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Ахмет Байтұрсынұлы
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Moustafine Gabiden «Millionnaire»

25.11.2013 1502

Moustafine Gabiden «Millionnaire»

Негізгі тіл: «Millionnaire»

Бастапқы авторы: Moustafine Gabiden

Аударма авторы: not specified

Дата: 25.11.2013

La première partie

1

La réunion en kolkhoz d’Amangelda durait longtemps. Le grand-père Mamette qui est gardien et qui aime tenir son bec publiquement, a même dit son mot. Le babillard Beysen a eu le temps de prendre la parole par deux fois. Le débat a dégroupé les gens. Quelques gens ont voté Jackyp, d’autres ont voté Jomarte.

Jomarte : Notre Jackyp a peu de l’ambition.

Il nous entraîne en bas par sa suffisance. Un grand désir requiert des grands moyens. Allez mes amis ! En marche ! Une longue route est mesurée par des grandes pas, et vous et moi, nous devons aller par le plus long au futur, mes amis.

Jackyp : où t’arraches-tu, l’insensé ? C’est l’abîme devant toi...

Beysen (à Jomarte) : Au début remontes-toi sur les défilés lesquels Jackyp a pris le dessus !

La réunion passait tempétueusement, mais le président Jackyp-otagasy ne s’est pas empressé de poser la question au vote.

-Parlez tout son soûl, a-t-il dit, et il n’était pas comprend si c’était l’ironie qui a résonné dans sa voix, si c’était agrément.

Il s’est muré dans son silence d’une façon quelconque, a été assis avec les yeux baissés par habitude et il a apparu qu’il écoutait ses opposants et ses alliés au même degré apathiquement, et seule sa face maigre et teint cuivrée a passé au coloris rouge brun.

 , dis nous toi-même que nous décidons – se sont les voix entendues enfin.

Alors, Jackyp s’est dressé en pied lentement et a dit séparément :

La majorité décidera. Mettez les bras en l’air ceux qui votent pour prendre le projet qui a été adopté par le gouvernement.

Le projet déposé par Jackyp au nom du gouvernement a été pris. Jackyp a fermé la réunion. Resté seul il s’est assombri. Oui, la réunion l’a patronné, mais les débats fervents ont laissé l’ombre sur son âme parce que beaucoup de kolkhoziens ont voté contre ce projet. Il asseyait en pensant de la réunion quand Jomarte est rentré au bureau.

Ne m’en voulez pas, - a Jomarte dit bravement s’en approchant du président, - mais j’irai à la région et ferrai tout pour ne pas adopter le projet.

Jackyp l’a fait voir la chaise :

-T’assieds-toi pour un moment.

Jomarte s’est assis docilement. La fièvre du débat récent ne s’est pas refroidi et le sang a scintillé sur ses joues. Il a tardé éco[1]uter le discours de Jackyp et sortir. Mais Jackyp n’était pas pressé. Il s’est assis à poste fixe et faisait craquer ses doigts. Il était silence. Les chiens d’aoul ont mêmes fini donner de la voix.

-Je suis cinquante-deux ans, - a Jackyp dit enfin. L’expression morne est resté sur sa face : il clignait ses yeux et son chaque mot sonnait clairement et brusquement. – Je suis le président de notre kolkhoz pendant quinze ans. Quand j’ai reçu le kolkhoz, il y avait trente maisons et maintenant il y a cinquante. Il avait trente pièces de bétail et maintenant il y a dix cent pièces ; trente hectares de la semence ont devenu quinze cents hectares. Est-il vrai ?

- C’est vrai, - a Jomarte répondu.

- Alors, de quoi peu l’ambition ont-ils parlé ici ? Pourquoi pensez-vous que j’entraîne le kolkhoz en bas ?

- Les progrès sont mesurés non seulement par le passé mais par le futur.

La conversation a fini comme soi-disait qu’elle a été coupée par le couteau.

-Eh bien, je vois que nous ne passerons un accord – a Jackyp dit enfin et est sorti du bureau.

Les étoiles ont brillé au ciel sans lune. Les pléiades ont encore passé le zénith. – Jackyp marchait, en prisant avidement l’air de gel frais. Il était calme, seul la neige a crissé. Aoul a dormi au milieu de la steppe large blanche comme si le bébé emmailloté dans le berceau clair. Jackyp, après avoir décéléré, regardait tout autour. Il a tenu de la meure près du berceau. Il a vu à nouveau en imagination la construction de chaque maison. Les arbres l’ont rappelé les temps quand ils ont été sautelle.

-Tous cela n’a pas existé dès avant et maintenant il y a beaucoup de choses, - a Jackyp dit in petto d’un air pensif.

Oui, tout cela a grandi aux yeux de Jackyp. Il était chargé de tout cela, chaque détail a été important et pertinent pour lui seul. Il a été sûre sincèrement que son kolkhoz n’avait pas les défauts. Il n’écoutait que merci des kolkhoziens et du gouvernement jusqu’à nos jours. Deux récompenses honorifiques qui ont été déposants de sa gloire, éclataient sur le caisson de Jackyp. Et maintenant il a été sûre que son autorité était à toute épreuve. Mais l’anxiété ne le laissait pas.

 L’attitude de Jomarte effarait. C’était pourquoi Jomarte a été son suppléant et son ami familier. Pourquoi a-t-il fini comprendre Jackyp ?

Jackyp n’a jamais agi à la légère ; il a tourné sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Il a été sûre que son expérience amoncelée pendant des ans était irréprochable et le kolkhoz élevé par lui affectueusement n’avait pas équivalent. C’était pourquoi tout ce qui lui a dit qu’il a fallu bonifier le kolkhoz lui semblait le lion affolé qui se jetait la lune avec la bravoure écervelée.

« Si tu donnes libre cours à cette pensée folle, - a Jackyp pensé, - et tu tomberas l’abîme ! »

Engouffré par ses pensées il a trébuché tout à coup. Il a penché et a tiré une torche de la neige.

-Cela servira à quelque chose, - a-t-il dit et a porté la trouvaille à la forge.

Maintenant il a été retenu pour examiner les voitures. Les voitures réparées se sont trouvées à une certaine distance en davantage que ceux qui attendait la réparation.

« Ils se gouvernent bien. Ahmette est du bravo, il profite tout », - a Jackyp pensé avec plaisir.

Tout à coup, il a écouté le ronflement calme. Jackyp est allé au grenier considérément dont le ronflement venait et il a vu son ami de kolkhoz et son homologue, le gardien Mamette. Mamette dormait en paix. Jackyp s’est approché à pas de loup et s’est penché avec toute la force sur son ami dormant.

-Au secours ! Au secours ! – a Mamette hurlé.

-Berk, chaytan ! Tu hurles comme le connard, a Jackyp dit s’en levant.

-Tu délires?! A quoi bon tu fous les boules à moi ?

-Est-ce que tu dois dormir ?

-Alors, je me suis assoupi d'une manière quelconque, - blanchissait Mamette avec embarras.

-Il faut dormir à domicile, un vieux drôle !

-Et tu, un vieux viveur, tu traînes seulement les rues à l’heure du loup !

-Très bien, regarde, ne dors pas en plus, - a Jackyp dit et après avoir révisé la serrure du grenier, il a bouclé lentement le bâtiment. Mamette marchait à la suite de lui. De quoi a-t-elle fini la réunion ? – a-t-il demandé. J’ai quitté longtemps et vous avez resté.

-De quoi a-t-elle fini la réunion ? Notre projet a été adopté, - a Jackyp répondu.

 

-Voilà ! Et ce Jomarte n’en a parlé qu’à sa tête. Qu’il ait dit ! Je veux ! Est-ce qu’il a dit que tu as peu de l’ambition et entraînes en bas le kolkhoz ? Oh, que les péchés humains soient ! Alors, qui a réveillé en sursaut notre kolkhoze ?

 

-N’importe ! Mammette, c’est une jeunesse.

 

-Et Ahmette ? A-t-il rajeuni aussi ? Ils ont eu quelque chose dans la cervelle.

Jackyp n’a rien répondu et a poursuivi son chemin. En passant la maison du feurreur Ahmette dénommé par Mamette, Jackyp s’est rappelé que Ahmette n’était pas à la réunion aujourd’hui. Est-ce qu’il est tombé malade ? Les fenêtres dans la maison du feurreur ont été éclairé et Jackyp a décidé de le visiter.

S’étant approché, Jackyp a vu le cheval attaché près du porte. Il a connu le cheval rouan d’Ahmette ; il s’est mis en sueur et a gelé à blanc complètement. Le chien de berger a donné de la voix et Ahmette est sorti lui-même à la voix.

-Qui est là ? – a-t-il demandé. – Est-ce toi, Jackyp ? Que s’est-il passé ?

-Il n y a pas de souci, - a Jackyp répondu à haute voix. – Et pourquoi tu, notre riche, as-tu traqué le cheval comme ça ?

-Hà, je ne veux pas cette richesse, - a Ahmette grommelé et a accompagné Jackyp dans la maison.

 La table a été dressé, le samovar éclatant faisait du bruit gaiement. La femme d’Ahmette, Zylykha a porté la gueulardise et s’est mise à verser le thé.

-Donnes-nous deux coups de saumâtre, - a Ahmette dit, - parce que je suis frigorifié et fatigué.

Zylykha est sortie et est rentrée tout à l’heure, portant la bouteille de la vodka et le morceau du mouton gras.

-Il est évident que vous deux sont de mauvais poil, - a-t-elle dit gaiement, - buvez en peu pour la consolation.

-Et pourquoi notre riche est-il de mauvais poil ? – a Jackyp demandé.

Et Zylykha n’a pas eu le temps de répondre quand Ahmette a dit :

-Va au diable, ma richesse ! Il n’y a personne pour avoir l’oeil sur cette richesse. Les enfants sont encore jeunes, et ma femme et moi, nous sommes en kolkhoz du matin, mais nous avons beaucoup de bétail. Sûr et certain : si nous n’avons pas l’oeil sur le bétail, il disparaîtra. Et voilà, aujourd’hui, j’ai compté qu’il n’avait pas une vache ; Je la cherchais pendant longtemps de par la steppe – et tous ses efforts ont été vains. Ce que c'est que de nous ! Il faut croire que la trombe ou le chaytan l’a emporté.

-Elle se trouvera. Elle badaude n’importe ou.

-Je ne peux pas laisser la forge à cause de lui. Je n’ai pas le temps de cavaler après lui. Qu’elle soit le museau baveux, que peut-elle ?

Jackyp riait, basculant par tout le corps :

-Est-ce qu’il peut s’offenser du bétail ?

Ahmette s’est assis sans rien dire pendant quelque temps, comme si pensant de quelque chose, et, tout à coup, il a dit bravement :

-Si tu veux savoir la vérité, je m’offense de toi, Jackyp. Si la vache ne s’est pas écartée, ma femme et moi, nous avons perdu le repos tout de même. Ce salopard a supprimé notre repos et quiétude.

Jackyp a continué à rire :

-Voilà et plais aux gens ! Tu as fait fortune et tu es mécontent, et si tu n’as pas fait fortune – tu aurais aussi été mécontent.

-Un moment ! – l’a Ahmette coupé sec. – Tu ne me comprends pas. Le kolkhoz s’est grandi, a fait fortune. Mais réponds-moi : est-ce que nous nous gouvernons cette richesse comme ça ?

-Qu’est-ce que tu veux, mon cher ?! Dis-moi, je ne te comprends pas !

-Et je vais dire. Dis ! Voilà, nous mettons de l’argent à la caisse d'épargne et, quand il faut, nous allons et les recevrons. Nous déposons aussi les obligations et payons cela. Pourquoi nos kolkhoz ne faisons-ils pas comme ça ? Va pour le ferme engage les kolkhoziens pour pacager, faire la cour au bétail, le grandir, et tu prends le payement de nous pour cela.

-Ouille, ouille, ouille ! Qu’est-ce qu’il dit ? – s’est étonnée Zylykha et elle a pincé elle-même par sa joue.

-C’est à lui et Jomarte qui veulent passer au communisme rapidement, - a Jackyp répondu.

-Tu, ma chérie, ne comprends pas, - a Ahmette dit en colère. – tu es esclave de ton ménage. La richesse accumulée dois réjouir, mais tu et moi, nous avons beaucoup de soucis. Accumuler – souffrir, et après avoir accumulé, est-ce que nous devrons souffrir aussi ? Cela ne mène à rien.

Ils ont fermé les bouches. Ahmette a rempli les verres encore une fois. Le pleurer a entendu de la chambre voisine, et Zylukha est sortie pour calmer l’enfant. Quand elle est rentrée à la chambre, Ahmette a reconduit le discours coupé :

-C’est vous qui aimez me plaisanter, vous me rapellez le riche de kolkhoz. C’est la richesse qui m’a étudié les pensées lesquels je t’ai partagé.

-Est-il possible que Jomarte t’a étudié à ses pensées ? – l’a Jackyp coupé sec tout à coup.

Ahmette a regardé Jackyp et continuait d’un air agacé !

-Ce n’était pas Jomarte, mais c’était notre vie de kolkhoz m’a étudié penser de demain. Eh bien, Jomarte propose beaucoup d’idées intéressantes. Voilà, maintenant l’enfant s’est mis à crier, je me suis rappelé Jomarte à ce moment. Il est dans le vrai : nous n’avons pas mis en place l’éducation de nos enfants. Et il faudrait. Nous pourrions convertir nos écoles maternelles et les pouponnières au paradis. Et Jomarte a vérité dans d’autre chose : il est temps à notre kolkhoz de passer à l’électricité. Elle malléera et cuisinera et même récoltera le lait. Porquoi n’avons-nous pas forcé l’électricité travailler jusqu’à présent ? Beaucoup de mots de Jomarte tiennent à mon coeur.

-As-tu fini ? – a Jackyp demandé ; il se contraignait de peu.

Ayant regardé Jackyp, Zylykha a mis dans le mille son état.

-Ca suffit... a-t-elle soufflé à l'oreille de son mari à voix basse ;

-Je garde le silence, - a Ahmette répondu.

Et alors, Jackyp a dit :

-Il y a un proverbe « La brebis pâtit du suif ». Et j’ai regardé la brebis qui pâtit du suif. Tu pâtis de la vie riche. Est-ce que vous délirez ? Est-ce que tu me demandes d’établir le communisme à partir d’aujourd’hui ? Mais, il faut se mettre aux tâches lesquelles peut être résolues. Retourne-toi, te rappele-toi que c’était cinquante ans en arrière ! Qui a tourné le cheval vers ta maison ? Et aujourd’hui tu fais le monsieur. Or, nous ne marchons pas mais nous trottons. Et si nous passons au galop, il faut tomber... Nous prenons le dessus si nous allons calmement.

-Eeeeehhh... – a Ahmette étendu, - Je suis né avec toi la même année, je me suis grandi en compagnie de toi,  et il vient que je ne t’ai pas déchiffré jusqu’au présent : -  J’ai pensé que tu aurais bosselé l’acier, mais n’aurais pas effondré toi-même, et il se trouve que tu es fonte cassante.

Zylykha a perdu l’esprit avec étonnement.

-Ouille, quelle est honte,... – parlait-elle de peu. – Ils ne se disaient un mot blessant pendant toute la vie, et qu’est-ce que passe ici maintenant ? Est-ce qu’ils badinent ou parlent sérieusement ?

-Pour rire ou pour faire injure, - dit Ahmette, - mais nous nous avons parlé tout ce qui avait accumulé dans l’âme, - a Jackyp dit et s’est relevé.

Zylykha a été couvert de confusion davantage encore :

-Reste, Zilkara, reste en peu...

(Zilkara est la pierre noire, on a nommé Jackyp comme ça pour rire pour sa face teint cuivré et le caractère courageux).

-Non, Zylykha, il est déjà trois heures. Il est possible que ma vieille m’a trouvé le temps long, - a Jackyp dit, s’en approchant du porte.

Après la réunion le bavard Beysen a raccompagné la femme de Jackyp, Irysjan, est entré à la maison, en continuant la conversation, commencée en cours de route avec ardeur. La viande du cheval a bouilli dans la cuisine et son fumet chatouillait le nez de Beysen. Mais, car Jackyp n’est pas encore rentré, on ne retirait pas la viande de la chaudière, et Beysen continuait bavarder sans garder le silence.

Je comprends qui est le but de Jomarte, - a-t-il dit.

Irysjan était silicieux tout le temps, il a apparu qu’elle écoutait Beysen indifféremment, mais elle a mis la puce lors de ces mots :

-Quel est son but ?

-Il est clair : il veut devenir le président.

-Pour quelle raison penses-tu comme ça ?

-Est-ce que tu as écouté que Baymaken disait pendant la réunion : « Aujourd’hui, Jackyp est devenu les entraves sur  les pieds du kolkhoz ». Dis-moi, qui est-ce qu’il a voulu désigner à la place de Jackyp ? Jomarte, sûrement... Or, combien de bien Jackyp a fait à Baymaken ! Il est possible, qu’il n’a fait autant de bien à personne. Et, je ne même parle pas de toute l’aide que Jackyp a fait à la famille de Baymaken quand le dernier était à la gare. Et quand Baymaken est rentré de l’armée, Jackyp lui a donné la vache avec le veau et trente pouds du pain. Mais, il est évident que ce qui a arrivé à saturation, commence faire le monsieur et oublie tout le bon.

Irysjan n’a pas écouté en plus. Sa face jaunâtre et tapée a bruni. Ayant froncé le sourcil, elle s’est élévée et s’est mise à dresser la table. Beysen a compris qu’il était tombé dans un piège et il a passé à ses nouvelles d’habitude. Beysen toujours savait beaucoup de nouvelles. Il a plu tôt appri ou la vache avait mis bas, qui avait apporté les marchandises de la ville et qui avait été visité les parents.

-Il est apparu, que la femme de Baymeken a avalé un pépin, - a-t-il dit tout à coup.

Irysjan s’est mise à rire :

-Tu bavardes encore, dissipé !

-Dieu voit que c’est la vérité. Aujourd’hui elle est venue à ma femme et lui a demandé le fromage verjuté.

-Moule, je te dis ! Cela ne te convenir.

-Qu’est-ce que cela signifie ? Je ne jure pas et ne fais pas des garots.

Voilà, la conversation a fini. Janatte est sortie de la chambre voisine. La fille adulte, un seul enfant, elle a été dans cette famille non seulement la fille favorie, mais le fils et l’hôtesse honorable. Maintenant, elle a apparu fatiguée. Il est évident, qu’elle planchait les livres. Ayant regardé par ses yeux noirs comme le cassis et sérieux la mère et Beysen, elle s’est mise à se promener dans la chambre.

Il est apparu maintenant que la lampe l’éclairait seulement. La lumière d’abat-jours a fait la face blanche-rase de Janatte plus claire, et le nævus sombre sur la joue droite a apparu plus adorable. Parfois,  ses sourcils noirs, écarté largement, comme les ailes de la hirondelle, se renfrognait et les ridules se ridait sur le front haut. Ayant enlevé ses mains au dos, elle tripotait ses nattes, qui tombaient au-dessus de genoux. Elle a pris de sa mère sa face allongé de peu et le nez droit et délicat ; mais sa peau pâle et le noir clair de ses yeux ont donné le charme spécifique à sa face qui était familier ni à son père ni à sa mère. Sa marche a été grave, exactement comme son père a eu. Son caractère a ressemblé à sa mère at à son père : parfois elle a eu la dent dure, parfois elle a été sensible, parfois elle a été sérieuse de beaucoup, parfois elle a été gaie et insouciante. Elle a eu vingt ans. Selon son âge il a dû encore étudier, mais elle a fini deux cours par un an. Sorti de l’institut un an plus tôt, elle a été appointée directrice de l’office des études de l’école secondaire dans son kolkhoz natal « Amangeldy ». Janatte a eu exigence de soi-même vraiment. Voilà et maintenant il est après minuit, elle vient de se lever de la table, et, il est évident que les pensées troublées n’ont pas rompu leurs accolades. La mère, qui s’est habituée comprendre sa fille, la suivait sans rien dire, ayant peur s’opposer sa mélancolie. Beysen a même gardé le silence. Mais, voilà, Janatte a regardé le pendule.

-Pourquoi Jakem retarde-t-il comme ça ? – a-t-elle dit sans appeler personne.

Tout le monde a nommé Jackyp gentiment Jaké, et Janatte a commencé à le nommer Jakem, « Moi Jaké ».

Malgré que la question de Janatte n’a été adressée à personne, Irysjan a dit en bas :

-Qui a vu le fin de son travaille ?

Dans la maison à trois pièces de Jackyp, la plus large chambre a été la chambre centrale où cette conversation passait, c’est pourquoi elle sert non seulement comme la salle à manger, mais comme le salon pour recevoir des visites. Les gens sont fréquemment venus chez lui. Les lits bas de planches se trouvent le long des murs de cette chambre. Ils laissaient un passage seulement dans d’autres chambres. Les lits de planches ont été couverts par la thibaude façonnée de travail suunduque et un grand tapis avec le décor compliqué, tissé par les tapissières savantes d’alma-aty. Il a pu de prendre la place sur les lits de planches sans salir la thibaude par la chaussure.

Irysjan s’est assise au sein des lits de planches, près de la place d’honneur. Janatte s’est approchée de lui et s’est assise côte à côte, ayant allongé les jambes et en empressant ne pas friper une robe. Elle a regardé sa mère attentivement, ayant bousselé un long cou blanc dépassé le col bas de sa robe grise quadrillé. L’amour câline s'est irradié dans son regard. Ce n’a pas été le regard de l’enfant qui regardait sa mère. C’était le regard de la mère qui regardait son enfant chéri. Il est vrai, parfois Janatte a regardé ses parents comme s’ils étaient ses enfants. Ils ont déjà passé une longue route, mais le chemin difficile a mené. Elle a vu l’absence des études et elle a tâché leur passer tout, ce qu’elle savait elle-même. Janatte a été la gloire et la consolation d’âmes de Jackyp et Irysjan ; et ils lui ont veillé comme un petit enfant, en parlant leur-même qu’elle était inexercée et qu’elle n’a pas vu la vie qui était tombé en leurs partage.

Dans cette famille unie, beaucoup de choses n’ont pas été prononcées à haute voix, car ils ont mis le doigt sur l’état d’esprit et les désirs de l’un l’autre selon le mouvement de lèvres et sourcils. Et maintenant, en scrutant la face de sa mère gentiment, Janatte a remarqué le souci de sa mère. Janatte a pris le menton de sa mère, l’a basculé sur le dos, et elle a demandé en souriant :

-Pourquoi te chagrines-tu, ma mère ?

-Je ne chagrine pas, ma fille...

-Si tu veux, je te joue quelque chose.

-Eh bien, joue !

Janatte s’est levée vite, est entrée dans sa chambre et le son du piano ont été entendus de là.

-Il est en retard... – a Irysjan dit à voix basse et s’est aussi levée.

Elle est sortie dans une cuisine et rentrée, elle a porté le plateau avec la viande cuite. Beysen, qui a couché sur le bord du lit de plancher, a levé sa tête. Sans attendre l’invitation, il s’est levé, s’est lavé ses mains et s’est mis à couper la viande gravement sans oublier de jeter chaque seconde morceau à son bec, sans finir bavarder.

-Quand arrangerons-nous la destiné de notre Janattejan enfin ? – ses deux joues allaient meule de dessus. Il a broyé vite avec ses dents la viande.

Est-ce qu’il signifie que tu as trouvé le fiancé honorable ? – a Irysjan demandé malicieusement.

-Il semble qu’elle s’adresse à Jomarte bien... – continuait-il. – Eh bien, Jomarte est sérieux djiguite. Il était bien de boucler cet affaire.

-De quoi parles-tu ? Est-ce qu’elle doit être sa seconde femme ?

-Il ne peut pas habiter avec Alma en plus, leur vie jeunesse a perdu.

-Que bavardes-tu ? Janatte et Alma sont les camarades. Ils habitent en parfaite harmonie. Passe, personne n’écoutera pas tes mots, excepté moi, - a Irysjan dit en colère.

Elle a su de quoi elle parlait : deux filles Alma et Janatte, née par une seule mère, ont grandi en aoul. Elles sont devenues des amis dès l’enfance, ont étudié ensemble, se sont faites confiance les secrets, se sont partagées des idées.

Si Janatte saura ce que tu as dit d’Alma ; - a Irysjan rajouté, ayant regardé Beysen sévèrement, - tu n’oseras déjà passer son nez dans notre maison !

Beysen les a visité fréquemment et il est arrivé toujours à la régalade. Jackyp n’a pas aimé les drôles, mais en sachant l’ingénuité de Beysen il ne lui a pas reproché sa fainéantise et il lui a déjà adressé parfois, et en écoutant ses nouvelles, il riait de bon coeur. Et car Jackyp n’a pas eu le temps dans la journée, Beysen est venu le soir. Mais aujourd’hui Jackyp a été retenu en plus et Beysen est sorti sans l’attendre.

Irysjan s’est assise dans la chambre de Janatte et écoutait la musique, quand la neige a craqué dans la cour et Jackyp marchant de pied ferme est entré à la maison. Janatte a couru à l'encontre de son père. Elle lui a aidé de quitter ses habits et a mis le revêtement.

-Pourquoi avez-vous retardé comme ça ? – a-t-elle demandé son père.

-Les affaires... Et voilà j’ai visité en cours de route à ce crâneur et a veillé tard, - a Jackyp répondu.

Janatte s’est avisée qui son père nommait « crâneur », mais elle n’a pas pu comprendre s’il badinait ou disait sérieusement.

-Je ne mangerai pas, apporte-moi mieux l’oreiller, - a Jackyp dit a sa femme qui a été pour servir.

Ayant regardé son père, Janatte a aussitôt compris qu’il a été dérangé. Irysjan a apporté l’oreiller à son mari et s’est levée, quasi en attendant qu’il parlait à lui de quelque chose importante. Jackyp a frotté sa face par ses paumes, s'est accoudé l’oreiller et a regardé Janatte.

-Veux-tu dormir, Janattajan ?

-Non.

-Est-ce que tu as déjà fait un somme, ma vieille ?

-Non, je ne suis pas arrivée à dormir. Ce drôle Beysen m’a barré par ses bavardages. Il vient de sortir.

-Il t’a tenu en corps de nouvelles. Eh bien, si tu es repue de ses nouvelles, va au lit. Et tu, Janattejan, va ici.

Janatte a pris la place près de son père. Jackyp gardait le silence, en flottant sa chevelure et l’en baisant parfois son front. Oui, il a été content de sa fille et il a rendu grâces à sa destinée. Il a été particulièrement gracieux dans les jours comme aujourd’hui, quand les pensées sévères l’ont assiégé. Irysjan a su cette habitude de son mari et alarmée, elle ne l’a pas quitté malgré son envie de dormir.

-Quelle époque! – a Jackyp dit enfin. – Chaqun cherche le piège. Est-ce que j’ai assez de forces pour militer ? Est-ce que j’ai assez d’endurance pour défendre ma tête ? Qu’est-ce que vous me direz ? L’intelligence est donnée à l’homme en jeunesse, - dit-moi ton mot, ma fille. Et tu, ma vieille, tu as vu beaucoup de chose pendant ta vie, qu’est-ce que tu me diras ?

La réponse a été au rendez-vous non aussitôt. Dans le silence silencieux, un grand pendule tictaquait nettement. Jackyp a couché s’accoudant l’oreiller et regardait un beau ornement autour de la lampe tombant. Il a apparu qu’il a répondu lui-même toutes ses questions.

Janatte s’est mise à parler enfin :

-Je ne peux pas comprendre de quoi vous parlez. Qui cherche le piège ?

En attendant Jackyp a été pour répondre à sa fille, Irysjan a dit :

-Se peut-il que tu, ma fille, n’a pas compris notre Jaké ?  Il dit de Jaké et Baymaken.

-De quoi fixent-ils notre Jaké ? – a Janatte demandé.

-Est-ce que notre père a fait la faute ?! Ils clament leur indignation simplement. L’un peut devenir le président et l’autre peut être son substitut. Eh bien, si tout le monde veut cela, à la bonne heure ! – a Janatte dit.  – Si la majorité les vote, passe ! Est-il possible la guerre et l’offense dans ce cas ?

-Eh, vous avez basculé le directement fautif, - les a Jackyp interrompu. Il a levé sa tête de l’oreiller et a froncé les sourcils. – Est-ce que je discuterai du rang ? Passe les gens visent la place du président, je suis consentant travailler comme le gardien. Ce n’est pas la question. J’aime le kolkhoz comme toi, Janatte, la prunelle de mes yeux. Je l’ai fait grandi et voilà le temps quand il a repris ses forces. Dit-moi, Janatte, si tu trouveras l’ami sans réputation ou tu ferras ton entré le chemin de la vie faute, est-ce qu’il sera facile pour moi ? Et il est plus difficile de passer la bride aux gens les pensées desquels sont imprudentes et jeunes. Il ne faut pas être jupier  pour l’injurier ; beaucoup de gens peuvent prendre tout prêt. Est-ce que les pique-assiettes sont les visiteurs priés ? Et quand je fais injure quelqu’un les gens s’offensent et disent que j’encaisse l’autocritique. Est-ce que j’ai peur de ma tête ? Ou est-ce que j’inquiéte de ma gloire ? – Non, j’ai peur du futur, de notre aoul nouveaux, du monde nouveaux lequel nous avons bâtis sans dormir les nuits.

Il a avalé sa langue. Janatte a fait un sourire de peu, deux petites fossettes rondes ont apparu sur les joues et ont disparu aussitôt. Jackyp a fait remarquer son sourire.

-Est-ce que je méjuge, ma fille ? – a-t-il demandé. Non, vous êtes dans le vrai Jakem, continu ! Pensez-vous que vous êtes trop jaloux ? Eh bien, il est possible que... les meilleurs ans de ma vie j’ai donné à notre kolkhoz. Je suis en kolkhoz pendant dix-sept ans dont quinze ans je suis le président. Ce sont les ans les plus fertiles de ma vie. Je vois mes travaux. Comment puis-je ne pas être jaloux et mesuré ?

-Et après, pourquoi vous avez-vous irrités ? Ou avez-vous été critiqué fortement à la réunion aujourd’hui ? C’est pourquoi je ne sais rien. J’ai été pressée et ne suis pas allée à la réunion.

-Je me suis acoquiné entendre la réprobation, mais la réprobation est la discorde à la réprobation.

-Qu’est-ce qu’on a dit ?

-Malgré tout, on a dit correctement. Et on a pris la décision correcte – on a adopté le projet. Mais, Jomarte et Baymaken aboyaient à moi : « Tu as peu de l’ambition, tu entraînes le kolkhoz en bas ! » Ils veulent aller à la région et obtenir l’annulation de la décision, ils veulent rompre l'unité en kolkhoz.

-Qui annulera la décision correcte ? Qui peut rompre l’unité juste ?

-Tu ne me comprends pas. Ce n’est pas un problème à ton Jaké. Je sais, qu’ils n’obtiendront pas l’annulation de la décision et ils ne réussirent pas rompre l’unité de notre kolkhoze. Mais il est désagréablement à écouter comme si j’ai peu de l’ambition et entraîne le kolkhoz en bas. Ils sont les gens consciencieux, ma chérie, - est-ce qu’ils ne voient pas que j’ai fait ? Ou ne veulent-ils pas voir cela ? – a Jackyp dit et s’est tu...

-Il a semblé à Janatte qu’elle a compris son père enfin. Et malgré qu’il a dit toutes les choses angoissantes non plus clairement, elle a mise dans le mille la course de ses pensées et a dit :

S’ils voient ou ne voient pas – on n’enterra l’affaire propre. Le monde a estimé votre travail beaucoup de fois. Certainement, on ne peut pas ne pas être mesuré et jaloux. Mais, permettez-moi vous dire une seule chose, Jaké... 

-Dit, ma chérie, dit !

-Notre caravane a vaincu le premier défilé dans l’histoire, et c’était vous qui la gouvernait, mais nouveau chemin s’ouvre – et il faut se recharger à nouveau. Vous avez vaincu le premier défilé avec honneur. Maintenant il faut se mettre au diapason d’un nouveau chemin, un vieux savoir-faire ne sera pas utile, tout s’arrêtera. Il sera le risque « avoir peu de l’ambition et entraîner le kolkhoz en bas », comme on dit de vous. Il doit avoir peur de cela. Je ne sais pas si Jomarte y aller un peu fort, en proposant établir beaucoup d’innovation. Il faut penser à cela. Voulez-vous que pense et vous arbitre ?

-Tu es très frugale, Janattejan, - a Jackyp répondu et a tapoté Janatte sur l’épaule. – Ou as-tu vu que la dispute du père le fils a arbitré ?

-Rien ne peut pas résister la justice et le savoir. Est-il possible que vous croyez que j’ai peu de la justice et peu du savoir ? – a Janatte dit et s’est mise à rire.

-Je reste sur le carreau et accepte ta proposition, ma chérie, - a Jackyp dit et s’est levé.

 

3

Le lendemain après la réunion Jomarte est allé à la région dès matin.

Jomarte n’a pas eu peur de difficulté quand il a été vingt et six, il s’est estimé inattaquable, malgré que la vie a fait une pointe à son superbe par deux fois. Après avoir fini l’institut agricole, Jomarte est rentré la patrie. Toutes les portes ont ouvert avant lui. Mais les premiers pieds de Jomarte ont laissé certain songeur ; Un jeune agronome n’a pas accepté de rester au travail gouvernant dans l’exécutif de la région et a désiré rentrer au kolkhoz. Il est allé travailler en kolkhoz « Amangeldy » comme le substitut du président du kolkhoz. C’était le premier pied pour réalisation son rêve de l’activité publique, et le jardin de pomme de son coeur a été Alma. Il faisait pousser ce jardin pendant cinq ans sous l’ombre de son coeur, en chérissant son amour.

Jomarte a fait connaissance avec elle en Alma-Aty. La mère d’Almy est morte à la vielle de la Grande guerre nationale, et peu après son père est mort au front. La fille est allée à Alma-Aty. Là, elle est entrée au conservatoire et, après avoir fini la classe du violon, elle est rentrée au kolkhoz avec Jomarte l’an passé. Il a cru que la possession éternelle du coeur d’Alma serait le bonheur de toute sa vie. Et voilà, tout à coup son destin l’a fait une pointe horrible.

Avant peu, après le mariage, Alma a pris l’air à Alma-Aty. L’accident de l’avion a eu lieu, le feu a pris naissance. Alma est restée vive, mais la flamme a été perdue pour jamais. Alma est rentrée dernièrement. Ainsi, le bonheur s’est trouvé dans une main de Jomarte, et malheur s’est trouvé dans une autre main. Il lui a semblé que le destin violent le regarde et dit : « Qu’est-ce que tu ferras ? »

 Par comparaison à ce mal horrible la discorde avec Jackyp l’a semblé seulement une petite rugosité en train de vie, « s’il me barrera, je l’enjamberai » - a Jomarte pensé de Jackyp. « Mais la réunion l’a fait sentir » que le vieux Jackyp arrivé adopter son projet. Ce n’était pas la rugosité en tout point, et le chêne séculaire qui a plongé ses racines dans la terre profondément ; hier, la vie a fait tilt le front de Jomarte comme si menaçant :

«  Va, essaie en peu ! ». Mais, cette action n’a pas pu mettre à ses genoux ce jeune djiguite.

Il marchait se perdant en mer de ses pensées, ses yeux papillotaient obstinément, et il a semblé que zero de la force le ferra se rabattre le chemin prévu. Une large steppe blanche se trouve autour autant qu’il faut parcourir des yeux. La neige a été profonde, et il est semblé à Jomarte qu’il nageait seul par mer blanche. Le cheval châtré conduisait vite les traîneaux légers, les en brandillant régulièrement. La steppe sans bornes et la course du cheval échauffait les pensées de Jomarte. 

-Nous aurons tout ! Tout ! – a-t-il dit à haute voix tout à coup.

Et quand le cheval gris-brun s'est élancé, ayant pris peur de sa voix, il est semblé à Jomarte qu’il a ouvert ses yeux. Ayant regardé autour de soi, il a vu les gens au lion lesquels marcher en champ sur les chevaux et à pied. « Le paraneige », - a Jomarte compris. Les remparts bâtis de neige ont été vus de distance en distance. La plaine a été couverte de tas de neige et les gens ont apparu ou disparu de temps en temps. Baymaken, le brigadier de la brigade de compagne allait sur les planches, en apparaissant et en disparaissant comme le bateau dans lames d’eau. En passant Jomarte, il courait près du traîneau.

-Bon voyage, Jomarte !

-Passe tes mots se réaliseront.

-Il faut poser crûment la question, militairement.

Jomarte a visé Baymaken du coin de son oeil et a fait un sourire. Mais Baymaken n’a pas fait remarquer son sourire. D’autre part, il semble, qu’il n’a rien fait remarquer aujourd’hui, même le froid à pierre fendre, - son ouchanka a été décordé et sa face a rougi comme le pomme mûr.

-Est-ce que nous fumerons ? – a Jomarte proposé.

Le cheval comme si attendait ces mots et s’est arrêté à ce moment.

-Or, ces gens ont accomodé le front par tout le nécessaire, - s’étonnait Baymaken. – Pourquoi se sont-ils désordonnés comme ça après la guerre ? Est-ce qu’ils ne font pas tes ordres ?

-Non, non ! Ils obéissent, font les ordres, mais tout est faiblement, - la discipline est faible. Si tu donnes ordre, ils le feront, mais non exactement, non précisément et non à temps. C’est la précision de la réalisation qui décide du sort de l’affaire. Le shef donne l’ordre aux grives et tout le monde le fait sans murmure, et il est d’autre chose ici. Je demande la discipline, et Jackyp tout fait à sa façon...

-Est-ce qu’il s'est entremis encore une fois ?

-Oui. Hier, ce babillard Beysen n’a pas accompli une norme, et alors que sa femme a fait une norme, mais le rempart rapporté a été plus bas qu’il fallait. J’ai envoyé promener tous les deux, n’a pas pris note de payé en nature. Et aujourd’hui Jackyp est venu et a dit : « Est-ce que tu veux faire mourir ces gens ? On ne peut pas faire comma ça, il faut éduquer les gens ». Ce Jackyp est entrave sur le pied.

Jomarte a craqué et s’est mis à rire.

-Si on songe de ta façon, je suis aussi le barguigneur.

-Et tu es d’autre chose. Tu as l’instinct et la connaissance. Puis, tu es jeune, et la jeunesse a les mêmes pensées ; voilà, par exemple,  ton projet est placé dans ma tête si durablement comme si j’ai dressé ce plan moi-même. Tu dois obtenir que ce plan accepte. Nous monterons notre kolkhoz en une seul an. ..

-On verra ce qu’on verra, - a Jomarte dit avec mesure et ayant fumé une cigarette, il a monté dans un traîneau.

Baymaken a cru soi-même le compagnon familier de Jomarte, toutefois Jomarte n’a pas partagé aucun de pensées qui avaient visité sa tête en route. Baymaken a été vite sur ses patins et il a abattu de la besogne. Il a eu le caractère direct, et ses mots ont été brutaux ; Il était au front pendant cinq ans et il a pris l’habitude de la jugulaire. Si on le donne la liberté, il établira la discipline militaire en kolkhoz. Mais, il n’a pas eu le support ni de côté de Jackyp ni de côté de colkhozien. Ils ne l’ont pas aimé et Baymaken est resté brigadier grâce à mentalité de Jomarte. Cependant, il n’a pas plu beaucoup Jomarte dans le secret de son cœur. « Jackyp est très lent, et Baymaken est très pressé et vétilleux » , - pensait-il. Mais maintenant l’ impétuosité de Baymaken correspondait plus aux intérêts de Jomarte. C’est pourquoi Jomarte s’est forcé à tolérer ses insuffisances.

Les traîneaux ont roulé en steppe blanche et Jomarte a écouté comme Baymaken lui aboyait :

-Au début, passe chez l’exécutif de la région ! Ermekov patronne Jackyp !

Esjan Ermekov a été le président d’exécutif de la région. Au début, Jomarte a voulu lui-même visiter le secrétaire d’exécutif de la région Satan Saginbaev, cependant sans savoir le regard d’Esjan sur cela, il a décidé toutefois de visiter l’exécutif. Mais, s’en approchant de la ville, il s’est mis hésiter. Les détails lesquels les habitants ont vu chaque jour et n’ont pas déjà remarqué, ont crevé aux yeux de Jomarte involontairement. Ces détails ont irrité Jomarte. Quand il passait le pont Kara-Nuru au bord duquel la ville s’est étendue, le pied de son cheval a presque tombé dans une grande fente parmi les plaques. « Quels sont hôtes ! – a Jomarte fait éclater son indignation, - On peut faire perdre les pieds à tous les chevaux de la région ! » Ayant passé de peu encore, il a vu la dizaine de chevaux qui ont été charriés au abreuvage vers la trouée dans la glace. Les chevaux pelaient de froid. On a pu voir toutes les côtelettes d’un de chevaux décharné ; d’autre a eu le poitrail estompé ; le troisième a eu le dos battu ; certains chevaux ont eu le cuir blessé par les traits non seulement sur les hanches, mais dans entrecuisse aussi. Jomarte a su que c’étaient les chevaux d’exécutif de la région.

Ah, quels ils sont misérables ! – a-t-il plaint, en passant. – Vous n’avez pas l’hôte propre. Pourquoi faut-il allumer les chevaux quand il y a beaucoup de chevaux soignés dans les kolkhozes ?

Le comité régional de partie et l’exécutif régional se sont trouvés dans le même bâtiment. La maison blanchie couverte par la tuile a crevé aux yeux de loin, il semblait belle et même grandiose. Mais la terrasse autour d’elle a été nue comme la face comme l’homme sans barbe. Jomarte a plu le bâtiment, mais ce moment là il a critiqué les hôtes encore une fois : « Il faut planter des arbres autour du bâtiment. Puisque il ne faut pas beaucoup d’argent et de bras pour ce faire ».

Tout à coup, il a vu que la partie du toit est couverte par le pailler entier.

-C’est quoi ce bordel ? – révoltait-il et il s’est rappelé à ce moment comment un jour d’automne, étant venu au cabinet d’Esjan, il a remarqué que l’eau dégouttait du plafond bien fleuri par peinture à l'huile.

Jomarte a fait arrêter le cheval, s’est levé de traîneaux et est entré à l’exécutif régional.

Satan et Esjan se sont conférés à deux dans le cabinet d’Esjan. Ils ont parlé de Jackyp, il s’est agit de lui décerner une décoration de Lenine.

Sans voir la fille-secrétaire à sa place habituelle, Jomarte a entrouvert le porte du cabinet.

-Entrez ! Entrez !, - a Satan appelé Jomarte.

-Ayant salué, Satan a demandé de la santé d’Alma tout d’abord, et quand Jomarte s’est mis à dire, la face de Satan exprimait sa commisération profond à Alma. Il semblait que deux filles se sont trouvées sous ses yeux : l’une a été Alma fleuri d’hier et d’autre – Alma non-voyante misérable d’aujourd’hui.

-Il faut la garder. Nous avons fait tout ce que nous avons pu. Dit-moi, est-ce que je peux faire encore ? – a-t-il demandé, quand Jomarte a fini à parler. – Dit-moi, pourquoi es-tu venu ?

-Je suis venu avec plainte du vieux, - a Jomarte dit.

Satan a regardé de côté et Esjan a baissé les yeux.

Jomarte a remarqué cela et continuait avec constance :

-Hier, il a reçu la majorité de votes et son projet sous-évalué a été accepté à la réunion.

-Esjan a ouvert le porte-document qui se trouvait sur sa table, il a atteint de là un grand papier et l’a jeté sur la table.

-Est-ce le projet qui a été accepté ?

-Oui, c’est lui.

-Est-ce le projet sous-évalué ? Qu’est-ce que a été évalué ? Le bétail grandit à 15 pour cent, l’emblavage aussi grandit à 15 pour cent. Si le kolkhoz accomplit ce projet, Jackyp sera en pôle position dans la région.

Nous avons infiniment plus de possibilités – a Jomarte dit. – Le projet prévoit seulement l’agrandissement quantitatif et je peux rajouter encore vingt – vingt et cinq pour cent de l’agrandissement qualitatif. Dit-moi, est-ce qu’il mal recevoir dix- vingt et cinq litres du lait à la place de cinq-dix litres du lait d’une vache ? Est-ce qu’il mal recevoir vingt et cinq – trente quintaux du grain à la place de dix – quinze quinteaux du grain ?

Il n’y a rien de cela dans le projet de Jackyp. Et quant à l’augmentation de niveau culturel continu ? Et quant à l’augmentation de la productivité à force d’électrification ?

-Que proposez-vous, le compagnon Nurlanov ? Ce n’est pas le projet d’un an, et c’est le projet de cinq ans, - a Esjan dit. – Votre projet est admirable certainement, mais il vous faut le cacher.

-Ce ne sont pas les rêves vides, - a Jomarte dit. – Nos possibilités sont évidentes.

Esjan l’a appelé encore une fois.

-On ne peut pas réaliser toutes les possibilités. Il faut se considérer le temps et les forces. Passe le kolkhoz obtenir la multitude de produits et matières premières au début. L’économie du pays ruinée pendant des ans de la guerre demande cela en première ligne. Et ensuite nous passerons au niveau dont vous rêvez.

Selon mon projet la première tâche est accomplie avec l’exagération. Et le kolkhoz monte niveau nouveau en même temps. Voilà, regardez ! – a Jomarte dit et a mis à table son projet... 

C’étaient les calculs difficiles et les diagrammes qui ont prouvés concrètement la réalité de con projet. Esjan s’est penché sur ce projet, mais sa face n’exprimait pas la componction. Satan et lui, ils ont passé au crible le projet de Jackyp quelques jours en arrière et il est resté très satisfait. Or, il est évident qu’il n’est pas facile de refuser ce qui avait été déjà accepté.

-Rapportez brièvement !, - a-t-il dit à Jomarte.

On ne peut pas dire plus brièvement que les chiffres disent, - a Jomarte répondu en souriant. – C’est le projet annuel et non le projet de cinq ans. Si vingt et cinq vaches de cent sont poulinières, ces vaches donneront même nombre du profit quels nous recevrons de cent vaches maintenant. Ainsi, le profit à partie de soixante-dix vaches restes sera le bénéfice net. Si on applique l’agronomie vraiment sur cinquante hectares de l’emblavage de cent, alors ces cinquante hectares donneront même nombre que cent hectares donnent aujourd’hui. C’est-à-dire que la moisson de cinquante hectares restes sera le bénéfice net. Voilà, les calculs précis ont été donnés dans le tableau premier et seconde. Maintenant passerons à l’électrification. Ayant électrifié les moulins, les forges, les fermes d'élevage et les maisons de kolkhozien, nous économiserons en un an deux cents milles heures du travail au minimum. Calculez, combien de jours de travail serons ? Est-ce qu’il peut garder le silence quand tu vois la richesse incalculable ? Est-ce qu’il peut refuser la guerre pour la richesse ?

Oui, mais cette richesse existe seulement théoriquement et dans ta tête, - a Esjan dit. Jomarte s’est offensé.

-Au début la richesse vrai existe toujours dans la tête de la même façon que la pauvreté, - a-t-il objecté.

Satan, qui gardait le silence jusqu’à ce moment, a demandé tout à coup :

-Est-ce que le kolkhoz a assez des gens pour réaliser votre projet cette année?

-Il est sûrement qu’il n’y a pas assez de gens pour la phase première ; nous demanderons l’aide et les voitures à l’Etat.

Il est évident qu’il faudra aussi demander d’argent. C’est pourquoi il faut acheter les voitures, le bétail de race, les matériaux de bâtiment.

Le kolkhoz n’est pas dans le besoin d’argent, - a Jomarte répondu à Satan, - Je viens de parler ici des profits millionnaires. Si nous conduisons les juments kolkhoziennes du herbage, nous recevrons cinq milles roubles par jour par un kumys. Par ailleurs, les potagers et les melonnières prennent la place très insignifiante en kolkhoz de ces lieux. Si nous semons quarante – cinquante hectares par les plantes potagères et les cultures melonnières, nous recevrons encore une mille roubles du profit. Cet argent seul couvrira toutes nos dépenses.

-Pendant la guerre la majorité d’entreprises ont travaillé pour le front. La production des voitures est encore limité aujourd’hui. Dit-moi, qu’est-ce que vous ferez si vous ne recevrez pas l’aide tablé ? – continuait Satan à demander.

-Même dans ce cas le kolkhoz pourra accomplir cinquante pour cent de mon projet au minimum et ces cinquante pour cent couvriront cent pour cent de Jackyp.

Jomarte a fermé la bouche. Satan a regardé Esjan rien moins que demandant : « Que diras-tu ? » Esjan hésitait nettement. Les arguments de Jomarte ont sonné persuasivement. Cependant, il n’a pas eu le courage de dire « oui »... « Il sera bien si tous vient à bien, - a-t-il pensé, - et si tous ne vient pas à bien ? »

Esjan a cru que des grands projets et les pensées nouvelles pouvaient aller d’en haut seulement et quand ils sont allés d’en bas, il cherchait le prétexte pour se récuser la décision et ne pas s’imposer la responsabilité. C’était pourquoi il gardait le silence sentant l’impuissance absolue.

Satan gardait le silence aussi. « Est-il rêveur ? » - a-t-il pensé à Jomarte au premier. Mais, après avoir écouté toutes les pensées de Jomarte, après avoir regardé ses calculs il a compris qu’on pouvait attendre beaucoup de ce garçon sûr de soi.

-Vos pensées sont intéressantes, - a-t-il dit enfin, - prenez votre temps ! Nous devons encore apprendre vos propositions. Et maintenant rentrez chez vous et accomplissez le projet de Jackyp.

Après le départ de Jomarte, Esjan a redémarré aussitôt.

-Jomarte veut enjamber Jackyp et les directives régionales dans ces questions, - a-t-il dit avec fièvre.

-Est-ce qu’il est mal dans cela ?

-Il est mal quand l’homme fait la démagogie et l’utopisme simple, - a Esjan coupé.

-Je ne dirais pas cela de Jomarte, - a Satan dit pensivement.  – Le garçon nous a donné l’idée nouvelle qui est digne d’analyse. Et non seulement l’analyse, mais peut-être son application pratique. Cet homme voit clair et a le coeur chaud. Il faut comprendre cela, Esjan.

 

4

Alma s’est mise à languir. Elle s’est promenée dans sa chambre et s’est parlée à elle-même :

-Qu’est-ce que est plus prêcieux ? Qu’est-ce que est plus heureux que toi, ma jeunesse ? Que es-tu ? Et j’ai répondu que la jeunesse était claire. C’étaient mes yeux qui allumaient mon monde. Et comment sens-tu sans les yeux ? Et j’ai répondu : je sens comme dans la fosse sombre sans les yeux. Qu’est-ce que le miracle est venu ? Est-ce qu’il y a le miracle plus force que la vision ? Quand j’ai eu la vision, je voyais et ne remarquais pas et maintenant tout me trouble, m’attire et tout semble magnifique. J’ai nagé superficiellement pendant ma vie et n’a pas su sa profondeur. Maintenant seulement je l’ai mesuré. Et si on m’a demandé : « Qu’est-ce que est plus précieux et plus heureux de tout ? » - je répondrais : « La vie ! » Oh, la grande vie est profonde sans fond, magnifique incomparablement !.. J’admire les gens qui te quittent leur-même. J’habiterai. Je veux se réjouir. Tout ceux qui m’environnent, - Jomarte, Janatte, la ville familière qui m’a étudié, - ils m’invitent vivre.

Les pas se sont entendus derrière la porte.

-C’est Janatte, - a Alma dit à voix bas.

Ayant perdu la vision, Alma a commencé à reconnaître les gens à la marche, à la façon ouvrir la porte. Et elle a reconnu l’état d’âme de ses amis à l’intonation sans erreur. Et elle n’a pas été en défaut cette fois – Janatte est entrée. Elle a mis vite quelque chose sur la table et s’est approchée d’Alma. Les camarades sont tombées dans les bras l'une de l'autre et se sont données des baisers avec telle sorte de la tendresse si dirait elles se sont séparées très longtemps.

-Comment cette lunette te revient ! – a Janatte dit vivement. – Tu es de même façon comme au temps jadis ;

-Est-il vrai ? La lunette me revient-elle ? – a Alma demandé gaiement et le sourire ancien a papilloté sur sa face ; mais il s’est éteint ce moment-là.

-Elle te revient beaucoup ! Elle est très belle. Où tu l’as tenu ?

-Valentina Ivanovna a envoyé.

-Qui ça ?

-Le professeur d’institut optique d’Alma-Aty. « Je l’ai commandé spécialement pour toi », - écrit-elle. Dit-moi, quel le coloris de la lunette est-il ? – Elle est bleue marine. 

-Si tu veux, nous promenons-nous ! – a Alma proposé tout à coup.

-Eh bien, allons, tu t'es éternisée au logis.

- Comment t’es-tu habillée ?

-Je me suis habillée le paletot et bonnet d'astrakan, les bottines sont sur mes pieds.

-Alors, je m’habillerai de même façon.

Alma a plu s’habiller les mêmes choses que Janatte portait. Elle s’est habillée vite et ils sont sorties en dehors. Ils se sont rassemblées comme les jumeaux-agneaux. Seulement la lunette sombre d’Alma l’a distingué. Les camarades sont allées bras dessus lentement et parlaient à voix bas.

-Allons à Syrgabay, - a Alma demandé.

Syrgabay est la butte unique en son genre sur ce côté de la rivière, elle s’est élevée juste assez au milieu d’aoul comme le gardien isolé. Il semblait qu’elle a été implantée ici, ayant couru de l’élévation grosse située d’autre côté du bord de Nury.

Quand les camarades se levaient Syrgabay, Alma a demandé : - Il semble que le temps est clair aujourd’hui.

-Le temps est clair, - a Janatte répondu et les larmes ont suinté sur ses yeux.

Oui, le jour a été clair ; il a été majestueux et gai, il a cajolé et a réjoui le regard. Combien de fois Janatte at Alma ont admiré la vue magnifique du sommet de cette butte dans ces jours ; combien de fois elles se sont confiées ces secrets cordials ! « Et maintenant Aletchka ne peut pas voir tout cela », - a Janatte pensé et les larmes ont suinté sur ses yeux.

Mais Alma a été en train de ses pensées et n’a pas remarqué son émotion...

-Dit-moi, Janatchka, dit-moi de tout ce qui passe en aoul, - a-t-elle dit.

-Je ne suis pas un poète. Est-ce que je peux te passer le charme de ce qui nous environne ?

Et Janatte, ayant essuyé les larmes, a parcouru les yeux tout d’autour. Elle imaginait que Syrgabay était la montagne magique autour de laquelle le monde fabuleux s’est étendu. Janatte manquait les mots et elle s’est mise à parler en hésitant et s’en arrêtant :

-Il n’y a pas le nuage sur le ciel... Le soleil monte lentement au zénith. Tout est clair-bleu en haut. La terre est blanche de la neige et tout est en vue clairement. Nous sommes en face à l'ouest. Voilà la harde rentre de l’abreuvage. Les premières vaches sont déjà en aoul et les dernières descendent à ce moment. La harde s’est allongée par une large chaîne ! Oh, non. La chaîne a éclaté. Les chevaux de kolkhoz sont sortis sur le bord de la rivière et ayant allongé ses queues ils courent en aoul, effrayent les vaches. Une taure est tombée dans la congère avec peur.

-Qui a laissé la bête sans garde ? – a Alma interrompu sa camarade.

-Il est possible qu’ils ont été laissées courir, dérouiller. Et voilà « ne bavardez pas » a apparu lui-même, Alma s’est mise à rire. « Ne bavardez pas » de quoi il s’est agit a été Amanbek, l’homologue de deux filles. L’homme respecté, le brigadier de la brigade d’élevage, il a pigé l’habitude comique. Il a dit fréquemment au bon moment comme au mauvais : « Ne bavardez pas ». Il a été baroudeur en enfance et il a dépossédé plus d’une fois les pantins de Janatte et Alma, les en mettant aux larmes. Mais quand elles sont rentrées en aoul familier, après avoir fini l’éducation, il a répandu quelques larmes lui-même de la douceur.

-Il m’a aussi dit un jour : « Ne bavardez pas », - quel est drôle ! a Alma continuait à rire.

-« Ne bavarde pas » - est d’autre chose et cet excédent de la galanterie est mal... Ouille, ouille ! – a Janatte crié tout à coup, - Alma, qu’est-ce qu’il fait ? Il asservit le cheval !

Amanbek a sauté sur un cheval gris triennal. Le cheval gris, ayant incliné la tête, a récalcitré de toutes les forces en tâchant de jeter à terre le cavalier. Tout le troupeau alarmé a tourné les têtes  en suite de son hennissement furieux, en suivant la reprise. Ayant emprisonné l’arrière-main par ses jambes et s’étant tenu la crinière par la main forte, Amanbek rien moins qu’il s’est ventousé au dos du cheval furieux. Ayant remonté les pieds, ayant encore fait quelques incartades sauvages, le cheval triennal n’a pas pu désarçonner le cavalier. Ses flancs se sont balancés. Ayant le donné un coup quelques fois, Amanbek a galopé.

-Quel il est brave, le djiguite vrai ! – a Janatte admiré, racontant ce qui passait à la plaine nivale à Alma.

-Il est bon, - a Alma dit.Te rappelles-tu comme Amanbek a fait tilt par la longe et a nettoyé l’homme culotté d’aoul qui lui avait dit certaine vilenie de nous ?

-Il a le courage amplement. Il fait comme ça dans le travail. Si on lui donne l’éducation, il deviendra un grand homme !

-Il semble qu’il veut devenir zootechnicien.

-Il sera grand homme !

Notre aoul est beau, - a Janatte continuait en regardant tout d’autour affectueusement. – Les maisons blanches soignées se trouvent calmement et la fumée bleue culbute de la cheminée. Les arbres se trouvent près des maisons, les fenêtres papillotent répercutant le soleil. Les locaux destinés au bétail sont en bordure d’aoul, les gerbiers sont en files. Tu sais que nos locaux destinés au bétail sont grands comme les bâtisses d’usine et ils toutefois ne logent pas tout le bétail du kolkhoz, la partie du bétail est envoyé au dégagement.

-Il faudrait organiser le contact radio continu avec des chevriers. Pourquoi ne donnes-tu pas ce conseil à Jaké ? – a Alma remarqué.

-J’ai dit, mais il n’a pas le temps. Mon Alma chérie, deux maisons sont exclusivement pimpantes dans notre aoul.

-Ce sont l’école et le club, - s’est avisée Alma.

Et les filles ont avalé ses langues s’étant rappelé le passé récent et heureux. Elles ont reçu leurs connaissances premières dans ces maisons, elles ont engagé leurs foulards rouges ici et ont marché fièrement le long dans les rues d’aoul avec le chant triomphant. Puis, elles ont grandi et ont entendu le bruit de grande ville. Mais le charme d’années enfantines s’est mis en commémoration à jamais, Alma a respiré profondément :

-Je voudrais que mes yeux ouvrent au moment que je puisse voir ce monde magnifique ! Est-il possible que je l’ornemente ayant perdu la vision ? Tu as plu philosopher, Janetchka. Dit-moi, que penses-tu de cela ?

-Les yeux voient et l’âme imagine. Est-ce qu’il peut imaginer ce qui n’existe pas en réel ?

-Oui, sûrement... Eh, continue, que vois-tu encore ?

-Les bancs blancs de neige s'échafaudent par des grandes vagues près de la gorge de Cholak-Uzek où nous avons toujours ramassé le capron. Là, il y a beaucoup de gens qui mettent les panneaux et bâtissent les remparts, ramassent l’eau pour les champs.

-Ils ramassent l’eau maintenant et puis ils ramasseront la récolte, - a Alma dit.

-Et les skieurs vont directement au-dessus de nous, près du pied de la butte sur laquelle nous sommes. Ce sont les élèves des classes aînées. Il est possible que les compétitions ont été lieu et maintenant ils fatigués vont lentement... Voilà, les skieurs premiers ont descendu au glace. Les enfants patinent sur la glace brillant. Ils nous regardent, nous agitent ses mains et nous crient quelque chose, - Il me semble qu’ils nous ont reconnus. 

-Quels les enfants heureux, - a Alma dit et a agité sa main aux enfants. Le rayon de  douceur et d’amour a pris sa course sur sa face.

Janatte s’est tournée au nord. La chaîne des buttes rougeâtres s’est étendue sur d’autre berge. Elles sont vues clairement des pieds aux sommets. Le chasseur Dos Karbasov à cheval avec l’aigle royal dans sa main a été sur la butte la plus rouge et la plus haute.

Dos a été plus de quatre-vingt. En attendant que la neige est docile il chasse avec le chien courant et quand la neige est dure il chasse avec l’aigle royal. Le plus le vieux Doseque plaît chasser le loup.

Les renards qui n’ont pas été ici depuis longtemps, ont multiplié les années derniers. L’amour de la jeunesse du vieux chasseur a ressuscité et maintenant il accomplit le plan du kolkhoz sur la pelleterie non moins que cent et cinquante ou deux cents pour cent. Doseque va à cheval comme un jeune djiguite.

-Au sommet de Jauyr, comme si la sculpture, Dosequé s’étale – a Janatte dit. Tout à coup, elle s’est rappelée quelque chose et s’est mise à rire. – Je pense que Dosequé est toujours froissé, - a-t-elle rajouté.

-Qui l’a fait injure ?

-Le grisard. L’été passé Dosequé a voyagé avec ses chiens courants le long dans la steppe. Tout à coup il a vu le grisard au nez et à la barbe. Est-ce que les chiens qui chassent le loup laisseront passer le grisard ? Ils le sont allés rejoindre et ont voulu le prendre. Dosequé s’est emballé pour le spectacle de la chaussure qu’il n’a pas pétaradé... Et tout à coup il a vu le trou de grisard ! Ayant compris que le grisard allait au trou, Dosequé a descendu de cheval et s’est assis sur ses talons couvrant l’entrée au trou. Et ce moment-là le grisard alarmé a télescopé le vieux d’un seul élan.

-Et qu’est-ce que Dosequé a fait ?

--Il n’avait pas le temps faire feu, a pris le couteau, a tapé dessus le grisard dans le flanc gras. Et le grisard a pris la hanche de Dosequé ! Dosequé a sauté de la peine et la bête a glissé au trou à ce moment-là.

--C’est la pitié. Quelle est pitié ! – riait Alma. - - Ouille, il tombera, tombera.., - s’est effaré Janatte.

--Qu’est-ce qui est arrivé ? Qui tombera ?

--Dosequé ! Il va au bout du pic. S’il dérape, il dévalera à la rivière. Ouille, il a quitté l’aigle royal ! L’aigle royal court vite comme l’étoile filante. Voilà, il vient de rattraper...Il vient de se saisir le renard.

--A-t-il attrapé le renard ? A-t-il attrapé ?

--Te rappelles-tu comment Abay a chanté, - a Janatte répondu :

La neige plan éblouit les yeux par sa blancheur,

L’aigle royal noir se tord sus le renard rouge.

Comme la douce il clapote dans l’eau clair,

Il casse par les ailes, le triture au-dessus de lui.

-Dit-moi, a-t-il attrapé ? Et est-ce que Dosequé les a atteint ?

-Il a attrapé, attrapé ! Dosequé a déjà pris le renard et le bat par la terre ! 

-Il est possible qu’il murmure l’adjuration maintenant : « Triple par neuf fois je prendrais tout le troupeau... » N’est-ce pas ?

-D’où sais-tu, Aletchka ?

-En voilà bien d'une autre! J’ai déjà reçu le présent de Dosequé – la peau du renard. J’ai écouté beaucoup d’histoires de la chaussure ! C’est étonnamment : est-ce que tout dans la vie est magnifique ? Mais je me rappelle les choses bonnes seulement.

Dans l’air de gel calme et clair le son bas et monotone a apparu. Ce son monté de loin s'est apparenté à la berceuse de la mère. Ce son comme si berçait la steppe immense. Janatte a regardé le montre. Il a été cinq heures et les camarades se sont avisées aussitôt : Karaganda sonnait à trente – quarante kilométres loin derrière le défilé. Mais voilà le vague de sonneries le plus puissant a monté. Ce sont les usines de Temirtau qui sonnaient. La fumée s’est étalée par le brouillard bleu sur l'horizon i l'horizon et a brouillassé en hauteur sur les pipes d’usines. Une grande route s’est étendue entre les usines du kolkhoz et les voitures, les camions, les marcheurs circulaient dans les deux sens à l’infini.

Ces vagues des sonneries éclataient de loin, animaient pour Alma tout dont Janatte a tâché de lui parler. La face délicat d’Alma est devenue concentrée et elle a dégagé sa main de la main de sa camarade. Maintenant elle est allée sans l’aide, non sûrement, en arrêtant parfois, en chantant à voix inaudible les lambeaux de mélodie certaine ! Elle s’est étendue de Janatte insensiblement, pied à pied. En écoutant ce qui Alma chantait, Janatte ne s’arrêtait pas suivre sa camarade, ayant peur que sa camarade butait et tombait.

-Les rêves sont comme les nuages entre la voûte éthérée bleue !

Alma s’est mise à chanter gaiement, à voix haute, si dirait qu’elle avait trouvée quelque chose. Elle s’est cambrée et a levé sa tête [2]

-Alma, Aletchka chérie, ait mesuré : la roche ! – a Janatte crié et s’étant approchée à Alma, elle l’a pris par la main.

-Ah, Qu’est-ce que je fais ? – a Alma repris ses esprits.

Elles ont descendu bras dessus bras dessus. La rue large s’est étendue avant eux. Les gens passants les ont salué affectueusement, les en raccompagnant par les regards tendres. Tout le monde a été abordable et attentif à Alma. Chacun l’a invité le visiter. « Ta partie de la douceur t’attend, chérie », - elle écoutait de tous les côtés. Les habitants d’aoul ont su les parents d’Alma, la majorité de gens s’est rappelée quand elle avait été née. Alma a grandi sur leurs yeux. Ils ont mis leur espoir dans cette belle fille étudiée et maintenant ils vivent sa misère. Alma a su cela. Et quand son coeur a gelé et elle s’est sentie détaché du monde entier, cet amour général l’a persuadé que la chose la plus heureuse dans sa vie était la vie elle-même. Alma souriait aimablement, faisait un signe de tête et tout saluait à voix haute.

Ayant passé les jardins de kolkhoz, Janatte et Alma se sont approchées d’épicerie du village. Le brouhaha mouvementé des acheteurs qui se massaient devant les devantures attractives, a raccompagné les camarades à la maison. Janatte a vu le cheval gelé à blanc près de la porte cochère.

-Voilà et Jomarte est arrivé ! – s'est écriée-t-elle.

Et voici Alma s’est rappelée ce qu’elle avait voulu dire à Janatte. – Sais-tu pourquoi il est allé à la région ? – a-t-elle demandé. Il ne cousine pas avec Jaké on ne sait pour quelle raison.

-Oui, je ne sais pas, mais j’espére les mettre d’accord.

-Tâche ! Je pense que le projet de Jomarte est réel en tout point.

Quand ils sont entrés dans la chambre, Jomarte était de repos sur le sofa tendre, ayant mis ses bras derrier sa tête. Les ayant vu il a sauté et leur a aidé quitter ses habits – au début à Alma, et puis à Janatte. Ayant mis les manteaux, il les a fait prendre leurs places sur le sofa, et il s’est assis parmi elles. Il aux pommettes saillantes, avec les lèvres gras et le nez elevé en peu aurait physique du nègre si ce n'était que ses petits yeux et le teint fromental-jaune. Même ses cheveux ont été moutonnés. Ses amis l’ont nommé « Mavre » par cette similarité. Maintenant sa face a bruni du froid, c’était pourquoi la similarité avec nègre s’est agrandie.

-Eh bien, récite ! – a Janatte dit.

La face sombre de Jomarte est devenue clair et il a souri. Il s’est relevé de sa place facilement, a pris le porte-cigare de la poche de son manteau et s’est assis à nouvelle.

-Mavre se damne pour Dezdemona, - a-t-il dit enfin, en avalant une bouffée de tabac avec convoitise. – Que voulez-vous écouter ? Dit de ton trajet, - a Alma dit.

-Mon projet n’a pas été accepté.

-Pourquoi ?

-Je ne suis pas en mesure de se remuer, il est possible que j’ai peu d’autorité. Puisse-je ! C’est autre chose si Jaké et la réunion acceptait mon projet d'une voix commune. Et on a décidé d’apprendre mon projet maintenant, - disait-il avec aigreur.

Janatte a continué à le questionner :

-Est-ce qu’il est autre chose ici ? L’absence d’autorité n’est pas encore raison !

-C’est à qui ! Si le couteau est de fer, il s'émoussera tout de même.

-Et qui est responsable ? Le coupeau, le queux ou l’affileur ?

Alma a souri et ayant l’embrassé, a flatté sa face comme l’enfant offensé.

-Ne crie pas, milite, gagne l’autorité !

-On gagne l’autorité ; Je sais cela excellemment. Mais il faut prendre un pot pendant que gagne. Et est-ce que le temps ?

S’il n’a pas plaint le temps, notre Janatte travaillait demie vie et était en bonnes fortunes autre demie vie.

-Permis-moi prendre à la maison tes calculs, je vaux les apprendre aussi, - a Janatte demandé.

Alma a pris le violon et a tiré quelque fois l’archet le long de cordes. Puis elle a branlé sa tête et si dirait qu’elle a pris la liberté de quelque chose, elle s’est mise à jouer « Jas-kazakh ». Les tons tendres et caressants ont retenti en haut grandissant et ont descendu en tombant. Alma a joué bien dès avant, mais maintenant il semblait que le coeur troublé d’Alma fusait comme l’or et éclatait par le feu. Elle jouait si disait que l’inspiration qui a rempli son âme pendant longtemps a débordé par un grand courant tout à coup et les cordes du violon sont devenues la mouille de ce courant.

-Elle a le talent vrai, - a Jomarte dit quand elle a fini jouer. As-tu joué quelque chose tien ?

-Elle est non seulement le musicien, elle est aussi compositeur, - a Janatte rajouté.

-Ah, je voudrais devenir le compositeur...a Alma dit tout à coup ; elle n’a pas eu les forces pour continuer.

 

5

Ahmette s’est trouvé près de son locaux destinés au bétail, portant sur la fourche. Le jour a été de gel, mais le vapeur culbutait d’Ahmette.

Il a le bétail bon et santé. Deux vaches de race se trouvent dans la même l’étable ; quinze moutons kazakhs avec des grandes queue grasse de mouton rondes se trouvent dans autre l’étable. Il y a le rouan dans l’étable partiel. Il semblait que tout le bétail à l’instant crevait du suif. L’avoine et le concentré ont été rempli sévèrement dans toutes les auges. Les personnes femilieres et les amis n’ont pas nommé Ahmette que « bay-eké » que signifiait « notre l’homme d'argent », et tout les kolkhoziens l’ont respecté notre « stakhanoviste Ahmette ». Il est artiste savant et il a aimé son affaire qui demandait la force et la dextérité. Il a été imaginatif, frétillant et il a toujours cherché quelque chose. Il a fait plutôt entrer dans sa vie quotidienne les innovations dont il a tenu des journaux ou des habitants. Il a tâché de faire « chaytan-arba » dans sa jeunesse. Les khazakhs ont nommé le vélo de cette façon autrefois. C’était pourquoi il est devenu la risée d’aoul. Et maintenant il allait non seulement à vélo mais à motocycle. La majorité des kolkhoziens ont affouragé le bétail par le foin jusqu’à ici, et le bétail d’Ahmette a reçu l’avoine et les concentrés. Par contre si la vache des gens a donné cinq ou dix litres du lait, la vache d’Ahmette a donné vingt et cinq – trente litres du lait. D’autre part, Zylykha a collé les vaches, mais elle est allée à Karaganda hier et n’est pas rentrée jusqu’à ce moment.

Ahmette s’est reveillé dès potron-minet. Il a fait boire le bétail, l’a donné la pâtée et a curé la fiente, a pelleté la neige devant les portes cochères et a balayé les chemins. Il ne s’est pas tiré une bûche dès matin, il a été très fatigué et son travail n’a pas eu la fin. Il fallait gorger l’oiseau, passer le lait à séparateur, préparer le repas et ranger ses chambres. Et toute litanie doit commencer de nouveau après midi ! Et la même chose sera demain. Ahmette a été en renaud. Les travaux de réfection en kolkhoz il a fini avant terme et il a pensé à se délasser le jour congé, et voila tous les travaux domiciliaires sont tombés sur le râble à Ahmette tout à coup. Et Ahmette a murmuré Zylykha, les vaches, toute sa richesse :

-J’arrêterai les frais et se mettrai le journal.

Mais il n’a pas arrivé à lire le journal. Les jars se sont mis à cacarder, les canards se sont mis à cancaner. Il fallait aller et remplir la pâtée.

-Enfer et damnation! – a Ahmette murmuré.

En remplissant la pâtée à l’oiseau, il a écouté le grognement misérable. Ahmette n’a pas mangé le porc, mais il a cru qu’il a été plus profitable garder les porcins que autre bétail en disant que cela a été « argent vif ». En versant le barbotage aux porcins il s’est rappelé bouquets. Puis, le fils est rentré de l’école, il fallait le gorger.

-Que as-tu apporté ? – a-t-il rencontré son fils par la question habituelle.

Le garçon a répondu en hésitant :

-Trois après l’arithmétique.

-Eh, qu’est-ce qui passe aujourd’hui ?

-Ma mère ne m’a pas laissé étudier hier.

-Quelle est ta mère ! – a Ahmette crié en plein cour. – Et quand elle vient je la clouterai aux fers aux chevaux. Et tu ne joueras pas en attendant que tu corriges le trois ! En promenant dans la maison, Ahmette a décordé le chien attaché par la chaîne, l’a pris la muselière et est sorti du coeur. Le jardin s’est étendu autour de la maison. C’était la création favori d’Ahmette. Là, il a fait pousser les pommiers, la framboise, la groseille qui ne grandissaient pas en cette région. Quand lilas fleurissait, son ârome a fait les passants s’arrêter près de son guichet. Le chien de berger courait le long du jardin. Ahmette l’a suivi lentement, en regardant les arbres arborisés par lui. Chaque buisson lui a semblé vif et il a examiné attentivement chaque branche. En attendant que Ahmette s’est promené dans le jardin, sa barbe a été couverte par le givre au même titre que les branches de ses favoris. Il a encore été chaud et il n’a pas engagé son ouchanka. Ahmette s’est approché d’amas de fumier dont le vapeur à couper au couteau brouillassait.

Il a vu le brigadier Baymaken derrière la barrière être sur banc de neige. Ahmette et Baymaken ont été les voisinages, mais ils ont rarement rencontré. Ayant vu Ahmette, Baymaken a descendu de banc de neige et s’est approché de lui.

-Salem, le compagnon stakhanoviste Ahmette, - a-t-il dit honorablement, ayant prêté la main au bonnet militairement.

Il n’avait pas le nom valable du chef établi par la tradition dans le salut du brigadier, mais Ahmette n’a pas pris mal à Baymaken.

-Salem, salem, mon compagnon ! – a Ahmette répondu aimablement l’en tendant la main. 

Le chien de berger a déjà voulu fondre sur Baymaken, mais l’hôte l’a ravalé et a dit en riant :

-N’ait pas peur ! Il ne te mordra pas. La muselière est solide.

Baymaken sans faire l’attention à chien de berger a demandé :

-Mon compagnon Ahmette Barantaev, avez-vous été dans l’armée ?

-Non.

-Avez-vous lu les oeuvres de Mitchurin ?

-Je n’ai pas lu, mais j’ai écouté quelque chose.

C’est étonnement. Tu n’as pas été dans l’armée et tu travailles militairement. Tu n’as pas lu Mitchurin, mais tu as fait pousser le jardin fruitier ! Les travaux de réfection tu as fini avant terme et la fiente pour engrais a été déjà préparé. Si seulement tout le monde travaille comme du vous ! Mais tout d’abord il faut établir l’ordre militaire et la discipline. Il n y a pas cela dans notre kolkhoz ! Pendant la guerre nous avons pu évacuer vite les usines et les villes entiers et bâtir les nouveaux dans quelques mois. C’est la discipline, et il peut laisser au vent tout cela à un moment. Il na faut pas nul de discipline pour faire cela. Il faut prendre en main la discipline par toutes les fibres de son être et non seulement faire entrer à une oreille. Voilà, vous avez fini la réfection et vous êtes libre aujourd’hui. Mais vous êtes reveillés par habitude dès potron-minet. Je suis reveillé dès matin aussi. J’ai déjà eu le temps de faire le circuit de tout l’environ en planche. Je ne me suis pas habitué coucher au flanc. « Une bonne habitude débouche sur le bonheur, l’habitude mal débouche sur le malheur » - dit notre commandant. Et si le débordement devient l’habitude, alors le malheur viendra. La majorité de gens ne comprend pas cela. Il faut disputer l’ordre et la discipline.

Ahmette écoutait calmement ce discours passionné et quand Baymaken est fini, il a dit sans élever ses yeux :

-Nous aurons tout dont vous parlez et quelques choses nous avons maintenant. Mais je te dirai d’autre chose.

Il s’est arrêté et a regardé Baymaken. Il a été dressé facilement : les oreilles de son bonnet ont été élevées et les mains rouges transies se sont montrées des bras de la tunique. 

-Allons chez moi et causons, - a Ahmette proposé.

Quand ils se sont approchés de la maison, le brigadier de la brigade d’élevage Amanbek les passait lentement. Baymaken a dit son mot :

-Les chevaux sont bons, mais regardez-les : ils ne sont pas donnés un coup, les queues et les épis ne sont pas taillés, les crinières sont broussailleux. Ce sont l’indiscipline et l’inculture.

-Amanbek a écouté cela.

-Ne bavardez pas ! – a-t-il crié en passant ; - Au début faites vos affaires !

Ahmette s’est mis à rire. Il semblait que la chose habituelle dans les lèvres d’Amanbek « Ne bavardez pas » a été dit au bon moment en premier. Malgré tout Ahmette a décidé de calmer Baymaken :

-C’est son habitude. Si tous tes discours commencent au mot « La discipline », les discours d’Amanbek commencent aux mots « Ne bavardez pas ». Ayant montré à Amanbek son bétail et ayant attaché le chien de berger à sa place, Ahmette a conduit Baymaken au logis. Trois chambres se trouvaient dans la maison d’Ahmette de la même façon que dans la maison de Jackyp. La chambre au milieu a été aussi occupée par les lits de planches. Il faut dire que Ahmette a été le premier qui a commencé à utiliser les lits de planches. Ayant les regardé, Baymaken a demandé :

-Ce qu’est-ce que c’est ? Est-ce la façon d’ouzbek ?

Quand Beysen arrête barbouiller la place d’honneur de la chambre par sa musique fangeuse, je viderai les lits de planches aussitôt, - a Ahmette répondu, ayant ri. – Eh bien, mon cher, il est possible que l’eau déjà bout, buvons le thé. Est-ce qu’il peut bavarder avec soif ? La vieille a dit qu’elle avait laissé la viande bouillie, ainsi nous collationnerons ; il y a peu de saumâtre (saumâtre signifie la vodka).

Que tu m’aides, je suis manchot à cet égard. Il est meilleur ne pas occuper mon fils, il va pour faire le devoir. Eh bien, allons à la cuisine. Aide-moi !

Ils ont préparé le repas vite ensemble et ont dressé la table. Après ils ont pris les places, Ahmette s’est mis à parler :

-Il est déjà douze heures, - a-t-il dit, - et je n’ai pas mangé jusqu’à ce moment. Et pourquoi ? Je n’ai pas eu le temps, je travaillais ! Voilà, tu viens de parler que je suis l’homme discipliné, et est-ce cela est discipline d’être affamé dès le matin ?

-Il est certain qu’il faut manger et reposer à temps.

-Alors, qui regardera le bétail ? La baille entière avec lait se trouve dans la cuisine. Notre vache a mis bas, il faut la dépasser, et où puis-je prendre le temps ?

-Mais les gens trouvent-ils le temps ?

-Les gens profitent aux dépenses d’autre travail ou ils sont à bout de forces. Et pourquoi me faut-il cela ? Je veux faire mes affaires et se défoncer à cela. S’il peut rendre notre bétail au kolkhoz pour conservation, alors c’est autre chose.

-Est-ce que le kolkhoz peut s'affairer auprès du bétail individuel de kolkhozien ? Il n’y a pas cela dans le statut.

-Je vois, mon cher, que tu surnages comme d’autres gens. Jackyp dit : « C’est déjà le communisme », et ma vieille a peur : comment cela que son bétail ne sera pas à ses yeux tout le temps ! Tout les deux ont l’âme du bouquet ! – s’est montré Ahmette. – Je pense : le fond du status est pour créer les kolkhoz riches. C’est-à-dire que cela demande en premier que le travail soit utilisé correctement et sa productivité s’agrandisse tout le temps. Si le travail engagé maintenant pour retrait le bétail individuel est utilisé pour l’affaire commune, notre kolkhoz se relevait au niveau de la montagne Jauyr. Alors il ne faudra pas crier : « La discipline, la discipline ! »

-Alors, que veux-tu ? Veux-tu écraser l’économie de kolkhoziens ?

Ahmette a fait clignoter ses yeux et s’est désaffectionné Baymaken. Il a fait comme ça quand le causeur ne l’a pas tenu à coeur. Il est arrivé que Ahmette a tourné son dos au causeur et est parti...

-Est-ce que tu veux bousiller ma pensée ? – a-t-il dit.

-Tu penses : « Le vieux illettré sans-parti est devant moi. Si je lui donne la jambette, il tombera aussitôt ». Non ! Je n’oublierai jamais les mots du parti sur nécessité liquider l’absence de vaches de kolkhozien. Mais il ne s’agit pas de reprendre la vache de kolkhozien, il s’agit de que sa vache ne mange pas une grande partie du travail que l’hôte peut donner au kolkhoz. L’homme le plus dernier dans notre Kolkhoz est Beysen, mais il déjà a la vache et les veaux. Pense : pour sauver dizaines milles pièces de bétail de kolkhoz il faut une fois et demie – deux dizaines de gens. Et pourquoi il faut cents de gens, les patrons de ce bétail pour pacager les cents de pièces du bétail individuel de kolkhoziens. Pourquoi ne remarquons-nous pas la dissipation frauduleuse de notre travail ?

-Que proposez-vous ?

-N’as-tu pas compris ? Si le ferme accepte mon bétail, je suis consentant payer le travail du ferme indifféremment pour donner la liberté à mes mains et le temps pour d’autres affaires.

-Est-ce que tous les kolkhoziens seront en accord d’accepter ses ordres ?

-Laisse-les ne pas accepter. Il ne faut condamner personne. Quand j’ai voulu créer « chaytan-arba », tout le monde m’a fait monter. Et maintenant je les fais monter. Je prends le motocycle expressément le long d’aoul de bon matin ou tard dans la nuit.

-Tu verras, Ahmette obtiendra tout. Si je n’obtiens pas ici, j’irai à la région. Si la région ne me patronne pas, j’irai à la province. Ma voiture est en forme. Et si on me petronne pas là, Ahmette prendra l’avion à Moscou.

-As-tu parlé à Jomarte ? – a Baymaken demandé.

-Je lui ai parlé, - a Ahmette répondu. – Qu’est-ce qu’il peut faire ? Il bat lui-même et ne peut pas faire ce qu’il a imaginé. Il me patronne théoriquement, mais en fait...

-Alors, allez à la région ! – l’a interrompu Baymaken. – Au contraire, si vous espérez Jackyp, vous sauterez...

Il n'a pu rien conseillé à Ahmette. Ils ont desservi ensemble et Baymaken est parti. Ahmette s’est déplacé à la cuisine et a déversé le lait dans le séparateur.  Ayant mis à part la tasse entière de crème, Ahmette a décidé la mettre dans la cave et seulement après cela récurer le séparateur. La -cave a été profonde. Descendu quelques marches d’échalier, Ahmette a tendu ses bras vers la tasse avec la crème et tout à coup, ayant dérapé, il a perdu son aplomb. La tasse s’est inclinée et la crème a déversé à sa tête.

-Ah, tu es chaytan ! – a-t-il engueulé on ne sait qui. – Ah, ça alors !

A ce moment, Zylykha est venue de la ville. Entré dans la cuisine, elle a vu que le buste et la barbe noire de son mari sont devenus blancs de la crème et elle s’est mise à rire :

-Mon pauvret ! Que s’est-il passé ?

-N’approche pas ! – est Ahmette entré en colère. – Combien de fois j’ai parlé qu’il faut recevoir le beurre préparé sans soucis !

-Alors, va et donne tes vaches au ferme, si là les accepte. Tu as fatigué mes oreilles. Je suis tanné !

Ahmette s’est calmé. Zylykha lui a aidé mettre bas la chemise et l’a donné se laver. Rentré à la chambre, Ahmette a pris sa fille de deux ans laquelle Zylykha avait repris...

Eh bien, dit-moi les nouvelles et montre-moi la gâterie apportée.

-J’ai encadré les dents, - a Zylykha dit et a ouvert la bouche. Dès avant elle n’a pas eu deux dents en bas et maintenant deux dents d’or papillotaient sur ses places.

-Eh bien, ta bouches est en forme maintenant, - a Ahmette dit. – Qu’as tu acheté encore ?

-J’ai acheté le piano. On l’apportera demain.

-C’est très bien. Passe les enfants étudier !

-Et où est ce bavard Beysen ? – a Ahmette demandé dans le temps. – Il semble qu’il a roulé avec toi !

-Il viendra depuis, j’ai atteint par la voiture passante.

Zylukha a ouvert la malle et s’est mise à vider des achats.

C’est pour notre fils et c’est pour notre fille – a-t-elle dit, en vidant l’une ou d’autre chose. – Et s’est pour moi, - a-t-elle dit avec la fierté et a tendu à Ahmette le chapeau féminin.

Zylykha a été une grande élégante dès sa jeunesse, elle a déjà reçu le surnom  « huit bracelets ». Il est vrai qu’elle porte maintenant seulement quatre bracelets, par contre un autre amour a apparu : si Zylykha a vu la chose nouvelle de kolkhoziens et principalement dans la famille de Jackyp elle n’a pas pu se calmer jusqu’à elle a acheté la même chose. Le phonographe, le radiorécepteur, les tapis étendues sur la place d’honneur ont été les mêmes que dans la maison de Jackyp. Janatte a eu le manteau d’astraken et Zylykha a acheté le même manteau, quoique elle ne l’a pas mis une fois. Sa montre d’or a été la même que la montre de Janatte. Ce serait malheureux le piano et voilà, elle l’a acheté aujourd’hui. Mais Zylykha n’a pas toujours compris quelle chose avait reveni à qui. Mais elle n’a pas voulu penser de cela. Et aujourd’hui elle n’a pas aussi pensé si le chapeau nouveau l’avait reveni.

Ahmette tripotait son chapeau nouveau.

-Habille-le, car je ne peux pas retrouver mes petits, - a-t-il dit en riant et l’en donnant à sa femme.

Mais quand Zylykha a mis bas le foulard de la tête et a pris le chapeau coquettement, Ahmette a craqué et a crié :

-Moule !

Il a mis bas le manteau de sa tête et l’a collé vers le seuil dans un moment de colère. Ahmette a aimé les choses nouvelles mais malgré cela il a toujours demandé que les choses soient durables et confortable avant tout. Zylykha a pourvu le plus que ses achats soient plus coûteux et plus gai.

-Et Il faut copier avec discernement, -  Ahmette l’a corné aux cassers. – C’est le signe de l’absurdité quand tu imites tout ce qui tombe sous tes yeux.

Zylykha n’a pas ouvert sa bouche – elle a prévalu par le silence dans ce cas. Beysen est entré en craquant. Il n’a pas eu le temps de franchir le seuil quand il s’est mis à parler d’achat nouveau de Zylykha.

-Passe cet achat vous apportera le bonheur. Cette génisse grise est valable vos deux vaches.

-Bouche cousue! De quoi parles-tu ? – a Ahmette regardé Beysen avec étonnement.

-Je parle de la génisse.

--De quoi génisse ?

--Est-ce que Zylykha ne t’a pas dit ? Nous avons acheté la génisse agréable en lieu de la vache qui avait disparu. Dieu, si je suis en connaître un rayon de vache, cette génisse ne lui arrive à la cheville. – Eh, - l’a interrompu Ahmette. – Je vois que vous voulez que je sois comme Itbergerne de l’histoire qui n’a su ni sommeil ni calme en raison de la crasse.

Il a laissé sa place et sans dire un mot il s’est mis à s’habiller.

--Où vas-tu ? – l’a Zylykha regardé avec l’anxiété.

--A la région. Il me faut se défausser ce bétail.

Et Ahmette s’est approché vers la porte. Zylykha s’est levée d’un saut agilement et lui a fait barrage.

--Un moment ! Ecoute-moi ! – a-t-elle dit. – Tu as donné cent milles à l’Etat pendant la guerre, est-ce que j’ai objecté ? Je ne plains rien, tu le sais toi-même. Grâce au ciel, il me suffit tout. Mais si je regarde notre cours et si je vois qu’il est vide, c’est la même chose que mon estomac est vide.

--J’ai grandi près du bétail dès jeunesse. Il n’y a pas une vie pour moi sans le bétail. Et si tu dégarnis le cours, je ne prêterai pas la main à quelque chose !

--Le loup mourra dans sa peau ! – et Ahmette s’est mis à rire. – Alors, va avec ton bétail au ferme.

--Ha ! – s’est mis Beysen à parler, s’en adressant à Ahmette. – S’il est difficile de faire la cour au bétail, je peux vous aider.

Ahmette a regardé Beysen hostilement :

--Qu’est-ce que tu dis ? Ou il ne te suffit pas le travail en kolkhoz ? Va et aide au kolkhoz ! Je ne demande pas le journalier. Est-ce le fait qu’il est difficile de garder le bétail ? Si je donne au kolkhoz le travail que je donne maintenant au bétail, mes affaires et les affaires du kolkhoz profiteront. Et Jackyp a peur de marcher loin, il tourne en rond.

Ayant piqué en colère complètement, Ahmette a coupé son discours, a marché vers la porte avec un signe de la main. Zylykha l’a pris par l’aile :

--Dit-moi au moins comment donneras-tu le bétail au kolkhoz ?

--J’arriverai s’accorder avec le kolkhoz.

Et il est sorti.

Janatte a appris le projet de Jomarte pendant la semaine entière malgré qu’elle a avalé des grandes livres gras pendant la journée habituellement. Elle a relu son rapport quelques fois du point au virgule. Ce projet écrit sèchement et laconiquement lui a semblé plus passionnant que le roman le plus amusant. L’alternat des cultures, la mutation du bétail simple par le bétail de race, l’électrification du kolkhoz, tout cela lui a semblé non le futur lointain, mais le présent accompli et magnifique. Janatte a gouverné quelques cercles en kolkhoz, a enseigné l’histoire du parti et a planché souvent sur situation internationale. Elle a conduit la conférence des vieux experts chaque semaine. Elle a été non seulement la maîtresse d’enfants mais elle a dû être l’instructeur des personnes adultes. Elle a su repasser ses connaissances aux gens et tirer des leçons des gens. C’est pourquoi elle a pris les idées de Jomarte tant lyriquement.

-Intelligent, quel homme intelligent ! – a-t-elle répété et ses yeux brillaient.

Elle a voulu communiquer sa joie à son père, mais une pensée l’a arrêté « Ne va pas, - a-t-elle dit elle-même, - son père peut interpréter sa joie faussement ».

La vérité peut se repandre des bouches des gens comme l’averse et les bouches des gens colportent la battaison mal comme la foudre de temps à temps. Depuis le temps qu’Alma est devenue aveugle, les discours similaires à ce que le bavard Beysen a dit à la mère de Janatte ont commencé plus d’une fois en aoul. Alma, Janatte et Jomarte, tous les trois ont su ses discours. Mais chacun a pris des attitudes qu’il n’avait pas écouté rien. Ils se sont confiés tous leurs secrets. Mais ils ont hésité de parler de ce commérage. Voilà de quoi Janatte a pensé quand elle a voulu aller à son père. Elle a su que non seulement le projet de Jomarte ne tient pas à coeur de Jackyp, mais il ne plaît pas Jomarte lui-même. Son père a aussi écouté le commérage qui passait le long d’aoul. Est-ce qu’il a fait allusion à Jomarte quand il a dit à Janatte : « Si tu trouves l’ami sans réputation ou te rabats en route fausse, il me sera difficile et offensant ». Malgré son courage et sa décision elle ne perturberait pas la tradition de kazakhs très ancien du respect des aînés et elle ne perturberait pas ce respect par la conversation sincère de ses courrier du cœur. Cependant, la fille libérée et consciente  a pensé longtemps à comment elle pouvait se préserver et ne pas offenser son père en même temps. Elle a préparé beaucoup de mots chauds dans son âme pour explication, mais au plus elle a pensé de la conversation, au plus elle a compris qu’il n’y avait pas les mots qui lui aideraient dévider son chapelet à son père.

Janatte s’est mise à se promener dans sa chambre ayant mis ses mains derrière le dos et en tripotant les fins des longues tresses.

-Non, - a-t-elle dit enfin, - il faut décider du projet en ordre de parti.

Ayant mis de l’ordre son bureau, Janatte a réuni les papiers et est allée à Jomarte et Alma. Elle a voulu voir Alma qu’elle ne noyait pas pendant la semaine entiere et donner son avis du projet à Jomarte. Elle animée et gaie marchait vite le long dans la rue. 

Jomarte est parti au travail et seulement grand-mère Damette est resté avec Alma. Damatte a été connue dès jeunesse comme la femme volubile et très déliée. Les gens russes la nomment « virago ». Elle a tâché se tenir doucement avec Alma, elle a parlé à Alma par circuits et demi-mots. Aujourd’hui elles ont eu tel genre de la conversation :

-Sans vent la verdure ne s’agite pas, ma chérie, - a Damette dit gentiment.

Alma a été tourmenté, elle a sursauté soi-disant qu’elle a été battue la susceptibilité.

-A quoi sert ce que vous dites, ma grand-mère ?

-Tu es encore niquedouille, ma petite, - a Damette répondu. – Ecoute-moi, - et ayant fait asseoir Alma près de lui, elle s’est mise à réciter la conte connue de la femme déloyale qui avait donnée le change à sa camarade.

Alma a écouté la conte et on l’a apparu qu’elle a avalé le poison sucré. Elle s’est mise à penser et a respiré grièvement.

-Voulez-vous dire que Janatte est déloyale ? Or, nous sommes inséparables. Laisse ce commérage être en feu, je supporterai tout, - a-t-elle dit, mais le regret a été entendu dans sa voix.

La grand-mère n’a rien répondu. Elles s’aseyaient gardant le silence, quand les pas vites se sont entendus derrière la porte et Janatte et Jomarte sont entrés en parlant vivement.

-Tu n’as pas génie pratique de parti, - disait Janatte.

-Mais, un mois seul a passé jusqu’à j’étais devenu le secrétaire, - a répondu Jomarte.

-Est-ce qu’il faut être le secrétaire obligatoirement pour cela ? Or, je n’ai jamais été le secrétaire.

-C’est très bien, - a répondu Jomarte en riant, autrement tu nous rapporterais sept sueurs.

-Ayant fait asseoir Alma triste parmi eux, ils ont pris les places sur le sofa. Mais quand ils l’ont pris dans leurs bras et se sont mis à lui dire les mots tendres, Alma les a pris dans ses bras aussi et a aspiré à pleins poumons. Janatte a remarqué aussitôt l’état d’âme de sa camarade.

-Pourquoi aspires-tu à pleins, Aletchka ? – a-t-elle demandé.  

-Ah, si seulement ces accolades ne s’interrompent pas jusqu’à la fin de la vie ! – a répondu Alma avec le sourire triste.

Elle a tâché de parler calmement et doucement. Les regards de Jomarte et Janatte se sont revus involontairement et ils ont baissé leurs yeux aussitôt. « Il est évident que cette médisance a passé à Alma » - chaqun a pensé, mais ni Janatte ni Jomarte, ils n’ont pas pris courage de parler de cela. Et comment peut-il cela faire ? La honte tendre couvert le coeur par  la toile mince en jeunesse et il est mieux de ne pas le toucher, - et nous ne ferons pas cela et écouteront de quoi tout les trois parlent.

-Qu’est-ce que peut nous séparer ? – a dit Janatte,ayant gardé le silence de peu. – Je ne comprends pas pourquoi tu aspires si tristement, mon Alma chérie, et je suis heureuse à s’affaler que je ne te comprends pas.

-Seulement la mort peut nous séparer. Il est évident que Aletchka pensait de cela, - l’a interrompu Jomarte.

Alma a pris les deux dans ses bras et a baissé chaqun. L’agitation profonde a été écoutée dans sa voix.

-Vos mots résonnent lamentable. Mais je suis très heureuse...Laissons cela...Parlons d’autre chose ! De quoi discutiez-vous quand vous êtes entrés ?

Jomarte et Janatte ont défroncé les sourcils aussitôt.

-Janatte a plu mon projet et elle propose le discuter à la réunion du parti. Et je ne sais pas s’il peut poser cette question maintenant.

-Dès avant tu ne l’as pas posé à ta suffisance. – a dit Janatte. – Qu’est-ce que te barre maintenant ? Or, le parti a toujours le droit de donner son avis. Or, la région n’a pas encore approuvé la décision de la réunion générale.

-Eh bien après ? Je sais encore leur avis.

-Janatte est dans le vrai. – s’est entremise Alma, en interrompant Jomarte. – Le parti doit donner son avis sur cette question importante.

Jomarte n’a pas discuté en plus. Ils ont décidé qu’il mettrait le projet en débat du bureau du parti aujourd’hui même. Jomarte lui-même serait le rapporteur, Janatte et Alma se sont mises à tracer le projet de la résolution.

Tous les adhérents du bureau se sont réunis à huit heures dans le cabinet du secrétaire d’organisation du parti de kolkhoz : Jomarte, le brigadier Baymaken, Jackyp démobilisé récemment, Janatte et le stakhanoviste Iskhak. Alma, le brigadier d’éleveur Dmanbeque et un vieux porcher Baimagambette ont été même invités.

Jomarte a annoncé l’ordre du jour.

-Malgré que nous sommes en retard, - a-t-il dit, - mais nous avons décidé qu’il fallait poser la question sur le projet pour discuter dans le bureau.

-Mais le projet a été déjà discuté une fois, - a objecté Jackyp. – Est-ce que nous repenserons nos décisions passées en chaque cas du changement du secrétaire d’organisation du parti ?

Tout le monde a gardé le silence. Jomarte même n’a pas su comment répondre à Jackyp. Maintenant le projet de Jackyp a été accepté aux réunions de parti et de kolkhoz. Il est resté seulement attendre l’acception finale du projet en région.

C’était difficile déclamer contre Jackyp et mettre en contestation son projet accepté par la majorité des gens. Seulement Janatte a trouvé à redire à son père : - Il faut discuter le projet de Jomarte, Jaké. C’est la question différente et elle n’a pas discuté au passé dans le bureau. Est-ce qu’il est justement si nous restons le projet de Jomarte sans attention ayant analysé votre projet ? Il est possible que son projet est bon à jeter, alors laisse le bureau parler de cela. Et sa discussion ne contredit pas la tradition de parti nullement.

Jackyp qui n’a pas dérogé habituellement de ses décision, s’est effondré pour cette fois. Cependant, c’était simplement la politique de son côté. En premier il n’a pas pu offenser sa fille ; en second lieu il a cru que deux adhérents du bureau – Janatte et Iskhak ont été ses gens et Jackyp a espéré triompher Jomerte et Baymaken avec leurs aide ; troisièmement il a été certain de la protection de la région. « Il sera mieux si on discute le projet de Jomarte maintenant, - a-t-il pensé. – Ils ne regimberont après cela ».

Jomarte a eu le trac, son discours n’a pas eu rapport avec la conférence, - il semblait l’histoire passionnante. Et quand Jomarte montait les dessins et les diagrammes en faisant revivre les chiffres fatiguants, Jackyp lui-même a levé sa tête et a été à l’écoute de ses mots involontairement. Les vaches de la race simmentalskiy orlovskiy, suédois rouge et kazakhe ont été dessinées sur un de diagrammes. La vache de la race kazakhe a semblé le veau par comparaison aux vaches de la race haute. Le rendement d’une vache de race a été montré dans le tonneau et le rendement d’une vache kazakhe a été jaugé dans le seau. Ayant regardé ce diagramme, Amanbek a demandé :

Voilà, nos kazakhs disent : vache-moridée. Alors où est vache et où est moridée ?

Jomarte n’a pas compris sa question et a gardé le silence et Amanbek a répondu sa question lui-même.

Il apparaît que ces trois vaches sont les vaches vraies et notre vache de kolkhoz est moridée. Je viens de le comprendre.

Tout le monde s’est mis à rire excepté Jackyp qui a remarqué satiriquement :

-La viande rouge semble putride à ce qui n’a pas la faim et le ciel pèse ce qui fait le monsieur.

-Jomarte a pris dans ses bras la carte des terres de kolkhoz et l’a montré aux gens réunis. Des grandes aires couvertes par les emblavements réjouissaient le regard. Les champs ensemencés selon toutes les règles de l’alternat des cultures ont été devisés aux champs céréaliers, aux champs de herbe, aux champs frutiers-légumiers.

-Chaque affaire demande la rigueur des règles. Le travail impropre est l’eau qui est versée sur le sable, mais la terre cultivée selon toutes les règles est bonne et attentive comme la mère, elle gorgera et fera boire. On dit : «  Il faut seulement plier la neige et banc de neige s’allumera ». Il y a un grand philosophie dans ce proverbe. Le monde est composé non des briques identiques, il faut les appareiller. C’est la tâche nouvelle d’homme- édificateur. Je pense que être content de ce qui nous déjà avons est le signe de la pensée malvenue.

Jackyp a craqué et a dit satiriquement encore une fois :

-Les kolkhoziens font non la philosophie, mais ils vaquent aux soins du ménage. Le morceau du pain réel est plus prêcieux de la pensée la plus brillante.

-Alors, quelle est différence parmi l’homme et animal ? – a demande Jomarte. – Je vois que vous ne comprenez pas les gens et ne pouvez pas comprendre vous-même.

Et Jomarte a passé à la partie troisième de son rapport.

Il a déplié et a montré encore un projet aux adhérents du bureau de parti. C’était le projet d’aoul nouveau avec les transfigurations futures et les environs presque impossibles à reconnaître. Les piliers de la ligne électrique ont surmonté dans les rues végétalisées densément par les arbres. Le macadam a été pratiqué au milieu d’aoul. Il a régné jusqu’à aoul voisin et a évolué en chemin de terre. La forge et les locaux destinés au bétail ont été dessinés sur la feuille séparée. Les marteaux et les souffleries ont fonctionné automatiquement. Les pétillements volant en eclats de coup de marteau ont été dessinés dans le projet. L’eau a coulé elle-même le long dans les stalles, les vaches ont été récoltées par l’électricité et seulement les figures des gens se sont distinguées de distance en distance.

 Tout cela n’est pas la fantaisie, - a dit Jomarte pour conclure. Nous avons tout cela au futur immédiat. Nous mêmes réaliserons les cuissons par l’éléctricité. Le bassin d’un fleuve Nury accomodera non seulement Karaganda et Temirtau, mais il fera nos soudures. L’heure est venue quand notre kolkhoz doit se relever l’étage suivant de la richesse et de la culture, l’étage de l’électrification de la vie et du travail.

Le brigadier Baymaken s’est mis à applaudir bruyamment.

Le vieux Baymagambet a levé son bras avec les doigts tordus et a demandé le mot.

-N’oublie pas le porcin, - a-t-il dit. – Car il faut électro pour la porcherie, malgré que l’électro de porc, mais l’électro.

-Oui, Baké, l’électricité sera aussi dans la porcherie, - l’a calmé Jomarte.

-Alors, c’est le projet vrai, bon projet, - a dit le vieux et a pris sa place.

Le rapport a été plu. Personne n’a pas pu protester les arguments confirmés par la multitude des chiffres. Cependant, il semblait qu’il a été plus simple de défoncer la montagne que annihiler le courage de Jackyp.

-Je vote le projet qui a été accepté à la réunion générale des kolkhoziens. Ce projet sera accepté par la région. Cependant, ce qui espére ses propres moyens peut désapprouver, - a-t-il dit et s’est assis s’étant renfrogné.

Il a cru en force de son autorité. Puisque jusqu’à ce moment personne n’a pas contesté ses mots ni en kolkhoz ni dans la région. Et maintenant il ne pensait pas qu’il serait battu. Et quand il a été le temps de voter (en premier on a voté le projet de Jackyp), Jackyp a levé le bras et a dit à voix haute :

-Voilà est mon bras. – Et rien moins que demandant : « Qui ose ne pas moi succéder ? », il a parcouru ses yeux tous les gens présents.

Mais seul Iskhak a levé la main.

Jackyp est devenu cramoisi quand on votait le projet nouveau. Il a vu que Janatte, ayant baissé ses yeux, a voté en compagnie de Jomarte et Baymaken. Il a semblé à Jackyp qu’il a dérapé et est tombé s’étant cogné par la nuque. Cependant, il n’a pas perdu les pédales.

-Eh bien, - a-t-il dénoncé calmement, - c’est ma tournée s’affairer dans l’exécutif de la région.

7

Jackyp n’a pas fermé l’oeil de la nuit entière. Il n’a pas dit un mot aux popotes. Il a pris froid pendant les jours derniers et maintenant, étant au lit, il toussaillait de temps en temps. Il a aimé Janatte fervemment et a été offensé. « Je n’ai pas le fils, - a pensé Jackyp, - il ne ferait pas cela jamais dans la vie. Cela est connu depuis longtemps – la fille est née pour la famille étrangère ».

 

Mais il est curieusement : parmi les pensées à Janatte les plus furieux, il s’est rappelé son une ou d’autre bonne action.

« Faites-moi confiance, mon père, c’est le secret que vous devez trouver vous-même » - disait Janatte le prenant dans ses bras. Et Jackyp cherchait le fin mot jusqu’à point du jour et il l’a trouvé. Il a cru que Jomarte très vite veut répandre le vase entier de la richesse de kolkhoz à l’aide de son projet et ayant passé la tête de Jackyp, écraser le travail pluriannuel et patient de kolkhoziens qui a commencé maintenant à être bonifié au centuple.

Malgré la nuit d’insomnie, Jackyp s’est reveillé alertement. S’étant lavé vite et sans déjeuner, il a sorti de la maison au lever du jour, s’est mis en selle et est allé à la région.

Bien que c’était la tradition d’aller par voiture de place, attelé par la couple pendant longtemps, Jackyp n’a pas attelé les chevaux roux pour cette fois. Ils ont destiné seulement aux dignitaires et il est allé à cheval châtré rond comme le rouleau, le cheval ambleur noir lent en hiver et en été. Et maintenant le cheval ambleur portait son hôte d’une manière souple.  Jackyp a été placé directement sans se tasser et ayant remonté les étriers en butée. Il est resté trente – quatre kilomètres jusqu’à la région et avant peu Jackyp s’est arrêté près de la maison d’Esjanne.

La famille d’Esjanne justement prenait du thé matinal. Ayant vu Jackyp, Esjanne s’est levé d’un saut et lui a aidé de déshabiller. Ayant salué d’un air aimable, il a fait asseoir Jackyp à la table et s’est mis à demander des affaires de kolkhoz.

-Avez-vous fini la réfection ?

-Nous avons fini.

-Et quant aux semailles ?

-Les semailles sont déblayées et classées.

-Et quant aux bêtes de trait ?

-Rien, les chevaux sont enveloppés, la retraite spéciale est établie.

-Bravo, Jaké ! – a dit Esjanne. – Il signifie que vous avez fini toutes les affaires et maintenant vous avez décidé se reposer, se promener. Vous voulez que je vous dise. Le chanteur Jysypbeck ira aujourd’hui, il donnera le concert. Restez, nous écouterons.

-Je suis venu avec mon concert, - a Jackyp dit.

Esjanne a regardé le visiteur avec étonnement. Mais la face bronzée de Jackyp a été calme.

-Quel concert avez-vous ?

-C’est le même concert : ce sont Jomarte et son groupe encore une fois. Ce débat sur le projet ne me laisse pas lever ma tête. Je défends les directives de la région, je défends l’avis de la majorité. Si nous accepte son projet, tout cela finira. J’ai taché regimber et que est-il allé en sort ? Ce garçon me tient par la barbe, m’a jeté à bas, a enjambé ma tête !

Esjanne lui a interrompu :

-Est-ce que le projet de Jomarte a été accepté ?

-Ce projet a été accepté dans le bureau du parti hier la soirée.

-Allons à Satane, - a Esjanne dit et s’est mis à s’habiller vite.

Le secrétaire de l’exécutif de la région s’est assis à la table et consultait le courrier matinel. Il s’est ancré dans la lecture de certain papier et n’a pas remarqué les gens entrés. Mais ayant juste franchi le seuil, Esjanne s’est mis à perler sans saluer :

-Jaké est venu. Ce Jomarte ne donne travailler à personne dans « Amangeldy ».

Satane a levé sa tête, a salué les gens entrés et a demandé lentement :

-Que s’est-il passé ?

-Jomarte a mis sur les rails ce projet dans le bureau d’organisation du parti. C’est le scandale ! Il n’a pas attendu la décision de la région et a déclamé contre la réunion générale des kolkhoziens. A mon avis, il faut carder le poil à Jomarte pour ces affaires.

-Et à mon avis, nous devons rendre grâces à Jomarte et le bureau, - a dit Satane et a tiré le papier à Jomarte qu’il vient de lire.

Esjanne l’a lu, a hoché sa tête, a fait claquer sa langue et a pris place sur la chaise d’un vu d’accident.

-Il ne faut pas hocher la tête dans ce cas, il faut faire un signe de tête en signe d’agréation, - a dit Satan. – C’est notre faute que nous n’avons pas estimé le projet de Jomarte à temps. Tu vois que dans la lettre d’exécutif de la région on dit : « Le projet de jomarte est le début de la lévée nouvelle du mouvement de kolkhoz ». Il vient que nous sommes responsables que nous tardions à sanction du projet et maintenant nous devons corriger notre faute et dégager une voie à ce mouvement.

Jackyp et Esjanne se sont assis ayant baissé leurs têtes et sans dire un mot. Ayant les regardé, Satane a répété :

-Oui, la pensée nouvelle a battu et maintenant si ce projet ne se réalise pas, Jomarte ne sera pas responsable, mais nous serons responsable. Maintenant il ne faut pas penser à nos fautes, mais il faut penser comment le réaliser. Il faut discuter à la réunion générale des kolkhoziens la décision du bureau d’organisation du parti   demain. Tu, Esjanne doit assembler la réunion de la présidence et vous, Jaké doit rentrer au kolkhoz et se mettre à l’affaire.

Jackyp est sorti sans dire un mot. Il est venu ici au plus pressé et il faut rentrer plus hâtivement. Le jour a été de gel. Le cheval agréable courait le long dans la route moletée d’une manière souple comme le mercure coulant. Il a élevé le cyclone avant lui-même et a resté l’orage en arrière. Les sourcils de Jackyp ont gelé à blanc, les larmes brillaient sur ses joues. Ayant campé son treukh vulpin profondément sur sa tête, il allait le long dans la steppe large et tout à coup, son voix a tonné comme la voix troublée du chameau avec la tête blanche :

-Quelle est merveille ! Il signifie que si Jomarte ne réalise pas son projet, je serai responsable ?

Quand Jackyp a accédé à sa maison, Janatte qui vient de rentrer de l’école s’est assis dans sa chambre. Jackyp n’a pas allé chez lui, mais il est entré à sa fille. Janatte étonnée s’est levée d’un saut et lui a aidé de déshabiller.

-Il  fait froid aujourd’hui, est-il possible que vous êtes pelés de froid, Jaké ? – a-t-elle demandé. – Est-ce que je dois vous apporter les vêtements chauds ?

-Non, je ne suis pas pelé, ma chérie, - a répondu Jackyp. – Aujourd’hui je te taxais de mon coeur toute la nuit, et mon âme s’est noirei de ces accusations. Et maintenant mon âme est devenues blanche à nouvelle. Et je suis venu chez toi pour accorder ma faute. Il arrive que tu as prévu tout, mon autour blanc hypermétrope et ayant baissé sa fille il l’a serré sur son coeur.

Le bavard Beysen a apparu dans la porte. Il a eu les boules. Il a crié du seuil :

-Est-ce que je suis le kolkhozien ou le personne étranger ? Pourquoi le brigadier Baymaken me tamponne comme le coq tout le temps ? Si nos quatre cours du clan Sarmantay en peuvent pas le donner la riposte, l’enfant hétérogène de Murate, laisse arracher nous de notre terre. Faites ce que vous voulez, mais je n’habiterai pas au-dessus de sa butée !

-Calme, calme !  Il est mieux pour toi de calculer tes payées en nature que calculer les oreilles de Murate, - Jackyp a remarqué avec sourire. – Alors, tout le monde parle de mes payés en nature. Je ne me mourrai pas de la faim si j’arrête à travailler. Pourvu que le kolkhoz habitera en toute sécurité, il veillera à Beysen.

-Arrête ton bavardage, - l’a interrompu Jackyp. – Nous savons tout des travaux pour bien du monde. Dit-moi : sur quoi  avez-vous contesté ?

Beysen a regardé Janatte et elle est sortie de la chambre ayant compris qu’il ne voulait pas parler par-devers elle.

« Si tu espères Jackyp comme Dieux, - m’a dit Baymaken, - et tu le considéres comme omnipotent, laisse Jackyp juguler sa fille unique » - m’a-t-il dit comme cela, mais j’ai aussi donné libre cours à ma langue. Ecoute-moi, Jaké, - a rajouté Beysen à voix bas, - Janattejan a toujours été la fille modeste, quel diable l’a affecté ? Tout le kolkhoz parle de cela.

Beysen a interprété les mots de Baymasen à sa façon. Il a décidé que Baymasen faisait allusion à la relation de Janatte et Jomarte. Et Baymaken disant : « Laisse Jackyp juguler sa fille unique » avait un vue que Janatte avait déclamée contre Jackyp et avait pris les crosses de Jomarte à la réunion.

-Je te dis de ne pas bavarder pour rien, dit-moi, sur quoi nous avons contesté, - a répété Jackyp en colère.

-Il m’a adhéré : « Pourquoi il y a peu de neige sur ton secteur ? » - Est-ce qu’il a enragé ? Est-ce qu’il pense que c’était moi qui a crié la terre, la neige et tempête de neige ? Est-ce que tout cela tient à moi ?

-Cela signifie qu’il y a la faute dans ton travail.

-Je vous dis qu’il ma touche. Il dit : « Tu fricotes avec Jackyp ». Sais-tu comment il vous nomme ? Il vous nomme la roche dure, le traquet noir ! Est-ce qu’il peut ne pas s’échauffer en ce vas ? – Assez !, - l’a interrompu Jackyp ayant perdu sa patience. – Je suis fatigué du chemin, et maintenant va !

En partant Beysen continuait à gronder entre ses dents :

-Ce Jomarte trouble tout le monde, et il tâche devenir le fiancé.

Resté seul, Jackyp s’est senti que les mots de Beysen l’avaient troublé. Il est vrai qu’il a souvent des crosses avec Baymaken, mais il n’a jamais écouté les mots tels offensés. Quand Janatte est entrée dans la chambre, ayant regardé son père elle a compris aussitôt que certain chagrin était venu.

Qu’est-ce qu’il a vous dit ici ? – a-t-elle demandé.

-L’ami fou est plus dangereux que l’ennemi intelligent, - a Jackyp répondu brièvement et ils ont continué le discours interrompu.

-Il est évident que le projet de Jomarte a été approuvé dans la région, - a Jackyp dit. – Il est difficile d’accorder et on ne peut pas ne pas accorder. Qu’est-ce que faire ?

Ayant pensé, Janatte a répondu :

-Le projet de Jomarte est assez difficile et si vous l’accepte trop peu et vous vous mettez à le réaliser dans la vie, vous pouvez vous embrouiller. Et si vous n’accorde pas et restez seul, vous serez responsable avant tout le monde. A mon avis il est mieux pour vous de changer le travail pour ne pas perdre votre autorité.

Jackyp l’écoutait assis sur le selle et a fermé ses yeux comme si sommeillant. Janatte n’a pas pu comprendre s’il sommeillait en réel, fatigué par la nuit insomnieuse et le voyage vite ou s’il pensait. Elle a scruté une vielle face tapée de son père et chaque ride lui a semblé le résultat d’une longue route difficile. « Le père a travaillé pour nous, - a-t-elle pensé. – Et nous, la jeune génération vigoureuse, devons le priser et le garder ».

Il était calme dans la chambre chauffée, seulement les volets ont craqueté du vent de temps en temps. Le chaton maillé a joué sa queue en tâchant la prendre sans succès. Les pas ont été entendu derrière la porte – Irysjanne est rentrée du travail.

Le temps a passé en peu et Jackyp a ouvert ses yeux lentement.

En bien, - a-t-il dit, - le fer s’use aussi. Il est évident que je m’ai aussi usé. Je ne me reposais pas pendant quinze ans, il est temps de laisser la place. Ecris la déclaration...  

 

 

Deuxième partie

 

1

 

Il gelait à pierre fendre de moins à moins souvent et les tempêtes de neige n’étaient plus fréquentes. De longs jours de mars avec leur main chaude caressaient le dos large de Saryarka, une plaine jaune, qui s'étendait de l'Oural à l'Altaï. Sur le flanc blanc retourné au soleil de la montagne Zhauyr  la neige commença à fondre tout en se couvrant de petites grains de beauté noires. Les gens et le bétail, languissants faute de la chaleur et du soleil, grouillaient au sud de la plaine, à l'abri du vent. Glaçons transparents  suspendaient  aux avant-toits des maisons.

Aujourd'hui le nouveau président du kolkhoze, Jomarte,  mit ses lunettes bleues pour protéger ses yeux de la neige brillante. Il devait beaucoup voyager. Et maintenant  après avoir visité Karaganda et Temirtaou, fatigué et heureux, il rentrait chez lui. Le voyage eut du succès. Le galop de son cheval gris foncé, qui, secouant sa crinière, déplaçait sans efforts  un petit traîneau sur une route lisse - une chanson gaie qui venait de la bouche de Jomarte  et s’ébruitait sur des steppes - tous signalait le fait qu'aujourd’hui  il était de bonne humeur. La région avait cédé au kolkhoze deux camions, deux étalons pur-sang, trois taureaux de race pure et vingt-cinq vaches reproductrices. Et on avait promis d’ajouter des tracteurs et des batteuses quand le temps des travaux des champs vient. En plus, Jomarte avait reçu la permission de faire installer l’électricité à la ferme en utilisant la station de Temirtaou. Tout cela demandait immédiatement environs un demi-million de roubles. Mais  actuellement  la ferme n’avait pas de telle somme. L’année précédente avait pris sa fin, et la nouvelle n'avait apporté aucun revenu. Après beaucoup de réflexion et de calcul Jomarte  décida d'abattre et de vendre à Karaganda une partie des bovins de rebut. Ainsi, le nombre de têtes de bétail à kolkhoze ne diminuait pas, mais sa qualité augmentait. L'argent, gagné par la vente de la viande, donnait à Jomarte la possibilité d’accomplir le programme envisagé. Ayant tout calculé Jomarte décida qu'il pourrait mener les travaux de l’ensemencement et d l'électrification simultanément. C'est pourquoi dès maintenant il fallait préparer soigneusement tout pour la campagne difficile de printemps, pendant que les agriculteurs fussent libres des travaux des champs. Et puis, avant l’ensemencement, ainsi qu'entre l’ensemencement et le récolte il pourrait terminer tous les travaux d'électrification. Résumant ses pensées et calculs, Jomarte  devint si heureux, comme s’il avait découvert de nouveaux pâturages  pour le kolkhoze. C’est pourquoi il chantait si fort et sa chanson résonnait sur des territoires éloignés.

Le brigadier des éleveurs Amanbeck entendit cette chanson. Il allait à l'encontre de Jomarte. Son bai avec une marque blanche au front était attelé dans un traîneau simple. Dans le traineau à part Amanbeck il y avait        un porcher, le vieux Baïmagambet et le bavard Beïssen. Le bai marchait lentement. Jomarte a reconnu Amanbeck de loin grâce à sa marche lente et freina son cheval. Amanbeck n’aimait pas la course vite. « A quoi bon torturer la force de trait ?» " - Disait-il. Et une fois Jomarte passa près de lui et s'arrêta, Amanbeck descendit du traîneau, caressa le cou du cheval gris foncé de Jomarte et  fit la tour de lui. Le cheval haletait.

Oh-la-la, grogna Amanbeck, vous ne savez pas la valeur de la sueur du cheval, ce n’est pas de l’eau.

Jomarte rit en allumant une cigarette:

-C’est toi qui m’as donné exprès ce cheval qui sue ! Toi, tu as attelé celui qui ne sue pas. Regarde ton bai, pas un poil collant.

-Si même de ton cheval tu as tiré toute la sueur, du mien tu aurais tiré l’âme. Tu connais un vieux proverbe : « Devenu patron – engueule tout le monde ». Tu es devenu président et penses que tu peux forcer les chevaux ? Qui est responsable pour eux ? Réfléchis-y !

-Tu es responsable. Je savais ce que tu dirais, c’est pourquoi j’ai trouvé encore deux camions pour le kolkhoze, dit Jomarte avec fierté et regarda Amanbeck en prévoyant sa joie.

-Et ou sont les vaches reproductrices ? demanda Amanbeck

-J’en ai trouvé 25, et trois taureaux-étalons

Amanbeck s'épanouit

-Et ou-est-ce que vous vous dirigez en telle foule ? demanda Jomarte d’un ton badin.

-A kolkhoze « Octobre ». Tu sais que je concours avec Bedenbeck. Voilà, je veux regarder de quelle force de trait ils possèdent.

- Et vous Bacquet, il me semble vous  n’aimez pas vous absenter à la maison ?

-Vous avez raison, mon cher, vous avez raison- répondit Baïmagambet – mais on dit, qu’ils ont des porcs d’une race particulière. Je veux les voir de mes propres yeux !

-Regardez, regardez bien, cette année nous apporterons une attention particulière à l’élevage des porcs.

-Bon, si nous les soignons bien, ils supporteront toute charge. Il faut juste réfléchir aux soins, et à part moi personne ne  veut y penser. Tous ces Beïssens tiquent et disent qu’ils sont merdeux. Et est-ce que l’argent qu’on donne pour eux est merdeux ? S’ils ont tellement peur de pécher, pourquoi ils boivent de la vodka ? ah, des discours en l'air!

- Beïssen, assis dans le traîneau, ne répondit rien. Personne ne savait ou et pour quoi allait Beïssen. Depuis que Jackyp quitta le poste du président Beïssen restait ténébreux. Maintenant même il regardait Jomarte de travers et grimaçait.

- Beïssen, où allez-vous ? lui demanda Jomarte

-La famille de ma femme et mes proches y habitent, je vais leur rendre visite

-Oh-la-la ! Vous m’avez de nouveau menti ! Vous avez dit que vous iriez en affaires. Et est-ce que ce sont les affaires, les visites ?

-Amanbeck monta dans le traîneau. Jomarte rit, monta dans son traîneau et indiqua à Beïssen la place à côté de lui . _

-          Asseyez-vous ici, dit-il à Beïssen, cas urgent dans le kolkhoze. .

-          Beissen dût rentrer . Quand ils s’éloignèrent  à distance de vol de la flèche, ils entendirent la voix de tonnerre du vieux Baïmagambet :

-          N’oubliez pas l’électro pour les porcs ! rappela-t-il

-          Beisen poussa un rire perfide. Selon lui s’occuper des porcs et même faire installer l'électricité dans une porcherie était tout simplement ridicule.

-          Une baudruche reste toujours une baudruche, même s’il vit comme coq en pâte, dit-il, Ce Baimagambet a commencé par garder des porcs dans des village russes, il les garde et reste toujours le même con.

-          Jomarte le remit à sa place :

-          Chez nous, Beïssecquet, une personne qui travaille et qui sert lui-même et sa patrie est une personne intelligente. Un con est celui qui n’est utile à personne. L’intelligence et la stupidité se mesurent par le bien et le mal portés au public. Regardez Baimagambet  sous cet angle.

-          Tu m’as poignardé sans couteau, mon cher fiancé, dit Beïssen et soupira profondément. Que Baimagambet  soit intelligent, et je sois con. Tu es intelligent, nous sommes bêtes. 

-          Je ne te comprends pas, c’est quoi ce « fiancé » et c’est qui ces « nous » ?

-          Beïssen gardait le silence, ses lèvres frémissaient.

-           Jomarte le regarda et hocha de la tête.

-          Après avoir gardé le silence il dit :

-          Si ce sont les mots qu’il ne faut pas prononcer, pourquoi vous l’avez fait ? ou vous avez juste causé ?

-          Oui, je n’aurais pas dû le dire.

-          Ils étaient méchants, ces mots-là.

-          Assez ! péta un plomb Beïssen. Tu viens d’arriver avec une valise dans la main. Jackyp t’a aidé à te marier, à recevoir une maison et à monter le ménage. Et maintenant tu n’as pas eu honte de pousser ce vieillard de son poste mérité et de t’installer à sa place. Mais tu n’en as pas assez ! Tu veux lui enlever sa fille unique ! De toute ma vie je n’ai jamais rencontré un pareil fiancé ! qu’on m’arrache la langue, que Jeanatte et Alma deviennent enchantés si c’est pas vrai.

Un frisson descendit le long du dos de Jomarte. « C’est lui qui souffle le feu entre sa femme et Jeanatte! Entre lui-même et Alma ! Voilà d’où vient  cette fumée infecte ! Si on n’éteint pas cette fumée à temps, il peut provoque une énorme incendie, » pensa Jomarte. Mais ne sachant pas qu’entreprendre, il rougissait, pâlissait et enfin prononça :

-Moi, je pensais que tu es un simple bavard, et il se trouve que tu es un calomniateur. Bon, tu peux continuer si tu veux attirer le malheur sur toi.

Ayant conduit Beïssen chez lui, Zhomart retint son cheval et dit : 

-Voilà une tâche pour toi: Brise huit chariots de glace pour la cave de kolkhoze. Vas-y !

Pendant que celui, à peine bougeant, descendait du traineau, le cheval, surexcité de la course vite, tira et fila. Beïssen glissa sur la neige dure. Mais Jomarte, agacé, ne le remarqua même pas. Il n’arrêta son cheval que près de sa maison d’où s’entendait une mélodie de violon. Cette nouvelle mélodie, comme un poussin, essayait de s’envoler sur ses ails mal assurées, tombait, s’étendait. Jomarte se calma, il avait le cœur léger. Il ouvrit la porte silencieusement et sans faire bruit entra dans la pièce. Alma, passionnée par la musique, ne remarqua pas son arrivée, et il l’observa avec tristesse. Alma se chantait ou se parlait à mi-voix.

Parfois une ombre parcourait son visage, comme une houle qui agite une surface lisse de l’eau en air. Ces moments-là elle forceait sa voix. Comme si une source invisible commençait à s’agiter.

-        Il n’y a rien de plus agréable du sentiment.  Je le voyais, mais ne comprenais pas. Et maintenant je vois, et vois encore, elle baissa le violon.

-        Alma, - l’appela tendrement Jomarte.

-        Jomarte !

Ils se jetèrent l’un vers l’autre.

-        Tu as de nouvelles ?

-        J’ai eu tout ce qu’il fallait.

Alma glissa de ses étreintes et dansa. On danse de cette façon dans des villages russe. Elle ne savait pas elle-même pourquoi cette danse lui était venue dans la tête. Depuis longtemps Alma n’était pas si gaie. Sa gaité contamina Jomarte. Il paraissait que le bonheur perdu lui est revenue.

-        Je suis en train de travailler sur mélodie «Koun-Chouak», dit Alma, ce doit être toute une nouvelle mélodie. Elle ne contiendra ni du malheur, ni du dépit, ni de la tristesse, ni de l’astuce. Rien que la vie ensoleillée, sereine. Il est très difficile de  capter son rythme ; il ne ressemble nul rythme que je connais, je n’ai jamais entendu rien de plus agréable ! Et si je pouvais rencontrer de vrais compositeurs !

-        Et qu’est-ce qui peut empêcher cette rencontre ? répliqué vite Zhomart, si les docteurs n’ont par réussi à te rendre la vue,  ces gens de l’art peuvent t’aider à appréhender la force et la joie de la vie par l’imagination.

Alma énonça son rêve le plus cher – devenir compositeur et revenir à Alma-Ata pour y rencontrer des musiciens avec de l’expérience. Plusieurs fois elle mesurait ses possibilités et se disait : « Non, impossible ». Maintenant,  après les mots de Jomarte ce désir réapparut dans son cœur, et elle comprit que son rêve était réalisable. Pourtant l’accord hâtif de Jomar sur son départ la fit rappeler les allusions de la vieille Damette. Et quoique Alma se dît plusieurs fois qu’elle de céderait pas à la jalousie, des pensées noires venaient dans sa tête malgré sa volonté.

-        Non, remettons ce voyage, dit-elle et sa voix témoignait de l’affliction. Jackyp se cache silencieusement dans sa maison mais une fois tu te goure, il dira tout de suite «  et je disais… ».  Ne te distrais pas à cause de moi, règle plutôt tes affaires. Un jour j’y irai avec toi ou avec Jeanatte. Seule je ne trouverai plus le chemin.

Mais Jomarte ne devina pas les soupçons d’Alma.

-                      Ne t’en fais pas à cause de moi, chérie. Jackyp n’est pas mon ennemie. Mais même si un vrai ennemi me menaçait, je ne cesserais pas de penser à tes réflexions et à tes rêves. Sinon, quelle est la valeur de notre amour? Ne t’inquiète pas de mes affaires, je ne suis pas seul, je suis entouré des gens. Et tu connais ces gens-là, ils sont habitués au travail. Il faut juste trouver une personne qui puisse t’accompagner.

-                      Il faut une personne et beaucoup d’argent. Et notre famille est trop jeune, ce sera difficile pour nous.

-                      Le kolkhoze, je suppose, prendra en charge ton voyage.

-                      Est-ce possible ?

-                      Pourquoi pas ? Le kolkhoze doit aider ses enfants talentueux, où qu’ils travaillent – même si c’est dans le domaine de l’art. Et surtout quand ils sont dans la panne. Est dès que tu réalises ton rêve je remettrai le club de kolkhoze entre tes mains. Tu pourras y organiser même toute un opéra !

Jomarte se leva et se dirigea vers la cuisine  – une bouilloire s’y réchauffait. Damette était partie, Jomarte prépara lui-même du thé et invita Alma à table.

-                      J’ai commencé à oublier ma vie charmante d’étudiante, je me suis transformée en madame, dit Alma avec tristesse s’asseyant et en tâtonnant la table, qu’est-ce qu’il y a sur la table ?

-                      C’est du pain, c’est du beurre. De la confiture, de sucre, du chocolat, des biscuits – c’est tout. Même une bouteille de porto. Et ça c’est de l’amuse-gueule.

-                      Quel  amuse-gueule ?

-                      De la charcuterie préparée de la viande des préférés de Bacquet.

-                      Et la salade ?

-                      Excuse-moi, je viens chercher la salade.

-                      Jomarte se leva, apporta une assiette de salade et la mit sur la table. L’ayant mis devant Alma il s’occupait d’elle comme d’un enfant.

-                      Que tu sois heureux, Jomarte ! Tu peux me voir. Et si je pouvais te voir une seule fois, dit Alma.

-                      Jomarte ne répondit rien. Alma manquait du visage de Jomarte et Jomarte aussi voudrait sentir son regard spirituel, pénétrant, clair. Avec l’aide des médecins Jomarte essayait de faire tout son possible pour se rendre ce regard. « La science a crée un millier de merveilles, mais elle n’est pas capable de rallumer la lumière de ces yeux. » - pensa Jomarte avec le cœur serré. Il ne pouvait pas parler et Alma comprit son état.

-                      Tu as avalé ta langue, rit elle, du courage ! Je te vois quand même. Et non seulement toi, mais aussi tout notre monde soviétique. Des vagues peuvent affouiller une falaise de granite, mais rien ne peux faire disparaitre de mon cœur l’image de notre vie heureuse. On m’a montré le monde, et après seulement enlevé les yeux. Et je suis mécontente de moi, je n’arrive pas à m’entendre avec «Koun-Chouak».

La vielle Damette rentra. Personne ne savait où elle avait été et ce qu’elle avait entendu, mais ses sourcils étaient renfrognés. Elle salua Jomarte sobrement, s’installa à table et entra en conversation.

-         Il parait que Jeanatte est rentée?

-        Non, grand-mère, elle n’est pas venue, répliqué Alma.

-        Elle vient de plus en plus rarement… il parait qu’elle est affligée à cause de l’honneur de son père.

-         Si elle vous manque, appelons-la, elle me manque aussi.

-        Que tu sois naïve, ma chérie… - prononça la vieillarde d'un air significatif.

Ça faisait longtemps déjà que Alma et Jomarte comprenaient la signification des ses allusions. Ils se cachaient des soupçons et préféraient garder le silence.  Jeanatte cessa de visiter Alma et essayait de ne pas rencontrer Jomarte pour arrêter les calomnies. Mais cela n’aida pas. Le bavard Beïssen et la vieille Damette continuaient à développer les calomnies.

-                      Jomarte, ayant remarqué l’humeur hargneuse de la vieille, dit qu’il avait des affaires à régler et partit.

Arrivé au bureau il demanda à la secrétaire d’appeler le comptable du kolkhoze.

-                      Et qu’il prenne les calculs du salaire en nature, cria Jomarte à la poursuite.

Il s’habitua à bouger beaucoup et sentait son corps engourdi après avoir être longtemps assis d’abord dans le traineau, puis à la maison. Pour se désengourdir il marcha dans la chambre.

Le comptable Aïdar, affairé, entra dans la chambre avec un dossier épais sous le bras. De la première rencontre il avait l’air débraillé, mais puis il n’étaitpas difficile de remarquer dans ses yeux une réticence. Il salua Jomarte officieusement et en l’interrogeant sur le voyage déploya ses papiers.

-                      Le déplacement a réussi ? – demanda-t-il. Vous n’avez pas l’air heureux, vous n’êtes pas malade ?

-                       Vous y travaillez depuis longtemps ? le président interrompit l’interrogation.

-            Mes cheveux et ma barbe commencent à blanchir. C’est mon treizième année ici.

-            Avez-vous reçu la formation du comptable ?

-            Non, mon cher ami, tout sur pratique, tout. A l’époque je scribouillais dans l’administration de Vólos, gagnais un peu de sou. Ce n’est que maintenant que mes yeux se sont ouverts.

-            Est-ce vrai que vous alliez au gymnase ?

-            Oui, mon cher ami, dit Aïdar avec un sourire empressé, autrefois les garçons kazakhs ont été acceptés à l’école ruse par voie coercitive. Evidemment, des fils des seigneurs n’y allaient pas. Donc, les fils des pauvres y ont été envoyés, j’étais parmi eux. J’ai commencé à faire mes études en m'inondant de larmes, par contre je ris maintenant.

Aïdar ne racontait pas l’histoire que Jpmart voulait entendre. Lors de Jackyp, personne n’osait répondre à Aïdar. Il n’y a rien de plus effrayant pour une souris qu’un chat. Pour Jackyp il n’y avait personne plus intelligente que le comptable. Si Aïdar disait que c’est illégal, Jackyp n’osait même pas à ouvrir la bouche. Malgré tout son expérience Jackyp se sentait impuissant devant un papier avec des chiffres. Lors de Jackyp Aïdar vivait comme coq en pâte et essayait de toutes ses forces soutenir l’ancien président. Dès ses premiers jours à kolkhoze Jomar remarqua qu’Aïdar manipulait le président et se retenait à peine pour ne pas intervenir dans leurs relations. Mais maintenant il fera Aïdar ambler. Tout de suite Aïdar remarqua le caractère sévère du nouveau président et maintenant essayait de courir comme un vieux loup en recouvrant ses traces.

-                      La richesse des kolkhoziens c’est leur salaire en nature. Je veux savoir est-ce  qu’on tient la comptabilité du travail, dit Jomarte et prit le fichier des mains d’Aïdar.

Aïdar s’énervait.

-                      Bon, on tient la comptabilité pas mal, remarqua Jomarte quelques minutes après.

Aïdar   s'épanouit. Mais sa joie ne dura pas longtemps. Jomarte souligna avec un crayon rouge une ligne et mit un grand point d’interrogation. Aïdar se pencha, regarda à quoi ce point d’interrogation correspondait-il et pâlit. Point d’interrogation se trouvait près du nom de Beïssen. Pour Aïdar ce point d’interrogation était une forte massue qui venait de lui frapper la tête.

-                      L’enregistrement est  correct ? demanda Jomarte et regarda le comptable d’un     regard scrutateur

-                      Doit être correct. Oui, correct.

-                      Apportez les principaux documents.

Aïdar partit docilement chercher les documents. Mais quels que soient les documents qu’il apportera, il était impossible de prouver le salaire en nature de Baïssen ! Selon le registre d’Aïdar Baïssen  avait beaucoup de salaire en prestation. Mais Jomar savait très bien que de 3 derniers mois de nouvel an Beïssan n’avait pas travaillé un seul mois complet. Il n’y avait pas de possibilité que Jomarte lui croit. Et en attendant Aïdar Jomarte commença à comprendre le sens d’un proverbe kazakhe « un vol en découvre un autre ». Peut être que ce soit Aïdar qui provoquait le bavarde Beïssen, et Beïssen provoquait la vieille Damette, et la vieille soufflait sur le feu entre Alma et Jomarte. Ce doux Aïdar devait trahir pauvre Jackyp plusieurs fois ! pensa Jomarte, en se persuadant de plus en plus dans la propriété de ses observations.

Aïdar entra, rouge et suant. Il apporta les principaux documents. C’étaient les feuilles froissées, corrigées. Il était impossible d’identifier qui les avait corrigées. La seule chose était claire – ils étaient fausses.

-            Toutes ces informations m’ont été fournies par le brigadier et des escompteurs. J’ai eu du mal à me débrouiller dans tout ce chaos. Dit Aïdar     officieusement.

Jomarte rit doucement.

-            Vous aurez dû vous  entortiller vous-mêmes et vous débrouillant, n’est-ce pas ?

-            Non, mon cher, je ne me suis pas entortillé. Depuis 13 ans personne n’a trouvé un seul défaut dans mes rapports. Jackyp me connait très bien.

-            Moi aussi, je commence à vous connaitre, dit Jomarte et cacha le dossier avec les documents dans un tiroir de son bureau.  Vous êtes libres, vous pouvez partir.

-            Tu dis que je suis libre, mon cher ami ?

-             Oui, vous êtes libres, complètement libres. Ni moi, ni kolkhoze n’a plus besoin de votre aide.

Aïdar ne demanda plus rien. Jomarte se taisait aussi.

 

2

 

Jackyp était couché dans sa chambre. S’appuyant à un coussin il lisait un journal. Malgré son âge, Jackyp pouvait facilement lire sans lunettes. Sur la table basse, qui se trouvait devant son lit, la bière maison écumait dans un grand bol. De temps en temps Jackyp en faisait quelques gorgées. Le soleil illuminait le lit nickelé et cela rendait la chambre plus claire et plus confortable.

Jackyp mit à côté son journal et frotta ses yeux.

-            Iryszhan, appela-t-il à haut voix sa femme.

Iryszhan, qui était dans la pièce à côté, vient à son appel sans souffler un mot.

-             Personne n’a passé chez nous aujourd’hui ? demanda Zgakyp , Ils sont morts ou quoi ?

-            Ils viendront ! Beïssen viendra, c’est sûr, dit Iryszhan.

A ce moment-là la port d’entrée s’ouvrit.

-            Le voilà, ajouta-t-elle en souriant.

Pourtant, ce n’était pas Beïssen mais le gardien Mamette. Dans l'antichambre il enleva les bottes de feutre, ôta la pelisse et entra dans la chambre de Jackyp, les pieds nus et dans un veston. Le vieux Mamette avait la barbe clairsemé, le visage maigre comme un arbre desséché, il marchait en se courbant. Ayant vu Jackyp il rit du plaisir.

-            Hey ! qu’est-ce que c’est ? on t’a fait voler ? plaisanta celui-ci.

-            Eh bien! Si j’entre habillé, tu dis que c’est fort mal. Et si j’enlève les vêtements, tu m’appelles volée. Et toi, pourquoi tu t’es étendu ? On t’a étourdi par un coup de baston ? Ou tu as accouché ? C’est qui ce fainéant ?

-            Je fais tout ce que je veux ! si je veux être couché je serai couché. Si je veux me lever je vais me lever. J’ai amené mon aoul aux pâturages d’été. Maintenant tu peux faire tout ce que tu veux, Jackyp ne bougera même pas un doigt

-            Ne fais pas le monsieur ! Etre orgueilleux Nurmaganbet ce n’est pas ton cas. Je représente la menace pour tout le kolkhoze. Ma langue est bien affilée comme la pique du djiguite. Dis-moi, si notre Jackyp est tellement fort, pourquoi faible Jomarte  l’a battu à plate couture ? Si Jackyp est tellement fort, pourquoi sa grosse dondon ne lui offre pas encore un enfant ? dit Mamette et piqua à Zhakym le ventre et riant.

-            Toi, pourquoi tu te réjouis ? demanda Iryszhan

-            Oui, je me réjouis. Il parait que.. ! dit Mamette et s'assombrit. Mamette n'avait pas le cœur à rire. Il avait le même âge de Jackyp et était son proche ami. Dès l’enfance ils grandissaient ensemble, ils ont vécu des années difficiles ensembles. Ils se confiaient de petites et grandes affaires, et des secrets qu’ils ne partageaient même pas avec leurs femmes. Et parfois des longues nuits, assis devant un vieux dépôt ils se disaient :  « il en reste peu, des personnes de notre âge ». Après ces mots leurs conversations devenaient particulièrement longues et sincères comme si ces mots celaient un accord implicite : passer le reste des jours en amitié. Quand Jackyp a été choisi le président du  kolkhoze, Mamette était aussi heureuse comme si c’était lui qui avait eu le poste. Devenu président, Jackyp confia à Mamette, comme à une personne la plus fiable, la garde de la richesse du kolkhoze.

Sans jamais se disputer sérieusement de toutes leurs longues vies, les amis se piquaient assez souvent.

Mais maintenant Mamette se sentait maladroit. « Et si j’ai dépassé la mesure », pensa-t-il. A son avis Jomarte a été gravement vexé, en le relevant de ses fonctions du président. « C’est dans le malheur qu'on reconnaît ses amis et ses ennemies», pensa Mamette avec le cœur plein de pitié envers son ami.

Ayant jeté un coup d’œil sur le silencieux Mamette, sur la triste Iryszhan, Jackyp devina leurs pensées. Mais il ne voulait pas s’ouvrir à eux et il fit l’air de ne rien remarquer.

-            Au lieu de       parler sur ceci et cela jouons au dames, dit il et commença à classer les dames, et toi, la vieille, tu aurais dû préparé la viande, pour ne pas bavarder, dit il en plaisantant.

Jackyp et Mamette étaient de vieux maîtres du jeu des dames. Quoique ça fît longtemps qu’ils n’ont pas joué, et maintenant les deux commettaient des milliers de gaucheries. Mais après les premiers deux jeux ils retrouvèrent leur adresse.

-            C’est ton tour, disait Jackyp.

Mais Mamette paraissait d’être bien en peine. Son regard s’arrêta, il tortillait sa barbiche claire.

-            Ma foi, pendant que tu penses j’aurai pu dormir.

-            Ne rigole pas. –  Un moqueur veut briser la pierre par sa tête, mais au lieu de cela il se brise la tête.

-            J’ai toujours de la chance quand je me moque de toi.

-            Si tu le penses… Mamette joua de la côté droite

Jackyp permit à Mamette de prendre quelques dames et puis pris plusieurs dames de l’adversaire à une fois.

-            Un, deux, trois, quatre, cinq, comptait il en pianotant.

-            Zut ! prends, mais ne pianote pas ! dit Mamette et ramassa les dames.

Jackyp rigolait.

Dès qu’il devint silencieux dans la chambre on frappa à la porte. Dans des aouls kazakhes il n’y avait pas de coutume de frapper à la porte en entrant et selon ce coup tout le monde devina la personnalité du nouvel hôte. Aydar était le seul à frapper. Evidemment, c’était lui. Aïdar entra lentement dans la chambre, s’assit sur une chaise avec précautions et salua tous d'une voix brève et molle. Selon son visage sombre tout le monde comprit qu’il avait apporté de mauvaises nouvelles.

-        Jomarte est rentré ? demanda Jackyp.

-        Est rentré, marmonna  Aïdar.

-        Avec quelles nouvelles ?

-        On dit qu’il veut vendre 15 bovins et 15 porcs.

Jackyp ouvra ses yeux larges qui étaient toujours demi closes. Il possédait toujours d’une délicate réserve, mais maintenant, ayant entendu cette nouvelle il se sentit poignardé dans le cœur. Aïdar savait ce qui peut blesser Jakyp le plus.

Le bien, donc, qu’on avait accumulé peu à peu, commençait à quitter le kolkhoze par des brassées, dit Jackyp et fronça les sourcils. 

 

Aïdar  continusa :

-            C’est bon si ce soit le bien seulement qui quitte… il parait que les gens font le même.

-            Dis      haut et clair, ne fais pas le mystère. Qu’est-ce qui c’est passé ?

-            Il m’a renvoyé. Et demain, peut-être il mettra en jugement moi et Beïssen.

-            Il a dû             devenir fou, prononça Jeanatte silencieusement.

« Jomarte, cet intelligent Jomarte avec son caractère doux  n’est plus lui-même. Peut-être ce n’est pas vrai ? Mais pourquoi ils vont mentir, les deux ? »

Jeanatte n’arrivait pas à ranger tout cela dans se conscience. Elle glissa de la chambre et décida d’aller directement chez Jomarte, mais ayant reprit sa raison se dirigea vers le bureau. Depuis que Jomarte est devenu le président du kolkhoze, Jeanette provisoirement accomplissait les fonctions de la secrétaire du bureau de l’organisation du Parti. Maintenant elle décida de convoquer Jomarte et examiner ce qui s’était passé.

Jackyp ayant remarqué les changements sur le visage de sa fille devina tout de suite ou elle alla.  Et s’il pouvait deviner quels gens l’entouraient… ! 

Est-ce que les vieux peuvent comprendre les jeunes ? Peuvent-ils apprendre de nouvelles chansons ou ils vont toujours  se souvenir des vieilles ? Mais il ne pensait pas à cela. Le vent glacial des potins dévasta sa patience. 

-             Les veines s'engourdissent, le sang se glace, je tolérais beaucoup et je n’en veux plus ! Je ne vous empêcherai pas, je ne vous nouerai pas les mains, mes proches. Ou que ma parole soit nécessaire, je supporterai toujours la vérité.  Allez, et que vos désires se réalisent. 

Beïssen était perplexe, ne comprenant pas jusqu’à la fin la signification de ses mots. Aïdar tout bien comprit, leva la tête et sortit, en entraînant Beïssen. Mamette resta quelque temps silencieux, puis dit :

-            Ne dépasse pas la mesure, Jackyp.

-            Ce n’est pas personnel. On gaspille le bétail, ce serait  le crime de le tolérer ! Le kolkhoze était calme, riche, inviolable… il a tout troublé. Il est temps de l’arrêter ! Ne dit pas que c’est une méchanceté ou une insulte -  ça sent la nuisance. As-tu oublié qu’autre fois, prétendant une fécondation artificielle, des agresseurs avaient tué nos moutons ?

Le jeu des dames était oublié, les blagues ne venaient pas dans la tête. Le bruit fait par Beïssen et Aïdar gâcha l’humeur dex vieux amis. La loquacité de Mamete disparut.  Ils mangèrent en silence, et Mamette partit chez lui.

Jackyp s’habilla et sortit dans la rue. Des pas lentes en s’essoufflant, comme s’il seul, de ses propres forces, venait d’éteindre une incendie, Jackyp montait la butte Syrgabay. Le soleil se couchait quand il atteint son sommet. L’aoul entier de déploya devant Jackyp. Tout bruit parvenait à ses oreilles dans ce silence du soir.  Par ci, trois jeunes hommes traversaient la rue tout en    faisant du battage autour d’eux.  Au milieu c’était le fils du charpentier. Pakhria jouait de l’accordéon, le tractoriste l’accompagnait en fredonnant et le conducteur de moissonneuse-batteuse dansait. Ils s’approchèrent du club et où d’autres jeunes les rejoignirent. Tout l’aoul connaissait ces gars-là, souvent le soir ils donnaient les soi-disant concerts gratuits, en répétant dans la rue ce qu’ils avaient vu dans le club. Les parents de tous les trois étaient de vieux kolkhoziens laborieux, des compagnons fidèles de Jackyp.

    Les bébés qui venaient de grouiller dans leurs berceaux sont devenus de forts djiguites. Un puissant kolkhoze s’est développé des petites cours séparées, éparpillées comme des pierres.  Est qu’est-ce qu’il lui faut, à ce Jomarte ? dit Jackyp à haute voix et scruta les alentours.

          L’aoul kolkhozien lui paraissait un grand lac à roseaux dans une steppe vaste, et les voix gaies des jeunes lui rappelaient des cis des grues au-dessus du lac.

C’était l’image préférée du vieil  amateur de la chasse. Rien de plus beau qu’un lac dans des roseaux n’existait pas, et rien de meilleur que le kolkhoze «Amangeldy» ne pouvait pas exister.

Ayant examiné du haut de la butte tout ce qu’il pouvait voir, Jackyp voulait descendre quand Jeanatte s’approcha de lui.

-            Je viens de parler à Jomarte, dit-elle, il s’avère que ces poltrons ont fait du bruit en vain. Il a découvert des maraudages,  Aïdar en est partout coupable. Jodart voulait le mettre en jugement tout de suite,  mais je l’ai déconseillé. Il vaut mieux s’en persuader d’abord, et s’il est constaté qu’il est le voleur, le juger.

Elle ne termina pas sa phrase quand Jackyp l’interrompit

-            Je ne veux rien écouter. S’ils ont devenus les voleurs maintenant, avant ils n’avaient pas de corde au cou ; pourquoi ils ne volaient pas avant ? Jomarte pense qu’Aïdar a le mauvais passé. Voilà ce que je te dirai – A son temps Aïdart à découvert des manœuvres criminelles de l’ancien comptable. C’est pourquoi je l’ai embauché. Pendant 30 ans qu’il a travaillé chez moi il avait énormément de vérifications et révisions, et personne n’a trouvé un seule défaut dans son travail. Le fait que Beïssen n’est pas connu par son assiduité – n’est pas le secret. Mais même les 5 doigts sur la même main sont différents, mais ils sont tous nécessaires à un homme. Il est facile de chasser et de gâcher la vie à une personne, mais essaie de la changer, de l’éduquer, de la mettre au même rang avec  de bonne personnes. C’est de ces soucis là que mes cheveux sont devenus blancs. Et Jomarte s’est réjouit parce qu’il avait eu de la chance de trouver un ennemie juste devant son nez. Si tous ces gens étaient vraiment des ennemis, est-ce qu’on aurait réussi à rendre le kolkhoze si riche et si respectueux ? Tiens, qu’il soit vigilant ! Et toi, ma fille, tu devrais avoir honte, tu regardes tous par ses yeux. Comme on dit : « si tu vois le vol des biens, ne te perds pas, prends un peu pour toi. » Bon, que tes rêves se réalisent !

 

Il paraissait, que la colère de Jackyp n’avait pas de frontières. Il commença à descendre la butte à grandes pas.

Jeanatte suivit son père. Elle cherchait en vain des mots pour lui prouver la justesse de Jomarte. Elle comprenait que maintenant le père n’accepterait pas ses câlins et n’écouterait pas ses paroles. « Ce n’est que maintenant que j’ai compris que tu es fidèle à Jomarte, donc ne t’approche pas de moi » - c’est ce qu’elle a entendu dans ses mots secs. Evidemment, elle voulait raconter à son père la vérité, lui ouvrir son âme, lui parler sincèrement, mais elle ne pouvait pas se faire en parler.

Rentrée chez elle juste après son père, Jeanette appela sa mère. Iryszhan entra dans sa chambre. Elle changea de visage.

-                  Qu’est-ce qui s’est passé, ma chérie, qu’est-ce qui c’est passé ?

-                  Rien, maman, rien. Pourquoi tu es tellement effrayée ?

-                  Je ne sais pas, ma chérie…

Quand Iryszhan se calma un peu, Jeanette commença une conversation prudente.

-                  Dis-moi, maman, est-ce que je suis adulte ?

-                  Bien sûr, ma chérie.

-                  Dis-moi, quelles sont les preuves que je suis adulte ?

-                  Quand je suis devenue adulte, on m’a remise à ton père. Puis Dieu me t’a donné. Et maintenant tu vois toi-même qui je suis…

Jeanette regarda sa mère avec tendresse et sourit.

-                  Ce n’est pas ce que je te demande, maman. Moi, quoique je sois une femme, je veux faire des actions d’un homme. Dis-moi, est-ce que j’y suis capable ?

-                  Capable ! que tu sois saine et sauve! Tu es mon or.

-                  Et quoi faire si on le salit, ton or ?

-                  Qui a osé à te salir ? Dis-moi et j’astiquerai vite mon or !

-                  Alors, ne laisse pas Beïssen et Aïdar entrer dans notre maison ! Comment ne pas se salir en touchant la suie ? Je viens d’entendre de Jacquet des mots que je ne pensais jamais entendre. Jamais je n’avais le cœur si lourd – ajouté Jeanatte tristement et se tut.

Iryszhan sentit son cœur se déchirer de malheur et de colère. Elle se souvient de mauvaises allusions de Beïssen, et elle venait de comprendre de quoi il s'agissait.

-     Lui, le clabaud ! cria-t-elle et se pinça par le joue. Le salaud ! Comment a-t-il osé de calomnier ma petite ! Mais attends, tu le payeras ! Qu’est-ce qui se passe avec notre Zilkara ? Rien ne pouvait l’égarer avant. Il a l’air de perdre la raison ! Oh mon dieu, et Aïdar, qu’est-ce qu’il a fait, lui ?

-    C’est à cause de lui tout ce malheur, dit Jeanatte. Mais ne t’emporte pas, maman. Tu as toujours été patiente. Il vaut mieux penser comment les détourner du père.

-     Comment les détourner ?

-    Jacqut est fatigué par le travail  interrompu de plusieurs années. Ses yeux sont tellement habitués à ce qu’il voit autour de lui chaque jours, qu’il ne remarque plus rien et ne comprend pas ce qui est bien et ce qui est mal. Et le monde est large. Qu’il regarde d’autres endroits. Il a beaucoup d’amis à Alma-Ata qu’il n’a pas vu depuis longtemps. Ce sont des gens respectueux,  qu’il demande leurs avis. Je suis sûre qu’après cela tout lui deviendra clair.

Assises dans la demi-obscurité, la mère et la fille discutaient longtemps. Sans allumer la lampe. Tout à coup une voix retentit.

-        Ou est Jacquem?

Jeanatte et Iryszhan tressaillirent. La voix répéta :

-        Ou est Jacquem? Qui est à la maison ?

-        Alma, Alma, exclamèrent joyeusement les deux et se jetèrent à celle qui venait d’entrer.

Cela faisait longtemps qu’Alma ne fût pas dans la maison de Jackyp.

-        Tu es venue seule ?  lui demandé Jeanette.

-        Non, grand-mère m’a accompagné. « Emmenez-moi chez Jackyp » J’ai demandé.

-                  Viens de passer chez moi d’abord, Jeanatte la conduisit dans sa chambre.

En chuchotant elle confia à Alma la décision qu’elle et sa mère venaient de prendre.

-                  Conseille-lui ce voyage, et nous te soutiendrons.

La voix de Jackyp retentit de la pièce voisine.

-                  Si c’est vraiment Almazhan qui est venue, je vais la saluer moi-même.

Jackyp entra, et ayant touché le front d’Alma la tapota sur l'épaule. Ayant plissé les yeux comme s’il pensait de l’avenir lointain, il dit d’une voix douce.

-                  A l’époque je vous tenais dans les mains les deux et je partageais entre vous un seul bonbon, en espérant que vos cœurs soient toujours uniques et doux, comme ce bonbon. «  La mort viendra, quelqu’un de nous partira, et alors, celui qui restera vivant protégera les deux, comme les prunelles de ses yeux. » on disait avec ton père, Almazhan.

Et nous avons tenu la promesse. Vous aussi, vous devez porter votre amitié à travers toutes les difficultés.

Jackyp, ayant entendu les gens jacasser, souffrait non seulement parce qu’il n’aimait pas Jomarte ; il avait de la pitié par rapport à la pauvre Alma. Il pensait que seulement une personne très cruelle puisse l’infliger dans son état. Même maintenant il n’exprima pas ce qu’il avait dans la tête, mes les mots de Jeanette le poignardèrent dans le cœur. Il poussa Alma de commencer la conversation….

-                  Savez-vous, Jacquet pourquoi je suis venue chez vous ? dit Alma. Je suis dans la peine parce que j’ai perdu mes yeux, et vous êtes dans la peine parce que vous avez enveloppé votre cœur de mauvaises pensées. Je pense : et si on se mettait en route, on se reposait, on voyait des gens ?

Jackyp ne répondit rien, Iryszhan continua :

-                  Il n’est plus celui d’avant, Almazhan, il devient méchant. Il doit partir pour soigner ses … comment dit-on… des nerfs.

-        Tu dis bien, Alma, dit Jeanatte, ça fait longtemps que Jacquet ne quittait pas notre pays, mais le monde est large. Si Jacquet allait à Alma-Ata, quel plaisir recevrait-il ! il regarderait la capitale, il visiterait ses amis.

D’abord Jackyp gardait obstinément le silence en écoutant  les filles. Enfin il céda, hocha la tête et dit :

-        Je ne peux pas voyager quand tout est en désordre à l’aoul.  Quand des gens comme Jomarte font la loi dans le kolkhoze….

Jeanatte céda et se leva en rougissant et en pâlissant : «  si par obstination le père empêche la  réalisation du nouveau projet, cela nuira non seulement au kolkhoze mais à lui-même » pensa-t-elle et dit franchement :

-        Vous êtes intelligent, mon chère Jacquet, mais vous êtes en train de vous tromper. Vous ne voulez pas comprendre et admettre le nouveau projet. Voua auriez dû retrouver votre sang-froid et le regarder se réaliser, mais vous n’avez pas eu assez de patience. Il vaut mieux de partir pour quelque temps.

Elle s’agenouilla près de son père assis sur le lit et posa sa main sur son épaule. Une larme glissa sur sa joue. Le vieillard gardait obstinément le silence. Iryszhan céda :

-                      Tu t’es lapidifié ? Jeanatte pleure.

Alma s’approcha de Jacquet de l’autre côté et posa aussi sa main sur son épaule. 

-                      Jacquet ! Vous nous appeliez, moi et Jeanatte, ses deux  prunelles. Je vous demande la même chose qu’elle. Je sais que c’est dur pour vous. Mais essayons : donnons-leurs la possibilité de faire ce qu’ils trouvent bon – à eux deux, les plus proches pour nous ! dit Alma, en pensant à Jeanatte et à Jomarte. 

C’était une longue bataille dans la tête de Jackyp. Enfin, après un long silence persistant il parla :

-        « Si tu es nu et pauvre – tu as tout de même ta famille et tes amis. » dit Abaille. Tu es aussi ma fille, Almazhan. Il parait que ma vieille a raison : mes nerfs sont très usés, il faut me reposer.  sourit Jackyp. Il dit ça à haute voix, tandis que dans la tête il gardait une autre idée : « j’irai à Alma-Ata et essayerai défaire Jomarte de là.

3         

 

La réunion du conseil d’administration commença à sept heures du soir. Jomarte parlait bref. Il ne dut pas disputer avec Jackyp : il y a quelques jours il était parti avec Alma. Pourtant, le brigadier Beïmacken s’opposa à Jomarte. Il animait la réunion et prit la parole juste après le rapport.

-          Ça a l’air très morne, commença-t-il en s’adressant à Jomarte. Cette année-même on peut assurer lalternat des cultures et réaliser tout ton grand projet en une année. Il faut juste le prendre au sérieux. 5 personne, et avant tous Aïdar et Beïssen doivent être mis en jugement. Des voleurs et des fainéants n’ont pas de place dans notre kolkhoze. Nous avons besoin du labeur franc et utile, de la discipline de fer. Notre projet et comme un être charnel. Si on le partage en quelques parties et si on les échelonne sur plusieurs années, notre projet mourra. Je vous dis franchement : aujourd’hui Jomarte a fait acte du libéralisme et de l’esprit conciliateur.

Deux voix interrompirent Baïmaken presque simultanément.

-          Il ne faut pas exagérer, dit le stakhanoviste Iskhak.

-          Tout c’est rhétorique, ajouta Amanbeck

C’est mots provoquèrent Beïmacken. Incapable de rester sur place il marcha dans la chambre en faisant des moulinets avec des bras

-           Sous peu le pouvoir soviétique aura 30 ans. Ça peut vous paraitre un cout terme, mais vous devez vous souvenir, qu’ils ont repoussé l’histoire de notre pays de 300 ans. Nous avons déjà fait le premier pas dans le communisme. Et ceux qui ne suivaient pas le rythme raisonnaient comme vous, et voulaient freiner. Je connais très bien ce que c’est la possibilité et ce que c’est la réalité. Et vous avez donc oublié quels miracles nos gens faisaient pendant la deuxième guerre mondiale. Nos possibilités c’est notre volonté, qui, comme le vent, bombe la voile.

Jomarte sonna et dit :

-           Ne nous effraye pas par la guerre, dis l’essentiel. Il ne te reste que deux minutes.

Baïmacken demanda de lui ajouter du temps. Jomarte se taisait. Amanbeck dit

-           Tu n’exprimeras jamais tout ce que tu veux en disputant. Tu aurais mieux préparé un rapport. Nous t’écouterons alors.

-           Ce n’est pas juste, cria Baïmaken est s’assit.

Alors, on ne peut pas passer directement à l’assolement fourrager : c’est assez compliqué. Il faut le faire peu à peu – c’est ce que Jomarte nous a dit. Quant aux stakhanovistes, si on reste vivant, on réalise le plan nous-mêmes.

Amanbeck, Baïmacken aiment critiquer tout ! Sa langue est désossée !

Baïmacken. « Je vous connais. Ici, aux réunions vous tous aimer donner des conseils.»

Amanbeck. « Alors, je te conseille : occupe-toi de tes oignons. Je n’ai rien à ajouter au rapport de Jomarte. Les vaches portières, nous en avons besoin le plutôt possible. Le bétail que Jomarte veut vendre, demain je le mettrai à l'engrais. »

Baïmagambet. « Oh les péchés humaines ! Personne n’a dit un seul mot à propos des  porcs. Il y en a aussi des plusieurs races ! Et chaque race demande un traitement particulier. Quant on va y faire installer l'électricité ? Et puis, il faut acheter des porcs de la meilleure, nouvelle race ! Vous me les donnez, et moi, je sais comment s’en occuper… »

Jeanatte était la dernière à prendre la parole :

-          Avant tout j’aimerai m’arrêter au rapport de Baïmacken Adambeckov. Il a dit que la possibilité c’est notre volonté, pareille au vent, qui bombe la voile. Mais si je pouvais j’installerai les kolkhozes partout dans le monde, et même sur la lune un peu ! Mais pour l’instant nous n’avons pas de telle possibilité. Cela veut dire qu’elle, comme une toile a besoin de la gestion. Le temps bien calculé, comptabilité et le travail ferme décident tout. Et Adambeckov ne prend pas en considération les deux premières conditions et met l’accent sur le travail seulement. Mais il oublie, que notre travail, le travail des gens soviétiques – ce n’est pas le travail simple, mais constrictif, rationnellement utilisé. Jomarte prend en considération toutes ces trois conditions, c’est pourquoi il est soutenu par la majorité.

Amanbeck. « Baïmacken, si on lui donne la possibilité, sèmera sur des cailloux déchaussés. (rire)

Baïmacken. « Ou est la discipline, messieurs ? Ou est la discipline ? »

Jeanatte : « je ne peux pas non plus partager l’opilion de monsieur Adambekov que nous  devons immédiatement mettre en jugement 5 personnes de notre kolkhoze. A mon avis monsieur le président a tout bien dit. Bien sûr, il ne faut pas plaindre Aïdar. Certainement il volait. Mais personne ne se pleignait, parce que personne ne le savait. Formellement, toutes les notes du salaire en nature sont correctes.

Baïmagambet. « Et ce ne sont pas des vols, alors ! »

Jeanatte. « Et pourquoi alors vous, au lieu de vos cinq kilo n’en avez reçu que quatre ? Votre kilo a été partage entre Beïssen et Aïdar. »

Baïmagambet. « Qu’il est salaud, cet Aïdar ! Il a agrippé le travail en commun et en plus a partagé ses fruits  avec d’autres salauds ! »

Jeanatte. « Exactement ! Il faut arrachez et jeter cette sangsue ! Et à certaines personnes on doit donner la deuxième chance. Je propose accepter la proposition du rapporteur. »

Quand la réunion termina et les gens partaient Jomarte dit à Baïmacken :

-Reste.

Le silence dans la chambre paraissait bizarre. Jomarte était assis devant son bureau, et s’étant penche  sur la résolution, il y remplissait les propositions acceptées du rapporteur. Il était préoccupé par cette tâche et il était difficile de deviner ce qu’il allait dire.

Jeanatte s’agroupa. Baïmacken, les deux mains dans les poches, se promenait dans la chambre, comme un animal dans sa fauverie.

Enfin Jomarte leva la tête.

-Pourquoi tu rechignes tout le temps ? demanda-il à Baïmacken.

- Et pourquoi vous me reprochez tout le temps ? Lui réponda Baïmaken et s’approcha du bureau de Jomarte.

- Les Kazakhs savent brider les animaux les plus farouches. Attention, si tu n’arrêtes pas je serai obligé de te mettre une double sous-ventrière et mettre une lanière dans ta bouche.

-  C’est quoi ça, double sous-ventrière et une lanière ! J’avais vu des chars et des bombes qui pesaient des tonnes, et je n’avais pas eu peur !

- Arrête ! dit Jeanatte d’une voix raide. Assez de te vanter ! Il vaut mieux montrer tes forces au travail ! Nous t’avons déjà prévenu plusieurs fois ! Tu veux qu’on traite ta conduite comme celle de communiste ?

- Le têtu Baïmacken changa de visage. Il parla vite, d’une voix qui ne rassemblait plus à la sienne, comme s’il avait peur d’être interrompu.

- Autrefois, quand j’étais jeune, la vie m’avais porté un coup affreux : j’avais perdu le père et la mère. J’errais dans le monde, j’aivais eu assez de douleur. J’avais passé toute ma vie dans l’armée. Je ne connais que l’a vie d’armée.  Par exemple, je ne peux pas porter les vêtements déboutonnés ; je me sens maladroit si la ceinture relâche un peu. Je n’ai jamais vue obtenir quelque chose sans  fermeté et persistance. Tout affaiblissement me parait relâchement. Ou sont mes forces ? Ou est tu, la discipline qui m’avait endurci ? C’est mon handicap qui m’avait emmené à un tel état. ..

Et en s’étouffant Baïmacken quitta le bureau.

Jomarte songea et dit

-Il rechigne trop. Il faudra le destituer.

-                    Attend, que son esprit soit vif, que son âme soit pure ! trouva à redire Jeanatte.

Jackyp est trop lent, celui-ci est trop rapide, pensa Jomarte. Il faut pousser le premier et retenir le deuxième.

-                    L’un est inerte, l’autre est taquin, prononça-t-il à haute voix. A quoi bon je dois lambiner avec eux ?

Jeanatte lui jeta un coup d’œil et lui rapprocha d’un ton sec :

-                    Au lieu de te dégager des gens après avoir vu leurs défauts, tu aurais mieux les aider à s’en débarrasser. C’est le devoir principal d’un patron.

La conversation s’interrompit. Le silence s’établit. Tout à coup la porte s’ouvrit et Aïdar entra dans le bureau.

Il tenait par la main sa petite fille. Ce n’était plus l’ancien Aïdar, sûr de lui et déluré, connu par tout le monde. Non, il rassemblait à un clochard. Il se tenait debout près de la porte sans oser à s’assoir.

-                    Mes chers amis, commença Aïdar mais s’arrêta,  et de grosses larmes coulèrent de ses yeux. La fille pleura aussi. – Ecoutez ce que je vois dirai, regardez ces larmes. Je suis coupable, je me suis trompé ; mais il n’y a pas un seul cheval qui n’a jamais trébuché. Il n’y a pas une seule personne qui ne s’est jamais trompée. Combien de temps il me reste-t-il pour vivre ! pas plus qu’à un vieux mouton. Je vous supplie, ne saignez pas. Ne faites pas pleurer cette petite. Je n’ai plus d’autres envies que de travailler honnête tout le reste de ma vie et essuyer  toute la sale culpabilité par le travail honnête. Je jure sur ma barbe blanche, de mes larmes, des larmes de cette petite, vous, mes chers…

Jeanatte céda et se jeta vers lui.

-                    Calme-toi, dit-elle doucement. Et toi aussi, la petite, ne pleur pas.

Jomarte se pencha devant le bureau.

-                    Jomarte, qu’est-ce qui t’arrive ? Jeanatte s’adressa à lui. Tu n’entends pas comment ils pleurent ? dis-leurs quelque chose, rassure.

Zhomart continuait à garder le silence.

-                    Oh Dieu, si tu existes, porte tes yeux sur moi. Se lamentait Aïdar d’une voix encore plus haute. Regardez, mes chers, en signe de mon serment irrévocable je mets une corde autour du cou.

Il hotta sa ceinture et la mit autour de son cou. Jeanatte s’adressa à Jomarte :

-                    Tu es fait de pierre ou quoi ? Ils sont humains !

-                    Bon, dit enfin Jomarte en hésitant – qu’il reste. Qu’il prouve son attritition par son travail honnête.

4

 

Le printemps vint, mais les gelées matinales ne laissaient pas la terre sécher. Le fleuve Kara-Noura s'ébranla et un encombrement de glace se forma  près de son barrage. L’eau jaillit en arrière et inonda tout aux alentours. Il était probable que l’aoul sera inondé aussi. Mais tous restaient calmes, en entendant les bruits des explosions lointaines. C’est au pied de la montagne Kozhyr la dynamite luttait contre la glace. Et plus le tonnerre était fort, plut bas était le niveau de l’eau.

Ces jours-la tous les agriculteurs d’ « Amangeldy » se divisèrent en quelques groupes. Certains, dirigés par le brigadier Baïmacken s’occupaient de l’électricité. Amanbeck, accompagné par quelques kolkhoziens partit pour Karaganda pour recevoir des machines, vendre des bovins engraissés, et acheter le bétail de race. Le forgeron Ahmet, ayant regroupé ceux qui restaient, s’occupa des travaux routiers. Jomarte décida de réaliser tous ces travaux simultanément, en déplaçant des personnes d’un endroit à l’autre en cas de nécessité. En plus, il était prévu à l’avance, qui se dirigerait vers quel terrain pendant l’ensemencement.

C’est comme cela que ce grand projet commença.

Le kolkhoze uni se prépara bien pendant l’hiver et était prêt à prendre du printemps généreux tous, et même ce qu’il n’avait pas l’intention de donner aux gens.

Le jour était sombre, le chemin devint impraticable et Jomarte, à son cheval gris faisait le tour de la ligne. C’était le travail le plus dur et le plus urgent. Selon le projet il devait être terminé simultanément avec l’ensemencement. C’est pourquoi Jomarte désigna Baïmacken à la direction de cette tâche. Et maintenant, en s’approchant, dès loin il voyait les gens se bouger sans arrêt, comme des fourmis, dans une large plaine entre le kolkhoze et Temirtaou. Parfois un mirage soulevait cette file au-dessus de l'horizon. Cela avait l'air majestueux. Mais les pensées de Jomarte étaient encore plus grandioses.

Tout à coup Beïmacken s’approcha de lui à son bai quinquennal et lui annonça une mauvaise nouvelle.

-          Nous ne pourrons pas creuser les trous et installer les poteaux en quatre jours, comme c’était prévu par le projet. Je ne sais pas ou et la faute, le calcul était incorrect ou les gens sont coupables, mais nous ne terminerons pas à temps.

-          Pourquoi ? demanda Jomarte.

-          Et comment terminer ? il faut creuser 400 trous le long de 400 km. De vingt personnes de mon équipe sept personnes creuse 3 trous chacune, et la norme est cinq.

-          Mais nous avons ceux qui dépassent la norme ?

-          Quatre personnes seulement. Comment peuvent-ils compenser le travail des autres ?

Jomarte plongea dans les pensées.

Ils s’approchèrent des retardataires. Le porcher Baïmagambet grouillait près d’un trou. Ayant remarqué Jomarte et Beïmacken il se retourna vers eux.

-          Comment ça va, Bacquet ? lui cria Jomarte de loin

-          Je ne sais pas, soit la norme est écrasante, soit l’âge avait dévoré toutes mes forces. Quoi que ce soit je dois encore deux trous, dit le vieillard et rit avec embarras.

Au faite, je crois que les deux raisons m’empêchent.

-          Tu dis bien.

-          Et ce jeune là ne veut rien savoir. Il vient de me gronder et dire qu’il ne compterait pas ce jour de travail. Oh les péchés humains. Il pense que je plaigne mes soins ? Mais j’y suis venu volontairement, j’ai quitté mes porcs même. J’espère qu’ils ne mourront pas en 4 jours, qu’est-ce que tu en penses ? Je travaille pour eux.

-          Il faut se bouger plus vite, dit strictement Baïmaken.

-          Qu’est-ce qu’il veut dire ? S’adressa Baïmagambet à Jomarte. Je cache ma force ou quoi ?

-          Dans l’armée nous avons creusé un tel trou en 10 minutes.

-          Oh les péchés humains ! La guerre austère durait 5 ans, et je n’ai jamais été accepté dans l’armée. Il parait que c’est maintenant qu’il veut faire un soldat de moi.

Jomarte rit et toucha son cheval.

En marche déjà il dit tout doucement, comme pour lui-même :

‘Bacquet de cachera rien, il donnera tout à kolkhoze, toutes ses forces.’

Baïmacken était prête à se saigner aux quatre veines de colère. Il n’osait pas à élever la voix à Jomarte, pourtant ne laissa pas l’occasion de le piquer.

-          S’il est un kolkhozien tellement bon, change lui les délais. Peut-être comme ça il fera tout à temps.

-          Chaque minute d’aujourd’hui c’est une brique d’un bâtiment qui est en train d’être construit.

-          Alors, pourquoi tu supportes Baïmagambet ?

-          Baïmagambet  fait tout son mieux. Qu’est-ce que je peux encore lui dire ?

-          Et qui est coupable qu’on n’arrive pas à terminer, alors ?

-          Je suis en train d’en réfléchir. Il me semble que j’ai trouvé la solution. Répondit Jomarte. On devra emprunter des gens aux fabricants des poteaux.

-          C’est pas mal, ta solution. Dit Baïmacken. Six chariots dans six endroits sont coincés dans la boue, on les a retirés à peine. Quinze personnes travaillent chez les fabricants des poteaux et is en demandent encore quinze.

-          Absurde ! Choisi parmi eux 3 fortes djiguites et fais les creuser les trous. Je vais t’envoyer un tracteur au secours. Laisse deux avec, et envoie trois chariots de six à l’aoul avec quelqu’un très faible, dont tu as besoin le moins. Ordonna Jomarte et continua sa route.

Baïmacken immédiatement compris le simple calcule de Jomarte. Mais tout de même il restait mécontent. Evidemment, qu’un tracteur et deux personnes peuvent faire plus que six personnes et trois chariots. Mais le tracteur ne les appartenait pas ; deux tracteurs leur ont été prêtés pour quelques jours pour les aider à construire la route. Il faudra les rendre dès le début de l’ensemencement

Et ben voilà ! grommelait Baïmacken. Il nous enverra le tracteur et freinera la construction de la route. Mais la route a une importance stratégique….

Quand Jomarte en trottinant ou en galopant arriva sur la place de la construction de la route, le chantier était enfiévré de travail. Tout d’abord Jomarte s’approcha des tractoristes, qui travaillaient près de la zone d'emprunt de pierre. C’était l’ancien lit de la rivière Nura et il y avait beaucoup de cailloux dans le sable. Deux djiguites et deux femmes en concourant chargeaient des cailloux les remorques de deux tracteurs. Le jeune tractoriste Ticken se tenait debout près du tracteur, plongé dans des pensées sombres.

-          A quoi penses-tu, Tocken ? demanda Jomarte et l’ayant salué descendit du cheval.

-          Il me reste peu de kérosène…. Répondit Tocken à contre cœur. Je sais qu’il n’y avait pas de dépense excessive et il me semble que c’est à cause de cette jeune.

La femme indiquée par Tocken était la jeune femme du bavard Beïssen, aux lèvres molles et avancées.

-          Fous-mois la paix ! dit-elle. Qu’est-ce que tu veux que je fasse avec ton kérosène quand on attend l’électricité ?

Deux djiguites, malgré leur préoccupation par travail, ne manquèrent pas l’occasion de taquiner la jeune mariée.

-          Est-ce que l’envie ne peut être provoquée que par le besoin ? dit le premier

-          Alors, selon toi ce n’est pas le kérosène qu’elle veut, mais Tocken-même ? rit l’autre.

-          Non seulement des femmes, mais des jeunes filles tombent amoureuses du tel djiguite.

-                      Il ne faut pas la dénigrer ! Elle n’est pas pire d’une fille, malgré ce qu’elle est la femme de Beïssen !

-                      Voyez-vous ça! Quel type! Ce serait trop pour toi !  dit la jeune femme.

Tocken, les sourcils froncés, ricana.

-          Que le diable vous emporte ! se fâcha la jeune femme.

Les hommes rirent, et l’autre femme en écoutant la conversation sans prononcer un mot, eut honte.

Elle s’est piqua la joue et dit à la femme de Beïssen à voix basse.

-          Tu aurais dû avoir honte de Jomarte !

-          Et pourquoi je dois avoir honte de lui ? lui-même, il désirerait se marier.

-          Mais qu’est-ce que tu dis !

-          Je dis ce que je pense. Ce n’est pas pour rien qu’il a chassé Jacquet et Alma et est resté seul avec….

Ces mots atteignirent Jomarte mais il prétendit de ne rien entendre. En continuant de parler il vérifia lui-même le tracteur. Il connaissait bien les machines agricoles et savait les manipuler.  Ayant ouvert le réservoir il dit :

-          Pourquoi tu utilises le kérosène ? ou est le gazole ?

Tocken se gratta la nuque.

-          Il  travaille bien avec le kérosène…

-          Oui, il fonctionne, mais au lieu de dix-huit litres de kérosène  on peut dépenser douze litres de gazole. Et le gazole est moins cher que le kérosène !

-          Nous n’avons pas de gazole pour le moment.

-          Tout ça c’est la négligence ! dit Jomarte et sortit une block-note de son sac.

Il écrit quelque chose sur une feuille, l’arracha de la block-note et donna à Tocken.

Immédiatement dirige-toi avec ton tracteur à la disposition de Baïmacken. Moyennant cette note tu recevras du gazole sur notre stock et y laissera le kérosène. Fit bonjour de ma part à ton directeur et préviens le de ne plus se vanter par la grande quantité de kérosène. Pourvue que ce kérosène ne mange pas tout votre pain.

Quand Tocken quittait déjà des sables il a été remarqué par Ahmet. Ayant donné un coup de martinet à son cheval il se jeta vers lui.

-                      Où est-ce que tu te diriges ? ne bouge pas !

Jomarte s’approcha d’eux et arrêta Ahmet.

-                      Attend, Ahmet, c’est moi qui l’ai renvoyé.

-                      Où ça ?

-                      A la ligne de câblage électrique

-                       Et ici, chez nous ce n’est pas la ligne ?

-                      Ayez un peu de patience, Ahmet.

-                      Ay-ay-ay, le jeune homme, tu me nourris toujours par ton patience !

Mais quand Jomarte lui expliqua vite ce qui ce passait, Ahmet se calma.

-                  Je suis ici depuis trente minutes, Ahmet et j’ai vu 4 personne qui avaient chargé les remorques et restaient à rien faire en attendant que le tracteur rentre. Et puis encore, le tracteur restera sans être utilisé pendant qu’ils chargent les remorques. On fait ainsi, que les gens et les tracteurs soient toujours au travail. On passe au système de la chaîne. Un tracteur accomplira le travail qui a été jusqu’à maintenant accompli par deux.  – dit Jomarte.

-                  Bien, dit Ahmet. Tout doit être calculé. Un âne seul vit sans calcul. A cause de l’absence de chemin nous avons plus de dépenses que de cheveux sur la tête. Maintenant sur cette route un cheval dépasse mon motocycle.

Jomarte ressortit sa block-note et en la consultant, informa brièvement Ahmet sur les dépenses de  la force de trait et du combustible, sur  la casse des chariots et la détérioration des machines.

-                  Cela a fait mille roubles de dépense. Mais le pire est qu’on perd tellement de temps en vaine ! ajouta-t-il.

Pour Jomarte le temps était le plus précieux. Il connaissait très bien les mathématiques, mais il trouvait qu’il n’avait pas appris suffisamment à calculer le temps.

-                  Le temps et le plus précieux, répétait-il. Notre vie se compose des secondes. Avec ces secondes perdues on perd la vie. Termina-t-il.

Ahmet, qui aimait passionnément toutes les nouveautés, fit un signe affirmatif de tête.

-                  Attends, jeune homme, tout à coup dit-il, j’ai failli oublier : quand arrivera le         ferratier?

-                  Jomrt sourit. Ahmet était préoccupé pas le ferratier aussi que Baïmagambet était préoccupé par l’électricité,  qu’Amanbeck par le bétail de race. Combien de fois dans la journée ils se rencontraientt, tellement de fois ils parlaient chaqu’un du sien. Ce matin seulement Ahmet lui posa déjà cette question.

-                  Je te l’ai bien dit, sous peu. Répondit Jomarte.

-                  Il faut le faire venir le plus vite possible, je veux l’installer déjà, dit Ahmet.

Le remplacement du marteau à main par celui automatique était une nouveauté dans l’aoul. Non seulement en veillant Ahmet ne l’oubliait pas, mais il en rêvait et racontait ses rêves à sa vieille femme.  « Cela veut dire que tu vivras longtemps, heureux et respectueux, et tes ennemis auront peur de toi » telle était l’interprétation de ces rêves selon Zylykha.

-                  Le vieil attend tellement son marteau électrique qu’il parait qu’il a oublié son bétail. Pensa Jomarte, mais Ahmet, comme en répondant à ses pensées, demanda :

-                  Et où en est mon affaire ?

-                  On l’examine dès qu’on a le temps. Pour le moment on n’a pas le temps de le faire. Le bon Ahmet ne comprit pas la ruse de Jomarte.

-                  C’est vrai, on n’a pas le temps. Consentit-il.

S’étant éloigné un peu, Jomarte serra la bride et ralentit le pas de son cheval.  Il se dirigea vers la rivière Noura, où les terres étaient les plus fertiles. Ayant traversé les champs larges, prêts à l’ensemencement, Jomarte s’approcha des terres submersibles et mit pied à terre.

Ayant pris une poignée de la terre noire comme du jais, il la serra dans la main. Mais la terre était encore humide et elle s’accrochait aux doits. Sur ce terrain la terre gardait l’humidité plus longtemps qu’ailleurs.

En été l’herbe poussait plus haut que la taille           chevaline, et Jackyp, en appréciant cette herbe juteuse, ne labourait jamais ce coin. Mais Jomarte dit qu’on pouvait semer l’herbe ailleurs, et permit d’y organiser des potagers et des melonnières. Dans des kolkhozes kazakhs on ne prêtait pas l’attention particulière à ce type de plantes mais Jomarte comptait la même année gagner un million des roubles grâce aux potagers et des melonnières. L’année suivante il envisageait organiser l’arrosage de ce terrain et recevoir le revenu deux fois plus grand.

Maintenant, ayant resté seul, Jomarte réfléchissait comment distribuer les travaux pour ne pas remettre l’arrosage à l’année suivante.

-                  On a besoin d’une pompe et d’un peu de tubes. On peut facilement trouver tout cela à Karaganda ou à Temirtaou. Et de grands travaux de terrasse n’y sont pas nécessaires. Dommage qu’on a peu de temps. L’ensemencement commencera dans une semaine au plus tard. Et quel tas de travail pour ce terme tellement court ! Quoi que tu fasses, il est impossible de trouver le temps pour l’arrosage. Et si on le commence après l’ensemencement, simultanément avec l’ensemencement des potagers et des melonnières ?

Tout à coup il écouta et ayant regardé autour de lui, remarqua un chevalier qui galopait du côté de la carrière d'extraction des pierres. Après avoir y resté une minute, il dirigea son cheval vers la construction de la route. Jomarte comprit qu’on le cherchait. Il regarda dans les jumelles et vit, que c’était une femme qui ce tenait à cheval. « On dirait que c’est Baljean », pensa-t-il. Le chevalier se dirigea déjà vers les terres submersibles, Jomarte sauta sur son cheval et alla à sa rencontre.

C’était vraiment Baljean. Elle haletait.

-               Jeanatte a ordonnait de vous faire venir le plus tôt possible.

-               Qu’est-ce qui c’est passé ?

-               Il parait qu’Aïdar a été tué.

Jomarte galopa. En élevant la poussière et en remplissant la rue avec le pas du cheval il traversa l’aoul désert et s’arrêta devant le bureau.

Jeanatte était dans le bureau de la partie. Elle venait de raccrocher et restait débout, perdue, incapable d’examiner les copie des élèves, qui étaient devant elle sur la table. Son visage brûlait, les yeux étaient tournés vers la porte. Jomarte entra.

-               C’est vrai ? demanda-t-il.

-               Oui, c’est vrai. Amanbeck vient de me l’annoncer par téléphone.

-               Mais comment on l’a tué ? Qui l’a tué ?

-               Etait-il tué ou non, on l’ignore, mais il est disparu depuis hier. Il avait 20 000 roubles de l’argent du kolkhoze.

-               Sa famille est au courant ?

-               Sa famille est partie avec lui. Ils n’ont pas encore rentré, répondit Jeanatte. Je suis en train de réfléchir «  pourquoi ils sont tous partis pour la ville ? est-ce vraiment à cause d’une maladie de l’enfant ? et pourquoi il a emporté avec lui tout le pain, et même la vache ?

-               Il s’est enfuit ou quoi ?

-                       Personne ne le sait, - peut-être c’est enfuit, peut-être on l’a tué à cause de l’argent.

Jomarte pensa et dit avec dépit :

-                       Je ne voulais pas l’épargner. C’était toi qui m’as persuadé.

-                       Tu ne peux plus aider, ni avec dépit, ni avec remords. Un de nous doit aller dans la ville. Amanbeck a fait du bruit, il dit qu’il n’a pas assez d’argent pour tous les achats.

-                       Je n’ai pas le temps d’aller dans la ville.

-                       Et moi, je l’ai ? c’est la fin de l’année scolaire. Regarde, j’y ai apporté tous les cahiers pour les examiner.

-                       Alors, j’y vais.

-                       De toute la journée Jomarte n’a pas mangé une miette. Il a réussi à peine à passer à la maison et à manger sur le pouce. Son cheval n’a pas mangé de l’avoine à satiété quand Jomarte se mit en route.

         On comptait 40 km entre l’aoul et Karaganda. Pourtant, ça dépendait de  la façon de compter. Ça pouvait en être 80 aussi bien que 25. De nouvelles mines et des cités ouvrières s’étendaient de la rivière Kara-Noura jusqu’à la rivière Cheroubaï-Noura. A l’époque deux grandes familles vivaient entre ces rivières. Actuellement cette grande espace porte le nom d’Alma-Ata. Jomarte ne savait pas où chercher Amanbeck, mais espérait le trouver près du Grand marché. Il se dirigea à soi-disant Karaganda de charbon. Quand, suivant la ligne de télégraphe, il monta Torala-At, le soleil se couchait. Derrière lui il y avait toute une mer des plaines, devant lui Karaganda. Au bord de la rivière s’élevaient le centrale électrique de Karaganda Temirtaou. « Notre kolkhoze par rapport à ces géants est une petite goutte dans la mer », pensa Jomarte.

Il entra dans la ville entre le chien et le loup. A Karaganda de charbon Amanbeck avait un proche, chez qui il descendait toujours. Jomarte se dirigea directement chez lui. En passant dans la cour large de Magit Jomarte vit quelques vaches de race attachées à la palissade. Les chariots étaient ici-même.  Un chariot était chargé de souches, un autre par des machines électriques, les autres -  par le charbon et des pièces. Deux camions toutes neuves attirèrent les yeux émerveillés de Jomarte. Amanbeck venait à l’encontre de Jomarte.

     Mon Amanbeck ! dit Jomarte. Il se trouve que tu as tout acheté !

     Votre Amanbeck était en train de rentrer aujourd’hui, mais le malheur a empêché. – répondit-il et conta tout ce qui s’était passé. 

     Arrivé à Karaganda, leur brigade a ouvert trois pavillons sur le marché. Ils ont vite vendu toute la viande, et  Amanbeck et Aïdar chaque jour portait l’argent à la banque et le déposaientt au compte des établissements-créditeurs. Le dernier jour Amanbeck était très occupé et il confia à Aïdar de porter l’argent à la banque.

-          Il n’y en avait pas beaucoup, et je voulais pas me distraire des autres affaires, dit Amanbeck. Et maintenant, à cause de cet argent…. Nous ne pouvons pas recevoir des étalons, quoique tout le reste soit déjà payé.

Mais Jomarte était tellement content d’Amanbeck, qu’il ne chagrina pas à cause de l’argent. Amanbeck n’avait que 5 jours. En 5 jours il devait recevoir le circuit de demi-million, et recevoir dans des endroits différents autant d’équipement et de bétail, qu’il doutait de la réalisation. Et voilà, tout est accompli !

-          Si tous les gens étaient aussi honnêtes et exacts que toi, dit Jomarte. Et quant à l’argent, ne t’en fais pas. Il reviendra. Ce n’est pas l’argent qui nous reçoit, c’est nous recevons l’argent. Vas-y, cherche les étalons, et rentre à kolkhoze vers la nuit.

-                      On ne va pas me donner les étalons. Même s’in ne manque qu’un rouble, on ne va pas donner.

-                     Ne t’inquiète pas, on donnera, je m’occuperai.

-                     Alors, d’abord il me faut trouver Beïssen.

-                     Et il est où ?

-                     Il est allé chercher des nouvelles sur la famille d’Aïdar. Et n’est pas encore rentré.

Un doute apparut dans le cœur de Jomarte. « Et si lui aussi, il s’est enfuit », pensa-t-il.

-                     Va le chercher, et plus vite, dit-il et entra dans la maison.

Amanbeck monta sur le cheval et se dirigea vers la première mine. Il entendit parler que la famille d’Aïdar se trouvait à « hors-ville ». Il fallait y aller à travers la mine et faire un grand tour. Amanbeck coupa. Quand il traversait les chemins de fer il attendit une voix qui appelait au secours.

-                     Au secours, tirez-moi ! au secours, je meurs.

-                     Attends, je vais t’aider ! cria Amanbeck

-                     Ça doit être un ivrogne, pensa-t-il.

Parfois la terre au-dessus des galeries de mine se tassait. La voix venait d’un fossé pareil.  Amanbeck s’approcha et vit Beïssen qui restait immobile dans une fente étroite et criait de toutes ses forces.

     Vous vous y est caché vous-même, Beïssecket, ou quelqu’un vous a poussé ?

     Moi-même. Je voulais couper et je suis tombé dans l’obscurité.

     Vous avez de la chance que je vous ai trouvé, dit Amanbeck et riant.

     Après avoir retiré Beïssen il l’a fait s’asseoir devant lui sur le cheval.

     Mais ne nous dépêchons pas, pour prendre soin du cheval. Il y a des nouvelles ?

     Oui, ils sont déjà repartis.

     Et sur Aïdar ?

     Rien

     C’est quoi ça ! était-il écrasé par un train, ou tué par quelqu’un ? Ou il se traîne ivre quelque part ?

Beïssen garda le silence. Mais quand ils rentrèrent à la maison, il vit Jomarte, et par un signe de tête le convoqua dans une pièce vide à côté.

-            Mon ami, dit-il, je suis un homme bête. Je commence à comprendre ma faute. Ce cabot s’est sauvé, Beïssen sortit un journal de sa poche, vas-y, lis. Ce n’est pas parce qu’il avait eu peur de cela qu’il s’est enfuit ?  montra-t-il le journal du doigt.

.......

 

 



[1] Jaké est un nomme valable de Jackyp.

[2] Les traductions de la poésie dans le texte de la nouvelle « Millionaire » ont été acompli par Bugaevskiy.

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