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Maïline Beïmbete « La maison du soldat de l'Armée rouge»

23.11.2013 1537

Maïline Beïmbete « La maison du soldat de l'Armée rouge»

Язык оригинала: « La maison du soldat de l'Armée rouge»

Автор оригинала: Maïline Beïmbete

Автор перевода: not specified

Дата: 23.11.2013

Même son nom - et celui - là se trouvait rarement sur le papier. Mais cette fois - ci  il s'est trouvé, en effet, dans les listes du régent d`Aul, et pendant les élections Bouzaoubak Tmakbaev a été mentionné également avec tous. Au début il même sentait quelque chose de la fierté parce que comme tous les gens honnêtes et  lui aussi, il s'est trouvé avec les autres dans quelques papiers, et comme les autres il avait le nom personnel, mais avec le temps avec le nom on lui a collé encore et l'impôt, et le président du conseil d`Aul lui poursuivait. Le président du conseil d`Aul alors était célèbre dans tous les alentours,с`était le roublard Akhmetjan avec les moustaches sortantes. Il ne fallait pas lui marcher sur le pied, il se passait qu`il  saisait pour la gorgée le pauvre diable Bouzaoubaka.

- Fils de chien! L'avorton! Qui t`a donné le droit de souiller le papier avec ton nom ?! Tu n`est pas capable de payer l'impôt, il n'y a pas lieu de figurer dans la liste des propriétaires.

Bazaabook, dans ces cas – là, il voudrait être à cent pieds sous terre.

- Mais que faire, сhéri – mâchonnait – il d'un air coupable. – Ce n`est pas moi qui m`est inscrit, c`était Alich à l'année des élections qui  m`a inscrit. Lui a venu à la tête de augmeneter le nombre des cours... Quelle cour ?. Excuse donc, chéri, le frère nul et qui n'est bon à rien...

Bouzaoubak ne disait plus rien, est timidement, avec supplication regardait son persécuteur. La seule fortune de Bouzaoubaka était une brune vache. Chaque année le président du conseil d`Auk emmenait le veau de la cour pour les impôts. Ce jour triste la femme Bouzaoubaka, Ajjan, grondait son mari malchanceux:

 - Il te fallait beaucoup te trouver beaucoup dans les listes! Malheureux, il vaudrait mieux que tu fusses assis et gardasses le silence, sans bouger!.

- Hé, bien, la femme, - la rassurait Bouzaoubak. - tout se passera peut-être.

Parfois pendant la conversation paisible les épouse à deux voix maudissaient le président du conseil d`Aul et sa liste dans le carnet rayé.

- Qu`il me tombe dans les mains, je brûlerait tout! - menaçait Ajjan.

Maintenant le mot "Tmakbaev" lui-même, écrit sur le papier, semblait plus terrible, que l'ange de la mort - Azrail. Bozouabaka, appris à ses dépens, conseillait à ses pauvres camarades: «Fais attention que tu ne te trouves pas sur le papier. S`ils t`insrivent, tu auras beaucoup de soucis».

Déjà plus tard, dans les premières années après la révolution, le nom insrcit sur le papier n'a apporté aucune joie à Bouzaoubakou. Doujsenbaj, un fonctionnaire, dans du jour à l`autre hurlait sur lui :

- Attelle le cheval! Ton tour!

Et bientôt son seul cheval est arrivé, fatigué et galeux. Bouzaoubak essayait parfois de le dire, mais Doujsenbaj lui fermait la gueule.

- Voici, tu vois la liste ? - Il grognait. - qu'est qu`il y a ici? «Tmakbaev». Tais - toi donc!

«C`est intéressant, qu`est – ce que je dois faire pour que mon nom ne soit jamais mentionné nulle part?» - pensait Bouzaoubak. Une fois il apportait sur son chariot l'inspecteur de l'école et il lui a demandé

- Dis donc, bonhomme, tu es une personne compétente. Comment on peut complètement effacer le nom de la liste ?

L'inspecteur n`a pas compris de la première fois, il lui fallait expliquer, et ensuite l'inspecteur a dit :

- Que la liste ne vous inquiète plus. Les temps, quand on effrayait les gens avec cette liste, ont passé. Vous etes maîtres maintenant.

Bouzaoubak demeurait béant et regardait l'inspecteur. Il a pensé : «quelles sotisses que cet bonhomme dit?»

 Depuis сes temps, il ya eu des certains changements! Ahmetzhan moustachu, l`ancien président du conseil d`Aul , n`avait pas le droit de crier sur les gens, même il n`osait pas aller aux reunions. Ermakan, hier il n`était qu`ouvrier et aujourd'hui  il est devenu  le président du conseil d'aul, et Buzaubak mènait facilement la conversation avec lui. Buzaubak lui-même a également été réélu au conseil d'administration, et une fois il est allé au Congrès paroisse. Maintenant, il parfois disait à sa femme:

- O ma femme, ma femme! C`était très bien que je n'ai pas été retirés de la liste, hein?

Mais Aizhan n'hésite pas à usurper ce mérite.

- Je t`ai dit quoi ..? Sans moi, tu aurais déjà depuis longtemps éliminé de la liste!

Après un peu de temps la vie a changé. La jeunesse s`occupait de tout le travail. Les blanc-becs siègeaient aux conseils, adroitement et savamment diregeait la ferme. Certaines des personnes âgées, des gris tourné commencé à se réchauffer au coin du feu.

- C'est ça! - Saïd. - A travaillé sienne. Times Now pour les jeunes!

Buzaubak a également commencé à me demander. Andamasu, son fils avait vingt ans. Dès la première enfance il travaille d'arrache-pied du matin au soir. "S'il était un ouvrier ordinaire, s`il faisait son métier maintenant il pourrait travailler comme les jeunes gens de son âge" - pensait Buzaubak. Mais Andamasa n`avait aucune éducation. Il ne sait même pas les lettres. Et maintenant il devait se reprocher, "Pourquoi je n`ai pas enseigné l`enfant? .."

Une fois Buzaubak a commncé une conversation intime avec son fils.

- Regarde, - dit-il à son fils – les jeunes gens do ton âge se sont mis à la raison. Ils travaillent. Et toi, tu fais toujours le trottin. Assez, c'est assez!On ne va pas crever. Fais ton chemin. Ne reste pas en arrière de tes copains!

Et après cette conversation il va immédiatement chez le président du conseil aul et dit:

  - Ermakan! Radie Bouzaoubaka Tmakbaeva de la liste et au lieu de lui inscris : "Andamas Bouzaoubakov"!

De cette façon il avait été fini avec le nom malheureux Tmakbaev. Depuis ces temps ce nom n'existait plus sur le papier.

Andamas, dès qu`il ait cessé de travailler comme valet de ferme, il s'est adonné aux affaires d`Aul.  Il ne manquait aucune réunion . Aux dernières élections il a été élu dans le conseil d`Aul.

- Vieillard, vieillard! Remarques - tu que ton fils est devenu grand, le hardi cavalier? – répétait tout le temps le femme de Bouzaoubak Ajan.

Elle avait une autre pensée. Dans Aul personne ne percevait Bouzaoubaka sérieusement. On lui appelait non autrement comme «langue de vipère», «vagabond», «indigent». Et maintenant aux yeux du pouvoir Bouzaoubak est plus honorable, que ceux qui possèdent les troupeaux. Auparavant, tels comme Marjanbike, contemplaient de haut Ajjan, ne laissaient pas s`approcher, et maintenant ils invitent à la maison, offrent koumis, se partagent les secrets comme les amies anciennes.

Marjanbik a la fille tout à fait convenable à marier.

C`est elle que Ajjan observe. Une fois elle a remarqué moitié sérieux et : «j'ai en effet, l'intention de fiancer ta fille pour mon Andamasa», et Marjanbike a dit tout de suite : «Et moi, je ne souhaite personne d`autre qu'Andamas».

Depuis ce temps-là Ajjan tenait en souci son mari.

Je ne sais pas... - tirait vaguement Bouzaoubak. – ils demanderaient la rançon. Et ensuite, et le garçon, il faut lui demander.

Parfois Ermakan, le pouvoir d`Aul passait chez eux. Aijan le tiraillait :

- Écoute, chéri. Tu marierais le frérot, notre fils. Tu amènerais à la maison une jeune femme, nous réjouirais, les vieillards. Il est le temps, n'est pas?

Andamas Ermakan n'avait rien contre le mariage, mais il ne voulait rien écouter  sur la fille Marjanbike.

 - Hé, tante, oublie - le. A quoi bon d`avoir telle belle-soeur - la fille du koulak ?

- Eh bien, qu`est – ce que tu dis! - s'est étonné Ajjan.

- Est – ce qu`elle est la fille du koulak?!

Après de longues conversations avec Bouzaoubakom le choix d'Ajjan s'est arrêté sur Cheker. À vrai dire, elle n`est pas tant jolie, comme la fille de koulak, mais elle est une fille gaie, adroite, vive. En plus - d'après ce qu'on dit - les jeunes  s`éprouvaient l'inclination, et peut - être quelque chose de plus sérieux. Maintenant cela avait de l`importance, car Ajjan savait que désormais sans accord mutuel n'importe quel mariage est reconnu non valable.

Quand ils ont touché ce sujet avec le fils, Andama a ri avec confus :

- Je ne sais pas...

Plus tard, ayant appris celq, Cheker, tête à tête avec Andamasom s'en moquait :

- Qu`est – ce que c`est comme la réponse? Je ne sais pas... »Est-ce qu' il faut répondre aux vieillards ainsi ? Qui doit dle savoir? Moi, non ?!

L'automne est venu. Aul s'est ranimé. Les gens remettaient les surplus de la récolte à la coopérative et recevaient du thé, du sucre, de la matière, de différentes marchandises. Bouzaoubak a ammené Andamas vers le séchoir à blé.  Il a chargé cinq sacs du grain sur l'araba, a obtenu  d`Idris le taureau, l'a attelé et a expédié le fils à la ville.

- Vais et achète tout qu'il faut. Il faut habiller la fiancée, comme il faut.

- Et prends le coffre. Pour y garder des menus objets,

- a ordonné Ajjan et a énuméré ce qu'il fallait acheter...

Ayant remis le grain à la coopérative, Andamas a passé au magasin et a rancontré Kousannom d`aul voisin. C'était le hardi cavalier intelligent et rusé, en plus encore et un peu compétent. Les vêtements allaient proprement et adroitement sur lui. À la bousculade il a obtenu le manteau vieux et maintenant paradait dans lui.

 - A quoi  bon d`avoir la femme? Il faut faire des études!Viens avec moi à l'école militaire, - il a proposé.

Au début Andamas même était gêné d'écouter cela. Quel conversation peut être sur les études, si la personne ne voyait rien dans sa vie et ne connaît que le travail ? C`est ridicule! Mais ce n'était que la première idée. Déjà à l'instant suivant quelque part au fond du coeur le doute timide a remué : «Et pourquoi non? Voici et j'irai!» En sentant que l'ami se trouve au carrefour, Kousain ne l`a pas laissé à se remettre. Il continuait et desrivait tous biens et le charme de l'école militaire, dessinait de nombreuses tentations et Andamas enfin a hésité.

- En effet, je peux essayer ? - Il a demandé.

- Venez! Venez! - Kousain le persuadait. - Et il n'a y rien à penser! Venez!

Ils ont décidé de partir pour le bureau de recrutement. L'araba et le bien d'Andamas a confié aux amis-compagnons de route. Les taureaux - rouge et noir, - en mâchant indifféremment la rumination infinie, en dévidant paresseusement les têtes lourdes, - le regardaient longtemps après, il semblait qu`ils demandaient quoi: «Oou, l'ami, sur qui tu nous laisses ?»

***

Dans'aul tout le monde était bequcoup étonné, ayant appris ce qu'Andamas est parti pour faire les études. Les uns hochaient les têtes :

- Qu`est – ce qui lui est venu dans la tête? Il a décidé de se marier et soudain il s`est enfuit! Que sa fiancée sentira maintenant?

Les autres, au contraire, approuvaient le hardi cavalier :

- On voit, Andamas est devenu raisonnable! Le gaillard!

Aijan soupirait et demandait son mari :

- Le vieillard, explique qu`est – ce que cela signifie ?

Bouzaoubak, lui-même, était mécontent par ce que son fils est parti sans demander, mais  il comprenait que maintenant  il ne pouvait pas le faire revenir déjà et le meilleur était de se résignera à l'arrivé.

 

 

- Eh bien, cela signifie ce qu`il le voulait, - il a dit. – que faire, qu' il apprenne!

Les femmes, les cancanières d`Aul se pinçaient pour les joues de la suprpise et regrettaient la fiancée.

- Oou, notre beauté, ton promis, qu`est – ce qu`il a fait? Comment pouvait - il te laisser ?!

- Tout es bien, - souriait Cheker à la réponse. - il ne disparaîtra nulle part.  Reviendra!

Tout  le monde ne parlaient que des études d'Andamasa, mais que c`était que les études à l'école militaire, personne ne savait clairement. C`était Bouzaou qui ne comprenait la plus. Au mot "le militaire" lui apparaissait invariablement le soldat. Les Kazakhs craignent les soldats de tout temps. La seizième année, quand le roi a eu l`idée de prendre les hardis cavaliers sur les travaux de l'arrière, comme toute la steppe s'est alarmée! Les gens abandonnaient le bétail, les places dont ils avaient pris l'habitude. La maison, d'où l'homme est parti pour le front, portait le deuil. Ouoi dire des  Kazakhs?! Prends, par exemple, les voisins-ourousov. Comme  le temp de rendre le fils aux soldats s'approchait, le malheur ainsi commençait: tout gagné dépensait sur les préparatifs, on ne pouvait pas compter les dépenses, les parents étaient criblés de dettes. Les garçons-conscrits eux-mêmes pleuraient et buvaient jusqu'à la répugnance, à la folie. «Il est intéressant, où maintenant l`école militaire se trouve – t – elle  ? Peut-être, maintenant et les militaires sont enseignés autrement ?» - réfléchissait Bouzaoubak, mais il ne trouvait pas la réponse intelligible aux questions. Bref, le départ inattendu d'Andamasa à l'école militaire est resté pour la plupart dans Aul l'énigme.

L'hiver s'est approché à pas de loup. Le vent glacial venait violemment sur la hutte de Bouzaoubak et toute la chaleur partait. Il faisait froid, il est inconfortable, comme dans l'étable. Le chasse-neige ne se calmait pas, hurlait sur toutes les touches. Bouzaoubak et Ajjan étandaient à côté du four la vieille peau séchée et s'assoyaient côte à côte, en se serrant. Ils se sentaient solitaires et réprimés. D'une part,  ils étaient accablés par l`acte inattendu du fils,

-  Il voulait se marier, et il est parti à faire ses études, d' une autre part, les faux bruits et les potins marchant selon l'aul. C`était Marjanbike qui éssayait particulièrement .

- Le fils Ajjan a imaginé de devenir soldat de l'Armée rouge, eh bien, et la pauvre diable s`est trouvé sur la guerre avec les Chinois, - elle disait.

- Comme il est bon que je n'ai pas rendu la fille pour lui!

Aijan, ayant entendu telles choses, est devenue furieuse et dit;

- De grâce que mon fils ne s'est pas embrouillé avec la fille de ce koulachha. En tout cas il la abandonnerait. Et porquoi cette femme inapte dit des blagues ? Elle pouvait garder les silence!

Parfois, quand il était très dur pour les vieillards, Cheker les visitait, les langues de vipère disaient que maintenant Cheker n'attendrait pas le fiancé – qu`elle se mariera avec quelqu`un d`autre. Mais la jeune fille, elle semblait, ne pensait pas aux telles choses. Au contraire, elle s'est rapprochée encore plus des parents d'Andamas. Plus tôt elle appelait Ajjan «шеше» - par la maman, maintenant a commencé à l'appeler encore presque-tel'nee «аже» - la mamie. En passant chez Ajjan, elle l`aidait, et le travail réussissait dans ses mains. Aijan l'admirait, soupirait rêveusement : «Vieillard, vieillard! Tu remarques ? On ne saura pas la tristesse, si Chekerjan devient notre belle - fille!»

La porte givrée a craqué. Ermakan est entré, s`est dandiné. Les vieillards ont attaqué le président du conseil d`Aul . «Peut-être, il y a des nouvelles  sur Andamas?»

-  Je vous en ai apporté une... Le papier, - en souriant, a commencé Ermakan.

- Qu`est – ce que c`est que ce papier ?

Je ne sais pas. Il est écrit ici: " A Bouzaoubak Tmakbaev".

Bouzaoubak a écarquillé les yeux incolores, s'est renfrogné :

- Est-ce que vous ne m'avez pas radié de la liste ?!

- Ne craignez pas. Cela doit être quelque chose d'autre. D'Andamas, la lettre.

De ces mots, le vieillard avec la vieille ont failli sursauter. Ils ont ouvert l'enveloppe, ont sorti le bout du papier usé et la photo.

- Oh là là, c`est mon cher! - s'est exclamée Ajjan et a étreint la photo sur son coeur.

Andamas s'est fait photographier dans la forme militaire et avec l'arme. On voyait, il  voulait étonner, et réjouir les parents. Les vieillards examinaient avidement la photo, la tiraient des mains l'un de l'autre. Le président du conseil d`Aul d'hier le môme dans la pelisse calleuse, avec les bottes usées, éculées et non tannées maintenant, dans les vêtements militaires, avait l'air du vrai hardi cavalier.

Aїjan pleurait de l'affection et la joie :

- Mon cher! Mon fils!

Elle ne voulait pas laisser la carte. Elle la serrait contre sa pointrine.

La lettre était écrite par l'Andamas lui-même, et Bouzaoubak était étonné: «Il n`y a que quatre mois qu`il a quitté la maison. Jamais dans la vie il n'était pas assis devant le mollah. Comment a – t - il réussi à apprendre à lire et à écrire pour un tel délai?» Bouzaoubak pensait que l`art de lire et d'écrire était inaccessible, comme les étoiles au ciel.

On passait la photo d'Andamas de la maison à la maison selon tout l'aul. En premier lieu Aїjan a montré la photo à Cheker. La jeune fille ne pouvait pas se détacher de la carte.

- Quel beau il est ici - elle a soupiré.

- Si tu veux, chérie, tu peux prendre! - a dit brusquement Aїjan.

Cheker a toute éclaté, a arraché la photo, a enveloppé dans le mouchoir bleu de soie et a caché dans un poche intérieure du pourpoint.

La lettre d'Andamas et Kousain a excité touts les alentours. Quelqu'un d'envieux tirait avec mépris par le nez :

- Hé, les sottises toute cela! Eh bien, le soldat! Et quoi, il y a peu de tels soldats maintenant?

 Cependant ces lettres produisaient l'impression inoubliable sur la jeunesse. On connaissait Andamas timide et calme dans l'aul. Et ce qu'il a eu soudain une idée de faire les études, est parti et est entré à l'école de l`armée rouge et ainsi s'est transformé rapidement, pouvait frapper tout le monde. Tels, comme Chaldybaj dès l'enfance grandi avec Andamas et travaillant les garçons de ferme chez Rakhimberdy, après ces lettres et les photos ont perdu tout à fait la paix. Chaldybaj obligeait mille fois à lire la lettre de l'ami. Chaque jour passait chez Cheker, implorait encore une fois de donner jeter un coup d'oeil sur la photo. Ensuite cinq hardis cavaliers à la tête avec Chaldybaem ont envoyé à Andamas la lettre: «Dis dans ton école qu`ils nous acceptent aussi. Moi, Chaldybaj, le fils de Kyrmanbay, si je suis vivant, - l'automne suivant arriveront sans faute chez vous. Le devoir sacré des élèves de votre école est de protéger le pays contre les ennemis, а ces ennemis sont les éleveurs et les propriétaires riches et nous sommes prêts de se battre avec eux!».

C`était la première lettre que Andamas a reçue de l'aul natal.

La nouvelle du fils a rendu hereuse Aїjan. Bouzaoubak était aussi aux anges. Cheker a reçu la photo d'Andamas et Bouzaoubak a reçu la lettre. Dès lors le fier père tournait à côté de ceux qui connaissaient à lire et écrire. Quand il rencontrait une telle personne, il donnait le bout de papier chiffonné et usé et demandait :

- Le bonhomme, c`est la lettre de mon fils. Sois bon, lis, s`il te plaît.

La lettre du soldat de l'аrmée rouge lisaient volontiers, et Bouzaoubak écoutait, ayant incliné bas la tête. Le seul, qui l'a offensé fortement, était le mollah Abdrakhman.

- Les lettres sont russes, -  dit - il - je ne les comprends pas.

Bouzaoubak est resté bouche bée, sans savoir, croire le mollah ou non. А celui-là s'est renfrogné, il voulait peut-être le menacer encore plus.

- Oui, révéré, les mauvais temps sont venus. On ne voit plus les caractères du Coran et celles de la foi sacrée. Cela, ce n`est pas la lettre, se sont le griffonnage des satans!

 Bouzaoubak s'est offensé. Ce chétif a osé appeler la lettre de son fils le griffonnage des satans?! En se taisant il est sorti de la maison d'Abdrakhma - mollah. А la maison il a dit :

- La femme! Désormais ne s'approche pas et tout près au seuil du mollah. Il s'est trouvé le vrai chien! Je ne veux même pas voir son gueule!

***

... Le mandataire venait souvent à l'aul. Il y avait chaque jour la réunion au conseil d`Aul. On invitait Bouzaoubak, mais il ne laissait personne s`approcher de lui.

- Je n'ai rien à faire là, mon chéri - il disait d'habitude, - je suis absent dans la liste maintenant. Dès que Andamas revienne - il ira à votre réunion. Et pour le moment vous pouvez vous passer.

Alors on a passé aux ruses. «Oh oh oh! - s'étonnaient certains des militants. - Est-ce que c`est convenable au père du soldat de l'аrmée rouge de manquer les réunions?!» Après ces mots Bouzaoubak est parti en marmonnant.

- Ne sois pas paresseux, vieillard, - en poussant et en encourageant disait Aїjan. – Vas - y! Tu peux causer un grand préjudice à notre cher.

Ainsi, Bouzaoubak, qui ne reconnaissant aucunes reunions il y a deux ans, après être devenu le père du soldat de l`armée rouge, il ne manquait plus aucune réunion dans l`aul.

Qui sait, si sérieusement ou pour rire, mais chaque fois, quand le mandataire venait, Ermakan, ayant écarté les mains et en souriant grassement, rencontrait Bouzaoubak, en le prenant par le bras, maladroit, lourdaud dans une courte pelisse calleuse et vielle, le faisait asseoir sur la place honorable et commençait à le présenter solennellement:

- Voici cette personne est notre Bouzaoubak respectable, le père du soldat de l'armée rouge. Son fils, Andamas, pour ses convenances personnelles fait ses études à l'école militaire.

Le mandataire dans ces cas - là se levait d`habitude, serrait la main de Bouzaoubak et le vieillard à ce moment – là avait la tête presque aux cieux, eh bien, peut-être, sur l'épaisseur de deux doigts. Les personnes malveillantes avaient les ventres  crevant de jalousie. Plusieurs d`eux rêvaient de rendre ces fils à l'école militaire.

En automne, quand on a moissonné la récolte, chacun remettait les surplus à l'État. Bouzaoubak s'est rencontré avec Ermakanom et s'est intéressé :

- Et qu`est – ce que je dois faire?

- Vous le savez vous - même - a répondu Ermakan.

Eh bien sûr il doit le savoir. Si l'armée rouge est la protection et le support des travailleurs et Bouzaoubak est le père d'un de tels défenseurs et lui, naturellement, il doit savoir tout.

- Qu`est – ce qu`on va faire, la femme ? - Bouzaoubak a consulté Aїjan, а celle-là prévoyante et économe a fait comprendre ce qu`elle ne voulait pas remettre les surplus du grain. Toute la vie ils étaient pauvres, cependant grâce à la prudence et l'exactitude d'Aїjan jamais, on peut dire, n'étaient pas dans la misère particulière.

- Mais bon, la femme, ne lésine pas, ne sois pas avare. Le mandataire a dit et j'ai compris. Il faut remettre le surplus à l'État. Moi comme le père du soldat de l'armée rouge, il ne convient pas, comme au koulak, cacher le surplus. Et toi, je sais, que tu as encore quelque chose de l'année passée. Cela suffira pour nous deux... Et bon, la femme, nous remettrons ces deux séchoirs à blé!

Si Bouzaoubak oserait dire une telle chose auparavant ? Aїjan ne lui permettrait pas à ouvrir la bouche! Mais maintenant c`est une autre affaire. Si Bouzaoubak est le père du soldat de l'armée rouge, Aїjan est sa mère. Si le père aspire à affermir l'honneur et la gloire de l'armée rouge, comment la mère peut ne pas souhaiter le même?!

- Remets, remets, le vieillard, - a accepté sincèrement Aїjan.

Au conseil d`aul il y avait beaucoup de monde, quand Bouzaoubak est venu là-bas et a annoncé qu`il remettrait au l'État vingt pouds du grain. Ermakan lui a souri et demandé:

 Est – ce que tu as quelque chose resté pour la nourriture ?

- Non seulement pour la nourriture, mais aussi il suffira encore pour les semences, - a souri fièrement le vieillard.

Certains affairistes fourbes, de ceux qui flânaient tour le temps près du bureau et attrapaient de différentes rumeurs, ont échangé des coups d'oeil significativement à cette conversation et ont commencé à chuchoter :

- Le vieillard a perdu la boussole totalement. Il rend le dernier ce qu`il a et il aussi peut nous indiquer sans cérémonie. Il n`y a rien de bien à de lui. Il faudra, peut-être, remettre le surplus, avant qu`il attire un malheur!

Dans l'aul que chaque jour apporte une nouvelle. Ces derniers temps il y a le seul mot qui est sur toutes les bouches, ce mot est le kolkhoze. C`est le mandataire qui a apporté ce mot et selon lui il n`y avait rien de terrible dans ce mot  et comme certains affirmaient  aussi. Bouzaoubak a été choisi le président de la réunion et on a fait l`asseoir à côté du mandataire. Le vieillard a sorti de la poche de sa vieille pelisse une blague à tabac, a mis derrière la lèvre un peu de tabac et le mandataire lui a demandé :

Et, donc c`est vous qui est le père du soldat de l'armée rouge ? Bien! Moi,en effet, j`étais aussi aux rangs de l'armée rouge. - il a pris des mains du vieillard la blague à tabac de la peau de poulain et versait à lui-même sur la paume la pincée du tabac.

Comment cela peut être? - s'est étonné alors Bouzaoubak. - Si il est le soldat de l'armée rouge, pourquoi est - il ici? Dans l'aul on disait que le soldat de l'armée rouge ne s`occupait de rien, excepté les affaires militaires».

La nouvelle sur les kolkhoze a excité les habitants d`Aul, tous ont commencé à faire du bruit:

- On dit que le bétail et le bien deviendront commun!

- On dit aussi qu`il n`aura plus aucune liberté de l'individu!

- Les blagues toute cela! J'’était donc assis près du mandataire. Il ne disait rien de choses pareilles, - Bouzaoubak essayait quand même à objecter aux cancaniers, mais presque personne l`écoutait.

 - Eh bien, qu`est – ce qu`il doit dire encore ? En effet, il est le père du soldat de l'armée rouge! - haussaient les épaules les gens.

On critiquait non seulemnt Bouzaoubak mais aussi et Sabyr partout dans l'aul. En effet, Sabyr est le père de Cheker, on pouvait ainsi dire le futur beau-père du soldat de l'armée rouge.

- Sabyr va aussi être au kolkhoze, - les gens parlaient. - C`est clair!

Les militants récents loquaces se sont tus soudain et ont commencé à chuchoter. Por ceux comme Boukaba,  il n`ont pas évidemment aimé la collectivisation, et ils faisaient peur aux gens par le kolkhoze, éteignaient l'élan commun.

- On disait: chacun peut entrer au kolkhoze par sa volonté...

De différents roublards et les semeurs de discorde, comme Eskendira, poussaient sournoisement égorger le bétail :

- En tout cas du vous ne vos sauverez pas du kolkhoze. Profitez – en pendant que le bétail est encore dans vos mains, de votre bien.

Certains dans la panique et en effet coupaient vite la progéniture.

La vie orageuse est venue dans les auls.

Les femmes n`étaient pas à part non plus. Pas du tout! Ce sont elles qui faisaient courir ses bruits. Les bruits les plus terribles et les plus absurdes venaient notamment à cause d`elles.

- Qui a dit cela ?

- Mon beau-père a dit.

- А voici qui a dit cela ?

- Mon beau-père a dit...

Le potin grandissait, se gonflait et acquérissait des détails. Avec elle les discordes grandissaient aussi. A la suite les femme se sont partagées en deux groupes :  les unws s'appelaient "les communistes", les autres - «baї». Un peu après les homes se sont partagés aussi. A chaque réunion, pendant n'importe quelle réunion ces deux groupes discutaient et se querellaient jusqu'à l'enrouement.

Bientôt le mandataire est venu de la région, il devait poser la question sur les kolkhozes sérieusement. Certaines familles, qui appartenaient aux " communistes", ont hésité maintenant considérablement. Ont commencé à être timides, faire gaffe.

- Que les gens entrent, nous ne disparaîtrons nulle part, - disait presque chaque deuxième.

Cheker, qui se taisant modestement jusqu` à ce moment, comme il fallait par "la coutume", ici a demandé brusquement :

- Et nous ?

- Qu`est ce que cela signifie «nous»?! - sa mère, la vieille Aїjan a grondé.

- Ou nous, vous pensez qu`on n'a pas de place où mettre le bétail ?

- Mais il faut que nous entrions dans le kolkhoze, la mère, - insistait Cheker. - N'oublie pas que ton gendre est le soldat de l`armée rouge.

Dans ce cas - là  Aїjan ne savait que répondre. Ensuite elle a transmis les mots de la fille au mari et Sabyr a grommelé :

- S`il faut - nous entrerons ainsi!

Alors Cheker est parti chez Bouzaoubak. Le vieillard et la vieille étaient assis, s'étant adossé au four, et menaient la conversation de paix. Cheker s'est agenouillée côte à côte, a pris des mains d'Aїjan l` ouvrage à l'aiguille. Où on vouyait qu'Aїjan pouvait confier à quelqu'un ses affaires?! Elle ne demandait jamais rien à personne,  même aussi elle n'osait pas demander, car toute sa vie elle a travaillé comme valet de ferme elle - même.

Cheker cousait et Aїjan et Bouzaoubak sans détacher leurs regards l'admiraient. C`était si gentil et agréablement! Elle est venue sans cérémonie et elle s`est mise au travail, comme chez elle.

Et en effet, le travail n`était pas étranger et la maison n`était pas l'étranger non plus. Qui va se soucier encore du vieillard et la vieille, comment non elle? Tout le soin du futur se couche sur ses épaules...

Ah, les Kazakhs, les Kazakhs! Vous avez tant de coutumes odieuses et futiles! Est-ce que c`est possible qu`autrefois la jeune fille à marier, ainsi, sans cérémonie pouvait venir à la maison du fiancé et faire de la couture ? En effet, par la coutume, elle devait éviter jusqu'à certain temps les parents du fiancé, comme des voleurs ou les lépreux...

Mais Cheker s'est conduite dès le début autrement. Et la raison était ce que, premièrement, tous vivaient dans un aul, а deuxièmement, Aїjan ne reprochait jamais, ne lésait pas la future belle-soeur, la croyant dépendante de son seul fils. Et c'était la chose la plus raisonnable de leurs relations. Les vieillards, comme les enfants, se réjouissaient de l'arrivée de Cheker.

Cheker a rappelé Aїjan à part et a commencé à consulter de ses affaires, les affaires, elle en avait deux: s'inscrire  au kolkhoze et entrer dans le komsomol. A la première question d'Aїjan elle a répondu sans accroc.

- Le père a déjà promis d`entrer au kolkhoze.

A propos de l'entrée de Cheker au Komsomol la vieille s`embarrassait pour répondre absolument.

- Je ne sais pas, chérie. Comme Andamas le percevra, - qui connaît...

- Mais il doit se réjouir. – a souri Cheker.

- Es tu sûre  ? - doutait Aїjan.

- Mais comment est – il peut être autrement?! S`il est le soldat de l'armée rouge, donc il est aussi dans le komsomol. Donc il sera content que moi, je suis dans le  komsomol aussi!

- Eh bien, alors inscris - toi, chérie. Entre! - a consenti tout de suite Aїjan.

Quand la vieille a raconté cela au mari, il a souri d`air content:

- Oui, oui, maintenant  les jeunes vont au komsomol. Le résultat est bon! Moi, je pensais, qui des parents j'inscrirai au komsomol. En effet, on ne me prendra pas là.

A la réunion ou on a parlé de la création du kolkhoze "Tendik" ("la Égalité"), c`était Bouzaoubak qui a demandé la parole le premier.

-          Mes chers! - a – t - il dit. – Moi, je n`ai jamais parlé le premier nulle part. Je pense, maintenant mon tour est venu. Inscrivez-moi  le premier dans votre liste.

Ainsi, la liste des membres du kolkhoze "Tendik" a été commencé par le nom de Bouzaoubak Tmakbaev.

Cette fois - ci son nom sur le papier ne semblait pas du tout à Bouzaoubak tel terrible et faisant peur. Au contraire, il lui semblait que même ces lettres elles-mêmes riaient et triomphaient.

Après Bouzaoubak le beau-père Sabyr s'est inscrit au kolkhoze. Eh bien, et ensuite l`un après l'autre les communistes et les komsomols se levaient.

***

Après deux ans la vie dans le kolkhoze "Tendik" est devenue méconnaissable. L'aul s'est transformé. Au lieu des huttes les nouvelles maisons sont apparus. Le vieil aul craquait sur les coutures. Baї étaient dépossédés et ont expédiés. Les pauvres et les paysans moyens se sont unis.

Le travail avancé, la compétition socialiste devenaient habituels. Il y avait beacoup de jeunes gens d`Aul qui étaient capables et efficaces. Cheker s'est distingué: a appris à lire et écrire, a commencé à participer au travail du conseil d'administration du kolkhoze, elle est devenue le chef de l'équipe avancée féminine. Bien des fois elle concluait les accords avec les équipes des hommes, participaient aux compétitions socialistes et gagnait les premières places.

-          Cheker, chérie, fais attention, tu vas nous conduire au tombeau par les compétitions, - riaient et faisaent des blagues les femmes.

Aux herbes près de la terre submersible de la rivière on pouvait cacher des poulains avec la tête. En effet, récemment tous ces forêts et champs appartenaient au propriétaire foncier Rakhimberd. Maintenant il suffisait tout à tout le kolkhoze. Fauche seulement, remue!

C`était déjà le troisième jour que trois équipes fauchaient le foin près de la terre submersible de la rivière. Une équipe travaillait sur les faucheuses, l'autre équipe fauchait à la main, la troisième, c`étaient les femmes, elles recueillaient le foin aux moyettes et aux gerbiers.

Sur la prairie fauchée scintillaient, les fichus blancs scintillaient comme les mouettes sur le bord de la mer.

- Eh bien, plus unanimement, les femmes! - excitait Cheker.

 Les femmes maniaient habilement les râteaux. Sur la prairie verte s'étalant, comme la couverture, ici, et là les collines du foin apparaissaient l`un après l'autre.

- Chekerjan chéris, quand notre gendre va venir?- riait Zejnep. Les femmes aiment jouer un tour à un jeune chef de l'équipe. Certaines même composaient les vers tristes et d'amour et les attribuaient à Cheker. Ce qu'on disait ce qu            `elle les a composés, en s'ennuyant de son chéri. Cheker ne se fâchait pas et elle n`avait rien contre ces plaisanteries et les tirages, souriait comme rien ne se passait.

Et quand même parfois à l'heure libre du travail les pensées tristes visitaient la jeune fille. Pourquoi il ne revient pas? Si on ne le laisse pas partir, ainsi il pouvait quand même lui écrire quelques lignes... Ou il pense qu'elle même incapable et impuissante, comment avant? Qu`elle ne quitte pas son foyer? Cette Cheker – là n`existe plus.

De ces pensées elle devenait triste, et les sourcils de la jeune fille se croisaient dans la racine du nez. En le voyant, Zejnep la commençait à l`exciter et elle devenait de nouveau gaie et aisée.

Aujourd'hui une autre chose a chagriné Cheker. La femme déréglée Tansykbaya - elle se passerait de manger pour faire des potins sur le compte et pour faire des potins. Elle ne faisait que réunissait autour d`elle les femmes et organisait les conversations interminables. Le travail à ce temps, bien sûr, était arrêté. Si elle ne trouvait pas du tout le prétexte pour le désoeuvrement, la paresseuse se couchait sur le foin et commençait à gémir :

- Oh oh oh, mon sein est gonflé du lait! Oh oh oh, tétins sont gonflés, l'enfant, peut avoir faim, pleure...

Cheker se fâchait. L'habitude de la femme malicieuse était bien connue à Cheker. Vraiment quelqu`en d`autre mais elle n`éprouvait aucune pitié envers ses enfants et n`avait aucune amour non plus. Elle les bat tout le temps: «Ah, diable! Que la terre t`avale!» Et maintenant soudain elle s'est mise à parler du sein, elle s'est rappelée de l`enfant. C`est bien que dès l'année passée les enfants de telles femmes embrouillées sont élevés dans le jardin d'enfants.

 Combien de temps il a fallu à Cheker se soucier et courir pour ouvrir dans l'aul le jardin d'enfants! Maintenant plusieurs kolkhoziens amènent volontiers là-bas les enfants...

A une de telles journées de travail chaudes le frérot du chef d'équipe a accouru en toute hâte sur le cheval bai. Il faisait galoper son cheval ainsi que celui-là était tout mouillé, et le cavalier lui-même à peine reprenait haleine.

- Oh là là! - il s'est mis à hurler, en voyant sa soeur et il a predu la souffle. - Andamas est venu!

Les femmes ont cessé de travailler à la fois et regardaient fixement la jeune fille. Soit de la confusion, soit de la joie mais les joues de Cheker ont éclaté et elle a baissé les yeux.

Le soleil déclinait à l'horizon, quand l'équipe est revenue à l'aul. A côté de la maison Bouzaoubak il y avait quelques personnes. Parmi eux Andamas se détachait, vêtu aux culottes bouffantes gris, dans la vareuse moulant étroitement la poitrine avec les boutonnières, avec deux étoiles, dans les courroies. Cheker l'a remarqué encore de loin. Il aussi l'a vue.

La jeune fille était gênée, à tout le peuple, de s'approcher de son bien-aimé mais peut-être elle voulait d'abord passer à la maison pour se laver, se coiffer, s'attifer. Ayant baissé la tête, elle a tourné, mais Andamas est allé à sa rencontre.

- Camarade, où vas - tu? Arrête - toi! - il a ri.

Cheker, éclatée, ne bougeait plus. Il s'est approché,

Il l`a saluée, l'a prise pour les mains. Aїjan les regardait à côté de la maison et souriait.

- Soyez heureux, mes enfants! - elle chuchotait.

Bouzaoubak, il se trouvait près de l'entrée à la forge de kolkhoze avec le marteau à l'épaule. Sur son visage il y avait aussi un sourire content...