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Yesenberlin Iliyas «Les mirages scythiques. Les chevaux d'or se réveillent»
27.06.2014 1967
Yesenberlin Iliyas «Les mirages scythiques. Les chevaux d'or se réveillent»
Негізгі тіл: Les chevaux d'or se réveillent
Бастапқы авторы: Les mirages scythiques.
Аударма авторы: not specified
Дата: 27.06.2014
PREMIÈRE PARTIE
PREMIER CHAPITRE
Le printemps arriva de nouveau. Sur la terre dégelée se levèrent unanimement le trèfle, le gramen, l'oseille... Les muguets ne s’épanouirent pas encore, mais les têtes jaunes et rouges des tulipes, ouvertes en une nuit, réjouissent déjà le regard ... Sur les bouleaux, les érables comme si quelqu'un par une main magique jeta une couverture tendre d'émeraude. Et les rochers de l'Alataou à tête blonde, bien que soient couverts de neige, sont emmitouflés des nuages légers, au côté du soleil des chaînes s’élève paresseusement le brouillard. Sur les vallées brun foncé avec le fracas portent ses eaux les rivières terriblement froides. Le printemps arriva, et se retournèrent aux vastes espaces natals les oiseaux migrateurs. De puissants claquements de leurs ailes et de leurs cris d'appel on peut devenir sourd...
De maîtres absolus se sentent les oiseaux ici, dans un grand vieux jardin contigu à la maison solitaire sous le toit de fer.
Cette maison et ce jardin appartiennent à un archéologue Kountouar Koudaybergenov. La fenêtre vaste est ouverte, près de la table est le savant lui-même. Il est ainsi toujours — il souffle un peu du printemps, Kountouar ouvre tout grand les vantaux de fenêtres. Des jus vivifiants, de nouvelles forces vives y entrent avec le flux de l'air encourageant. Au printemps de nouvelles préparations à l'expédition, de nouvelles recherches.
Maintenant, Kountouar approcha un ancien récipient, noirci du temps, prit la loupe, s'inclina au dessus d’elle... Oui, des doutes sont absents-c'est un récipient du travail des anciens Sakas. Le récipient est trouvé près du lac de Tengiz. L'expédition a apporté d'autres trouvailles. Mais particulièrement intéressante est cette carafe bien conservée.
Si prendre en considération le lieu des fouilles, il appartient à la tribu des Argippines, qui vivaient sur la terre des Kazakhs il y a longtemps, encore jusqu'à Hérodote... D'après l'information de cet ancien savant, au nord de la mer des Khazars, les voisins des Argippines étaient les Sarmats, avec eux vivaient côte à côte les Massagètes, occupant la côte du sud-est de la mer d'Atraou et la vallée de Djeykhoun-Daria . De nombreuses tribus peuplaient le territoire vaste des bords de Seykhoun-Daria au sud jusqu'aux contreforts du Pamir et Tien-Shan à l'est, le lac du Kok-Shetengiz au nord. Les Massagètes et les Argippines étaientdes tribus des Sakas. L'étude du patrimoine culturel des anciens Sakas est devenue le sens de la vie du savant-archéologue Kountouar Koudaybergenov.
Et aujourd'hui, il tente de trouver une réponse à la question vitale pour lui-même — sur la culture de l'ancien peuple.
Non, Kountouar ne se flatte pas d'espoir de faire immédiatement une découverte scientifique. Le regard glisse intensément sur les murs du récipient, et les pensées de l'archéologue sont loin-loin... Enfin éveillé, il se leva de la table. Il se promena de long en large, comme il mesura avec les pas son cabinet vaste. Bien que Kountouar ne soit pas jeune, mais son allure est vive. Seulement de grands yeux bruns trahissent une profonde fatigue. Il est de taille moyenne, fort. Les cheveux épais, à peine gris tombent jusqu'aux épaules. Aujourd'hui Kountouar est évidemment inquiété par quelque chose. Sur son visage — la confusion et la tristesse.
Que pourrait ébranler un vieil archéologue, la personne d'habitude tranquille et équilibrée ?
Il ya une raison —c’est un mot, le mot insultant dit par un ami. L'autre, que ce soit sur la place de Kountouar, il aurait peut-être laissé tout aller: prétendant, la vie est plus sage que les mots — et il n'aurait gardé aucune rancune. Mais l'insulte du côté d’une personne proche, qu’il croyait, comme lui-même, vers qu’il avait des sentiments chauds, ce n'était pas facile de survivre.
En effet, il est un ami d’Ergazy, on peut dire, de l'enfance: on grandissait ensemble, on étudiait ensemble. Surtout les années des études les ont réunis. Quand commença la guerre, Kountouar partit immédiatement au front. Après lui on appela Ergazy. Et il fallait d’arriver: presque dans le premier combat on blessa Kountouar à la jambe. De l'hôpital on radia à l'arrière. Bientôt, et Ergazy blessé à la main, rentra chez lui. Quoi cacher: les amis pleuraient à la rencontre. Кountouar avait pitié au fond de l'âme du camarade.
Pour qu'au moins faciliter son sort, Kountouar proposa:
— Probablement, on ne t'enverra pas au front maintenant.. tu ne pourras pas travailler à l'usine ou au laboratoire. Vas à notre institution, tu te remettras — tu décideras quoi faire plus tard.
Ergazy était sincèrement content de la proposition. Lui, il le voulait demander à l'ami.
— Je n’ai pas besoin de quelque chose de mieux, mais pourrais-tu persuader tes autorités? Les médecins me libérèrent du front pour six mois. Et dans votre institution, en effet, on peut obtenir une réservation?
Ces mots piquèrent Kountouar, mais il se maîtrisa: “à qui le front ne fait pas peur, et Ergazy, on voit, il essuya bien des chagrins...” Avec cela il étouffa un sentiment désagréable, bougé dans l'âme envers son camarade.
Dans deux jours, il amena Ergazy dans le cabinet du chef- personne énergique, organisateur remarquable. En principe, Ermagambetov n'avait aucune objection pour embaucher un communiste-combattant. Mais d'abord il voulut causer avec lui. On parlaient près d'une heure. Puis Ermagambetov invita chez lui-même Kountouar, et demeurant entre quatre yeux, demanda :
— Il y a longtemps tu connais ce gars? Кountouar répondit
facilement :
— Certainement, depuis l'enfance! Il est plus âgé que moi de deux ans. Il vivait dans l'aul, il entra à l'université... il apprenait bien. Conséquent, fidèle dans l'amitié, compatissant, un djiguite courageux.
— Courageux, tu dis ?
Ermagambetov était d'habitude retenu, seulement sur le visage on pouvait remarquer, s'il n'est pas satisfait de quelque chose. Et voilà:
— Tu dis, courageux, honnête? — Il se renversa dans le fauteuil. — Et tu connais qu’est-ce qui me trouble? Il est blessé à la main droite. Il paraît, la balle entra dans la paume. L'index engourdi, il ne plie pas... Et comment la balle trouva notamment la paume ?
Кountouar faillit étouffer par la colère... Dis maintenant Ermagambetov encore au moins un mot contre son ami, Kountouar ne supporterait pas: “Peu de rudes épreuves subies par un homme au front! Bien, en étant assis dans un fauteuil rembourré, noircir un autre!” Soit Ermagambetov comprit l'étât de Kountouar, soit pour d'autres raisons, mais il se tut.
Après un certain temps, déjà avec son calme habituel il prononça:
— Plus court, le gars ne convient pas. Et un diplôme, il s'avère, il n'a toujours pas. Je pense, que ces six mois, pour lesquels les médecins le libérèrent du front, il est plus utile de passer pour le soutien du diplôme. Et nous allons voir ......
Comment cela? Kountouar était sûr que l'ami possède un diplôme. En effet, quand lui-même, il partit au front, Ergazy faisait sa dernière année. Certes, c'est un tel argument qu'on n'objectera pas... Silencieusement, il sortit du cabinet du chef. Mot à mot, transmit Ergazy la conversation avec Ermagambetov. Mais, seulement en ce qui concerne la blessure, il passa sous silence, et il ne pouvait pas soupçonner le camarade. Est-il possible, de jeter des choses pareilles en face d'une personne dont une âme est détraquée à outrance !
Ayant écouté tout, Ergazy accepta:
— Peut-être, Ermagambetov a raison, le diplôme, certes, est nécessaire. Mais le fait est que moi, je n'ai pas maintenant ni forces, ni santé pour son soutien . Qui, qui, mais tu sais que dans le temps, ni apprendre, ni se soutenir il ne serait pas difficile pour moi. Ce diplôme! Une formalité. Tu te rappelles, je finis entièrement le cours théorique de l'université.
— Oui, je me rappelle tout. Mais le diplôme est nécessaire pour toi. Ermangabetov a raison dans ce cas. Ergazy pria:
— Et toi, tu ne vois pas, en quel état suis-je? Si le soutien est actuel pour moi maintenant ?! Aide, si en effet tu crois- moi comme une personne, si tu es un ami véritable...
— Calme- toi, calme- toi, Ereke. Comment puis-je t'aider?
— Maintenant, on accède aux désirs des mutilés de guerre. Organise, qu'à l'université, on contrôle mes derniers travaux de cours et on remet un diplôme. Pour que cela ne te choque pas, je promets : je me remettrai un peu — pour quelques six mois j'écrirai le travail de diplôme. Ma foi, voici ma main!
Кountouar, en souhaitant sincèrement aider l'ami, accepta sans réfléchir. Et comment donc... Ergazy apprenait bien, il a sûrement des connaissances, cette guerre maudite empêcha, et encore la blessure ...
Et il parla d'Ergazy avec le vice-recteur de l'université Artachev. Un vieux professeur, la bonne âme par nature, se rappelait bien son étudiant doué. Il était sûr qu'Ergazy justifierait les espoirs et dans le futur en sortirait non seulement un bon spécialiste, mais aussi un savant éminent. Аrtachev donna la parole de poser la question sur la remise du diplôme pendant le conseil scientifique, le plus proche.
Tout se passa comme prévu.
Le lendemain, dès qu'Ergazy reçut le diplôme, Kountouar alla — seulement pour cette fois non chez Ermamgabetov ...mais directement chez le directeur de l'institut au camarade Goudkin. La demande était la même —d'embaucher un combattant récent. Kountouar, lui-même, jouissait dans l'institut du respect mérité non seulement comme mutilé de la Guerre nationale, mais aussi comme exceptionnellement laborieux, consciencieux, une personne honnête et modeste. On ne sait pas qu'est-ce qui impressionna plus le camarade Goudkin: la demande sincère de Kountouar ou le jeune spécialiste, lui-même, depuis peu de temps revenu du front. Mais bientôt, on signa un ordre sur l'embauche d'Ergazy. Plus tard, personne n'en regretta: Ergazy était exact et ponctuel. En travaillant sur la thèse de candidat, il régularisa la partie du travail du diplôme et passa à l'université. Il tint la parole, il ne joua un mauvais tour ni à son ami, ni à un vieux professeur.
Une victoire mit fin à une guerre sanglante. A cette époque-là, Ergazy travaillait déjà selon la spécialité. Il était marié à la veuve Akgoul. La femme amena à la maison son petit fils de trois ans Arman. De la nature Akgoul était une femme agréable et intelligente. Elle plaisait aux proches par le regard confiant et direct de grands yeux noirs, par le caractère ouvert. Elle était toujours de l'humeur équilibrée. L'esprit et le caractère d'Akgoul charmèrent Ergazy, après le mariage, sa vie prit rapidement de l'ampleur.
Ergazy se plongea avec la tête dans le travail. Un an après la fin de la guerre, il soutint avec succès une thèse de candidat. Entreprenant, dans les affaires quotidiennes, pendant ce temps, il réussit à se procurer des patrons influents. Non sans leur aide il déménagea puis dans une des villes industrielles du sud , où il présida le centre de recherches. Bientôt, il apparut à Alma-Ata avec une thèse de doctorat prête. Comme une thèse de candidat, il la soutint avec succès. Et voici un docteur ès sciences, le professeur. Il semble sortir que Kountouar lui apporta un appui, à son époque, pas du tout inutilement .
Cependant, les échecs ne passèrent pas Ergazy. Malgré son titre du docteur, les professeurs, pour quelques manquements, le retirèrent bientôt du poste du directeur et nommèrent adjoint. Et dans un autre, Ergazy n'eut pas de chance: il posait sa candidature aux membres correspondants pendant les élections à l'Académie, mais il ne prit pas de nombre de voix déterminé.
Avec un nouveau directeur Ergazy eut mmédiatement des frictions et des accrochages. À la surprise de Kountouar, de toutes les mésaventures un ami accusait pas quelqu'un, mаis un académicien Verguinsky, lui-même — le chef scientifique de l'institut, le savant éminent. Autrefois, Ergazy étudiait avec lui dans la même école, ensuite, ils devaient communiquer selon le service, mais depuis qu'Ergazy fait des recherches scientifiques de l'archéologie, il se soumet directement à Verguinsky. Et voici, en connaissant la disposition de l'académicien envers Kountouar, Ergazy vint de nouveau demander l'ami de toucher un mot à lui devant le savant influent. De plus, il répétait instamment: “C'est exact, quelqu'un me noircit aux yeux de Verguinsky. Va, chéri, explique — ma conscience est propre devant lui”.
Кountouar ne put pas refuser au camarade. En plus, il croyait toujours à l'équité et l'humanité de l'académicien. Alexey Maximovitch Verguinsky était en vérité un des gens chaleureux, compatissant aux demandes des gens. Il aidait aussi Kountouar par tous les moyens aux jours difficiles, il le soutenait dans les recherches scientifiques. Ainsi pas par hasard, dans son âme, Kountouar considérait Verguinsky comme un ange gardien. Il respectait l'académicien non seulement pour une sympathie amicale. Il le respectait comme un savant éminent dans le domaine de l'archéologie. Il ne croyait pas, que Verguinsky se trouva sur le chemin d'Ergazy et contribuait à la rétrogradation de celui-là en fonction. D'autre part, l'archéologue se rappela des rencontres récentes avec l'académicien. Il y avait cela tout juste à l'époque où Ergazy était destitué du poste du directeur et on cherchait sur sa place de nouvelles autorités. Ayant parlé des mots de salutation ordinaires à la rencontre, ayant interrogé sur le traintrain de la vie, sur le succès dans le travail, un peu inattendu pour Kountouar Verguinsky communiqua:
— Ton ami est destitué du poste du directeur. Il ne suffit pas de nos jours d'être le docteur et le professeur. Donc, il ne travaillait pas un jour dans la production! Кountouar ne comprit pas même à la fois:
— Quel ami?
— Ergazy, certes. On se rappelle, vous êtes de vieux amis, et vous travailliez ensemble.
— Les amis, nous sommes les amis, mais, dans la vie, nos chemins se séparèrent quelque peu.
Il se souvient que, l'académicien engagea encore une fois une conversation sur Ergazy.
— Ton ami, — dit-il sèchement, alors, — empêche de travailler un nouveau directeur. Qu'est-ce qu'il cherche réellement?
Кountouar répondit, franchement:
— Je ne pense pas qu'Ergazy poursuit quelque intérêt personnel. Simplement, il lui est beaucoup plus visible — tant d'années il dirigea l'institut! Il connaît certaines choses mieux, qu'une nouvelle personne. Et peut-être, ici est le cas de l'amour-propre — il est difficile d'obéir aux titres et degrés universitaires inférieures! Ici, comme on dit, rien à faire — une faiblesse humaine, le péché de plusieurs. Mais il est tel vraiment, Ergazy.
—Dans la science, il est nécessaire de ne pas obéir, mais de travailler.
— Que peux-tu faire, depuis que le monde existe: les uns atteignent du rêve en pleurant, les autres — en chantant.Toute la vie pauvre Ergazy ne rêvait qu’à être au poste du chef.
— C'est ça, voici un problème, — éclata de rire l'аcadémicien, — chacun préfère un fauteuil du chef!. Je ne cesse pas de m'étonner, — il continuait en réfléchissant, — comment pourrait un homme, aucun jour ne travaillant dans la production, tant d'années présider un grand centre de recherches servant... la production ?!
Kountouar ne trouva rien à dire pour la défense de l'ami. Et d'ailleurs, il ne savait pas vraiment comment , Ergazy fit face à la direction de EII là, au sud.
Et voici maintenant, sur la demande d'Ergazy, il dût de nouveau engager une conversation au même sujet avec Verguinsky.
— Mon ami Ergazy est très inquiet, — commença- t-il, ayant rencontré Alexeï Maximovitch. — Vous promettiez d'appeler et de parler avec lui de ses affaires. Depuis ce temps-là i il est toujours en attente. Il s’exténua tout à fait.
A la réponse Verguinsky ne laissa tomber un mot.
Encore quelques fois, Кountouar tentait de renouer une conversation, mais par tout l'aspect l'académicien faisait savoir qu'il n'est pas disposé à la conversation sur Ergazy.
Un vieil archéologue sentit la gêne de sa position: d'une part, il voulait sincèrement soutenir l'ami, de l'autre— Ergazy réussit, probablement, à offenser par quelque chose l'académicien. Celui-là, en effet, il est aussi un être vivant. A son tour, Еrgazy comprit que, dans ce cas, Kountouar n'était pas ce coursier, sur lequel on peut miser, et il changea radicalement l'attitude à l'égard de lui. Maintenant, l'archéologue dût entendre bien des fois des gens: “On dit, tu transmets chaque mot d'Ergazy à Verguinsky?” D'abord, Kountouar ne prêtait pas une attention spéciale à ces questions. D'autant plus, qu'il n'entendit ça jamais parler de la part d'Ergazy. Et de la nature, lui-même, il méprisait toutes les calomnies et les potins. Mais hier, il se rencontra, contre toute attente, avec l'ami, comme on dit, face à face. Bien que le ressentiment se cache quelque part au fond de son âme,il croyait encore Ergazy son ami. Et ainsi, avec une sincérité propre à lui, il demanda:
— Qu'est-ce qu'il y a avec toi, Ereke, il semble,que tu cesses de me saluer? Quel est le problème?
— Euh, tu sais mieux! - coupa Ergazy.
— C'est-à-dire comment mieux ?!
— Ne sois pas hypocrite. Je vis Verguinsky et parla avec lui. Il répondit directement: “J'eus mon opinion sur vous, pour l'essentiel, d'après les mots de Kountouar, et je n'avais pas de raisons de ne pas le croire!” Et moi, le sot, toute la vie, je te trouvais comme un meilleur ami, en fait — je réchauffai le serpent sur la poitrine. Il s'avère que toi-même, tu passais chaque mon mot dit à toi à Verguinksky dans les moments de sincérité...
Tout d'abord, Кountouar resta simplement bouche bée, le sens des mots dit n'arrivait pas à sa conscience. Quand enfin, il comprit de quoi Ergazy l'accuse, il fit éclater son indignation.
— Que veux-tu dire? Que dis-tu? — cria-t-il.
— Qu’est-ce que tu entendis! — les lèvres d'Ergazy se crispèrent avec un sourire.- L'académicien lui-même me communiqua: “Accuse pas-moi, mais ton ami Kountouar!” Essaie ici ne pas confier!
Vraiment c'est exact, comment tu ne confieras pas ici... On voit, en effet, Verguinsky le dit . Cependant, c'est une bêtise, ce n'est pas possible!
— Quoi, quand même, qu'est-ce que je communiquai de toi à Verguinsky? Lâchement: accuser une personne derrière le dos, noircir! Comment il pouvait inventer des mots te diffamant si jamais. je ne les prononçait?!
— Je ne sais pas, demande à ton haut patron!
— Vraiment, je demanderai, crois-moi, je lui demanderai !
— Tu feras correctement, au moins, tu connaîtras, qui de vous deux est gredin! — avec un air triomphant Ergazy s'éloigna.
Et Kountouar resta debout comme cloué. L'injustice, le mensonge l'abattirent. Il était déconcerté du désarroi, il tentait de se rendre compte, qu'est-ce qui se passa, où est la raison de cet accident ? En effet, si Verguinsky ne prononçait pas des mots semblables , d'où Ergazy pourrait les prendre?
Cette nuit Kountouar ne ferma pas les yeux. Le matin, il était à peine dix heure, il téléphona à la secrétaire de Verguinsky et pria de prendre un rendez-vous.. Il s'avéra, qu'Alexey Maximovitch est absent, il partit en voyage d'affaires pour le Kazakhstan Oriental. Кountouar n'avait rien à faire, qu'attendre.
Et maintenant, il laissa à la merci des émotions de cette histoire absurde.
Toute la semaine Verguinsky est absent, on dit, il reviendra encore dans deux-trois jours ... Кountouar ne comprenait pas que l'on peut entreprendre pour éclaircir tout, oublier et trouver la paix d'esprit? Ainsi, ceux-là, à qui il croyait toute sa vie, comme à lui-même , sur qui il s'alignait, étaient mesquins et faux.
Rien à faire, il est vrai: le bétail est panaché par sa peau, l’ homme —par son intérieur. Il ne pouvait pas se débarrasser des idées importunes : “Comment je ne reconnus pas jusqu'à présent quel genre de personne est Verguinsky!! Ou il interpréta mes mots à sa guise ? Et peut-être, il les confondit avec les autres mots de quelqu'un, simplement, il me rappelle mieux, que les autres ? Comment on peut pour rien calomnier l'innocent ? Non, cela ne fait pas l'honneur à un tel savant éminent. Supposons, que j'aie calomnié Ergazy, mais où est ton propre opinion , toi-même, tu devins aveugle, non? Et créer une opinion négative sur la personne des mots de quelqu'un... C'est malhonnête tout simplement. Et tout de même il y a un malaise. Il me faut, moi-même, tout comprendre le plus vite possible ”.
L'offense à Verguinsky se calma un peu, mais la colère et l'indignation à Ergazy éclatèrent avec une nouvelle force. Un vieil archéologue se retournait dans le lit avec un gémissement pénible: “... admettons, admettons, mon cher, que Verguinsky dit, notamment, ces mots, mais pourquoi tu étais si pressé de lui confier ? — s'adressait-il à Ergazy invisible, - Et à quoi bon pour toi arroser un ami avec la boue ? Donc, on veut vraiment m'exposer comme un sale type... Tant d'années travaillant ensemble, et tout ce temps, ainsi, tu croyais que j'étais capable de la lâcheté... Ou au-dessus de son propre honneur personnel et du mien il mit une autorité de l'académicien et il put répéter une calomnie ? Qu'est-ce qu'il y a avec moi? Pourquoi j'ai tant de mal au cœur, ayant perdu l'amitié du calomniateur: pas maintenant, donc, à n'importe quel autre moment il calomniera et trahira! Et malgré tout, comment être? Rompre pour toujours, l'oublier, ôter de la tête et du coeur?”
Oui, il paraît, Kountouar était d’une même humeur non seulement à Ergazy, mais aussi à Akgoul, qui toujours était chaleureuse et aimable avec lui. “Pas possible qu'elle connaissait tout et confia? Non sense! Qu'il en soit ainsi, Ergazy soit capable de l'envie noire, mais Akgoul... Elle ne peut pas m'envier”.
Et encore une circonstance pesait extrêmement sur Kountouar. Son propre fils Daniel n'hérita pas d’un penchant du père pour l'archéologie, il aspirait à se manifester comme écrivain, et le fils non natif d’Ergazy-Arman termina l'université, devint aussi un archéologue et maintenant commença à travailler sous la conduite de Kountouar. Le savant, par toutes les forces, tâchait d'aider un jeune spécialiste, espérait voir dans un élève son successeur.
Maintenant comment tout se tournera, une hostilité avec Ergazy ne passerait-elle pas au gars. Кountouar tâchait de se maîtriser, ne pas perdre la raison sensée. Non, le fils n'est pas un défendeur pour le père . Mais en effet, dans les milieux populaires sont vivants les mots: si dans le pommier il ya une vermoulure, aux pommes être véreux.
Кountouar s'assit vers la table, avança de nouveau vers lui un récipient, tenta de se concentrer. Les idées sont toujours en désordre. Maintenant ses pensées sont d’Arman et de Daniel. Ils sont les personnes du même âge, se connaissent bien , il y a longtemps. Cependant il ne semble pas qu'ils soient amis. La raison à cette chose-là ne sont pas du tout les divergences des parents. La raison- est Jannat , à vue , elle s'épanouit, s'embellit et seulement hier, il semblait,qu'elle soit prête à rendre la vie pour Daniel. Qu'est-ce qui lui arriva maintenant ? Ou le coeur d'une jeune fille est si étourdi et changeant, comme le printemps précoce ?
Certes, Arman est plus d'une belle prestance que Daniel, peut-être, et plus sympathique. Mais que la beauté? Si admirer chacun et aller après chacun que deviendra avec une fierté d'une jeune fille?
Et que deviendra avec Daniel, le fils unique? La mère est morte tôt, le père —est un mauvais assistant dans les affaires cordiales. Comment et par quoi le soutenir, comment devenir pour lui un ami et un soutien ? Maintenant le fils est tête à tête avec ses émotions. Il est jeune et inexpérimenté. Et son caractère est vraiment très mou.
Кountouar, qu'au moins, pour un certain temps s'écarter des idées amères, se redresse, de nouveau pousse de côté le récipient, se penche au dessus d’un gros manuscrit. C'est un journal original. Là-dedans — sont des récits intéressants des expéditions archéologiques et des trouvailles, des fruits des méditations profondes sur la vie, sur la science. Il y en a beaucoup de paroles adressant aux jeunes. Kountouar l’ écrivait beaucoup d'années. Pendant les minutes de la fatigue et de la tristesse il s'adressait invariablement à sa création, comme à un ami fidèle. Il fallait plonger dans le texte, et dans son coeur il devenait plus clair. Le calme, la foi pour le demain et l'inspiration descendaient à lui.
Cependant cette fois-ci, le travail sur le manuscrit n'apportait pas de satisfaction non plus. Il lut près de deux-trois pages et il ne sentit pas le retentissement dans son coeur. Ni ses anciennes idées, ni son humeur ne le laissèrent .
Кountouar se leva, s'approcha de la fenêtre. Les crépuscules s'épaissirent. Le ciel comme se couvrit par la soie noire transparente, sur laquelle brillèrent les pièces d'or des étoiles en broderie plate. L'air de nuit devint frais et humide.
“Le fils est absent si longtemps aujourd'hui ... Il s'attarde, il est temps de rentrer à la maison ..."
Kountouar n'eut pas le temps de penser à cela, comme du côté du jardin se fit entendre un cri: “Au secours, au secours!” Il lui semblait que c'était la voix de Jannat. En surmontant la douleur cordiale il se précipita dehors. Pendant qu'il courut vers la grange , de la maison d’en face arrivèrent les gars. En effet, Jannat criait. Pâle, on l’introduit bras dessus, bras dessous dans la maison de Kountouar.
La jeune fille expliqua qu'elle allait ici chez Daniel. Et quand elle était déjà près de la maison, les deux surgirent du côté des arbres, se jettèrent sur elle, enlevèrent un sac... Jannat se défendait et elle eut le temps de crier. Les voyous se cachèrent, dès qu'ils virent les gens courant vers eux.
Кountouar, en écoutant Jannat, se remettait peu à peu. Il commença à calmer une jeune fille, encore prise de terreur et d'émotion : “Daniel va venir ...”
— Et... s' arrêta court! Stupéfaite, Jannat jeta un coup d'oeil, en demandant: "Qu'est-ce qu'il y a?"
— Oh, mon Dieu, en effet, il venait d'être ici sur la table, — prononça l'archéologue avec confusion — ou je le mis dans un tiroir? Que le diable l'emporte, cette vieillesse, j'oublie, où je mets quelque chose. — Il s'agitait, regardait dans les tiroirs de la table, fouillait sur les étagères à livres...
— Le père que vous cherchez ? — avec une sympathie demanda Jannat.
—Le manuscript, mon enfant, le manuscrit... Je viens de travailler sur lui. J'entendis ton cri et me jeta dans la rue, et il restait sur la table, voici. Est-ce que quelqu'un entra par la fenêtre?. À qui il eut nécessaire, des idées étrangères? Quel malheur! Ou je l'emporta dans la salle à manger ?
Кountouar entra dans la pièce voisine, Jeannat restait dans le cabinet. Étant debout une minute en méditation, une jeune fille prit un crayon et un feuille du papier propre, écrivit vite une note, la mit au bord de la table et... sortit.
Pâle, Kountouar revint au cabinet, s'affaissa lourdement sur le divan. Il s'assit longtemps étant frappé de stupeur, avec la tête baissée. Un vieil archéologue ne remarqua, comment le fils entra, svelte et haut, avec les traits fins et de grands yeux noisette, comme chez la mère décédée, . Daniel était déconcerté par l'état du père-d'habitude celui-là le rencontrait avec joie.
— Koke, koke! — le fils embrassa le père par les épaules. Кountouar leva avec peine une tête excessivement alourdie:
— On ne sait pourquoi le coeur poignarda, mon fils...on vient de voler mon manuscrit.
— Le manuscrit?! Où il disparut ? — ne comprit pas Daniel.
— Quand cria Jannat, le manuscrit était ici. Je courus en secours. Je revins— sur la table rien...
— Tu dis — Jannat? Et quoi elle, elle était chez nous?
— Oui, elle vient d'être ici, mаis le manuscrit...
Perplexe, Daniel examina la pièce, le bord de la table,où le père indiquait. Une note se détachait en blanc. Un jeune homme la saisit précipitamment.
— Quelle hallucination?! —s'exclama-t-il.
— Quel est le problème?
— Oui voici, Jannat écrit... et il commença à lire : “Daniel', pardonne tout. Je voulais m'exprimer, parler — je ne réussis pas, tu es absent à la maison. Sache, entre nous tout est fini, je pars avec Arman. Désolée pour toi, mais que faire, l'amour est plus fort que nous deux. Je n'apporte à votre maison que des malheurs. Il me semble, que j'attire un malheur sur l'oncle Kountouar . Adieu. Jannat”.
Les infortunes personnelles de Kountouar s'éloignèrent d'un coup. Selon les épaules tressaillants du Daniel enfoncé dans la table, le père comprit: il pleure.
De tout son coeur Кountouar aimait le fils. S'il priait quelque chose du destin, ce serait de mourir plus tôt que Daniel, dont la perte il ne pourrait pas supporter . Avec les années il se rendit plus clairement compte que dans sa vie il y avait deux préoccupations majeures : la première — Daniel et son futur, la deuxième- la réalisation des objectifs scientifiques.
Soudain, Кountouar voulut prendre le fils dans les bras, le caresser, comme un bambin.
— Mon cher, — Kountouar tâchait de dire vivement et doucement le plus possible, — écoute ton vieux père: des larmes — un mauvais assistant dans le malheur, tiens la tête. Que le chagrin endurcisse tes forces et ton coeur. Pendant les années de la guerre les gens perdaient des parents aimés. Que serait devenu, si les hommes de ton âge alors, en éprouvant le chagrin personnel, perdaient le courage? Maîtrise-toi, reviens au travail sur le livre.
Après un certain silence Daniel prononça:
— Tu as raison, le père. Pardonne-moi. Le silence s'établit dans la pièce.
CHAPITRE DEUX
Syr-Daria abondant roule paresseusement ses vagues. Karataou est vu au loin par les chaîne de montagnes noires. Ces chaînes de montagnes contournent
une vallée immense. Le sol se crevassa de l'aridité et se couvrit de la poussière grise. Longtemps avant l'arrivée de l'automne, et parfois du juste milieu de l'été tout brule ici. Une absinthe fânée et une épine de chameau rigide ne se font voir que par-ci par-là Les buissons rares de l'aubépine se sont étendus par terre.
Ces terrains déserts salifères confinant aux sables, nus, ouverts à la chaleur torride et aux vents, ils n'attirent pas les oiseaux. Les outardes avec le reflux bleu et jaune des plumes, les canepetières brunâtres, les faisans à longues jambes jettèrent son dévolu seulement sur les bords de Syr-Daria, couverts épais du jonc et de la aubépine.
Par contre les terrains salifères sont riches en bêtes fauves. Les troupeaux des antilopes courent ici. Plus près de Karataou habitent les boucs de montagnes-taouteke, des bêtes de montagnes avec les cornes immenses rapidement frisées, les chevreuils à la queue noire. Il y a beaucoup de loups gris foncé, de renards rouge feu.
Les couches profondes du désert renferment les trésors innombrables, seulement la partie d'eux est découverte: le plomb, le zinc, les phosphorites...
Entre Syr-Daria et Karataou grandit une ville. Des routes goudronnées s'étendirent à Tachkent, Tchimkent, Tourkestan. De leurs deux côtés se ramifièrent des voies de dérivation des routes secondaires et des pistes étroites, qui conduisent aux expéditions de recherche des éclaireurs de l'eau, des minéraux et...des monuments de l'ancienneté.
Récemment, deux jenes gens vinrent dans cette ville: une étudiante de la dernière année d'étude de l'institut pédagogique-pour la pratique et le futur savant-historien Peiljan-recueillir les documents pour sa thèse.
... Aujourd'hui il fait particulièrement chaud. Le vent sec brûlant bat au visage. Avant le midi le mirage frémissant argenté s'accrocha devant l'horizon. D'une magie scintillante, il attire le regard par les rejaillissements de la mer, devant le bleu rafraîchissant duquel se flétrit le ciel le plus haut. Sur la terre, et dans l'air comme si tout disparut: ni bête, ni oiseaux...
Il semble, dans tout ce silence - il n'est vivant qu'un homme — Peiljan.
Venu à Kayrakty pour ses affaires, il y fit connaissance avec Orik. Peiljan connaissait qu'il y a six mois, après la fin de ses étufes à l'institut, son frère Nourali fut nommé d'un chef d'une des expéditions hydrogéologiques. Il s'avéra, que Nourali avait une intention de se marier avec cette jeune fille tendre et gaie. Maintenant, il est en départ, à DSTO, dans les sables, avec les ouvriers foreurs. Peiljan, sous le prétexte de rechercher son frère, commença à chercher des rencontres avec Orik. Il trouva une jeune fille dans le foyer.
Le premier rendez-vous était suivi des autres. Bientôt Nourali fut relégué au second plan non seulement pour Peiljan, mais aussi pour Orik. Quelque force incompréhensible le levait, obligeait d'agir contrairement à la raison.
Aujourd'hui, Peiljan était sur les pieds au petit jour. Dimanche, le jour sans affaires, durait infiniment longtemps. Un jeune homme se couchait sur le divan dans la chambre d'hôtel, se levait, se mettait au livre et le remettait de nouveau: on ne voulait pas lire.
Se rappelait-il alors du camarade de son enfance? Les parents de Nourali sont morts tôt, et il grandissait dans la maison de son oncle, du père de Peiljan.
Maintenant les gamins devinrent grands. Est-ce qu'il, Peiljan, est-il capable d'infliger au frère une telle douleur ?
Dans ses propres yeux la justification est prête — l'amour. Oui, il semble, l'amour. Autrement comment appeler ce sentiment l'obligeant courir vers Orik, attraper un regard, un mot. Il ne veut pas penser aux conséquences, il lui simplement faut voir ses yeux, ses lèvres.
On ne peut pas refuser à Peiljan de la force du sentiment, mais duquel ? Il est prêt à vendre l'âme au diable, pourvu qu'Orik soit ici, près de lui.
En apparence, peut-être, il est même un homme charmant, le maître de parler, une âme de la compagnie. Cependant, sous les mots affables et le sourire sucré en premier lieu lui étaient des caprices personnels. Eh bien s'il concevait quelque chose, il est prêt à empêcher n'importe qui pour l'exécution des désirs personnels.
Et voici il ne se tourmente pas du tout par tout le remords. Il a une qualité surprenante — un oubli. En un instant il sait rejeter des idées indésirables, cesser de penser au désagréable, oublier tout ce fardeau, qui fait appel à la conscience ...
Enfin, la chaleur torride de la journée céda la place à une fraîcheur agréable. Peiljan s'habilla vite et sortit. Il se dirigea vers les jardins à la périphérie de la ville. La douce nuit du sud couvrait petit à petit la terre. Les étoiles rares faisait un clin d'œil encourageant en mesure aux pas rapides de Peiljan : “Dépêche-toi, dépêche-toi, un jeune homme!”
Encore de loin il distingua Orik. La jeune fille se trouvait près des arbres les plus éloignés dans le jardin. Le coeur trembla, il se retint à peine pour ne pas se jeter vers elle. Les pieds, eux-mêmes se mirent à marcher plus vite. Оrik se dépêcha aussi à la rencontre. Invisible à l'œil- voit le coeur. Peiljan sentit qu'Orik l'attendait avec l'impatience. Il alla encore plus vite, il faillit acourir :
— Je pensais, tu ne viendrais pas...
— Pourquoi? — Il semblait, la voix de la jeune fille sonna en argent et tendrement, comme une cloche. Peiljan en entendait un appel secret et une tendresse.
— Je ne sais pas, je trouve cela une bonheur imméritée . Orik garda le silence, rit ensuite:
— Il semble, les étoiles, aujourd'hui, particulièrement grandes et proches, brillent plus vivement, que toujours.
C'est vrai. La plus brillante d'elles est à côté de moi.
— Les étoiles sont au ciel, et non par la terre...
— Alors à quoi comparer celle-ci qui se trouve tout près? Elle lui menaça coquettement.
— Près de moi est la plus belle jeune fille dans le monde. On peut la comparer seulement avec une aube, avec une étoile, — éclata Peiljan et soudain tout à fait doucement, presque en chuchotant il prononça : — Je t'embrasserai...
— Non, on a honte...
— Pourquoi ?
— Tu prends le péché sur l'âme .
— Qu'est-ce qui sera, si je pécherai ?
— Tu brûleras dans l'enfer.
— Oui, moi et sans enfer je suis tout comme dans le feu, aie pitié!
Il l'embrassa. S'étant serré étroitement, eux,les deux cheminaient dans le jardin. Quand les cacha un orme branchu, autour duquel étaient une absinthe parfumée et un stipa tendre, Peiljan n'alla plus loin, comme si une poids invisible lui bloqua les pieds. Il attira de nouveau la jeune fille vers lui.
La lune régnant dans la hauteur, passait lentement le long de l'horizon. Il était clair comme en plein jour. À côté de l'arbre branchu — un jeune homme et une jeune fille. Les ombres fantasques des branches de l'orme sont semblables aux monstres exotiques. Les étoiles tombent de la hauteur et disparaissent — comme si un bonheur de quelqu'un est brûlé en un clin d'oeil...
Le silence. Cette harmonie du ciel, de la nuit et du silence troublent seulement les pleurs d'une jeune fille. Mais, on ne sait pourquoi, ils n'inquiètent pas l'âme.
Orik pleure . A côte d'elle est Peiljan. Les mains rejetées derrière la tête, le regard est concentré vers le ciel nocturne. Seulement quand une étoile suivante tombe et s'éteint, dans ses yeux incolores, scintille un sourire méchant. Il ne prête aucune attention aux larmes d'Orik. Mais elle, n'ayant pas mis en ordre les cheveux répandus, s'assit, ayant entouré les genoux des bras fins. Où disparut une émotion joyeuse, seulement hier remplissant tout son être? Aujourd'hui l'âme est brûlée par un repentir amer. Et... une offense. La jeune fille comprit d'un coup toute l'abjection de l'arrivé.
Peiljan ne la console pas. Et Orik, à cet instant, ne voit devant elle que Nourali. Qui accuser maintenant ? Soi-même? Oui! Mais Peiljan négligea même que Nourali — est son frère!
On se rappela de longues soirées passées avec Nourali.
... Aussi, la lune brillait. Elle passait aussi , pleine et dorée , en remplissant les espaces de lumière rayonnante. Aussi, les étoiles tombaient du ciel en se détachant, et en brûlant. Et eux, ils réussirent à faire un vœu secret et ils croyaient qu'il se réaliserait sûrement. Ils mettaient les paumes à la rencontre de l'étoile tombante, et il semblait que leurs rêves lumineux volent vers eux...
Eux, ils ne se virent pas avec Nourali toute une année avant ce rendez-vous, et, s'étant rencontré près de la rivière, étaient aussi assis parmi les tulipes jaunes et rouges.
Alors, pour la première fois, Nourali lui parla de son sentiment.
Ayant terminé l'institut, il partit pour cette expédition. Оrik suppliait le destin seulement de plus vite de nouveau se voir avec son aimé. Trois mois sans lui semblaient pour elle comme trois années. Et notamment, à ce temps-là, Peiljan survint sur son chemin Au lieu de dissiper sa mélancolie, calmer, il outragea leur amour.
L'amertume et le repentir remplissaient le coeur d'Orik. “Comment je le regarderai maintenant en face ? Comment ?!” — répétait-elle.
Peiljan se bougea paresseusement:
— Qui ?! Qui tu doit regarder dans les yeux ?!
La jeune fille pleura encore plus fortement :
— Qui ? Ton frère, Nourali!
Peiljan fait entendre la voix :
— Il n'apparaîtra pas encore bientôt...
Orik jeta un coup d'oeil au gars. “Et c'est tout , de quoi il est capable!”
— Pouquoi tu pleures ? Si toi-même, tu ne racontes à personne, ce n'est pas encore un péché. Ne souffre pas en vain.
Оrik se sentit mal. Mais les mots de Peiljan devinrent d'autre part ce brin de paille, pour lequel un homme qui se noie s'accroche , ils apportèrent au moins quelque détente dans sa confusion mentale. Entre-temps Peiljan continuait :
... mais, toi-même, tu acceptas, de bon gré...
— Comment cela ?. Comment de bon gré ?! Comment vais-je vivre? Nourali...
—Et de quoi je suis pire que Nourali ? — l'interrompit Peiljan et tendit la main, essayant de l'attirer vers lui.
— Ne me touche pas!
— Et si je t'aime ? — La voix de Peiljan se renforça.
“ Il aime ?C'est vrai ? Il aime ? Peut-être, c'est pourquoi il se décida... c'est pourquoi, il fit ainsi... Est-ce qu'il est coupable qu'il aime ?. Peut-être, il faut pardonner cela...”
Mais à peine son imagination renima les souvenirs de Nourali, que le coeur se serra de nouveau de la douleur, des larmes roulèrent vers la gorge.
Mais la voix de Peiljan retentit avec aplomb :
— Eh bien, oui, j'aime plus fortement, que ton Nourali! Et lui, il m'est égal.
Peiljan attira de nouveau Orik vers lui.
Dans deux jours, ils se rencontrèrent de nouveau, puis encore et encore. Les rendez-vous devinrent fréquents. Et quand Nourali revint de l'expédition , Peiljan et Orik vivaient comme une famille et attendaient déjà le premier-né.
Pour Nourali la ligne de la malchance commença. Sous sa direction l'expédition fora quelques puits dans les sables, près de Karataou. Mais l'eau n'était pas découverte. Pendant qu’on transférait l'équipement sur une nouvelle place, il vint le froid de l'automne. Cependant, malgré les gelées, le vent froid, Nourali décida de ne pas arrêter le travail jusqu'à la fin de l'hiver. À Kayrakty, il vint pour envoyer à Alma-Ata le télégramme avec une demande de permettre de faire les travaux de forage aussi en hiver. En plus il fallait rendre compte pendant le conseil technique sur ce qu'il avait fait dans les puits de forage précédents qui ne donnèrent pas d' eau. Et certes, non seulement pour les affaires se dépêchait à Kayrakty le jeune ingénieur. Il était pressé de voir Orik. Un mauvais bruit trouvera toujours mille chemins, et mille voix voleront où on ne suppose pas. ll y a déjà deux semaines, Nourali apprit le lien d'Orik avec Peiljan. Un jeune technicien, alors juste de rentrer de Kayrakty, communiqua publiquement : “Ilya une nouvelle unique à Kayrakty : il apparut un jeune couple — une belle
femme Оrik et un jeune savant Peiljan, il est bientôt leur mariage! ”Nourali ne croyait pas ses oreilles.
Plus près il arrivait vers la ville,tant plus s'inquiétait-il . Le doute insinué dans l'âme, les pensées que tout cela est un mensonge, l'assaillaient avec une nouvelle force .
Maintenant, s'étant installé dans l'hôtel, il était sur le point d'aller au foyer chez Orik. Soudain, quelqu'un frappa à la porte de la chambre.
— Entrez, — invita Nourali en nouant sa cravate sur le pouce.
L'ingénieur en chef du trust Jarkyn entra. Il termina le même institut que Nourali, seulement trois ans plus tôt. Envers Nourali il éprouvait un sentiment chaud de l'amitié et du patronage. Son visage desséché, bronzé radiait d'un sourire. Ils s'embrassèrent.
— Je vis ton chauffeur — il mettait la voiture dans le garage, j'appris que tu vins, et je me dépêchai ici, — dit Jarkyn en souriant avec joie.
— Oui, Il n'ya qu'une heure, on arriva. Je décidai de me promener et en chemin faisant te téléphoner.
Jarkyn regarda attentivement l'ami :
— Il semble , tu es pressé ?
Nourali sourit vaguement, puis dit :
— Tu as raison, je m’ ennuyai d'Orik, je voulais faire une courte visite au foyer chez elle..
— Eh., eh...
Jarkyn savait ce qui s'était passé . Après une certaine interruption il conseilla :
----Pouquoi tu t'empresses ? Elle-même, elle viendra, quand elle apprend que tu vint...
Nourali saisit dans la voix de Jarkyn le sens caché.
Il fronça les sourcils :
— Un conseil étrange...
— Non, moi , c'est juste comme ça. — Chez Jarkyn apparut un désir de raconter à l'ami tout ce qu'il connaissait, mais il se maîtrisa. — bien, va. Vous vous débrouillerez , vous-même.
— Avec quoi ?
— Que signifie avec quoi ? Chez les jeunes gens, après la séparation, il y a toujours de quoi parler. Je te demande seulement : comme tu te libéreras — viens tout de suite chez moi. Ne pense pas partir sans me voir.
—- Pourquoi est-ce? Et pourquoi tu te dépêches de me tracer ainsi dans le chemin inverse ? — Nourali se fâcha. — j'ai un tas d'affaires pour toi. J'avais l'intention de te visiter demain, après le rapport. Il faut consulter des plusieurs choses. — il regarda droit dans les yeux de Jarkyn : — Il paraît , tu veux me communiquer quelque chose, accouche ainsi.
Jarkyn détourna le regard :
— Tu te fatigua du chemin, je ne veux pas te vexer. Mais, je ne peux pas , mieux que des autres disent, pas moi . — Il se dirigea vers la porte.- Rencontrons encore ce soir, d'accord.? - Et il partit sans dire adieu.
Il vint clairement à l'esprit de Nourali : il arriva le pire... Il eut de petits frissons nerveux dans les mains, il affaiblit la cravate sur le cou , et tomba dans un fauteuil.
Devant les yeux passèrent les images de l'enfance passé avec Peiljan.
Etant le gamin Nourali déménagea dans leur maison, le père de Peiljan — Sourykbay —n'avait une réputation de riche, mais vivait dans l'aisance et était habile dans les affaires. Au temps jadis, dans les familles kazakhes on avait coutume de gâter les fils. Sourykbay suivait cette coutume. Mais l'orphelin Nourali , aimait mieux écouter les contes de fée, les chansons, que la paresse inactive et les gamineries. Mais, maigre et toujours avec le nez cassé , Peiljan grandit désobéissant et polisson . Il pouvait proférer des obscénités aux visiteurs venant à la maison du père, bien des fois il obligeait à pleurer Nourali, cadet selon l'âge, plus calme selon le caractère.
Jusqu'à présent , Nourali se rappelle bien une bagarre . Irrité par les moqueries et les taloches de Peiljan, il ne subit pas, se jeta à lui et enleva la bitoukoulge-(1). Hurlant , en faisant des simagrées, Peiljan
1-L'os de la jambe de l'animal, plus souvent du veau, pour le jeu à asyki se jeta vers le four, saisit le tisonnier et frappa avec celui-ci Nourali.
Un autre gamin aurait peur ici, se serait pénétré de la pitié. Mais Peiljan applaudit avec l'allégresse et se mit à hurler victorieusement : “Bien fait pour toi!”
Maintenant, quand ils grandirent, le frère aîné passa de nouveau le chemin de Nourali. Quelle sorte d'un homme, son frère, impitoyable et cynique de la naissance?
Ce temps-là, le bruit persévérant se fit entendre de nouveau à la porte.
— Entrez, — ayant recueilli les forces, prononça Nourali. La porte s'ouvrit. Dans la pièce entra... Peiljan.
Nourali se fit trembler. “Yapyrmay! (2) - Oui , lui-même,il n'eut honte de parler avec moi, il va sur tout, pour empêcher ma rencontre avec Orik! Non, on voit, et, en effet, il a une pierre dans la poitrine au lieu du coeur ...”
— On arriva bien , comment vas-tu ? — comme si de rien n'était, posait à Peiljan, , des questions ordinaire à la rencontre , en s'assoyant confortablement dans le fauteuil en face.
Nourali s'exprima à peine à la réponse :
— Comme tu vois, je vins
— D'après ce qu'on dit, votre expédition travaille désavantageusement. Ne perds pas courage, une fois on décida de forer aussi en hiver , donc tu trouveras de l'eau, si seulement elle est là.
Nourali se remit :
— Tu vins ici pour me dire cela ?
Peiljan se sentit un peu mal à l'aise sous le regard du frère cadet.
— Non, — il tâchait de dire plus sûr possible, mais la voix sonnait faux, sourd.
— Nourali...
Ayant pris la pose triste, Peiljan faisait des pauses significatives après chaque mot:
— Les poussins, en grandissant, quittent le nid. Les frères grandis dans une maison meurent dans les différentes.
Ils sont inséparables seulement dans l'enfance, mais grandiront — chacun va par sa propre voie. Chacun vit comme lui soufflent la raison et le coeur. Voici et nous, nous grandissions ensemble, mais les chemins dans la vie sont à nous différents. Ne te vexe pas, j'ai aussi le coeur, et le sentiment de la compassion
2 L'exclamation de la surprise
à toi, mais l'amour est un capricieux toulpar-(3), tu ne le maîtriseras pas. Je n'eus pas de forces de le brider. Nous nous mîmes d'accord avec Orik... ll jeta un coup d'oeil aux yeux de Nourali, le dernier garda le silence. - je sais qu'il est difficile d'entendre tout cela, mais je n'ai rien à dire à ta consolation
— Pouquoi, parle, dis encore quelque chose
— Non, — en se levant du fauteuil, répondit Peiljan par la voix sympathisant.- je ne te demande que cela : n'inquiète pas en vain Orik, ne cherche pas une rencontre avec elle. Rien à changer..
Il sortit.
Nourali était debout au milieu de la chambre, pâle, en se balançant de pointe du pied au talon, puis ayant serré ferme les poings, par le pas lourd il s' approcha du fauteuil, de nouveau y tomba et restait assis ainsi, ayant caché le visage par ses mains. La colère bouillait dans son âme de ce qu'avec une telle indifférence et la déloyauté on traîna dans la boue son sentiment le plus clair — l'amour envers la jeune fille. L'offense, la fierté blessée, la honte — tout se mélangea et insurgea contre le coup, que lui porta son frère . Enfin, ayant rassemblé les forces, il se renversa sur le dos du fauteuil, où tout à l'heure trônait avec la fierté Peiljan, il commença à réfléchir..
Maintenant tout ce qui se passa le privait non seulement Orik, mais aussi Peiljan.
En enfance il y avait tout : des querelles, des discussions... Mais tout de même il est difficile de perdre un frère unique. Et soudain... Soudain cette belle femme elle-même le tenta ? Malheureusement à moi, peut-être, il arriva ainsi qu'est coupable et Orik, et pas du tout lui, Peiljan ? Alors... Alors, possible, et il ne faut pas si cruellement le condamner, qui sait...
Une heure après, Nourali, à peine bouger ses pieds, par l'allure lente s'approchait au foyer du trust. Оrik l’aperçut et de loin ... se dépêcha à sa rencontre.
Sur le visage — aucune trace d'embarras (non plus de souffrance!). Elle a une bonne mine, il semble, un peu maigrie seulement. Mais... elle évite son regard de rencontre.
— Bonjour, Nourali! — La voix s'arrêta court, se mit à trembler, la peau bronzée rougit.-Allons parler;
Ils marchaient en silence. Ils contournèrent le foyer, s'assirent sur le banc d'un jardinet Et... Aucun mot l'un à l'autre.La première, elle se mit à parler
— Probablement, Peiljan te dit déjà...
3-Le cheval ailé légendaire (du folklore kazakh).
— Il dit, mais on voudrait t'écouter , toi. Оrik garda le silence, et ensuite se mit à parler de nouveau, déjà plus ferme et avec assurance:
— Je trouvai mon bonheur.
— Alors... Il est... Tu me mentais ?
— Je mentais— ne mentais pas, qu'importe maintenant? On gambada, comme les enfants, mais tout passa.
— On gambada! — Nourali n'avait plus de force de se retenir, il faillit crier. — si tu t'amusais, mais il ne valait pas me tourmenter ainsi! Tu ne me croyais pas ? L'amour est quoi , à ton avis, elle n'est que pour un jour ? Tu comprends que tu dis? Toi... Toi...
— Tu veux dire que je trahis, non? — s'inquiéta à son tour Orik. — Peut-être, c'est ainsi.
Mais que faire maintenant ? Oui, je perdis la conscience! Oui, je t'aime, mais je vais épouser ton frère! Oui, je suis coupable, moi seule! Tu voulais entendre cela? Va-t-en...
Il se leva du banc. En surmontant la faiblesse, en chancelant, se dirigea sans se rendre compte où. Le long de la rue — des lanternes rares. Dans la tête, il semblait, que l'on frappait un seul mot "Orik".
Nourali regarda en arrière. Il vit la voiture rouler sur l'asphalte, demanda le chauffeur de le conduire jusqu'à l'hôtel.
Il ouvrit la porte de la chambre, resta debout dans l'obscurité. Puis il brancha la lumière, jeta un coup d'oeil sur sa montre. Les flèches du cadran montraient le minuit. Nourali — était comme dans le rêve. Cependant il comprenait que tout ce qui lui était arrivé— pas un rêve, mais une réalité. Sans éteindre la lumière, sans se déshabiller, il se coucha sur le divan, s'étant enfoncé dans le dos du divan de la tête fiévreuse. Le rêve ne venait pas, comme s'il n'y avait ni de la fatigue du chemin, ni des émotions épuisant des forces.
Le matin il n'alla pas au trust. On ne voulait pas voir les regards sympathisants des collègues. Voici dans un tel état pas le meilleur le trouva Jarkyn.
— Certes, il t'est difficile, mais à quoi bon ta réclusion ? — tentait de commencer la conversation Jarkyn.
Dans les yeux de Nourali il y avait une tristesse inconsolable. Soudain, il éclata:
— Pardonne- moi, mais une douleur personnelle ne peut avoir ni conseillers ni assistants .
— De quelle douleur tu parles ?
— Peut-être, tu ne comprends pas, mais quand on perd l'amour c'est pas la joie.
— Voilà, on dit, oui, l'amour, c'est quand les gens se respectent infiniment. Un vrai amour est sublime, pour elle, peut-être, on ne regrette pas de sacrifier la vie. Et si ce... n'est pas l'amour ?
— Est-ce que tu sais, qu'est-ce que c'est...
— Bien, bien, — l'arrêta Jarkyn, — dans ta position des conseils sont vraiment superflus Tu comprends tout, toi-même.
Il garda le silence, puis ajouta :
— J'ai une affaire à toi . Il faut d'urgence aller à l'expédition...
—Qu'est-ce qui se passa?
— Un malheur...
— Quel malheur ? — interrompit Nourali, n'ayant pas fait Jarkyn finir la phrase.
— Un jeune gars est mort ... Kaziken.
— Qu'est-ce que tu dis ?! — Nourali se leva brusquement.
— Oui, on vient de communiquer tout à l'heure par le radiogramme. Il était tué par le courant...
— Kaziken...
Nourali se rappela un soir de mariage récent, il n'y avait que quelques trois mois. Kaziken et Kounimjan. Tous admiraient une jeune paire, belle, comme Kyz Jibek et Touleguen. Le soir de fête, Nourali les trouvait les plus heureux dans le monde, et maintenant il s'imagina Kounimjan en deuil et tressaillit. Les souffrances personnelles lui se montrèrent minimes et indignes de l'homme par rapport à la lourde peine Kounimjan. Il se dépêcha en route :
— Je pars! Je vais partir!
Jarkyn, retenant la portière de la voiture, dit à la fin :
— Les jours difficiles tombèrent à tes épaules. Mais je crois, tu tiendras ferme, tu viendras à bout...
— Merci, — répondit Nourali. — je vais essayer quand même, autrement... Est ce que l'on peut autrement .
Les mots de l'ami réjouirent Jarkyn.
— Bon voyage!
CHAPITRE TROIS
La vie humaine est différemment formée. Pour l'un elle est un triomphe de la nature, son sommet, sa perfection. C'est — quand un homme trouva son chemin dans la vie. Il le poursuit avec assurance. Pas vite et pas toujours il eut facilement une telle chance, il est demandé beaucoup de courage en voie pour l'objectif, le plus cher, le plus désiré. Le malheur est à celui qui ne trouve pas la force et le courage, qui se laisse à tourner aux sentiers biais, ne réussissant pas à définir une direction principale, n'ayant pas atteint le rêve.
Si chacun est illuminé de rêve, de cet oiseau de jeunesse à voix douce , capable sur ses ailes d'emporter un homme à des hauteurs vertigineuses? Il arrive en effet, que de longues - longues années, elle attire seulement, appelle à inconnu, comme le feu de la couchée désirée à la nuit, et la vie cependant présente à un homme des surprises, se retourne par cet hémione non dressé sauvage, lequel- de quel côté ne s'approche — tout cherche t'expulser.
Il semblait, Daniel était parmi les chançards, mais voici et lui aussi, il dût tôt éprouver les revers de la fortune. Le coeur ne voulait pas obéir à la raison et priva le djiguite du sentiment de la joie de la vie, qui se transforma maintenant en existence triste, complète de repentirs amers. Il cherchait de l'issue, et comme le sauvetage chaque fois revenaient à l'esprit les mots du père: “Travailler, il faut travailler...”, “Le travail et le rêve sont toujours côte à côte, ils doivent accompagner partout l'un à l'autre. En eux — la guérison...”
Daniel écouta les sages conseils paternels et, comme il pouvait, luttait avec une angoisse à propos de Jannat. Aujourd'hui, il se mit au travail involontairement interrompu par un manuscrit de son roman. En lisant à haute voix des pages déjà écrits au père, raisonnait :
— Je pense que l'ordre social des Sakas sera plus clair et historiquement correct, si on décrit plus en détail leurs relations économiques, comment ils se servaient de la terre, de l'eau, des outils. D'après l'information de Hérodote, les anciennes tribus des Sakas se partageaient la terre et l'eau selon le nombre de bétails. Pour la protection du bien commun contre l'ennemi ils s'unissaient. Et en outre vers eux, en cas du danger, se joignaient les tribus amicales des Massagètes, des Argrippines, d'autres peuples nomades. Tu sais que contrairement aux Sakas, qui s'installèrent dans les pays situés au pied des monts de l'Altay et Tarbagan, les tribus des Sakas errant de ces lieux jusqu'à la mer des Khazars, les pâturages et les abreuvoirs trouvaient communs, on rangeait les biens personnels le bétail, des véhicules...
— Tout est correct, — répondit Kountouar, — pendant les guerres les Sakas protégeaient non seulement les fonciers et les abreuvoirs, mais aussi les biens personnels. Je me rappelle les mots du roi perse Cyrus donnés, il semble, à Xénophon. Tu te rappelles, quand dans l'union avec les Sakas, Cyrus prit la Babylone, lors de la célébration en l'honneur de la victoire, on organisa les courses. Le seigneur des Persanss, alors, posa une condition : “Le premier venant que prenne tout pour lui-même , mais me rende le coursier”. Si pouvait Cyrus le Puissant condescendre à une telle demande par rapport aux combattants simples, si le coursier n'avait pas une propriété individuelle du participant des courses ? Certes, non.
— Le père, je trouve que notamment grâce à l'union, les tribus des Sakas présentaient une force considérable, capable de s'emparer des routes des caravanes commerciales dans le nord de la Perse. Comment expliquer autrement une tentative de Cyrus invincible en 530 avant notre ère de lui soumettre les tribus des Massagètes voisines, et déjà un peu plus tard — en 517 — aussi des Sakas? Dans le même but, cinq ans plus tard, un autre non moins célèbre roi de Perse, Darius fait aligner ses troupes contre les Scytes de la Mer Noire
Et ce qui est surprenant: dans toutes les trois batailles les Persans puissants essuyèrent une défaite et reculèrent. Une subtilité de la diplomatie de ce temps-là est surprenante. Malgré toutes ces guerres, à l'époque du danger total, les Sakas et les Persans unirent leurs armées. D'après l'information du même Hérodote, les Sakas avec les Persans servaient des navires du roi persan Xerxès. Les troupes équestres des Sakas montraient des exemples du courage, se battant à côté des Persans avec leurs troupes d'infanterie dans la bataille de Platende. Et le chef des Sakas Amorgès accorda deux fois une aide inestimable à Cyrus tout-puissant : dans sa bataille contre le roi de Lydie Crésus et pendant la blessure de Cyrus à la défaite dans la bataille avec des Derbis, quand Amorgès arriva à temps à la place de la bataille avec dix mille fantassins et une millième cavalerie et sauva Cyrus de la honte et la mort certaine.
— Le Cyrus lui-même tua un tel allié dévoué ?!
— Oui, ce sont les lois de l' usurpateur du trône royal ...
Кountouar était toujours inquiet au sujet de son fils, dont la santé s'affaiblit considérablement après la rupture avec Jannat. Le père cachait soigneusement les souffrances, mais Daniel voyait tout et était affligé du fait qu'il fait mal à la personne la plus proche pour lui. Le fils se tourmentait aussi pour la santé, pour la vie du père très âgé. Parfois, il lui semblait que le père poussé à l'extrême par tout ce qu'il arriva les derniers jours, ne subirait plus... Cela l'effrayait, d'autre part ça aida par un effort d'une volonté de le mettre derrière table et... écrire. Pendant les premiers jours, le travail ne marchait pas, aucune idée , même la plus minime, ne venait pas dans la tête. Les mots étaient étrangers, et il biffa tout ce qui était écrit ...
Cependant peu à peu, Daniel revenait à son ancienne vie, de plus en plus souvent il s'inclinait devant la table au-dessus du manuscrit, dans les yeux brillait un véritable intérêt pour ce qui sortait de sa plume tranquille. Et le premier, qui comprit le changement dans le fils , sentit d'un instinct intérieur, c’était un vieil archéologue ..
Aujourd'hui, en écoutant Daniel lisant le manuscrit, Kountouar éprouvait une émotion particulièrement agréable . L'abat-jour de la lampe de bureau inondait de la lumière molle verdâtre au milieu de la table, tombait sur le visage du fils. Le père admirait avec un chagrin facile et était fier de lui, en écoutant un baryton velouté mou de Daniel.
— “Les vagues de plomb de Jaksart s'élevaient et s'écroulaient tout de suite en bas par une averse extraordinaire. Pour un instant ils prirent son élan et, avec de nouvelles forces, se jetaient comme un fou l'une à l'autre. Les vagues se démenaient, dans la fureur violente s'élevaient de nouveau vers le ciel, sans le repos. Voici elles, étant nées quelque part dans le lointain invisible, avec un mugissement accroissant éperonnent le bord droit du fleuve lavé d'en bas, et le ravin argileux rapide tombe, dans une eau bouillonnante, se renversent les glissements de terrain immenses avec les arbres de djida, tout à l'heure l'ornant . Comme si cela attendait le courant précipité-ou pour la proie- on fait le porter en avant, faisant les entonnoirs profonds. D'eux, se tournant dans la danse diabolique, font voir les sommets des arbres. Sur l'un — survivant par hasard des herbes et des plumes – piaillent, à une voix glapissante, les petits de l'épervier blanc... À ce moment -là, une vague était prête à avaler des malheureux, mais d'où, d'un coup, tomba au nid un oiselet minuscule. Il saisit par la peau de la nuque l'un de ses petits et se jeta vers le bord. Le deuxième la mère n'eut pas le temps de sauver, lui avec le nid faible fit inonder par une avalanche froide. À la place, où tout à l'heure piaillait avec frayeur le petit, une eau trouble de couleur cendrée balançait seulement les plumes et les tiges des herbes, dont le nid d'épervier était faits . Vers les bords de Jaksart s'approchent les steppes de plaine infinies. Maintenant, au milieu du printemps, elles sont couvertes du tapis vert émeraude. S'empressent de défleurir les tulipes vives, s'élèvent fièrement les têtes de lobelia. Comme les yeux pensifs d'une jeune fille, regardent dans le ciel bleu sans fond les eaux argentées des lacs innombrables. Ils se formèrent après les grandes crues du fleuve et attendent, en languissant, un été chaud nuisible... Parfois, l'air est bondé des cris du gibier alarmé. Il était effrayé par l'épervier ou le faucon, en volant d'un bond à la proie de la hauteur des cieux.
Sur la plaine sans bornes domine Boztaylak bleuâtre. Les pentes de cette grande colline qu'une riche yourte, couverte d'un tapis du feutre — tekemet. Il est compliquément tissé de la laine blanche, habilement orné par un ornement de la peau des animaux. Le dessin se tord d'une manière fantasque en forme des cornes de mouton, s'entrelace comme les carreaux de la carcasse de la yourte. Près du sommet de la colline se trouve le tapis avec une représentation du portrait d'une impératrice des Sakas. Dans ses mains il ya des fleurs de paradis admirables — rouges, blanches, jaunes... Au-dessus du portrait rayonne le trône de l'or ciselé.
Le trône est libre. Une nouvelle terrible vint : le seigneur des Sakas le roi Amorgès est tué dans le quartier du roi perse Cyrus. Hier les Sakas proclamèrent un nouveau seigneur , qui doit s'asseoir sur le trône aujourd'hui. C'est pourquoi tout l'espace vaste près du pied de Boztaylak est, littéralement, rempli par les combattants fantassins et cavaliers. Les troupes étaient rangées par chaque tribu de l'union : les Sakas de Jaksart et Djetysou, les Argrippines des bords de Kokchetenguiz, les Massagètes, errant autour d'Aral, les Issedones —de Turkestan oriental et Tien Shan .
Le long de la pente du nord de Boztaylak s'assirent sur les coursiers alezans et moreaux les Argrippines.
Tout près s'alignèrent les combattants des Sakas de Tien Shan, aux larges pommettes saillantes. Ils sont parentés aux Turcs. Un peu à l'est dressèrent les tentes des Sakas, semblables aux Afghans et aux Hindous. Leurs nombreuses tribus peuplent le territoire pris entre deux fleuves d’Amou-Daria et Jaksart et ensuite, sur tout le plateau s'étendant jusqu'à Pamir. Ferment le cercle les troupes des Massagètes, rendus célèbres aux batailles. Ils ne se mirent pied à terre, comme les autres, et se trouvent par l'ordre dense indivisible sur ses chevaux de combat bais, louvets, blancs dans les pommes . Les queues et les crinières des chevaux sont coupées, comme les combattants se préparèrent aux courses.
Il est peu audible le parler des réunis.
Dans chaque tribu, comme déjà mentionné, il y a sa langue, sa couleur et son aspect, mais identiques sont leur mode de vie, leur culture et les coutumes.
Les combattants sont aussi de la même manière armés. Sur une épaule droite — un bouclier des bâtons rabotés liés par les courroies non tannées. A tout l'Est un tel équipement est connu comme “de Sakas”. Les chevaux des combattants à large poitrine, avec des jambes seches, comme chez saiga, les cous fort courbés que les roues de l'araba, avec les crinières duveteuses et les queues. Ils sont infatigablement résistants pendant les courses dans la steppe . Le harnachement : la bavette, les boutonnières, les sangles tout est tressé du cuir. Plusieurs se distinguent par le harnachement étincelant au soleil orné en argent et de l'or.
Les vêtements des Sakas sont originaux . À la différence des peuples du Byzance et la Perse, ainsi que du nord — des Mongols — un habillement des Sakas est confortable pour l'équitation. Les pourpoints du cuir ou du feutre à des manches courts, les chalvars fins du cuir ou du feutre avec de longs bas de laine . Le haut des bas, brodé des dessins du cuir colorée, se fait montrer sur la tige des itchigues. Par-dessus des pourpoints sont jetés les tchapanes sans manches du draps de ménage. Vers la selle sont attachées les casques du cuir brute avec le dessous du feutre, par ceux-ci les combattants changeaient pendant les batailles les chapeaux ordinaires du cuir de l'animal au sommet piqué. Les femmes des Sakas portaient les bracelets d'or et en argent sur les poignets , les anneaux— sur les doigts. Elles s'ornaient de chères boucles d'oreille, des colliers, piquaient sur les robes des broches avec des pierres précieuses. Sur les têtes — étaient de hauts mantelets blancs noués d'une manière spéciale. Comme chez aucun autre peuple, les femmes des Sakas ne cédaient pas aux hommes de la vaillance. Contre les ennemis de la patrie elles luttaient de pair à côté des hommes. La plus grande partie de la cavalerie de tels tribus, comme Massagètes et Issedones, comprenait des femmes-combattantes. Dans les batailles, les femmes-combattantes des Sakas ne se servaient pas des sabres, des oignons et des pics, mais seulement des lassos. Par un puissant bond adroit elles jetaient le noeud de corde chevelue sur le cou de l'ennemi, arrachaient des chevaux et...traînaient.
Telles étaient les troupes fantassins et de cavaliers, de tous les côtés par une vague dense affluant vers Boztaylak. Et non seulement pour accession au trône de la reine ils se réunirent ici aujourd'hui. Il y avait une autre raison.
A l'époque, les Sakas constituait la force la plus dangereuse sur la frontière nord du jeune immense empire Perse, seulement prenant la puissance. Le roi des Persans Cyrus surveillait les voisins avec une angoisse qui ne faiblissait pas. Il utilisait tous les moyens, en tentant de la force ou de la ruse pour soumettre les Sakas, mais il ne réussit rien. Seulement certaines tribus s'allèrent en union avec Cyrus et livraient les troupes pour la lutte avec les ennemis de la Perse. Plus solide cette union était au temps du roi décédé des Sakas Amorgès. Amorgès livrait à Cyrus la cavalerie. Avec les Persans les Sakas entrèrent dans la Babylone vaincue, ayant remporté la victoire totale dans une grande bataille avec les Assyriens...”
Daniel fit une pause, puis s'adressa au père :
— Plus loin, je parle dans le roman, comment Amorgès sauva la vie de Cyrus. “Dans la bataille de Cyrus avec les Derbis les Persans subirent une défaite extraordinaire sans précédent. Cyrus lui-même était blessé. Et n'arrive pas à temps chez lui en aide un allié fidèle — le seigneur des Sakas le roi Amorgès avec sa troupe - Cyrus n'échapperait d' être un prisonnier honteux.
Cyrus invita son libérateur, sauvant l'honneur et apportant la victoire sur les ennemis, dans son quartier. Rusé et perfide, l'empereur, s'étant persuadé que celui-là n'eut pas l'intention de se faire naturaliser à la Perse, décapita Amorgès. Cette nouvelle terrible atteignit une steppe des Sakas.
Les Sakas de Jaksart, nombreux et belliqueux décidèrent immédiatement de faire asseoir sur le trône royal d'or au lieu d'Amorgès sa femme Spaty, dont les Grecs appelaient Sparetra. Voilà, alors dès les monts d'Altaï à la mer des Khazars, s'agita, et commença à bouillonner la steppe. De nombreuses tribus se levèrent et conduirent vers Boztaylak, saluant amicalement un appel de la femme- reine, tourné vers les parents. Les Massagètes se joignirent aux Sakas. Il fallait d'urgence examiner le plan de vengeance au souverain perfide de la Médie.
Сyrus comprit qu'il sous-estimait les Sakas, quand il apprit leur volonté de se produire sous les ordres regroupés. L'empereur dut précipitamment serrer les troupes à la frontière du nord. Il n'avait pas du dégoût pour la corruption, en croyant en vieille vérité : “la Forteresse, que ne peuvent pas soumettre les troupes, l'âne chargé de l'or soumet”. Grâce à ses espions et les ambassadeurs il envoya des sacoches pleines d'or, aux chefs des tribus des Sakas, dont de l'obéissance il ne se doutait pas. Il leur fit savoir s'ils ne se produisaient pas contre lui, Cyrus, mais contre Ia raine Sparetra, ils recevraient le pouvoir et de nouvelles terres — la Perse, la richesse n'est pas moins cher que l'or. Cyrus comptait que les différends et la discorde, semés par lui parmi des chefs des Sakas, affaibliraient les forces de l'adversaire de la même manière qu'une bataille ouverte.
Les Kazakhs disent pas en vain: : “Le tintement de l'or ravit les oreilles de l'ange”. Dans le monde des nantis, froid et indifférent, il paraît qu'une lame du rasoir, — quelle rumeur n'est pas caressée pas les promesses flatteuses, dans quelle poitrine ne brûle pas le feu du désir de devenir grand et gouverner le peuple ?! Par le serpent rampant la corruption et la perfidie pénétrèrent dans des rangs des Sakas et commençèrent à ronger, comme une rouille le fer, leur union.
Par un des premiers sur l'attrait de Cyrus becqueta Kederey, le chef de la tribu des Sakas, demeurant à Tien-Chan. Les originaires de la tribu des Massagètes- Arkhar et son ami et instructeur, dans les affaires plutôt diaboliques que humaines,-Katerguel, l'aidèrent à marcher sur la voie de la trahison . Entre eux-mêmes, ces deux étaient amis. Les deux tramaient assidûment les intrigues et semaient la calomnie contre les hauts dignitaires notables. Le but égoïste —les noircir aux yeux du gouverneur, de les priver de la cour et des honneurs et s'élever.On faisait cause commune, comme ayant mis dehors quatre mains d'une manche du tchapane, comme les chevaux accouplés dans le harnais.
Arkhar — avait encore une raison de ne pas s'éloigner de l'ami. Ni le jour ni la nuit le rêve secret de la femme de Katerguel — Anrouk ne lui donnait pas de repos. Et se voyait son profil précis sévère, les yeux pleins de la lumière admirable mystérieuse ... Arkhar, marié tôt et devenu bientôt indifférent vers son élue du destin rousse. Il ne pouvait pas détacher ses yeux de plus en plus souvent de la femme de Katerguel. Аnrouk s'intéressa aussi. Leurs sentiments s'allumaient avec une telle rapidité et force qu'il était difficile de les cacher.
Selon des regards jetés par hasard, des mots dits inopinément de Katerguel on devinait des relations pas ordinaires entre Arkhar et Anrouk. Cependant, aveuglé par la soif du pouvoir et de la richesse, il n'y fit à la fois une attention sérieuse. Quand il comprit, à quel point passèrent les deux personnes, qui lui étaient apparemment proches, tout son être tressaillit de la colère éclipsant la raison et le coeur . Mais il n'osa pas donner issue. La colère tombait dans l'âme par une pierre noire, qui avec le temps serrait le coeur. avec une force plus grandissante.
Et alors, un héritier, Atybasar... Né , une copie exacte d'Arkhar. Et le coeur de Katerguel se transforma en glace. Parfois lui, il en souhaitant caresser un enfant, le prenait dans les bras , chantait doucement la berceuse, et lui-même, par un effort de volonté, il réprimait dans lui-même le désir immédiatement de faire justice du petit.
Le fils grandissait semblable à l'ami, et augmentait de plus en plus la haine de Katerguel envers Arkhar et Anrouk. Il était prêt à guetter bien des fois. Mais l'arrivisme, la soif du pouvoir prenaient le dessus. Kateguel comprenait qu'Arkhar lui serait nécessaire encore.
La vengeance se cacha dans l'âme. Supporter les tourments, qu'est-ce qui est plus terrible que l'enfer, l'intérieur personnel de l'homme à double face l'aidait. Le mal, lui infligé , était à la façon de ses affaires personnelles.C'est pourquoi, Katerguel ayant rejeté toutes conventions, comme autrefois, comptait toujours Anrouk de sa femme. La richesse et le pouvoir, enfin venus,dans la horde de Kederey, lui consolèrent son amour-propre lésé par la jalousie. Аrkhar, à son tour, sentait une attitude véritable de Katerguel envers lui et jouait sur les cordes sensibles de sa nature : allumait par tous les moyens la cupidité vers la gloire et la richesse pour que celui-là, aveuglé par eux, ne remarque rien autour.
Devant tout le monde Arkhar et Katerguel adoraient l'un l'autre. Et regarder du côté — il n'y a pas dans le monde d'amis plus intimes, mais en fait— des ennemis farouches.
Bien qu'Arkhar porte le nom d’un animal laid d'une vue, il est svelte, dans ses yeux sages expressifs erre toujours un sourire... Il est difficile de comprendre seulement — bon il est ou méchant. А Katerguel de tout son aspect rappelle le crapaud paludéen ”...
Кountouar interrompit le fils.
— L'apparence de la personne — est un miroir de l'âme et des habitudes, — remarqua-t-il — d'autre part souvent l'apparence est illusoire, selon elle on peut et se tromper, ayant accepté le brave homme pour un mauvais et vice versa.
— Vous arez raison. — Daniel pensait. — La perfidie et la lâcheté se trouvent assez souvent derrière l'apparence tout à fait décente. Combien d’exemples dans l’histoire... — Prenons, quand même, l'empereur de la Rome antique Neron! Au dire des contemporains, extérieurement, il était affable et beau, mais en réallité? Il avait une intention de tuer même sa propre mère !
Daniel se redressa, en voyant l'intérêt du père pour son travail, et ajouta :
— Et voici long et maigre comme un pôle, Don Quichotte et son serviteur Sancho, gros comme un baril, Cervantès montre comme une quintessence de l'humanité.
Kountouar s'égaya, en écoutant le fils :
— Ainsi, l'apparence de tes personnages ne jette pas encore de lumière sur leurs caractères. Il faut découvrir la mentalité des héros dans leurs actes, non?
— Oui, mais, il apparaît leur troisième allié — Tourymtay. Il veut aussi que Kederey écoute ses mots... Tourymtay — de petite taille, roux, mobile, a un surnom-Chauve-souris .
— Kederey quoi, il vit de l'esprit de ces trois ?
— Si, lui-même, il est intelligent, et parmi ses familiers il y a des gens sages.
Kederey, lui-même, — une personne de la nature bonne, confiante, mais il y a longtemps, il gouverne les Sakas et il s'habitua au pouvoir. Les derniers temps, il ne supporte pas aucunes objections. D'autrefois, son caractère mou, comme la moufle de duvet, devint graduellement rigide, inflexible. Au lieu de la bonté et de la miséricorde - la vanité et l'obstination. L'habitude d'ordonner engendra un autre — prendre tout pour lui-même.
Dans la horde, il devint d'une loi non écrite d’approcher du chef et exalter seulement ceux qui ne le contredisaient ni d’un mot ni d’une affaire. Ayant tâté une faiblesse du patron, Arkhar, comme on dit, faisait patte de velours , en disant d'une façon imagée, étant devenu le coussin au chevet et le feutre sous le côté. Il était plein de sentiment de l'attente de l'heure d'une gloire personnelle. S'étant caché jusqu'à un certain temps, il devinait correctement le moindre caprice de Kederey, saisissait à la volée tout son désir. Une telle humilité plaisait au régent.
Mais plus tard —de plus en plus: si quelqu'un de ses familiers se produisait courageusement pendant le conseil, tout de suite on le "serrait" et, pas sans participation d'Arkhar, lui-même, on l'annonçait de l'ennemi du trône. Il n'y a pas longtemps, une histoire semblable arriva avec un des chefs de la grande tribu
Tous voyaient que celui-là ne présentait pas aucun danger pour Kederey. Cependant lors du conseil sur les affaires militaires, Arkhar s'écroula sur le chef avec les accusations différentes. Kederey était ravi de la prévoyance du conseiller aimé, et on démit du pouvoir le chef de la tribu.
Une autre fois, Arkhar ne regretta pas les mots pour magnifier les dignités d'un des parents de Kederey, et celui-là facilement était nommé à une haute fonction. Le regent ne voulait que cela. Arkhar s'empara de son coeur par sa servilité. Le courtisan rusé commença à chuchoter : “Il n'y a pas dans le monde du royaume plus fort que Médie. Comme la trombe, Cyrus de sa force rase en plaisantant jusqu'au sol des royaumes entiers. Avec un tel voisin il ne faut pas rivaliser, mais chercher un langage commun, aspirer à l'union.
Entrez dans la faveur, avec son soutien devenez le maître de tous les Sakas!”
Les mots comme le sifflement abject du serpent. Cependant ils réchauffèrent les passions dans les pensées et l'âme de Kederey. En réponse, aux conseils d'Arkhar Kederey hocha seulement la tête d'un commun accord...”
Кountouar pensa que le fils comme vit à côté de ses héros, tente vivement de reproduire les coutumes, les caractères, les habitudes des gens de cet ancien temps. Non, une telle transformation est impossible, si la personne est privée du talent. Seulement, l'oeuvre inspirée est capable d'étouffer les émotions personnelles et la douleur du coeur. Si plus tard Daniel va aussi instamment travailler, il ne souffrira pas plus à cause de la rupture avec Jannat. Qu'il ne l'oublie pas du tout, mais une ancienne douleur partira.
Un vieil archéologue décida encore plus d'intéresser Daniel par le document de l'oeuvre, sur qui celui-là travaillait.
— De grands événements naissent pendant les contradictions insolubles, — remarqua-t-il, - Comment est-il plus loin chez toi?
Plus loin... — Daniel, comme s'il essayait de voir quelque chose de ses propres yeux, en examinant regarda les papiers et commença à lire : —“ Il était midi “, quand, enfin, s'assemblèrent au sommet de Boztaylak les chefs des dernieres tribus des Sakas et des tribus amicales . Le trône d'or étincelait, incrusté par les cornes de mouton. Il se trouvait au sommet de la colline. Sous le trône il y avait un cher tapis avec la représentation du tigre enfoncé au cou rapide du tour de montagne. De la tente blanche, étendue dans la vallée, bientôt apparut, en caracolant sur un cheval ambleur blanc, la reine Sparetra, elle-même . Dans l'entourage des combattants-gardiens notables ; elle se dirigea vers le sommet de Boztaylak. L'arme dorée brille sous les rayons du soleil. Les cavaliers s'arrêtèrent respectueusement devant le pied de la colline, seulement les deux suivirent la reine qui mit pied à terre.
Sa couronne d'or, avec le diamant grand comme un oeuf, dans le centre. La figure mince de Sparetra est revêtue par la robe du tissu fin jaune. Sur le bas et les manches — le dessin vif fin : les faisans parmi les couleurs vermeilles. Les côtés de la robe sont ornés de la fourrure de la loutre, en avant - la pèlerine des renards blancs, sur le bord du bas- une broderie en or. Sur les pieds de la reine —des itchigues du cuir rouge et bleu habilement cousus par les fils d'or et d'argent. Sur les épaules est jeté le pourpoint sans manches. Il est des peaux de la loutre et remis à neuf aussi par le fil d'or et le liséré d'une chère fourrure des bestioles menues. Le maintien fier, le profil juste accentué, le regard direct — tout montre la majesté, la volonté et la noblesse. Toute elle est comme céleste, condescendant chez ces gens des cieux.
Seulement Sparetra monta sur la colline et s'assit sur le trône, seulement de deux côtés de celle-ci gelèrent dans la pose sévère les gardes du corps, en haut du pied de la montagne commencèrent immédiatement à se lever du côté droit- une femme aux cheveux rousse , du côté gauche — un gros homme roussâtre déjà âgé.
La femme nommée Tameris, comme les grecs l’appellent, — l'épouse du roi des Massagètes Bozrouk et la fille du Tanir célèbre. Son mari Bozrouk est gravement malade, et la reine arriva à ce grand conseil des chefs des Sakas à la tête de la vingt millième cavalerie féminine , près d'elle — son fils septennal Spargalis. Тameris a maintenant vingt cinq ans. Par le maintien et la noblesse elle ne cède pas à la reine des Sakas. Seulement sur la tête se pavane pas la couronne, mais le mantelet facile de la soie. Le mantelet est brodé des perroquets d'or, des cerfs, des cerfs élaphe et des saïgas blancs . Les vêtements aériens de Tameris comme si sont tissés des rayons du soleil en argent et d'or. Cette femme est célèbre parmi les Sakas par la beauté remarquable. Elle est de la côte occidentale de la mer de Jeykhoun. Elle a le visage allongé, avec les lignes fines, les yeux bleu clair.
L'homme, qui s'approche du trône simultanément avec Tameris, est nul autre, que le chef des Sakas de Tien-Shan Kederey. Son vêtements se distingue peu de l’habillement des combattants notables: la même courte pelisse tannée avec un ornement cousu du cuir, des chalvars en fourrure, des itchigues avec de longues tiges et des bas de feutre. La différence seulement est dans ce qu'il portait une longue chemise blanche linière, sur le col et le bas — une broderie de la laine rouge. Un tchapan de drap jeté sur les épaules — facile, il est couvert du velours blanc avec une broderie en argent. Sur la tête de Kederey— un tymak au sommet pointu, garni de la peau de loutre, au-dessus étincellent des pierres précieuses.
Après ces deux s'approchant simultanément de la reine et s’asseyant
de différents côtés du trône, sur la colline commençaient à monter les chefs des Sakas, des Isseydones, des Argrippines, des Tissagètes, des Dayoudges et d'autres tribus de parenté. Ils se plaçaient sur le feutre immense, chacun à sa propre place lui destinée .
C'etaient les représentants des tribus, qui faisaient différemment leur ménage. Les uns cultivaient le blé, les autres— les légumes et les fruits, les troisièmes faisaient de la chasse. Le commun pour tous était un élevage. En général les tribus menaient une vie nomade. Ils avaient des coutumes communes et des traditions, des fêtes communes originales, les règles communes non-écrites de la morale et la conduite, ils parlaient seulement de divers dialectes d'une langue. Ces gens se trouvaient de parenté l'un à l'autre, et les terres, sur lesquelles ils erraient, — étaient une patrie commune. C'est pouquoi en cas de danger ils se levèrent contre l'ennemie par la force monolithique inexpugnable. Ils se réunissaient pour des tels conseils, comme aujourd'hui, dans lesquels naissaient les plans militaires de la résistance à n'importe quel adversaire. La tradition devint avec le temps d'une loi. Un grand conseil d'aujourd'hui- est une fidélité de cette tradition.
Après avoir attendu un certain temps jusqu'à ce que tous prennent leurs places, sans s'empresser se leva du trône d'or une reine. Aussi lentement, elle regarda avec satisfaction les troupes remplissant toute la steppe, jusqu'à l'horizon, et se mit à parler::
— Les chefs militaires célèbres, les chefs des tribus parentées à nous! — La voix sonnait impérieusement, comme le tintement de l'acier forgé de damas. — le roi de la Perse Cyrus tua perfidement notre époux et le chef de tous les Sakas le roi Amorgès. Dans les actions de Cyrus sont cachés une trahison lâche et un rêve séculaire des Persans — soumettre le peuple. des Sakas. Dans l'essentiel Cyrus meprisable fit une erreur. Il ne prit en considération que nous, les Sakas, nous ne sommes pas ce peuple, qui peut avoir peur de quelqu'un.
Notre tristesse est excessive, cette même force soulève la colère en nous, mais pas la peur du roi insignifiant de la Médie. S'il nous lance un défi et impose la guerre — nous sommes prêts à résister! S'il faut pour la terre natale mettre la vie sur le champ de bataille, nous sommes prêts à cela! Écouter mes mots, je vous recueilla ici aujourd'hui, de grands combattants! J'espère, nous examinerons raisonnablement tout et nous nous produirons côte à côte contre l'ennemi perfide. Que dites-vous, les chefs d'armée les plus sages et célèbres ?
La reine regarda impérieusement à gauche, vers Kederey, comme pour dire : “Votre mot!”
- Une grande reine! — La voix de Kederey était sonore et courageux, comme le cri de l'aigle royal de steppe. — Avant d'exprimer mes considérations, je voudrais éclaircir deux circonstances!
— Demande, le chef militaire courageux!
— Tout d'abord, il n'est pas clair pour moi: si Cyrus méprisable tua notre grand roi Amorgès, bien aimé, avec une idée de soumettre le peuple, dont il était gouverneur, ou il y avait une autre raison ? Qui peut connaître la vérité maintenant?
Sparetra était peu verbeuse dans sa réponse:
— Quelle peut-être la vérité, si un roi tue un autre? On sait : il veut usurper le pouvoir du tué à ses mains! Cyrus ne cache jamais que le rêve de toute sa vie — est de soumettre les Sakas épris de liberté. Amorgès courageux fit savoir — les Sakas ne se soumettront jamais à son pouvoir! La seule raison pour laquelle il est mort.
— Admettons, que c'est vrai, —soupira pensivement Kederey.-Je veux savoir encore une chose : Cyrus, ayant ôté la vie à Amorgès, bien-aimé par nous , décida, lui-meme; de ne pas payer une rançon pour lui et proclamer la guerre contre les Sakas ? Ou la guerre était annoncée par nous, les Sakas, comme une vengeance de la mort d'Amorgès et un abus de l'honneur de notre peuple.
La réponse de Sparetra était aussi peu verbeuse :
— Certes, les Sakas ne pourraient pas subir docilement un abus de leur honneur, surtout le meurtre de leur grand roi , bien aimé. Mais Cyrus nous dépassa et le premier commença la guerre. Il y a trois jours, nous reçurent une nouvelle que le roi de la Perse conduit à notre frontière trois cents mille combattants.
— Pouvons-nous, ici réunis, de savoir qui informa à propos de tout cela la grande reine?
Sparetra regarda Kederey avec une hostilité évidente :
— Une personne, à qui on fait confiance.
Elle ne trouva nécessaire de communiquer que toutes les nouvelles étaient amenées par un des serviteurs aimés de Cyrus, le doyen de son harem, autrefois emporté par les Persans des terres des Sakas. Elle recula volontairement cette fois de la règle (le roi ne doit pas cacher quelque chose des chefs d'armée) et n'appela pas le nom du transfuge de la Perse. Kederey accepta cela sans plaisir évident, ayant senti une méfiance ouverte.
— Je te remercie, une grande reine, — s'inclina d'accord le chef. — Je dirai mon opinion, donne-moi seulement du temps pour la réflexion.
— Je satisfais la demande, — répondit Sparetra tranquillement et tourna la tête à droite.
Tameris, ayant incliné un genou, étincela, dans l'entourage des combattants, comme un diamant dans la monture. Sa tribu passait pour nombreuse et brave. Chez les Massagètes il y avait une particularité. De leurs régents — plus souvent, que les hommes, — étaient élues les femmes. Et en général, les Massagètes prêtaient l'oreille à l'opinion de la femme plus que d'autres tribus. Et voilà, pendant le conseil il n'y avait pas de roi Bozrouk, mais le dit de son épouse Tameris, les proches étaient prêts à percevoir comme une décision personnelle du roi. C'est pourquoi, ils se tournèrent tous d'un coup vers la voix de la belle femme.
— Si Cyrus détesté a peur... commença son discours Tameris, et le feu de la haine brilla dans ses yeux bleu clair. Par un mouvement décisif elle rejeta derrière les épaules une onde les cheveux de cuivre rouge et continuait : — Nous les premiers, nous sommes prêts à frapper ennemi! Le devoir et le chagrin nous appellent à venger à l'assassin pour la mort du roi Amorgès. Les Massagètes sont avec vous! Nous mettons trente mille combattants fantassins et cinquante mille cavaliers femmes.
Sparetra approuva de la tête Tameris et regarda autour d'un air interrogateur sur les chefs d'armée des autres tribus.
Ceux-là agenouillèrent l'un après l'autre devant la maîtresse et prononcèrent :
— Nous sommes prêts à la vengeance! Nous faisons ranger autant de force militaire, combien il faudra!
Seulement les dirigeants des Issedones, des Argrippines, d'autres tribus disposées au voisinage des Sakas de Tien-Shan, se trouvaient silencieusement , regardant fixement Kederey, en lui confirmant son dévouement. Sparetra tourna de nouveau la tête de son côté...
Comme pour la première fois, Kederey de même que les chefs des autres tribus, inclina devant elle le genou :
— Le roi Cyrus, le fils de Cambyse, créa la Perse par ses propres mains! Est-ce que peut un simple mortel accomplir pareil et gagner tant de pays, combien voudra ? Le Seigneur, lui-même adore Cyrus et l’octroie de sa puissance surhumaine! — Kederey examina tout, en aspirant à persuader chacun de la justice de ses mots, et se tourna vers Sparetra. — le Roi Cyrus —est le protégé du dieu par la terre! Pouvons-vous résister à sa puissance surhumaine, nous, les simples mortels, avec les sabres courbes ? Qu'est-ce qui est arrivé aux Parthes, aux Assyriens, aux Derbis, osés de se produire contre les Indiens ? Les cendres dispersées au vent! ! Vous voulez commencer la guerre contre Cyrus, jeter sur nos steppes une incendie mortelle? Pensons bien, avant de faire cela. Le roi des Persans est invincible!
Sparetra éclata, les mots de Kederey étaient plus difficiles, que le coup du sabot du cheval non dressé.
— Ohé!, Kederey! — dit la reine , pâlie — Depuis quand tu coupes de l'eau sur kurta”? (1) Il s'avère, non sans raison, tu as des réticences : tu prépares la trahison — comme les aiguilles du chardon pour les troupeaux on fait sous la neige! C'est pourquoi; ainsi; tu essaies sincèrement de nous persuader que noir est blanc, et blanc est noir! Depuis quand les Persans fantassins sont plus forts que la cavalerie des Sakas ? Deux cents ans les Sakas résistaient à Parthie, d'autres États et la Perse! Si pas sous l'influence des Sakas est aujourd'hui une moitié de toute l'Asie ? Ou la mémoire te tricha , et tu oublia une grande bataille de la reine Zarina? Tu oublia, comment devant nos épées inclinaient les têtes non seulement les régents de la Perse, mais aussi le roi de l'Egypte Psammétique ? Non, Kederey, si, à ton avis, Cyrus - est le roi bien aimé du dieu, à notre avis , les Sakas — c"est le peuple aimé du dieu!
Le visage de Kederey devint le gris-cendré.
— Tout est ainsi, ma régente tout-puissante! On voit, j'interprétai pas exactement mes idées, que vous me comprîtes faux. — Par toutes les forces il retenait sa colère prête à échapper. Je ne me doutai aucune minute que l'arme des Sakas est plus aiguë que l'acier de damas. Nos combattants arrêtaient des forces considérables et ils se frayaient le chemin toujours en avant. Mais il faut tenir compte de la vérité : un esprit sain est toujours plus fort que le sabre. Et les combats avec Psammétique et la bataille de Zarina, dont tu parlas, aussi en effet, se terminèrent par l'armistice. Si je mets en garde à propos de la guerre avec Cyrus, cela ne signifie pas que moi, je suis contre d'autres moyens de la lutte avec lui. Mais j'insiste, quand même, sur ma décision- de ne pas faire la guerre avec la Perse. Une mauvaise paix vaut mieux qu'un bon procès”.
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1-‘ Au sens figuré — tu "sèmes le trouble"
— Mon fils, — s'adressa Kountouar à Daniel, — au point de vue psychologique tu représentes correctement les caractères. Je me souvins maintenant des faits intéressants , que l'histoire nous amena. Plus que 600 ans avant notre ère, lorsque Cyaxare était encore le roi, les Sakas conquirent la Médie. À cause de l'armistice une partie des Sakas-nomades ne quittèrent pas le pays et sur la demande de Cyaxare fit apprendre ses combattants de l'archerie et de la langue. La partie considérable des Sakas se dirigea plus loin, arriva à l'Egypte. Quand eux, balayant tout sur son passage , atteignirent la Syrie et la Palestine, le roi de l'Egypte Psammétique, lui-même, vint à la rencontre avec les dons et demanda les combattants de s'arrêter, et de ne pas aller plus lion. Les Sakas consentirent. Ils étaient puissants, influents et dès ce jour-là trois décennies , ils tenaient toute l'Asie sous un contrôle particulier. À cette époque, commença la guerre de plusieurs années des Bakhtiars avec les Indiens. Célèbre de ce temps, la reine des Sakas Zarina, après la mort de son mari — du frère Kederey le Premier - épousa le prince de Parthie.
Selon la tradition les Parthes et tous les peuples dépendants d'eux devaient maintenant se soumettre aux Sakas. Le roi de la Médie — Astyage, qui obéissait jusqu'ici la Parthie ne voulut cela.. Et il commença la guerre contre les Sakas, qui après de longues années s'acheva par un accord de paix. Dans les mots de Kederey, que tu cites dans le roman, il faut comprendre un autre sens caché : si Sparetra et Cyrus comme Zarina et le prince de la Parthie, se mariaient, alors tous les deux pourraient sauver les peuples des pays du carnage.
— Tu as raison, le père. Bien que Kederey n'en parle pas ouvertement, mais il fait évidemment comprendre. Cependant, Sparetra ne voit pas ici une union simple, elle est inquiétée de l'essentiel — Cyrus, ne soumettrait-il des Sakas . Voici de quoi j'écris plus loin .
“La colère étincela dans les yeux de la reine, elle prononca d'un air menaçant :
— Bravo, Kederey! Enfin je te compris! Je compris ta chanson sur le motif étranger! Et si je ne me rendais pas compte qu'après toi il y a ton nombreux peuple, alors, peut-être, je ferais ce que l'on veut ainsi : je te chasserais de moi, comme un dernier traître! Tu veux que les Sakas, qui déjà sept générations tiennent dans la peur tout le monde, qui voudrait les soumettre, avec le mariage d'une-seule femme perdrait à la fois la liberté et l'indépendance ? Cela ne sera jamais! Pour moi ces steppes jaunes brulant sont plus chères cent fois que le palais d'or du traître Cyrus!
Les yeux de Tameris brillèrent de la colère
— La liberté du peuple est une liberté de nous tous! — s'exclama la reine des Massagètes d'une voix sonore.
Sparetra se leva du trône et, en se tenant devant les combattants, annonça:
— Les Sakas commencent la guerre contre la Perse! — Sa voix sonnait fermement et impérieusement. — C'est à vous la parole, mes chefs d'armée! Qui combien de troupes fait avancer?
Tameris s'exprima la première et confirma de nouveau :
— La tribu des Massagètes — trente mille fantassins et cinquante mille cavaliers.
Les régents des tribus commencèrent à crier l'un après l'autre :
— Issedones — vingt cinq mille combattants fantassins!
— Argippines — vingt mille cavaliers!
— Tissagètes...
— Et toi, le grand commandant Kederey, combien de troupes tu donnes contre les Persans ? — demanda Sparetra d'une voix ne promettant pas la grâce.
Kederey se leva précipitamment, s'allongea, comme dans le rang, prononça ensuite avec un salut profond :
— Cinquante mille combattants fantassins, ma reine et ma souveraine! — Cependant son humilité extérieure ne servait qu'une couverture de cette tempête de l'indignation, qui bouillonnait dans sa poitrine. La colère saisit Kederey, et pas contre quelqu'un, mais contre Arkhar. Elle brûlait son coeur et incitait vers le châtiment. “Eh bien, le serpent réchauffé sur la poitrine, attends un peu” — pensa-t-il.
Sparetra ne parlait pas déjà simplement. Sa voix se renforça , elle ordonnait
— Demain à tous les chefs d'armée de diriger ses troupes sur le littoral occidental de la mer, vers la lisière Koumtobe. Nos forces compteront trois cents mille fantassins et deux cents mille combattants cavaliers. Que rivalise avec nous sur le champ de bataille le roi Cyrus . Où accepter une grande bataille — discutons après. Maintenant tous sont libres.
Le peuple commença à se répandre par les ruisseaux, chaque troupe — vers les tentes de sa tribu. Le coeur de Kederey était rompu en morceaux par la soif de la vengeance pour la honte d'aujourd'hui envers l'instigateur Arkhar. Il se mit à cheval...”
— Tu soulignes correctement ici le courage des chefs d'armée et le courage du peuple des Sakas, — dit Kountouar. — l'histoire connaît que Cyrus essuya une défaite cruelle dans cette bataille . On se rappelle , les troupes des Sakas allèrent en offensive et rencontrèrent l'ennemi dans la steppe, dans ce lieu est maintenant la station Syr-Daria...
— Oui, seulement dans cette périphérie, qui est— du côté du Tadjikistan
— Eh-eh, c'est donc ça ?! Oui là, mon expédition travaille! — s'exclama joyeusement Kountouar, mais... s'attrista tout de suite : — il semble, là...—Il regarda avec inquiétude dans le visage du fils : — Oui, oui. Pour décrire plus authentiquement la bataille des Sakas avec les troupes de Cyrus , tu dois, toi-même, visiter ces lieux .
— Bien sûr.
— Cependant... Cependant... Travaille là, —il ne finit "Jannat", il était incapable de blesser le coeur du fils.
Daniel comprit le père, soupira péniblement et, après certain silence, répondit:
— Que faire, il est difficile d'écrire la bataille, sans voir même la plaine, sur laquelle elle se passait. — et leva décidément la tête : — Je vais! Je vais obligatoirement!
CHAPITRE QUATRE
Par une écaille rôtie se roula la terre argileuse du chemin chauffé, les pneux élastiques des roues l'écrasaient par son poids . La voiture va à grande vitesse. Dans la banquette arrière , plongé dans ses pensées , regardant les collines qui se profilent au loin , s'assoit Nourali .. Ses pensées échauffées s'agitent autour du même, comme le coursier qui vient de finir le grand galop autour du piquet : “Comme les étoiles au ciel sont inaccessibles, ainsi à terre le bonheur à l'homme est difficilement donné. Il ne va pas lui-même aux mains. Lui est comme une zibeline dans sa pelisse précieuse, essaie, attrape-le! Est-ce qu’un homme est né pas pour le bonheur ? Pourquoi des autres gens se permettent sans hésiter de s'immiscer dans la vie d'autre ? Pourquoi plusieurs sont nés pour détruire les joies de la vie, et pas pour les créer ? La vie ne revient pas pour qu'on puisse la vivre de nouveau, plus propre et plus honnête!”
Pensées, pensées... Mais elles ne sont pas parties loin d'Orik. “On dit, qu'un homme éprouve dans la vie et le printemps, et l'été, et l'automne avec l'hiver. Est-ce que maintenant nous ne sommes pas au printemps lumineux et devant — pas un été chaud? Et quand tu te lèves en imagination au dessus de tout ce qui se passa, tu tressailles involontairement:“ Quoi ne te suffisait pas, Orik? Comment te comprendre?”
Une tristesse désespérée le saisit, il craignait de se bouger pour ne pas sentir de nouveau la douleur au coeur...
Au loin, près du rocher de granit solitaire de Kzyl-Tas, apparut un camp. Pendant qu'ils arrivèrent, le soleil s'inclina presque à l'horizon.
En plein désert plat de loin sautait aux yeux un rocher de sa masse acajou. Nourali crut que cette pierre insensible est ensanglantée du jeune batyr que par une couleur rouge de la pierre reluit sous les rayons glissant du soleil couchant, mais du sommet vers le pied — coule le sang...
La voiture freina dans le centre d'un petit bourg de l'expédition hydrogéologique - de petites maisonnettes et une baraque de torchis, sous une ardoise. Une moitié de la baraque était pour la salle à manger, une autre- pour le coin rouge. En dehors et en dedans, le local est soigneusement enduit et blanchi. Loin du camp dans la terre sont plantées les citernes métalliques avec le solidol, la benzine, le carburant diesel. Encore plus loin — un bloc électrogène alimentant le camp en énergie, à gauche — les stocks, à droite dominent les squelettes des engins de forage ZIF-150.
L'expédition fait des recherches pour la future mer ici — après la construction d'un barrage puissant sur Syr-Daria . Elle doit présenter des estimations exactes de tous les travaux futures. En fait, le même but est poursuivi par l'expédition archéologique de Kayrakty, étant à cinquante kilomètres d'ici. Bien qu'elle aie sa tâche — d'emporter du territoire de la future mer des monuments d’antiquité précieux. Le travail est effectué à un rythme rapide , même, peut-être , à la hâte .. Seulement Nourali descendit de la voiture, tout de suite la foule l'entoura. Le maître âgé, qui travaillait avec Kaziken, commença le premier :
— Et voilà, seulement le cas, il n'y pas d'un homme... Personne n'est coupable, on voit, le destin. Il était un électricien compétent, expérimenté, et tout à coup : il saisit de la main non protégée le fil nu sous tension! On voit, c'était destiné, autrement et on ne dira pas...
— On créa une commission pour établir la raison de la mort? — demanda Nourali encore comme de la question étrangère, ne comprenant pas encore toute l'irréparabilité de l'arrivé.
— Non, on attendait votre arrivée, — expliqua son assistant se trouvant côte à côte.
— Au ministère, à l'inspection on communiqua ?
Dès que les gens n’en arriveront pas, nous ne pourrons pas... A ces mots, Nourali se secoua un peu, comme il devint plus proche de la réalité.
— On vient de communiquer tout à l'heure selon le poste radio. Un avion part d'Alma-Ata , vers la nuit sera ici.
— Où on mit le cercueil, à la maison ?
— Non, dans le coin rouge, — le maître âgé répondit. — Là est la femme de Kaziken.
Nourali fit un pas en avant, après lui se dépêchèrent les membres de la commission et quelques ouvriers plus agé. Le premier, il ouvrit la porte du local et resta immobile ... Les rideaux noirs sur les fenêtres, le crêpe noir du cercueil... Au chevet - la femme de Kaziken Kounimjan. Les cheveux noirs ne sont pas liés au noeud serré, comme d'habitude elle portait, mais ils se répandirent et couvrent les épaules, le dos. Le visage, lequel ranimait récemment un sourire solaire, s'amincit est devint gris. N'ayant pas bougée, glacée dans une pose, la femme regarde le décédé. Non, pour elle, il n'est pas défiguré et il n'est pas charbonné. Lui, son Kaziken, le plus bel homme, le plus aimé par la terre.
Nourali ne put pas rassembler ses forces pour s'approcher plus près de Kounimjan, pour lui dire les mots nécessaires. À cet instant, il oublia tout à fait son chagrin. Il s'écarta quelque part.
— La soeur, — doucement se mit-il à parler enfin, en s'asseyant de la droite, — j'aimais Kazek, comme un frère. Que faire maintenant , tiens la soeur, plains - toi.
Une jeune femme leva sur lui les yeux gros de larmes. Ayant reconnu Nourali, dit doucement :
— Je restai seule, aha(1), sans lui il n'y a pas de bonheur par la terre... Et elle ne se retint pas, éclata en sanglots. — pourquoi, pourquoi la mort n’eut pas pitié de lui? Il n'eut pas le temps de vivre...
Il était longtemps après minuit, quand Nourali parvint au lit, mais il ne put pas s'endormir. C'est ainsi tous ces derniers jours : Dès qu'il y reste seul, comme les pensées lourdes s'y penchent, et s'il s'oubliait dans le demi-sommeil anxieux, s'approchent les cauchemars, liés ou avec Orik, ou avec Peiljan, encore plus maigre et pâle.
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1-On s’adresse à l'aîné, littéralement— "l'oncle".
En ce moment, inopinément, Kaziken l'appelle:"Aha!" coule d’un regard avec la spontanéité de jeunesse aux yeux. Ensuite tout couvre l'image triste de Kounimjan; dans le grand deuil elle regarde avec reproche, comme l'accuse Nourali de la mort de l'aimé.
Nourali se réveille dans la sueur froide : “Peut-être, en effet je suis coupable dans la mort du djiguite ? Ne serait-il- pas parti à Kayrakty, peut-être, il n'y avait pas de malheur... Oui, ça suffit, — il s'arrête. — l'affaire du pur hasard, comme un vieux maître dit”.
Le sommeil ne venait plus.
Kounimjan ne ferma pas aussi les yeux. On ne put l'emmener du mari. S'étant casé sur la chaise, elle resta à côté de lui toute la nuit, en comprenant que ces heures avec lui - les dernières dans la vie.
Le matin les représentants, venus dès le soir du ministère et de l'inspection commencèrent à interroger à fond les témoins sur les détails de la mort. Seulement après le déjeuner on fit une conclusion que la mort était causée par la faute de la victime, et vers le soir quelques ouvriers à l'aide de l'explosif et des ferrailles creusèrent la tombe dans la falaise de Kzyl-Tas. C'était fait selon la décision de la direction de l'expédition.
— Quand il y aura ici une mer, elle n'emportera la tombe de Kaziken, —dit Nourali.
Si Kounimjan était contente d'une telle solution? Ou la raison et son coeur étaient pétrifiés du malheur ? Elle ne parlait avec personne et ne pleurait pas. Et alors, quand on emportait le cercueil et le levait sur la falaise.. Et quand on mettait la table funèbre... Et quand les amis du perdu prononçaient chacun à son tour les mots chauds de lui... Comme si la bougie éteignée au vent, Kounimjan était assise, ayant fixé le regard à un point.
Nourali s'adressa à elle :
Notre chère soeur, nous partageons sincèrement ton chagrin, ne te renferme pas dans le chagrin, ouvre nous ton âme, partage, dis au moins quelque chose.
Kounimjan soupira profondément, regarda autour du regard triste, comme si elle s'éveilla tout à l'heure de l'évanouissement profond ou du rêve. De ses yeux coulèrent les larmes. N'ayant pas de forces à retenir des sanglots, la femme se lamenta a pleine voix:
Tu es mort, mon mari, et moi, je suis comme devenue aveugle.
Pourquoi mon coeur — pas une poignée de cendres?
Les gens, ceux qui n'enterreront pas un ange t'enfouirent...
Cette heure peut elle être comprise ?
Mon visage était rose et blanc,
Mais le destin n'avait pas pitié de ma jeunesse.
Pas toi là-bas, où le vivant s'engourdit, mais moi...
Seule la mort ne sait pas choisir.
Nourali savait plus tôt que Kounimjan compose et chante ses propres chansons, même, il les écoutait une fois aux heures libres, admirant sa voix tendre. Alors la voix éveillait le rêve de l'aimée, inspirait dans le djiguite la force de la jeunesse.
Maintenant chez lui — la tristesse et les larmes. La voix comme devint vieille en un clin d'oeil, tant de tristesse et de tourment se faisait entendre dans elle. Les pleurs de Kounimjan étaient semblables à une chanson du cygne blessé, qui seulement agitait ses ailes sur les vagues , incapable de prendre son vol. La voix comme suppliait: “Tout, qui peut, protégez, sauvez-moi du malheur !”
Nourali comme se pétrifia de ce chant. La poitrine fut serré par quelque poids excessif. Incapable de rester ici, il se leva et se dirigea vers la porte.
... La nuit. Les nuages sans fin entourèrent le ciel, seulement dans leurs ruptures sont vues des étoiles solitaires. Elles — comme la lueur d'espérance dans un océan de la mer déchaînée. Autour - pas une âme...
Le silence. Se taisent même les cailles, qui sur le tard amusent le voyageur solitaire en route.
En marchant dans l'obscurité, seulement maintenant Nourali comprit que dans ses mains il y a un bâton, que probablement, il prit machinalement près de la porte du coin rouge. Comme en luttant et en menaçant à quelqu'un arrivant de l'obscurité, il l'agitait frénétiquement Contre qui il se défend, à qui menace-t-il du bâton? Il ne sait pas, probablement. Non, non, plains, il sait! La joie provoque les souvenirs joyeux, le majheur - malchanceux. Les souffrances de Kounimjan y ressuscitèrent ses propres. Tous voient, comment Kounimjan aimait Kaziken, eh bien, est-ce qu'il aimait moins Orik ? Il était prêt à rendre la vie pour elle. Et quoi ? L'amour est un tel sentiment qu'il est impossible d'oublier et la joie, qu'il offre dans son épanouissement, et les offenses, qu'il porte, quand il se fane. Kounimjan, probablement, jusqu'à la mort sera fidèle à Kaziken. Et lui, il aimera aussi Orik ? Si on peut tellement
se torturer parce que le sentiment est impitoyablement piétiné ? ..
Nourali criait plus fort : “Impossible!”, “Impossible!” — et agitait plus
furieusement un bâton contre quelqu'un inconnu ...
Le chagrin de Kounimjan est sacré. Il n'en y a pas de guérison. Seulement le temps peut atténuer l'acuité et la douleur des tourments d'âme. Les années ne vieilliront pas le sentiment d'un tel amour, il vaut se rappeler, et il éclatera de nouveau, il s'allumera avec une nouvelle force. et quoi chez lui? Mais son amour — est comme une écharde au coeur! Eh bien, comment doit-il protéger ce sentiment et aimer Orik, qui causa une telle douleur mortelle et l'offense ?
Nourali voulait s'arrêter, mais les pieds, non obéissant, le reportèrent en avant. Comme enchanté, il tourne, dans les pensées, autour du même nom — Orik. “Oui, qu'est-ce qu-il ya , est-ce que je trouvai un trésor d'or, je tourne autour d'elle ?! Pourquoi! Ah, oui... En effet, il semblait ainsi qu'elle m'aimait sincèrement! Pourquoi son amour s'éteignit si vite.
Oui, il doit oublier Orik, oublier pour guérir plus vite des blessures d'âme imméritées.
“Tout est juste, tout est juste, — insistait-il, — seulement comment... comment le faire pour — oublier ?”
Devant lui, comme si en réalité, passa rapidement une image de Kounimjan, comme si la nuit s'écarta et le même chant triste parvint . Voici il est tout près, il entend ces pleurs - mélodie... Il s'arrêta, en craignant d'effrayer une hallucination claire. Devant les yeux toujours elle, Kounimjan. Il parlait de nouveau avec elle en pensée : “Tu es malheureuse, la mort enleva ton amour, mais il resta dans ton coeur! Et il sera éternel...”
Nourali prenait pour repère une ampoule clignotant au loin de la machine de forage, en croyant qu'il tourna vers le camp. Soudain il entendit le bruit de plus en plus fort. Brusquement quelque chose se jeta et tomba sous les pieds. C'était le petit saïga blanc impuissant. “De quoi as-tu peur, bêta ?!” — Nourali se pencha vers l'agneau .
En ce moment seulement il comprit, comment il étais fatigué. Le corps devint lourd, il était difficile d'avancer même, et à côté, il se trouvait en couvrant la tête par les pattes , le saïga minuscule . Probablement, le pauvret était poursuivi par quelque carnassier... Est-il blessé ou il est mort de la peur prématurément? Nourali mit la main sur le dos du petit. Celui-là ne se bougea pas. Encore quelque temps le petit saïga était immobile, mais ensuite commença à se lever.
Les yeux brillants du petit comme suppliaient de la protection. "Ne crains pas", — prononça Nourali et caressa l'agneau sur le poil tendre, comme le duvet. Le saiga tourna la tête chez un homme. Le coeur du gars arrêta. Pour un instant il se rappela, comme Kounimjan le regardait par de gros yeux pleins de larmes et de chagrin.
— Oybay! — s'étonna Nourali, — comment le regard de ce petit est semblable à l'humain! Ce n'est pas toi, Kounimjan, revêtue des traits de l'agneau ? — Le petit saiga avec une reconnaissance, se fourra tendrement par le museau drôle dans la paume de Nourali. Pendant ce temps tout près d'eux — Nourali ne remarqua pas — s'approcha une voiture “GAZ-69”, en dedans — les gars de l'expédition .
— Toute la nuit on cherchait, — se mit à parler un assistant de Nourali., en sautant sur la terre, — Récemment, à l'aube, on entendit hurler le loup de ce côté. On s'effraya - s'il ne vous arrive quoi. Tout de suit on partira... Eh bien, il est bon que vous êtes sain et sauf...
Le petit saiga, curieusement, n'eut pas peur des gens. Il était dans la même pose. Maintenant, au point du jour, il était évident que les pattes arrière de l'agneau étaient blessés.
— Il s'avère, il ne peut pas se bouger. — Nourali prit le petit saiga dans les mains. Quand on arriva, le soleil brillait déjà haut dans le ciel. Alarmés, les habitants se réjouirent, ayant vu Nourali sain et sauf. Un peu à côté des gens était Kounimjan. Nourali s'approcha d'elle portant dans les bras le petit saiga délicatement comme un bébé:
— La soeur, je t'apportai pour un cadeau ce petit. Lui, le pauvre, il est blessé, prends soin de lui. Tiens –toi ferme, chère, ne cède pas au chagrin, ne te condamne pas aux souffrances graves...
Kounimjan se pencha, caressa le petit saiga.
— Merci, — prononca-t-elle à peine audible, — je le soignerai et nourirai .
Les affaires étaient telles à Kzyl-Tas que Nourali n'eut le temps non seulement souffrir et penser d'Orik, mais même de dormir et manger. Près de la Colline de loup à quinze kilomètres du bourg, les hydrologues trouvérent de l'eau. L'analyse montra que l'eau possède des propriétés médicales rares et contient une série d'éléments chimiques, qui étaient absents dans une aucune autre. Et, comme par un fait exprès, notamment la Colline de loup dans deux-trois ans devait devenir un fond de la mer.
Tarder avec les recherches il était simplement impossible. Il fallait éclaircir la profondeur et le volume du gisement de l'eau de radon, l'étendue sur le terrain. Si les résultats sont encourageants, il faut, peut-être, reprojeter la fouille de la future mer. Au moins, il est déjà clair que le bord doit passer à vingt mètres plus bas de la marque dans le projet. Et peut-être, accepter une telle variante — la ligne du bord laisser à un ancien niveau, et du lieu avec des réserves souterrains de l'eau minérale faire une île ? Ou - encore plus rentable -les sources par des tuyaux amener à la surface de la mer? En bref, pas n'importe qui, mais eux , les hydrologues, au délai le plus court doivent répondre à toutes ces questions.
C'est pourquoi de Kzyl-Tas vers la Colline de loup toute la technique était transférée d'urgence. Transférée-facile à dire. En fait rouler les tours de forage si géants , comme ZIF -150 et ZIF -250, et ensuite les transporter sur une nouvelle place et remonter- est une affaire à haute intensité de travail et assez complexe. On a besoin des tracteurs, et des autos, et des gens. De beaucoup de gens.Nourali était sur le terrain presque jour et nuit. Lui personnellement, il dirigeait les travaux. Quand vers la fin du mois toutes quatre machines-outils étaient établies, le forage était commencé, une des ZIF -150 se cogna contre un tel sol, contre lequel passait à peine le foret de pobedit. La seconde ne justifia aussi les attentes : ayant foré vingt mètres, elle atteignit la source de radon d'une épaisseur de quarante centimètres , et plus loin — de nouveau la roche. D'autres deux machines-outils n'étaient pas du tout en mesure de surmonter les épaisseurs de granit enterrées sous les sables. Alors parler des résultats, il était tôt . Mais Nourali ne cédait pas. Son expérience de travail, n'étant pas grande suggèrait qu'une fois il ya une sortie de l'eau minérale, donc elles gisent quelque part non loin. Et il décida de ne pas arrêter le forage, bien qu'il se sente exténué, et les gens soient bien fatigués . Mais si les ouvriers après le travail partaient au bourg; ils se reposaient, Nourali ne connaissait pas de repos. Ici, sur la Colline de loup, il mit la tente et couchait dedans. Au bourg il venait voir environ une fois par semaine. Et chaque fois avec une émotion et un désir particulier , ici , il pouvait voir Kounimjan.
Une jeune femme travaillait dans le laboratoire sur l'étude de la composition de l'eau. À la joie ou au malheur, mais son affaire, son devoir de service une personne est engagé à accomplir . Et Kounimjan, malgré que cela soit difficile à elle, s'obligeait à travailler. Bien que les traces du chagrin constant soient sur son visage, imperceptiblement elle se remettait, dégelait par l'âme. De petites joies apportaient les minutes, quand elle revenait chez soi. Ici le petit saiga l'attendait.
Il fallait à la maîtresse apparaître au seuil de la chambre, comme il accourait et suivait chacun de ses mouvements. L'animal comme si comprenait l'humeur de la femme et tâchait de faire dissiper sa tristesse et sa solitude.
Une fois, quand de la steppe se fit entendre l'hurlement des loups, le petit saiga — en vertu de l'instinct éternel de l'animal —par le museau ouvrit la porte de la chambre, où dormait la maîtresse, et se coucha sur le tapis près du lit. Depuis ce temps-là et il devint une tradition: il fallait hurler quelque part aux loups ce qu'il était dans ces lieux non rarement, le petit saiga venait à sa protectrice à la recherche de réconfort et de protection.
L'agneau grandit et se transforma à une mince blanche saiga femelle . Elle apprit à sortir de la maison dans la rue, accompagnait Kounimjan jusqu'au laboratoire et retournait. Se promener en dehors du bourg — elle n'osait pas, comme elle oublia les vaste espaces natals de la steppe.
Une fois la saiga femelle était vue par Nourali revenant au camp. Probablement, elle reconnut le sauveur — s'approcha du djiguite et se fourra par le nez froid dans sa main.
Cette salutation originale commença à répéter - chaque fois, dès que Nourali rentrait du travail. Seulement maintenant il sortait obligatoirement de la poche du blouson le biscuit et l'offrait à la saiga femelle. Elle mangeait les sucreries avec le craquement et la prochaine avec l'impatience veillait Nourali près du chemin.
Mais un des jours la saiga femelle ne prit pas de biscuit des mains de Nourali, mais alla doucement, en le regardant , comme en invitant à aller après elle. Nourali la suivit. Étant entré dans la maison de Kounimjan, il vit — la maîtresse malade au lit...
Il expliqua à la hâte :
— Je ne vis jamais un tel animal sage. Elle m'attendait à l'extérieur du camp et amena chez vous.
— En effet, elle inventa bien, —répondit une jeune femme, mais se ressaisit tout de suite, ayant eu peur que Nourali n'interpréte ses mots à sa guise, elle rougit. Pour corriger, comme il lui semblait, l'inadvertance, continuait pour la clarté : — Elle, comme un enfant, s'attacha à moi...
Qu'est-ce qui l'attirait chez Kounimjan, clairement Nourali ne savait pas. Presque chaque fois, en se dirigeant vers elle, il se rappelait des anciens jours lourds pour elle et craignait de blesser son coeur d'un mot ou d'un geste négligent. Néanmoins quelque sentiment vague, inconscient ne lui donnait pas de repos, et, dès que s'achevait la semaine ouvrière, ce sentiment tirait, non, le chassait presque au bourg. Dans le coeur, en dehors de la volonté, s'installa le besoin au moins quelques minutes parler, au moins d'un seul mot échanger avec elle... Il voyait, connaissait exactement : les pensées et le coeur de la femme ne lui appartiennent pas, mais à un autre djiguite, bien que celui-là soit déjà absent dans le monde. Et quand même il souhaitait et attendait ces minutes.
Une fois Kounimjan elle-même se dépêcha vers lui à la rencontre. Mais se rejoignant, avec le sentiment de quelque faute intérieure, communiqua :
— Demain je pars pour Alma-Ata. Encore au printemps j'envoyai les documents... Je veux entrer à l'institut de médecine, je reçus un appel pour les examens. J'avais l'intention d'aller chez vous au bureau, mais je vous rencontrai ici...—Elle caressa le cou de la saiga femelle blanche, qui se trouvait tout près.-Comment elle restera ici sans moi? Je voulais la laisser aller à la steppe , mais elle ne va pas plus loin, de nouveau court chez moi. Si vous n'êtes pas contre, je vous rends votre cadeau, vous acceptez? Elle est attachée à vous pas moins, qu'à moi.
Nourali n'entendait presque rien que dit Kounimjan, à l'exception des mots “demain je pars”. Il était tout confus, cherchait et ne trouvait pas, de quelle manière détourner cette nouvelle perte d'âme.
— Certes, — il prononça enfin comme à travers le sommeil, — laisse-la chez moi.
— Si j'échouerai aux examens et je viendrai, — continuait Kounimjan, en souriant mollement, — vous me rendrez le cadeau . — Et de nouveau elle caressa tendrement la saiga femelle.
— Bien, très bien, — répétait, automatiquement, Nourali, sans trouver les mots appropriés. Lui, à vrai dire, il n'avait pas maintenant de désir plus sincère, sauf un: pour qu'on ne prenne pas Kounimjan à l'institut... Il ne pensait vraiment pas à cet instant qu'un fait est — son désir, un autre est— la vie.Alors Il ne pouvait pas connaître que Kounimjan ne reviendra pas à Kzyl-Tas . Elle entrera à l'institut de médecine, elle restera vivre à Alma-Ata.
CHAPITRE CINQ
Il n'y a pour un homme du sentiment plus sacré, que l'amour de la Patrie. Par les fils invisibles, plus solides que le lasso chevelu, ce sentiment lie chacun au lieu , où il naquit. Et comme il est impossible de rompre le lasso chevelu, il est impossible d'exterminer ainsi dans le coeur de l'homme son amour de la Patrie. Eh bien, s'il arrive que quelqu'un brise par mégarde avec la terre natale, dans la tristesse son coeur ne fera pas s'oublier pas pour un seul instant.
Kountouar aimait profondément sa Patrie et depuis qu'il se rappellait, gardait soigneusement dans lui-même ce sentiment. Aux jours des infortunes militaires il ne craignait pas de rendre la vie pour la Patrie natale. Et seulement le cas l'amena à ce qu'à la limite avant la balle ennemie lui perça non le coeur, mais les jambes.
Un autre homme n'ayant pas réussi à l'époque de sa jeunesse de réaliser le rêve intime, ensuite vit mécontent de tout dans le monde. Sa vie n'est pas une vie et la joie n'est pas une joie.. Même si vient l'aisance ou la chance — ce n'est pas ça, c'est pas le cas.
Kountouar n'est pas l'un d'eux. Il sait se réjouir même de la plus petite chance. Si le jour est vécu sans afflictions, dans le travail, il trouve cela comme un bonheur, parce que la vie elle-même il perçoit comme un grand don, comme une joie!
Ainsi il était avant, ainsi il est maintenant.
Les dernières années il s'occupe avec succès de l'identification et de l'étude des monuments de l'ère des Sakas non seulement au Kazakhstan, mais aussi dans toute l'Asie centrale. Il découvrit quelques forteresses des Sakas ou des tribus parentées avec eux, vivant cinq cents ans, une mille ans avant notre ère. Ces forteresses étaient— sur les bords d'Ichim, de Noura, de Syr-Daria , de la mer d'Aral et à Jetyssou.
Dans les tombeaux des anciens Sakas, dans les restes des murs de leurs forteresses le savant découvrit les monuments étonnants avec les dessins des animaux sauvages. Ces trouvailles posèrent une multitude de questions devant les savants. Une d'elles d'où chez le peuple armé de la bûche et s'occupant de l'élevage, il y avait des possibilités si riches? Et pour créer des objets semblables, il faut avant tout savoir obtenir l'or, l'argent, le cuivre, fondre. Et quoi, si rejeter une version établie il y a longtemps, comme si les Sakas n'avaient pas de culture ? Il y a une réalité — leurs monuments, et voilà, il faut les analyser!
Admettons, les monuments trouvés vinrent aux Sakas des Scythes de la Mer noire... Bien, mais les Scythes eux-mêmes avaient une civilisation très évoluée — d'où ? Pas de mots, l'histoire connaît une période de l'épanouissement relatif de la culture des Scythes, cependant plusieurs monuments trouvés sur le territoire du Kazakhstan d'aujourd'hui, se rapportent au temps plus précoce.
Et ainsi le fait après le fait, la conclusion après la conclusion...Kountouar s'approcha involontairement à une pensée que dans ces lieux bien avant les Sakas vivait un ancien peuple inconnu. Les gens, bien sûr, étaient sédentaires, avaient des villes et une culture développée. Seulement ensuite, beaucoup plus tard, les steppes kazakhes et l'Asie centrale visitèrent les tribus guerrières des Sakas.
Non, Kountouar ne trouvait pas cette conjecture incontestable. Au contraire, il était souvent tourmenté de doutes, même parfois il considéra sa conclusion toute erronée. Cependant dans la science tout doute est— le début du nouveau niveau de l'étude, cela conduisait Kountouar aux nouvelles recherches. En effet, jusqu'à ce temps littéralement presque tout, ouvert par lui, dans l'archéologie, se rapporte aux monuments de l'époque de la domination des Sakas.
Il ne partageait pas ses pensées avec une seule personne. Son idée y vivait, faisait évoluer sa conscience et les affaires. Le savant ne confia son rêve qu'au journal. Maintenant voici — le journal disparut. Le savant se rappelle mot à mot tout ce qu'il y écrivait : “ On trouva les monuments archéologiques repeints par les dessins à “un style animal ” de l'époque des Sakas. D'autre part certains chercheurs trouvent Kayrakty comme un lieu, où on obtenait le minerai longtemps avant des Sakas, ainsi qu'à Mougodjar, à Mangychlak, à Djezkazgan. Je suis content de me joindre à leur opinion. C'est pourquoi mon expédition voici déjà plus de cinq ans fait des fouilles à Kayrakty. Malheureusement, il n'y a pas d'une preuve complète en faveur de cette hypothèse scientifique. Néanmoins les résultats de l'expédition de Kayrakty témoignent ce qu'autrefois il y avait un fond de la mer Caspienne. À cet égard une nouvelle hypothèse naquit chez moi... .” Quelle hypothèse et que pense à cet égard un archéologue connu, il laissa dans le secret profond.
Le midi chaud , Kountouar et Daniel s'approchaient de l'expédition de Kayrakty. Leur " GAZ- 69 " allait par le chemin étroit, qui conduisait sur la Colline de loup. Autour —le désert couvert des takyrs et des terrains salifères. Il est rarement que passe rapidement après la fenêtre à vent le buisson arbuste desséché halimodendron, quelque herbe sauvage épineuse. À gauche, environ dans un kilomètre, la seule joie de ces lieux- Syr-Daria. À droite — des chaînes de montagne grises se dressent, s'accumulent l'une contre l'autre . Elles sont un peu inattendues sur cette plaine sans bornes. Il semble, comme si ces eaux de plomb de Syr-Daria autrefois débordées, congelèrent en granit gris.
Le chemin se perd parmi les collines et les tumulus se pressant tout près l'un à l'autre. Entre eux — les rigoles forrées à l'état frais se croisant en sautoir, les fouilles de recherche, près desquelles il y a des briques, un tas d'argile. Après les fouilles, sur les pentes des collines — il y a six tentes. Y vivent les membres de l'expédition .
Sans réduire la vitesse, la voiture s'arrêta devant un des fossés. À la rencontre des venants se dépêcha un gars — bronzé, portant des lunettes de protection noires et un chapeau blanc en tissu penché sur la tête. Sur la cuisse — une petite pelle archéologique pour le nettoyage des trouvailles de l'argile bouchée négligemment derrière la courroie.
—Soyez le bienvenu — dit-il à Daniel et Kountouar et se tourna vers le chauffeur descendant de la cabine : — salut, le bûcheur!
C'était le chef d'équipe de terrassiers Mikhaylov.
Le saluant de la main, Kountouar demanda :
— Où sont les restants du peuple ?
— Ils se sauvent dans l'eau, — éclata de rire le gars. — Il fait très chaud. Ils partirent se baigner il y a une heure et continuent de s'ébrouer.
— Le travail est en cours?
— Un ordre, nous contribuons au progrès de la science.
— Progrès, progrès, mais quels rythmes ?
— Les rythmes... Eux, comme connaissez, ils dépendent non seulement d'un désir.
Avancer — il ne suffit pas d'esprit , revenir en arrière- on n'accomplira pas le plan. Nous choisîmes un juste milieu, — le gars déclara témérairement et éclata de rire de nouveau, ayant brillé au soleil par les dents, dont la blancheur soulignait le bronzage épais du visage.- Nous creusons de deux côtés des fouilles de recherche!
— Excellent ! — Kountouar soutint la plaisanterie du chef d'équipe et éclata de rire aussi, - Pourvu qu'on ne reste pas sur place, comme ces tumulus!
— Il est égal à eux, on peut rester : on ne reçoit pas le salaire! — au ton de Kountouar répondit de nouveau le gars. Maintenant riaient tous.
— Il y a longtemps de Kayrakty ? —demanda Mikhajlov .
— Il y a près de deux heures .
— On ne rencontra pas le professeur chemin faisant?
— Quel professeur ?
— Eh bien, le beau-père, peut-être, de notre Armachka.
— Qui est Armachka ?
— On appelle Arman comme Armashka — expliqua le chauffeur.
—Et...Vous voulez dire le professeur Ergazy Ayoupov ? Quest-ce qu'il fait dans ces régions?
— Il semble, lui-même, il ne le sait pas clairement. Deux jours il erra ici, fouilla dans les différentes places, inscriva quelque chose ... Ensuite il partit. Et en disant adieu il prit avec lui le fils, il veut le caser à un emploi à Kayrakty.
— Arman, non ? Oui en effet, mais il est un archéologue ?! A quoi bon le prendre d'ici ? — s'étonna Kountouar.
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— Plus exactemnet le nommer pas un archéologue, mais un alcoolique précoce , — le gars de nouveau éclata de rire bénignement. — Il y a un mois et demi il traîna à l'expédition une jolie femme, mais lui-même —il commença à boire.
Soit-il amer, mais Kountouar comprit qu'il avait toujours une opinion erronée d'Arman. Plus tôt il ne pouvait pas supposer qu'à la faculté historique Arman entra malhonnêtement, seulement avec le soutien du beau-père. Il finit les études tant bien que mal, et quant à l'archéologie, il ne l'aimait jamais tout simplement. Et si l'année passée un mois et demi il était dans l'expédition de Kountouar, c'était seulement pour qu'on lui certifie la pratique avant le diplôme. Kountouar, l'âme claire, sans rien soupçonner, était content sincèrement, quand Arman exprima un désir de travailler sous sa direction. Il perçut cela , comme si son propre fils suivit ses traces.
— Oui toi, tu aimes l'archéologie ?! — soit demandait, soit se réjouissait le savant.
— Que dites-vous! "J'aime" — ce n'est un tel mot. Jour et nuit je me raffole des monuments de l'antiquité!
Кountouar se rappelle qu'alors il était un peu offensé par les mots du gars — il saisit quelque affectation du ton. Mais le désir de voir tout ainsi que l'on voulait pour lui-même, calma un vieil archéologue.
— Si en effet tout est ainsi que tu dis, — conseilla Kountouar à un jeune homme, — viens travailler chez nous, quand tu recevras le diplôme. Chez nous, le frère, ici de tels problèmes se décident — à couper le souffle!
“Comme je ne vérifiai pas à la fois quel gars est cet Аrman ? — était désolé maintenant Kountouar.-qu'est-ce qui résulta finalement de mon entreprise personnelle ? Cet Arman emmena du fils une jeune fille aimée... Voici il se passionna pour la vodka! Et la vodka —est un serpent toxique. Si vraiment on marcha sur sa queu, elle mordra absolument mortellement! Eh, Arman, Arman! Il n'y a pas sur toi de justice! En effet, il faut...Il s'enfuya de l'expédition au point culminant des travaux!”
Au printemps Kountouar était accablé du travail jusqu'à la limite et confia une dotation en personnel aux adjoints. Il semble, il est temps de comprendre quel peuple se glissa furtivement cette année à l'expédition. Ayant envoyé le chef d'équipe se mettre au travail, lui avec le fils, il alla regarder les objets déjà déterrés.
Les monticules funéraires, les restes des gens, dans eux— tout témoignait qu'autrefois dans ces lieux il y avait une population dense. Et peut-être, c'est un lieu de la bataille acharnée ? Non loin on déterra des murs écroulés et des fondements des habitations bien conservés . Dans le centre de la localité - quelque chose comme une place, sur laquelle on découvrit même le trône taillé du granit. Autour — les fiches de fer, le piquet le plus possible . Mais... Des traces des fourneaux ou quelques foyers pour la fonte du métal, les trépieds, les chaudières n'étaient nulle part découverts. Ni les fosses, ni les fouilles de recherche, ni les puits, où, on peut penser, on obtenait le minerai. Il restait à supposer que les monuments de l'art dans “un style animal” étaient ou déposés ici, ou c'est un héritage du plus ancien peuple. Alors, alors... Si toutes les fouilles des couches plus inférieures du sol n'éclairciront pas ?
Il examina soigneusement avec Daniel encore quelques fossés profonds, les fouilles de recherche dont sur le fond se distinguaient bien les planchers des habitations des Sakas, de nouveau les fondements... Rien de nouveau. Les murs des fossés ne s'éboulaient pas, et, bien que soient du gros gravier et l'argile grisâtre humide, ils durcirent, comme la pierre.
— Tu sais, qu'est-ce qui témoigne une telle solidité des murs de la blocaille et l'argile ? — demanda le père au fils - Tu sens, que ni la pelle, ni la ferraille ne le prendra pas.
— Oui, solide, comme si cimenté, — confirma Daniel, touchant les bords du fossé.-Cependant seulement la couche inférieure est durcie, par dessus le sol est mou.
—Bien remarqué, mais compris-tu pourquoi ?
— Non.
— Les couches supérieures sont plus tardives, alluviales. Le sol inférieur témoigne qu'autrefois ici il y avait un fond de Jaksart.
— Alors il ne faut pas creuser, les gens ne pouvaient pas vivre sur le fond du fleuve!
— Certes, ils ne pouvaient pas. Mais il faut creuser, il faut absolument.
— Pourquoi ?
— Si mes suppositions se confirment, tu apprends tout plus tard, — répondit Kountouar évasivement.
Du côté de la mer il souffla de la fraîcheur humide. La chaleur du midi s'atténua un peu. Le mirage sur cette partie du fleuve comme disparut et commença à fondre. Daniel se reposait à l'ombre du rocher.Il lui sembla d’entendre un rire — de l'homme et de la fémme. Et elle monta tout de suite haut au ciel, la voix féminine familière jusqu'à la douleur au coeur :
Depuis longtemps je mûris déjà.
Et tu m'appelles bébé!
Daniel se secoua, prêta l'oreille comme enchanté. Aucun doute, chantait Jannat. Seulement sa voix pouvait sonner si haut et pur, et seulement elle avec sa coquetterie particulière et la tendresse prononçait cela “Et tu m'appelles bébé!"."Pouquoi je me plaçai - ici, où le sentier passe ? Maintenant tous y reviendront du bain! ”Et tout de suite dans les pensées il scintilla :“ Eh, pourquoi me duper? Je m'assis pour voir Jannat au moins du coin de l'œil!”
Daniel n'eut le temps de prendre quelque décision, comme du tournant se montrèrent les gars et les jeunes filles. Tous en jeans et en gilets tricotés, sur les têtes — les mêmes panamas blancs. Daniel reconnut à la fois Jannat. Oui, il la reconnaîtra parmi mille telles! Elle, comme une braise, elle brille toute de la joie, de la gaieté. Et comment ce nom correspond à elle - Jannat! Elle est— un vrai glebionis segetum, pompeusement fleuri de bon matin de juillet, quand sur chaque pétale, sur sa chaque étamine jouent et reluisent sous les rayons du soleil les gouttes d'émeraude de la rosée...Daniel et Jannat étudiaient dans la même école. Seulement quand elle était dans la première classe, Daniel— déjà en troisième. Ils vivaient dans le voisinage. Leurs parents venaient souvent se voir. Il arrivait, la mère de la fille demandait à Daniel : “Aynalayyn (1), il commença à s'assombrir tôt, la fille craint d'aller l’une de l'école. Accompagne-la, s'il te plaît, fais la grâce”.
Daniel se distinguait parmi les gars de son âge de l'éducation, il ne pouvait pas pas accomplir une demande de l'aîné, et surtout celle de la voisine. Parfois la femme même lui jouait un tour : “le Gaillard, Aynalayyn. Tu amenas
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1-cher
la fille sain et sauf. Prends soin d'elle pour que personne n'offense. Elle grandira— la fiancée sera! ”Daniel rougissait de ces mots et deux-trois jours il se gênait même de s'approcher de Jannat.
Mais voici la fille eut un malheur irréparable —la mère mourit. Jannat étudiait déjà dans la cinquième classe. Maintenant Daniel croyait son devoir de protéger la fille et chaque jour l'accompagnait de l'école jusqu'à la maison. Souvent Jannat, elle même, courit chez Daniel : pour demander d'aider à décider un problème difficile, ou inventait une autre raison. Une affaire se trouvait toujours. S'il arrivait qu'ils ne se voyaient pas longtemps, les deux s'ennuyaient.
Daniel, comme en réalité, voit devant lui des anciens tableaux amusants: comment ils jouaient aux boules de neige, comment ils se poursuivaient, en tâchant de prendre le livret ou le crayon... Ainsi, dans les jeux d'enfants, les plaisanteries, l'amitié devenait solide. Et quand il arrivait d'être ensemble aux fêtes, quand on fêtait un anniversaire de quelqu'un, Jannat préférait être assise seulement à côté de Daniel et danser seulement avec lui. Elle se fâchait sincèrement, si son ami témoignait de l'attention à une autre jeune fille.
Dans l'âme de Daniel se réveilla et se renforcait la passion envers Jannat. Est-ce qu'on oubliera, comment il l'invitait au bal de fin d'études. Alors jusqu'à l'aube ils erraient sur les places et les avenues d'Alma-Ata. On se rappele, ils s'assirent fatigués sur l'escabeau près de quelque maison, et Daniel osa d'embrasser Jannat pour la première fois...
Il était près du midi, quand ils revinrent chez eux. Chacun, qui les voyait à ce moment, était le témoin des minutes- réellement heureuses, de l'amour étaient éclairés chaque regard, geste, chaque mot.
En automne Daniel subit avec succès les examens à l'université. Dans deux ans y entra Jannat. Ils se voyaient de nouveau chaque jour, et on voulait croire ainsi que ce bonheur est pour longtemps, pour toujours.
Et ensuite Daniel reçut le diplôme, on laissa travailler à Alma-Ata. Ils rêvaient déjà du mariage. Et soudain, comme si la neige sur la tête, il y avait un incroyable! Jannat... partit! Et avec qui ? Avec Arman!
Certes, en partant avec le père ici, à Kayrakty, le gars espérait voir Jannat et entendre d'elle la réponse à la question déchirant tout son être : “Pourquoi ? Pourquoi elle agit ainsi ? “..
Pendant ce temps, les gars et les jeunes filles revenant du bain, s'approchèrent de l’endroit , où était Daniel.
Voici ils le saluèrent déjà et, sans s'attarder sur le chemin étroit, passèrent plus loin. Seulement Jannat s'arrêta Elle est debout , regarde par terre, se tait. Ensuite du même, sans lever la tête, dit :
— Bonjour, Daniel!
— Bonjour!
— Toi... Tu te fâches, toi , tu t’offenses de moi ?
— De quoi tu pris cela ? — emporté, comme si ce n'est pas lui du tout, par une voix sonore étrangère demanda Daniel.
— Tu ne te vexes pas ?! — se réjouit Jannat. — Moi, j’ai des toutments , la conscience tourmenta.
Danniel eut le temps de venir à bout de l'émotion déferlant:
— Moi, certes, il est pénible de tout que tu fit...
— Je sais. Mais est-ce que je suis impérieuse maintenant sur moi-même ? Le vrai amour peut faire avec un homme tout que voudra...
— Voici comment! А moi, avouer, je ne soupçonnais pas tes talents à parler ainsi d'une belle manière!
— Tous les anciens mots-non du coeur. On regrette, je compris cela tard. Pardonne-moi, Daniel, si tu peux...
— De quoi tu demandes pardon ? Il est fâcheux seulement, comme moi-même, je ne voyais rien plus tôt et je ne sentais pas.
— Il me semblait toujours que je t'aime. Et soudain je compris — je me trompais. Tente d'oublier le passé...
— De quoi tu parles ?! Comment peux tu me conseiller?!
— Exactement, il est tard de donner les conseils . Mais sache, je voulais toujours que toi...En effet, tu voyais clairement, tu savais qu'Arman me poursuit, et... Tu ne tentas de me protéger, peut-être, et notre amour. Ensuite... Ensuite il était déjà tard d'en penser . J'étais obligée d'aller avec lui ici, à Kajrakty.
Daniel était sans rien dire, ayant baissé la tête . On ne pouvait pas comprendre, si une telle sincérité de Jannat le troubla, ou il se reprochait pour l'indécision et la délicatesse fausse, tourné par le malheur.
— Oui, — prononca-t-il enfin , — comment quand même le monde est injuste. Il ne suffit pas que la vie humaine est courte, mais il faut encore subir des tourments si graves! Ce moment, la jeune fille avait sincèrement pitié du gars.
— Pourquoi ainsi se tourmenter ? Que je n'apprécie pas, que je ne te comprenne pas, mais tu es jeune et plein de forces! Tu es tellement talentueux, devant toi s'ouvre le futur brillant!
— D'où soudain il est tant de sagesse ? — leva la tête Daniel. — De nouveau tu parles d'une belle manière : " jeune", “ plein de forces”!.
— Toi... Oublie-moi, Daniel!
— Que reste à souhaiter ?
— Si tu aimes ainsi ou, plus exactement, tu m'aimais, toi, probablement, tu ne pourras ne pas te réjouir, — en effet, je trouvai mon bonheur.
— Le bonheur, tu dis ? Tu es heureuse en effet ? — demandait Daniel à la jeune fille, sans rendre clairement compte , pourquoi il fait cela. En même temps il sentit nettement que dans sa voix se fit entendre une note affligée soigneusement cachée. Cependant, Jannat le regardait directement et parlait à haute voix :
— Certes, je suis heureuse! Autrement est-ce que je t'en parlais ?
— Eh bien, je te remercie pour cela, — répondit distraitement Daniel et saisit soi-même sur une pensée qu'il complaît sous son ton faux.
Le bruit de la voiture s'approchant fit entendre Daniel et Jannat se tourner à la fois. Du côté de la ville dans les nuages de la poussière filait " Volga".
— Il semble, va Peiljan, — remarqua Daniel. — Sa voiture. Bonne chance, Jannat!
— Au revoir! Nous resterons donc des amis ? Tu es d'accord ?. Tu tenteras ?.
— J'essaierai, — promit Daniel, en comprenant qu’encore un jeu faux imposé par Jannat se prolonge .
Une découverte de génie semble parfois très simple Une autre personne est perplexe : “Comment je n'en parlai pas au monde , en effet, tout était si près , tout était si simple”. Les gens ignorants de l'extérieur ne se rendent pas compte que pour faire une vérité claire comme le soleil et intelligible comme ses rayons , il est nécessaire de trouver la clé magique dans la mer des faits. Notamment, cest dans cette petite énigme est tout le secret.
La supposition du savant-archéologue Kountouar Koudayberguenov que Kayrakty — est un centre de l'ancienne civilisation, avait des raisons sérieuses. Cela était démontré par ces fouilles, qui indiquaient qu'autrefois sur le fond ancien du fleuve s'établissaient les tribus des Sakas.
Si se rappeler l'histoire, Alexandre Makedonsky avec une nombreuse troupe arriva vers Syr-Daria, et donc, il était sur la terre de Kayrakty (1). Plusieurs trouvailles des archéologues le témoignent. Ici sont des chaudrons de randonnée, des pics, des boucliers, des armures militaires d'origine grecque. Mais voici une énigme! A quoi bon au grand commandant fallait-il pénétrer dans ces contrées lointaines? Très probablement, alors, qu'il y avait autrefois non seulement un simple établissement des Sakas, mais leur horde, leur capitale .
Kountouar supposa que dans les temps anciens, il y a trois mille ans, Jaksart coulait le long de la limite nord de Kayrakty où on mène maintenant les travaux de son expédition. En effet, Syr-Daria, comme sa soeur Amou-Daria, — sont des fleuves capricieux. Ils changent souvent leurs lits. Au nord s'étend la chaîne basaltique de montagne formée encore à la période mésozoïque. Le fleuve, certes, ne se frayera pas un passage dans la montagne si tout près est — un sol mou
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1- En 329 jusqu'à J.C. Alexandre Makedonsky vainquit l'armée des Persans et sortit à la côte gauche de Syr-Daria. Là il mit une forteresse d'Eskender, Eskhatou, Leninabad d'aujourd'hui. D'après les informations de l'historien de Rome ancienne Quinte-Curce, un grand conquérant passa sur le bord droit du fleuve et faisait la guerre avec les Sakas. Les Sakas se retirèrent, puis allèrent dans le payscomme le duvet: l'argile, les terrains salifères, le sable.
Donc, les fouilles confirmèrent que l'établissement était érigé sur le fond ancien du fleuve. Mais si c'est le centre peuplé avec une haute culture, désiré pour le savant, qui se trouvait au bord du fleuve et y attira autrefois - Alexandre Makedonsky ? Ou, si suivre la même version, Syr-Daria pouvait, dans son temps, frayer le lit encore plus au sud et cacher sous l'eau et les alluvions de la vase et du sable cette ville mythique, à l'existence de laquelle un vieil archéologue croit tellement?
Syr-Daria, probablement, faisait le méandre graduellement de plus en plus rapide vers le sud. Dans ce méandre, par-dessus de l'ancienne ville , cachée sous les alluvions du fleuve , les Sakas construisirent une horde. L'ancien peuple choisit la situation de l'établissement central non par hasard. Sa géographie était extraordinairement bénéfique: les routes des caravanes de commerce y entrecroisèrent de l'Ouest et de l'Est.
Il faut d'urgence chercher la confirmation de la deuxième partie de l'hypothèse-sous les alluvions fluviales était enterré un établissement plus précoce avec une culture plus haute de ses habitants . Découvriront ce secret les fouilles ultérieures ?!
Le soir Kountouar recueillit tous les membres de l'expédition. Après avoir résumé le travail dit:
— Par la suite, les camarades, nous creuserons sur la même profondeur, mais deux mètres au nord.
De la place se leva le même chef d'équipe, nommé Mikhaylov:
— Vous dites, il faut encore creuser. Mais voyez, nous sommes au fond fluvial. Quel est le sens de creuser plus loin? Nous cherchons les os des poissons, non ? — rit-il doucement, en restant pantois.
Kountouar voulait expliquer son idée, mais il se retint tout de suite : “Il est peu probable ce que je dirai sera compris par les gens. Mais ce n'est que mon hypothèse, suggéré tout simplement par l'intuition ". Et il dit ainsi :
— Les amis, les plans demandent une étude du sol plus loin, vers le nord des fouilles produites.
On ne lui objectait pas ouvertemnt, mais les gens s'en allèrent avec du bruit, se discutaient chaleureusement de quelque chose.
Kountouar s'assit vers la table près de la tente, destinée pour lui et Daniel. La table — grossièrement cloué, des planches fraîchement rabotées. Le savant y posa ses papiers, s'enfonca dans les notations effectuées pendant la journée. Soudain derrière le dos il entendit la voix d'une jeune fille.
— Koke, — appela la voix et se tut, comme s'interrompit.
Kountouar se tourna. Jannat. Il la vit déjà, même salua en passant. Dans la confusion extrême, la jeune fille baissa la tête modestement.
— Koke, — répéta-t-elle, en l'appelant encore tendrement, comme autrefois, — vous partez ou resterez ?
— Nous resterons pour le moment.
Kountouar s'inclina de nouveau sur les notations. Jannat ne se déplaça pas, et elle se trouvait, confus, dans la même pose. Le savant la regarda essayant de comprendre : qu'est-ce qu'elle attend ?
— Tu veux dire quelque chose ? — demanda-t-il..
— Oui.
— Dis, j'écoute.
— On vous rendit le manuscrit ?
— Eh-eh, voici de quoi, toi. Qui la rendra ?!
Une personne doit le faire, nommé ou Meiljan, ou Seiljan.
— D'où tu pris tout cela ? Tu expliqueras, peut-être?
La jeune fille se perdit: dans un élan de l'émotion déferlant, il semble, elle démasqua cela, dont devait se taire. Ensuite elle secoua énergiquement par la tête et se mit à parler vite, en se recoupant et s'échauffant, comme elle craignait qu'on ne la croira pas :
— Avant notre départ à Kayrakty, un gars nous appela. Arman n'était pas à la maison, je pris le téléphone. L'inconnu parlait sévèrement et rudement : “Transmets à ton mari, il y a une semaine que je porte déjà les journaux de l'archéologue, qui non seulement racheter, mais même les rechercher ne pense pas. Combien de temps dois-je m'occuper avec eux ? Si les jeter — quelqui'un trouvera, il y aura du bruit, il arrivera à la milice. Vraiment à qui, mais à ton Arman ce ne soit pas bon. C'est exact. Je décidai de rendre le manuscrit à un homme”. Puis il appela le nom... Ou Seiljan, ou Meiljan. Et il ajouta :“ C'est un jeune savant, aussi un archéologue, il doit connaître Koudayberguenov. Je joindrai une note, qu'il rende le manuscrit au vieillard. Et parle encore au mari, qu'il ne me cherche pas ”. Je n'eus le temps même de demander, qui téléphonait, on raccrocha le récepteur. Quand Arman vint, je racontai tout, mais il ne comprit rien, parce qu'il n'entendait pas parler d'aucun manuscrit perdu .
—Intéressant, très intéressant - répétait Kountouar abasourdi, - Personne n'apportait rien, personne ne téléphonait. Eh bien, des choses.
— On doit apporter, — assurait Jannat.
Si apporter, vraiment il serait temps : plus de deux mois passèrent dès ce jour. Donc, je doute. C'est un manuscrit non simple, mais un journal. Il y a des documents importants: des hypothèses scientifiques, des idées, des conclusions. Le journal tomba dans les mains des gens intéressés, il est peu probablement qu'ils s'en sépareront volontairement. — L'archéologue se leva vite soudain, sourit malicieusement : — Rien, on vola seulement le manuscrit, et pas moi! Je restaurerai des documents selon la mémoire.
En fait tout était ainsi.
Une fois, Arman, déjà avant le départ à l'expédition, fit une courte visite à un des amis. Celui-là n'exprimait pas un grand désir de travailler quelque part, à n'importe quelle affaire il préférait le vin et les cartes. L'autre jour, le gars se ruina au jeu, comme on dit, jusqu'au dernier fil, mais la passion prenait, et il s'endetta. Il arriva un moment, quand il était prêt sur tout, pourvu qu'obtenir de l'argent et rendre la dette aux partenaires le pressant. Аrman s'assit près de celui-ci et dit, en riant :
— Est-ce que l'argent pour une telle personne, que toi, est un problème ? Je peux souffler, si tu ne comprends pas. Voici dans la maison d'en face vit une célébrité - un archéologue. Les fenêtres sont toujours ouvertes, et sur la table — des papiers les plus précieux. Dans la maison pas une âme, les cabots sont absents aussi. Entre, prends ce que tu veux. Si prendre un manuscrit important, je fais un pari, demain à "Vetcherka" tu liras une annonce que le savant est prêt de donner la rémunération à celui qui apportera cette écrivasserie. Donc tu ne peux pas me traiter comme un ami, si dans un jour ou deux, tu ne mettras pas une mille dans la poche.
— Vraiment, chez toi, tout est simple, tout va comme sur des roulettes — sourit tristement le gars à la réponse. Mais lui-même, il comprit que, peut-être, cette affaire peut bien réussir.
Qu'est-ce qui se passa ensuite — on sait. Il n'y avait pas qu'une chose : un homme, à qui on faisait déposer le manuscrit, ne s'empressait pas de le rendre à l'auteur. Et Kountouar s'accoutuma graduellement à une pensée que ses journaux sont perdus pour toujours.
À vrai dire, immédiatement après le vol, on peut dire, qu'il perdit le repos, appela la police à cause de la disparition . Mais il n'avait aucune idée que le manuscrit peut être renvoyé à une rémunération. Il était persuadé: une fois on ne la rendit pas, donc il tomba dans les mains de l'homme , en tout cas , qui ne voulait pas Kountuar du bien. En hiver, quand il n'y pas de travaux de champs, il avait l'intention de s'asseoir pour la restitution du journal selon la mémoire. Cette décision calma un peu l'archéologue, et la perte du travail le plus cher à lui n'était pas si grave.
Encore certain temps Kountouar resta assis au dessus de ses notations, en biffant en ajoutant quelque chose .
Ensuite il s'approcha du fils, qui était avec un djiguite inconnu,qui venait d'arriver en "Volga" de la ville.
Daniel s'adressa au père :
— Fais connaissance, papa. Le candidat des sciences historiques Sourykbaev. Nous fîmes les études ensemble à l'université.
Un jeune homme tendit la main au vieux savant:
— Peiljan!
Кountouar... L'archéologue enveloppa d'un regard fixe un gars : le visage pâle maladif, maigre et courbé. “Non, je ne vis jamais cet homme, mais j'avais déjà entendu parler son nom quelque part ...”
— Il y a longtemps on se soutint ?
— Il y a près de trois ans .
— Où travaillez -vous?
— A l'Institut de l'histoire de l'Académie des Sciences.
— Eh-eh... Bien. Votre voiture ?
— Oui.
—Vous conduisez vous-même ?
—Oui il semble encore trop tôt pour se procurer un chauffeur, tâchait de tenir une conversation d’un ton railleur.
Dans la méditation Кountouar , comme à lui-même, parla:
À votre âge nous, dans le meilleur cas, nous avions un costume sombre modeste. Et maintenant... C'est génial: et le candidat — signifie, vous vous occupez sérieusement de la science, et le chauffeur — signifie, vous vous entendez
dans cette affaire. L'envergure!
Daniel remarqua en soi que le père trouva ce Peiljan saumâtre . Cependant l'archéologue demandait :
— Dans notre région pour quelle affaire ?
Daniel, comme en protégeant Peiljan contre les questions rudes du père, se dépêcha de répondre :
— Koke, il pense à son travail de doctorat sur l'archéologie.
— Le thème?
—Le thème encore indécis,-Daniel assuma de nouveau le rôle de l'intermédiaire. — il vint exactement de te demander de le conseiller en ce qui concerne le thème, et ensuite d'être son premier opposant pendant la soutenance.
Кountouar était en colère maintenant déjà non seulement contre Peiljan, mais aussi contre son fils.
— Plus tôt vous travaillâtes dans l'archéologie ?
— Non. Je pense m'occuper de cela après l'approbation du thème : à l'impossible nul n'est tenu, il faut battre la cible :
— En bref , vous avez d'abord un but — devenir un docteur, n'est-ce pas ?
— A vrai dire, vous avez raison. Déjà tous, qui se soutenaient avec moi autrefois, —sont des docteurs. Même il est inconvenant d'être parmi eux comme candidat.
— Si vous envisagez de faire un doctorat à thème archéologique , il est nécessaire pour plusieurs années de travailler dans l'archéologie, comprendre ce qu'il en est. Seulement alors on peut sérieusement dire sur quelques problèmes insolubles dans notre affaire. Soutenir un doctorat il n'est jamais tard : vous êtes jeune et à l'avenir il y a beaucoup de temps.
— Mais est-ce qu'un bon historien ne peut pas être un bon archéologue ? Est-ce que l'un empêche l’autre ?
— Vous semblez être fidèle aux commandements de l'amateur : “le savant peux-tu ne pas être, mais le docteur dois-tu être ”, - Kountouar se fâcha pour tout de bon. — Non, un jeune homme, je ne peux pas vous bénir sur une chose semblable, veuillez bien m'excuser! J'aidai et j'aide plusieurs jeunes savants. Mais ce sont tous les gars, qui sont prêts à creuser un puits par une aiguille, si à son fond on cache la vérité. Vous, je devine, vous n'êtes pas de leur nombre. Comment ça vous plaît: donne lui un docteur, voilà tout! Je dirai d'avance : un docteur, probablement, vous deviendrez, mais un savant — jamais! Excusez, mais pour un tel, comme vous, moi, je ne suis ni le consultant, ni l'opposant... Je n'ai pas besoin des élèves semblables... Nos points de vue sur la science sont extrêmement divergentes!
Kountouar s'asphyxiait de l'indignation l'engloutissant. Il ne commença pas à attendre les techniciens arrivant le matin et les chefs de chantier et la même nuit il partit.
Peiljan, au contraire, il resta et, environ une semaine, rangea méticuleusement des affaires de l'expédition. Environ dans un mois dans un journal central il apparut un article sous sa signature — “Les abus et les erreurs du titulaire doué”. Il y avait des méditations assez profondes et des conclusions sérieuses sur les affaires de l'expédition archéologique de Kayrakty . En analysant les faits, l'auteur amenait le lecteur à une idée que l'expédition est sans perspectives que les ressources immenses volent en vain . Si “Aux intérêts de l'état est la méthode du chef des travaux de l'archéologue Koudayberguenov, ayant déployé le travail à une telle échelle immense ? Ou ce ne sont que les soins-seulement de la gloire personnelle, à quoi bon ce battage médiatique pour la recherche d'une ancienne civilisation, sans des fondements scientifiques?” Par une tellle attaque contre Kountouar - s'achevait l'article. En la lisant, un vieil archéologue tentait de rejeter le personnel et estimer l'écrit objectivement que possible. En général il était content des conclusions théoriques de l'auteur. Beaucoup en commun elles étaient avec ses propres pensées, dont lui-même, il ne faisait part d'une personne, les estimant des pensées secrètes. Dans son âme se bougea même un doute : correctement fit-il , ayant refusé une aide à Peiljan ? Et dans le même temps il se rappela les mots de Jannat : “il semble, le nom de ce djiguite ressemble à celui que nomma une jeune fille? Mais si c'est lui, pourquoi il ne me rendit pas le manuscrit ?. Non, non, il ne suffisait pas encore pour que je commence à soupçonner! Sans doute, l'auteur d'un tel article n'a pas besoin des idées de quelqu'un. Il est clair que ce n'est pas ce gars, dont parlait Jannat”.
Dans un mois Kountouar entendit parler que d'un chef de la thèse de doctorat de Peiljan est fixé Ergazy. “Pourvu que mon journal ne tombe pas, — était désolé l'archéologue, — pourvu qu’il ne tombe pas dans les mains de ces deux!”
CHAPITRE SIX
Cette année-là, quand Kounimjan partit pour Alma-Ata, l'hiver était exceptionnellement sévère. La saiga femelle, laissée aux soins de Nourali couchait d'habitude dans le petit bûcher à côté de la maison. A mi-mars soudain elle disparut. Probablement, l'instinct de la nature était plus fort que l'attachement vers un homme . “Elle s'en alla à la steppe chercher le troupeau”, —décidèrent les gens. On parla , et on commençait à l'oublier.
Cependant à l'approche des nouveaux froids la saiga-femelle revint au bourg. Une fois le matin les ouvriers virent le tableau frappant: près des portes de la maison de Nourali se trouvait la saiga- femelle avec deux petits saigas blancs, comme la neige.
— Yanyr-ma-ay! — s'étonnèrent les ouvriers. — pas en vain on parle que l'oiseau ..aspire là-bas, d'où il s'envola pour la première fois, l'animal-là-bas, où il grandit. La saiga femelle n'oublia pas, comme il lui était bon ici.
— Regardez, elle-même , elle trouva le camp.
— Et encore elle amena les petits avec elle!
— Probablement, les petits saigas la obligèrent à aller aux gens :elle se rappelle un hiver passé rigoureux, elle craint que les agneaux périront.
— Que signifie la maternité!
Les petits enfants triomphaient le plus . Eux à qui mieux mieux, ils portaient de l'eau chaude, du pain, du biscuit pour les animaux. Et Nourali se réjouissait du retour de la saiga-femelle. “Peut-être, c'est un présage de ce que sera chez nous et la maîtresse elle-même ?” —se rappelait-il, Kounimjan. Il vivait en attendant la rencontre avec elle tout ce temps.
Une fois, tout à fait inattendu, son rêve se réalisa. C'était l'été. A midi chaud clair près du camp atterrit un avion sur lequel à Kzyl-Tas arriva Kounimjan.
Toute l'année passée le détachement des hydrogéologues travaillait en deux équipes. Jour et nuit les vis de sondage hurlaient, s'enfouissant dans le sol. Et enfin-comme une rémunération aux gens pour leur travail et l'obstination — une chance! Près de la Colline de loup à la profondeur de cent mètres on découvrit la mer entière d’eau de radon! On compta le volume du gisement, et il se trouva que l'eau salubre suffira pour quelques stations balnéaires. Est-ce que l'on peut admettre que la mer créée des gens sous ses eaux douces enterre à jamais une telle richesse ?! Ce problème inquiétait non seulement les membres du détachement de recherche, mais aussi ceux qui planifiait les travaux.
Tout l'automne à Kzyl-Tas vécut le chef et l'auteur du projet l'académicien Verguinsky. Ayant pesé tout "pour" et "contre", il changea la frontière de la future submersion du désert dans les plans. Selon un ancien projet la mer devait s'approcher de Kzyl-Tas et inonder la Colline de loup. Maintenant la Colline de loup restera comme une île, sur lequel s'étendront dans le futur les plages et les sanatoriums. La mer contournant l'île, se répandra plus loin, derrière Kzyl-Tas, jusqu'à Kayrakty. Le rocher de granit passera sous l'eau. Mais le mieux — pour qu'il n'empêche pas à la navigation — de la faire sauter. Le détachement des hydrogéologues travaillait jour et nuit, luttait pour la mise en œuvre de ces plans avant le temps froid.
L'étudiante du deuxième cours de l'institut de médecine d'Alma-d'Ata Kounimjan lut dans les journaux centraux sur un nouveau projet de la mer de Kayrakty. Elle perdit le repos : comment se mettre d'accord pour qu'on fasse sauter non seulement la tombe du mari, mais aussi disperser ses restes au vent ? Une jeune femme décida coûte que coûte à transporter le cercueil avec les restes du mari à Alma-Ata et enterrer là. Sur la tombe ériger un monument. Avec cette demande elle s'adressa au ministère, dont dans le système eux avec Kaziken travaillaient plus tôt. On comprit là le chagrin de la veuve et on accorda une aide. Quand la question était décidée, on dirigea l'avion sanitaire pour le transport du cercueil . C'est avec cet avion Kounimjan arriva aujourd'hui à Kzyl-Tas.
L'expédition reçut déjà une nouvelle de son arrivée. Nourali avec deux ouvriers vinrent d'avance sur la piste d'atterrissage , dégagée près du camp. Quand l'avion atterrit et on amena la passerelle, le coeur de Nourali trembla. Il était de quoi : sur la passerelle, en serrant contre le coeur le bébé, descendait prudemment Kounimjan. “Oh mon Dieu ! Qu'est-ce que c'est? Elle n'eut le temps d'enterrer son mari ... Ici, c’est elle, la nature féminine. Toutes, je vois, elles sont les mêmes eh, moi, le sot, je maudissais Orik, en la trouvant seulement dégénérée de toutes les autres, les saintes. Le plus, à quoi sont capables les créations gentilles, c'est se passionner, mais ne pas aimer! Mais l'amour demande de la persévérance de toute la vie!” Ainsi réfléchissait Nourali, en s'obligeant à s'approcher avec peine de la femme avec un enfant... Et ici il eut le cœur plus léger : “Oybay, oui , probablement, c'est un enfant de Kaziken !.”
Un des gars accompagnant Nourali saisit la valise, un autre-presque au bout des bras porta le petit.
Vers l'avion les gens s'empressaient déjà : encore dès le soir il savait que la veuve de Kaziken vient. Hier l'adjoint du ministre téléphonait à Kzyl-Tas et demandait d'aider Kounimjan. Nourali, en l'écoutant au téléphone, souriait malicieusement : “Eh, mon cher! Si tu savais! Si tu savais seulement! Alors tu ne prononcerait pas ces mots les plus administratifs :“Prêter une attention adéquate! ”Oui, laisse-t-elle seulement, permets, je ne la ferais marcher un pas par terre, je porterais sur les propres mains ... Si on réussit à se voir entre quatre yeux et dire, ouvrir à celle-ci le plus intime ?!”
Quand on arriva vers le camp, la saiga-femelle sortit à la rencontre, en conduisant les petits saigas grandis pendant l'hiver. Les petits saigas couraient derrière la mère allant gravement à pas mesurés , ils sautaient, ils s'ébattaient.
— Est-ce qu'elle reconnut Kounimjan ? — s'étonnaient les gens.
— On dit, les cerfs, les chevreuils, les hémiones reconnaissent des amis et des ennemis selon l'odeur...
Kounimjan flatta tendrement la saiga-femelle sur le cou, caressa les petits saigas.
On installa la visiteuse dans une chambre du foyer spécialement préparée pour elle.
— Tu me fatiguas... Repose toi du chemin, — lui dit Nourali.
— Peut-être, tu as raison. L'avion balançait fortement, et demain il faut partir à l'inverse... au petit jour ...
— Ne t'inquiète pas de rien. Tu te reposeras, tu iras à la tombe, mais pour le reste, nous prendrons soin du reste avec les gars.
— Merci, — remercia Kounimjan . Elle ne voulait pas encore une fois inquiéter les gens par son chagrin et assister à l'ouverture de la tombe. Elle craignait que le coeur ne subira pas, si elle voit tout de nouveau.
Nourali comprenait sans mots , de quel poids le destin chargeait aux épaules de cette femme. Et, comme si la calmant, faisant comprendre qu'il soit prêt à partager avec elle la charge amère, il répéta:
— Repose toi du chemin! — et sortit, ayant invité à le suivre tous, qui se pressait à côté de Kounimjan et son petit.
Le soir Nourali avec quelques ouvriers et deux pilotes de l'avion partit vers le rocher de Kzyl-Tas. On ouvrit prudemment la tombe, on mit le cercueil dans un autre de zinc, et on transféra délicatement les restes du décédé à l'avion.
Les feux électriques éclatèrent déjà au dessus du camp, quand Nourali, étant venu à bout des affaires, fit une courte visite à Kounimjan. Elle était avec le petit près de la maison. Noural prit un enfant et, comme un fardeau précieux, le tenait prudemment sur de fortes mains, en sentant la chaleur et la respiration facile du bébé.
Ils allèrent lentement à la lisière du bourg. Écartant les nuages, la lune leur indiquait le chemin. La faible brise fraîche se faisait sentir. De l'anse voisine se faisaient entendre les cris des cygnes mélodieux , comme les sons de la flûte, -les oiseaux s'installèrent pour une nuit dans les broussailles épaisses des joncs côtiers. Le chemin était traversé à tout moment par des gerboises sautant de dessous des buissons: comme ils volaient, s'étendant par terre, scintillaient seulement les bouts duveteux de leurs longues queues.
— Ma saiga femelle blanche était si contente de la rencontre, — rit tristement Kounimjan. — Il est étonnant, elle me rappelle encore. Et ces agneaux minuscules — drôles. Nous avec elle revînmes à Kzyl-Tas natal avec les petits.
— А moi, avouer, je pensai à toi mal, avant d'avoir vu le visage de ton fils.
— Comment comprendre cela— "mal" ?
— Eh bien, comme... Tu es jeune, et la jeunesse, on sait, aspire aux joies de la vie.
Dans la réponse de Kounimjan sonnaient le chagrin et le reproche.
— Seulement celui qui ne me connaît pas du tout, il est libre de penser comme ça. Il lui est indifférent, par quelle douleur répondra dans moi son soupçon. Mais pourquoi tu pensa ainsi à moi ? Toi, qui sais tout ?! Est-ce que tu oublieras la journée d'hier, s'il était plus joyeux et plus heureux, que celle d'aujourd'hui ? Probablement, tu n'aimais jamais vraiment, c'est pourquoi il t'est facile de me juger. Il arrive, les sentiments des jeunes vieillissent des désirs non réalisés avant qu'eux-mêmes. Et les rêves comme l'arbre sans eau, s'éteignent.
— Mais comment alors vivre à toi ? — se mit à parler chaleureusement Nourali, soumis par le chagrin et la poésie de Kounimjan. tu es jeune, trop jeune. Et un arbre jeune, même s'il périt des froids rigoureux, au printemps de nouveau des racines lancent les pousses! Je ne crois pas, je ne croirai jamais, dis que tu veux. La vie a une telle force et pouvoir sur nous que vraiment quand elle appellera, ne résistera pas aucun des mortels.
—Les volontés sont libres . À moi, proprement, il est indifférent, tu me crois ou non. Je perdis beaucoup pour moi-même, on ne voulait pas vivre. Il me sauva voici, le poulain, mon seul. Je trouvai le calme dans la maternité. J'élève maintenant notre avec Kaziken fils. Dans lui tout — mon présent et mon futur. Seulement pour lui maintenant je respire et je marche par terre.
Ils s'assirent près du sentier pour se reposer et puis revenir au camp. Les souvenirs éveillèrent à Kounimjan les jours de l'amour déjà éloignés, et elle se mit à parler de nouveau:
— Le passé resta pour toujours avec moi, parce qu'il est impossible de rendre ni la joie de ces jours, ni le malheur. S'il arrivera que je rencontrai un homme décent dans la vie... Mais est-ce que celui qui j'aimais, il n'est un platane solitaire au dessus du rocher de Kzyl-Tas, vers qui,combien de fois je tendais les bras, je ne pouvais atteindre ? Il n'y a plus de Kaziken. Alors je jurai que je n'aimerai jamais personne et je ne me marierai pas. Ce n'est pas à cause que j'étais en détresse . Je compris simplement: on cassa un tel sentiment, dont je ne suis pas capable plus.
Nourali n'en parla rien , seulement il promit de la rechercher , quand en hiver il viendra avec le rapport à Alma -Ata.
Le matin l'avion partit.Tous accompagnaient Kounimjan. L'âme de Nourali était solitaire: il lui semblait qu'il dit adieu à Kounimjan pour toujours.
Après avoir enterré son mari pour la deuxième fois, une pauvre veuve faillit tomber de nouveau malade. Cependant, on dit la vérité: le temps est le meilleur guérisseur.. Graduellement la douleur du coeur s'émoussait, la vie prévalut. Kounimjan mit l'enfant aux crèches de 24 heures sur 24. Avant les études dans l'institut il restait plus de mois, pour ce temps elle se procura un emploi. Maintenant une jeune femme venait de sortir de l'atelier des tailleurs de pierres, où on fabrique le monument sur la tombe du mari. Pour elle il devint le besoin chaque jour au moins pour une minute, mais passer à l'atelier, regarder, comment s'avancent les travaux. Elle sortit, jeta un coup d'oeil distrait autour et... s'arrêta comme plantée, elle failiit crier, comme si des pieds à la tête on l’échauda par l'eau bouillante.
Un gars-copie fidèle de Kaziken. allait à la rencontre. Les cheveux épais se tordant, la peau du visage bronzée fine, la moustache élégante sur les lèvres bien fendues. La même taille, la même figure, enfin l'allure... Soudain Кounimjan oublia à la folie tout. Elle voyait, avait soif voir...son Kaziken! Voici elle marcha déjà à l a rencontre!.
Le gars inconnu passa à côté. Elle était prête à crier, arrêter : “Kaziken! Où toi, attends!”
Mais elle n'eut pas de force.. Elle devint muette, comme après une hallucination de la sorcière, elle restait sur place, en regardant sur les pas d'un éloignant, comme le mirage, un homme inconnu et terriblement familier. La conscience la rendit de nouveau vers la réalité et rappela, ayant piqué d'une aiguille le coeur: Il n'y a plus de Кaziken dans le monde .
Courir sur les pas d'un jeune homme Kounimjan eut honte. Mais elle se dépêcha de contourner le quartier d'autre part, en espérant dépasser le djiguite et le rencontrer encore une fois.
Elle décida que celui-là entra dans quelque maison, quand, ayant surgi de derrière du coin, ne le vit nulle part . Cependant déjà dans quelques minutes elle remarqua de nouveau et... et elle alla lentement à la rencontre, avec un effort improbable en déplaçant soudain des pieds alourdis...
Un jeune homme aussi, probablement, prêta attention à une inconnue et, arrivant près d’elle, jeta un coup d'oeil fixe au visage.
“Qui est-elle ? Quelle force attractive inexplicable dans ce regard!” Le sceau de la souffrance sincère profonde sur toute apparence de la jeune femme la faisait spécialement élevée et spiritualisée. Dans les yeux comme une attente congelée du beau rêve non réalisé.
Le djiguite fut un chanteur d'estrade, déjà gagné la reconnaissance du public. Et maintenant dans son âme retentit une chanson, anxieuse et lente. Lui-même, il n'exécutait jamais une telle mélodie encore et il n'entendait pas d'une autre personne. Mais retentissant cette mélodie brûlante commença à s'éteindre, dès que la jeune fille passa devant.
Sans se rendre compte clairement, pourquoi il fait cela , le djiguite alla aux pas de la jeune fille.
Кounimjan ne regardait pas tout autour, mais par un instinct intérieur elle se rendit compte que le gars est si étonnamment semblable à son Kaziken, il va après elle; elle craignait même de regarder en arrière, craignait d'entendre ses pas. Enfin elle se mit presque à courir et, en s'asphyxiant, sans les forces à calmer le battement du coeur retentissant, s'arrêta devant de hauts peupliers à côté du foyer. Un instant — et le djiguite se trouvait côte à côte. Il se mit à parler, sans cacher l'émotion :
-Pardon ... Je compris qu'il arriva quelque chose avec vous . Vous avez , probablement, un grand chagrin. Peut-être, je pourrais aider par quelque chose ?
La participation sincère se faisait entendre dans ses mots. Кounimjan sourit tristement à la réponse: il semblait-même la voix du djiguite est semblable à la voix de Kaziken...
— Personne ne peut aider mon chagrin .
— Les gens sont impuissants seulement devant la mort.
Кounimjan comprit un désir sincère du jeune homme de soulager sa souffrance. Elle tâchait de répondre aussi sincèrement et honnêtement :
— La mort m'apporta le chagrin. Le mari mourut, et avec lui mourut pour moi et tout autour.
— Mais est-ce qu'il n'y a pas de force pour ressusciter la joie de la vie pour vous ?
— Je ne sais pas ... Je ne sais pas , répondit pensivement Kounimjan, — Comme on ne peut pas ranimer la pierre noire, ainsi, probablement, ne pas ressusciter la joie de la vie en mon coeur. La mort de l'aimé le transforma en pierre noire.
— Et, je sais la force, qui ranime même la pierre!
— Quel genre de force ?
— La vie elle-même.
Et de nouveau Kounimjan sourit tristement en réponse aux mots du djiguite inconnu. Elle voulait demander: “Et si pour moi la vie elle-même s'éteignit , alors que faire ?” Mais elle se retint, ayant pensé de nouveau : comme il est semblable à Kaziken. Celui-là aussi, s'il n'était pas d'accord avec quelqu'un ou il se heurtait à l'injustice, avec le chagrin, il appelait en aide la vie elle-même : “Oui , tout peut arriver dans la vie!” Ou: “La vie montrera qui a raison ”, “la Vie, elle est plus sage de l'homme ” .
Est-ce que ce n'est pas une hallucination?
En craignant, de blesser d'une seule phrase le coeur de cet homme sensible, Kounimjan prononça comme on peut plus mollement:
— Je vous remercie pour vos aimables paroles!
Il y avait donc leur connaissance inattendue. Le lendemain il la rencontra de nouveau.Et encore maintenant Кounimjan , dans ses rêves en rappelant Kaziken, gardait dans l'âme le dévouement. Mais dans le coeur du gars de leur première rencontre éclata un grand vrai sentiment.
Une fois ils revenaient de la promenade. À côté d'une maison le djiguite retint Kounimjan du coude et dit:
— Je vis ici. Seul... Si je peux te demander entrer...
Кounimjan répondit au désir cordial du gars :
— Quelle joie pour toi de m'inviter à la maison, accablée de chagrin ?
— J'espère dissiper ton chagrin!
Et soudain, il chanta une célèbre chanson " Makpal:
Le troupeau des chevaux velours noir .
Les crinières — le vent.
Les yeux — les lueurs du soleil couchant.
Sans avoir pitié du cheval,
Des steppes éloignées j'arriva au galop.
Ohé, Makpal, ne regarde pas de travers,
Regarde moi.
Les mots et la mélodie adoucirent le coeur blessé par le chagrin de Kounimjan. Et au baryton chantant du djiguite se joignit librement et bien sa haute voix sonnante. La chanson commença à couler. Elle éveillait et appelait Kounimjan vers la vie et l'amour.
Je restai tout seul,
Que maintenant sans toi je signifie ?
Je restai un sans toi, Makpal,
Et c'est pour cela que je pleure amèrement.
Toi, chère,
Je verse des larmes, Makpal!
Un homme de mon âge est plus heureux que moi.
Le coeur cuit comme dans le feu,
Pas consoler la tristesse...
Sur tes appels Tard je répondit!
La chanson réchauffa et comme unit les coeurs des jeunes gens, les rapprocha. Le gars avec confiance et doucement, comme une formule magique, déclarait:
— Ensemble, nous sommes capables de surmonter n'importe quel malheur.
Кounimjan écoutait silencieusement, ensuite fit ses adieux très précipitamment et partit.
Combien de fois elle revenait aux choses vécues en pensée aujourd'hui, elle ne trouvait rien d'offensant Il s'avère, elle eut simplement peur d'une envie irrésistible réveillée au coeur envers ce djiguite , de sa sympathie vers lui.Avec une peur secrète et le reproche elle saisit soi-même sur ce que parfois elle s'ennuie du gars, s'ils ne pouvaient pas se voir. Elle allait à ses concerts. “Qu'est-ce qui se passe avec moi ?” — se demandait parfois Kounimjan. Les pensées se confondaient. Peu à peu elle se persuada que le chanteur sympathique lui rappela seulement, comme si rendit Kaziken, infiniment cher à elle qu'elle s'ennuie seulement de la séparation avec le mari...
Le jour, quand le monument était prêt et établi sur la tombe, Kounimjan ne retint pas la parole donnée à sa nouvelle connaissance, et ne vint pas à l'endroit fixé. Elle décida une fois pour toutes de mettre un terme à ces rendez-vous, parce que ne pouvait pas tromper ni soi-même , ni lui. Le quotidien était toujours complètement rempli du travail, des pensées et des soins du fils...
Ayant accompagné Kounimjan, Nourali s'occupait des affaires presque jour et nuit. Vers l'hiver il fallait finir toutes les recherches et transférer l'expédition dans un nouveau endroit.
Et de nouveau ce n'est pas si simple — charger sur les chariots des tracteurs quatre énormes “ZIFs”. Ils ont été transférés vers un autre emplacement assez loin de Kzyl-Tas. On termina les calculs jusqu'au bout, remplit jusqu'au dernier trait les plans de la future mer. Nourali aspirait à partir plus vite de ces endroits. Pas de mots, les bilans des travaux
surpassèrent les attentes. Mais combien de chagrin essuya pour ce temps Nourali lui-même! On perdit pour toujours le premier amour— Orik, périt un homme charmant -Kaziken, partit loin Kounimjan... Si on réussira à se rencontrer avec elle? Et s'il ne sera pas tard ? Peut être, il faut regretter qu'il n'eut pas à temps de chance de dire Kounimjan des mots les plus désirés ? Et s'il se décidera de les prononcer un jour, et quelle sera une réponse? Il est sûr, que Kounimjan ne trahira pas ses serments Mais est-ce que son âme ne se secouera jamais ? En effet, tout passe avec le temps, et le malheur –aussi. “ Alors,- pensait-il,-elle écoutera mes paroles les plus chères.”
La saiga femelle blanche, on voit, n'espérait plus rencontrer sa mère adoptive : elle emmena les petits saigas à la steppe et ne revenait plus.
Enfin, rien ne tenait plus Nourali à Kzyl - Tas. Il était prêt à partir à un nouveau endroit pour les recherches. Mais tout à coup le télégramme, dans lequel on communiquait qu'à Kzyl-Tas viennent l'académicien Verguinsky et un des chefs de l'Académie Amirbek Kambarov. Rien à faire, il fallut attendre. De hautes autorités, chemin faisant, prirent avec eux de Kayrakty encore deux — le directeur technique du trust Jarkyn et Peiljan. Les visiteurs roulèrent vers le camp en deux voitures. Kambarov, probablement, comptait se reposer et chasser, parce que Peiljan, dernier descendant de la voiture, lui donna officieusement un fusil houssé.
Verguinsky —est un homme d'environ de soixante ans, avec les cheveux épais blancs, aux yeux bleus, maigre. Амirbek — roussâtre. Près de quarante ans. C'est un homme de haute taille et dense.
Verguinsky grandit dans la famille d'un ouvrier simple. Le travail personnel obstiné et les capacités exceptionnelles voici ce que l’aida à devenir un savant éminent.On considérait Амirbek comme une personne juste, sachant tenir le mot.
Dans les mains de ces gens sont maintenant toutes les décisions importantes liées à la construction du barrage et de la mer artificielle ici dans le désert sec et torride. Pour la dernière fois ils visiteront les kolkhozes et les fermes d'Etat, dont les terres seront inondées. Chemin faisant, ils vérifieront comment sont les préparatifs de l'évacuation de la population et des ménages, sauront au juste quel genre d'aide est nécessaire.
Quand Nourali vit descendre de la voiture Peiljan, il fut disposé à lui, comme à une personne étrangère, il n'y avait pas de sentiment de la répugnance, de l'offense, du mal. Tout ce temps, après la rupture avec Orik, il ne se rappelait qu'elle, ayant oublié le frérot. Les derniers jours du travail il n'eut le temps de penser à Orik. Et en effet, quels tourments il éprouvait tout à fait récemment! Oui, maintenant il n'a pas plus de frère, avec qui autrefois ils s'ébattaient ensemble comme les gamins de même âge. Un homme venant à la rencontre , il n'est plus son frère. Comme, il s'avère, il arrive un grand sentiment de l'amour-propre offensé — il supprime totalement l'agresseur aux yeux de la victime. Nourali ne s' approcha de Peiljan même pour le saluer et, comme il faut, s'informer de la santé. Jarkyn, le témoin des événements, ayant lieu entre Peiljan et Nourali, remarqua cela. Il pensa: “Voici comme il arrive, le destin divise les frères même qui grandirent ensemble, des côtés différents, comme le bat casse en deux l'ordre dense des Asykas”.
La jour se passa dans les soins. Verguinsky et Kambarov prirent connaissance des rapports sur l'expédition, visitèrent les frontières de la future mer.
Le matin Amirbek avec Peiljan firent ses préparatifs au lac, dans l'espoir de chasser les canards. Nourali, qui en présence de Peiljan ne laissa pas encore tomber depuis hier un mot, dit, en s'adressant à Amirbek :
— Un seul nom que le lac. C'est un ancien fleuve, il y a longtemps, il se couvrit presque des joncs. Là, il n'y a plus de gibier. Une paire de cygnes couche seulement, ne les tuez pas par mégarde.
— Nous , est-ce que nous ne savons pas que le cygne — un oiseau spécial et y tirer il ne faut pas?! — pénétra à la conversation Peiljan.
Nourali garda le silence. “Vraiment qui-qui, mаis je sais que tu dois et que tu ne dois pas”, —pensa-t-il en soi. Amirbek ne savait pas de ce qui est arrivé entre les frères, mais il comprit que les parents sont en froid .
— Aux cygnes tirer, certes, nous n'avons pas l'intention, répondit Nourali:
— Pas tous le comprennent ainsi. Certains pour le plaisir momentané sont prêts à aller à tout.
Peiljan comprit, de qui sont ces mots. Et son visage pâle devint gris-cendré de la méchanceté.
Les amateurs de la chasse partirent. Verguinsky alla à la tente destinée pour le bureau. Jarkyn et Nourali restèrent en tête à tête.
— Je suis content de te voir, mon vieux, en bonne santé, — dit Jarkyn à l'ami d'une manière encourageante.
Nourali sourit à la réponse, sans cacher l'amertume :
— Je me persuada qu'aucun d'eux, ni Orik, ni Peiljan, ne sont pas ceux à cause de qui il faut souffrir longtemps. Cela dans quelque mesure aida à retrouver l'équilibre. Il est incompréhensible seulement un...
— Quoi ?
— Comment ce lien, cet amour acheté au prix de la lâcheté, peut apporter la joie ?
— Toi-même, tu disais qu'Orik appelle la passion comme le malheur ?!
— Appele, appelle. Mais en effet, ils sont content l'un de l'autre!
— Eh-eh, bêtises. Rappelle mon mot : une telle, comme Orik, pour la prospérité personnelle encore pas une fois fera porter des cornes à ce Peiljan.
— Crois moi, qui marcha sur la voie de la lâcheté, ne roulera pas à la fois à l'inverse. Il est difficile de trahir seulement pour la première fois, et ensuite — ça ira. Il faut avoir au moins quelque chose de sacré dans l'âme pour s'arrêter.
— Oui, est-ce que Orik n'a rien de sacré dans l'âme ? Est-ce qu'elle perdit la foi en propreté et au dévouement ?!
— Calme toi, ne te fais pas bouillir, je t'en prie!
— Comme je voulais encore la croire! En effet, celui qui perdit le sentiment de l'honneur et de la honte, — est malheureux pour la vie.
Jarkyn s'étonna de nouveau que Nourali oublia une offense infligée.
Les deux se dirigèrent chez Verguinsky. Quand ils entrèrent dans le bureau, l'académicien prenait du tas des plans quelqu'un, nécessaire pour lui. Il s'intéressait au dernier projet, selon lequel il arriva que la piscine du réservoir doit être approfondie contre ancien plan encore pour un mètre. L'académicien s'adressa aux ingénieurs entrant:
— Combien de sol faut-il de prendre en supplément? Combien de moyens et temps ça va prendre ?— Je pense, approfondir la piscine, cela n'est pas nécessaire , — Nourali répondit, en examinant les plans .. Selon un ancien projet la Colline de loup reste non inondée.
— Ma préoccupation n'est pas seulement de la Colline de loup, — à la méditation continuait Verguinsky. Il prit dans les mains un autre plan. — voici, sur le bord oriental de la mer, l'archéologue Kountouar Koudayberguenov fait les recherches il a beaucoup d'années ...
— Je connais, cela près de Kayrayouguy, — dit Nourali.
— Ainsi voici... Кoudayberguenov fonde ses espérances en fouilles de Kayrakty. Il espère — ni plus ni moins découvrir au monde une époque inconnue encore précédant à celle des Sakas. Selon ses plans, il y a encore du travail pour deux-trois ans. Et si accepter votre point de vue, on peut venir à bout avec le barrage vers le mois de mai de l'an prochain. Ainsi, déjà en été l'eau inondera les alentours de Kayrakty. Si approfondir la piscine pour un mètre - mètre et demi, nous donnerons la possibilité aux archéologues de terminer les fouilles. Кoudayberguenov aura la chance de contrôler ses suppositions.
— Peu probablement qu'à cela iront dans le ministère, — entra en conversation Jarkyn.-Les gens y attendent n'attendront pas d'eau. Si nous ne dépenserons pas en vain le temps d'or ?! Nous, à cause du forage supplémentaire sur la Colline de loup , nous en perdîmes beaucoup !
— Je vous comprends. Mais en effet, l'irrigation du désert, et la préservation des sources de radon — tout est pour le bien du peuple, — para un peu sentencieusement Verguinsky. — tout sera justifié ensuite avec usure. Des problèmes de l'archéologie avec une facilité ne peut juger qu'une personne ignorante. Tout est pas si simple, mes chers amis. Et la recherche dans la science est toujours associée avec le risque. Donc, nous allons calculer combien ce même risque va coûter à l'État.
On s'assit de nouveau aux calculs. Et lorsque on finit, il devint clair, combien de temps et de moyens iront pour les travaux supplémentaires de l'approfondissement de la mer, autant il est possible de continuer les fouilles archéologiques.
— Si nous approfondirons la piscine pour un mètre, les archéologues pourront travailler encore un an et sept mois, — en faisant les bilans, conclut Nourali.
— Voici c'est excellent! — se réjouit Verguinsky. — Maintenant on peut faire un repos en service. Du reste nous déciderons ensuite.
Ils eurent le temps de dîner et se reposer, même se promener, quand avec le coucher du soleil revinrent les chasseurs. Selon leur aspect on pouvait deviner que la chasse eut un succès. Peiljan avec enthousiasme commença à raconter, comment il tirait juste.Cependant il n'oublia pas d'ajouter qu'Amirbek tirait mieux que lui.
— Le lac est plein de gibier. Аmirbek aucune cartouche ne dépénsa en vain. De plus celui-là, par un coup de feu, tua à la fois ces beautés -là, — hocha la tête Peiljan à deux oies grises, que le chauffeur traînait de la voiture.-Ensuite le tumulte se calma un peu sur le lac — il tua encore une paire de canards en vol. Je les sortit à peine de l'eau, tellement ils étaient gras et lourds. On pouvait tirer tant d'oiseaux qu'on en veut, mais Amirbek Mynbaevitch — c'est une personne! Quelle, je vous dirai,quelle personne! Il ne commença plus à tirer. “Cela suffit, — dit.-Autrement nous ferons peur aux oiseaux, et le gibier quittera le lac”. Comment nous nous reposâmes là! nous chassâmes, et nous nous baignâmes, et nous nous bronzâmes. Nous commençâmes à partir, soudain nous voyons non loin le troupeau de chèvres s'approchant de l'abreuvoir. Nous avions de la chance , voilà tout! Le vent — à notre partie, les joncs nous couvrent de l'ombre. Est-ce que tombera dans la vie un autre cas pareil ? Nous — dans la voiture et en tournant le troupeau!
— Est-ce que les animaux n'eurent pas peur du bruit du moteur ?
— Oui je dis que la voiture allait sur le côté sous le vent Le troupeau nous sentit — nous étions tout près. Les chèvres sautèrent de l'eau et allèrent au grand train à la steppe ouverte! On disparut en un clin d'oeil au loin. Seulement une, ou pas trop grasse, ou ses jambes étaient touchées autrefois,elle ne s'empressait pas après le troupeau. Elle ne courut pas de la balle! Nous la tuâmes de la voiture à pleine vitesse ! Regardez: Enorme, comme un veau. Du premier coup de feu elle culbuta de la tête et s'arrêta! — Peiljan indiqua au corps... de la saiga femelle blanche...
Nourali le premier se précipita vers l'animal et s'écria tristement :
— C'est notre saiga femelle blanche.. !.
— Oui, voici chez elle une marque sur les oreilles, moi-même la faisait, — confirma, s'approchant vers la saiga femelle, l'ouvrier âgé. Il jeta un coup d'oeil plein de mépris sur Peiljan.
— Comment nous la soignions... soupira quelqu'un Les gens regardaient les hôtes mal venus avec hostilité.
— Le pauvret, à cause de la crédulité envers les gens toi, tu en souffrit, — continuait l'ouvrier à plaindre la favorite commune.
— D'où à celle-ci connaître quel genre de l'homme est sur sa voie...
— Calmez vous, les camarades! — compta nécessaire d'intervenir Verguinsky. — les gars tuèrent la saiga, sans savoir qu'elle est apprivoisée. Un tel peut arriver à chacun.
Tous se turent. Seulement le même ouvrier âgé dit, entrant en avant :
— Que prennent garde une autre fois ainsi chasser dans nos endroits. Autrement nous les mettons à la raison
LE CHAPITRE SEPT
— L'époque des Sakas doir être étudiée et étudiée encore, — disait Kountouar au fils.- Prends,par exemple une langue, laquelle les tribus parlaient. À propos des Sakas des légendes sont conservées, dont des héros portent les noms : Targuytay, Lipeksay, Arguympas, Faguimasad.. Tu sais déjà que Syr-Daria, dont sur la côte vivaient les Sakas, à l'ancienneté s'appelait Jaksart. Connus sont nombreux mots de l'époque: акynak, saouran et d'autres. Dans quelle signification on utilisait ces mots pendant ces temps lointains? Une question très intéressante. Si l’on apprend cela, on pourrait expliquer bon nombre de « taches blanches » de l'histoire . Comme tu vois, l'histoire de notre peuple —c’est un beau poème, plein de caractère dramatique et passion . C'est une matière fertile pour toi comme un écrivain. Il est dommage que les monuments de l'ancienne écriture — une grande rareté. La trouvaille d'un seul, à mon avis , vaut tous les monuments de l'époque des Sakas , que je trouvai dans une vie. On ne peut pas encore avec certitude affirmer que toutes les trouvailles —sont de l'origine des Sakas. Et quelle espérance à cet égard, je plaçai sur les fouilles à Kayrakty! Cependant jusqu'ici ici — il y a peu de substantiel...
Soudain Кountouar se ressaisit et remarqua:
Excuse, moi, il semble, je me laissai entraîner... Je pense, dans ton livre on représente assez vivement le tableau de la bataille des combattants de Sparetra avec les troupes du roi persan. Le combat, la victoire, l'allégresse, le chagrin... Non, je ne regrette pas que la deuxième année de suite je te prends ici, à Kayrakty. А voici ce que tu parlas de la vie du djiguite et de la jeune fille, de leur amour, je ne rencontrais pas dans une des légendes. Je sais seulement qu'existait une telle coutume : la jeune fille n'avait pas droit de se marier jusqu'à ce qu'elle ne tue sur le champ de bataille au moins un ennemi. Cette ancienne loi fut créée par les conditions difficiles de la lutte des tribus pour leur existence . Tu réussis à ecrire d'une manière très intéressante, ne me lis-tu pas encore une fois ce morceau ?
Daniel, content de l'attention du père, commença à lire:
— “La Loi des ancêtres ne m'ordonne pas de me marier jusqu'à je ne tuerai pas un ennemi de mon peuple, — dit Dariya. — Seulement c'est pourquoi, Sartar, je rejette ta proposition de joindre nos vies.
— L'amour est au-dessus de toutes lois! — répondait un jeune homme-Il y a une issue, si tu es d'accord...
— Laquelle ?
— Il faut courir.
— Non, Sartar, la loi des ancêtres m'interdit de le faire. Tu peux prendre mon coeur, mais seulement pas moi-même.
— Comment je prendrai le coeur ? Te tuer je ne suis pas capable, parce que tu es le plus cher pour moi dans le monde.
— Si tu aimes, satisfais à ma seule demande!
— Bien, — accepta Sartar.
— Viens à moi dans cinq ans. Pour ce temps, certes, je tuerai un ennemi. Je vérifierai ta fidélité. Mon amour pour toi je garderai pour toujours. Crois moi!
— Je crois, — dit un jeune homme. Il partit pour le voyage lointain par Parthie, Medie et Macédoine. Mais déjà le lendemain après son départ de l'aul la jeune fille était attaquée par les ennemis. Dariya accomplit le devoir devant la tribu — tua un d'eux. Le premier an passa, le deuxième, le troisème ... La jeune fille, comme on dit, entra dans l'époque de la pleine lune et arrêta plus d'attendre son aimé, se maria avec son ami.
Exactement dans cinq ans revint aux pays natals Sartar.
— Je ne retins le mot donné à toi, je me mariai, — lui communiqua Dariya. — est-ce que tu resta fidèle à la promesse?
— Oui, mon mot est inaltérable. L'amour de toi et la foi en ta réciprocité m'inspiraient.
— Que maintenant tu feras? En effet, tu disais que vivre sans moi ne pourra pas?
— Oui, vivre sans toi je ne pourrai pas. Et dans l'espoir que tu m'aimeras de nouveau, j'attendrai maintenant non cinq, mais dix ans.
Dans dix ans Dariya et Sartar se rencontrèrent de nouveau.
— De longues années passèrent. Ils nous remirent l'empreinte - nous commencèrent à vieillir. Si tu ne regrettes pas du temps infructueusement vécu ?
— Je ne regrette pas, — répondit tranquillement Sartar. — je vécus quinze ans les plus heureux, parce que chaque leur instant était illuminé par l'amour clair de toi.
— Si ainsi, toi, en effet, tu es le plus heureux des mortels, je perdis la jeunesse et maintenant jour et nuit je regrette cela. Je suis malheureuse, parce que je ne sais pas, qu'est-ce que c'est l'amour .
— Pas chacun naîtra un tel homme d'un seul amour, — dit Kountouar. — l'amour doit avoir le coeur élevé et noble...
— Comme le vôtre, le père, — ajouta le fils, et il en avait parfaitement raison.
... Kountouar se mariait tôt. Il aimait sincèrement la femme et était heureux. Le malheur vint brusquement. Fatima décéda d'une crise cardiaque quand Daniel n'avait que douze ans. De son âge Kountouar rencontraient beaucoup de femmes dignes — et dans sa jeunesse, et à l'âge mûr. On lui les louait, conseillait, regrettait sa précarité personnelle. Lui-même, il était profondément sûr que se marier une deuxième fois — il ne faut pas.
Aux amis-camarades à toutes leurs lamentations au sujet de sa solitude il répondait : “Je ne suis pas solitaire. Avec moi est le fils, le nôtre avec Fatima. Et aucune, même, la plus bonne femme ne lui remplacera sa mère natale. Et moi,est-ce que j''oublierai un jour Fatima ? Pourquoi empoisonner la vie à la fois à trois : à moi-même, au fils et à la femme innocente ?” La persuasion de Kountouar n'était pas le secret pour le fils. C'est pourquoi il en parlait librement avec le père.
— Nous étions séparés par la mort, — continuait Kountouar. —Mais ton coeur Jannat cassa selon le caprice personnel. Je pense, ce n'est pas la peine de se tourmenter sérieusement pour la rupture avec la jeune fille, qui ne t'apprécia pas.
Daniel comprenait non seulement ce que le père lui dit, mais aussi qu'il fait des réticences. Et il répondit directement :
— Mon sentiment pour Jannat me portait bonheur. Moi et maintenant, le père, je n'aime qu'elle.
— Mais on ne peut pas que chaque échec dans la vie blessait si profondément et désorientait. L'écrivain doit savoir se lever au-dessus du personnel.
Kountouar se tut et réfléchit. Si pas trop il bat à l'amour-propre du fils? Mais il décida tout de suite que personne ne pourra parler à Daniel plus franchement et honnêtement que lui.
— Certes, — comme si se justifiait Kountouar, — conseiller est plus facilement, qu'éprouver tout soi-même. Et un homme, plus — est-il talentueux, plus il est profondément blessé. De la piaillerie des souris dans la remise avec la peur tombe même un éléphant. C'est pouquooi il faut élaborer sa propre philosophie quotidienne, il faut s'avancer, malgré aucuns échecs. — et,comme en se dépêchant de dire au fils le principal, il ajouta :
— De mon âge je vis tous les gens. Il y avait des gens honnêtes, sincères, nobles. Ils voyaient le bonheur dans le service au peuple. Pour cela ils luttaient, pour cela ils vivaient. Chez les autres comme on congèla dans les veines le sang. Ils sont méchants et envieux. Mais avec ces malveillants il n' était pas vraiment si difficile de lutter, parce que pour tout poison il y a un antidote. Et voici si tu rencontre un homme que tu ne comprendras à la fois, ne le reconnaitras à la fois, c'est plus dangereux, parce tels contemplent indifféremment, le mal ou le bon se passe à vue d'œil d'eux .
— Maintenant pour moi le principal — c'est mon livre, par-dessus tout — le sens de la responsabilité pour lui.
— Je te crois. Mais sache seulement un homme courageux atteint son rêve . Ce n'est pas facile, comme monter à cheval. Pour le travail d'écrivain il ne suffit pas d'être talentueux et apte au travail. Tu dois découvrir pour toi-même quelque sujet chéri, le comprendre à fond et le faire le tien. Exactement ainsi que dans l'archéologie. Combien de terre faut -il creuser et faire de recherches pour trouver la réponse à une énigme unique de l'histoire! Il faut en effet, fouiller la quantité innombrable de tumulus et de monticules funéraires, avant de tomber sur un nécessaire. L'archéologue nettoie de la boue et du sable une énorme quantité de tessons, de différents ustensiles, couche des couleurs sur les toiles pâlies du temps... Et pas tout du trouvé aura quelque valeur pour la science. Je rencontrais les archéologues très talentueux. Mais pour toute la vie ils ne découvrirent rien de précieux dans l'archéologie! De la même chose chez l'écrivain. Qu'il écrive et même publie des livres. Mais s'il ne tâta, ne trouva son sujet personnel, son talent ne se développera pas. Tu as un grand sujet intéressant. Il est, peut-être, plus proche de la science , que de la littérature...
— Beaucoup de travail est attendu. On veut, certes pour que le livre soit intéressant et nécessaire. Je t'avoue, quand j'écrivais ce récit sur Dariya et Sartar, il me semblait,que tout ça j'éprouvai moi-même. Toute la vie Sartar aimait Dariya. Et moi, j'étais désolé de son chagrin, j'aimais de son amour et je souffrais de ses souffrances...
Le téléphone sonna. Кountouar était fâché qu'on interrompit sa conversation avec le fils. “Quelqu'un n'a pas de repos dimanche”, — dit-il d'un ton bourru, et prit le récepteur:
— Oui, j'écoute. Oui, je suis Kountouar Koudayberguenov...
A la fin de la ligne on parlait nerveusement et rapidement..
Puis-une pause. Le visage de l'archéologue pâlit, tendit. Le fils comprit: on communiqua au père une nouvelle désagréable. Кountouar redemanda au récepteur:
—Vous dites, au conseil scientifique?. Donc à l'ordre du jour une question: “Sur la clôture de l'expédition de Kayrakty” ? Eh bien, c'est bien. Et qui rapporte ? Et-eh, je connais, je le connais. Qui dirigera le conseil? 'Ergazy lui-même ? C'est l'honneur! On condescendit donc, à nous coupables, manifesta le soin. Transmettez lui pour cela ma reconnaissance sincère. Oui, et transmettez comme ça, je le remercie de l'attention pour la décision du problème si complexe. Bien. Demain à quinze heures zéro-zéro je serai au conseil.
Кountouar raccrocha prudemment le récepteur.
La filiale de l'institut est ici, dans une petite ville industrielle de Kayrakty, elle s'ouvrit tout à fait récemment. Ergazy, ayant des différends constants avec le directeur de l'institut de base, l'oeil faufilé estima tout de suite la situation : “Il vaut mieux avoir la mésange dans la main, que la grue dans le ciel”, — et il réussit, obtint le poste du directeur de la filiale, il se décida de déménager de la place dont on prit l'habitude avec la famille à Kayrakty. L'expédition archéologique, que Kountouar dirigeait, était maintenant sous la conduite de la filiale, et donc — d'Ergazy.
Essentiellement Кountouar passait tout le temps à l'expédition. Maintenant, il se dirigeait là-bas avec le fils . Et seulement pour un certain temps il prit l'hôtel de Kayrakty. Demain matin il fallait suivre plus loin, à l'endroit des fouilles. — Il s'avère, au conseil on discutera ma question, fait un rapport l'auteur de l'article récent — Peiljan. Apparemment, on veut réduire le travail de l'expédition...
— Est-ce que ce sont leurs intentions sérieuses ? — avec sollicitude demanda au père Daniel: — Permets moi d'assister au conseil. En effet, j’écris de Kayrakty! — Ayant saisi un regard du père un peu perplexe, il se remit : — Le fait qu'est-ce qui était à cet endroit il y a deux et demi mille ans ... Je solliciterai pour qu'on me permette...
—C'est vrai , — sourit le père et prononça à la méditation : — Ne pas permettre de s'occuper des problèmes scientifiques, sur lesquels tu travailles toi-même, ce même qu'imposer son estimation personnelle de l'oeuvre. Alors, décide pour toi-même ce qu'il faut faire .
La filiale Kayrakty de l'institut archéologique de l'Académie des Sciences s'installait dans un grand nouveau bâtiment clair. La conférence passaient dans la salle de conférence. Sur l'estrade en forme des planches de la scène, près d'une longue table couverte du drap vert, était assis (au singulier) Ergazy lui-même. Il y avait peu de gens dans la salle . Apparemment , tous spécialement invités . Outre les membres du conseil d'administration, deux ou trois candidats, plusieurs archéologues éminents de Moscou. Leurs recherches sont proches du problème de Kountouar. Les étudiants, les aspirants, les rechercheurs vinrent. Dans la salle à sa surprise, Kountouar vit même quelques ouvriers de l'expédition. Parmi eux-Mikhaylov.
A peine qu’on prit place, Ergazy annonça précipitamment l'ordre du jour, donna la parole au rapporteur, l'ayant brièvement présenté aux réunis:
— Un jeune savant. Je pense, ayant entendu ses pensées, réflexions et conclusions dans le rapport, vous serez d'accord avec moi que devant vous - un rechercheur instruit, mûr.
Peiljan justifia la caractéristique. lui donnée de l'avance. Le rapport semblait assez solide. Par souci d'équité , il convient de noter qu'outre des arguments utilisés auparavant dans son article, Peiljan exprima les considérations assez efficaces. Sa thèse principale : il est temps, enfin, des moyens livrés par l'État pour la recherche, distribuer non en fonction d'anciens mérites du savant, mais de son profit pour la science aujourd'hui. Puis il commença à rappeler passionnément l'auditoire, comment les pétroglyphes de Sikhachy-Alyan étaient découvertes par un archéologue connu Okladnikov sur Amour, pas moins connus —les monuments des anciens Sakas dans les Monticules de Pazyryk sur Altai, par Roudenko , comment on trouva les trésors de Parthie au Karakoum, d'un ancien Khorezm...
Et soudain une idée vint à l'esprit de Kountouar : "Ce ne sont pas mes journaux, qu'il lit à ce public respectable?” Et voici : “Eh, eh, le gars, on voit, pas l'imbécile. Parfait, il connaît la culture ancienne de l'Asie centrale et du Kazakhstan. Peu de dire " il connaît”, il comprend beaucoup et fait des conclusions justes, précieuses pour la science. De quoi cela je me mis en tête de repousser un homme de moi uniquement parce qu'il décida de devenir un docteur ?! Moi-même... Jusqu'à ce temps-là, je ne me concentrai, ne régularisai les documents pour soutenir une thèse. Et la vie passe. Cela suffit, il faut s'asseoir et travailler. Il est facile d'être sage, quand tu donnes des conseils au fils, il y a longtemps, tu laissas échapper le temps”.
— Toutes les découvertes nommées, — exposait entre temps Peiljan, — avaient une très profonde base théorique. Mais permettez de demander, les chers collègues , sur quelle théorie à la planification des travaux de l'expédition de Kayrakty s'appuie l'investigateur Kountouar Koudayberguenov, ayant de l'autorité à présent? Découvrir celle-là à l'étude de la question on n'eut pas de chance. Est-ce que le plus vieux archéologue, lui-même la connaît, il est peu probable ! Quatre ans les moyens immenses volent sur le vent , volent seulement pour la seule raison qu'ils sont — non de la propre poche de Kountouar Koudayberguenov, mais d'État! Je crois, il est temps de cesser ce pillage barbare. Il est nécessaire de fermer l'expédition, et il faut faire cela immédiatement!
Sans s'empresser, presque solennellement, avec les yeux humides de l'émotion il examina les présents. L'aspect du rapporteur était tel, comme s'il finit tout à l'heure une affaire difficile. Avec le sentiment du devoir accompli Peiljan descendit de la tribune et s'assit sur la place dans une troisième rangée.
La parole était prise par un savant débutant, l'ami intime de Peiljan, tout ébouriffé, avec d'excessivement grandes lunettes dans la monture de corne. Le sens de son discours revenait au même: en quatre ans des travaux de l'expédition de Kayrakty on ne découvrit rien. En corrigeant à tout moment les lunettes lourdes glissant instamment de son nez, le produisant finit:
— Si le but principal de l'expédition - trouver les restes de la culture ancienne des Sakas, l'insuccès des recherches n'est pas étonnant. Tout le monde sait que les monuments de la culture des Sakas sont déouverts et, donc,ils sont étudiés. Il est possible de trouver peu probablement quelque chose de nouveau pour la sensation. Certes, il faut réduire les fouilles de l'expédition, et le plus vite possible.
Puis le mot était reçu par l'archéologue Tanysbaev :
— Pas chaque personne a la chance de goûter les fruits sucrés de son rêve, même qu'on se bat sur cela toute la vie. Malheureusement, dans la science les échecs semblables ne sont pas une rareté. Ils ne concernent que des investigateurs d'un plan défini, parce que, comme il est bien connu aux présents, il ne suffit pas un seul désir pour le succès, — Ayant fait une pause significative, l'académicien regarda fixement par-dessus des lunettes Kountouar. — Il y a longtemps, je prévoyais une finale semblable et te prévenait amicalement, Kountouar. Mais, comme on dit, les sourds n'entendent pas la voix. Le meilleur que je ferais à ta place, c'est de prendre son courage à reconnaître une erreur. À toi, le cher Kountouar, il est temps déjà de comprendre que les monuments archéologiques ne sont pas les trésors de ton coffre. Comme on dit à l'impossible nul n'est tenu.
Le mirage reste un mirage , car pas encore né un courcier pour le rattraper.
Tanysbaev parlait longtemps encore quelque chose, mais Daniel ne l'écoutait pas déjà. Dès l'enfance il s'habitua à croire que le père est honnête. Sans ombre du doute il croyait et à ce que le père est réellement talentueux. C'est pourquoi maintenant il comprenait parfaitement bien des tanisbaevs et des peiljans et leurs pique-assiette — des envieux de tout talent véritable. C'est ceux-ci et les semblables tout à fait récemment juste lui caractérisa le père. Maintenant Daniel était presque content de sa découverte, en soi-même il jubila : “Ainsi-si... Et où les cafards ? Maintenant et eux en tapinois, ils sauteront de leurs fentes , audacieux maintenant!”
De même — comme celui-là, ébouriffé dans les lunettes, l'ami de Peiljan, et comme Tanysbaev verbeux, — se produirent encore quelques personnes. “Eh oui Ergazy, eh oui des peiljans, — souriait amèrement un jeune homme
en lui-même. — tout est réglé comme papier de musique . Eh bien, et où la cavalerie légère ? Eh bien, eh bien, sautez, attaquez, c'est un moment idéal pour vous!” Et quand la parole était demandée par le comptable de l'expédition, Daniel marqua: “Voici elle, alla...”
Le comptable lit d'un morceau de papier, combien d'argent, de benzine, d'alimentation sont dépensés pendant quatre ans par l'expédition. En conclusion il s'adressa aux personnes étant assises:
— Citoyens, je ne suis un savant et peut-être c'est pourquoi je ne comprends aucunement: pourquoi et à qui est nécessaire cette dépense absurde des fonds publics immenses?
Le suivant parlait un chef du stock avec le nez pourpre de la dipsomanie .
— Pendant toutes quatre années de mon travail à l'expédition il n'était pas le cas pour qu'on ne nous ait pas donné à temps le salaire. L'État nous finançait à temps.. Mais, il s'avère, que nous-mêmes, nous n'apportèrent à l'État pour tout ce temps aucun profit. Et j'ai honte pour cet argent, que je prenais pour rien de l'État. C'est tellement honteux que je voudrais être à cent pieds sous terre!
Oui, on peut comprendre ceux-ci. Chez eux à l'esprit: se faire voir pour les honnêtes. Ils voudraient inspirer aux gens : “Je suis bon. Et si on ferme l'expédition, ne me licenciez pas, mais embauchez d' équivalent”.
Sentant l'humeur, allant de ses supérieurs , un contremaître du service de construction criait presque :
— Au lieu de gaspiller un tel argent en vain, le livrez mieux pour la construction! Nous dépassons deux ans de suite le plan!
— Il faut livrer les moyens aux expéditions perspectives! Et voici tu creuses ici, tu creuses — et tout sans aucun résultat. Nous dépensons de l'argent de l'État, comme nous coulons l'eau dans le sable!
— C'est un vrai sabotage — jeter sur le vent un tel argent fou!
La proposition était commune-fermer l'expédition.
Il arrive, que pour les expéditions de saison on embauche furtivement des gens licenciés d'un autre travail, solidaires d'une chose — “se faire du pognon”. Daniel le savait. Il voyait que ce battage est arrangé "avant le baisser du rideau" à l'aide des mêmes amateurs du long rouble. Mais il était saisi, cependant, de la frayeur authentique et du désespoir. Il comprit que l'expédition fermeront “que sera avec le père ?!”
— Sur cela je trouve la séance du conseil fermé. Ou... Vous quoi, allez parler ? — demanda Ergazy du Kountouar se dirigeant résolument vers la tribune.
— Certes, —répondit celui-là .
Daniel voyait, comment le père se leva lentement sur la tribune, retira des lunettes, essuya par son mouchoir blanc comme neige, mit de nouveau :
— D'anciens habitants de la côte de la Mer noire — les Hellènes avaient une culture développée. Plus que d'autres peuples, ils exerçaient une influence à l'art des voisins — les nomades scythiques. Aujourd'hui nous pouvons affirmer avec certitude que la plupart des monuments de la culture des Scythes est une imitation de l'art des Hellènes. Et si nous nous intéressons à la culture originale des peuples nomades, il faut braquer le regard plus loin, à l'est, — parlait, lentement à son ordinaire et tranquillement, Kountouar. — les Scythes n'est qu'une branche occidentale de nombreuses tribus errant dans l'ancienneté à travers nos steppes. Vers l'est des Scythes, plus loin sur le territoire du Kazakhstan moderne et l'Asie centrale, erraient les Sakas et les Massagètes. Dans la partie sud de la Sibérie vivaient les tribus, de parenté aux Sakas, ayant une culture semblable à eux.
— Eh-eh, tout cela est connu il y a longtemps, — grommela, ayant froncé les sourcils, Ergazy.
— C'est intéressant, donnez la possibilité d'écouter! — se fit entendre soudain une puissante voix de la dernière rangée.
— Dans de nombreux tombeaux de la noblesse des Sakas est trouvée une grande quantité de colliers, d'anneaux, de bracelets habilement fondus de l'or et de l'argent, d'autres décorations. En outre sur les manches des couteaux, des poignards et des épées, sur des chaudrons et un différent ustensile se sont conservées étonnamment les représentations des animaux- des chevaux, des cerfs, des tigres. Ils sont faits habilement et de façon réaliste: on copie nettement les yeux, les oreilles, les sabots, les crinières, les queues. Il semble que les animaux se ranimeront à l'instant sous les rayons de la lumière du jour et se précipiteront aux steppes natales! Aux plus grandes découvertes du XX siècle se rapportent les monuments les Monticules de Pazyryk et Bachadyr sur Altai. Là, comme on le sait, dans les couches de la congélation éternelle sont restés sous leur aspect originel les tombeaux de 5-4 siècles avant notre ère. Là, outre les trésors d'or et en argent, on découvrait de nombreux objets de l'usage domestique. Ils sont faits des matériaux parfaitement bien conservés : des peaux, du feutre, de l'arbre. L'originalité, une haute maîtrise d'art, la technique de la fabrication ne cèdent pas aux trouvailles dans les tombeaux des chefs des Scythes du sud. Sur les dessins — la lutte de deux tigres, la chasse aux animaux sauvages ou les hémiones sauvages, la même domestication des animaux sauvages. Beaucoup d'eux rappellent l'art du Proche-Orient, l'Iran. Mais... Une chose n'est pas compréhensible ici. Comment les peuples errant dans l'ancienneté éloignée par notre terre, engendrèrent l'art reflétant l'idéologie de l'Iran et du Proche-Orient, avec qui eux non seulement rivalisaient, mais aussi étaient en contradiction?
Lors de fouilles sur le territoire de Kayrakty on ne découvrit pas de trésors d'or, et en argent. Probablement, ils étaient pillés dans mêmes anciens temps.Cependant on trouva beaucoup d'ustensile — des foyers, des fragments des outils du fer. La tâche principale des archéologues n'est pas du tout de déterrer des objets d'or et en argent, mais de répondre aux questions apparaissant à leur recherche. Et voici tout ce que nous trouvâmes dans Kayrakty des articles à bas prix devinrent plus chers que n'importe quel trésor.
À vrai dire, nous ne publiâmes pas encore les résultats des recherches des trouvailles. Pendant plusieurs années nous inscrivîmes les caractéristiques, les analyses, les idées personnelles et les conclusions dans les cahiers séparés. On regrette, mais...Cousus tous ensemble, eux... Se perdirent.
— Il y a des rumeurs, on les vola ?
— Je ne peux pas avec certitude affirmer cela, — Kountouar répondait. — Puisque le vol du travail des autres — c'est un vol de la vie des autres, de l'intellect des autres. Mais est-ce qu'il est possible de faire l'esprit de quelqu'un d'autre- le sien? Et si quelqu'un fit cela, alors sûrement avec une intention méchante de saper mes forces. Que l'on peut encore dire? Les inscriptions sont perdues, mais les objets essentiels se conservèrent . Et si l’on ne découvre pas le manuscrit — pas la peine, j'écrirai tout de nouveau. Pour cela, Dieu merci,il suffira de mes forces. - Bien, — Ergazy comme on le persuada, interrompit Kountouar. —Camarades, soyons indulgents, — il s'adressa aux présents, — et nous inscrirons au procès-verbal que les travaux de l'expédition des premières années se justifièrent. Autant je compris de vos mots d'aujourd'hui et d'anciens rapports, — Ergazy tourna de nouveau la tête du côté de Kountouar, — vos recherches de l'époque des Sakas sur le territoire de Kayrakty sont terminées. Donc par quoi, laissez moi demander, on peut expliquer votre ordre d'approfondir les fouilles de recherche et les puits, poursuivre des travaux? Vous, j'éspère, vous rendez compte que poursuivre des travaux — signifie arrêter la submersion de ces endroits ?
— Je répondrai à votre question, — prononça Kountouar. — Rappelez-vous qu'avant des Sakas on témoigna l'existence de telles cultures développées, comme celle de Karassouk — sur la côte d'Ienissei, sur les pentes de la chaîne Saïan-Altaï, сelle de Kouzylkabin — sur le territoire de la Crimée... Et s'il est juste d'affirmer que le développement de la culture ici, sur la terre des Kazakhs, commença seulement dès les temps des Sakas, et pas plus tôt ? Selon mes suppositions, le foyer de cete culture avant les Sakas se trouvait sur le bord de Jaksart. Là maintenant l'expédition de Kayrakty travaille. Comme vous le voyez, rien d'incompréhensible, pourquoi il est nécessaire d'approfondir et continuer le terrassement notamment à la périphérie nord de Kayrakty.
Ayant compris que la conversation penche non à son profit, le visage d 'Ergazy changea. Lui, sans se gêner, interrompit de nouveau Kountouar :
C'est seulement une supposition n'ayant pas sous elle une argumentation théorique suffisante, et à vous personne ne donnait pas le droit de conduire sans autorisation des travaux de prospection Les plans, comme on le sait, avant tout il est nécessaire de présenter au conseil de l'institut et seulement après leur approbation de commencer les recherches. Cela, autant que je sache, vous ne fîtes pas. Eh bien, présentez -vous, les résultats opposés aux plans ? Et la réalité confirme cela: vos suppositions se trouvèrent infécondes, selon votre caprice on dépense en vain des fonds publics immenses. Qui est responsable pour cela? En outre, au cours des dernières années d'après votre ordre on fait des travaux au-dessus du devis affirmé. Combien d'argent publique dépensé pendant ce temps? Ou eux pas de votre propre poche ?! C'est pourquoi tout est vous indifférent ?
— Malheureusement, de la mienne.
— L'affaire concerne des choses extraordinairement sérieuses, de sorte que les plaisanteries sont déplacées ici! — marqua sentencieusement Ergazy.
— Et je ne vais pas plaisanter avec vous, — Kountouar tranquillement répondit. — Le devis doit être affirmé, sera affirmé. Il serait irraisonnable arrêter les recherches, congédier les ouvriers saisonniers uniquement parce qu'il résulta un retard avec la présentation des documents. Oui, provisoirement je paie les dépenses de ma poche. À la violation, certes. Mais la violation — au nom de l'affaire. Est-ce que c'est un grand défaut? Et il s'agit seulement de trois-quatre mille...
Ergazy blanchit:
— Si vous êtes si riche, probablement, et plus tard vous aurez à sa charge l'expédition ?
— Non, le plus — je me tiendrai encore un mois. J'espère, aujourd'hui-demain je recevrai une permission de la prolongation des travaux. J'envoyai tous les plans et les calculs là-bas il y a quelques semaines.
— Admettons, on permettra. Mais que ferez-vous, si quand même vous ne découvrirez rien ?
— Je suis sûr, je découvrirai!
— La même confirmation sans preuves! Et quand même...
— On regrettera beaucoup, si le travail du collectif sera dépensé inutilement.
— Et votre propre argent ?
— Rien, je supporterai d'une façon ou d'une autre.
— Eh bien-eh bien, voici on alluma la lumière! Maintenant les cafards se sauveront! — en triomphant et en riant, s'exclama Daniel. Personne ne le comprit. Sourit seul Kountouar.
Vassily Mikhaylov naquit pendant la guerre. Son père Ivan, le maître ébéniste, périt aux jours de la défense de Léningrad. La mère élevait le gamin, qui au temps de la mort du mari avait à peine dix-huit...
Pelagueya était laborieuse, elle travaillait sans relâche. Même dans les années les plus difficiles le gamin ne connaissait pas, qu'est-ce que c'est la pauvreté. À la maison, pendant le temps libre, la femme, il arrivait, ne restait pas assise une minute. Elle tricotait des mitaines, des chapeaux, des écharpes des restes de la laine. Elle vendait des choses, chez elle il y avait de l'argent.
A la maison le malheur vint aussi de la mère. Ne voyant pas pendant le temps de jeunesse ni de joie, ni de gaieté, à l'âge de trente ans elle se passionna pour des distractions faciles. Elle fit bientôt connaissance avec certain Anton. Et quand le gosse faisait des études dans la troisième classe, la mère se maria avec Anton. Un gros homme brutal, il laissa sa femme malade de la tuberculose avec deux enfants et déménagea chez eux à la maison.
Le beau-père ne plut pas à la fois à Vassia. L'âme du garçon se révolta contre tout, ce qu'il fit face. Vassia n'acceptait pas le beau-père, mais se détourna aussi de la mère. Après l'école il allait maintenant souvent pas à la maison, mais à quelqu'un des gamins-amis. À la maison il se sentait étranger, offensé et trompé, il tâchait de se réfugier quelque part dans le coin et lire le livre. On voulait crier bien des fois à la mère et au beau-père des mots décisifs. De la méchanceté et de la douleur inconsolable tout bouillait à l'intérieur.
Ce temps là il lut par mégarde un feuillet sur la table. C'était une nouvelle de l'ami de front du père, qui par la suite décida beaucoup dans son destin. La lettre expliquait, comment héroïquement luttait et rendut sa vie pour la Patrie un soldat Ivan Mikhaylov. Pelagueya et Anton étaient au travail, quand Vassia, s'étant intéressé, lut toute la lettre. Puis il l'enveloppa dans la couverture du cahier et cacha au portefeuille vieux. Ce jour il oublia toutes les infortunes et émotions, il était un homme le plus heureux. Mais déjà le lendemain la joie disparut comme par enchantement. Étant venu de l'école, le garçon vit, comment le beau-père arracha grossièrement du mur la photo du père et de la mère lors de leur mariage et au lieu d'une petite photo, commença à clouer un portrait immense, où se pavanait lui-même à côté de Pelagueya. Vassia n'eut même le temps de mettre le portefeuille sur la place ordinaire, sur le plancher, dans le coin. Dans lui tout protesta et il explosa par un cri glapissant :
-N'ose pas de retirer la photo!
Le beau-père n'attendait rien de semblable et au début il se perdit :
-Pourquoi ?
C'est une photo de mon père!
— Et moi, à ton avis, qui suis-je pour toi?
— Toi ? Un porc ivre...
Jusqu'à cela le beau-père ne battait pas le gamin. Maintenant il le tira rudement vers lui-même, frappa au visage...
Vassily s'élança sans succès, ensuite... il enfonça des dents dans la main chevelue d'Anton.
—Aïe , fils de pute qu'est-ce qu'il fait! — se mit à hurler l'escogriffe - chauffeur.
Pelagueya somnolait au lit dans une autre chambre .
Dans le demi-sommeil, n'ayant pas compris qu'est-ce qui se passa, ayant entendu seulement les cris et le remue-ménage, elle prononça : “ Calmez -vous! Calmez- vous, je prie!”
Vassia saisit des livres de la table, les mit au portefeuille et sortit à toutes jambes de la maison.
Jusqu'au minuit il errait dans les rues, et ensuite s'égara dans le parc d'enfant et y s'installa pour une nuit dans une maisonnette de jouets. La méchanceté et l'émotion ne faisaient pas s'endormir. Et le froid était grand, pénétrait jusqu'aux os à travers ses vêtements légèrs
Au petit jour il sortit de son abri.. Il se lava dans l'aryk et, affamé, il se traîna à peine à l'école. Et là... Bref, le malheur ne vient jamais un.
Pendant la première récréation par hasard un gamin de la troisième classe le heurta et fit tomber. Mal dormi , méchant contre tout le monde, Vassily se leva du plancher, rattrapa l'agresseur et lui donna des coups de poing. Maintenant la gamin-querelleur tomba sur la terre à son tour avec le nez cassé. En barbouilant sur le visage le sang et les larmes, le polisson se jeta avec hurlement au premier étage, où dans la septième classe faisait ses étude son frère.
Pendant la récréation suivante les frères s'approchèrent sévèrement de Vassily. L'élève de septième sans penser se jeta avec les poings. Il menaça à la fin:
— Essaie touche-le encore au moins une fois!
Après cela Vassily n'alla ni à l'école, ni à la maison. Bientôt il se joint quelque compagnie de rue, apprit à voler, à fumer. Une fois. il fut pris en faute...
La colonie de rééducation par travail, il semblait, mit le garçon en bon chemin . Cependant, devenu libre, il ne put pas s'écarter des amis anciens, se mit de nouveau à un vieux métier et se trouva de nouveau sur le banc des accusés.
Ce printemps Vassily sortit du prison. Il avait dix-neuf. ans. Les idées anxieuses ne donnaient pas de plus en plus souvent de repos : “Est-ce que ce sera ainsi toute la vie? Est-ce qu'un homme n'est pas libre d'être maître de son destin ?” La nostalgie des livres ne passait pas. La passion de l'enfance éloignée y vivait. Parfois il rêvait des livres. De plus en plus souvent dans la mémoire revenait une lettre intime du camarade de régiment, son récit du père, mouri en héros La foi en ses forces et le désir d'être digne de la mémoire du père devinrent plus forts Il décida fermement de travailler honnêtement. Il ne trouva pas aucun autre travail. Seulement il trouva celui-ci.-Vassily était embauché en contract comme un ouvrier dans l'expédition archéologique.
Et justement à ce moment le destin le poussa encore une fois vers les amis anciens. Comme Vassily ni tâchait, mais s'écarter entièrement des anciennes habitudes il ne pouvait pas encore. Et, dans l'espoir du départ aux travaux de champs, toutes les nuits il buvait et jouait aux cartes.
Voici pendant une telle rencontre, avec une pointe de malice - de sérieux, Arman lui proposa -de voler les manuscrits de Kountouar. Il n'y avait pas de prix pour ces écrivasseries du vieillard, selon les mots d’Arman même. Et Vassily, comme on s'exprimait dans son cercle, becqueta. Sans avoir un sou, il décida : “Pourquoi ne pas recevoir“ de l'argent facile ”? Le vieillard, toute la vie, déterre les trésors d'or. Certes, il roule sur l'or. Eh bien, il s'inquiétera un peu que les manuscrits disparurent, et il se fendra de la rémunération à cet heureux événement, quand je rapporterai ses écrivasseries...”
Dès ce jour il commença à tenir en observation un appartement de Kountouar. Le moment favorable pour le pillage ne survenait aucunement. Une fois, il était assis dans l'embuscade aux buissons. Et soudain il vit : deux polissons attaquèrent unejeune fille se dirigeant à la maison de l'archéologue. Vassily se servit du tumulte général dans le jardin et vola les journaux de Kountouar. Plus tard les événements se déployèrent exactement , comme racontait à un vieil archéologue Jannat.
En travaillant à l'expédition, Vassily trouvait le temps et pour la lecture. Les livres le bouleversèrent, ils découvrirent pour la première fois devant lui une vie surprenante des archéologues. Et maintenant il fallait au gars se mettre au pic et à la pelle, commencer à creuser la terre, comme il lui semblait qu'il arrachera à l'instant ni plus ni moins comme le tombeau d'or de Toutânkhamon!
Aujourd'hui Vassily Mikhaylov entendit que le chef de leurs travaux Kountouar Koudayberguenov donna ses économies pour déviner quand même la vérité de la vie ancienne des Sakas “C'est un savant!” — pensa-t-il. Mais voici encore les gars racontèrent que le vieillard défendait Léningrad pendant les années de la Guerre nationale! Vassily se pénétra du tout du respect cordial envers Kountouar, comme à son proopre père .
“Qui sait, peut-être, et ils se rencontrèrent avec mon père sur les chemins de front? Tous les deux en effet, ils défendaient Léningrad, les deux de provenance du Kazakhstan...”— réfléchissait le gars. Mais le plus il ne se pardonnait pas maintenant qu'il se mêla dans cette histoire sale avec les journaux. “Comment je pouvais offenser tellement un homme!” — se fâchait Vassily contre lui-même.
Il décida coûte que coûte de rechercher le manuscrit et le rendre à Kountouar. Avec ce but il alla à Alma -Ata. Par prudence il mit des lunettes sombres et il se présenta à la maison chez Peiljan, l'appela dans le corridor.
— Mon cher, voici sur ce seuil, tout près de cette porte, une fois, tu pris le manuscrit. Je demande de me le rendre, — déclara Vassily.
— Quel genre de manuscrit ? — s'étonna sincèrement Peiljan. — Quel manuscrit ?
— De Kountouar Koudayberguenov.
Pâle toujours, Peiljan devint en ce moment plus blanc que la toile;
—Vous plaisantez ? Et pourquoi moi ? Je ne comprends pas.
— Selon les yeux je vois que tu mens, mon cher. Le manuscrit est chez toi. Je préviens: rends de bon gré , autrement...
—Laisse moi tranquille toi, le gars, avec ta fiction. Je ne voyais pas aux yeux aucun manuscrit.
— Bien, —prononça Vassily impressionnant . — Tu ne veux pas rendre de bon gré, sois sans rancune! — Et il sortit de la maison.
Trois jours le criminel ancien guettait Peiljan, en espérant le rencontrer dans l'obscurité en tête à tête. Mais celui-là apprécia le danger lui menaçant et il ne marchait pas à pied — jusqu'au seuil de la maison, il arrivait en "Volga", et chaque fois avec lui dans la voiture était assis quelqu'un encore. Aujourd'hui Vassily guette de nouveau Peiljan dans une allée étroite menant à la maison. La maison se trouve à l'écart, autour il n'y a personne. Il est calme..Il est entendu seulement le bruissement des feuilles d'arbres d'automne au dessus de la tête et le sifflement des pneux des voitures passant par la rue voisine. Le soleil disparut à l'horizon, la brume s'épaissit rapidement, voici il fit sombre tout à fait, Peiljan est toujours absent on ne sait pas pourquoi . Mais Vassily n'est pas des godiches, il ne quitta pas son abri dans les buissons... “ Rien, mon cher, on ne voit pas un autre sentier vers la maison...”
Enfin , dans la lumière de l'allée apparut la stature de Peiljan.Non, plutôt il n'était pas lui-même. De derrière du tournant se montra seulement un portefeuille immense, et ensuite — Grande perche, comme Vassily surnomma de lui-même Peiljan. Le persécuteur caché derrière un gros chêne, prêta l'oreille. Seulement Grande perche passa son embuscade, se dandinant et ayant tendu en avant la tête sur un long cou, Vassily le rattrapa.
— Oyboy! — poussa Peiljan un cri de peur. Vassily saisit Grande perche par une cravate pour le col du chemise blanc :
— Eh bien, le gredin, rends le manuscrit!
—Tout de suite, tout de suite, ne me touche pas seulement!
— Tu ne feras pas ce que je demande, en prends-toi à toi-même, —sifflait Vassily - au vissage de Grande perche -- J'attends cinq minutes. Eh bien, vivement!
— Bien, — prononça Peiljan et se mit à courir à la maison.
Vassily restait sur place sans se cacher. Exactement dans une couple de minutes Grande perche porta le dossier connu à Vassily, mit sur le seuil près de la porte et se jeta précipitamment en arrière. Vassily prit lentement le dossier et s'éloigna aussi lentement. “Une chose d'autrui, mon cher, tu réchauffas, donc la milice, je sais, tu n'appeleras pas”, — il riait de lui-même.
Le lendemain matin Mikhaylov se présenta chez Kountouar , venant à Alma-Ata pour apprendre la décision finale du sort de l'expédition. Le gars lui rendit le manuscrit et avoua sincèrement, comment tout se passa. Devant cette personne honorable il ne voulait pas avoir l'air de drôle d'homme, ni de polisson, mais pour qu'à Kountouar tout le passé soit clair , il raconta en bref sa biographie. Un vieux savant écoutait les larmes aux yeux.
— Oui, la guerre cassa plusieurs destins, — prononça-t-il.
— J'entendais parler que vous êtes un participant de la défense de Léningrad. Et mon père faisait la guerre près de Léningrad, il périt là... Il était appelé au front aussi d'Alma-Ata.
— Attends! Attends! — cria presque Kountouar,-Comment, tu dis, le nom et prénom du père ?
— Ivan Egorovitch Mikhaylov!
— Oh mon dieu! Nous sommes les camarades de régiment! Il servait le dernier temps dans ma compagnie! Je l'enterra, comme un compatriote! J'écrivis à ce sujet à sa femme. Ainsi toi, tu es son fils?
— C'est comme ça, —répondit Vassily . Tout, il brûlait comme dans le feu. Par les joues coulaient les larmes, dont le gars n'avait pas honte. C'étaient les larmes du nettoyage, les premières pour toutes dix années, qu'il quitta la maison paternelle...
Certes, dès que Kountouar entendit des bouches de Peiljan ses pensées et conclusions personnelles secrètes , mûries pendant plusieurs années, il commença à réfléchir de plus en plus souvent sur ce que celui-là prit connaissance avec ses journaux. Et de plus en plus souvent ne donnait pas de repos la question : “Est-ce que ce jeune homme est capable quand même de la lâcheté semblable ?!” Un vieil archéologue avait plutôt pitié de Peiljan, que du travail perdu. Maintenant, quand le manuscrit se trouva et tout se passa sans violence et scandale, il était heureux comme un enfant .
CHAPITRE HUIT
Dans la vie il arrive assez souvent que deux amoureux, qui ne pouvaient pas respirer, admirer un l'autre, soudain se désintéressent comme sans raisons. Quel est le problème? Qui d'eux est coupable ? Ou les deux sont coupables, on ne les éleva dans la sainteté envers l'amour et le mariage? Ou le divorce — est un résultat du mariage sans amour, le résultat de la rencontre fortuite...
Оrik s'épanouit tôt, et sans tarder elle était guettée par l'amour...A l'âge de seize ans une jeune fille se rencontra avec le djiguite, le meilleur, à son avis. Il étudiait en dixième, elle — en neuvième. Il n'y avait pas de cas quand, étant sortie après la sonnerie de la classe, elle ne vit à côté de la porte Srym. Il l'attendait ainsi chaque jour, plusieurs fois par jour... Il fut un temps où le cœur était plein d'amour , quand on voulait que partout on était aussi aimé et heureux, mais ...retentissaient les tonnerres de la guerre . Et une fois au jour froid de février Srym était appelé à l'armée et expédié au front. Ses lettres de la limite avant étaient patriotiques et pleine de la foi dans la victoire. L'imagination vive emportait Orik sur le champ du combat, quand elle lisait les mots de l'aimé, quand vivait avec attente de chaque nouvelle de lui, comme si des rencontres. Plus la séparation était , plus fort devint le sentiment d'Orik .
Il y avait déjà les derniers jours la guerre, la jeune fille croyait fermement à la rencontre rapide avec son promis. Et soudain l'avis de sa mort vint. À cet instant comme s'obscurcit la lumière blanche, comme si arriva une éclipse éternelle du soleil.
Cependant dans la jeunesse le coeur vient vite à bout du malheur, les blessures cordiales guérissent vite.Trois ans après la guerre passèrent. Оrik était en deuxième année de l'institut pédagogique, quand elle rencontra Nourali. Le coeur comme si l'attendait seulement. Maintenant toutes les pensées — de lui, toute la vie- pour lui... Mais apparut Peiljan, qu'elle rencontra à Kayrakty.
Dès ce jour encore trois ans passèrent. Trois ans de la vie commune. Pendant ce temps, la famille eut deux enfants, le fils et la fille. Peiljan était un bon père de famille . Il était économe, et attentif. Et au service — adroit. Comme on dit, par une allumette savait incendier à la fois deux feux. Qu'il ne se distingue pas par des talents spéciaux ou des capacités. Mais on dit : la patience vient à bout de tout. Et Peiljan, ne dormant suffisamment, sans connaître le repos, écrivait une thèse. Dans elle il voyait le but de la vie, la satisfaction des désirs ambitieux. Les efforts se justifièrent : Peiljan devint savant. Son caractère débrouillard joua aussi un rôle non dernier dans ce que dans la famille coula une grosse somme d'argent, apparurent "Volga", la maison de campagne. Il y avait un honneur. Mais c'était insuffisant pour eux avec Orik.
Pendant les années de la prospérité et du repos Orik embellit encore plus. Elle caressait l'oeil par la mollesse et la rondeur des formes, dans la voix se faisaient entendre la langueur et le caractère énigmatique. On voulait de nouvelles connaissances, de nouveaux plaisirs. Bientôt elle se désintéressa tout simplement de Peiljan. Certes, pour la révolte intérieure d'Orik il y avait une raison: son attention était attirée par le meilleur ami du mari-Amirbek. Ses répliques comme si par hasard perdues, ses yeux noirs malicieux, brûlants, comme des charbons, exprimaient plus que des autres longues explications amples.
Non, on ne peut pas les accuser qu'ils cherchaient spécialement l'un l'autre. Comme on dit, au moins le jute a sept adjoints, mais aussi pour lui on stocke l'épieu. Tous les malheurs à la maison étaient apportés par le maître. Lui-même il présenta Orik à Amirbek. Galant en manières, cinq ans plus âgé que Peiljan, Amirbek plut du premier coup d'oeil à Orik. Elle, énergique, ayant soif des nouvelles distractions, lui était aussi sympathique ... Mais... Bientôt Amirbek était expédié en formation à Moscou .
Déjà après, quand il revint et reçut une promotion selon le travail, étant dans une belle humeur, Amirbek téléphona à Peiljan. Orik prit le récepteur. Ayant appris que téléphone pas quelqu'un, mais le meilleur ami du mari, elle se réjouit.
-Comment est la santé? On vint il y a longtemps ? — Elle encombra Amirbek par des questions, — Je félicite de la promotion!
On parlait longtemps, on s'interrogeait à propos de tout dans le monde : la santé, les enfants, le traintrain de la vie. Et déjà cela témoignait si fortement ils s'ennuyèrent. Enfin Amirbek demanda d'inviter au téléphone Peiljan.
— Peeke(1) est en mission, — communiqua gaiement Orik —Il reviendra dans huit jours, pas plus tôt. Mais et sans lui je vous invite avec jengue( 2) en visite. Venez dimanche.
— Malheureusement, —presque joyeusement répondait Amirbek, — votre jengue est dans la station balnéaire. Peut-être, permettez visiter sans elle ? — d'un ton badin jeta-t-il.
— Et quoi, vous craignez ?! — en excitant, éclata de rire sonore Orik.-A mon avis, ni vous, ni moi, nous ne sortîmes pas encore de la confiance de nos époux!
Амirbek entra avec plaisir dans le rôle et se mit à parler avec allusion :
— Je crains quand même que j'attirerai le soupçon de Peeke, si je viendrai chez vous en son absence.
Оrik répondait aussi avec enjouement, bien que dans sa plaisanterie il y ait une pure vérité :
— Peeke sait, de qui faut-il s'offenser, de qui non. De la part de vous il ne s'offensera rien, je fais un pari!
“Eh bien, et la femme! — admira Amirbek. — Peiljan, certes, fermera des yeux sur n'importe quel tour de la femme à cause de mon patronage”. Et il accepta de venir chez Orik.
Peiljan réagit en effet à la conduite des personnes lui les plus proches -de la femme et de l'ami,-exactement ainsi qu'ils supposaient. Quand Orik communiqua qu'il y avait en visite Amirbek, Peiljan demanda indifféremment :
— Avec jengue ?
— Non, seul. Jengue est dans la station balnéaire.
— Lui quoi, il vint, sans ton invitation ?
— Non, je l'invita.
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1- Diminutif de Peiljan.
2- Femme du frère aîné.
— Et encore qui ?
— Certes, personne. Lui en effet, il est maintenant dans un tel grade que je pensai, s'il voudrait se rencontrer avec quelqu'un chez nous...
Peiljan se tourna vers la femme. Sur son visage exsangue aucun muscle ne tressaillit pas.
— Une bonne tête. Lui est un homme très nécessaire à nous.
Dès ce jour là, Amirbek devint un visiteur le plus cher dans la maison de Peiljan. S'il arrivait que le maître était en mission, et à son absence à la maison on fêtait un anniversaire, pour ainsi dire, de l'un des enfants, ayant revenu, il s'informait de la femme:
— Tu n' oublias pas d'inviter Amirbek? — il continuait, — content : — Tu fis bien. Que faire, si sa femme est malade, ainsi lui, le pauvre, il ne doit pas aller en visite maintenant ?
Orik s'étonnait de lui-même : “On parle, la langue de l'amour est taciturne. Est-ce qu'il ne voit pas qu'Amirbek et moi, nous parlons entre nous par les yeux et l'âme, en se comprenant sans mots? Certes, il voit tout et il comprend, mais comment alors expliquer sa relation aux événements devant les yeux ?!” Et une fois elle demanda de cela directement :
— Amirbek t'est nécessaire ? Pour quoi?
— Il est nécessaire, encore si nécessaire!
Il raconta: une mission de longue durée est prévue à Moscou . Qui sera envoyé - il est encore inconnu, mais on propose plusieurs. Il faudrait encore avant qu'Amirbek aille demain au travail, parler avec lui...
— De quoi ?
— Qu'il me propose.
Tout à l'intérieur d'Orik tressaillit de la honte et l'humiliation, elle se refroidit. Mais elle ne donna aucun signe .
— Vous êtes des amis. Non, est-ce qu'il n'est pas mieux à toi d'en parler avec lui? — murmura -t-elle presque, ayant baissé la tête.
Peiljan — quand même sans ombre de la confusion, d'une même voix impassible, n'ayant pas changé de visage, il prononca :
— Je n'en pensais pas. Mais... Il t'obéira plus, toujours il m'est difficile de demander pour moi-même. Orik comprit clairement, pourquoi Peiljan a besoin de son lien avec Amirbek. Cependant elle se retint toujours, ne montra pas d'indignation. Tout de même, sans lever la tête, elle accepta :
— Bien.
Tout de suite après la fin de l'université Peiljan définit clairement pour lui-même une voie, selon laquelle il faut aller, et il définit exactement les portes, qu'il vaut d'ouvrir sur cette voie. Il était têtu et faisait tout le possible pour que les portes s'ouvrent devant lui comme on peut plus bienveillamment. Avec le diplôme du professeur de l'histoire il pourrait aller à l'aul ou, dans le meilleur cas, dans le centre du district et travailler là dans le domaine de l'instruction publique par le maître d'école. Pour Peiljan cela se présentait ennuyeux, difficile et long dans l'acquisition de ses désirs secrets.
Une autre voie possible pour lui était la science. Il savait qu'on appelle un savant dans la vie celui qui ouvrit une loi de la nature et de l'existence inconnue jusqu'à présent , apporta dans la science quelque chose de nouveau et d'utile. Mais il eut le temps de remarquer aussi autour de lui-même et d'autres choses: parfois un savant réputé était un homme, qui ne pouvait rien poser à l'autel de la science. Peiljan marcha sûrément sur cette deuxième voie glissante, ayant le diplôme de l’enseignement supérieur spécial, il ouvrit assez facilement les portes d'un des centres de recherches.
Monter sur un niveau suivant il était déjà plus facile. Peiljan voulut être un candidat et il le devint bientôt. On ne peut pas, certes, parler que cela se passa pas cher pour lui bien que dans la science il ne dise pas son mot. Le soutenance se passa à grand-peine et demanda de l'effort improbable psychique et physique. Combien de documents d'archives il fouilla, combien de temps il passa dans les bibliothèques, combien de fois , en agitant sa conscience comme un «relique du passé» , il demandait de l'aide et des conseils des éminents scientifiques . Avec qui il ne faisait pas seulement une proche connaissance, qui il n'invitait pas seulement chez lui-même en visite, qui il ne soutenait pas, en se produisant pendant de diverses conférences! Il se fit la main à s'adapter envers chacun homme influent lui nécessaire ...
Maintenant tous ses rêves étaient comment devenir un professeur et un académicien. Il savait: il vaut mieux avoir chez lui-même des subordonnés, que se soumettre à quelqu'un. Mais à ce moment son comportement, ses actions se révélèrent beaucoup que sous son extérieur gris n' est pas moins qu’un intérieur gris On ne se dépêchait de promouvoir Peiljan et il s'agitait, mûrissait et pensait aux voies subtiles, mais en vain. Alors il trouva Amirbek.
Peiljan ne comprit pas, quand et comment Orik eut le temps de transmettre sa demande à “l'ami de la famille”. Seulement dans une semaine celui-là l'invita chez soi dans le bureau. Peiljan entra dans le cabinet, ils se saluèrent chaleureusement, même ils s'embrassèrent. Bien qu'Amirbek ne se soit pas tourmenté particulièrement par les remords, mais il évitait à regarder directement Peiljan .
Il s'assit en se taisant dans le fauteuil. Il avait une règle de n’offenser personne, pour qu'on voie son humanité et la largeur de la nature. Maintenant il était assis devant Peiljan comme si dans une certaine confusion, il interrogeait poliment sur les affaires et la santé, comme s'il se préparait à lui demander un cheval unique Quand il se persuada que l'ami est orienté paisiblement, il se transfigura et commença avec empressement:
On dit, tu voulais aller à Moscou ? Je t'invitai spécialement pour parler de cela -
Oui, j'ai un tel désir...
Mais en effet, je ne suis pas un seul qui résous le problème, j'ai aussi des autorités.
— Si vous me recommandez instamment, qui objectera ?
— Probablement, il y aura des tels.
Pourquoi admettre jusqu'à cela, si vous savez d'avance, qui — contre ? Je suis sûr, si vous demandez, il n' y aura pas d'objectants.
Tout est ainsi, mais...
Que signifie "mais"? — s'enhardit du tout Peiljan. — Si c'est votre opinion personnelle que ma candidature ne convient pas, alors, certes une autre conversation. "
Non, non que tu penses, je ferai tout possible dans mes forces. Calme toi, s'il te plaît.
La demande de Peiljan fut dure pour Amirbek - Lui même, il commença à penser : “Aujourd'hui l'ami demande ce voyage, et que demandera-t-il demain ?”
La vie de Peiljan et Orik allait son train. De l'amour depuis longtemps il n'y avait rien, mais les époux gardaient la visibilité de la famille réussie. Orik se calmait d'habitude: ‘ Il faut demander cela encore, qui dans le mariage vit amoureux. C'est bien que chez nous tout va tranquillement. Elle s'habitua aux toilettes, à la vie sans souci, à tout ce que Peiljan la délivra de toutes les infortunes quotidiennes. Orik faisait presque ouvertement les rendez-vous avec Amirbek, qui se rencontra avec elle pas du tout par hasard, elle comprenait maintenant cela. Parfois elle s'étonnait sincèrement: comment pouvait –elle jusqu'ici supporter la situation formée chez elle dans la famille? Mais elle chassait tout de suite ces idées. Un nouvel amour renversa tous les barrages et toute les interdictions, elle vint, comme une inondation. Encore plus bienveillante devint sa relation envres le mari. Si Peiljan avaient une humeur peu mauvaise et il se renfrognait, Orik demandait immédiatement : “Tu es malade ?” Ayant remarqué aux yeux de la femme ces feux de la participation sincère, Peiljan était abattu tout à fait: “Voici une transformation! Comment elle s'épanouit, embellit! Même les rides sur lle visage se déplissèrent,et quelle est sa démarche ! Est ce qu'elle tomba amoureuse en effet d'Amirbek ? ”Et lui-même,il se reprochait: “Yapyrmay, vaut-il être jaloux? Il le faut, avant tout, à moi, il faut pour une affaire ”. Mais aujourd'hui tout allait pas ainsi. Orik se précipitait dans l'appartement, sans savoir où se mettre “ Ou avec Amirbek chez eux est un désaccord, ou encore quelle raison ?”
En tâchant de calmer la situation oppressante, Peiljan demanda prudemment :
— Nous avons, il semble, demain l'anniversaire de Jannotchka ?
— Oui, demain elle a trois ans.
— Voici, je pense, — continuait Peiljan, en examinant attentivement le visage de la femme devenant presque étranger , — il faudrait fêter... Moi, en effet, ces jours j'ai beaucoup de travail.
— Certes. Nous inviterons quelqu’un ? — répondut volontiers Orik.
— Décide toi-même. N'oublie pas d'appeler surtout Amirbek avec la femme.
Orik se secoua :
— Est-ce qu'il revint déjà de la mission ? On parle qu'il partit pour longtemps.
“Eh-eh, il s'avère, elle ne sait pas qu'il y a quelques jours Amirbek revint. Mais il est étrange, pourquoi il tarde, il ne lui téléphona pas ?” Et n'ayant pas trouvé une réponse à la question, Peiljan, comme s'étant éveillé des idées, prononça par la voix indifférente:
— Moi-même, je ne voyais pas, mais j’entendais, comme s'il vint il y a trois jours.
En réalité Orik ne devrait pas s'inquiéter tellement. Peiljan eut peur en vain, comme si Amirbek écarte de ses filets adroits. Il s'avéra, celui-là prit froid pendant la mission et était malade. Quant à la passion d'Orik, qu'il considérait au début comme l'espièglerie, mais maintenant elle devint un sentiment tendre sincère. Аmirbek découvrait au jour le jour dans cette femme les dignités tout à fait nouvelles
... Il y avait peu d'hôtes. Dans cette maison on n'avait pas d'habitude d'inviter ceux dont il est peu de profit. Аmirbek, comme presque toujours, se présenta seul. A peine il entra qu'Orik changea de visage à quelque instant: tinta par le rire gai, toute dans la confusion joyeuse. “Non chez eux tout est en ordre. Les relations sont comme chez Roméo et Juliette! — pensa Peiljan. — Mais qu'est ce qui alors tourmente tellement Orik?” Ayant appris que le dîner de gala est arrangé en honneur de l'anniversaire de Jannat, Amirbek prononça:
— Comment c'est ainsi, mes amis ? On ne dit même pas, de quoi il s'agit, — je vins sans cadeau! Donc, аynаlаyyn Jannotchka, je te félicite sincèrement, grandis bien. Et le cadeau — je ferai après. — il prit avec plaisir dans les bras et embrassa aux joues une fille potelée comme deux gouttes d'eau semblable à la mère.
— Pour Jannat, pour toute notre famille le meilleur cadeau —est votre arrivée chez nous! — prononça officieusement Peiljan.
Аmirbek fut gêné par ces mots évidemment flatteurs, il regarda même en arrière — si quelqu'un n'entend pas. Et il se calma, ayant vu que d'autres hôtes sont passionnés de la conversation, et à la réplique du maître il répondit presque en chuchotant :
—-Merci beaucoup pour l'honneur, mais un cadeau pour Jannochka - est sur ma conscience.
Peiljan, pour occuper les hôtes avant l'arrivée des autres, sortit du tiroir de la table des cartes, et commença adroitement à les mélanger. .
— Prenons un peu de plaisir , avant viendront encore deux-trois personnes, — proposa-t-il au public, en s'assoyant près de la petite table dans le coin de la chambre.
— Avec plaisir, — le premier répondit Amirbek. Les deux autres se joignirent à eux. Les autres, ayant entouré les joueurs, commencèrent à observer avec intérêt.
Peiljan était un joueur de cartes passionné expérimenté. Cependant depuis qu'à la maison comme un visiteur fréquent apparut Amirbek , le maître échouait de plus en plus souvent au visiteur. Аmirbek bien qu'aimait les cartes, mais par une capacité spéciale à jouer il ne se distinguait pas. Et puisque maintenant tout le temps il remportait des victoires, il se vantait d'habitude : “il ne me suffit qu'à Peiljan”. Le dernier riait de lui-même : “Gagne, gagne. Le temps de mon gain bientôt viendra, est plus grand que cela!”
Aujourd'hui Peiljan était accablé, on ne sait pourquoi, par un dépit et il ne voulait pas échouer. “Il faut savoir garder la mesure” Amirbek, ayant remarqué la persévérance spéciale du maître, s'inquiéta pour tout de bon. Et Peiljan ne subit pas — il prit le désir de plaire . “Oui bien, je ne m'appauvrirai pas - qu'il gagne”, — décida-t-il et, comme par hasard , il fit une fausse marche.
À cette époque Orik invita tous vers la table, et les hôtes ne se firent attendre.
Un toast changeait l'autre : pour Jannat, les parents, pour les hôtes...On buvait, dansait, organisait les jeux.
Content, on s'en allait après le minuit...
PARTIE DEUX
PREMIER CHAPITRE
Un passe-temps désiré de Kountouar restait toujours le même - à travailler sur les journaux. Comme avec un ami intime, sur leurs pages il faisait part de ses pensées, des suppositions et des doutes. Ces minutes claires apportaient une grande satisfaction intérieure, et il n'y avait pas alors dans le monde d'une personne plus heureuse. Toutes les affaires et les soins, les émotions et les alarmes étaient relégués au second plan, s'oubliaient.
Trois ans passèrent déjà depuis qu'un manuscrit fut retrouvé. Selon plusieurs considérations dans le plan de l'économie nationale on fit des modifications précieuses et les travaux de la construction de la mer Syr-Daria se continuèrent. Cela permit de prolonger des fouilles archéologiques à Kayrakty, bien que, hélas, jusqu'ici ils n'apportent pas de résultat désiré. Par contre Kountouar réussit dans l'autre: il écrit presque un livre sur la culture et l'économie des Sakas. L'archéologue planifiait après une édition de cette oeuvre à la base de son matériel soutenir une thèse. Il avait quoi dire au monde à propos de Sakas. À vrai dire, quant au Kazakhstan, les monuments de l'époque des Sakas devinrent ici une grande rareté. Et, à vrai dire, on ne s'occupait pas au Kazakhstan de l'étude de l'époque si précoce.
L'expédition de Kayrakty —c'est une première hirondelle dans cette recherche, le début des débuts. Et lui, le savant Kountouar Koudayberguenov, est une âme et un initiateur de la grande oeuvre, plaçait en fouilles ses espérances les plus chaudes. C'est pourquoi avec impatience il attendait les résultats du travail. N'ayant pas terminé les recherches, il ne pouvait pas se mettre à la variante définitive de l'oeuvre conçue.
Mais c’est la vie. Et le temps file, comme des eaux orageuses de Syr-Daria... Si on réussira à finir le commencé? Et comment un homme est arrangé ?! Il semble, tout est compris, mais on n'eut le temps que de comprendre seulement quoi et où est l'essentiel , mais la vie touche à sa fin déjà...
Il est bon, quand dans un grand travail noble à côté de toi est un vrai ami, qui aide de l'action et des conseils . Kountouar n'avait pas maintenant un tel ami très fidèle. La bonne moitié de la vie il trouvait Ergazy comme un homme le plus proche , mais celui-là est lequel!
Après six mois de leur brouille il eut quand même une conversation avec l'académicien Verguinsky, qui apporta une clarté absolue, calma Kountouar :
— Tu as vu l'heure??! Est-ce que j'avais besoin de ta caractéristique à propos d’Ergazy ?! Oui, moi et sans toi, je sais parfaitement quel genre de l'homme il est . Mais s'il ne s'arrêta pas dans son aveuglement, s'il osa de stipuler nous deux, cela ne lui fait pas du tout l'honneur.
Le même soir Kountouar se décida de téléphoner à l'appartement d'Ergazy. “Que dira-t-il maintenant?” Mais le propriétaire n'était pas à la maison, le récepteur prit Akgoul. Ayant interrogé sur le train train de la vie, Kountouar ne commença pas à l'inquiéter par ses émotions et ses ennuis. Il pensa de nouveau de lui-même: Une fois que ni l'honneur, ni l'amitié ne sont pas chers pour Ergazy, quoi faire?. Et de nouveau il s'obligea à ne pas penser du camarade ancien. Probablement, tout se passa bien ainsi.
Mais voici Ergazy se leva de nouveau sur sa voie. Pas lui-même,non. Il opposa à Kountouar son jeune élève Peiljan, plein de forces et d'ardeurs , on veut ou l'on ne ne veut pas, il fallut de nouveau se poser la même question: quel genre de l'homme est Ergazy? Certes, il serait plus juste résoudre ce problème pas maintenant, mais il ya trente ans avec superflu. Mais qu'est ce qu'on fera, un homme honnête, voulait son camarade trouver le pareil.
Celui qui par l'esprit et le coeur peut comprendre un autre, qui sait voir et se rendre compte, est réellement heureux. La générosité de l'âme et de la raison fait un homme plus riche, plus sublime et meilleur. Et certes, misérable est celui qui a créa dans son âme le petit monde, si petit comme son propre poing , et il y vit, et il l'admire. La gloire personnelle, l'avidité et la carrière — voici sont des dieux, lesquels prie ce malheureux. Il ne peut pas se résigner à ce que par le talent, et la vocation la nature-mère décore pas chacun, que l'on ne peut pas acheter ces qualités pour tout l'or du monde. S'exténuer par l'envie noire envers le talent de l'homme, organiser la persécution menue et blesser son âme par les potins et les calomnies — le destin de tels pécheurs.
Ergazy était exactement un tel homme. Le ver de la jalousie et de l'envie noire commença à le broyer tôt, encore dès les jeunes années. Il enviait l'ami partout. Il semblait, toutes les chances de la vie — tout pour lui, pour le favori total — Kountouar. Prendre au moins le début de leur travail. Encore alors, dans les années de la guerre, quand les deux revinrent du front et occupèrent les fonctions égales, une idée courageuse vive de Kountouar l'élevait toujours aux yeux des collègues. Du sort d'Ergazy il était fréquent — rester sous l'ombre, non remarqué par personne. Même Akgoul, sa propre femme, et aussi... S'il arrive quelque chose- Kountouar seul dans toutes les bouches.
Il a un esprit, un bon coeur... Ergazy ne remarquait pas en lui rien de répréhensible. Mais en effet, et la haine chez quelqu'un naît pas à cause qu'un homme fit un mauvais acte. Plus souvent - c'est un produit de sa propre vanité .
Et Ergazy, comme nous savons, ne commença à attendre, quand on le remarquera. Alors s'il disait vraiment quelque chose, il tâchait de souligner publiquement que le dit est incontestable. S'il achetait dans le magasin un costume le même , que quelqu'un d'autre, il déclarait que son costume tout de même est meilleur Si sa voiture de service était de la couleur grise, Ergazy déclarait cette couleur, elle est le plus à la mode...
Les pensées tristes agitent aujourd'hui Kountouar, comme il ne les chasse de lui-
même. Les tableaux du passé se remplacent l'un après l'autre. Comme s’il éprouve tout de nouveau. Il se rappelle, il se rappelle tout parfaitement bien. Et comment il se souciait pour Ergazy devant les autorités, quand celui-là, le blessé, revint du front. Comment il s'étonna, ayant pris pour la gaminerie une action d'Ergazy, qui le premier jour, étant venu au travail, demanda de lui céder la table près de la fenêtre, où plus tôt travaillait-il, Kountouar. Et comment le même Ergazy rougissait, en remettant le rapport, — qui-qui, mais Kountouar voyait son impuissance dans les affaires et l'amour-propre maladif.
Bien sûr, il était impossible de ne pas noter la mesquinerie et le carriérisme dans la nature d'Ergazy. Mais au sérieux Kountouar ne percevait tout cela pas . Il céda à l'ami la table, ayant plaisanté de plus : “Eh bien, assiéds-toi sur la place honorable!” Quand Ergazy comprit que la «réserve», à cause de qui il était dans cet établissement, maintenant, après la guerre, ne lui est pas nécessaire, sans s'attarder il trouva un autre emploi . Oui, lequel! Il présida un grand institut de recherches. Кountouar alors dit : “Tu es un homme capable! Pourquoi tu ne continues pas à travailler dans la science ou tu ne vas pas directement dans la production ? C'est une voie directe vers la soutenance de la thèse, dont tu rêves tellement?!” Ergazy répondit, sans être hypocrite : “Le travail administratif — c'est un cheval, y étant assis tu soutiendras non seulement une thèse de candidat, mais aussi une thèse le doctorat!” Comme alors il dit, et il arrriva ainsi. Еrgazy devint un docteur ès sciences et un professeur. L’un n'était pas pris en considération par lui— il est insuffisamment de titre pour être un vrai savant. L'arrivisme personnel se tourna pour Ergazy par l'épée de Damoclès.... Quand on le retira du poste du directeur de l'I.R.S. là, au sud, il apparut à Alma-Ata. Ici on lui proposa de diriger un de laboratoires. Mais un tel travail ne convenait pas à Ergazy. Comment ?! Du temps où il était le directeur tous allaient chez lui, demandaient de recevoir, transférer, arranger le destin... Et soudain — devenir au niveau de ceux qui autrefois dépendaient entièrement de lui!
Et l'essentiel - un nouveau travail demandait réellement des efforts du tailleur de pierres. Et Ergazy alla de nouveau chez les autorités. Il sollicitait, aspirait à se garantir par le soutien des personnes influentes. Verguinsky, quand on lui s'adressait avec une demande de donner à Ergazy “un poste digne de lui”, il protestait : “Il ne travaillait pas un jour dans la production!”
Mais tel est vraiment Ergazy — malgré tout , il obtint ce qu'il voulait. Maintenant, comme nous savons, il est un directeur de la filiale de Kayrakty de l'institut de tête. Certes, il est loin du centre et une envergure n'est pas telle.. Et quand même il est le premier chef. Еrgazy était content de lui-même : “Tout va bien, très bien. Le directeur ce n'est pas un chef du laboratoire! De nouveau plus près des gens influents, de nouveau la dépendance des subordonnés ... Merci de cela, dans le futur — on verra. Le poisson cherche où plus profondément, un homme — où mieux...”
Voici seulement beaucoup, si beaucoup dans sa position dépend de Verguinsky. Et lui, Ergazy, sait maintenant exactement que le chef est d'une opinion peu importante de lui, non seulement en tant qu'un spécialiste, mais aussi en tant qu'un homme... “De quoi cela ?” — pensait le directeur frais émoulu et décida coûte que coûte de changer fermement l'opinion de l'académicien de lui-même .
Il commença à aspirer pour qu'on le recoive chez Verguinsky — et lui-même , et par les intermédiaires. De nouveau — les intermédiaires. Autrefois un de tels solliciteurs était Kountouar. S'étant persuadé que Verguinsky est fidèle à lui-même, Ergazy douta: si vraiment les intermédiaires ne sont coupables ici?! Et ce Kountouar... S'il ne le stipula pas devant l'académicien ? Ayant soupçonné l'ami, Ergazy lui-même se persuada: c'est justement cela. Il se rappela de nouveau, combien de fois il s'avérait se heurter selon le travail et comme toujours on reconnaissait plus et on exaltait plus Kountouar, lui, Ergazy, comme s'il n'était pas remarqué. Tous les deux venaient au conseil scientifique ou à la réunion, on se produisait devant l'auditoire de la même question, mais les présents écoutaient seulement Kountouar, et les mots d'Ergazy comme faisaient sourde oreille. Pour Kountouar- l'attention et le respect, il a toujours le dernier mot . “Non, il est temps de mettre fin à cela!”
La connaissance avec Peiljan était pour Ergazy une vraie trouvaille. Etant piqué au vif par le refus de Kountouar de le consulter à propos de la thèse et d’être l'opposant pendant la soutenance, celui-là comprit au mieux Ergazy. Le directeur de la filiale par l'oeil faufilé définit qu'il faut retenir Peiljan à côté de lui-même.
Et ici encore Akgoul. Molle selon le caractère, la femme sage réussit à devenir pour Ergazy d'un ami dur et ambitieux, et d'un support dans les infortunes quotidiennes, elle sut influencer son humeur, sa persuasion. Ayant remarqué que Peiljan et Ergazy devinrent les complices dans les intrigues méchantes contre Kountouar, Akgoul prêta oreille. Ergazy pour une longue vie commune eut une habitude de rien entreprendre, sans demander l'avis d'elle. Il écouta son opinion en se taisant d'habitude, sans s'exprimer ni pour, ni contre. Mais aller contre la volonté de sa femme il ne se décidait pas.
À vrai dire, il n’y avait pas de plénitude du bonheur entre les époux: Акgoul ne donna pas au mari de la joie, qui le réchaufferait au déclin de la vie, — ils n'avaient pas d'enfants. Mais pour le calme de la femme Ergazy gâtait et faisait semblant qu'il aime, comme son propre, le fils du premier mariage-Arman. En fait, dans son âme il n'avait pas de sympathie à ce garçon espiègle.
Peiljan, en suivant, comme le baromètre, l'humeur du chef, comprenait parfaitement la confusion de ses sentiments et se servait de cela. À ce moment, quand Ergazy était particulièrement mécontent par tous et tout, Peiljan apparut dans son cabinet.
— Où vous vous cachèrent, il y a une belle lurette, je ne vous vois pas, mon cher! —Peiljan saluait joyeusement Ergazy.
— Toute la semaine, je travaillais dur. Le fait est que Daniel, le fils de Kountouar, écrit un roman historique. La maison d'édition, en connaissant que j'étudie cette époque, m'envoya le manuscrit pour la récension. Voici toute la semaine je lus ces écrivasseries.
— Eh bien, comment, de quoi est-elle ?
— Encore — des Sakas...
— Pouah, quelle jeunesse alla! Il ne suffit pas la modernité, on grimpe au temps jadis! On laisserait cette passion pour la part des vieillards, comment autrement... Qu'est ce qu'il ya là, dans le roman ?
— L'influence du père est présente... La chose s'avéra pas mauvaise.
— Tu dis, pas mauvaise ? À mon avis, ce n'est pas à nos et vos intérêts! Si la chose est excellente, elle doit être en tout cas mauvaise! — soudain se mit en colère Ergazy. — est ce que lui, le petit chien, connaît les Sakas, de cette période la plus ancienne de l'histoire ?! Cela peut être accessible seulement à nous, les plus grands rechercheurs! Vous entendez ? À nous, nous! C'est notre époque, nous sommes les propriétaires de son secret! Entendez ? — Et, déjà s'étant calmé un peu, il demanda avec savoir faire : — Attendez, lesquelles sont des règles d'édition ? Décide quelque chose votre critique ?
— Elle décide beaucoup: si sera négative, le livre ne verra pas le jour. Il suffit mon nom, l'autorité dans ce domaine pour lui barrer le chemin.
— Dans un tel cas...
Еrgazy resta pensif. Mais peut-être une priorité dans la décision du problème, où il travaille comme un savant, ne peut pas être reconnue pour un jeune écrivain! Daniel— est le fils de Kountouar. Ces deux personnes sont spirituellement très proches. Quand de Daniel se détourna Jannat, Kountouar était très ému pour la trahison. De sorte que n'importe quelle balle dirigée au fils, blessera absolument le père.
Еrgazy conseilla à Peiljan d'écrire... une critique négative. D'autant plus que la période des Sakas— quand même encore une tache blanche dans l'étude de l'histoire du Kazakhstan. On étudia relativement seulement les monuments "d'un style animal”, et dans l'ordre social, le régime vital des Sakas est très contestable et simplement inconnu. De sorte que tout ignorant que ne mette pas le nez à ces problèmes complexes. “Écris négativement! — il ordonna presque. — Qui prouvera que tu n'as pas raison ?”
L'injustice et la perfidie, probablement, naissent de la main facile de tels peiljans et ergazys!
Dans la maison d'édition on trouva nécessaire faire connaître la critique négative du roman à Kountouar, comme un spécialiste du problème et...une personne proche de l'auteur. Certes, on respectait de plus le secret de la paternité, mais il devint clair sans phrases à Kountouar, c’est une affaire de quelles mains . Et la question : “Qu'est-ce que tu essaie de faire , Ergazy " — pour quelle fois se leva encore devant lui.
Dans son travail Kountouar se guidait par une règle d'or — ne pas s'empresser avec des conclusions. Pourvu que soit attrayante la dorure extérieure des ornements des monuments des antiquités, il aspirait toujours à voir derrière cela quelque chose plus considérable. Le rechercheur comprenait que l'archéologie est une telle science, où un détail, un seul trait unique peut donner aux mains le bout de fil du peloton embrouillé des événements historiques. Il faut seulement être persistant, conséquent et scrupuleux. Il ne se dépêchait pas de dire un mot dans la science lui-même, il ne permettait pas au fils de se dépêcher.
Mais la jeunesse est toujours impatiente. Et Daniel s'empressait pour que le roman voie le jour, comme si son contenu pouvait vieillir.
Ayant pris connaissance de la critique et étant venu à la maison, Kountouar de nouveau de la première jusqu'à la dernière page relut attentivement l'oeuvre du fils. Deux-trois jours il réfléchissait à quelque chose, enfin il invita chez lui Daniel :
— Le livre résulta chez toi bon. Dans lui il y a non seulement l'histoire du passé de notre terre, mais beaucoup de choses sont étroitement coordonnées avec aujourd'hui. Notamment cela fait le roman intéressant pour un lecteur moderne. De sorte que, mon cher, avant tout sache le prix du créé par toi et ne te dépêche pas te tourmenter à cause de cette critique soi-disante fermée. La critique est "fermée", mais son auteur se produit ouvertement. Premièrement, c'est évidemment un homme connaissant bien l'époque des Sakas. Deuxièmement, il est hostilement orienté non seulement envers toi, mais, probablement, et envers moi. Troisièmement, nous, les spécialistes dans le problème, nous sommes un , deux et c'est tout. Qui sont mes adversaires — aussi pas un secret. Ainsi, comprends. Cependant maintenant, je commençai une conversation avec toi non de cela.
-De quoi ? J'écoute, dis! — encouragea le père Daniel.
— Si tu écoutes, je te conseille de retenir une vérité importante: aucun des grands hommes ne faisait jamais des découvertes et ne faisait pas des oeuvres aux termes courts. Ils consacraient à cela de longues décennies, voire et toute la vie. Rappelle toi quand même Isaak Newton . Ses célèbres “Principes mathématiques de la philosophie naturelle” il mûrissait dans la tête sage pendant vingt ans. Charles Darwin écrivait toute la vie sa seule oeuvre . Et tu sais, certes que finalement — le savant fit une révolution dans les opinions de la nature! Mais son oeuvre vit le jour seulement après la mort du créateur génial. Voici dans ce livre est écrit,- Kountouar se leva et prit du rayon de l'immense armoire
— le long du tout le mur du cabinet –un livre, — que Darwin, ayant découvert la loi et créé la classification du développement évolutionniste du monde animal, craignait de le mentionner dans un petit essai même en quelques mots. La même idée: “Qu’il ne soit pas faux !” le contrôlait et arrêtait. Une épreuve du temps est la plus sévère, mais aussi uniquement vraie pour tout véritablement nouveau et précieux. Moi , je suis un témoin vivant de ton travail difficile sur le roman. Je sais, combien de nuits sans sommeil et de doutes graves tu éprouvas, je me rappelle, comment tu allais à l'expédition éloignée et tu étudiais les oeuvres de plusieurs savants. Cependant, malgré tout, personne d'autre, que moi, je te demande : travaille encore sur le manuscrit . Ses problèmes exigent de l'approche prudente, les méditations sérieuses profondes, la compréhension dans le temps, bien que ton livre déjà aujourd'hui n'ait pas de prix!
— Koke,- s'adressa Daniel au père avec émotion,
— Tu as raison sans doute, mille fois de tout dont tu parle... Mais en effet, on ne peut pas oublier que n'importe quelle création des grands artistes est engendrée par l'inspiration! Balzar, Jack London, Tourgueniev écrivaient vite et avec inspiration. Et leurs oeuvres, comme on le sait, de cela ne sont perdues Non, créer un livre ce n'est pas du tout construire, pour ainsi dire, une maison: voici — le fondement, voici — les fenêtres, et est voici le toit au-dessus de la tête...
— Absolument, le fils, tout est ainsi. Les romans, les nouvelles, les poèmes, — toutes les créations du maître-artiste sont neés par son élan créateur. Mais avant que ce feu sacré éclate dans le coeur de l'écrivain, il mûrit plusieurs années la création dans l'âme jusqu'à la maturité complète. Le temps engendre le lecteur, le contemporain de l'auteur. Et il est possible, ton lecteur-contemporain attend il y a longtemps de toi un livre faisant la paire de ses pensées et de ses affaires. N'oublie pas que le lecteur et l'écrivain — deux les plus proche personnes s'inquiétant de ces événements, dont on parle dans l'oeuvre. Le lecteur ne pardonnera jamais à “son” écrivain aucune note sonnant faux. C'est pourquoi si tu te décida vraiment de remettre le livre au jugement du peuple, réfléchis bien à tout. C'est pour cela tu es un écrivain.
— Bien, bien, je te compris.
— Je voulais encore préciser-d'où tu pris les événements avec la participation d'Arkhar, Katerguer et Anrouk? Tu te rappelles ce morceau dans le roman, où Kederey accuse Arkhar... En effet, notamment dans l'instigation d'Arkhar il voit la raison de ses propres intentions perfides. Je me rappelle bien ces lignes. Le régent expulse Arkhar, et celui-là meurt de la soif dans le désert. Admettons, tout cela était à cette époque. Arkhar en eut pour son compte. Le sort des traîtres et les envieux est toujours l’un. Je pense, d'autres faits sont véridiques. Nous parlâmes déjà avec toi que cette ligne dans le roman est assez intéressante...
— Je travaille sur une oeuvre d'art. Et cela justifie une fiction définie d'auteur, bien que le roman soit consacré à l'histoire. Cependant la vie d’aujourd'hui — un principal matériel pour l'écrivain. Et toi-même, proprement, tu me dis à propos de cela constamment. Voici j'introduis cette ligne. Le but était le seul, pour que le lecteur, ayant deviné dans le contemporain au moins une ligne négative copiée par moi, la condamne impitoyablement.
— Oui-i-i. Et après cela tu veux qu'une telle personne, comme Peiljan, n'écrivit pas une conclusion négative sur ton manuscrit?!
— Qui savait qu'à lui notamment, on rendrait le roman pour la critique ?
— Eh bien, mais si, supposons, tu saches? Est-ce que tu renonceras pour cela à la vérité de la vie ?
Je ne sais pas.
— Et maintenant imagine- toi un autre. Admettons, tu eus peur que tout homme, contre qui tu te produis dans le livre, te reconnaîtra, te nuira, et — tu enlevas des morceaux rudes. Alors quel sera la différence entre cet homme et toi ? Voici pour ce que tu n'aies pas peur et tu te produises courageusement, plusieurs gens te diront merci. Parmi eux je suis le premier.
L'émotion du père se transmit au fils. Avec la reconnaissance et l'amour Daniel jeta un coup d'oeil à Kountouar :
— Eh, pourquoi pas tous les gens ne raisonnent ainsi correctement et profondément ?! Même peiljans et armans? Combien de malheur et de larmes on pouvait prévenir ?
Kountouar comprit le fils. Il comprit non seulement ce que celui-là exprima à haute voix, mais aussi ce qu'il passa sous silence ce qu'il laissa dans l'âme.
— La dernière fois dans le théâtre je vis Arman avec Jannat. Pardonne- moi, mais les gens heureux n'ont pas une telle mine...
Daniel répondit pas à la fois.
— Oui, —prononça -t-il enfin à la méditation. — Le bonheur-est une chose spéciale. Le saisir, vendre, acheter... Est-ce que l'on peut ?
CHAPITRE DEUX
Tous les soins d'Akgoul étaient au bonheur du fils unique — Arman.
Le garçon perdit tôt le père. Aveuglée par l'amour du petit, la mère lui pardonnait n'importe quelles gamineries. Les années allaient, et voici déjà de l'adolescent le fils se transforma en un jeune homme. Il eut le temps de comprendre que la mère nourrit une grande faiblesse pour lui, et il commença à s'en servir . En échange de son amour aveugle, le fils grandit d'un polisson et d’un joueur passionné de cartes .
Égoïste et irréfléchi, il agissait, comme si tout le monde, tous les gens dans le monde étaient nés pour l'exécution de ses désirs.
Comme il arrive assez souvent, la mère comprit la dernière , si tragique était tout ce qu'il arriva avec le fils. “Probablement, le destin me punit, — était désolée la femme, — parce ce que j’oubliai la prière des ancêtres :“ Oh Allah! Donne moi un enfant et octroie lui de la raison et l'application!” Akgoul était prête à abdiquer de tout terrestre, pourvu que la vie fasse grâce et envoie à son fils la santé et la prospérité.
Mais on ne peut pas dire que le destin jusqu'à la fin était impitoyable pour Akgoul. À la consolation pour la patience et l'amour maternel elle lui donna la belle soeur.. Et depuis que Jannat entra dans la maison, la mère rêvait de ce que la belle-soeur tournerait beaucoup dans la vie du fils vers le meilleur. Elle se consolait: “Chez une bonne femme et le mari est toujours bon”. Cette foi s'affermit définitivement, quand dans la famille apparurent deux petit-fils aux yeux rayonnants. Comme la pierre noire tomba des épaules d'Akgoul.
... L'anniversaire du maître de la maison - Ergazy approchait. Аkgoul se préparait à l'anniversaire du mari depuis longtemps. Il y avait beaucoup de soins, chaque jour était cher. Mais aujourd'hui, on voit, on ne réussira pas à faire beaucoup de choses. Аkgoul est malade.
Le jour était gris et froid . La fin de novembre, et le sol nu , un peu mal à l'aise. Vers les fêtes de novembre la neige tomba, mais déjà dans deux jours elle fondit. La ville était cachée par les nuages lourds terribles. Il pleuvait de plus belle.
Ces derniers temps Akgoul était deux fois à l'hôpital: le coeur faiblit considérablement. Et aujourd'hui il lui est difficile de respirer. Elle pense de la célébration prochaine, du fils, de la belle-soeur...
Jannat baigna juste les enfants et les habille dans sa chambre.. Soudain se fit entendre la sonnerie dans l'antichambre. Акgoul ne commença pas à inquiéter la belle soeur, s'approcha à la porte. Sur le seuil il y avait une femme inconnue maigre modestement habillée.
— Pardonnez, ici vit le professeur Ergazy Ayoupov? — demanda-t-elle.
Акgoul était debout, ayant serré les mains contre la poitrine.
— Ici, passez.
— N'êtes-vous pas son épouse ? — La femme parlait , comme se pardonnant.-Si vous permettez, il me faut parler avec vous.
— De quoi ? — s'agita soudain Akgoul. — Passez, pouquoi se trouver près du seuil. C'est un mauvais signe.
La femme entra lentement après Akgoul dans l'antichambre, s'assit sur le divan.
— Vous...avez mal au le coeur ? — demanda l'inconnue. Акgoul fit un signe de tête affirmativement et soupira difficilement:
— À un tel temps chez chacun quelque chose fait mal... Qu'est ce qui vous amena à notre maison ?
La femme se troubla, en cherchant des mots pour commencer la conversation.Elle se décida ensuite :
— Je suis la mère, je vins chez vous comme chez la mère. Je demande tellement d'écouter. Pardonnez seulement d'avance...
— De quoi vous? Parlez franchement !
Maintenant... Tout par ordre... Comprenez-moi correctement. Moi, je suis une veuve, on tua le mari au front, quand j'avais vingt ans. Je ne m'épousai plus. Toutes les forces, toute la vie je donnai au seul fils-Jagypar, — la femme parlait, sans faire attention aux larmes, qui d'une grêle coulaient sur le visage. — le garçon avait un an, quand on tua le père... Il etait difficile. Pas de formation, je n'eus le temps aussi d'acquérir une spécialité avant la guerre . Il y avait des forces, je travaillais à l'usine, ensuite j'allai travailler comme nettoyeuse à l'école. Le fils finit une école secondaire de dix classes, reçut le certificat et partit pour Alma-Ata étudier. Cinq ans passèrent. Jagypar revint à l'aul natal en qualite du professeur. Il amena une belle femme. On appelle Bibi. Mais sa beauté est seulement extérieure. On voit, de l'aisance superflue les parents gâtèrent un seul enfant. Je compris à la fois.
— Peu probablement Bibi respectera mon fils comme le mari. Et comme je regardais dans l'eau! On déménagea ici, à Kayrakty. La belle soeur trouva un emploi au Palais de la culture. Depuis ce temps-là mon Jagypar commença à maigrir aux yeux, comme la phtisie l'attaqua. Vous savez, si la mère ne voit pas par les yeux, elle sent par le coeur... Je compris que le fils a quelque chagrin dans l'âme. Et les relations avec la belle soeur ne sont pas les mêmes qu'auparavant. Je demande s'il n'arriva quelque chose, — il tourne le dos : “Bien, la mère!.” Lui-même, il soupire, se tait. Et ensuite on tira au clair — notre belle soeur... avec votre fils, avec Arman
Акgoul, ayant recueilli toutes les forces, poussa un cri :
— Cela ne peut pas être! Vous vous trompâtes!
— Je suppliais le dieu pour que ce soit pas ainsi. Mais tout de même c'est la vérité... Aujourd'hui la belle soeur, elle-même déclara : “Je me mariai avec ton fils par hasard. Dieu merci, je compris à temps. Demain je pars chez Arman”...
— Mon Dieu... Que vous dites ... Arman a une famille.
— Une femme, deux fils.
— Les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas les mêmes... Plusieurs ne veulent pas savoir ni l'amour, ni le respect.—La femme pleura:—Je ne voulais pas venir chez vous, mais voici, je ne me retins pas Mon Jagypar aime cette désordonnée. Il est terrible de regarder, comment il s'exténue. Je vis dans la peur: elle partira,quoi qu'il ne fasse pas avec lui-même. Ensuite, je réflechis, vous en effet, aussi la mère. Vous ne voulez aussi pas du malheur au fils!
—Yapyrmay, quoi que Jannat n'entende pas quand même ... murmura presque Akgoul et sans forces tomba sur le divan.
En voyant cela, la femme inconnue dans la terreur inclina au-dessus d'elle :
— Ma chérie, ma chérie , il ne faut pas! Je ne voulais pas...
Jannat entra dans la chambre, en menant par les mains Saken et Daoulet. Propres, aux joues roses après le bain, les enfants regardaient avec embarras autour. Jannat se jeta précipitamment vers la belle-mère incapable enfonçant le visage dans le coussin du divan.
Qu'est-ce qui ne va pas? Qu'est-ce qu'il y a avec vous ? — demandait- elle avec inquiétude .
Tout près, avec un visage pâle, presque inerte, était assise une femme inconnue et se taisait.
Jannat savait que la belle-mère avait le coeur malade . Ayant compris que c'est une crise suivante, elle se jeta d'appeler "une ambulance."Ensuite elle lui donna quelques gouttes cardiaques. Sans connaître qu'entreprendre encore, elle accourut de nouveau au téléphone, et communiqua à quelqu'un du malheur.
Les voisins entrèrent, lesquels Daoulet, l'aîné des garçons eut le temps d'appeler. Ils se perdurent, et ne levaient que les bras au ciel, tout le temps répétant: “Que faire, que faire, yapyrmay!”
Quand l'ambulance arriva, le pouls d’Akgoul était tout faible.Une femme- médecin fit une piqûre nécessaire. Il fallut aider aussi une femme inconnue. Plus, il était impossible de laisser elle, comme Akgoul, à la maison, et le médecin ordonna qu'on apporte deux civières.
Akgoul s'éveilla dans l'hôpital. Elle apprit bientôt qu'à la femme inconnue se sentit pis. Aucuns efforts des médecins et des infirmières, aucuns médicaments ne l’aidaient.
Dans trois jours Аkgoul se sentit mieux et on lui permit les rendez-vous avec les parents. Ergazy et Jannat vinrent. Le médecin demanda de ne pas fatiguer et inquiéter malade des conversations superflues. Mais Ergazy ne se retint et comme pour rire déclara:
— Comment devant mon anniversaire tu eus malchance de tomber malade ?
— Rien, je me lèverai!
— Sois pressée, autrement sans toi nous célébrerons. Ne te reproche pas ensuite, si tu reviendras bredouille.
Jannat même s'étonna. Elle ne remarquait pas avant une brusquerie semblable d'Ergazy par rapport à la femme. Et aujourd'hui... Qu'est ce qu'il ya avec lui ? S'il tente d'ennuyer exprès. Et les mots il trouva lesquels...
Акgoul tenta d'adoucir de nouveau la situation, et prononça avec un sourire triste :
— Fais comme tu veux! Je ferai à toi un cadeau — je guérirai vers l'anniversaire!
Ces mots ne réjouirent pas Jannat. Triste, elle était assise à côté de la malade et soudain proposa:
— Il vaut mieux pour un certain temps reporter? Vous vous remettrez, alors et...
Mais Ergazy l'interrompit et, en s'adressant à Akgoul prononça fermement :
— La banquet, dans le restaurant, tout est payé. Et les hôtes sont invités.
Акgoul s'adapta vite au mari :
— Certes, certes, il ne faut pas remettre. Et moi, Dieu merci,je suis presque saine. Vers les fêtes je sortirai absolument.
— Pourquoi vous risquez ainsi ? — s'adressa à celle-ci Jannat.-il est clair qu’il est encore tôt à vous sortir de l'hôpital. Et la dernière fois vous ne fîtes pas une cure à la fin, on se dépêcha à la maison. Voici cela se tourna par une nouvelle crise. Avec le coeur on ne plaisante pas...- Jannat garda le silence en souhaitant passer la conversation à un autre sujet, demanda : — Et comment tout cela est arrivé? Vous vous êtes chagrinées, non ? Et qui cette femme étrangère ?
Акgoul eut pitié de Jannat et dit en réponse :
- Nous avec cette femme grandissions ensemble. On ne se voyait pas beaucoup d'années. On était assis voici, on se rappelait l'enfance, les parents. Beaucoup de raisons étaient pour se chagriner...
— Je vous dis que vous ne devez pas vous inquiéter. Et vous vous dépêchez encore à la maison, — prononça Jannat, en rajustant une mèche de cheveux sortie de dessous du fichu.
Elle souhaita à la belle-mère du rétablissement rapide, dit que demain elle viendra avec Arman, et sortit avec Ergazy de la chambre. Акgoul se chagrina du tout. “L'or, pas une personne! Est ce que le malheur m'enlèvera une telle belle soeur?” Elle pleurait doucement, et cela apportait l'allégement. “Impossible, impossible qu'Arman soit capable d'un tel... Demain, dès qu'il vienne me voir, je sonderai tout moi-même. Il est temps de parler avec lui sérieusement...” Et, s'étant calmé un peu, elle commença à attendre l'arrivée du fils.
Акgoul trouvait qu'elle communiqua à la belle-soeur le mensonge sacré sur sa partenaire selon le malheur. Mais ces mots vinrent à propos.
Sa nouvelle connaissance commença à guérir en effet. Pour cela considérablement favorisa le propre fils. Jagypar, dès qu'il apprit qu'on emmena la mère à l'hôpital, pensa beaucoup et survécut , et ensuite jour et nuit il ne s'éloignait pas du lit de la malade. Quand la mère reprit connaissance, sa première question était : “Comment ça va , le fils ?”
A vrai dire, Bibi et Jagypar avaient un désaccord complet. Mais lui, ayant souri, prononça :
— Tout est bien, maman. Tu es inquiétée par Bibi? Elle est occupée toute autour de la maison , elle va venir chez toi. La mère regarda le fils d'un regard soupçonnant :
— Alors pourquoi tu es si triste ?
— C'est pas le temps pour la gaieté à moi, si tu es malade ainsi ? Et avec Bibi nous nous débrouillâmes de tout . C'est elle, qui se vexa contre moi — voici et elle parla de l'absurdité. Tu te remettras un peu — elle viendra et te demandera pardon...
Dans les yeux éteints de la mère brilla une étincelle de l'espoir.
— Eh bien, plaise à Dieu! Soyez heureux les deux...
La mère croyait le fils, elle savait — il ne lui mentait pas dès l'enfance
La situation d'Akgoul était encore peu enviable. Comme promettait, Jannat vint le lendemain chez la mère avec Arman. Celui-là demanda à la fin du rendez-vous: “Va toi, Jannat, les enfants attendent, et moi je reste encore ici”.
— Maman, — dit Arman, dès qu'ils restèrent à deux, — permets de dire une chose.
— Dis, si pas toi, qui m'écouter ?
— Tu ne te fâches pas contre moi pour ce que tu entendes. Je ne peux pas plus avec Jannat... je décidai de quitter.
— Quitter ? Comment "quitter" ? Elle quoi, une chose, peut-être, pour toi ?
— Je demande, ne te fâche pas. Je trouvai le bonheur.
— "Tu trouvas" de nouveau, et encore le bonheur! Toi quoi. Tout le temps, tu étais malheureux ?
— Oui, j'étais malheureux, seulement et je ne savais pas cela. Et maintenant — je suis heureux. Je rencontrai une femme... Elle s'appele Bibi. Nous nous aimons.
— Que tu dis, mon cher? Reviens à toi! Où tu mettras ces deux, qui sont plus sucrés, que le miel, plus chers, que la pupille de nos yeux ?! Est ce que tu es capable d'une telle scélératesse et tu réussiras à quitter Saken et Daoulet ?!
— Eh bien, s'ils sont si chers à vous , je les laisserai à vous...
Акgoul s'asphyxia de l'indignation. Elle ne pouvait
plus prononcer un mot et seulement elle gémit doucement.
L’infirmière de service courut et éconduisit Arman.
Le lendemain Jannat vint. Sans soupçonner du malheur pèsant sur sa tête, la belle-soeur parlait longtemps des préparations à la fête. La belle-mère, en écoutant, ne put lui communiquer une nouvelle amère. En partant, elle dit: “Je vois, la fête réussira. Tout l'espoir à toi, cherie”. Et elle commença à s'agiter de nouveau: “Qu’est ce qui arrivera avec eux, mes pauvres enfants et petits-fils ? Pour qu'il se ravise, Arman! Peut-être, cette Bibi trouvera dans elle-même au moins une étincelle de la pitié humaine et n'enlèvera pas le père aux enfants...”
Jannat partit, et Akgoul comme couchait n'ayant pas bougée, tant elle restait dans la même pose.
Аrman ne venait plus. Par contre souvant près du lit de la mère était Jannat avec les enfants. On parlait du même: comment mieux célébrer l'anniversaire d'Ergazy. Mais Akgoul se dépêchait maintenant de sortir de l'hôpital déjà non pour cette fête, mais pour s'opposer au malheur, qui menaçait la famille. “conjurer le mauvais sort, conjurer le mauvais sort !” — cette idée ne la laissait pas pour une minute.
Pas de mots, l'éloge encourage un homme. Il est un bon soutien dans le travail de chacun. Le soutien est nécessaire à tout talent. Bien qu'il arrive que d'une motivation pour l'inspiration à un autre homme sert son ambition. Notamment l'ambition, le désir de la gloire, de l'honneur, le désir d'être le premier parmi les premiers à tout prix — possédait Ergazy maintenant. Pas sans mire lointaine il décida de célébrer l'anniversaire coûte que coûte avec un chic. Et rien ne pouvait le détourner de cette idée, même la maladie grave de la femme, plusieurs années partageant fidèlement avec lui la joie et le chagrin. Dans l'anticipation des toasts attendus, il présentait, comme les gens après la tablée diront : “Regardez, Ergazy- déjà une soixantaine, et de quel gaillard il a l'air!” Enfin, il arriva un jour de la fête. La célébration passait dans le Palais de la culture.On habillait sur les épaules du héros de la fête un après l'autre des chers surtouts avec une bordure et des galons. On offrait des magnétophones, des transistors, des récepteurs. Dans les harangues on pouvait entendre les appels flatteurs à Ergazy, comme : “l'encyclopédie des connaissances” ou “tulpar de la science”. On soulignait : “tant de gens il éleva dans la science”, “ tant de gens sous sa direction soutinrent les thèses de candidat”. On utilisait toutes les épithètes louables et les métaphores. Toutes les vertus du héros de la fête, d'une grandeur comme une tête d'épingle, se gonflaient excessivement. Deux anciens amis, dont Ergazy chassa du travail autrefois, s'étant attendris, déposaient des baisers et l'embrassaient.
Le héros de la fête se rendait compte que tous les mots —sont vides. Mais peu à peu ils faisaient leurs affaires. À quelque moment Ergazy pensa: “Et pourquoi pas, proprement, vides?” Soudain il sentit, comment il grandit dans ses yeux. Il se redressa et regarda les réunis, comme il voulait dire : “Voici moi lequel!”
Après chaque salutation suivante à son adresse Ergazy se soulevait et saluait respectueusement quelqu'un dans la salle. Il savéra, il faisait comprendre : “à vous le tour de parler”.
La banquet de fête passait le lendemain dans le restaurant. Et le louange à l'adresse du héros de la fête d'anniversaire, prononcé à la veille, s'obscurcit en comparaison de celui qu'on entendait ici.
De longues tables couvertes des nappes amidonnées blanches comme neige, étaient pleine de victuailles. Quoi ici n'était pas seulement! Et les plats-kazy kazakhs, la carte, le tchujak, le foie fumé. Et les pommes rose apport d'Alma-Ata pêle-mêle avec les pommes d'ambre limonka, les citrons - les oranges, et les bananes-les ananas! Et les boissons — pour le goût de chacun!
Les hôtes étaient accueillis de Jannat avec les amies. Deux-trois amis d'Arman prenaient les cadeaux pour Ergazy. Le héros de la fête d'anniversaire trônait dans un fauteuil confortable. Il avait une chemise de la blancheur éblouissante et un costume neuf...
Même ici, pendant la propre fête d'anniversiare , il examina les venus le féliciter par un regard critique estimant. “Yapyrmay, comment ce Sarsen à nez pointu est semblable à la chouette, au moins expédie-le attraper des souris pendant la nuit. Et qui celui-ci, maigre, long ? Je vieillis, on voit, je ne reconnus mon ami ancien Sikymbay. Oui, je reconnaîs lui — il s'attifa comme un tel dandy. Pouah, comment je ne voyais pas cela plus tôt que son nez est exactement de renard. Mettre une paire d'oreilles aiguës de deux côtés de la calvitie, peut-être, tu confondras avec le renard corsac de steppe!Et cela, d'une manière intéressante, qui s'allongea, comme un héron sur une jambe.”
À ce temps Kountouar entra dans la salle. Ses cheveux bouclés autrefois noirs comme une résine, devinrent gris, mais en général il est svelte et bien fait comme auparavant, comme le temps ne le prend pas. Ses lunettes brillaient par les verres dans la monture d'or. Jannat embarrassée évita les yeux de Kountouar, elle ne subit pas son regard direct. À la rencontre de l'archéologue sortirent les amies de Jannat, elles le prirent sous les bras, passèrent en avant. Ergazy changea de la tactique: il n'attendait pas, comme tous les autres, quand ils s'approcheront et salueront, mais lui-même , il se dépêcha à la rencontre du hôte.
— Excuse-moi, d'être en retard pour la partie solennelle, — disait Kountouar après avoir embrassé amicalement et salué Ergazy. À ce jour significatif il rejeta tous les doutes et les offenses. — pour six heures on retarda l'avion à Alma-Ata à cause du temps défavorable au vol.
— Rien, l'essentiel que tu vins quand même! — répondait Ergazy joyeusement. — Vraiment je craignais que tu ne seras pas du tout...
— Comment, comment! Comment manquer un tel das-tarkhan! — plaisantait, comme d'habitude dans des tels cas, Kountouar. Et d'un sourire mou il saluait les jeunes, ayant le temps de l'entourer. — Pendant les anniversaires je préfère visiter pas première, mais la deuxième partie.
La plaisanterie du vieil archéologue était soutenue par un rire uni sonore. Il semblait, à l'arrivée de cet homme bon et gai, adroit pour le mot, aiguë de l'esprit tout s'llumina autour, comme si dans la salle s'allumèrent des feux supplémentaires. Et soudain Ergazy eut une humeur mauvaise, s'attrista.
“Ce Kountouar a de la chance! Venu seulement, toute l'attention à lui. Les jeunes se donnent un mal de diable, sont prêts à regarder à la bouche, attrapent à la volée chaque son mot. Et de quoi il les enchante?”
Avec l'apparition de Kountouar tous, comme à l'ordre, commencèrent à se mettre aux tables. Jannat pour ne pas rencontrer les yeux même du père de Daniel, pénétra au bout de la salle et s'assit là. En face de Kountouar fut Arman.
Syzdyk - le président de la commission à l'occasion de l'anniversaire, un des hôtes, les plus honorables, le leader du soir solennel d'hier, sans s'attarder prit la parole et aujourd'hui.
—Chers amis! — commença-t-il, en ajustant librement d'une main la cravate. — nous nous réunîmes aujourd'hui ici pour continuer la fête en l'honneur de notre cher ami, un des savants éminents de la terre kazakhe, notre cher Ergazy. Ses mérites devant la Patrie sont grands. Et Syzdyk répéta tout ce qu'on parlait hier. Il finit les paroles par un toast en l'honneur de son directeur: - Du succès à toi, cher Ergazy, beaucoup d'années de la vie! — l'orateur renversa crânement le petit verre du cognac.
Dans le ton similaire on prononça encore quelques toasts. La dernière parole était donné à Kountouar:
— A tout âge un homme a des joies, — dit-il d'une voix tranquille mais assez forte. — Devant l'impulsion et l'impertinence de la jeunesse la vie ouvre grassement ses secrets. Un jeune homme est appelé vers l'exploit par le rêve d'exprimer ce que personne ne dit au monde pas encore. A l’âge mûr l'homme est fier de cette conscience que la vie en arrière était consacrée au travail honnête et la lutte pour le demain lumineux du peuple natal. C'est un prix essentiel du vécu. Mais il y a encore une mesure —ce sont des propres honneur et conscience de l'homme, non tachés ni de la trahison, ni de la tromperie . Si ce n'est pas la fierté pour lui ?! — Kountouar était fidèle à la sagesse populaire: tu veux aider un ami dans le besoin — souffle lui, comment tu agirais dans le cas donné, toi-même. Mon cher vieux ami Ergazy! Notamment de cela tu peux être fier aujourd'hui devant nous, les contemporains, devant tous, qui se mirent à te féliciter C'est pourquoi j'arrivai ici, malgré nombreuses occupations, et la distance. De l'âme je te souhaite du bonheur et de longues années de la vie! Je propose de lever un toast pour la santé d'Ergazy!
Les yeux baissés vers le plancher, un héros de fête pensait tristement: “Oh mon Dieu ! Est-ce que Kountouar ne connaît pas mon vrai attitude envers lui ? Ou il joue de lui-même le brave coeur ? Et peut-être ? C'est exact! Notamment maintenant, ici, il décida de me faire honte et humilier ainsi”.
Mais Kountouar , sans ombre du doute et, comme on dit, sans garder rancune, continuait à parler :
— Il faut reconnaître, cependant, et la faiblesse des vieillards devant les jeunes. Un homme est jeune — et ses enfants sont petits. A peine ils grandirent, il est juste le temps de vivre et vivre aux parents, mais ici vient la vieillesse! Nos fils et filles ne nous suivent, mais choisissent leurs propres chemins. Et, en général, ils préfèrent dans la vie les chemins non battus. La joie des enfants devient ta joie, le chagrin des enfants — ton chagrin. Il n'y a pas dans la vieillesse d'un homme plus heureux de celui, qui donna à son fils-petit oiseau des ailes solides, la raison claire et le coeur chaud! Grâce à Allah, ici, mon cher ami Ergazy, tu peux être fier. C'est pourquoi je lève le toast et pour ta famille, pour ton épouse fidèle, l'amie de la longue vie! Malheureusement, on me dit, elle est gravement malade et ne peut pas partager notre joie totale...
Je propose aussi un toast pour ton fils, qui protège et caresse tavieillesse! Et pour la santé de ta belle soeur... Kountouar s'arrêta court. Il cherchait par les yeux Jannat. Enfin, il trouva. Tous, qui connaissait l'histoire de l'amour de Jannat et Daniel, prêtèrent l'oreille: “Quelque chose sera maintenant!.” Cependant Kountouar regardait Jannat avec chaleur et bienveillance. — à ta santé, Jannat, — prononça-t-il doucement et but.
Juste à ce moment près de l'entrée se fit entendre le bruit. Dans la salle se fraya un passage, littéralement dit, quelque compagnie bigarrée, qu'on ne voulait laisser passer les personnes de service près de la porte.
La compagnie tenait évidemment la direction vers les tables de fête. En tête marchait courageusement une jeune fille en perruque rouge feu. Sa figure assez mince était revêtie étroitement d'un gilet rouge. Un long cou, la féminité des épaules et des bras étaint soulignés par un chandail. Dans les oreilles — des boucles d'oreille d'or. Jannat reconnut facilement Bibi, qu'elle voyait plus tôt.
Derrière Bibi pas si fortement, s'approchait de la table son amie. Celle-ci avait un air plus modeste. Quelques femmes entrèrent encore avec eux. Arman sauta, accourut, s'inclina en invitant la compagnie vers la table. Le coeur de Jannat se serra. Elle sentit la faiblesse et... le malheur inévitable-ainsi l'alouette selon le moindre souffle de la faible brise dans le ciel clair sent l'approche de la tempête. “Non, non! — tentait de se calmer Jannat. — ça ne peut pas être!”
Encore jusqu'à cela Jannat remarqua qu'Arman était assis en jetant des coups d'oeil à tout moment vers les portes d'entrée. “Qu'est ce qu'il y a avec lui, il attend quelqu'un?” — elle se perdait en conjectures. Maintenant tout est clair. Cependant Jannat par tout l'aspect tâchait de montrer aux proches que rien de particulier ne se passa pas. Pour ainsi dire, elle endormait la vigilance des présents. Elle-même se retenait à peine pour ne pas éclater en sanglots.
La banquet gronda par l'abondance des plats, des toasts, des compliments, tout était au goût, et la plupart, en s'en allant , trouvait : “la fête réussit à merveille”. Seulement malheureuse Jannat revint chez soi, tuée du malheur: Arman partit accompagner Bibi.
Elle était couchée avec les yeux ouverts, le sommeil ne venait pas. Un certain moment, elle ne subit pas , se mit à pleurer. Enfoncée dans le coussin, elle sanglotait doucement, en craignant de réveiller les enfants... Au point du jour elle entendit les pas d'Arman. Il entra, ayant ouvert les portes par la clé, et en se taisant se coucha sur le divan dans la salle. On eut habitude il y a longtemps. Si le mari revenait comme ça, au point du jour, Jannat trouvait : “Il joua trop longtemps aux cartes avec des amis...” Aucunes autres idées lui ne venaient pas à la tête. Et il n'y avait pas le temps pour les réflexions. A peine elle leva des langes le premier-né — le deuxième naquit. Chaque jour — les soins, les soins des enfants. Seulement parfois, presque avec frayeur, Jannat se demandait : “Est-ce que mon amour d'Arman passa entièrement aux fils ?” Ces derniers temps, dans les soins à la maison, de la malade Akgoul, du banquet du beau-père, Jannat comme si oublia du tout qu'elle a un mari. Chez elle n’apparaissait jamais le désir de lui reprocher ce qu'il revient chez soi tard. Alors pourquoi aujourd'hui tout se révolta dans elle? La jalousie. Oui. Jannat compris qu'elle aime le mari, comme au premier jour de la rencontre...
Le matin la belle-mère téléphona. Elle interrogeait, comment fut l'anniversaire. Jannat, comme elle pouvait, répondait , d'une voix vive, ferme . Mais en elle-même elle suppliait: “Pour qu'elle ne sache rien! Autrement elle, pauvre , ne se remettra pas de la maladie”. Cependant le coeur de la mère est sensible au chagrin des enfants. Malgré tous les efforts de Jannat, Akgoul comprit que la belle-soeur est attristée de quelque chose. Et c'était assez que la femme pauvre se persuade : “on ne peut pas être à l'hôpital plus. Il faut aller à la maison! Bien sûr !” Elle réussit à persuader les médecins, et l'on permit à s'en aller de l'hôpital “se voir avec des petits fils”.
А ce temps-là à la maison son fils parlait, en s'adressant à la femme :
— Je dois te communiquer... Je demande, ne te chagrine pas, quand tu apprends tout.Il s'agit... que je pars. Pour toujours...
Par la douleur retentirent les mots du mari dans le coeur de Jannat. Mais elle avait des forces à se maîtriser, elle répondit tranquillement :
— Je vois.
— Je te laisse la chambre, les meubles. Jannat sourit avec regret :
— Les fils sont aussi me laissés bienveillantement ou tu prends avec toi-même ? —Et elle se détourna pour qu'Arman ne puisse pas voir les larmes aux yeux.
Le téléphone sonna. Le coup de téléphone était persistant. Jannat leva lentement le récepteur
Акgoul, par la voix émue, communiqua qu'elle s'ennuya des petits-fils, et demandait Jannat de venir la prendre. Puis, comme si s'étant ressaisie , s'intéressa:
— Et où Arman ?
— Ici. Il est avec une valise entre les mains, il va partir.
— Où ?
— Apprenez cela de lui-même, — à travers les larmes prononça Jannat.
Акgoul comprit qu'il se passa irréparable.
— Appelle vers le téléphone Arman.
Quand le fils prit le récepteur, la mère ordonna presque :
— Avant mon retour ne pars pas!
— Bien, — répondit Arman , — j'attendrai. Il parlait, comme si rendait service à la mère. Vingt minutes ne passèrent pas comme Akgoul était sur le seuil.
— Le fils, — elle se mit à parler, en reprenant haleine à peine, — si tu me trouves comme la mère, accomplis ma volonté — n'oblige pas à pleurer les enfants et la femme.
— Non, la mère. Je ne suis dans les forces à se soumettre à ta volonté.
À cause de moi Bibi divorça avec le mari. Maintenant c'est à mon tour de sacrifier...
— Fais grâce, remets-toi! Si tu me dis ça, à ta mère, je ne me pardonnerai jamais que je te fais naître un tel et te nourris. Au moins tu es mon seul dans la vie, je te maudis! — et Akgoul commença à s'affaisser lentement, puis elle tomba à la renverse, ayant perdu connaissance.
Elle ne reprit plus ses sens. Comment les médecins ni tâchaient d'aider, ils ne réussirent pas — le coeur. ne subit pas un grand choc nerveux.
Et maintenant — pleure, Arman, lamente toi, Jannat, aie le chagrin, Ergazy! On ne peut pas rien ni corriger, ni rendre. La mort est impitoyable, et vient toujours intempestivement, au moins vis cent ans. Si la mort avait une âme, elle aurait honte de ces malédictions, que l'humanité lui envoie. Mais combien que vécut un homme, après lui resteront toujours ses rêves non réalisés... C'est pourquoi dans la mémoire du peuple la vie de chacun est estimée pas par la quantité les années vécues, mais par des affaires réalisées.
Seulement maintenant Arman comprit que la mère lui rendit toute la vie, jusqu'au dernier soupir. Plus tôt même dans les pensées il ne pouvait pas se présenter que tout arrivera ainsi. Si on pouvait supposer seulement, seulement savoir!
Il n'y a pour un homme du châtiment plus dure, que la conscience du propre crime. Il n'y a pas de la cour plus terrible que la cour de la propre conscience . On ne peut partir nulle part, nulle part se cacher.
Jannat éprouvait aussi difficilement la mort de la belle-mère aimée. Seulement Ergazy était retenu extérieurement, bien qu'il ait peur lui-même. Les larmes montèrent aux yeux, comme si se figèrent à eux.Tout, il se pétrifia dans le deuil... Tout fut étrange.
Le beau-frère cadet d'Akgoul selon le premier mari, arrivé d'urgence pour les obsèques de la région lointaine prit la parole d'adieu. Lui, Jakyr, il grandit dans les bras d'Akgoul et l'aimait, comme le fils. Les sanglots lui serraient la gorge, les larmes couvraient des yeux..
— Jengue, tu me remplaças ma propre mère , m'élevas, m'élevas... Je ne pus pas entendre les mots des recommandations, rester assis près de toi, gravement malade... Et cela je regretterai jusqu'à la mort. Adieu!
On donna la parole à Kountouar.
—Chers... parents, — commença-t-il lentement, — si parmi les oiseaux il y a tels , comme les cygnes, parmi les animaux —les cerfs élaphe blancs, Akgoul était l'ornement du monde parmi les femmes. Mais la mort ne connaît pas de pitié! On ne peut pas rendre Акgoul . Et nous devons prendre courage dans notre chagrin total. Cher Ergazy! Tiens toi ferme, nous comprenons, si grande est ta tristesse, et nous la partageons. Sois aux enfants un support sûr. Sache, comment le savait faire Akgoul, les soutenir à temps, les réjouir et calmer. Que la mémoire Akgoul couronne non seulement le granit gris, mais aussi habitera pour toujours dans ton coeur...
Entre-temps dans la maison d'Ergazy on couvrit la table funèbre, que soit profond le chagrin de Jannat, mais revenue du cimetière, elle était obligée de retenir les larmes et recevoir les gens. Et soudain à ce moment... elle vit des telles femmes entrant dans la maison, qui étaient mal venues à l'anniversaire. Ils s'approchaient d'Arman, par tout l'aspect en soulignant qu'elles vinrent exprimer la condoléance. Toutes en deuil. A la tête de nouveau était Bibi.
Jannat hésita un peu, puis elle marcha résolument à la rencontre des arrivants.
— Hors d'ici!, sortez!— cria-t--elle avec colère!
CHAPITRE TROIS
Quand Kountouar vint pour la première fois au travail à l'institut des recherches scientifique, il était étonné du mauvais équipement de la base scientifique. D'ailleurs, à cette époque-là, avant la Guerre nationale, plusieurs instituts n'avaient pas même de laboratoires. Et ces instituts eux-mêmes étaient un-deux et c'est tout...
Kountouar se rappelle, combien de vrais patriotes, de talents véritables vinrent alors dans la science. Ces gens ne craignaient pas ni les infortunes quotidiennes, ni le travail dur. Maintenant dans les institutions scientifiques beaucoup est changé. La base matérielle est renforcée. Les collectifs entiers travaillent sur les thèmes les plus importants pour le développement de l'économie nationale. Une telle méthode de l'organisation des études, certainement, ne peut pas empêcher la recherche individuelle. En effet, parfois une intuition mène le savant vers la découverte. Ou il peut arriver, qu'une découverte d'aujourd'hui —sert seulement du début de la série d'autres, d'une passerelle vers les résultats plus sérieux.
... Il s'avère dans la science ainsi que le rechercheur dépensa toute la vie pour la décision du problème , mais le but désiré n'est pas atteint. Celui qui va à la science, doit être prêt d'une telle victime.
On sait que le but de la science-révéler les lois générales du développement de la société et la nature. De telles lois sert de la base pour les découvertes. Certes,
cela ne signifie pas qu'il ne faut pas travailler sur les problèmes nécessaires à l'économie nationale, à l'économie du pays aujourd'hui, maintenant. Cependant pas le nouveau aujourd'hui — vit. Souvent les découvertes - deviennent les vielles déjà demain. Et la gloire te venant facilement, éteint bientôt avec la découverte obsolète.
Certainement, les plus grandes découvertes sont impossibles sans talent. Régulièrement et ce que même l'époque la plus progressive avancée peut donner les dizaines de mille académiciens et professeurs, mais... d'aucun Galois, Lobatchevsky ou Chokan. Le talent, en premier lieu, est nécessaire pour la science. Véritable. Pas simplement les connaissances. On peut les acquérir, mais talentueux — il faut naître.
N'importe quelle science — que l'eau du fleuve rapide. En luttant avec ses vagues, du bord opposé atteint pas chacun. Les autres, étant entré dans le fleuve , commencent à suivre le courant.
Il arrive pareil dans l'archéologie — la plus ancienne des sciences. En effet, il y a encore cinq mille ans, en enterrant le premier pharaon défunt dans le tombeau d'or sous les arches de la première pyramide, les gens savaient déjà alors découvrir ce tombeau. L'archéologie est née et vit depuis lors. En outre, ne changèrent même les voies et les moyens du travail de l'archéologue: le but et les plans naissent dans la tête du savant, et ensuite dans le cours du travail on prend un pic et une pelle. À vrai dire, aux fouilles des grands tumulus, ces derniers temps, on travaille à l'aide des bulldozers, des excavateurs, mais les archéologues avec une grande prudence croient à la technique, avec la crainte ils observent chaque mouvement de la voiture, ayant peur qu'on n'endommage pas des trouvailles précieuses.
Et voici à l'aide de ces peu compliqués le pic et la pelle on arrache la multitude de tombeaux, des vestiges d'une ville. Combien d'anciennes époques et civilisations apprit le monde! En plus pour cela: les Écritures de l'Egypte ancienne, les peuples Mayas, les Aztèques, les Sumériens. Les archéologues racontèrent aux gens des secrets de la grande culture des Hellènes, des Jeyhuny, des Kochans...
Kountouar Koudayberguenov appartenait au détachement des savants véritables, des enthousiastes, des gens, qui pour l'affaire, pour la science étaient prêts à sacrifier la santé et la vie... Maintenant il a soixante ans. Homme excentrique! L'autre à sa place serait devenu inquiet : à ce qu'on dit que vous, les parents, les personnes du même âge, les collègues? Il me faut rendre hommage! L'autre prendrait, comme Ergazy, organiserait la fête pompeuse d'avance, et avec lui — et l'éloge de la propre personne .
Кountouar agira autrement. Il invitera simplement de vieux amis chez lui-même à la maison à la tasse de thé. Ils resteront longtemps— dès le soir jusqu'à tard dans la nuit. Ils se rappelleront la jeunesse, chanteront les chansons aimées, qui chantaient auparavant.
Soixante!. Кountouar devint triste. Qu'est ce qui n'arriva pas seulement pendant ces années, quoi seulement il n'éprouva pas! Il y avait des joies, il y avait du chagrin. Le plus fâcheux que, ayant élu l'archéologie, il espérait atteindre beaucoup... L'archéologie lui semblait vivante et claire. Ah, la jeunesse candide!
Mais tout de même il résuma ses recherches, publia d'eux pas un seul livre. Et hier il porta tout au conseil scientifique, ayant régularisé une thèse de candidat.
Il regrette le plus ce que l'expédition Kayrakty, pour laquelle on passa ses meilleures années, n'apporta pas de résultats désirés. Et de nouveau les réflexions amères tout sur le même : “il ne peut pas être... Il ne peut pas être que sur le territoire du Kazakhstan à l'époque du bronze et plus tôt personne ne vive. Admettons que cela est ainsi. Admettons que par les terres des Kazakhs actuels dès les temps de leur apparition des fondateurs de la première culture étaient les Sakas et les Cimmériens. Mais d'où ils vinrent, d'où leur haute culture vint à ceux-ci ? En effet, ce sont les nomades. Si occupés par les déménagements constants d'un endroit à l'autre ils pouvaient, créer des monuments du bronze et du fer dans “un style animal ”? Il n'a pas de réponse à cette question.
À vrai dire, quelques trouvailles jettent la lumière sur le passé de la terre des Kazakhs. Ainsi, sur le bord d'Ichim était trouvé un os du mammouth khazar. L'année passée déjà ici, dans l'expédition de Kayrakty, on découvra deux dents de l'éléphant. Selon ces trouvailles on peut supposer, que les temps anciens les bords d'Ichim, et les bords de Jaksart étaient couverts des bois. Pour le moment rien à dire plus.
À son 'arrivée —aux obsèques d'Akgoul — il visita de nouveau l'expédition. Et il ne découvrit rien de nouveau consolant. Seulement à la profondeur de deux mètres (la période de l'anthropogène) on trouva les os du boeuf sauvage. Кountouar ordonna qu'on les envoie au musée de l'histoire naturelle de l'Institut de la zoologie de l'Académie des Sciences.
Si cette année on ne trouvera rien, il faut en effet fermer l'expédition de Kayrakty.
Plein de telles méditations était assis maintenant le savant dans son cabinet spacieux.. Quelqu'un frappa à la porte.
— Entrez, — invita Kountouar. Mikhaylov entra. Ces derniers temps il était le chef des travaux de terrassement de l'expédition. Dans las mains de Vassily — deux immenses sacs à dos, chevronnés, lesquels il apporta à la chambre , comme des petits enfants.
— Je vous salue, Kountouar Koudayberguenovitch, —dit Mikhaylov, en baissant prudemment son fardeau au milieu de la chambre, — voici, s'il vous plaît.
—Qu'est-ce que c'est ?
Au lieu de la réponse Vassily commença avec savoir-faire à dénouer les sacs à dos. Le deuxième jour après votre départ, - il se mit à parler, - nous trouvâmes le tombeau entouré de la pierre... On commença à creuser. On arracha les murs. Nous regardons — un angle est plus haut des autres. Tout comme une réception solennelle dans le royaume enchanté! On trouva voici quoi - sans se dépêcher il sortit et mit soigneusement les tasses, fondues du métal inconnu. Кountouar sauta de la chaise, s'approcha précipitamment aux trouvailles :
Vous quoi ? Comment pouvez-vous..! Pourquoi ne me communiquâtes pas ?!
— Oui d'abord on décida - de communiquer, mais on changea d'avis ensuite. Pourquoi déranger un homme plus tôt. Vassily commença à sortir les autres objets trouvés aux fouilles — des dalles quadrangulaires , dessinées de long en large.
—Ce sont ou les écritures, - il continuait, — ou le jeu comme notre domino. Je ne sais pas, mais, au total, il y en a beaucooup.
Кountouar mit une tasse, quelle tenait dans les mains, se précipita vers les dalles. Agenouillé, il prenait la première , la deuxième, la troisième... Il les alignait, invertissait, joignait dans des dessins compliqués, amenait à quelque ordre inconnu à Vassily. Ses mains tremblaient un peu, en trahissant une grande émotion .
— Yapyrmay... disait doucement Kountouar, comme en craignant d'effrayer quelqu'un ou quelque chose. Il se leva prudemment des genoux, en examinant les dalles placées. Sur le visage la joie, les yeux étincellent dans le sourire. - quoi te donner pour souyounchi ?
— Que d'un cadeau pour moi soit votre joie!
— Comprends-tu, quelle nouvelle tu m'apportas?! Et en effet, sans ton obstination, ne serait rien maintenant dans nos mains!
Après le voyage récent à Kayrakty Kountouar fut penaud tout à fait. Ayant appris qu' il n'y a et qu' il n'y aura aucuns nouveaux résultats, il voulait terminer déjà les travaux de terrassement. Alors Mikhaylov manifesta sa persévérance: demanda la permission de creuser quand même jusqu'à l'automne.“Il est incommode de congédier les ouvriers, avant la fin de leur contrat”, expliqua-t--il. Кountouar accepta.
—Il y a une quantité innombrable de telles pierres, —dit Vassily, en faisant savoir que son mérite personnel n'est pas grand du tout.
— Si mes pensées se confirment que ces pierres — sont des monuments du début de l'époque du bronze ou du temps encore plus précoce, nous sommes des témoins de la grande découverte! Donc il y avait ici une culture la plus haute, longtemps avant les Sakas! Non, combien on vaut?En route! Toi en voiture? Allons!
On était arrêté du coup de téléphone. Кountouar leva le récepteur.
— Je vous écoute,-répondit-il gaiement, sans forces à calmer la joie.— Bonjour! Pas compris. — Dans la voix s'est fait entendre un étonnement.
— Répétez, s'il vous plaît!
— On reçut votre certificat d'une pension à titre personnel, —prononçait tendrement de l'autre bout du fil une voix féminine molle. — Ergazy Medjounovitch fixa pour demain le conseil extraordinaire scientifique, où personnellement, avec l'honneur on le remettra à vous.
Кountouar reconnut: parlait la secrétaire d'Ergazy, qui venait d'être embauchée récemment. Un des djiguites-railleurs l’apprit à appeler le chef non comme Medjnounovitch du nom du père Ergazy, mais Medjounovitch que signifiait “ patronome -d'imbécile”. Et maintenant la femme et parlait d'une telle manière:
— Ergazy Medjounovitch vous demandait venir chez lui demain à onze heures.
Кountouar se mit à trembler de la méchanceté l'embrassant. Il ne put qu'exprimer entre les dents :
— Quelle pension de retraite ? Est ce que je lui demandais la pension de retraite? Qui parviendra à résoudre le problème des monuments de Kayrakty?..
Rien compris, la femme se mit à parler encore plus tendrement :
—Probablement, lui-même Je ne le sais pas. Il ne m'ordonna que de vous inviter demain vers onze au conseil.
Coléreux Кountouar jeta le récepteur. Tout à l'heure il était joyeux, les yeux brillaient. Et soudain il devint triste. Il se tut, se laissa tomber dans un fauteuill. Il s'assit couvrant les yeux par les mains, sans changé de pose il prononça doucement:
—Ergazy m'envoya à la retraîte. Il m’appelle, veut remettre le certificat du retraité...
Dans ses intentions Ergazy ressemblait au chat caché, aussi — en tapinois, sournoisement — faisait ses affaires noires.
Le directeur de la filiale comprenait que lutter à ouvert avec son ami ancien, il est irraisonnable . C'est pourquoi il se servit de la possibilité d'envoyer l'archéologue au ... repos mérité. Il estimait— que Kountouar lui-même ne trouvera pas des mots du reproche, parce que , comme si, tout est d'après la loi.
À vrai dire Ergazy, il parvint difficilement à la décision du destin de Kountouar. Il réfléchissait assez longtemps, avant qu'il commence à recueillir les documents de l'archéologue pour la retraîte. Et il craignait le plus que les papiers tomberont à l'académicien Verguinsky. Ce n'est pas un secret pour personne que Verguinsky appréciait haut les mérites de Kountouar dans l'archéologie, l'estimait comme un homme. Il est naturel que l'académicien ne permettra pas de licencier du travail le rechercheur connu sans son désir. C'est pourquoi Ergazy pour que personne ne l'ait soupçonné de la partialité, décida de régulariser à Kountouar non simple, mais la pension de retaîte à titre personnel. Et même pour que l'affaire gagne sans faute, il commença à attendre l'opportunité.
Le cas survint. Verguinsky partit bientôt pour la mission étrangère de longue durée, de six mois. Le lendemain, Ergazy ramassa les papiers préparés et vint chez l'adjoint de Verguinsky. Il expliqua son ardeur ainsi :
— Je me soucie de la pension de retraîte à titre personnel de Kountouar Koudayberguenov . Une affaire n'est pas facile, bien sûr. Bien qu'il soit talentueux et connu dans la science, mais toute la vie il passait comme des travailleurs ordinaires .. Bref, je ne sais pas, comment faire. Tout, je me suis exténué. En effet, ce n'est un secret à personne — c'est mon meilleur ami. Et voici, malheureusement, il a soixante ans... Il travaillait longtemps dans notre institut, dirigeait parfois les expéditions, écrit quelques livres. Certes, je sais les lois et je comprends que formellement nous n'avons pas le droit de demander la personnelle... Il vaudrait mieux peut-être, que l'académicien lui-même signe les documents , mais je n'eus pas le temps de préparer tout avant son départ. C'est pourquoi je vins avec cette demande chez vous. S'il vous plaît, ne refusez pas...
L'adjoint réfléchit.
— Mais peut être, il vaut mieux quand même, si signe Verguinsky, — dit-il. — Ne soyons pas pressés, attendons son arrivée.
— Votre autorité est pas moins, — tâchait de corriger la situation Ergazy. — Et on connait Kountouar. À qui - à qui, mais lui , probablement, on permettra la personnelle.
L'adjoint prononca à la méditation :
— Regarde, un homme de soixante ans et mais il est si gaillard! Pas trop tôt pour lui demander la pension?
— Que dites-vous, que dites-vous! Certes, pas tôt. L'archéologie — une telle science, où les gens sont usés vite. En été un homme rôtit au soleil, en hiver prend froid quand il fait froid... Et creuser la terre —pas près la table écrire. Kountouar est d'une apparence jeune. Mais en vérité le pauvre a une mauvaise santé ...
— Est-il possible ?! Alors nous allons demander la pension, mais de travailler à lui ou pas travailler, qu'il décide lui-même, — termina l'adjoint.
C'était il y a longtemps. Maintenant, grâce aux soins infatigables d'Ergazy, le certificat d'une pension de retraite à titre personnel vint, enfin. Ayant entendu alors de l'adjoint des mots “travailler à lui ou ne pas travailler, qu'il décide lui-même”, Ergazy eut peur que son idée pourrait échouer . Et pour plus de sécurité il ne procéda pas à des pourparlers avec Kountouar .. “Il vaut mieux, — décida-t-il, — de convoquer le conseil et devant tous délivrer à lui le certificat du retraité. Il ne peut pas être que Kountouar dise :“ je ne prendrai pas... Et à la retraîte je n'irai pas ”. Il aura honte des réunis!” — pensait ainsi, voulait ainsi Ergazy. — Et faire tout devant les gens — il est moins soupçon de mon intérêt personnel et de la participation. Tout en honneur”. Il commanda spécialement pour "le titulaire d'une pension à titre personnel" le classeur doré, prépara des cadeaux .. Mais... Dans l'âme Ergazy eut peur, se tourmentait dans les doutes :“ Peut-être, je me pressai quand même ? Je ne mis pas encore fin dans mon affaire...”
Pour de telles méditations il y avait une raison. Il y a deux semaines on annonça les élections à l'Académie. Dans l'archéologie — une place vacante du membre correspondant. Une fois Ergazy posa sa candidature déjà, mais il ne passa pas. De nos jours il n'eut pas d'adversaires. A vrai dire... Peiljan, devint il y a une année un docteur ès sciences. Si un disciple aimé pose aussi aux élections sa candidature, on aura que sur une vacance — sera deux. Les voix se partageront, et Ergazy peut ne pas passer de nouveau. Peiljan devrait se gêner rivaliser avec lui, son bienfaiteur. En effet, Ergazy fit beaucoup pour lui à la soutenance de la thèse de candidat et particulièrement-de doctorat!
D'autre part le bienfaiteur lui-même connaissait parfaitement bien le caractère et les habitudes du docteur ès sciences nouveau cuit. “Et pourquoi je me pressai de le sortir en docteur! Il fallait patienter quand même jusqu'aux élections...” — il était désolé maintenant. En trouvant qu'il fut son tour sortir aux académiciens, Ergazy décida de parler avec Peiljan. Celui-là, ayant croisé les mains sur la poitrine, fit serment qu'il n'a pas l'intention de poser sa candidature. “Est ce que je suis, fou ?! Le frère aîné est sur le chemin du tor , et est ce que je vais remonter sur la tête ? ?! Non... Maintenant — votre tour. Après vous, certes, — le mien”.
Et quand de la filiale de Kayrakty de l'institut on proposa une candidature d'Ergazy, Peiljan — “le disciple aimé”, le partisan et le continuateur du professeur — le soutint et... avança simultanément en même place sa propre candidature , seulement de l'autre
établissement scientifique!. Ergazy tomba en désarroi. Curieusement prétendre, mais il faut de nouveau parler avec Peiljan plus sévèrement. S'il ne retire pas la candidature...
Mais justement puisque Ergazy connaissait son pupille, lui, ayant pesé toutes les chances "pour" et "contre", continuait à douter du résultat positif du conçu.
Le conseil scientifique d'aujourd'hui consacré à la sortie solennelle de Kountouar au repos mérité, contrariait un peu le cours des principaux événements. En effet, pas quelqu'un d'autre, que lui, Ergazy, doit et inaugurer et diriger selon le lit nécessaire ce conseil. Il peut durer longtemps — avant le passage du savant à la retaîte chacun tâchera de lui dire des mots chauds ... Un sera un vieil ami, l'autre — un admirateur de son talent... Mais maintenant vraiment il n'y a rien à faire, le conseil est fixé, les gens sont prévenus et... préparés. Probablement, on réussira à tourner tout et à un moment. Et ici ces élections! À cause d'elles, certes, il traîna et avec le passage de Kountouar à la retraîte et aucunement jusqu'ici n'a pas choisi le temps pour ériger le monument sur la tombe d'Akgoul...
Ergazy appuya catégoriquement le bouton de la sonnette. Entra dans le cabinet la secrétaire aux les yeux bleu clair rayonnants. Les cheveux teints aux blancs. Non, elle n'entra pas , mais comme si elle entra en nageant. Ayant embrassé d'un regard le chef, elle demanda avec la coquetterie non dissimulée :
— On m'invitait ?
Ergazy retint involontairement le regard sur la secrétaire, s'émerveillant de sa posture royale.
— Vous téléphoniez hier à Koudayberguenov ? — demanda-t-il, en tâchant de cacher le sourire content.
— Certes.
— Qu'est ce qu''il répondit ?
— J'inscrivis tout... Il dit que qu'on se conseille.-Elle regarda l'agenda. — Il rappela Einstein. Il dit encore : “Soixante — pas trente, chaque minute est chère”. Je lui remarquai : certains hommes à l'âge de soixante-sont mieux des autres jeunes. — la femme de nouveau avec compréhension regarda le chef.
— Ensuite ? Quoi ensuite ?!
“Au conseil je ne peux pas venir, - la secrétaire lisait. — d'urgence je vais à Kayrakty. On découvra là de belles trouvailles...”
— Quoi encore ?
— “À Alma-Ata je ne reviendrai pas, avant que je ne termine pas les recherches”. Eh bien, il recommandait avec la régularisation de la retraîte ne pas dépêcher. Mais si,
il dit, on se dépêche, qu'on écrive un ordre sans lourdeurs administratives superflues.
— Ouf! — reprit haleine Ergazy, comme un fardeau lourd des épaules tomba . Le destin lui-même le met en garde : il ne faut pas envoyer Kountouar à la retraîte. Il vaut mieux ne pas chauffer la situation...
— Vous, tout à fait, je vois, vous êtes surmené , fatigué, — se mit à parler avec soin la secrétaire .
Non, que dites-vous! Simplement je suis content que Kountouar ne peut pas venir au conseil , que le conseil peut être remis et... — Ergazy sourit: — Je suis content que je te vois.
— Vous plaisantez!
— Non, sans plaisanter... Restez aujourd'hui après le travail!
— Pourquoi ? — sourit naïvement la femme.
— Eh bien,-eh bien... s'il faut vraiment expliquer...
— Regardez seulement... On remarquera — pas de fin de ragots .
— Il faut faire prudemment, sagement, — en entrant dans le rôle du protecteur, dit sentencieusement Ergazy.
La secrétaire de la même façon que'entra, sortit du cabinet. Ergazy, regardant après elle , pensait : “Quand même la vie est une belle chose! Seulement pas toujours nous l'estimons. Tantôt le travail, tantôt d'autres soins, et là, tu regardes, et la mort non ‘ de l'autre côté des monts... En effet, si précieux est seulement un regard, un sourire d'une telle femme!”
À ce temps une secrétaire apparut de nouveau .
— On vint chez vous, — comme autrefois en souriant coquettement, prononça-t-elle.
— Qui ?
— Votre ami. Celui-ci... Le docteur, comment lui, j'oubliai... Un tel long ...
— Et-e, Peiljan, non ?
— Oui.
— Demande, qu'il entre.
L'amour véritable — est un tel sentiment, une telle union, laquelle ne peuvent détruire ni le temps, ni les infortunes quotidiennes. Même s'il est sans réciprocité, et alors l'amour donne à l'homme les grandes forces pour la vie, aide à vaincre, surmonter le chagrin.
Notamment l'amour, l'amour de Jannat, menait Daniel sur le chemin de l'oeuvre difficile, non battu , quand il créait son livre.
Beaucoup de temps passa déjà depuis qu'il lut la critique de Peiljan à propos du manuscrit. Prêté l'oreille aux conseils du père, il le refit encore et encore. Enfin, il porta le roman à la maison d'édition. On y fit connaissance du futur livre et accepta de publier.
— Je lus avec une grande émotion et plaisir, — dit à l'auteur un des critiques principaux. — on voulait seulement que la narration soit plus étroitement liée à nos jours. Cela renforcerait dans une grande mesure le roman.
— Montrer une époque contemporaine... Au sens propre du mot cela n'entrait pas dans mes projets créateurs, — répondait Daniel. — Dans le livre il faut voir non seulement ce qui est écrit, il faut lire et le non-dit. Prendre quand même les lignes d'amour. Est-ce que l'on peut ici parler de certaines relations archaïques? Beaucoup dans le monde changea depuis longtemps. Éternel restait seulement ce sentiment. Et le coeur du jeune homme amoureux parle et tremble justement qu'il y a une mille années .
— D'accord avec toi, en ce sens, que l'amour est le même que des milliers d'années, il élève l'homme. On ne peut pas oublier seulement et de l'autre — l'homme devint tout à fait différent. Les autres sont ses idéaux... Je pense voici, à quel point sans réserve était l'amour, pour ainsi dire, chez Kozi Korpesh - Bayan.
— Oui, certes, aujourd'hui le fondement lui-même des relations est autre. L'amour est aujourd'hui une union libre des gens. Entre eux ne se lèvent pas par la barrière des contradictions de classe.
— Il ne vous semble pas que l'amour n'est pas si sans réserve et si dévoué maintenant ?
— Le tournant assez inattendu. Mais je trouve quand même que la force de l'amour dans sa propreté, dans son éternité.
— Voici et moi, je parle du même. Autrefois Sparetra aimait infiniment le mari. Si toujours de nos jours nous voyons des tels exemples? La constance ...L'inconstance en amour ... Pourquoi est-elle ... ?
Daniel pensa. Encore une fois — à Jannat. “Elle me laissa... Quelle est la véritable cause de cela? ¬ Si l'amour l'appela ou... elle ne résista pas devant les séductions d'Arman? Et peut-être, quand même, moi... Je ne me trouvai pas tout près, je ne la protégeai pas contre le malheur par mon amour ? Supposons , moi...” Et encore la question lancinante: “Alors elle ne ...m'aimais pas? Donc, tôt ou tard elle trahirait?”
Tout se révolta contre cette conclusion dans l'âme et la conscience de Daniel. “Pas de cause, probablement, quand même comment tout naquit entre nous de l'enfance. Jannat s'habitua simplement dès le bas âge, et ensuite, grandie un peu, en plaisantant tout baptisa par l'amour. Elle se confia sincèrement à l'intégrité de son sentiment. Mais voici un vrai amour vint, sur la voie apparut... Аrman.. Non, Jannat ne tricha pas! Est-ce que tu lui diras :“ Aime-moi, et non Arman? ”Non cela qu'au coeur d'autrui mais aussi au propre coeur tu n'ordonneras pas... Je sais, je sais que Jannat ne m'aime pas, mais l'oublier je ne peux pas!”
Tout cela, comme une foudre, passa dans la tête de Daniel, alors qu'il était assis à
la méditation, en se taisant, devant un critique feuilletant son manuscrit. Ensuite il prononça:
— L'amour, aujourd'hui, est aussi vivant et fort. Seulement nous, les écrivains, ne pouvons pas encore, nous ne savons pas en parler avec une force nécessaire et une passion. Il faut écrire de l'amour, présent, victorieux, écrire plus souvent et plus...
— Il s’agit de cela. Maintenant tu me compris? Mais nous nous éloignâmes. A propos des tribus des Sakas, sans rien dire, il est intéressant de lire. Cependant toi, n'oublie pas notre conversation...
Un homme est fait étonnament! Il fallait à Daniel se rappeler Jannat, le matin, ou entendre son nom, comme le coeur se battait dans l'émotion jusqu'à la nuit profonde ... Est-ce qu'il ne vivait pas d'après les lois du même amour, comme au temps des héros de l'ancienne poésie épique ? Et l'issue du malheur est la seule — la mort ? Il existe, en effet, et la vie! Elle est donnée à un homme pour lutter pour son triomphe et la poésie, qui sont les plus chers dans le monde.
Les amis cependant répétaient à qui mieux mieux : “Assez de se tourmenter , Daniel. Dans la vie est tant de jeunes filles - que de fleurs au champ. Là non seulement glebionis segetum vif aux grands yeux, et les muguets tendres, et les violettes, les myosotis, et les tulipes de steppe! Choisis...” Une fois même on persuada de faire connaissance avec une jeune chanteuse. La jeune fille était belle, et la voix — propre, tendre.
— Eh bien, et comment ? — lui demandèrent les gars ensuite.
— Pas de mots, comme elle est bonne! — disait sincèrement Daniel qui fut au concert de la nouvelle connaissance.
— Certes, on peut parler du mariage?
— Avec qui se marier ? Avec elle ou avec ses chansons ? Je ne connais pas du tout cette personne , et pas de désir de connaître.
Une autre fois une étoile montante du jeune ballet elle-même le trouva. Après quelques rendez-vous elle demanda tout droit:
— Je te plais ?
— Certes! Comme tu peux ne pas plaire à quelqu'un! Seulement plus que toi, j'ai plus de sympathie pour une autre, — répondit un jeune écrivain.
— Aussi à moi, Hemingway! — rit "l'étoile".
Les jours passaient, se bougeait légèrement le travail du nouveau roman sur Jannat, sur la vie, sur l'amour... Seulement les lettres du père pouvaient détourner Daniel du travail.
Les lettres donnaient de nouvelles idées, obligeaient à penser et apportaient quelque joie inexplicable, claire et élevée. Il reçut aujourd'hui une lettre. Le père communiquait:“Je vis parmi plusieurs monuments archéologiques. Si sont celles-là des trouvailles dont je rêve.
Il est dommage que ces nouveaux venus énigmatiques je trouvai maintenant, et pas aux jours de ma jeunesse. S'il suffira du temps offert par le destin pour le travail ?
Certains sont pressés de m'envoyer à la retraite. Il y a une question qui m'inquiète. Si ces monuments ne se mettent pas à parler à moi — je ne partirai pas en tout cas, plutôt — je mourrai parmi eux...”
D'une part, Daniel était content de l'humeur optimiste du père. D’autre part, les actions de ceux "certains" accablaient et l'offensaient.
Il était notamment dans une telle humeur, quand une fois il vut brusquement Peiljan. On se salua. Et Peiljan, comme si rien entre eux n'était, dit :
—J'entendais parler, ton roman voit le jour. Je suis content de te féliciter! Je lisais la dernière variante, je voyais que tu pris en considération toutes mes remarques. Oui proprement, si tu ne pris pas en considération, le roman pouvait être édité également.
— Si c'étaient les remarques insignifiantes, pourquoi tu y insistais ?
— Eh bien, mon vieux! C'est clair — je voulais t'aider, comment pouvais-je! En plus non seulement je pensais à elles, je demandais l'avis d'un homme intelligent.
— Quel genre de l'homme, qui peut penser pour les autres ? Où était ta tête ?
— La mienne à moi, — rit Peiljan. — Seulement voici cet homme influent la tourna un peu et inclina à sa partie.
— Eh bien, on voit, ton cou est tel qu'on peut tourner la tête où tu voudras. Que faire...
Daniel s'étonnait de la complaisance imaginaire et l'humilité de Peiljan. “Qu'y a-t-il? Où il conduit, qu'est ce qu'il conçut, que veut-il de moi ? Autant que je sache, il n'est pas tel pour voici si facilement de se dévoiler devant les autres”.
— Oui proprement il n'y a aucun secret, — se mit à parler de nouveau Peiljan.- Toi même, tu connais cet homme . Il est un ennemi numéro un de ton père.
— Mon père n'a pas d'ennemis ni sous le numéro un, ni deux, ni trois . Il ne causa du mal à personne dans la vie.
— Est-ce qu'il ya des ennemis chez un homme seulement alors, quand il fait mal à quelqu'un? Le mal vient plus souvent des gens qui ont une âme mesquine. Quoi, tu ne compris pas encore? Je dirai directement: l'ennemi de ton père-Ergazy. C'est lui qui envoie
Kountouar à la retaîte, démet du travail.
— A la retaîte? Mais est-ce que cela signifie qu'Ergazy fait une affaire hostile ? Et en général il n'est pas capable d'une lâcheté.
— Quoi, à ton avis, une lâcheté ?
— Quand selon une instigation de quelqu'un on calomnie un homme.
Peiljan riait doucement :
— Eh bien, le djiguite. Tu te fâches encore contre la critique!
— Rien, verra le jour le livre, tu deviendras plus doux, tu pardonneras aux vrais amis leurs gaffes.
—Certes! Si répondre méchamment le mal pour le mal, ce n'est pas la peine de vivre.
En cela tu as raison. Je fis une bonne affaire pour ton père.
— Qu'est-ce que c'est ?
— Ne t'emporte pas, écoute mieux! Un de ces jours à l'académie il y a des élections. Еrgazy posa sa candidatue au membre correspondant. Donc pour refroidir son ardeur, moi, je ne suis pas contre la présentation de ma candidature à la même place
Certes, il y a peu d'espoir , qu'on m'élise. Par contre -Ergazy ne passera pas — les voix se partageront.
— Tu plaisantes? Tu penses si Ergazy devient académicien, à mon père il sera pis?
— Et, dis ce que tu veux! Je suis sûr — ton Oliviy pense différemment.
— Pourquoi, tu dis incompréhensiblement ou tu es inquiété du sort de mon père ?
— Voici une question! Je ne suis pas un ennemi de ton père!
— Tes mots ne sont pas les paroles d'un ami.
— Interprète comme tu veux. Seulement juge toi-même, où est la logique: je m'oppose à l'ennemi de ton père , alors qui suis-je pour lui-même ?
— Ne fais rideau, mais ce que tu fais, — est la plus vraie lâcheté.
— Même, je fais sourde oreille à ces mots, nous nous comprendrons ensuite. Maintenant, je communiquerai encore voici quoi... Un de ces jours je me rencontrai avec Ereke, il demandait que je rappelle ma candidature. Je dis, je ne ferai pas cela. Plus court, nous parlâmes ferme, maintenant nous sommes en conflit .
Daniel ne pouvait pas comprendre encore, qu'est ce qu'il faut de lui à Peiljan. “Mon Dieu, qu'est ce qu'il ya avec lui, comme il est chez le mollah à la confession, il découvre toutes les cartes. Non, une telle obséquiosité n’est pas vers le bien. Peiljan n'est pas naïf”. Daniel, occupé par les pensées, comme entendait à travers le sommeil sa voix insinuante :
— Je me persuadai définitivement de l'insignifiance d'Ergazy. Je sais qu'il causa une fois beaucoup d'ennuis à ton père. Je demande, parle avec lui, qu'il me pardonne tout, — se repentait Peiljan. — Et qu'il ne se calme pas. Ergazy peut passer aux académiciens. Il a beaucoup de liens.
Daniel, en tentant de déviner encore les intentions cachées de l'interlocuteur, demanda :
— Tu, dis pour que le père ne se calme pas. Comment comprendre cela ?
— On ne peut pas demeurer les bras croisés, il faut écrire quelque part... Ton père sait quoi faire. Avec son opinion, j'en suis sûr, on prendra en considération partout!
Enfin... Enfin le pas perfide de Peiljan devint clair jusqu'à la fin. Comment ne pas être saisi d'effroi de cette lâcheté? Même la sueur d'excitation apparut sur le front. Il lui semblait, comme s'il est impliqué dans les petites affaires sales.
— Jusqu'à quoi peut rouler un homme! — Daniel murmura dans la colère.
CHAPITRE QUATRE
Jusqu'ici Arman ne pensait pas à sa vie. Il vivait , il vivait... Tout était à son service. Les études pesaient — il mettait les livres de côté. Il fut menacé de rester pour une deuxième année - les parents se précipitèrent au secours immédiatement. La mère persuadait, implorait les professeurs, promettait que le fils “sera corrigé, s'enlèvera, apprendra”. Et Arman passait de la classe à la classe.
Akgoul et Ergazy mirent toutes les forces pour que les examens d'entrée à l'institut soient passés. Ils utilisaient toutes les possibilités: l'autorité, la connaissance, le service... Même à l'époque où il était étudiant, s'il arrivait que le fils comblait un examen, les parents “le passaient eux-mêmes”. Non sans leur participation il resta à travailler à Alma-Ata.
Il reçut tant bien que mal le diplôme d'études supérieures.
Et ensuite il commença à travailler dans l'expédition de Kountouar. Pour ce moment-là il ne remarqua pas , comment il se passionna pour la ribote, le jeu de cartes. Quand les parents comprirent cela et s'alarmèrent, ils ne voulaient rien si sincèrement, que marier Arman. Alors, apparut Jannat. Mais est-ce qu'un polisson peut être raisonnable du mariage? Il ne pensait que rester dans le restaurant, passer la nuit aux cartes... Cependant, si Arman sortait de la maison, et Jannat commençait à se renfrogner, en exprimant le mécontentement, la pauvre mère protégeait son fils . “Qu'il est jeune, — elle disait — Deviendra grand — comprendra. Vous vraiment pardonnez.
Les derniers jours Arman reconsidéra chaque son pas, surestima chaque acte, passa en revue tous les événements depuis qu'il se rappelle, et... jusqu'aux obsèques de la mère. Il fut saisi d'effroi, comment inutilement et avec insouciance il passa les années : “à quoi je menai la mère et moi-même et ma famille!”
... Аrman ne pouvait pas tranquillement se coucher sur le divan, il se retournait du côté à l'autre .. “On ne peut pas vivre plus ainsi . Si comprendre — moi je tuai la propre mère, qui n'était de rien coupable”. Par contre pour qu'il devienne un homme, maintenant pouvait lutter Jannat seule. Mais il lui fallait se rappeler la femme, comme se levait côte à côte une autre image — Bibi.“ On plaisanta, et ça suffit!. J'ai une famille: Jannat , deux fils ”.
Jusqu'à ce temps le mot "la famille" était pour lui un son vide. Tout se tenait aux épaules des parents. La famille était pourvue par Ergazy. Et Jannat ne s'adressait jamais au mari avec les demandes, comme : “Il n'y a pas de celui-là, que tu prennes...” Seulement maintenant Arman se rendit compte que ces années il était un papillon chauffant les ailettes près du feu des autres.
Maintenant, quand le malheur l'obligea à penser à la famille, il se perdit: qu'est ce qu'il faut faire? Il se rappelait les situations lues autrefois dans des livres ou vues au cinéma... Il faut, certes, travailler. Mais où travailler ? Qu’est ce qu'il pourra faire ? Que veut-il faire ? À un homme qui ne s'habitua à aucuns devoirs, le travail était partout à la peine. Quelques habitudes et les savoir-faire, au moins une petite persévérance dans l'élimination des premières difficultés — rien de cela n'était pas chez Arman. Il s'embaucha au premier,deuxième, troisième établissement.. Mais il ne s'attardait nulle part longtemps.Il partait "pour convenances personnelles". Une fois il se rappela que devant la mort de la mère provisoirement il travaillait à l'usine. Et voici il alla là-bas de nouveau.
Le maître de l'atelier — Akhmetkaly rencontra Arman. Il écouta attentivement. Ayant appris son chagrin, il dit avec sympathie:
— Oui, avec la mort, le frère, rien à faire. Elle vient, quand tu n'attends pas, et emporte, qu'est ce qui voudra. Et voici quelle chose réussit parfois: que mieux homme, il meurt plus vite. Et au moins tu te brise : pleure, sois désolé, lamente toi — rien n'aidera pas. Alors, le gars, tu es adulte, tiens le bec hors de l'eau. Nous trouverons du travail, — ajouta le maître, en essuyant les mains par le tablier de la toile. — Seulement voici quoi ? Tu ne veux pas se salir les mains. Aujourd'hui on t'accepteras, et demain tu boiras...
— Je finis avec cela, il y a longtemps...
— Bien, le gars, maîtrise-toi. Va, mets-toi au travail. Arman tâchait; il était concentré, fermé et silencieux. Le premier jour jusqu'au déjeuner traînait le marbre vers la machine-outil de coupe. Pendant une pause il resta sous l'ombre, sous l'avant-toit. “Nous allons à la cantine!” — lui crièrent les gars de l'équipe. Il n'alla pas. Après la pause il commença à couper la pierre, mais le fait ne réussissait pas. Il travaillait avec acharnement, presque inconscientement, il voulait s'oublier, se libérer au moins pour un certain temps de l'image de la mère, tout le temps étant devant lui.
Sans succès.
Et ainsi dix jours .
Аkhmetkaly ne parlait presque pas à Arman. Seulement il s'approchait, regardait, comment celui-là comme se démène au dessus du morceau de marbre gris, et il s'écartait de nouveau. Quoi conçut Arman tailler de cette pierre immense de grandeur d'homme ? D'abord le maître ne comprenait pas et voulait dire : “De quoi faire des ronds dans l'eau, mets- toi au travail”. Puis il se rappela quel genre de l'homme est Arman, se rappela son état et ne dit mot de nouveau, ne jeta le reproche : pourquoi tu ne t'occupes pas, dit-on, du travail planifié ?!
D'abord Akhmetkaly semblait que son nouvel ouvrier passe simplement en vain les jours. En se taisant, met-il stupidement à côté de la pierre l'acier rougi au feu de la lame du burin et bat infatigablement à son manche par le marteau. Mais depuis qu'à la surface du marbre gris commença à se dessiner la représentation du visage humain, le maître remarqua — Arman commença à travailler comme obsédé, dix — douze heures par jour, et pas sept, comme il faut. Il passait la nuit à l'usine. Il ne lui suffisait pas le jour! Il ne laissait pas ouverte la chambrette dans l'atelier maintenant, et il mit aux portes le cadenas...
Si plus tôt Akhmetkaly passait chez Arman , maintenant et il ne le faisait pas. Le vieux tomba malade . Les gars de l'équipe, tous, savaient déjà qu'il travaille sur la sculpture d'un homme, et ils ne posaient pas des questions superflues.
Dans dix jours Akhmetkaly guérit. Venu au travail, avant tout il jeta un coup d'oeil à Arman. Il fut frappé, ayant vu, comme celui-là se soucie de la sculpture de la femme.
— Mon dieu, — en tâtant prudemment le marbre, disait Akhmetkaly, — il ne ressemble pas, et il ressemble à Akgoul décédée.Il ressemble à son chagrin .
— Je voulais montrer, dans quels tourments elle mourait et comment elle était abandonnée... -répondit aux mots du maître Arman. — Excuse- moi, mon frérot, mais jusque ce temps il m'est incompréhensible qu'est ce qui l'amena à la mort subite?
— La mère ne supporta pas la déchéance du fils unique. à ses yeux ..
— Mais tu dis d'une manière ... Impossible de comprendre. Tu étais son fils unique. Toi...tu es vivant. Comment cela?
Аrman cria presque avec un soupir triste:
— Oui mieux à moi de mourir, que vivre! Le maître ne commença plus à interroger rien. Désolé, secouant la tête, il s'écarta.
Revenu du congé, le directeur de l'usine Kassymov ordonna — de faire du marbre gris, amené de Kirghizistan, un monument à un savant célebre défunt . La commande était urgente et demandait une exécution immédiate. Аkhmetkaly, ayant reçu l'instruction, se mit à réfléchir. Ensuite il se dirigea chez le directeur, s'est mit à parler tout droit:
— Nous n'avons pas de marbre gris. Каssymov s'étonna :
— Où il disparut?!
On ne plaisante pas avec le directeur, il était un homme coléreux et rude. Certes, Аkhmetkaly, se rappelait qu'Arman commença à tailler la pierre sans autorisation. Cependant à ce moment il décida de prendre la responsabilité sur soi.
— Nous l'utilisâmes pour une bonne affaire, —dit le maître comme on peut plus bienveillamment, comme tentait d'inspirer le même sentiment au directeur.
— Quel genre de bonne affaire ?! — se mit en colère à la réponse Kassymov.
Аkhmetkaly tâchait d'être tranquille.
— Vous vous rappelez, — il commença de loin, — en automne nous embauchâmes en qualité d’un tailleur de pierres un gars, nommé Arman...
Tu parles de ce fainéant, dont le père est professeur ?
— Oui, de celui-là. c'est ainsi ... Il est un fils unique chez les parents...
Le directeur ne fit pas terminer, il coupa rudement:
— Je sais...il se tourne les pouces, l'ivrogne, le joueur de cartes passionné. On prit en vain. Quel ouvrier de lui?
— Oui, c'est ainsi. Mais... On peut encore faire du gars quand même un homme. Il n'est pas si fichu.
— Je doute. Et pourquoi tu m'y pérores ? Comment est-ce lié à l'affaire ?
— Vous voyez... Le professeur est seulement un beau-père. Et la propre mère du gars est morte bientôt après votre départ .
— Eh bien, quoi? La mémoire éternelle à celle-ci ...
—On rendit la pierre à Arman, il demanda... D'elle le gars, lui-même tailla une sculpture de la mère.
— C'est-à-dire comment il tailla? — Kassymov se mit à hurler. — Il est sculpteur , non? Alors, pourquoi on l'embaucha comme un ouvrier simple?
— Oui, lui, à vrai dire, lui-même, il ne savait pas qu'il peut faire une sculpture...
— Eh-e, rien à faire dehors! Au moins, il versa de l'argent pour le marbre ?
— Non.
— Alors de quoi nous parlons ? On lui offrit ce marbre, oui ? Tu comprends au moins, vieille ta tête, quel dommage est causé à l'usine?
— Probablement, le dommage considérable... Par contre quel monument!
Ici vraiment Kassymov éclata:
— Eh, toi que tu siphonnes? Nous sommes qui ? L'artel à forfait des pierres tombales ? Je n'ai pas besoin de vos sentiments! Je ne les coudrai pas au plan! Nous sommes une entreprise d'État...
— Oui, mais, jetez un coup d'oeil, jetez un coup d'oeil seulement qu'il réussit à créer, cet Arman! — sans céder à l'humeur du directeur, disait Akhmetkaly. — Le monument n'est pas encore fini, mais déjà maintenant c'est une création de l'artiste. Nous penserons tous, comment l'inscrire au livre de recette, où obtenir les fonds.
Kassymov se leva du fauteuil. C'était un homme, qui chaque étape dans le service considéra du point de vue du plan de l'usine. Et vraiment si quelqu'un lui était un obstacle en voie de la réalisation du plan, ce "quelqu'un" devenait son premier ennemi. Que ce soit au moins son propre fils. Immédiatement, il le guiderait au droit chemin ......
Кassymov ne vit aucune symbolique dans la sculpture, aucune maîtrise d'art. La pierre resta pour lui une pierre. Et quand même, en tâchant d'être objectif, encore quelques fois il contourna autour du bloc. Ayant examiné d'une manière exigeante tout, il dirigea le regard lentement à Arman figé au côté:
— De la nature de quelqu'un faisais-tu ou comment?
— Non. De la mémoire... La sculpture de la mère... dit Arman.
—De la mère ? Ah oui... Agrée mes condoléances. De quel âge était -elle?
— Elle avait cinquante.
— Il y a encore des enfants, outre toi?
— Non.
Probablement, plus Kassymov ne savait pas que dire à Arman. il ne savait pas qu'il faut entreprendre avec ce monument. Il le contourna autour encore une, deux fois , toucha des mains...
J'en traînais cette pierre presque sur moi-même, — s'agita de nouveau le directeur.
Аkhmetkaly comprit: celui ne respectera pas maintenant et Arman,i l va l'attaquer. C'est pourquoi de nouveau comme si rien ne se passa, il se mit à parler d'une manière convaincante:
— Voici merci! Par contre quel monument on eut!
On eut quel monument ?
— Beau! Remarquable!Vrai!
— Rien de beau, de remarquable je ne vois pas. Un vieux maître haussa les épaules avec regret: comme on dit, les volontés sont libres!.
— Mais vous n'examinâtes pas! Jetez un coup d'oeil bien! — insistait-il.
—Et comment, je regarde, à votre guise? Combien de belle roche on lança au vent! Ne savez pas, vous même,pourquoi ne commandâtes pas dans l'atelier du bureau des pompes funèbres? — s'adressa-t-il à Arman. — Ici et maintenant pas de marbre, pas de monument...
— Si, il y a un monument. Seulement l'aveugle ne le voit pas! — d'un air sombre, presque légèrement répondit Akhmetkaly.
Le directeur, sans lui prêter attention, continuait:
— Maintenant, si vous êtes de tels esprits lucides, dites, qui remboursera à l'usine le dédit? Comptez : le paiement à la mine, le transport...Et de cela il s'agit. De quoi parler ici? Vous traduire en justice il faut, immédiatement en jurtice, voici quoi!
Restant silencieux à côté, Arman prononça:
— Nous paierons de l'argent.
Mais le directeur ne l'écoutait pas. S'étant retourné rapidement sur les talons, il se dirigea résolument au cabinet. ll y leva les tables de l'équipe pour le mois écoulé et s'étonna encore plus: Аrman n'y figurait pas. Кassymov appela tout de suite le comptable:
— Vous payiez le salaire à Arman?
— On payait, — répondit.le comptable
— Pour quoi on calculait, si le gars ne travaillait pas un jour à la machine de coupe?
— Mais voyez vous , dans les ordres du travail à la machine de coupe on figurait.
— Qui fermait des ordre écrits?
— Comme il faut, le maître Akhmetkaly
— Plus loin au bois, il y a plus de bois! Je ne comprendrai aucunement une chose, — disait un directeur vexé .-Pourquoi ce vaurien de la famille de professeur provoque chez les ouvriers de l'équipe une telle compassion? Lui quoi, il a des besoins matériels?
—Est-ce qu'il s'agit de l'argent, — expliqua Akhmetkaly, apparu sur le pas de la porte. — Arman après la mort de la mère se tenait à peine debout . Lui-même , il faillit être à la tombe,il errait à travers l'usine comme perdu. Voici nous nous décidâmes ensemble : qu'au moins il trace, dessine, taille la pierre, pourvu que se remette! Mais, à quoi bon,il boirait ou encore inventerait quelque chose de pis. La norme mensuelle d'Arman était chargée aux équipiers. Tous les jours ils travaillaient une heure plus longtemps. Le plan, comme vous savez, on dépassa.
— Peut-être, vous vous mettrez , me payer mon salaire? Ainsi je vous ferai pas un tel "monument"! de bon coeur Аkhmetkaly éclata de rire :
D'accord! Roulez! Les gars subiront, les cous solides!
— Désolé pour le temps , autrement je prouverais...—Soudain le directeur se ressaisit - quelle sorte de familiarité provoqua-t-il? De nouveau, en tâchant d'accentuer chaque mot, il jeta un coup d'oeil à Akhmetkaly: — Vieille ta tête! Est-ce que tu ne sais pas : le plan brûle à la machine de coupe! Mais chez toi la machine-outil est inactive . Comment ordonneras- tu de considérer cela?
— Mais il finit à l'instant la sculpture, là — nous verrons.
— Je congédierai! Les deux congédierai! — avança Kassymov à Akhmetkaly. — Et qu'il paie immédiatement de l'argent à l'État pour le marbre! Autrement...—Кassymov parla d'une voix entrecoupée de la colère. — Et moi, je donnerai demain l'ordre de son licenciement. À la place de ce fainéant iront des vrais ouvriers!
— Si ce sera juste ? — demanda imperturbablement Akhmetkaly. — Peut-être, il ne vaut pas s'empresser ? On ne veut le gars se laisser marcher sur le pied .
Le directeur connaissait parfaitement Akhmetkaly — calme et tranquille en apparence, mais obstiné — Dieu nous en garde! Vraiment s'il conçoit quoi, obtiendra!
— Bien, — agita de la main Kassymov et s'assit dans le fauteuil.
Dans quelques jours Arman finit le travail du monument. Dire que c‘est une véritable oeuvre artistique, certes, on ne pouvait pas. Cependant passer devant,sans s'arrêter, sans jeter un coup d'oeil, — il était impossible aussi. Аkhmetkaly, en regardant l'image d'Akgoul gravée sur le marbre , suppliait le destin pour qu'une étincelle de l'oeuvre réveillée à la poitrine d'Arman ne le brûle pas, mais le sauve. Pour cela Akhmetkaly, lui-même, était prêt à faire tout.
Le lendemain Arman fut de nouveau près de la machine-outil. On coupait le grès gris amené des bords d'Il. Le gars accomplissait au jour le jour la norme, mais- de l'émotion de plus, comme autrefois,il n'éprouvait pas. Comme le robot établi, il regardait stupidement la surface monotone de la pierre. Il coupait, coupait, coupait... Sans aucune pensée, sans aucune inspiration. Bientôt le travail commença à l'opprimer par sa monotonie. Akhmetkaly, en observant du côté Arman, comprit son état. Il voyait : si ne pas aider maintenant le gars, celui-là tombera facilement et dégringolera la pente. Et voici une fois le soir, comme si s'étant rencontré par hasard avec celui-ci à l'arrêt d'autobus, le maître demanda :
— Eh bien, comment ça va, tu ne te fatigues pas?
Аrman répondit indifféremment:
— Est-ce que pendant un tel travail on se fatiguera? La machine coupe la pierre , mais pas moi. Je n'ai une occupation que le matin — arriver, et le soir — partir.
— Excuse moi, mais je te regarde et je pense : il ne te plaît pas, peut-être, couper cette pierre?
Arman ralentit un peu le pas:
—Et pourquoi, proprement, cela vous intéresse?
— Oui, je vois, je ne suis pas un aveugle. Quand tu faisais le monument de la mère- tu brûlais vraiment au travail. Et maintenant une telle indifférence...
— Lequel étais-je alors?
— Comment te dire... Un homme devient tout à fait autre, quand il obtient la satisfaction du travail. Tu arrivais plus tôt et partais le plus tard. Tu faisais de la sorcellerie vraiment, et pas tu travaillais. Et maintenant tout est différent..
Arman répondit:
— Alors une affaire était autre!
— Mais non, peut-être, tu étais mû non seulement par le sentiment du fils, mais aussi par le sentiment d'un homme qui se trouva soudain. N'est-ce pas?
— Certes, c'est vrai, — répondit Arman avec toute sincérité . — Ce que je fais maintenant, ne m'intéresse pas du tout. Ne pas du tout travailler? On a honte. Et à la maison chez nous il est difficile. Jusqu'à ce que le beau-père n'ait pas de nouvelle femme, il nous aide encore. Mais on voit déjà que aujourd'hui demain il amenera dans la maison une autre maîtresse. Alors avec la famille je n'aurai pas même de toit au desssus de la tête.
Аkhmetkaly s'attrista, mais le bon sens du gars était à son goût . De lui-même il remarqua : “Il est bon, bon,si l’on comprit l'essentiel. Tu seras un homme , si tu ne trahiras ses principes”. Il prononça à haute voix:
— Oui, il est difficile de faire ce que tu n'aimes pas du tout. Une chose pareille était plus tôt et chez moi. Le travail non aimé est un tourment, je dirai, une souffrance. Tu as un talent.-Le maître regarda amicalement le visage d'Arman. — Tu seras, peut-être, un sculpteur, eh?
— Vous vous moquez? Qui m'embauchera?
— C'est-à-dire comment qui? Je suis sûr: chacun, qui verra ce monument, s'intéressera à toi personnellement.
— En tout cas à l'atelier de sculpture sans formation spéciale on ne prendra pas. Il faut finir une école d'art.
— À la fois, le fils, rien ne se fait pas à la vie . Il n'est pas encore tard de t'apprendre. Peut-être on recrute des élèves...
— Je ne sais pas quoi vous dire.Si même et apprendre de nouveau, pour moi c'est difficile maintenant. Une famille...
Аkhmetkaly tenait ferme:
— Ta femme est-ce que ne travaille pas ? On peut vivre plus modestement, jusqu'à tu recevras la profession.
Аrman se taisait. Depuis que ma mère quitta la vie,
— Est-ce qu'on ne sait pas? L'oiseau aime le ciel, le poète — la liberté! Une femme ne comprendra cela jamais.
Oui, c'est vraiment exact, — confirma Arman, s'étant rappelé son propre état dans la famille. — Ils sont tous pareils.
—Pourquoi es-tu si triste? — Jaksybay se ressaisit aussitôt. — Excuse moi, j'oubliai du tout. Je viens d'aller de la mission, j'appris dans les journaux au sujet de la mort de ta mère. Agrée mes sincères condoléances. Oui, nous n'en avions pas de chance. Ma mère était une personne merveilleuse. Elle mourut encore jusqu'à mon deuxième mariage...
“Elle mourut à cause de tes tours?” — faillit demander Arman.
— Rien, — continuait Jaksybay, — nous tous, dans ce monde nous sommes des défunts potentiels.
— Tu as raison, la personne immortelle n'est pas encore née, — soutint tristement une plaisanterie amère Arman. — On regrette, certes qu'elle mourut tôt. Je serai à jamais redevable à sa mémoire claire.
Ayant compris qu'Arman est en proie du chagrin inépuisable, Jaksybay changea instantanément. Maintenant il était rendu mélancolique.
— Oui, la mère — une personne particulière dans la vie de chacun. Elle fit naître, elle nous nourrit, elle se réjouissait et était désolée avec nous. Et nous qui la tuâmes personnellement par notre propre incompréhension , maintenant nous sommes inconsolables. Voilà le monde de tout temps.
“Nous sommes ceux qui la tuâmes”. Ces mots percèrent le coeur d'Arman. Il en résulta comme si Jaksybay sait sa faute devant la propre mère . Ou cela échappa de lui par mégarde ? On dit vraiment que si quelqu'un veut appuyer sur son pied , il appuie sur le point sensible. Jaksybay continuait cependant:
— Pourquoi se tourmenter ? Encore personne des défunts ne se ranimait. Vivant doit penser du vivant. — Et il prit soigneusement Arman sous le coude : — Entrons, voici à ce refuge. Nous allons dissiper notre chagrin commun.
Arman ne vit que maintenant ils se trouvent devant le restaurant. Et il se réjouit:
—Allons! — Le premier, il commença avec hâte à monter un large escalier.
Le restaurant n’était ouvert qu’une demi-heure, c'est pourquoi il y avait peu de monde.
— D'abord nous voudrions une bouteille d' “extra”, — à peine assis, demanda Jaksybay une serveuse se trouva tout d'un coup. La femme mit immédiatement devant eux deux bouteilles; une — avec “extra”, l'autre — avec d'eau minérale.
Аrman était toujours obsédé des mots de Jaksybay,
En espérant au moins que la vodka étouffe la douleur, il se dépêcha de remplir deux grands verres se trouvant devant eux.
—A la rencontre! — but jusqu'à la fin, sans répit. Jaksybay ne but qu'une gorgée seulement.
Arman buvait pour la première fois depuis qu'il commença à travailler chez Akhmetkaly. Maintenant il sentit à la fois une forte ivresse.
- Que nous commanderons encore, Arman?
À moi égal, — prononça celui-là indifféremment et but maintenant une coupe de l'eau minérale. Il regardait Jaksybay, qui clignait de l'oeil à la serveuse, laquelle tout inscrivait soigneusement à son petit livret.
Jamais Arman ne buvait pas ainsi d'un seul trait. D'habitude il aimait prolonger le plaisir, causait chaleureusement et longtemps avec ses compagnons.Il ne supportait pas, quand on lui objectait et le cas opposé, il jouait des poings. Jaksybay eut une fois la chance de les éprouver.
Il se rappelle, quand il remarqua un regard évidemment noir de l'ami, manqua de courage pour tout de bon. En craignant que l'ami et cette fois jouera un tour, il éloigna sa coupe et mit à côté un petit verre.
— Je ne boirai plus, — l'assura Arman.
Jaksybay sans le vouloir prononça , néanmoins à haute voix :
—Cela n'ira pas ainsi. Je ne bois pas seul. Tu dois quand même me soutenir.
Arman se rappela brusquement les mots de Kountouar, que celui-là parlait près de la tombe de la mère, et... commença à les répéter à haute voix. Jaksybay tâchait d'analyser que cet homme bougonne à lui-même sous le nez ? Mais, n'ayant rien compris, il eut peur encore plus : “Il s'enivra tout à fait!”
La serveuse apporta les hors-d'oeuvres froids. Arman but encore un petit verre, puis — encore. Et soudain il saisit rudement Jaksybay par les bords du veston, attira son visage au sien, et ayant dévoré du regard demanda :
— Tu en parlais récemment du fils, qui tua sa mère?
Jaksybay ne comprit. Il pensa seulement: “Il est vraiment ivre , comme le porc” — et il voulait se lèver.
— Comme si je ne parlais rien décevant à toi...
— Non, je ne me vexe pas. Mais toi, il semble, tu dis : “le fils, tué sa mère...”
— Et! Oui , ce ne sont pas mes mots, — se rappela Jaksybay la conversation au début de la rencontre. — Je les lisais chez quelqu'un — par habitude toujours tout rejeter sur quelqu'un, il y agit de la même manière. — Si l’on n'oublia, il y a un tel aphorisme : “Quand naissent les enfants — la mère se réjouit. Quand meurt la mère — les enfants sont désolés”.
— C'est bien dit...-balbutiait Arman, — Oui, oui, il est juste. Certes, l'enfant est né c'est une joie! Et la mère meurt — est un chagrin incurable! — Les yeux d'Arman s'allumèrent de nouveau du feu méchant. Lui, comme pour la première fois, il était prêt à attaquer Jaksybay. — S'il est possible, dis, au contraire : naît l'enfant — la mère s'afflige, meurt la mère — les enfants se réjouissent?
— Pourquoi pas ? Dans la vie , certes, cela arrive. Est-ce qu'il est peu de mères, qui refusent les bébés ? Il y a des enfants, qui sont contents - très contents, quand meurt leur mère. “Enfin, — on pense, — on recevra le bien à soi !” Rappelle toi quand même les films étrangers à ce sujet...
— Ce sont des étrangers! S'il y a chez nous ... Cela ne doit pas être!
— Il arrive et chez nous des cas pareils.
— Cela ne doit pas être!
— Mais en effet, il arrive!
Les deux, imperceptiblement pour eux-même, s'échauffèrent. Arman claqua brusquement de la paume sur la table.
C’est impossible! — cria-t-il, ayant écarquillé les yeux à l'ami. — s'il ya de tels enfants, ce ne sont pas des gens!
Jaksybay se ressaisit et rit d'un air forcé.
— Certes, certes, — se mit-il à parler paisiblement, — de quoi on parle! — Et soudain il rayonna de joie : — Regarde, regarde, quelle belle femme! Oui, elle ne détache pas les yeux de nous!
Encore irrité, Arman tourna la tête de côté, où indiquait Jaksybay. De la surprise il se mit presque à trembler. Quelques gars dans les chemises amidonnées et une compagnie de femmes lui familière étaient assis au centre de la salle. Parmi eux — Bibi. Ayant remarqué qu'Arman la reconnut, Bibi se leva et lentement, comme si à contre-coeur,alla chez lui, en attirant l'attention des proches.
Bonjour, Armach! — salua-t-elle négligemment, rapprocha plus près une chaise et, sans attendre une invitation, s'assit. — je compatis à ton chagrin. Je venais chez vous, je voulais soutenir à une minute difficile. Mais... ta maîtresse est féroce. Elle m'attaqua et me chassa.
Je sais... Que ne fera pas un homme dans le chagrin.
— Elle est chagrinée, et moi, est ce que je me réjouis? Un homme doit savoir se tenir dans tous les cas...
La musique joua.
— Nous danserons? — proposa Bibi.
Il sentit d'être ivre, — il ne fallait pas aller danser, et ensuite... Cette Bibi... Mais la femme le saisit déjà par les mains et sortit au milieu de la salle. Il ne résistait pas.
— Je suis si malheureuse, — disait elle doucement.
— Pourquoi?
— Comment pourquoi? La mère de Jagypar, dès qu'elle apprit à propos de la mort de ta mère, faillit mourir aussi de la crise. Son fils m'accusa de tout et demanda le divorce. Après le procès il prit la vieille et partit quelque part. Imagine toi, quelqu'un a le coeur malade, mais je suis coupable...
L'orchestre jouait quelque mélodie sentimentale. Bibi, en se balançant dans un rythme lent, continuait à parler en chuchotant en mesure des pas harmonieux :
— Moi, je suis tellement malheureuse... je suis restée seule dans tout le monde!
Arman se taisait, en serrant ses mains. Il ne savait pas clairement quoi dire pour consoler Bibi. Le chagrin personnel pas encore fondu dans la poitrine serrait le coeur...
— Certes, — roucoulait cependant Bibi, — si réfléchir, je ne suis pas si malheureuse. — Elle regarda ses yeux, captait son regard. — j'ai mon Arman. C'est vrai en effet? Et moi... Seulement à cause de toi je divorçai avec Jagypar...
Ils partirent du restaurant ensemble. Ni demain, ni après-demain ni à la maison, ni au travail Arman ne se présenta.
CHAPITRE CINQ
Les Kazakhs disent : “Que vit le petit oiseau dans le nid, il le fera, quand partira” Pas par hasard naquit la sagesse populaire. L'exemple des aînés dans la famille est contagieux. Un bon exemple — les enfants grandissent sains du corps et de l'âme, un mauvais exemple — sache qu'ils iront dans la vie, comme on dit, avec une déviation dans l'âme . Le caractère, les habitudes des aînés, leurs regards sur la vie —les enfants absorbent avec avidité. Et, étant des adultes, font leurs conclusions, donnent leurs estimations aux actes des parents.
Après la mort d'Akgoul Kountouar passait deux fois à la maison chez Ergazy. Malgré leurs anciennes relations, il pensait: “Il faut visiter, faire dissiper son chagrin... ”Mais... jamais il ne trouva Ergazy à la maison. Et tout à coup il rencontra un des anciens amis. On parla de celui-là sur celui-ci. On se rappela pauvre Akgoul , on prit en pitié le mari prématurément devenu veuf . En étant confus un peu et en s'inquiétant, un vieil ami communiqua Kountouar:
— On parle qu'il n'est si désolé à propos de la décédée... Il s'avère que presque immédiatement après l'enterrement, il commença à passer du temps chez sa nouvelle secrétaire!
— Eh-eh, les gens sont ceux à qui mieux mieux noyer le poisson, — répondit Kountouar, — imagine toi , il ne lui est pas doux de rester à la maison, où tout rappelle la femme aimée.
— Mais pourquoi, — insistait sur le caractère équitable de ses mots l'ami, — Ergazy ne part pas de la maison, pour ainsi dire, à toi ou à moi? Et cette femme à lui — pas une parenté et pas proche! Qu'est ce qu'il oublia chez elle?
— Laisse, tout cela est un potin! — coupa Kountouar. Cependant le même jour il entendit, comment de la conduite indécente d'Ergazy s'indignaient leurs autres amis communs. Jusqu'à la douleur au coeur il lui devint fâcheux pour Akgoul.
“A quel point est cet Ergazy quand même un homme cruel! Il dit une chose, il fait l'autre. Sur le visage — comme un masque. Comment déjà quarante ans je ne peux pas examiner cela, qu'est ce qu'il ya chez lui sous le masque ? On n'a rien à dire: bon exemple pour le fils. Celui-là, le pauvret, — un mot seulement qu'un homme avec l'enseignement supérieur. En fait, il grandit pour rien adapté, l'ivrogne. Il faut parler avec le gars, quand même pour la mémoire sa mère. Oui en effet, et Jannat grandit devant mes yeux , presque une fille à moi. On ne peut pas les oublier”.
Le lendemain avec cette décision Kountouar partit vite pour l'expédition. La raison était trop importante:Mikhaylov communiqua qu'il y a des nouvelles trouvailles archéologiques.
À Kayrakty il passa trois mois. Au temps plus lourd pour la jeune famille il n'y avait pas à côté d'un tel vieil ami fiable, lequel était Kountouar.
L'archéologue s'inquiétait pas inutilement. Bientôt après la mort d'Akgoul Ergazy appela chez soi Arman et Jannat.
— Mes enfants, — s'adressa-t-il assez mollement, — tout ce temps, nous vivions ensemble, je ne me montrais avide pour vous. Si je gagnais beaucoup ou peu — tout était le vôtre. Dans cette maison nous réunit, unit Akgoul. Maintenant elle n'est plus...—Il garda le silence, comme si non dans les forces à parler des émotions graves. — Le destin apporta dans notre maison un désaccord. Quand il arrive la même chose entre le mari et la femme, ils divorcent. Et je ne pus pas, Arman, te devenir un vrai père, toi à moi — un fils... Ergazy se taisa de nouveau, comme n'ayant pas des forces à surmonter la difficulté tombée pour sa part. — En général, — il se mit à parler déjà plus catégoriquement, — j'espère avoir encore des propres enfants , un foyer chaud. Je décidai voici de me marier. Et si nous allons avoir des chaudrons différents, les intérêts iront séparément.
Je pense, vous devez vivre indépendamment, il suffit, j'aidai... Maintenant allez. L'appartement, je pense, trouverez. Et prendre de la maison pouvez...
Arman était assis avec une tête baissée et ne réagissait aucunement aux mots du beau-père. Que pouvait-il objecter ou dire, quand il ne s'imaginais pas, quelles difficultés peuvent les attendre en avant.
Le même jour, dès qu'Arman et Jannat avec les enfants quittèrent la maison, Ergazy amena la secrétaire avec sa fille de huit ans.
— Rends la fille à l'internat, — dit-il à la jeune épouse. — Il est temps de vivre... Pour nous -même...
À Kayrakty il y avait des jours secs et chauds, quand Kountouar vint ici. Soufflait le vent du sud étouffant, mais l'archéologue ne remarquait rien de cela. Étant descendu de la voiture, ayant oublié la fatigue du chemin, il marchait vivement après Mikhaylov. L'endroit, où l'on trouva de nouveaux monuments, était un peu au sud du camp. Ce tumulus peu élevé sur la plaine attirait l'attention de Kountouar et plus tôt. Chaque fois, en passant devant, il disait : “il faut bien ici étudier”. En même temps il supposait qu'une fois le tumulus est petit, il appartient le plus à l'époque du bronze. Le savant était intéressé par la période plus précoce.
Le gaillard quand même Mikhaylov! Il creusa une tranchée autour de la colline et découvrit une immense pierre, à mi-corps de l'homme. De deux côtés d'elle — deux stèles en pierre. Il n'y a aucun doute, ce sont des témoins du monde existant plus tôt des Sakas. Entre la pierre et des stèles aux jours venteux le temps fit cette colline sur la plaine. Kountouar voyait telles pierres et stèles de tumulus plus tôt. Ils ne sont pas une rareté à Sary-Arka, particulièrement sur les bords d'Ichim et de Tobol. Selon les suppositions des historiens, la plupart d'eux se rapportent à l'époque des Kypchaks et des Wusuns. Certains savants trouvent que ces monuments appartiennent même à la tribu des Tchoudes. Affirmer que ce peuple vivait sur la terre des Kazakhs, certes, difficilement autrefois. Mais si les monuments appartiennent en effet à la tribu des Tchoudes, la culture d'eux doit être considérablement plus haute que de toutes les tribus voisines.
Des légendes on sait que des Tchoudes peuplaient les terres d'Arches au voisinage de la Sibérie. D'une quelle maière ces trouvailles si semblables à leurs monuments, se trouvèrent ici, sur les bords de Syr-Daria ? Si admettre que des Tchoudes vivaient des bords d’Yesil(4) et de Tobol jusqu'au Syr-Daria, donc, c'était un très nombreux peuple. Et de nouveau une énigme. Si le peuple est nombreux et, probablement, viable, alors après lui-même il ne pouvait pas laisser seulement ces pierres symboliques. Ses autres monuments doivent être aussi!
Ou dans ces endroits vivaient encore quelque peuple, de parenté aux Tchoudes, avec la culture proche d'eux?
Probablement, c'étaient les tribus nomades. Où sont leurs tombeaux, leurs cimetières ? Ou eux, comme les anciens Mongols, ils laissaient mourir des vieillards sur les sommets des montagnes et dans le désert? Peut-être, ils adoraient le feu et brûlaient les cadavres, ayant dispersé les cendres?
Kountouar, avec l'intérêt, examinait longtemps les statues de pierre. Mais ils se taisaient, sans découvrir le secret de plusieurs siècles... Le savant développait logiquement chaque nouvelle idée. D'autre part il doutait en plusieurs cas, rejetait quelque chose et s'accrochait de nouveau à la conjecture scintillant à peu dans les profondeurs de la conscience: “ les Tchoudes sont considérés comme un peuple progressif pour son temps. Ces ancêtres lointains, si pensaient -ils, nous laissant en héritage les monuments sempiternels, au futur, aux descendants ? Ou ces monuments — seulement le hasard?”
Les réflexions de Kountouar étaient interrompues par Mikhajlov.
— Il y a ici un endroit intéressant couvert de la pierre quadrangulaire, — communiqua-t-il. — Je le découvris par hasard. Je commençai à creuser simplement, j'entends — la pelle se cogna contre la pierre. Je masquai tout, couvris pour que personne ne se heurte avant votre arrivée. En bas, probablement, queque puits ou trésor est caché.
— Où ?!
— Voici.
Vassily dispersa vite par la pelle la blocaille et le sable,une pierre rougeâtre se montra en bas . Il était non uni, comprenait quatre pièces justes.
— N'essayais-tu pas de lever la dalle?
— J'essayais. Elle ne bougea pas. Et à l'argile à côté de la pierre on ne peut enfoncer pas une pelle, mais même une pince . Probablement, ici la rivière passait. L'argile fut cimentée.
— Alors commencez à creuser ce terrain ici. S'il sera difficile de prendre par la pelle ou la pince, alors prudemment pour ne pas casser la pierre, fais sauter le sol pour un demi-mètre ...
— Bien.
4-Un ancien nom de la rivière d'Ichim
Ils s'éloignaient et s'assirent non loin du tumulus. Le visage bronzé de Mikhaylov brillait maintenant au soleil. Vassily souriait de contentement , en mettant la poitrine au vent chaud, comme si ce vent sec méchant pouvait apporter en effet la fraîcheur désirée. Кountouar jeta tout près le veston et déboutonna aussi le col de la chemise.
— Donc dans deux ans à cet endroit on construira un barrage et on inondera tous les alentours par l'eau?
— Oui, on planifie ici un chantier grandiose, — répondit le savant — les gens pourront alors maîtriser ces steppes et les déserts sans fin, relancer l'économie des régions adjacentes à Syr-Daria. C'est pourquoi il est important finir le plus vite possible l'inspection archéologique du terrain. Contrairement nous ne connaîtrons pas ce qu'on enterra au fond de la mer artificielle.
Mikhaylov regardait avec admiration Kountouar.
Au jour le jour il s'intéressait de plus en plus à la profession de l'archéologue-rechercheur et ne cessait pas de s'étonner de sa valeur pour le peuple.Maintenent il était profondément persuadé que les gens doivent certainement connaître le passé. Et c'est pourquoi il aimait tellement parler à Kountouar de l'archéologie. N'étant pas instruit dans la jeunesse, Vassily écoutait des récits du savant sur des batailles et les défaites, des destructions et d'anciennes civilisations. Sous l'influence de ces conversations changeaient considérablement ses regards sur la vie, les jugements. Même le caractère devint autre.
Kountouar était très sensible de tous les changements se passant dans le gars. Et encore avec un plus grand plaisir il faisait les cours originaux et faciles à comprendre devant l'auditeur reconnaissant.
Ici et maintenant entre eux un entretien s'engagea.
— Certes, trouver et laisser aux descendants les monuments de l'ancienneté c'est très bien, — disait Vassiliy.-mais s'il y aurait une telle science aidant aux gens à apprendre non seulement ce qu'était il y a cinq mille ans , mais aussi ce que sera quand même dans mille ans... Voici ce serait un service au progrès!
Кountouar souriait à ses quelques idées, en regardant au loin, à l'autre partie de la rivière. Un certain temps passa , avant qu'il prononce:
—Imaginez-vous, un jeune homme,il existe dans le monde une telle science. Elle s'appelle métallogénie. Les savants étudient, quels métaux étaient trouvés en région donnée de la terre dans le passé, où — se trouvent maintenant, prédisent, où on pourra les obtenir dans le futur. Exactement aussi — en connaîssant le passé et le présent du peuple donné, on peut presque correctement prévoir et son futur. On peut d'avance projeter même toutes les richesses de la raison humaine,de l'énergie, du bonheur des gens... Par la science est prouvé que le futur de l'humanité - est le communisme. Aux premiers rangs des militants pour ce futur vont des communistes. Dans notre lutte on ne peut jamais oublier le lien des temps. Aujourd'hui et le passé du peuple sont des époques liées.
Un mot important ici est pour l'archéologie. Prends, par exemple, l'Asie. On croyait de tout temps que pour la première fois la société humaine et la culture s’apparurent ici, au sud-est, dans la partie orientale et centrale du continent. Selon les conditions historiques et géographiques les gens locaux ne pouvaient pas pénétrer dans la partie nord de l'Asie, pour ainsi dire, à l'Extrême-Orient et dans la Sibérie. Cependant pas plus tard qu'en 1951 à l'Extrême-Orient on découvrit les monuments archéologiques, prouvant qu'un homme existait ici encore — il y a cent cinquante mille ans ! Ici on allumait le feu, on vivait, on chassait!
— Impossible! Comment on apprit?
— Tu te rappelles, je disais une fois que les bords des rivières —sont les premiers assistants des archéologues. Ici dans les sédiments des sols, dans les minéraux et les coupes elles-mêmes du ravin un rechercheur peut lire toujours sur le passé, comme dans le livre. On peut, par exemple, apprendre, quel était le climat, dans ces endroits, il ya mille années — aride ou humide, s'il y avait ici une inondation ou l'incendie, le froid ou la chaleur. Et à l'Extrême-Orient, près du village Filimochkino, selon les éboulements frais du bord de la rivière les archéologues définirent que dans cet endroit autrefois il y avait des établissements de l'ancien homme. On commença à creuser et on découvrit bientôt les objets des temps de l'âge de pierre! Ensuite les trouvailles semblables étaient faites aux bords de l'Amour, dans la montagne Altai. En bref, les savants prouvèrent d'une manière convaincante qu'un homme vivait dans la Sibérie et à l'Extrême-Orient encore au temps du paléolithe! Quoi qu'on puisse dire, chez l'archéologue il y a mille chemins aux temps anciens.
Aujourd'hui, pour ainsi dire, personne ne discute déjà de ce que les ancêtres des Indiens américains à l'époque de la période néolithique étaient les originaires des bords de notre Baïkal. Ces temps anciens le continent américain se liait par la terre avec l'Asie du côté du détroit de Béring moderne. A travers ce pont naturel entre deux continents les gens se communiquaient. Des habitants anciens des bords du Baïkal passaient à l'Amérique. C'est prouvé par les études modernes ethnographiques et anthropologiques. Des crânes trouvés aux fouilles archéologiques confirment que les aborigènes de l'Amérique étaient Mongoliens.
Maintenant il est connu que la culture des tribus habitant les côtes de l'Amour, de Lena,
d' Angara, de Zeya n'était pas à cette époque inférieure à celle des États, comme le Japon, la Chine, la Mongolie. Les monuments sculpturaux de ces peupes anciens, les masques, les ornements sur la vaisselle, une image trouvée de la jeune fille Nanai parlent de ce que la culture à ces bords est venue non de la Chine, mais elle est plus ancienne. C'est-à-dire les Chinois empruntaient la culture à ces peuples de la Sibérie, hautement développés pour ce temps.
Kountouar se tut et était assis longtemps réfléchissant. Mikhaylov tâchait de ne pas interrompre ses pensées. Enfin il attendit de la minute, quand le savant se mit à parler de nouveau:
— Si placer, par exemple, les monuments des époques différentes par le temps de leur apparition, il est facile de remarquer qu'en Sibérie et à l'Extrême-Orient le lien des temps ne s'interrompait jamais dans le développement des peuples. En outre la naissance de l'ancien art des peuples locaux s'éloigne à l'âge de pierre. Proprement dit, maintenant les savants sont portés à croire qu'un homme primitif habitait, au nord de l'Asie, encore il y a cent cinquante mille ans. Mais qu'est ce qu'il y avait à cette époque, par exemple, en Sibérie occidentale même ou plus au sud — sur la terre kazakhe? Nous connaissons seulement les informations générales, assez superficielles sur les peuples vivant ici il y a quelques cinq mille ans . Nous faisons des suppositions de la culture, qui leur est attribuée. Mais qu’est ce qui était plus tôt dans ces endroits ? Qu’est ce qui était à la fois après la période glaciaire ? On peut dire avec certitude que l'époque en pierre était changée ici par l'époque du bronze. Mais, probablement, existait une culture tout inconnu à nous ? Répondre aux gens du présent et du futur quand même à une de ces questions — est mon rêve. Mais si j'aurai du temps?
— Pourquoi tout à coup dites-vous ainsi ? — demanda Mikhaylov . —On inondera le territoire?
Non-non, — répondit Kountouar. — Le fait est que le temps passe. Le fils unique ne suivit pas mes traces. Et pour accomplir son plan , une vie ne suffit pas. Certes, d'autres savants continueront mon chemin et compléteront la recherche. Mais le rechercheur a ses rêves non découverts au monde. Toute la vie, j'aspire à réaliser mon rêve, bien qu'il se profile d'un œil minuscule de l'espoir. Je sais seulement que j’erre à sa rencontre sur les steppes du Kazakhstan. Les difficultés, les afflictions, les échecs... En voie de la vérité il en'y a toujours beaucoup , mais il faut absolument les vaincre, il faut tenir ferme, subir...
Je subirais! Je subirais absolument! — échappa chez Mikhaylov.
Kountouar regarda joyeusement le gars.
Mikhaylov et encore quatres ouvriers creusaient pendant dix jours le sol dur, comme le ciment, entre deux gardes de l'ancienneté —des stèles en pierre . Enfin on arracha la dalle faite de quatre pierres rouges. Ensuite, c'est parti plus vite. Sous la dalle on découvrit le puits quadrangulaire. Dans deux mètres à peu près sur le mur sud du puits on tomba sur la maçonnerie.Deux jours entiers passèrent afin de détruire cette maçonnerie des pierres étroitement amenées, consolidées par quelque solution grisâtre. Après les pierres il y avait un squelette de l'homme. Les os des bras et des jambes étaient à part, en avant. Au chevet était une hache en pierre et deux récipients en pierre même.
Kountouar descendit à la tombe, y examinait tout soigneusement. Il était très étonné — le savant ne rencontrait jamais des sépultures de telle sorte .
Dans l'archéologie on sait trois types des sépultures humaines jusqu'aux temps des Scythes: les tombes directes, quand on baissait le corps en position verticale aux puits profonds; les catacombes-niches, où à côté du cadavre du défunt on mettait les armes du décédé, qui seront utiles dans un autre monde, les bijoux — pour la pacification des anges de la mort. Et enfin, le troisième type des tombeaux : les tombes affermies par les rondins, on peut dire, on construisait une vraie maison, le corps était mis face contre terre, la tête — au nord.
Les Sakas mettaient le défunt sur le dos et la tête à l'ouest.
Kountouar voyait beaucoup de tombeaux des anciens Sakas. Mais jamais les défunts n'y étaient pas mis face contre terre, comme dans les tombes en bois se rencontrant sur la côte de Dnepr et Dnestr. Et jamais on ne les mettait pas sur le côté droit. Kountouar était étonné particulièrement par cette hache en pierre faite de la néphrite. La hache était extraordinairement aiguë, avec une belle finition sur la rivelaine. Certes, c'est un objet des temps de l'âge de pierre. Les archéologues trouvaient les haches de la néphrite à l'Extrême-Orient parmi les monuments de Kondon. Seulement l'ornement et la forme y étaient les autres. En plus il est exactement établi que la hache de Kondon est faite de la néphrite des bords du Baïkal. Où celle-ci est faite? De ce qu'il n'y a de néphrite et il n'y avait jamais aux bords de Syr-Daria, Kountouar savait bien.
Est-ce que de nouveaux monuments — est un témoignage de la culture inconnue jusqu’à ce temps au monde, mais connue maintenant? A quel temps elle appartenait ? Bien que, il n'y ait pas de doute, la hache et les récipients se rapportent à l'âge de pierre. Mais voici le type de la sépulture rappelle les tombes des tribus des Cimmériens vivant au début de l'âge de bronze. La pose, dans laquelle on enterra le décédé, se rencontre seulement dans les tombes en bois, caractéristiques du milieu de l'époque du bronze. Qu'est-ce qui se passe? Voici sont réunis les monuments de différentes époques , à partir de l'âge de pierre (il ya cinq ou six mille ans) et de fin des temps des Scythes ? Comme quelqu'un joua spécialement un tour à un vieil archéologue. Comme on lui donna la possibilité de se persuader encore une fois de la justesse de l'idée sur le lien des temps, qu'il aimait répéter ainsi.
Kountouar ordonna de mesurer la surface du tombeau, photographier tout à ses places: et le squelette, et la hache, et les coupes de néphrite. Les restes d'un homme ancien étaient expédiés au musée central anthropologique. Les trouvailles l'obligèrent de nouveau à réfléchir profondément: probablement, les Sakas, comme la tribu des Agrippines leur parentée se transformèrent à des Kipchaks et puis-à des Kazakhs? Mais quelles preuves sont à tout cela? Il n'y pas encore assez de preuves . Cependant quelques prétextes sont assez sérieux. Par exemple, (de quelles époques les Kazakhs enterrent les défunts ainsi que les Sakas, dans les creux du mur de la tombe. Et dans la science la sépulture est considérée comme une des formes caractéristiques de la culture du peuple. Et l'art de ces peuples est tout près selon le style. Chez les Sakas— “un style animal”, chez les Kazakhs — “les cornes de mouton” ou “arkhar”. Qui peut prouver qu'un genre d'art n'engendra pas un autre? Les représentations des gens, des animaux, des sculptures d'or et en argent dans les steppes kazakhes manquent à partir du septième siècle. Mais cela encore ne dit rien. Très probablement,il y avait une influence de la religion musulmane , interdisant dessiner l'homme et l'animal. Alors d'où vient la représentation d'un fier Teke (5) sur le lingot d'or? Depuis longtemps il est mentionné dans les contes. Encore plusieurs preuves sont nécessaires. Il faut s'adresser aux documents, aux travaux des auteurs, en commençant par Hérodote, chercher de nouveaux monuments archéologiques. Les Kazakhs ont beaucoup de mots avec la racine “sak”. Il faut bien fouiller et dans les dictionnaires. Si tout cela ne versera pas la lumière supplémentaire?
Kountouar étudiait de nouvelles trouvailles, Mikhaylov avec le groupe des ouvriers nettoyait soigneusement le tombeau de la terre.
Peut-être, Vassily n'expliquerait pas clairement, pourquoi il vient ici le premier au petit jour. Il est tiré vers les fouilles. Tard dans la nuit, lui — pour la nième fois —il tâte, tambourine, nettoie par les mains chaque millimètre de la fosse déterrée. Du côté on peut penser, comme s'il perdit quelque chose extraordinairement précieux et cherche maintenant. Il semblait à Vassily que les murs gardent un secret important: “Pourquoi sur la tombe il y a ces quatre dalles? Et chacune d'elles à lever est au-dessus des forces de l'homme... Par dessus de nouveau, tout est plus dur cimenté par le sol . Pourquoi la tombe est bien couverte par les pierres et emmurée par dessus ? Il est possible, parce que l'on enterra ici un chef de la tribu ? Pour qu'on sache.. Mais sans cela ces murs en pierre le crient ”.
Mikhaylov contrôla déjà tous les murs de la tombe, descendit dans la niche et commença à battre de la pince au fond. Un coup, deuxième, troisième et... Une pince se mit à grincer sur l'objet métallique. Vassily rejeta une pince et commença par les mains déblayer la terre — bien, le sol était mou. Environ dans une demi-heure il découvrit une nouvelle niche plus profonde... À l'intérieur d'elle étincelaient quelques objets d'or! Avec de l'émotion le gars de nouveau cacha un peu le creux et se jeta à toutes jambes chez Kountouar.
Après un certain temps on tirait de la tombe un poignard, des bols et d'autres objets d'or et en argent. Mais aucun d'eux n'était pas
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5-Le chamois.
fait dans le style "animal" et n'appartenaient pas à l'époque des Sakas.Une tempête de pensées et de sentiments était suscitée à Kountouar par le lingot d'or non poli , gros comme un oeuf. Si dans la tombe on enterrait le chef des Sakas, le lingot serait absolument orné du dessin dans le même style “animal”. Mais des gens anciens mirent le lingot dans son aspect naturel. Pourquoi ? Кountouar le prit dans les mains, avec un sourire il dit:
Maintenant vraiment ni Ergazy, ni ses suppôts ne diront pas que nous n'apportons pas de profit à l'État. — et avec une reconnaissance il jeta un coup d'oeil à Mikhaylov: — Être à toi un archéologue véritable, Vassily Ivanovitch. Je félicite de tout mon coeur! Aujourd'hui tu démentis une opinion du profane que l'or détournera du droit chemin même l'ange. Aujourd'hui tu vois dans ce lingot quelque chose plus cher, que l'or, — c'est un service à la science. Un grand merci , mon cher ami.
Après que sa première émotion fut peu calmée Kounotuar dit pensivement:
Dans l'archéologie il est cher pas l'or, mais ce dont il parle au monde . A vue de tout il en résulte, qu'à l'époque du bronze il y avait ici encore une culture excellente. Certes, les études ultérieures éclairciront tout. Une chose est indiscutable seulement: le tombeau se rapporte aux premiers siècles de l'époque du bronze.
— Dans un tel cas d'où sont la hache en pierre et les récipients? Est-ce qu'ils ne sont pas des témoins de l'âge de pierre?!
— С'est ainsi, — répondait Kountouar. — il y a beaucoup d'énigmes Mais je crois, nous les découvrirons.
CHAPITRE SIX
Dès cette nuit Arman, quand il vint chez Bibi à la maison, resta là. Les parents venaient d'envoyer tout à l'heure à la fille une somme d'argent suivante. Et les jeunes gens, sans redouter le demain, vivaient gaiement.
— Je veux que tu te dissipes, — disait Bibi, en embrassant Arman. Par de longs doigts elle peignait à la raie les cheveux tombant sur son front . — ces derniers temps il nous arrivèrent des choses horribles... Il faut oublier une fois pour toutes . Si tout porter dans l'âme, on peut devenir fou!
La femme prit de la table de nuit une bouteille du cognac, et versa dans de petits verres à Arman et à soi. Ensuite elle mordit un bonbon de chocolat et cligna malicieusement de l'oeil:
— La moitié —à toi!
— Tu es mon charme! - Arman l'embrassa doucement et la serra contre lui.
— Non, c'est toi une récompense de tous mes supplices! — roucoulait tendrement Bibi.
Ainsi la semaine passa. Insouciante et gaie. Le huitième jour Bibi proposa :
— Partons d'ici, autrement tout y rappellera l'ancien. Mes ancêtres t'accepteront avec plaisir!
Son caractère léger prit le dessus dans l'âme d'Arman. Les ribotes et la gaieté, les embrassements de la femme, dont il rêvait tant, — tout l'emmena du désespoir, et donna la possibilité d'oublier les jours pénibles. Аrman craignait même de se rappeler ces désarrois, auxquels qui il se heurta récemment. Les soins de la famille, le travail du tailleur de pierres semblaient de l'enfer vrai. Quel qu'il soit ivre, mais s'étant rappelé cela, il se dégrisait à la fois.
La proposition de Bibi se présentait d'une seule voie, qui le délivrera de tout ancien. Et Arman accepta vite de partir de Kayrakty.
Et Jannat à la fois, qu'Arman ne vint à la maison, comprit, où il peut être. Que restait à faire ? Courir chez lui? Rechercher ? Demander de revenir ? Non, elle ne fit cela et n'en demandait personne. “Qu'il fasse ce qu'il veut, que!.” — pensait Jannat.
Une fois chez elle passa une femme connue et raconta:
— Il semble, ton Arman avec celle-ci... vont partir. Ils sont assis avec des valises à l'aéroport.
— Voici bien. Qu'ils partent, au moins je ne les verrai pas, — Jannat répondit et comme pour quelque temps même elle se serait calmée extérieurement.
Seulement quelques jours après elle se ressaisit : et peut-être, je n'allai pas en vain à l'aéroport et je ne l'amenai par la main à la maison ? Il est veule...
Oui, assez souvent il arrive. À la minute la plus critique le coeur aimant ne donne pas la possibilité de penser raisonnablement.
Comme disait Bibi, ses parents rencontrèrent un nouveau gendre à bras ouverts. La mère disait ”Voici et chez nous, Dieu merci, tout s'installa. Le bonheur vint, enfin, à la fille ”. Et après ayant su que celui-là est un fils du professeur d'Ergazy, et elle reprit du tout courage . Plus tôt elle soupirait difficilement chaque fois , s'étant rappelé sa fille unique, semblable à elle, qui se maria avec “un professeur d'aul ”. ordinaire. .. Maintenant, elle pensa d’elle même, la fille acquit, enfin, un support fiable dans la vie.
À vrai dire, d'habitude calme, le mari s'indignait de ce qu'au cours d'une année la fille se marie deux fois. La femme demandait méchamment:
—A qui est son caractère? Si pas le tien mon cher ?
Le mari, en montrant les dents, mâchonnait doucement:
— Je me mariais seulement une fois.
— À ton avis, Bibijan est coupable que le premier mari ne lui plaisait pas? — demandait avec défi la mère, aux manches roulées au coude au milieu de la chambre. Il y avait une telle impression qu'elle va se jetter corps à corps pour protéger “sa seule” contre l'ennemi farouche.
— Si on n'aime pas, il ne fallait pas le marier?
—Tu oublias une chose:Bibijan est un enfant encore naïf. Qui en son âge ne se trompait pas? D'où on pouvait savoir qu'elle se marie avec un mauvais homme? Oui , quoi elle? Même moi, je suis malheureuse, est-ce que je savais à l'âge de vingt ans que te mariant, je le regretterai toute la vie?
— Cependant toi, tu ne ...me quittais,
La femme s'écarta un peu dans son obstination:
— Prie le dieu que tu naquis un tel heureux!
Sur cela la discussion s'acheva.
Environ deux mois Bibi et Arman n'embauchaient pas au travail, se reposaient. Comme s'ils arrivèrent non de Kayrakty, où des jeunes gens vivaient et travaillaient à un grand chantier, mais del'exil.. Les moustiques là, et tout moucheron les mordaient jusqu'aux ampoules, les tempêtes sablonneuses ne faisaient pas ouvrir les yeux, les vents renversaient, la chaleur torride réduisait en cendres l'âme... La mère de Bibi se perdait, apportant sur des assiettes l'un, l'autre. “Ayez le temps encore de travailler beaucoup! Le travail pas le chameau, à la steppe ne se sauvera pas! Encore à la vie vous souffrirez!”— disait-elle.
Chez eux chaque jour, — les visiteurs. Ou chez quelqu'un l'anniversaire, ou la rencontre avec les camarades de classe, les fêtes.
Une fois après un grognement d'une heure du père la mère demanda:
— La fifille, au moins dans l'office de l'état civil vous vous fîtes enregistrés?
— À quoi, l'office de l'état civil ? — Avec une supériorité de l'homme comprenant le sens à la vie, demanda avec étonnement la fille. — nous nous aimons, et c'est essentiel.
Les mots sonneraient comme d 'une manière convaincante, mais ils semèrent cependant dans le coeur de la mère le doute et l'alarme. Elle tenta même d'objecter:
— Certes, c'est ainsi. Mais en effet, le mariage il faut et légaliser!
— Calme-toi. L'office de l'état civil, comme le travail, ne partira nulle part. Il faut d'abord mieux se connaître. Nous nous persuaderons définitivement de notre amour, alors on peut et se faire enregistrer. Non dans un morceau de papier est le bonheur. J'allai par votre conseil à cet office de l'état civil avec Jagypar. Et qu'est ce qui se passa? Un tintouin. J'obtins à peine le divorce...
Il faudrait à la mère s'indigner, objecter: “Est-ce que les jeunes gens se connaissent avant de se marier ?” Mais pour cela, probablement, il faut que devant nous était une autre mère. Celle-ci, l'autre, non seulement se serait indignée, elle serait saisie d'effroi : “Oui d'où tout cela chez toi ?!”
La mère de Bibi pensait que grâce à l'apparence sa fille plaira à n'importe qui. Pas l’un — alors l’autre, pas l’autre — ainsi le troisième... Non, dans la vie sa fille ne se perdra pas, ne se laissera pas insulter! Et elle répondit tranquillement :
— Oui, peut-être, c'est juste. Nous avec ton père ne savions aucuns offices de l'état civil aussi. Et on vécut, Dieu merci, plus de vingt ans. Seulement récemment les braves hommes soufflèrent : “Soudain quelque chose arrivera à votre mari, il mourra subitement ?! Vous resterez sans pension, une fois vous-même ne travailliez jamais”. Voici alors nous nous fîmes enregistrer seulement.
Comment ce n'était étrange mais Arman, enfin, s'ennuya du désoeuvrement et de la ribote quotidienne. Après deux mois après "le repos" il tenta de se procurer un emploi. Cependant et du travai bientôt on en eut marre aussi. Il avait des loupes , qui devenaient fréquentes. Аrman commença à aller plus souvent aux restaurants, qu'au travail. Le buvant a toujours une compagnie. Et Arman trouva vite les compagnons de la ribote. Enfin il décida : “Ce travail pas selon moi” — et passa à l'autre, à l'usine. Les chefs de l'entreprise jugèrent d'abord que “de jeunes effectifs” frais émoulus ont besoin de l'éducation. On appliqua tout l'arsenal de l'influence: un nouvel ouvrier avec le diplôme d'études supérieures était prévenu, on lui portait la réprimande,on discutait...Fatiqué de tout, ayant eu honte, peut-être que tant d'efforts soient en vain, on chassa Arman de l'usine.
Une quinzaine de jours il fainéantait de nouveau, ensuite sous la protection du père de Bibi il s'installa au musée. Cependant il ne s'y tint pas longtemps . Il lui semblait contre-nature du matin au soir être attaché à une occupation. Et au lieu de se spécialiser du nouveau travail au musée, il cessa y aller tout simplement. Il savait qu'il se noie, mais lutter avec lui-même il n'avait pas de forces.
Arman but. Non, Bibi n’était pas du tout pour lui. Celle-là avait ses soins, ses intérêts et ses distractions.
Ainsi encore quelques mois passèrent. La relation des parents au jeune couple changea rudement. Particulièrement la mère de Bibi s'irrita contre le gendre.
Quoi faire à Arman? Demander encore une fois au beau père: Procurez un emploi — on a honte. Et tout cela est inutile - se rendait compte Arman. Il se trouvait au carrefour, pas dans les forces à aider soi. À ce moment Bibi lui communiqua le décidé depuis longtemps:
— Il est temps de se séparer. Tu m'empêches d'arranger la vie. Je rencontrai, enfin, un vrai homme. — aucun muscle ne tressaillit au visage. Elle continuait à coucher tranquillement de la crème au visage ...
Il est étonnant! Si Bibi dit cela d'un air de défi ou avec du mal, lui, peut-être,il se mit en colère. Mais il réagit maintenant — exactement comme elle. Ni de méchanceté, ni des émotions. Comme s'il savait déjà, entendait d'elle ces mots. Où disparut l'amour tremblant dans leurs coeurs il n'y a que quelques mois ?! En effet, pour ce sentiment il quitta Jannat, des fils et alla ici pour Bibi! Est-ce que le sentiment était faux ? Maintenant soudain il se rappela, comment il rencontra pour la première fois Bibi, comment il décida qu'il trouva dans elle non seulement une femme, mais aussi une amie, un partisan des mêmes idées. Ils avaient des regards identiques sur la vie... Le malheur, certes qu'il ne pensa jamais, autant étaient justes ces regards sur la vie.
Mais tout de même Arman ne supposait pas que la séparation avec Bibi serait ainsi. Il se taisait, déconcerté du ton ordinaire de l'ancienne bien-aimée.
— Pourquoi cela ? — tenta-t-il objecter au moins quelque chose .
— Eh bien, comment ne dis, on s'aimait... Et tu n'as pas d'argent . — La coquetterie et la voix de la pigeonne roucoulante disparururent. — mon papa ajoutera des pièces pour le chemin, pourvu que tu démarres plus vite d'ici.
Le regard d'Arman tomba sur le miroir, et il ne s'y reconnut pas . Après la ribote de plusieurs jours le visage était œdémateux. La chemise défraîchie, chiffonnée. Et le costume bleu foncé— une honte... Seulement le nom que le costume. Tout était luisant, sur les manches et les bords les taches ou du vin, ou de la nourriture...Il se rappela, comment se réjouissait la mère, quand on acheta ce costume! Comment délicatement —pour ne pas brûler, ne pas abîmer — le repassait Jannat...
Il enveloppa d'un regard froid la femme trouvant à côté de lui — maintenant étrangère. Selon son aspect on ne pouvait pas même dire qu'elle soit en chagrin de la séparation avec l'homme, que hier elle aimait. La méchanceté à soi et à Bibi remplit le coeur d'Arman. Il se leva de la place:
— Je n'ai pas besoin de l'aide de ton père! À Kayrakty je parviendrai et sans vous. — il cracha de colère et alla de cette maison odieuse.
— Pouah, Armachka... — tendut paresseusement Bibi.-Quel mal élevé ... Arman emprunta de l'argent au connaissance du beau-père et arriva par avion à Kayrakty. Comme d'habitude des premiers jours de l'automne dans ces endroits, le jour était chaud et étouffant. Аrman vint à l'arrêt d'autobus, sassit sur le banc. Quelques autobus partirent déjà dans la ville, il les passa. Il était assis et pensait : Où aller? À la maison? ”Mais comment il franchira le seuil ? Un seul extérieur vaut quoi , et les affaires — encore pires...
Supposons, il mettra de côté la honte et, ayant fermé les yeux sur tout, viendra à la maison. Mais que faire, si Jannat le chassera tout simplement ?! En effet, pour ces longs mois elle pouvait et arranger le destin — se marier!
“Non, non, seulement non Jannat!” Il regardait stupidement sur la terre, dans le ciel, aux ormes froufroutant un peu, comme quelque chose chuchotant à lui au dessus de la tête. Il ne trouvait pas de réponse. “En effet, où aller ? Au moins on se couche à cette place — et on meurt!”
Il eut peur de cette idée de la mort. “Non, non, — prononça-t-il à haute voix, comme si en se persuadant, — mourir il est encore tôt! On ne vivait pas du tout encore ! Pouah, quelles sottises grimpent dans la tête!”
Ayant trié toutes les variantes, ayant présenté leurs conséquences, Arman choisit l'une — il ira chez Jaksybay. Comme on dit, les compères se reconnaissent de loin. Il décida que l'ami selon le malheur comprendra le mieux son état actuel.
Jaksybay était à la maison. Il éprouvait une telle période, quand, ayant divorcé avec la femme suivante, il n'eut pas encore le temps de trouver une nouvelle amie. L'apparition dans sa maison d'Arman chiffonné et chuté ne réjouit beaucoup l'ami. En outre le maître définit à la fois que dans les poches de ce soûlard se promène le vent , il n'a pas de sou. C'est pourquoi le premier désir de Jaksybay était coûte que coûte se débarrasser d'Arman. Mais... tu ne diras pas à la fois “sors!”. Tout de même, il y avait chez eux quelque chose de commun. Et Jaksybay fit bouillir le thé, versa au petit verre d'Arman d'un peu de vodka restée dans la bouteille après la ribote d'hier.
Arman accepta tout avec la reconnaissance. Selon le corps la chaleur bienheureuse se répandut , l'humeur devint mieux. Il eut un besoin brûlant de raconter à l'ami tout qu'il lui arriva. En fin il demanda modestement:
— Je m'orienterai un peu et je chercherai du travail, permets de vivre chez toi?
— Vis, — répondit Jaksybay à contre-coeur. — Seulement... Nous nous mettrons d'accord. Environ dans un jour aux heures du soir n'apparais pas chez moi. Promène toi où tu veux, mais à la maison n'entre pas. D'accord sur une telle proposition? Bien, — humblement hocha la tête Arman, en devinant pourquoi ainsi, d'après l'horaire, on le chasse.
— Aujourd'hui tu disparaîtras aussi.
— Bien.
Dans la journée Jaksybay n'est pas à la maison . Tout il est en fuite, tout il est au travail —il écrit infatigablement quelques scénarios et montages pour les palais de la culture et les clubs, compose le libretto pour les collectifs de danse, les intermèdes, les sketches et caetera. Mais vraiment quand il ramassa de l'argent, il trouve aussitôt quelque nouvelle jeune fille et la traîne directement au restaurant.
A peu près trois jours Arman ne sortait pas de la maison de Jaksybay, excepté les heures prévues à la première rencontre. Il dormit à son aise,il se mit en ordre. Il tâchait de ne pas boire — et Jaksybay avec lui n'en était pas surtout généreux. Enfin il commença à penser, où aller au travail.
Et voici une fois, en se promenant forcé dans les rues, tout aux mêmes heures du soir prévues, Arman se heurta face à face... Avec Akhmetkaly. Il voulait passer, mais un vieil ouvrier le reconnut à la fois:
— Mon cher! Si toi est-ce, Armanjan? —disait le maître avec joie.
“Armanjan!” — retentit dans le coeur du gars, et il commença à lanciner. Ainsi appelait toujours sa mère. Armanjan... Maintenant ce nom chaud tendre prononcé par la bouche du vieux Akhmetkaly, ressuscita de nouveau le passé. Et, comme les oiseaux gais partis par la volée, devant Arman passèrent en un clin d'oeil ses jours insouciants heureux. Les larmes vinrent aux yeux Il fut gêné même jeter un coup d'oeil à un vieil ouvrier et répondit seulement par la voix, plein de souffrances inconsolables.
— Oui, Akhmetkaly-oui, c'est moi.
— Vivant, es-tu! Où es tu, de quoi t'occupes ? Comment les enfants, la femme ? Tous sont sains ? — Le maître le pressa des questions.
Arman se taisait abattu.
— Pourquoi toi, comme si de l'eau tu pris à la bouche? — devint inquiet Akhmetkaly.
La lune émergea à travers les ruptures des nuages, éclaira tout autour. Akhmetkaly leva les mains au ciel:
— Si maigre, un visage tout émacié . Qu'est ce qui avec toi?
— Le destin me punit cruellement, — répondait à peine Arman , et sans oser jeter un coup d'oeil au maître.
— Oui, je sens, le frère, quelque chose de mauvais. On ne reconnaît pas. Dis qu'est ce qu'il y a?
Ils allaient lentement le long de la rue calme. Et Arman raconta tout confidentiellement à un vieux maître.
— Voici à quoi j'arrivai, — finit-il sa confession.
— Oh, là-là, on fit des bêtises, — dit avec embarras Akhmetkaly. Et se taisait longtemps, ayant froncé les sourcils avec attention. — Ici on ne trouvera pas à la fois quoi conseiller. Comme une vieille disait :“ Maudire — le seul, pas maudire-ignoble ”. Te gronder — j'ai pitié, de toi un ombre resta seulement. Ne pas gronder — le coeur ne supporte pas ta lâcheté... Oui ici au moins gronde, au moins maudis — tout sans aucun résultat, si toi-même tu ne te mettras pas. — Akhmetkaly garda le silence de nouveau - il s'avère, tu ne compris pas,, si beaucoup dans la vie était fait à toi.Tu n'appris pas à estimer . Mais en effet, tu pouvais... Non sans talents...tu pouvais prendre sa place dans la vie. Chaque homme doit prendre sa place.Egal, le savant toi ou l'ouvrier. Mais si tu sais ton affaire — tu peux être fier déjà de cela. La dernière fois quelle sculpture étonnante tu fis! Quelle éloquence! Je décidai que tu trouvas ton affaire.Je pensais, il y aura du gars un vrai spécialiste, un vrai homme. E toi... Akhmetkaly agita la main d'un air désolé et se détourna. — Ensuite, — il continuait, — c'est terrible : prendre et comme ça, pour la propre lubie , quitter la femme. Et à cause de qui ? À cause de quelque poupée peinturlurée, le perroquet. L'amour, tu dis. Dans un tel cas comment tu te mariais avec Jannat, sans amour, non ? Si et en effet sans 'amour, alors tu te mariais pourquoi ? Non, mon cher, la famille — pas la queue du coq, tourne où tu veux. Toi, on voit, ni cette fois-là, ni cette fois-ci, tu n'avais de vrai amour, mais ainsi... Ensuite, — Akhmetkaly regarda Arman avec un reproche sévère, — comment tu pus laisser des gosses! Les Kazakhs disent : les enfants — une partie de ton coeur. Comment tu partis d'eux en toute quiétude?
Arman se taisait, mais chaque mot d'Akhmetkaly touchait le but, et le gars brûlait tout de la honte. “Tout est exacte, ce brave homme dit tout très correctement. Est-ce que je pensais des enfants ? Je ne leur achetai aucun jouet, je ne les pris jamais dans les mains ... Pas le père, mais le beau-père. Comme la pauvre mère disait, du vivant je laissai les propres enfants orphelins ”.
— Commence tout dès le début. Va travailler, reviens dans la famille.
— Qui m'attend là... Peu probablement que Jannat acceptera cela . Je ne lui apportai pas de bonheur.
— C'est juste. Mais si Jannat t'aime, elle pardonnera tout. — Akhmetkaly même s'égaya un peu. — Réjouis toi qu'une telle jeune et belle femme ne se maria pas encore. Probablement, elle t'aime quand même, le vaurien.
Arman poussa presque un cri , puisque le maître répondit à la question le déchirant :
— Est-ce qu'elle ne se maria?
Akhmetkaly comprit, comment Arman est content. Il rit:
— Tu penses, tous sont des tels, comme toi : attrape chacun, qui s'envolera seulement près de toi par le pigeon?
Dans trois jours Akhmetkaly partit pour la station balnéaire en Crimée. Cependant devant cela il eut le temps de procurer quand même un emploi à Arman. Il était sûr qu'un homme reçut de la vie une forte leçon , maintenant il aura une attitude plus consciencieuse au travail. Et dans la famille il reviendra.
Le vieux maître ne savait pas qu'il se trompa cette fois-ci. aussi..
D'abord Arman était content que l'on embaucha à un ancien travail . Il décida un peu de se remettre, et ensuite déjà chercher des voies de la réconciliation avec Jannat. Le gars suivait obstinément le plan défini et tâchait de ne pas boire. Cependant après le premier jour de paie Jaksybay dit à son locataire:
— Ce soir la méthodiste du palais de la culture vient aux cours. Vivre dans le foyer elle ne veut pas. Alors cherche à toi-même une autre chambre.
On n'a rien à faire. Arman s'habilla, sortit dans la rue, et de nouveau devant lui se posa la même question, où aller? Peut-être, quand même se décider — chez Jannat? Non qu'est ce qu’elle lui dira? Vins nu comme un ver? Pour comprendre tout tranquillement , il décida d'abord de souper dans le restaurant.
L'humeur — est moins que rien. Pour qu'au moins s'encourager un peu, il commanda d'abord de la bière, ensuite... de la vodka.
Il ne se rappelle pas, combien il était là. Quand on fermait le restaurant , le veilleur de nuit accompagna Arman dans la rue. Les pieds de l’ ivrogne se déplaçaient à peine.
Dans une heure Jannat le rencontra , revenant après le travail de nuit à la maison.
Quand Jannat apprit qu'en effet Arman avec Bibi partirent on ne sait pas où , elle falllit mourir du désespoir. Elle s'amincit, maigrit. Encore quoi— le mari s'enfuit, la belle-mère aimée mourut, le beau-père amena à la maison une jeune femme et proposa de partir.
Oui ,quoi de lui prendre... Mais chez qui aller, avec qui consulter ? Seulement hier Jannat ne savait pas de besoin et de soins, et aujourd'hui mille alarmes tombèrent sur ses épaules. Elle se perdut, comme un voyageur dans l'obscurité, sans trouver la sortie.
Mais la vie aux moments définis demande à la personne de l'effort de toutes ses forces. Et ce qu'il semblait récemment à Jannat impossible, se soumit facilement à la volonté et la raison. Et les enfants ne la faisaient pas être désolée depuis longtemps. Ils, comme toujours, apportaient non seulement les soins, mais aussi les joies.
Une fois la copine l'invita au palais de la culture. Elle dit — il y a un billet de trop. Jannat voulait refuser, et ensuite — ne résista pas. Elle casa les enfants pour un soir chez la voisine et elle alla. Son visage pâle était ombré par la robe noire ornée du collier aimé.
Après le premier acte du drame “Kozy- Korpesh Bayan Sulu”, mis en scène par le cercle local, Jannat avec l'amie sortirent dans le foyer.
— Passons au buffet, — proposa la copine. — Je veux prendre quelque chose aux enfants. Et toi aussi... Les femmes se dirigèrent vers les comptoirs.
— Exactement, ils ne s'endormiront pas maintenant pour rien, ils nous attendront, — soutint Jannat et soudain s'arrêta court, se tut, comme se figea à la place.
A la rencontre allait un jeune homme mince, haut. Daniel allait à la rencontre. Il pensait à quelque chose, en regardant sous les pieds.
— Danech! — s'exclama brusquement pour soi Jannat.
Daniel leva la tête Il fut saisi par la chaleur.
— Jannat! — il semblait, il s'asphyxia de l'émotion l'embrassant.
C'était leur première rencontre après la conversation à l'expédition.
— Je partage ton chagrin, — commença Daniel, mais se ressaisit : “Soudain elle pensera que je regrette sa séparation avec le mari...” —et se dépêcha d'ajouter: — Akgoul - alay était une personne exclusive. Je voulais beaucoup venir alors, mais et je ne me décidai pas.
— Si beaucoup de résolution il fallait pour cela... prononça tristement Jannat. —Depuis longtemps tu es dans notre ville?
— Il y a trois jours je vins...
De quoi parler encore avec Daniel, Jannat ne savait pas. Cela qu'est ce qu'on on veut, — tu ne diras pas. Le plus elle voulait apprendre maintenant, s'il se mariait. Et si c'était ancienne Jannat, elle le demanderait absolument . Mais c'était pas ancienne —mais une autre Jannat.
— Quand tu pars? — s'intéressa-t-elle uniquement parce qu'elle ne trouva pas d'autres mots.
— Je serai ici un certain temps. Mon premier livre vit le jour, à propos des Sakas. Je l'amenai à mon père. Je recueille les documents pour le deuxième livre, lui tout — il est dans votre région.
—Le livre vit le jour ? Je félicite! Peut-être, tu me l'offriras ? Je t'en prie !
— Certes, j'offrirai.
— Quand?
— Si tu permettras, je peux apporter à la maison.
— Oui, oui, demain après le déjeuner je serai à la maison. Inscris l'adresse.
Daniel se troubla un peu:
— J'ai ton adresse:
D'où à elle savoir que pour lui il n'y a personne encore plus chère dans le monde, excepté sa Jannat ? L'année passée, quand avec le père il était à l'expédition, il entendit parler qu'Arman avec la femme reçurent un appartement. Alors Daniel espérait au moins voir de loin Jannat et prit l'adresse aux amis communs. Près de deux heures il tournait autour de la maison, mais Jannat ne se montra pas dans la rue. Entrer dans l'appartement il n'osa pas.
Si l'adresse est connue-viens. J'attendrai, — tout était prononcé aussi tristement par Jannat. Ils dirent adieu et se séparèrent.
Qui est-ce? — demanda l'amie, qui était le témoin de la conversation.
— Oui, un... Autrefois il était amoureux de moi.
— Autrefois! Oui, il t'aime maintenant! Je remarquai : il vit seulement, aussitôt devint comme la toile. Et tout en parlant : il devient blanc , puis devient rouge, le pauvre.
Le lendemain au temps fixé Daniel apporta le livre promis. Mais... chez Jannat était assise juste une telle femme, avec qui elle était le soir dans le palais de la culture. Et parler, de quoi on voulait, on ne réussit pas. Ainsi il partit. Il communiqua seulement qu'il part bientôt chez le père à l'expédition, il restera là environ un mois. Il reviendra — viendra de nouveau la voir. Jannat promit que jusqu'à cela elle lira obligatoirement son roman. Elle s'assit à la fois au livre, dès que partit Daniel. À elle-même il était désirable au moins de l'écrit apprendre, de quoi cet homme pense, de quoi rêve et quoi l'inquiète le plus dans cette vie. Plus loin elle lisait, plus le contenu lu saisissait l'imagination.
L'auteur regrette et déplore la profanation du plus brillant sentiment de la jeunesse -de l'amour Devant Jannat se levait plus vivement des pages du livre une image du principal héros lyrique liant la narration du passé à aujourd'hui. A travers ce héros elle voyait l'auteur lui-même. Chaque mot, qu'il disait maintenant Jannat des pages du roman, trouvait le retentissement le plus chaud dans son âme. L'auteur comme l'attirait vers lui-même et conduisait après ses pensées et émotions.
Dans un mois Daniel revint de l'expédition. S'étant reposé du chemin à l'hôtel, il se dépêcha le lendemain chez Jannat:
— Eh bien, comment, le livre te plut?
— Encore. quoi.. Encore, quoi certes... Ainsi-non seulement dans les romans. Ainsi en effet, et dans la vie...
Elle découvrit de nouveau pour elle-même Daniel, éprouvait un sentiment complexe de la joie modeste et simultanément — du chagrin. Une fois Jannat reçut déjà une leçon sévère pour sa légèreté, et maintenant reprit le dessus le bon sens et le calme. Elle ne pouvait pas se décider de divorcer avec Arman officiellement. Comment il ne l'offense, comme n'afflige, il n'y a pas d'un autre père aux enfants . Il est vivant... Et la pauvre femme tâchait de ne pas donner la volonté au sentiment à Daniel. Qu'elle pouvait faire, si le coeur n'ordonna jusqu'ici définitivement: “Arman n'existe plus pour toi!”
Et voici, quand Jannat comme se trouvait entre deux feux, elle rencontra pendant la nuit le mari ivre. Et cela pour la fois suivante décida tout : Jannat eut pitié d'Arman... Elle savait: si ne pas l'aider maintenant, il périra.Elle se rappela les préceptes de la belle-mère: “Jannat - jan, je te prie, ne laisse pas sans surveillance d'Arman. Tu connais sa faiblesse de son caractère. Il périra sans toi, périra...”
Le coeur de Jannat faillit se déchirer tout de suite de la pitié et du chagrin. Il semble, elle ne pleurait jamais ainsi amèrement. Le matin elle s'approcha de lui.
Arman était assis avec la tête baissée.
— Pardonne, — dit-il doucement et se détourna. Jannat sans mots prit de la table de nuit le mouchoir et essuya les larmes sous les yeux du mari.
— Il m'est temps au travail, — dit-elle. — mais j'ai le temps de préparer encore le thé.
CHAPITRE SEPT
“Le destin joue avec un homme...” — Kountouar entendit parler ces mots bien des fois. Ils sont corrects ou incorrects — il n'y réfléchissait pas. Mais il voyait, comment parfois un homme presque de l'enfance rêve devenir grand, célèbre. Il semble, il a pour cela les talents, et l'obstination. Seulement — on ne réussit pas, comme on conçut. On atteindra le degré défini dans l’échelle des promotions et — le point. À lui à grandir plus loin , mais on se tient à peine à cette hauteur. Un autre, éloigné de toutes prétentions hardies, travaille de toutes les forces. On regarde — le destin le rémunère pour l'application et la modestie. On observera — il a des talents pas plus mauvaises et l'obstination pas moins, que chez celui-là, le premier. Mais, il s'avère, il y a encore une qualité considérable pas connue à tous — l'honnêteté. Et la vie y ordonna ici très justement.
Qui, par exemple, pouvait penser que le travailleur modeste Nourali avancera d'un échelon ainsi dans le service. Encore hier lui, un chef d'une petite expédition perdue dans les sables, le jour et la nuit il se trimballait dans le désert mort à la recherche de l'eau. Aujourd'hui Nourali — un chef d'un de grandes institutions républicaines! Peiljan jusqu'ici — un chef du laboratoire.
Nourali se dépêcha de partager la nouvelle joyeuse sur une nomination neuve avec Kountouar. Celui-là demanda seulement d'un air soucieux:
— On eut le temps de se marier?
— Pas encore, — répondit le djiguite. — Il y a une belle femme à l'esprit , elle étudie à Alma-Ata, dans l'institut de médecine. Maintenant je serai tout près, je veux faire une proposition. Cependant une réponse affirmative je ne peux pas garantir.
Kountouar n'interrogeait plus. Pourquoi ? Il est bon que son jeune ami souhaita le consulter. Et Kountouar de l'âme parlaient de ses méditations.
Un vieil archéologue soudain se rappela le destin tragique d'Arman. “Dès que je viendrai à Kayrakty, je courrai obligatoirement chez eux. J'entendait, ça va tout mal ”.
Beaucoup de temps passa depuis qu'Arman revint de Bibi ici, à Kayrakty, depuis qu'un vieil ouvrier Akhmetkaly, le premier lui donna la main de l'aide. On embaucha Arman à l'usine précédente, on nomma de nouveau du tailleur de pierres. Mais de la meme façon qu'autrefois, il faisait tout mécaniquement, sans désir.
Un bon Akhmetkaly attribuait cela au sort difficile d'Arman. Tous les espoirs étaient sur ce que le travail aidera, le changera. Le travail et pas de tels gens remettait encore aux pieds. Cependant l'indifférence d'Arman à l'affaire effrayait de plus en plus Akhmetkaly.
Il semblait, qu'il lui faut de ce gars? Il n'est pas le frère à lui, pas le père. L'autre renoncerait il y a longtemps : on dit, vis comme tu veux, péris, tu roulas jusqu'à cela toi-même! Cependant un vieux maître Akhmetkaly ne pouvait pas faire comme ça.
Aux jours de la jeunesse il éprouva beaucoup de difficultés. Et voici maintenant, comme il voit que quelqu'un des gars se trompa dans la vie, accourt au secours immédiatement. Akhmetkaly soutient, dirige celui, qui fit un faux pas jusqu'à ce qu'il remette aux pieds. Et ainsi avec Arman. Peut-être, la raison ici dans le charme extérieur, la politesse, les franchises, la crédulité du gars. Akhmetkaly voyait, comprenait par le coeur : on peut aider Arman encore . Une fois il dit:
— Je te regarde et je vois — ce travail ne te plaît pas. Tu iras peut-être, ailleurs pour travailler?
— Je ne sais pas...
— Et qui sait? Tu es adulte. Je me rappelle, je promettais de t'aider dans les études. Prépare toi,donc. Je parlais avec un sculpteur, il veut se rencontrer avec toi.
Arman sentit, comment le coeur battit avec acharnement dans la poitrine. Oui, il est content de la décision d'Akhmetkaly.
Le lendemain le maître prit le taxi, vint pour le sculpteur connu et l'emmena au cimetière. Il montra là le monument fait par Arman.
— Eh bien — dit le sculpteur. — à la fois, certes, on voit que pas le maître travaillait . Mais le gars doit apprendre. Voici seulement à l'homme avec la famille il sera difficile dans ce sens que la bourse à l'école est petite. Prendre par un élève chez soi, mais... Chez nous selon effectif réglementaire ce n'est pas permis . J'obtins à peine un assistant à moi-même.
Une nouvelle tâche apparut devant Akhmetkaly. Il décida qu'il sera plus loin lutter pour Arman.
On ne peut pas dire que c'était facile, mais le maître arriva à cela . Bientôt on permit d'embaucher Arman..Akhmetkaly, lui-même l'amena au sculpteur à l'atelier.
— Plus tôt le Kazakh, en rendant à l'étude son fils, disait d'habitude au mollah:“La viande à toi, les os — à moi, apprends le à lire seulement”. Je prie presque ainsi : “Ne le plaignez pas, au moins se fatiguèrent ses mains — qu'il modèle, au moins se fatigua la tête — qu'il pense. Pourvu qu'il apprenne la maîtrise”.
Akhletkaly continua ces recommandations presque solennelles, maintenant s'étant adressé déjà à Arman:
— Je répète encore une fois — le destin est dans tes mains. Et, comment tu apprendras, il dépends-si tu deviendras un homme. Eh bien, si je serai nécessaire pour toi, les portes de ma maison toujours sont ouvertes.
Akhmetkaly prit le congé et partit.
Le sculpteur et son nouvel élève se mirent au travail le même jour. Bientôt Arman comprit, en quoi consiste la particularité du travail d'un tel ou tel outil , apprit les moyens principaux de la sculpture et la coupe des représentations sur la pierre. Et la pierre elle-même demandait l'attention fixe. “L’une, — le maître lui expliqua, — il vaut mieux utiliser pour la représentation les gens, l'autre — des oiseaux et des animaux. Il est important de prendre en considération les propriétés de la pierre : fragile est-elle ou solide, stable contre la chaleur et le froid ou pas, quel son poids spécifique, de se rappeler, dans quelle zone climatique est mieux utiliser le granit ou le marbre”.
Ainsi Arman étudiait l'alphabet du travail du sculpteur. L'art graduellement difficile le prenait de plus en plus. On voulait indépendamment, par les propres mains accomplir quelque devoir. Le sculpteur remarqua l'impatience de l'élève.
— Ne te dépêche pas, mon djiguite, ne te dépêche pas, — parlait-il à Arman. — Bientôt, probablement, et tu nous réjouiras de la maîtrise...
Une fois, quand ils travaillaient sur une commande très responsable, un homme barbu entra dans l'atelier. Son visage pâle était couvert des rayons des rides menues. Sur les pantalons de grosse toile et le veston essuyé aux épaules —partout les taches multicolores de peinture à l'huile. Sur la tête du vieux barbu un béret usé .
— Salut à mes chers travailleurs! — vivement leva la main l'homme.
Le sculpteur se tourna:
— Nous te saluons! Quoi, venu de travailler?
— ll semble être le cas.
— Il est longtemps on te retint dans tes pénates.
— Oui, Je guéris d'une maladie, une autre s'attacha — la radiculite.
— On sait, quelle radiculite est chez toi.
— Tu peux, le maestro, qualifier comme on veut. Le sculpteur prononça dans la frustration:
— Tu te conduiras au tombeau, mentionne mon mot...
Arman s’intéressa d’un homme . Voici maintenant celui-là cligna les yeux pas sans ruse et prononça:
— Eh -eh, mourir en tout cas.
Le vieux maître ne répondit rien à ces mots. Il proposa seulement:
— Voici, fais connaissance, l’on donna un élève. Il promet d'être un vrai spécialiste.
— Eh-eh , voilà de qu'il s'agit... A l'instant le visage de l'homme acquit une expression contente et immédiatement — de nouveau devenu comme un masque ridé :
—Et je pensai que à ma place on prit l'autre...
Le sculpteur éclata de rire:
— Tu boiras ainsi, tu vivras et jusqu'à ce jour.
L'homme rit:
— Avec toi il est inutile de discuter, tu es un patron! Аu patron il est toujours plus visible, dit-on.
Le maître, et cette fois ne répondit rien, il s'adressa à Arman:
— Maintenant on peut présenter et à toi. C'est mon assistant Moissey.
— Ne confonds pas, petit! Moissey non sacré, mais ... ivrogne et un puits inestimable de talent ...
Le sculpteur s'écarta de la figure, qu'on fondait du plâtre, en essuyant les mains, dit:
— Une fois venu au travail, mets toi, prends les esquisses et achève le modèle. Mets au travail et Arman. J'ai des affaires à la mairie.
Moissey prit le papier de Whatman, commença à examiner attentivement les esquisses, en chantant quelque chose de soi sous le nez. Puis il mit les esquisses vers le mur et demanda à Arman :
— Tu connais les sculptures de Michel-Ange et de Rodin?
— Non...
— Tu ne voyais pas leurs reproductions?
— Je ne voyais pas.
— Voici des miracles! — s'étonna Moissey. —il ne voyait pas ces grandes créations et rêve de devenir déjà un maître. Et pauvre art! Même sans soupçonner tes grands secrets, chacun, qui voudra seulement, grimpe au maître. Et un tel, sauf votre respect, le sculpteur puis inonde les parcs, les squares et les rues par les joueuses de tennis avec les jambes de l'éléphant et les cuisses de la brebis d'Edilbayev!
Il cria rapide d’un air méchant et aussi rapide il se tut. Il regarda de nouveau Arman, rit gaiement:
— Rien, on n'avait pas l'occasion de voir Michel Ange et Rodin, et il ne faut pas. Au lieu d'eux devant toi le Moissey lui-même. Chez lui, le frère, il est utile aussi à apprendre quelque chose. L'essentiel pour que tu aies un talent et le savoir-faire de voir et estimer la beauté véritable.
Moissey habilla la robe noire battue, retroussa les manches et se mit au travail. Ses mains jouèrent, le plâtre devint souple.
— Très bien! — disait Arman enchanté.
— Quoi bien ? — ne comprit pas tout à fait Moissey.
— Très bien, vous travaillez!
— Eh- eh, mon cher! Si je n'avais pas de maîtrise, est-ce qu'on me tiendrait au travail?
Dans les jours suivants, Arman se persuadait de plus en plus que Moissey, en effet, est le maître des mains d'or, et en plus — le plaisant et l'homme de la grande nature. Il disait à l'élève:
— L'art n'est soumis qu'aux gens talentueux Mais le talent ne peut pas apprendre, avec lui il faut naître.
— Et à l'art?
— Oui, on a beau faire cela, s'il n'y a pas d'étincelle de Dieu dans l'âme, ni l'artiste ni le sculpteur d'un tel homme ne sera pas ..
Une fois Moissey travaillait surtout avec chaleur, et quand il finit, se détourna sur la chaise et était assis ainsi, comme étant devenu vieux à la fois et ayant perdu l'intérêt à tout l'entourant. Ensuite, s'étant éveillé de l'évanouissement, il jeta un coup d'oeil sur Arman :
— Et quel l'âge tu me donnes?
Arman, étant encore sous l'impression du vu, tâcha de répondre sincèrement :
— Je pense, seulement une quarantaine.
Le chef de l'atelier et Moissey échangèrent des coups d'oeil.
— Tu devinas! — à travers le rire dit Moissey. Et ensuite il ajouta sérieusement : — moi, mon vieux, j'avais vingt huit récemment.
— Plaisantez ? Est-ce que seulement d’ une année il est plus aîné de moi?
— J'ai l'air du vieux, je connais. Cela parce que je suis très sage .
— Aussi à moi, type sage, — intervint le chef. — Avoue que serpent vert, de qui tu ne peux pas te séparer, te perdit. Si tu buvais moins , tu vivrais cent ans!
— Qui cela dit que boire vieillit l'homme ? Quant à moi, même la médecine d'une telle conclusion ne fit.
Le sculpteur regarda Moissey d'un air fâcheux:
— Je ne sais pas, mais à toi, il semble, il est temps de s'adresser à la médecine.
— Donc si je cesserai de boire, je serai immortel?
— Pourquoi par l'immortel? Personne n'est pas éternelle. Mais en effet, et mourir à l'homme il faut humainement.
—Au mort il est indifférent...
“C'est vrai , — pensa Arman. — Une fois mort, si ce n'est pas égal comment?
Tout n'est pas indifférent, tant que l'homme est vivant. Boire beaucoup - pas bon , mais si parfois pour l'humeur?”
Le même jour le sculpteur retira à côté Arman et dit:
— Je vais à Moscou. Au lieu de moi sera Moissey. Tâche d'emprunter, pour ce temps, chez lui la fonte du modèle du plâtre. Moissey dans son affaire est un grand artiste.
Ayant senti la liberté, Moissey but déjà pendant huit jours, en tirant après lui-même et l'élève. Il arriva ainsi.
Au jour du salaire Arman fondut du plâtre le premier modèle. Moissey examina critiquement le travail et dit, en tapant d'un air protecteur le gars en tutelle sur le dos:
— Oui, tu as , il se trouve, un talent! Pour que ton modèle ne tombe pas en ruines, il faut la laver! Arman se réjouit de la proposition.
— Avec plaisir! — répondit-il volontiers .
Par cela on commença...
Maintenant ils se rencontraient souvent pour boire une bouteille. Presque toujours — dans la maison de Moissey. Ici le visiteur couchait assez souvent. À un de tels jours, quand les pieds n'étaient pas dans les forces de porter Arman jusqu'à la maison, il erra dans le parc pour faire une sieste sur un banc. Et il vit ici Daniel et... sa femme promenant sur l'avenue . Il sentit la jalousie méchante. Si cela pas la cause “étouffer le chagrin avec la vodka”?!
... La raison prit le dessus dans le coeur de Jannat. Elle réprima de nouveau dans elle-même un sentiment allumé envers Daniel. “Il faut ainsi, il faut ainsi, — la femme se persuadait. — Arman — le père de mes enfants!”
Rencontré avec Daniel, comme elle pouvait, lui expliqua tout. “Moi-même, je l'amenai à la maison”. Daniel était abattu par ces mots. L'indignation, la pitié et l'admiration — tout se mélangea dans le sentiment l'embrassant à propos de Jannat. Et s'éteignit de nouveau une lumière de l'espoir. brillant en avant.
Jannat disait au mari à la maison:
— Que chères soient à moi la maison et la famille, nous ne pourrons pas vivre ensemble, si...
— Je te jure, Jannat, cela ne se répétera jamais plus!
— Bon, dans le cas contraire — reproche sur toi-même.
Elle voulait, par tout le coeur lui croire. Elle tâchait de se contrôler et ne pas penser de Daniel. Du matin à la nuit elle se souciait à la maison. Arman travaillait dans l'atelier sculptural, et Jannat espérait que peut-être avec le temps tout s'arrangera au mieux que l'on peut rétablir encore.
Cependant bientôt Arman vint à la maison ivre. Jannat avec les larmes aux yeux le regardait:
— Si et demain... Les portes de la maison pour toi seront fermées...Donc,sache.
Mais cela arriva pas demain, mais dans deux jours. “Que faire ? Ne laisser entrer à la maison, comme elle promettait... Mais... Les voisins peuvent voir...-était désolée Jannat. — qu'il dorme, le matin comme il faut je parlerai!”
Elle se réveilla assez tôt et sortit à l'antichambre, où dormait le mari. Cependant Arman n'y était pas déjà. Soit la honte, soit le désir de boire le chassèrent de la maison encore au point du jour.
Maintenant Arman ou disparaissait pour trois-quatre jours, ou il n'apparaissait pas durant les semaines entières. Jannat de plus en plus souvent était surmontée des idées sur ce qu'il jamais ne s'arrêtera pas déjà, jamais ne sera pas déjà un homme. “Est-ce qu’en effet, il n'y a pas chez moi d'autre issue, excepté le divorce ? Mais quoi les gens diront ? Et comment l'aider, comment ? Peut-être, aller chez son directeur ? Cependant avec quel visage je serai là? Peut-être, eux ne savent pas, comment se débarrasser d'un tel travailleur? On saisira ma plainte... Et on chassera tout simplement Arman de l'atelier.Ailleurs il ne pourra pas travailler... Comment le sauver?”
Une fois après l'absence suivante d'une semaine, Arman vint à la maison. Le matin il ne parlait à personne, en silence il prenait le thé. Jannat dit:
— Quoi est plus loin devant toi... Une ruine...
— Je sais...
— Ou tu n'as pitié des enfants? On fait une cure contre cette vodka maudite, il y a des médicaments...
—J'entendais. Après tels médicaments... Tu boiras et — la fin.
Jannat ne subit pas:
— Oui il vaut mieux mourir, qu'ainsi vivre!
Arman décida en effet de suivre un traitement. Cependant s'empresser avec cette affaire il ne voulait pas. Et il retardait tout : quelque document n'était pas régularisé , et sans lui on ne prendra pas, il n'y avait pas de places libres à l'hôpital. Quand le délai s'approchait de se coucher, ce jour-là il buvait, et à la maison il disait : “c’est pour la dernière fois”.
De nouveau le printemps vint. Se coulaient de nouveau sur la terre les rayons chauds tendres — le soleil offrait grassement la lumière vivifiante. De nouveau les endroits où la neige fondit sur les collines, les ruisseaux sonores dans les basses terres. Les premières perce-neige... Et les premiers étourneaux , agités dans ses certains soucis et ennuis ...
Jannat aimait ce temps. Le temps quand se réveille tout vivant et se renouvelle. On voulait vivre, travailler, aimer... On voulait du bonheur.
Voici au tel temps inquiet, le printemps, Daniel vint de nouveau à Kayrakty pour recueillir de nouvelles données pour le livre, sur qu'il travaillait. Non, il ne cherchait pas cette fois-ci la rencontre avec Jannat. Elle-même le vit par hasard dans la rue. Et au premier instant-elle ne le reconnut. Il se passionna pour le sport ? Ou la célébrité, l'honneur après la première publication lui apportèrent une telle satisfaction intérieure et la confiance que Daniel changea ainsi? Il atteignit l'âge viril et semblait encore plus svelte et plus attrayant. Même il marchait quelque peu d'une autre manière plus sûrement et plus fermement.
Dès ce jour Jannat inconsciemment pour elle-même attendait son coup de téléphone.Elle tâchait de ne pas partir plus de la maison, elle espérait: il fera savoir de lui-même à l'instant. Mais il n'y avait pas de coup de téléphone . “Certes, il m'oublia. Il rendit le coeur à l'autre...”- se tourmentait Jannat. On dit vrai:si tu veux estimer quoi, il faut perdre. Jannat ne comprit que maintenant dans une grande mesure, quelle place occupait Daniel dans son coeur et la vie . Enfin elle ne subit pas et téléphona chez lui à l'hôtel. Daniel leva le récepteur:
— Koudayberguenov vous écoute.
C'est moi, Jannat...
Elle ne put prononcer plus un mot La voix s'éteignit. Elle jeta le récepteur — les larmes coulèrent des yeux.
Dans dix minutes le coup de téléphone obligea à lever de nouveau le récepteur.
— Jannat?
Ayant reconnu la voix de Daniel, elle retenait à peine les sanglots:
— Oui...Moi
— Eh bien, comment ça va? C'est toi, tu téléphonais tout à l'heure?
— Moi.
Qu'est-ce qui ne va pas?
— Rien. — Jannat eut le temps d'avoir raison. Et déjà un peu plus décidément ajouta:—Simplement il y a longtemps, on ne se voyait pas. Et je téléphonai.
—Moi-même, je veux beaucoup te voir. Je m'efforçais de téléphoner, mais... Il est incommode un peu.
Le coeur de Jannat se battit fort. Elle ne commença pas à retenir les sentiments, s'exclama joyeusement:
— Vrai?!
— Vrai!
Ils convinrent de se rencontrer dans le parc. Daniel fut là-bas plus tôt du promis . Et Jannat... Elle souffrait encore : “il faut ou il ne faut pas se voir avec lui?” Bien que, je sois allée déjà. Je sois allée. Et quand même: “il faut ou il ne faut pas?” Et elle s'étonnait tout de suite : où disparaissait tout à l'heure le désir la brûlant de voir Daniel? Si l'on congela Mais... Il fallait faire le dernier pas et... la torpeur passa.
— Janym, bonjour! — Pour la première fois les derniers cinq ans Jannat l'appela, comme autrefois, et tendit les deux mains.
Il l'embrassa sans mots.
Dans le parc s'allumèrent les lanternes électriques. Daniel et Jannat allaient au banc sous le chêne large.
Dans le même temps Arman les aperçut. Le sentiment complexe de l'offense et la honte le saisit. Et il tâcha de sortir du parc inaperçu.
— Je ne te voyais pas une éternité , — disait cependant Daniel. — Parle tout dès le commencement.
Et Jannat raconta, comment il lui était difficile, — raconta tout.
Ayant écouté le récit triste, Daniel la prit pour les mains, attira un peu à lui-même, demanda avec l'émotion:
— Je comprends, il t'est très difficile... Mais que puis-je faire ? Dans quoi tu vois l'issue?
— Il faut quand même l'aider, quand même lutter pour lui. Si je le quitterrai — il sera perdu. Mais je compris aussi que...
Daniel voulait serrer à soi Jannat, caresser. Mais il se retint.
— Allons, — proposa-t-elle. — je suis contente que nous nous vîmes.
— Allons, — accepta doucement Daniel.
“ Est-ce qu'il est desriné à notre amour s'achever ainsi ? — pensait Jannat.-Ou? Non, non. Rester avec Daniel — signifie pécher contre Arman”.
Comme au sommeil, dans ses oreilles étaient entendus les mots de Daniel:
— Moi toujours... Je t'aime beaucoup. Et une chose la plus importante que je peux dire pour le moment. Tous les deux, ils comprirent : Arman est ferme entre eux, et ni l'un ni l'autre ne peut rien entreprendre pour que cette barrière sur la voie de leur amour ne soit pas.
“Aider Arman...” “Aider...” Ils mirent d'accord ainsi : quand Daniel reviendra à Alma-Ata, il prendra avec lui et Arman. Là il le mettra à la clinique.
Pour la première fois Arman eut cette idée après qu'il se reconnut coupable dans la mort de la mère. Ensuite à la même chose il pensa, quand Bibi le chassa de la maison et il ne savait pas, où aller. Cette idée vint à la tête, quand Jaksybay l'éconduit Et voici maintenant il ne pouvait pas se détacher , d'elle, inlassable, obsessionnelle.
Définitivement Arman s'affermit dans la justesse de la décision, quand dans le parc il vit Daniel et Jannat. Il lui semblait : il n'y a personne plus heureuse dans le monde outre eux. Le coeur se serra. Quoi, c'est une jalousie ? Probablement... Arman comprit qu'il aime Jannat. Il aime... Mais savoir défendre soi, savoir défendre elle — pour cela il n'y a plus de forces déjà . Qui accuser ? À qui il est nécessaire, un tel ? S'il vaut alors vivre?
Et ici encore à la maison — avec des pleurons le gosse accourut, se jeta au lit, se détourna vers le mur...
— Quoi ? Il arriva quoi? — ne s'en écartait pas Jannat.
Et le gamin, en indiquant au père, à travers les larmes, cria:
— Il nous devant tous... Devant tous déshonora! Là des photos dans la rue... Sous le verre... Tous voient!
C'était la vérité. Le matin Arman alla quand même regarder sa propre image. Il était assis à côté de la flaque, non loin du jardin, côte à côte — une bouteille vide. Il devint sombre dans les yeux. Cependant les remords brûlaient peu de temps. Maintenant il buvait "du désespoir".
Une fois il tourna du travail et apprit qu'il y a encore quelques jours on le licencia. Le sculpteur l'amena à la chambrette et dit entre quatre yeux :
— Toi, le gars, pas sans talent. Je te parlais déjà. Mais au lieu de se mettre au travail, tu coupes la branche, sur qui tu es assis! Alors, ne reproche à personne maintenant. Toi-même est coupable. Eh bien, si tu viens à tes sens et tu auras besoin de mon aide — viens...
Arman comme devint muet : il n'attendait que l'affaire prend une telle tournure.
Exactement, il buvait, mais dans la conscience une idée s'habitua que le maître se résigna à cela quelque peu. Et voiici — comment.
— Chassez donc ? — demanda Arman presque en chuchotant.
— Non. Toi-même, tu te chasses. Je t'embauchai même à la violation de la discipline financière. Je persuadai tous — il faut soutenir un homme, il faut aider... On te confia, et moi... Je crois maintenant — tu n'es pas un homme fini, tu as de la sympathie pour notre affaire . Est-ce que je ne vois pas ? Seulement l'essentiel dépend de toi.
Arman — encore une fois! — se repentait sincèrement et se condamnait. Pleurant presque, il sortit de l'atelier et se traîna à peine dans la rue.
L'argent, qu'il reçut , il y avait pour un jour sur deux, personne ne donnait à titre de prêt.
Comme le cabot battu, en traînant à peine les pieds, il alla jusqu'à la maison. Il se ferma dans la chambre et voici déjà le deuxième jour il ne sort nulle part. Ni de rêve, ni de repos. Une seule idée l'empara : “Comment vivre ? Pourquoi vivre ?” Il n'y a pas d'issue: il est brisé, il est vaincu. Tous le méprisent et détestent.
Et soudain, comme une vue claire, — les images de l'enfance...
Eux avec la mère, ils déménagèrent tout à l'heure à la maison d'Ergazy. Alors il y avait aussi un tel printemps chaleureux Mais seulement il la percevait tout à fait autrement.
Il est étonnant, comme jusqu'aux détails il se rappelle ce jour-là.
On l'adhéra aux pionniers. Avec une cravate flottante, rayonnant, il vint à la maison. Il se jeta à la mère, avec une fierté se vanta :
—Je suis maintenant un pionnier!
— Je félicite, mon âme!
Le beau-père, qui se trouvait un peu à côté, rit:
— Le pionnier c'est bon. Dis, qui tu deviendras, quand tu seras adulte?
— Je serai un maréchal, comme Rokossovsky!
La mère s'attendrit du tout, embrassa chaleureusement le fils:
— Tu seras, tu seras un général et un maréchal.
Voici qui il devint maintenant... Un alcoolique! Un ivrogne! Il vécut presque trente ans et... À qui il est nécessaire maintenant? À personne.
- À personne il n'est pas nécessaire! — à haute voix échappa par mégarde de lui.
A ce moment Jannat sortit à la cuisine. Daoulet, aidant la mère, mettait les bols sur la table. Deux minutes ne passèrent, comme de la chambre d'Arman se fit entendre une voix inconnue enrouée.
Le coeur de Jannat se serra à la fois. Elle comprit tout et laissa tomber des mains la bouilloire. Sans faire attention qu'elle brûla par l'eau bouillante le pied, elle se jeta dans la chambre du mari. En perdant connaissance, elle tomba ici, près du seuil. Le dernier qu'elle vit par du regard troublé c'est un corps ensanglanté d'Arman sur le plancher près de la fenêtre.
Saken jeta un coup d'oeil à la chambre et avec le mugissement se précipita à l'inverse dans la rue. Daniel le rencontra là À pas rapides il entra dans la maison. Ayant compris qu'est ce qu'il arriva,- il se jeta au téléphone.
— Ah, pourquoi je fus en retard! — se reprochait-il, en composant le numéro de "l'ambulance".
Ce jour Daniel avec le père revinrent tout juste de l'expédition à Kayrakty. Кountouar, ayant appris la mort d'Arman, était désolé aussi qu'il ne put arriver à temps.
— L'ivrognerie ...-parlait Daniel, - Trop tôt il se passionna pour le vin. Voici l'alcool mit à bas le gars.
— Non seulement cela, — répondit sur les mots du fils Kountouar. — l'ivrognerie elle-même était une conséquence de plusieurs raisons. Akgoul décédée toute la vie prenait un soin excessif de lui. Tout qu'il fit du mauvais, elle tâchait de cacher, tout bon — exagérer. L'amour est aveugle. Elle ne menait encore jamais au bon. La mère mourut, et Arman ne put pas , ne réussit à résister aux premières difficultés. Il semblait, dans le vin — le sauvetage ou moins l'allégement des souffrances. La sensation habituelle de l'insouciance venait... C'est sa tragédie.
— Oui, si nous y revenions plus tôt au moins pour un jour! Je l'emmènerais avec moi. En effet, on décidait ainsi.
CHAPITRE HUIT
—Je vins chez toi parler, — dit Kountouar, en
s'asseyant au fauteuil près de la table massive en face d'Ergazy. Celui-là était assis, il ne se leva pas, ne salua pas un vieil ami.
— De quoi ?
— De tout un peu . De la vie, de nous, d' Arman...
— Il est curieux. Si nous parlerons maintenant d'Arman, il ressuscitera, non?
— Pourquoi dire des sottises? — coupait Kountouar. — Tu es son père, au moins adoptif. Même la chatte lèche d’un petit chien déposé furtivement à elle.
Ergazy éclata de rire:
— Eh bien! Allez, allez! Expose! Et le mot "la chatte" volé de toi non par hasard. On dit, tous mes ennemis me surnomment ainsi sous les yeux.
... La mort d'Arman attrista tellement un vieil archéologue qu'il ne pouvait pas s'endormir quelques nuits. Il se rappelait tout le temps sa vie et arriva à la conclusion que non seul Arman est coupable... Certains amis-compagnons sont coupables dans sa perte. Et Ergazy. Est-ce qu'il s'agit , lui est à toi un fils consanguin ou non ? Une fois il grandit dans tes mains, cela signifie — natal. Toi, au premier chef, tu es responsable de son destin.
Kountouar connaissait la nature dure d'Ergazy. Et encore alors, quand près de la tombe d'Akgoul il s'adressait à lui avec une prière : “Deviens maintenant et le père et la mère pour les enfants, leur protection”, —il doutait déjà — si sera ainsi ? Les doutes se confirmèrent.
Il lui fit mal et honteux pour Ergazy, quand il entendit parler que celui-là presque tout de suite après la mort d'Akgoul se maria. Il entendait que le beau-père refusa l'abri à la famille d'Arman.
Kountouar lui-même vivait chaque été sans se déplacer à l'expédition, et en hiver — loin de Kayrakty, à Alma - Ata. Il ne réussissait aucunement à se voir avec Arman, bien qu'il l'ait voulu beaucoup.
Une fois il eut occasion de les visiter, mais il se trouva, qu'Arman partit avec quelque femme à Alma-Ata. Quand l'archéologue revint à Alma - Ata et commença à rechercher Arman, on lui communiqua — qu'il revint à Kayrakty!. Pour tels , comme Arman,il était nécessaire une main ferme dans la vie Qui, si non Ergazy, devait la donner en premier lieu?
Et Kountouar ne subit pas voici , il vint chez un vieil ami parler tête à tête. “Alors qu'est ce que je signifie comme un homme, si je ne rappellerai pas à l'ami le devoir, la conscience et l'honneur ?” — pensait un vieil archéologue .
La conversation passée — est le début de leur longue causerie...
— Oui qu'est ce qui de surprenant ici? Tous disent : les habitudes chez toi comme chez la chatte. —répondait Kountouar.
—Mais la chatte a beaucoup de bonnes qualités.
— Certes, la chatte attrape les souris! Cela tu veux, peut-être, porter à ses mérites?
— Pourquoi seulement cela ? Les chattes aiment ses chatons. En les protégeant, elles sont prêtes à donner la propre vie . Et toi tranquillement , tu observais, comment périt le propre fils, un garçon tout à fait sain.
— Arman n'est pas le fils à moi , tu sais cela parfaitement! — se fâcha Ergazy.Je ne le considérais jamais comme mon fils, je ne veux pas considérer et maintenant, après sa mort!
— Voici dans tout cela est un malheur. Et quand même tu l'éduquais!
— À aucune éducation il ne se laissait pas! Je savais toujours qu'Arman ne se redresse pas!
— Je pense, il s'agit de l'autre : pour éduquer les autres — à soi-même il faut être éduqué. Au moins une fois dans la vie jette un coup d'oeil à ton propre intérieur. Est-ce juste — aller selon la vie, n'ayant pas fait un seul pas, qui ne t'apporterait pas un profit personnel?
Ergazy ne supporta pas , interrompit Kountouar:
— Quoi,je dois apporter un profit à toi personnellement, on voit, non ?, seulement et il me restait — à écrire pour toi une thèse de candidat, que toi jusqu'à la vieillesse, tu ne surmonteras aucunement?
— Cesse de faire le pitre. Je n'écrivis ni de thèse candidat, ni de thèse de doctorat. C'est seulement ma faute. Et sur aucunes épaules je ne le rejette pas. En effet, il arrive,que ni le professeur,ni le docteur honoraire ne diront pas un mot nécessaire dans la science, n'aideront pas à décider un problème économique complexe . Mais maintenant il s'agit d'autre chose: les devoirs parentaux, le devoir de camaraderie, de l'honneur et de la conscience... Cette générosité, sans laquelle il est impossible à un homme de vivre dans le monde. Enfin, une envie.
— Probablement, je t'envie, malheureux! — éclata de rire Ergazy.
— Non, je suis pas malheureux! Mon bonheur est mon travail. Sans une vraie affaire en effet c'est un homme pitoyable.
Je devine. Tu m'as en vue de nouveau! Selon toi- je suis un homme sans talent?
— Je dirai directement. Autrefois il me semblait que tu es talentueux. C'est pourquoi je te respectais et estimais. Mais tu dépensas toutes les capacités pour sa carrière et par cela tu te volas. Oui non seulement toi, mais aussi ceux qui plaçaient de l'espoir en toi.
De l'émotion Ergazy tout se couvrit des taches rouges.
— Que ton coeur ne fasse pas mal pour moi! Je me passerai d'une façon ou d'une autre sans ta morale! — criait-il en sautant brusquement de la place.
— Tu oublias, Ergazy, une vérité. L'ami dit une vérité, qui oblige à pleurer, l'ennemi — un mensonge provoquant le sourire content. Je me trouve encore comme ton ami. Je veux du bien seulement.
— Écouter tes conseils, il se trouve ainsi que je doive de nouveau naître!
— Je te pardonnais tout. Et les conseils, que tu donnais à Peiljan au sujet de l'article diffamatoire sur moi, et les efforts fermer l'expédition, m'accuser du détournement des fonds publics. Je pardonnai tes soins de m'envoyer à la retaîte avant l'obtention des résultats du travail de l'expédition, et encore beaucoup de choses. Mais la mort d'Arman — je ne pardonnerai jamais.
Un des collaborateurs d'Ergazy entra brusquement dans ce moment au cabinet avec un visage joyeux.
— Je vous félicite! — s'adressa-t-il au directeur. — Je viens d’ apprendre: la présidence autorise à voter aux élections à l'Académie deux candidats — Peiljan et vous!
— Est-ce que les deux?!
— Oui. Il se trouve, dans quelque autre filiale il était une vacance. On la transmit aux sciences publics , et ensuite — à notre institut. L'adoption de la présidence est déjà sans cinq minutes l'académicien! Donc, acceptez mes félicitations!
— Voici , qu'est-ce que c'est le bonheur! — s'exclama Ergazy. Кountouar souriait. Oui, pour un tel homme l'essentiel - le titre.
“Eh bien, comment tu te sens, malheureux?” — en regardant Kountouar, par tout l'aspect comme demandait à Ergazy, mais dit à haute voix :
— Le bonheur est une acquisition du but visé.
— Est ce que le bonheur ne consiste qu'à devenir un membre correspondant ?
— Rien! Je l'accepte un tel!
Кountouar sourit de nouveau: “Encore ne pas accepter!”
Une nouvelle secrétaire d'Ergazy entra.
— Excusez, le camarade directeur, — s'adressa poliment à lui une jeune fille. — je ne compris pas tout à fait. Quelqu'un téléphone. Il transmit que votre femme partit... elle vola... Une jeune fille se troubla. — prenez le récepteur...
— Elle est dans son esprit ? — s'indigna Ergazy, en pâlissant. Il était incompréhensible, de qui il demande : de la secrétaire ou de la femme. Des mains tremblant il saisit le récepteur : — le Professeur Ayoupov!
La voix de l'autre fin du fil était écoutée clairement dans tout le cabinet.
— Excusez, — parlait d'une voix enrouée un homme, — votre femme partit avec un notre pilote à Léningrad. Elle demandait de transmettre... Qu'elle ne reviendra plus.
Quand vola-t-elle? Avec qui?
— Ce matin. Et avec qui, si ce n'est pas maintenant parfaitement égal ? Je satisfais seulement à la demande. Excusez, je ne peux rien dire plus. — dans l'appareil se firent entendre les sifflets courts.
Un certain temps Ergazy était assis avec le récepteur dans les mains, puis il commença lentement à glisser du fauteuil sur le plancher.
De l'eau! Plus vite de l'eau! — cria Kountouar à la secrétaire.Il se jeta de soutenir Ergazy. Mais celui-là se remit vite sans l'aide de personne. Il se leva sur les pieds affaiblissants, de nouveau s'assit prudemment sur la place. A peine vivante, une secrétaire avec un verre d'eau était côte à côte .
À ce moment Kountouar avait sincèrement pitié du vieil ami.
L'automne est très abondant à Alma-Ata.Un vent frais sorti du défilé de montagne, arrachait les feuilles jaunes, rouges des bouleaux, des trembles, des érables. Et il les couchait sous les pieds des passants par le tapis d'or et pourpre mou. Ici, à côté de la maison avec le toit de fer, les feuilles sont intacts. Et dans le jardin vieillissant la même harmonie, le même confort. Il est calme , autour pas une âme .
Mais non , au bout d'une longue avenue se montrèrent deux. Ils vont lentement à la maison , en se tenant par la main. Dans l'allure, dans les mouvements — une certitude tranquille. Ces deux — Daniel et Jannat.
— Pour moi la seule issue était de — partir, — disait Jannat. — ne pas ressusciter Arman. Je ne lui suis plus nécessaire. Toi ici... Encore combien on pouvait être assis à côté d'Ergazy. Oui maintenant et il voulait que nous allions plus loin.
— Tu fis très correctement! En effet, j'avais l'intention d'aller vous prendre. Qu'est ce qu'il ya avec Ergazy? Il avait toujours une bonne santé?Qu'est ce qu'il arriva?
— Alors, nous ayant expulsé, il se mariait avec une jeune femme. Mais celle-là ne se trouva pas bonne : elle quitta un enfant, prit des bijoux de la maison d'Ereke et partit avec un pilote. Le vieillard était bouleversé. Je craignais qu'il meure.Il n'eut le temps de se lever sur les pieds, comme encore une nouvelle le brisa. Aux membres correspondants on le blackboula.
— Eh bien, et ensuite qu'est ce qui était?
— Après qu'Ereke ne passa pas aux élections, il déménagea à la fois à Kayrakty. Ici il fut bientôt paralysé .....
— À quoi mène l'ambition des gens!
—Oui, la vie le punit. Jamais il n'aimait personne, sauf lui-même. Maintenant je comprends, comment il était difficile à côté de lui à pauvre Akgoul .
— Et ensuite ? Comment étaient vos relations et la vie après cela?
— Il demanda de me rechercher. Comme il n'était pas fâcheux, mais dans une telle position on ne peut pas ne pas aider un homme. Environ trois mois je restai près de son lit, je soignais, comme pouvais. Ensuite il commença à se remettre, commença à marcher, régularisa la retaîte. Je sens que mes enfants commencèrent à l'empêcher. Il ne supportait jamais le bruit. Il nous proposa — d'aller quelque part, quand même... se reposer. Sa pension de retraîte est bonne...
— Très bien que tu te décidas de venir à Alma - Ata...
— Merci pour ta générosité, — dit avec émotion Jannat . — Le destin me punit pour tous les tourments, que je te causas. Je suis prête à devenir maintenant ton esclave.
— Eh bien, et l'absurdité te vint à la tête! — rit Daniel. — Je me suis si fatigué ainsi sans toi que je suis prêt à devenir avec plaisir ton esclave! Donc, ma chère, nous vivrons l'un pour l'autre. Notre futur doit être obligatoirement heureux. Trop difficilement nous allions vers lui.
— Est-ce que mes larmes s'achevèrent?! — parlait avec attendrissement Jannat.
Ils se promenaient encore longtemps, n'ayant pas laissé tomber plus un mot.
Le père sera content, quand il apprendra une nouvelle de notre mariage.
Je veux beaucoup que soit ainsi, mais...
Que te trouble?
Je ne suis pas seule, avec moi mes deux petits. Ton père vécut des longues années dans la solitude, probablement, s'habitua au repos et au silence.
Ayant compris qu'est ce qui inquiète Jannat, Daniel tenta de lui expliquer tout comme on peut plus tranquillement:
Que le destin des enfants ne t'inquiète pas. De quoi sont-ils coupables qu'ils sont nés d'un autre père? Dès aujourd'hui ils sont non seulement les tiens, mais aussi les miens, nos enfants communs avec toi. Et le père sera seulement content aux enfants dans la maison.
Jannat s'inquiéta de nouveau:
— Merci à toi, mon cher...
Kountouar approuva la décision du fils de se marier avec Jannat. On fit bientôt la noce. Maintenant la maison vaste de Kountouar avec le jardin vert pompeux beaucoup d'années gardant le silence mystérieux, se remplit des voix et du rire des enfants. Et l'archéologue lui-même comme si se rajeunit. Tous les jours il passait devant le bureau, plus que jamais dans la jeunesse, il travaillait beaucoup et avec enthousiasme.
Ces jours clairs de sa vie une fois étaient assombris de nouveau. Peiljan devint la cause à cela.
Son bonheur, contrairement à Ergazy, était maintenant à son zénith , comme
une étoile montante. En ce qui concerne Ergazy, celui-là aimait jouir de la chance en tête à tête, s'étant caché. Mais Peiljan triomphait dans l'entourage des partisans des mêmes idées, dans tout le soutenant. Si Ergazy ne comptait plus souvent qu'à ses forces et l'autorité, celui-ci s'appuyait toujours sur de forts gens autoritaires. Pour eux il n'était avide de rien. Le caractère cupide et capricieux de Peiljan se manifestait seulement dans le cas où il avait affaire aux gens, qu'il trouvait plus faibles de lui. Ceux qui étaient plus hauts selon le titre et le grade, il soutenait : malgré qu'ils soient injustes, il criait que leurs idées sont profondes et géniales, même si en fait ils étaient sans valeur. Maintenant il tournait dans les cercles influents, parce qu'il était académicien, et le membre de la commission de classement supérieure selon l'attribution des grades. S'étant servi de la position, Peiljan écrivit une conclusion négative sur la thèse de Kountouar. Un vieil archéologue l'apprit hier. En effet, il travaillait. Il travaillait comme obsédé, ne sachant pas encore qu'à cause de fausses attaques à son adresse, à cause des fausses accusations de Peiljan il attira le soupçon à sa tête.
Quand à l'Académie des Sciences on apprit la conclusion sur la thèse de Kountouar, on condamna catégoriquement l'acte de Peiljan. La conclusion ne correspondait pas aux faits réels.
Quelques savants sous la conduite de l'académicien Verguinsky s'adressèrent à WAC (Commission supérieure de l'Attestation) au sujet des travaux de Kountouar Koudajberguenov.
Bientôt la réponse vint. On communiquait que la lettre et les propositions exprimées, sont examinées par la commission spéciale. Le président de la commission demandait de lui envoyer tous les livres de l'archéologue connu.
Verguinsky ne trouva dans la bibliothèque quelques travaux de Kountouar. C'est pourquoi il vint maintenant chez lui à la maison.
Kountouar était assis, comme toujours, près de la fenêtre ouverte dans le cabinet.
— Quel vent t'apporta chez moi, mon cher ?! — se leva le maître du logis à la rencontre de l'ami.
— Je suis pas un panicaut pour que je sois chassée par le vent, — répondit par une plaisanterie Verguinsky. — Regarde, tu paieras la familiarité d'une voix, quand tu seras élu aux académiciens.
— Ne fais pas peur, — l'arrêta, en souriant, Kountouar. — Si suis-je ici je sais exactement — pas toi est le maître de mon destin.
— Quoi, on oublia un proverbe : si le dieu veut, et dans vingt ans on peut devenir chauve.
— C'est vieux, mais obliger devenir chauve un homme est dans les forces de quelqu'un de nos amis communs. Un tel unique non seulement le cheveu sur la tête, mais même des travaux, qui étaient créés pendant de trente ans, ne laissa plus.
— Qui un tel courageux?
— Ne t'inquiète pas, certes, pas toi.
— Oui tu peux ne pas dire. Cela pour moi déjà pas un secret.
— D'où sait-on?
— Eh-eh, seulement les bijoux ne sont pas visibles à la fois, tout bon marché est toujours sur les surfaces.
Verguinsky n'appela pas aussi le nom de Peiljan.
De vieux amis restèrent longtemps jusque tard dans la nuit dans le pavillon du jardin.On se rappelait les années d'école, l'université, tout l'éprouvé.
En disant adieu déjà, Verguinsky demanda Kountouar de lui offrir quelques livres et il les nomma .
— Chez toi, probablement, ils se conservèrent. Donne en un exemplaire.
— Que imaginas-tu soudain ? Pourquoi ils furent nécessaires à toi? — lui demandait à son tour Kountouar.
— Oui je veux encore une fois examiner quelque chose.
Encore une année passa, mais il est plus exact — vola. Mais la distinguait non seulement l'impétuosité du temps. L'essentiel — des résultats faits.
Cette année significative les sables mouvants sans bornes, dont dans le coeur seulement hier l'expédition archéologique de Kayrakty travaillait, se couvrirent de l'eau de la mer sans fin. Aujourd'hui, en coupant les crêtes des ressacs blancs, passent en coup de vent des canots automobiles et des vedettes. Au dessus d'eux tournent les mouettes maritimes...
Au bord — sont les visiteurs qui arrivèrent sur la mise en marche de la centrale hydraulique de Syr-Daria. La station est nourrie de l'eau de Syr-Daria, tombant dans la mer de la digue. Parmi les visiteurs — l'académicien Verguinsky. À côté de lui — Amirbek. Non loin — Jarkyn. Il est nommé directeur de la Centrale hydro-électrique. Ici et le chef d'hier de l'expédition des hydrogéologues, et aujourd'hui le chef de la grande institution à Alma-Ata — Nourali, beaucoup d'autres spécialistes.
Kountouar arriva ici aussi . Il est maintenant docteur des sciences historiques, cette année aux élections il était élu aux académiciens. À côté de lui sont Mikhaylov, Daniel, Ergazy, un jeune médecin Kounimjan, qui vient de terminer l'institut de médecine et arriva ici au travail. Cela fait un an qu’Ergazy est en retraite. Кountouar l'amena ici spécialement. Il y a pour cela une raison...
Quoi que Kountouar se vexe contre l'ami, mais, étant arrivé à Kayrakty, il décida de passer chez lui s'informer de la santé. Soit “l'amitié, soit l'hostilité — tout maintenant dans le passé. Est ce que jusqu'à la mort et être méchant l'un contre l'autre?”
Ergazy était aussi content de voir Kountouar . Sa santé se rétablit, et il commença à se passionner peu à peu pour son travail: il examinait l'écrit auparavant. “Il s’avère, à un homme qui s'habitua toute la vie travailler il est difficile de rester sans occupation, — disait Ergazy.-parfois je ne savais pas simplement, où me mettre”. Après qu'ils burent du thé, Kountouar dit :
— Le péché à moi — venir à Kayrakty et ne pas commémorer Akgoul. Portons les fleurs sur sa tombe. Et Arman est aussi là...
—Moi, je voulais... les jours... Il est bon que tu vins, nous irons ensemble, — accepta Ergazy. — Attends seulement, j'appelle le taxi.
Au cimetière une surprise attendait Kountouar. Il ne prêta pas à la fois l'attention au monument, qu'Arman tailla du marbre gris pour la mère.
Ergazy, on voit, plus tôt ne voyait pas aussi cette sculpture. Il s'approcha lentement à Kountouar. Il examinait longtemps et fixement la représentation.
— Comment elle est semblable! — seulement put -il prononcer étonné.
Dans la conscience émergèrent les jours éloignés de la jeunesse, le regard ouvert et le joli visage d'Akgoul et... Ce gamin, à qui il ne devint pas le père, qu'il ne réussit pas à temps à soutenir.
Au cimetière il pleurait doucement, tout bas. Il était étrange et terrible de regarder ces épaules tressaillant, mais Kountouar n'arrêta, bien que de nouveau il regrette sincèrement et il compatisse au chagrin : “que les tourments facilitent les larmes”. Puis il s'approcha toucha l'épaule:
— Il faut aller... Il est temps...
— Pars, toi — répondit Ergazy, — Moi encore je serai ici.
Mais Kountouar ne laissa pas Ergazy seul. Le même soir ils causaient longtemps et paisiblement. Kountouar partagea des réflexions à propos de l'existence de la haute culture encore jusqu'aux Sakas. Et il invita Ergazy à travailler ensemble.
Voici aujourd'hui il amena l'ami avec soi au bord de la mer. Il espérait parler ici avec l'académicien Verguinsky du retour au travail d'Ergazy. Les raisons sérieux — un homme est sain et plein de forces.
— Jette un coup d'oeil seulement, jette un coup d'oeil, quelle beauté partout. - disait cependant, en s'adressant à lui, Verguinsky. D'un large geste de la main il indiqua aux lointains maritimes partant pour l'horizon.
Mais Kountouar était éloigné pour partager entièrement ce ravissement. À la réponse il sourit tristement:
— L'eau ferma non seulement la vie d'hier, que nous améliorons. Qui peut être sûr que sous la mer ne sont pas restés encore quelques monuments les plus précieux, encore quelque culture inconnue?
À l'académicien il devint gaiement à l'âme, il éclata de rire:
— Ainsi pourquoi, tu penses, presque dix ans nous tenions ici ton expédition? Mais toi ainsi tu prouvas beaucoup!
— Ainsi c'est ainsi, pour cela, certes, merci. Mais tout de même ..
— Et tout de même on veut jusqu'au fond chercher pour découvrir, oui ? Mais en effet, et la mer ce n'est pas — notre caprice. Le désert, qui était pendant des siècles mort, aujourd'hui, enfin, se ranima selon l'exigence du temps et du peuple.
— Oui, c'est un ordre de la vie.
... Кountouar se rappela maintenant la voie difficile à la science et comment soigneusement et attentivement était disposé envers lui Verguinsky. Dans son temps ayant appris de Daniel qu'Ergazy décida de l'envoyer à la retraîte , Verguinsky, indigné, ordonna de ne pas toucher un savant talentueux. Après l'attribution du degré de docteur il vint chez lui et félicita personnellement. Il y a beaucoup de temps Kountouar apprit que son doctorat lui était attribué grâce à la requête du groupe de savants de Kazakhstan à la tête avec l'académicien.
Alors l'archéologue remercia de l'âme Verguinsky et ajouta de plus:
— Je me réjouis le plus qu'ils existent encore sur la terre des gens, qui prennent soin du destin de tels hommes comme voici... comme moi.
— Cesse de se faire petit! — en riant, lui prononca le vieil ami. Et déjà en sérieux: — tu es un vrai savant. Si honnêtement — tu es digne non seulement du degré de docteur, mais aussi du titre de l'académicien.
Maintenant Kountouar devint gai.
— Merci pour une haute estimation, mais, crois moi, je ne veux pas être académicien!
— Pourquoi?
— On peut être un savant et sans ce titre.
Quand aux élections Verguinsky proposa la candidature de Kountouar, les présents votèrent unanimement pour lui. Cependant Kountouar lui-même comme auparavant se sentait d'un travailleur ordinaire. Mais un détail, tout le temps rappelait sa croissance scientifique — Peiljan, qui aux pages des périodiques tâchait de critiquer tous, qu'est ce qui il ne craignait pas seulement, tout à coup commença à exalter soudain les travaux de Kountouar.
— Eh bien, vraiment c'est exact! Moi, en effet, je suis académicien! — plaisantait Kountouar. — Autrement est-ce que Peiljan aurait commencé à me louer?!
... Maintenant, en se trouvant au bord de la mer soufflant par la fraîcheur, Verguinsky, comme d'habitude, parlait à Kountouar d'un ton railleur.
— Je veux te calmer, mon vieux. Ne regrette que quelques preuves de l'ancienne culture restèrent encore sous l'eau. Pense mieux, comme se développe la technique! Je crois que nous découvrons très vite les monuments de l'ancienneté directement de dessous de l'eau.
— Oui, si nous vivrons seulement jusqu'à ce jour...
— Nous ne vivrons pas — ils vivront. — l'académicien indiqua à Daniel étant côte à côte, à Mikhajlov, Nourali, Kounimjan, Jarkyn... Ou tu n'élevas à toi un remplacement digne? — excita Verguinsky.
— Pourquoi je n'élevai pas?! Voici lui, mon élève le plus talentueux. Beaucoup d'années on travailla côte à côte. Cette année il finit la faculté de l'archéologie et de l'ethnographie de l'université de Moscou. Le savant, qui à au moins un tel élève, comme Vassily Mikhaylov, peut d'être heureux...
Epilogue
C'était inattendu et c'est pourquoi particulièrement dur.
A ses obsèques tous les habitants de Kayrakty vinrent. Au dessus de la tombe l'académicien Verguinsky parlait:
—Un bel homme mourit, le scientifique connu et l'archéologue talentueux Kountouar Koudayberguenov. Toute la vie jusqu'au dernier soupir il servait honnêtement à la science et tâchait de porter aux générations futures la joie de la vie du monde éteint autrefois sur la terre natale.
Nous accompagnons Kountouar Koudayberguenov au long voyage. Je ne trompai pas, en disant ainsi. Chez les Sakas, au dire de Kountouar, il n'y avait pas de mot " mort". Et si l'homme cessait de respirer, cessait de vivre, les Sakas trouvaient, que l'homme partit pour très long voyage.
Et nous dirons aujourd'hui — notre Kountouar aimé ne mourut pas, il partit pour un long- long voyage. Et avec nous restèrent ses nombreux travaux, sa sagesse, sa générosité et sa bonté...
Ici, au bord de la mer artificielle, près de la tombe de l'archéologue célèbre Daniel et Verguinsky érigèrent un monument. L'inscription était courte : “Un homme vient à ce monde et part. Restent ses affaires immortelles”. Plus bas étaient le nom et le prénom, les dates de la naissance et de la mort du savant.