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Ахмет Байтұрсынұлы
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Maïline Beïmbete « L`école de Bekberguen»

23.11.2013 1117

Maïline Beïmbete « L`école de Bekberguen»

Негізгі тіл: « L`école de Bekberguen»

Бастапқы авторы: Maïline Beïmbete

Аударма авторы: not specified

Дата: 23.11.2013


C`est une maison tout à fait nouvelle en bois sur la butte se jette à la fois aux yeux aussitôt qu`on entre à l'aul. Elle est tout juste au milieu du bourg. Elle a quatre fenêtres et il n`y a pas de hangar ou d'autres annexes - la cour est purement balayée et rangée. Là - bas il y a beaucoup de petits. Tu t'intéresses:

- Qu`est - ce que c`est que ce bâtiment?

Et le membre  du conseil d`aul, Kali, te répond fièrement:

- C`est l'école de Bekberguen.

Et si maintenant tu entres dans cette école en compagnie de même Kali, tu seras entourée tout de suite par les enfants. Ils te regarderont en face, attraperont chaque mot pour seulement apprendre, d'où tu es et porquoi tu es venu.

Et en regardant leurs visages gais, les yeux étincelants, tu dégèleras, tu t'amolliras et commenceras à sourire.

- Bonjour, les enfants! - tu les crieras - Qu`il y ait la joie éternelle avec vous!

Si on entre à la classe, on verra une autre chose: les pupitres, le bureau pour le professeur et un grande tableau noir au mur. En face de lui, contre la porte  il y a un portrait de Lénine. Un peu plus bas, à côté de l'alphabet il y a un autre portrait - plus exactement, une simple photo. Le Kazakh le plus ordinaire regarde de cette photo - habillé au suite, une courte pelisse en peau de mouton et les bottes indestructibles et n`importe comment que tu examines la photo, tu ne ve verras rien d`autre qu` un Kazakh ordinaire de l`aul et c`est tout. Tu te tournes vers Kali et tu t'intéresses:

- Qui est cette personne?

Et avec la même fierté invariable Kali te répondra - с`est notre Bekbergen respectable. Un peu non loin de l'école il y a un ravin rapide. Tu le regarderas et tout sera bien en évidence: la steppe est dans les tas de neige fondu, l'eau creuse. Les collines sombres - la neige a déjà fondu, le voyageur, pénétrant dans les petites îles neigeuses, le bétail, marchant dans la steppe; des enfants sont sur la pelouse et jouent, des jeunes femmes jacassent près de l'abreuvoir, des fêtards, dans des paires de deux ou trois baladent dans l'aul - tout cela passera devant tes yeux.

Près du ravin les habitants d`aul se réunissent peu à peu. La première conversation est du temps.

- Le neige fond, tu vois? - demande Abich. - Tous les creux sont déjà inondés.

- Eh bien, elle est inutile cette eau creuse - on lui répond.

- Que Allah donne la pluie  - c'est autre chose.

- Oui, le printemps est comme uni, - les autres confirment. - Nous serons, peut-être, avec du foin, et avec du pain.

- Cela sans faute! - s'exclame Kaїrbek.

- Oui, oui! - tu as toujours prédit très bien. Prédis - nous maintenant la récolte! Ou laisse cette affaire, - l`a excité son ami.

- Que faire maintenant? - un autre a dit - Le mollah est d`Allah, le chaman est de diable - tout le monde désavoue tout. Vous rappelez - vous, il était effrayé l'année passée, - la milice est survenue pour Chonbaї-baksy (chaman) et Kairbek a eu peur et à la fois est parti - s'est mis à courir chez Jibek.

Tous ont éclaté de rire unanimement.

- Si c`était ainsi, Kaїrbek?

- Laissez - le! Vous dites des bêtises. Je n`était pas chaman. Je n`ai pas conjecturé et je n`ai pas pratiqué, et je n`ai pas eu mollah non plus. Je n`ai pas accepté des sacrifices et je n`ai pas sacrifié comme Chopbaї, au lieu des médicaments je n`ai donné de poison à personne. Je n`ai pas torturé de femmes, ni étrangerères, ni les miennes, à quoi bon la milice?

С`est mieux parler du ménage que seulement bavarder et perdre du temps. Il a demandé ce monsieur des nouvelles, il est venu du centre en effet - a remarqué solidement Kaїrbek.

La conversation a coulé, grave et sérieuse. On s`est mis à parler des affaires de l`aul. Dans des autres places il faudrait ouvrir l'artel, créer le collectif. Mais comment?

- Bekberguen était vivant, il y a longtemps que dans tout la circonscription il y aurait des collectifs et des artels, - quelqu'un a soupiré.

Voici ce nom de nouveau. Eh bien, lui, qui est ce Bekberguen mystérieux? Il tarde déjà de l'apprendre simplement.

- Oui, qui est ce Bekberguen?

On te regarde avec l'embarras et même avec le reproche évident: «Oui est cette personne qui même ne connaît pas notre Bekberguen?» Kali s'avance au cercle, s'assoit plus confortablement. Tiraille sa barbe, lève la tête et avec la voix tranquille commence à raconter.

- Vous, en effet, vous êtes venus de loin et pouvez ne pas le connaître. Il y avait chez nous un tel homme de bien...

- Clairement qu`il ne le connaît pas, - quelqu'un fait chorus. - L`homme est ici pour la première fois.

- Il s`appelait Bekberguen, - continue Kali. - Il est notre compatriote. D`ici, de l'aul. Il était pauvre, mais assez vivant, expert.  Il a tout éprouvé dans sa vie?!  Il végétait comme un garçon de ferme, ses yeux se sont ouverts au pouvoir Soviétique. On l'a attiré graduellement à l'affaire. D'abord on l`a choisi au conseil de village. Ensuite - à l`assistance. Ensuite il est devenu le président du conseil d`aul, le vice - président du Conseil de volost. Il a commencé à visiter les congrès de district et de gouvernement. Avec le temps il s`est habitué, il a appris la vie, il est devenu énergique. Il tâchait tout nouveau dans les auls...

Au début nous ne l'approuvions beaucoup pas. «Il fait tout pour son intérêt», - les autres disaient. Cependant Bekeberguen n`a tiré aucun profit et il n`a pas devenu riche.

Je dis cela non parce qu'il est mort, mais parce qu`il est vraiment ainsi.

Jour et nuit il était dans les départs, dans les soins, mais il a jamais  demandé un écheveau de fils. Il faisait tout à ses frais. Il était ingénu et bon. Il a dit beaucoup de fois: «Il m`arrivait plus mal mais alors je n'étais pas désolé. Maintenant j`ai un cheval et une vache. Qu`est - ce qu`il me faut encore? Désormais toutes les forces et les travaux je consacrerai aux compatriotes...»

Il y a trois ans qu`il est allé à la province. Alors travaillait encore dans le Conseil de volost. Il nous a réuni et commencé à persuader: «Entrez à l'artel, créez le collectif, il faut construire une école!» Personne n'a commencé à objecter et l'artel s'est organisé. Maintenant elle "Kaїndy-saї", le premier dans tout le district. On a reçu le diplôme récemment...

Cette école, elle porte aussi le nom de Bekberguen. Vous avez vu la photo. Sans lui, l`école n`existerait pas.

Il y avait dix auls de quatre familles dans le quatrième  conseil d`aul. Mais ces familles n`étaient pas égales. С`est la famille Tansyk  qui possédait cinq auls, cette famille était la plus riche et la plus respectée. Elle faisait ce qu'elle voulait. Tous les présidents de conseil de volost et le président du conseil d`aul étaient de cette famille. Ceux qui qui savaient lire et écrire aussi. Tout ce qu`ils disaient était toujours la loi. Cependant le pouvoir Soviétique est venu et un nouveau vent a soufflé. Les pauvres ont commencé à lever la tête. Auparavant nous n'osions pas tout près nous approcher à ces auls de la partie sous le vent et maintenant nous sommes assis librement parmi eux. Même parfois nous grimpons sur la place honorable.  Et voilà! Auparavant les auls de Tansyk résolvaient toutes les affaires et maintenant on résout tout ensemble.

Ce n'est pas par un effet du hasard qu`on a reçu cela, pas du hasard. Les gens de cette familles étaient dans tous les bureaux et faisaient leurs affaires. Bekberguen était contre ces riches.

Ils essayaint de le contourner mais c`était en vain. Il les révélait devant tout le peuple, il débrouillait tous ses projets de voleur et avec sa direction les pauvres prenaient les décisions nécessaires. Les pouvoirs les soutenaient toujours.

Dans le quatrième conseil d`aul c`était notre aul qui était le plus pauvre. Il ne sortait pas de tout temps de la misère. Il arrivait qui les pauvres se dispersaient aux recherches de la nourriture, en abandonnant les places natales. Et si l'aul n'est pas encore mort et que nous vivons bien maintenant c`est seulement grâce au nouveau pouvoir.

A cette époque - là le président du conseil d`aul était Jaken. Le fils du pauvre, lui, ayant reçu le pouvoir aux mains, a tout oublié et à la partie des riches. Partout il tâchait de favoriser la famille Tansyk. S`il y avait une certaine aide de l'Etat, - le président du conseil d`aul s'empressait de combler les auls des propriétaires foncier et, les pauvres, ils ne recevaient rien. Il même ne consultait pas souvent avec les autres et faisait ce qu`il voulait. Il s`est résulté ainsi avec l'école. Les pouvoirs ont permis de fonder l'école au quatrième conseil d`aul. Jaken, le président du conseil d`aul, a fait le document que l'école est fondé dans l'aul de Toursoun. Toursoun est le premier riche dans la famille Tansyk. Maintenat on a confisqué son bien et on l`a envoyé plus loin. Ainsi ce Toursoun a rendu pour l'école l'antichambre et a commencé à prendre encore le paiement mensuel.

Nous avons appris tard de l'ouverture de l'école. Nous nous sommes repris: «Comme il s`est passé ainsi? Si le pouvoir est pauvre donc l'école doit être pour les pauvres. Pourquoi elle est fondé dans la maison du propriétaire foncier Toursoun? Ou ils trouvent que  l`école, ce n`est pas nécessaire pour nos enfants?» On a grondé entre nous-même, s`est indigné mais personne n'a rien dit. On a entendu que les études commencent, eh bien, et on a amené les enfants dans l`aul du propriétaire foncier...

Il y avait un tel Tobakabyl. Il était aussi de la famille Tansyk. C`était déjà neuf ans qu`il était propriétaire foncier. Son fils, Salim, il était mollah.

Dans leur aul il y avait une mosquée. Là - bas Salim servait. Et soudain с`est сe mollah qui est nommé professeur dans une nouvelle école! Nous sommes restés bouche bée, quand on a appris cela. Nous avons même douté: «Est - ce l'école? Ils bûcheront des livres sacrés?» On a examiné, demandé.  Mais non, ils disent que c`est une vrai école...

Avez - vous remarqué à l'entrée de l'école un môme noiraud au visage rond? C'est mon fils. Il a douze ans maintenant. Il vient de terminer l'école primaire. Je l'ai amené chez Salim - professeur. Ibraї a accepté de prendre le garçon à la maison, chez lui. Il restait encore de l`inscrire à l'école. On est venu à l'école, il y a trop de monde dans la classe. Les petits sont assis à genoux. Eh bien, exactement, comme nous étions assis devant le mollah autrefois. Et de nouveau j'ai pensé: «Ou`est - ce que c`est? Est - ce l'école, si tout est comme au bon vieux temps?».

- Cher Salim, - j'ai commencé. - Voici je vous ai amené mon môme... - Il devait être  qu`il ne me connaissait pas ou ne me reconnaissait pas simplement. Il s'est renfrogné et a regardé par la fenêtre.

- Vous voyez: l'admission est finie. Nous ne pouvons plus accepter personne.

J'ai eu peur. J`au regardé autour avec confusion. Je ne comprends rien. L'école est fondé au quatrième conseil d`aul. Donc les enfants des auls plus proches doivent y faire des études les premiers. Ainsi où est - ce qu`ils doivent faire leurs études, si non dans leur aul?

— Mais mon cher bonhomme - je dis – Nous sommes voisins en effet. Qui vous allez admettre à l'école si pas nos enfants?

— Révéré, laisse les lois, — le mollah - professeur a coupé la parole - Je t'ai dit. Est- ce que ce n`est pas compris?

Selon la nature je suis emporté et me suis fâché tan que je me suis maîtrisé à peine, je voulait prendre Salim au collet, traîner dehors dans la rue et battre de tout mon coeur...

Je suis revenu chez moi avec mon fils, Bekberguen est juste venu à l`aul. Je suis venu chez lui et a commencé à crier:

- Tu sièges dans les Conseils, tu te vantes que tu as le pouvoir, et qu'est - ce que tu a fait de bien? Dis! Tu ne peux pas même fonder l'école pour nos enfants!

Il était ccommodant et patient, le décédé. Je criais et il riait. Ensuite, quand je me suis calmé un peu,il a dit:

- Tu remarques,en effet, Kali, que dans nos institutions il y a assez de mal. Les coquins sont assis partout, les protégés de différents riches... Cependant de jour en jour nous prenons les forces. Le désordre, dont tu parles maintenant, - le tour d'un tel type de gredins.  Mais c`est rien! Demain on va réunir les gens, on va parler, on parler.

Le jour suivant les habitants d`aul se sont réunis. On a commencé à parler de l'école, qu`on l`a fondé dans une place incomfortable et qui le professeur n`est pas la personne qui convient. On a fait du bruit. En effet, on nous appelle la classe des pauvres. Les pauvres peuvent parfois dire des bêtises. Il est arrivé ainsi et à cette réunion. Et la voix commune du peuple était:

- L'école se trouve sur une bonne place. On ne peut pas la fonder nulle part ailleurs. Il n'y a pas de maison convenante.

Bekberguen a bouilli du dépit :

- Eh bien, quels balourds que vous etes! Vous ne comprenez pas votre profit. Est-ce que nous ne vivrons pas sans propriétaire foncier? Est-ce que nous ne sommes pas personnes?... Les sottises! Si vous avez besoin de la maison - prenez la mienne. Je la rends gratuitement! Prenez, mais rendez l'école!

Cependant l'école n`avait pas été rendue à notre aul. Bekberguen allait quelque part, se souciait, tout  cela en silence et une fois il est venu au début du printemps à notre aul, a tous réuni et demande :

- Vous avez besoin de l'école?

- Oui! - nous répondons à l'unisson.

- Eh bien, si  vous en avez besoin, - dit Bekberguen, - on va la fonder dans votre aul. J'ai pu persuader de congédier Salim. Le pouvoir  vous donne de l`argent pour la  construction de l`école.

Apyrmaї, nous nous réjouissions beacoup! On a excité tout aul... On a coomencé le travail. On a commencé à transporter du bois vers la butte. Tout l'aul a travaillé toute l'année mais tout de même on a mis ce bâtiment. Elle se trouve ici maintenant - notre école!

Kali, ayant fini le récit, s'est tu. Tout le monde se taisaient d'un air pensif. Quelqu'un a soupiré:

- En effet, la même année et notre cellule est formé...

- Exactement. Dans la même année... Une semaine avant l'ouverture de l'école il y avait lieu la première réunion de la cellule pendant laquelle Bekberguen a été le secrétaire...

Les gens se sont ranimés, ont commencé à parler de l'école, de l'artel, du travail de  du parti et du Komsomol, des affaires et des soins du conseil d'aul. Plusieurs des réunis étaient les membres du parti. Les élèves de Bekberguen. Bekberguen est mort mais en mémoire de lui il y l'école. L'école en honneur.

L'aul s'est renouvelé. Il a franchi le seuil de la nouvelle vie. Ces gens dans les pelisses calleuses, dans les chapeaux en feutre sont le noyau du nouvel aul, les adeptes persuadés et les constructeurs du nouveau régime. Ils ont survécu avec l`honneur beaucoup d'épreuves, ont surmonté beaucoup de barrières et maintenant avec certitude des combattants endurcis aspiraient aux nouvelles réalisations...

1929

 

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