L’après-midi est lourd et immobile. Le ciel est clair et pas du tout nuageux. Le soleil est haut, presque au-dessus de la tête. Ses rayons sont tellement éclatants que c’est insupportable de regarder, les yeux se ferment eux-mêmes. L’air surchauffé brûle même à l’ombre, il empêche de respirer. Les gens sont à bout de forces, ils attrapent le moindre souffle pour rafraîchir le corps affaibli.
Le seul sauvetage ce jour-là est la yourte. Une grande yourte blanche. Le tunduk et la porte sont ouverts tout grand, il y a de la faible brise. C’est possible de respirer seulement dans les yourtes. L’aul, qui est venu à jaïliaou ces jours-là, s’est installé près de la rivière dans les hautes herbes. C’est la steppe qui s’éteint de la rivière aux hautes montagnes bleues. Les tiges des herbes de steppe immobiles dorent aujourd’hui.
La rive nord de la rivière est une longue selle jaune, plusieurs collines arrivent ici des montagnes bleues tortueuses. Et tout cela ensemble: la steppe d’or, le ruban étroit de la rivière dans les bords verts, les collines jaunes et l’aul blanc, qui éteint les colonnes de la fumée bleuâtre, - cela se complète. Et c’est la beauté de jaïliaou.
L’aul de khodja Baïbosyn s’est installé d’une façon libre, à part des autres. Il s’est emparé de la meilleure place. Ici la rivière, partout étroite, se répand en large et les herbes montent plus haut. Les patûrages et les prairies vastes se trouvent autour de l’aul, et il y a des troupeaux innombrables de baï*.
Dix yourtes ne se serrent pas les uns contre les autres. Quatre d’eux sont grandes, les blanches sont installées tout à fait à part. L’une est la yourte de baï lui-même, les deux autres appartiennent à ses fils, et la quatrième est couverte du nouveau feutre, celle qui est ornée des dessins est la yourte de cinq câbles de la fiancée, la fille de baï. Bientôt le toï sera là.
Les autres sont les petites yourtes de deux ou trois câbles. Elles ne sont pas blanches, elles sont noires et trouées. Les travailleurs-éleveurs de bétail habitent ici.
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*baï – un grand propriétaire foncier
Le piquet est enfoncé dans le sol dans deux cent pas des yourtes. Il n’y a que des poulains là-bas. Et les chevaux sont près de la rivière. Ils se sont entassés en quelques troupeaux et se tiennent dans l’eau, ils se refroidissent. Les animaux souffrent du soleil dans cet après-midi brûlant. Ils se sentent pire que les gens, les hordes bourdonnantes des œstres les ennuyent sans cesse. C’est pourquoi les pauvres sont dans l’eau jusqu’au ventre, ils se fouettent sur les côtés avec les queues, ils chassent les insectes ennuyeux.
Les vaches se sentent tout à fait mal. La chaleur est plus difficile pour eux, ainsi que le froid. Et l’œstre est son ennemi farouche. Les vaches sont devenues complètement folles. Dès qu’elles entendent le bourdennement monotone, en levant les queues, elles vont en toute vitesse dans la steppe vers l’aul.
Aujourd’hui l’aul de Baibosyn est extremement animé. Hier vers le soir le fiancé et le père du beau-fils sont arrivés. Maintenant les gens ne font pas attention à la chaleur. L’humeur s’est élevée. Surtout des jeunes filles. Chacun croît nécessaire de faire une courte visite au fiancé pour le saluer. Le bruit et le vacarme grandissent, les gens des auls voisins arrivent. Ils veulent aussi saluer le fiancé.
C’est gai près de la yourte blanche où le fiancé s’est installé. La mère de la belle-fille de baï et les jeunes filles voisines y passent, bondissent hors de là avec le rire et les plaisanteries.
Les amis du fiancé ne sortent pas de la yourte blanche dès le matin. Ils ont déjà vidé beaucoup de coupes spacieuses. Le kumis est un peu monté dans la tête et maintenant une conversation bruyante a lieu ici. Les simples plaisanteries se transforment en discussions chaudes. Les jeunes gens sautent sur leurs pieds, prouvent quelque chose et puis de nouveau il y a du rire. La yourte du fiancé est très attirant maintenant. Le bruit, les jeux, les plaisanteries! Le son de la dombra et la voix grêle du chanteur Mataï, connu dans la steppe, se livre passage à travers tout ce vacarme de temps en temps. Les chansons de Mataï cachent toujours le sens profond.
Les vieillards ne croient pas décent d’entrer dans la yourte du fiancé. Ils se sont installés à part, au bord de la rivière et mènent une lente converstion. On voit tout de suite que ce sont les hôtes d’honneur. Ils se tiennent d’un air important. Ils sont arrivés par respect au fiancé – le baï noble. Parce que le fiancé Kassym n’est pas une personne simple. Il a été récemment élu le supérieur dans le comité executif de volost (le district rural) du volost voisin.
Kassym vient de l’aul noble. Cette année-là il a mené un des groupe éléctoraux. Kassym n’est pas un batyr, il n’est pas un bricoleur et en général il n’a pas de mérites spéciaux. Et si le peuple l’a choisi le supérieur de volost, c’est en mémoire de son père. On ne dit pas en vain: « Quoique la bouche soit tortueux, mais le fils de baï est principal».
Et c’est difficile de ne pas prêter le respect au fiancé, si Ospan est venu avec lui. Celui qui avançait Kassym pour devenir le supérieur de volost.
Ospan est un homme connu. Il a déjà nommé quatre supérieurs de volost. Mais lui-même est un simple professeur qui sait lire et écrire. Cela n’empêche pas à Kassym d’affirmer: «Notre Ospan est un véritable savant». Kassym a remarqué un talent particulier de son protecteur – c'est l’habilité extraordinaire de se tenir avec hauteur. Ospan est un grand amateur du respect et des honneurs ; c’est pourquoi le fiancé l’a pris avec lui. Un hôte d’honneur!
A vrai dire, Ospan est loin des besoins de la vie de steppe, mais «l’amour aux khazaks» l’a fait accepter l’invitation de Kassym. Et voilà, il est ici. Le nouveau supérieur de volost a l’intention de trouver la tokal – la deuxième femme. C’est pourquoi il a recherché la fille de Baïbosyn en mariage.
Kassym n’a plus que quarante ans. Ce n’est pas grave que son visage a été endommagé par la variole. Il est grêlé mais ses épaules sont puissantes. Et sur les épaules il y a une tête avec le nez solide et une barbiche rare. Voilà quel fiancé la fille de Baïbosyn a. Il ne brille pas par son éloquence, n’attire pas dès les premiers mots. Mais, quand il est nécessaire, il est très clair. Au moins avec Ospan. Tout ce que Ospan disait, il prenait pour une grande révélation. C’est pourquoi il a probablement plu à Ospan.
Après le thé de matin, Ospan croît nécessaire de se promener un peu et sort dans la cour. La chaleur l’exténue bientôt, mais ce n’est pas convenant de revenir dans la yourte tout de suite. Il doit faire l’air qu’il s’est intéressé à la vie du village. Accompagné de «l’officier d’ordonnance», qui est arrivé avec lui, et de la foule des gens curieux, il passe d’une yourte à l’autre et regarde avec étonnement tout ce qui le rencontre. On pourrait croire qu’il le voyait pour la première fois: les moutons qui se reposent dans l’ombre, les vachent qui sautent avec les queues levées. Il remarque l’étalon attaché, prend une pose, secoue la tête: «Ils ont chaud, les pauvres! Ils sont tellement cruels, ces khazaks!»
Ils s’ approchent de la vieille, elle cuit le kurt. Ospan matifeste de l’enthousiasme:
-Qu’est-ce que tu fais, la vieille? Oh, c’est une véritable production!
Ceux qui accompagnaient Ospan font tous ensemble un signe de tête, en cachant le petit rire, ils font le chorus: «Ça arrive chez nous, les khazaks». La mémoire de l’homme est courte. Ospan a oublié comment il tournait autour de la chaudière, il ne se souvenait pas de la louche que sa mère utilisait pour le frapper s’il l’ennuyait trop. Il a tout oublié et il fixe les yeux sur le kurt comme s’il ne l’a jamais goûté.
Ils se promènent et retournent. Le fiancé attendait déjà Ospan. Il l’appelle: il y a un secret. Celui-là doit quitter la yourte de nouveau.
Ils s’éloignent à une cinquantaine de pas de l’aul, ils s’asseoient sur une petite clairière verte. Kassym enfonce le chapeau sur les sourcils, descend les yeux et commence:
-J’ai entendu une conversation, je ne l’ai pas du tout aimé. Vous savez que j’ai recherché la fille de ce Baïbosyn en mariage. Les parents de la jeune fille ont donné leur consentement et ils ont déjà pris beaucoup de têtes de bétail. Et voilà, tiens, je ne sais pas ce que les parents pensent, mais la fille a annoncé: «Maintenant nous avons la liberté, je ne veux pas me marier avec lui, il a déjà une femme et en plus il est beaucoup plus âgé!». Sa tante est venue, elle a dit: «Je vais me plaindre, la fiancée dit, je vais ...!» Qu’est-ce que c’est maintenant? Hier et aujourd’hui je l’ai appelée, mais elle ne veut pas. Elle répète tout le temps: «Je ne vais pas me marier!» Les parents ont donné leur bénédiction pour le mariage, et nous l’avons déjà recherchée en mariage. En plus je vous ai embarrassé, je vous ai amené ici. Maintenant vous êtes notre espoir. Vous êtes le soutien pour l’évadé et pour celui qui rattrape! Elle a décidé de vous exprimer les plaintes. Si vous le trouvez possible, vous pourriez facilement la dissuader de cette bêtise. Elle vous écoutera.
Ospan imite la profondeur de la pensée, il baisse les yeux, garde un instant le silence et décide:
-D’accord, je vais parler avec elle. La liberté est bonne, mais la jeune fille doit observer les convenances. Il ne faut pas laisser de côté les traditions khazaks.
-C’est juste! – approuve le fiancé content. – Ce n’est pas indiqué dans ton décret que la jeune fille se retourne du fiancé. Cela ne doit pas être comme ça!
Ospan ne reporte pas les affaires, il va tout de suite chez la fiancée. C’est même intéressant, il ne l’a pas encore vue. Il passe la yourte du fiancé, il reste un peu près de l’entrée de la yourte décorée, il sort le peigne de la poche, il lisse les cheveux, se redresse comme un coq, tousse et entre à l’intérieur. La fiancée est assise près du lit, elle coud quelque chose à la machine à coudre. Il n’y a plus personne dans la yourte. Il ne faut pas regarder Jamilia deux fois pour comprendre qu’elle est belle. Les cheveux noirs brillants sont ornés de la calotte noire brodée, et à cause de cela le visage semble surtout blanc. Les joues sont vives, le nez n’est pas grand, il est droit. Le pourpoint de peluche entoure bien la stature grosse mais belle, la robe blanche émerge de là. Le vêtement de Jamilia lui va beaucoup. Ospan fond tout à fait. Il veut même faire quelque chose de plaisant pour la jeune fille. Il passe à la place d’honneur, s’asseois et dit bonjour. Jamilia promène les yeux et répond avec dignité.
En mêlant l’affaire avec plaisanterie Ospan s’approche furtivement de la question qui l’a amené ici. La jeune fille tourne la tête et lève les sourcils avec étonnement. Ce n’est pas facile pour Ospan. En s’exprimant vaguement, en hésitant prononcer chaque phrase, il le fait quand même.
-Les parents vous ont déjà recherchée en mariage. Le fiancé est le supérieur de volost, l’homme respecté. Pensez, si vous ne faites pas une faute en lui refusant? Peut être vous vous reviserez? - termine-t-il en souriant d’un air pitoyable.
Ces paroles ne troublent pas Jamilia, elle regarde dans les yeux d’Ospan d’un air moqueur et direct.
-Je ne veux pas croire que ce sont vos pensées. Vous n’avez pas pu refuser un copain, malgré tout il vous a amené ici, n’est-ce pas?
Ospan se décontenance, il ne trouve rien à dire. Il sourit avec sympathie et mâchonne:
-Vous pourriez avoir raison, mais c’était moi qui ai exprimé ces idées. Je pense, vous devriez répondre.
- Si quelqu’un d’autre venait, je ne serait pas étonée. Mais vous? Vous êtes un homme cultivé, connu. Ici nous vous croyons notre défenseur. Nous pensons que vous êtes pour la liberté des femmes et soudain vous êtes intermédiaire dans cette affaire! Est-ce que ça vous va?
- Vous m’offensez, - Ospan implore, - moi, je suis intermédiaire, non!
-Je suis ravie de l’entendre. – Les yeux de la jeune fille rient. – J’attends de la justice de votre part. Votre état, votre extérieur, votre âge font penser mieux à votre propos.
Ospan n’essaie pas de répliquer – il accepte sa défaite et baisse la tête en attendant les reproches suivants. La sincérité et l’esprit de la jeune fille ont surmonté. Les derniers mots sont tombés juste dans son âme et ont engendré un espoir inattendu. La jeune fille lui convient en ce qui concerne la beauté et l’esprit. Entretemps Jamilia a assez de temps pour discerner le beau vêtement russe du «vrai savant», et le visage rose agréable.
Le sentiment réciproque est remué dans son âme. Elle ne se souvient plus du fiancé. Kassym malheureux, brûlant entre deux feux – l’espoir et le désespoir, attend Ospan avec impatience. Et l’envoyé perfide fait déjà les projets – comment rechercher les bonnes grâces de la belle jeune fille lui- même.
Encore quelques mots sincères et ils commencent à parler comme de vieilles connaissances.
Jamilia plaît à Ospan de plus en plus. Sa fermeté grandit. La conversation tourne déjà près de l'objet intime. Ospan fait de l’esprit, brille, ce n’est pas pour la première fois qu’il doit charmer le cœur de la belle habitante de steppe. Enfin il se décide et dit le secret directement. La jeune fille ne perd pas contenance. Il lui arrivait déjà d’écouter les déclarations. En encourageant l’amoureux avec son regard, elle dit:
-Votre désir peut être réalisé. Mais d'abord écoutez le mien...
Ospan ne la laisse pas finir. Il se lève brusquement, attire la jeune fille et l’embrassée. Jamilia se trouble, mais pas trop. Elle baisse les yeux et prononce doucement: «On peut entrer». Et Ospan encouragé exige déjà un rendez-vous tête-à-tête. La jeune fille sourit.
- Vous êtes tellement vite. Vous n'avez pas eu le temps de tomber amoureux et vous voulez déjà être tête-à-tête.Ne vous dépêchez pas. D'abord apprenez mon désir.
- Dis, dis plus vite!- presse Ospan.
-Ecoutez. Que notre intimité ne soit pas éphémère. Si vous aimez vraiment, serons ensemble pour toute la vie. Qu’est-ce que vous en pensez?
Ospan ne réfléchit pas longtemps, il se lève brusquement avec empressement.
- Quels mots, ma chère Jamilia! C’est mon désir le plus cher. Décidons tout de suite: tu est la mienne et moi, je suis le tien.
Quoi d’autre reste aux amoureux? S’accorder sur le mariage, bien sûr!
On discute longtemps, enfin on trouve la bonne décision: un de ces jours Ospan, en terminant ses affaires dans la auls, ira dans la ville. Et alors, en rentrant, il passera et prendra Jamilia. Et Jamilia doit se tenir ferme et ne pas donner son accord sur le mariage avec Kassym. Ils prennent cette décision, ils s’embrassent fortement, comme des amis après une longue séparation. Les baisers des amoureux sont ardents, c’est difficile de se séparer. Mais tandis que Jamilia est considéré la fiancée de l’autre personne, il faut partir.
Bien sûr qu’Ospan ne dit pas la vérité au fiancé. Il se plaint de la jeune fille: «Je la persuadait longtemps et sérieusement, la fiancée. Je pense que personne ne réussira à la convaincre. Moi, je n'ai pas réussi». Kassym croît et ne croît pas, mais il ne commence pas à reprocher.
Vers le soir une nouvelle se répand dans l'aul: la jeune fille a refusé Kassym, elle ne veut pas se marier avec lui. Quelle honte! Les parents ne savent pas où se cacher. Ils se sont compromis devant tous les gens. Néanmoins rien ne peut être changé.C'est impossible de forcer quelqu'un à se marier. Les temps ont changé. Le mariage, fixé pour le lendemain, est annulé. Les jeunes gens et les jeunes filles s’attristent et s’apaisent. Dès le jour précédent ils se préparaient, et soudain on dit qu'il n'y aura pas de gaieté. On essaye de persuader la fiancée, on envoye des délégations composées des parents et des proches - rien n'aide. On doit annoncer au fiancé: "Notre fiancée a des caprices. Ne soyez pas chagriné. Donnez un délai de quinze jours, on va tout arranger. Le délai passe et venez".
Tard dans la nuit les gens de la suite du fiancé commencent à partir dans leurs auls. Le fiancé part aussi.
Cinq jours passent. L'aul de Baïbosyn dort, fatigué de la journée chaude. Le tarantass s'arrête doucement, il est attelé à la troïka. C'est Ospan qui est venu pour prendre Jamilia.
Personne ne devinerait pas ce qu’Ospan a décidé de faire. Il a mené l'affaire bien habilement. Il a alors quitté l'aul de Baïbosyn ensemble avec Kassym et a passé tous ces jours à côté du fiancé malchanceux. Qui pourrait soupçonner un mauvais coup?
Les chevaux s’arrêtent près d'une petite colline, au bout de l'aul, - c'est entendu comme ça. Jamilia doit venir là. Ospan regarde attentivement avec impatience dans l'obscurité - plus vite, plus vite! Le temps coule tellement longtemps! Les minutes deviennent des heures, tout est calme. Ospan et son compagnon écoutent attentivement, ils attendent. Les étoiles font des clins d'œil dans les airs. Les figures des gens apparaissent aux jiguites. Non, ce ne sont que des ombres...
Presque une heure passe. Soudain l'oreille saisit un tintement faible du cholpa. Et déjà on entend une conversation. Deux personnes marchent. La robe blanche apparaît. Jamilia! Ospan se jette à la rencontre. Le tchapan noir a été jeté sur la tête de la fille, au pire, pour qu'on ne la reconnaisse pas. Jamilia dit doucement quelque chose à son conducteur, elle fait ses adieux, et les chevaux se misent en marche.
La ville est à une centaine de verstes d'ici. Dès que l'aul se réveille et les gens comprennent ce qui s'est passé, les fuyards seront déjà sur place. Les chevaux les emporte à toute bride.
Le matin vient. Dans l'aul on s’aperçoit de l'absence: où est Jamilia? On devine seulement vers le dîner - elle s'est enfuie. Mais avec qui? La nouvelle sur la fuite atteint l'aul de Kassym vers le soir.
Et le jour suivant les gens apprennent que c'est Ospan qui a organisé la fuite.
1923