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Ахмет Байтұрсынұлы
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Maïline Beïmbete «La première leçon»

25.11.2013 1129

Maïline Beïmbete «La première leçon»

Негізгі тіл: «La première leçon»

Бастапқы авторы: Maïline Beïmbete

Аударма авторы: not specified

Дата: 25.11.2013

«Tu cesse ou non?!, Minaydar a levé la tête, ça suffit je te dis, ce ne sont que de vains mots.

-          De vains mots ? Tu penses que ce que je dis est en vain, a grommelé la femme.»

Dès que Margeanoul s’et apaisée la colère de  Minaydar a aussi disparu. Un certain temps il se taisait puis il a dit en s’excusant :«tu écoute tout le monde c’est pour ça que je me mets en colère. Il n’y a pas de quoi se quereller. Je ne suis pas seul, tout le monde y va.»

Après ces paroles Minaydar s’est complètement apaisé. Minaygear aussi s’est adoucie sensiblement. En jouant avec une touffe de laine elle a dit ce qu’elle avait à son cœur.

-C’est vrai que tout le monde y va. Je n’ai rien  contre cela … ce que me met en colère c’est que vous vous réunissez chez la mère Sara. Comme si dans l’aul il n’y a pas d’autres maisons… Quand je pense à cela … Et la mère Sara dit '' Mon mari est de la génération de Khojalik. Et voila selon notre coutumes je passerai devant le maire seulement avec ses parents. Je ne veux pas même voir les autres ébréchés’’ . Et avec ces paroles écoulement parallèle elle te mange avec les yeux. Elle s’ expose et regarde... Et voilà pourqoi je ne sais pas  où me mettre….

En fainéantant Minayder a eclaté de rire  en montrant ses dents ébréchées.

-Voilà une femme diable !!! Hier tu m’as dit ’’ Vieillard sans dents, Où tu te traînes ? Et déja aujourd’hui tu chantes autrement....

- Eh bien, quoi, que j’ai dit cela? Hier je suis passé chez beau-père, et là-bas on était assis et parlait. Et voilà j’ai dressé les oreilles pour comprendre de quoi ils parlaient ? Et le beau-père disait caustiquement : ’’Les dents de Minaydar prolabent. Il est temps de l’apprentissage’’. Quand j’ai entendu cela, je me suis rougi.

Maintenant Marjankul a aussi ri.

Les époux ont oublié la récente querelle et ils ont commencé à parler comme rien n’avait eu lieu. Entre autres ils ont parlé de leur économie : ils parlaient que leur unique cheval qui avait travaillé pendent tout l’été , déja n’ était bon à rien, la chair petite brebis qu’ils avaient échangée avec le seul veau,  avait déja finie. Marjankul a annoncé aussi que la farine a aussi fini et il n'etait resté de thé que pour une seule fois. Minayder a décidé d’aller à la ville .

-Et l’apprentissage ?

-En effet ! Quoi faire ?- Minaydar a regardé fixement sa femme

- Pendant que tu iras à la ville je peux apprendre à ta place ,- Marjankul a souri

- Il n'en est rien résulté

-Pourquoi ?

-Les femmes apprennent séparément

-Et pourquoi on sépare les femmes tout le temps ? Nous ne mangerons personne, si nous apprenons conjointement . Tout le temps on nous pince, - a révolté Marjankul

Minaydar  s’est mis à rire encore une fois.

-Tu s’es souvenu de la liberté ? Ma chérie, il y a la liberté et la liberté. La liberté ne signifie pas que nous devons permettre des femmes à n'en faire qu'à sa tête.

-Vraiment l'apprentissage signifie n'en faire qu'à sa tête les femmes? dans ce cas tu ne dois pas apprendre.

-Nous somme des hommes

- Et où est la culpabilité de la femme dans ce cas?

- La culpabilité de la femme est dans le fait qu'elle est du genre féminin. Pendant la création le Dieu a humilié la femme. L’aspiration de la femme à l’égalité est un grand péché.

- Oublie tout cela, mon cher. Tout est mensonge. Tu as oublié ce que représentant lunetteux a dit pendant les dernierès  éléctions.

-Qu’est -ce qu’il a dit ?

-Les femmes et les hommes sont égaux . Nous pouvons travailler comme vous.

-Travailler comme nous ? rappelles-toi l’été dernier quand j’ai fauché du foin, tu arrivais bien juste de mettre en tas râteaux.

- Ne te vante pas par sa force. Nous savons que les hommes sont plus puissants.... représentant lunetteux a dit même que les femmes peuvent diriger l’aul.

-C’est ce que tu veux. Je veux voir comment une femme pourra diriger le conseil de l’aul.

-Tu penses que je suis plus mal que mauvais Nesipbay ? Le pauvre ne peut pas même prononcer deux mots mais il dirge l’aul

-Bien. Pendant les élections suivantes je t’élirai à la dirigeante de l’aul . Maintenant lève-toi et prépare du thé s’il te plaît.

Minaydar s'est étiré avec plaisir en s'appuyant avec la tête sur le mur. Marajkul a viré le filé, elle s'est approchée avec la chaudière du poêle. Elle a délacé la cendre avec les longues pinces de fer, elle s'est provurée le tison couvé, elle a mis les copeaux, elle s'est mis à faire flotter le feu. Les cendres sont remontées au plafond comme un nuage.

Minaydar  a tendu la main vers la fenêtre, il a pris le livre dans la couverture grise qui était sur l'appui de fenêtre. C'était le livre pour la prémière classe. Un professeur est arrivé de la région et a formé une école dans l'aul pour la liquidation de l' analphabétisme. Minayder s'était aussi inscrit . Maintenant il avait trente-trois ans. Dernièrement  les deux dents              labiales avaient prolabé et à cause de la marque de visage la langue avait commencé à être visible. Quand Minaydar était allé à la liquidation de l'analphabétisme, les personnes de son âge riaient.

- Il est le temps. Pendant que toutes les dentes prolabent, tu surmonteras l'art de lire et écrire.

Cependant Minayder ne prêtait pas attention à leurs moqueries. Peu à peu il surmontait aussi la résistance de sa femme. Toutes ses pensées reviennent aux même: apprendre à lire, à écrire.

- Eh bien, il est à s'en prendre à mon père. S'il m'apprenait dans mon enfance, je lirerait et écrirait comme les autres. Je pourrais  être assis et examiner des papiers-, plusieurs fois il disait rêveusement.

Il a ouvert la première page et s'est plongé dans la lecture. Les lettres étaient grandes et grosses. Séparément il connaissait tous, mais il était difficile de les ranger. Et pourtant, en trébuchant et en bégayant il a vaincu la première page avec une grande difficulté. Maintenant il a commencé à le relire. Au début il s'est occupé des lettres séparément, ensuite il a commence à lire par les syllabes. De tout son long il a lu à haute voix le mot ’’insuffisamment’’et à ce moment là Marjankul s’est retournée vers lui et avec un regard perplexe a demandé :

-Qu’est ce que c’est insuffisant ? Le copeau ?

-Eh,décampe !- Minaydar a eu un sourire forcé et s’est retourné vers l’autre côté.

Chaque soir après le repas Minayder prenait le livre dans la couverture grise par l’habitude. Il s'approchait de la lampe et en faisant un clin d’oeil et en souriant il se mettait dans la lecture. L’apprentissage dans la liquidation de l'analphabétisme continuait déja trois mois. Il y avait déja longtemps qu’  il avait appris  les grandes lettres et les avait rangé assez passablement, mais il embrouillait la petite écriture.

En desservant la table Majankul s'est établie près de son mari. Il a mis le cahier sur le livre et en prenant le crayon avec les doigts patauds et calleux il a commencé à écrire les grandes, tortues lettres.

-Qu'est- ce que c'est? Tu griffonnes encore une fois ton nom.

- Voilà, regarde! je suis arrivé '' Minaydar Dosakayev'', - Minaydar a souri satisfaisant                   

-Où est le nom de mon beau-père?

- Cela, là- bas

Merjankul a examiné longtemps les lettres , puis tout à coup il a demandé

-Ecris mon nom, s'il te plaît.

En reniflant  lourdement Minaydar a griffonné le nom de sa femme. Il a pris presque le demi de la page.

-Donne-moi le crayon, je veux essayer d'écrire, peut-être je pourrai…..  Elle s'est couchée à plat ventre à côté de son mari et s'est mis à tracer soigneusement des caractères.

-oh, le bâton dans la lettre ''M'' est très grand.

-Oui, -Marjankul  a rougi un peu,- mais tu as écrit de même acabit.

Leurs têtes ont été coudoyé. Tout à coup Minayder s'est retourné et a embarassé sa femme.

-Eh voila, tu commences la même chose,-Marjankul a maugréeé en satisfaisant et en souriant,- puisse-tu ne pas se mettre un peu de fard, quand je suis occupée?

La nuit est venue. Dans toutes les maisons les lumières se sont eteintes, l'aul est dormi. Et seulement dans la maison de Minaydar on pouvait voir la lumière. Les époux prenaient à tour de rôle le livre dans la couverture grise et apprenaient l'art de lire et écrire. Les grandes lettres typographiques souriaient du livre déja usé, il semblait que les lettres même étaient heureuses que dans la steppe kazakhe il y avait les élèves si studieux.

 

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