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Ахмет Байтұрсынұлы
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Maïline Beïmbete «Le beau – frère principal s`est trompé»

25.11.2013 1073

Maïline Beïmbete «Le beau – frère principal s`est trompé»

Негізгі тіл: «Le beau – frère principal s`est trompé»

Бастапқы авторы: Maïline Beïmbete

Аударма авторы: not specified

Дата: 25.11.2013

Depuis que Dosmaganbet a été élu le président, le huitième aul a perdu du tout le repos. Quand les présidents du conseil d`aul étaient Zakir et Zalman, toutes les affaires avec les chefs de l'étranger se décidaient chez eux, à la maison. Ainsi les habitants d`aul n`apprenaient de l'arrivée de volost ou de district qu`après leur départ.

Ce sont les fêtards qui apportaient cette nouvelle ordinairement les premiers, ils venaint à une des maisons du propriétaire foncier pour s`amuser, boire du koumis gratuit et pour bavarder.

- Savez – vous que le mandataire est venu de la ville chez le président du conseil d`aul, - ils disaient. – Il a passé le temps, a mangé et a quitté la maison.

Qui était ce mandataire, pourquoi il est venu - personne ne s' y intéressait. Selon l`avis des habitants d`aul, les mandataires n`étaient que pour visiter les propriétaires foncier, manger de la viande, boire du koumis et "tirer" les autorités d`aul.

Quand Dosmaganbet est devenu le président et à la fois tout a changé. Les mandataires étaient partout. Ils rencontreraient et commençaient à interroger. Et presque chaque jour ils réunissaient les gens pour les réunions.

- Apyrmaї, il est devenu vraiment très difficile de vivre dans le monde, - soupiraient les vieillards, en tiraillant les barbes respectables, - ce n`est pas bien! La jeunesse fait du tapage.

Un jour chaud d`été, quand les hommes honorables se reposaient après le koumis sous l'ombre des yourtes, Dosmaganbet a alarmé tout aul. Notamment alarmer, parce qu`il en plein jour a rassemblé vite toutes les jeunes filles et les jeunes femmes, - on ne peux pas appler un autre mot comme alarmer.

Un  homme, appelé Artykbaї - un vaurien du conseil d`aul - marchait et criait :

- Les filles! Les filles ! Toutes, allez à la réunion!

- La réunion! Que tout le monde vienne! Le mandataire est venu du volost! Il va prendre la parole!

- Et qu`est – ce qui se passe si on ne vient pas? - la femme Demesina s'est intéressée.

- Et si tu ne viens pas, on fera le procès-verbal et te mettra en jugement! - Artykbaї a vite répondu.

- Tais - toi! Que le serpent mette l`oeuf dans ta bouche de l'oeuf! - les femmes ont chuchoté après.

Cependant presque tout le monde est venu à la réunion. Les uns, en effet, ont eu peur du procès-verbal et pour les autres c`était intéressant d'écouter la personne du volost.

- Où est le chef qui nous a convoqué? Celui-là, non?! – disaient les jeunes filles.

- Ce courtaud?!

- Dis, ma chérie, pourquoi il a besoin de nous? - marmottaient les vieilles édentées, en tiraillant la touffe de laine. - mon Dieu, qu`est – ce qui se passe dans le monde?! Même les femmes ne peuvent pas vivre tranquillement...

Les vieillards à barbe blanche, les djiguites à barbe noire, les blancs-becs, les roublards, les fainéants dans les longues chemises, dans les culottes de toile et les caoutchoucs en cuir, en grattant pleins, du koumis, ses ventres – tout le monde est venu à la réunion. L'ombre de la pauvre masure louchée de Douїsenbaї s`est trouvé évidemment insuffisant et pour la moitié de tous réunis. Beaucoup de gens devaient s'installer en plein soleil, en se cachant du soleil brûlant avec du surtout ou du gilet.

La jeune fille délurée aux yeux noirs avec des gouttes de la sueur sur le bout du nez, discutait vivement quelque chose et faisait rire des femmes qui l`entouraient.

- Eh bien, c`est assez, Bikasap, - on l`a remise à sa place, comme si elle était la jeune femme la plus raisonnable. – Ayons honte... Ils entendront.

- Porquoi honte?! - ne se calmait pas Bikasap. – nous ne venenos pas à leurs réunions. On a inventé la réunion pour les femmes et ils y sont venus aussi!

Les visages des vieillards sont maussades, mécontents. Comme si on les a réveillés et demi - endormis a fait venir ici.

- Où  est le président du conseil d`aul ? Pourquoi on ne commence pas ? – un des vieillards a grommelé.

- Ne inquiétez - vous pas, Baїeke... Pas toutes les femmes sont venues, - avec le sourire a remarqué Artykbaї.

Voilà ce qu`on avait en effet: Artykbaї, bonne à rien,  se permet de faire la remarque à Baїmaganbet. Respectable Baїeke l`a regardé avec irritation. S`il pouvait, il percerait avec une flèche ce gredin!

- Qu`est – ce que cela signifie, «pas toutes les femmes sont venues» ? - Kekebaї a dit et a allongé les jambes d'une manière provocante - Elles sont assises là... On ne peut pas réunir tout le monde, commence!

Dosmaganbet est sorti précipitamment  de la masure de Doujsenbaї. Il a échangé des coups d'oeil avec les jeunes, leur a cligné de l'oeil imperceptiblement et ensuite il a vu les vieillards et s'est renfrogné.

- On n`a appelé à la réunion que les femmes. S`il fait chaud pour les vieillards, s'il vous plaît, ils peuvent aller à la maison, - il a dit.

- Tu nous chasses?! - a montré les dents Kekebaї, en se préparant à commencer la querelle, mais le président du conseil d`aul a répondu tranquillement et avec discrétion:

- Je dis à ceux qui s'empressent. Et ceux qui souhaitent, ils peuvent rester jusqu'au soir.

- Mon Dieu! Qu`est – ce qu`on doit écouter?! - a soupiré Baїmaganbet.

Le vent fou qui errait entre les maisons, a soufflé soudain et ébouriffé la barbe soignée de Baїmaganbet, comme celui - là a voulu se moquer de lui avec le président du conseil d`aul caustique.

Dosmaganbet a déclaré que la séance était ouverte et a donné la parole au mandataire du volost. Un jeune homme de haute taille et au visage gris avec un portefeuille immense est sorti au milieu et d'un air sombre, a jeté un regard en dessous sur la foule, comme s`il se demandait lui-même: « De qui est – ce qui j`ai besoin?» S'étant mis face aux femmes, il а fouillé dans le portefeuille a sorti quelques papiers. Les jeunes femmes qui étaient assises à une certaine distance, se sont avancées vers lui et se sont mises à examiner avidement le nouveau mandataire .

- Quelles éhontées que nos femmes sont devenues, - a remarqué une femme au face ronde et s'est détournée.

- Pouquoi elle nous gronde? - ont fait du bruit les jeunes filles qui entouraient Bikasap. - On nous a appelés et nous sommes venues...

- Chers camarades, - le mandataire a dit. - «L`apprentisage est la lumière si non ce sont les ténèbres» - on dit ainsi parmi les gens. Notre grand professeur Lénine a légué que n'importe quelle ménagère ou cuisinière sache diriger les affaires d'État...

Ayant marqué tous les avantages que l`éducation donne, le mandataire a dit ensuite qu`ils  vont à créer dans les auls des écoles pour  liquider l'analphabétisme et tous les hommes et toutes les femmes doivent y aller. Et maintenant il rédigera la liste de tous les intéressés.

- Tout est clair? Est – сe qu`il y a des questions seront ?

- Il y a longtemps tout nous est clair, - s'est fait entendre le petit rire parmi les hommes.

- Demandez  -  lui, si c`est obligatoirement d`y aller et faire des études ou à volonté? – un homme au visage noir a donné la voix agile qui é le bord.

- Demande, demande toi-même! Ou tu n`as pas de langue?

- Mais non, j`en ai...Je m'intéresse...

- Personne n'oblige pas à faire des études. A volonté.

- Alors... Ma femme cadette et la bru ne souhaitent pas à faire des études.

- D'où vous le savez?

- Je sais si je le dis. Si je dis qu`elles ne souhaiteront pas, donc elles ne souhaiteront pas.

Le mandataire s'est remis à tout expliquer avec le dépit.

- Non, gentil, - persistait l'homme agile, - si tu les forces, c`est ton affaire et ainsi elles n'iront pas.

- Le camarade! Permets - moi! – un homme bronzé de grande taille a dit en s`adressant au mandataire.

Il a enroulé les bouts des moustaches pompeuses et a regardé la foule et souri:

- Moi, je connais mon aul, mes camarades, je le connais. Qui pense quoi et qui veut dire quoi, je le sais aussi. Bien sûr, monsieur mandataire, vous etes envoyé ici, et nous, certainement, n`avons rien contre. Mais cependant, autant que je sache, dans cet aul il n`y a pas de ceux qui brûlent de désir de faire des études. Mais dans chaque maison il y aura sans faute un petit garnement. Si ceux – сi font des études - nous vous dirons merci. N'est-ce pas, les vieillards?

Il a examiné fixement tous qui étaient là et les hommes qui étaient assis par un demi - cercle, ont acquiescé d'un coup et ont fait un boucan.

Les femmes se taisaient, cependant. En scintillant les yeux, elles échangeaient des regards avec émotion. Qui va dire encore quelque chose? Qui va prendre la parole?

- Et porquoi les femmes se taisent? - a demandé Dosmaganbet. – Ou elles ne souhaitent pas vraiment à faire des études? Alors dites - le directement.

-  Pourquoi vous demandez les femmes? Qu`est – ce qu`elles peuvent dire?- le juge a bougonné ancien avec mépris.

Les jeunes femmes ont remué. Certaines d`elles poussaient Bikasap. Elle a rajusté son foulard  de tête , l`a rejeté en arrière  et s`est avancée.

- Le beau-frère principal ne sait pas! Personne de nous n`a dit qu`on ne souhaite pas apprendre. Apprendre à lire et à écrire... C`est nécessaire, pourvu qu`on trouve le professeur. Toutes ces femmes veulent apprendre... Mais qu'ils disent, elles ont des langues.

Les femmes ont rougi, se sont troublées, ont baissé les yeux, ont baissé les têtes. Mais on pouvait sentir que les mots de hardi Bikasap leur ont plu.

Les vieilles d`aul, les chefs de file se sont levées et ont écarquillé les yeux sur elle avec colère.

- Qu'est – ce qu`elle dit?

- D'où est cette dévergondée?

- Où est son mari ?

Plusieurs se sont tournés vers un homme noir comme du jais au nez crochu, ce djiguite aux cheveux clairs et lui ont braqué ses regards noirs. On pouvait entendre:

- Où ta femme se mêle – t - elle?

- Vous voyez, elle veut faire son chemin!

- Donc il y a seulement une femme ainsi dans notre aul!

Le djiguite aux cheveux clairs est resté bouche bée, s'est perdu. La sueur ruisselait sur son visage. Les moqueries le touchaient et étaient très douloureuses pour lui. Il a sauté et grommelé sévèrement :

- La femme, va à la maison!

- Toi, tu t'es déjà ennuyé?! - s'est intéressé avec enjouement Bikasap. – nous venons d`arriver de la maison, en effet...

Le mari offensé s`est fâché entièrement. Il s'est perdu en même temps. D'habitude les maris ne se gênent pas avec les femmes dans telles situations, c'est-à-dire les battent tout simplement. L`homme ne pouvait inventer rien d`autre maintenant.

- Ah... - il a lâché un juron mal et ayant serré les poings, s'est jeté à la femme, mais une forte main de quelqu'un l'a repoussé.

- Plus doucement! Il ne faut pas battre!

- Pourquoi?! Pourquoi tu me pousses dans la poitrine? - l'époux offensé s'est mis à hurler. Artykbaї le retenait. Et maintenant les autres ont hué de tous les côtés.

- Qu`est – ce que tu fais? C`est sa femme et non la tienne!

- Il n'y a pas de loi qui permet de battre la femme!

- Allah! Allah! Quelle honte! Quelle honte! Comment on peut intervenir dans les affaires du mari et la femme? - s'indignaient et se pinçaient pour les joues de la vieille.

- Laisse, Artykbaї, - ayant pâli, a crié Dosmaganbet. – On va regarder, comment il la frappera... Eh bien, eh bien, essaie!

La colère de l`homme a éteint à la fois, a reflué. Il ne bougeait pas, a clignoté, a clignoté, comme l'enfant offensé, qui va pleurer à l'instant, et, s'étant détourné, il est allé vers la maison.

Alors Dosmaganbet a examiné les réunis.

Qu`est – ce qui se passe? Pourquoi on lâche la personne, comment le chien? - il a crié. – Qui a appelé ici les semeurs de discorde, ces vieillards? S`ils sont venus - ils seraient assis ainsi, sans bouger.

- Toi, Dosmaganbet, ne hurle pas trop! Pour sûr, tu n`es pas le chef ... - Bajmaganbet a commencé, mais cette fois le président du conseil d`aul l'a coupé sans gêner.

- Bien, cher révéré! Nous savons que tu as été juge autrefois. Mais cela, en effet, était pendant Nikolaї. On ne pas besoin de tels juges maintenant. Il est suffit de troubler  le peuple, il vaut mieux aller à la maison sans demander.

- Ecoute, Dosmaganbet! A qui tu le dis?

- Je vous le dis! Vous - avez compris? Allez, allez, révéré. Ici, ce n`est pas la place pour les conversations futiles.

Le mandataire s'est renfrogné sévèrement et en jetant des coups d'oeil sur Baїmaganbet, s'est préparé à noter quelque chose. Le juge ancien qui  n`a  été timide devant personne dans la vie, ici soudain s'est affaissé considérablement. Il a senti, comment la foule s'est tue soudain étrangement, personne ne voulait intercéder pour lui. Si le président du conseil d`aul veut, ainsi cette foule prendra sa partie. Maintenant l'ancien chef  l`a compris particulièrement clairement.

En se taisant, il s'est levé et est allé. Après lui quelques vieillards sont sortis,  comme les chameaux sur le pâturage.

Le mandataire a commencé à inscrire les intéressés.

- Kalampyr, tu t'inscris?

- А toi, Koumisaї?

- Inscris, s'il te plaît, et mon digne époux, - a souri Bikasap.

- Mais il est parti furieux contre tout le monde!

- Mais tout es bien, nous nous réconcilierons. Il est sans rancune... Dans quelques jours on a ouvert l`école pour la liquidqtion de l'analphabétisme dans l'aul de Saken. Une quarantaine de personnes sont venus à la première leçon...

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