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Ахмет Байтұрсынұлы
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Yesenberlin Iliyas «Les réflexions sur l'essentiel» 

29.08.2014 1587

Yesenberlin Iliyas «Les réflexions sur l'essentiel» 

Негізгі тіл: «Les réflexions sur l'essentiel»

Бастапқы авторы: Yesenberlin Iliyas

Аударма авторы: not specified

Дата: 29.08.2014



CHAPITRE 1

LE SENS DE LA VIE

Je marchais ajourd`hui dans la rue et je réfléchissais sur ce qui était l`essentiel dans ma vie. J`étais dans la fleur de mon âge, et j`avais tout ce qui`il fallait mais je sentais un certain vide à l`intérieur de moi-même. «A chaque jour la vie s'accélére de plus en plus, les jours, les semaines, les années s`envont et parfois je n`arrive pas à saisir le sens du vécu. Parfois ils me paraissent les mêmes, ces années vécues, je n`arrive pas à me souvenir avec exactitude de certains événements, en quelle année et quand précisement l`événement a tenu lieu, ou bien au contraire je me souviens de l`année, qui était si pareille aux autres et je me perds dans la définition d`en quoi cette année était particulière. Si tout est tellement pareil qu`avec le temps le tout forme un méli-mélo grisâtre, pourquoi vis-je?» je me tourmentais des idées. Les pensées sur mon inutilité et la vanité de l`existence ne me quittaient guère. J`ai pensé qu`il était dommage de ne plus avoir à côté de moi mon père bien aimé, qui aurai pu comprendre tout, et peut - être m`expliquer tout. Tout à coup mon père a commencé à me parler d`une voix douce et tendre familière jusqu`à la déchirure.
ELIAS: Mon fils, Kozyjan! Ne te chagrine pas, la vie est toujours pleine des temps difficiles et compliqués, mais ne te désespère pas parce que la vie est belle et surprenante, Dieu nous a créé pour le bonheur, et il voulait incontestablement que nous vivions notre vie en joie. Evidemment, la source de chagrin et de joie de touts les gens est notre vie. Elle pourrai être compliqée et difficile, mais elle est toujours belle comme tout ce qui a été créé par Dieu.
KOZYKORPECHE: Mon père, mais pourquoi à nos jours la vie de plusieurs gens passe non pas dans la joie mais dans la plus grande mesure en angoisse et en tristesse? Pourquoi les gens de terre dans leur majorité sont malheureux aujourd`hui?
ELIAS: Ah, oui, tu as raison probablement, mon fils, nombreux sont ceux qui vivent aujourd`hui sans joie dans le cœur, chez la majorité des gens les problèmes matériels ont rempli leurs cœurs, et ils ne savent pas jouir de la vie. Ils ont l`impression que toute la vie n`est qu`un souci pour un morceau de pain, mais la majorité parmi eux ont au premier coup d'œil tout ce qu`il leurs faut, mais tout le temps ils veulent en avoir d`avantage il n`y a pas dans leur cœur ni de la satisfaction ni de la reconnaissance au Dieu pour son excellent don, celui de la vie. Dieu a prêté à chaque humain la possibilité d`aimer et de concevoir le monde, mais dans la plupart des cas les gens ne profitent pas tout siplement dans leurs vies de ce parfait don de Dieu d`aimer la vie. Un humain passe une longue vie, mais il n`arrive pas à se réaliser de tout quand même. Mais l`éternelle aspiration aux connaissances est le mystère essentiel de l`humain. Imagine, donc, un être humain qui est en train de mourir. Les gens proches se sont rassemblés autour de l`endroit où gît. Dans un instant il exalera son dernier soupir, mais il y a toujours de la lueur dans son regard plein de soif de vie et, donc, de connaissances. Est-ce peu d`importance que les années de sa vie se sont écoulées accablées par les besognes, les tourments, ou bien dans l`agitation sans fin? Même en mourrant l`humain aime la vie. Aimer la vie cela signifie de l`aimer bien en joie et en tristesse et de ne jamais perdre ce don d`aimer, c`est là, peut-être la plus importante condition pour que l`on soit heureux. Peu nombreux sous le ciel sont ceux, qui sont capables de porter l`amour tout au long de leur vie. En vieillissant, ils deviennent infirmes, mais leurs cœurs marqués par les traces d`infarctus sont toujours pleins d`amour. Ces gens me rappelent les gardiens des trésors inestimables. Parce qu`il n`existe pas au monde plus grand trésor que l`amour. On peut nommer ces gens gardiens de l`amour éternel. Ces gens merveilleux qui ont toujours de l`amour dans leur cœur ne sont pas nombreux au monde, mais ils sont les seules, qui malgré les problèmes de leur vie, restent effectivement heureux. Il faut apprendre à aimer la vie et de se réjouir d`elle, malgré des problèmes, les soucis et le malheur si fréquents dans notre vie. Et la seconde condition non négligeable: il est indispensable d`avoir un but dans la vie. Chaque homme doit avoir un beau but, qui vaut la peine de vivre, il est nécessaire de bien comprendre le sens de la vie. Les lois de la nature sont simples et compliquées en même temps. L`homme n`est qu`une partie de la nature. Le roseau pensant. La mission de l`homme de son intelligence plus précisément est d`arriver à vivre en bonne intelligence avec tout ce que l`entoure.Avec les montagnes et les plaines, les bêtes et les oiseaux. Mais si on y voit clair l`avenir auquel tu aspires et pour lequel l`homme travaille, devra être aussi harmonieux, comme cette terre vivante qui donne de la fraîcheur.
KOZYKORPECHE: Papa, comme d`habitude vraiment tu me donnes de sages conseils. Tu as passé une vie surprenante, elle était difficile et compliquée, mais grâce à ton aptitude d`aimer, d`aimer le Dieu, les gens, la terre ainsi que grâce au fait d`avoir le but dans la vie était incontestablement ton œuvre, tes livres, et on dirait que tu avais vécu une vie bienheureuse. Mais malgré ton aptitude d`aimer la vie, je me souviens du bien des choses que tu aïssais dans ta vie.
CHAPITRE 2 
L`AMOUR ET LA HAINE 
ELIAS: Tu as raison, mon cher, il est impossible de vivre sa vie heureuse et d`aimer tout ce qui est autour de toi; il est absolument incontestable que j`aïssais beaucoup de choses, je n`aimais bien tout ce qui était de méchant et de mauvais et ce qui nous empêchait de vivre. En se souvenant de ma vie je ne me rappelle que du bien, en essayant de surmonter tout le mal et la méchanceté de ma vie et de faire l`essentiel, que je croyais le plus indispensable pour mon peuple. Dans chaque âge l`homme a ses propres joies. La vie ouvre largement ses secrets devant la ruée et l`audace de la jeunesse. Le jeune homme est appellé à accomplir un exploit par le rêve de dire au monde tout ce qui n`a était dit par personne auparavant. Dans la fleur de son âge l`homme est heureux de la conscience de ce que la vie est derrière lui qu`elle a été consacrée au travail honnête au nom des gens et de ses enfants. Les joies d`enfants deviennent tes joies, leurs malheurs sont les tiens ausssi et il n`y a personne dans la vieillesse heureuse qui n`ait donné à son fils de bonnes ailes, la conscience limpide et le cœur ardent! Et tout cela représente la valeur essentielle du vécu. Mais il existe encore un degré du bonheur: l`honneur et la conscience de l`homme immaculés et non tachés ni par la trahison, ni par la tromperie. Il est indispensable d`avoir en haine tout ce qui est de mauvais rencontré dans la vie: la tromperie, la trahison, la jalousie, la cupidité. Les humains sont souvent effectivement incapables de faire face au mauvais. Au lieu de chercher de bons traits d`une autre personne, on commence à chercher du mal et on le trouve, car nul n'est parfait. Celui qui par son intelligence et par son cœur est en mesure de comprendre l`autrui qui est en mesure de voir et d`en avoir pleine conscience soit effectivement heureux. La générosité de l`âme et du cœur d`un humain le rend plus généreux, plus éminent et plus beau. Et certainement pauvre est celui qui avait créé dans son âme son petit univers, un tout petit, comme son poing et il y vit en l`admirant. La gloire personnelle, la cupidité et la carrière telles sont les idoles et c`est à eux qui`il adresse ces prières ce pauvre malheureux. Il ne peut pas se résigner à ce que le talent et la vocation ne sont pas donnés par Dieu à n`importe qui et que l`on ne peut pas acheter ces qualités pour tout l'or du monde. Être en proie à l'inquiétude noire devant le talent, organiser de petites persecutions et blesser son âme par les caquets et les calomnies tel est le destin de ces gens. L'envie est le problème éternel du peuple kazakh, le grand Abaï était en détresse au sujet de cette mauvaise qualité, qui dévore tout le temps la personne. Abaï disait que les Kazakhs intentionnellement excitent par leurs actions erronées souvent les uns dans les autres cette envie, ce qui est en principe la violation de la loi de Dieu, ces actions sont contraires au bon sens. En effet, l'envie une fois entrée dans notre cœur dévore tout le corps, et nous prive de la raison après tout. A l`époque des tsars en sachant que l'envie généralisée est bien répandue au sein du peuple kazakh, les fonctionnaires se souvenaient toujours de ce fait et l`utilisant pour leurs propres fins égoïstes. Ils étaient jaloux à la mort les uns des autres, comme tous les petits gosses. C`était le vrai plaisir de gérer ces gens. Si l`on veut punir une personne, on la récompense devant tout le monde!» Tu sais, mon fils, les gens que j`avais rencontrée dans ma vie étaient bons dans leur majorité, les mauvais gens eux aussi m`empêchaient constamment de travailler qu'ils n'eussent pas su arriver à leurs fins, je continuais à écrire, mais ils m'ont fait faire beaucoup de mauvais sang. Parfois on suppose que la jalousie et les jaloux n`ont pas d`importance pour un personnage éminent, pour une personne importante! Ce n`est pas vrai! Les gens de talent sont plus vulnérables que les autres, mais dans leur orgueil ils ne laissent voir que l`appréciation injuste les avait touché; on dit que si le local où se trove un éléphant est infesté par les souris, le géant à la fin du compte, reste incapable de supporter leur remue-ménage à ses pieds, et peut s'effondrer à genoux. Le revers du succès est la jalousie. Quel dommage que les gens ne peuvent pas surmonter ce sentiment! Il est vrai que les bons gens ont joué le plus grand rôle dans ma vie, leur attitude envers moi, leur amour et leur désire de venir à mon aide. Depuis mon enfance mes maîtres m`ont appris à dinstiguer le bien et le mal, ils m`ont appris à aimer et à haïr. L`aptitude de distinguer le bien et le mal qui m`a été donnée à la naissance dans la plus grande partie, ensuite elle m`a été donnée sous forme d`une qualité intérieure; de la bonne conscience. Mais malgré tout la vie ainsi que de bons et de mauvais gens m`ont appris beaucoup de choses. Au cours de ma vie j`ai vu des gens différents. Nombreux sont ceux qui sont tombés dans l'oubli ensuite. On les oublie ultérieurement. Je rencontrais des gens honnêtes, sincères et nobles. Peu nombreux sont ceux qui restent à jamais dans notre memoire. On dirai que l`apparence de ces gens est coulée en or. Et non pas parce que l'or est le métal précieux, mais parce qu'il ne ternit point. Leur bonheur était de servir son peuple. Ils combattaient et vivaient pour cela. D'autres, qui ont leur sang comme congelé dans les veines. Ils sont méchants et jaloux. Et il n`était pas si difficile de combattre ces personnages malveillants, car chaque poison a son antidote. Et si on rencontre quelqu'un que l`on ne comprend pas tout de suite, sans le reconnaître tout de suite, c`est beaucoup plus dangereux, car de tels gens regardent avec indifférence tout ce qui se passe devant leurs yeux le bien ou le mal. Les gens indifférents, ces gens ténébreux sont les plus dangereux. Toi-même, mon fils, tu vois dans ta vie de différentes personnes, mais notamment les indifférents, qui deviennent conformistes de toutes sortes, étaient le plus dangereux pour toi probablement aussi.
KOZYKORPECHE: Sans aucun doute, mon père! Plus que tout au monde, je n'aime pas les gens indifférents et de divers opportunistes. Anton Tchekhov a bien dit au sujet de l'indifférence: «On dit que les philosophes et les vrais sages sont indifférents. Ce qui n`est pas vrai, l'indifférence est la paralysie de l'âme, la mort prématurée». Comment cela est vrai, parce que tout ce qui se passe dans la vie de l'homme indifférent à l`âme paralysée, quand son cœur reste taciturne et quand quelque chose de mal se passe dans le monde, en fait, toutes les guerres, les assassinats, les intrigues se produisent avec son acquiescement. Bien sûr, tu as raison, mon père, en disant que les gens indifférents sont le plus dangereux.

CHAPITRE 3 
L`INDIFFERENCE
ELIAS: Quand toi, mon fils, tu avais travaillé dans les sciences, sans doute, tu voyais plusieurs de ces gens de tes propres yeux. Chaque personne qui vient aux sciences, ne devienne un vrai scientifique. Le nouveau ne vit pas complètement. Les découvertes précipitées deviennent souvent vieilles à nos jours. La science cherche à découvrir au premier lieu un talent. Le vrai talent. Non seulement les pures connaissances. Elles peuvent être acquises, mais la personnalité de talent doit venir au monde auparavant. Toute science est comme les eaux d`une rivière rapide. Et il n`appartient pas à tout le monde d`atteindre la rive opposée en luttant avec ses vagues. Certains gens, qui entrent dans la rivière, commencent à flotter à la dérive. La science ne tolère pas de conformistes. En science, la médiocrité reste à la recherche des ses pareils. Le talent pour elle c'est de la vraie mort. Elle a le besoin absolu des handicapés en science. Celui qui est honnête, travailleur, courageux, intelligent, ne suit pas la même route avec elle. Non, la médiocrité cherche, comment l`attraper et le calomnier. Certainement, bien que les bons gens sont plus nombreux, mais les gens indifférents sont les plus dangereux pour ceux qui veulent vivre honnêtement. Et pourtant il ne faut pas avoir peur de ces gens, est-il mieux d`essayer de les aider à se corriger. Toi, mon fils, te souviens tu certainement des paroles d`Abaï: «Si javais le pouvoir entre mes mains, je couperais la langue à celui qui insiste sur ce que l'homme était incorrigible». Essaie, donc, d'aider tous les gens à s`améliorer. Et les gens vont t`estimer sur leur balance, d`après les principes par lesquels tu vivais, tes descendants te parlerons de ce que tu aimais et de ce que tu détestais. Les gens ont la mémoire courte et leur gratitude est faible, la première et la soconde ne pèse pas lourd sur la balance d'histoire. Les poids plus lourds emportent minutieusement le succès, l`argent, la carrière, la renommée. Mais il y a certainement l'autre balance qui est exacte, plus précise, et le seul problème pour nous, ce qu`on sera pesé et jugé non pas par les contemporains, mais par les descendants que nous sommes incapables d`imaginer maintenant comment ils peuvent être!
KOZYKORPECHE: Mon père, j`aurais voulu te questionner sur ton travail que tu faisait infatigablement au sein de l'union des écrivains de Kazakhstan. Ce n`est pas par hasard que tu es dévenu écrivain, dans tes journeaux j`ai lu un jours ces paroles: «Je ne me considère pas comme vieillard malgré que mon âge est de 65 ans celui de la maturité suffisante. Mais à mon fort intérieur je me sens un vieux des millénaires. J'ai été témoin de différents événements. J`ai traversé «le feu et l'eau», comme on dit. Mon enfance et ma jeunesse tombent sur les événements tristes des années 20-30, quand toute la nation a connu des troubles sociaux, la misère, la famine. Pour moi, c`était un double coup du sort quand je suis devenu prématurément orphelin de père et de mère, et j`étais élevé dans un orphelinat. Malgré les revers de fortune, je suis devenu écrivain. Toutes ces épreuves de la vie ont beaucoup influencé la formation de mes opinions, de mes croyances, de mon univers intérieur. Juste après toutes les épreuves de ma vie je suis venu dans la littérature consciemment. Avec amour et de bonne foi. Mon choix a été identifiée par la vie même.» Probablement grâce à ce que tu avais vu, dans ta vie de tes jeunes années, tu avais le vif désir de devenir écrivain. Mon Père, tu estimais à sa juste valeur le titre d`écrivain. En voilà les paroles que tu as prononcé à un des plénums de l'Union des écrivains de Kazakhstan:
«Aux yeux de certains de mes amis je vois de joyeuses étincelettes, ce qui veut dire «Oh, Yesenberline, comment es tu devenu flagorneur!» Peut-être que tu as oublié de dire ces mots, si à peine treversé le seuil de ton soixantième anniversaire, toi l`ancien de la Grande Guerre nationale, le Jour même de la Victoire, le jour de ta fête, tu as été envoyé en retraite en récompense? Eh bien, cela arrive parfois à tout le monde! Si une personne n`a pas de chance, il n'en aura même le Jour de la Victoire! Par ailleurs, ma sortie à la retraite ne plaisait qu`aux certains d'entre vous, moi j`en étais ravi, moi aussi. L`heureux est celui qui en naviguant en toute sécurité est arrivé à ce rivage sans se noyer dans un verre d'eau comme certaines personnes, ce qui m'est arrivé parfois auparavant.
L`essentiel n`est pas là. L`essentiel pour un écrivain est représenté par son œuvre. Non pas son nom de famille affiché sur la porte de son bureau, mais celui sur la couverture des livres. Et l`âge de soixante ans n`est pas celui de trente il faut prendre soin de chaque jour! 
L`écrivain est un noble mot de caractère fier. Lorsque l'un des anciens philosophes a demandé Alexandre le Grand: «Qui d'entre vous deux est plus grand, vous, mon empereur, ou votre maître, Aristote?» Alexandre le Grand a répondu: «Une moitié du monde a été conquise par ma phalange d`un demi million d`hommes, et l'autre moitié a été conquise par Aristote avec sa plume simple et son parchemin. Décidez vous-même qui de nous est réellement grand?» Cela démontre la noble mission des écrivains dans ce monde éphémère. Si vous avez votre stylo comme instrument de travail et une feuille de papier vierge, écrivez, et aidez les gens à construire une vie meilleure. Bien sûr, si vous en êtes capable et si vous le voulez.» Je me souviens de tout ce que tu essayais toujours de maintenir le haut rang de l'écrivain que tu étais combattant intransigeant contre le tribalisme, les intrigues, contre les «faux écrivains» et autres mauvaises manifestations dans les cercles littéraires. Parle-nous un peu de ce problème, s`il te plaît?

CHAPITRE 4 
L`ECRIVAIN ET LA MISSION
ELIAS: Mon fils, tu as abordé probablement le thème le plus délicat. Bien que j'ai essayé de corriger beaucoup de choses dans ce sens, je ne suis pas arrivé de vaincre la tendance générale «conformiste» aux milieux des écrivains, même si je suis arrivé à réaliser quelque chose, j`ai su aider quelqu'un, et l`influence de certaines tendances néfastes était réduite. On sait qu'il n'y a pas de tâche plus difficile que de résoudre les querelles interethnique entre les clans kazakh. Il est surprenant que ce vestige de la société kazakhe prospère avec une force particulière aujourd'hui parmi les écrivains. Il est certainement paradoxal que ceux qui sont appelés par Dieu pour combattre ce fléau odieux, c`est à dire la division du clan et les motifs tribaux, se sont retrouvés soudainement et dans leur majorité à la merci de ce vice. Bien sûr, il est très douloureux que les écrivains n'étaient pas en mesure de surmonter ce phénomène néfaste. J'ai constamment lutté contre les manifestations du tribalisme. Le danger de ce problème est le fait qu'il fait partie du travail des écrivains eux mêmes. Il est certainement mauvais que beaucoup de faibles œuvres ont vu le jour. C`est très mauvais. Mais il n'est toujours pas si mauvais que si nous ferons passer les œuvres médiocres pour les moyennes, les moyennes pour les bonnes pour les bonnes pour les œuvres de génie. C'est alors que le vrai malheur s`éclate. Et une vraie menace de réduire le niveau de la littérature artistique au cours de nombreuses années à venir. Mais ce n'est pas tout. En raison de la pertinence du sujet ou à cause de l`actualité de poser une telle ou telle question, des erreurs peuvent se produire dans l'évaluation des œuvres particulières. Mais la vraie catastrophe arrive lorsque les relations amicales et entre les groupes se mêlent dans l`affaire. Notre peuple nous a donné tout, sauf le talent. Un talent, comme on dit, provient de Dieu, une certane personne est de talent et l`autre n`en a pas. Mais ce qui est le plus insupportable et le plus difficile c`est d`utiliser le talent dont on possède avec honneur et pour l`intérêt de la cause commune. Mais ce qui arrive le plus souvent, ce que certaines personnes afin de se donner de l`importance rassemblent autour d`elles les groupements basés sur l'ancienneté et la fraternité en vue de créer de l'excitation autour de leurs œuvres médiocres. En donnant les estimations des œuvres basées sur ce principe, nous offrons de mauvais services à l'auteur, qui n'a encore que de progresser. Il arrive parfois même pire, cet auteur littéraire médiocre se prend pour un «gros bonnet» en commence à empoisonner d'autres écrivains qui ne font pas partie d`un groupe, et qui n`ont rien d'autre que leur talent.
C'est ce que nous ne ferions point. On a assez de place sur le cimetière littéraire. Bien sûr, ce problème, est d`une difficulté enorme, mais on veut bien croire qu'avec le temps il sera légué au passé, les gens et la société prendrons pleinement conscience de la nocivité de ce phénomène.
J'ai essayé aussi de me battre pour la pureté des rangs de nos écrivains. Tant qu`il y a beaucoup de conformistes, même parmi les membres de l'Union des écrivains. Je me souviens qu`une fois en prenant la parole lors d`une réunion au sujet d`un écrivain, j`ai dis: «Comme cela appartient à un démagogue et un fainéant, ses discours sont toujours en proie à des préjugés plutôt exprimés dans l'esprit d'un soudard, à vrai dire. Il se réjouit, en se frottant les mains dans le plaisir, s'il parvient à insulter quelqu'un. Il n`est pas encore trop tard, il y a encore du temps de freiner ces personnes ou les expulser des écrivains qu'ils ne déshonorent pas cette sainte vocation». Tout cela peut être attribué à touts les faux écrivains. Je pense que la profession la plus difficile dans le monde c`est d`être écrivain. Il n`y a pas de couverture la-dessus. Un grand stratège a en sa disposition une armée, un scientifique a un laboratoire et le personnel, un artiste a un metteur en scène et le public, et puis nous on n`a presque rien, sauf la feuille blanche et le stylo. C`est là le champ de bataille de l'écrivain, c`est son armée. Et s`il y a des forces, passe à l'offensive. Et si le pouvoir de la créativité est vrai, les offensives et la victoire sont là. On peut gagner le monde entier avec le stylo. Et gagner de quelle façon. Pour toujours! Alors que ni le temps ni l'espace ne soient pas déjà soumis à ces conquêtes. Oui, c'est une énorme responsabilité qui incombe à l'écrivain, mais, bien sûr, aussi d`énormes possibilités. Guy de Maupassant a bien dit à ce propos: «Un écrivain ne peut faire qu`une chose: observer honnêtement la vérité de la vie et la dépeindre avec talent, et tout le reste ce ne sont que les tentatives impuissantes de vieux bigots». Il est important pour un vrai écrivain de décrire la vérité, et non pas inventer quoi que ce soit, afin d`afficher la réalité de notre vie. Ici, bien sûr, tout l`essentiel est dans la personnalité d'écrivain. Ce qu'il avait vu dans sa vie, de ce qu`il a vu et appris de la vie, des gens qu`il garde dans son intérieur, de l'anxiété qui le tourmente, quelle est sa position civique et morale, telle sera son œuvre. Le vrai écrivain ne peut faire autrement qu`écrire. Et n`écrire exactement ce qu'il avait conçu dans sa tête. Dans sa vie il ne peut qu`écrire qu'un seul livre, même pas particulièrement brillant, même médiocre, mais de ce genre que personne d`autre ne soit capable d`écrire. Le vrai écrivain est toujours seul et unique. Et personne d`autre ne peut le ressembler. C'est la chose la plus importante d`être unique. La littérature est un art. Et l'art ne tolère pas de méthode du montage à la chaîne, il nécessite l'individualité, l'unicité. C'est comme la main d'écrivain, qui ne peut pas être ni imitée ni confondue. Il est très important pour l'écrivain d`écrire un livre qui pourrai devenir une norme morale non seulement pour lui, mais pour tous les gens. En lisant un tel livre, une personne pourrait devenir meilleure et plus élevée. Honoré de Balzac a bien dit à ce propos: «Améliorer les mœurs de son temps, est le but vers lequel tout écrivain devrait aspirer, s`il ne veut pas passer seulement pour le «bouffon du public».
À toute personne qui veut à nos jours devenir écrivain, je tiens à donner les recommandations suivantes: «Pour devenir un vrai écrivain, tu devras être capable de t'élever au-dessus de ton personnel. J`ai confiance en toi. Mais sache que les rêves sont atteints seulement par un homme courageux. Ce n'est pas si facile comme de monter à cheval. Pour être un écrivain il n`est pas suffisant de posséder du talent et de savoir s`atteler à la besogne. On doit découvrir un thème chéri, le comprendre à fond pour en faire le sien. L`écrivain imaginaire peut écrire beaucoup et même faire paraître ses livres. Mais s`il n'a pas ressentie, et n`a pas labouré son propre thème, qui n'appartenait qu'à lui, il ne deviendrait jamais un vrai écrivain.
Le vrai écrivain a le sentiment de douleur plus profond que les autres, surtout si c'est une douleur de toute la nation. Il est nécessaire de comprendre l'essentiel, sentir plus fortement ne signifie guère de sentir profondément. Simplement, il y a des gens qui n'aiment pas de belles paroles, il leur semble que le mot lui-même est impuissant là, où il faut agir. Ces gens sont prêts à donner de tout ce qu`ils disposent: le bien-être, la situation dans la vie, et enfin, lorsque cela s`avère nécessaire, la vie elle-même. Celui qui n'aime pas l`autre peuple, n`aimera jamais son peuple à lui d`un vrai amour. Et qui aime son peuple, ne peut qu`à aimer un autre. Comme la notion d'amour pour son peuple, c'est tout de même la notion particulière d'amour pour l'humanité dans son ensemble et envers un individu isolé. Par conséquent, ce sentiment n`est pas présent chez les nationalistes même s`ils font du bruit à ce sujet. Leur amour est de l'ostentation, ils couvrent de la haine et de l'indifférence envers tout ce qui n`est pas comme chez eux. La cause principale dans la vie de l'écrivain c`est son peuple. Si l'écrivain n`a pas besoin de son peuple, personne n`en a besoin. Il n`a même pas besoin de lui même.
Les romans, les nouvelles, les poèmes, toutes les créations d`un vrai écrivain sont engendrées par son impulsion créatrice. Mais avant que ce feu sacré ne s`éclate dans le cœur d`écrivain, il se voit obligé de porter au cours de plusieures années en lui son œuvre jusqu`à sa pleine maturité. Le temps fait venir son lecteur, qui est contemporain à l`écrivain. Il est probable que ton lecteur contemporain reste depuis lontemps en attente de ton livre qui répond à ses desseins et à ses activités. Nous ne devons oublier que l'écrivain et le lecteur sont deux complices les plus intimes aux événements dont il s`agit dans le roman. Jamais le lecteur ne pardonnera à son auteur une seule fausse note qui sonne à dissonance. Par conséquent, si tu décide de soumettre ton livre aux critiques du peuple, il faut bien concevoir tout. Un écrivain, un vrai est là.
Et mes dernières recommandations: un vrai écrivain n'a rien, sauf les idées et les mots, mais il peut conquérir tout avec: le temps, l'espace, ainsi que la mort et la vie. S`il soit en force et compétence. Et les grands savants ne savent-ils pas conquérir l'espace et le temps? Euclide, Newton ne sont-ils pas restés à jamais dans la mémoire de l'humanité? Ils sont restés, mais seulement dans la mémoire. Il était Euclide et la géométrie euclidienne existait, Lobachesky est venu et a découvert la géométrie non euclidienne. Et Homère que l`on lit aujourd'hui, et qui l`on honore comme contemporain. Il était Newton, qui a découvert les lois de la mécanique, un jour est venu Einstein avec sa théorie de la relativité, et la découverte de Newton est devenue déjà un cas particulier de cette théorie, l'honneur et la louange à eux, mais l'histoire reste l'histoire d'humanité. Et le contemporaine de Newton, le nommé Jonathan Swift, il est déjà mon contemporain, on ne le vénére seulement, mais on le lit aussi, on le réédite, on le met en scène et on l`aime. Et partout ainsi. Les savants laissent leurs noms et leurs découvertes, c'est-à-dire de l'histoire et de la mémoire, et les écrivains les livres de vie, c'est-à-dire, une partie de moi même et de mon être. Et pour ce faire, les auteurs ont besoin d`une seule chose, qui est la plus difficile, demeurer de bons contemporains. Parce qu'un bon contemporain de son siècle est le contemporain de toutes les générations à venir.
En suivant ces recommandation, ainsi qu`en travaillant sans relâche, bien sûr, tu peut devenir un bon écrivain. Dans ma vie, j'ai vu beaucoup de merveilleux, vraiment de grands écrivains, je toujours essayais d'apprendre de chez eux le savoir de créer. Je comprenais aussi que nous devions toujours aider les autres, surtout les jeunes écrivains. J`essayais toujours d'aider autant que je le pouvais les autres, surtout les écrivains en herbe qui avaient du vrai talent, mais ils n`étaient pas assez mûrs et étaient vulnérables, voilà pourquoi de l`encouragement et du soutien amical étaient tout simplement vital pour eux. Je me souviens des talents, que j`ai remarqué du premier coup d'œil celui de Mukhtar Magauin, de Kabdeche Jumadilov, de Sagat Achimbayeva, nous avons eu le plaisir de travailler ensemble en s'entraidant. Surtout j`étais heureux d'aider un si bon écrivain et personne Azilhan Nurshaihov.
Kozykorpeche: Oui, papa, comme c`etait beau que tu aidais plusieurs gens. Je suis très heureux que tu as mentionné un si bon écrivain et personne Azilhan Nurshanhov. Il a écrit sur toi, Père, tout un livre plein d'amour et de respect pour ton œuvre, mais aussi plein d'amour pour toi en tant qu`un humain. Comment c`est beau, papa, que vous Azilhan – Agha, vous vous entre`aimez tellement. Papa, mais je voulais te questionner sur ton œuvre quand même, malgré que je savais que tu ne t`appréciais pas à ta juste valeur. Ton point de vue figure même dans le poème «Al-Farabi», que tu as appelé le testament spirituel au peuple. Il y a les lignes suivantes:
Sur les pistes fraîches et les débris des fers à cheval 
J'ai créé une chronique des derniers siècles. 
Et ça, c'est la limite de ma vie, et de mes forces: 
L`envergure de mes ailes est juste comme ça. 
Chaque époque a ses propres fils, 
Les œuvres avec plus de talent seront nées.
Toutefois, tes œuvres et tes livres sont réclamés par la communauté. Après ta mort, mon Père, tes livres sont reproduits, les lecteurs les aiment bien. La trilogie les «Nomades» a été reéditée en russe 14 fois, par le tirage de près d'un demi million d'exemplaires, et en langue kazakh - 7 fois, la trilogie «Horde d'Or» - 6 fois, le roman «Amoureux» - 7 fois et ainsi de suite. Ton œuvre est toujours vivante, les livres sont lus, comme si pour toi, père, Michel-Ange a écrit ces lignes:
Une création peut survivre le créateur: 
Il partira, vaincu par la nature, 
Cependant, l'image, conçue par lui, 
Au cours des siècles va réchauffer nos cœurs.
En lisant tes livres, nous aimons et détestons avec les personnages, comme si on revit leur vie. En relisant le roman «Amoureux», j'ai rencontré une comparaison intéressante de l`œuvre d`Abaï avec son monument. «Abaï est mon poète le plus préféré. En lisant ses poèmes aujourd'hui, je deviens de nouveau comme un enfant, qui se réjouit et pleure sur ses lignes. Un jour je me suis approché du monument d`Abaï. Je voudrais mettre en ordre mes nerfs brisés dans les batailles de bureau au piédestal de la statue de mon barde bien-aimé. J'ai regardé dans le visage de la statue d`Abaï, en essayant de lire l'expression de ses yeux, dans les plis de lèvres des lignes, qui m'ont souvent ravis quand j'étais heureus et au cœur léger et quand il me faisait du mal. La statue ressemblait beaucoup à Abaï, il tenait entre les mains un livre, comme il sied à un poète. Mais dans le reste la statue était de la pierre impartial. Et même si l'auteur a gaspillé beaucoup de matériaux pour son œuvre, je pourrais aussi bien se prélasser près de l'âtre, où le feu n`a pas été allumé. Ne sentez vous pas une amère déception, ceux qui viennent de se prélasser dans mon foyer? Comme il est important que le lecteur a un vrai besoin du livre pour qu'il puisse y voir la vraie vie, les événements réels. Et il me semble que le lecteur trouve dans tes livres, mon père, juste de la sincérité de sentiments tellement indispensable à nos jours, la vraie histoire d`une vie.
Pourtant, dis moi, ce qui est important dans ton œuvre, de quoi voulais tu parler à des générations à venir dans tes livres?

CHAPITRE 5 
L`ŒUVRE
ELIAS: Mon fils, incontestablement, j'avais tout le temps un but dans mon œuvre. Depuis mes jeunes années, j`avais un rêvé d'écrire un livre sur le passé héroïque du peuple kazakh, j`ai écrit à ce sujet dans mon journal: «Bien qu`actuellement j`ai pas mal d`années, mais je ne me suis pas encore mis à mon livre principal. Je pensais à lui depuis longtemps. Et il n`y avait pas de raison d`y réfléchir, parce que je ne voulais pas créer un roman, mais une épopée. Et cette épopée devrait couvrir non pas une seule époque historique, mais toutes les essentielles époques, ainsi soit dit, les étapes de la création de notre histoire depuis le Moyen Age jusqu`aux temps modernes. Et voilà quelle idée m`est arrivée: les Kazakhs ne tenaient jamais de chroniques, ils n'y avait pas d`historiens. Il y a eu seulement les légendes orales et les chansons, la poésie épique était puissante. Mais il nécessitait une analyse approfondie, comme tout le folklore, la validation, la comparaison avec d'autres témoignages et des documents écrits. Et ils devaient être vérifiés avec attention, en se basant sur les témoignages écrits des voisins, amis et ennemis, voilà justement ce que j'avais l'intention de faire: créer la première histoire artistique de mon peuple. La difficulté de la tâche etait énorme, mais c'est ce qui m'inspirait. Je savais bien que les faits, pris séparément, ne sont rien d'autre que les petits jouets, mais les faits pris dans leur ensemble et dans leur intégralité, bien sûr, représentent une preuve tangible. Je me préparais à ce livre pendant une longue période, approximativement au cours de vingt ans, et après une prise de conscience interne du problème seulement, j'ai pu aborder cet important sujet. Je me rendais compte de l'importance et de la pertinence de la création d'un tel livre en ce moment, quand il est devenu tout simplement vital au peuple de s'appuyer sur sa propre histoire, à se réaliser dans le cours des temps, de se sentir une partie de la civilisation humaine. Le Kazakhstan ne peut pas être effacé de l'histoire d'humanité, mais l'histoire même d'humanité ne peut être comprise sans tenir compte de ce qui s'etait passé dans la steppe kazakhe. On ne peut pas ni simplifier ni améliorer l'histoire, autrement on n`obtient que de la confusion et du pêle-mêle. A chacun d 'avoir eu sa part.
Par exemple, le cruel et l`impitoyable khan Abulkhair un descendant typique de Gengis Khan. Il tombait avec toute sa cavalerie sur les oasis de l'Asie centrale affaiblies par les querelles féodales. Il brûlait, il coupait, il détruisait. Tout se termine par une terrible défaite et la desintégration de l'empire qu'il avait créée et la formation du khanat kazakh de Djanybek et Kerey. Bien sûr, ce n`étaient que les khans et les gens qu'ils appelaient simplement «impram» - cet idiome etait intraduisible, mais le sens en était très similaire au mépris romaine «de la plèbe» le mot patricienne, dérivés du verbe «pleo» - remplir, je remplissais un pot ou un sac jusqu'aux bords et désignait une masse sans visage aveugle du plasma impersonnel, de la bouillie de la chair humaine. Toutefois, sans ce plasma on ne pouvait rien faire, et donc il était nécessaire de le prendre en considération. Et cela était vrai tant que pour Rome et pour la steppe kazakhe. C`était de la populace et non pas du sang bleu qui comombattait, triomphait et qui mourrait.
La compréhension de ce problème crucial m'a permis de me mettre à écrire la trilogie les «Nomades». Et un autre principe important, que je considérait comme obligatoire pour moi-même: «Qui allait à l'encontre de la vérité, allait, tout d'abord, contre lui-même». En remplissant seulement ce principe, je pouvais espérer que l`on aurait un bon livre. Par conséquent, seulement après une prise de conscience interne de tout cela que j`ai commencé à travailler sur mon roman. Et bien sûr, le processus de conception d'une énorme fresque historique a été très difficile et même douloureux parfois. Après tout, j'avais besoin de se réaliser une époque historique non seulement dans l'espace et le temps, autrement dit de créer dans l'esprit un modèle mathématique de ce grand système, mais encore pas moins important et certainement plus difficile: j'ai dû porter à l`intérieur et à travers de moi-même toute la douleur de mes héros, supporter dans mon cœur toute cette histoire tragique de mon peuple. Quand un écrivain se met aux études des temps anciens, les gens et les événements du passé se matérialisent dans son cerveau. Et il ne voit que l'humain derrière tout cela. Il m'est arrivé la même chose. En étudiant les événements du 19 ème siècle, en relation avec le khan Kenesary, j'ai vu derrière tous ces événements historiques une tragédie humaine du passé avec son caractère compliqué, ses réussites et ses échecs, et j`ai écrit un roman à son sujet, sans le justifier, je l`avais décrit tel qu`il était. La conviction de mon fort intérieur était que le chemin parcouru par le khan Kenesary était vrai et justifié, parce que c'était le choix du peuple, son aspiration, ses pensées et ses rêves. Et tout le peuple l`a suivi, non pas de peur mais de son propre gré. Par conséquent, je crois que j`ai écrit le livre, dont on avait besoin. J`aime bien la trilogie les «Nomades» parce qu`il représente le bilan de ma recherche au cours de vingt ans. Ce n`est pas exagéré si je dis que j`ai passé la moitié de ma vie en écrivant mon roman sur le dernier khan kazakh Kenesary. Et je m'y suis arrivé! C`est un livre que j`avais subi jusqu`à suffrance. Il a pressé tout le jus de moi. Il s`agissait non seulement du protagoniste et de son frère Nauryzbay, les parents, les amis, les associés, e.t.c, la chose la plus importante, et que nous devions comprendre qu'il s'agissait d'une décennie sanglante de la lutte inégale de la libération nationale dans des conditions de trahison totale par les compatriotes pour des raisons des avantages et des biens immédiats. Impossible d'écrire un tel livre sans faire passer les douleurs et les souffrances de ses héros littéraires à travers son cœur, son âme, du fait que le contenu du livre n'était pas ni abstrait, ni de la fiction ni des rêves d`écrivain, mais c`étaient de vrais gens et de vrais événements. Bien sûr, le processus littéraire du livre m'a saisi tellement que j'ai écrit tout d`une seule ruée créative. Quant à ma méthode d'écrire des livres d'une manière générale, je dirais la chose suivante: «La particularité de mon travail, consiste en ce que d`abord je collectionne la base documentaire d`ouvrage. Ce sont des matériaux d'archives, des faits concrets, des renseignements sur des événements. De plus en plus souvent je mets l`accent sur le folklore. Ensuite, je fais la cueillette et j`étudie des matériaux publiés auparavant. Je lis, je compare et je fais mon analyse. Tout cela c`est de la période préparatoire. Ensuite, ces informations sont mises dans ma mémoire, inspectées, retravaillées, et sont enregistrées dans ma tête. Je sélectionne les moments les plus intéressants et les enregistre dans ma mémoire, et tout ce qui est sans signification perticulière, sans importance, est mis en dehors de ma mémoire. Premièrement j'écris mes livres mentalement. Et seulement ensuite que je transporte le livre presque fini de ma conscience sur une feuille blanche. Je n'ai jamais assis dans la confusion devant la table avec le stylo et le papier, sans savoir quoi écrire. C'est ma pratique à moi. Je ne fait pas d`attention au temps quand j'écris. Je peux écrire le jour et la nuit, pendant des semaines, avant que je ne finisse pas le livre, mon âme reste sans repos. La lâcheté et la paresse n`ont rien à avoir avec la créativité. Ton travail est toujours une petite partie de ton âme et de ta conscience.
L'inspiration est aussi de la grande importance dans le travail sur un livre, bien entendu, sans inspiration on ne peut pas écrire quelque chose de vraiment précieux et significative. On peut écrire des bêtises, mais qui c`est qui en aura besoin, qui c`est qui les lira? L`inspiration est la chose principale dans n'importe quel métier. Sans elle on ne peut rien créer. S`il n`y a pas d'inspiration, la pelle tombe des mains du bâtisseur, et le forgeron jette son marteau, étouffe sa forge, et s`en va sans but, pourvu qu`il ne travaille. Parce que le travail devient un fardeau insupportable sans l'inspiration, un poids excessif! Il est injuste que seules les gens des professions créatives ont le don d'inspiration l`artiste, le comédien, le poète, tandis que l`ingénieur et l`agronome en sont complètement dépourvus! Chaque travail de l`humain nécessite de l'inspiration de sa part et de la créativité. En général, mon œuvre est devenu ma vie, sans lui, je ne pourrais pas vivre. Bien que j'ai été obligé de me laisser distraire de la créativité, il y avait de nombreux autres cas, souvent pas très agréable, divers intrigues littéraires, ainsi que toi, mon fils, parfois tu me faisait très frustré, mais je trouvais toujours des forces à écrire. Pour changer au moins temporairement d`idées amères, j'en faisais appelle à mon œuvre. Mais les idées amères sont de nouveau de retour. Comment est - ce que je pouvais devenir l'appui de mon fils, comment rester son ami et son soutien. Encore une fois, je revenais au manuscrit. Il y avait beaucoup de mots adressés aux jeunes. Depuis de nombreuses années la principale chose dans ma vie reste mon œuvre. Dans les moments de fatigue et de tristesse je me retourne toujours vers mon œuvre de prédilection, comme vers un ami fidèle. Il suffit de plonger dans le texte, et mon âme devient plus léger. Parfois, la foi en avenir et l'inspiration descendent dans mon travail. Bien sûr, grâce à cela que j'ai réussi à écrire les «Nomades», qui etait devenu mon livre principal. Et que plus tard j'ai eu une telle idée: «Le sens de ma vie créative etait d`écrire l'histoire héroïque et difficile de mon peuple. Le problème etait que les terres kazakhes ont été attaquées de l'extérieur trop souvent. Notre peuple plus que les autres avait subi de l`harcèlement, de l'humiliation et de la souffrance. Il a survécu à des plusieures guerres sanglantes. Un des historiens arabes du 15ème siècle a décrit les paroles d'un des khans: «...dorénavant on peut continuer à croire que le peuple kazakh n'est plus.» Il ya eu plusieurs cas dans notre histoire quand la nation était sur le point d'anéantissement physique. Et ce peuple apparemment détruit au premier coup d` œil, avait conservé un vaste territoire entre l'Occident et Orient, en savant survivre quand même. Le but principal de ma vie etait de raconter le passé de mon peuple. De démontrer la véritable lutte pour la survie dans l'histoire et la préservation de la communauté nationale et ethnique. Et dans les «Nomades» et la trilogie la «Horde d'Or» je voulais m`exprimer à ce sujet. J'aspirais à ce que nous avions tiré de bonnes conclusions des leçons d'histoire». Et ce qui me motivait dans le désir d'écrire la trilogie les «Nomades», ce qu`il existait objectivement un point de vue officiel sur l'histoire des kazakhs. Ce livre pourrait être la réponse à tout le monde. L'idée maîtresse de la création de trilogie les «Nomades» est la suivante: la représentation exacte du passé héroïque du peuple kazakh, la formation de la structure de son Etat. Et le plus important encore, ce que ce roman était orienté contre la philosophie de chauvinisme, comme si que l`on dirait que les peuples nomades sont privés de leur histoire. Les «Nomades» représente une vraie réponse aux divers fabricateurs. Les Kazakhs avaient leur Etat, et leur histoire était très ancienne et faisait partie de l'histoire mondiale.
Kozykorpeche: Père, je pense que tu as réussi à écrire un livre, dont on avait besoin, les «Nomades» étaient si indispensables et si réclamés par la communauté, qu`il était difficile de reévaluer sa portée (si l'on considère le fait que ce livre devait être écrit sous la supervision vigilante de l'idéologie communiste). Je me souviens combien tu as souffert combien d`adversaires et d`envieux était contre l`édition des «Nomades». Je pense que ce livre a accompli son rôle, la plus grande partie des kazakhs après sa lecture a bien entendu son histoire, et le professeur Aldan Aimbetov a bien dit à son propos les «Nomades» ont ouvert leurs yeux aux Kazakhs, et ont contribué à s`identifier par eux-même». Aujourd'hui, le gouvernement a commencé à mettre en scène un film épique appelé les «Nomades » ce qui était très bien, que l`on voulait par le biais d`un film montrer la véritable histoire des Kazakhs, mais il était dommage que ce film n`était pas basé sur ton livre. Mais comme vous le dites de tout ce qui est fait dans la vie tend vers le meilleure, bien sûr, qu`il était difficile de comprendre comment le directeur Azéri pouvait écrire un script sur une histoire épique du peuple kazakh, en utilisant un livre quelconque. Eh bien, le temps nous dira comment il serait préférable de le faire. Pour en revenir au film, je me suis souvenu, mon père, de ce que tu travaillais près de 10 ans dans les studios «Kazakhfilm», dans ton journal tu as écrit ce qui suit sur cette période: «En travaillant dans le cinéma, je suis arrivé à une conclusion: un maillon très important est le travail d'éditeur à ce stade du développement du cinéma kazakh. Les éditeurs sont coupables de la sécheresse et de la monotonie de beaucoup de nos films. Je pense qu'au jour d`aujourd'hui le cinéma national kazakh n`existe pas, qu`il n`y pas de vraie vie des kazakhs dans nos films, la langue kazakh dans le film n'est pas le kazakh mais le russe. En voilà le problème». En effet, cette observation est vrai, de nombreux films kazakhs ne sont pas du tout kazakhs, bien que les personnages parlent en langue kazakh, mais leur parler n`est pas celui du peuple, et souvent est traduit du russe et écrit en kazakh, mais leur contenu ne transmet pas ni l'esprit ni la mentalité des kazakhs. On peut écrire en russe comme Olzhas Suleimenov et rester un poète kazakh, et on peut écrire en kazakh et rester une dérivée de la culture russe sans refléter l'originalité et un énorme univers intérieur de la culture des Kazakhs. Quelque chose de semblable s'est passé probablement dans le cinéma kazakh. Un bon souhait au cinéma kazakh est exprimé dans ton journal: « La réconciliation du cinéma kazakh avec sa médiocrité était trop rapide et pas méchante du fait que nous ne sommes pas ni Moscou ni Leningrad, mais les studios moyens et les plus communs. Je n'accepterai jamais, comme certains le disent, que les Kazakhs ne se développent pas jusqu`au niveau de leurs Eisenstein et de Poudovkine, mais aussi ce qu'ils possèdent, ils vont le perdre très vite. On ne peut pas s`arrêter en art, si on s`arrête on se trouve en arrière d`avantage, c'est de la loi. Il y avait du tout dans nos films du haut professionnalisme, des heureuses retrouvailles, de l`incroyable casting, mais il n'y avait pas de véritable illumination, il n'y avait rien de pareil, qund le spectateur partait secoué et agité, et ne pouvait pas même comprendre ce qui lui était arrivé. Il n`y en pas en ce moment, mais cela ira certainement! Comment ce serait merveilleux si le nouveau film épique les «Nomades» deviendrait une percée dans le cinéma kazakh, deviendrait un chef-d'œuvre, qui reflèterait le vrai passé héroïque du peuple kazakh.
En faisant un retour à ton œuvre, mon père, que pourrai-tu me dire là-dessus?
Elias: Il est probable que dans la société actuelle existe un besoin d`urgence de créer un film très artistique sur les thèmes historiques. Dans le cadre du développement des hautes technologies de cinéma (et c`est dans l`esprit des temps), il serait très souhaitable que tout le peuple de Kazakhstan pourrait voir dans un proche avenir, un niveau film historique de la renommée mondiale. Je répeterai encore une fois, en parlant de mon œuvre, que les thèmes historiques étaient l'âme de ma vie créative, j'avais gaspillé la plupart du temps et des efforts que le Créateur m'avait donné. Ainsi, on peut dire avec un grande certitude que les thèmes historiques sont devenus l'un des principaux thèmes de mon œuvre. Cependant, non seulement l'histoire régnait dans mon cœur. Pourquoi actuellement je reste fasciné d`avantage par l'histoire? Du fait que la vie contemporaine n'est – elle pas inintéressante pour moi? Non, pas du tout! J'aime le jour d`aujourd'hui ainsi que la vie d'aujourd'hui. Toute cela représente la vie de mes descendants. Je regarde en arrière actuellement, du fait que ma connaissance devient plus substantielle, mes horizons prennent de largeur. Si je ne savais pas la vie et je n'aurais pas réfléchi sur l'histoire, et maintenant plus un arbre prend de l`hauteur plus ses racines s`enfoncent dans le sol. Et un humain est de la même nature. Plus il pense à l'avenir, plus il veut savoir de son passé. Sinon, on ne peut pas construire son avenir. Le problème crucial est de comprendre, le lien entre le passé et l'avenir, et de prendre conscience de ce que nous ne vivons pas ni d`hier ou ni de demain, mais d`aujourd'hui dans le présent. L'homme reste heureux de façon différente. Prenez l`exemple des citadins que sont habitués à mesurer les grandes catégories de la vie, mais ces principales catégories ne valent pas grande chose par rapport à la prairie ensoleillée, par rapport à ce brin d'herbe. Le monde est immense et sans limites, mais la seule une nouvelle vie est effectivement belle. Avez-vous remarqué comment change une chambre, si on y met un bouquet de simples fleurs des champs? Pourquoi? Oui, tout simplement parce qu'elles sont vivantes et nous font penser de la vie qui est autour de nous. Et regardez donc, la terre sur laquelle on se trouve, elle est si belle ... Il est nécessaire non seulement d`aimer la terre et de la comprendre en plus... Et pas seulement toute la terre en général, mais chaque instant ... on ne sait pas apprécier ces instants passagers ... Il existe habituellement ce qui s'est passé hier et ce qui se passera demain. On vit en relient le passé et l`avenir ... Mais en fait il n`y a seulement que le jour d`aujourd'hui, et cet instant passager ... C'est alors seulement que l`on peut découvrir toute la beauté de l'infini dans l'espace, mais, hélas, de l`univers qui a sa fin dans le temps et qui a une fin pour chacun de parmi nous. Exactement la compréhension de la relation entre le passé et l'avenir qui est en liaison inséparable avec notre vie, avec la présent, m'a permis de faire appel à des sujets historiques, et en même temps d'écrire des livres sur la vie contemporaine du peuple. Dans le même temps, en enrichissant mutuellement ces deux tendances par la compréhension du passé et du présent, en créant ainsi une dialectique du temps. L`histoire n'est pas seulement une somme de composants, mais quelque chose de tout à fait cohérente, unifiée, en dépit du fait que de la vigueur énorme d`un événement est souvent réservée en elle. Mais c`est son essentiel ce que tous ces faits sont fluides et fusionnent entre eux, comme des gouttes de pluie ou les ruisseaux formés des blocs de glace qui fondent pour se jetter dans un immense fleuve du temps, qui irrigue la terre. Et puis il y a des jardins, des prairies, des villes et les gens se demandent d`où vient ce miracle. Voici le processus de l'accumulation de petites quantités indétectables, et leur explosion catastrophique quand elles atteignent une masse critique, ensuite c`est le temps d'équilibre et de la prospérité et tout cela représente une grande dialectique de l'histoire.
KOZYKORPECHE: Père, tu as abordé un problème important, celui de la liaison réciproque des temps, du passé du présent et du futur. On dit en Chine que: «Le seule temps qui vaut la peine d`être vécu c`est maintenant». Il est très important d'apprendre à vivre «ici» et «maintenant». Si on est fortement accablé par les soucis qui ont été dans le passé et seront dans l'avenir, pour nous le jour d`aujourd'hui serait le lendemain, dont nous avions fait les soucis hier. Nous vivons afin de relier le passé et le futur, mais en fait il n`y a seulement qu`aujourd'hui, le temps qui passe. Ceci est très important de se rendre compte du temps, qui est debout devant nous et ne pas se trouver ni en arrière ni en avance du moment de temps dans lequel nous vivons. Il nous est très important maintenant de prendre en considération dans la vie toutes les erreurs du passé, s'en repentir et commencer de nouveau une nouvelle vie d`aujourd'hui. Père, tu as écrit beaucoup de choses pour la cinéma sur les thèmes d`actualité, mais pourquoi alors ne dis-tu rien à ce sujet, comment sont-elles classées dans ton œuvre?
Ilyas: Bien que je n'ai rien dit à propos de ces livres, je pense qu'ils ont rempli leur rôle à l'époque et, probablement, ils seront reclamés dans l'avenir. J'aime tous mes livres. Je me suis adonné au chacun des livre entièrement je travaillais sur chaque ligne, sur chaque pensée, en se réalisant que le lecteur devrait obtenir un bon livre et qu`il soit utile à toute personne dans une telle ou telle mesure. Chque individu doit se développer harmonieusement. Mais en pratique, chaque activité nécessite la personne toute entière. On ne laboure un peu la terre, et on ne fait un peu de la poésie. Cela est possible, mais jusqu`à une certaine limite.Le fait de poétiser c`est une chose. Mais si la poésie devienne de la vie? Prend le cas de Pouchkine, d`Essenine ou Abaï ... On doit y choisir: soit de travailler ferme soit d`écrire. Toute occupation ne tolère pas de «maîtresse». Si on est, bien sûr, impliqué vraiment. Pas d'autre voie.
Tous mes livres ont vu le jour, pour ainsi dire, dans les affres de la création. Je ne dormais pas la nuit, et parfois j`étais assis devant mon bureau jusqu'à l'aube. Aucun de mes livres n'a pas était pris à la légère. Si on parle la langue des métaphore, si on coupe n`mporte quel doigt cela fait du mal aussi. Je suppose que le temps nous dira quels livres resteront et quels non.
KOZYKORPECHE: Père, je ne pense pas que les « Nomades » et la «Horde d'Or » ne représentent pas le principal de votre œuvre, mais au contraire, vos livres sur les temps présents. Ce sont surtout les «Amoureux» l`«Oiseau d'or», le «Bateau, qui traverse l'océan», la «Traversée dangereuse», la «Fête d`amour», les «Chevaux d`or éveillés» et d'autres. Ces livres sont l`essentiel de ton œuvre, parce qu'ils sont basés sur les vérités premières et éternelles: l'amour de Dieu et des gens, du bien et du mal, de l'amour et de la haine, la joie et le bonheur dans nos vies. Récemment j'ai parlé à une femme qui avait lu livre les «Amoureux» et elle l'admirait, en disant que grâce à ce livre, elle s`était rendu compte que la chose principale dans la vie était d'avoir un amour réel et pur, et c'était le sens de la vie, elle me disait avec confiance qu'il s`agissait de l'histoire des jours. J'ai commencé à dire qu`il s`agissait des années 60e du siècle dernier dans livre et qu`il a été écrit il y avait 40 ans, mais sa réponse était négative, et elle était bien d`avis qu`il s`agissait des temps modernes. Je n'ai pas réussi à la convaincre. En parlant à plusieurs gens de l`œuvre d`Elias Yesenberline, je suis arrivé à la conclusion que la plupart d'entre eux tombaient d`accord dans l'évaluation de ses romans, en les considérant comme une réflexion hautement artistique de la réalité, en notant également la vérité de ces sujets et la véracité des héros, l`intimité de leurs douleurs, de leurs rêves et des aspirations. Par ailleurs, presque tous ont noté que livres aux sujets modernes sont tellement pertinents et réclamés par la communauté en ce moment, et serons probablement réclamés dans les temps à venir. Je pense que le poète avait raison, en disant qu'une grandeur n`est visible qu`à la distance. Par conséquent, seulement qu`avec le temps on peut comprendre ce qui est essentiel et ce qui est secondaire. Sans aucun doute les «Nomades» est un excellent livre, et si on aura besoin de l'expérience de plusieurs générations du passé, et de la connaissance de notre histoire, mais il me semble que ce sont les livres aux sujets contemporains, qui seront le plus en demande dans l'avenir. C`est parce qu'ils sont le guide de la façon de vivre correctement, de vivre honnêtement, ils gardent les secrets de la vie heureuse, en prenant les conseils avisés de ces livres, un humain peut réaliser le sens de la vie, apprendre à distinguer entre le bien et le mal. Dans ce domaine, bien sûr, seul l'avenir nous donnera la bonne réponse, seul le temps nous le dira, ce que sera l'essentiel dans ton œuvre. Si on fait le retour à la question de la morale, ce qui est aujourd'hui très important pour la société de transition du socialisme vers une nouvelle formation socio - économique quand beaucoup de valeurs morales et spirituelles ont été perdues, et une nouvelle société n'a pas élaboré de normes morales claires. Confucius a très bien dit à ce propos: «Quand il est clair quelle est la vraie morale, alors tout le reste sera clair.» Ces mots sont d`une double actualité à la société moderne de Kazakhstan: se présenter clairement les normes morales dans l'idéologie du nouvel Etat sera une image claire de ce type de société que nous voulons construire. Père, dans cette optique, j`aurai voulu te demander, à ton avis que penses-tu de ce que nous empêche de vivre crrectement et de vivre bien heureusement?

Elias: Bien que je n'ai rien dit à propos de ces livres, je pense qu'ils ont rempli leur rôle à l'époque et, probablement, peuvent être réclamés dans l'avenir. J'aime tous mes livres. Je me suis adonné entièrement à la création de chacun des livre je travaillais sur chaque ligne, chaque pensée, en comprenant que le lecteur devrait obtenir un bon livre qui soit d`utilité à une telle ou telle mesure à chaque personne. Bien entendu, les personnes devraient se développer harmonieusement. Mais dans la pratique, chaque affaire nécessite la personne entière. Labourer un peu la terre, faire un peu de la poésie. Cela est possible, mais à une certaine limite. Poétiser est une belle affaire. Mais si la poésie devienne la vie? Prenez le cas de Pouchkine, d`Essenine ou d`Abaï ... Il faut choisir là: soit on travaille ferme soit on écrit. Toute occupation ne tolère pas de «maîtresses». Si on est, bien sûr, de vrai comportement. Il n`y a pas d'autre moyen. 
Tous mes livres sont vus le jour, pour ainsi dire, dans les affres de la création. Il m`arrivait de ne pas dormir la nuit, et parfois de rester assis devant le bureau jusqu'à l'aube. Aucun de mes livres n'a été pris à la légère. Si on parle la langue de métaphores: n`importe quel doigt coupé fait du mal aussi. Je suppose que le temps nous dira quels livres resteront et quels non. 

CHAPITRE 6 
LA VIE ET LES VICES
Elias: Mon fils, je tiens à te dire sur le plus grand avantage pour toi, si tu cherches à être honnête en toutes choses, alors tu peut vivre en toute sécurité et d`une heureuse vie. Mais fais attention, si tu feras injuste par rapport à l'autre même une fois dans ta vie, tu ne remarqueras même pas comment cela va se manifester dans l`ensemble, et bientôt, au lieu d'un homme de bien paraîtra un homme tout à fait différent, un mauvais qui ne penser qu'à lui-même et à son avantage. Voilà donc évite d'être égoïste, pense plus aux autres et vit de leurs préoccupations. Après tout l`égoïsme c`est le pire en nous, il peut tranquillement commencer à se développer à l'intérieur de nous, et vous pouvez vous transformer en un mauvais homme très différent. Un petit ver qui s'est faufilé dans cœur d`un chêne dans ses jeunes années, au bout du compte fait tomber le géant. Donc, le ver d'égoïsme ronge chaque année l`âme de certains gens, qui voulaient avoir une vie calme et tranquille ... La vie est souvent comparée à l'océan, où les journées ensoleillées et sans vent sont remplacés soudain par un ouragan. Cet océan n`est vaincu que par celui qui gère audacieusement la voile de l'amour. Malheur au timide, qui a confié son sort entre les mains d`un égoïsme, et qui se cachait au fond du bateau, pour ne pas voir les vagues redoutables! Mais sans amour votre petit bateau ne s`en sortira jamais dans l'immensité des vagues de l'océan de la vie de tous les jours. L'égoïsme corrode notre vie, ne laisse nous de vivre d`une une vie pleine, en nous transformant en des lâches. Est-ce qu`il y quelqu'un qui n`a jamais vu un égoïste courageux? Bien sûr que non. C`est un lâche parce qu`il est égoïste. Et encore un conseil à te donner agit avec justesse et honnêteté en tout temps afin de rester spirituellement et moralement propre. Comme peut-on comprendre la vérité. La vie est unique et la vérité aussi. Si tu veux la connaître aborde la avec les intentions propres. Il n`y a pas d`autre voie. Et les intentions propres c`est de la bonne conscience, avant tout. Et c'est le coût de base du vécu, la mesure principale du bonheur dans la vie est l`honneur et la conscience de l'homme qui sont propres, et qui ne portent aucune tache ni de la trahison ni de la tromperie.
Ce monde dans lequel nous vivons, est si hétéroclite, et si différent. Comme s`il est cousu des lambeaux de couleurs différentes, comme si c`est une belle couverture multicolore. La terre de chaque pays du monde a ses propres couleurs et les nuances étonnantes. La Grande Bretagne est de couleur verte, le Groenland est blanc toujours, l`Egypte est de couleur jaune-or, la steppe kazakhe est de couleur grise cendrée. Mais non seulement la terre elle-même est colorée, mais aussi des gens sont de nuances et de couleurs différentes, on ne peut pas trouver pas sur la terre deux personnes à la même couleur de peau, tous les gens sont différents comme les cristaux de neige. Les Chinois, les Japonais, les Kazakhs, bien qu`ils tous appartiennent à la race mongoloïde jaune, ils sont différents dans les tons de couleurs: Les Chinois sont jaunâtre foncé, les Japonais sont jaunâtre - blanc, les Kazakhs sont jaunâtre rougâtre foncé. Donc, il me semble que le Seigneur a créé ce tapis coloré de fantaisie sur la terre, afin que nous puissions tous nous réjouir et être heureux de la vie, et les gens pourraient certainement vivre heureux, mais de toute façon ils ne vivent pas comme Dieu l'a prévu. Notre Kazakhstan, est un beau et spacieux pays, tout est incroyablement beau sur notre terre. Les steppes infinies et sans limites, les hautes montagnes majestueuses, les lacs limpides. Depuis les temps immémoriaux, les Kazakhs vivent sur cette terre, apparemment les gens paisibles et calmes, mais ils se battent sans cesse contre les ennemis extérieurs et entre eux. Les Kazakhs sont accueillants et aimables, mais pleins d'envie; ils sont magnanimes et généreux, mais cupides; intelligents et talentueux, ils sont rusés et insidieux; mais courageux et compatissant, les lâches et les maivais; qui savent aimer et qui savent haïr. Malheureusement, mais tout cela ce sont les Kazakhs. Les meilleurs qualités d`âme kazakh coexistent avec des bassesses dégoûtantes. Comment cela, pourrait-il être? Qu`est-ce qu`il prévaut plus chez les Kazakhs, le bien ou le mal? Bien sûr que le Créateur nous a donné, les meilleurs qualités d'âme, mais les troubles sont entrées dans nos vies avec la péché d'Adam et Eve, qui se développe et flerit au sein de notre peuple. Le bien prévaut certainement, mais voler dans les dépouilles de pommade gâte notre coeur. Le pire est que les principes moraux deviennent de plus en plus insignifiants et plus mesquin devient le kazakh. Si aux temps d`Asan - Kaigy il` y avait dans notre cœur de l'honneur du nomade des steppes, alors qu`aux temps d`Abaï une envie corrosive décomposait notre âme et notre cœur comme la pourriture. Et aujourd'hui, en période des changements formations historiques, les pires qualités de nos âmes dévorent les restes de l'ancienne conscience de nomade et de son honneur. Pour forcer l'envie qui absorbe tout a s`ajoute de l'énergie de cupidité. La cupidité dans tout ce qui est de matériel, nos yeux ne peuvent se rassasier, ils veulent tous de plus en plus, et plus nous acquérons, plus en nous voulons. La cupidité insatisfaite s'installe dans notre cœur. Il est surprenant qu`une toute petite envie, la cupidité, l'orgueil, la haine, une fois installés dans cœur, tuent, l'amour, la sagesse, la justice, la miséricorde et la générosité qui nous étaient donnés par Dieu. Comme de l'or, ayant toujours dans sa composition du cuivre, qui en augmentant en quantité le rend non pas du bel or de tintement mais du cuivre, ainsi l'envie et la cupidité, comme le cuivre transorme l`or de notre cœur en la petite monnaie de cuivre ordinaire. Il n'est pas encore trop tard, nous devons nous retourner vers Dieu, remplir notre cœur du pouvoir d'amour, laissez l'amour conquérir toutes les mauvaises qualités et vivre d`une vie pleine et heureuse.
Et encore je voulais dire quelques mots à la jeunesse, il est très important aujourd'hui d'éviter le désir insurmontable de divertissements. Confucius a dit un jour des mots de très grande sagesse: «L'homme noble fait trois interdiction: dans sa jeunesse, quand la respiration et le sang sont chauds, il évite les plaisirs, à l'âge adulte, quand la respiration et le sang sont forts, il évite les querelles, dans la vieillesse, quand la respiration et le sang sont faibles il évite la cupidité.» Le désir sans fin des jeunes aux plaisirs de la vie conduit à la vie imprudente, aux divers vices, et le chef parmi eux est l`ivrognerie. Arrivé récemment dans la société kazakhe, le vin corrode nos vies. Les Kazakhs en raison de sa mentalité nationale et de leur génotype asiatique, étaient totalement sans défense contre ce fléau, ils n'étaient pas prêts ni physiquement ni moralement de s'opposer à l'alcool. La vodka est un serpent venimeux. Si on marche sur sa queue, elle piquera à mort! Et aujourd'hui, elle en train de piquer mortellement les jeunes du Kazakhstan, en les tuant de fait, en tuant l'amour, en mutilant et en détruisant tout ce qui est d`humain et de sacré. J`ai gouté à cette tromperie, je demande donc à tous ceux qui chérissent leur propre vie et celle de leurs proches d'éviter l'alcool, juste pour se défouler et de ne jamais recourir dans les moments difficiles de la fatigue et de la dépression à ce soulagement du stress. Depuis des temps immémoriaux, l'alcool était en train de détruire non seulement les individus isolés, mais des nations entières, il mettait en ruines des civilisations développées. La place adéquate dans la vie des peuples était toujours réservée au vin. L'histoire connaît des exemples quand l'Etat, en raison de ce que ses citoyens buvaient trop de vin, se transformait en poussière et disparaissait de la terre à jamais. Les pays puissants, en conquérant leurs voisins plus faibles, sauf les violences perpétrées par les armes, en plus de la brutalité habituelle, transportaient du vin. Les envahisseurs qui ne savaient pas arriver à leurs fins par les armes subjuguaient les gens par la religion, par les coutumes et par le vin trivial. L`horrible catastrophe pour les peuples qui n`avaient pas mis sur pied leur État était représentée par le vin. Par conséquent, lors de la formation du Kazakhstan souverain est doublement dangereux, parce que l'État ne peut pas de fait apprécier à son juste titre le problème et y faire face. Seule la conscience intérieure de ce que la consommation d'alcool représente un énorme danger pour la vie de chaque individu et de la nation dans son ensemble, nous permettra de déraciner ce fléau à jamais. 

KOZYKORPECHE: Père! J'étais tellement heureux que tu étais en mesure de surmonter avec succès l'océan de ta vie. Tu n`as pas échangé ta vie contre des petites choses et l`agitation qui embête tu as fait l`essentiel, et cela est maintenant évident non seulement pour moi. Sans aucun doute que tout cela est devenu possible grâce à ce que ton cœur était submergé par le sentiment d'amour. Le poète Rumi a écrit de beaux vers sur l'amour:
L'amour devrait être un événement, 
Dont nous serions ravi. 
L'amour peut nous donner de la joie sans compter
J`ai pris mes débuts chez cette mère d'amour. 
Béni soit à jamais cette mère! 
Le poète nos parle d`un grand amour qui peut tout rendre parfait dans notre vie. Je sais, Père, il avait beaucoup d'amour dans ta vie, donc aide et enseigne à moi aussi cette merveille d'amour.

CHAPITRE 7 
L`AMOUR ET LA VIE
ELIAS: Kozyjan, mon cher! Comment je suis heureux que tu as compris l'essentiel dans la vie qui consiste en ce que Dieu nous avait donné de l'amour, tu te rends compte que, sans amour, nous ne serions pas en mesure de vivre tout simplement. J'admire l'homme. Mais pas dans le cadre de la découverte de l'Amérique, et la découverte de la loi de la gravitation universelle ou du vol dans l'espace, mais uniquement de la capacité d'aimer et de faire du bien, et de la capacité d'être juste, et de la capacité de sympathiser aux malheurs des autres. Ce n`est pas le premier qui nous rend humain et éternel, c`est le second, sinon tout serait perdu... Même si les plus grandes découvertes n`étaient pas là l'humanité aurai pu survivre, et si l'amour n`existait pas elle serais morte immédiatement. L`amour m`était arrivé dans ma vie. J`ai perdu mes parents quand j'avais 5 ans qui m'aimaient beaucoup, mais je n'avais pas perdu mon amour. Je sentais toujours l'amour infini de Dieu pour moi, et il ne me quittait pas; je me souviens de l'amour ardent ma sœur regrettée Nazym et de mon cher frère Ravnak. Et plus tard, quand j'ai rencontré mon premier amour, ma belle Dilara, et c`était grâce à elle que j'avais fait mon choix d`aimer d`amour dans ma vie. On m'a dit de ne pas l'épouser, car elle est la fille d'un «ennemi du peuple», elle n`était pas ma pareille, j`avais une belle carrière devant moi, je n'aurais pas réussi ma vie. Mais mon fils, ce qui pourrait être une vie réussie, ce qui pourrait être une grande carrière, si dans ma vie il n`aurai pu être de quelque chose d`important, de l'amour de ma préférée Dilara. Voilà pourquoi, je n'ai eu aucune hésitation à choisir de l'amour, j'ai fait un pas conscient au nom de mon amour, qui paraissait aux plusieurs gens sans raison. Mais après de nombreuses années, je te le dis, mon fils, que c'était la plus belle décision de ma vie, je n'ai jamais regretté cette décision par la suite. L`humain se rend compte que le bonheur est un fantôme. Ni de l'or ni de beaux vêtements ne rapportent pas du vrai bonheur, si on n`a pas de l'amour dans la vie. Et ce qui arrive le plus souvent dans la vie ce n`est pas de l`amour, c`est de la passion pour la gloire, la puissance et la richesse. Il obscurcit et ferme le plus important de la vie humaine représenté par l`amour, une seule raison pour laquelle la vie vaut la peine d`être vécue.
ELIAS: Le vrai amour c`est l'amour du bien, l`amour du mal n'est pas naturel, et Dieu ne le veut pas, bien que certaines mauvaises personnes aiment le mal. Nous devons haïr le mal. Bien que le monde est plein du mal, et à nos jours il peut en avoir d`avantage, mais je croyais toujours que le bien triomphe le mal. Bien qu`il avait beaucoup du mal dans ma vie, beaucoup d`injustice et du mal, le bien et le meilleur étaient toujours vainqueurs du mal, parce qu`il y avait plus de l'amour que de la haine. Certes, l'amour et ce n` était que l'amour qui était mon enseignant principal et le guide dans la vie. Quat au rôle de l'amour dans ma vie, j'ai même écrit dans mon poème «Al-Farabi»: 
Oh si l'amour est profond comme une source, j'ai bu autant à la source, 
Seul les esprits forts au cours des années 
savaient nourrir leur œuvre par la force d'amour.
Ne perdez pas sur le cuivre aléatoire, 
Brûler comme le grand Al-Farabi.
Le tout s'est bien pas passé dans ma vie, j'ai connu un peu de tout: de la trahison de mes proches, de la persécution, de la prison, du refus de mon œuvre, mais dans tous les maux et les douleurs j'ai été toujours aidé par la puissance conquérante de l'amour, que le Créateur m`avait généreusement donné. L`amour me conduisait dans la vie et me modifiait, en façonnant un homme qu`il voulait voir en moi: en faisant d`un fier un doux, du chaud en colère il faisait un patient, au fil des annnées, je développais une maîtrise de soi ce qui m`a donné la possibilité de créer, d'écrire les livres et ce qui est devenu mon occupation essentielle. L'amour, bien sûr, peut changer radicalement toute personne et d'améliorer son aspect moral et spirituel, de fournir les qualités nécessaires qui lui permettent de vivre heureux. Il n`y a pas de sentiment sous le ciel plus fort que l'amour. Au nom de l`amour un lâche peut devenir héros, même un homme illettré peut faire de la belle poésie. Même si quelqu'un aime d'un amour non partagé et même si on en souffre, l'amour ennoblit également un homme. Qui c`était qui a dit que la joie douloureuse de l'amour, aussi, n'est pas de la joie? C`est de la joie, bien sûr! De l`amertume et de la tristesse, mais en même temps de la gaieté et de la force, comme toutes les choses qui sont présentes dans l'amour. Aussi l'amour peut aider à combattre et vaincre la peur. Aujourd'hui, les gens ont souvent très peur de beaucoup de choses: la peur de perdre son emploi, son argent, la peur des autorités et des gens. Il faut avouer que la peur a saisit l'ensemble de l'humanité. Et c'est parce que les gens sans amour dans le cœur peuvent avoir peur de tout. Une peur morbide de sa vie vit en cet humain, du fait qu`il a peur de vivre heureux. Un humain qui vit sans amour, est comme une personne qui s'était arrêtée, la durée de sa vie n`avance plus. Le temps est toujours en homme, et il est toujours son compagnon. Le temps passé, et le temps présent n'ont jamais étaient fixes et figés, comme les chiffres d'un horloge. En fait, il était en mouvement permanent, il respirait, en combattant contre lui, et à côté de lui. Le temps est compté pour l'homme, et la peur de la mort, c'est comme la solitude, non surmontée par l'homme. Mais les gens ne viennent pas au monde avec solitude, mais peu à peu en vieillissement, la reçoivent comme une maladie. Et voilà pourquoi la solitude, comme la peur de la mort, est guérie par amour. Aussi, si nous nous rappelons de la littérature classique ou de la poésie épique du peuple, où l'amour aidait toujours à surmonter la peur. Pour devenir un héros, il n`est pas nécessairement d`être courageux. Juliette et Bayan-Sulu étaient – elles courageuses toutes les deux? Au contraire, ce n'étaient que de faibles et de douces filles timides. Elles pourraient sans doute se mettre à pleurer de chagrin de toute bagatelle d`un doigts coupés, d`un anneau perdu, d`un mot insultant. Mais au nom leur amour, elles n'ont pas hésité à sacrifier la vie. Et voilà pourquoi dans la mémoire des gens au cours de nombreux siècles, plutôt, jusqu`à la fin des temps, elles sont devenues exemples de courage et d'abnégation. Sans aucun doute cela est du vrai, et la chose la plus importante, est de rester soi-même, d`accepter de vivre seulement ainsi, et non pas autrement, de défendre sa vérité jusqu`au bout, ne pas hésiter à sacrifier sa vie, et celui qui peut l'être, il deviendra surement héros, même quand il ne le veut pas.
KOZYKORPECHE: Père! Tu sais, j`éiais toujours fier de toi, et j`étais toujours ravi de ton action. S'élever au-dessus de sa situation, de la carrière, des privilèges et choisir l'amour, choisir une femme préférée, quoi qu'il en soit c`est une action digne d'être imitée. Mais la vie est si complexe, et souvent les gens aiment et haïssent en même temps: de l'amour au matin, de la haine au soir, et de l`amour au matin de nouveau. Pourquoi? Dieu nous aime toujours, et quand on ne le connaissait pas, et quand on l`avait appris et l`avait commencé à aimer, et même si on abandonnaait et cessait d'aimer Dieu, lui le Créateur de l'univers, continuait à nous aimer, quoi qu'il n`ait`arrivé. Qu`est ce qu`il y de plus dans la vie en poursuivant le thème de l'amour, racontes-moi comment cela t`a aidé dans la vie, et si cela t`a changé au mieux? 
ELIAS: Le vrai amour c`est l'amour du bien, l`amour du mal n'est pas naturel, et Dieu ne le veut pas, bien que certaines mauvaises personnes aiment le mal. Nous devons haïr le mal. Bien que le monde est plein du mal, et à nos jours il peut en avoir d`avantage, mais je croyais toujours que le bien triomphait le mal. Bien qu`il y avait beaucoup du mal dans ma vie, beaucoup d`injustice et du mal, le bien et le meilleur étaient toujours vainqueurs du mal, parce qu`il y avait plus de l'amour que de la haine. Certes, l'amour et ce n` était que l'amour qui était mon enseignant principal et le guide dans la vie. Quat au rôle de l'amour dans ma vie, j'ai même écrit dans mon poème «Al-Farabi»: 
Oh si l'amour est profond comme une source, j'ai bu autant à la source, 
Seul les esprits forts 
au cours des années savaient nourrir 
leur œuvre par la force d'amour. 
Ne perdez pas sur un cuivre aléatoire, 
Brûler comme le grand Al-Farabi.
Le tout s'est bien pas passé dans ma vie, j'ai connu tout: la trahison de mes proches, la persécution, la prison, le refus de mon œuvre, mais dans tous les maux et les douleurs j'ai été toujours aidé par la puissance conquérante de l'amour, que le Créateur m`avait généreusement donné. L`amour me conduisait dans la vie et me modifiait, en façonnant un homme qu`il voulait voir en moi: en faisant d`un fier un doux, du chaud en colère il faisait un patient, au fil des annnées, je développais une maîtrise de soi ce qui m`a donné la possibilité de créer, d'écrire les livres et ce qui est devenu mon occupation essentielle. L'amour, bien sûr, peut changer radicalement toute personne et d'améliorer son aspect moral et spirituel, de fournir les qualités nécessaires qui lui permettent de vivre heureux. Il n` a pas de sentiment sous le ciel plus fort que l'amour. Au nom de l`amour un lâche peut devenir héros, même un homme illettré peut faire de la belle poésie. Même si quelqu'un aime d'un amour non partagé et même si lui en souffre, l'amour ennoblit également un homme. Qui c`était qui a dit que la joie douloureuse de l'amour, aussi, n'est pas de la joie? C`est de la joie, bien sûr! De l`amertume et de la tristesse, mais en même temps de la gaieté et de la force, comme toutes les choses qui sont présentes dans l'amour. Aussi l'amour peut aider à combattre et vaincre la peur. Aujourd'hui, les gens ont souvent très peur de beaucoup de choses: la peur de perdre son emploi,  son argent, la peur des autorités et des gens. Il faut avouer que la peur a saisit l'ensemble de l'humanité. Et c'est parce que les gens sans amour dans le cœur peuvent avoir peur de tout. Une peur morbide de sa vie vit en cet humain, du fait qu`il a peur de vivre heureux. Un humain qui vit sans amour, est comme une personne qui s'était arrêtée, la durée de sa vie n`avamce plus. Le temps est toujours en homme, et il est toujours son compagnon. Le temps passé, et le temps présent n'ont jamais étaient fixes et figés, comme les chiffres d'un horloge. En fait, il était en mouvement permanent, il respirait, en combattant contre lui, et à côté de lui. Le temps est compté pour l'homme, et la peur de la mort, c'est comme la solitude, non surmontée par l'homme. Mais les gens ne viennent pas au monde avec solitude, mais peu à peu en vieillissement, la reçoit comme une maladie. Et voilà pourquoi la solitude, comme la peur de la mort, est guéri par l'amour. Aussi, si nous nous rappelons de la littérature classique ou de la poésie épique du peuple, où l'amour aidait toujours à surmonter la peur. Pour devenir un héros, il n`est pas nécessairement d`être courageux. Juliette et Bayan-Sulu étaient – elles courageuses toutes les deux? Au contraire, ce n' étaient que de faibles, et de douces, filles timides. Ils pourraient sans doute se mettre à pleurer de chagrin de toute bagatelle d`un doigts coupés, d`un anneau perdu, d`un mot insultant. Mais au nom leur amour, elles n'ont pas hésité à sacrifier la vie. Et voilà pourquoi dans la mémoire des gens au cours de nombreux siècles, plutôt, jusqu`à la fin des temps, elles sont devenu exemples de courage et d'abnégation. Sans aucun doute cela est du vrai, et la chose la plus importante, est de rester soi-même, d`accepter de vivre seulement ainsi, et non pas autrement, de défendre sa vérité jusqu`à la fin, ne pas hésiter à sacrifier sa vie, et celui qui peut l'être, il deviendra surement héros, même quand il ne veut pas cela.
KOZYKORPECHE: Oui, mon père, tu m`a montré clairement le force d`un vrai amour. Certes, Dieu, qui est l`amour, est la source de cette qualité pour touts les gens. Et ta vie, mon père, en est la preuve, l'amour te conduisait dans la vie, te corrigeait, t`indiquait le droit chemin, te construisait,et le tout était comme il avait été écrit dans la Bible. L'amour reste patient au long de plusieurs temps, l'amour est miséricordieux et n'est pas jaloux, l'amour ne se vante point, n'est pas fier, ne se livre à des excès, ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal, ne se réjouit pas de l'injustice, mais se réjouit de la vérité; il couvre toujours tout, il est toujours en confiance, et toujours en espoir, il supporte tout. L'amour n'échoue jamais, si les prophéties cessent, les langues se taisent, et la connaissance est abolie. Ces paroles éternelles d'amour on trouvé leur réalisation complète dans ta vie. Père, dis-moi, s'il te plaît, et si l'amour était toujours avec toi?
ELIAS: Quand j`étais enfant, peut-être sans le savoir par moi-même, mais l'amour était constamment avec moi, il était comme un phare qui me guidait dans la vie. Quand moi et mon frère cadet Ravnak sont devenus orphelins, je me souviens d'un cas de cette période de ma vie. J'avais seulement 9 ans, et Ravnak était âgé de 7 ans. Ainsi donc, après que Ravnak a abandonné l'école il n`y est allé pendant une semaine. Je me souviens que je l'ai trouvé sur la rive d`Esiyaya et je l`ai fortement réprimandé, puis je l`ai pris par la main et l'ai entraîné en école. Je me souviens de ce cas très clairement, et je pense que je de ce que m`a invité à le faire vue que j`étais un petit garçon, bien sûr, c`éait l'amour de mon jeune frère, je pense que, l'amour était toujours présent dans ma vie, l'amour de Dieu, des parents, de la soeur, du frère, et plus tard, mon amour nique pour une femme, mon épouse, puis l'amour paternel pour nos enfants et nos petits-enfants, et bien sûr, j`avais toujours l`amour pour tous les gens. Dans le maintien de cette qualité d'amer, j'étais toujours aidé par la mémoire, tout ce que j`ai appris dans le demeure paternelle et sucé avec le lait de ma mère. Les Kazakhs disent: «Ce que voit le poussin dans le nid, alors qu'il le fera qund il le quittera.» Ce n`est pas par hasard qu`une telle sagesse populaire a vu le jour. L`exemple des aînés de famille est à suivre par la progeniture. Si l`exemple est bon, les enfants grandissent en bonne santé du corps et de l'âme, si l`exemple est mauvais, sachez que que leur vie continuera, , avec une âme disloquée, comme on dit. Le caractère, les habitudes des personnes adultes, leur vision de la vie, tout est absorbé goulûment par nos enfants. Ils tirent leurs propres conclusions, devenus adultes, ils donnent leur appréciation aux activités des pères de famille. Et pour moi, bien sûr, mon fils je voulais toujours que tu sors de la maison de ton père seulement avec du bon, uniquement avec de l'amour. J'ai écrit dans mon poème «Al-Farabi» les lignes sur ma compréhension d'amour: 
Les hauteurs ne sont pas à atteindre par l`esprit froid, 
Les esprits sont seulement inspirés par la sagesse de l'amour. 
L'amour inspire les gens, et les siècles, 
En jettant le cavalier hardi en selle. 
Les gens sont inspirés par lui, 
Par l`amour intelligent, fort et amer.
Je voulais te raconter une merveilleuse légende, en mettant fin à ce beau sujet d'amour, dont tu souviendras et tu pourras toujours garder dans ton cœur cette beauté d'amour. 
La légende de l'oiseau d'or. Dieu a créé l'oiseau d'or, il a donné à lui de la beauté et de la liberté. Mais seulement ce qu`il était recouvert d'or. Dieu a créé les oiseaux en cuivre aléatoire, et il était recouvert d'une fine couche d'or de l`extérieur. Mais un jour, tu allais devenir un vrai oiseau en or - a dit le Créateur. - Toutefois, pour cela, tu devrais accomplir deux conditions. La première condition - Dieu a dit - même si tout le monde pensait que tu étais en or, tu ne devais jamais oublier qu`en fait, que je t`avais créé du cuivre. La deuxième condition - les gens vont penser que tu es en or, mais tu ne peux pas cacher, que tu es fait du cuivre. L`homme est aimable de naissance et il t`aimeras. Il te souhaiteras qu`après avoir appris la vérité il te aimeras bien de tout son cœur que tu devienne un véritable oiseau en or. Et je le prendrai en considération, je te le promets. 
Mais l'oiseau fait du cuivre et recouvert de feuilles d'or, n'a accopli aucune des conditions imposées par son Créateur. Il raisonnait ainsi: si l`homme suppose que je suis en or, à quoi cela me servira-t-il de le décevoir? Qui sait, qu'il va perdre de l'intérêt en moi peut-être. En outre, je ne vois rien de mal à ce que suis - je en cuivre. L`homme n'a pas besoin de savoir d`avantage se que je représente en réalité. 
Et la fin de l`histoire était que Dieu a choisi de révéler la vérité sur l`oiseau à l'homme. Il a essuyé la dorure trompeuse. Et le cuivre est devenu recouvert d'oxyde de cuivre de couleur verte. Le pauvre oiseau, qui brillait hier s`est transformé en un morceau de métal terne. 
La morale de cette histoire est de dire toujours la vérité, ne pas cacher ses défauts devan les yeux des gens, ne sois pas ni arrogant ni envieux. Et Dieu vous aidera à devenir une bonne personne. Le cuivre et l'or sont toujours présents dans l'homme. Le cuivre représente des défauts homme - l'orgueil, la cupidité, l'envie, e.t.c. Et de l'or est du vrai amour, qui est toujours présent chez la personne, mais souvent il ne le voit pas. Il y a des gens différents, chez certains il y a plus de cuivre, mais moins que de l'or et le vice-versa, comme des produits en or de différent aloi. Ces deux métaux sont toujours présents chez les personnes, mais peu importe la quantité de cuivre, si l`amour à Dieu est véritable et celui aux gens est vraiment fort, elles seront certainement de l'or pur. Grâce au don d'aimer n'importe quelle personne peut devenir oiseau d'or.
KOZYKORPECHE: Merci, Père. Cette légende est si instructive et d`une utilité pour moi, je vais essayer de la gareder dans ma mémoire toujours. Oui, l'amour, si il entre vraiment dans notre vie, il peut nous rendre heureux. Père, je voudrais te questionner également sur le bonheur. Le bonheur est notre conscience intérieure du contentement et de la satisfaction complète de notre état de vie. Henri Matisse a dit les mots suivants sur le bonheur: «Heureux est celui qui peut chanter avec âme immaculé et ouvert ... On doit être en mesure de trouver de la joie partout: dans le ciel, dans les arbres, dans les fleurs. Les fleurs fleurissent partout et pour tous ceux qui veulent les voir ». Le plus difficile, peut-être, est à apprendre dans la vie de tous les jours afin de voir la chose principale «les fleurs fleurissent partout», que le bonheur est là, qu`il est toujours avec toi, mais il faut le voir et prendre. Je me souviens de notre dernière conversation quand tu as prononcé les mots suivants sur le bonheur. Ainsi comme les étoiles au ciel sont inaccessibles, il n`est pas donc facile de trouver du bonheur à l'homme sur la terre. Il ne arrive pas aux bras ouverts. Il est comme une zibeline en son manteau précieux, mais essayez de l'attraper! Est-ce que la personne ne vient – elle pas au monde pour le bonheur? Pourquoi certaines personnes n'hésitent – elles pas à envahir la vie d'autrui? Pourquoi tant de gens naissent – ils pour devenir les destructeurs des joies de la vie, et non pas des créateurs? La vie n'est jamais de retour pour pouvoir la vivre à nouveau, de la manière plus saine et plus juste! Ivan Tourgueniev a bien dit au sujet du bonheur: «Le bonheur est comme la santé lorsque vous n`y faites pas attention, alors il existe.» En effet, comment le bonheur est fantomatique dans nos vies. On dit même qu`il n`y a pas de bonheur en abondance. Mais Dieu – le Créateur de l'univers voulait toujours que nous, les gens, soyons heureux et que chacun de nous en avait beaucoup. Que est-ce que tu en penses, mon père, penser le bonheur, est-il possible de demeurer une personne heureuse?

CHAPITRE 8 
LA VIE ET LE BONHEUR
Elias: Bien sûr, mon fils, l'homme a été créé pour être heureux, et je pense que, malgré toutes les difficultés et les soucis de la vie, nous pouvons être des personnes vraiment heureuses. Le bonheur en plus grande partie était pour moi dans mon œuvre, quand je travaillais, alors, j`oubliais tout. Une de mes occupations préférées est que parmi de différentes difficultés, je me réalise qu'elle est seulement la belle et heureuse quand même. Je ne me souviens pas de toutes les mauvaises choses qui sont arrivées dans ma vie, et je ne garde que de bonnes dans ma mémoire. La mémoire humaine est une chose surprenante. Il suffit de penser au passé, et tout apparaît comme dans un film. Ta joie, ta douleur, et tes amies et tes amis. Si on est encore en vie, rien ne disparaît sans laisser de traces. Tout est en toi, dans ton cœur. Dès que l`on vient au monde de bauté, un monde de lumière et d'amour s'ouvre devant toi, à peine que tes paupières s`ouvrent. Mais la vie a passé, et il ne reste qu`un souvenir du bonheur ...Sans aucun doute, une source de tristesse et de joie de toutes les personnes est notre vie. Elle peut être complexe et difficile, mais toujours belle comme tout ce que Dieu a créé. Souvent le bonheur de vie est insaisissable, quand on vit on est constamment occupé, on est en train de faire quelque chose. Juste la vanité mondaine ne te permet pas de te rendu compte de ce qu`on est heureux vraiment. Il`y a des mots étonnants sur le bonheur chez Léon Tolstoï. Le bonheur n'est pas de faire toujours ce qu`on veut faire, mais de vouloir toujours faire ce qu`on est en train de faire. En effet, tu peux être heureux quand ton travail bien-aimé représente de la joie pour toi. Dieu voulait que n`importe quel notre travail représantait de la joie et que l`on ne travaille pas seulement, mais que l`on œuvre avec amour! Ainsi que le bonheur n`est aussi possible sans progression, sans perfectionnement moral. Le bonheur est le but de la vie, mais parfois, il s'étend au-delà la vie elle-même. Il arrive donc que le bonheur et la vie sont incompatibles. Alors, on est obligé de renoncer à la vie. Si le bonheur va au-delà de la mort, alors c'est probablement l'un des moyens de l'homme de vaincre la mort. Le bonheur est la notion dynamique, et non pas statique, il ne s'arrête pas aux acquis, mais il est à la recherche de plus de victoires et du movement de l'avant. Pour sauvgarder le bonheur, on doit rester tout le temps à la conquête de nouveaux sommets. Le bonheur est probablement un état d'âme, lorsqu`on travaille en permanence sur soi-même et apprend quelque chose de nouveau tout le temps. Il`y a de sages paroles chez Confucius:
«Le maître a demandé: 
-You! As-tu entendu parler des six vertus qui passent dans six erreurs? 
 Non! – a répliqué Tszylu. 
 Assieds-toi! Je vais t`en parler. 
Quand on aspire à l'humanité, mais on ne veut pas apprendre, et cette idée fausse conduit à la bêtise; 
Lorsqu`on est désireux de faire la preuve de son esprit, mais on ne veut pas apprendre, et cette idée fausse conduit à l'insolence; 
Lorsqu`on s`efforçe d'être vrai, mais on ne veut pas apprendre,cette erreur cause préjudice; 
Lorsque l'on est à la recherche de la franchise, mais on ne veut pas apprendre, cette fausse idée conduit aux troubles; 
Lorsque l'on cherche de l'intransigeance, mais on ne veut pas apprendre, cette idée fausse conduit à la folie.»
En effet, le désir de toujours apprendre de nouvelles choses, nous met en garde contre des erreurs dans la vie, car la vie est un apprentissage permanent. Par conséquent, si une personne veut être réellement heureuse, il doit avoir un fort désir intérieur d`apprendre. En raison du fait que nous apprenons notre vie devient plus juste, plus heureuse.
Je te l'ai dit, combien de joie et de bonheur apporte l`amour dans la vie de n'importe quel humain. Ainsi donc, c'est le bonheur personel qui ne peut pas exister séparément du bonheur de ton peuple, sans amour aux gens. Par conséquent, il est toujours nécessaire d'aimer son peuple, se souvenir de sa vie, et de faire tout le nécessaire pour rendre la vie des gens meilleure et plus belle. Quelqu'un dit qu'il veut du bonheur pour son peuple, mais il ne comprend pas ce que son peuple souhaite. Il a sa propre notion du bien et du mal, et il veut que les gens font comme il le veut, et non pas autrement. D`aucune façon une telle personne ne peut pas comprendre que les gens étaient prêts à agir autrement. Bien qu'il aime le peuple à sa manière, je dirais que son amour est égoïste et déraisonnable. Et il y a aussi des gens qui aiment vraiment leur peuple, tout en essayant de comprendre par cœur ses aspirations et ses besoins. En se réalisant la volonté du peuple, accepter celui-ci. La voix du peuple est la voix de Dieu. En général, les peuples qui passent à travers les siècles, ont conservé une bonne compréhension du bien et du mal, du fait qu'il sont issus de Dieu. Par conséquent, si on veut être heureux, il est indispensable de vivre par les besoins et les aspirations de son peuple. Aimes ton peuple, et c'est un grand bonheur pour chaque individu. Comment pourriez-vous être heureux si le peuple est malheureux. Surtout s`il est question du peuple kazakh, qui est un peuple martyr, qui aspirait toujours à la paix et au bonheur. Tout au long de l'histoire difficile et héroïque de notre peuple il y avaient toujours des gens qui combattaient pour son bonheur. Un jour j'ai écrit dans mon journal des choses sur l'avenir de Kazakhstan, en donnant une évaluation optimiste. Si il y a trente siècles les kazakhs étaient au nombre de trois mille aujourd'hui ils sont au nombre de six millions. Au jour d`aujourd'hui, nous n`avons pas de phénomène de la pauvreté comme à l`époque de grands événements, par ce qu`il y a pas mal des mécanismes de sécurité sociale mis en place, toutes les personnes âgées reçoivent les pensions de retraite décentes. Je suis convaincu que cela ne se limiteras pas et notre peuple devra vivre une vie meilleure dans un proche avenir. Notre avenir devra être meilleur qu'auparavant. Le Baïkonour, les villes de Karaganda, d`Ekibastuz, de Mangistau, de Gouriev, les terres vièrge, d`Almaty. Et ce n`est pas une liste complète de nos succès. Les notions sacrées existent pour l`écrivain, elles sont plus valeureuses que sa vie privée. Comme chez mon personnage principal le khan Kenesary. C'est le destin de notre nation, et bien bien entendu, le propre honneur. Cela est mon credo. Et le sens de vivre. Actuellement le Kazakhstan s'est transformé en un système socio-économique complètement différent, le capitalisme est arrivé, l'économie de marché est de vigueur, et elle s'était avérée pas si optimiste que je ne le pensais.
Mais, je pense que le peuple a su surmonter quand-même les difficultés en raison de sa sagesse séculaire et de reste en mesure de vivre heureusement. Il y avait des moments difficiles dans l'histoire des kazakhs, mais peu importe ce que les gens ont surmonté tous et ils restaient à vivre sur cette terre, que Dieu leurs avait donné. 
Le peuple kazakh a été soumis à la destruction trois fois au cours du IIe au XVIIIe siècle. Il semblait que trois invasions désastreuses (les Huns, les Mongols, les Dzoungars) ont complètement balayé le peuple de la surface de terre. Mais il continuait à vivre. Les expéditions coloniales de tsarisme russe du XVIIIe siècle, sont venues ensuite sous la domination des khans de Kokand, de Khiva et de Boukhara. 
Tout le passé du peuple héroïque et malheureux a été réduit à des luttes sanglantes, des victoires et des défaites. 
Et ce n`est pas par hasard que l'âme du peuple kazakh a été représenteé non seulement dans les chansons, les contes joyeux et les légendes héroïques, mais surtout dans des images de génie de Korkyt et d`Asan Kaigy d`une importance capitale. 
Korkyt le chevalier errant voyagait au long des siècles avec son chameau aux pieds rapides, dans l'espoir de retrouver un pays où il n'y avait pas de mort. Mais partout où il allait, il révélait la tombe béante et vide non fermée qui était toujours dans les légendes et les traditions du peuple kazakh un véritable symbole de la mort. Et tout à coup il s'est rendu compte que l`œuvre seulement était immortelle. L'homme meurt, mais sa chanson continu à exister. Et il a enseigné l`art du kobyz aux Kazakhs. 
Un autre héros de légendes Asan Kaigy était également à la recherche de la terre promise, où les oiseaux faisait leurs nids sur les dos de brebis! Apparemment, le poète ne savait pas inventer l`image plus calme et paisible, ne ne pouvant pas arriver à exprimer les aspirations à la paix et à la tranquillité de son peuple. Les grands sympathisants du peuple kazakh erraient au long des siècles, à la recherche de réconfort, qu`ils ne pouvaient pas trouver. 
Cette éternelle recherche du bonheur et de la paix continuait toujours et continue encore à nos jours. Et peut-être un jour, Dieu donnera du bonheur à tous les peuples de la terre. 
KOZYKORPECHE: Je te remerci, mon père! De m`avoir donné tellement de sages pensées sur la relation du bonheur d`un individu avec le bonheur de tout un peuple, de tous les peuples de la terre. En effet, le peuple ce n'est que de simples gens que nous aimons et d`habitude nous ne pouvons pas se présentent qu l`on soit détaché du peuple. Maxime Gorki a dit: «Le peuple ne représente pas seulement la force qui crée toutes les richesses, et il est la seule source inépuisable de valeurs spirituelles ...» Les gens ne sont vraiment que la source de beaucoup de valeurs spirituelles, mais bien sûr, que l`on peut dire qu`ainsi que Dieu qui est la principale source de valeurs spirituelles. Père, je sais comment tu aimes de bonne foi vraiment ton peuple. J'avais toujours le sentiment que chez toi, mon père, ton cœur te faisait mal à propos de ton peuple, tu ne le ménageais pas, et tu aimais ton peuple d`un amour. Ce que j'ai vu et ressenti. Dans ton livre les « Nomades » tu as dit sur le peuple kazakh les mots incroyables dont je me souviens toujours. Comment mon pauvre peuple est sage! Nul écrivain, sauf toi la personne d`origine kazakhe, qui n'a appelé la vie «zhalgan» et ce qui représentais la tromperie et le mirage. En effet, toi, la vie tu est devenue éphémère et trompeuse... Et tu passe comme un coup de foudre ... Parles-nous de ton amour pour le peuple kazakh, pour tous les gens, de la façon dont il trouvait son expression et comment tu as réussi à garder tout le temps ce sentiment.
CHAPITRE 9 
L`AMOUR ET LE PEUPLE
Elias: Comment peut-on ne pas aimer son peuple qui t`a nourri et t`a entretenu. Ce sentiment d'amour pour sa terre natale, pour les gens parmi lequels on grandissait ensemble et parmi lequels on vit ensemble actuellement, reste présent chez chaque personne, mais le fait est que chez plusieurs gens, il commence à se dissiper finalement, pour disparaît complètement ensuite. Pour moi, l'amour pour le peuple est liée indissolublement à l'amour pour sa terre natale. Aucun sentiment humain n`est plus noble que l'amour pour la patrie. On est bien attaché à travers de ce sentiment ainsi que par des liens invisibles, plus robustes qu`un lasso, à l'endroit où chacun est né. Et comme il est impossible de rompre un lasso, il est donc impossible de détruire dans le cœur humain son amour pour sa patrie. Eh bien, s`il arrive à quelqu'un d`abandonner par hasard son pays, son cœur ne lui laissera aucune minute de s'étourdir. Ce surprenant sentiment sans pareil par rapport à son pays natal, on dirai qu`il fait des chansons à l'intérieur de vous. Les chants kazakhs confirment largement notre amour pour la patrie. Le peuple kazakh chante tout le temps. Un enfant vient au monde et le personnes âgées chantent à son berceau, un vieillard meurt et les enfants le descendent dans la tombe en l`accompagnant de leurs chansons. Et on appelle ce chant par le nom de joktau, c`est à dire par le chant de néant. On chante lorsqu`on est en marche, on chante quand on travaille. Chanter le matin, chanter la nuit, on chante en douleurs, on chante en joie. On chante le betashar si on cherche la jeune fille en mariage. On chante le jar-jar quand on la donne en mariage. Si on tombe amoureux on chante, si on cesse d'aimer on chante aussi. Chaque kazakh connaît lui-même la chanson de mort du célèbre Kulaguer, écrite par son maître Ahan Soufre, c'est un véritable hymne à la douleur, à la colère et à la souffrance qui est connu par chaque Kazakh. Et les Kazakhs sont fiers de cette chanson pas moins que les Hindous du marbre de miracle de Taj Mahal. Chaque nation reproduit de sa propre manière l`expérience de sa vie. Chez les Grecs elle s`est figée dans les roches d'Acropole, les Italiens l`ont incarnés dans les peintures de Raphaël, les Kazakhs ne laissent pas disparaître leurs chansons. Car c'est la meilleure des choses qui a été créée par le peuple. Je pense qu'il n'y aucun homme qui n'aime les chansons de son peuple. Même il s`agit de la tristesse ou de la joie, de l'amour ou de la haine, de la rencontre et de la séparation dans ces chansons... Tous les sentiments d`histoire sont reflétés dans les chansons folkloriques. Mais les chants en parlent d`avantage. C`est de la vie intellectuelle du peuple, son mécontentement contre le présent, ses rêves sur l'avenir, ses espoirs. Nécessairement tous les événements historiques sont refletés dans les chansons, parce que le peuple s`était réalisé en ces chansons. Et c'est pour cela que j`aime à écouter des chansons folkloriques. Et ce n'est pas parce que je suis Kazakh, ou plutôt, non seulement parce que je suis Kazakh. Et la première des choses dont je pense quand j'entends une telle chanson, c`est de la joie ou de la tristesse de qui, qu`elle me transmet? Qui riait ou qui pleurait en la composant? Parce que le compositeur de cette chanson, ce n`est pas seulement le peuple dans son ensemble, mais aussi toute une autre personne à part. Enthousiasmée ou souffrante. Il marchait longtemps, pensif, en souffrances ou en joies, et puis soudainement, ses sentiments se sont séparés de lui et se sont transformés en une chanson, et le peuple a accepté cette chanson, en l'emportant plus loin, et toute les personnes en souffrance et celles qui se réjouissaient, aussi, ont rejoint cette procession. C`est en cette union du peuple et d'un humain que consiste, à mon avis, le grand mystère que j'essaie de deviner. Certainement le sentiment du lien étroit avec la terre a permis aux Kazakhs de composer ces belles chansons. Le Kazakh nomade aimait toujours sa terre et sa steppe. Je n`en fais aucune exception. Pour moi, la steppe kazakhe, est comme mon propre corps. Tout m`appartient ici, chaque brin d'herbe, chaque pierre, tout cela est de moi-même. Pour moi la steppe chante comme le kobyz et je n'accepterais aucun autre coin de paradis, et je ne la changerais jamais contre les collines brûlées, le stipa et les os jaunes aux bords de la route même. La route! La route infinie, sans limites comme l'espoir! Les steppes infinies s`étalent aux alentours. La steppe kazakhe. La steppe de mes grands-pères et des pères. Ma steppe natale! Ceux qui pensent que la steppe est ennuyeuse et monotone se trompent fort bien. Elle me semble comme un livre vivant et sage, qui donne naissance à des images étonnantes. En général, il existait toujours chez les kazakhs les liens indissolubles entre leur vie et le monde qu`il les entourait. À cause de leur mode de vie nomade, ils existaient tout le temps sur la terre, et la steppe sans fin déterminait leur conscience toujours et en tout. Pour nous, les descendants de nomades dont la vie passait auparavant en mouvements constants sur la steppe, où on faisait paître du bétail et on faisait de la chasse non pas pour le plaisir, mais aux fins de survie, la nature était de l`importance. La coexistence de l'homme et de la nature dans sa dualité incarnait les deux rives du cours d'existence. Voilà pourquoi, dans les temps anciens, et beaucoup plus tard en société kazakhe non urbanisée, qui menait le mode de vie nomade, le rôle de la nature a été d'une importance primordiale. L`etat de l'environnement et du milieu naturel, qui se sont transformés en un état d'esprit d`habitants. Cette relation n'a pas été médiatisée, comme chez les citadins, elle était directe. Bien sûr, la vie en steppe, en liaison réciproque avec l'environnement a posé une certaine empreinte sur le caractère du Kazakh nomade. La conscience d`une minuscule partie du vaste monde créé par Dieu, la faiblesse de défense contre les forces de la nature, ont aussi fait leur empreinte sur la conscience du peuple. Donc, Dieu, le Créateur de l'univers a toujours été présent dans la vie d'un nomade, il n'était jamais à l`accotement de sa vie, et il était toujours au centre de tout, à l`intérieur de son âme, il ne voyait pas tout simplement sa vie sans Dieu. On peut apprécier le Créateur d`après le monde qu'il avait créé. On regarde ce monde, même en vieillissant, comme au premier jour, quand on a ouvert les paupières. Le tout est en liaison avec ta vie: le stipa, ruisselant sous le vent au bord de la route; une souris qui est pressée de rejoindre son trou; une pierre réduite par le vent en poussière et la poussière, qui était de la pierre auparavant, tout en toi et avec toi. Mais la mort quand n`arrive-t-elle? Quel est le secret? La paix en moi et avec moi, autant que je suis en vie. Jour après jour, année après année passe la vie, qui avance comme la steppe sous les sabots d'un coursier ailé, et tu es en vol, en se balançant nonchalamment dans ta selle et capturé par le mouvement inévitable. La vie semble d`être éternelle. Ainsi comme la terre sur laquelle on est né, le soleil que te réchauffait dès ta première minute. Le ciel sous lequel tu aimait. Mais parfois la mort donne signe de sa présence et elle frappe brusquement d`un coup soudain qui est plus fort que celui d`un bogatyr. Dans mon livre les «Nomades », tout au long de l'histoire de la vie de kazakh, je voulais montrer l`essentiel: au cours des événements tragiques le peuple vivait en étroite relation avec le Créateur, et la résolution tous leurs problèmes et de soucis, il les essayait d'imposer à Dieu. A la fin de mon livre les « Nomades » j`aurais voulu dire son idée mâtresse, qui sortait des lèvres du khan Kenesary préoccupé profondements par le peuple kazakh qui se rendait compte d'une énorme tragédie de pays perdu et malheureux:
Et soudain ..., une dombra a retenti, elle pleurait et chantait d`une vieille voix cassée. 
Kenesary se tenait debout plongé dans ses pensées. 
Comme si`il disait au revoir à la vie et à la mère patrie. 
«Dieu est miséricordieux» il a déclaré, en agitant sa main, 
Et le territoire nomade a entendu le gémissement roulé ... 
Ce sont les principaux mots «Dieu est miséricordieux» il aidait toujours et partout le peuple kazakh non seulement à survivre, mais aussi de préserver l'immense territoire appelé aujourd'hui le Kazakhstan. Les vies humaines personnelles qui ont passés à travers des siècles toutes étaient comme les grains de sable, mais la lumière qui brillait dans le monde entier ou brillait en lampe, la lumière qui illuminait de la façon immuable et éternelle la voie des générations de nos ancêtres. La volonté creative et le génie des nomades de steppe n'ont pas du tout été écrasés par de rudes épreuves. En outre, l'art était pour eux l'une de leurs formes de lutte. Le peuple kazakh a réussi à préserver et à développer la civilisation antique qui avait été créée auparavant par les nomades des steppes asiatiques. Nos ancêtres n`oubliaient jamais le passé, et ne se détournaient pas du présent, et ils avaient une claire conscience de leur place dans le monde ...Le feu brûlait toujours dans la lampe. Le peuple a réussi à survivre et à surmonter toutes les difficultés et de préserver son identité grâce à Dieu et à sa sagesse. La grande steppe kazakhe par grâce de Dieu est restée à jamais dans la vie des kazakhs. La steppe est entrée à jamais dans le cœur, le sang et la chair du Kazakh, etant devenu son alter ego. La vie dans le désert, malgré la monotonie apparente, était étonnamment variée et belle; l`homme en vivant en harmonie avec la nature, comme s`il se confondant avec elle. La vie de steppe du Kazakh peut être comparée à la poésie. Quel est le mystère qui est présent dans la poésie? Les mots sont comme des mots si on les considère séparément. Rien de spécial. Mais si on les met ensemble par un vrai poète et ... La vie est de même ... Le jours s`en vont en toute vitesse les uns après les autres, il n`est pas possible de les suivre. La vie passe comme un instant, comme une seule journée. Il semble que tous les jours vécus sont pareils... Mais si on se demande, en jetant un regard en arrière, mon Dieu, il n`y avait pas de jours pareils aux autres. ... En fait, la vie en harmonie avec la nature est unique et magnifique, et chaque jour, le lever et le coucher du soleil sont uniques, tous les jours sont magnifiques et les gens deviennent beaux et vivent sans faire trop d`agitation, ce qui nous entrave dans la ville. Sans aucun doute que grâce à son amour aux terres indigènes le peuple a su survivre. Les kazakhs sont vraiment héros. Dur et amer est le sort de ce pays de steppe situé au carrefour entre l'Est et l'Ouest. Ses malheurs sont nombreux. Mais il a subi toutes ces épreuves honorablement, sans donner de ses terres à qui que ce soit. Sept cents ans de guerres sans trêve ni relâche contre les envahisseurs. Et beaucoup d'entre eux ont été tués et portés disparus et certains sont même passés dans l'oubli d`histoire, et nous, nous avons survécu. La crise ne s`est eclatée que dans les dernières décennies du 19ème siècle. Voici donc, en effet, l`effondrement national aurait pu avoir lieu, les gens hésitaient, les esprits s`agitaient, on les tiraient dans un sens puis dans un autre, la catastrophe n`était pas très loin. Mais il ne s'est passé rien. Cette lutte incessante pour la survie a renforcé l'esprit du peuple, il continuait à vivre et à créer. Je voulais transmettre cette pensée dans le roman les «Nomades» par les paroles de khan Kasym: «Des milliers et des milliers de cavalier de chevaux formidables de milliers de trot marchaient et marchaient devant lui, prêts a tirer leurs sabres des fourreau afin d`exprimer les salutations réglementaires, et le khan Kasim pensait sur le sort de la steppe kazakhe. Ella a vu pas mal de choses, elle a survécu à de nombreux tourmentes au long de son histoire millénaire! Il paraissait qu`il n`y avaient pas d`envahisseurs sur la terre qui n`y passaient pas par là pour détruire par le fer et le feu. Mais comme les herbes piétinées par les sabots, le peule se redressait et revenait à la vie. Oui, tant que ses racines sont dans la terre natale, il est impossible de le draciner et de le piétiner. Encore et encore, il reviendra à la vie! Le point culminant des siècles de lamentations et de tristesse, du sang et des larmes du peuple kazakh était la chanson de lamentations «Yelimai». 
Les bords de mon pays se cachent de mes yeux ... 
Oh, mon pays natal! Et les sanglots nous étouffent. 
Pourquoi, Seigneur, notre peuple inconsolable 
Est opprimé et entraîné par n'importe qui à chaque fois? 
Nous sommes partis avec un rêve secret de nos endroits bien-aimés, 
Les têtes baissées sans savoir où aller ... 
Que trouveras tu dans le pays des autres, mon pauve peuple, 
Plus cher que les terres abandonnées? 
Misère et l'angoisse nous étouffent dès notre enfance 
Sans laisser les fleur de s'épanouir, et la tige perd de sa couleur. 
Un sort attend chaque sympathisant de Korkyt. 
Ô, mon peuple! Tu n'a pas de place sous le soleil ... 
Où l`on mener une vie nomade facile comme celle des grues. 
Adieu, cher pays! 
Adieu, la beauté de la terre, 
Où l`on voulait devenir une seule famille unie, 
Mais combien de pattes et de becs des carnassiers que l`on a attiré. 
L`«Yelimai.» est un hymne de douleur et de deuil national. Cette chanson a du tout: de l'amour, de l'espoir et de la foi, c'est comme une prière à Dieu. En écoutant l`«Yelimai», chaque kazakh eprouve le sentiment indescriptible de tristesse, les larmes viennent aux yeux, comme si c`est du sang de peuple et le chagrin qui déchirent le cœur par la souffrance de la patrie martyr. La steppe kazakhe a enseigné de la sagesse au peuple qui vivait sur cette terre. Le Kazakh nomade n`avait aucune notion en géologie, mais néanmoins il a donné des noms exacts aux lieux où il élevait les brebis. Chaque terre a sa propre couleur, ses propres indices, et le kazakh n`a que de l`expérience de ses ancêtres éloignés, et cela s'arrête là. Il donnait des noms sans y allait par quatre chemins: Filon d`or (Altyn Emel), Lac de fonte (Shoiyndyn kol), Plomb en pierre (Kortasyn tas), Djezkazgan (ou l`on creusait du cuivre), puis les combinats industriels, les usines de tratement de minerai précieux ont vu le jour et ont grandi par là. Bien, que chacun ne considére peut-être que son peuple à lui n`est le plus sage. Malgré qu`il est peu nombreux ou grand en nombre. C'est de cette façon que l`homme est conçu. Je suis pour ce que les Kazakh des steppes retient l`expérience de ces ancêtres éloignés, leur profonde sagesse, et je dis que nous autres, Kazakhs, on est le peuple le plus sage sur la terre. J'aime aussi l'art de mon peuple. Seulement l'imagination du Kazakh, qui fixait son regard pensif sur la ligne bleuâtre d'horizon pourrait faire naître des personnages de philosophie si profonde tels que Asan Kaigy, Corkyt, Ayaz-bi.
Et, bien sûr, de beaux exemples de l`amour sans limites que j'avais vu au premier lieu chez ma mère et ma sœur, ainsi que chez ma femme préférée Dilare. Au sujet de la femme Ivan Tourgueniev a dit les mots suivants: «Une femme est non seulement en mesure de comprendre le sacrifice: elle est capable de se sacrifier.» C'est juste la capacité de se sacrifier pour l'autre est plus accessible à la femme, l'homme mettera du temps pour philosopher et trouver la logique d'un tel acte, mais une femme entraînée par le sentiment d'amour, sacrifie le tout d`elle-même sans réserve. Et c`est le sacrifice d`elle pour la famille, les enfants, je le voyais constamment surtout chez ma femme et ta mère Dilare. A son jeune âge son sort est tombé sur les événements si tragiques et dramatiques, mais elle y faisait face avec honneur et elle était toujours pleine d'amour pour les gens. Dilara a porté à travers la vie notre grand amour partagé de l`un pour l'autre, en faisant le partage avec moi de toutes les amertumes et des échecs de ma vie, elle m'encourageait à la réalisation créative et à m`épargnait des nombreuses difficultés.
KOZYKORPECHE: Oui, mon père, ma mère, sans aucun doute, est un exemple frappant d'une belle dame – de la mère, de l`épouse, de la soeur, qui a su mener à bien un amour pour toi, pour les enfants, pour les petits-enfants et pour les arrières petits-enfants tout au long de sa vie. Nous l`aimons beaucoup tous et nous sommes reconnaissants pour le fait qu'elle nous a élevés, pour son amour désintéressé pour nous tous. Père, je voulais aussi te poser des questions par rapport à ton attitude vis-à-vis au problème du pouvoir et du gouvernement, de nombreuses notes sur cette question ont été laissées dans tes agendas, est ce que ce sujet t`exitait? Je me souviens de la façon dont vous avez toujours parlé ainsi de Dinmukhamed Kounayev comme d`une personne merveilleuse et d`un bon leader. Un vieil adage dit que les gens éminents viennet au monde soit pour le bonheur de son peuple, soit pour ses ennuis. Dimache Akhmetovitch est né pour le bonheur de son peuple, et il est infiniment cher à chacun de nous. Il est particulièrement cher à ceux qui se trouvait souvent au bord du gouffre, et dont la vie ne tenait qu`à un cheveu. Ses principales qualités sont de la bonté, de l'équité, de la compréhension profonde du fond de l`affaire. Il a été toujours distingué par la profonde sagesse. Par ses activités il a obtenu de l'amour sincère des gens, son bon nom restera gravé à jamais dans la mémoire des descendants reconnaissants. Tu lui as même dédié tout un livre le «Bateau, qui traverse l’océan» Voici ce que tu as écrit sur ce livre: «Quand j`écrivais le livre le «Bateau, qui traverse l’océan», la première des choses que je voulais décrire d`une manière fiable était l'histoire de mon temps, la vie des gens. Avat tout je voulais que la vision du monde de l`homme d'État comme Dinmuhamed Kounaev apprtient au peuple et que ses activités particulières soient connues par le peuple. Et si ce sont de bonnes choses, alors qu'est-ce que c'est? En faisant référance au fait que les prototypes de mes héros littéraires étaient les chefs d'État et donc le retard en publication du livre est tout simplement ridicule. L'essence de mon livre est de décrire la vie de mes héros, sans les embellir, en tant que tels, qu`ils sont en réalité. Et alors quoi? Est-ce à cause de ces facteurs que l`on peut avancer des accusations? Autre chose, si j`ai déformé les faits des considérations conjoncturelles. Ce n'est pas de ce passage dans le livre. «En effet, il est difficile de comprendre pourquoi la publication de ce livre n'a pas été autorisée à temps, bien que Kounaev lui-même, à mon avis, n`avait rien contre?
Ainsi que grâce à la sagesse acquise le peuple qui vivait en harmonie avec la terre, il avait du respect pour toutes les femmes, j`aimais de tout mon cœur et de l'a cnscience une femme mère. Le caractère du peuple est déterminé par la femme - mère. En réalité les femmes de chaque peuple définissent les traits du caractère national. Il n`est possible, peut-être, de trouver en Orient une femme plus éprises de liberté et plus libres que chez le peuple kazakh. Elle ne cachait jamais sa personnalité sous les mailles serrées du voile islamique, en sachant aimer et se battre pour son amour, ne craignait pas de tenir conseil avec les anciens titulaires, et, s`il était nécessaire, elle prenait un carquois de flèches tordu et court, se mettait en selle. Les légendes kazakhes ont sauvegardés de nombreux noms des femmes courageuses et sages.


CHAPITRE 10 
LA VIE ET LE POUVOIR
Elias: Kounaev avait au fond de son âme probablement un vif désir de faire publier le livre. Cependant, le pouvoir d'État à ce moment-là a été agencé de telle façon qu'une personne ne pouvait pas trancher cette question, même les dirigeants de l'Union soviétique, individuellement, ne pouvaient pas se prononcer sur ces questions d`idéologie telles que la publication d'un livre sur la vie d'un homme politique.
Kozykopesh: Probablement dans le livre le «Bateau, qui traverse l'océan», et en particulier dans les «Nomades» et la « Horde d'or» tu en es venu face à face avec le problème du pouvoir dans la Grande Steppe. Je me souviens que dans la lettre adressée à toi la femme écrivain polonaise Christine Damm a écrit les mots suivants: «La couche supérieure de la trilogie les «Nomades» est du contenu historique mais à l`intérieur c'est un très intéressant traité philosophique sur le pouvoir. Le réflexions sont instructives universelles et profondément sages». Je suis pleinement de cet avis que les « Nomades » est un traité sur la voie de pouvoir, et j'ajouterais que la «Horde d'or» représente une continuation de ce traité. Les gens sont toujours intéressés par le problème de gestion d'Etat et du peuple, les œuvres de Nicolas Machiavel écrites il y a plusieurs siècles est le livre de chevet chez de nombreux dirigeants modernes. Elles sont toujours d'actualité. En voilà, par exemple, une de ses pensées: «Un dirigeant sage devrait s` appuyer sur l'amour et la peur, mais méfiez-vous de la haine.» Probablement, il est très logique, et en général il aide les administrateurs à trouver des solutions optimales au sein d`un gouvernement. Mais si ces conseils aident les gens ordinaires? Il devient plus facile de vivre dans ce monde difficile, en mettant en application ces conseils? Ou bien le point de vue biblique est plus proche aux gens: «Il n`appartient pas à l'homme qui marche de diriger ses pas» et aussi en disant: que «... l'homme qui domine l'homme est à son dommage». Il est très difficile de nier tous ces paroles de Dieu et l'histoire de l'humanité en est la preuve. Les monarchies, les empires, les démocraties, les dictatures, les Etats socialistes, toutes sortes de la domination humaine ont échouées finalement. Et le Kazakhstan n`en fait pas d`exception: qui que règne dans le désert, aucune personne n'a été en mesure de créer la société heureuse au sein de laquelle tout le monde allait bien. À cet égard, le père, parles-moi de ton point de vue sur le problème de la gouvernance, de la gestion des gens en général et sur la question du pouvoir dans la steppe kazakhe?
Elias: Oui, en effet, le problème du pouvoir et du gouvernement, que j'avais à faire devant moi, après avoir commencé à travailler sur les livres d'histoire et par conséquent, en étudiant à fond les matériaux historiques, à mon insu je devenais fasciné par ce sujet. Le problème de pouvoir et de contrôle à l'époque de Gengis Khan a acquis au niveau de la steppe kazakhe de l`impotance primordiale. La promotion de l`idée du gouvernement central par les Mongols à l`époque de la Horde d'Or a été un événement d'une grande importance, et c`était pour la première fois, qu`il était devenu possible d`unifier les tribus disparates, ainsi que l'introduction de la législation des steppes a été également un événement important. Si l`on considère que l'état de la Horde d'or, qui venait de remplacer exclusivement les khanats kazakhs, ainsi donc c`était un état nomade, avec toutes les conséquences qui en découlaient et aux traits spécifiques. Lors de la désintégration de la Horde d'or la destruction des facteurs externes était d`actualité, la conquête par les États limitrophes et les motifs internes de nature purement économique, car l`empire nomade était en retard dans la production par rapport à ces ses voisins, ainsi que les agitations intérieures étaient en grande partie responsables de l'effondrement de sa desintégration, lorsqu`au cours de vingt des ans les 14 gouverneurs ont été remplacés. Le rôle très important appartenait à l'économie dans un état nomade, elle était à la base de la réussite du développement du pays. Dans cette situation particulière, on trouve une sorte de «maturation» économique des Kazakhs. Si dans la campagne russe, occupée à labourer la terre, l`attribution des terres était à la base des contradictions de classes, alors que sous le règne du khan Khoubilay (1200 - 1234) la «Direction générale de l'agriculture» dans la capitale et ses agences dans les provinces ont été mises en place. La noblesse mongole qui s'était installée en Chine, a mis la main sur les terres où travaillaient les paysans en essayant de tirer les profits au maximum. La possession en commun des terres et des pâturages pour le nomade kazakh, indépendamment de son statut économique, jouait son rôle social au cours de nombreux siècles. Eux les nomades, peu importait qu`il était, un guerrier ou un simple berger, avaient ensemble à défendre leur terre commune ou à conquérir un autre pays ou le territoire d`une tribu, ce qui était fait également en commun. Cela a créé des conditions pour les clans, les tribus de protection dans la steppe kazakhe pendant de nombreux siècles. Pour être un état en premier lieu, vous devez avoir trois caractéristiques: la présence de l'armée, et du système fiscal mis en place et l`intégrité de l`ensemble du territoir. Le Khanat kazakh, malgré la division en trois jüz comme un tout a eu ces trois caractéristiques. Par conséquent, sans aucun doute, que c'était une espèce est l'un des états féodal. Il est indéniable par rapport à un tel exemple: «L` accroissement de la puissance de différentes tribus mongoles – les Kereyit, les Merkits, les Oïrats, les Naimans, les Tatars et autres, a eu lieu tout au long du 12ème siècle et a conduit à l'émergence chez les plus grands d'entre eux – chez les Naimans et les Kereyits – des formations féodales précoces». Le même phénomène s'était produit chez les Kazakhs trois siècles plus tard. - Le rôle objectif particulier et progressiste dans l'histoire appartenait à la succession de khans unificateurs qui ont créé un Etat uni à partir des tribus dissipées. Malgré l'apparente cruauté de certains khans, le rôle progressiste de ces individus est évident. Certainemen, le rôle des gouverneurs dans la société kazakhe était très grand. Beaucoup d'entre eux étaient les personnes cruelles et injustes, mais certains sont allés à une mort certaine pour l'amour de la liberté et de la justice. C`était avant tout le khan Kenesary, pour qui ces notions saintes sont devenues plus chères que la vie privée. Pour lui, l'essentiel était la liberté de peuple kazakh et son propre honneur, tel était son credo et la raison d`être. En réfléchissant sur les leaders, sur leurs caractères et leures activités, leur impact sur les destins de nation, j'ai beaucoup appris et j'ai tiré de sages idées pour moi-même. Le cœur de lion devrait avoir celui qui gouvernait le peuple en assumant la responsabilité devant Dieu. Bien sûr, un bon leader doit avoir une capacité exceptionnelle à garder la machine du pouvoir d'Etat entre ses mains est de l`entretenir toujours en bon état de marche. L`Etat est construit comme une pyramide. Si on tire une pierre le reste dégringole. Il est donc très difficile de maintenir un Etat en situation économique et politique stable. Si on souvienne de l'histoire de la naissance de notre Etat, on peut voir ce qui suit ci -dessous. Le XVe siècle a été très difficile pour le peuple kazakh, et dans ce siècle, les clans et les tribus kazakhs disparates et opposés les uns aux autres dans une lutte fratricide brutal ont finalement compris qu'ils devaient s'unir pour survivre. Les chefs des clans étaient avides du pouvoir et fiers. Ils étaient adversaires d'un État uni par leur nature même. Mais cette fois, une impulsion nationale forte était si grande qu`elle les a emportés sans le savoir. Quand ils se sont rendus compte il était trop tard pour résister à la volonté du peuple. Les beys et les sultans génériques menaient toujours la politique changeante et capricieuse. Les beys utilisaient toujours le peuple à leur avantage, comme les gens devenaient de plus en plus pauvres, la plus grande partie de cavaliers se transformait en travailleurs et esclaves. Pour l`ensemble de Kazakhs nomades il était toujours mieux si la steppe était en une seule main! Et la sagesse du leader consistait en utilisation raisonnable à son avantage des impulsions des gens. Nombreux étaient les khans, qui ont profité de l'appui populaire en consolidation de son pouvoir dans les steppes de Kazakhstan. Le rôle des khans unificateurs dans la création d'un Etat était grand. Il est également naturel que dans le prisme d`activités des khans unificateurs, nous pourrions voir les activités des gens. C'est de la vérité. Pour n'importe quel «grand khan» ou «grand roi» il n'était pas possible de réaliser quoi que ce soit sans soutien du peuple.
L`existence des anciennes Hordes ne peut pas être assimilée mécaniquement au concept de jüz. Le mot kazakh «jüz» peut être interprété par le mot «Horde», tandis que la «Horde» de la même manière ne peut pas être traduite par «jüz». Le mot «Horde», dans les langues turques signifie la soumission de Khan. Le mot de «jüz», signifie l`union associative. Ainsi donc, la communauté politique distincte en associant de différentes unions (le mot Qaumi est un mot arabe (قوم کوم) qui signifie la communauté, les gens, l`union, la société), indépendamment de leur origine. Ainsi la Horde s`était établie et ancrée. La Horde de Nogaï à Saraïtchik, Mogul - Ulus à Tashkent, La Horde de Kazaks dans les steppes orientales. Le fait même de composer ces clans des jüz kazakhes (hordes) prouve que la division en trois jüz est survenue juste après la formation de la nation kazakhe, comme beaucoup de ces clans précédemment faisaient partie aux autres Qaumi, hordes, unions et certaines d'entre elles ont même été en déhors du Kazakhstan. C`était que le terme d`«horde jüz» est survenu après l`institution du Khanat kazakh, et il était confirmé par le fait que le peuple kazakh avait plusieures légendes sur le lieu de rassemblement pour la subdivision en jüz kazakhes et les familles de tamga.
Dans son ensemble l'histoire d`Etat kazakh est instructive du poit de vue d'études de la psychologie des gouverneurs particuliers, dont beaucoup se combinent de bonnes et de mauvaises qualités d'âme, qui ont influencées davantage la formation du caractère national kazakh. Il serait injuste de juger les gens à partir d'une position de fortune dans sa carrière, plus précisement, jugé par les normes de leur véritable contribution dans l'histoire. Une personne ne peut être privée du travail, mais ne peut être excluse de l'histoire. Parce que l'histoire c'est de la mémoire humaine, et la mémoire représente de la propriété privée, elle ne peut être soumise à aucune autorité. Cette appréciation, dans l`ensemble d`évaluations des dirigeants est très importante. Il semble que la vie est conçue de la façon déloyale. Elle donne beaucoup aux certains gens, et enlève chez d`autres. Le leader vieillissant pense ainsi. Il n'y a pas de la santé d`autrefois, de l`ancienne croyance dans la chance, et son avenir est recouvert du sinistre brouillard noir. Il était le temps quand il était fort. Aucune défaillance n'a pas pu le désarçonner. Et sa foi ne pouvait pas être ébranlée même par l'ouragan le plus féroce. Il baisse pas la tête, mais la vie quotidienne devient de plus en plus difficile et recouvre souvent le corps et l'esprit de la fatigue et de l'anxiété. A quoi bon la vie était-elle vécue? Il est fatigué, et fatigué est son peuple, qu`il menait à sa suite. La guerre sans victoire est un lourd fardeau pour quiconque en prend part. On a envie de tout abandonner. Oublier le passé, renoncer à la lutte pour le pouvoir. Mais non, il ne sera jamais capable de faire cela parce que la route de retour n`existe pas pour lui. Il s`était habitué au pouvoir, et il est habitué à commander n'importe qui et il est tout simplement impossible de devenir autrui. On tue quelqu'un qui tombe de son cheval, jusqu`aux derniers moments de la vie on doit tenir fermement le pommeau et ne pas baisser la bride par laquelle on gouverne les gens. Ce sentiment enivrant du pouvoir dont on a besoin comme on a besoin d`air et sans lequel on ne peut pas imaginer sa vie. Il n'a eu aucun cas de retrait volontaire de l'arène du pouvoir dans l'histoire des autorités kazakhes soit  d`un khan soit d`un gouverneur majeur. Les gouverneurs kazakhs, cela va de soi, étaient différents, la plupart d'entre eux avaient de faibles qualités morales et spirituelles et ils corrompaient la société. Il est devenu une loi non écrite d'aborder le gouverneur et d`élever seulement ceux qui n'ont pas à le contredire, soit par parole soir par acte dans la société kazakhe. Une fois senti la faiblesse du gouverneur, quelqu'un peut commencer, comme on le dit, a lui mettre du miel, au sens figuré, devenant son oreiller sous la tête et sa couverture. Une telle obéissance est toujours au goût du gouverneur. Et quand quelqu`un donne un bon conseil audacieux que l`on commence à le faire «dissimuler», en le déclarant l`ennemi du pouvoir. Parfois, le gouverneur ne veut que cela, ces gens s'emparent de son cœur. Cependant, ils sont cachés dans l`ombre jusqu`au certain en devinant sans aucun doute la moindre caprice du gouverneur. Jamais ces gens n'oublieront leur profit et chérissent toujours l'espoir de leur heure de gloire.
KOZYKORPECHE: Père, ce ne sont que des informations très intéressantes sur le problème du pouvoir. En frustration et à la fin de sa vie Abaï a écrit ces mots: «Gouverner le peuple? Non, le peuple est ingouvernable. Il faut que ce fardeau soit chargé aux épaules de celui qui souhaitent obtenir une maladie incurable ou d`un jeune homme ardent au cœur encore chaud ». Les gens ont toujours chéri le rêve de la venue d`un souverain parfait, et toi, mon père, tu as écrit également les lignes suivantes consacrées à ce sujet dans ton poème «Al-Farabi»:
Je ne veux qu`un Kazakh vient au monde,
Un grand cavalier qui méprise la peur.
Qu'il détache les noeuds de fausses idées 
Dans nos cœurs chauds et dans nos esprits. 
Penses-tu, mon le père, qu`un gouverneur parfait peut être né et la constitution d`un tel Etat, où tout le monde soit heureux est possible? 
Elias: Je voudrais croire, mais dans l'histoire, nous n'avons jamais rencontré une tel gouverneur, ni un tel état, au contraire, chaque formation sociale a ses inconvénients, chaque khan a eu quelques mauvaises qualités et les mauvaises habitudes. Une habitude a de l`importance dans la vie de personnes. dans leur vie signifient. Même les puissants gouverneurs qui ont du tout: de la gloire, de l'or et du pouvoir sur les gens, et même ils se rendent parfois compte que tout cela est trompeur et passager, ils font par habitude ce qu`ils ne veulent pas plus faire. Il arrivait souvent que tout à coup, le tout dont le gouverneur était si fier partait quelque part et se ternissait. Et son âme, fatiguée par les activités inutiles devenait sourde aux joies et aux peines du monde. Mais constamment il continue à vivre par habitude, agir par habitude et venir faire l'habituel. La satisfaction de leurs propres besoins de leur vie était essentielle pour la plupart des grands dirigeants ils ne faisaient aucun cas des gens et ne les considéraient pas du tout. A quoi sert une vie humaine au gouverneur, quand le spectre de la domination du monde se profile devant lui? Il lui semble que les gens sont nés pour mener à bien ses prescriptions. Même les dirigeants à l'esprit fort ne pouvaient pas échapper à cet aveuglement de puissance. Tôt ou tard, il les dépassait. Et le peuple souffrait de cet aveuglement et le payait. En fait, les dirigeants sont malheureux, ils ne peuvent pas avoir de vrais amis fidèles et proches, ils n'ont pas de vie personnelle, en fait la famille, les enfants et les parents sont otages des intérêts d'Etat. Les gouverneurs sont souvent des gens malheureux, parfois les plaisirs de la vie sur terre ne sont pas à leur portée. Leurs cœurs ne sont plus inquiétés par les joies humaines simples. Le sang refroidi ne coule plus du tout dans les veines comme avant. Le dernier espoir d`aimer n`est pas vivant non plus. Leur sens de la vie consiste maintenant en une chose de rester souverain aussi longtemps que possible pour gouverner les gens et se vautrer dans la puissance. Qui a goûté un jour au pouvoir sans limites, n'oubliera jamais le goût sucré et tout au long de sa vie aura soif. Seulement parfois contre leur gré, la vie d`autrefois envahit leur univers imaginaire, la tranquillité quitte les dirigeants et leur âme commence à s'agiter et à briller comme des charbons ardents.
En abordant le sujet du pouvoir, je dirais qu`il n`est pas du tout facile aux gens de construire par eux-mêmes une société parfaite sans Dieu, et ce qui se passe dans le monde d`aujourd'hui en est la preuve. En parlant des dirigeants j`aimerais à exprimer un vœu suivant: pour que les dirigeants nationaux contemporains soient guidés par les principes de l'amour et de la justice dans leur travail, sans oublier les paroles de Confucius: «Lorsqu`on corrige soi-même, alors que l`on peu surmonter pas mal de choses dans le gouvernement? Lorsque on est incapable de corriger soi-même, comment ose – tu corriger les autres?»
KOZYKORPECHE: Merci, Père. En mettant fin à notre merveilleuse conversation, je tiens à dire que malgré que tu n'est plus parmi nous depuis près de vingt ans, ton image restera à jamais dans mon cœur! Je veux encore une fois à te faire mon aveu de ce que je t'aime de tous mon cœur, et je vis dans l'espoir de se revoir bientôt dans le monde nouveau! En relisant tes notes à plusieures reprises, je te sens de façon précise, et je comprends de plus en plus mieux tes idées. Je lis tes derniers mots en refermant le livre: «Le temps de mourir arrive à un humain, et on ne peut pas ni corriger ni retourner rien du tout. La mort n`a pas d`âme et vient toujours au mauvais moment, même si on vit une centaine d'années. Si la mort avait une âme, il lui serait honteux des malédictions qui envoie l`humanité pour elle. Mais peu importe la durée de vie d`un humain ses rêves inaccomplis resterons toujours derrière lui... Alors dans la mémoire des humains et de Dieu la vie humaine sera mesurée non pas par les années vécues, mais par les faits réalisés par eux». 

ÉPILOGUE 
J`étais assis dans un fauteuil et je réfléchissais sur les paroles de mon père. Mon cœur était plein d`un extraordinaire sensation du bonheur de conscience de ce que je vis dans le monde, et chaque jour je peux me réjouir du ciel, du soleil, des montagnes, de ce que je suis en mesure d`avoir des idées et de créer de la beauté. Quand je me suis retourné vers la fenêtre, j`ai vu soudain une énorme boule rouge et j`étais très surpris, mais je me suis réalisé ensuite que c'est le soleil. J`ai fixé mon regard sur lui, en essayant de comprendre le mystère de cette étoile énorme, qui était si éloignée, mais en ce moment elle semblait si proche sans savoir pourquoi. Il me semblait qu`à deux pas d`ici, juste derrière les arbres se tenait cette grande boule. Je le regardais avec plus d`attention, le soleil mystérieux et proche que nous voyons tous les jours, mais ce jour là, il était juste à côté de moi. L`énigme d'existence, le mystère de la création de l'univers n`était pas loin. Il me semblait que dans un instant j`allais découvrir quelque chose de très important, quelque chose d`essentiel que je voyais chaque jour et que je n`étais pas en mesure de comprendre. Et maintenant, il était juste à côté, je pouvais presque le toucher de ma main. J'étais fasciné et soudain je me suis rendu compte que c'était le soleil qui s`en allait au-delà de l'horizon. La boule de feu énorme, d`une incroyable beauté qui me quittait inexorablement. Donc je ne voulais pas le laisser partir, j`avais envie de comprendre une grande œuvre de Dieu, et l'essentiel des lois de l'Existence. Une idée ne me quittait pas que j`allais comprendre quelque chose de très important pour moi et de découvrir le majestueux mystère du temps. Mais tout à coup, le soleil a disparu tranquillement derrière l'horizon, je me suis mis à réfléchir sur le sens de notre vie. C'est le grand soleil comme chacun de nos jours, vécu sur la terre, qui nous accompagne, souvent nous n`y faisons pas du tout d`attention, il est très très éloigné, mais néanmoins, nous savons précisément ce qu`il existe. J`ai vécu la plus grande partie de ma vie, mais on ne savait pas pourquoi et c'est seulement aujourd'hui j`avais touché au soleil de si près. C'est exactement le soleil, qui etat unique pour tous les gens de terre, mais dans le même temps restait incomparable et irremplaçable pour chacun de nous.
Pourquoi le soleil est devenu si proche et si cher au jour d`aujourd'hui. J`ai pensé, pourquoi ne l'avais-je pas vu de si près auparavant, pourquoi ne pas voir ce qui était autour de moi chaque jour et chaque heure? Le temps vécu par moi est comme un instant, comme un jour, et tous les jours vécus, se ressemblaient les uns aux autres, mais soudainement j'ai commencé à comprendre, oh, miracle, que chaque jour était unique à sa manière et qu`en fait qu`il n'y avait pas d`un seul jour comme l'autre. Ces années vécues étaient comme un seul jour, et en même temps pas une seule journée de ma vie ne restait pas la même. Le soleil brille d`une manière différente chaque jour pour chacun de nous. Et maintenant tous mes sentiments se sont réunis ensemble en moi. Ce crépuscule, le soleil s'était couché derrière l`horizon, la demi-obscurité, qui m`entourait, me paraissait d`une vie que je vivais, d`une vie dans laquelle il n`y avait pas de conscience d`un essentiel lien étroit avec l'univers et avec le temps, et de la relation étroite avec le Créateur de tout ce qui m'entourait. C'est comme s`il n'était pas visible et qu`il n`existait pas, mais il était là, il était toujours là, ce merveilleux Créateur du ciel et de la terre. Le Créateur est comme le soleil, qui était toujours là, et si vous voulez, vous pourriez vous approcher et le voir, mais on pouvait vivre toute la vie sans arriver à voir Dieu derrière le voile des jours vécus dans la la vanité stupide et inutile et les problèmes inventés par soi-même, toujours à courir derrière le visible et les plaisirs illusoires de la vie, et sans voir la chose principale pour laquelle la vie vallait la peine d'être vécue. Vivre et voir chaque jour le beau et lumineux soleil, profiter au jour le jour d`un sentiment d'intimité avec le Créateur de ce beau soleil, de la lune, de la terre et des étoiles. Maintenant, je sentais précisément qu`en effet, il etait possible de vivre la vie comme un moment, et de ne pas comprendre l'essentiel, et de ne pas se réaliser que la vie était composée de divers jours uniques, très différents les uns des autres, différents comme de beaux cristaux de neige blanche. Vivre la vie dans une vanité futile, et, en mourant, rester empressé de faire quelque chose et de vivre du jour de lendemain, en pensant sans cesse à l'avenir, et croire naïvement que l`on avait encore autant de jours à venir. Les jours de ta vie, en effet, on peut en avoir beaucoup, mais si on s`agite constamment et s'inquiète de l'avenir, ta vie passera comme un seul jour, et en mourant tu te souviendas de ta vie comme d`un seul jour, du jour de l'agitation éternelle. Et si, comme aujourd'hui, nous allons rencontrer et escorter le soleil, si nous vivons du jour d`aujourd'hui, si on évite de s'agiter, réjouissons-nous et aimons le jour d`aujourd'hui, et en ce moment précis, les minutes et les secondes que Dieu nous donne, nous nous sentons une partie de cette merveilleuse existence de Créateur , on va certainement vivre heureusement et pour une bonne raison. Vivre d`une vie unique et parfaite, que nous devons certainement vivre la vie, avec une prise de conscience constante et continue de joie d`un instant de la vie. Il est devenu très sombre, mais mon cœur était éclairé par le soleil, une vive lumière venait de la prise de conscience et la compréhension de mon existence, de la joie soudaine de comprendre la raison principale de la vie. Bien que tout n'était pas clair pour moi jusqu'au bout, mais je sentais un merveilleux sentiment de la prise de conscience de ce qui etait très important dans ma vie, de ce que je ne comprenait pas auparavant. J'étais heureux et mon cœur voulait chanter.


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