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Ахмет Байтұрсынұлы
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Aouezov Moukhtar  «A qui la faute?»

29.11.2013 1525

Aouezov Moukhtar  «A qui la faute?»

Негізгі тіл: «A qui la faute?»

Бастапқы авторы: Aouezov Moukhtar

Аударма авторы: not specified

Дата: 29.11.2013

1

Le jour baissait vers le soir et la chaleur pénible de juillet baissait aussi. Au-dessus d`une large vallée, au-dessus de l'aul bruyant la fraîcheur facile encourageant s'est répandue . Le soleil roulait lentement pour les collines dorées, les ombres bleus de qui se couchaient sur les yourtes, les bas-fonds.

La nuit s'approche par les pas silencieux insinuants. L`air fraîchit . Les ombres se condensent . Ils s'élargissent, se flétrissent, perdent l'acuité des contours et, enfin, fusionnent avec la terre devenant sombre. Encore l'instant - et les crépuscules transparents épais inondent la vallée. La faible brise molle fraîche se réveille. Elle ruisselle prudemment dans les herbes et plane facilement sur eux, les agite, en obligeant à chanter à peine perceptible, le tintement le plus fin.

Dans l'aul il est gaiement et il y a beaucoup de monde, comme à la grande foire de fête. Les enfants, bronzes du soleil, ils courent en riant et avec le glapissement. Ils rencontrent les troupeaux couverts de poussière, chassent les agneaux craintifs des brebis gras, secouant difficilement par les queues grasses de mouton, s'entre'appellent et caquètent. Les feux pourpres flambent. La fumée traînent par le voile bleu clair sur le bas-fond. Les hommes rangent les brides, les selles et le feutre, imprégnant de l'odeur de cheval. Les anciens lents un après l'autre vont à la source, qui est entres les auls. Les troupeaux enjoués et copieux par les jambages bigarrés descendent sur les pentes des collines.

L'abreuvoir du soir commence.

Les chevaux renâclent, bruyamment, soupirent avec satisfaction et secouent de belles gueules sages.

Les anciens se placent par le demi-cercle près de la source. La conversation lente commence: quelqu`un loue la jument alezane ou le cheval enjoué, quelqu`un se réjouit des pâturages abondants avec les herbes corpulentes et l'abreuvoir sain rafraîchissant.

Et bien qu'aujourd'hui il y ait les habitués des réunions près de la source  - les hommes des auls plus proches, - quand même on pouvait sentir l'absence de leur chef, l`ancien Ismail. Lui, il est le plus vieux de l`aul riche et grand, dressé sur la prairie verte de la source, il n'est pas sorti chez les amis-compagnons. Ismail est la personne importante et connue dans l`aul, aujourd'hui il n'est pas venu rencontrer le troupeau. Et ce qu'il est absent maintenant dans le cercle habituel, et personne ne sait pourquoi cela s'est passé, cela est devenu bientôt le sujet principal de la conversation. D'abord les aînés se sont mis aux conjectures et ensuite et  les autres ont commencé à dire de différentes suppositions, juger, déguiser, chercher à savoir.

- S'il est allé quelque part? - un homme a dit.

- S`il est tombé malade? -un autre a supposé. Bejsembaї, le voisin d`Ismail a diffusé l`embarras.

Avec discrétion, avec les semi-allusions, il a raconté aux anciens le grand chagrin qui s`est passé dans la famille d`Ismail.

Selon les mots de Bejsembaї, les vieillards ont appris que la fille d`Ismail Gaziz, celle qui attend le fiancé qui va venir, tout à fait brusquement, et pas elle - même, avec quelque intermédiaire, a transmis aux parents qu'elle ne voulait pas le mariage qu'elle ne veux pas se marier avec ce fiancé. Oui, oui! Elle ne veut pas! Elle refuse! Ayant appris cela, Ismail s'est fâché. Qui va se passer, personne ne sait, en tout cas, les anciens se sont ranimés. Les uns disaient que leur femmes déjà leur faisaient allusion, les autres se rappelaient ce qu`ils ont appris par hasard et disctutaient l'acte de Gaziza, le reste; aux cheveux gris et c'est pourquoi les plus respectables, en hochant les têtes, se plaignaient de la jeunesse abîmée et capricieuse d`aujourd`hui.

- Oui, maintenant le temps est ainsi - ils étaient désolés, - tu élèveras la fille - et tu dois le connaitre: le malheur arrivera à ta yourte. Tout est de ces hétérodoxes. Il faut s'en délivrer le plus vite possible, - les anciens ont décidé que Gaziza est finie et abîmée et qu'on regrette les cheveux gris du cher Ismail et il est fâcheux pour ce qu'il devait accepter la honte.

Сe temps Ismail, maussade et méchant était assis solitairement sur la colline de l'aul, loin des gens. Il ne remarquait rien autour, ne voyait pas, comment  les crépuscules sombres-bleus sont descendus, comme  l'aul du soir s'est apaisé et le silence de paix a enveloppé les yourtes, les collines, la vallée, comme la silence profonde de la nuit de juillet s'est couchée sur la terre.

Il est froid et vide dans l`âme du vieillard offensé.

Les idées, une est plus sombre que l'autre, elles essaiment dans la tête d'Ismail, mais il n'y a aucune compassion vers les larmes d`Gaziza. Il pense plus et plus souvent de renoncer d`elle! Le coeur paternel refroidit, devient muet. L`ancine a replié ferme sous lui-même les pieds. Il regarde à l'espace sourd d'un air sombre et fixement. Chargé aux idées sombres, il balbutie quelque chose avec colère.

- Créateur cher! - Ismail s'exclame. - si tu ne penses pas que je t`ai demandé l'enfant pour qu'il démolisse le malheur sur ma tête? Ou tu as décidé de noircir ma bonne renommée, priver l'honneur et déshonorer la gloire éclatante des ancêtres? Et tu as choisi ma fille comme l'instrument contre moi, la gamine stupide, qui n'a pas de raison du tout? Tu pense flotter au vent mon bonheur qui est très ferme jusqu'à ce moment dans ma famille? Bien! Que je sois puni, si j`ai péché! Mais il est mieux  que je me décide à la fois, que je supporterai la honte de la fille ingrate qui n'a pas apprécié comment je la choyais, comme je l`aimait et faisait tout pour elle. Oui, c`est vrai! - le vieillard a expiré la dernière phrase et s`est tu, chargé aux idées sombres.

Le sang émouvu par la colère a bouilli dans son coeur. Les veines se sont gonflées. Le visage a bleui. Dans le calme totale il est resté jusqu'à ce que les feux dans les auls se sont éteints mais le ciel éloigné était toujours sombre et la lune triste et froide a émergé.

Au coeur de la nuit Ismail s'est levé de la terre et par allure ferme et lente il est allé vers la yourte. Deux cavaliers, ayant apparu de la colline rapide, ont passé en coup de vent bruyamment devant Ismail. Scintillaient faiblement dans la pénombre de l'ornement des selles, les brides et les étriers.

Selon les figures minces et soignés, selon l'atterrissage adroit Ismail a compris que les cavaliers étaient jeunes et en les regardant, il s'est arrêté, en voulant apprendre, vers quel aul ils se dirigent. Les gens de selle, sans diminuer la marche, se sont dirigés vers sa grande yourte blanche et ils ont arrêté les chevaux seulement quand ils se sont appuyés avec les gueules contre son yourte. Le fils cadet d`Ismaial a rencontré les visiteurs, Kasimjan, avec deux ou trois amis et les a ammenés dans la yourte. Dans un certain temps Ismail est entré dans la yourte. Sombre et irrité, il ne tentait pas de cacher la dépression mentale. Les visiteurs étaient le fils du beau-père l'Islmail, Islam, et son ami Jagypar. Deux années on passés depuis que l'Islam n'était pas à la steppe, ne voyait pas les auls natals, les amis d'enfance. Et seulement récemment, ayant fini dans la ville l'école secondaire, Islam est revenu à la maison paternelle, est resté en visite là un peu et maintenant il est arrivé au galop visiter la parenté.

Haut et fin, aux cheveux longs, avec le teint coloré à toute la joue, il ressemblait plus à une belle jeune fille que sur au djiguite de steppe.

La famille d`Ismail a accueilli le jeune parent affablement et tendrement. Tout le monde a commncé à l`interroger comment les gens vivent dans la ville, si ce n`est pas difficile d`étudier à l'école, si c`est difficile sans parents et sans amis. C`était Kasimjan qui se réjouissait le plus de l'arrivée d'Islam. Auparavant ils étaient en visite souvent chez l'un de l'autre et quand leurs auls s'arrêtaient sur les places voisines, les adolescents étaient inséparables. La gaieté, la joie, le chagrin et les échecs - ils divisaient tout en deux.

L'aul d'Ismail était presque natal pour Islam. La mère de Kasimjan, Kaliman, le gâtait et aimait comme son fils. On voyait que rien n'a changé et qu`il est aimé comme toujours.

Seulement Ismail qui était sombre, il assombrait tout avec sa méchanceté, toute la joie claire et chaude de la rencontre.

Il parlait peu avec la jeunesse. Sa taciturnité ordinaire et le caractère insociable étaient particulièrement remarcables aujourd'hui. Après la décision si inattendue de Gaziza, après les méditations oppressantes lourdes sur la colline rien n'occupait déjà le vieux Ismail.

Le samovar a bouilli. Kaliman a appelé une ouvrière et lui a ordonné d'appeler Gaziza qui avait passé toute la journée dans la yourte.

- Que Gaziza offre les visiteurs du thé, - a dit Kaliman.

Ayant entendu ces mots, Islam, qui était considérablement ému, a commencé de plus en plus souvent à jeter des coups d'oeil sur la porte et bientôt son oreille éveillée a saisi le tintement de l`argent. Et voici Gaziza. Elle est entrée, habillée en robe claire d'été et le pourpoint noir de velours. Sur sa tête, en scintillant les passements, il y avait une nouvelle toque. Souple, comme un jeune arbre du printemps, aux yeux brillants, elle, avec un rayonnement particulier a éclairé la yourte.

Quand la jeunesse, confus et réjouissant, a commencé à saluer, le visage pâle de Gaziza a éclaté, comme la fleur du printemps. Sur ses lèvres, bien esquissées, le sourire heureux et joyeux a brillé. Islam n`avait pas vu Gaziza deux ans. Et maintenant elle lui a semblé la jeune fille la plus belle dans le monde entier. Avec ce feu jaune et faible de la lampe, son visage émettait quelque lumière extraordinaire.

Gaziza est tombée sur le tapis et a commencé à offrir les visiteurs du thé. Et bien qu'elle soit assise à côté du père furieux, le reflet de la grande joie gardée n'a pas disparu de son visage.

Après le thé Ismail a jeté un coup d'oeil stricte sur la femme et a dit entre les dents:

- Prépare la yourte de Gaziza pour la jeunesse, c`est mieux s`ils restent seuls.

Kaliman a envoyé la fille à sa yourte. On a appelé les visiteurs bientôt là-bas.

Les jeunes gens étaient contents qu'enfin ils se sont débarrasés de la présence oppressante d'Ismail et ils ont quitté bientôt les vieillards.

Après que les visiteurs ont quitté la yourte, après eux et les hommes du même village sont aussi partis et l'habitation est devenu  triste, inconfortable et vide. Ismail, il est resté en tête à tête avec Kaliman qui était inquiétée. En étant assis presque par le dos vers elle, il est revenu de nouveau à la conversation interrompue pendant le jour.

- Écoute, si tu ne veux pas que je fasse de quelque chose de mal avec toi, parle et calme la fille! - il a mugi sévèrement - si tu ne sais pas élever la fille, il ne falait pas la mettre au monde. Tu l`élevait, élevait et regarde ce qu`on a maintenat!

Kaliman condamnait aussi, même détestait maintenant sa fille, pas moins qu`Ismail. C'est pourquoi la colère du mari si brusquement écroulée sur elle, a mis fin à la patience de la vieille. Son visage, d'habitude bonne, s'est décomposé.

- Mon Dieu! Ecoute ce qu`il me demande ? - elle a crié  - Est-ce que j`ai élevé ma Gaziza pire que les autres? Quoi, quoi de mauvais je l'ai enseignée? Et  qu`est 0 ce que tu veux de moi? Je suis mère, mais en effet tu es son père. Fais la leçon! - elle a fini avec voix tressaillant.

Ismail s`est mis en fureur de l'obstination de la femme.

- Je maudis ton éducation! - il a rugi. - Toi, seulement toi, tu a mené à cela! Dans quelle famille il y a la fille également abîmé, que la tienne? Réponds - moi, où? Trouve au moins une famille! As -  tu vu quelque part la mère plus stupide que tu es et la fille qui pire que ta fille ? Dis - moi, dis - moi!

L'indignation, la colère et l'offense amère ont serré le coeur de Kaliman. Elle ne pouvait plus se retenir.

- Malheureux! - elle a répondu au mari. - pourquoi tu noircis mon enfant ? Pourquoi dis - tu toutes ces choses comme elle est ton ennemi juré? Si tu veux savoir, Gaziza est égale à la fille royale ou de khan! Si elle est coupable qu`elle ne veut pas se marier avec veuf décrépit? Non, elle n'est pas coupable!

Ismail a coupé la femme avec un cri violent:

- Tais - toi! Plus de mots!Rien ne va m'arrêter! Retiens - le! Si tu ne calmes pas la fille, si tu intercédes pour elle que le père me maudit de la tombe, mais je ferai justice cruellement de vous. Avant tout avec toi... Compris? Si tu ne réussis pas à faire entendre raison à ta fille et me dis que tu ne l'as pas réussi et refuse  -  la. Va lui parler aujourd'hui et c`est assez pour elle! Cette nuit! Entends - tu?

Ismail s'est levé maladroitement et est sorti de la yourte.

Kaliman savait bien le caractère rigide du mari, mais tel terrible et tel furieux elle ne l`a pas vu beaucoup d'années déjà . La personne donc s'est décidée à tout. S'étant rappelé, comme il jurait par le nom du père, elle s'est mise à trembler par tout le corps. Le chagrin immense est venu. La vieille ne regrettait pas sa fille ou elle - même, elle regrattait cet ancien intrépide, déchiré par le malheur. Brusquement, comme le loup,  le malheur a attaqué et déchire impitoyablement sur les morceaux coeur de fer de celui-là, avec lequel elle avait vécu des longues années. Kaliman a décidé que cette nuit elle va parler avec la fille.

 

2

 

А ce temps Islam attendait en tremblant la minute, quand  l`aul s`endort. Les doutes émergeaient un après l'autre, l`inquiétaient. Il se retournait avec inquiétude le côté sur le côté. Il lui semblait que le temps s'est arrêté, s'est arrêté.

Si les heures ou les minutes ont passé?

Islam s'est levé tout doucement du lit, a mis sur les épaules le fichu léger d'été et est sorti de la yourte.

Haut dans le ciel stellaire la lune nage. La steppe de nuit est comme l'océan immense. L'aul dort. Comme l'eau du lac chaud la fraîcheur sommeillant de la nuit lave et caresse mollement le corps. Il est près de la yourte, regarde d'un air pensif la face éloignée triste de la lune complète de juillet et sent, comment une agréable vigueur lui revient. Au milieu de l'aul il y a des troupeaux chargé au sommeil paisible. Même les mâtins sensibles se sont apaisés, ayant enfoncé les gueules poilues aux pattes tendues. Le rêve collant surmonte un vieux veilleur de nuit. En s'emmitouflant à la pelisse déchirée, lui, par le cri enroué, il réveille parfois les chiens. L'écho éloigné est sourd, il répond au vieillard, s'entre'appelle sur centaines de touches, éteint quelque part loin-loin après les collines  et le silence de la nuit vient de nouveau.

Il y a une yourte blanche d'Ajcha non loin, la belle-soeur d`Ismail. On voit qu`ils ne dorment pas encore là. Bien que l'entrée soit fermée pour la nuit, mais la lumière rougeâtre de la lampe par les lignes fines irrégulières se fraie un passage près de la terre de dessous du feutre.

Islam est resté debout, a regardé tout autour autour et s'étant persuadé que tout déjà s`est calmé dans l'aul,  il s'est approché à la yourte d'Ajcha. Étant resté debout près de l'entrée, il a jeté un coup d'oeil à la fente.

Il y a la lumière de la petite lampe. Ajcha sommeille près du haut lit. Près d'Ajcha, appuyé sur le coussin blanc, Gaziza est à demi couchée. Son visage tourmenté est triste. Il semble qu`elle est parti maintenant à lui-même et décide et ne peut pas décider que faire avec son destin. Il n`y a personne queé Ajcha et Gaziza.

Islam a repoussé prudemment le rideau et est entré. Les deux femmes ont tressailli de la surprise, ont arrangé vite les cheveux, les robes et ont regardé Islam.

Islam, en se taisant, s`est assis près de Gaziza. Ajcha lui a posé une question insignifiante. Il a répondu court. On a gardé le silence. On voyait que Gaziza et l'Islam ne peuvent pas commencer la conversation. En essayant de les aider, Ajcha, demi serieuse demi riant a commencé à interroger Islam.

- Pourquoi nous as tu oublié? Pourquoi n'as - tu pas tenu la promesse? Tu es parti pour la ville, s'est fait les nouveaux amis et a oublié la steppe natale! - elle disait, avec le sourire et le ton en laissant savoir  Islam que Gaziza pense et quand, ayant surmonté la première timidité, ils se sont mis à parler, Ajcha est tombé sur le coussin, en souriant avec sympathie à Gazize. - Ne soyez pas confus, - dit - elle - parlez sincèrement de tout. On ne rencontre pas cheque jour aise. Le destin ne vous donne pas la chnace souvent, mes chers!

Après les premières phrases insignifiantes Islam s'est tu de nouveau.

Gaziza se taisait et regardait Islam à la nouvelle. Ses yeux clairs tristes brillaient par le reproche mou. Elle a décidé de ne pas commencer  la premierière. Islam comprenait quelle offense était sur le coeur de la jeune fille et sentait que si elle le dit le plus vite posiible de manière douce, plutôt il se trouvera vaincu. Il le savait et il voulait se justifier d`avance, mais brusquement il a dit:

- Gaziza! Je vois ta tristesse, tu peux me reprocher. Je suis prêt à pleurer, Gaziza, mais il faut te surmonter. Je  ne demande que tu dises que tu n'es pas perdue pour moi! Dis! Je....

Il a pris sa main et voulait l`embrasser. Gaziza a libéré sa main  et s'est mise à parler par le ton indifférent et froid, comme s'il s'agissait d'un vieux feutre inutile:

- Islam, à qui que je sois devenue, j`ai une seule décision constante -  ne pas partir, avant que je vous parle et je ne me mets d'accord avec vous. C'est pourquoi je vous attendais. Mais je ne peux pas vous consoler. J'ai longtemps attendu. J'étais prête à rompre avec n`importe qui pour vous. Mais maintenant c`est tout...

- Gaziza, est-ce que tu ne me regretteras pas? Je suis venu chez toi avec coupable, mais tu n`as pas besoin de rien... Tu me chasses, Gaziza? - Islam a imploré.

- Je ne chasse pas. Mais les jours ont passé. Ma volonté est lié maintenat. Je me suis laissée prendre. Je ne me débrouillerai jamais. Ma mère nous a quittés récemment. J`ai promis d'accomplir la volonté parentale. J`ai promis d'être obéissante. Islam, ne me tourmentez pas par avec les souvenirs.

- Gaziza, est-ce que nous avons décidé ainsi? Est-ce que ton coeur, en pierre pou les autres, ne s`est pas adouci pour moi? Si non tu m'as élu alors... il a dit, en captant un regard.

Газиза repassait les cheveux d'Islam, les triait avec les doigts et se taisait.

- Non, ces jours ont partis, on ne peut pas ne pas les rendre, - ayant soupiré, elle a objecté après le long silence. - autrefois nous rêvions de bonheur irréalisable. On ne peut pas partir du pouvoir des coutumes!

Elle s'est tue de nouveau, à la méditation en regardant au loin. Islam ne trouvait pas les mots.

Gaziza l`a regardé dans yeux implorant et a dit:

- Islam! Demain mon fiancé viendra. Si vous voulez, vous pouvez rester avant votre départ dans notre aul.

Le fiancé!

Ce mot a levé la tempête dans la poitrine d'Islam. La vive douleur a percé son coeur. Maintenant Gaziza est devenue encore plus chère, encore plus désirable.

- Je partirai, demain, tôt le matin! - Islam a gémi.

Mais, ayant parlé avec Gaziza, il a accepté d'attendre, et pendant qu`elle est encore chez les parents, ne rien faire dans l'espoir des prochains meilleurs jours.

Islam et Gaziza ont décidé de se voir plus souvent à ce temps pénible, consoler l'un l'autre à la tristesse. Selon l'insistance d'Islam, Gaziza promettait de montrer le mépris complet et la répugnance du fiancé.

Ils ont décidé de ne pas se séparer jusqu'à ce qu`on ne les liera pas de vive force la main.

Ils se sont séparés émus et joyeux. Au moment de partir Islam a entouré avec des paumes le visage pâle de Gaziza et s'est serré par un long baiser contre ses lèvres. Gaziza ne s'opposait pas. Elle a oublié la retenue ancien, a embrassé Islam à deux mains pour le cou et l'a embrassé ferme.

Ayant serré Gaziza pour la dernière fois contre sa poitrine, Islam a murmuré:

- Promets que tu ne seras plus tel implacable... Gaziza a souri et en se taisant les a regardé à ses yeux.

- On va voir - elle a dit doucement. Islam est sorti de la yourte.

Le matin est arrivé. La lune pâlissante s'est éteinte. Les étoiles s'éclaircissaient. L'aube verdâtre se levait. Islam est allé vers la yourte par les larges pas et s`est couché sur le lit à côté du compagnon.

 

3

 

Ce soir l'aul d'Ismail rencontre les bienvenus - le fiancé avec sa parenté et la suite. Entre les yourt les chevaux sellés sont attachés aux lassos tendus. Près des feux il y a la bousculade ardente et le remue-ménage.

Islam est assis dans la yourte aui est pour le fiancé. Avec les visiteurs il a bu du thé du soir et en se taisant il regarde devant lui-même.

Il était assis ainsi jusqu'à ce que Ajcha est entrée dans la yourte et lui a donné le signe de tête.

Islam n`est pas sorti à la fois. Ajcha l'a pris à part et a dit:

- Dans la yourte dernère Gazizq t'attend. Maintenant je viens de la voir. Elle t'appelle. Vas - y!

Islam, en essayant d'être inaperçu, est allé à la yourte.

Dans la petite yourte grise il n`y avait que Gaziza. Elle était assise dans la pénombre près du foyer s'éteignant. Les feux bleus regarient les charbons pourpres. Les charbons se ternissaient, en se serrant les cendres bleu clair.

Aujourd'hui toute la soirée Islam était tourmenté par la jalousie, elle était avec grappins, comme un glouton. En se lui soumettant, il était prêt de n'importe quoi, Islam était jaloux non seulement du fiancé. Il était jaloux de tous, qui l`entouraient et l` arrangeaient une nouvelle vie. Il détestait tous, qui essayaient de la rendre aux embrassements de l'adversaire. A cette idée sa raison troublait. Nerveusement il parlait à Gaziza, perdait la maîtrise, entassait les phrases indistinctes, en criant les mots incompréhensibles. Et quand Gaziza, toujours calme, a commencé à le calmer, il a déclaré:

- Gaziza, moi, je suis martyrisé par le chagrin. Il n'y a pas de sortie! Tu ne consoleras pas et tu dois le savoir: quelqu'un de nous va périr! Le fiancé, moi, ou toi! Quelqu'un ne va pas vivre dans ce monde, Gaziza.

Les langues de feu bleues ont éteint dans le foyer. Les derniers charbons covaient et devenaient le cendre. La pénombre épaisse a enveloppé l`atmosphère pauvre de la yourte. La lumière transparente de la lune tombait par les grandes pièces blanches à travers de nombreux trous du feutre usé sur les pierres du foyer, sur la peau de mouton poilue et le feutre.

Islam a embrassé Gaziza impétueusement. Sa passion l`a faite obéissante et calme. En étreignant ferme le corps souple de Gaziza, Islam embrassait ses lèvres. Quand il était le temps de partir, Gaziza a pris de nouveau d`Islam la promesse de ne pas la quitter pendant ces jours.

Islam est sorti de la yourte et il a remarqué la figure sombre de la personne s'éloignant. Il ne voyait pas son visage, mais selon les vêtements Islam a reconnu un des compagnons du fiancé, celui-ci qui l`a regardait toute la soirée et a vu Islam quitter la yourte d'Ajcha. Mais cela n'a pas inquiété l'adolescent. Il est revenu tranquillement à la yourte du fiancé.

Les visiteurs ont fini déjà de dîner. Avant le dîner on envoyait plusieurs fois aller checher Islam, mais on ne pouvait le trouver nulle part. La disparition d'un des visiteurs honorables semblait étrange.

- Est-ce que nous pouvons comprendre les gens instruits! - un des amis de Jakouba a dit - le fiancé de Gaziza. Nous, les habitants des steppes se sont habitués à dire ce que nous voyons et ils nous appellent les cancaniers. On a le malentendu. On va se comprendre ici! - Islam a ri, ayant stupéfié de tels mots. Les autres se sont regardés et avec les sourires et les exclamations ils ont soutenu le plaisant.

Islam a éclaté, mais, n'ayant pas trouvé la réponse fulgurante, il a gardé le silence. Cette plaisanterie a inquiété Jakoub. Il s'est chagriné particulièrement après qu`il a été dans la rue, il a parlé avec quelqu'un. Inquiété et irrité, il est revenu à la yourte. L`humeur bonne et gaie l'a quitté, il s'est renfermé dans lui-même. Le teint coloré sur ses joues disparaissait et éclatait de nouveau. Parfois il commençait à renifler sévèrement et on pouvait voir comme la méchanceté inexprimée boillait au fond. Les compagnons de Jakoub ne l`ont pas remarqué à la fois, mais, ayant deviné qu`il n'en menait pas large, ils se sont assombris aussi. Le silence s'est établi dans la yourte.

 

 

4

 

Quand les visiteurs ont quitté, Jakoub a envoyé un des amis d`aller checher Ajcha. Quand il l'a vu, Jakoub a demandé en souriant:

-Ajcha, to  comme ta belle-soeur, il me semble que vous m'évitez? Аh? Eh bien, approche - toi plus près, - il a dit, en libérant la place près de lui-même, - assois - toi!

Ajcha lui a répondu avec le sourire.

- Tu viens de venir et tu es déjà mécontent! - elle a objecté. - Il semble que c`est trop tôt.

- Exactement, je viens de venir et je suis déjà désappointé. Mais que faire, si vous vous conduisez ainsi. Je demande seulement une chose - montre moi Gaziza et impérativement cette nuit montre - la!

Ajcha a levé les sourcils avec étonnement.

- Mon cher - elle a chanté, - tu ne connais pas nos coutumes? Ou tu as oublié où tu es venu?

- Je connais, ne ris pas. Je ne peux pas supporter tous ces potins et les commérages. Je n`ai pas besoin de vos coutumes! Je réussirais à respecter la coutume, si la fiancée respectait aussi. Les postes et les prières sont pour les copieux, n'est-ce pas?

- Qu`est - ce que tu dis? Pourquoi? Comme tu peux...

- Oui, je dis sérieusement. Tu veux être considéré avec moi, amène-la. Il sera ennuyeusement - Gaziza partira, mais il me faut lui parler. Tu  dois organiser tout!

Aucuns arrangements et les exhortations d'Ajcha n'ont pas aidé. Le fiancé insistait obstinément.

- Dis - lui, - a demandé Jakoub, - qu`elle vienne aujourd'hui. Peut - être, ce sera même utile pour elle. Moi, je suis seulement le visiteur qui est venu pour deux ou trois jours. Si tout dont on parle est vrai si elle n`aime pas que je suis venu elle doit le dire. Et moi? Pour ne pas empêcher son bonheur, je partirai d'ici demain. Je ne veux pas vous être imposé aux parents. Dis - le - lui. Compris?

En voyant que Jakoub ne plaisante pas, Ajcha est allée chez Gaziza pour qu'en cas de l'accord de l'amener chez sa fiancé.

Les compagnons du fiancé discutaient infatigablement les événements étranges de la soirée passée. Ils étaient déroutés voulaient comprendre ce qui s`était passé quand même. Bientôt l'ami de Jakoub s`est approché, il s`appelait Mousa (c`était lui qui suivait Islam).

- Dites, quelqu'un de vous sait pourquoi ainsi le fils d`Azimbek est si étrange? - il a demandé.

Encore chez eux, dans l'aul, les garçons ont beaucoup entendu: de l'acte scandale de Gaziza, mais, sans savoir qui était la raison de son refus au fiancé, ils ne se mettaient qu`à de différentes conjectures et des suppositions. Quelqu'un a fait l'attention à l'aspect municipal extraordinaire d'Islam, les autres ont conclu que lui, et seulement il, pouvait être l'objet de son amour, mais personne ne savait rien défini.

Mousa écoutait la conversation des garçons.

- Avant l'arrivée nous ne devinions que de quelque chose, - il a dit, - et quand on est venu - on a tout compris.

La curiosité des assistants était rechauffée. On a commencé à poser les questions importunes . Mais Mousa n'a dit plus rien.

- Le temps viendra - vous allez tout apprendre! Mais je dirai une chose; ce fils d`Azimbek est une mauvaise perosonne!

Maintenant personne ne doutait déjà de rien à propos d'Islam.

Les sous-entendus de Mousa ont échauffé l'imagination. Chacun inventait ce qu`il voulait, l`histoire sur les affaires sales d'Islam. Et tout le monde, comme il pouvait, sympathisait le fiancé offendu, en exprimant par tous les moyens le regret, la participation amicale.

- J'ai fait allusion à Jakoub comment il faut faire - il décide lui-même - a ajouté Mousa avec l'air de la personne qui avait accompli la dette la plus honorable et la plus difficile.

Ayant tout discuté, la compagnie est partie. Et quand Ajcha revenait de Gaziza chez le fiancé, l'aul se taisait. Ce n`était Jakoub qui ne dormait, en attendant la réponse de la fiancée.

А l'apparition d'Ajchа il n'a pas pu cacher l'impatience extrême.

- Dis  donc, quelle est la réponse?

- Mon cher, ne joue pas, s'il еу plaît, le martyr malheureux! Le dieu sait ce que tu as dans ta tête. Gaziza, ayant appris de ton invitation, m'a déclaré tranquillement:

«Que les gens disctutet, que je viole la coutume, mais je viendrai, si Jakoub le veut». Elle l`a dit. Eh bien, qui est coupable, tu vas tout comprendre. Sors, je vais préparer le lit.

Jakoub a fait semblant qu`il était satisfait et dit librement:

- Eh bien, au moins tu ne nous blâme pas! - il est sorti de la yourte. Quand il est revenu, Jakoub a piétiné et a soupiré.

Il s'est couché sur le lit. Il balbutiait, reniflait et se retournait du côté sur l`autre. Dans des minutes Gaziza et Ajcha sont venus. Les femmes ont parlé de quelque chose à demi - voix deerrière le rideau descendu et bientôt Ajcha, ayant éteint  la lumière, a disparu.

Resté en tête à tête avec la fiancée, Jakoub s'est soulevé au lit et l'a appelée chez lui-même. Gaziza en se taisant s`est approchée vers le haut lit et s'est arrêtée, prêt à écouter et répondre. Jakoub était sur le lit et attendait. Gaziza se trouvait près du lit et pensait ce que cette personne détesté voulait lui dire. Jakoub a vu la jeune fille obstinée rétive parce qu`elle ne disait rien et ne demandait rien. La colère réprimée a éclaté au fond de lui.

La honte et la répugnance déchiraient Gaziza. Elle maudissait cette coutume sauvage de steppe. Elle s'asphyxiait de l'indignation. Il lui semblait que le monstre odieux  la saisait avec ses grappin sales, son coeur nu tremblant. Rien ne pouvait étouffer la fierté de jeune fille. En se maîtrisant avec peine, elle choisissait les mots pour donner la réponse finale et claire au fiancé.

Mais Jakoub, sans rien demander, il l`a prise avec ses mains, l`a tirée vers lui-même et a râlé:

- Tu es mécontente de moi? Je t'ai séparé aujourd'hui avec Islam. Il y a une raison pourquoi tu ne dis rien! Je sais - ta langue est liée par le serment. Le serment bloque tes bouches. Je sais tout!

«C`est la première connaissance avec le fiancé!»

Gaziza allait exprimer tout à la fois tout droit, mais elle n' avait pas assez de forces. Elle tentait d'arracher de la patte du fiancé sa main, mais elle n'a pas réussi.

- Tu es venu, - elle a crié, en s'asphyxiant , - tu es venu! Et tu te jettes sut tout le monde! Tu dois savoir ainsi: personne n` a peur de toi! Nous ne sommes pas enfants! Personne n` peur des yeux terribles écarquillés!

Jakoub est resté stupéfait.

Il attendait n'importe quoi, mais c`était un surpris pour lui.

- Qu`est - ce que tu espères?! Dis donc! - il a expiré, en retenant à peine la méchanceté de bête. - parce que je t'ai appelé aujourd'hui, tu commences à te disputer!

- J'ai compris maintenant que pour moi tous les hours seront identiques - elle s'est dépêchée. - et demain tu ne me verrais  pas dans un état plus aimable qu'aujourd'hui. Quel est début telle est la fin. Je suis telle comme le vie est aujourd'hui. Je n`ai pas de mots pour te réjouir.

Ayant entendu cela, Jakoub s'est persuadé de la véracité de toutes les rumeurs de la fiancée et a décidé de dire tout jusqu'à la fin.

- Sans doutes, - il a commencé, - tes joies sont restées dans les embrassements d'Islam! Et toi, il me sembles, tu es fier de cela. Ainsi pourquoi tu cachais tout de ton père? Probablement, c`est ton ton bien-aimé qui te l`a enseigné? Toi, il me semble que tu as déjà dit que tu ne veux pas se marier avec moi. Si c`est la vérité, dis donc! Je ne t'ai appelé que pour ces explications.

- De quoi on va parler? Tout est clair sans mots.

-  Je te propose de parler de tes projets. On dit que tu vas te marier avec Islam? Si les gens ne se trompent pas, on peut parler de cette affaire? Esc- que j`ai raison ou non?

Les moqueries moqueuses du fiancé ont fait Gaziza perdre la patience.

- Oui, en effet, je ne veux pas être ta femme, - elle a dit ferme et avec le calme inattendu - Je supporte tes moqueries uniquement parce que ceux qui sont plus fort que moi m'obligent à le faire. Oui, à vrai dire, j'aime Islam! Le Dieu le sait, je ne veux pas le cacher aux gens!

Jakoub n`a pas répondu à la fois, il pensait que Gaziza n'avait pas honte de le dire parce qu`elle perdrait les mots qu'Islam l`a enseignée. Mais en parlant du mépris du fiancé, elle offense l'esprit des ancêtres de Jakoub! Quelle honte, si toute la famille dit que la fille d`Ismail l'a rejeté, Jakoub, il est tout-puissant et qu`elle est partie avec un gamin scientifique! S'il y a longtemps, il semble qu`hier encore, Azimbek et Ismail lui-même dépendaient d'une grande personne - le père de Jakoub. Et aujourd'hui le fils un et la fille d'autre ont l'audace de bafouer Jakoub, l'humilier! Non, on ne peut pas avaler un tel affront! On ne peut pas tranquillement passer devant les gens qui se fichent des lois des ancêtres. Oui, lui, Jakoub, il ne peut pas pardonner les offenses,  et il ne veut pas écoutera pas le bavardage de la gamine folle!

- Allons, viens ici! - Jakoub a ordonné d`un ton n'admettant pas d`objections.

Gaziza s'est perdue de la surprise. Elle était debout en se taisant, comme assourdi. Mais Jakoub déchirait déjà les boutons sur son pourpoint.

- Tu plaisantes aujourd'hui, - il balbutiait, - tu ris et tu moques de moi! Bien, je supporterai causticité, je  te déshabillerai! - il en a retiré le pourpoint. Gaziza ne résistait pas, mais aussi n'allait pas vers le fiancé. Elle était étourdi, elle se taisait.

- Je n'irai pas vers toi, non! - elle a crié. - Tu m`a appelé pour parler et je ne suis venue que pour parler.

Jakoub était furieux et il a perdu la maîtrise. Il a sauté, a tiré Gaziza pour la main et en la battant sur la poitrine, il a crié:

- Toi, tu oses te moquer de moi! Toi... Toi... Je t'ai permis de parler. J'ai tout supporté et elle pense qu`elle peur tour faire! Non! Tu te trompes! Non!

Il a renversé Gaziza sur la terre, en lui donnant les coups terribles. Dans l'enchantement méchant, il semblait qu`il voulait la tuer.

Sans savoir jamais les coups, Gaziza offensée, furieuse et réprimée, elle a éclaté en sanglots. Les larmes de l'offense, le mépris et la haine ont coulé irrésistiblement de ses yeux. En résistant avec acharnement, elle criait au visage de Jakoub:

- Tue, tue, mais je vais pas être la tienne! La tombe noire est meilleure que la vie avec toi. Je te méprise! Je te déteste! Tue! La bête!

Jakoub, sans la laisser, a mugi:

- Canaille, tu penses, je mourrai, si je ne me marie pas avec toi! Je voulait, je pensait que tu es jeune fille. Mais toi, tu es en effet femme! Je ne me marierair pas et pour le sou!

Il a repoussé Gaziza rudement et en payant les pots casser, il s`est approché vers le lit. Gaziza s'est levée à peine de la terre. Elle voulait à la fois sortir en courant de la yourte, mais elle a commencé à rechercher le pourpoint et la robe de chambre. Jakoub ne les a pas donnés.

- Va - t - en! - il a ordonné, ayant pris ses vêtements. Gaziza est sortie.

 

5

 

Au-dessus de la steppe il y avait l'aube. Le vent frais de matin soufflait impétueusement. Le brouillard cru pendait au-dessus des prairies. La lune triste penchait au coucher. La silence sensible éveillée tremblait dans la nature. Il semblait que le monde entier a gardé la respiration, il ne bougeait pas.

L'aul était plongé au rêve profond et tranquille.

A cette heure mystérieuse tout le vivant reprenait des forces pour rencontrer le soleil avec une chanson joyeuse.

Gaziza ne remarquait rien. Cassée, elle sanglotait sans bruit. Et le chagrin qui déchirait le coeur de Gaziza, et les larmes qui se coulaient des yeux, et les épaules tressaillant à cette heure n'étaient vues à personne. Le poids qui a écrasé son âme était immense ainsi qu'il n'y avait pas forces d`aller dans la yourte, il n'y avait pas forces de vivre dans le monde.

Gaziza restait à côté de la yourte. De qui elle pouvait attendre l'aide, si c`est son père et sa mère qui l`ont jetée dans cet enfer? À qui se plaindre ? Dans tout l'aul elle est unique qui veille pendant que les gens dormant, heureux, elle une ne connaît pas ni le rêve, ni le repos.

Comme un voyageur solitaire, perdu de la caravane dans le désert immense, comme le voyageur qui avait soif et qui avait perdu son chemin il y avait Gaziza, ayant baissé la tête.

Le vent froid de matin a obligé Gaziza à s'éveiller. Réprimé par les pensées lourdes, battu et déshonorée, elle ne remarquait pas le froid pénétrant, elle ne remarquait pas les frissons. La robe fine d'été ne chauffait pas, mais elle n doit pas entrer dqns des jusqu'au matin. Personne ne doit voir ses souffrances.

Et seulement quand le soleil s'est levé Gaziza a parvenu une Grande yourte et elle est tombée sur le lit.

... Gaziza a ouvert les yeux. Tout le monde fait quelque chose depuis longtemps. Elle a regardé tout autour, elle a gémi et a senti qu'elle avait de la fièvre. En s'oubliant dans la somnolence lourde, elle se rappelait les cauchemars pénibles de la nuit passée. Tout se confondait dans sa tête. Mais soudain ayant présenté clairement tout qui s'est passé dans la nuit, Gaziza a perdu connaissance.

Quand enfin elle s'est éveillée, ses joues brûlaient, un bloc immense  la pressait, la tête tournait et se brisait de la douleur intolérable. Gaziza a tenté de se lever, mais son corps s'avéra lourd, comme enchaîné vers la terre. Sans avoir les forces à se lever, Gaziza a gémi. La mère s'est approchée. Elle a mis la main sur le front de la fille et a demandé avec intérêt:

- Chérie, cela doit être à cause du vent? Tu as de la fièvre!

Kaliman a arrangé le lit plus confortablement et a mis Gaziza. La fièvre se renforçait. Elle délirait plus fort et plus souvent. Les visions terribles couraient devant ses yeux.

Ismail ce jour - là, ayant examiné soigneusement, a accepté enfin le bétail chez les beaux-pères et se préparait.

Bien qu'Ismail, comme tous les gens dans l'aul, ils savaient de la maladie de la fille,  mais il ne lui donnait pas la signification et était tout à fait tranquille, occupé de la préparation de l'accueil des visiteurs de tous les alentours. Seulement une personne pensait de la maladie de Gaziza . C'était Islam. Il était assis près du lit de la malade, en couvrant à chaque instant de sa couverture, en lui donnant de l'eau, en arrangeant les coussins.

Ce jour  - là il y avait beaucoup de visiteurs. Ils marchaient par les foules bruyantes bigarrées d`une yourte à l`autre yourte. De tous côtés on pouvait entendre les chansons fortes et le rire gai insouciant.

Après le déjeuner tous les hommes se sont assis sur les chevaux et sont partis sur la colline plus proche. Il y avait les jeux de cheval, les courses et les compétitions.

Islam ne s'intéressait rien maintenant dans le monde entier. Il était en arrière sur les amis, il passait tout le temps près du lit de Gaziza.

Vers la nuit les visiteurs sont partis. Vers la nuit il y avait seulement les ancines, les djiguites, les jeune filles et les femmes. La joie insouciante régnait tout autour. Les chansons se coulaient, on pouvait entendre les dombras, cependant Gaziza brûlait toute plus fortement,  la syncope arrivait plus souvent.

D'abord dans le délire elle disait quelque chose d`incompréhensible, maintenant elle appelait les gens en aide, tremblait de la frayeur et ne trouvait pas le repos. D`abord Les parents de Gaziza ne faisaient pas  aucune attention puis sont devenus inquiets et ont commencé à écouter avec l'alarme ses idées folles. Enfin tous les beaux-pères et les compagnons du fiancé se sont réunis autour, toutes les tantes, les oncles, les parents et les cousins, les soeurs, les neveux aussi.

Dans la yourte, étroite et étouffante, maintenant il était presque impossible de respirer même à la personne saine. Gaziza a gémi plus fortement, s'est mise à parler de quelque chose. Les gens se sont apaisés. Ayant murmuré quelques phrases incohérentes et incompréhensibles, Gaziza a prononcé soudain distinctement:

- Cher Islam, ne me quitte pas... Sois ici. J`ai peur sans toi.

Les visiteurs étonnés ont échangé des coups d'oeil, sans violer le silence: seulement Kaliman confus, en tentant d'atténuer l'impression désagréable, a dit:

- On étudier ensemble, dans l'enfance jouaient souvent avec Islam, - se rappelle, le pauvret, maintenant cela...

Mousa a regardé en arrière significativement tout autour et a poussé le compagnon Soulejman.

Seulement Islam ne semblait pas confus.

Au contraire, les mots de Gaziza ont réjoui et l'ont enthousiasmé. Il s'est rapproché plus près du lit de la jeune fille, a pris la main chaude et a commencé doucement à lui demander de ce qui faisait mal. Parfois Gaziza lui répondait, les questions des autres était tout à fait sans réponse. En se taisant dans la yourte, les visiteurs et les parents sont partis.

Sa future belle-mère, Kaliman et Islam sont restés avec Gaziza.

Les compagnons de Jakoub ont obtenu un nouveau sujet pour les discussion. Ils entendaient du fiancé des événements de nuit. En ayant raconté, Jakoub a dit alors une conjecture rusée:

- Elle est imprudent, si quelqu'un l'a pas enchanté? Si c`est le fils d'Azimbek?

Maintenant, en s'étonnant des mots de Gaziza, les compagnons de Jakoub se sont rappelés la phrase par hasard dit par lui. Ils ne trouvaient pas une autre explication.

C`est tout à fait possible! - un des eux a dit.

- Comment autrement, la jeune fille sage, et soudain de quoi? - l`autre soutenait.

- Ell raconte tour elle - même! - le troisième devinait

Et ici, comme plus tôt, Mousa a jeté de l'huile sur le feu.

- Hier je ne vous ai pas dit quelque chose, - il a commencé d'un air insinuant. - j'entendais une conversation...

Les auditeurs ont prêté l'oreille.

- Le premier soir de notre arrivée ici Islam et Gaziza ont longtemps été deux dans la yourte dernière. Vous vous - rappelez, quand il disparaissait? Il était là avec elle. J'étais assis à la yourte et écoutait. J'ai compris qu`il lui menaçait. Il a déclaré même directement: «Si tout n`est pas comme je veux quelqu'un va mourrir de nous trois - ton fiancé, toi ou moi». Après ces mots ils se sont apaisés. Аujourd'hui, après la tasse de koumis, il a laissé échapper un secret par mégarde: «Il me ne coûte que de donner fumer de mes cigarettes et la tête  commencera à tourner». Voici vous comprenez...

Maintenant tout est devenu clair.

- Donc c'est juste ainsi - l`autre a dit.

- Sans aucune doute! - l'autre s'est exclamé.

- C`est incroyable que la jeune fille qui n`a été jamais remarqué dans les mauvaises situations, quittet sans raison son fiancé et va chez le garçon de la ville! - le troisième a fini.

- Oui, c`est lui qui est coupable de tout, - tous ont décidé.

Tout l'aul a appros ces mots cette nuit. Les beaux-pères, et le fiancé aimaient cette version plus, elle semblait plus agréable que les potins que la fiancée ne veux pas se marier avec le fiancé. C'est pourquoi les parents du fiancé répandaient la calomnie le plus soigneusement.

Islam l`a aussi appris. Mais il ne pouvait rien lui opposer. En plus la maladie de Gaziza opprimait Islam qu'il ne pouvait penser de rien et il ne faisiat rien pour se protéger.

 

 

6

 

Trois jours ont passé.

Gaziza faiblissait d'heure en heure. Elle ne mangeait pas, ne buvait pas.

Le potin qui est apparu ce jour - là ne s'apaisait pas. Elle s'est répandue au-delà de l'aul. Quand Kaliman l` a apprise, la vieille, accablée de chagrin ne savait pas déjà, la croire ou non. En se tourmentant par les doutes, elle a commencé à jeter des coups d'oeil obliquement sur Islam, a cessé de lui parler.

Ayant remarqué quelque chose de suspect et les regards noirs des proches, Islam a dit adieu à Gaziza et parti à la maison.

Quelques jours après Gaziza se trouvait dans un état désespérée déjà. Elle ne reconnaissait pas les gens. Le dernier soir Kaliman, assis avec la marieuse près de la fille, a remarqué que Gaziza s'est apaisé. Effrayée, elle a appelé les anciens et les hommes.

La yourte était déjà remplis des gens, quand Gaziza a ouvert les yeux pour la dernière fois. Son regard était terne. Kalimqn, ébranlée par les sanglots, s'est jetée vers elle et a gémi:

- Ma chérie! Qu'est - ce qui s`est passé avec toi? Quel malheur? - et ayant incliné encore plus bas, elle q demandé: S Islam a fait quelque chose avec toi? Dis toute la vérité, ma fille!

Les lèvres se desséchant de la malade ont tressailli... Ayant recueilli les efforts, encore distin- Islam... Is...

Tous, en se taisant, ont échangé des regards. Vers le matin Gaziza est décédée. Ses mots finales sont restés le secret énigmatique.

 

7

 

Tôt le matin toute la population des environs était notifiée de la mort de Gaziza. Islam a aussi appris cette nouvelle terrible. Après le mot terrible "la mort" l'explication monstrueuse de la raison de la mort de Gaziza allait à toute vitesse. On transmettait de bouche en bouche que le fils d`Azimbek a exténué Gaziza par la sorcellerie.

Le lendemain les cavaliers silencieux ont transporté la poussière de Gaziza pour vingt verstes de l'aul et l'ont enterré sur la colline à côté des tombes des ancêtres.

En pleurant sur la mort de la fiancée, Jakoub avec la suite a vécu encore trois jours dans l'aul d'Ismail.

La rumeur terrible sur la scélératesse d'Islam, comme le vent, a volé autour de tout à la circonscription.

La rumeur roulait, comme comme une boule de neige d'une haute montagne. Embrouillée par la légende sombre, elle se promenait selon quatre volosts voisins. Les gens croyaient la légende volontiers et en plus que son héros était un homme originaire et énigmatique, incompréhensible pour eux, il était de la ville, d`une école inconnue. La rumeur est devenue absurde et est plus monstrueux encore et c'est pourquoi Jakoub la gonflait par ses tous moyens.

Quand il est revenu chez soi, il est allé au bourg plus proche et s'est adressé à une vieille devineresse russe avec la demande pour qu'elle dévine le secret de la sorcellerie et la raison de la mort subite de Gaziza.

La sorcière a expliqué que Gaziza a péri des sortilèges méchants magiques du jeune homme, l'ennemi de la famille. Les parents de Jakoub ont informé immédiatement les parents de la décédée.ctement, Gaziza a murmuré:

Maintenant toutes ces conjectures se répandaient comme la vérité authentique incontestable parmi les partisans d'Ismail et Jakoub.

Islam n`avait pas de forces pour lutter avec le bruit qui se promenant parmi les gens. La tristesse de Gaziza qui était perdue pour toujours était dans son coeur la blessure incurable. Affaibli et solitaire, il s'est perdu, s'est assombri et s'est apaisé. Il pleurait souvent pendant la nuit. Personne ne voulait le comprendre, ni les étrangers, ni les parents.

En voyant Islam se tourmenter, Azimbek pensait souvent: « Si les gens disent la vérité?» De jour en jour tout  son attitude envers son fils était plus rigide. Mais le père ne pouvait pas montrer aux étrangers l'aspect qu'il croyait aussi les rumeurs. S`il dis sur au moins un mot, la question terrible sur le paiement pour le meurtre de la jeune fille va apparaitre. C'est pourquoi il défendait partout le fils malheureux. Аvec le but de régler l'affaire avec gens influents il est allé à l'aul d'Ismail. Il a rappelé au ancien une ancienne parenté, une ancienne amitié et a réussi à persuader Ismail pour qu`il ne provoque pas l'affaire sur le paiement pour la fille périssante. Mais Kaliman, en pleurant, se lamentait:

- Ne te me montre pas aux yeux, toi, Islam! Est-ce qu'elle n`était pqs une soeur tendre? Sur qui tu as levé la main, le scélérat!

En le racontant aux membres de la famille, Azimbek ne cachait pas le mépris du fils. Bientôt non seulement parmi les étrangers, mais aussi dans l'aul Islam ne pouvait pas se montrer aux gens. Dans chaque regard, dans chaque sourire, dans chaque mot il voyait l'éloignement dégoûté et la méfiance craintive vers lui-même.

 

8

Une fois Islam est venu à l'aul voisin chez les parents. La femme du maître de l'aul, Katima, s` est approchée et a dit:

- Mon cher, parmi de grands malheurs la honte se tait. Il n'est pas facile d`en parler, mais je suis obligée de te demander, Islam. Ne me blâme pas, mais ma belle-soeur, la femme de la personne de ton âge Koumaken, est mécontente de son mari. Je crains qu'elle puisse nous compromettre. Donc cher, fais ce que tu sais faire, comme les gens affirme. Traite - la, s'il te plaît, je te demande, je demande beaucoup.

Islam fâché a coupé rudement Batima.

- Ne dis pas de sotisses! - il a crié et s'est écarté vite.

Sans rien comprendre, Batima restait encore plus assurée qu'Islam sait un secret extraordinaire.

Courir! Courir plus vite de la steppe, courir de l'aul natal. Islam n`avait pas d`autre solution.

Tôt le matin le camion a couvert de poussière a apparu sur le chemin à la ville. Bientôt il a tourné. Malgré le fait qu'il fallait faire un grand crochet, Islam a ordonné au garçon-cocher d'aller vers l'hivernage d'Ismail.

С`était le jour étouffant du début d'août, quand tout vivant, en se cachant au soleil flambant, ne donne pas aucuns signes de la vie: quand on ne peut pqs entendre le cri d'oiseau dans le ciel, les bêlements du brebis à la steppe, le hennissement de l'étalon sur la pente de montagnes; quand seulement les grillons lestes perçant remplissent l'air avec stridulation ou les moucherons invisibles  font de bruit inaccessible à la voix humaine.

Sans s'arrêter devant l'hivernage désert, Islam a passé vers le tumulus tombal.

Kourgan s'élevait solitairement sur la colline brûlée par le soleil. C`était désert, silencieux et tristement tout autour. Il semblait que la dépopulation triste de la steppe a laissé l'empreinte spéciale et sur le tumulus à demi détruit tombal.

Arrivé vers le tumulus, Islam est descendu du char et s'est levé lentement sur le sommet. Ici, dans la solitude oppressante, dans le calme sensible de cimetière, des séries de buttes tombales s'élevaient. Ils se sont couverts de l'herbe sèche piquante. Derrière eux, sur le côté du Sud du tumulus, le remblai frais noircissait il n`était pas touché ni les vents ardents, ni les averses rafraîchissant. Une large pierre grise se levait de la terre molle. C'était la tombe de Gaziza.

Comme l'aveugle, Islam s`est approché vers la tombe. Il a longtemps regardé un petit coteau et soudain il a vu le livre poussiéreux par la terre sèche. Frappé par la conjecture, il s'est incliné bas. Oui, c'est ce Coran! Avec ce livre, les petits gamis - Islam et Gaziza - apprenaient l`art de lire et d'écrire inconcevable arabe chez le mollah.

Par la main tremblant Islam a ouvert la première page du vieux livre et a vu sur les champs les inscriptions gentilles tracées par l'écriture enfantine molle de Gaziza. Sur les certaines pages son nom a été écritsoigneusement .

Islam voulait embrasser les chères lignes maladroites, mais le livre a échappé de sa main et il est tombé par terre, avec le sanglot en embrassant la tombe de Gaziza, predue pour toujours.

Le soleil immense pourpre touchait par  son bord brûlant le sommet de la colline lointaine. Le vent du soir froufroutait par les herbes sèches. Quelque part près de l'abreuvoir l'étalon hennissait. On pouvait entednre ne sait d'où une chanson.

Islam s'est approché doucement au char. Les chevaux ont démarré.

 

1923

 

 

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