Les gens de la grande race ancienne des naïmans[1] – ceux qui vivent encore dans le sud du Kazakhstan, à Sarkand, au bord de la rivière Aksou qui dirige sa course vers Syr-Daria – racontent.
Les gens de la race des naïmans racontent, et moi, je suis un copiste assidu, – a confié au papier leur histoire, telle qu’elle s’était préservée de temps immémorial.
Les vents froids couraient sans cesse vers le sud en fuyant le lac glacé Balkhach.
La dernière tempête de neige s’agitait furieusement entre nombreuses iourtes dans l’aoul des naïmans comme voulant le faire disparaître de la Terre. Elle hurlait rageusement en se désespérant de voir son temps s’écouler. Et même si elle devait perdre au printemps approchant, il fallait au moins laisser un tel souvenir qui ferait trembler tous jusqu’à l’hiver prochain!
Un peu à côté de l’aoul, près des rochers tranchants ressemblant aux dents du dragon, se tenait une grande iourte noire de Yer-Kaptagaï[2]. Des étincelles s’élançaient de l’orifice de fumée, chacune aussi grande qu’une ruche géante. La tempête de neige , ne craignant pas leurs piqûres, les attrapait et jetait contre le rocher.
Parfois un son claironnant et lent se faisait entendre de l’iourte en étouffant le bruissement perpétuel de la tempête. C’était Yer-Kartagaï qui éternuait.
Il s’installa commodément près de l’âtre, il regardait les flammèches pourpres et pensait à ce qu’il avait entendu dire aujourd’hui de la part de ses congénères. On disait que le géant soi-disant célèbre par ses exploits nommé Azret Ali[3] s’était dans le chemin vers le pays des naïmans. On disait qu’il avait la pensée de marcher encore plus loin que jadis avait marché Eskender Zoulkarnaïn[4]. Azret Ali a un argamak[5] pour qui il suffit de faire juste neuf pas pour parcourir le chemin de neuf mois.
On dit aussi qu’Azret Ali porte la nouvelle parole et exige que tous acceptent cette parole et la répètent avec foi et admiration. Celui qui ne veut pas l’écouter, il le force à l’aide d’une arme. Et la sekira[6] d’Azret Ali est neuf fois plus longue qu’une sekira ordinaire. Là-bas, loin, dans son pays, même des lions puissants qui ne savent pas la peur lui cèdent le chemin quand ils le rencontrent.
Pendant que Yer-Kaptagaï pensait à tout cela, Azret Ali vraiment arrêta son argamak près du rocher cachant la grande iourte noire de la tempête. Et quand il franchit le seuil, Yer-Kaptagaï était juste en train de se mettre à dîner.
Dans cette maison vivaient des gens qui ne pouvaient pas manger de la même assiette. Leurs doigts empêcheraient l’un l’autre. C’est pourquoi il y avait une assiette séparée devant Yer-Kaptagaï et devant chacun de ses quatre fils. Et il y avait tant de viande cuite que de nos jours cela suffirait à nourrir tout un aoul. Les fils ne commençaient pas leurs repas, ils attendaient avec révérence que leur père soit le premier de toucher à la nourriture.
En les voyant Azret Ali se surprit. Auparavant il pensait qu’on ne pouvait rencontrer de tels gaillards que dans son pays.
- As-salamagaleïkoum[7],- dit-il mais personne ne lui répondit. Ne sachant pas encore comment se comporter, il les observait en silence: le vieillard leva une tête de chameau du plat en la tenant de ses doigts énormes. A l’époque les géants tenaient du bétail géant. La tête de chameau était aussi grande qu’une iourte d’aujourd’hui.
Yer-Kaptagaï avait déjà les dents longues et c’est pourquoi il envoya d’un seul coup toute la viande dans sa bouche: celle enlevée des pommettes de chameau, langue de chameau, cartilage guttural moelleux. Seulement après avoir avalé cela il leva les yeux pour regarder Azret Ali qui se tenait toujours près du seuil.
D’abord le vieillard aima l’allure de l’hôte bien qu’il ne comprît pas ce que celui-ci avait dit. Une moustache noire épaisse assortie à la barbe, ronde, soignée. Grand, avec une belle posture... Un vrai djiguite[8]. Avec un tel homme Yer-Kaptagaï peut parler d’égal en égal.
- Assieds-toi près de notre feu, un routard batyr[9] , - dit-il et tendit à l'hôte les meilleurs morceaux que sa main pût contenir: la moitié du foie géant, sépara de l’omoplate la graisse fondant dans la bouche, choisit l’os avec beaucoup de viande.
Selon la loi de l’hospitalité il voulut honorer son hôte pour que celui-ci acceptât la nourriture de ses mains. Mais Azret Ali ne savait pas probablement cette coutume de steppe et recula un peu comme s’il refusait le repas qui lui était proposé.
Azret Ali dit:
- Avant de manger je voudrais qu’on m’offre un lit à dormir dans cette maison…
Il prononçait doucement des mots inconnus chantants, et ces mots touchèrent les oreilles de Yer-Kaptagaï. Mais comment le vieillard pouvait en saisir le sens? Il ne connaissait pas la langue de cet étranger, et l’étranger, qui était de la race arabe, ne connaissait pas sa langue.
- Qu’est-ce que tu me chantes ici? – demanda Yer-Kaptagaï en commençant à se fâcher, - Tu ne connais pas nos mots? Mais ils sont clairs à n’importe qui! On te donne la viande, alors il faut la manger, cette viande. Tu vas la manger ou non?
Azret Ali mit la main droite sur son cœur et répéta sa demande pour le coucher. Et de nouveau Yer-Kaptagaï ne le comprit pas. Blessé par le fait de voir son offrande rejetée pour la deuxième fois, le vieillard avala le foie et la graisse lui-même, ensuite saisit du plat la tête de chameau et la lança contre l’étranger.
La tête à la gueule endentée vola tout près d’Azret Ali, il eut à peine le temps de se renverser en prononçant «Oh Allah!»
On entendit le crâne du chameau se cogner sourdement contrer le rocher dehors.
Peut-être, dans d’autres endroits où il faisait son long chemin guerrier, Azret Ali ne serait pas si patient. Mais que pouvait-il faire ici, sur la rivière Aksou, si devant lui se tenaient les gaillards Yer-Kaptagaï et ses fils dans leur iourte?
Azret Ali répéta sa demande pour la troisième fois, mais il n’y avait pas de tolmatch[10] à côté de lui qui rendrait ses mots compréhensibles au maître de la maison. C’est pourquoi le cœur deYer-Kaptagaï ne s’adoucit pas, et il regardait l’étranger avec suspicion sans le quitter des yeux.
Il se tendit quand l’hôte mit sa main dans son sein. Mais ce n’était pas l’arme qu’Azret Ali tira, c’était un livre , et il dit en feuilletant ses pages de parchemin:
- Je vous ai apporté le zikr[11] pour que les gens arriérés comme vous réfléchissent sur leur chemin, sur leur destin. Je vous ai apporté la nouvelle parole qui vous fera établir un nouvel ordre et commencer une nouvelle vie. Je vous dis, et vous écoutiez..-
Mais maintenant après que l’hôte ne respecta pas la loi de l’hospitalité ayant refusé d’accepter le repas, il ne pouvait plus se faire bien venir le vieux Yer-Kaptagaï.
Yer-Kaptagaï ne lui laissa pas le temps de finir:
- Arrête ce bavardage! Sinon …- Il saisit du plat un os aussi grand qu’un jeune arbre et l’agita terriblement.
Et ses fils s’armèrent aussi. L’un leva le fémur de la hanche aussi lourd qu’une massue, l’autre le fémur de devant, et les deux derniers eurent des omoplates de chameau, aussi aigus qu’une sekira. Et ainsi se tenaient-ils, prêts à porter des coups au premier appel de leur père.
Mais Yer-Kaptagaï les arrêta d’un mouvement de sa main. Il avait suffisamment de force lui-même pour combattre n’importe qui sans aide de ses fils.
Azret Ali comprit qu’il ne les combattrait pas et sortit de l’iourte à reculons.
Ce n’était probablement pas la plus agréable des choses de se tenir au vent et d’écouter le gémissement de la tempête. Les géants ont aussi un amour-propre géant. Avant ce soir Azret Ali n’aurait jamais pensé qu’un jour une telle humiliation lui incomberait!..
Il eut des guerres en Afrique et en Asie, il conquérait les gens avec toutes les couleurs de la peau: noirs et blancs, rouges et jaunes. Plusieurs lui se soumettaient sans oser entrer en lutte avec lui. Et voilà qu’il rencontra Yer-Kaptagaï et ses fils, Azret Ali pensait involontairement: est-ce que c’était par hasard que même Eskender Zoulkarnayn ne put continuer sa marche? Peut-être c’est le destin qui met un mur qu’on ne franchira pas à l’aide d’un cheval le plus rapide, le mur dont il est impossible de faire le tour?
Azret Ali, prêt à tout dans ce pays des géants, se tint en attendant si quelqu’un viendrait le chercher.
Mais Yer-Kaptagaï et ses fils à part leur force avaient aussi de la dignité. Ils ne se mirent pas à poursuivre l’étranger qui avait quitté leur maison.
Azret Ali prit son argamak par la bride, le mena vers le rocher à vau-vent et se coucha par terre en s’appuyant contre une grande pierre.
Une odeur inconnue lui chatouillait agréablement les narines, et Azret Ali devina que c’était l’odeur de la moelle cuite. La tête de chameau jetée par la main puissante se heurta contre le rocher et se brisa en mille morceaux, Azret Ali sentit qu’il avait faim, et trouva à tâtons les os et les morceaux de viande qui n’avaient encore eu le temps de se refroidir.
Il les envoyait dans sa bouche l’un après l’autre et réfléchissait: «Mais ces gens-là ils s’entendent au repas». Après il eut l’idée qu’avant de commencer la conversation, il avait dû accepter la collation du vieillard. Ainsi tout aurait-il pu se passer autrement.
Après avoir mangé la viande et essuyé les mains avec de la neige, Azret Ali s’assura que rien n’était encore perdu: le matin il reviendrait voir Yer-Kaptagaï et lui parlerait.
Ayant décidé ainsi, il détrempa son jaseron, s’emmitoufla dans sa blouse chaude, abaissa son casque sur le nez. Il dormit pendant toute la nuit sans bouger, d’un sommeil des gaillards.
Avant l’aube le vent du sud souffla à l’encontre de la tempête de neige et prit conquête. La tempête dut aller plus au nord, vers le lac Balkhach, où le printemps arrivait plus tard. Avec le lever du soleil le vent du sud commença le ménage et bientôt fit fondre toute la neige que la tempête avait laissée en guise d’adieu.
Et le cinquième, le plus petit fils deYer-Kaptagaï, Mounaïtepasse, dut chasser des chevauxà travers la terre noire et humide. Il serrait par ses talons les flancs de la jeune jument baie. Il était pressé d’arriver à la maison comme un chamelon voulant rattraper ses aînés.
Encore de loin il s’aperçut que le rideau de l’iourte était enlevé et que ses frères aînés se dirigeaient vers le haras en portant des brides dans leurs mains, peut-être qu’ils voulaient aller quelque part, et on le laisserait, lui, comme toujours à la maison en disant qu’il était encore petit…
Ensuite Mounaïtepasse vit qu’un gaillard étranger avait laissé son argamak paître, et que lui-même était entré dans l’iourte. C’était Azret Ali, qui s’étant réveillé, décida de réaliser son intention d’hier et alla encore une fois voir Yer-Kaptagaï.
Mounaïtepasse ne savait pas ce qui s’était passé. Il aurait pu le demander à ses frères quand ils s’étaient approchés de lui. Mais est-ce que cela le préoccupait?.. Il n’avait pas de forces de détacher son regard de l’argamak.
Oh, le garçon n’a jamais vu de cheval pareil auparavant, quoique les chevaux de son père fussent bien loin d’être mauvais dans la région. Le vent chaud jouait avec la longue crinière argentée comme s’il voulait la peigner soigneusement. Les yeux de ce beau cheval arabe scintillaient comme des pierreries. Ses oreilles fines captaient le moindre bruissement, et sa tête sur le cou lisse et recourbé se tourna tout de suite de côté du haras apparu.
L’argamak hennit bien fort en saluant les juments et en prévenant les chevaux pour qu’ils n’aillent pas rivaliser avec lui.
Mounaïtepasse se figea en continuant à admirer le cheval incroyable et majestueux, tandis qu’Azret Ali se tenait devant Yer-Kaptagaï dans l’iourte et continuait son discours interrompu la veille.
Azret Ali comprit qu’il ne pourrait pas les prendre par la force, c’est pourquoi sa voix sonnait doucement, murmurait comme la rivière Aksou quand elle aurait déjà emporté ses eaux folles dégelées et se serait calmée au milieu de l’été.
Comme hier Azret Ali tira de son sein un rouleau de feuilles en cuir, fines, presque transparentes. Les feuilles étaient criblées de signes incompréhensibles. Le rouleau, il le présenta sous un nom pompeux: «kitab»[12] et parla la voix ample et agréable. Yer-Kaptagaï ne l’interrompit pas quoique les mots chantés par l’étranger ne disent toujours rien au vieillard.
Mais il commençait tout de même à penser que ces sons cachaient un grand mystère et qu’il était sur le point de le découvrir et là, il comprendrait tout de suite pourquoi cet homme avait quitté sa maison… Mais le vieillard crut aussi entendre dans ces sons autre chose: s’il y cédait, sa vie changerait d’une façon méconnaissable et qu’il cesserait d’être lui-même…
Azret Ali cessa de chanter et tendit le kitab au vieillard pour que celui-là y touche et le tînt. C’était un signe de la confiance suprême, le fait de donner un livre sacré. Mais Yer-Kaptagaï ne le comprit pas et en conséquence ne l’apprécia pas.
Il accepta le kitab dans l’espoir qu’il se mettrait à émettre des sons aussi merveilleux dans ses mains.
- Quelle belle voix ton kitab a-t-il, une voix que l’on ne peut comparer à rien, -dit Yer-Kaptagaï en pensant que s’il louait du rouleau mystérieux, une chanson retentirait, une chanson qui agirait sur l’âme d’une façon inexplicable.
Mais le kitab gardait le silence.
- Mais comme hier tu me bourres encore ma tête grise! – dit le vieillard à Azret Ali. Mais qu’est-ce que ça me fait si ton kitab ne chante que dans tes mains? Alors garde-le. Et va-t’en, va-t’en! Je ne veux plus te voir. Ni moi, ni mes fils ne veulent pas te voir!
Et pendant qu’ils menaient cette conversation incompréhensible ni à l'un, ni à l'autre, Mounaïtepasse continuait à regarder l’argamak rêveusement et à imaginer quel bonheur ça serait de monter juste pour une fois sur un cheval pareil! Après ça même mourir ne serait pas regrettable. Les chevaux de son père avaient l’air des bourrins minables à côté de cet argamak, et le cœur du garçon se refroidit envers eux tout de suite.
Il descendit en bond de sa jument baie et en la menant par la bride se dirigea vers l’argamak. Comme ensorcelé Mounaïtepasse ne savait pas encore ce qu’il ferait: soit il détournerait le cheval et après ça ferait que ça ferait, soit il juste monterait sur lui tant que son maître ne le vît pas, et même avoir un ou deux coups de kamtcha[13] ne serait pas fâcheux.
L’argamak, les oreilles debout, suivait son approche. Mais bien sûr que le garçon lui importait très peu. Son attention fut attirée par la jument baie, la plus belle, la plus gracieuse dans tout le haras, marquée au fer chaud par Yer-Kaptagaï.
La jument ne pouvait pas non plus résister à la tentation devant ce beau cheval vaillant. Elle n’essayait pas de faire tirer la bride de côté, elle suivait Mounaïtepasse docilement dès qu’elle s’aperçut qu’il la menait en direction d’un grand cheval de poil clair.
Dans ses expéditions lointaines et rudes Azret Ali ne laissait pas son cheval aller dans d’autres haras, et celui-là était privé des caresses dont non seulement le cœur de l’homme avait besoin. C’est pourquoi le cheval se cabra, faillit toucher les nuages de sa tête en montrant son habileté, sa force et sa belle stature, et ainsi, sur les hanches de devant, marcha-t-il vers la jument baie qui l’attendait en gonflant les narines et avec la tête fièrement haute…
Mounaïtepasse comprit tout de suite que même s’il n’allait pas détourner l’argamak, il aurait au moins sa descendance dans leur haras. Le garçon bondit adroitement de côté.
Azret Ali dont la conversation avec Yer-Kaptagaï n’aboutit à rien, sortit de l’iourte au moment où l’amour court entre l’argamak et la jument baie avait déjà fini, et il n’eut pas le temps de l’empêcher.
Il criait et jurait, et les injures des géants sont aussi géants qu’eux-mêmes. Mais à côté se tenaient quatre frères aînés de Mounaïtepasse avec les épées dans leurs mains, et Azret Ali ne pouvait même pas se permettre de donner une bonne gifle à ce gamin insolent. En colère il allait monter sur l’argamak, mais celui-là ne se remit pas encore de l’amour et ne voulait pas se mettre en marche.
Azret Ali secoua la tête et dit ainsi: - Plusieurs sommets imprenables se prosternèrent devant moi. Et maintenant mon chemin buta contre un petit rocher insignifiant et je suis obligé de revenir en arrière. Moi, qui n’ai jamais cédé à personne!
Mounaïtepasse et ses frères ne comprirent pas l’étranger. Ils virent juste Azret Ali emmener son cheval et disparaître derrière les rochers, et le vent effaça ses traces.
Et tant que Yer-Kaptagaï et ses fils étaient en vie, il ne s’y montrait plus.
Aujourd’hui ce rocher est toujours là dans la région de Sarkand au sud du Kazakhstan.
Les locaux l’appellent le rocher de l’Argamak.
Et une légende reste aux naïmans en guise de souvenir de cette époque lointaine, la légende qui dit qu’on ne pouvait vaincre des géants comme Yer-Kaptagaï et ses fils ni par force, ni par ruse, ni par caresse prétendue. Et restent les chevaux qui dépassent le vent.
1942
[1] Naïmans - peuple moyen-âgeux de l’Asie centrale
[2] Yer – unpreux
[3] Azret Ali (ezgret – le plus saint) – l’apôtre musulman ; guerrier et dirigeant Ali ; gendre du prophète Mukhammad
[4] Eskender Zoulkarnayn (bicorne) – Alexandre le Grand
[5] Argamak – un cheval de sang
[6] Sekira – une hache de guerre ancienne
[7] As-salamagaleïkoum - bonjour
[8] Djiguite – un cavalier brave en Asie centrale et au Caucase
[9] Batyr – gaillard, preux
[10] Tolmatch (ancien) - interprète
[11] Zikr – avertissement, un des titres anciens du Coran
[12] Kitab – un livre ; l’un des titres anciens pour le Coran
[13] Kamtcha – un fouet tatare