais je pouvais encore se résigner à ce fait, parce que je me réjouissais qu’elle ait fait ses études, et qu’elle se soit installée dans le foyer d’étudiants. Je ne lui ai pas répondu, j’ai décidé d’attendre jusqu’aux vacances pour m’informer de ses futures intentions. Je pensais qu’elle reconnaitra sa faute auprès moi, nous allons oublier notre querelle et tout sera bien.
Entre temps, les lettres de Bates ont commencé à arriver l’une après l’autre... La quatrième, la cinquième, la sixième. Pendant une courte période j’ai reçu huit lettres. Mais ce torrent a cessé tellement vite qu’il avait commencé. La raison était claire – je ne répondais pas, et bien sûr, que Bates s’était offensée. Les autres jours je me forçais à prendre la plume dans sa main, je mettais une feuille de papier blanc devant moi et tout de même je ne pouvais pas me forcer à écrire. Mais j’ai continué à soupirer après ses lettres. La première lettre de Bates m’est arrivée à l’institut, elle envoyait les autres lettres après la réclamation à la poste de Tachkent. Quand les lettres venaient les unes après les autres, j’allais à la poste rarement. Quand leur torrent s’est arrêté, je m’informais dans le guicher chaque jour et parfois quelques fois par jour, et on me répondait toujours «Il n'y a pas de lettres pour vous».
...Nos pères et nos grands-pères croyaient l’entêtement une maladie sérieuse incurable. Le têtu fait tout à sa manière, en dépit de la raison. Quelque part dans la cinquième génération de notre famille un homme appelé Kissyk, ce qui signifiait tortu et têtu, vivait. Comme si les parents ont donné ce surnom juste au garçon par exprès. La mémoire des vieillards d’aul gardait quelques histoires amusantes et instructives sur Kissyk.
Le premier récit. Kissyk aimait beaucoup la chasse avec un autour. Une fois en été il s’est approché avec son rapace de l’aul inconnu et a remarqué qu’une bagarre a presque commencé dans la foule. L’amateur de se quereller, Kissyk a laissé l’autour, et en fouettant le cheval, a fendu la foule. Il battait les uns et les autres avec son fouet lourd.
Personne ne pouvait rien comprendre. Pourquoi est-ce qu’il se battait? Et tous les frappés se sont jetés sur lui. En ce temps-là les compagnons de la chasse se sont approchés de l’aul. Ils ont essayé d’arrêter la bagarre.
- Oïbaï, il ne faut pas, ne les séparez pas! – Kissyk a crié en continuant à agiter son fouet.
Les camarades se sont étonnés. On lui a demandé pourquoi il ne fallait pas les séparer...
- La bagarre ne s’est pas encore enflammée. Si vous ne vous mêlez pas, nous allons encore nous battre! – Kissyk a répondu, qui a reçu le plus cette fois-ci.
Le deuxième récit. Les faucheurs fauchaient le foin au bord du lac Sarykop. Ces temps-là il n’y avait pas d’allumettes, on se procurait du feu avec du briquet, et on enterrait le charbon dans la cendre. Les faucheurs de Sarykop gardait le feu à la même manière. Kissyk n’avait pas de briquet; le charbon, enterré dans la cendre par lui, s’est aussi éteint. Il est venu chez les faucheurs sur la jument bariolée de trois ans. On lui a donné le tison couvant.
- Probablement, tu vas le tenir dans la main? – le faucheur a demandé.
- Et tu as pensé que je vais l’attacher à la courroie de la selle? – Kissyk a posé une question de rencontre.
- On mon Dieu, est-ce que tu pourras le faire?- le faucheur a fait une blague.
- Et moi, je vais atteler! – Kissyk s’est obstiné, comme d’habitude.
Quelles que soient les persuasions, il tenait ferme. Il a même forcé le faucheur à l’aider à atteler le tison. Et quand le cheval, à qui on avait brûlé le flanc, a commencé à se battre et à hennir, il a crié:
- La jument bariolée, si tu as de l’esprit, galope dans le lac!
Le troisième récit. C’était l’automne profond. L’eau s’est déjà glacée dans le lac de Sarykop. Un homme vieux est mort dans l’aul à l’autre bord du lac, et Kissyk avec le habitants de son aul ont été invités à ses funérailles. Les chevaliers se sont déjà mis en route quand un deux a dit:
- Eh, si on pourrais aller juste à travers le lac, au lieu de le contourner!
- On ne passera pas tout droit sur cette glace glissante, si elle sera couverte de neige, alors ça sera encore possible, - un autre chevalier a répliqué.
Cette objection sensée était assez pour que Kissyk se soit entêté:
- Rien ne se passera, on ira!
Et il est allé seul. Son cheval pas ferré, en glissant par ses sabots, a atteint à grand peine le milieu du lac. Il est tombé au milieu et ne pouvait plus s’élever. Kissyk a laissé le cheval et il est venu dans l’aul à pied. On avait déjà enterré le défunt pendant ce temps-là.
- Où est ton cheval, Kissyk? – on lui a demandé.
- Le fort est arrivé, et le faible est resté! – l’entêté a répondu.
Si on réunit tous les récits sur les caprices de Kissyk, on aura tout un livre. Et voilà est le dernier récit comment son propre entêtement a amené à la perte.
Le quatrième récit. Kissyk, déja vieux, chauffait le dos près du feu sous la coupole de la yourte de feutre. Soudain une petite bûche en flammes est tombée sur lui. La belle-fille, qui travaillait à côté, a crié: «Grand-père, ôtez le feu». «Tu l’as vu, tu l’ôtes», - Kissyk a répondu, sans se bouger et sans prêter attention au feu. On dit, qu’il est mort de la brûlure, reçue ce jour-là.
Il semblait que cette maladie de l’entêtement m’a passé comme l’héritage des ancêtres: je ne reculais jamais. Non seulement mes proches le savaient, mais aussi les amis, je comprenais ma maladie moi-même. Mais, hélas, la compréhension venait d’habitude trop tard, quand il était déjà inutile de me repentir. Et quelque soit mon désir de me débarasser de ce trait, que je savais très bien moi-même, je n’y réussissais pas tout de même.
Je parle tellement en détail de la maladie de l’entêtement, parce qu’elle a un rapport direct avec mes actions, liées avec Bates. Quand Bates n’est pas partie avec moi de l’aul, mon âme s’est révolté. Après son arrivée à Kzyl-Orda je me considérait blessé, comme auparavant.
Je savais, que je faisais quelque chose d’incorrect, quand je ne répondais pas aux lettres de Batessse. Mais je ne pouvais pas venir à bout de mon entêtement. Ayant cassé plusieurs stylos en copeaux, ayant déchiré en pièces plusieurs feuilles de papier. Qoui faire, je ne pouvais pas me forcer à écrire une lettre. Qu’il périsse, l’héritage de Kissyk capricieux!
Ma maladie ne disparaissait pas les jours quand Bates s’était tue pour longtemps. Je pensais, qu’elle s’était offensée et je croyais cette offense juste. Maintenant je devais écrire moi-même. Et de nouveau je ne réussissais pas. L’entêtement était plus fort que le devoir, plus fort que mes sentiments. Je traçais soigneusement sur le papier les premiers mots – «Bates!», «Bates!..», «Akbota..!». Mais ce qui chantait dans mon âme, ce qui se formait il n’y a pas longtemps en lignes des confessions tendres et chaudes, se volatilisait soudain, disparaissait, devenait insaisissable pour moi. Je me tourmentais et j'étais chagriné, mais je me persuadais de nouveau que je ne pourrais pas écrire une lettre. Et je me disais: «Quand je viens en vacances, nous alllons parler franchement et nous allons nous entendre».
Mais le destin a jugé autrement.
J’ai reçu une lettre très triste juste avant les vacances. Le facteur me l’a donné le moment quand je revisais le matériel appris avec les camarades à la table longue dans le foyer d’étudiants.
L’hiver passé assez beaucoup de lettres venaient à mon nom. On m’écrivait le plus souvent de la maison. Cette année scolaire personne ne m’écrivait, sauf Bates. L’écriture sur l’enveloppe de la lettre m’était inconnue, l’adresse de l’expéditeur était aussi absente. J’ai tourné la lettre dans les mains et je l’ai mise sur la table. Mais amis du foyer d’étudiants ont commencé à faire des suppositions, d’où Burkut a reçu une nouvelle. Et j’ai ouvert l’enveloppe à contrecœur.
«Burkut! Tu ne me connais pas, - la lettre commençait comme ça, - alors, je te connais bien et je sympathise avec toi, Je veux te faire savoir une nouvelle désagréable...»
Mon cœur a tressailli. J’ai lu tout de suite la fin de la lettre. Il y avait une signature au lieu du nom et du prénom:
«Ta personne bienveillante». La date – 17 décembre 1926. J’ai vu l’estampille de Kzyl-Orda sur l’enveloppe et la date – 18 décembre. J’ai reçu cette lettre le vingt décembre...
- Alors, qu’est-ce que c’est que cette lettre, Burkut? – les camarades ont eu la curiosité, en observant fixement mes mouvements.
- Une simple lettre... Tout à fait ordinaire!.. – j’ai répondu, en essayant d’être le plus indifférent.
- Tu nous trompes, Burkut! – D’abord tu avais l’air très insouciant, et quand tu as ouvert la lettre, l’expression de ton visage a changé!
Je n’ai pas répondu et je me suis plongé dans la lettre, mais est-ce que c’est possible de calmer les jeunes, - les étudiants continuaient à faire leurs blagues. Un gars vif a même essayé d’insister, pour que je lise à haute voix. Je ne prêtais pas attention au boucan et je continuais à lire. Cela me faisait de plus en plus peur. Et soudain je n’ai pas tenu.
- Qu’est-ce qu’il écrit?! – excité, j’ai donné un coup de poing fort sur la table, ayant rejeté la lettre. – Qu’est-ce qu’il écrit!
- Quelqu’un de mes camarades m’a saisi par la main, quelqu’un essayait de persuader, quelqu’un m’a embrassé.
- Laissez-moi enfin! Laissez-moi tranquille.
Je criais, je me fâchais, et ils ne m’écoutaient pas, et, on peut dire, on m’a fait asseoir sur le lit par la force.
- Tu deviens tout simplement fou, Burkut.Qu’est-ce qui s’est passé avec toi? Reprends tes sens! – les amis me calmaient.
Peu à peu j’ai cédé aux convictions et j’ai essayé de me reprendre en mains.
Mais les amis ne se calmaient pas, bien qu’ils se conduisent plus réservés, plus calmement.
- Dis-nous quelle lettre tu as reçu?
- Mais il ne diras pas tout de même. Demandons son permission de lire à haute voix.
J’ai fait mon deuil:
- Lisez! Quoi faire. Et pourquoi est-ce que je dois la cacher de vous?
Un des étudiants vif et curieux a commencé à lire vite, presque comme en précipitant les mots:
«Burkut!.. Tu ne me connais pas, alors, je te connais bien et je sympathise avec toi. Je veux te faire savoir une nouvelle désagréable...»
Il s’est arrêté là et m’a regardé avec frayeur. Comme s’il demandait par tout son air: «Et quoi? Peut être, il ne faut pas continuer à lire?»
- Non, non! Continue! – j’ai dis avec désespoir.
Chaque ligne de la lettre répondait en douleur dans mon âme:
« Tous tes compatriotes savent, je sais aussi que tu aimais la jeune fille qui s’appelle Bates. On sait aussi que tu as eu beaucoup d’épreuves à cause de cet amour. Quand cette jeune fille, dont on parlait beaucoup dans la steppe de Tourgaïï, est venue faire ses études à Kzyl-Orda, je brûlais d’envie de la regarder: comment elle était en réalité? Après l’avoir trouvé, j’ai été même déçu: il n’y a rien de spécial, aucune beauté. Un joli visage, c’est tout. Elle n’est pas du tout gracieuse, seulement elle est assez belle».
Il a interromu sa lecture encore une fois. Probablement, déçu par cette description, il a demandé:
- Est-ce vrai, Burkut?
- Ne me demande rien! Continue à lire! Et il continuait:
«Cette jeune fille est entrée à l’institut pédagogique à Kzyl-Prda. Et les compatriotes étaient heureux pour elle. On ne dit pas en vain, qu’elle n’est pas belle, mais aimée par toi! Ce serait bien, on pensait, s’ils faisaient leurs études ensemble et enfin se sont réunis pour toujours».
- Ils pensent bien, - quelqu’un de mes amis a interrompu.
- N’empêchez pas, je vous prie! – j’ai imploré.
Et il continuait:
«Quand la personne devient connu par quelque chose, il attire l’attention, on l’observe, on parle de lui. Et ainsi on étudiait Bates. Et quand on ne la voyait pas pendant longtemps, on demandait les autres à propos d’elle. Et on n’entendait que de bonnes choses à son propos.
On vantait la jeune fille pour son esprit, ses capacités, pour sa bonne éducation. On a eu une opinion, que Burkut avait choisi la jeune fille qui pouvait devenir une bonne femme pour lui. Qu’ils se réunissent plus vite!»
- Il n’y a rien de mauvais dans la lettre! – une exclamation a retenti.
- Continue à lire! – j’ai dit sourdement.
Les amis se sont tus, en pensant justement, que les paroles méchantes suivraient les bonnes paroles.
Et il continuait:
«...De mauvaises nouvelles ont touché nos oreilles après les bonnes nouvelles. Elle s’est trouvée une jeune fille gâtée. Et pas tout simplement gâtée, mais une biberonne. Où est-ce qu’elle a appris à boire le vin?»
- Voilà où le désordre a commencé, - l’un a dit.
- Et si on ne continue pas à lire? - l’autre a proposé.
- Continue à lire! – j’insistais. – Vous, les amis, n’ayez pas peur! Je ne suis pas fou. Je ne vais pas agir sur un coup de tête. Je vous promets – je vais écouter calmement jusqu’à la fin.
Et on a continué la lecture:
« Je ne voulais pas croire ces mots. Mais un homme sûr m’a dit ce qu’il avait vu de ses propres yeux. Bates a été invitée en visite dans une maison à la périphérie de la ville... Et là elle buvait le vin, fait à la maison, par tasses à l’étonnement de tout le monde. Elle est devenue tout à fait ivre, elle a commencé à s’embrasser avec tous, sans parler du fait que des jurons sales échappaient de sa langue...»
Les étudiants ont commencé à se douter:
- Probablement, c’est un verbiage creux.
- Est-ce qu’elle aimait boire?
Mais j’ai demandé de finir la lecture.
«L’homme, qui m’a parlé de cela, ne sait pas, où elle est partie et avec qui elle était ce jour-là. Mais il sait bien tout le reste. Ton cousin Mousapyr Pussyrmanov habite dans une seule maison avec les employés du comité... Dans cette maison Bates a fait une buverie, elle a soûlé Mousapyr et s’est jetée dans ses embrassades...»
Mes camarades se sont irrités:
- Qu’est-ce qu’il écrit?!
Et celui qui lisait, il a parcouru des yeux la lettre jusqu’à la fin et a fait le résumé de l’essence:
- Il est écrit plus loin que Bates a accroché Mousapyr et est devenue sa femme. Quelle débauchée!..
Il a jeté la lettre de côté, et les étudiants tous ensemble ont commencé à désapprouver Bates.
- Maintenant est-ce qu’il est clair pour vous, pourquoi j’étais triste? Les camarades dans le foyer sympathisaient avec moi et je lisais une seule question sur leurs visages: «Qu’est-ce qui se passera avec toi?»
Je me promenais lentement à travers la pièce et je suis tombé sur le lit le visage en bas. Les larmes m’étouffaient. Les amis ont commencé à me consoler. Mais je leur ai demandé de ne pas faire du bruit, de ne pas m’inquiéter, de ne pas essayer de parler avec moi. Je leur ai dit que je voulais être seul avec mes pensées et que j’allais les appeler quand le moment viendrait.
Et j’ai caché de nouveau mon visage.
J’étais couché sans bouger et je ne pleurais plus. Mes amis échangeaient quelques mots à mi-voix, en pensant que je me suis endormi.
- Qu’un malheur ne se passe pas avec notre jiguite, - j’ai entendu distinctement les paroles d’un étudiant, - on ne peut pas du tout le laisser seul.
Et ils se sont accordés de ne pas me quitter et ils ont même décidé d’organiser une sorte de service.
Le crépuscule profond est tombé. Peu à peu le bavardage dans le foyer s’est calmé. Certains gars, qui étaient fatigués de la préparation pour l’examen pendant la journée, dormaient déjà. Et je continuais à être couché, saisi de stupeur, en me posant une seule question pour la centième fois: qu’est-ce que je devais faire maintenant?
J’ai levé la tête et j’ai regardé autour. Deux étudiants parcouraient les cahiers, en se taisant, près de la lampe à petrole, ombragée par une feuille du papier noir, comme un abat-jour improvisé.
En ce temps-là la porte s’est entrouverte, et le troisième étudiant est entré doucement dans la pièce sur la pointe des pieds.
Ses mouvements m’ont paru trop agités et prudents. Un de ces deux lui a fait un signe de ne pas faire du bruit. D’ailleurs, c’était superflu, parce qu’il avait été probablement prévenu de tout. Quand la lumière pâle a éclairé son visage, tout de suite j’ai reconnu en lui Aktaï Akylbaev, un de mes vrais amis. Je faisais mes études avec lui à Orenburg, j’entrais à l’institut avec lui ici, à Tachkent.
- Tu vois, il est calme maintenant, - l’étudiant, qui était assis à table plus près de moi, a dit à Aktaï. – Il me semble, il s’est même endormi. On ne peut pas le réveiller pour rien au monde...
Aktaï a voulu répliquer, mais on ne lui a pas donné la possibilité de prononcer un mot.
- On ne doit pas s’agiter à cette heure avancée, on attendra jusqu’au matin.
- Alors je vais veiller avec vous, - Aktaï a dit timidement.
- Tu ne peux pas être réservé, Aktaï . Il est mieux que tu ailles dans ta chambre et repose-toi. Puis tu vas venir...
Mais ce n’était pas facile de tranquilliser Aktaï. Bien qu’il soit timide, il arrivait à ses fins.
- Je vais rester avec vous.
- Tu ne nous crois pas, quoi? – un des étudiants s’est offensé.
- On te croyait l’ami de Burkut, et tu te conduis comme son ennemi. Tu peux nous aggraver toute l’affaire, - l’autre s’est irrité.
- D’accord, d’accord! - Aktaï a consenti. – S’il faut s’en aller, je vais m’en aller. Je viens d’entendre parler du malheur qui s’est passé avec lui. C’est mal, très mal. Je connais le caractère de Burkut. Il est capable de faire n’importe quoi. Quand il se réveille, je dois obligatoirement parler avec lui. Il peut m’écouter.
- Qu'il en soit ainsi, mais on t’a dit, Aktaï, qu’il sera sain et sauf jusqu’au matin. Tous les étudiants se sont portés garant de lui.
- Et si je vous réjoins? – Aktaï ne se calmait pas.
- Est-ce que tu ne nous crois pas? – l’expression du dépit a apparu sur les visages des étudiants. – Tu es son ami, mais est-ce que nous sommes les ennemis de Burkut? Aies confiance en nous et va calmement à la maison!..
Cette fois-ci Aktaï était vaincu par leurs arguments et il est sorti de notre pièce aussi sans bruit, comme quand il était entré.
Comme auparavant je me trouvais complètement saisi de stupeur, mais parfois j’observais machinalement mes camarades. Ils continuaient à relire leurs cahiers scolaires sans rien dire. Est-ce qu’ils ont quelque chose dans leurs têtes, sauf les études qui s’approchaient? Et, mes pensées se dispersaient de tous les côtés...
Je ne sais pas pourquoi, mais dans mon âme, j’ai cru cette lettre avec une signature «Ta personne bienveillante!» Je me rappelais conséquemment toutes nos rencontres avec Bates, toutes les épreuves, qui nous ont échues, les actions des gens, qui nous aidaient et qui nous empêchaient. Et peu à peu j’ai parvenu à la conclusion que tôt ou tard, mais cette fin triste devait venir. Qu’est-ce qu’il reste encore faire? Tuer Bates? Tuer Mousapyr?..
Une idée, plus terrible que l’autre, s’est emparée de moi. En me sauvant de ces idées, je me suis endormi soudain.
Quand j’ai ouvert les yeux, il faisait tout à fait jour. Mes amis se levaient. Mon ami Aktaï se tenait tout près de moi. J’ai éclaté en sanglots et je me suis jeté à sa poitrine. On a recommencé à me consoler, et les paroles de mon ami D’orenburg ont apparu les plus dégrisantes.
- Je ne sais pas, - Aktaï me disait, - Je suis sûr que tout ça est un mensonge.Tout ça est une branche des actions rusées de tes ennemis. Si tu ne crois pas, on ira ensemble à Kzyl-Orda. Et si c’est la vérité dans la lettre – crache dans mon visage!..
- D’accord! – j’ai consenti. – Allons! Tu peux être tranquille: je ne vais pas te cracher dans le visage en tout cas. Mais tu sais, Aktaï, si nos pressentiments sont justes, alors la vérité est dans la lettre, pas dans tes paroles. Le cœur me souffle que c’est comme ça...
Je devais encore passer quelques épreuves. Mais Aktaï, ayant vu, que je n’étais pas capable de travailler, a pris mon livret d’épreuves et bientôt il l’a apporté avec les signatures de tous les professeurs.
Nous nous sommes accordés de partir en train à Kzyl-Orda. Nous sommes descendus dans un petit appartement calme à la périphérie. A l’aide des compatriotes et des connaissances on a appris bientôt que tout ce qui était écrit dans la lettre était la vérité. Vraiment, Bates et Mousapyr avaient fait un mariage dans la grotte Kor-ichan et maintenant ils habitaient à la maison de Korsak. On disait à propos des nouveaux-mariés qu’ils vivaient en bonne intelligence et en paix. Comme avant, Mousapyr servait. Bates faisait ses études. Mais malgré tout authenticité de ces récits, j’avais envie de me persuader de tout, de voir Bates et Mousapyr de mes propres yeux. En bref, j’ai décidé de visiter la maison de Korsak et je l’ai dit à Aktaï.
- Tu veux les prendre au dépourvu. Fais attention! – Aktaï a prévenu. – Tu peux tomber dans une piège toi-même. Mais pense à l’autre chose. Est-ce que tu ne veux pas mettre fin à tout ça? Résigne-toi à ce qui s’est passé, et attends les meilleurs temps. Toi aussi, tu auras beaucoup de bonnes choses dans la vie.
Peut être les paroles d’Aktaï étaient sensées, mais je ne les ai pas aimées. Et je lui ai dit que je n’allais pas me calmer jusqu’à ce que je ne trouve pas les coupables et je ne les punis pas.
- Attends! – Aktaï me persuadait. – Je veux te conseiller de parler avec Bates tête-à-tête! Obtiens cela obligatoirement, et puis on va réfléchir à propos de ce que nous allons faire.
J’ai écouté Aktaï, mais je ne pouvais pas rencontrer Bates ce jour-là, bien que je suive, comme on dit, ses traces. Aktaï, ayant peur que quelque chose de déagréable se passe avec moi, ne me quittait pas. Seulement vers le soir il s’est tellement fatigué, que nous nous sommes perdus. Le long des rues sombres j’ai avancé à la maison de Korsak à pas de loup. Je le connaissais un peu, comme un compatriote de Tourgaïï, j’avais été dans son vieil appartement, mais je n’acceptais jamais de régalade. Je connaissais aussi le lieu où il se construisait une nouvelle maison. Maintenant la maison était déjà terminée.
Comme on me disait Korsak habitait dans la première pièce, et il a donné la deuxième pièce aux jeunes mariés – à Mousapyr et Bates.
Je me suis approché de cette maison, quand il était presque minuit. Il y avait assez beaucoup de télègues dans la cour. J’ai jeté un coup d’œil dans la première fenêtre et j’ai vu Korsak et Bodenet. Ils buvaient du thé. Il était plus difficile de voir ce qui se passait dans la deuxième pièce. Mais, en me serrant contre la fenêtre couverte de rideau, j’ai vu Mousapyr, qui s’est penché au-dessus du coffre avec un couvercle rejeté. Plus loin Bates, dans une robe avec une coupe à la mode de ville, se tenait près du lit pompeusement orné. Un châle de toile ouvrée couvrait ses épaules.
Mousapyr a sorti du coffre une petite caisse bleuâtre en métal, il y a pris un objet plié et l’a mis dans la poche. Selon tous les indices, Bates avait une grande envie de regarder la petite caisse, elle a tendu ses bras vers cet objet, mais Mousapyr l’a repoussé à la manière rustaude, et a caché la caisse de nouveau dans le coffre. C’était difficile d’entendre la conversation à travers les croisées doubles de la fenêtre, mais je pouvais supposer qu’une dispute s’est enflammée entre eux, et Bates s’est offensée contre son mari. Pourtant, Mousapyr ne donnait aucun signe d’émotion et sans prêter attention à Bates, a commencé à se désabiller et a éteint la lampe. Cette conduite du jeune mari m’a paru étrange. Non, cela ne pouvait pas être vrai, que c’était un mariage d’amour! Mais quand même Bates se trouvait maintenant avec lui, pas avec moi, et mon cœur se battait avec rage de la jalousie. Je ne sais pas, combien de temps je restais ici. Enfin, la lumière dans la première pièce s’est éteinte aussi. Trop de gens s’y couchaient, pour que je puisse passer chez Bates et Mousapyr. Si j’avais une arme, j’aurais tiré dans les époux heureux. Mais je n’avais pas d’arme, et je me suis mis à fouiller autour pour trouver une pierre ou un objet, et avec son aide casser lec croisées et faire irruption dans la pièce des jeunes mariés. J’ai réussi à trouver un tronçon de fer et je me suis approché de la fenêtre pour accomplir mon intention. Mais en cet instant-là, on m’a saisi fortement par la main.
- N’aies pas peur! Je suis Aktaï...
Et vraiment c’était lui.
- Qu’est-ce que tu es en train de faire?
Je lui ai raconté.
- Tu es tellement déraisonnable! – mon ami a commencé à me reprocher. – Pardonne-moi que je t’ai suivi. Mais c’est bien que je sois là. Comprends, le malhereux, tu te donnes toi-même dans les mains des ennemis. Tu t’estimes trop bon marché!
J’essayais de me justifier du fait que ma colère et la jalousie m’avaient aveuglées. Aktaï m’a grondé:
- Ce qui s’est passé – a passé... Réfléchis maintenant sur chaque pas. Je te conseillais de parler avec Bates tête-à-tête. Et tu as été d’accord. Et maintenant, allons-nous-en, Burkut!
C’était inutile de disputer avec Aktaï, en plus, il avait vraiment raison. Et nous sommes allés dans notre appartement modeste.
Le matin j’ai essayé de nouveau de me rencontrer avec Bates, mais de nouveau je n’ai pas réussi. Alors, je me suis rappelé que mon ancienne bonne connaissance habitait à Kzyl-Orda, un milicien de combat Nourbec Kassymov. J’ai dit à Aktaï qui ne me quittait pas:
- Il faudra aller chez Nourbec le soir, il peut m’aider. Tu veux, qu’on aille ensemble. On va y passer la nuit.
Aktaï a considéré incommode d’aller chez Nourbec. Mais il n’avait pas peur de me laisser avec lui. Et pour que je ne change pas mon avis, il m’a accompagné jusqu’à l’appartement du milicien. Nourbec est sorti à notre rencontre, il a fait connaissance avec Aktaï, l’a appelé chez lui, mais mon ami d’Orenburg a poliment remercié le maître accueillant et a regagné ses pénates.
Nourbec avec sa jeune femme occupait une petit chambre étroite. Je savais de ses lettres, qu’il s’était marié, mais j’ai rencontré pour la première fois sa femme, très jeune, surtout propre et aimable.
Nourbec, un peu imprudent, comme toujours a commencé par une plaisanterie:
- Tu devines, que le milicien n’avait pas de rançon, pour racheter cette jolie vieille femme. Ma rançon est les chansons. Elle les a aimées, et je l’ai volée...
Nourbec n’avait pas d’argent, il ne restait pas du tout dans ses mains. Il a mis les légumes, les œufs et une bouteille de vodka sur la table.
La vodka m’a été à propos. Enivré, il m’était plus facile d’executer mon intention. Nourbec s’est même étonné, comment vivement je buvais cette fois-ci. Je ne lui ai rien dit à propos de mes malheurs.
Les chansons de Nourbec étaient sa meilleure régalade. En les écoutant, je sentais que tout Tourgaïï de steppe avec sa beauté exceptionnelle entrait dans cette chambre étroite de la maison grise de ville.
Quand Nourbec chantait, tous ceux qui se trouvaient dans les alentours, venaient l’écouter. Ce soir n’était pas une exception.
Mais le maître s’est fatigué, ainsi que les invités. Nourbec m’a proposé de rester, sans manquer de faire une blague: «On va nous coucher en trois, nous serons de deux côtés, et jengueï sera au milieu». Je n’ai pas accepté cette blague et j’ai persuadé Nourbec de me laisser.
- Je peux t’accompagner jusqu’à l’appartement, - a-t-il proposé.
- Ne vous inquiétez pas, s’il vous plaît. Je ne veux pas faire un péché – de t’emmener de ta jeune femme, - j’ai plaisanté. Et j’ai ajouté tout de suite, déjà sans un sourire. – Donne-moi un de tes pistolets. Demain je vais te l’apporter à la chancellerie.
Peut être Nourbec voulait montrer une profonde confiance en moi, mais en tout cas, il a sorti le revolver de l’étui, et me l’a donné. J’ai pris congé de mon ami, et, en me réjouissant, que j’aie une arme, je me suis mis à marcher le long des rues sombres vers la maison de Korsak.
... La lumière avait été déjà éteinte. Alors, ils s’étaient déjà couchés. J’ai regardé autour: les télègues d’hier n’étaient plus là. Probablement, les invités étaient partis. J’ai regardé de tous les côtés avec précaution: si Aktaï ne me guettait pas? Mais il n’y avait personne autour. Seulement le vent froid en coups forts faisait tourbillonner la poussière avec la neige perçante.
Le temps se gâtait, mais c’était avantageux pour moi: il était plus facile pour moi d’executer mon intention dans une telle tempête. J’ai pensé que maintenant j’allais ouvrir facilement la fenêtre avec les tenailles, préparées le matin.
Je m esuis approché vite de la seule fenêtre du salon, j'ai écarté et j'ai arraché les cloux et a j'ai enlevé la croisée extérieure silencieusement. C’était encore plus simple d’enlever la croisée intérieure. J’ai sauté doucement dans la pièce avec un revolver dans la main. Le vent avec le sifflement entrait dans la maison, mais j’ai fermé la fenêtre par la croisée intérieure et tout de suite il est devenu tellement silencieux que j’ai entendu la respiration régulière de la personne qui dormait. En prêtant l’oreille avec attention, j’ai compris: une seule personne dormait dans la pièce. Qui est-ce: Bates ou Mousapyr? Et si c’est Mousapyr, alors où est Bates?
J’ai trouvé une petite lanterne électrique dans la poche et, en fouillant avec précaution de mes mains dans l’obscurité, j’ai trouvé le rideau et je l’ai rejeté et j’ai éclairé lit. Bates dormait seule. La respiration de la personne qui dormait était regulière et profonde. Je me suis glissé au coffre sans bruit, à la manière de chat et j’ai ouvert le couvercle avec les mêmes tenailles. J’ai trouvé tout de suite dans le coffre le coffret métalique, que j’avais vu par la fenêtre la nuit précedente. J’ai mis le coffret sur l’appui de la fenêtre et de nouveau je me suis approché doucement de Bates. Quand de nouveau j’ai approché le petit lanterne allumé tout près de son visage, elle a levé convulsivement la tête de l’oreiller. Comment elle m’a regardé!
La peur, le désarroi, le sentiment de la perte ont décomposé ses traits. Pour un instant elle m’a paru une bête traquée blanche, mais la pitié envers elle a tout de suite disparu.
- Habille-toi! – je lui ai ordonné plutôt que j’ai dit, en comprenant que nous ne pouvions pas parler ici.
Elle m’a fait un signe de tête sans rien dire. En craignant que quelqu’un puisse entrer dans la pièce, je me tenais près de la porte avec le revolver, serré dans la main. Il faisait sombre dans la pièce. Seulement un cercle de lumière vif vacillait su le plancher; j’ai baissé le lanterne pour donner la possibilité à Bates de s’habiller.
Elle chancelait, comme à moitiè endormie, elle est même tombée, en se jetant le vêtement d’hiver. Mais, ayant perdu le sens de pitié et de compassion, je n’essayais même pas de l’aider. Bientôt elle m’a fait un signe qu’elle était prête. Je me suis approché de la fenêtre, j'ai enlevé la croisée, et j'ai chuchoté: «Sors!» Elle a passé par la fenêtre docilement, et sans mesurer ses mouvements, elle est tombée de nouveau. J’ai sauté après elle avec un coffret de fer.
La neige tombait de plus en plus violemment, le vent rasant balayait, la tempête de neige se déchaîchait.
- Où est Mousapyr? – pour la première fois pendant cette rencontre amère ma voix résonnait de plus au moins libre.
- Mousapyr? Il s’est rendu en route. – Ses paroles étaient comme aiguisées, calmes, elle est sortie avec moi, prête à supporter tout ce que le destin l’enverra.
- Il y a longtemps?
- Ce soir.
- Et où ça?
- Quelque part dana la région d’Oural.
- En train?
- Oui, en train.
Mes questions étonnaient Bates. Probablement, elle ne devinait pas, qu'en ce moment-là j'ai eu une idée de le rattraper. Mais maintenant j’ai compris que je n’arriverais pas à le faire.
- Dis-moi, tu es devenue sa femme de ton gré ou il t’a forcée? – j’ai demandé.
- Est-ce que ce n’est pas peu importe maintenant, si ça s’est passé déjà.
- Tu dois me dire la vérité. Sinon je peux te tuer.
- Je n’ai pas peur de la mort, Burkut...
- Tu n’as pas peur?
- Je te jure, je n’ai pas peur!
- Alors, viens!..
Et je me suis dirigé vers le côté de Syrdaria. Bates allait en avant, à travers le vent sur la route à peine voyante, en se soumettant à chaque ma parole.
- Tourne à droite! Et maintenant prends à gauche!
Le revolver était dans ma poche et je ne laissais pas le coffret de mes mains.
Je me suis souvenu d’un incident de mon enfance lointaine. Une fois moi et Kaïrakbaï allaient à cheval le long de la steppe. Kaïrakbaï a remarqué de ses yeux perçants le loup qui chassait l’agneau. Il n’a pas eu le temps de prêter mon attention à cette chasse quand le loup s’est caché dans le ravin. «Probablement, - Kaïrakbaï a dit, - le loup n’a pas égorgé l’agneau, parce qu’il voulait le donner vivant à ses louveteaux. Qu’ils l’égorgent eux-mêmes, qu’ils apprennent. Et nous allons maintenant essayer de sauver l’agneau. Il me semble que je sais où le liteau se trouve». Kaïrakbaï a fouetté le cheval et nous avons pris le galop. Nous avons traversé la colline. «Voilà où ils sont, voilà!» - Kaïrakbaï a dit. Et j’ai vu le loup. Il pressait sa proie. J’ai crié à haute voix en audace. Le loup s’est retourné, en un instant il a saisi l’agneau par l’épine dorsale, l’a jeté sur son dos et a fait un plongeon dans le vallon, couvert de la spirée épaisse. Kaïrakbaï a retenu le cheval: «Eï, Burkut! Tu as perdu l’agneau. Tu l’as perdu par ton cri. Peut êre le loup ne nous aurait pas vu. Et alors on aurait pu traverser sa voie à travers le ravin et le guetter juste près du liteau. Et maintenant nous ne le trouverons pas dans la spirée». Kaïrakbaï avait raison. Le loup a égorgé l’agneau et a disparu.
Bates m’a paru un tel agneau sans défense ce soir. Elle marchait devant moi sans plainte. Et moi, en regardant dans mon âme, j’ai soudain senti qu’il était plus sombre qu celui de loup...
Un peu de temps a passé et nous nous sommes trouvés sur la glace de la rivière... Les broussailles de Tugaï, couvertes de neige, sont déjà restées derrière nous. Je distinguais la surface unie de la rivière qui s’éloignait, par les yeux, habitués à l’obscurité. Seulement le vent est devenu plus fort, en faisant tourbilloner la neige seche perçante. La pensée méchante ne me laissait pas tranquille: je vais amener Bates au trou pour l’abreuvoir du bétail et je vais la tuer. Je vais la tuer et je me débarrasserai du corps sous la glace. Encore hier je m’étais choisi ce trou long et large, quand je rentrais de l’aul «Quarante huttes».
Et voilà maintenant Bates était debout au bout du trou.
- Mets-toi ici, - je lui ai indiqué sa place. Elle s’y est mise docilement. Mais là j’ai vu que l’eau s’était déjà couverte de la glace, saupoudrée de la neige. J’ai essayé de briser la glace de mon talon, mais je me suis glissé et j’ai failli tomber dans l’eau. J’ai mis le coffret sur la glace et j’ai sorti le revolver de la poche.
- Tiens-toi comme ça! – j’ai ordonné à Bates, ayant choisi encore une fois une place au bout de la lisière de la glace, - Tu ne m’as pas dit toute la vérité. Alors, maintenant est-ce que tu vas me répondre si je te demande encore quelque chose.
- Je vais te répondre, si je sais, - Bates a dit doucement.
- Tu dois savoir si tu sais!
- Si je sais, je vais le dire!
- Alors, dis ce que c’est que ce coffret?
J’ai levé le coffret et l’a porté juste aux yeux de Bates.
- D’où est-ce que je peux savoir? – répondait-elle.
- Tu ne reconnais pas, alors? Est-ce que tu ne reconnais pas la petite caisse bleue, qui se trouvait dans le coffre dans ta maison? Une petite caisse bleue...
- Vraiment? – Bates s’est exclamée, sans pouvoir encore me croire.
- C’est ce coffret. Tu dormais quand je l’ai sorti du coffre.
- Et comment est-ce que tu as appris qu’il existait?
- Comment j’ai appris? La nuit précédente j’ai regardé par la fenêtre. Tu disputais avec Mousapyr juste à son propos.
- C’est vrai, - elle a confirmé.
- Qu’est-ce qui se trouve dans ce coffret?
- Je ne sais pas, Burkut.
- Tu mens!
- Par le sang de Dieu, vraiment.
- Mais si tu ne sais pas, pourquoi est-ce que tu disputait avec Mousapyr?
- Il se cache quelque chose de moi dans ce coffret.
- Et tu me dis la vérité?
- C’est la pure vérité! Je te juge sur ce qui est cher pour moi!
Immédiatement j’ai eu une idéé: «Mon Dieu, mon dieu, quelles horreurs sont cachées dans ce coffret!» Mais Bates ne m’a pas donné la possibilité d’y réfléchir longtemps.
- Pourquoi est-ce que tu m’a amené ici? – elle a demandé fixement.
- Pour te tuer!..
- Et pourquoi est-ce que tu ne tires pas?..
- Jusqu’à ce qu’il ne soit pas tard, il faut réfléchir...
- De quoi est-ce qu’il faut réfléchir? – Bates a fait un pas vers le bout du trou lentement et d’une manière condamnée. – Tire! Tout de même je suis une personne morte.
- Non, Bates, non... – mais je n’ai pas réussi à finir ma phrase. Bates s’est jetée dans le trou. Et je ne savais pas si elle s’était glissée ou elle l’avait fait exprès.
J’ai jeté le revolver de côté et je me suis élancé en avant pour l’empêcher de se noyer. J’ai eu le temps de la saisir et de la tirer de l’eau. Elle a bu la tasse, la toux la tourmentait. J’ai réussi à ôter son manteau, en déchirant ce que je ne pouvais pas déboutonner, et, transie de froid, je l’ai enveloppée dans mon manteau. Elle me repoussait, criait:
- Laisse! Laisse! Je vais me jeter dans l’eau! Est-ce que ce n’est pas peu importe où mon corps ignorable sera, et l’âme pur doit le quitter.
- Qu’est-ce que tu as dit, Bates, qu’est-ce que tu as dit? Un âme pur?
- Mais maintenant on m’a faite ignorable...
- Akbota, mon Akbota, qu’est-ce que tu dis?
- Laisse-moi, laisse-moi, mon Boken!
LES ÉNIGMES RÉSOLUES
Pour faire encore plus beau, tu enlève toute la saleté qui s’était accumulée du dedans.
Akmolda
Seulement la nuit obscure, la tempête violente et le froid à pierre fendre savaient comment j’ai apporté Bates à la maison. Comme si le vent et la neige ont bouché les oreilles de toute la nature, de tout ce qui se trouvait autour. Personne n’a pas entendu comment nous avons pénétrer dans la maison. Korsak et Bodenet dormaient d’un sommeil profond. Je ne pensais pas beaucoup à la tranquillité des gens dormants, je n’essayais pas de marcher sur la pointe des pieds. Mais quand même j’ai trassailli quand j’ai eu une quinte de toux et Bates s’est cachée derrière le rideau. Je pensais que Korsak et Bodenet se sont réveillés, mais ils continuaient à dormir paisiblement. Aucun son ne retentait pas de leur pièce...
Oui, notre retour du trou de Syrdaria dans la ville était difficile.
Là, près de la rivière, Bates, déjà vêtue dans le vêtement sec, m’a demandé d’une voix tremblante:
- Et toi-même, tu ne te geleras pas?
- Je suis un homme, je n’ai pas peur pour moi... Allons.
- Et où, Burkut?
- Dans ta maison.
- Pourquoi faire? – a-t-elle demandé.
- Ne me le demande pas, - j’ai dit.
Et de nouveau Bates marchait sans plainte devant moi, comme un agneau devant le loup. Elle savait où elle allait, et se dépêchait, probablement en me ménageant: moi, je n’avais qu’une chemise, un pantalon et les bottes sur moi.
Mais j’étais toujours fier de ma capacité de supporter bien la chaleur et le froid. La patience et l’endurance se sont absorbées en moi. Dans une chaleur rude pour quelqu’un une chemise fine semblait un fardeau, et moi, je pouvais porter sans problèmes un veston serré et pour l’obstination même un manteau. En hiver, non seulement à Kzyl-Orda, mais auiss quand il gelait avec les tempêtes de neige d’Orenburg, tandis que les autres s’enveloppaient dans les fourrures lourdes, il arrivait que j’allais faire mes études dans un seul costume, avec la tête nue. Maintenant aussi, je n’avais pas peur du froid. Pourtant pendait notre trajet vers le bord de Syrdaria j’étais tellement fâché et en colère contre Bates que je n’ai même pas prêté attention – s’il faisait froid ou chaud. Maintenant, quand on revenait à la maison, j’ai senti que le froid était assez fort. Mais à cause des pas vites et en rendant compte de ma stabilité j’épprouvais le sentiment qui était bien connu à ce qui aimaient se baigner dans la rivière glacée, quand le froid ne faisait pas trembler, mais brûlait, comme les rayons chauds de soleil. Et encore je me rappelais les héros de mes livres préférés et je comparais mon action au bord avec leurs actions, et je pensais à mon âme tourmenté et à l’âme pur de Bates. Elle, en continuant à avancer vite, n’a pas prononcé un mot en marchant.
Elle s’est approchée de la maison, d’où il n’y pas longtemps, je l’ai conduite vers le trou, et sans rien dire elle s’est arrêtée. De tout son air elle semblait me demander: «Qu’est-ce que je dois faire maintenant?» Aussi sans rien dire, j’ai enlevé la croisée de la fenêtre et je lui ai fait un signe d’entrer.
- Et ton vêtement? – a-t-elle demandé, en tardant.
- Je vais entrer, puis je vais le prendre...
- Oïbaï, il ne faut pas, - sa voix était douce, effrayée, elle a levé deux bras et a hoché la tête.
- Il ne faut pas parler ici, entre! – chaque mon mot tombait comme une pierre lourde sur Bates.
La pauvre, elle est entrée dans l’ouverture de la fenêtre, bâillante comme une tombe. Je lui ai éclairé la voie avec ma petite lanterne électrique, et puis je suis monté dans la pièce moi-même et a mis la croisée de la fenêtre à sa place. A peine j’ai allumé la lanterne de nouveau, Bates a agité la main – comme si elle voulait dire, attends. J’entendais le bruissement dans l’obscurité – Bates se déshabillait derrière le rideau.
- Je suis prête!.. Prends ton vêtement, - elle a dit à mi-voix.
Elle me donnait mon vêtement.
- Alors, Bates, il me faut m’en aller! - j’ai chuchoté. – Et selon notre accord, je vais prendre le coffret où la solution de tous nos malheurs peut être cachée.
- Est-ce que tu vas me le rendre?
- Bien sûr je vais rendre!
- Demain?.. Dans la jardin de Mamode?..
- D’accord, on va se rencontrer là.
- Tu mets la croisée intérieure à sa place et je vais m’occuper de la croisée extérieure... Voilà je te laisse les cloux, tu vas clouer plus tard et alors personne ne devinera, que cette fenêtre a été ouverte...
- D’accord...
Comme on a dit, on a fait comme ça. Je m’en suis allé avec le coffret de fer sous le bras.
Je ne pouvais pas m’endormir bien longtemps cette nuit. Je ne pensais que du coffret de fer. Et si j’allumais la lampe ou j'utilisais la petite lanterne, j’ouvrais le coffret et je devinais le secret tout de suite. Je ne voulais seulement déranger les enfants endormis, et la lumière pouvait réveiller les adultes...
Le coq qui chantait d’une voix perçante m’a réveillé. L’aube se levait déjà, et l’obscurité grise de matin était dans la chambre. Je m’orientais dans les serrures assez bien, et sans rien casser, j’ai ouvert le couvercle du coffret assez vite. Deux gros cahiers avec les inscriptions «le journal», une liasse des lettres liées, un album de photos et plusieurs photos.
J’avais une bonne vue, même dans l’obscurité je pouvais lire les petites lettres écrites et imprimées... C’est pourquoi avant tout je me suis mis à prendre connaissance des journaux. Et j’ai reconnu tout de suite la main de Mousapyr d’après l’écriture fine et belle. Le premier cahier de texte était rempli de la description des événements de l’année mille neuf cent vingt-cinq, le deuxième cahier a été rempli en mille neuf cent vingt-six...
J’ai commencé à lire le premier journal avec émotion. Soudain sur une des pages il m’a paru que les latrodectes et les scorpions sortaient du cahier. Qu’ils sortaient et me piquaient. J’ai jeté le cahier de côté. Je ne pouvais rien comprendre pendant bien longtemps. Et de nouveau j’ai commencé à lire attentivement les pages venimeuses, qui blessaient tellement mon cœur.
«1925. 15 juin. Je suis venu dans la maison de mon oncle Jakypbek, qui m’avait envoyé ses salutations et une invitation. L’oncle a expliqué en détail son attitude envers Burkut et Bates. «Quelques soient les circonstances, tu dois semer la haine entre eux et les séparer, - disait-il. – Elle ira avec Karakyz vers le côté de Troitsk. Jusqu’à ce que vous ne quittiez pas l’aul, il faut supposer qu’ils ne reviennent pas. Si Burkut est saisi par la maladie d’obstination, qui se trouve dans son sang, il se hâtera à la poursuite de Bates, qui est allée en visite chez ses proches: Pour qu’il renonce à cette idée, essaie de semer la haine entre eux...»
Tous les moyens médiocres ont été utilisés pour nous séparer, moi et Bates. Il racontait ça en détail dans deux cahiers du journal. Il y avaient assez d’habitants des auls qui étaient contre nous, qui prenaient part dans toutes les affaires scélérates: le père de Bates – Mambet, et la baïbichet Karakyz, ainsi que Konyr-khoja avec sa femme Salokha, Juman et Biket, mon père Abutalip, et beaucoup d’autres serviteurs – atkamineurs d’aul. Nos ennemis habitaient aussi dans la ville. La femme de Jakypbek Taslima, Balkach Jidebaev, Korsak avec sa Bodenet, Kouzen avec Essektas. Même le commissaire populaire de Kazakhstan Kadyrbaï Azimbaev et Junysbek Maouytbaev avaient un rapport quelconque avec les intrigues, entreprises contre nous.
Presque deux ans de suite, selon les notes de Mousapyr, cette chasse continuait. Les dernières notes ont été prises hier, le jour du départ de Mousapyr en Oural. Voilà sont ces notes: «J’ai entendu une nouvelle terrible. Cela s’est passé quand je suis venu à la maison de mon oncle. Il était tout à fait bouleversé!.. «Qu’est-ce qui se passe avec vous?» - j’ai demandé. «C’est mal parti, - a-t-il répondu. – C’est que Burkut est venu hier en train dans la ville. Il s’est arrêté dans le banlieu. Comme on m’a informé, bien qu’il n’ait rien dit à personne, il avait l’air comme si son âme brûlait. Alors, il sait déjà que tu t’es marié avec Bates!» - «Qu’est-ce que nous allons faire maintenant?» - j’ai demandé, effrayé de cette nouvelle. Ne t’inquiète pas! – l’oncle a répondu. – Je voudrais te trouver moi-même, c’est bien que tu sois venu toi-même. Tu dois partir par le premier train qui part. Il est mieux de le faire cette nuit. Prends un billet quelque part plus loin. Par exemple, à Uralsk. Si tu ne pars pas tout de suite, il peux te tuer. Et tout le reste s’arrangera. Je vais t’aider». J’ai obéi au conseil d’oncle. J’ai déjà ce billet. Je pars à minuit quarante. Je serai à Orda, dans une nouvelle ville, à Manguystaou. Est-ce que Burkut va me trouver? Et quand je reviens, il se résignera à ce que Bates est mariée».
L’histoire de l’album de photos était décrite dans le journal de Mussaper.
«1926. le premier mai. Je suis venu chez Burkut dans le foyer d’étudiants. Il faisait ses préparatifs pour la démonstration. Je suis allé avec lui. Après la démonstration Burkut m’a dit, qu’on l’invitait chez un de ses camarades. «C’est parfait, - j’ai dit, - j’ai un caméra, je vais faire des photos». Burkut a été d’accord avec moi, et nous nous sommes rendus ensemble chez Assan».
«1926. 25 mai. Je n’ai pas eu le temps, seulement aujourd’hui j’ai mis en ordre les photos faites à Tachkent. Le temps était bon, on a réussi à faire les photos. Et la chose la plus importante, j’ai réussi à faire ce que je voulais. L’impression était telle que cette fête avait été arrangée pas en honneur du fils d’Assan, mais en honneur du mariage de Vali avec Burkut. Elle l’aimait comme son propre frère cadet, et lui aussi, il la traitait doucement, comme sa sœur aînée. Je faisais leurs photos. D’abord j’ai profité de l’occasion avec succès de la circonstance, que c’était Burkut qui portait l’enfant dehors de l’hôpital. Encore plus tôt j’avais fait les photos de Vali et Burkut à la maison, dans le jardin, au bord du lac...»
«1926. 26 mai. J’ai ramassé toutes les photos, qui concernaient Burkut et Vali, et j’ai vu qu’elles étaient la garantie de leur lien d’amour! C’est drôle!»
«1926. 27 mai. Je viens de montrer cet album à l’oncle et la tante. «C’est bien réussi!- l’oncle a dit. – Si cet album tombe dans les mains de la jeune fille, elle s’emportera. Elle vient de l’aul et elle est très fière!.. Maintenant il faut envoyer l’album dans l’aul. Il faut le faire avant que Burkut rentre à la patrie pour ses vacances! Ce n’est pas possible de le faire par la poste. Il peut se perdre en passant. Il est mieux que tu ailles toi-même, et pour ce temps-là je vais t’arranger une mission de la rédaction. Mais ne remets pas l’album toi-même. Trouve un homme sûr». J’ai dit à l’oncle que le facteur était mon ami. Et l’oncle a consenti que ce serait bien».
«1926. 17 juillet. Le facteur s’est trouvé un flemmard incorrigible. Il n’a pas encore rendu l’album à Bates, que je lui avait laissé. On dit dans l’aul que Burkut a décidé d’emmener Bates dans la ville pour les études. Et la jeune avait déjà donné son consentement.
Mais ses parents et les parents de Burkut étaient très mécontents. D’ailleurs, ils avaient peur de la chancellerie de volost et surtout du président Yerkin Erjanov. Demain l’album sera rendu à Bates».
«1926. 21 juillet. Tout a très bien marché. L’oncle délibérait bien! Quand l’album est tombé entre les mains de Bates, elle s’est tout simplement emportée. Toute en colère, elle a chassé Burkut, qui voulait la prendre de la maison à l’aide de la milice. Je riais de tout mon cœur».
«1926. 19 août. Le train Kustanaï-Moscou. A cause de cet album j’ai dû pousser Bates à des dépenses. L’album se trouvait dans sa valise. Je pensais qu’à Kzyl-Orda il pouvait facilement tomber sous les yeux de Burkut. Et alors je serai déshonorer à mort. J’hésitais: peut être, voler cet album de la valise? Mais Bates commencerait à me soupçonner. Il fallait trouver une autre issue. Et là j’ai remarqué un homme suspect, qui ressemblait à un voleur, qui allait avec nous dans le seul wagon.Je lui ai proposé de m’aider à voler la valise pour que j’obtienne l’album. Il a consenti. La nuit il a sauté du train avec la valise, et j’ai caché l’album».
Après que j’aies lu le journal de Mousapyr et j’ai feuilleté l’album encore une fois, il est devenu clair qu’il ne mentait pas dans ses notes. Et la photo avait l’air comme si nous étions mari et femme, moi et Vali, et nous avions un enfant. Il n’y avait rien d’étonnant que Bates ait cru ce qu'elle avait vu dans l’album, et se soit irritée, se soit emportée.
Maintenant j’ai compris pourquoi Bates s’est embrouillée dans les filets de fer des vieux temps et ne pouvait pas en sortir. Ma pauvre, j’avais agi tout à fait bien, que je ne t’avais pas privé de la vie, que je t’avais tirée du trou...
VENGEANCE
D’habitude le crime entraînait la punission de celui qui l’avait comise. Cette loi immuable existait, évidemment, depuis qu’un homme est apparu sur la terre.
Mais le criminel principal, qui avait traîné notre amour radieux dans la boue – c’étaient les vieux temps patrimoniaux de baï! Et la justice exigeait de brûler ces vieux temps, de les détruire! Pourtant je n’ai pas eu de force pour cela. Et quoi moi? Même le pouvoir des Soviets, le plus jeune et le plus fort dans l’histoire de l’humanité, n’était pas encore capable de vaincre le passé tenace jusqu’à la fin. Les coutumes patrimoniales étaient absorbées dans la conscience des gens pendant des siècles. Ce n’était pas une écharde qu’on pouvait tirer du corps par une saccade. Il faut former les gens pendant beaucoup, beaucoup d’années pour qu’ils se débarassent du pouvoir des coutumes honteuses.
En connaissant bien le criminel principal, j’imaginais clairement les coupables concrets – les aksakals d’aul, les anciens irréconciliables aux barbes grises. C’étaient dans leurs mains où se trouvait la massue qui portait les coups sur moi et Bates. La massue a revêtu les traits de mon père. Et maintenant j’étais prêt à casser cette massue en morceaux et à les jeter dans le feu. Mais ce n’était pas possbile de faire comme ça maintenant. Kaïrakbaï est venu à Tachkent au début de l’hiver. Il m’a raconté que mon père et Mambet avaient fui de notre steppe et se trouvaient maintenant tantôt à Iran, tantôn à Afganistan.
Avec la même force j’ai été fâché contre mon oncle. Il me semblait que j’étais prêt à le déchirer, le déchirer en morceaux. Il aurait pu être entre mes mains, mais lui, comme j’ai appris, il était parti. Il était parti sous prétexte de la collecte des matérieux historiques d’archives et devait visiter les différents bouts du pays – Moscou, Leningrad, Tomsk, Embet, Semipalatinsk... Ici non seulement moi, mais un fileur ne trouvera pas.
Autant que je sache, Mousapyr était aussi dans la ville. Personne ne savait au juste où il circulait, quand il viendrait. Je pourrais démasquer Korsak et Kouzen. Mais c’étaient les oiseaux trop petits!
J’ai décidé de demander un conseil à Nourbec Kassymov, ce que je pouvais faire maintenant. Je suis venu, j’ai rendu son revolver, j’ai raconté en détail tout ce qui s’était pas passé avec moi pendant ces vingt-quatre heures.
Il s’est alarmé et grondait méchamment mes ennemis. Puis il a demandé:
- Qu’est-ce que tu as décidé de faire?
Sans rien cacher je lui ai raconté tout ce que je savais.
- Il faut tuer! – Nourbec a prononcé d’un air sombre. – Et pas tous, mais seulement Mousapyr. Tes ennemis sont les flèches d’un arc. Les mains d’une personne étaient visées à toi. Et quand tu détruis une personne, crois, que tu as vengé tous. Mais il y a une chose que je veux te demander, mon cher, - Nourbec a proposé brusquement, - charge-moi de cette affaire. Je vais attendre l’arrivée de Mousapyr, je le guetterai quelque part dans un lieu abandonné et je vais le tuer.
- Et pourquoi est-ce que je ne peux pas le faire moi-même?
- Mais tu habites dans une autre ville. Jusqu’à ce que tu sois informé, que tu viennes – il disparaîtra sans laisser de traces. Et encore je veux te dire, Burkut, que tu ne pourras pas tout simplement le tuer. Ne pense pas, que ce soit facile de tuer un homme... Il y a des gens qui ne peuvent pas abattre le bétail...
On se disputait avec Nourbec encore longtemps et enfin on s’est entendu qu’il attendrait Mousapyr et m’informerait de son arrivée à Tachkent. J’arriverais au galop à Kzyl-Orda et je tuerais mon enemi moi-même.
Et je suis parti.
N’importe quelle attente épuisait les forces. Et moi, en me préparant à la vengeance, je comptais les jours et pressais le temps. Un mois a passé – Nourbec ne donnait pas de ses nouvelles, le deuxième mois, le troisième – Il n’y avaient aucunes nouvelles. Qu’est-ce qui s’est passé? Soit Nourbec m’a trompé, soit Mousapyr n’est pas revenu jusqu’à ce moment-là. Et peut être, quelque chose s’est passé avec ce malfaiteur? Mais comment est-ce que je pouvais m’informer de cela! Il était léger de télégraphier ou appeler par le téléphone. Et il paraissait tout à fait inutile d’aller à Kzyl-Orda sans toute assurance, que Mousapyr était là maintenant.
Le printemps de Tachkent m’a saisi dans une telle attente. La première herbe et les premières feuilles ont apparu. La respiration du printemps a chauffé Syrdaria. Les eaux de sa haute partie au confluent de Naryn et Karadaria, ont débordé. La débâcle était en train de commencer dans le courant moyen et bas de la rivière. Et il n’y avaient pas toujours des nouvelles de Nourbec.
Maintenant malgré le fait que j’ai décidé d’aller à Kzyl-Orda, j’ai passé voir le directeur de notre institut Smagul Sadvakassov pour prendre une permission au voyage. Je lui ai dit que je devais aller voir un proche gravement malade. Mais Sadvakassov, comme mon ancien ami, qui me connaissait bien, a interprété autrement ma demande, et, en commençant à parler de mes relations avec Bates, il a demandé directement:
- Est-ce que ce n’est pas pour ça que tu veux aller à Kzyl-Orda?
- Non, non! – j’ai refusé.
- Ecoute-moi attentivement. La deuxième moitié de l’année scolaire termine. Te donner des vacances pour quelques jours signifie de te rendre un mauvais service: et si tu ne pourras pas passer à l’année suivante? Toi, Burkut, un jiguite chaud, tu l’as déjà prouvé. Et selon tes yeux je vois, que tu as reçu une blessure incurable dans ton cœur de ta bien-aimée. Tes yeux brillent. Ils disent, que tu tends de tout ton âme à venger ton ennemi. Tu ne peux pas le cacher. Je ne peux pas surtout te laisser dans un état pareil. Tu peux commettre un crime. Et je devrai répondre non seulement moralement de toi, mais d’après la loi, j’aurai une responsibilité punissable. Mais si je dis tout ça en bref, alors: je ne peux pas te donner une permission!
J’ai considéré inutile de continuer la conversation avec le directeur. Mais tout de même il était nécessaire d’aller à Kzyl-Orda. Et une occasion commode a survenu. Le 22 mars on célébrait sous la coutume kazakh le début de la nouvelle année – Nauryz, comme les musulmans croyants disaient, - «Le grand jour de dieu». Les vieux gens dans les auls célébraient nauryz trois jours. Les dernières années on a commencé à célébrer nauryz dans les villes. J’ai entendu une rumeur que notre institut prendra part dans la célébration. Sadvakassov lui-même, qui s’occupait de l’histoire et d’ethnographie, s’est préparé à donner un cours sur cette fête à l’institut la veille nauryz. Et puis, comme on disait, le repos festin de trois jours commencerait...
Tout était mieux qu’il puisse être pour moi. Le soir, après le rapport de Sadvakassov, j’ai réjoint les étidiants, dont les parents habitaient non loin de Tachkent, et je suis parti pour Kzyl-Orda.
Le train est arrivé à l’aube, et je me suis rendu tout de suite à l’appartement de Nourbec. Pour ne pas déranger sa famille à cette bonne heure, nous sommes sortis dehors.
- Alors, pourquoi est-ce que tu ne m’as rien dit, Nourbec?
- J’ai eu pitié de Bates! – c’est tout ce qu’il a pu me dire pour se justifier.
- Non, tu m’expliques en détail!
- Tout de même, elle est une personne malhereuse, mais elle sera encore plus malheureuse, si elle perd ce mari polisson. Quoi qu’on dise, elle se sent mieux avec Mousapyr.
- Ah, Nourbec, Nourbec! Il se trouve que tu m’as empêché toi-même à cause de tes hésitations. Tu as commencé à te douter en vain. Mais réponds-moi, où Mousapyr est maintenant?
- On dit, qu’il est parti hier en train à Kazalinsk.
- Et quand est-ce qu’il va revenir?
- J’ai entendu dire, qu’il sera à la maison dans quelques jours.
- Alors, après notre rencontre il était ici plusieurs fois et habitait longtemps dans la ville. N’est-ce pas?
- Tu as raison... Cette fois-là il n’allait nulle part de Kzyl-Orda pendant environ un mois. Et avant cela, il habitait ici sans partir pendant des semaines.
- Et tu ne m’as pas écrit!..
- Je t’ai tout expliqué, Burkut!
- Ah, Nourbec! Je n’ai même pas de mots pour te répondre!
Je n’ai pas dit à Nourbec que j’ai décidé de rester dans la ville et d’attendre l’arrivée de Mousapyr. Maintenant, après ses hésitations, je ne pouvais plus partager mes secrets avec lui.
- Et qu’est-ce que tu penses maintenant? – a-t-il demandé.
J’ai poussé un soupir.
- Il faut revenir à Tachkent!
Nourbec a pris mes paroles pour la vérité et s’est réjoui.
- Les ancêtres disaient ainsi: «Que le serpent noir fait la terre noire boire du poison!» Moi, mon cher Burkut, j’ai tué les ennemis par force pendant la guerre sanglante précédente. Et maintenant, les jours de paix, je ne veux pas, que le sang coule. Oui, tes discours vinditatifs m’ont aussi captivé. J’ai conseillé moi-même de tuer Mousapyr, mais puis je m’en mordais les doigts. Je voulais beaucoup te rencontrer et t’expliquer tout pour me nettoyer. Mais voilà tu as décidé de venir toi-même. Renonce à tes intentions, ne verse pas de sang. Aie pitié de la pauvre Bates.
- D’accord! – j’ai dit, en consentant avec feinte.
- Alors, serrons les mains?
- Et pourquoi? Nous avons pu nous passer des poignées de main, quand on s’accordait de tuer.
- Que ce soit comme tu veux. Je vais te croire sur parole.
Ainsi on a fait nos adieux et on s’est séparé. J’ai pensé, que maintenant, il m’était encore plus difficile d’accomplir mon but. Je ne devais pas tomber sous les yeux de Nourbec. Il commencerait alors à me suivre et m’empêcherait à se venger! Donc, il fallait aller dans la campagne. Je me suis rappelé qu’à l’autre bord de Syrdaria un parent lointain de ma famille habitait, il était un homme vif de commerce.Il connaissait tous les cancans de ville. Même si une souris court dans la ville – il l’entendait. Bien sûr, il savait tout ce qui s’était passé entre moi et Mousapyr.
J’ai atteint la périphérie de la ville, en franchissant l’une butte, puis l’autre, je suis descendu vers la rivière, encore prise par les glaces, et j’ai passé à l’autre bord, vers la hutte de mon parent.
Maintenant, quand Nourbec s’est détourné de moi, je suis resté tout à fait seul. Et c’est pourquoi quand j’ai rencontré mon parent, j’ai voulu tout de suite partager mes idées, mes intentions avec lui. C’était ce que j’ai fait. Et il a été d’accord avec moi.
- J’avais honte pour toi, j’étais prêt à mourir moi-même. C’est impossible de supporter une telle honte, - il a commencé à parler. – Tu dois tuer ton ennemi! Tu auras assez de force. Entre temps cache-toi chez moi. Que les voisins ne sachent même pas. S’il faut, cache-toi un jour, une semaine, un mois. Reste ici jusqu’à ce qu’il arrive. Dès qu’il apparaît à Kzyl-Orda, je vais t’informer tout de suite. Tu le prendras au dépourvu, tu feras ce qu’il te faut et puis tu te cacheras. Je vais te trouver une arme.
Et vraiment, le même jour mon parent m’a armé. C’était un vieux revolver volumineux «Smith-Vesson», qui ressemblait vaguement à une sorte de la pioche appelée ketmen. Le tube du revolver était rouillé, les douilles ont aussi verdoyé. J’ai pensé que c’était peu probable qu’il tire. Mais c’était mieux avec cette arme que sans rien...
Mon parent partait pour la ville très tôt le matin et revenait au crépuscule. Peut êre il avait beaucoup ses affaires, mais il voulait aussi s’aquitter de ma commission. Et une fois, quand le printemps a été soudain changé par le mauvais temps et il s’est mis à neiger avec la pluie, à Kzyl-Orda, troublé, il a ouvert la porte tout grand et m’a dit:
- Ton ennemi est venu et se trouve à la maison.Mais tu ne pourras rien faire dans sa maison: les invités quelconques se sont réunis dans l’appartement de Korsak. Je ne sais pas qui sont ces gens, pourtant il est dangereux pour toi d’y aller.
J’ai encore appris de mon parent que la nouvelle maison de Korsak, qu’il n’avait pas encore eu le temps de couvrir du toit, avait souffert des pluies de printemps et maintenant, à demi-détruite, elle était vide. Korsak a été obligé de déménager dans son ancien appartement et il a installé Mousapyr et Bates dans cette cour. Il a préparé le jonc, les planches et les autres matérieux de construction pour la réparation de sa nouvelle maison. Comme mon parent a dit, Bates passait ce dépôt de Korsak chaque jour pour aller faire ses études. Et si Mousapyr était à la maison, d’habitude il l’accompagnait, et parfois il venait vers la fin des cours pour revenir ensemble avec sa femme. Quel chevalier, j’ai pensé.
Mon parent s’est montré à mon étonnement un homme observateur, en plus il défendait mon honneur de toutes ses forces. Ayant appris du retour de Mousapyr, il tâchait de m’aider avec une insistance d’un obsédé.
- Je te dis encore une fois, - il me suppliait, - confie-moi cette affaire. Je fera justice de lui mieux que toi. Et tu peux me cracher dans le visage, si je ne tiens pas ma parole.
Mais je n’y ai pas consenti.
- D’accord, tiens! Que ton ennemi boive la tasse de sang. Autrement, tu sera une femme, pas un jiguite.
J’ai pensé que mon parent ne voulait pas réchauffer mes sentiments par exprès, mais néanmoins ses paroles me troublaient de plus en plus.
Nous avons décidé de sortir ensemble dans la ville avant l’aube. Je devais me cacher dans le jonc, rangé en cône devant la maison de Korsak, et mon parent devrait m’observer de loi, et en cas de danger il viendrait à mon aide.
Cette nuit nous n’avons pas pu nous endormir. Il faisait froid et agité dans la hute au bord de Syrdaria. Le vent sud-est hurlait de plus en plus fortement.
- Et oui, il y a aura de la tempête de neige aujourd’hui! – mon parent a dit, inquiet encore le soir. La minuit il est sorti de nouveau du la hutte. – Le vent, la pluie et la neige battent juste dans le visage. J’ai peur que la débâcle commence, l’eau déborde et nous serons coupés de la ville.
- Peut être, nous allons maintenant? – j’ai dit en désespoir.
- Je ne suis pas contre, si seulement on trouve la route. Il fait nuit partout, comme dans une tombe. Le sol est détrempé. Les pieds s’envasent, comme dans un marais. Je vais aller en reconnaissance encore une fois. Dieu merci, la pluie a terminé. Mais le vent souffle encore plus fortement. C’est bien: il va sécher la boue. Pourtant il peut faire beaucoup de malheurs à Syrdaria. La glace se mettra en marche, l’eau s’élevera, elle inondera tous les fosses aves les ravins. Alors, on ne pourra même pas rêver de passer à l’autre côté.
- Alors, on ne doit pas nous tarder. Si on a décidé, allons.
- Que ce soit comme tu dis, - il a consenti, - mais est-ce qu’on ne peut pas vider un demi-litre pour le courage?
- Non, buvez vous-même!
- Pourquoi est-ce que tu refuses, drôle de type?
- J’ai assez de force qui est en moi maintenant.
Mon parent m’a regardé d’un air moqueur, il a sorti une bouteille de dessous du lit, a bu tout un verre et a mordu une demie tête d’oignon avec un craquement.
- Donc, maintenant on peut aller, - il a ajouté, en sortant déjà de la hutte: - Fais attention, n’oublie pas le revolver!
- Je l’ai avec moi, - et j’ai touché l’arme de ma main, elle était cachée d’une manière sûre sous le vêtement chaud commode. Et le vent hurlait vraiment avec la force furieuse. Il pourrait m’abattre, si je ne marchait d’un pas sûr et solide, en me sentant sain et jeune. Il était difficile de distinguer ce qui se trouvait juste devant les yeux dans les ténèbres profondes. Les pieds pataugeaient dans le méli-mélo liquide de boue. Elle était tellement marécageuse qu’elle ressemblait à la vase de marais, qu’on pouvait rencontrer dans les joncs. Une telle vase pouvait enliser avec la tête!
Malgré la rigidité de mes pas, tout de même je me suis glissé et je suis tombé.
- Alors? Tu n’as pas encore renoncé à ton idée d’aller? – le parent encourageant m’a demandé.
- Allons, allons!
- Seulement je connais mieux la route et je vais aller devant toi.
Et je suis allé après lui, en marchant bravement dans la boue profonde et fangeuse. On se dirigeait vers Syrdaria. Le bruit du vent amortissait tous les autres sons. Et si quelqu’un criait, nous n’entendrions pas tout de même. Et d’où les voix des gens pouvaient venir en ce temps-là... Le vent, le vent! Froid et perçant, comme s’il tâchait de retourner ton chaque expiration et t’étouffait.
Il me semblait que j’avait surestimé mes forces. Il m’était de plus ne plus difficile d’aller debout au vent sur la boue fageuse. Parfois j’arrivais à peine à tirer les pieds de cette vase. Et les mollets me faisaient déjà mal. Et mon parent continuait à marcher vite d’une manière sûre. Il était plus fort et plus expérimenté que moi.
Soudain un tel fracas terrible a retenit qu’il m’a paru que le ciel était tombé par terre.
J’ai tressailli et je me suis arrêté, mon compagnon a fait la même chose. Le fracas s’esr répété de nouveau.
- Plus vite, plus vite! – mon parent a dit.
En m’essoufflant je l’ai rattrapé et je lui ai demandé ce que tout cela signifiait.
- Ce sont les canons, Burkut.
- Les canons? D’où est-ce que les canons peuvent être ici?
Il m’a expliqué, en criant les paroles à travers le vent qui ne faiblissait pas, que les blocs de glace des hautes de la rivière se sont réunis dans le méandre de la rivière, à cause de cela le niveau de l’eau s’est élevé et une inondation menaçait à la ville. On disait qu’on avait chargé une unité de détruire l’accumulation de glace par les obus d’artillerie et d’ouvrir la route à l’eau.
- Probablement ce sont eux qui tirent. Que la glace ne se mette pas en marche. Alors on n’atteindra la ville. Marche plus vite, Burkut!
Il y avait seulement une fois dans ma vie, quand j’ai entendu les canons tirer. Je me trouvais alors très près de ces armes. C’était à Orenburg, le jour des funérailles de Lenin. Et bien que je sache qu’aucun obus ne me menaçait pas, après une salve d’artillerie forte, j’ai tressailli de tout mon corps et je ne me trouvais pas de place. Mais maintenant la cannonade était beaucoup plus effrayante! Evidemment, les obus atteignaient le but et, en explosant, brisaient la glace. Les sons du feu assourdissant m’ont bouché les oreilles, et je n’étais pas capable de répondre au moins un mot à mon parent. Mai je me suis bien rappelé ses paroles qu’on pouvait ne pas atteindre la ville, et je me dépêchais de toutes mes forces et je ne restais plus en arrière de mon compagnon.
- Oui, tous nos projets seront détruits avec la débâcle, - il continuait, - alors nous pourrons traverser la rivière seulement sur un bateau, quand Daria se dégage des glaces.
- Peut être on ira encore plus vite?
Enfin on s’est approché du bord. Et soudain là, où, selon nos suppositions, la surface unie glacée de la rivière devait devenir noire cette nuit sombre, quelque chose de gris, qui ressemblait à une nuage errante, a apparu.
- Oïbaï, la glace bouge! – mon parent s’est exlamé avec un désespoir, en s’approchant juste du bord.
Je me suis mis près de lui et j’ai vu que les blocs de glace gris se balançaient, en se heurtant de leurs bouts, et s’éloignaient lentement en aval.
- On est resté! – mon parent a été chagriné.
J’ai fait un pas en avant et je n’ai pas aperçu, comment je me suis trouvé sur le bloc de glace, qui flottait le long du bord.
- Oï, tu vas périr, tu vas périr! – mon parent s’est mis à crier. – Saute ici, ou tu vas mourir...Saute!..
Chaque instant il s’éloignait de moi. Mais est-ce que je pouvais suivre son conseil, si une large bande de l’eau glacée, qui noircissait à cause de la nuit, comme le goudron, nous séparait déjà. La figure de mon parent devenait de plus en plus petite, le bord s’éloignait de plus en plus loin. Bientôt j’ai perdu du tout mon parent de vue.
Comme ça j’allais sur le bloc de glace sur Syrdaria. En sentant le danger de ce voyage, tout de même je sentais une sorte de charme dans son caractère insolite. Je ne savais pas ce qui se passerait avec moi, mais je me rendais compte que je pouvais mourir chaque instant. Et tout de même il m’était intéressant de naviguer. Et la nature elle-même a eu pitié de moi et m’a donné la possibilité de regarder autour. L’aube s’élevait. La rivière avec les blocs de glace qui flottaient sur elle se faisaient voir de plus en plus clairement. Il y avaient les places où il y avaient beaucoup de blocs de glace, quelque part loin l’un de l’autre. A travers l’obscurité grise j’ai remarqué que des créatures quelconques flottaient sur certains blocs de glace: soit une chèvre sauvage, soit une brebis, qui s’étaient éloignée du troupeau, soit peut être un voyageur comme moi.
Et quand je suis presque arrivé près d’un de ces blocs, j’ai vu distinctement une brebis avec un agneau. Effrayée, affamée, elle s’est mise à bêler plaintivement: peut être elle me demander de la nourriture, peut être elle cherchait un sauvetage. Et le pauvre agneau gelé se serrait des tettes de sa mère, de son chaud.
Il était curieux d’observer la débâcle. Comme si en effrayant par exprès les créatures vivantes, abandonnée par le destin sur la glace flottant, comme en essayant de leur faire mal, les blocs de glaces tâchaient de sortir là où la rivière se rétrécissait, en évitant de s’approcher du bord. Ils se heurtaient l’un contre l’autre et de nouveau s’éloignaient, en laissant les débris et le hachis de glace sur la surface d’eau. Parfois pendant la collision un bloc de glace plongeait sous l’autre. Et je comprenais, que je devais me conduire prudemment et habilement. Chaque instant quelque chose pouvait se passer avec mon bloc de glace. Les blocs qui se cassaient pouvaient me briser, et je pouvais me trouver sous l’eau. J’ai dû balancer, sauter d’un bloc de glace à l’autre, lutter pour ma vie.
En un instant mon bloc de glace relativement fin s’est heurté contre l’encombrement de glace cabré.
Et, en s’éloignant de côté, il s’est approché tout de suite du bord et il s’est trouvé dans un petit golfe calme. Je voulais déjà descendre par terre, quand j’ai entendu de nouveau le bêlement plaintif de la brebis. Cette brebis avec l’agneau étaient beaucoup plus loin du bord. Elle s’est recroquevillée, s’est figée de peur et ne faisait aucune tentative de se sauver.
Le fils de kazakh, qui avait pu faire paître le bétail il n’y a pas longtemps, j’ai eu pitié de la brebis et de l’agneau. J’ai voulu sortir les animaux sur le bord. Et moi, en sautant par-dessus les blocs de glace, je me suis précipité vers eux. J’étais déjà tout près, mais soudain la brebis a eu peur et a pris la fuite. L’agneau l’a suivi. Ils étaient en train de se trouver dans l’eau. J’ai juré avec mechanceté, saisi par mon obstination morbide ordinaire, et j’ai couru après eux sur la glace glissante brillante. Je ne pouvais plus m’arrêter.
Ayant glissé à la lisière de la glace, je suis tombé comme une masse, mais j’ai eu le temps de saisir la brebis par le pied de derrière. Je me suis soulevé et en même temps je me suis trouvé à la limite de deux blocs de glace. Je pouvais déjà être sous l’eau, pourtant la brebis s’est trouvée mon sauveur inattendu. Je me suis accroché fortement d’elle et je n’ai pas pu me tenir sur la surface. L’agneau, sans vouloir quitter sa mère, a accouru vers elle. Je l’ai prise sous le bras et, en traînant la brebis qui résistait par le cou, j’ai essayé d’atteindre le bord. Mais s’étant entassés, les blocs de glace ont commencé à bouger de nouveau. «Probablement, Dieu me maudit»,- j’ai tressailli. Pourtant je n’ai pas laissé mon intention et je continuais cette voie difficile avec les animaux.Encore une saccade, encore un effort, et une bande d’eau assez large restait entre moi et le bord.
- Saute! – j’ai entendu la voix haute, et en élançant le regard vers ce côté, j’ai vu le vieux kazakh. Il me regardait avec étonnement et avec frayeur des broussailles de tugaï.
- Saute! – le vieillard a crié de nouveau avec émotion. – L’eau n’est pas profonde ici, tu ne vas pas te noyer. Et si tu ne sautes pas maintenant, tu vas être emmené n’importe où.
Sans quitter la brebis et l’agneau, j’ai sauté et je me suis plongé dans l’eau jusqu’à la poitrine.
- Laisse-les, ils sorterent eux-mêmes! – le vieillard s’inquiétait pour moi. – Sors ici plus vite.
J’ai suivi son conseil et j’ai laissé la brebis et l’agneau; ils ont commencé à nager et je suis sorti enfin sur le bord presque en même temps avec eux.
Mes moutons se séchaient paisiblement sur le vent déjà affaibli et broutaient la petite herbe humide.
- Que l’Allah te garde! – le vieillard a hoché la tête d’une manière joyeuse et affligée. – Que tu ne sois pas malade... Déshabille-toi vite et tords ton vêtement. Et là, dans l’arba, j’ai une grande fourrure. Enveloppe-t’en, réchauffe-toi. Tords, tords... Et on va sécher comme il faut déjà à la maison...
J’ai demandé au vieillard si sa maison était loin.
- Au bout de la ville, près du moulin à eau!
Je me suis enveloppé dans la fourrure de mouton spacieuse et je sentais le frisson qui me passait après le bain involontaire.
- Et est-ce que vous avez un cheval?
- Est-ce que tu penses que je porte mon arba moi-même? Bien sûr, que j’en ai un au moins! Il est déjà attelé. On ira bientôt. Je préparais le compustible ici: tugaï. Quand je t’ai vu sur le bloc de glace – je me suis inquiété. Mais il paraît, que tu es un vrai jiguite. Tu as si adroitement sauvé la brebis avec l’agneau. Probablement, tu a été élevé sur les pâturages et tu aimes le bétail.
- Je suis le fils du kazakh, aksakal. J’ai habité dans l’aul et je faisais paître les troupeaux. Tout ça m’est très proche. Et je veux vous offrir la brebis avec l’agneau.
Le vieillard n’a pas consenti à accepter ce mon cadeau, il me persuadait que j’avais gaspillé trop de forces pour sauver les animaux et seulement à cause de cela, ils m’appartiennent de plein droit. Et, moi, à mon tour, je disais que la brebis a été chassée par le bloc de glace juste vers les broussailles de tugaï, qu’il préparait pour le bois.
- Bon, d’accord. Continuons cette conversation chez moi.
Je lui ai dit que j’avais des affaires dans la ville.
- Comment est-ce que tu peux aller dans le vêtement mouillé.
- Je suis très pressé, c’est pourquoi j’endurerai.
- Et si le bloc de glace t’emportait loin!
- Mais cela n’a pas passé, - j’ai souri en réponse.
- Oï, ne sois pas un sot! – le vieillard s’est mis à parler d’un air imposant et sérieux, - et si le grand-père meurt, on aura le temps de l’enterrer, si le chameau tombe malade, on aura le temps de l’abattre! Pourquoi est-ce que tu te dépêches comme si le sang coule à côté?
- Non, cher aksakal! – ma voix résonnait aussi ferme, - Que le sang soit versé maintenant, mais cela peut se passer très bientôt. Voilà moi, je me dépêchais aussi, je voulais traverser la rivière la nuit sur la glace, et comme tu vois, la rivière m’a charrié sur le bloc de glace. Et si je suis resté vivant, alors je vais aller où j’ai décidé.
- Tu changes le vêtement au moins dans notre maison. On va te trouver le vêtement.
J’ai consenti. On a chargé le chariot, appelé arba, avec du bois, les brebis, on s’est assis à côté et on est allé. La fourrure m’a bien réchauffé ce matin froid de printemps. Dans sa maison le vieillard me persuadait de nouveau de me reposer, de me calmer, de manger un morceau, mais je tenais ferme.
- Tu es vraiment très pressé. Je ne vais pas te retenir. Veux-tu que mon fils adolescent te ramènes? Il dors encore. Je vais le réveiller, et tu arriveras tout de suite sur ce cheval.
Le soin du vieillard m’a touché, mais j’ai décidé d’aller à pied.
- Il te faudra patauger bien longtemps sur la boue. Et le fils doit aller en tout cas. On a les affaires dans la ville. Attends, je vais te trouver le vêtement.
- Ce sera bien si c’est quelque chose de kazakh, d’aul, - j’ai demandé au vieillard.
- Et nous n’avons rien de ville.
Et quelques minutes après j’ai ressemblé déjà à un jiguite pauvre d’aul. Bien qu’il soit nécessaire de dire, que le vêtement, que le vieillard m’avait donné, était à ma taille. Et la chose principale était que cette toilette était bonne pour l’exécution de mes intentions.
- Bien sûr, que tu vas prendre avec toi le vêtement mouillé et les brebis? – le vieillard m’a demandé.
- Je vous ai offert les brebis, aksakal. Et le vêtement peut rester aussi. Peut être je vais le prendre un de ces jours.
Le vieillard m’a regardé d’un air significatif:
- Je vais prendre la grâce du dieu, mais de l’homme – non. Je travaille toute ma vie sur le moulin. Mon gain me suffit. Je n’ai besoin ni de bétail d’autrui, ni de vêtement d’autrui. Rappelle-toi, mon vieux, n’importe quand tu reviens ici, tout ce que tu as laissé, sera gardé pour toi.
Ayant remercié l’aksakal honnête, moi et son fils – adolescent, nous nous sommes mis en route. Quand nous avons atteint la lisière de la ville, le vent s’est calmé, les nuages se sont dissipés et les rayons de soleil ont réchauffé tout de suite le sol et l’air.
- Alors, le gars, - j’ai dit à mon cocher, - merci, d’ici je vais aller moi-même.
- Et peut être il vous faut aller plus loin, je peux vous y reconduire...
- Non, ce n’est pas du tout loin d’ici, - j’ai répondu. Je ne voulais même pas montrer au garçon ma future embuscade. J’ai sauté de l’arba. – Passe mes salutations à ton père. Et, d’ailleurs, dis-lui qu’il ne m’attende pas.
Il ne m’a rien répondu, et je suis allé mon chemin. La ville était tout à fait déserte à cette heure relativement bonne. Sans prêter attention à la boue, j’essayais de marcher le plus vite possible. Il me semblait que si quelqu’un apprend que j’était ici – cette nouvelle répanderait immédiatement à travers tout Kzyl-Orda, et les habitants se précipiteraient dans la rue seulement pour me regarder.
Enfin, j’ai vu la maison de Korsak avec les croisées de fenêtre et les portes retirées. Il était aussi désert ici. Je me suis caché sous le jonc, rangé pour la future réparation, une tige près de l’autre, et soudain je me suis senti comme dans une hutte: aucune goutte d’eau de pluie n’y pénétrait.
Je voyais très bien ce qui se passait dans la rue à travers les fentes, et le jonc me cachait bien.
Je tenais avec soin dans la main le revolver, que j’avais mis dans mon sein sans que le vieillard l’aperçoive, quand je changeais du vêtement sec. J’attendais avec une impatience anxieuse l’apparition des étudiants. Je voulais les voir, ceux qui se dépêchaient à l’institut, badins et riants, voir, comme selon l’habitude de la jeunesse, ils marchaient en se prenant sous les bras. J’ai décidé de les regarder fixement pour trouver Bates et Mousapyr tout de suite. Surtout Mousapyr, qui je devais tuer d’un coup bien tiré du revolver!
... Les étudiants me passaient déjà, mais je ne les voyais pas...
Soudain Bates a apparu. Elle allait en compagnie du jiguite et de jeunes filles qui m’étaient inconnus. Elle était aussi gaie que les autres. Et, en la regardant, j’ai pensé qu’elle s’était résignée à sa nouvelle vie et a cru ma promesse d’hiver de ne plus la toucher, et Mousapyr non plus.
Bates a passé insouciante et gaie. J’ai décidé maintenant d’attendre jusqu’à l’après-mid, quand elle reviendrait à la maison. Peut être, Mousapyr l’accompagnerait, comme mon parent m’avait dit.
Cinq-six heures, que j’ai passé en embuscade de jonc, m’ont paru cinq-six longues heures. Ma patience a déjà commencé à s’épuiser. Et là, comme en se moquant de moi, un coq s’est envolé au sommet de mon abri et s’est mis à pousser des cocoricos sans arrêt. Son chaque «cocorico» me frappait comme du fer sur le sinciput. J’essayais de le chasser par une exclamation basse «kych», mais mon chuchotement ne l’effrayait pas du tout. J’ai essayé de secouer un peu le jonc, mais le coq continuait à brailler. Quelle merveille?.. Est-ce que ce n’était pas un de mes ennemis qui était devenu cet oiseau criard. Je l’ai frappé du jonc, et seulement en ce moment-là il s’est retiré. Mais un nouveau malheur m’attendait. Comme si en se moquant de moi, une meute des chiens ont suscité une bagarre furieuse près de lui. D’ailleurs, bientôt les chiens se sont enfuis quelque part dans une autre ruelle. J’ai même commencé à les manquer, ainsi que le coq criard. Et la colère ravivait mon âme et remplissait mon cœur jusqu’aux bords. La colère et l’attente me comblaient... Et qu’est-ce que je pouvais faire maintenant?
Et soudain j’ai entendu une chanson. Deux voix la chantaient – celle d’homme et de femme. J’ai regardé fixement et j’ai vu Bates avec Mousapyr. Est-ce que ce n’était pas le délire? J’ai essuyé les yeux. Non, ce n’était pas le délire. C’étaient eux qui marchaient ensemble. Leurs visages étaient joyeux, une chanson se faisait entendre de leurs bouches.
Pour un instant le désir d’obscurcir cette joie s’est enflammé en moi. Ce feu était vif et vite, comme une étoile qui tombait dans la nuit sombre. Elle a apparu firtivement et a disparu. Et de nouveau le feu de la haine et de la vengeance m’ont saisi et je ne pouvais plus m’en débarrasser. Je me suis souvenu des mots de Lermontov que j’avais beaucoup lu les dernières années et je le croyais mon prophète: «Oh l’amour-propre! Tu es le levier, avec lequel Arkhimed voulait soulever le globe!» J’ai répété ces mots, comme une prière, et j’ai senti de nouvelles forces en moi.
Avec un relolver dans les mains, j’ai sauté du jonc et j’ai apparu devant Bates et Mousapyr. Ils se sont figés en frayeur. «Allah!» - Bates a crié, elle s’est échappée des mains de Mousapyr et a reculé. Et lui, stupéfié, continuait à se tenir debout. J’ai injurié affreusement et j’ai pressé sur le chien de détente du revolver. Un raté. J’ai commencé à lever le chien. Mousapyr a profité de ce moment et a plongé dans l’ouverture bâillante de la petite fenêtre de la maison de Korsak. Ma vue s’est troublée, je ne voyais rien, sauf mon ennemi et je me suis jeté à sa poursuite. Quand j’ai sauté dans la maison, je me suis trouvé tout près de Mousapyr. Il tenait une pioche – ketmen - dans ses mains.
Je l’ai juré de nouveau avec rage et lui, je ne sais pourquoi, n’a pas levé la pioche, mais il me regardait en souriant largement d’une manière étrange, et faisait entendre les sons inarticulés, quelque chose d’absurde.
- Е-е-е-е!
- Voilà, tiens - е-е-е-е!- je me suis exclamé, en le saisissant avec la pioche, je l’ai jeté à tour de bras, son visage sur le plancher de bois. J’ai grimpé sur lui comme à cheval, mais il n’a même pas bougé.
Le chapeau de Mousapyr a roulé quelque part de côté, je l’ai frappé de toutes mes forces avec le revolver sur la cime nue. J’avait envie de le frapper encore une fois, et j’ai même levé déjà le revolver, mais en ce moment-là son sang a jailli en jet d’eau chaude dans mon visage et il m’a paru que mes yeux se sont écoulés. J’ai fermé le visage de la paume...
...Je ne me rappelle pas ce qui s’est passé avec moi après. Quand je me suis revenu en soi et j’ai regardé autour, j’ai vu que j’étais couché dans une chambrette étroite avec une porte condamnée et une fenêtre étroite, fermée par la grille.
BAKHYT – BONHEUR
(L’épilogue)
Le court a considéré mon crime. On m’a condamné à dix ans. Je passais cette punition dans le camp, situé dans la taïga extrême-oriental. Mais j’ai dû y passer sept ans, pas dix ans.
Les condamnés dans le camp travaillaient sur les coupes de bois. J’ai retroussé les manches, et, en crachant sur les paumes, je me suis mis au travail. Un jeune jiguite vigoureux, s’il voulait, serait capable de faire n’importe quel travail. Chaque jour je faisait au moins une norme et demie, d’habitude deux ou même trois. On me disait déjà que si ça continuait ainsi, on me diminuerait le délai en deux. Malheureusement, un an n’a pas passé qu’un malheur m’est arrivé, - je suis tombé malade du scorbut. Le rétablissement m’a pris beaucoup de temps. Je ne pouvais pas recueillir mes forces presque un an. Mais la jeunesse m’a aidé, et je me suis mis de nouveau au travail avec zèle. Ainsi sept ans plus tard après l’emprisonnement je suis parti dans mon pays natal.
Dans le camp je travaillais non seulement dans les stockage de bois. J’ai fait un cours médical de deux ans et je suis devenu l’aide-médecin. Et ce qui était encore plus étonnant, je soignais mes patiens souvent avec succès. En plus, je dirigeais la bibliothèque. La bibliothèque de camp était tout à fait petite. Il y avaient seulement quelques dizaines de livres.Et jusqu’au moment de ma libération elle s’est argandie jusqu’à trois milles. On lisait les livres à haute voix aux prisonniers illetrés. Et moi, j’étais le lecteur le plus infatigable. Je travaillais dans le club, j’aidais à publier le journal mural, et en plus je suis devenu l’opérateur de cinéma. En bref, il n’y avait pas de travail culturel dans le camp dans lequel je ne prenais pas part.
Et voilà j’allais dans le train comme un citoyen jouissant de ses droits civiques avec de bons caractéristiques. Quelques jours après je suis descendu sur la gare de Novosibirsk et dans le bureau de renseignements, j’ai appris que le wagon «Karaganda-Alma-Ata», qui serait bientôt attelé à la rame de Novosibirsk, se trouvait dans une des impasses.
J’ai pris un ticket de réservation pour ce wagon dans le guichet et je me suis rendu le chercher.
Il n’était pas difficile de trouver le wagon. Mais en ce moment-là un homme, qui se promenait lentement sur le quai en avant et an arrière, a attiré mon attention, et plus je le regardais, plus anxieusement mon cœur battait. Et soudain je l’ai reconnu: c’était Yerkin Erjanov, l’ami de ma jeunesse, notre supérieur de volost inlassable.
- Agaï! – je me suis exclamé et j’ai embrassé mon ami d’un mouvement brusque. Est-ce que je pouvais me retenir des larmes?..
- Oh, mon dieu, est-ce que c’est toi? – J’entendais la frayeur dans la voix d’Yerkin. En me serrant contre sa poitrine, il s’est exlamé:
- Du camp, Burkut?
En desserrant les embrassades, il m’a embrassé dans les yeux éplorés, et m’a ragardé d’un œil attentif:
- Tu es devenu tellement robuste. Un vrai athlète. Et tu t’es bien habillé. Tu as l’air beau, Burkut...
- Je me sens encore mieux au fond de mon cœur! – Et j’ai tendu mon passport avec la caractéristique de camp à Yerkin.
Il a lu attentivement mes documents et a secoué ma main bien longtemps:
- Je te félicite, je te félicite fort, la voie est ouverte devant toi.
- Merci, Yerkin! Merci beaucoup! Tu me crois. Je ne suis plus le fils du baï, étranger au travail. Avant la graisse me montait à la tête, je m’agitais, je faisais fausse route, j’ai fini par un crime grave. Et maintenant je suis un simple travailleur, un homme soviétique. Un vrai homme soviétique. Crois-moi, Yerkin, crois-moi. L’école de travail n’était pas simple pour moi, mais je l’ai passée. Et après cette école je vais vivre le reste de ma vie honnêtement. Tu peux ne pas en douter.
En regardant d ans les yeux d’Yerkin, j’ai vu qu’il me croyait...
Jsute derrière l’empasse, où le wagon se trouvait, une fôret commençait. Au printemps tôt, sec et chaud, l'odeur des aiguilles, des herbes et de l'écorce, l'odeur douce de bois calmaient et apaisaient. Yerkin et moi, on la respirait à pleine poitrine.
- Notre rencontre est ellement inattendue! - j'ai dit. - Je te regarde et je vois les traits de mon propre peuple... J'ai envie de parler et parler. Où est-ce qu'il est mieux de continuer notre conversation, dans le wagon ou ici, dans la forêt?
- Il y a beaucoup de gens étrangers dans le wagon. Ils vont nous embarrasser. Tu vas y laisser ton sac, et puis jusqu'au départ du train, on va nous promener sous les pins.
Et nous nous promenions ensemble, en aspirant l'arôme conifère, comme dans la jeunesse lointaine l'arôme de l'absinthe de steppe.
Yerkin parlait de sa vie. Il était au travail soviétique dans les auls jusqu'à l'année trente-un, et puis on lui a envoyé aux cours de trois ans, attachés à l'école suprême de Parti à Moscou.
Puis on l'a pris à l'administration du comité central de Kazakhstan. Il s'est trouvé que maintenant il revenait de Kustanaya après la moisson. Yerkin a partagé ses rêves avec moi.
- Nous sommes, Burkut, de Tourgaïï. J'ai eu de la chance de voir les terres noires de Kustanaya. Quelle terre grasse. Où encore est-ce que tu peux voir un sol si fertile? Et nous, on ne peut dire, nous n'utilisons pas une centième partie de ce sol comme il faut. Je vais en parler au comité central. Le temps doit enfin venir quand cette richesse ne périra pas.
Yerkin s’est tu, j’ai pensé à ce que beaucoup de choses avaient changé dans nos steppes natales, et dans le futur tout allait changer encore plus. Je me suis rappelé une singularité de mon caractère, - mon obstination maladive. Je ne m’étais pas débarrassé de ce trait même dans le camp. Après mon crime, je me suis coupé de Kazakhstan, comme si tous mes compatriotes étaient coupables de tous mes malheurs. En me trouvant dans le camp, je n’écrivais pas dans mon pays natal, je ne donnais à personne de mes nouvelles, où je me trouvais. J’étais tellement têtu, que j’ai pas profité de la bibliothèque de camp pour m’abonner à quelques journaux et revues de Kazakhstan.
Il était clair, que je ne savais pas beaucoup de chose de la vie de notre république, je lisais par hasard ce qui tombait sous mes yeux des pages des éditions de Moscou, c’est pourquoi les récits d’Yerkin sonnaient pour moi d’une nouveauté sans précédent. Tout m’ouvrait pour la première fois. Le partage des terres de baï entre les paysans travailleurs en 1927, quand j’étais condamné, la confiscation du bien de grands baïs et des seigneurs féodaux, le commencement de la construction de kolkhoze.
Yerkin m’a décrit l’image de la lutte pour la création des kolkhozes et m’a expliqué l’essence des exagérations, faites dans le temps, quand F.Goloshchekin était à la tête de l’organisation de Parti de Kazakhstan. A cause des mesures trop sévères on a porté préjudice à l’agriculture de la république, surtout à l’élevage. J’ai entendu pour la première fois le nom de Mirzoyan, un homme très actif, doué, qui avait vite gagné le respect des kazakhs, d’Yerkin.
- Est-ce que tu sais que l’économie et la culture se dévéloppent bien vite? Tu dois ne pas reconnaître Kazakhstan...
J’ai décidé tout de même de poser une question à Yerkin à propos de mes parents. Il s’est étonné beaucoup que je ne savais rien à propos de leur destin. Oui, la fin de mon père était encore plus triste que je supposais. En automne mille neuf cent vingt-six il était en train de franchir la frontière soviétique-afghan non loin de la ville de Termez. Les gardes-frontières l’ont trouvé, ils essayaient de l’arrêter, mais il s’est mis à fuire, et une balle l’a atteint. Le bien des parents a été confisqué. La mère et les autres parents ont déménagé en Oural. Et, comme Yerkin avait entendu dire, ils habitaient maintenant à Tal-Kal...
Yerkin m’a aussi parlé de la défaite des alachordyntsys. Presque tous, sauf quelques personnes, se trouvaient encore dans les places d’emprisonnement.
Probablement Yerkin n’aurait rien dit en ce qui concernait Bates, en ayant peur de toucher ma blessure morale, si je n’avais pas demandé d’elle moi-même. Et j’ai appris qu’elle avait fini l’institut à Kzyl-Orda, elle est devenue la femme de son camarade de cours Akpak Adambaev et qu’elle était l’institutrice à l’école de sept ans dans un des quartiers de la région d’Akmolinsk.
- Pendant les semailles de printemps cette année j’ai été dans cette région et je suis allé voir Bates, - Yerkin parlait et me regardait attentivement. – Ils vivent en bonne harmonie, et le mari la respecte beaucoup. Ils ont un fils et une fille. La mère Jania et le petit frère Seil habitent avec eux. Karakyz est morte. La grande-mère éleve les enfants. Ils vivent dans l’aisance, et tout est si bien, si confortable.
Yerkin a arrêté son discours pour un instant, comme s’il a pensé à quelque chose. Puis il a touché ma main de sa paume.
- Je ne vais rien cacher, Burkut. Nous nous souvenions de toi, Burkut. Elle ne se gêne pas du tout de parler de sa jeunesse, de ses anciens sentiments envers toi dans la présence de son mari. Il me semble que ce n’inquiète pas beaucoup Akpak. Mais, tu sais, j’ai compris, qu’elle continue à t’aimer dans son cœur. Elle m’a dit très franchement:
« Je ressemble un peu à Tatiana, mais de notre temps. Voilà est mon mari, ma famille, mais comme je veux que lui, malchanceux, revient sain et sauf». Akpak a aussi demandé d'un ton demi-badin: «Est-ce que tu vas l'embrasser quand tu le rencontres?» Et elle a répondu sérieusement sans aucun embarras: «Oui».
- Et toi? - Yerkin s'est adressé déjà à moi. - Comment est-ce que tu vas rencontrer Bates maintenant?
- En tout cas, je ne ferai aucune chose qui puisse agiter ou troubler sa vie calme.
...Et ce jour de notre rencontre est arrivé plus tôt que je pouvais supposer.
Je suis descendu à Alma-Ata dans l'appartement d'Yerkin dans une petite maison soignée, cachée à l'ombre des arbres frutiers. Jengueï Barchagul, qui m'a rencontré joyeusement, prenait soin de moi comme de son parent. Quelques jours après elle m'a annoncé une nouvelle inattendue:
- Bates avec son mari et son fils Bakhyt se reposent dans les montagnes près d'Alma-Ata dans la maison de repos pour les instituteurs.
Barchagul me l'a dit pendant le thé de matin dans le jardin. Probablement, elle avait déjà consulté Yerkin, parce qu’elle m’a demandé:
- Et si on les invite au dîner?
- Bien sûr, invitez! – j’ai répondu.
- Et tu vas tenir la parole que tu m’as donné là, à Novosibirsk? – Yerkin a demandé.
- J’était fidèle à mes paroles avant, - et j’y suis fidèle maintenant.
Barchagul a regardé son mari:
- Alors, juste après le thé je vais aller chez eux et je vais les inviter.
- Je vais aller avec vous jengueï.
- Est-ce que ça sera commode?
- Très commode. Je promets de me conduire de façon que Bates et son mari se sentent bien. Ce sera mieux, parce qu’ils peuvent ne pas venir.
Yerkin m’a supporté, et bientôt nous nous sommes rendus dans les montagnes. On a atteint la maison de repos pour les professeurs en voiture, et puis nous sommes allés à pied. Quand on escaladait un sentier étroit, qui zigzaguait entre les pins de Tian-In, sur un des tournants les plus raides, on a failli se heurter contre le mari et la femme heureux, qui menait leur fils en bonne santé aux joues roses par la main. Bates, qui riait avec insouciance – c’était elle – a reculé. Il m’a semblé qu’elle s’est exclamée même d’effroi.
Et son mari – il me connaissait bien selon les récits, - a souri aimablement et gentilement:
- Tu as dit que tu l’embrasserais en le rencontrant.
Et en s’adressant déjà au garçon étonné, a ajouté:
- Pourquoi est-ce que tu ne dis pas bonjour au monsieur?
- Alors, vous vous appelez Akpak?
Nous nous sommes serrés fortement les mains.
- Et est-ce que ce future jiguite est Bakhyt, le bonheur?
Akpak a fait un signe de tête affirmatif.
- Alors, je veux souhaiter du bonheur à vous, ainsi qu’à Bakhyt. Et je vous demande la permission d’embrasser le fils.
Timide en public, d'abord le garçon résisitait un peu. Il ressemblait beaucoup à Bates, un garcon un peu gros, potelé, à peau bronzée. Je l’ai levé, je l’ai serré contre la poitrine et je l’ai embrassé tendrement.
- Vis longtemps, atteins les sommets du Bonheur, Bakhyt.
Bates n’a pas dit un mot, elle regardait nous tous et revenait en soi peu à peu. Elle a rougi et, de ses yeux noisettes, qui se sont mis à briller de joie, de grandes larmes pures ont commencé à tomber.